Poussière - Lionel Sabatté

Transcription

Poussière - Lionel Sabatté
CONTACT
[email protected]
lionelsabatte.org
LIONEL
SABATTÉ
Le cygne noir, 2014.
Poussière, structure métallique, vernis, 180 × 120 × 120 cm.
Collection privée.
Vue dʼexposition, Fabrique des profondeurs, Aquarium de Paris, France, 2014.
© Rebecca Fanuele
2
Lionel Sabatté fabrique des espaces narratifs peuplés de créatures fantastiques réalisées à
partir de matériaux prélevés de leurs contextes originels. Avec une approche de type
protéiforme (peinture, sculpture et dessin), il produit une réflexion sur le temps quʼil
matérialise à travers une pratique de lʼhybridation : de matières, de formes et de références.
Lʼartiste puise dans lʼessence et la symbolique des matériaux méticuleusement sélectionnés.
Il les observe, les expérimente pour mieux les comprendre et en faire surgir de nouvelles
histoires, de nouvelles temporalités. De la poussière, du béton, du bois, des ongles, des
cheveux, de la peinture, il extrait des personnages, des paysages, des animaux et des
créatures hybrides. En sʼemparant du matériau, de ses propriétés rebutantes comme de ses
qualités plastiques, il opère à un processus de transformation. Lionel Sabatté déploie ainsi
un imaginaire prolifique profondément inspiré par la nature : sa beauté, sa magie, mais aussi
ses facettes monstrueuses et mystérieuses.
Ainsi, il récolte patiemment nos déchets. Dans les couloirs du métro parisien, il récupère les
poussières des passants. À partir des moutons grisâtres, il sculpture une meute de loups en
chasse. Chacun dʼentre eux est marqué physiquement, du loup hurlant à la lune, campé sur
ses quatre pattes, au loup épuisé, le corps écrasé contre le sol, lʼartiste transcende la
poussière. Un matériau que nous retrouvons dans ses peintures aux tonalités abyssales. Sur
la toile sʼarriment des agrégats poussiéreux qui se déposent au fil du temps. Lʼartiste y ajoute
un motif qui se fait récurrent : des allumettes. Symboles de lumière et de chaleur, elles
guident les compositions obscures. À travers elles, il développe une réflexion sur lʼessence
même de la peinture. Fabriquée à partir de pétrole, elle contient le produit dʼénergies fossiles
auxquelles lʼartiste souhaite rendre hommage. Il sʼattache ainsi aux origines ancestrales du
medium. Sur le papier, les cheveux sʼentremêlent au trait du crayon pour engendrer à un
ensemble de figures aux postures étranges, fantasmagoriques. Des figures androgynes
surgissent de la matière. Nous les retrouvons également agrégés à des flaques de béton
déversées sur des feuilles de papier. La matière brute devient alors un territoire que lʼartiste
explore par le dessin, la gravure et la brûlure. Il y incruste des visages et des corps emprunts
dʼun héritage surréaliste assumé.
Toujours avec une perspective de réhabilitation, Lionel Sabatté recueille les matériaux
délaissés. À lʼimage des papillons considérés comme impropres à la collection par les
spécialistes. Parce quʼils leur manquent une antenne, quʼune aile sʼest déchirée ou quʼun
corps se trouve amputé, les papillons perdent leur valeur intrinsèque. Lʼartiste décide alors
de leur offrir une nouvelle existence en procédant à des actes de réparations : il reconstruit
les parties blessées au moyen dʼongles coupés, assemblés entre eux. Munis de leurs
nouvelles ossatures, ils adoptent un statut hybride, mi-insecte, mi-humain. Lʼensemble des
créatures se situe à la lisière entre deux mondes, entre la vie et la mort, lʼapparition et la
disparition, la bienveillance et le danger, la confiance et la méfiance. Elles incarnent un
équilibre trouble, précaire. De lʼinforme et lʼimpropre, Lionel Sabatté produit des œuvres
aussi déroutantes que poétiques. Les matériaux, rudes et primitifs, servent ainsi une
réflexion sur notre rapport au temps, au corps et à la perte. Lʼartiste porte un regard subtil et
sensible sur lʼhistoire et la mémoire.
Julie Crenn
Novembre 2013
3
4
VUES DʼEXPOSITIONS
5
6
Vue dʼexposition, Fabrique des profondeurs, Nef de lʼAquarium de Paris, France, 2014.
© Rebecca Fanuele
7
Vue dʼexposition, La meute, FIAC Hors les murs, Jardin des Plantes, Museum National dʼHistoire Naturelle, Grande galerie de
lʼévolution, Paris, France, 2011.
© F.-G. Grandin / MNHN.
8
Vue dʼexposition, Parenthèses et suspensions (…), galerie municipale Jean Collet, Vitry-sur-Seine, France, 2013.
9
Vue dʼexposition, Le chant silencieux, Vent des Forêts, Fresnes-au-Mont, France, 2013.
10
Vue dʼexposition, Lionel Sabatté : Un autre monde, Abbaye Saint-Jean d'Orbestier, Le Château-dʼOlonne, France, 2014.
11
Vue dʼexposition, Spectaculaire aléatoire,
+ Si affinités 2013, Fiac, France.
12
SCULPTURES
13
14
Thé
Le bouc en thé, 2014.
Thé du Yunnan, structure métallique, eau de pluie, colle,
126 × 166 × 80 cm.
15
Bouc 1, 2014.
Thé du Yunnan, structure métallique, eau de pluie, colle,
33 × 52 × 20 cm.
Chèvre 1, 2014.
Thé du Yunnan, structure métallique, eau de pluie, colle,
36 × 26 × 16 cm.
Chèvre 2, 2014.
Thé du Yunnan, structure métallique, eau de pluie, colle,
38 × 28 × 12 cm.
16
Poussière
Mai, 2012.
Moutons de poussière agglomérés sur structure métallique, vernis,
Échelle 1.
Collection privée.
Pour réaliser ses sculptures, Sabatté procède selon un double processus : une structure précise est à
lʼorigine de la forme, mais cette prise de décision est mise à mal par lʼintervention dʼun élément
incontrôlable, le matériau choisi. Ainsi, si lʼon a de la chance on pourra croiser Lionel Sabatté dans la
station du métro Châtelet, à Paris, dans un couloir sale, un sac à la main, en train de balayer la
matière première de sa prochaine œuvre : de la poussière grise, formée par les milliers de personnes
qui passent par là tous les jours, se heurtent sans se regarder, laissent une partie dʼeux-mêmes sans
le vouloir, courant vers leur vie quotidienne. Cette poussière — amas de cheveux et de substances
incertaines — lʼartiste prendra soin de la désinfecter selon un processus complexe, avant de lʼutiliser
pour créer une splendide meute de loups, grandeur nature, qui surprennent par leur présence : ils
semblent avoir traversé les époques, comme des vestiges, des ombres molletonnées faisant
étrangement penser au crépuscule de lʼHistoire, à Pompéi ou à Hiroshima.
Léa Bismuth, « Introducing: Lionel Sabatté », Art press, n° 400, mai 2013, p. 53-55.
17
Cygne de mars 2014
, 2014
.
Poussière, structure métallique, vernis
,
98 × 90 × 90 cm.
18
Poussière volatile du 10 octobre 2013, 2013.
Poussière, vernis, fil de fer,
13 × 22 ×18 cm.
Collection privée.
19
Poussière volatile du 25 octobre 2013, 2013.
Poussière, vernis, fil de fer,
16 × 20 × 22 cm.
Collection privée.
20
Ongles et peaux mortes
La rose blanche, 2013.
Peaux mortes, ciment, cendre, tige de rose et vernis,
39,5 × 7,5 × 5,5 cm.
Lionel Sabatté aime les oxymores, le potentiel somptueux de ce que lʼon jette négligemment dans le
poubelles de salles de bain : il métamorphose cette matière abjecte en corps de papillons, lʼélevant au
niveau du regard. « Les cors aux pieds diffèrent des maux de tête et des maux de dents par la
bassesse, et ils ne sont risibles quʼen raison dʼune ignominie, explicable par la boue où les pieds sont
situés », écrit Georges Bataille dans un autre article fameux de Documents sur le « gros orteil »,
organe de tous les mépris. Lionel Sabatté ne méprise pas les ongles et peaux mortes qui sont ses
matières premières ; bien au contraire, il les aime, au point de les contrarier, de contredire leur initiale
fonction de déchet : nʼa-t-il pas façonné une magnifique rose en ongles et peaux mortes ? Et nʼa-t-il
transmuté cette même matière au rebut en un charmant drosophile ?
Le drosophile est aussi appelé « lʼamant de la rosée » : éconduit par la femelle, il butine les fleurs qui
lʼentourent avec une frénésie désespérée, sʼemportant tant que cela le mènera à la mort. Il se suicide
tragiquement par amour. Lionel Sabatté lui rend hommage grâce à ce matériau indompté : la corne
des pieds, dans sa bassesse et son indignité, est alors terreau alchimique.
Léa Bismuth, « La Part maudite de Lionel Sabatté », catalogue dʼexposition, Parenthèses et
suspensions (…), galerie municipale Jean Collet, Vitry-sur-Seine, 2013.
21
Printemps, 2014.
Peaux mortes, bonzaï mort, ciment, pot.
38 × 21 × 16 cm.
22
Éphémère (Ephemeroptera), 2012.
Ongles, peaux mortes, vernis,
8 × 10 × 4 cm.
23
Amant de la rosée (Drosophile), 2012.
