Ä IY - Fondation Franz Weber

Transcription

Ä IY - Fondation Franz Weber
B 1820
A.Z.
”
‘*
‘
PV?
|\
’
|‘‘‘
|
3
|1,6,
Mllnn
••»u;»6~¤«
No 54
novcmbre / décembre 2000
5.-
Fr.
I
“Ü
\
"
"|*”
l*
'
»
‘
HV
‘
CY
”|W\2\‘
„
"
Ä
d
C
*
‘|
‘
4;
‘\
"
‘
¤„
«
‘
‘
"
02
·
«„|
W
|
„
NN
I
3*
|t¤
*‘
I!
E
lu
"‘
„_
|~’
*
»·
3%
‘
·
|‘
*|
'
,.
l'
»·
‘|·
E
.ä
~·
·|
4*
ß
'”
|
|‘|
·
|
W
J?
“
*
«4
1
“
”
_
|
_
|?” Y
cdlce
.„|
uv
'
J
\_
„
|=
‘
„.
.
.
‘
Ni
„
,
~
~
0|
n
‘
°‘
‘~
|‘
ä Hä F®lUl@¤‘ilTIÜ®lD1 Fm|mz YW@Yb>@1r·
|·v~··|¤ä¤
’
Ä
|ia
|„·
ÄY
Ä
I
·
_'
·_I
A'
„„"wt
·;
00
~—
.,„
;„,
~
„-
1
.
«
,,
|M
“,_„L|
V'
H
«\|·
”
Ö'
‘
V
im
|H^
‘
‘
B4
‘
1
;
Im
„
Ä
|„\
·
ÄAV
äL—
^
„
-;
'Q
···
·
'
‘
E
N"
'
„|
U
J,
}
·|
«
«
«.
'
N
-
N
|H;
«
.
{
«
*»w|
.
,
-
Y
yet
I
Ri
v~
·
·
;
|2
‘
"
~
2
‘*
·
.
‘
~
‘|
„r’
~
|
“
ux|
\‘
V
|X
ß
I
*
•‘
’
°”“°
„„‘
Wm
;
h
i
“
‘
'
Ü}
‘—
'
1
·
„
|„
W
Ä|
V
.
m
„
U
}|
EE
F
‘
1
_
·
'.
=*”“gg
‘
|
M
‘
'jr
u·
é:.
'
_
M
L
Kl
,
?
”
lx,}|
'—
•
I
jl
,_
-I
‘
‘
fg! |}&‘
_„_
’
Ä
‘
y
"
we.
‘
0
.
‘~
‘
‘
,„
'
‘_~‘
~
Ä
_•
„
„
v
„
K
00
«
·'-T”·|’°
"
„
·' v
?‘
“·
·
l
~*
·
„
jl
'Ü
|Mk
0
—|
0
~"
”‘
1;
‘
.
_
_
‘
.
W?
«
‘~|
‘
·
W?
‘
l
«
·
·
"
wm
„
‘
~
‘
Ä
mj
fh
txé·
,_|
"¢"“'^·;
‘
„
„
p:|
*-
_|
„«
·
.
.
_
‘r
‘
IL
.
.
V
”
·
A
|.
‘·
‘:
„
.‘
°
‘
·
’
··
Ä?
·
~
„
|»:|
.
‘X
..
_
~;Q
y'
‘
L
www
I;
„
~
2
IOURNAL FRANZ WEBER
N¤ 54 ect./nev./dee. 2000
I
Chaquß theme que nous déVel0PP0¤S dans ¢€
un theme en soi, se réclame néanmoins de
s’il est
méme
la
source: notre aspiration a la justice, a la ré•
•
*
•
'
„
E
concihation et a
’
*—
·
l
la paix.
~»
”
.
Les vers célebres de Hermann Hesse: « Leben ist Einsamsein. Kein Mensch kennt den andern, jeder ist allein. — La vie n’est que solitude. Nul ne connait l’autre, chaque homme est seul», résonnent poétiquement
justes, mais si nous observons la vie du point de vue
scientitique et philosophique, chaque homme est
étroitement lié ä son prochain et par la-méme ä toute
créature vivante. Personne n’est seul. Et chaque individualité porte en elle les semences de l’univers tout
N§
|i
°,
„
.
