Novembre 2013 - 28e régiment de transmissions

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Novembre 2013 - 28e régiment de transmissions
B U L L E T I N
D ’ I N F O R M A T I O N
Camps de la Courtine
11 novembre à
Issoire
Cross de la rentrée
La SGCP
edito
Il y a un peu moins de cent ans, le monde basculait dans
l’horreur de la guerre moderne, nous entrons, cette année,
dans le début des commémorations du centenaire de la guerre
1914-1918. Cette der des Ders ne l’a pas été, l’Histoire comme
les récentes interventions nous le prouvent au quotidien.
Au-delà de ce moment fort, de ce devoir de mémoire
empreint de communion nationale, il nous faut nous rester
UNIS. Notre force s’est bien notre unité, bien supérieure à la
somme des compétences individuelles, elle est le reflet de la
capacité du régiment à se dépasser dans l’adversité.
En effet, les citoyens que nous sommes, comme tous les
français, sont touchés par « la crise ». De part notre statut
de militaire, cette morosité générale s’accompagne de
nombreuses incertitudes dues au dernier Livre Blanc et plus
encore à la loi de programmation militaire 2014-2019 dont la
teneur ne nous a été que partiellement dévoilée.
Mais les succès de notre régiment :
• Le défi de la préparation du GUEPARD NG avec le
déploiement SERVAL qui a suivi ;
• son départ prochain pour la République Centrafricaine ;
•les autres opérations extérieures (Tchad, Kosovo,
METIER : Helpdesk... Ou quand le savoir-faire
technique côtoie les fondamentaux militaires
Afghanistan…) ou intérieures sans oublier la mission
PROTERRE Réunion ;
sont bien la preuve de force et de cohésion. Il en aurait été
sûrement autrement sans celles-ci.
Alors au-delà de toutes ces incertitudes et sans oublier notre
appartenance à la société française, notre capacité à nous
rassembler autour de nos valeurs doit être la pierre angulaire
pour maintenir l’Homme au centre des préoccupations de nos
Armées et plus particulièrement au 28.
Pour toujours agir vite et bien…
Commandant DEANTONI
Président des officiers
À mon arrivée sur le théâtre au sein du détachement SIC de KAIA en tant qu’ helpdesk, j’ai pris mes consignes
auprès du mandat précèdent. Dès les premiers instants, je me suis retrouvée en première ligne auprès des utilisateurs
pour configurer leurs postes de travail. La fonction helpdesk reste un travail réellement intéressant qui demande d’être
toujours prêt pour rendre satisfaction aux utilisateurs ayant besoin de nous. « Helpdesk » signifie en fait être une aide
aux usagers en cas de problèmes ou de pannes sur leurs ordinateurs : nous intervenons directement et nous ne ressortons
de leurs bureaux qu’une fois le dépannage effectué. Particulièrement exposés et en contact avec les plus hautes autorités
nous représentons notre régiment, et nous nous efforçons donc de leur rendre les meilleurs services techniques et de
résoudre au plus vite tous leurs problèmes liés aux systèmes d’informations.
Mais mon travail ne se limite pas au domaine SIC, et des missions d’ordre purement militaire font aussi partie du
quotidien, faisant appel à tous nos fondamentaux. C’est ainsi que, depuis le 1er octobre, j’ai été désignée pour assurer la
fouille opérationnelle des femmes Afghanes travaillant dans le camp et désirant entrer dans l’emprise militaire. Depuis
peu en effet la protection du camp est assurée par un contingent Jordanien qui ne dispose pas encore de personnel
féminin. Cette mission particulière se déroule plusieurs fois par semaine et consiste pour moi à être présente de 5h30
à 9h30 à l’une des trois entrées du camp, et à procéder aux fouilles opérationnelles. C’est une expérience personnelle
forte mais c’est aussi une mission qui reste éprouvante tant physiquement qu’émotionnellement. Je dois notamment en
ce, durant 4h, rester en faction, équipée entièrement : CIRAS, casque, double dotation, musette d’alerte, etc… et ma
vigilance doit être permanente et optimum du fait des risques dus aux suicides-bombers.
