Le Directeur régional de la Drass Midi-Pyrénées R - Epsilon

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Le Directeur régional de la Drass Midi-Pyrénées R - Epsilon
Les responsables de l’action publique ont besoin d’anticiper l’évolution des populations pour éclairer
leurs décisions en matière d’équipements de santé ou de transport, d’accueil des personnes,
d’équipements scolaires, de crèches, etc.
La Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales, la Direction Régionale de l’Équipement de
Midi-Pyrénées et l’Insee ont décidé de travailler ensemble sur des « projections de population » à l’horizon
2030 pour l'ensemble de la région Midi-Pyrénées ainsi que pour les huit départements de Midi-Pyrénées.
Ces projections permettent d’apprécier les grandes tendances d’évolution des populations
départementales ainsi que les modifications de leur structure, par exemple l’effet du vieillissement. Ces
éléments doivent cependant être maniés avec précaution car ils résultent d’un modèle répliquant des
tendances observées sans intégrer les réactions complexes qu’elles peuvent susciter : effet sur le marché
foncier, impact et correctifs des politiques publiques territoriales... Ces projections ne peuvent donc être
assimilées à des prévisions qui supposeraient une réflexion préalable sur la probabilité de vérification des
hypothèses techniques retenues.
Les projections présentées dans ce dossier, pour la région et ses départements, ont été détaillées pour
deux scénarios.
Le scénario dit « central », privilégié dans les études nationales, maintient les tendances récentes de
fécondité et mortalité et se fonde sur la période de référence 1990-2005 pour le calcul des quotients
migratoires. L’apport migratoire s’est fortement amplifié en Midi-Pyrénées au cours des dernières années, à
un rythme historiquement très élevé. Mais le rythme des migrations pourrait s’infléchir. Ainsi le scénario
dit « alternatif » intègre l’hypothèse qu’après 2005 l’influence de l’apport migratoire dans les départements de
Midi-Pyrénées revient au niveau qu’elle atteignait entre 1975 et 1990, tout en maintenant les tendances récentes de
fécondité et mortalité.
Puisse ce dossier être utile à tous les acteurs locaux dans leurs exercices d’anticipation et de
planification.
Le Directeur régional de
la Drass Midi-Pyrénées
Le Directeur régional et
départemental de l'équipement
La Directrice régionale de
l'Insee Midi-Pyrénées
R. Pereira
A. Crocherie
M. Demotes-Mainard
Projections de population départementales en Midi-Pyrénéesn
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La population de Midi-Pyrénées augmente fortement depuis le début des années 1960. Cette
croissance s’est accélérée au cours des dernières années. Entre 1999 et 2005, la région a gagné en
moyenne 30 800 habitants par an. Selon un scénario de projection dit « central », prolongeant les
tendances démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait continuer à progresser à un
rythme soutenu jusqu’en 2030. Dans une hypothèse de migrations bien plus basses (scénario
« alternatif »), l’augmentation de la population serait moitié moindre à l’horizon 2030. Quel que soit
le scénario de projection de population envisagé, le vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario
central, la part des personnes de 60 ans et plus passerait de 24 % en 2005 à 31 % en 2030.
La population de Midi-Pyrénées en 2005 :
très élevés en raison d’un marché du travail plus porteur
que le marché national. Mais le rythme des migrations
pourrait s’infléchir, notamment sous l’effet d’un moindre
dynamisme économique. Si l’on fait l’hypothèse qu’après
2005 l’influence de l’apport migratoire en Midi-Pyrénées
revient au niveau qu’elle atteignait entre 1975 et 1990
(scénario alternatif), tout en maintenant les tendances
récentes de fécondité et mortalité, la population de
Midi-Pyrénées ne dépasserait plus que très légèrement
les 3 millions d’habitants en 2030.
En 2005, la population de Midi-Pyrénées s’élève à
2,7 millions d’habitants. La croissance de la population
s'accélère passant de 0,5 % par an en moyenne au cours de la
décennie précédente à 1,2 % entre 1999 et 2005. L’excédent
dû au solde naturel est faible : + 0,1 % en moyenne annuelle
depuis 1999 contre + 0,4 % en France. L’essentiel de la
croissance démographique résulte, comme au cours de la
décennie précédente, d’arrivées beaucoup plus nombreuses
que les départs. De plus, cet apport migratoire s’amplifie. La
croissance de la population due à l’apport migratoire est
passée de 0,5 % par an en moyenne au cours des années
1990 à 1,1 % depuis 1999. En Midi-Pyrénées, comme en
France, la population continue de vieillir. En 2005, 24 % des
Midi-Pyrénéens ont atteint ou dépassé 60 ans contre 21 % en
France métropolitaine. Parmi eux, 41 % ont 75 ans ou plus.
Dans un scénario sans migration, la population de
Midi-Pyrénées resterait quasi-stable
En 2030, en supposant une absence totale de migrations,
la population régionale avoisinerait les 2,7 millions
d'habitants comme en 2005. Elle serait nettement plus
âgée que celle issue du scénario central. Le scénario
sans migration démontre ainsi, a contrario, l’impact positif
des migrations sur la population régionale tant en termes
de croissance que de ralentissement de son
vieillissement.
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
En un quart de siècle, Midi-Pyrénées gagnerait
600 000 habitants selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en matière de
fécondité, mortalité et migrations externes, la population de
Midi-Pyrénées devrait augmenter jusqu’en 2030 de 24 000 personnes
en moyenne par an, soit une progression moins soutenue qu’entre
1999 et 2005. Cet amortissement de la croissance tient
prioritairement au choix de prolonger les tendances migratoires
1990-2005 alors que la fin de période est beaucoup plus
dynamique. À l’horizon 2030, Midi-Pyrénées compterait
3,3 millions d’habitants. Par rapport à 2005, la population
de la région augmenterait de 22 % en vingt-cinq ans.
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
Selon le scénario central, l’âge moyen des Midi-Pyrénéens
passerait de 40,9 ans en 2005 à 43,6 ans en 2030. Il serait
de 44,2 ans selon le scénario alternatif. En 2030, les
personnes âgées d’au moins 60 ans seraient beaucoup plus
nombreuses qu’en 2005 : leur nombre augmenterait de
59 % selon le scénario central et de 52 % d’après le
scénario alternatif. Trois Midi-Pyrénéens sur dix auraient
alors 60 ans ou plus. Selon le scénario central, le nombre de
moins des moins de 30 ans devrait progresser de 17 % entre
2005 et 2030, la région attirant de nombreux jeunes en
études supérieures ou en début de vie active. Le nombre des
30-60 ans n’augmenterait que de 4 %. Dans le scénario
alternatif, le nombre des moins de 30 ans progresserait de
5 % et celui des 30-60 ans diminuerait de 6 %.
