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Stage initiateur ski (avril 2010)
Par Samuel Ronayette
Ayant validé toutes mes UV durant les deux saisons
précédentes (nivo, sécu glacier, carto), je me suis
naturellement lancé dans le stage « initiateur skialpinisme » de la FFCAM... pour voir... Je m'inscris
donc au même stage que Guillaume Blanc.
Quelques mois avant, j'apprends que Plum', un
copain qui a passé l'initiateur il y a quelques années,
participera à l'encadrement de ce stage. Les « chefs » de
l'encadrement sont Damien, instructeur ski-alpinisme,
et Philippe, guide de haute-montagne. Plum' me briefe
un peu avant : « tu verras, ils gueulent des fois, ils n’ont
pas toujours l'air commode, mais en général, tu peux
considérer que leur façon de voir les chose est
correcte. Z'ont une grosse expérience les gars».
Le stage commence par trois jours autour du
Monêtier-les-Bains et dans les Cerces. Philippe
confirme lui-même les dires de Plum' : « il m'arrive de
hausser le ton, mais ne le prenez pas mal, c'est pour
votre bien! ». Et on démarre par la recherche ARVA,
pardon DVA, sur les traces d'une énorme coulée de
neige. Guillaume se plaint. Pas étonnant, il fait grand
beau, l'enneigement est superbe, bref, les conditions
sont idéales et on commence par une journée en fond
de vallée avec pas mal de temps morts, la recherche
ARVA se faisant un par un. A mon tour. Philippe me
dresse le tableau :
« - Bon tu arrives, tu vois cet homme tout seul, sous
le choc, les traces d'une avalanche derrière lui. Tu as
six gugusses avec toi, avec trois ARVA numériques et
trois analogiques, et ils ne savent pas s'en servir.
Qu'est-ce que tu fais ?
- Heu... »
Bigre, ca commence fort, on est rapidement dans le
vif du sujet ! Au final, je ne m'en tire pas trop mal sur
le chrono et surtout j'apprends plein de trucs pour
gérer les recherches avec tout ce petit monde. S'en
suivent un petit entretien sur quelques aspects sécurité
lors d'une course en montagne, la fabrication d'un
traineau de fortune, et un mini tour à ski pour savoir si
on sait lire une carte.
En fin d'après-midi, de retour au gîte : interro orale
surprise ! Hooo nooon m'sieur, on n'a pas révisé ! Tant
pis ! Interro ! La carto, passe encore. Nivologie, là, j'ai
des lacunes. Je ne suis pas le seul et Philippe me dit
« c'est pas si pire, mais c'est loin d'être ça » et je vois
Le Crampon n°352 – juin 2010 – page 6
pente sous le col. Ça doit être la deuxième à droite, en
gros. Première question, que j'ai le malheur de me
poser à plus ou moins haute voix : « bon, on descend
tout droit, là, ou on traverse pour pas perdre trop
d'altitude ? ». Philippe a le chic pour me mettre à
l'aise : « Attentioooon, Samuel, réfléchis bien, fait pas
d'connerie! » Glp !.... Finalement, j'opte pour une
traversée mais je descends un peu quand même ! Au
Le jour suivant, c'est conduite de course. Chouette,
cas où. Fifty-fifty quoi. Mauvaise idée : Philippe
on va chausser les skis ! Direction refuge de Drayères
traverse plus haut et je me retrouve déjà avec mon
depuis le pont de l'Alpe. Ce premier jour, je suis
groupe scindé en deux, ceux qui m'ont suivi et deux
tranquille, je ne passe pas devant, ca me permet
bonhommes 30 m au dessus. Bon, mon garçon, me
d'observer les autres pour essayer de mieux saisir ce
dis-je in petto, reprends ce groupe en main, montre-z-y
que les cadres attendent de nous. Tout d'abord, quand
donc qui c'est le chef ! J'entame une traversée sous le
on emmène un groupe, ne pas le fatiguer ! Alors on
col pour rejoindre la trace. Les conditions nivo sont
avance à 300 m/h de dénivelée. Plum' m'avait prévenu:
bonnes, mais c'est un peu raide et en versant nord.
pour aller à 300m/h, il faut regarder son alti. Sinon, on
Allez, ça mange pas de pain : « gardez vos distaaaances,
est rapidement à 450 (en ce qui me concerne) ou 800
15 mètres! », je lance à la cantonade. Et voilà, pas dur
(le cas « Guillaume B »). Ça va, flemmard comme je
de donner des instructions,
suis, je n'aurai pas beaucoup à me
whaouu, ça en jette, si avec ça je
forcer pour tenir ce petit rythme
l'ai pas mon diplôme ! Je
pépère.