Ongles, peaux mortes, vernis,
5 × 7 × 4 cm.
24
Sombre réparation (papillon de Claire), 2013.
Papillon abimé, ongles, peaux mortes, épingle et boîte à spécimen,
26 × 19,5 × 7 cm.
Collection privée.
25
Sombre réparation 5, 2013.
Papillon abimé, ongles, peaux mortes, épingle et boîte à
spécimen, 26 × 19,5 × 7 cm.
Sombre réparation 6, 2013.
Papillon abimé, ongles, peaux mortes, épingle et boîte à
spécimen, 26 × 19,5 × 7 cm.
Collection privée.
26
Pièces de monnaie
Le K, 2013.
Pièces de 1 centime dʼEuro, fer, étain, laiton, vernis,
325 × 100 × 105 cm.
© Rebecca Fanuele
Lionel Sabatté est fasciné par lʼhistoire naturelle, mais aussi par lʼhistoire des civilisations et la
question économique de lʼéchange. Ces deux motifs se mêlent dans ses sculptures en pièces de 1
centime dʼeuro quʼil réalise depuis lʼétablissement de la monnaie unique : plus petite entité
économique possible, le centime est symbole dʼune temporalité laborieuse ; cʼest aussi un élément
matériel qui passe de mains en mains, de poches en poches, circule et se patine. Son trésor de
pièces, lʼartiste dit lʼavoir dʼabord récolté dans les bars, tard dans la nuit, à la fin du service. Plus que
jamais, la pièce de monnaie est ici le fruit dʼune croyance : elle nʼest investie que de la valeur quʼon
veut bien lui donner.
Ces sculptures en pièces sont des chimères qui ne font que suggérer des espèces disparues, à
lʼexemple dʼun ambitieux banc de poissons composé de créatures marines imaginaires, créées à partir
de souvenirs des films du Commandant Cousteau, que lʼartiste a vu enfant. Les poissons aux corps
de fer, dʼétain et de laiton sont en train de sʼasphyxier, saisis au moment de leur mort, les écailles en
alerte, échoués sur le rivage dʼune crise écologique et économique.
Léa Bismuth, « Introducing: Lionel Sabatté », Art press, n° 400, mai 2013, p. 53-55.
27
Poisson d'argent échoué 2, 2012.
Pièces de 1 centime dʼEuro, fer, étain, laiton, vernis,
405 x 75 x 50 cm.
28
L'aveugle poisson d'argent, 2012.
Pièces de 1 centime dʼEuro, dents de requin fossiles, fer, étain, laiton, vernis,
105 × 94 × 45 cm.
Collection privée.
29
Serpent, 2014 - Dents de requin fossile, oxydation, pièces de 1 centime dʼEuro, fer, étain, laiton, vernis,
90 × 80 × 30 cm.
Tronc cérébral, le cerveau reptilien, 2012.
Pièces de 1ct dʼeuros soudées à lʼétain, dents de requins fossiles (10 000 av. J.-C.),
76 × 20 × 12 cm.
Collection privée.
30
Souches dʼarbres
Chant silencieux, 2013.
Souches dʼarbres, pièces de 1 centime dʼEuro, fer, étain, laiton, vernis,
180 × 210 × 140 cm.
© Rebecca Fanuele
Série initiée en 2013 lors de résidences au Vent des Forêts, dans la Meuse, près de Verdun,
puis au Ramuncho Studio dans les Hautes-Pyrénées.
Jʼai découvert des souches de chênes dans ce paysage de Verdun, marqué par lʼHistoire,
les tranchées, les trous dʼobus. Ces arbres qui ont connu les guerres sont morts pendant la
tempête de 1999 et les souches sont restées sous terre. Je les déterre, je les gratte. Jʼaide la
forme qui est déjà présente, je la tends. Cʼest de la sculpture, mais presque aussi de la
peinture, car je retrouve des couleurs dans les strates du bois. Ensuite je tisse du fer dans le
bois pour créer des sortes de phœnix, des créatures qui renaissent. Les pièces de monnaie
représentent la part humaine, elles symbolisent la civilisation, lʼEurope.
Lionel Sabatté
31
Le périscope du fond de la vallée, 2013.
Souches dʼarbres, pièces de 1 centime dʼEuro, fer, étain, laiton, oxydation,
166 × 128 × 166 cm.
© Rebecca Fanuele
32
PEINTURES
33
34
Le planeur des profondeurs, 2013.
Acrylique et huile sur toile,
195 × 195 cm.
© Rebecca Fanuele
Je suis parti du constat que la peinture que jʼutilisais, lʼacrylique, est une matière plastique dérivée du
pétrole, cʼest-à-dire le fruit de la transformation de matières fossiles provenant de créatures qui
vivaient dans le fond des océans, il y a des millions dʼannées. Chaque toile de cette série est
envisagée comme un hommage à ces créatures des profondeurs du temps et des mers, qui sont nos
ancêtres.
Lionel Sabatté
35
Le véhicule des profondeurs, 2013,
Acrylique et huile sur toile,
195 × 120 cm.
© Rebecca Fanuele
Collection privée.
36
Le volatile des profondeurs, 2013.
Acrylique et huile sur toile,
195 × 195 cm.
© Rebecca Fanuele
37
Le clair tabouret des profondeurs, 2012.
Acrylique et huile sur toile,
190 x 130 cm.
© Rebecca Fanuele
38
Fond dʼœil, 2012.
Acrylique et huile sur toile,
65 × 81 cm.
© Rebecca Fanuele
39
Le chou-fleur des profondeurs, 2012.
Acrylique et huile sur toile,
65 × 81 cm.
© Rebecca Fanuele
40
DESSINS
41
42
Béton
Lʼéchafaudage introspectif du 28/05/2013, 2013.
Mine de plomb, béton, brûlures, poussières et vernis sur papier Arches,
46 × 61 cm.
43
Lʼéchafaudage de Pierre Boulle du 29/05/2013, 2013
Mine de plomb, béton, brûlures, poussières et vernis sur papier Arches,
46 × 61 cm.
Lʼéchafaudage introspectif du 30/05/2013, 2013
Mine de plomb, béton, brûlures, poussières et vernis sur papier Arches,
46 × 61 cm.
44
Oxydations
AO 15, 2012.
Solution à base de fer, solution oxydante et acrylique sur papier Arches,
46 × 61 cm.
45
AO 17, 2012.
Solution à base de fer, solution oxydante et acrylique sur papier Arches,
46 × 61 cm.
Collection privée.
AO 16, 2012.
Solution à base de fer, solution oxydante et acrylique sur papier Arches,
46 × 61 cm.
Collection privée.
46
Poussière
Le projet du 15 juillet 2013, 2013.
Poussière sur papier,
30 × 21 cm.
47
Le projet du 17 juillet 2013, 2013.
Poussière sur papier,
30 × 21 cm.
Le projet du 10 octobre 2013, 2013.
Poussière sur papier,
30 × 21 cm.
48
Échafaudage du 06/03/13, 2013.
Poussière et ciment sur papier,
30 × 21cm.
49
Homme poussière - Le cygne noir, 2014.
Poussière, huile et vernis sur papier,
65 × 50 cm.
Collection privée.
Homme poussière – Printemps, été #8, 2012.
Poussière, acrylique et vernis sur papier,
65 × 50 cm.
50
Charbon
Retour à lʼarbre, 2014.
Charbon et poussière,
50 × 65 cm.
Lʼhésitation de la licorne, 2014.
Charbon et poussière,
60 × 80 cm.
51
Le bond de la licorne, 2014.
Charbon et poussière,
60 × 80 cm.
Bête à cornes, 2014.
Charbon et poussière,
60 × 80 cm.
52
BIOGRAPHIE
53
54
LIONEL SABATTÉ
Né à Toulouse en 1975
Born 1975, Toulouse, France.
Vit et travaille à Paris
Lives and works in Paris, France.
FORMATION // EDUCATION
2003
DNSAP, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, France.
EXPOSITIONS PERSONNELLES // SELECTED SOLO EXHIBITIONS
2014
2013
2012
2011
2010
2006
2005
2004
Parenthesis and suspension (…), galerie Biesenbach, Cologne, Allemagne.
Lionel Sabatté : Un autre monde, Abbaye Saint-Jean d'Orbestier, Le Château-dʼOlonne,
France / Commissariat : Philippe Piguet.
La fabrique des profondeurs, Aquarium du Trocadéro, Paris, France.
Parenthèses et suspensions (…), galerie municipale Jean Collet, Vitry-sur-Seine, France.
FIAC Hors les murs : Le crocodile en pièces, Jardin des Plantes, Les grandes serres, Paris,
France.
Marella Spendens, galerie Patricia Dorfmann, Paris, France.
FIAC Hors les murs : La meute, Jardin des Plantes, Grande galerie de lʼévolution, Paris,
France.
Allumettes et neiges éternelles, Yishu 8, Pékin, Chine.
Maybe tomorow, ZAJIA LAB, Pékin / Commissariat : Ambra Corinti.
Souffles oxydants, galerie Patricia Dorfmann, Paris, France.
Lionel Sabatté, galerie Anton Weller, Paris, France.
Loup de poussière, galerie Frédéric Giroux, Paris, France.
Diaporama et tartines, galerie Frédéric Giroux, Paris, France.
Espace Lassi, Vienne, Autriche.
EXPOSITIONS COLLECTIVES // SELECTED GROUP EXHIBITIONS
2014
Sans tambour ni trompette, cent ans de guerres, La Graineterie, Houilles, France /
Commissariat : Julie Crenn.