-
•
—\
,
‘
de toute vie. Alors, solidaire de tou-V
te vie, nous resusciterons vers une
vie d’essence supérieure. Vers une
Vl€ d’harmon1e, de jore et de palx.
Une vie de laquelle aucun étre viVam n est eXlu‘
“
j
J
C’est ce que nous souhaitons ä nous
et ä toutes les autres créatures, notamment aux animaux qui plus que jamais sont livrés ä la
folie des hommes, ä l’explo1tat1on et ä la torture qui en ré-
/}
Un vceu pour l’avenir. Un vosu qui s’exaussera
sans faute. C’est le vmu d’étemels Noöls en toute liesse,
sultent.
perpétuelle pour chacun. Pour chaque créature!
entier.
A
Franz Weber
Ce n’est pas lä un postulat philosophique seulement, il
est aussi scientitique. Nous sommes partie intégrante
de l’univers et l’univers est partie de nous-memes. Ce-
Trafic hideux d’auimaux sauvages
Année victorieuse pour la Fondation F ranzWeber
’
‘
I
·
Dans ce num€rÜ
nlms appamma a t0uS’ cl} toute Clans? lorsclqc mms
La découverete la plus sensationnelle?
attemdrons aux sources memes de la vie, a l energie
La decouverte dont nous rendons compte dans les pages suivantes, dort etre comprise comme une mcitanon a la rénexion, peu impone qu’elle sei: déjä une
réalite ou encore un espoir inassouvi. .C’est seeondai—
«
·
,
la
Originelle de la gréatigm
i
;
E
Eléphants et
ammé suisse_tog0laise
3
9
14
18
Cham aux viswux mrgratwrs en Ardéche
19
Come de Franz weber
20
Médieamem Salutaire
22
Que Seveusmeue des phmtee?
25
Courrner des lecteurs
26
re pu1sque, de toutes faeons, n0tI‘e n0t10n_de temps est
une illusion. Nous decouvrirens inéluctablement töt
ou tard, avec l’aide ou non d’instruments sophistiqués ’
le
Présent étemel et par conséquent
°
°
les origines
Parc cantonal du Jura:
ä gauche: Chd du village de Fazao, Commzmdant
Ems: Gnassingbé (,61; du prészdenn, Premier Aänzlstm Eugene Adoboli,
Franz Weber; lvünisme du Tourisme, llänistre de I Envirormement, twis préjéts, et en dehors ä gauche, le secrétairie de la FFW
Couvcrlure: De dmife
er|
r
rt
vestr
•
•
le
cerf
33
„
39
2
·
‘
J
N° 54
FRANZ WEBER
oct./nov./dee.
2000
3
i
l
La plus extradordinaire
’
et la plus sensationnelle
l
des t€II'lpS modernes
i
sans cesse ma conscience. Sont-elles I'expression
la V°'X 'V"
d°¤_l’l lél/9 gans löndemaln eu le langage de
La vision de Franz Weber
2
Dans le no 52 du Journal, Franz Weber ecrivait dans
"
Dans un futur pas trop Iointain, vienson editorial
le temps dung Scuinue execte qu'
ra et tilmera le passe iusqu a ses ongunes. Car
llleuls
:
l
chaque a°u°.n* Chäaquhe
C aqua We a°qu'°
chaque
äyäjué
"
le
sens de vos
in-
Le 5 octobre 2000, done quelques mois apres la parution de cet édito, Franz reeut d’un Iecteur de Lausanne, Paul Goumaz, des ecrits
allant dans le méme sens, plus
qui semblent prouver dans es
“
:
_,
l'
'
‘
·
·
~~
faits
—.
A
‘
I
I
qu éwälim a
fe neEp%ut fm'}
$1*-:äRsjgmegl
J
ul
il
|ii
‘
ui;
·
|l|l|
ii
|"'
‘
W
“
·“
lgeilparlél
pfrqeé
r
eaqtu
im Iäpggtug
u
~t
.„
..