continue fièrement, et deux
Arrivés au refuge, on pense
minutes plus tard, en voilà déjà
prendre un repos bien mérité. Que
qui se suivent à un mètre de
nenni ! Interro orale nivologie,
distance, « bite-à-cul » pour
deuxième partie ! Des questions sur
reprendre
la
charmante
le bulletin d'avalanche, l'estimation
expression de Philippe. Je
du risque. Ça se passe mieux cette
continue, je ne dis rien... bah, ça
fois-ci, ouf ! C'est bon, on peut aller
ne craint pas de toute façon....
se reposer maintenant ?... Et non !
…
Allez, hop ! Mettez vous par deux et
« IL A DIT 15 METRES,
allez me construire un igloo ! Ma
C'EST 15 METRES !!! C'EST SA
L'igloo avec réception satellite.
parole, c'est l'armée ici ?! Faut qu'on
CONSIGNE DE SECURITE,
dorme dedans aussi ? Au final, on passe un très bon
VOUS LA RESPECTEZ !!!! »… houuuu... heu, ok...,
moment, chacun y va de sa technique, entre le tas de
merci Philippe, j'allais le dire, tiens, ça tombe bien.
neige qu'on vide de l'intérieur, la tranchée en L dans la
Croyez-moi, les mecs se sont tenus à carreau jusqu'au
pente ou le deux pièces + cuisine avec antenne
col. 15 mètres, pas un de moins. Bon, donc ok, savoir
parabolique.
faire respecter ses consignes, c'est pas idiot, je tâcherai
de m'en souvenir.
Le lendemain, troisième et dernier jour, c'est le
Pfiouuu ! Maintenant, reste la descente depuis le col
retour au pont-de-l'Alpe via la pointe des Cerces.
de
Béraudes jusqu'au pont de l'Alpe. Alors là, au-cunPatrick mène la course jusqu'au sommet et dans le
sou-cis,
je gère complètement. J'ai super tout bien
début de la descente puis je prendrai les manettes pour
repéré
sur
la carte, on va passer par ici, puis par là, puis
la remontée au col des Béraudes et la descente finale.
là,
ca
va
glisser
tout seul, c'est top sécu et on ne risque
Arrivés 30 mètres sous le sommet, il reste une petite
pas
de
pousser
sur les bâtons, Philippe va être content
traversée à faire à pied. Un type passe devant nous et
comme tout ! Suivez-moi les gars, c'est parti ! Bon c'est
s'engage dans la traversée skis aux pieds. Culotté... ça
un peu raide au début, et il faut faire un virage foireux
ne rate pas, il glisse et dévale 50 ou 60 mètres dans la
pour ne pas se prendre les rochers. Pas cool pour
pente qui frôle les 40°. La neige est molle, il s'arrête.
Patrick qui n'est pas très bon skieur. Zut, on aurait du
Est-ce à cause de cela, ou en raison des quelques
partir à droite, c'était plus doux. Pas grave. Tout va
nuages qui montent, ou de l'heure un peu tardive ?
bien ? On continue, allez hop ! hop ! hop ! Suivez-moi,
Patrick lâche : « ok, on redescend. » « Hein ? Bah... ah
on enchaîne les petits virages. Un moment, Plum' me
bon ? Ma, pouqwa ? » C'est lui qui mène la course à ce
fait des signes de tête discrets pour me dire « à droite, à
moment de la journée, il ne le sent pas, on descend,
droite ! ». Allons bon mon ami, mais non ! Moi j'ai tout
c'est tout. Plum', qui a pris une semaine pour encadrer
bien repéré, c'est à gauche, tu vas voir, c'est nickel. Et
bénévolement ce stage à 300 m/h, aurait aimé un petit
puis à droite, je connais pas moi, si ça trouve, y'a des
sommet au moins ! Il me regarde d'un air désappointé,
rochers ! On continue en tirant à gauche... il est bien ce
la larme à l'œil... La pointe des Cerces, ce sera pour une
versant, à gauche. Bon, il est un peu orienté ouest, c'est
autre fois...
vrai. Il ne voit pas beaucoup le soleil le matin. Mais j'y
Quand vient mon tour de jouer à l'apprenti chef, un
peux rien, elle est comme ça cette montagne, mal
léger brouillard nous entoure. S'agit pas de rater la
fichue! Ouais. Allez, on continue. Mmmmh, bien bien
qu'il note « insuffisant + » sur son carnet ! Comment estce que je peux comprendre ce qui se passe dans le
manteau neigeux si je n'ai pas bien en tête tout le
schéma de transformation des petits grains de neiges !