Le gain de population ne serait plus que de
300 000 habitants selon le scénario alternatif
En Midi-Pyrénées, les flux migratoires se sont intensifiés au
cours des dernières années à des rythmes historiquement
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Au cours des dernières décennies, la population ariégeoise est restée quasi stable. Sur la période
récente, cette stabilité a fait place à une croissance soutenue, le département ayant gagné en
moyenne 1 500 habitants par an entre 1999 et 2005. Selon un scénario de projection dit « central »,
prolongeant les tendances démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait continuer de
progresser. Dans une hypothèse de migrations plus basses (scénario « alternatif »), la population
resterait stable. Quel que soit le scénario de projection de population envisagé, le vieillissement se
poursuivrait. Selon le scénario central, la part des personnes de 60 ans et plus passerait de 28 % en
2005 à 38 % en 2030.
La population de l’Ariège en 2005 :
population ariégeoise resterait stable. L’apport migratoire
compenserait juste le déficit du solde naturel.
En 2005, la population de l’Ariège s’élève à 146 200 personnes. La
croissance de la population s'accélère, passant de 0,1 % par an
en moyenne entre 1990 et 1999 à 1,1 % entre 1999 et 2005.
Le département a ainsi gagné 9 000 habitants en six ans. Cette
croissance démographique résulte d’arrivées beaucoup
plus nombreuses que les départs, le solde naturel restant
déficitaire. Le vieillissement de la population se poursuit
dans le département en raison notamment de la
progression de l’espérance de vie et du départ de
nombreux jeunes au moment des études supérieures et de
la recherche d’un premier emploi. En 2005, 28 % des
Ariégeois ont atteint ou dépassé 60 ans contre 24 % au
niveau régional. Parmi eux 42 % ont 75 ans ou plus.
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
En un quart de siècle, l’Ariège gagnerait 19 500 habitants
selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en
matière de fécondité, mortalité et migrations externes, la
population de l’Ariège devrait compter 165 700 habitants à
l’horizon 2030, soit une hausse de 13 % en vingt-cinq ans.
En l’espace de vingt-cinq ans, la population du département
gagnerait 780 habitants en moyenne par an, soit une
progression moins soutenue qu’entre 1999 et 2005. Cet
amortissement de la croissance tient prioritairement au choix
de prolonger les tendances migratoires 1990-2005 alors que
la fin de la période est beaucoup plus dynamique. La
croissance de la population serait exclusivement due à
l’apport migratoire qui compenserait largement le déficit
naturel par un apport de 1 300 individus en moyenne par an.
Stabilité de la population avec le scénario alternatif
Si les comportements migratoires revenaient à leur niveau
constaté sur la période 1975-1990 (scénario alternatif), la
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Sans migration, la population baisserait de
11 300 habitants
En supposant une absence totale de migrations, le
département compterait 134 900 habitants en 2030. La
population diminuerait ainsi de 8 % en vingt-cinq ans,
sous le seul effet du déficit naturel.
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
Quel que soit le scénario retenu, le vieillissement de la
population ariégeoise est inéluctable. L’arrivée aux
grands âges des générations issues du baby-boom
contribue à la progression de l’âge moyen. Selon le
scénario central, l’âge moyen des Ariégeois passerait de
43,3 ans en 2005 à 46,5 ans en 2030, soit 3 ans de plus
qu’à l’échelle régionale. Le vieillissement serait à peine
plus prononcé avec le scénario alternatif qui donnerait un
âge moyen de 46,7 ans en 2030.
En 2030, les personnes âgées d’au moins 60 ans seraient
beaucoup plus nombreuses qu’en 2005 : + 54 % selon le
scénario central et + 36 % d’après le scénario alternatif.
Quatre Ariégeois sur dix auraient alors 60 ans ou plus.
Les personnes d’au moins 75 ans représenteraient plus
de 14 % de la population départementale. En
contrepartie, la part des moins de 20 ans diminuerait.
Quel que soit le scénario, on compterait 111 personnes
de 20 à 59 ans pour 100 personnes de 60 ans ou plus
contre 182 en 2005.
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Depuis de nombreuses années, la population baisse en Aveyron. En un siècle, le nombre
d’Aveyronnais a diminué de plus d’un quart. Récemment, la tendance au déclin démographique
s’est inversée grâce à l’apport migratoire. Entre 1999 et 2005, le département a gagné en moyenne
1 200 habitants par an. Selon un scénario de projection dit « central », prolongeant les tendances
démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait progresser encore quelques années puis
baisser de nouveau à partir de 2013. Dans une hypothèse de migrations plus basses (scénario « alternatif »),
la baisse de la population s’amorcerait dès 2006. Quel que soit le scénario de projection de population
envisagé, le vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario central, la part des personnes de
60 ans et plus passerait de trois sur dix en 2005 à quatre sur dix en 2030.
La population de l’Aveyron en 2005 :
En 2005, la population de l’Aveyron s’élève à 271 300 personnes
soit 28 % de moins qu’un siècle plus tôt. La tendance forte au
dépeuplement s’inverse sur la période récente. En effet,
entre 1999 et 2005, le département a gagné 7 200 habitants.
Ce renouveau démographique provient d’un solde migratoire
devenu favorable. Le solde naturel reste déficitaire malgré
l’augmentation du nombre de naissances.
Le vieillissement de la population se poursuit dans
l’Aveyron en raison notamment de la progression de
l’espérance de vie et du départ de nombreux jeunes au
moment des études supérieures et de la recherche du
premier emploi. En 2005, près de trois Aveyronnais sur dix
ont atteint ou dépassé 60 ans contre moins d’un quart au
niveau régional. Parmi eux, 43 % ont 75 ans ou plus.
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
En un quart de siècle, l’Aveyron perdrait 5 800 habitants
selon le scénario central
À l’horizon 2030, l’Aveyron compterait 265 500 habitants
selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en
matière de fécondité, mortalité et migrations externes.
Jusqu’en 2012, le solde migratoire excédentaire
permettrait de compenser le déficit naturel croissant. À
partir de cette date, la population du département
recommencerait à décroître. En 2030, l’Aveyron compterait
5 800 habitants de moins qu’en 2005, soit une baisse de 2 %.
La perte atteindrait 27 800 habitants avec le scénario
alternatif
Si les comportements migratoires revenaient à leur niveau
constaté sur la période 1975-1990 (scénario alternatif), le
déclin démographique serait bien plus prononcé et
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s’observerait dès 2006. Le solde migratoire durablement
déficitaire viendrait alors accentuer les effets du déficit
naturel. La perte de population serait 5 fois plus élevée que
dans le scénario central qui tient compte de la forte poussée
migratoire du début des années 2000. La population du
département ne dépasserait pas 243 500 habitants en 2030.
Sans migration, la population baisserait de 21 000 habitants
En supposant une absence totale de migrations, le
département compterait 250 300 habitants en 2030. La
population diminuerait ainsi de 8 % en vingt-cinq ans,
sous le seul effet du déficit naturel.
