Visualiser - Archives de la ville de Saumur

Transcription

Visualiser - Archives de la ville de Saumur
journal Politique,
Littéraire, d'Intérêt local, d'Annonces
PARAISSANT
Les
Annonces
sont
-~^Um>veiê d-ottice rijlf^lWfetl«nno'nesontpaf {!
dérangement pr lui.
ha... Laïque
Où vas-tu? demandais-je un jour à
panique je rencontrai dans un chemin
pire de causer un peu.
j
TOUS
reçues
à
renls.... Je pourrais continuer l'énumération.
Je ne veux point faire ici, comme le disait
Barrés, dans une célèbre conférence sur les
instituteurs, le procès de fous les maîtres
d'école. Heureusement, il y a encore en
^MikiqM, Monsieur.
Celte réponse m'étonna au premier abord.
Sinos grandsparents,morts il y a seulement
lzeans,avaientobtenu celte réponse, ils
rents qui croient encore que la... laïque est
p
lint.Autrefois,on aurait dit simplement :
je vais à l'école - ou bien — à l'école
annule. » Mais maintenant l'enfant va
à (a iaïgwe.
Pourquoi ce nouveau mot 9 La réponse est
l'école communale, on n'apprenait
tes pas le catéchisme, ni l'histoire de
Eglise, mais l'instituteur y faisait encore
tire la prière, et ne craignait pas déparier
cer
quelquefois de Dieu ; on y inculquait à l'enle respect des parents, l'amour de la
patrie et de tous les hommes, on y enseignait
ijusliceet l'honnêteté. L'instiluteur,homme
respectable et respecté, inspirait conûance à
et remplissait, autant que possible,
elques heures de la journée, le
rôle des parents.
peu, l'école communale s'est transen écols laïque
La... laïque !!!
Vous voulea une explication de ce mot qu'on
idprononcer à chaque instant ?... La
FÛICI :
ïoiis avez souvent entendu parler de banprts laïques, de société de gymnastique laïI«,dediscours !oïg«e,même de processions
les seules permises dans certaines
fille). Vous avez au moins soupçonné ce qui
passe dans ces réunions laïques, et ce
1™ a dit dans ces discours laïques :
par là
taevous pouvez vous faire une idée de ce
''est une école iaïgwe.
A la tète de cette école, est un instituteur
a,
î»e, c'est-à-dire un
instituteur
libre-
"W. protégé'par les francs-maçons et
rsonne est inviolable. Il est le maître absolu di
uns son école ; il peut maltraiter
*. les battre jusqu'à les blesser,
11
«t arrivé, il y
peu de temps,
a
d'Angers; il peut blasphémer le
11
lue les enfants ont appris à prier au
JPJternel, il p t dire que le drapeau
eu
^"IboBàpUiiterdaiisle fumier,
0 hlem
<Monale au lieu des le* ^tiqué, etc., etc. Tout lui est
I,?
l
U M
"
P
'
«J? 6 'jeteur, tout est inutile,
1 0113 des
arents admo
"
et
ur ne
sera même pas changé, à
ue
1 ta pères de famille, vraiment
Jel intérêt de leurs enfants, ne
j
nt c
a
°ntre ce mécréant et ne forcent
colaire'0U autres m°yens>
^S"8 à les débarrasser
kri^ V
t0US
fi^^
France
^ Jr
K i pi" f
es
et
de ce
apa
ui^
mettent
1
1, m me Pédant les
CalmeS dôs cath
*^W s';ln
85,111
Pas nn„ V
qutnze
ans
>
pro°liques,
ne cr
ai-
jeunehommeàson retour
Savoir!,
M
le
?
dé
la Vie ie s
>
sespoir
™"dent
de leurs pa-
l'Agence
LE
de
DIMANCHE
la
l'école communale qu'ils ont connue autrefois, et je leur dis : Parents, qui êtes obligés
d'envoyer vos enfants à l'école laïque, informez-vous de ce qui se dit en classe et
ayez la courage d'user de vos droits, en mettant à la raison l'instituteur qui blesse l'âme
de vos enfants. Veillez!! c'est un devoir,
n'y manques pas.
J. VEILLE.
ce un nouveau discours èt a accordé, d'ac-1
cord avec le préfet et aux acclamations de
tonte la population, un jour de congé aux
écoles.
j
La journée de M. Chèron
Paris. — M, Henry Chéron, sous-secrétaire d'Etat à la guerre, a présidé, dimanche, la fête de la Société républicaine des
conférences populaires, au Trocadéro.et la
distribution des prix et le banquet ducon-,
cours de musique, à Vincennes.
—
♦
La Séparation en Suisse
Genève. — Le grand conseil du canton
de Genève a voté définitivement la suppression du budget des cultes par 60 voix contre 23 et 2 abstentions.
Le référendum populaire sur cette lot
constitutionnelle interviendra le 29 et le 30
i
iuin.
EJST RUSSIE
tien simple : Parce qu'il y a une nouvelle
kit.
JOURS,
à
Presse,
L'Angleterre, l'Espagne
et la France
Paris. — Le ministre des affaires étrangères communique la note suivante :
« La France et l'Espagne ont échangé une
noie pat laquelle elles se garantissent iriiituellbineuit le slatu quo dans les parties de
la Méditerranée et de l'Atlantique qui intéressent les communications avecleurspossessions respectives (Canaries, Baléares,
Algérie, Tunisie,/.
H Uflt acte n'est pas une alliance. Il n'est
aci'onipagnéd'aucune convention militaire.
Il constitué un nouveau gage de paix, et,
comme tel, il ne peut que rencontrer une
approbation générale.
'» L'Espagne et l'Angleterre ont échangé
une note dans le même sens.
j
» Cet tains articles de presse ont peut-être
nn peu exagéré la portée de cet accord, qui
doit être réduit à ses justes proportions ; il
est d'ailleurs fort loin d'être négligeable,
car c'est un nouveau pas dans la voie de la
politique essentiellement pacifique où la
Franco s'est engagée.
» Tout accord tendant au maintien du
slahi qiu est nécessairement un accord pacifique et, dans ces conditions, il doit être
accueilli favorablement par toutes les puissances.
» Au surplus, les trois gouvernements
de France, d'Espagne et d'Angleterre ont
tenu à prouver qu'ils ne nourrissaient aucune arrière-pensée en communiquant les
accords dont il s'agit à toutes les grandes
puissances, immédiatement après les avoir
signés ».
Voici d'autre part, les instructions adressées par M. Piehon à nos ambassadeurs en
les chargeant de communiquer l'accord et
de la commenter aux gouvernements auprès desquels ils sont accrédités.
j
« La grande éten lue des cotes françaises
et des cotes espagnoles, tant sur la Méditerranée que dans la partie de l'Atlantique
qui baigne le littoral de l'Europe et de
l'Afrique, I importance des possessions in-]
bulairns de l'Espagne dans ces régions et,
celles de nos domaines africains ont amené
le gouvernement de la République et le.
gouvernement espagnol à envisager l'uti
lité d une entente au sujet des,.intérêts
communs résultant de ceLle situation.
» Ils ont conclu un arrangement en conséquence.
I
~ Cet arrangement a pour but non seulement de maintenir un sla^i ##(MLUi< en
raison de la proximité de nos possessions
respectives, ne saurait être modilié sans,
que des intérêts essentiels des deux puissances soient IJsésJ m.us surtout, en ce qui
nous concerne plus particulièrement, d'assurer la sécurité d<; nos communications
avec no.-» posées sions africaines de la Méditerranée et de l'ALIantique. »
En vertu de ces instructions, la communication a été taile samedi, dans les diflérenies capitales.
j
-j
M. VIVIAN! A CORBEIL
Çprheii. — M. Viviani, ministre du travail, a présidé dimanche à Corbeil, une
fêle de la mutualité. Reçu par MM. Dalimi. r. député, et Àutraiid, préfet de ScinectOise, M. Viviani a présidé un banquet
mutualiste à la fin duquel il a lait un éloilient éloge de la mutualité et tracé le programme des réformes du gouvernement.
Le ministre a inauguré ensuite à Essones la première maison construite par la
Société des habitations à bon marché et a
assisté à un punch populaire. Il apronon-.
/
Le manifeste impérial
Saint-Pétersbourg. — Le texte du manifeste impérial, relatif à la dissolution, a
paru à onze heures au Messager officiel.
D'après ce document le tsar rappelle le
rôle dévolu à la Douma, qui devait faire
œuvre législative,examiner le budget.faire
usage rationnel du droit d'interpellation et
contribuera l'apaisement général.
Le souverain reproche à « une partie
considérable de la seconde Douma » d'avoir, au contraire, « contribué à la décomposition de l'Etat ».
« L'accession de ces personnes à la Douma, déclare l'empereur, constitua un obstacle insurmontable à tout travail fructueux. Un esprit hostile fut apporté dans
la Douma elle-même, et il empêcha l'union
d'un nombre suffisant de ses membres qui
voulaient travailler aux intérêts de la patrie. Pour cette raison la Douma, ou bien
ne discutait pas les importantes mesures
élaborées par notre gouvernement,ou bien
en retardait la discussion, ou les rejetait,
ne reculant pas même devant le rejet des
lois qui panissient l'apologie manifeste des
crimes et punissaient particulièrement les
fomentateurs de troubles dans l'armée.