Hein, comment ? Oui, oui, bon ok, j'avoue...On est
prévenus, on repassera tous en nivo lors de la
deuxième partie du stage à Chamonix.
Le Crampon n°352 – juin 2010 – page 7
ouest même ce versant...Tout bien réfléchi, il doit
prendre le soleil dans l'après-midi et il regèle un max la
nuit. Bon, on y est de toute façon, trop tard. Et puis
c'est pas de ma faute s'il fait froid. Pffff, c'est
carrément béton. Pas grave, on est presque en
bas...Tiens, où sont Philippe et Plum' ? Mince, j'ai
perdu deux personnes de mon groupe, c'est moche.
Ah les voilà, ils sont passés dans le petit vallon au
soleil, à coté. Ah ben ok, mais faut connaître pour oser
passer là, pas dit que ca sortait en dessous... Et la
descente se termine comme ça, au final on aura tout
fait sur une neige complètement gelée ! Aucun plaisir,
me reproche-t-on ! Ah booooon ? Parce que non
content d'tre emmenés en sécurité, les gens veulent
EN PLUS se faire plaisir ?! Ok, ok, je note. La
prochaine fois, j'enlèverai mes œillères, au lieu de m'en
tenir bêtement à mon itinéraire prévu. La journée se
termine sur un débriefing et un retour à Paris pimenté,
sur fond de grève des trains.
Voilà pour ce qui est de la première partie du stage.
La deuxième se déroulera deux semaines après à
Chamonix. Au programme: conduite de course sur
glacier, sortie de crevasse, mouflage, et on se fait à
nouveau cuisiner en carto et nivo. Et cette fois-là, pas
trop le droit à l'erreur. Mais on sait déjà mieux à quoi
s'attendre. La première partie dans les Cerces était
d'ailleurs là pour ça.
Le bilan est très positif pour moi. J'ai appris non
seulement quelques astuces techniques, mais l'accent
est aussi mis sur la gestion d'un groupe et les aspects
humains et relationnels de l'encadrement. Au passage,
on apprend aussi beaucoup sur soi ! Il y avait une
certaine exigence, et nous nous sommes vus évalués
sur des techniques ou connaissances par forcément
abordées lors des UV2. Mais une certaine souplesse
existait dans la mesure où des petites erreurs
d'appréciations étaient permises, des lacunes dans les
connaissances tolérées. Il y a tout de même quelques
étapes clés à ne pas rater sous peine de recalage: ne pas
mettre le groupe en danger bien sûr, et réussir le
mouflage, sa sortie de crevasse et la recherche ARVA.
Rallye d’orientation du 5 juin 2010
Les taillis d’Épernon – forêt de Rambouillet
46 participants, un record de faible fréquentation au moment même où le nombre d’adhérents du Gums vient
de dépasser les 300. Faut-il y voir un début de désaffection des gumistes pour l’événement fédérateur qui
traditionnellement en réunit le plus grand nombre ? Ou, plus probablement, l’influence de la date – au milieu
des fêtes d’écoles et de Roland-Garros… -, du lieu plus éloigné qu’à l’ordinaire, et surtout de la préparation à
l’arrache des organisateurs qui n’a permis qu’une annonce tardive de l’événement…
Mais à défaut d’affluence record, la qualité était au rendez-vous ! Un barbecue géant et des bières fraîches
attendaient les concurrents à l’issue du parcours, dans le jardin de la famille Tepes à Poigny-la-Forêt.
Il fallait découvrir 8 balises portant le nom de films de montagne ; toutes ont été trouvées par au moins 5
équipes sur les 8 en compétition. À chaque film était associée une question.
Les réponses
B1/8 : Au pied d’une souche-butte indiquée sur la carte, surmontée d’un magnifique genêt en fleurs, et dans
laquelle – on s’en est rendus compte en installant la balise – logeait une petite chauve-souris… mais personne
n’a été mordu.
Cliffhanger. Tout le monde en connaissait la vedette - pourtant pas RAMBOlitaine.
B2/7 : Derrière des branchages, dans l’enceinte d’une ancienne abbaye en ruines bien envahie d’orties
(ouille)…
La mort suspendue. Il fallait se souvenir dans quel pays (le Pérou) se déroule ce récit véridique, fort
spectaculaire, qui relate la survie miraculeuse de Joe Simpson en mai 1985 après que son camarade de cordée
fut contraint de couper la corde qui les reliait.