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
Quel que soit le scénario retenu, le vieillissement de la
population aveyronnaise est inéluctable. L’arrivée aux
grands âges des générations issues du baby-boom
contribue à la progression de l’âge moyen. Selon le
scénario central, l’âge moyen des Aveyronnais passerait
de 44 ans en 2005 à 48,2 ans en 2030. Le vieillissement
serait même plus prononcé avec le scénario alternatif qui
donnerait un âge moyen de 48,6 ans en 2030 soit quatre
ans de plus qu’en moyenne régionale.
En 2030, les personnes âgées d’au moins 60 ans seraient
beaucoup plus nombreuses qu’en 2005 : + 34 % selon le
scénario central et + 25 % d’après le scénario alternatif.
Quatre Aveyronnais sur dix auraient alors 60 ans ou plus.
Les personnes d’au moins 75 ans représenteraient plus de
17 % de la population départementale. En contrepartie, la
part des moins de 20 ans diminuerait. Dans le scénario
central, on compterait 103 personnes de 20 à 59 ans pour
100 personnes de 60 ans ou plus contre 170 en 2005.
Dans l’hypothèse la plus pessimiste (scénario alternatif), il y
aurait en 2030 autant de personnes de 20 à 59 ans que de
personnes de 60 ans ou plus.
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
La population de la Haute-Garonne augmente fortement depuis les années 1950. Cette croissance
s’est accélérée au cours des dernières années. Entre 1999 et 2005, le département a gagné en
moyenne 18 600 habitants par an. Selon un scénario de projection dit « central », prolongeant les
tendances démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait continuer à progresser à un
rythme soutenu jusqu’en 2030. Dans une hypothèse de migrations bien plus basses (scénario
« alternatif »), l’augmentation de la population serait inférieure d’un tiers. Quel que soit le
scénario de projection de population envisagé, le vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario
central la part des personnes de 60 ans et plus passerait de 18 % en 2005 à 24 % en 2030.
La population de la Haute-Garonne en 2005 :
Le gain de population ne serait plus que de 353 000 habitants
selon le scénario alternatif
En 2005, la Haute-Garonne compte 1 156 000 habitants. La
croissance de la population s'accélère, passant de 1,3 % par
an en moyenne entre 1990 et 1999 à 1,7 % entre 1999 et
2005. Le nombre de naissances est bien supérieur à celui
des décès. Cependant, l’essentiel de la croissance
démographique résulte, comme au cours de la décennie
précédente, d’arrivées beaucoup plus nombreuses que les
départs. De plus, cet apport migratoire s’amplifie. La
croissance de la population due à l’apport migratoire est
passée de 0,9 % par an en moyenne au cours de la
décennie précédente à 1,2 % depuis 1999. La
Haute-Garonne est le département le plus jeune de la
région avec 25 % de moins de 20 ans (contre 23 % dans
l’ensemble de la région) et seulement 18 % de 60 ans et
plus (contre 24 %).
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
En un quart de siècle, la Haute-Garonne gagnerait
496 000 habitants selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en
matière de fécondité, mortalité et migrations externes, la
population de la Haute-Garonne devrait augmenter
jusqu’en 2030 de 20 000 personnes en moyenne par an.
Les soldes naturel et migratoire continueraient de croître.
Cependant, la croissance serait proportionnellement moins
forte entre 2005 et 2030 (+ 1,4 % par an) qu’entre 1999 et
2005 (+ 1,7 %). Cet amortissement de la croissance tient
prioritairement au choix de prolonger les tendances
migratoires 1990-2005, alors que la fin de la période est
beaucoup plus dynamique. À l’horizon 2030, le
département compterait 1 652 000 d’habitants. Par rapport
à 2005, la population de Haute-Garonne augmenterait de
43 % en vingt-cinq ans.
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
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Dans le département, les flux migratoires se sont
intensifiés au cours des dernières années en raison d’un
marché du travail très porteur. Mais le rythme pourrait
s’infléchir, notamment sous l’effet d’un moindre
dynamisme économique. Si l’on suppose qu’après 2005,
l’influence de l’apport migratoire en Haute-Garonne
revient au niveau qu’elle atteignait entre 1975 et 1990
(scénario alternatif), tout en maintenant les tendances
récentes de fécondité et de mortalité, le département
compterait 1 509 000 habitants.
Dans un scénario sans migration, la population de la
Haute-Garonne se maintiendrait
En supposant une absence totale de migrations, la
population du département ne gagnerait que 71 000 habitants
entre 2005 et 2030 et serait nettement plus âgée que celle
issue du scénario central (30 % de 60 ans et plus à
l’horizon 2030 contre 24 % selon le scénario central).
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
Selon le scénario central, l’âge moyen des
Haut-Garonnais passerait de 37,7 ans en 2005 à
40,1 ans en 2030. Le vieillissement serait plus
prononcé avec le scénario alternatif (41,1 ans en 2030).
En 2030, les personnes âgées d’au moins 60 ans
seraient beaucoup plus nombreuses qu’en 2005 : leur
nombre augmenterait de près de 90 % quel que soit le
scénario. Un Haut-Garonnais sur quatre aurait alors 60
ans ou plus. Selon le scénario central, le nombre des
moins de 30 ans devrait progresser de 35 % entre 2005
et 2030, le département attirant de nombreux jeunes en
études supérieures ou en début de vie active. Le nombre
des 30-60 ans augmenterait 31 %. Dans le scénario
alternatif, le nombre des moins de 30 ans progresserait
de 20 % et celui des 30-60 ans de 17 %.
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Après des décennies de baisse, la population du Gers s’est stabilisée au cours des années 1990.
Elle augmente à nouveau ces dernières années : entre 1999 et 2005, le département a gagné en
moyenne 1 200 habitants par an. Ce dynamisme démographique ne repose que sur la capacité du
département à attirer de nouvelles populations. Selon un scénario de projection dit « central »,
prolongeant les tendances démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait continuer à
progresser faiblement jusqu’en 2030. Dans une hypothèse de migrations plus basses (scénario
« alternatif »), une baisse de la population s’amorcerait dès 2006. Quel que soit le scénario de
projection de population envisagé, le vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario central, la part
des personnes de 60 ans et plus passerait de 30 % en 2005 à 41 % en 2030.
La population du Gers en 2005 :
Le département perdrait 7 000 habitants selon le
scénario alternatif
En 2005, la population du Gers s’élève à 180 000 personnes.
La tendance au dépeuplement s’était ralentie dans les
années 1970 et s’inverse sur la période récente. En effet,
entre 1999 et 2005, le département a gagné 7 200 habitants.
Ce dynamisme démographique provient d’un solde
migratoire largement positif. Le solde naturel reste
légèrement déficitaire.
Le vieillissement de la population se poursuit dans le Gers
en raison notamment de la progression de l’espérance de
vie et du départ de nombreux jeunes au moment des
études supérieures et de la recherche du premier emploi.
En 2005, 30 % des Gersois ont atteint ou dépassé 60 ans
contre 24 % au niveau régional. Parmi eux, 42 % ont 75 ans
ou plus.