» Ayant éludé le blâme des assassinats
et des violences, la Douma ne prêta pas
son concours moral au gouvernement dans
le rétablissement de l'ordre, et la Russie
continue à souffrir de l'opprobre d'une
époque criminelle de désastres. »
i
Nicolas II s'explique ensuite sur les causes de la dissolution :
« Un acte a été coin mis, qui est inouï
dans les annales de l'histoire: les autorités
judiciaires ont découvert un complot dans
une partie de la Douma, contre l'Etat et le
pouvoir du tsar ; mais lorsque notre gouvernement a demandé l'expulsion temporaire, jusqu'à la fin du jugement, de 5a
membres de la Douma inculpés de crimes,
et l'arrestation des plus compromis parmi
eux, la Douma n'a pas exécuté immédiatement la demande légale des autorités,
qui n'admettaient aucun délais. »
i
Ce que devra être la future Douma
Dans la deuxième partie de son oukase,
après avoir constaté que « la cause de l'insueccès, à deux reprises, de l'activité de la
Douma, est due à ce qu'à la faveur de la
nouveauté de ses travaux et de l'imperfection de la loi électorale, cette institution a
accueilli dans son sein des membres qui
n'étaient pas de vrais représentants des
besoins et des aspirations populaires », le
tsar l'ait connaître sa « décision de modilier
le procédé même d'appel des élus du peuple à la Douma».
» La Douma, déclare-t-il, appelée à raffermir l'Etat russe, doit être russe d'esprit.
Les autres nations faisant partie de notre
empire doivent avoir à la Douma des re-,
présentants de leurs besoins, mais elles ne
doivent pas y apparaître et n'y apparaîtront pas en nombre suffisant pour leur
donner la possibilité d'être les arbitres de
questions purement russes.
» Dans les contins de l'Etat où la population n'a pas atteint un développement suffisant.les élections à la Douma doivent être
temporairement suspendues. »
Enfin il insiste sur ce point que les modifications électorales ne sauraient être introduites par la voie législative actuelle, la
composition de la Douma n'étant pas satisf'tii Sci ii te
Ce manifesté du tsar a été signé à quatre
heures du matin, à la suite d'un rapport
du procureur Kamychanski qui parait-il fit
part au souverain de la résolution possible
de la commission de la Douma de ne point
Jivrer les députés accusés.
et
d'Avis Divers
EXCEPTE
20,
rixe
de
la Vicctoire.
Lu abonnements et les insertions doivent Stre
is . d'avance.
BOREAUX : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR, SAUMUR
France beaucoup de bons instituteurs : je
veux seulement donner un conseil aux pa-
Iraient cru avoir mal entendu, et n'auraient
manqué de faire répéter la parole de
LES
Paris,
Judiciaires
Arrestations et perquisitions
Saint-Pétersbourg. — La ville de Saint-,
Pétersbourg est remplie de troupes, campées dans les principales artères. Des mesures extraordinaires sont prises pour assurer l'ordre et prévenir toute possibilité d'émeute.
De nombreuses perquisitions et arrestations ont été opérées, la nuit dernière et
aujourd'hui à Saint-Pétersbourg, perquisitions et arrestations qui, toutes, étaient relatives à l'affaire des 55 députés compromis, dont un grand nombre sont déjà ar«
rêtés.
Conseil des Minisires
•il*
Graine d'ànaroliistoà
"•
iBrest. r- On .s'étonne qu'ire .nrofluîse*'
de temps en temps dea,act黄43i)$iscit;.
pline dans la flotte et dans l'armée. Voici
un fait qui démontre que la semence
anarchiste est plus profonde qu'on ne
croit.'C'est dans une école de pupilles;
de la marine qu'il vient de se produire,!
à l'établissement de la Villeneuve, près!
Brest.
Cette école destinée à recevoir, à édu-j
quer et à instruire les orphelins des ma-'",
rins et soldats de l'infanterie coloniale,
fut fondée en 1863 par l'impératrice Eugénie. Après des vicissitudes diverses
elle compte aujourd'hui 490 élèves.
A la suite de la laïcisation récente du
personnel surveillant, une véritable,
anarchie s'instaura dans l'établisse-!
ment; les pupilles, gamins de sept à
quinze ans au plus, se font tatouer les
membres avec des inscriptions comme'
celles-ci : « Mort aux vaches ! », « A bas
les galonnés ! » ; ils chantent Y Interna-,
tionale el la Carmagnole, conspuent et
et insultent surveillants et surveillan-,
tes.
I
Bref, une véritable mutinerie ayant
éclaté parmi ces jeunes écervelés, l'autorité maritime vient de décider l'expulsion de dix huit élèves.
Cette affaire scandaleuse produit un
effet d'autant plus désastreux que l'école^
de la Villeneuve était jusqu'à présent'
considéré comme une école modèle.
I
Us vont bien nos futurs marins !
/
Ligue patriotiqja
das
j
|
ENTENTE CORDIALE....
sur le dos des Religieux Français I
ni) -Ai IJjiI
Paris. — Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis lundi,matiri eij,
conseil à l'Elysée, sous la présidence de M .
Fallières.
Les ministres ont définitivement, arrêté
an ensemble de mesures administratives-'
et judiciaires destinées à assurer le respect
de la loi dans les départements vitieole's
dn Midi.
j
Des instructions en ce sens ont été télégraphiées à l'issue du Conseil par les ministres intéressés,
i
'•
san, sénateur d'Ille-et-Vilaine, Laya,1
Delsol, Dr Hamon.
Au dessert M.de Chamaillard et d'au?! i
très après, lui, ont bu à l'union de tousi
les Français honnêtes sur le terrain de';
rÂxîlion libérale.
j 1
Une très belle réunion générale, com-!
prenant 2,000. personnes, a clôturé les
travaux ,du congrès.
, (
•Les auditeurs ont applaudi le pro-, ,
gramme politique et social de l'A. L. P. j
qu'ils-se sont engagés à faire triompher
eh toute occasion.
Françaises
! Quimper. — Le Congrès provincial!
de Quimper se clôture par une impo-j
santé manifeslation.
Quatre mille ligueuses, sous la prési-|
dence de Mgr Dubillard, applaudissent
avec enthousiasme les orateurs : la vi-'
comtesse de VeIard,Mlle de Valettc,ba-;
ron Xavier Beille, vicomte Henri du
Rusquec qui, tour à tour, exposent la|
situation des catholiques et leur devoir;
de lutter avec courage et dévouement
contre les adversaires de l'Eglise. Lecture est donnée d'une dépêche du SaintPère, bénissant les ligueuses bretonnes.
Mgr.DubiUard propose une adresse de
iélicitations à la baronne Reille.Elle est
volée par acclamations.
L'ACTION LIBÉRALE POPULAIRE
Rennes. — La deuxième journée du:
congrès régional de l'Action libérale!
populaire a débuté par une réunion qui
a eu lieu à 9 heures.
A midi, un banquet de200 couverts a
réuni les congressistes.
M. de Chamaillard, sénateur du Finistère, présidait. A la table d'honneur
étaient assis : MM. Ollivîer, député des
Côtes-du-Nord. Brager de la Villemoy-,
Le correspondant du Times à Paris dit1
tenir de bonne source que le gouverne-!
ment français a procédé à la liquidation s
de la propriété des Pères passionnistes
anglais de l'avenue Hoche. Le gouverne-,
ment français a remis au gouvernement!
anglais la somme de 60,000 francs pour !
être transmise aux six anciens membres
de la congrégation. Le gouvernement
français a reçu une lettre, accusant réception de ce don et remerciant les autorités françaises de leur libéralisme, de
la part des Pères passionnistes.
|
Est-ce que le gouvernement français
traitera plus mal ses compatriotes que
des étrangers ? Les liquidateurs ont tout !
l'air de tenir pour l'affirmative.
Les Souverains Danois
à Paris
La soirée de dimanche
! Paris. — Les souverains danois ont quitté
dimanche àcinq heures et demie le Champ'
de courses de Longchamp et sont rentrés:
directement au Palais Royal.
i
. Un léger incident s'est produit en face:
la Cascade ; un des chevaux de la voiture'
dé la reine est tombé, mais il a été relevé;
aussitôt. Il en est résulté un petit retard
dans le retour.
j
.Dimanche soir, les souverains ont assisté,
aii palais du ministère des affaires êtran
gères, au dîner et à la soirée offerts par M.!
et Mme Piehon.
u
Le dîner a été suivi d'une réception, à'
laquelle prêtaient leur concours la musi-,
que de la garde républicaine et l'orchestre
Desgranges.
aA onze heures, les souverains ont rega-i
ghô leurs appartements, accompagnés jus-!
qu'au vestibule par le président de la Ré-:
publique.
',
M. Piehon, toujours un peu souffrant et !
qui n'avait pu qu'au prix d'iin effort sérieux assister au dîner, a dû se retirer |
avant la fin do la réception.
i
-j
j
Lé dépai't
Le roi de Danemark, seul et à pied, est '
sorti lundi matin pour faire un tour de !
promenade sur les boulevards. Il est ren- !
tré à 10 heures.
H
Peu après, le roi ot la reine, accompagnés !
de leur suite.se sont rendus à l'Elysée pour
remercier le président de la République de
l'accueil qui leur avait été fait pendant
leur séjour en France.
i
LL. MM. étaientde retour au quai d'Orsay
à 11 heures.
A 11 h. 20 le Président de la République
et Mme Fallières sont arrivés à la gare du.
quai d'Orsay où ils ont été reçus par,
M. Piehon dans un salon merveilleuse- :
ment décoré où, entouré de tous les ministres, des présidents du Sénat, de la Chambre, du Conseil général et du Conseil municipal, ils attendent l'arrivée du roi et de
la reine de Danemark qui arrivent un peu
avant 11 h. 30.