La disparité des missions de mon métier est une chose vraie, et tous les aspects abordés lors de la préparation avant
projection prennent tous leurs sens ici.
CPL FARIA- GASPAR
Helpdesk au GPTRANS KAIA
PAMIR 31
personnels des antennes du service social et du service médial, puis de découvrir les nouveaux locaux de la section de gestion centralisée des parcs. Installées depuis maintenant presque 3 ans au 1° étage du bâtiment 30 (foyer), les salles de traditions sont au cœur du quartier de Bange et sont de ce fait plus accessibles.
La visite commence au niveau du palier par quelques photos retraçant le début de l’occupation du quartier de Bange par le 16° régiment d’artillerie. La présence d’un canon de 80 mm mis en service en 1882 permet d’expliquer l’appellation de cette emprise militaire à ISSOIRE. Le colonel Charles de Bange (1833-1914) est un polytechnicien qui à sa sortie d
choisit l’artillerie. Ses travaux permettent de mettre au point un système d’artillerie qui fera ses preuves jusqu’en 1940. Le remplacement du bronze par de l’acier est une de ses modifications les plus importantes.
La première salle est dédiée à l’école technique qui vit le jour en 1963. Cette école qui avait en charge la formation des sous-officiers techniciens de l’armée de terre a connu trois appellations.
-
EATAT (Ecole des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre) 1963-1964.
-
EETAT (Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de Terre) 1964-1977.
-
ENTSOA (Ecole Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active) 1977-1998.
34 promotions se sont ainsi succédées sur le site dans les domaines de l’électronique, la mécanique auto, l’électrotechnique et la comptabilité.
La seconde salle totalement dédiée au 28° RT ainsi qu’à l’arme des transmissions comportent de nombreux documents ou matériels de la période du 28° BG à nos jours. Ces salles ne peuvent vivre qu’en fonction de la diversité des matériels exposés. Je profite de l’occasion pour remercier tous les donateurs qui nous permettent de faire évoluer cet espace tra
ions. Pour accéder à ces salles dans il faut contacter le BC1 LAMEGO au poste 314.
special
camps
CAMPS REGIMENTAIRE
Malgré un effectif réduit suite à la mise sur pied de l’alerte guépard pour la RCA, le régiment a profité de sa semaine au camp de
la Courtine pour consolider la formation individuelle et collective du combattant.
Profitant d’une infrastructure adaptée, la majorité du personnel a pu tirer au LRAC, approfondir au niveau du groupe de
combat, le SC1, l’ISTC, le C4 (combat corps à corps adapté au combattant en haute intensité).
Moment majeur pour la FGE, les stagiaires ont découvert pour la plupart la rusticité de notre métier, le parcours naturel
restera certainement l’un des faits marquant et leur plus beau souvenir au camp.
En conclusion de cette semaine forte en activité un raid de nuit sous une pluie glaciale de vingt kilomètres semé d’embûches
comprenant le franchissement d’un thalweg par un pont de singe, brancardage, SC1, etc.
rsonnels des antennes du service social et du service médial, puis de découvrir les nouveaux locaux de la section de gestion centralisée des parcs. Installées depuis maintenant presque 3 ans au 1° étage du bâtiment 30 (foyer), les salles de traditions sont au cœur du quartier de Bange et sont de ce fait plus accessibles.
visite commence au niveau du palier par quelques photos retraçant le début de l’occupation du quartier de Bange par le 16° régiment d’artillerie. La présence d’un canon de 80 mm mis en service en 1882 permet d’expliquer l’appellation de cette emprise militaire à ISSOIRE. Le colonel Charles de Bange (1833-1914) est un polytechnicien qui à sa sortie d’éc
oisit l’artillerie. Ses travaux permettent de mettre au point un système d’artillerie qui fera ses preuves jusqu’en 1940. Le remplacement du bronze par de l’acier est une de ses modifications les plus importantes.
special camps
première salle est dédiée à l’école technique qui vit le jour en 1963. Cette école qui avait en charge la formation des sous-officiers techniciens de l’armée de terre a connu trois appellations.