Les perspectives démographiques à l’horizon
2030 :
Sans migration la population baisserait de 16 000 habitants
En supposant une absence totale de migrations, le
département compterait 164 000 habitants en 2030. La
population diminuerait ainsi de 8,7 % en vingt-cinq ans,
sous le seul effet du déficit naturel.
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
En un quart de siècle, le Gers gagnerait 4 000 habitants
selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en
matière de fécondité, mortalité et migrations externes, la
population du Gers ne devrait augmenter jusqu’en 2030
que de 160 personnes en moyenne par an, soit une
progression moins soutenue qu’entre 1999 et 2005. Cet
amortissement de la croissance tient prioritairement au
choix de prolonger les tendances migratoires 1990-2005
alors que la fin de période est beaucoup plus dynamique. Il
s’explique aussi par un vieillissement progressif de la
population qui accentue le déficit du solde naturel. À
l’horizon 2030, le Gers compterait 184 000 habitants. Par
rapport à 2005, la population du département gagnerait
4 000 habitants, soit une hausse de 2,2 %.
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Si les comportements migratoires revenaient à leur niveau
constaté sur la période 1975-1990 (scénario alternatif), un
déclin démographique s’amorcerait dès 2006. Le solde
migratoire ne serait plus que légèrement excédentaire et
serait loin de compenser les effets du déficit naturel. La
perte de population entre 2005 et 2030 serait de
7 000 habitants. La population du département ne
compterait plus que 173 000 habitants.
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Quel que soit le scénario retenu, le vieillissement de la population
est inéluctable. L’arrivée aux grands âges des générations issues
du baby-boom contribue à la progression de l’âge moyen. Selon
le scénario central, l’âge moyen des Gersois passerait de
44,4 ans en 2005 à 48 ans en 2030. Le vieillissement serait
même plus prononcé avec le scénario alternatif qui donnerait un
âge moyen de 48,4 ans en 2030 soit 4 ans de plus qu’en
moyenne régionale. En 2030, les personnes âgées d’au moins
60 ans seraient beaucoup plus nombreuses qu’en 2005 : + 40 %
selon le scénario central et + 34 % d’après le scénario alternatif.
Plus de quatre Gersois sur dix auraient alors 60 ans ou plus. Les
personnes d’au moins 75 ans représenteraient 17 % de la
population départementale. En contrepartie, la part des moins de
20 ans resterait quasi stable. Dans le scénario central, on
compterait 99 personnes de 20 à 59 ans pour 100 personnes
de 60 ans ou plus contre 168 en 2005. Dans l’hypothèse du
scénario alternatif, le ratio serait de 97.
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
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Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
La population du Lot augmente depuis la fin des années 1970. Au cours des années récentes, la
croissance s'accélère. Entre 1999 et 2005, le département a gagné en moyenne 1 300 habitants par
an. Ce dynamisme démographique ne repose que sur la capacité du département à attirer de
nouvelles populations. Selon un scénario de projection dit « central », prolongeant les tendances
démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait continuer à progresser jusqu’en 2030.
Dans une hypothèse de migrations plus basses (scénario « alternatif »), la population progresserait
faiblement en début de période puis se stabiliserait ensuite. Quel que soit le scénario de projection
de population envisagé, le vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario central, la part des
personnes de 60 ans et plus passerait de 30 % en 2005 à 41 % en 2030.
La population du Lot en 2005 :
Le département gagnerait 2 000 habitants
selon le scénario alternatif
En 2005, la population du Lot s’élève à 168 000 personnes.
Entre 1999 et 2005, le département a gagné 7 800 habitants.
La croissance de la population s'accélère, passant de
0,3 % par an en moyenne entre 1990 et 1999 à 0,8 %
entre 1999 et 2005. Ce dynamisme démographique
provient d’un solde migratoire largement positif. Le solde
naturel reste déficitaire. Le vieillissement de la
population se poursuit dans le Lot en raison notamment
de la progression de l’espérance de vie et du départ de
nombreux jeunes au moment des études supérieures et
de la recherche du premier emploi. En 2005, 30 % des
Lotois ont atteint ou dépassé 60 ans contre 24 % au
niveau régional. Parmi eux, 41 % ont 75 ans ou plus.
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
Sans migration la population baisserait de 16 000 habitants
En supposant une absence totale de migrations, le
département compterait 152 000 habitants en 2030. La
population diminuerait ainsi de 9,7 % en vingt-cinq ans,
sous le seul effet du déficit naturel.
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
En un quart de siècle, le Lot gagnerait 17 000 habitants
selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central »
qui prolonge les tendances démographiques récentes
en matière de fécondité, mortalité et migrations
externes, la population du Lot devrait augmenter
jusqu’en 2030 d’environ 680 personnes en moyenne par
an, soit une progression moins soutenue qu’entre 1999
et 2005. Cet amortissement de la croissance tient
prioritairement au choix de prolonger les tendances
migratoires 1990-2005 alors que la fin de période est
beaucoup plus dynamique. Il s’explique aussi par un
vieillissement progressif de la population qui accentue le
déficit naturel. À l’horizon 2030, le Lot compterait
1 8 5 0 0 0 h a b i t a n t s . Par rapport à 2005, la population
du département gagnerait 17 000 habitants, soit une
hausse de 9,9 %.
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Si les comportements migratoires revenaient à leur niveau constaté
sur la période 1975-1990 (scénario alternatif), le gain de population
entre 2005 et 2030 serait de seulement 2 000 habitants. À une
faible croissance en début de période succèderait une stagnation
de la population. En fin de période, le solde migratoire ne
compenserait plus le déficit naturel. La population du département
compterait alors 170 000 habitants en 2030.
26
Quel que soit le scénario retenu, le vieillissement de la
population est inéluctable. L’arrivée aux grands âges des
générations issues du baby-boom contribue à la
progression de l’âge moyen. Selon le scénario central,
l’âge moyen des Lotois passerait de 44,4 ans en 2005 à
48,7 ans en 2030. Le vieillissement serait même plus
prononcé avec le scénario alternatif qui donnerait un âge
moyen de 49,5 ans en 2030, soit 5 ans de plus qu’en
moyenne régionale. En 2030, les personnes âgées d’au
moins 60 ans seraient beaucoup plus nombreuses qu’en
2005 : + 51 % selon le scénario central et + 44 % d’après
le scénario alternatif. Plus de quatre Lotois sur dix
auraient alors 60 ans ou plus. Les personnes d’au moins
75 ans représenteraient 17 % de la population
départementale. Dans le scénario central, on compterait
99 personnes de 20 à 59 ans pour 100 personnes de 60 ans
ou plus contre 166 en 2005. Dans l’hypothèse du scénario
alternatif, le ratio serait de 94.
27
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
28
29
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Au cours des années 1980 et 1990, la population des Hautes-Pyrénées a légèrement diminué.