Sur nouvelles narratives, Fernelmont Contemporary Art Festival 2014, Château de
Fernelmont, Belgique / Commissariat : Gustavo Urruty.
Où est donc passé le réel ?, Chapelle de la visitation, Thonon-Les-Bains, France /
Commissariat : Philippe Piguet.
Cadavre exquis à la plage, Projektraum Ventilator, Berlin, Allemagne.
Le mur : œuvres de la collection Antoine de Galbert, La Maison Rouge, Paris, France.
Des Lucioles : carte blanche à Vincent Bizien, Galerie Maïa Muller, Paris, France.
55
Le mois du dessin contemporain à la galerie D.X, galerie D.X, Bordeaux, France.
Du temps au temps, Carreau du Temple, Paris, France / Commissariat : COAL.
Cabinet Da-End IV, Galerie Da-End, Paris, France.
Il y avait une fois, ARTEUM, Musée dʼart contemporain, Châteauneuf-le-Rouge, France /
Commissariat : Christiane Courbon.
Anima, Galerie C, Neuchâtel, Suisse.
Beyond, Galerie Florent Maubert, Paris, France.
Replay - Séquence 1, Galerie Porte Avion, Marseille, France.
2013
Friends & Family, galerie Éva Hober, Paris, France.
La Belle Peinture 2, Phoenix Les Halles, Maurice / Commissariat : Éva Hober, Colette Pounia.
2
Collection 10m , centre dʼart Bang, Espace Michael Snow, Chicoutimi, Québec.
Au-delà du miroir, Le PARVIS centre dʼart, Château du Haras National de Tarbes, France.
Tresses 13, Musée des tresses et lacets, La Terrasse-sur-Dorlay, France / Commissariat :
Yves Sabourin.
Nuit Blanche Mayenne, France.
De leur temps 4, Regards croisés de 100 collectionneurs sur la jeune création, exposition de
lʼADIAF, Centre dʼart Le Hangar à Bananes, Nantes, France.
Le chant silencieux, Vent des Forêts, Fresnes-au-Mont, France / Commissariat : Pascal
Yonet.
Spectaculaire aléatoire, + Si affinités 2013, Fiac, France / Commissariat : Patrick Tarres,
Valérie Mazouin, Arnaud Fourrier.
Bruissements, «Nouvelles Vagues» - Palais de Tokyo, galerie Isabelle Gounod, Paris, France
/ Commissariat : Léa Bismuth.
Restons Courtois, Séoul, Corée du Sud / Commissariat : Samuso.
La Belle Peinture 2, Palais Pisztory, Bratislava, Slovaquie / Commissariat : Éva Hober & Ivan
Jančár.
2012
Les meutes, galerie Porte Avion, Marseille, France - En collaboration avec Katia Bourdarel.
La belle peinture est derrière nous, Maribor, Slovénie / Commissariat : Éva Hober, Arnje
Brene.
Drawing Now Paris, galerie Patricia Dorfmann, Carrousel du Louvre, Paris, France.
La belle peinture est derrière nous, Lieu unique, Nantes, France / Commissariat : Éva Hober.
Animal Paradise, Centre dʼart contemporain Ouest-Provence, Istres, France.
2011
Jʼentends un murmure insolite, galerie Patricia Dorfmann, Paris, France.
Contours, galerie Le Violon bleu, Sidi Bou Said, Tunisie / Commissariat : Khadija Hamdi.
Outre-Forêt, 6b, Saint-Denis, France.
Dessins exquis, Slick / 40 rue de Richelieu, Paris, France.
La belle peinture est derrière nous, Centre dʼart de Cankaya, Ankara, Turquie / Commissariat :
Éva Hober.
2010
La belle peinture est derrière nous, Sanat Limani, Istanbul, Turquie / Commissariat : Éva
Hober, Jean-Luc Maslin.
Nuit Blanche 2010 «Vidéo Salon », Point Ephémère, Paris, France.
Aliboron & Cie - Quelques figures animales, Galerie DIX29, Paris, France.
Quelques secondes roses, galerie Patricia Dorfmann, Paris, France - En collaboration avec
Baptiste Debombourg.
Lignes de chance, Fondation Paul Ricard, Paris, France.
2009
Arte Vidéo Night, Arte, Centre Georges Pompidou, Paris, France.
Ligne à ligne, galerie Nationale, Jakarta, Indonésie / Commissariat : Michel Nuridsany.
I will find a title, Kuk gallery, Cologne, Allemagne – Sur lʼinvitation de Pierre Courtin.
R minute, Nantes, France.
SxS dans R, La Générale en manufacture, Paris, France.
2008
X International Call for young artist, galerie Adelantado, Valence, Espagne.
Vidéo salon, La Générale en manufacture, Paris, France / Commissariat : Pierre Courtin.
56
2007
Lionel Sabatté & Kuon Kyung Huan, One & J Galerie, Séoul, Corée du Sud.
Soif dʼaujourdʼhui, Musée dʼArt Moderne, Saint-Étienne, France.
Power tower, Busan, Corée du Sud.
Vidéo salon, Galerie 10m, Sarajevo, Bosnie.
Videoïsme, Main-dʼŒuvre, Paris, France.
2006
Fresh, Macao Museum, Chine / Commissariat : Michel Nuridsany.
Virus Virus, Roumanie & Bulgarie / Commissariat : Léonor Nuridsany.
Les dessous chics, Clermont-Ferrand, France.
Le petit noël du commissariat, Paris, France.
2005
I Still Believe in Miracles, ARC - Musée dʼ Art Moderne de la ville de Paris, France.
Dis & Appearence, FriArt, Fribourg, Suisse.
Collages, pressages, dommages, Centre dʼart Aponia, Villiers-sur-Marne, France.
Serendipity ou la productivité du hasard, Palais de Tokyo, Paris, France.
2004
Bétonsalon, Paris, France.
Nuit blanche, Bercy village, Paris, France.
2003
De la racine à la feuille, Parc de Saint-Cloud, France.
Dessins, Galerie en cours, Paris, France.
Come In, Paris, France.
2002
De toute manière, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, France.
Premières vues, Passage de Retz, Paris, France | Commissariat : Michel Nuridsany.
PRIX / RÉSIDENCES // AWARDS / RESIDENCIES
2014 Nominé au FID Prize 2014, Bruxelles, Belgique.
2013 Vent des Forêts, Fresnes-au-Mont, France.
2011 Lauréat du Prix Yishu 8, Pékin, Chine.
PUBLICATIONS // SELECTED PUBLICATIONS
Monographies et catalogues // Monographs and catalogues
Il y avait une fois, catalogue dʼexposition, ARTEUM, Musée dʼart contemporain Châteauneuf-leRouge, 12 mars - 19 avril 2014.
La belle peinture 2, catalogue dʼexposition, Maurice : Institut Français, 2014.
Lionel Sabatté : Parenthèses et suspensions (...), catalogue dʼexposition, Vitry-sur-Seine : Galerie
Municipale Jean Collet, 2013.
Friends & Family, catalogue dʼexposition, Paris : Galerie Éva Hober, 2013.
La belle peinture 2, catalogue dʼexposition, Bratislava : Institut Français, 2013.
La belle peinture est derrière nous, catalogue dʼexposition, Maribor : Institut Français, 2012.
La belle peinture est derrière nous, catalogue dʼexposition, Le Lieu Unique, Nantes, Institut Français,
2012.
Tristan MANCO, Matériaux + Art = Oeuvre : Quand les artistes contemporains font appel à des
matériaux naturels ou recyclés, Pyramyd, 2012. Traduit de Tristan MANCO, Raw + Materials = Art,
Thames and Hudson, 2012.
Fiac Hors les murs 2011, Paris : Jardin des plantes - Grande Galerie de lʼEvolution, 2011.
57
Entretiens, Lionel Sabatté et Patricia Dorfmann, Paris : Patricia Dorfmann, 2010.
Souffles oxydants, Aurélie Voltz, 2010.
Day after day, Kunsthalle Friburg, Fri-art 2003 - 2007.
Virus Virus, catalogue dʼexposition, 2006.
I still believe in miracles, catalogue dʼexposition, 2005.
Lassie régal, catalogue de lʼespace Lassie, Vienne, Autriche, 2005.
De toute manière, catalogue dʼexposition, École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, 2002.
Presse // Press
Le K de Sabatté au Château-dʼOlonne, Ouest France, Lʼœuvre à voir, 22 juillet 2014.
Lionel Sabatté dévoile son bestiaire à Saint-Jean d'Orbestier, Ouest France, 9 juillet 2014.
Alice BAUDOUIN, Le lexique vert, Madame Figaro, numéro Spécial Green, 5 juillet 2014.
Yasmine YOUSSI, Le mur - Collection Antoine de Galbert : peintures, photos, collages..., Télérama,
n° 3354, 5 juillet 2014.
Gilbert PONS, Les nids à poussière de Lionel Sabatté, Turbulences vidéo, #84, 26 juin 2014.
Dominique POIRET, Le bestiaire imaginaire de Lionel Sabatté, Libération, Next Arts, 15 mai 2014.
Emmanuelle LEQUEUX, Les créatures sous-marines de Lionel Sabatté, M - Le Magazine du Monde,
25 avril 2014.
Valérie DUPONCHELLE, Dans les coulisses de la création parisienne, Le FigaroSCOPE, 2 avril
2014.