A il h. Xi, les souverains, précédés de-|
M. Lépine et Mollard, se dirigent vers la !
gare.Le président donne le bras à la reine,,'
qui porte une toilette grise, au corsage de
laquelle sont épinglées deux minuscules|i
décorations et une rose. Le roi porte le
grand-cordon de la Légion d'honneur ; il
donne le bras à Mme Fallières.
Sur le quai, la garde républicaine avec||
musique et drapeau rend les honneurs aul
moment où apparaissent les souverains et.;
le président. Les tambours et clairons bat-,
tentet sonnent aux champs. La musique,
joue l'hymne danois et la Marseillaise, des
:
acclamations s'élèvent nombreuses.
Le président serre longuement la main
do la reine, qui échange ensuite d'aftec-!
tueux adieux avec Mme Fallières. Le roi,
s'entretient quelques instants avec !le président, puis les souverains prennent place]^
!j
j
j
Il M.Boni de Castellane adresse une ques-'
dans un wagon-salon ; le train se met en;
marche aux accents de l'hymne danois,
j
tion au ministre des affaires étrangères sur
le traité récemment signé entre la France
et le Japon.
i
| L'orateur n'a jamais cru que les victoires japonaises fussent un danger pour nos
li
possessions d'Indo-Chine.
!
« Saint-Sébastien. — Le secrétaire de police
I Ce traité complète l'entente salutaire
Jardel, de Bordeaux que l'on avait cru vicsurvenue entre l'Angleterre et le Japon.
time d'un assassinat, vient d'être arrêté à
Le sens de ce traité est éminemment paciPassagès (Espagne) ainsi que sa maîtresse
fique.
I
Pépita Vicente.
i Pendant la guerre russo-japonaise, la
Il avait abandonné son poste et pris la
France a fait tout son devoir à l'égard de
luite après avoir soustrait une somme imson alliée la Russie.
I
portante qui lui avait été confiée par l'ami'
|i L'orateur félicite le gouvernement. Le
d'une de ses parentes.
traité qui vient d'être signé complète la sécurité que nous valent l'alliance russe et
l'amitié avec l'Angleterre et continue nos
conquêtes d'Extrême-Orient.
M. Paul Constans. — L'ordre du jour l
M. Piehon, ministre des affaires étran-,
gères, monte à la tribune.
;! Séance du malin du 17 juin 1907 S
Le ministre donne lecture de l'accord intervenu entre le gouvernement de la RéLa séance est ouverte à '9 h. 15, soaa la
publique et celui du Mikado.
.
I
présidence de M. Fernand Rabier.
h Cet accord se divise en deux parties,
L'ordre du jour appelle la suite de la
d'abord une partie politique, ensuite une
discussion du projet de loi tendant à pré-|
déclaration commerciale visant l'Indo-Chivenir le mouillage des vins et les abus do
ne .
sucrage.
! Cette lecture est accueillie par des apOn aborde l'examen de l'article 5, ainsi
1
plaudissements.
.
conçu :
. À„_ut
Cet accord, ajoute le ministre, a d abord
« Le premier paragraphe de 1 article 7 de
pour principe la garantie de l'integnte de
la loi du 28 janvier 1903 est complété com-j
la Chine, par conséquent il assure la paix
me suit : « Le sucre, ainsi employé, sera
de l'Asie
frappé d'une taxe supplémentaire de 63 w.
i Le Japon, répond ainsi, d'une façon pô-i
par cent kilogs de sucre raffiné. Cette taxe
remptoire, à ceux qui le soupçonneraient
est due au moment de l'emploi. »
d'entretenir des idées de conquête. Le
1
M. Delpien-e, par vote d'amendement,
concours que les deux gouvernements se j
demande d'insérer en tête, l'alinéa sm-,
promettent est essentiellement pacifique.
L'accord actuel s'ajoute à un accord russo?a
°Les droits sur les sucres bruts et raffijaponais qui ne tardera pas à voir le jour.
nés, de toute origine, livrés à la consomIl s'ajoute heureusement à l'entente avec
mation, fixés à 25 francs par le premier'
l'Angleterre et à l'alliance franco-russe.
|
paragraphe de l'article premier de la loi du
1
La partie commerciale de l'accord com28 janvier 1903 sont ramenés au taux de.
lète l'accord politique. Le Japon avait,
118 francs par cent kilogs de sucre raffiepuis longtemps, conquis le droit de faire
né. »
partie du concert des grandes puissances.
i M. Cniliaax, ministre des finances, deSans son concours à l'époque des troubles
; mande la disjonction de cet amendement,1
de la Chine, le ministre ne serait pas à 1%
qui créerait pour le budget un déficit de
tribune en ce moment.
quarante à cinquante millions.
|
Le ministre termine très applaudi.
i
M. Hiliot, pour ne pas accroître les diffi, On reprend la discussion du projet relacultés dans lesquelles se trouvent les re-'
tif au sucragedes vins.
présentants du Midi, se joint au ministre
M. Camuzet maintient son amendement
des finances pour demander la disjonction.)
ai fixera à 40 francs la surtaxe des sucres
!La Commission du budget pourrait examiestinés à la chaptalisation et qui réduit à
ner la proposition et voir s'il est juste de
2
francs l'impôt sur les sucres destinés à la
; maintenir sur un produit qui est un ali-j
consommation.
'ment de première nécessité un impôt de
M. Cailllaux prie M. Camuzet de retirer
cinquante pour cent.
{
son amendement, la partie relative à la
C'est une politique nécessaire, dans un
détaxe étant inacceptable.
I,
pays démocratique, que de réduire la taxe
i Le gouvernement et la commission acsur le sucre en attendant qu'on la supceptent le chiffre de 40 francs pour la sur-,
prime.
, .
taxe.
I
i La disjonction acceptée par M. Delpierre,'
Le chiffre de 40 francs est adopté par
est ordonnée et l'amendement est renvoyé
3W voix contre 214,
_._
^
ù la Commission du budget.
La fugue d'un policier
j MBRE flBS DÉPUTES
.
I
S
d'Argelliers ; le tocsin sonnera aussitôt et
tous les habitants accourront pour former
des barricades.
*
On parle même de faire sauteries ponts
si on vient arrêter Marcelin Albert. Il est
'certain qu'étant donnée la surexcitation
Ides esprits, si l'on vient arrêter Marcellin
* Albert, une véritable bataille s'engagera et
qu'il pourra y avoir mortd'hoinmes. Beaucoup de paysans sont armés de fusils.
i
Envoi de renforts
Béziers. — Les bruits les plus divers
courent ici sur le moment, l'heure et la
façon dont seraient arrêtés les membres
du comité d'Argelliers. La seule chose certaine, c'est que des forces considérables
de gendarmeries sont missé dans la région.
Avignon.—Tous les gendarmes a cheval des brigades de Vaucluse, qui ne sont
pas indispensables au service nécessaire
pour assurer la sécuri é locale, ont été in-,
vités à se tenir prêts à partir dans l'aprèsmidi.
/
Les incidents du I 2e
Perpignan. -7- L'enquête ouverte àpro-j
pos des'incidenls survenus au 12» d'infanterie a établi que quelques soldats ont
chanté Y Internationale et proféré des cris
il i ver.;.
I
Les réservistes sont demeurés tout à fait
étrangers à l'incident et ne se sont pas départis du plus grand calme.
f 11e dizaine de mutins ont été mis en
prison.
Nflfi'lrtmhè acelamn le colonel Mnrmet
Narbonne. — Le colonel Marmet, du 100»
de ligne, mis à la retraite d'office, est arrivé
à .Narbonne, dimanche apiès-inidi.
1
La population entière s'est rendue devant son habitation, et l'a acclamé, mais il
ne s'est pas montré. M. Ferroul, maire,est
survenu et.devant le perron de la maison,'
a harangué la foule.
j
Sus paroles ont été accueillies par les
cris do : Vive Ferroul ! vive le colonel Marin-; : '!. rernan 1 80 Stadieu a engagé les
nftuil'esuiuts au calme.
3
M. Gnnuraet demande que la surtaxe de
C5 francs soit rabaissée à 40 francs.
\
Après un échange d'observations entre
MM. Janet et Cazeneiïve, ce dernier monte
à la tribune, pour soutenir le chiffre de
6;> francs qu'il justifie, au nom de la Coin-j
mission, pour combattre la fraude et rassurer les producteurs.
I
M. Ably déclare que ses collègues da
I Midi et lui s'en tiennent au chiffre de 05
: francs proposé par la commission et le
gouvernement.
I
Après une longue intervention de M.CaS zeneuve en faveur du droit de 63 francs,
. la discussion se rallume entre le rapport teiir, MM. Pierre Dunuy, Dêlftuze, Jaule débat devient do plus en plus confus, ce qui amène cette interruption de M.'
| ths ;
I.
MiMevoye.
i1 — C'est de la poudre de sucre aux yeux
■ des électeurs !
]'
On vote sur la base complémentaire en
commençant par le chiffre le plus élevé,
c'est à-dire sur le droit de 65 francs par
100 kilogrammes.
f
La Chambre repousse le droit de 65 frj
pour le sucre par 304 voix contre 255.
j
Séance de l'après-midi
La séance est ouverte à 3 h.
jrésidencede M. Brisson.
43
FiniLLKTON DR
sous lai'
l'Echo Saumurois
QUERELLE DE FAMILLE
PAR MARTHE LACHÈSE
Par cela même que libre maintenant de
ne plus comprimer sa colère, il l'exhalait,
elle allait croissant.