EATAT (Ecole des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre) 1963-1964.
EETAT (Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de Terre) 1964-1977.
ENTSOA (Ecole Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active) 1977-1998.
promotions se sont ainsi succédées sur le site dans les domaines de l’électronique, la mécanique auto, l’électrotechnique et la comptabilité.
seconde salle totalement dédiée au 28° RT ainsi qu’à l’arme des transmissions comportent de nombreux documents ou matériels de la période du 28° BG à nos jours. Ces salles ne peuvent vivre qu’en fonction de la diversité des matériels exposés. Je profite de l’occasion pour remercier tous les donateurs qui nous permettent de faire évoluer cet espace trad
ons. Pour accéder à ces salles dans il faut contacter le BC1 LAMEGO au poste 314.
L’objectif d’une formation générale élémentaire est de faire
acquérir aux soldats les connaissances nécessaires pour être
chef d’équipe s’ils en ont le potentiel. C’est dans cet esprit
que des soldats du 28eRT et un caporal de la 3eCCT ont suivi
du 07 octobre au 15 novembre 2013 les cours nécessaires à
cet apprentissage. La formation était organisée en 2 phases.
Une phase regroupant l’ensemble de l’enseignement
académique et sportif qui s’est effectué au 28eRT et une
phase de terrain à dominante combat sur les camps de LA
COURTINE et BOURG LASTIC. La plupart des soldats
sont arrivés avec une certaine appréhension et leur but était
simplement de passer un stage de cursus. Au travers du
sport d’abord, puis sur le terrain ensuite, beaucoup d’entre
eux ont découvert l’intérêt réel de cette formation. Ils ont
pour beaucoup appris à se dépasser et à faire mieux que ce
dont ils se savaient capables. Lors d’une séance de méthode
naturelle « à l’ancienne » selon leurs termes ou durant les
longs footings, les séances de renforcement musculaire, le
raid régimentaire, etc. Ils ont appris à donner plus, à s’élever.
Il leur reste maintenant à travailler en compagnie les savoir
faire acquis pour devenir de bons chefs d’équipes s’ils en
ont la volonté car comme le rappel leur crie de guerre «
Voluntas omnia superat » (La volonté surmonte tout).
Parcours naturel de la FGE
CROSS DE RENTREE
Notre cross de rentrée, les S de Bange a été organisé le 18 octobre sous des conditions climatiques optimales.
D’une distance de 7km 600 avec de nombreuses relances et la magnifique côte du pigeonnier, il a apporté à nos coureurs un
parcours rapide, avec différents revêtements. Passant du goudron, à l’herbe puis à la boue nos concurrents ont pu s’exprimer
pleinement pour la première épreuve du challenge 2013/2014.
sport
Classement Top 3 par catégorie
Classement Vétérans 1 Masculins :
Classement Scratch :
1. ADC Azzaro (2e Cie – M1H) les 7,600 Kilomètres en 29’56
2. ADC Kirsch (3e Cie – M1H) en 29’57
3. ADJ Tran (1re Cie – M1H) en 31’02
1. CCH Rouquet D.(CCL – SH) les 7,600 Kilomètres en 27’19
2. ADJ Dutriez (5e Cie – M1H) en 28’01
3. SCH El Ghazi (2e Cie – SH) en 28’05
Classement Vétéran 1 Féminine :
Classement Féminines :
1. ADC Thiebat (5e Cie – VF) les 7,600 Kilomètres en 36’55
1. SGT Lalanne (5e Cie – SF) les 7,600 Kilomètres en 34’13
2. TRS Zaryouh (2e Cie – SF) en 35’45
3. SCH Personeni (1e cie – SF) en 35’50
Vétéran 2 Masculin :
1. ADC Batista (CCL – M2H) les 7,600 Kilomètres en 34’22
CEREMONIE
11 Novembre 2013 au goût particulier
Le lundi 11 novembre 2013, a eu lieu la cérémonie militaire commémorative de la Victoire et de la Paix, hommage à tous les morts
pour la France, sous la présidence de madame Géronimi, sous-préfète d’Issoire, en présence de Monsieur Bacquet, député maire
de Coudes, de Monsieur Magne, maire d’Issoire, de Monsieur Chabaud, conseiller général et du colonel Rolland, chef de corps
du 28e régiment de Transmissions.