Emmanuelle LEQUEUX, Lʼart contemporain invité à exposer 20 000 lieux sous les mers, Beaux Arts
magazine, n° 358, avril 2014.
Philippe PIGUET, Le monde merveilleux de Lionel Sabatté, LʼŒil, n° 667, avril 2014.
Myriam BOUTOULLE, L'art hybride de Lionel Sabatté, Connaissance des Arts, n° 725, avril 2014,
p.22.
Valérie DUPONCHELLE, Lionel Sabatté, le roi des animaux, Le FigaroSCOPE, 4 mars 2014.
Laurent BOUDIER, On croit rêver. Poissons mutants,Télérama Sortir, mars 2014.
Emmanuelle LEQUEUX, Le bestiaire marin de Lionel Sabatté, Beaux Arts magazine, n° 357, mars
2014, p.138.
Bruno LANCELOT, Balayeur de songes, LʼAcharnœur, n° 36, 19 février 2014.
Charlotte GERBELOT, Une exposition au cœur de lʼAquarium de Paris, Le Bonbon, 11 février 2014
Victor BRANCART, Lionel Sabatté : demande à la poussière, Standard magazine, n° 40, 10 février
2014.
Emmanuelle LEQUEUX, Secrets dʼatelier : Lionel Sabatté, Le quotidien de lʼart, n° 536, 5 février
2014.
Sylvain QUESSETTE, Atelier créatif avec Lionel Sabatté, La Dépêche, 30 janvier 2014.
Dominique CHAUCHAT, Fabrique des profondeurs, Artaïssime, n°6, Janvier-avril 2014, p.4.
Étonnantes œuvres de récupʼ, Le Parisien, 5 septembre 2013.
Mónica MORENO BOTERO, Lionel Sabatté, parenthèses et suspensions, Art Absolument,
Septembre 2013.
Judicaël LAVRADOR, Les 6 expositions à ne pas manquer, Beaux Arts magazine, n° 348, juin 2013.
Léa BISMUTH, Introducing : Lionel Sabatté, Art press, n° 400, mai 2013, p. 53-55.
Frédérique CHAPUIS, [FIAC Hors les murs] Lʼart contemporain prend lʼair, Télérama Sortir, 1720 octobre 2012.
58
FIAC hors les murs, art et écologie au Muséum, jardins-eco-culture.com, 17 octobre 2012.
La Fiac garde son triple «A», Point de vue, 26 octobre 2011.
Valérie DUPONCHELLE, Lʼexpo en «peaux mortes» de Lionel Sabatté, Le Figaro - Culture,
17 octobre 2011.
Laetitia CENAC, 6 Artistes à voir en peinture, Madame Figaro, n° 30, 23-29 septembre 2011.
er
Gianni Buratoni et Frank Delorieux, Me sera-t-il permis… ?, Lʼhumanité, 1 avril 2006.
Philippe DAGEN, Vingt façons de dessiner, Le Monde, 12 février 2005.
Henri-François DEBAILLEUX, Hasard et techniques, Libération, 6 février 2005.
Michel NURIDSANY, De la toile peinte à la toile, Le Figaro, 6 septembre 2002.
Web
Sophie BLOCH, La fabrique des profondeurs : transmutations de la matière, Écrits-vains,
11 juin 2014.
Lionel Sabatté – Fabrique des profondeurs, Grosfouillis, 21 mai 2014.
Julie CRENN, Poussière dans lʼœil, crennjulie.wordpress.com, 11 mai 2014.
Lionel Sabatté, Hypersage, 5 mai 2014.
Anne-Claire PLANTEY, Cabinet Da-End IV, Artefact, 17 avril 2014.
Thomas FORT, Lionel Sabatté : pour une archéologie prospective, Paris-art.com, 8 avril 2014.
« La fabrique des profondeurs », une exposition de Lionel Sabatté en dialogue avec lʼaquarium de
Paris, Le Corridor, 29 mars 2014.
Plongée en eaux troubles avec Lionel Sabatté, Camezine, 19 mars 2014.
Arianna ZAMPATTI, Fabrique des profondeurs à lʼAquarium de Paris, ArtSpecialDay, 10 mars 2014.
Lionel Sabatté, Fabrique des profondeurs, Artaïs, 8 mars 2014.
Lionel Sabatté/Fabrique des profondeurs, RoughDreams, 5 mars 2014.
Léa CHAUVEL-LEVY, Entretien - Lionel Sabatté, Slash.fr, 22 février 2014.
Laura GIACHERIO, Les fantastiques profondeurs de lʼAquarium de Paris, Orange Expo Musées,
20 février 2014.
Magali LESAUVAGE, Sublimer nos petites morts, Exponaute, 17 février 2014.
Marie de LA FRESNAYE, Lionel Sabatté, carte blanche à l'Aquarium de Paris, Métamorphoses et
Vagabondages, 12 février 2014.
Carte blanche à Lionel Sabatté / Aquarium / Paris, Appelez-moi Madame…, 10 février 2014.
Carte blanche à Lionel Sabatté : Fabrique des profondeurs, Myfactory.net, 9 février 2014.
Lionel Sabatté : Fabrique des profondeurs, Lankaart, 6 février 2014.
Aquarium de Paris : La Fabrique des profondeurs, l'exposition de Lionel Sabatté, Sortir à Paris,
9 février 2014.
Valérie AURIEL, Sculptures de Lionel Sabatté à lʼAquarium de Paris, Cimaises, Février 2014.
Entretien croisé entre Lionel Sabatté – artiste et Alexis L POWILEWICZ – Président Administrateur
Général, Cineaqua, Février 2014.
Lionel Sabatté - Fabrique des profondeurs - Aquarium de Paris, Artistikrezo, février 2014.
Lionel Sabatté expose à la galerie Jean Collet de Vitry-sur-Seine, Ecrireiciaussi, 2 octobre 2013.
Julie CRENN, Parenthèses et Suspensions : Lionel Sabatté à Vitry, INFERNO Magazine,
25 septembre 2013.
Clare MARY, Lionel Sabatté : les chimères du quotidien, Boum ! Bang !, 18 juillet 2013.
59
Catherine RIGOLLET, Lionel Sabatté, plasticien, Lʼagora des arts, avril 2012.
Lionel Sabatté - Marrella splendens, Collection revue, 17 mars 2012.
Alain TRUONG, Lionel Sabatté : Marrella splendens, Éloge de lʼart, 17 mars 2012.
Lionel Sabatté - Marrella splendens, Artforbreakfast, mars 2012.
Marie-Jeanne CAPRASSE, Lionel Sabatté : Marrella splendens, Paris-art.com, mars 2012.
Lionel Sabatté, À votre décharge, 16 janvier 2012.
Lionel Sabattéʼs Use of Toenails and Dead Skin to Make Art Pieces, Tribulationsofatribe,
22 novembre 2011.
Fiac : Lionel Sabatté fait du beau avec du sale..., Ideolog.fr, 18 octobre 2011.
Céline PIETTRE, Souffles oxydants, Paris-art.com, novembre 2010.
Alain TRUONG, Lionel Sabatté - Souffles oxydants, Éloge de lʼart, 16 octobre 2010.
Céline PIETTRE, Quelques secondes roses, Paris-art.com, avril 2010.
Magali LESAUVAGE, Isabelle Lévénez, Julie Legrand, Lionel Sabatté : sans titre, Paris-art.com,
septembre 2007.
Vidéos // Videos
Interview de Lionel Sabatté, La Fabrique des profondeurs, Aquarium de Paris, Ouatch.tv, Coupe-file
n°7.
Les coups de cœur dʼArte : « Fabrique des profondeurs » à lʼAquarium de Paris, ArteTV-Blogs,
8 avril 2014.
Léa BISMUTH // Lionel Sabatté — Prix AICA France de la critique d'Art 2014, mars 2014.
Aquarium de Paris - Lionel Sabatté, entretien avec Elisabeth Petibon, NEWSART TODAY TV,
17 février 2014
Fabrique des profondeurs à lʼAquarium de Paris, Radio VL, mai 2014.
Hells Angels de Baptiste Debombourg et Lionel Sabatté, Galerie Florence Leoni, 12 octobre 2011.
Radio
Ouvert le nuit, Aurélie Sfez et Baptiste Etchegaray, France Inter, 10 avril 2014.
La Vignette, Aude Lavigne, France Culture, 18 décembre 2013.
Télévision // Television
La sortie du jour : lʼexposition « La fabrique des profondeurs », Karine Vergniol, Paris est à vous, BFM
TV, 11 avril 2014.
« Fabrique des profondeurs » par lʼartiste Lionel Sabatté, par Laurence Piquet, La galerie France 5,
France 5, 6 avril 2014.
Fabrique des profondeurs, Bougez vert, Ushuaïa TV, 10 mars 2014.
Draw Different : des artistes inventent le dessin du futur, reportage de Sophie Peyrard, TRACKS
magazine, Arte, avril 2013.
60
ARTICLES
Sélection
61
62
!
!
22 juillet 2014
!
!
!
63
MÉDIAS / NET
TÉLÉVISION
PROGRAMME TV
samedi 26 juillet
20:55
Les douze coups de
soleil
Jeu
!
!
RADIO
CINÉMA
SÉRIES TV
MUSIQUES
LIVRES
1ère partie de soirée | 2ème partie de soirée | Maintenant
20:45
Fort Boyard
Divertissement
20:45
Pierre et Farid
Téléfilm
20:55
The East
Film
IDÉES
ARTS & SCÈNES
Voir tout le programme TV
20:38
Echappées belles
Magazine
SORTIR
Réduire le progr
20:50
Europe,
l'odyssée d'un co...