Récemment, la tendance au déclin démographique s’est inversée grâce à l’apport migratoire. Entre
1999 et 2005, le département a gagné en moyenne 1 200 habitants par an. Selon un scénario de
projection dit « central », prolongeant les tendances démographiques récentes, le nombre
d’habitants devrait progresser encore quelques années et s'orienter à la baisse à partir de 2015.
Dans une hypothèse de migrations plus basses (scénario « alternatif »), la baisse de la population
s’amorcerait dès 2006. Quel que soit le scénario de projection de population envisagé, le
vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario central, la part des personnes de 60 ans et plus
passerait de 27 % en 2005 à 38 % en 2030.
La population des Hautes-Pyrénées en 2005 :
En 2005, les Hautes-Pyrénées comptent 229 900 habitants.
La population du département a fortement augmenté dans
les années 1960, s’est stabilisée ensuite avant de diminuer
légèrement dans les années 1980 et 1990. Cette tendance
au dépeuplement s’inverse sur la période récente. En effet,
entre 1999 et 2005, le département a gagné 7 200 habitants.
Ce renouveau démographique provient d’un solde migratoire
devenu favorable. Le solde naturel reste déficitaire.
Le vieillissement de la population se poursuit dans les
Hautes-Pyrénées en raison notamment de la progression
de l’espérance de vie et du départ de nombreux jeunes au
moment des études supérieures et de la recherche du
premier emploi. En 2005, 27 % des Hauts-Pyrénéens ont
atteint ou dépassé 60 ans contre 24 % au niveau régional.
Parmi eux, 40 % ont 75 ans ou plus.
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
En un quart de siècle, les Hautes-Pyrénées perdraient
1 900 habitants selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en matière de
fécondité, mortalité et migrations externes, la population des
Hautes-Pyrénées devrait croître jusqu’en 2015 d’une centaine de
personnes en moyenne par an. A partir de 2015, le solde migratoire
excédentaire ne permettrait pas de compenser le déficit naturel
croissant. A l’horizon 2030, les Hautes-Pyrénées compteraient
228 000 habitants. Par rapport à 2005, la population du
département perdrait 1 900 habitants soit une baisse de 0,8 %.
La perte atteindrait 19 400 habitants avec le scénario
alternatif
Si les comportements migratoires revenaient à leur niveau
constaté sur la période 1975-1990 (scénaro alternatf), le
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
30
déclin démographique s’amorcerait dès 2006 et serait
bien plus prononcé. Le solde migratoire ne serait plus que
très légèrement excédentaire et serait loin de compenser
les effets du solde naturel négatif. La perte de population
entre 2005 et 2030 serait dix fois plus élevée que dans le
scénario central qui inclut la forte poussée migratoire du
début des années 2000. La population du département ne
dépasserait pas 210 500 habitants en 2030.
Le scénario sans migration est très proche du
scénario alternatif
En supposant une absence totale de migrations, le
département compterait 211 900 habitants en 2030. La
population diminuerait ainsi de 8 % en vingt-cinq ans,
sous le seul effet du déficit naturel.
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
Quel que soit le scénario retenu, le vieillissement de la
population est inéluctable. L’arrivée aux grands âges des
générations issues du baby-boom contribue à la progression
de l’âge moyen. Selon le scénario central, l’âge moyen des
Hauts-Pyrénéens passerait de 43,1 ans en 2005 à 47,2 ans
en 2030. Le vieillissement serait même plus prononcé avec le
scénario alternatif qui donnerait un âge moyen de 47,7 ans en
2030 soit 3,5 ans de plus qu’en moyenne régionale. En 2030,
les personnes âgées d’au moins 60 ans seraient
beaucoup plus nombreuses qu’en 2005 : + 38 % selon
le scénario central et + 29 % d’après le scénario
alternatif. Quatre Hauts-Pyrénéens sur dix auraient
alors 60 ans ou plus. Les personnes d’au moins 75 ans
représenteraient plus de 16 % de la population
départementale. Dans le scénario central, on
compterait 113 personnes de 20 à 59 ans pour
100 personnes de 60 ans ou plus contre 189 en 2005.
Dans l’hypothèse du scénario alternatif, le ratio serait
de 112.
31
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
32
33
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
La population du Tarn, après s’être stabilisée au cours des années 1990, augmente à nouveau au
cours des dernières années. Entre 1999 et 2005, le département a gagné en moyenne 3 200 habitants
par an. Ce dynamisme démographique ne repose que sur la capacité du département à attirer de
nouvelles populations. Selon un scénario de projection dit « central », prolongeant les tendances
démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait continuer à progresser à un rythme
soutenu jusqu’en 2030. Dans une hypothèse de migrations bien plus basses (scénario « alternatif »),
une baisse de la population s’amorcerait dès 2006. Quel que soit le scénario de projection de
population envisagé, le vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario central, la part des personnes
de 60 ans et plus passerait de 27 % en 2005 à 37 % en 2030.
La population du Tarn en 2005 :
Le département perdrait 14 500 habitants selon le
scénario alternatif
En 2005, la population du Tarn s’élève à 362 700 personnes.
La population du département a fortement augmenté entre
1950 et 1980, s’est stabilisée jusqu’en 1999 et s’accroît à
nouveau depuis lors : entre 1999 et 2005, le département a
gagné 19 300 habitants. Ce dynamisme démographique
provient d’un solde migratoire largement positif. Le solde
naturel reste légèrement déficitaire.
Le vieillissement de la population se poursuit dans le Tarn en
raison notamment de la progression de l’espérance de vie et
du départ de nombreux jeunes au moment des études
supérieures et de la recherche du premier emploi. En 2005,
27 % des Tarnais ont atteint ou dépassé 60 ans contre 24 %
au niveau régional. Parmi eux, 42 % ont 75 ans ou plus.
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
Le scénario sans migration est proche du scénario alternatif
En supposant une absence totale de migrations, le
département compterait 346 100 habitants en 2030. La
population diminuerait ainsi de 5 % en vingt-cinq ans,
sous le seul effet du déficit naturel.
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
En un quart de siècle, le Tarn gagnerait 25 800 habitants
selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en
matière de fécondité, mortalité et migrations externes, la
population du Tarn devrait augmenter jusqu’en 2030 de
plus de 1 000 personnes en moyenne par an, soit une
progression moins soutenue qu’entre 1999 et 2005. Cet
amortissement de la croissance tient prioritairement au
choix de prolonger les tendances migratoires 1990-2005
alors que la fin de période est beaucoup plus dynamique. Il
s’explique aussi par un vieillissement progressif de la
population qui accentue le déficit naturel. À l’horizon 2030,
le Tarn compterait 388 500 habitants. Par rapport à 2005,
la population du département gagnerait 25 800 habitants,
soit une hausse de 7 %.