Une foule attentive a suivi le cortège des autorités depuis l’hôtel de ville, accompagné par deux rangs de portes drapeaux, jusqu’au
monument aux morts de la guerre 14/18, où était rassemblé le régiment.
La cérémonie débuta par la remise de la médaille d’or de la défense nationale à l’adjudant BERTHAUX.
Puis se succédèrent les lectures officielles : celle de deux lettres de poilus, témoignant des réalités de la guerre, par deux élèves de
troisième du collège Sévigné, suivi du message du président de l’union française des anciens combattants par un autre élève, et
celle du ministre délégué auprès du ministre de la défense chargé des Anciens Combattants, par madame la sous-préfète d’Issoire.
Les autorités ont ensuite procédé à un dépôt de gerbe marqué par une émouvante minute de silence.
Ce fut sous les applaudissements de la foule rassemblée devant la halle aux grains, que le régiment clôtura cette cérémonie en
défilant fièrement derrière son drapeau, faisant retentir le chant du régiment au cœur d’Issoire.
traditions
de
Salles
Installées depuis maintenant presque 3 ans au 1er étage du bâtiment 30 (foyer), les salles de traditions sont au cœur du
quartier de Bange et sont de ce fait plus accessibles.
La visite commence au niveau du palier par quelques photos retraçant le début de l’occupation du quartier de Bange par
le 16e régiment d’Artillerie. La présence d’un canon de 80 mm mis en service en 1882 permet d’expliquer l’appellation de
cette emprise militaire à ISSOIRE. Le colonel Charles de Bange (1833-1914) est un polytechnicien qui à sa sortie d’école
choisit l’artillerie. Ses travaux permettent de mettre au point un système d’artillerie qui fera ses preuves jusqu’en 1940. Le
remplacement du bronze par de l’acier est une de ses modifications les plus importantes.
La première salle est dédiée à l’école technique qui vit le jour en 1963. Cette école qui avait en charge la formation des
sous-officiers techniciens de l’armée de terre a connu trois appellations.
- EATAT (Ecole des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre) 1963-1964.
- EETAT (Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de Terre) 1964-1977.
- ENTSOA (Ecole Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active) 1977-1998.
34 promotions se sont ainsi succédées sur le site dans les domaines de l’électronique, la mécanique auto, l’électrotechnique
et la comptabilité.
La seconde salle totalement dédiée au 28e RT ainsi qu’à l’arme des Transmissions comporte de nombreux documents ou
matériels de la période du 28e BG à nos jours. Ces salles ne peuvent vivre qu’en fonction de la diversité des matériels
exposés. Je profite de l’occasion pour remercier tous les donateurs qui nous permettent de faire évoluer cet espace traditions.
Pour accéder à ces salles il faut contacter le BC1 LAMEGO au poste 314.
la section gestion
centralisée des parcs
Créée le 18 octobre 2010, la section gestion centralisée des parcs (SGCP) entre dans le cadre de l’application de la Politique
d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP). En cela, la section détient l’ensemble des matériels techniques du régiment en lieu et
place des unités comme c’était le cas auparavant.