Documentaire
20:50
XIII
Série
!
Accueil > Arts et scènes > Tous les spectacles et expos > Le mur - collection Antoine de Galbert > Critique
ARTS ET SCÈNES
Le mur - collection Antoine de Galbert
Les plus
lus
Peintures, photos, collages...
Je veux y aller
CRITIQUE
0 Note
Partager
93
Tweeter
1
0
Les plus
commentés
Le
no
Les coulisses de la nomination d'E
la Comédie-Française
Florence Foresti : “Oui, je suis fém
Fervente. Ce n'est pas un gros mot
sache !”
VOS AVIS
Eric Ruf, nouveau patron de la Com
Française
PEINTURES, PHOTOS, COLLAGES... Le fondateur de La Maison rouge a puisé dans sa collection pour fêter les dix ans du
lieu. Un accrochage impertinent et singulier, conçu par... un logiciel.
Il a toujours été à contre-courant des modes du marché de l'art. Aujourd'hui,
peut-être même plus qu'hier. A l'heure où la spéculation va bon train dans un
secteur de plus en plus gangrené par l'argent sale, à l'heure où de jeunes artistes à
peine sortis des jupes de leur mère battent des records stratosphériques en salles
des ventes, Antoine de Galbert rappelle que l'art est d'abord affaire d'émotion, de
subjectivité et d'histoire personnelle. En témoigne l'exposition qu'il a concoctée à La
A Marseille, le côté obscur du MuC
LES DERNIÈRES CRITIQUES
Brigitte Lefèvre quitte l'Opéra de P
n'ai pas programmé que du classiq
La disparition des lucioles
Collection Lambert
Retour à Reims
Didier Eribon
Parade
45e édition des Rencontres d'Arles
Maison rouge à Paris, fondation qu'il a créée il y a tout juste dix ans.
Pour l'occasion, il a puisé dans sa propre collection plus de neuf cents toiles, photos
ou tableaux-sculptures, confiant le commissariat à... un logiciel. Le résultat —
SPECTACLES LES PLUS
COMMENTÉ
accroché en rang serré sur 278 mètres de cimaises qui parcourent toute l'institution
Tisser Matisse
— est à nul autre pareil. D'abord, il est impossible de tout embrasser en une seule
Mahabharata-Nalacharitam
visite. Ensuite, il n'y a là aucun patronyme d'artiste, aucun cartel pour accompagner
les nombreuses pièces présentées. Une manière de souligner que pour un vrai
Macbeth
SPECTACLES LES MIEUX NOTÉ
collectionneur, seul compte son rapport à l'oeuvre. On peut certes retrouver le nom
des artistes en flashant un code avec son smartphone, mais il faut ensuite se battre
avec celui-ci pour obtenir la réponse. Mieux vaut jouer à cela dans un deuxième
SPECTACLES LES PLUS
CONSULTÉS
temps, pour profiter pleinement de l'exposition.
Et quelle exposition ! On est d'abord bluffé par la pertinence de l'accrochage
totalement aléatoire proposé par le logiciel. Est-ce le hasard qui réunit dans un même
ensemble des photos en noir et blanc de l'explosion de la bombe atomique, les
images en couleur de Guillaume Herbaut réalisées à Hiroshima et Nagasaki, et une
encre sur papier (1960), signée Henri Michaux, semblable à une violente pluie de
cendres ? Peut-être, mais cela fonctionne à merveille. Comme ces deux photos qui
se font face un peu plus loin. Sur celle d'Andres Serrano, aux couleurs douces, une
tête de veau sur un billot nous regarde en coin. Sur l'autre, de Joel-Peter Witkin,
sombre et charbonneuse, une tête d'homme, « empruntée » à la morgue de Mexico,
repose sur une assiette.
Au fil de l'exposition se dessine le portrait d'un collectionneur boulimique, aussi
BLOG ARTS
sensible à la peinture qu'à la photo, et que passionne l'histoire des xxe et xxie
siècles, comme le montre ce cadre noir imposant, au sein duquel l'artiste belge
Guillaume Bijl a accroché une robe bavaroise attribuée à Eva Braun, la maîtresse
d'Hitler. Ou encore le portrait de Lénine, saisi en 1919 en plein discours sur la place
SUIVEZ-NOUS :
Rouge à Moscou par Kuznetsov. Certains thèmes reviennent souvent, tels le corps,
le passage du temps. Idem pour certains artistes, les uns très connus — le
Newsletter
surréaliste Hans Bellmer —, d'autres garantissant de belles découvertes, à l'instar du
peintre Lionel Sabatté, 39 ans. Aucun de ceux qui agitent le marché de l'art
actuellement ne figure au sein de l'exposition. Pour les amateurs d'art, c'est
!
réjouissant ! — Yasmine Youssi
Mobiles
CETTE SEMAINE ARTS
Un spectacle, une expo, un artis
Arts
| Jusqu'au 21 septembre | A La Maison rouge, Paris 12e | Tél. : 01 40 01 08 81 | A lire
La disparition d
Collection Lambert
: Le Mur, remarquable catalogue de l'exposition, éd. Fage, 38 !.
BD
Métal hurlant /
BD
Le 05/07/2014
Yasmine Youssi - Telerama n° 3364
!
Photographie
Parade
45e édition des Re
Théâtre
Retour à Reims
Didier Eribon
Tous les spectacles et expos
LES SPECTACLES À NE P
64
Sortir à Paris
So
Les créatures sous marines de Lionel Sabatté,
par Emmanuelle Lequeux,
Magazine du Monde, 25 avril 2014, p. 84
Les requins le regardent avec sympathie : normal, Lionel Sabatté est comme chez
lui entre les bassins de l'aquarium du Trocadéro, à Paris. Drôle d'endroit pour
une exposition d'art contemporain ? Le jeune plasticien, 39 ans à peine, a si bien
dompté le site que ses sculptures trouvent une place naturelle entre raies manta
et méduses phosphorescentes. Immenses poissons aux yeux globuleux, oiseaux
fragiles : sans doute les créatures qu'il engendre se souviennent-elles de son
enfance passée à La Réunion, de cet animisme qui l'a nourri.
Car aux objets les plus médiocres, Lionel Sabatté sait donner une âme : il
accumule les piécettes de cuivre, ramasse la poussière dans le métro et, à partir
de ces piteuses matières premières, crée des êtres, quasi vivants. Composés
de moutons (d'impuretés), ses loups en meute l'ont fait connaître il y a quelques
années. Aujourd'hui, ses alligators au squelette miroitant de milliers de centimes
d'euro accueillent les visiteurs à deux pas de la tour Eiffel. Ultra-contemporaines
et ancestrales, ces créatures dialoguent avec des souches de bois devenues
dinosaures, sans que l'on sache « si cette espèce est en train de naître ou de
disparaître ». Un zoo pittoresque, rien de plus ? Ce serait le cas si cet adepte
de la méditation n'avait conçu son parcours, descendant le long de la spirale
de l'aquarium, comme « une introspection, où le fond des mers dialogue avec
l'inconscient ».
Emmanuelle Lequeux
Journaliste au Monde
65
!
INTERVIEWS!
!
!
"#$%&'!()*)++,!
-$./!.%&!)/01,$'$2#&!3/$43&0+#5&!
-)/!61$7)4!8$/+9!"!#$%&'!()*+!
!
!
!
!
,-''./0.1%!2.!3#04%&#15!21!61-0&2&.78!9&-7.'!:#;#004!0%#7<=-%3.!/.<!3#0&>%.<!.7!2?40%#7@.<!#7&3#158!
3.10.!2.!'-1A<8!$-'#0&'<8!3-7<0%.<!3#%&7<BBB!A-1%!=&7#'.3.70!/%4.%!<#!A%-A%.!/-''./0&-7!2.!<A4/&3.7<B!
C#7<! D9#! E#;%&61.! 2.<! A%-=-72.1%<F! &'! A'#/.! #&7<&! 2.! 7-1$.''.<! /1%&-<&04<! <1%! '.! A#%/-1%<! 2.!
'?G61#%&13!21!H%-/#24%-B!
!
:.;,5$<.&%+!3$./!5$.4!'&4!0)*#%&+4!=&!0./#$4#+,4!>!!
9&-7.'!:#;#004B!,.00.!7-0&-7!3.!%.7$-&.!I!'#!@#'.%&.!2.!'?4$-'10&-7!21!J1<.13!2?K&<0-&%.!L#01%.''.!2.!
M#%&<B!,.0!.72%-&08!/-33.!'.<!/#;&7.0<!2.!/1%&-<&04<8!2.3.1%.!17!/#%%.=-1%!<&014!.70%.!17.!#AA%-/N.!
</&.70&=&61.!.0!A-40&61.!2.<!<A4/&3.7<B!O'!<?#@&0!=&7#'.3.70!2?17!A-&70!2.!%.7/-70%.8!2?17!0%.3A'&7!A-1%!
'#! /-77#&<<#7/.! .0! '?&3#@&7#&%.8! /-7<0&014! 2?4'43.70<! 61&! A%-$-61.70! '#! /1%&-<&04! 21! $&<&0.1%B! ,.! '&.1!
2?4/N#7@.<! 3?&704%.<<.! A#%0&/1'&>%.3.70B! P.! 3.! %4=>%.! #1<<&! I! '#! =&@1%.! #7/.<0%#'.! 21! <-%/&.%! 61&!