En chemin, toutes les équipes ont joué le jeu de compter le nombre de bûches dans le tas de bois en bordure
du chemin. Mais peu se sont vraiment approchées du compte exact : 2016.
L’ENORME tas de bûches
B3/6 : Il fallait d’abord se rendre au carrefour schématisé sur le questionnaire, remarquer sur le sol les
discrètes petites pommes de pin de couleur sur lesquelles étaient inscrites des indications, puis éviter de croire
que la balise s’appelait « 35m, ouest », comme l’ont pensé 2 équipes, mais aller la chercher sur un arbre 35m à
l’ouest…
Le Crampon n°352 – juin 2010 – page 8
La vie au bout des doigts. Malgré son époque (1982) et son héros (P. Edlinger), ce film ne se déroule pas,
comme on pourrait le croire, dans le Verdon (voir plutôt Opéra Vertical), mais essentiellement à Buoux.
B4/5 : Il suffisait de repérer sur la carte la figure caractéristique formée par les
lignes de niveau, de ne pas se tromper de butte, et surtout de penser à fouiller
juste à côté, sous un petit buisson de houx.
Etoile et tempête. Il fallait se rappeler quel objet insolite y était apporté et utilisé
sur un glacier. Détail étonnant : c’est l’une des 3 équipes n’ayant PAS trouvé la
balise qui est la seule à avoir répondu correctement (il s’agissait du violoncelle
de Maurice Baquet, grand musicien, compagnon de cordée de Rébuffat dans de
nombreuses courses, et narrateur gaffeur et comique du film) ! Les autres ont fait
preuve de plus ou moins d’imagination (échelle, moto, cafetière, tire-bouchon…)
B5/4 : En mesurant bien sur la carte la position de la balise par rapport à la cabane (42 m, et non pas 100 m,
comme l’a estimé bien rapidement et imprudemment une équipe), on finissait par la repérer sur un arbre ; ne
restait plus alors qu’un peu d’escalade pour aller en lire le nom.
Cinq jours, ce printemps-là (titre original : Five Days One Summer (!)), rare exemple d’incursion ‘sérieuse’
du cinéma hollywoodien dans le monde de l’alpinisme. Le rôle du touriste des années 30 emmenant en
montagne sa nièce qui tombera amoureuse du jeune guide français y était joué par Sean
Connery, ce que presque tout le monde a trouvé par déduction (on précisait qu’il s’agissait d’un
Écossais).
Au passage, les équipes qui avaient lu leur questionnaire avec attention ont pu repérer la peinture
murale ci-contre dans la cabane forestière.
B6/B3 : Là, plus question de grimper aux branches ! Il fallait en passer par une remontée sur
corde fixe. Tout le monde s’en est sorti honorablement à l’aide de techniques diverses (encore
que, on aurait aimé voir au moins un nœud de cœur…) sous l’œil vigilant de Sam.
Au-delà des cimes. On demandait de citer une des incohérences dans le déroulement du film –
par ailleurs magnifique : 3 équipes se souvenaient qu’alors qu’ils visent le Couturier, on voit Catherine et ses
amis se préparer dans le mignon refuge de la Charpoua, alors qu’ils devraient partir du très laid refuge
d’Argentière.
À proximité, un atelier slack line proposait des épreuves de distance (de 3 à 20 pas) et de durée (de 3 à 30
secondes). 9 traversées intégrales ont été réussies, dont 8 par des filles. Les gumistes mâles manqueraient-ils
d’équilibre… ?
B7/B2 : Avec les bons outils (règle et compas), une petite triangulation permettait de trouver la balise au
centre d’une mare asséchée.
Vertical Limit. Il fallait trouver sur quelle montagne (le K2) se déroulait ce film à grand spectacle assez
invraisemblable.
B8/B1 : Tout le monde a trouvé la mini-grotte bien indiquée sur la carte.
Les horizons gagnés. On demandait quel vêtement emblématique caractérisait Gaston Rébuffat : le pull
jacquard.
Quelques questions supplémentaires
- Sommés d’identifier la chanson « passée à la moulinette des traducteurs automatiques sur internet, du
français au turc, puis du turc au thaï, puis à nouveau au français, et ressortie déformée, transformée,
torturée... », tous les concurrents ont pu la retrouver :
Ils quittent un à un le pays
Pour s'en aller gagner leur vie
Loin de la terre où ils sont nés.
Ils gagnent leur vie de la terre de 1-1 à quitter le pays.