„
la
‘*“
Seräitr
_;
”"
"’
demzizdestemps
V
W
W]
“
'
‘
.
.
tribunal et sans jugement. Ce
seraut le temps du pardon et de
l'amnistie universelle · car nous
'o
ns pasce q ue nous fain
Votre
Journal no 52
le
"
du Nazareen" paru aux Editions de la
Baconnlere a Neuchätel, en
tres
du
.
w
IR
~
J
Ilvre
Ce
"Vlslon
paru
dans l’hebdomadaire milanais
1976.
Ia
l“
||
a vous
GDVOYGT les fI‘0lS derniers chapt-
Re
l
dans
plan
le
•
m'incite", dlt le lecteur,
„
'
l;é;nO?l'‘ll;?SE;?l2;6d§tn?>;1ärrgäpss
•
·
editorial
I
_
c'est-a-dire sur
’
sclentlüque, sa vision.
tt
’”
älgläuggäsdeilägé
_
-
,
i
i
dans
tuiti°ns
axlzgmé
erm par
2;_'
qui va
Une décourverte
"
Ilvre et l'article
Domenica
ms
„
del Corriere
I,H€Ure d.Etre
"
re-
..
an
1978 vom dans le Sms de
VOS |ntumons Gt les dépaS_
par
.
„
sent CeUX_qU| etouffept la YéDas
nouvelle
la
technique
erre photographiées gräce
nté par ggut du pQUVQ|r Qnt mtéret a ce que cette découverte reste cachée. Mais elle doit
El Franz Weyer de eenelule (en $e_ee“SU"a“t donner du courage a ceux qui comme vous, lutquelque peu). Ce sont la des pensées qui traversent tent pour la vérité et Centre le ma|_
étoiles éteimes depuis des millénaines pourraiem
'
cl
·
··
Voici Particle paru ä Milan dans
"
Domenica del Corriere " par Vincenzo Maddaloni.
A vous de jugerz
y a un mois, une personne, dont je
tairai le nom mais que l'on nommera
seulement M. X, me dit que, le Pere
Il
Pellegr1no—Ernetti, de l’ordre des
Bé-
mais d’une tres haute précision, capable de capter et de reconstruire des
methode expérimentée par les astronomes, parvient par un calcul sur les
images, SOHS ¢t_éVénel’n€n¢S survenus
ll Y a des eemames d ¤¤¤é¢s·
reconstituer
a
années-lumieres,
l’aspect d'une étoile, méme si elle est
L'équipe en question travaille depuis
des années et, recourant a la méme
déja éteinte depuis des milliers d'années. Devant les résultats obtenus,
on est rempli de stupeur on a pu
nédictins, avait réussi a mettre au
un groupe de douze phyun appareil tres compliqué,
point, avec
siciens,
:
·
4
IQURNAL FRANZ WEBER
N¤ 54 oel./nev./dee. 2000
|v|s-|
|{reg|e
·|
r‘
.
ET
~
.4
‘
t
’‘‘‘
»~
°
i
‘·|«,...
V
ät
.
.
'
?
i-
i
i
i
‘
il
”-
‘€
‘
L6 PG"? EVWGNI
«Cette decouverte
gs} fg plus sgnsgtionnelle des temps
Pellegrino de
dre des Bérzédiczins
de
‘
,«“·
l|gi_j‘·¥¥==
modernes/»
!,_§,.
ße
lufäx
”
‘
i;|;1·äs'F‘
«~
l’·
sl
i;¤‘·<—«;.«..§
gw \%
r 1
Ht
.·
,
—·
%i‘=»‘’.·|?‘if“*fi
t
|·<|
·*|
«·
—
1==:
_.
Z-
wylix
_,
dans S0/1 bureau
de V€l’llS€
Ü.?
J-
··
.
9-*
"
gti
·
\‘l
,
~
«-
-
4.
l_
,^«;R'|e,_eh;r-RR|g;€j_.·
Q
ne me resqu’ä
personnelleinterroger
te plus
ment le pere Pellegrino. Le Pere Pellogrino Ernetti, 47 ans, enseignant de
pre-polyphonie, est une figure bien
connue dans les domaines et de la
me donner une réponse. Il
"capter" des personnages historiques,
une entiere tragédie ancienne écrite en
l'an 169 av. J C. qui avait été drspersée
par la suite. Et méme la vie entiere de
Jésus ä été photographiée. La nouvelattemt les
le est stupétiante car elle
.