— Si j'avais su, reprit-il d'une voix
stridente, quelle rencontre t'attendait
ici, je t'aurais enfermée dans Chélif, je
t'aurais emmenée au fond du Sahara I
Elle ne répondit pas. La voiture,
vigoureusement lancée, secouée par les
cabots continuels des rues mal pavées,
faisait un bruit insupportable. Marie,
cependant, ne perdait pas un mot de
ceux que la fureur arrachait à son père.
Tout à coup, il lui dit : .
— Ce soir, est-ce la première fois que
tu rencontres ton cousin?
— Non, répondit-elle.
— Où l'as-tu vu encore ? Dis, avoue,
j** Dans les salons que les officiers
I
LA CRISE VITICOLf
Les instructions du gouvernement
/ Paris. — Dans les couloirs de la Chambre il se confirme que le Gouvernement a
décidé lundi matin des poursuites contre
les membres du Comité d'Argelliers.
ii Des instructions ont été télégraphiées au
procureur général de Montpellier en vue
de l'ouverture d'une instruction judiciaire.
i M. Jaurès a convoqué d'urgence le groupe socialiste pour examiner l'attitude à'
prendre.
/
REGIONALE
±<U'<ki,m
SE K.
DÂVY
itll«b* iUii*rtUjiiiïi,
tiier ivir, i l »
Ce «ustia, >8b
Midi,
Bareoifctrt
SPTiCIES
18 Juin
ïtaenaa.iwiMrt
tu-dessus
au dessus
su-dessus
777 */*
0 */*
Bâiss*,
3 m/a
Teù)pér*tu?« mînimidelaauit - «a-dessus
22
1727
&KUIM
14°
Avis
le délai d'un an à partir du jour de 1 emission des titres, sont remplacés par
des autorisations de paiement vahbles
pendant le délai de 6 mois qui suit 1 expiration du délai de prescription.
Art. 33. Les mandats internationaux
donl le dé'ai de validité est d'un an sont
remboursés d'utfke aux expéditeurs dans
le délai de 6 mois qui suivent l'expiration
de ce délai de validité.
Passé ce délai de six mois, les titres
sont définitivement atteints par la prescription.
A LA CHAMBRE
Séance du 14 juin
li A
CRISE
VITICOLE
«V '
La Grande manifestation
biocarde de dimanche
Il résulte des compte-rendus de la ré«
niondu Marché-Noir que le succès n'a
pas couronné les efforts des 0r°anija
leurs, malgré les frais de publicité
autres qui y furent affectés.
On avait invité les dames : [\ s'enes|
trouvé sept, pas une de pluslPas UDed9
à
M. Bouveri présente à l'article 6 l'amendement suivant : « L'emploi du sucre
en vinification est interdit. »
moins, et encore ces honorables per.
M. le Ministre des finances déclare que
sonnes eussent été mieux à leur place j
la chaptalisation est dans certains cas
soigner le pot gras du ménage ou a donabsolument indispensable.En Bourgogne,
ner le biberon à leur petit dernier qu'à
en Champagne, en Maine-et-Loire, dans
l'Es! on fait des opérations tout à fait
écouter pendant qualre longues heures
licites qui exigent l'emploi du sucre ;
des discours d'orateurs politiques,
elles n'ont aucun rapport avec le sucrage
Ces messieurs de la presse, a l'optiqaa
clandestin.
1
Ce que l'article 6 prétend faire, c'est j complaisante, ont vu 650 convives. Ce
prévenir lec inquiétudes des commernombre est plutôt exagéré..., car nous
çants qui craignent toujours de voir jeter
savons qu'il n'avait été dressé que 430
sur le marché des vins de sucre, et c'est
couverts, et eucore furent ils tous ocpour cela que nous augmentons la taxe
cupés?...
sur le sucrage licite ; mais, sous peine de
porter atteinte à la fabrication du ChamQu'on nous permette d'en Jouter.
pagne et des autrdS vios mousseux, il
Le modeste mais coûteux déjeuner de
n'e.4 pas possib'e d'aller plus loin.
chacun était inséré dans une bulle' Le ministre demande à M. Bouveri de
ne pas insut r pour l'adoption de son
fermée à clef sans doute — pour ce pas
amendement.
avoir à déplorer les... accidents da
M. Pozzi d t que si on interdisait la
banquet de Varrains.
chaptalisation, ce serait du même coup
supprimer les vins mous;eux de ChamDe sorte qie, en fait de plat cbaad, il
pagne et de Maine-et-Loire
n'y eut que des discours plus ou muioj
M. Ferdinand Bovgère. — Au nom
enflammés. D'aucuns ont jugé que c'était
des représentants du département de
insuffisant.
Maine-et-Loire, je déclare qu'il ne nous
est pas possible de nous associer à la
En somme, quoi qu'en disent les orgaproposition de M. Bouveri. La grande
nes blocards, la réunion de dimanche
majorité de nos vins se passe très bien
n'aura de retentissant que le bruit des
de toute addition, mais le commerce des
gros sous qu'elle va nous coûter, à nous,
vios mousseux, exercé notamment à
Saumur, e.-t pour notre région un auxicontribuables saumurois.
liaire que nous ne pouvons sacrifier. Il
est, en effet, régulièrement acheteur
De notre envoyé spécial :
d'une masse de vins légers qui s'écoule
par son entremise. Il en allège le marché
Tout Saumur était là.
général des vins dont les cours s'élèvent
Quatorze mille convives sur
par suite de ce prélèvement. Il les transforme et les envoie au loin contribuer au
16.000 habitants de la cité.
bon renom des vins français.
Comme on ne pouvait compter sur kl
Pour cette transformation, l'utilisation
enfants,
les malades et les vieillards et
du sucre est deux fois nécessaire. On doit
que, faute de place, on s'était dispe
tout d'abord chaptaliser les moûts, puis,
dans les caves du champagniseur, au
d'inviter les fonctionnaires, c'était donc
cours de ses diverses préparations, ajoula population entière qui mangeait du
ter du sirop aux vins.
curé dimanche.
Par son addition, M. Bouveri exempte
bien le champagniseur de la prohibition
Si les journaux radicaux avaient laitl
d'employer du sucre. Mais le texte prila moindre réclame on eût eu à héberger |
mitif de son amendement interdit l'em50.000 citoyens, car il en serait venu (
ploi du sucre dans toute opération de
environs.
vinification, c'est-à-dire la chaptalisation.
Quel succès, bone Dms I
En un mot, il porle à une branche très
Et les discours, donc ? Quels flots d*|
importante du commerce français un coup
loquence I On félicita le gouvernent
funeste qui aurait sa répercussion sur
sur sa bonne politique, notamment sar :
l'ensemble du marché. Nous voterons
* Argelliers. — La nouvelle selon laquelle:
Marcellin Albert serait en fuite est exacte
en partie. Le directeur du mouvement n'est
plus chez lui, mais s'est réfugié à proximité d'Argelliers ; il est maintenant invi-i
sible. Seuls les principaux membres de.
son comité connaissent sa retraite.
\
1 Des postes de garde de jour et de nuit,1
auxquels sont adjoints des cyclistes,sont
organisés dans tous les villages environnants et sont relevés toutes les deux heures. Si les gendarmes arrivent, les cyclistes iront aussitôt avertir la population.
Suivant décret, la mise à exécution
des dispositions contenues dans les
art. 31, 32, 33 de la loi de finances 1907
ci-après, est fixée au 1" juillet prochain.
Art. 31. Le délai des prescriptions des
mandais-poste (qui était fixé à 3 ans par
la loi du 4 avril 1898) est réduit de 3 à
1 an.
Ce délai est également applicable
aux valeurs de toute nature confiées à la
poste ou trouvées dans le service.
Ledélaid'uu an court pour les sommes
versées aux guichet, à partir du jour de
leur versement el, pour les autres, à
partir du jour où elles ont été déposées
ou trouvées dans le seryiee.
Art. 32. Les mandats d'articles d'argent perdus ou détruits dont le paiement
ou le remboursement est réclamé dans
fréquentent et que, naturellement, nous
avons fréquentés aussi.
— Et tu savais qui il était?
— Comment aurais-je pu l'ignorer?
— Mais tu ne m'en as jamais parlé,
jamais 1
Cette fois encore, elle ne répondit pas.
Il eut un ricanement effroyable d'ironie.
— Tu n'osais pas I dit-il.
Le silence de sa fille acheva de l'exaspérer. Il rugit :
— C'est heureux que j'ai été prévenu
et que je sois encore arrivé à temps
pour vous voir vous regarder, vous sourire, comme, ma parole, le feraient deux
amoureux I Mais ce joli manège va
cesser I
La voilure venait de s'arrêter. Ils
étaient arrivés devant la maison du colonel.Marie avait elle-même ouvert la portière. Elle allait descendre. Il lui saisit
le poignet et le serrant à l'en bleuir :
— Oublie ce Roger I dit-il, :ar tu ne
le reverras de ta vie. Nous partirons
demain au point du jour.
C'était l'instant de la séparation. La 1
—- Non, mais un cas pressant m'oporle de la maison s'ouvrait. Marie la 1 blige.
franchit, non sans entendre la voix qui,
— Mademoiselle paraît si fatiguée !
saccadée, répétait:
— Je le suis, en effet ; mais ce ne
— Tu ne le reverras jamais I
sera rien.Donnez-moi ma robe de chambre.