#3-%/.! '.! <#$-&%! 7-7! 2#7<! <-7! <.1'! #<A./0! A%#0&61.! .0! %#0&-77.'8! 3#&<! 2#7<! 17.! =-%3.! 2.! 24$&#7/.!
A-40&61.!2.!'#!/-77#&<<#7/.!</&.70&=&61.!.0!21!3Q<0&/&<3.!/-7$-61#70!2?#10%.<!%4#'&04<B!D9#!E#;%&61.!
2.<!A%-=-72.1%<F!A%-A-<.!4@#'.3.70!17.!%.7/-70%.!#$./!'?#%0!/-70.3A-%#&78!#10%.!=-%3.!2.!0%.3A'&7!
A-1%!'?&3#@&7#&%.8!<#7<!61.!/.''.R/&!<-&0!.7!/-7/1%%.7/.!#$./!'?#61#%&13B!G1!/-70%#&%.!.''.!<?#AA1&.!<1%!
<#!$&.!A%-A%.8!.0!S-1.!2.!<.<!#0-1%<B!
!
(&/)#+?0&! )'$/4! .%&! %$.5&''&! 3#4+&! =&! 5#4#+&! =&! 0&! '#&.>! @%&! 5$#&! <.#! A&/)#+! ')! 4B%+1C4&! =&4!
=#AA,/&%+4!#7)2#%)#/&4!#0#!0$%5$<.,4!>!!
9&-7.'! :#;#004B! O'! <?#@&0! 2?17.! <Q70N><.! .0! 2?17.! 24$&#7/.! <1S.00.<! I! 2?#10%.<! 61.<0&-77.3.70<!
A-40&61.<B! J40#AN-%&61.3.70! /.! A#%/-1%<! 2.$&.70! 17.! A&<0.! 2.! 24/-''#@.! $.%<! 2.! 7-1$.#15! #<0%.<B!
9?G61#%&13!<.!/-7<0%1&0!2.!31'0&A'.<!#3;&#7/.<!=#70#<34.<B!O/&8!/.00.!A&<0.!=#&0!.70%.%!'.!$&<&0.1%!2#7<!
3-7! A%-A%.! &3#@&7#&%.8! 2#7<! '.61.'! S?&70.%%-@.! 7-0%.! %#AA-%0! #1! 0.3A<8! I! '#! 0%#/.8! 3#&<! #1<<&! 7-0%.!
A-<&0&-7! =#/.! #1! 3-72.B! H-10! .7! %.<0#70! #00&%4! A#%! '.! =#70#<0&61.8! S.! 0%#&0.! 2.! A%-;'43#0&61.<!
4/-7-3&61.<8!4/-'-@&61.<!-1!<-/&#'.<8!&7N4%.70.<!#1!/-70.50.!#/01.'B!
66
!
!"#$%&'%("))*(+%",%+'-)$.%/*+('%)*$0+0*#%#'%$0+,'1+1'22'%3"#$%,#'%&'(+"0#'%4*(-'%356"(&78*2*90'%
3,%)(8$'#+:%;%%
"#$%&'!()*)++,-!.$/0'1+&/&%+2!"&!3)00$3+!4!')!5$''&5+&!6&!/)+,3#)789!5$//&!')!0$7::#13&!$7!'&:!0#15&:!
6&! /$%%)#&9! 6&/&73&! ;$%6)/&%+)'-! <'! :=)>#+! :$7?&%+! 6=7%&! )35@,$'$>#&! 03$:0&5+#?&! 5)3! A&! %&! 03,'1?&!
0):! 6&! +3)5&:! 67! 0)::,! /)#:! 6&:! ;3)>/&%+:! 67! 03,:&%+! ?#:! 4! ?#:! 6&! '=)?&%#3-! B&! 3&57&#''&! '&:! +3)5&:!
6=)7A$736=@7#!0$73!7%&!/,/$#3&!&%!5$%:+375+#$%-!C)3!&8&/0'&!A=)#!5$//&%5,!4!3,5$'+&3!'&:!0#15&:!6=7%!
5&%+#/&!6=&73$9!61:!'&73!)00)3#+#$%!&%!DEEE9!+$7+!&%!3,;',5@#::)%+!4!'&73!@#:+$#3&!;7+73&-!F)!03&/#13&!
?,3#+)*'&!7+#'#:)+#$%!6&!5&''&:G5#!5$//&%H)!4!'=)7%&!6&!')!53#:&!,5$%$/#I7&!6&!JKKL-!M%!:=#%+&33$>&)#+!
)'$3:!:73!'&73!0$::#*'&!6#:0)3#+#$%!6&!')!5#357')+#$%-!"=)3+!&:+!)#%:#!7%!+&33)#%!03#?#',>#,!0$73!*#)#:&3!'&!
+&/0:!I7#!0&7+!&8#:+&3!6=7%&!)7+3&!/)%#13&-!!
!
<'++'%6"(&78*2*90'%)(*$)'&+0/':%'$+1'22'%=%&*#$038('(%&*--'%,#'%3'$%+("&'$%2'$%)2,$%403>2'$%3'%
2"%&0/020$"+0*#%&*#+'-)*("0#'%;%%
"#$%&'! ()*)++,-! N)%:! ')! /)%#13&! 6$%+! A&! '=&%?#:)>&9! 5=&:+! 7%&! ;#>73&! 6&! 3)::&/*'&/&%+! 4! ')I7&''&! A&!
6$%%&! 7%&! ;$3/&-! "&:! 03&/#13&:! 0#15&:! 3,)'#:,&:! )?&5! 5&++&! /)+#13&! ,+)#&%+! ,0@,/13&:-! C7#:9! 6=7%&!
03)+#I7&! '$%>7&! &+! ;):+#6#&7:&! 6&! 5&! /)+,3#)7! &:+! %,&! '=&%?#&! 6&! 0,3&%%#:&3! 5&:! $*A&+:-! "&:! "$70:!
0$3+&%+! )#%:#! '&! %$/! 6&! '&73! /$#:! 6&! 3,5$'+&9! +&''&! ')! /#:&! &%! ;$3/&! 6=7%&! +3)5&! 6=@7/)%#+,! &%!
0&30,+7&'!/$7?&/&%+-!O?3#'!&:+!#%,?#+)*'&/&%+!6#;;,3&%+:!6&!B7#%9!5)3!'=@7/)%#+,!)!,?$'7,!&%+3&!+&/0:9!
/P/&! 6&! /)%#13&! #%;#/&-! N)%:! 5&++&! #6,&! 6=)35@,$'$>#&! +$73%,&! ?&3:! '&! ;7+739! A&! /&! 6#:! I7&! :#! '=$%!
5$%:&3?&!&%5$3&!5&:!'$70:!6)%:!DQK!)%:9!0&7+!P+3&!I7&!I7&'I7=7%!:=,+$%%&3)!6&!5&:!,+3)%>&:!+,/$#%:!
6=7%&!5#?#'#:)+#$%!I7#!'&:!)!03,5,6,:-!R,;',5@#::)%+!0&79!)7A$736=@7#9!4!5&:!3&')+#$%:!#%+&3G+&/0:9!%$7:!
?#?$%:! 6)%:! 7%! 3)00$3+! +3$0! :$7?&%+! 6#3&5+! )7! 03,:&%+! )'$3:! I7&! '=$%! 6,+#&%+! +$7:! '&:! $7+#':!
:$0@#:+#I7,:!0$73!)7:57'+&3!'&!0)::,!$7!&%?#:)>&3!'&!;7+73-!
!
?"("3*@"2'-'#+% /*,$% ,+020$'A% 3'$% -"+8(0",@% &*#&('+$% B,0% ('#/*0'#+% 30('&+'-'#+% ",% &*()$% C%
*#92'$.%)'",@%-*(+'$.%)*,$$0>('$.%-"0$%3'%&'$%3'(#0'($%/*,$%&(8'A%3'$%&70->('$D%%
"#$%&'! ()*)++,-! ")! 6#/&%:#$%! ;)%+):+#I7&! /=#%+,3&::&! *&)75$70-! ")! 5@#/13&! 5$%:&3?&! 7%&! 5&3+)#%&!
;$3/&!6&!'S5@,!03#:&!6)%:!')!/)%#13&!6&!03$67#3&!7%&!;$3/&-!T''&!;)H$%%&!7%!$*A&+!03$+,#;$3/&!I7#!:&!
6,+)5@&! I7&'I7&! 0&7! 67! 3,&'! +$7+! &%! &%+3&+&%)%+! 7%! 3)00$3+! 03#?#',>#,! )?&5! '7#9! 5)3! #'! 3&::&/*'&!
+$7A$73:! 0'7:! $7! /$#%:! 4! I7&'I7&! 5@$:&! 6&! 5$%%7-! M%! 0&7+! :=#%+&33$>&3! :73! ')! 03$?&%)%5&! 6&! 5&:!
5@#/13&:U! (&'$%! /$#! &''&:! 03$?#&%%&%+! 6=7%! ,5@)%>&! )?&5! '&! 3,&'9! /)#:! 5$%?$I7&%+! 7%&! ?#&! I7#!
?#&%63)#+! 6=)#''&73:-! .&:! 53,)+73&:! :&! 6,0'$#&%+! 6)%:! 7%! &%?#3$%%&/&%+! &8+&%:#*'&! &+! )7+$%$/&! I7#!