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Si les comportements migratoires revenaient à leur niveau
constaté sur la période 1975-1990 (scénario alternatif), un
déclin démographique s’amorcerait dès 2006. Le solde
migratoire ne serait plus que légèrement excédentaire et serait
loin de compenser le déficit naturel. La perte de population
entre 2005 et 2030 serait de 14 500 habitants. La population
du département ne serait plus que de 348 200 habitants.
34
Quel que soit le scénario retenu, le vieillissement de la
population est inéluctable. L’arrivée aux grands âges des
générations issues du baby-boom contribue à la progression
de l’âge moyen. Selon le scénario central, l’âge moyen des
Tarnais passerait de 42,7 ans en 2005 à 46,2 ans en 2030. Le
vieillissement serait même plus prononcé avec le scénario
alternatif qui donnerait un âge moyen de 46,9 ans en 2030 soit
2,7 ans de plus que la moyenne régionale. En 2030, les
personnes âgées d’au moins 60 ans seraient beaucoup plus
nombreuses qu’en 2005 : + 45 % selon le scénario central
et + 33 % d’après le scénario alternatif. Près de quatre
Tarnais sur dix auraient alors 60 ans ou plus. Les personnes
d’au moins 75 ans représenteraient 16 % de la population
départementale. En contrepartie, la part des moins de 20 ans
resterait quasi stable. Dans le scénario central, on compterait
116 personnes de 20 à 59 ans pour 100 personnes de
60 ans ou plus contre 186 en 2005. Dans l’hypothèse du
scénario alternatif, le ratio serait de 113.
35
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
36
37
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
La population de Tarn-et-Garonne augmente fortement depuis une trentaine d’années. Cette
croissance s’est accélérée au cours des années récentes. Entre 1999 et 2005, le département a gagné
en moyenne 2 600 habitants par an. Selon un scénario de projection dit « central », prolongeant les
tendances démographiques récentes, le nombre d’habitants devrait continuer à progresser à un
rythme soutenu jusqu’en 2030. Dans un scénario « alternatif », reprenant des comportements
migratoires plus anciens, l’augmentation de la population serait tout aussi forte. Quel que soit le
scénario de projection de population envisagé, le vieillissement se poursuivrait. Selon le scénario
central, la part des personnes de 60 ans et plus passerait de 25 % en 2005 à 35 % en 2030.
La population de Tarn-et-Garonne en 2005 :
Le scénario alternatif donne une même progression
de la population que le scénario central
En 2005, la population de Tarn-et-Garonne s’élève à
221 300 personnes. La croissance de la population
s'accélère, passant de 0,3 % par an en moyenne au cours de la
décennie précédente à 1,2 % entre 1999 et 2005. Le nombre de
naissances est légèrement supérieur à celui des décès.
Cependant, le dynamisme démographique du département
repose surtout sur sa capacité à attirer de nouvelles
populations. L’excédent migratoire atteint 2 400 personnes par
an en moyenne depuis 1999.
Les comportements migratoires constatés sur les
périodes 1975-1990 et 1990-2005 sont très proches en
Tarn-et-Garonne. Aussi le scénario alternatif,
reproduisant les migrations 1975-1990, donne-t-il une
projection de population quasi identique à celle du
scénario central. La population du département serait de
259 100 habitants en 2030.
Le vieillissement de la population se poursuit en
Tarn-et-Garonne en raison notamment de la progression
de l’espérance de vie et du départ de nombreux jeunes au
moment des études supérieures et de la recherche du
premier emploi. En 2005, 25 % des Tarn-et-Garonnais ont
atteint ou dépassé 60 ans contre 24 % au niveau régional.
Parmi eux, 41 % ont 75 ans ou plus.
En supposant une absence totale de migrations, le
département compterait 223 100 habitants en 2030. La
population augmenterait ainsi de 1 % en vingt-cinq ans,
sous le seul effet d’un léger excédent naturel.
Les perspectives démographiques à l’horizon 2030 :
En un quart de siècle, Tarn-et-Garonne gagnerait
37 300 habitants selon le scénario central
Selon le scénario de projection de population « central » qui
prolonge les tendances démographiques récentes en
matière de fécondité, mortalité et migrations externes, la
population de Tarn-et-Garonne devrait augmenter jusqu’en
2030 de près de 1 500 personnes en moyenne par an, soit
une progression moins soutenue qu’entre 1999 et 2005. Cet
amortissement de la croissance tient prioritairement au choix
de prolonger les tendances migratoires 1990-2005 alors que
la fin de période est beaucoup plus dynamique. Il s’explique
aussi par un vieillissement progressif de la population qui
accentue le déficit naturel. À l’horizon 2030,
Tarn-et-Garonne compterait 258 600 habitants. Par rapport à
2005, la population du département gagnerait 37 300 habitants,
soit une hausse de 17 %.
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
38
Dans un scénario sans migration, la population de
Tarn-et-Garonne évoluerait peu
Un vieillissement qui devrait se poursuivre
Quel que soit le scénario retenu, le vieillissement de la
population est inéluctable. Selon le scénario central, l’âge
moyen des Tarn-et-Garonnais passerait de 41,6 ans en
2005 à 44,7 ans en 2030. Le vieillissement serait
légèrement moins prononcé avec le scénario alternatif
(44,3 ans en 2030).
En 2030, les personnes âgées d’au moins 60 ans
seraient beaucoup plus nombreuses qu’en 2005 : leur
nombre augmenterait de 60 % selon le scénario central
et de 58 % selon le scénario alternatif. Plus d’un
Tarn-et-Garonnais sur trois aurait alors 60 ans ou plus.
Les personnes d’au moins 75 ans représenteraient 14 %
de la population départementale.
Quel que soit le scénario, le nombre des moins de 30 ans
devrait progresser entre 2005 et 2030 d’environ 15 % et le
nombre des 30-60 ans diminuerait de 8 %. Dans le scénario
central, on compterait 123 personnes de 20 à 59 ans pour 100
personnes de 60 ans ou plus contre 202 en 2005. Dans
l’hypothèse du scénario alternatif, le ratio serait de 126.
39
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
40
41
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
43
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
44
45
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
MÉTHODOLOGIE
Estimations de population
er
Pour les années 1990 et 1999, les estimations de population au 1 janvier s’appuient sur les dénombrements issus des deux
recensements de la population datant respectivement du 5 mars 1990 et du 8 mars 1999.
er
Les estimations au 1 janvier 2005 tiennent compte des résultats des enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2006 au niveau
départemental ainsi que des estimations fondées sur le recensement de 1999 et mises à jour chaque année à partir des données
d’état civil et de plusieurs sources administratives.
Projections de population
er
Les populations départementales et régionale au 1 janvier 2005 sont issues des estimations de population. À partir de ces données
par sexe et âge, l’Insee a réalisé des projections de population à l’aide du modèle « OMPHALE » (Outil de Modélisation et de
Projection d’Habitants, d’Actifs, de Logements et d’Elèves), qui applique, d’année en année, et pour chaque sexe et âge, des
quotients migratoires, de fécondité et de mortalité, aux populations correspondantes.