Elle monta l'escalier en se cramponnant à la rampe, car, à chaque marche,
— Comment, Mademoiselle ne veut
il lui semblait qu'elle allait s'affaiser sur
pas se mettre au lit?
elle-même. Elle parvint enfin à sa cham—' Pas encore. Je préfère m'asseoir un
bre et, tout aussitôt, reçut les soins de
moment auprès du feu. Je n'ai plus bela domestique qui vint l'aider à quitter
soin de rien. Merci.
sa robe de bal. Son trouble et sa pâleur
La femme de chambre dut se retirer,
ne pouvaient échapper aux yeux de
de plus en pins stupéfaite, à demicette fille déjà surprise de cette rentrée
inquiète, fort intriguée. Ce trouble, ce
inattendue.
brusque départ, tout cela paraissait si
étrange I
— Mademoiselle s'est donc trouvée
sonffrante?
Restée seule, Marie, chaudement en— Non, mais j'ai appris tout à coup
veloppée, s'était jetée dans un fauteuil
que je serai obligée de quitter Alger desans même songer à enlever les fleurs
main matin de très bonne heure.
qui ornaient ses cheveux. La douleur
— Dés lors, Mademoiselle désire se
submergeait son âme. Cette douleur
reposer au lien de veiller tard... Madeétait immense, et dure, âpre, presque
moiselle a-t elle donc reçu de mauvaises
révoltée. Son bonheur allait-il donc être
nouvelles de chez elle? Monsieur le mardévoré tout à coup comme la proie innoquis. ..
cente sur laquelle bondit, dans la nuit,
Les préparatifs de barricades
donc contre sa proposai*. (Trè.
très bienl)
M. de Grandmaison s'associe a.».
u
ro les de ses collègues.
*^
A la majorité de 387 voix contre tu
1 amendement da M. Bouveri
0M r«poussé.
l'hyène ou le chacal? Dans son
poir elle était contente d'être seule,
qui que ce fût, même ceux qui savaient
son secret, sa Charlotte par exemple,
même, s'il avait pu apparaître, le PefJ
de Boisnellier. En elle, l'ouragan ej
s'était déchaîné restait plus libredebattr
les remparts sacrés de son âme.
Terrible, il se rnait à l'assaut. Coma»
le soldat de garde éveillé toolàeojft
trouvait devant lui la conscience,
la lutte furieuse, meurtrissante. •
derrière le murmure, le blasphème ej .
de se glisser et d'amener avec i
l
haine contre celte tyrannie qui
jouer de ses coups. Qu ai-je f»»pour être encore frappée? »,
frappée à mort...
^
Mais il est une présence
'
leî
pent interrompre et dont
J^
devraient toujours se souvenir-av ^
Dieu est à qui, penché sur IJJ*
versée, entend le cri da son
^
« Ayez pitié de moi,
pitié de moi \ »
535***reDt"raDÇalse
a état de notre marine de gaerre;
^ discipline daos l armee ;
;£r«éde la rae pour tous les
L
L
é
t
prospérité du commerce français,
£ le co^erce des vins dans le
rédaction de nos impôts, etc.
adresse fut envoyée aux députes
pour les féliciter de s'être vote
tentation de traitement.
L
i
I
La salle croulait sous les applaudisseLa température de la salle était d'une
henr délicieuse et les relents de
frjic
e mêlés aux parfums de verveine
ffliré
grisaient les convives.
_ _
Cependant la chaleur communtcative
gtson effet.
moment, l'ineffable
Bohoche
A ce
maint y aller de son speech, mais la
blinde générale était telle qu'on dut le
persuader d'y renoncer.
Daos on dernier discours, un orateur
Ittapl son verre s'écria :
A Delpech !
-...Ala ligne ? demanda Bobiche. Et
tomme l'orateur précité lui exprimait le
pourquoi de cette question : à la ligne,
Boboche, ingénument, répond :
-Citoyenorateur, je vous entends dire :
Adèle pèche
Je pense que vous parlez de votre
jpoose, et je demande si c'e^àla ligne.
Et, dans un sourire fine nent mystétitox, il ajouta :
C'est a'ijoord'hui l'ouverture I
*
* *
Lettre ouverte à Monsieur le Maire
de Saumur.
Saumur, le 16 juin 1907.
Le dimanche 9 juin,vous trouviez pru
ta - oh combien I — d'interdire aux
catholiques de chanter dans les rues de
Saumur, et, qui mieux est, votre... pruta y aidant, vous n'osiez même pas
laireintervenir directement, si le besoin
s'en était lait sentir, le commissaire
taié, placé sous vos ordres. En un
nouons vouliez et préfériez un décernent de forces étrangères à la locaitè que vous représentez si étrangeni,
Pourquoi les gendarmes de Maine-etLoire, les commissaires spéciaux Foata,
HiyoQoe et les casseroles subventionnées
n'élaient-its là, dimanche dernier, pour
empécber le drapeau français de se déployer dans les rues de Saumur, puisque
m jours avant vous craigniez qu'il ne
fol la cause de troubles? De plus, comme
vous êtes mieux placé que personne pour
enseigner les habitants dont vous gérez
s intérêts, pouvez-vous nous dire qui
«M I installation d'un plancher au Marmmm et les cartes de banquet de
11
Musique municipale ?
»a\ bteu l'honneur de vous saluer.
UN CONTRIBUABLE.
A Brossay
Le
« uiaseit mamcipal de Brossay vient
« supprimer la subvention à l'institu9
™ < subvention qu'il accordait depuis
^quarantaine d'années.
m
U j
™> Prise sur l'initiative de
. adjoint, fut provoquée par
ordler
1(a f
86 8001 déroulés derDière
jï
itiy DSCeU8
^
commune. La majorité
gîtants avait mal accueilli l'attitude
eit
Nos comPMrlote)i
T
'
31 nm Publie avec son
. «. leauccôsde notre compatriote
s
e «Grand-Prix de Paris
«wV
Ci
de Vincennes, nn
consiste en :
grand
succès
qni
La fanfare de Saint-Florent s'est mesurée victorieusement, en première division, contre la musique municipale de
Fécamp.
Société Colombophile
le « Messager Sanmurols»
Etat-Civil de Saumur
er
prix da lecture à vue; 1«* prix
d'exécution; Ier prix d'honneur, avec
nombreuses palmes, médailles, plus la
coupe offeih par le ministre de la
Guerre.
1
Concours de St-Cloud 2 juin. Lâcher
4 h. 45. Temps couvert sans brume.
Distance 265 kilomètres à vol d'oiseau.
Vitesse du 1", 767ra 40 à la minute.
1erBerlhieu, 10 h. 30 19".
2e Proust, 10 h. 39' 44".
3e Niveleau, 10 h. 40' 15".
4' Membrolles, 10 h' 50' 17".
5e Reoaume, 10 h 51 36".
6e Raimbauli, 10 h. 54' 56".
7e Mazé, 11 h. 12' 18".
8e Coûtant, 12 h. 05' 05".
0
*****Il ' ' "
6n3 9
8
Sl
dont les
H'Iaire-St-Flore.H
%1m
»*", au concours musical
^raml?
Le 17 ju n. — Paul-Louis-Marie Laplanche, rue d'Orléans. 47.
Jeanne Pengueo, rue Nationale, 50.
Raymond-Auguste Mêrae,chemin Charnier.
Caisse d'Épargne de Saumur
SÉANCES
DES
13, 15
ET
16
JUIN
1907
Sous la présidence de MM. Clin,
Bonneau et Humée.
Versements de 59 déposants, 13 nouveaux : 23 965 fr. 09
Remboursements : 20.413 fr. 86
id. d'intérêts : 0.000
role ;
Ivrogne peu commode
Louis-Marie Le Picard, originaire des
Côtes-du-Nord, a le vin plutôt méchant.
Dim.nchj, il se trouvait à Nueil en état
d'ivresse et, aux observations qui lui furent faites, il répondit par des outrages.
Procès-verbal lui fut donc dressé pour
ivresse augmenté d'outrages et rébellion
envers les représentants de l'autorité.
Coups de couteau
Hier matin, vers deux heures, un sieur
Stéphane, carrier à St-Bartbélemy, a été
lardé de quatortorze coups de couteau,
rue du Maine, à Angers. On lui a volé
les huit sous qu'il avait en poche. On a
transporté la victime dans nu état pitoyable à l'hospice.
3ROOIUIN
i
i
Le grand rôle que le Midi a toujours joué
dans notre histoire, et surtout dans l'histoire de nos discordes civiles, rend tous les
esprits attentifs.
! C'est le Midi qui a brisé les liens qui
attachaient à la France une monarchie
quinze fois séculaire ; c'est le Midi qui, depuis trente ans, peuple nos assemblées de
sectaires Francs-Maçons. Si le Midi, éclairé
eulin, pouvait, aujourd'hui, nous délivr. i
du joug odieux des coquins qui nous persécutent et qui nous ruinent !
: Cette pensée, encore indistincte et confuse, commence à s'éveiller dans lésâmes.
Les nouveaux fédérés du Midi bénélicieut
d'une sympathie dont on ne s'explique pas
bien toujours les raisons, mais qui grandit
tous les jours.On les admire et on iesaime
' parce qu'on leur est reconnaissant d'essayer
de l'aire quelque chose.
/
DuGaulois, M. L. Desmoulins :
' Il est, paraît-il, question d'arrêter « le
rédempteur » M. Marcellin Albert, cl loi
est, en ce moment, l'état d'esprit de bon
nombre de citoyens que cette mesure violente leur apparaîtrait comme une sorte do
coup d'Etat.
!