Forte de 28 personnes motivées et compétentes, la section est divisée en plusieurs parcs (ERS, ERZ, APC, SQG/AMPC, mobilité/
GE, ERM, SIOPS, analyse-synthèse et commandement). Sa mission se décline sur deux niveaux :
- d’optimiser et de rationaliser la gestion et l’emploi des matériels en les regroupant en une seule entité. Cette organisation vise
à anticiper les besoins, garantir aux unités élémentaires les moyens de leur instruction collective, du domaine SIC et des missions
communes de l’armée de Terre, tout en assurant leur fonctionnement courant ;
- de connaître instantanément les ressources en équipement disponibles au corps.
Néanmoins, l’entretien du matériel reste et doit rester l’affaire de tous. Celui-ci est aujourd’hui cher et compté. Aussi, bien que le
pooling ait la charge de la gestion du matériel, il reste primordial que chacun à son niveau s’attribue le matériel perçu comme le
sien propre ! Ne soyons donc pas surpris que les gens travaillant au pooling fassent preuve d’une grande rigueur sur la gestion du
matériel qu’ils ont en compte. Pour autant vous y êtes tous et toujours les bienvenus que ce soit pour percevoir, réintégrer, mais
aussi et surtout pour demander aide et conseil !
Cette section atypique, discrète, à la mission passionnante (si si, demandez aux personnes qui y servent !), est au cœur de la vie
du « 28 ». Nous faisons tout notre possible au quotidien pour servir et « agir vite et bien ».
nature
ILS SONT LA !!!
ILS SONT REVENUS !!!
LA CUEILLETTE DES CHAMPIGNONS, 5 CHOSES A SAVOIR AVANT DE S’Y METTRE
Avec l’automne qui est de retour, les jours raccourcissent, le soleil décline, les pluies et
les nuages sont de plus en plus présents, les feuilles des arbres tombent… Mais rassurez
vous, beaucoup d’entre nous sont ravis, ils scrutent les éclaircies qui se profilent et
regardent leur calendrier lunaire pour aller arpenter les forêts qui nous entourent, vous
l’avez deviné, je parle des mycologues amateurs en d’autres termes, des ramasseurs de
champignons*. Les forêts ainsi que les prairies des différents massifs qui nous entourent
en regorgent, du massif du Sancy au massif du Livradois-Forez en passant par le massif
du Brivadois ou tout simplement la plaine de la Limagne.
Au fond qu’est-ce qu’un champignon ?
Végétal sans chlorophylle ni fleurs, souvent formé d’un pied surmonté d’un chapeau.
Certaines espèces sont comestibles, d’autres non.
Les bons coins dans la région
1. Etre sûr de ce que l’on mange !
«Ne consommez jamais un champignon dont l’identification n’est pas certaine». Certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles.
Au moindre doute, il s’agit de ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière.
2. Les règles de base de la cueillette :
Les amateurs doivent ramasser des spécimens «en bon état afin de permettre l’identification». De même, il ne faut pas
cueillir de champignons près d’endroits pollués, ne pas mélanger les espèces ramassées ou encore en consommer «en quantité raisonnable» et «après une cuisson suffisante». Les intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une
confusion avec d’autres champignons comestibles. Quasiment tout champignon comestible possède un sosie toxique ex :
L’Agaric champêtre et l’Agaric jaunissant, la Lépiote élevée (coulemelle) et l’Amanite panthère… etc.
3. Un mauvais champignon, on peut en mourir !
Les conséquences sur la santé d’intoxications dues aux champignons peuvent être très graves voire mortelles.
4. Quels sont les symptômes ?
Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne
intoxiquée peut s’aggraver rapidement. Il s’agit notamment de diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges,
troubles de la vue, etc.
5. Que faire en cas d’apparition des symptômes ?
En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes après avoir mangé une cueillette, il faut appeler immédiatement un centre
antipoison ou le Centre 15, en mentionnant cette consommation. Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas,
l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification. Certaines intoxications
peuvent survenir plusieurs jours après consommation.
Quelques champignons qui sont d’excellents comestibles que l’on peut trouver dans les forêts auvergnates : Le Cèpe de
Bordeaux (BOLETUS EDULIS), la Girolle (CANTHARELLUS CIBARIUS), la Chanterelle en tube (CRATERELLUS
TUBAEFORMIS), Pied-de-mouton (HYDNUM REPANDUM) et la Trompette-des-morts (CRATERELLUS CORNUCOPIOIDES).