11-
musique et de la science. Depuis de
nombreuses années, par des conferen-
mites de la vraisemblance.
ces ’ des livres et des traités ’ il aftirme
„
que tous [ es bruits et l es sons emis de-
J
.
Les IITIHQGS S9 |'6COLIp6|’It
an plus d„un point
avec celle du Saint Suaim
M. X. que
vie
du
am nem me
äflrgsiäpäm
„
.
’
iz
Je suis alle trouver le pere Pellegrino
'
|,|_|
|Ä|
R
We|
'
.,
dans son studio du Conservatoire de
Sainte-Cécile, ä Rome. Nous avons
parlé pendant plus de deux heures. Je
lui ai dit ce que je savais de ses expérlences et des résultats obtenus, Il
n'a rien nié; il a meme consenti, pour
la premiere fois ä parler9 mais ä
J
'
M X
qui
.°’
,
plique que, lu1auss1,ava1tete assailh
par le meme doute mais qu. il avait
pu constater par la suite que les deux
images concordaient sur plus d’un
dit
l'‘i'
‘
.
.
.
.
,
—‘··
.
·
-
·
·
·
en avait conclu qu'1l eta1t
probable que, tant l’une que l’autre,
pouvaient représenter le vrai visage
du Christ, dont l'une de son vivant
Il
sur la croix et l'autre apres sa mort.
Un nouveau doute me vint a l’esprit :
si
se
ce que
fait-il
M. X.
que
dit est vrai,
le
~ä
équipe gardent le secret sur une decouverte si merveilleuse? Mais M. X
n’est pas en mesure, lui non plus, de
'
·
i
.
|es
interview:
E
‘*
,
ljintuition ä Ia
.
R
j
I
L
J
base
da cette recherche,
ygmgntg, au |V gtagla avant J_sQ_
_
5
r
éw
comment
Pere Ernetti et son
·
·
condition de ne pas lui demandcr les
nomS des physlcleux $$5 coll.abora•l
teurs, et encore moins lendroit ou l
a mstaué tout. 1.appamulage de ses
ls comcnu dc notre
°
-
point.
'
,_
image est-elle
de Jésus ? D'autre
mc
Eulsiäs
cherches et ses découvertes.
»
du Samt-Suaire de Turin?
Sans doute’
e aces
végwsm
part, si c'est la vraie, ressemble—t-elle ä celle
meme
din
J
Christ, Cette
vraiment celle
monde ä nos j-ours
e notre memoire -
pu1s^les orpgmes
-
semble tout ä fait abracadabrante et
insensée, mais il ne désarme pas et
me montre une photo qui represente
le Christ sur la croix. Il ne me dit pas
comment, et ni d'ou il la t1ent, mais
m'aftirme qu'i1 s'agit lä d'une des
nombreuses images “captées" de la
·
-
-
M;·|
l·
Le Sal"' S““"€ de Turm
Question. - Professeur Pellegrino,
avec les douze physiciens de votre
équipe de chercheurs vous etes parvenus ä construire une machine de
votre mventton et etes parvenus ä re-
N¤ 54 ect./nevzdec. 2000
IQURNAL FRANZ WERER
R
constituer en laboratoire les voix ainGräsi que les evenements du passe.
un
sur
ce ä vous, rien qu’cn pressant
existant
dans
le
monde en
cette
ma-
bouton, les ancicns peuvcnt revenir
parmi nous avec leurs paroles, leurs
pensecs et leur image. C’est lä une
decouverte scnsationnelle pour la
science et, pour Vhumanité, une his-
re
toire extraordinaire.
vous parvcnu
ce
Q1
Comment
etes-
resultat'?