Dans le grand conflit qui se prépare entre les pouvoirs publics et les viticulteurs
du Midi, c'est certainement à ceux-ci que
vont toutes les sympathies
I
Ces « révoltés », qui ont cependant la t - te
fort rapprochée du bonnet, se montrent
autrement sages que les amis de M. Jaurès
et les auxiliaires du gouvernement ; ils
proclament leurs revendications avec un
calme relatifque ne montrent pas, en semblable occurrence, les grévistes affiliés à la
Confédération générale du travail.
j
i
La dissolution de la Douma
! De M. Ernest Judet, dans Y Eclair :
l En mettant l'intangibilité de ses membres au-dessus des lois, au-dessus des pour-,
suites, en prétendant à une immunité inqualifiable pour les conspirateurs et les
meurtriers, elle (la Douma) a rais tous les
torts de son côté; elle a rendu son renvoi
indispensable et la seconde dissolution ne
m* f>K®&.<m m M complices inter-
..
DEINIERS.
COURANT.
..
.
25 35 23 30
25 55 25 50
23 75 23 70
PROCHAIN .
4
DERNIERS.
ÀV01KES (les 100K- nets) SEIGLES (leslOOkll. neis)
20 50
20 40
75 19 75
18 GO 18 55
PROCHAIN..
i
De Y Humanité, M. Jean Jaurès :
Non : ce n'est pas dans des poursuites
qu'est le remède à la crise. L'essentiel,
c'est d'aboutir à une loi terme et nette, il
est impossible que la gravité de la situation
ne suggère pas aux représentants du .Nord
et du Midi les termes d'un accord loyai et
efficace. C'est à ce haut arbitrage ualioual
que le gouvernement devrait s'employer,
non à préparer des actes d'accusation qui
ne feront qu'exaspérer les esprits.
De M. Drumont, dans la Libre Pa-
Un jeune cuisinier de Saumur, Arsène
Chaynès, n'a pas pourvu sa « bécane »
de l'appareil avertisseur exigé par la loi.
Cette omission lui vaut une contravention.
32 83 32 75
33 10 32 95
31 53 31 50
POURANT ...
30ORAKT...
La crise viticole
. >>-/.- ,•
Du Rappel, M. L. Puech :
*
( Que les « quatre départements fédérés »
soient en état de révolte ouverte, déclarée,1
j violente, bien aveugle ou bien prévenu qui
voudrait en disconvenir. Les comités qui
élèvent la prétention do s'imposer non
seulement aux régions sucrières dont les
intérêts économiques, à certains égards,
sont contraires aux leurs, mais à d'autres
régions viticoles, à la France tout entière,
et qui posent à l'Etat un audacieux ultimatum, sont des insurgés. Il n'y a pas d'autres termes pour caracteriser'leur attitude.
L'obstination concertée des corps élus n'a
rien de commun avec l'exercice du droit
de grève. C'est un crime délini paV la loi,
passible des peines les plus sévères. Les
meneurs, sans doute, n'ont pas encore t'ait
appel à la contrainte matérielle. Ils n'en
ont pas les moyens. Mais ils se sont proclamés indépendants de tout lien civique;
ils bafouent les injonctions les plus légitimes de l'autorité; ils se déclarent prêts à
opposer la force à la force. C'est une situation révolutionnaire qui ne peut pas durer.
Police «le* blcyclettes
Néanmoins procès-verbal lui fut dressé
par le gendarme toujours sans pitié.
FARINES FLEURS (les 100k.) BLÉS (100 Kilos nets.)
|
19 25 19 25
19 75 19..
17 75 17 75
COURANT...
20
DERNIERS.
PROCHAIN.
4
.
DERNIERS.
WÏÏLÊslë COLZA (100 K. 101 compris) HUILES de LU
/
Comme il fallait s'y attendre, la réouverture des granls magasins du ParisElégant, qui a eu lieu samedi dernier, a
eu le plus grand succès.
Les rayons de lainages, de lingeries,
des cotonnades, d'ameublement et les
toiles, ainsi que les rayoos de confections
pour Dames et d'Habillements pour
Hommes, on eu particulièrement la faveur du pub'ic.
Les superbis primes offertes comme
souvenir à tout acheteur, ont également
eu beaucoup de succès. A ce sujet M.
Gerbault a décidé de continuer à donner
ces primes toute la semaine afin que tous
les clients en profitent.
Jeudi prochain de superbes ballons
seront donnés aux enfants.
Un cultivateur d'Allonnes, M. Louis
Trémureau, a été surpris par les gendarmes, alors qu'il chassait en temps
prohibéjau lieudit le Bois du Courbet.
Le délinquant s'excuse en disant qu'il
tirait sur des tourterelles ravageant ses
semailles.
Du 17 Juin 1907
i Travers
la Presse
—
Un succès bien mérité
Délit de chasse
Bulletin Commercial
La Caisse paie le jour même de la demande
les Remboursements jusqu'à 150 fr.
La Caisse paie 3 fr. pour cent.
Félicitation aux organisateurs de et t
intéressant tournoi.
La même négligence de la part d'un
nommé Vincent Poissonneau, domestique
à Martigné-Briand, vaut à ce dernier la
même contravention.
nationaux de l'aiiarcnie russe, ceux qui
ont besoin de l'entretenir et l'audace de
s'en proclamer solidaires.
En éludant, par des chicanes misérables,
l'obligation d'être pour ou contre le régime
des bombes, pour ou contre la suppression
de l'empereur, elle a mérité le coup qui la
frappe : la Russie aura le temps de se ressaisir. Elle comparera les promesses vaines des agitateurs avec les attentats dont
ils n'ont pas eu le courage de se dégager.
Espérons qu'un troisième essai sera le bon
et que la nouvelle loi électorale, plus
exacte, mieux conçue, plus équilibrée, donnera enfin à la Russie le contrôle parlementaire dont elle n'a eu jusqu'ici que la
caricature, la démence et le scandale.
<
De l'Aurore, M. Maxime Vuillaume :
' La seconde Douma n'aura pas été plus
heureuse que sa devancière. La voilà, elle
aussi, dissoute par un ukase du tsar. La
nouvelle n'est pas, à la vérité, pour surjprendre. Des bruits inquiétants couraient
'depuis plusieurs jours déjà. La déclaration
lue par M.Stolypine à l'avant dernière séan-i
ce était à elle sou le la plus précise,et aussi,
la plus menaçante des déclarations de j
guerre. L'ultimatum posé par M. Stolypine1
n'admettait pas la plus légère des hésita-J
lions.Où la Douma accorderait immédiatement, sans discussion, l'arrestation et l'exclusion des députés incriminés, où elle
était elle-même condamnée à périr. Lacon-]
damnation est aujourd'hui prononcée.
I
NAISSANCES
Coucours de Lille 16 juio. Lâcher
5 h. 10. Beau temps, vent sud. Distance
445 kilomètres à vol d'oiseau.
Vitesse du 1er, 9I6ra 98 à la minute.
!•» Niveleau, I h. 17' 27".
2e Berthieu, 1 h. 17 31".
3e Mazé, 1 h. 18' 17".
4e Coulant, 1 h. 18" 35".
5e Membrolles, 1 h. 19' 59".
6e Proust, 1 h. 39" 3".
7e Champion, 1 h. 42 09".
8e Renaume, 2 h. 17' 52".
* 0 ^e série, puis à la fiuale
^crihr.fve offray'comre
Pertes et Trouvailles
Remettre au Commissariat une petite
broche or, perdue rue des Payens.
— Réclamer rue d'Orléans, 89, un
gant de peau jaune, trouvé en ville.
— Remettre à Mme Germon, 13, quai
de Limoges, contre récompensera portemonnaie cuir noir, contenant 3 fr. qu'el'e
a perdu.
— Une montre argent a été perdue de
la gare d'Orléans aux Huraudières. La
rapporter à celte adresse à M. Michenot,
concierge.
80 75 80 75
81 75 81 ..
81 75 81 50
ÎOURANT...
PROCHAIN..
; DERNIERS,
4
26 25 26 25
26 50 26 50
PROCHAIN..
4
COURANT...
PROCHAIN..
4
DEIINIBKS
DERNIERS.
Mt2QLS (TlBIÉlIB.)
SUCRES CI.ANCS (les lODk.J
COURANT...
63 50 62 75
63 50 63 25
63 50 63 50
COURANT...
PROCHAIN..
DSRNIERS.
42 87 43 25
43 25 43 62
38 37 38 62
:
Lyonnais 1135, Société Générale 662,
Société Marseillaise 860. Aucun changement sur les actions de nos grandes
Compagn;es do Chemins de ftr, le Nord
à 1770, l'Orléans à 1330, l'Omnibus à
935, le Métropolitain à 510, Thomson à
638. la So.-nowice un peu mieux à 1310.
Le Rio a été très agité; après avoir coté
2080 il est descendu à 2050 et finit aux
environs de 2072. Le marché minier
toujours de plus en plus mauvais,
Ranlmines 140, Goldfields 87. La Do
Beers à 59-3. Le comptant en banquo
est faible. Ifuanchaca 103.50, Tharsis
161, Cope Copper 263,50, Balia 638,
Platine 505, Hartmann 610, Maltzofï'780,
Laurium grec 67.
DE LAVIGERIK,
14 place Vendôme, ParL1.
BOURSE DE PARIS
DBRNIKR COURS
Rente française 3 0/0
—
—
Banque de France
Comptoir national d'Escompte
Crédit foncier de France
Crédit Lyonnais
Société Générale
Est (action)
Paris-Lyon-Médilerranée (action)
Midi (action)
Nord (action)
Orléans (action)
Ouest (action)
Suez (action)
Espagne extérieure 4 0 0
Ville de Paris 5 0/0
—
—
—
—
—
1869,
1871,
1876,
1896,
1905
4
3
4
4
0/0
0/0
0/0
0/0
Crédit foncier communales 1879
—
foncières 1879
marché de La Vlllette
!