Bonne cueillette et bon appétit…
*Attention, la cueillette est réglementée par la loi : tout ramassage non autorisé de champignons en forêt – publique ou
privée – est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 € (en forêt publique uniquement, tolérance jusqu’à 5 litres, sauf
pour les truffes). Dans le département de Haute-Loire (43), un permis est obligatoire au tarif de 30 € la journée cela afin de
combattre le pillage des étendues boisées de notre région.
CC1 David DEPARPE
IN MEMORIAM
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Adjudand-chef Arnaud MEUNIER
Arnaud, mon camarade.
Au nom de tous tes compagnons d’armes, c’est à moi que revient le terrible
honneur de te dire un dernier adieu.
Depuis ton arrivée en 2009 au régiment, tu t’es tout de suite imposé à ton
poste de gestionnaire des ressources humaines, et tu es devenu très rapidement un conseiller incontournable pour tous tes commandants d’unité
successifs.
En effet, tu étais un grand professionnel, toujours à la recherche de la perfection. Tu n’hésitais pas à poser les bonnes questions pour faire avancer
le système, et parallèlement tu étais toujours prêt à conseiller et guider les
plus jeunes.
Dans cette basilique, ici présents, nombreux sont ceux, qui se souviendront
de tout ce que tu leur as appris en leur prodiguant de précieux conseils toujours avisés, leur imposant des méthodes de travail, de la rigueur et de la
discipline dans le service.
La rigueur !!!… c’est peut-être ce qui te caractérise le mieux. Oui Arnaud
tu étais un vrai militaire !!
Militaire : un mot simple, et pourtant chacun d’entre nous, ici, sait ce que cela exige : Le respect des autres, la franche camaraderie, la discipline intellectuelle, enfin le don de soi.
Certes, tu n’étais pas très expansif, un peu bourru parfois, d’un caractère franc et entier. En revanche tu avais toujours le
cœur sur la main et tu étais toujours prêt à rendre service.
Je me souviens de ce premier tournoi de rugby avec la compagnie, où tu avais tenu à jouer avec nous, malgré ton ignorance
dans cette activité, tu y avais mis tout ton cœur et tu t’es donné sans calculer : résultat deux côtes de cassées….
Un autre exemple, c’était hier encore, une autre compagnie qui n’avait plus de gestionnaire. Et toi, spontanément tu t’es
proposé pour aller les aider. Ta seule motivation : L’entraide.
Je pourrais citer encore de nombreux exemples reflétant sa gentillesse et sa générosité au quotidien et je suis certain que tous
tes camarades projetés au Mali avec toi en début d’année ne me contrediront pas.
Voila, Arnaud, il est temps pour moi de conclure.
Dans la prière du Para que tu connaissais par cœur, il y un passage qui dit, mon dieu donne moi l’insécurité et l’inquiétude,
la tourmente et la bagarre.
Aujourd’hui tu as trouvé la sécurité et la quiétude.
Repose en paix, Arnaud !!! Tous les saints patrons, Michel, Georges, Maurice et Gabriel, que tu as honoré pendant 23 ans,
veillent sur toi maintenant.
Enfin, à vous tous, camarades, amis, proches, et famille d’Arnaud je terminerai par cette citation :
‘’ Le malheur de t’avoir perdu ne doit pas nous faire oublier, le bonheur de t’avoir connu ‘’
ORDRE DU JOUR N° 9
En date du 18 novembre 2013
Officiers, sous-officiers,
caporaux-chefs, caporaux, transmetteurs,
et personnel civil du 28ème régiment de Transmissions,
« L’adjudant-chef Arnaud Meunier nous a tragiquement quitté dans la nuit du 14 novembre 2013 après plus de
23 années de service.