Ces quotients sont déterminés en prenant en compte les tendances de fécondité, mortalité et de migrations observées par le passé.
Les dynamiques de peuplement sont décrites ici sous l’hypothèse que ces tendances se répliquent d’année en année, sans intégrer
les réactions complexes qu’elles peuvent susciter : effet sur le marché foncier, impact et effets correctifs des politiques publiques
territoriales... Ces projections ne peuvent donc s’assimiler à des prévisions : il n’est pas affecté a priori de probabilité aux hypothèses
retenues.
Les projections présentées dans ce dossier ont été réalisées avec les hypothèses des scénarios dits « central » et « alternatif ».
Le scénario « central »
Le scénario dit « central » est fondé sur la reconduction des tendances récentes pour chacune de variables suivantes :
- les taux de fécondité par âge sont maintenus à leur niveau de 2005 ;
- la mortalité baisse au même rythme que celui observé en France métropolitaine entre 1988 et 2002 ;
- les quotients de solde migratoire représentent, pour chaque âge, le rapport entre le solde migratoire et la population totale d’une
année donnée. Ils ont été calculés sur la période 1990 et 2005, et sont maintenus sur la période de projection.
Des variantes possibles pour le scénario central :
Des variantes ont été simulées pour chaque composante afin de mesurer l’impact d’évolutions différentes de celles retenues dans le
scénario central. Pour la fécondité, le scénario « fécondité haute » fait converger l’indicateur de fécondité de la région vers une
valeur cible en 2010 qui correspond à l’indice de la zone en 2005 augmenté de 0,2. Cette valeur est ensuite maintenue constante
jusqu’en 2030. Pour le scénario « fécondité basse », construit selon le même principe, c’est la valeur de l’indicateur de fécondité de
la zone moins 0,2 qui sert de cible en 2010.
Pour la mortalité, le scénario « espérance de vie haute » fait évoluer l’espérance de vie des départements et de la région
parallèlement à l’évolution métropolitaine du scénario correspondant. Ce dernier est établi avec des gains progressifs d’espérance
de vie à la naissance, pour atteindre environ 88,2 ans pour les femmes et 82,1 ans pour les hommes en 2030. Pour le scénario
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
46
« espérance de vie basse », élaboré selon le même principe, les valeurs nationales s’élèvent à 85,4 ans pour les femmes et 79,4 ans
pour les hommes.
Le scénario « alternatif »
La fécondité et la mortalité ne varient que très lentement au cours du temps. En revanche, les migrations peuvent être sujettes à des
variations rapides. L’apport migratoire s’est fortement amplifié en Midi-Pyrénées au cours des dernières années, atteignant un
rythme historiquement très élevé. Mais le rythme des migrations pourrait s’infléchir. Dans le scénario alternatif, on fait l’hypothèse
qu’après 2005 l’influence de l’apport migratoire dans les départements de Midi-Pyrénées revient au niveau qu’elle atteignait entre
1975 et 1990, tout en maintenant les tendances récentes de fécondité et mortalité.
Le scénario sans migration
Le scénario sans migrations est une projection dans laquelle tous les quotients de solde migratoire sont annulés. Selon cette
hypothèse, à chaque âge, le nombre d’entrants sur le territoire est égal au nombre de sortants. Ce scénario permet d’apprécier le
dynamisme propre de la population résidente en l’absence d’échanges avec l’extérieur.
Pour le scénario central, un calage est effectué de façon à ce que la somme des projections régionales donne la projection
métropolitaine. Puis un second calage est effectué de façon à ce que la somme des projections départementales donne la projection
régionale.
Pour le scénario alternatif et le scénario sans migration, la somme des projections départementales donne la projection régionale,
mais il n’y a pas de calage du total régional pour respecter la cohérence avec une projection nationale.
DÉFINITIONS
Solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès dans la zone géographique au cours d'une
période.
Solde migratoire : différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en
sont sorties au cours d’une période donnée. Ce concept est indépendant de la nationalité. Le solde migratoire est calculé par
différence entre la variation totale de population et le solde naturel.
Quotients de solde migratoire : pour un sexe et un âge donnés, le quotient de solde migratoire est le rapport entre le solde
migratoire mesuré au cours d’une année donnée et la population totale de la zone considérée.
Indicateur de fécondité : nombre d’enfants que mettrait au monde une femme, au cours de sa vie féconde (15-49 ans), si les
taux de fécondité observés l’année considérée à chaque âge demeuraient inchangés.
Espérance de vie : âge moyen au moment du décès d'une génération fictive soumise aux conditions de mortalité de l'année.
Elle caractérise la mortalité indépendamment de la structure par âge.
47
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
Pour en savoir plus...
« Combien d’habitants en Midi-Pyrénées en 2030 ? », Insee Midi-Pyrénées : 6 pages, n° 98, avril 2007.
« Forte croissance de la population en Midi-Pyrénées », Insee Midi-Pyrénées : 6 pages, n° 95, janvier 2007.
« Enquête annuelle de recensement 2004 : un fort apport migratoire », Insee Midi-Pyrénées : 6 pages, n° 83, juillet 2005.
« La situation démographique en 2005 - Mouvement de population », INSEE Résultats, Société, n° 66, juin 2007
« Projections de ménages pour la France métropolitaine, à l’horizon 2030 », INSEE Résultats, Société, n° 60, février 2007.
« Bilan démographique 2006 : un excédent naturel record », INSEE Première, n° 1118, janvier 2007.
« Projections régionales de population à l’horizon 2030 : fortes croissances au Sud et à l’Ouest », INSEE Première, n° 1111,
décembre 2006.
« Projections de population 2005-2050, pour la France métropolitaine », INSEE Résultats, Société, n° 57, septembre 2006.
« Projections de population pour la France métropolitaine à l’horizon 2050 : la population continue de croître et le vieillissement se
poursuit », INSEE Première, n° 1089, juillet 2006.
« Le modèle de projection démographique Omphale 2000 », INSEE Méthodes, n° 112, 2005.
Tous les documents cités ci-dessus sont consultables sur notre site Internet : www.insee.fr
« Évolutions démographiques dans la zone euro : projections et conséquences », article paru dans le Bulletin mensuel de la Banque
Centrale européenne, n° 10, octobre 2006.
« Démographie : analyse et synthèse IV. Les déterminants de la migration », de Graziella Caselli, Jacques Vallin et Guillaume
Wunsch, INED, 2003.
