Naked Lunch 1959-2009 Sisters-in

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Naked Lunch 1959-2009 Sisters-in
Diaporama
Anne Coppel et Carlo Bengio
Autoportrait Le visage nu
Claude Cahun 1920
Ce visage dénudé n’a pas
de sexe, il n’a pas
d’âge, il est statufé
par l’intensité de ceux
qui sont allés au-delà
d’eux-mêmes. C’est le
visage nu qu’elle va
mettre en scène dans
chacun de ses
autoportraits
Ce pourrait être un
masque
Mascarades, Claude Cahun, 1928
« Il m’en souviens,
c’était le Carnaval.
J’avais passé mes
heures solitaires à
déguiser mon âme.
Les masques étaient si
parfaits que lorsqu’ils
arrivaient sur la grand
place de ma
conscience, ils ne se
reconnaissaient pas »
Aveux non adevenus,
1930
Sœurs siamoises 1929
Son regard
interroge son
double qui
comme un enfant
en terre étrangère
se tient à distance
À la fois pensif et
inquiet
Gentleman Junkie
« Intoxiquée ? – il me faut ta piqûre, la sottise, ma morsure de serpent, le
désagrément, la méchanceté quotidienne… plutôt que de la céder, je
sucerais l’aiguillon de l’abeille ». Aveux non adevenus, 1930
Police Magazine, 1930
“Ever pop coke in
themainline ? It hits
you right in the brain,
activating connections
of pure pleasure…
coke is electricity
through the brain…a
need without body and
without feeling. The
C-charged brain is a
berserk pinball
machine, fashing blue
and pink lights in
electric orgasm”
Naked Lunch
La garçonne,
« Du coup son
identité réelle
sombre dans son
inconscient, hors
contrôle, et on
peut l’enfouir plus
profondément
encore avec un
traitement à base
d’hypnose et de
drogues diverses »
Le festin nu, p.49
Anne-Marie
Schwarzenbach
Refets dans un œil d’or »
Carson Mc Cullers
De son visage pensif
éclairé par la pâleur du
front émanait un charme
qui agissait infailliblement
sur ceux que la tragique
grandeur de l’androgynie
attire » La Voie cruelle, Edith
Maillard
À l’hôtel
“the world
network of
junkies, tuned
on a cord of
rancid jissom,
tying up in
furnished
rooms,
shivering in the
junk-sick
morning.”Naked
Lunch
My mum was a drug addict !
« Les jeunes voyous du rock’n’roll chambardent les rues du
monde entier. Ils envahissent le Louvre, vitriolent la
Joconde, ils ouvrent les cages des zoos, des prisons et des
asiles d’aliénés, ils crèvent les conduites d’eau au marteau
pneumatique, défoncent à la hache le plancher des
toilettes,, liment les câbles d’ascenseur jusqu’au dernier
La révolution sexuelle vue par eux. Elles sont là,
Houris du paradis psychédélique
Elle en veut
« Peut-être ai-je
ouvert une porte
interdite, peut-être
vais-je voir arriver
d’un instant à
l’autre le
Propriétaire Initial
qui me sautera
dessus en criant
« Que faites-vous
ici ? Qui êtesvous ? » Le Festin nu
Joey au « Love Ball », 1991, Nan Goldin
« Le poids mort du Bon Vieux Temps Passé pèse dans
l’air comme un revenant(…)
C’est moi qui gouine la babouine superchafouine… »
• Barbara dancing with Victor, 1965
• David and Bea, in Parissan drag, 1971
« At 18, I started to shoot dope and shoot picture. That save
my life » Nan Goldin
• Christmas at the other side, Boston 1972
• Nan with Susan and Lola, Boston, 1972
« Drugs gave me my social personality» Nan Goldin
Jimmy Paulette Taboo « It is about gender politics. It is
about what it is to be male, what it is to be female, what are
gender roles(... ) It was not like an act of decision. I made
this slideshow about my life » Nan Goldin
Il se pourrait bien que les femmes soient une
erreur biologique
« Faites entrer les pures et dures. La femme fatale,
sous toutes ses apparences… Kali exécute sa
répugnante danse sortie d’une fête foraine… La
Déesse Blanche dévore son époux… la Terrible
Mère accomplit son acte… la putain de Babylone
monte sa panthère noire et crie, « Bande d’idiots !
Je vais vous saigner à blanc. » Cela sufft à
refroidir un homme. Mais toutes ces choses ne
sont que des manifestations à la surface, des
agnelles pour tout dire : des servantes. Après avoir
jeté un oeil sur cette planète, tout visiteur venu de
l’espace dirait : « JE VEUX VOIR LE
DIRECTEUR. »
Premières exploratrices
« Ma mère me détestait parce
que j’étais une flle. D’elle
j’acquis l’idée que les
hommes étaient d’une race
supérieure, celle des êtres
libres, heureux, forts,
magnifques (…) les héros
étaient automatiquement des
hommes. Ils étaient
également des animaux
féroces, imprévisibles : avec
eux il fallait constamment se
tenir sur ses gardes »Anna
Kavan
Katy Acker
Genet ne sait pas comment
être une femme. Il pense que
tout ce qu’il a à faire pour être
une femme, c’est de baver.
Mais ça ne sufft pas. Il doit se
mettre à genoux et passer
chaque minute de la journée à
ramper mentalement, il doit
déchiffrer parfaitement l’esprit
de son amant, en silence, sans
entraves, comme un cadavre.
Les femmes ne sont pas juste
des esclaves ; elles sont ce que
les hommes veulent qu’elles
soient.
Kathy Aker, Sang et Stupre au
Lycée, 1978
Le regard du Mannequin, Cindy Sherman,
« Une ménagère américaine : ..; mon A-Tout-Faire déraille
complètement parce qu’il m’a fait du gringue et que j’ai pas voulu lui
tripoter les manettes… et ce vieux dégoûtant de Mixer qui essaye de
se faufler sous mes jupes… moi qui ai un rhume terrible et les
intestins tout constipés » Le Festin nu
Tara asleep at home, 1999, Diary Corinne Day
Le visage nu, auto-portrait, Corinne Day
Tara and Tim, Diary, Corine Day
Bad girl
Serial killers…
"mais leur bite pue le
moisi quand elle les
prend dans sa
bouche. Ca reste
quand même moins
pénible que d'aller
travailler".
« Baise-moi »
Virginie Despentes
« C’est la subjectivité dans
son ensemble qui se
fabrique dans les circuits
techno-organiques
codifés en termes de
genre, de sexe, de race,
de sexualité à travers
lesquels circule le capital
pharmacopornographique
»
Testo junkie, sexe drogue et
politique, Beatriz
Preciado,2008

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