Voulez - vous être bien coiffé ?
Adressez ■ vous
Du 17 Juin 1907
p\3J"|
I>pMM
VACHES ....
TAUREAUX.
VEAUX
MOUTON»...
UOKCS......
2730 2501
1165 1030
293
267
4971 1810
15947 13950
2962 2962
1 70 1
1 70 1
1 34 1
2 10 1
2 30 i
1 84 t
93 95
96 25
3995 »
670 »
670 »
1140 »
661 »
880 >
1325 '»
1115 »
1774 »
1332 »
837 50
4490 »
92 75
525 »
465 »
405 »
525 »
367 25
379 »
475 »
500 25
tm—m.
50 128 i
43 1 16 i
22 1 12 1
90 1 70 1
94 1 80 1
76 0 68 t
20 à 1^8
06 à 1 76
02 à 1 48
50 à 2 26
70à 2 40
56» 1 88
L'UNION
lagnie Anonyme d'Assurances contre l'Incendie
AU FASH IONAB LE
4, place Bilange,
SAUMUR
Maison reconnue pour vendre le meilleur marché de toute la région.
M. L1VERANI arrive avec un choix considérable
de Panamas Exotiques, Colombiens, Péruviens,
Guayaquil, depuis 15 francs.
Panama Betsileo, le plus Hger du monde,
prix I» francs
Panama Florentin à 4.95.
1828
Capital social, Réserves et Primes
Nouvelle Casquette pour auto, PEKIN-PARIS.
Rayon spécial pour dames
Chapeaux genre Chapelier - Mode
124 millions 646,570
Au dernier Cri Parisien.
FONDÉE EN
La Compagnie assure CONTRE L'INCENDIE
ET CONTRE LE FEU DU CIEL toutes espèces
de propriétés mobilières et immobilières.
— Etablie depuis soixante-dix-huit années, elle garantit plus de 22 mil'iards
965 millions 986,167 fr. do valeurs et en
remboursant 318 millions de francs pour
dommages d'incendie, elle a donné des
preuves nombreuses de son équité dans le
règlement des sinistres.
La Compagnie a des Agents dans les
principales villes des départements —
Elle a nommé pour son représentant à
S^umnr, en qualité d'Agint principal,
M. Henri Bellec, lequel représenta
également comme Agent principal laCompagnie « Union-Vie ».
Bureau des Agences :
7, RUE DE ROUEN.
BULLETIN FINANCIER
17 juin 1907.
De tout temps il a existé une loi en
Bourse, c'est celle du fait accompli.
Elle vient de s'affirmer victorieusement
par la façon dont a eu lieu le début de la
séacce do ce jour. Samedi on avait
beaucoup baissé sur le bruit que la
dissolution de la Douma allait être annoncée officiellement. La nouvelle étant
confirmée ce malin, c'était un fait acquis
et les cours ont remonté. Ce mieux
durera-t-il longtemps? Il faut tenir
compte qu'à partir de demain, c'est le
règlement des comptes débiteurs, que
des queues de liquidation sont à craindre
et amèneront probablement des ventes.
Notre 3 0/0 se traite à 94,10 ex-coupon
de 0,75, c'est-à-dire légèrement mieux
qu'avaot hier, bien que le comptant soit
toujours assez offert. L'Extérieure un
peu mieux à 92,35. L'agio sur l'or à
11.90. Les Chemins espagnols plus
fermes. Le Rosse nouveau reste aux envirnos de 85 fr. Le Con-olidé anglais à
8").50 Nos établissements de crédit un
peu mieux, Banque de Paris 1437, Crédit
La seule Maison à Saumur qui, s étant
réservée le monopole des grandes
marques, peut rivaliser avec les meilleurs détails parisiens.
Imprimerie - Papeterie
P. GODET, Saumur
Place du Marché-Noir el 16, rue d'Orléans.
PAPIERS
pour Foie de Chapeaux
Nouvel assortiment
en blanCj paille, marron,
bleu, gris, vert, rouge,
bordeaux, etc..
TEINTES
MODES.
A la Petite Jeannette
J. COUTARD
3 1, rue d'Orléans, SAUMUR
J'ai l'honneur d'informer ma
clientèle que j'ai reçu pour la
Saison d'Été un Choix très varié
de Chapeaux de paille de la plus
haute nouveauté sortant des
meilleures maisons.
J'appelle tout spécialement
l'attention sur une collection de
Panama de provenancedirecte
remarquable par leur finesse et
leur légèreté. Ces chapeaux sont
vendus à des prix exceptionnels
de bon marché.
lM PilOPRiÉÏÀ IRE-l Ji NT : P.
GODET,
Etude de Me G. BARON, avouélicencié à Saumur, rue DupetitThouars, n° 13.
POURQUOI SOUFFREZ-VOUS ?
Séparation de Biens
Si TOUS ne vous sentez pas bien portant, je pnis vous guérir
avec mon ÉLECTRO-VIGUEUR. Si vous êtes faible, je puis vous
rendre fort. Si vous êtes rempli de douleurs rhumatismales, je puis
les expulser. Je peux répandre de l'huile dans toutes vos jointures
et les rendre flexibles. — J'ai souvent dit que la Douleur et
l'Electricité ne euvent vivre dans la même maison et je le prouve
D'unjugement rendu par défaut par
le Tribunal Civil de Saumur en date
du huit juin 1907, enregistré ;
Entre Mme Marie France Léontine
Valade, sans profession, épouse de M.
Gustave Edouard Alphonse Jean-Baptiste Moreau, marchand de poissons
avec lequel elle demeure à Saumur,
Place St-Pierre No 1.
EtloM. GustaveEdouard Alphonse
Jean-Baptiste Moreau, marchand de
poissons demeurant à Saumur, place
St-Pierre No 1, déclar é en état de faillite par jugement duTribunal de Commerce de Saumur en date du vingt six
février 1907.
2o M. Paul Bonneau, arbitre de
commerce demeurant à Saumur rue
de la GriseNo7,prisau nom et comme
syndic de la faillite du dit sieur Gustave Edouard Alphonse Jean-Baptiste
Moreau sus-nommé, défaillant.
Il appert,
Que ladite dame a été déclarée séparée quant aux biens d'avec le
dit sieur Gustave Edouard Alphonse
Jean-Baptiste Moreau, son mari, défaillant.
Pour extrait, rédigé par l'avoué S
soussigné ayant occupe pour Mme Moreau sur la dite demande.
Saumur, le 17 juin 1907.
Signé : G. BARON.
Assistance judiciaire. Décision
du Bureau de Saumur, du W mars
1907.
lilSlIIIE
IflSIi
PLACE
IHBERT FILS , DE LACOSTE SAUMUR
CONFISERIE DE CHOIX
ET
BOITES POUR BAPTÊMES
chaque jour.
L'effet de l'Electricité aur l'homme affaibli et épuisé
lii|ll|||||l|Uffr*^^
Hl
Cadeaux pour Marraines, Boîtes Jaques,
Coffrets en satin et Bonbonnières
porcelaines.
Prix modérés.
Mt lt même que celui de la pluie sur la terre dessé-
^fTflT^^X(^!0L(^^^^Sffiu\
TOWBM^^ttM
IB
lliyiffltt
ehés en
été' 11 peut <tre débilité P-lr la Varicocèle,
Pertes séminales, le Manque d'énergie; il peut
avoir des idées eonfuses, de l'inquiétude dans ses
actes et dans ses décisions, de sombres pressentiments ; il peut être timide et irritable, éviter ses amis
et la compagnie, n'avoir aucune confiance en luimême s'il s'agit de la plus légère responsabilité. —
L'Electricité, convenablement
appliquée
pendant
quelques heures seulement, fera évanouir tout ces
symptômes.
^ï^il
les
Album des dernières créairions à la disposition des acte.
DEMANDEZ LE CATALOGUE SPÉCIAL.
Il n'existe pas un remède qui soit aussi simple,
aussi facile à employer, aussi infaillible, aussi bon
marché que
l'ELEOTRO-VICUEUR du Docteur
MACLAUGHLIN. Pour vous et pour ceux qui attendent
de vous le bonheur, essayez-le dès maintenant. Faites-le tout de suite : une telle chose ne doit pas être
remise.
C'est
un appareil pour hommes et pour femmes. •
Vous pouvez porter mon ELEOTRO-VICUEUR sans
glne toute la nuit et l'électricité infusée dans votre
corps guérira tous vos Troubles nerveux et vitaux.
Maux de reins, Rhumatismes, Troubles intestinaux,
Faiblesse d'estomac et toutes formes de souffrances
tt de faiblesses.
La durée de ce traitement varie d'une semaine à
deux mois, et tous lei sympthômes précités disparaîtront pour toujours, grâce à l'ELEOTRO-VICUEUR,
qui transforme les plus faibles en hommes forts.
Place
ATELIERS
En totalité ou par parcelles, au gré
des amateurs
1I01«-T 111,1,1*
très giboyeux, communes deDENEZÉ,
GENNES et VERRIE
Contenance — m B-,^.—*
totale
fi
Si vous voulez venir me voir, je vous en
ferai la démonstration. Si cette visite vous
est impossible, demandez-moi mon livre
rempli de choses faites pour inspirer à
l'homme la force et le courage. Envoi gratuit
à ceux qui joindront le bon ci-contre à leur
demande.
BICYCLETTE
S'adresser à M. G. QUARTIER,
Expert en immeubles, boulevard du
Roi-René, 43, à Angers.
fin ripmonrlp une personne d'une trenUll UCIIIdllUC taine d'années sachant
faire la cuisine et le ménage.