Projections de population départementales en Midi-Pyrénées
48
Structure par âge de la population en 2005 (1)
Ariège
0-4 ans
5-9 ans
10-14 ans
15-19 ans
20-24 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39ans
40-44 ans
45-49 ans
50-54 ans
55-59 ans
60-64 ans
65-69 ans
70-74 ans
75-79 ans
80-84 ans
85-89 ans
90-94 ans
95-99 ans
Total
7,611
7,912
8,264
7,817
7,046
6,165
8,645
9,666
10,726
10,726
10,724
10,323
7,569
7,682
8,289
7,417
6,001
1,885
1,433
356
146,257
Aveyron
Haute-Garonne Gers
Lot
14,163
70,363
8,951
14,215
66,870
9,407
14,224
67,192
9,504
13,673
80,057
8,969
13,323
89,641
8,238
12,324
85,004
7,126
16,130
89,625
9,987
17,894
87,006
11,659
18,971
87,078
12,948
18,737
79,076
13,064
19,276
74,441
13,618
18,759
68,820
12,930
13,904
47,158
9,702
15,598
42,084
10,424
16,236
40,746
10,863
14,490
34,648
9,588
11,544
27,750
7,778
3,870
9,826
2,429
3,130
6,733
1,939
797
1,720
538
271,258
1,155,838
179,662
8,363
8,803
8,874
8,227
7,644
7,222
9,804
10,463
11,630
11,977
12,287
12,391
9,181
10,087
10,263
8,921
7,310
2,320
1,745
488
168,000
Hautes-Pyrénées
11,586
11,857
12,329
12,648
11,960
10,791
13,815
15,215
16,594
16,761
17,315
16,149
12,073
12,450
12,911
11,019
8,636
3,039
2,160
550
229,858
7,950
8,728
8,609
8,063
7,782
8,024
8,424
9,074
9,155
9,737
9,927
13,280
14,178
15,393
14,568
12,790
10,148
5,015
2,816
1,044
184,705
Hautes-Pyrénées
10,066
10,846
11,270
11,180
10,884
11,051
11,070
11,742
12,461
12,786
12,371
15,527
16,558
17,259
16,213
14,886
11,462
6,067
3,209
1,107
228,015
7,218
7,618
7,505
Hautes-Pyrénées
9,101
9,643
10,039
Structure par âge de la population en 2030 selon le scénario central
Ariège
0-4 ans
5-9 ans
10-14 ans
15-19 ans
20-24 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39ans
40-44 ans
45-49 ans
50-54 ans
55-59 ans
60-64 ans
65-69 ans
70-74 ans
75-79 ans
80-84 ans
85-89 ans
90-94 ans
95-99 ans
Total
8,000
8,757
8,690
8,182
7,679
7,853
7,834
8,636
8,777
8,967
8,440
11,469
12,455
13,190
12,108
10,426
7,897
3,839
1,877
654
165,730
Aveyron
Haute-Garonne Gers
Lot
11,709
90,973
8,390
12,625
89,646
9,220
12,640
96,647
9,249
12,347
108,553
8,735
12,122
116,192
8,212
12,039
119,062
8,136
12,032
111,955
8,253
12,765
105,517
8,770
12,943
109,752
9,016
14,579
109,978
9,540
14,582
98,551
9,084
18,607
98,970
12,455
20,309
89,830
14,152
20,946
84,173
14,994
19,519
71,253
13,953
17,921
61,372
12,750
14,403
49,038
9,850
7,437
24,689
5,080
4,347
11,828
2,729
1,650
4,291
1,054
265,522
1,652,270
183,622
Structure par âge de la population en 2030 selon le scénario alternatif
Ariège
0-4 ans
5-9 ans
10-14 ans
7,048
7,497
7,442
Aveyron
Haute-Garonne Gers
10,947
79,999
11,250
80,181
11,198
86,826
Lot
7,876
8,376
8,422
15-19 ans
20-24 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39ans
40-44 ans
45-49 ans
50-54 ans
55-59 ans
60-64 ans
65-69 ans
70-74 ans
75-79 ans
80-84 ans
85-89 ans
90-94 ans
95-99 ans
Total
6,871
6,704
7,427
7,473
7,953
7,939
7,596
7,003
9,697
10,578
11,335
10,659
9,364
7,248
3,622
1,860
744
146,060
10,744
10,905
11,470
11,437
11,694
11,674
12,703
12,710
16,999
18,807
19,567
18,386
16,923
13,532
6,925
3,932
1,736
243,539
Source : Insee-modèle OMPHALE
(1) Estimation de population au 1er janvier 2005
98,029
103,344
102,397
94,279
90,071
96,308
100,570
92,171
94,837
87,396
82,542
70,710
60,898
48,558
24,117
11,391
4,721
1,509,345
7,875
7,667
8,020
8,211
8,515
8,602
8,658
8,032
11,203
12,803
13,764
13,161
12,320
9,745
5,102
2,925
1,290
172,567
6,951
6,898
7,547
7,922
8,288
8,262
8,513
8,658
12,049
13,008
14,349
13,881
12,384
9,879
5,003
2,828
1,207
169,968
9,776
9,564
10,256
10,444
11,023
11,822
11,988
11,311
14,270
15,213
15,904
15,088
13,934
10,921
5,836
3,172
1,239
210,544
Tarn
19,668
19,494
20,507
20,674
19,147
17,310
21,090
23,817
25,534
25,693
26,207
24,979
17,850
18,972
20,502
18,298
14,455
4,190
3,434
925
362,746
Tarn-et-Garon Midi-Pyrénées
13,089
153,794
13,050
151,608
13,323
154,217
12,686
164,751
11,395
168,394
10,245
156,187
13,754
182,850
15,136
190,856
16,242
199,723
15,623
191,657
16,013
189,881
14,693
179,044
10,932
128,369
10,876
128,173
11,214
131,024
10,086
114,467
8,121
91,595
2,515
30,074
1,859
22,433
483
5,857
221,335
2,734,954
18,641
20,276
20,884
20,383
19,186
18,863
18,165
19,816
21,153
21,882
21,338
25,217
27,449
28,215
26,673
24,362
19,184
9,585
5,212
2,074
388,558
Tarn-et-Garon Midi-Pyrénées
14,156
169,885
15,050
175,148
14,904
182,893
14,014
191,457
13,204
195,261
13,031
198,059
12,834
190,567
13,682
190,002
13,849
197,106
13,877
201,346
13,196
187,489
17,010
212,535
18,086
213,017
18,646
212,816
16,736
191,023
15,223
169,730
11,381
133,363
5,813
67,525
2,890
34,908
1,047
12,921
258,629
3,327,051
16,166
17,162
17,712
Tarn-et-Garon Midi-Pyrénées
14,606
152,961
15,221
156,948
15,037
164,181
Tarn
Tarn
#DIV/0!
#DIV/0!
17,173
16,631
17,457
16,938
18,207
19,322
19,336
18,541
22,439
24,533
25,293
24,231
22,487
17,932
9,177
5,107
2,361
348,205
14,044
13,677
13,709
13,380
13,953
13,949
13,455
12,689
16,676
17,827
18,330
16,472
14,982
11,182
5,721
2,954
1,238
259,102
171,463
175,390
178,283
170,084
169,704
177,878
182,819
171,115
198,170
200,165
201,084
182,588
163,292
128,997
65,503
34,169
14,536
3,059,330
Cet ouvrage a été réalisé sous la responsabilité d'un comité de pilotage composé de :
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