,?&#''&! #%,?#+)*'&/&%+! %$+3&! #/)>#%)#3&-! B&! 53,&! )#%:#! 6&:! /&7+&:9! 6&:! >3$70&:9! I7#! 6&?#&%%&%+! '&:!
0&70'&:!,+3)%>&:!6&!5&:!0)V:)>&:!;)%+):/,:-!
!
<'++'%6E"F(0B,'%3'$%)(*4*#3',($:%/"2*(0$'("0+%"2*($%&'$%+*,$%)'+0+$%(0'#$%3,%B,*+030'#.%)"(4*0$%
(')*,$$"#+$D%%
"#$%&'! ()*)++,-! "#,&:! 4! '=$3#>#%&! 4! '=&%?#3$%%&/&%+! 6&:! A)36#%:9! W'&:! ;)*3#I7&:X! 6&/&73&%+! 6&:!
3&03$675+#$%:!6&!37#%&:9!'&!0'7:!:$7?&%+!)%+#I7&:9!I7#!5$%:+37#:&%+!7%!0)35$73:!3$/)%+#I7&!)7!5Y73!
6&!5&:!&:0)5&:!)3*$3,:-!B&!;7:!;):5#%,!0)3!')!5@)3>&!,/$+#$%%&''&!&+!0#++$3&:I7&!67!0)35!B&)%GB)5I7&:!
R$7::&)7! 6=T3/&%$%?#''&-! Z$7+&;$#:! A=&%?#:)>&! #5#! W'&:! ;)*3#I7&:X! 6)%:! 7%! 3)00$3+! 6#;;,3&%+9! 03&:I7&!
6#?&3>&%+! 4! ')! *&)7+,-! B&! ;)H$%%&! 6&:! :+375+73&:! 0$,+#I7&:! 4! 0)3+#3! 6&! /)+,3#)78! 3&0$7::)%+:9! 6)%:!
'=#%+&%+#$%!6&!6,?$#'&3!7%&!5&3+)#%&!;$3/&!6&!*&)7+,9!03,:&%+&!6)%:!+$7+&!5@$:&-!B&!:$7@)#+&!5$%;3$%+&3!
'&:!%$+#$%:!6&!3&A&+!&+!6=)++#3)%5&!#%@,3&%+&:!)78!/)+,3#)78!7+#'#:,:-!.&:!%$7?&''&:!W;)*3#I7&:X!:$%+!'&!
;37#+!6=,5@)%>&:!0)3+#57'#&3:9!03$?$I7)%+!7%&!,/$+#$%!;$3+&!0$73!/$#9!5)3!5&3+)#%:!03$5@&:!/=$;;3&%+!
6&:! ;3)>/&%+:! 6=&78G/P/&:-! O'$3:! I7&! '&! /$%6&! $55#6&%+)'! %$7:! 0'$%>&! 6)%:! 7%&! 3&5@&35@&!
;3,%,+#I7&!6&!:&%:)+#$%:!0)3!6&:!/$V&%:!+&5@%#I7&:!6&!0'7:!&%!0'7:!'$736:9!%$7:!0$733#$%:!0&7+GP+3&!
5@&35@&3!6&:!3&')+#$%:!0'7:!:#/0'&:!&+!0'7:!@7/)#%&:!6)%:!'&:!5@$:&:!I7#!%$7:!&%+$73&-!!
67
!
!"#$% &'$% &(#)*+'$% ,"#)"$-+'$.% )'**"/#$% ,'*)/0'$% 1'% 02/-"3/#"/*'.% +-'*3'% 4#% 563#'% #(/*.% "4)*'%
&7/-8*'% 14% &(*94$% "#/-"0/'*% :4'% ;(4$% +0"<(*'=>% ?#'% &7/-8*'% $(4$% 0"% ,(*-'% 124#'% 9*/$'% 1'%
&(#$&/'#&'%1'%#()*'%*"99(*)%"4%-(#1'>%
"#$%&'! ()*)++,-! "&! ./0%&! %$#1! 21&%3! 4$51.&! 365%&! #7)0&! 7)185)%+&! 3&! 7$%! &%9)%.&! :! 4);$#1! '&!
%)591)0&! 3&! '6<7$.$! =)3#>-! ?6);)#4! &%;#&! 3&! .1,&1! 5%! $#4&)5! 7)>$5+,! 85#! 2$511)#+! +$5+! )544#! *#&%!
1&%)@+1&!3&!4&4!.&%31&4!+&'!'&!2A$&%#B-!C%!1&+$51%&!#.#!)5!9)%+)47&!35!7$%3&!#7)0#%)#1&-!D)1!')!45#+&!
E6)#! 21#4! .$%%)#44)%.&! 35! .$%.&2+! 3&! ./0%&! %$#1! ,')*$1,! 2)1! F)44#7! F#.A$')4! G)'&*-! H'! 3,4#0%&! '&4!
'#7#+&4! 3&! ')! 2&%4,&! )%)'/+#85&! 1)+#$%%&''&! &+! 3&! ')! .)2).#+,! 21,;#4#$%%&''&! 3&! ')! 2&%4,&! A57)#%&-!
D&%3)%+!+1I4!'$%0+&724!$%!.1$/)#+!856#'!%6&B#4+)#+!85&!3&4!./0%&4!*')%.4-!G$5+!95+!1&7#4!&%!85&4+#$%!
2)1! ')! 3,.$5;&1+&J! #'! /! )! 2&5J! 3&! '6$#4&)5! %$#1! &%! <54+1)'#&-! C%! ,;$'5&! 3)%4! 5%&! 4$.#,+,! 3)%4! ')85&''&!
%$54! %$54! 21,75%#44$%4! 3&! 7$#%4! &%! 7$#%4! .$%+1&! K'&4! ./0%&4! %$#14L! .)1! %$54! '&4! %,0'#0&$%4! 3)%4!
%$4! 21,;#4#$%4J! )'$14! 856#'4! 3&7&51&%+! #%,;#+)*'&4J! &+! '&4! .$%4,85&%.&4! 4$%+! 3,4)4+1&54&4-! M)%4! 5%&!
)5+1&!)..&2+#$%!3&!.&!.$%.&2+!#'!&B#4+&!K'&4!./0%&4!%$#14!2$4#+#94L!85#!4&1)#&%+!3&4!9$17&4!)5B85&''&4!
$%!%&!46)++&%3!2)4!&+!85#!2$51+)%+!3&7&51&%+!#%4.1#+&4!3)%4!')!0&%I4&!3&!')!21)+#85&-!D$51!7$#!#'!46)0#+!
&%!85&'85&!4$1+&!3&!'&4!1&.A&1.A&1-!!
!
@(4$%9"$$'=%1'%0"%,/34*'%14%A(49%B%4#'%,/34*'%904$%;(0")/0'%"4C(4*1274/%%
"#$%&'!()*)++,-!H%;#+,!:!&B2$4&1!.A&>!3&4!A)*#+)%+4J!3)%4!'&!;#'')0&!3&!N#).!$O!46$10)%#4&!.A)85&!,+,!5%!
,;,%&7&%+! .5'+51&'! %$77,! '6<NH<=J! E&! 45#4! #%+&1;&%5! 3)%4! 5%&! A)*#+)+#$%! $5;&1+&! 451! '6&B+,1#&51! &+!
%#.A,&!&%!A)5+!365%&!.$''#%&-!?6);)#4!'6#721&44#$%!3&!;#;1&!2)17#!'&4!$#4&)5B-!=6&4+!:!.&+!&%31$#+!856&4+!
%,!'6&%;#&!3&!1&21,4&%+&1!3&4!;$')+#'4-!")!2$544#I1&!2)1!&44&%.&!7$*#'&!&+!;$')+#'&!&4+!#.#!.A$#4#&!3)%4!
5%! 1)22$1+! 2'54! #%+#7&J! .)1! 21,'&;,&! .A&>! 7$#J! $5! .A&>! 3&4! 0&%4! 21$.A&4-! ?6)#! 21$35#4! 3&4! 2&+#+4!
7$#%&)5B! )5! +#+1&! 3&! D$544#I1&4! ;$')+#'&4J! 2'54! 21$.A&4! 3&4! 7$5+$%4! 3&! 2$544#I1&4! %)+51&''&4-! =&4!
21&7#I1&4! &B2,1#7&%+)+#$%4! 76$%+! .$%35#+! )5! =/0%&! %$#1J! 2$51! '&85&'! E6)#! 3,;&'$22,! 5%&! +&.A%#85&!
3#99,1&%+&-!")!4.5'2+51&!&4+!*&)5.$52!2'54!)E$51,&!.$77&!5%&!3&%+&''&J!3)%4!5%!1)22$1+!3&!21$B#7#+,!
:!')!7)+#I1&!&''&P7Q7&-!")!9$17&!46#%4.1#+!&%+1&!.$%4+15.+#$%!&+!15#%&-!"&!./0%&!2&13P#'!4)!.A)#1!$5!4&!
.$%4+#+5&P+P#'R!!
!
A2/1+'%&6&0'%)'-9(*'0%/#)'**(3+%";'&%0'%563#'%#(/*%*'C(/#)%0"%$+*/'%D(-<*'$%*+9"*")/(#$.%$+*/'%
1"#$%0":4'00'%$(#)%9*+$'#)+$%1'$%9"9/00(#$%9"*%'$$'#&'%,*4/)$%124#'%)*"#$,(*-")/(#.%-"/$%"4$$/%
$6-<(0'$%12+97+-8*'>%%
"#$%&'!()*)++,-!M)%4!3#;&14&4!.5'+51&4!'&!2)2#''$%!+1)%42$1+&!7,+)2A$1#85&7&%+!'6S7&!35!3,95%+!;&14!