Appelé du contingent pour compter du 1er avril 1990, Arnaud Meunier entre dans le service actif au sein du 1er
régiment de hussards parachutistes de Tarbes le 2 avril 1992. Promu caporal-chef le mois suivant, il confirme très
rapidement son excellent potentiel et intègre le corps des sous-officiers le 31 décembre 1994.
Le 15 août 1994, il est affecté au 13ème régiment de dragons parachutistes à Dieuze. Il participe à l’opération «
Salamandre 2 » en 1998 et il obtient le brevet supérieur de technicien de l’armée de terre en 2001.
Promu sergent-chef, il est affecté l’été suivant au 110ème régiment d’Infanterie à Donaueschingen et participe
successivement en 2003 et en 2005 à un renfort temporaire en République de Côte d’Ivoire puis à l’opération «
Licorne ».
Promu adjudant le 1er janvier 2006, il est désigné pour participer à l’opération « Boali » en 2008.
Il rejoint Issoire et le 28ème régiment de Transmissions à l’été 2009 et il répond une fois encore présent à l’occasion de l’engagement de la France au Mali dans le cadre de l’opération « Serval ». Brillant sous-officier, qui a
toujours été unanimement apprécié pour son professionnalisme, il est logiquement promu adjudant-chef le 1er
avril 2013.
Marié et père de deux enfants, l’adjudant-chef Meunier nous a quitté précipitamment. Tout au long de sa magnifique carrière, et tout particulièrement ces quatre dernières années au sein du 28 et de la CCL, il a montré l’image
d’un sous-officier entièrement dévoué au métier des armées qui possédait à la fois le culte de la mission reçue
et du travail bien fait, mais aussi et surtout le sens profond de la loyauté et de la camaraderie. Plus qu’un sousofficier exemplaire, le régiment perd un véritable compagnon d’armes.
Pour avoir servi notre drapeau avec foi et abnégation, honneur et fidélité, je tiens à lui témoigner ici notre fraternité d’armes qui perdurera à jamais. L’adjudant-chef Meunier restera l’un des nôtres et nous soutiendrons ses
proches de notre mieux pour franchir cette étape difficile.
Le colonel Erwan Rolland
commandant le 28ème régiment de Transmissions
CERVOLIX
Le 13 octobre 2013, à eu lieu sur le plateau de Gergovie, la
manifestation aérienne cervolix.
A cette occasion, les membres de la section parachutisme du
régiment ont pu participer au saut de démonstration depuis le
dernier NORATLAS.
Ce bimoteur de transport vola pour la première fois le 10
septembre 1949.
Construit à 425 exemplaires dont 208 formèrent la colonne
vertébrale du Transport Aérien Militaire Français,
Classé monument historique en 2007, il est le dernier exemplaire
au monde en état de voler.
Adj ROCHA GOMES (4e cie)
RAID de l’ETRS
Deux équipes du régiment ont participé au raid de l’etrs fin
septembre. Composé d’une multitude d’épreuves, allant de la
course à pied, du VTT en passant par de la CO et du canoë, ce
raid a permis aux 6 personnels du 28 de se dépasser et d’exercer
leur sens de l’orientation tout au long des 2 jours passés en
autonomie. Cette excellente expérience humaine et sportive a
permis de renforcer une cohésion déjà bien présente au sein du
groupe.
ACTIVITés à VENIR
6 décembre : Remise des képis
6 décembre : Présentation au drapeau
10 décembre : Soirée des conjoints
12 décembre : Soirée des élus
18 décembre : Arbre de noêl
18 janvier : Bal régimentaire
DIRECTEUR DE PUBLICATION
Colonel Erwan ROLLAND
RéDACTEUR EN CHEF
Adjudant-chef Franck SION
CONCEPTION ET RéALISATION
Brigadier-chef Jacques GERMANY
CRéDIT PHOTOS
Caporal-chef Ludovic GRARE
1er Classe Elvis GARREAU
28e régiment de Transmissions
Quartier de Bange
63505 ISSOIRE CEDEX

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