‘
Réptmse. —Cequc ilousavaisreussi
avec l'aide de la science et de la technique, les pythagoricicns en avaient
déjä eu l'intuition, ainsi que les emules d'Aristote car,
depuis
le lointain
lVe sieclc avant le Christ, ils avaient
Compris quc par la desagrégation des
Sons, on pouvait reconstituer des
images mais, cn cc temps-lä, il lcur
manquait les moycns techniques
;
pour pouvoiry parvcnir.
votre decouverte se rapporte-t-elle ä la desagrega,,
tion des Sons
-
Question
En quoi
'
R
Réponse. - L'histoirc dc notre decouverte remonte ä 1956. A cette
.,
cpoqucnlm J an commencc mes premieres etudes sur l'oscillation appli—
quée ä la musiqua ycnscignc la pré_
polyphoniect,acet1tre,jesu1slmstmcteur de la Seulc ct unique Cham?
.
„
R
.
i
,
_,---,.
au conscrvatoiBenedetto Marcello, de Venise. Par
il
pre-polyphonic
l'etude
faut cntendre
de la musique d'avant l'an IOOO et en
particulier Mic de
l'époque qui vaR du
tiere,
i
R
F
s,
i
i
t
|l“"’^'<*?¤·l"„„
il|
wie
Xlllc ¤¤ XWC
avant J·'C· Jnsnninn
t¢¥‘
·
;.,,~,~.:t;;$;.3r»,.
,„
|<°
Xle S‘eele
npres V9- Dans ee
genre n <=t¤d¤S„_ nn
Xe_ nn
Pan de
qm
Se
in
ii
lnnsnlne
Jnnan an
la
Eeywsns
uns
”§l;,»eil.°|
e
°“|
in
st des
‘
‘
··l“‘
'
·
fi
.
commcfm ie? cmcnd
aujourdthiu nom Pas
encore ete inventees;
mais il y a des signes
R
SCmblablcS· Commc «I·'uturo.vr‘ope» ä Poititws (I"rum*e)
par immpk PLUX
quo 1 On cmplulc Cu
formees, en revanche, et restent etersténographie. La portee n'existe pas
"'
nelles et omni p resentes Elle
rn fal't I'l n Ous fau tatt6 ndE
l
as
nmßp ulséoä
_
h.
_
l_
crivcnt sur a sp erc astra e,R one rl
pour rencontrer Res prere RRan
est possible de les reconstituer en
mieres notations tellcs qu on les
,,
t_an t qu energie car e H es ne sont que
„t
d,h
ui.
connai aujour
„
„
-
'
’
.
_
1
I
.
.
.
R
R
cela
von
Question.4
Ernetti,
*
Pere
en cela
qu'avez-vous fait
de particulier ?
i
Répvnsé-- Vßi
le
privilege d'av0ir
f0rlT1Ulél'idé¢,€¤
i
C6 qui C0nG@rn€
l°él¤b0FHti0n, qui
ss? basée Sur
un
principe de physique accepte par
tout les savants,
-
q
~
selon lequel les
ondes sonores et
l
_
i
l
°
une
Vlsüöllss,
se
ne
f01S é}UlS€s,
du
,
Le Pavillion «Futuroscope». symbole d’un monde changeont
pas
detruisent
mms sont trans-
reste.
.
Question.- Ppuvez-vous nous donner
_
un excmplc
‘
Réponse.-Prenons le eas du son:
ehaque onde sonore est energie et
produite par une source emettrice,
quelle qu'elle soit. Cette onde sonore
se divise en sons harmoniques ultrasons, hypersons, hyposons, etc elle
n’est donc pas detruite, mais seulement assujettie aux memes conditions de désagregation de la matiere
selon la theorie atomique. Comme
cela est connu de nos jours, la matiere n’est pas seulement deconstruite
jusqu'ä l'atome, mais jusqu'aux éléments les plus intimes. Gräce ä des
:
procedés particuliers elle peut etre
reconstituée dans sa forme primitive:
cela est possible parce qu'elle est
energie. Bien entendu, pour ce faire
faut disposer d'appareils approil
priés mais cela est une autre ques;
I
·
J
.
Snnnn°nenS·
notes de musique,
at
’
.'
'\
temps des BanYl9‘
mens- des ASSYV'en$·
des
in
i
“
ll nous faut
des appareus
pour entendre
*
5
tion.