'6)5!3&':-!H'!&4+!#.#!3,E:!5%&!1&'#85&J!5%!.)3);1&!85#!4&1+!36,',7&%+!3&!3,.$1!&+!3&!.$%%)#44)%.&!4#!$%!
'6#%4.1#+!3)%4!'6#3,&!3&4!.)*#%&+4!3&!.51#$4#+,4-!?6)#!)44$.#,!'&!.$124!A57)#%J!2)1!'6)44&7*')0&!7#%5+#&5B!
3&!1$0%51&4!36$%0'&J!:!.&'5#!3&!'6#%4&.+&!3)%4!'6#3,&!3&!1,2)1&1!.&4!42,.#7&%4!#721$21&4!:!')!.$''&.+#$%-!
T%&!9$#4!85&!'6$%!4&!3,+).A&!3&!.&!91)07&%+!3&!U,1)+#%&J!#'!2&13!+$5+&!4)!2$1+,&!4,35.+1#.&!&+!1&E$#%+!'&!
3,0$V+-!=&!1&E&+J!+$5+!.$77&!.&'5#!3&!')!2&)5!7$1+&J!2)1+)0,!2)1!')!2'54!2)1+!3&4!Q+1&4!A57)#%4J!1&4+&!
85&'85&! 2&5! #11)+#$%%&'-! W%! '6)44$.#)%+! )5! 2)2#''$%! $%! '5#! 9)#+! 3#1&! )5+1&! .A$4&! 85&! .&! 4&%+#7&%+! 3&!
3,0$5+!#%#+#)'-!=&!3#)'$05&!9$17&!9#%)'&7&%+!5%&!%$5;&''&!&%+#+,J!&+!#%+&11$0&!')!%$+#$%!3&!.)+)4+1$2A&!
85#!4&!1&+1$5;&!3&!2'54!&%!2'54!3)%4!7&4!1&.A&1.A&4!)#%4#!85&!.&''&!3&!'6)..#3&%+!.$77&!2$44#*#'#+,!3&!
7$1+!$5!3&!1&%$5;&)5-!
!
@(4$%*'&4'/00'=%')%,"E(##'=%'#%:4'0:4'%$(*)'%1'$%*'0/:4'$F%
"#$%&'! ()*)++,-! W99&.+#;&7&%+X! =&! 4$%+! 3&4! ')7*&)5BJ! 3&4! +1).&4! 36Q+1&4! ;#;)%+4J! 3&4! 91)07&%+4! 85#!
2&5;&%+! '&51! 451;#;1&-! ")! U,1)+#%&! 3&4! $%0'&4! 2)1! &B&72'&J! .$%4+#+5&! 5%&! 7)+#I1&! &B+1Q7&7&%+!
1,4#4+)%+&!&+!%$*'&-!C%!')!1&+1$5;&!36)#''&514!451!3&4!7$7#&4!3&!2'54!3&!+1$#4!7#''&!)%4-!?&!21,4&1;&!2)1!
')!.$''&.+&!$5!2)1!'&4!3$%4!3&!7&4!21$.A&4J!5%!&%4&7*'&!365%&!)5+1&!&%+#+,J!.&''&!365%!01$52&!3&!0&%4!
85#! 4&! 91,85&%+&%+-! =&++&! #3,&! 3&! 1)44&7*'&7&%+! &4+! ,0)'&7&%+! 21,4&%+&! 3)%4! ')! 2$544#I1&! 85&! E&!
68
!"#$%&'()$&*++')&(,(%*(-&*&.$)(/'(+"&!$(012&'%'&3(4)(+.%%.$)(/'(5'!-$))'-(%*(&!*6'!-')&(#1*78'(9$8!3(:%(
;(*(5$&')&.'%%'+')&(/'-(&!*#'-(/'()$&!'(18+*).&"(78.(-'(/"6'!-')&(78$&./.'))'+')&(/*)-(#'&&'(-&*&.$)3(
:%(-<*=.&(#'!&*.)'+')&(/'(%*(5%8-(=!*)/'(#$%%'#&.$)(/<>?@(*8(+$)/'(/'(5'!-$))'-(6.6*)&'-3(0<'-&(#'&&'(
A$!+'( /<8).6'!-*%.&"( 78.( +<.)&"!'--'( /*)-( #'( +*&"!.*8( &!B-( -.+5%'( '&( 5$8!&*)&( #1*!="( /<8)'( 5$!&"'(
18+*).-&'3(
(
!"#$%&'#$%#&(#)%&*+"%,#*&#-#(#&.*$/%#$"#0)/12)#+"%#&.23#)%0)2"4%#320(55%30#(4%6#&%1#72*112318##
C.$)'%( D*E*&&"3( >( &!*6'!-( %'( &!"-$!F( ')A$8.( /*)-( %'-( 5!$A$)/'8!-F( -'( &!$86'( 8)( 78'-&.$))'+')&( -8!( %'(
&'+5-3(C'-(5*5.%%$)-(/'6.'))')&(8)(&!"-$!(A*)&*-&.78'F(E.9$8G(/<8)(*.%%'8!-(A*)&*-+"(5*!(%<.+*=.)*.!'3(
C'-(*).+*8G(+*!.)-("+'!=')&(78*)&(,('8G(&'%(8)(&!"-$!(%$.)&*.)3(?*)-(%'(E*)#(/'(5$.--$)-(-8-5')/8-(,(
%<>78*!.8+(!"-$))'("=*%'+')&(C*()$86'%%'(/8(H(/'(?.)$(I8JJ*&.3(C'(1"!$-F(')A*)&F(!')#$)&!'(*8(E$!/(
/'(%*(+'!(8)(+$)-&!'("5$86*)&*E%'(78.(%'(A'!*(A8.!(&$8&'(-*(6.'(%'-(#K&'-(+*!.)'-F(#*!(,(#1*78'(78<.%(
-<')( *55!$#1'( %'( +$)-&!'( !"*55*!*.&3( >!!.6"( *8( #!"58-#8%'( /'( -*( 6.'( .%( /"#./'( /<*AA!$)&'!( -*( 5'8!( '&(
/<*%%'!(-8!(8)'(5%*='(#$)&'+5%'!(%*(+'!3(C'(+$)-&!'(1./'8G(*55*!*L&F(%8.(A*.&(A*#'('&(%8.('G5%.78'(78<.%(%'(
5$8!-8.&( /'58.-( -$.G*)&'( /.G( *)-( #*!( .%( /'6*.&( %8.( $AA!.!( 78'%78'( #1$-'3( :%( %8.( &')/( *%$!-( 8)( E.9$8(
+*=).A.78'3( 0'( #$)&'( )$8-( .)/.78'( )$&!'( 5'8!( /<*AA!$)&'!( #'!&*.)'-( #1$-'-( ')( A*#'( *%$!-( 78<'%%'-(
5$8!!*.')&( )$8-( *55$!&'!( E'*8#$853( C'-( 5$.--$)-( ,( %<*55*!')#'( +$)-&!8'8-'( $8( 5!"1.-&$!.78'F(
)*6.=8')&(')&!'(%*(+'!F(%'(&'+5-F('&(%<.)#$)-#.')&3((
(
9*3(&%5%30# 6%00%# 32"4%&&%# 3%# $/:*3*0;%&&%# 7(1# <=(# 9(>)*+"%# $%1# 7)2:23$%")1?@# A3%# 12)0%# $%#
7)*1%#$%#62316*%36%#%30)%#)%B%0#%0#:(16*3(0*23@##
C.$)'%( D*E*&&"3( :%( -<*=.&( /'( !'-&'!( #$+5%B&'+')&( $86'!&M( C'-( 5.B#'-( 5!"-')&"'-( 5!"-'!6')&( %'8!(
*8&$)$+.'('&(/"&.'))')&(%*(#*5*#.&"(,(-<'G5!.+'!(,(&!*6'!-(/'(+8%&.5%'-(6$.'-3(N%%'-(.)&'!*=.--')&(A*#'(
#1*#8)(/'-(6.-.&'8!-(/'(+*).B!'(/.AA"!')&'3(N%%'-(5!$5$-')&(5*!*/$G*%'+')&(8)'(5!.-'(/'(#$)-#.')#'(
'&(-$)(#$)&!*.!'3(O'-(5.B#'-(!'-&')&(/'-(A$!+'-($86'!&'-(,(/'(+8%&.5%'-(/.-#$8!-('&(%'#&8!'-3(
(
(((((
(
(((
#
(
69
(
(
Dans les coulisses de la création Parisienne,
par Valérie Duponchelle,
!"#$%&'(&)*+,-,$.%"/,-0123
70
!"#$"%!&'()%"*+"$&,&*-./01&!2324456&
par Emmanuelle Lequeux,
!"#$%&%'()&')*+,-$, N°536, 5 février 2014
71
!"#$%&'()*%*+%'+,-*.%&*/0&*1+2+3/0&%4+,#5#''6+7+8/'$9,
par Julie Crenn,
INFERNO Magazine, 25 septembre 2013
72
Lionel Sabatté,
par Léa Bismuth,
artpress #400, mai 2013, p.53-54
73
74
75
!"#$%&'()#'*+#,-%).*+/#-0%&.#+"&#")*#%".&*#,-%)1.*,
par Emmanuelle Lequeux,
!"#$%&%'()&')*+,-$, N°240, 18 octobre 2012
76

Documents pareils