EXCELLENTES RÉFÉRENCES.
A.
S'adresser à Mme BEAUMONT, aux
Rosiers.
LOUER
Pour le 24 Juin prochain
UNE
MAISON
avec eau et gaz, entourée d'un
petit JARDIN.
S'adresser 15, rue Maremaillette.
HURTU 1907
SAPHIR, fabrication HURTU.
—
Routière
—
CLÉMENT
—
de Luxe, modèle
floo Ptllirtioro
Sfmt
demandés
pour
ii'
En Vente partout
ANNR!
MON
O. DEL AIRE,
PAUL
S'adresser, pour visiter,
30, rue St-Nicolas, Saumur.
GODET
Place du Marché-Noir
SAUMU1
A
incenAncienne Compagnie assurance
die et vie, de-
Ilna f anima demande place chez dame
flN
Un
UIIC ICIIIIIID ou homme seul ou pour
soigner les malades.
S'adresser à Mme veuve GIRARD,
24, Grande-Rue.
mande Agent à Saumur. Ecrire avec
références à ALLÔ, inspecteur, 70,
rue Claude-Bernard, à Paris.
nrMÀNnp
E, le mari
ULInnPIUL vigneron, la femme
MÉNAG
pour faire la cuisine.
Bonnes références exigées.
S'adresser au Bureau du Journal.
Cabinet O. FERRÉ
7, rue d'Orléans, NANTES {J6' Année)
FONDS DE COMMERCE A CÉDER
RARES
COMPTOIR, centre ville, Affaires
130 i UO fr. par jour. Frais 1,600 fr.
Prix 8,000 lr.
(W»6)COMi'TOIR, en Chantenay. Affaires
30,000 francs. Frais l,i60 fr. Prix 5.000
francs.
(4317;
COMPTOIR. quartier populeux,
«w*ttri»wgtft^«a^>w^>ttf il i il iHMinW
Vu par nom,
Spécialité de Conserves de premier choix ; PETITS-POIS et
s
fr-.
COTS verts Saupiquet, la boîte : moyens
us
fins
'» la demi-boîte : moyeDs
fins
ASPERGES, la boîte, depuis... I fr. I SARDINES, depuis
Mura de
A
SAISIR
Affaires 20,000. Frais S fr. par jour. Prix :
4,000 fr.
(1218)
COMPTOIR . quartier populeux ,
Affaires I5,0i0 fr. Frais 4.10. Prix :
8,000 fr.
«l9)
COMPTOIR. Affaires 10,000 francs.
Frais 1,800. Prix 2,000.
(4220)
a
saumur,
190 -
et
MÉDAILLES
à
0-80. fi" 1
0-45. fi 0-60.
HARIextraextra-
VENTE A
CRÉDIT
m III lllll llllllll
DE BRONZE, D'ARGENT, DE VERMEIL ET DIPLÔME DE 1" M
MAISON
FONDÉE
EN
1883
-
SB
PRINCIPALE
/m MCX
:
BC
u
MAGASIN
&
ATELIERS
Levée de Nantilly et route de varniw
Ciment armé système Coularon.— Terrasses étanches e»
ciment volcanique. — Travaux garantis. MODÉRÉS. — Matériaux de constructions de touw
sortes. — PRIX DÉFIANT TOUTE CONCURRENCE.
«RAftDE ÉPICfiHIE CENTHALE
E, ALLflRDQN 5, rue Mans, 5 SfljP
Conserves Alimentaires Félix Potin
PETITS-POIS no
—
—
Mécanicien du T. C. F.
—
ATELIERS et GARAGE pour Automobiles
rne de la Petite-Douve
—
M1CHEL.TN"
—
—
—
VOITURES
Agence PEUGEOT pour F arrondissement
Voitures de toutes Marques, Essences et Huiles.
DEMANDE. —
Adresse Télégraphique : VERCELLETTO, SAUMUR — Téliphmt »'
SUCCURSALES à: SAINT-NAZAIRE (Loire-Inférieure), 74, rue du Croi»«;
NANTES, 10, rue Columelle ; ANGERS, 39, rue Boisnet.
40, RIE ÏMCIER, 49 (Près le Café île la Paix)
BICYCLETTES PEUGEOT 1907
—
—
roue libre et frein
—
fabrication Peugeot
—
—
—
roue libre et frein
SUR
Rue de l'nosplce.
—
pour légalisation de la signature dn Gérant «
FRANCO
JÊÊL.
MAISON
Constructeur
STOCK
COUDRE
E.VERCELLETTOaFm
H. CONSTANT
4«
d'occasions
Exposition de Nantes 1904, Diplôme de Grand Prix.
Réparations, Accessoires, Echange, Pièces détachées
et
Bicyclettes
CWQÉ
et Mosaïques Artistiques, Vénitiennes et Romaines
AUTOMOBILES & CYCLES
J9
1907
Entreprise Générale de Travaux en
on y trouvera toujours à des prix défiant toute concurrence :
Pommes de Terre nouvelles, Artichauts, Tomates, Asperges, Haricots
verts, Petits-Pois, Pêches, Abricots, Baisins, etc., suivant la saison.
©.»© I
côtes du Layon, à partir de 0 .75 e
la bouteille, pris à la cave, vin de
propriétaire absolument garanti
naturel.
Ces vins ont obtenu une médaille d'or
à l'Exposition culinaire de Paris
de 1907.
S'adresser au bureau du Journal.
OCCASIONS
SAUMUR.
0.40
CÈPES, la boîte, depuis
THON, depuis
0.50
FONDS D'ARTICHAUTS, dep. I.JO | HOMARDS, depui
l.to
MORUE blanche d'Islande (yolr l'Étalage) //2 k. 0.*5. O.eo, 0.50.
3,000 bouteilles Vin blanc 1904,
Motocyclettes
—
successeur,
rue d'Orléans, et \, rue Beaurepaire,
1-30
075
vsysiJMiiSBÉ
165 230 -
Kre3Si«3«3S9Sgl^^
A partir du 1ER Mars la maison commencera son rayon de Primeurs,
MODÉRÉ.
225 fr.
190 -
Agence des Marques : Hurtu, Davis, Vtctoria, Standard
Nouvelles Machines HURTU et NEW-HOME ROTARY à grande vitesse,
spéciales pour Couturières, Confectionneuses.
Ancienne Maison E. CHAUVEAU
PRIX
1907
MACHINES
Adresse
GRANDE EPICERIE NOUVELLE
4 pièces, water closet, eau de Loire.
.
VENTE, ECHANGE, LOCATION, ACCESSOIRES
„„.
Le Numéro 0*50 centimes
COMPRENANT :
•
Voitures,
„„
nératrice. Convient aux personnes
des deux sexes ayant relations.
Pour tous renseignements, écrire à
M. RECOUPPÉ, P. R. Saumur.
38,
.
Nom
UCû UUlllllUÙ affaire facile et rému-
BEL APPARTEMENT
.
Motocyclette Hartu — Mocyclette Clément
Le plus ancien, le plus complet, le plus documenté et le
meilleur dos grands illustrés parisiens.
Suppléments d'ACTUAUTÉ, du SALON et de NOËL.
Numéros spéciaux au prix ordinaire avec la collaboration de.«
notabilités littéraires et artistiques les plus en vue.
Pour la Saint-Jean
.
Docteur B.-N. MACLAUGHLIN,
44, Boulevard Montmartre, Paris.
Prière de m'envoyer votre livre gratuit sous
enveloppe.
ANNÉE
i
POUR AUTOMOBILES
—
CATALOGUE
i4«
GARAGE
ïllfWlïBIBI
1 hectare»
Entrée en jouissance de suite et
toutes facilités pour les paiements.
GR\ND
Ut 5
Rue de la Petite-Bilangc, 14, et Bue de la Fidélité, to
Maintenant, ne préféreriez-vous pas porter mon
appareil vivifiant, l'ELEOTRO-VICUEUR, pendant
pendant votre sommeil, chaque nuit, et sentir son
ardente chaleur se répandre en vous, et vous voir
prendre ainsi vous-même un nouveau bail de vie, à
chaque application nouvelle, plutôt que d'embarrasser
vos intestins avec des drogues nauséabondes ? —
Assurément ! — Alors, essayez mon ELEOTROVICUEUR.
A Louerpourla Chasse
ou à Vendre
ET
13 il ange,
225
250
15Q
-J75
—
E
la 1/2 boîte 0.40,
la boîte, 0.75
moyens, no 1,
1/2 boîte 0.55, boîte 0.90
fins, l/2b.0.70, b. 1.20
extra-fins, 1/2 b. 0.90,
boîte 1.60
à la Reine, 1/2 boîte,
1.10, 0.90, 0.70 et 0.60
à la Reine, la boîte,
1.90, 1.60, 1.40 et 1.20
Garres, boîte 2.40 et 1 90
— l/2b.l.25etl.l0
Rodël, 1/2 boîte,
0.90, 1.10 et 1.25
Rodël, la boîte,
1.60, 1.90 et 2.40
2,
HARICOTS verts moyens, ^jjj
^J
_
_
extra-fins, 1/î b. O
panachés, 1/2 bo!te^|j
CÈPES au naturel,.1/2b.0.90'
ASPERGES de
A-n 6 iOctO-*
TOMATES le flacon, O.^hJ^^
La Maiton E. ALLARDON a dans ses magasins un choix
^^^_enbonnet marques et en qualité supérieure àde^ri^W _
Saumur, imprimerie
itrtifé p«r l'impritMur touttignét
Paul G°dflt

Documents pareils