C’est bien plutöt le principe
Savolr qu'au'
qulil faut Considércrv n
6
No 54
ect./nov./dee.
IOURNAL FRANZ WERER
2000
Réponse.- L' onde visuelle,
cune energie ne se detruit mais se
"
puisque je
transforme. L‘objection
ne vois pas et n'entends pas, je n'y
"
est sans valeur. Les ulcrois pas
trasons. par exemple, sont pour nous
l'onde sonore, est energie
chaque element matériel, est formée
de lumiere et se dissout en lumiere.
De cela on peut déduire et c'est
scientifiquement confirme que l’é"
"
lumiere qui
nergie est seulement
forme les divers elements que nous
appelons matiere. D'autre part, si la
l
inaudibles, car notre ouie est limitee
nous entendons seulement ce qui
pcrmis ä nos oreilles d’entendre.
Mais nous savons aussi qu'il y a des
animaux qui peuvent entendre au delä de notre audition, meme des ultrasons. Le fait que nous n’entendions
pas, ne signifie pas que rien n'existe
au—delä de nos pouvoirs limites mais
qu'il est necessairc de disposer d'appareils specialisés pour prolonger
et
est
lumiere est l’élément primordial qui
forme toutes les autres énergies
contenues dans la matiere, cela signique, puisque les autres énergies
sont etemelles et peuvcnt étre reconstituees, il est d' autant plus possible de reconstituer l'onde visuelle
qui est la plus importante de toutes
les énergies. Donc quand nous lisons
"
le premier jour
dans la Bible que
Dieu crea la lumiere ", cela signifie
qu'Il avait créé l'élement duquel, par
la suite, Il tit surgir tous les autres
elements. Le son, par exemple - et
tie
notre ouie etnotre vision. Voile pourquoi je tiens ä préciser que nos études n'ont rien ät voir avec la parapsychologie, ou la métapsychique, par
lesquelles on tente d’expliquer et de
legitimer les voix et apparitions de
l’au—delä. Non, dans notre cas, il ne
s'agit que d'une question strictement
cela est reconnu par la science, - est
genérateur de lumiere et peut se
convertir en lumiere et vice-versa. Il
s'ensuit que meme l'onde sonore ne
se detruit pas parce qu'elle aussi,
avec l'onde lumineuse, contribue ät la
i°”“"?‘¥’“ "° ‘°“S.‘F’S *‘““?*S “g'°g*"S
energetiques matertels qui, en raison
scientitique, basée sur le principe
ondes sonores sont de l'éner"
gie et gräce ä cela, peuvcnt étre
"
captees et donc se reconstituer.
que
et,
comme
comme
les
Le S¤¤ peut Se tr¤¤S*¤rm¤r
an lumiere
de cela, peuvent étre captes
Constimée
Question.: Selon vous, pere Ernetti,
"
"
recapter
cet unique moyen pour
les voix de l'espace base sur des lois
de la physique, comment parvient-il
ä restituer des images?
J
_
_
I
du temps. En eltet, si
dl
1
6
j
’
dividu et tous ses faits et gestes, en
actes et en parolcs. Voilä pourquoi on
se trouve aujourd'hui en mesure de
revoir et reentendrc les plus grands
personnages de Vhistoirc.
.
.
.
.„
Emcun
Q“e$”0"‘,'. Peru
.
.
J in
app"?
quelusqu. ‘°‘ Vous cn ‘ii°S.parV°n“ n
rcconstrulm la pmnonulnuon cxactc
de cmamcs langucs ,an°l€n“€S' Em'
re autm V°uS avcz muss' 8 locahsnr
trage'
ci r°c°.mp0$€r,l? Thyqstesßunn
de
qu]
avm cw
rcprnscntc? a
en
ii
Rome
locnasuin
Sc dcrgnl?
gät %€;dä£lä°Rä"Erä§Ä
aiq J2 Flamiiiio Ä le raiiis °Ä£„°iipsie;
,
R
par Qumtus E nmuS* C H cßtcnntn d,an.S
'
.
.