Depuis longtemps ils en rêvaient,
Le secret de la ville et le cinéma ont depuis longtemps le rêve
De la ville et de ses secrets,
de Formica.
Du formica et du ciné.
Cette voiture était le même temps, les lèvres, la
Les vieux, ça n'était pas original
gorge et a dit qu'il n'était pas clair.
Quand ils s'essuyaient, machinals,
Caille ou la perdrix tous, mais de tuer et de manger de
D'un revers de manche les lèvres.
chèvre Tommi sais.
Mais ils savaient, tous à propos,
Mais de belles montagnes!
Tuer la caille ou le perdreau
Comment allez-vous, les masses peuvent avaler
Et manger la tomme de chèvre.
votre proposition quand il s'agit de l'automne?
Pourtant, que la montagne est belle !
Comment peut-on s'imaginer,
En voyant un vol d'hirondelles,
Que l'automne vient d'arriver ?
Le Crampon n°352 – juin 2010 – page 9
- « Si, partant de Rambouillet maintenant ma boussole à la main, je me dirige toujours vers l'ouest à une
vitesse de 1000 km/h, serai-je revenu à mon point de départ pour demain midi ?
- Et pour lundi matin ?
- Même question si je me dirige vers le sud ? »
-> Si le calcul de la longueur du parallèle à la latitude de Rambouillet ne pose évidemment aucun problème
aux gumistes, une seule équipe a flairé le piège dans la deuxième partie de l’énigme. Je ne peux pas faire le
tour de la Terre en me dirigeant constamment vers le sud ! À un moment, je vais rester bloqué parmi les
manchots car toutes les directions seront vers le nord…
Les mots-croisés du rallye
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VII P
VII A
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M
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I
S
U
R
E
A
L
U
T
E
S
Horizontalement
I Eut sa vie au bout des doigts.
II On l'a envoyée paître. Le repos du skieur.
III Souvent crispants.
IV Ça ou rien, c'est presque du Sartre ! Comme un
montagnard en fin de course.
V Une moitié du pays du 5.
VI Héros de cinéma. On aimerait parfois en avoir sous la
semelle.
VII Saisit le skieur devant la pente, ou bien le grimpeur
devant la grimpeuse...
VIII C'est comme ça qu'on préfère ses secondes de cordée.
Verticalement
1 Ogre des Alpes. Une espadrille de Pure Lumière.
2 Fait comme une marmotte !
3 Étirent leur fil sur des aiguilles.
4 A fait fortune sur le marché aux puces. Déplacé.
5 Liquide quand il est noir, c'est un conducteur de grand
prix...
6 Raconte souvent des histoires de montagnes.
7 Géant sicilien.
8 Doivent en général être surmontés.
Le classement
1- 231 pts
Isabelle Entrecanales, Jean-Pierre, Solène et Lucile Canceill, Ludovic Deroo
2- 221 pts
Dominique et Claude Pastre, Monique Hennequin, Irène Alvares, Sabrina Buquoy, Claire Soucaze
3- 216 pts
Annie et Bernard Commiot, Magali Villega, Guy Champagne, Thomas Bourdel, Romain de Mesmay
4- 207 pts
Julienne Roux, Estelle Ménétrier, Julien Logeais, Éric Stemer, Bernard Lafore
5- 175 pts
Michelle Nava, Emilie Peres, Estelle Chauvin, Marta Gasparrini, Michèle Chevalier, Paul Tepes
6- 163 pts
Monique et Odile Richet, Nicole Polian, Kareen Poggiale, Thierry du Crest, Georges Polian
7- 160 pts
Aleth, Michel et Servane Bainier, Pauline, Guillaume Roy, Nathalie et Matthieu Davias
8- 93 pts
Hélène Laude, Olivier Morlet, Nathan Morlet-Laude, Isabelle Péguillet, Viktor Lebahu, Olivier Lebahu
Les remerciements des organisateurs : Toute la famille Tepes pour son accueil, en particulier Paul qui a
réussi l’exploit de participer au rallye dans une équipe tout en préparant le barbecue. Olivier et Anne pour
avoir fait les petites mains en cuisine une bonne partie de l’après-midi. Les sponsors qui ont généreusement
fourni les lots : Au Vieux Campeur, la Haute Route, Editions Glénat (8 magnifiques livres), Petzl (et ses
porte-clés), la trésorerie car-couchettes du Gums.
L’équipe du rallye 2010 : Laura et Camille, Samuel et Kenzo, Philippe et François
Le Crampon n°352 – juin 2010 – page 10