_
un latin diflicile ct complique. C etait
une oeuvre revolutionnaire pour l’epoque, dépourvue du style de la poesie
ICIIIS
grande inllucnce sur l'un des penseurs
les plus lmportants de notre époque, le
psychologue Carl Jung, ct l'amena 8 s'in-
nouon
l'avenir peutétre lu
c'est qu'il se trouve deja en
§
des images. L'on sait que chaque étre
humain, des sa naissancc ct jusqu‘a
sa mort, laisse derrierc un double
sillon: l'un sonore l'autre visuel, une
espece de carte d'identite differentc
pour chaque personne. Et c'est gräce
ä cette carte d'idcntité que l'on peut
reconstituer la personnalité d’un in-
pour laquelle elle avait été ecanee puis
detmite. Jusqu'ä votre decouverte, il ne
{
2
syntoni-
Réponse.- Par l'emploi d'appareils
t
i
la
sation, particulierement des vois et
classique, et ce fut lä peut-étre la raison
1
la
d’antennes qui permettent
Q““"”"·' CaPteS· mens cnnnncnt?
lllllslul
La dlvination remet cn cause
et re-
appropries. Notre équipeaété la premiere dans le monde, ä cn fabriquer.
L'outillage est compose d'une serie
germe dans
quelque structure cohérente du temps.
Albert Einstein (0 dmite), pere de la
physique modcmc, aftlrma que le temps
téresser au
domalnc de
la
‘”
metaphyslque.
9
Einstein et lung sc rencontrerent ä
Zurich, ä l'époque ou le grand physlcien
I
n'existait
mcttait au point sa theorie de la relativi-
Notre notion du temps est linéairc, un
en ces tcrmes que lung parle du
savant: ·Ie lui dois ma conceptlon de la
relativlté du temps et de l’espacc, ct de
pas dans Yabsolu; il varie selon
les mouvcments d’un observateur donné.
Ä
te.
en entraihant un autrc. Mais Einstein
remit en question les cadres rlgldcs du
passe, du present et du futur. En theorie,
on peut en inverser l'ordre, le futur avant
fait
g
A
i
j
le présent,
l
"
·—
,,é_
lcur esscnce psychlquc.· Einstein a devolle Vexlstcnce théorlque d’un unlvers
dans lequel la cause nc précédalt pas
neccssairement rettet. Des annees plus
tard. lung en tlra sa theorie de la syn-
par exemple.
j
*
_
C’est
La theorie d'Elnstein n'cnvisagealt pas
la possibillté de lirc l'avcnir, d'autant que
cette évcntualité ne Vintéressait pas
beaucoup. En revanche, elle excrca unc
'
chronle, selon laquelle des colncldenccs
_
signillcatives pouvaient survenir en
dchors des
lois
E
t-
de cause et d'etf¢t.
I
l_
,
_
,
__
,
,
,,.
.
..
.
.
...-
..
..
.
..
.
.
..L„..,
._-
......
.
..
„.,.r...e
Ü.
N° 54 oct./nov./déc. 2000
FRANZ WEBER
Question.- Est-ce a dire que votre
équipe n’est pas encore süre de la validité des résultats 7
de cette tragédie que quelques
laissaient a peine supposer la
qui
bribes
beauté et la valeur de l'oeuvre. En la
captant gräce a vos instruments, vous
qu'elétes man pawenus a la voir telle
Je
époque.
le avait été représentée a son
restait
I
au °S V lu'
°“S aväus J
avec es persouuaäus P us
flcqllouä
captcr pamc que wparus
dam (is
epuis peu de temps et sur lesqucls il
existe une vaste documentation historique comme par exemple le —Pape
Réponse.- Ne me forcez pas a dévoiler
des choses dont je ne dois pas parler
pour le moment. Cette machine pourrait
lire dans la pensée.
l
‘
Pie XII, Benito Mussolini, etc
Leurs images ont été comparées par
la suite avec des tilms et des gravures de leur époque: les résultats sont
,
_
guesttorq.- ?M&lS
quand pourrez-vous
ugs Satisfaisanw
¤¤¤ par er
Ré„„„„.- Eh bien des
qm yauraune
come-epreuve susceptible de conür-
··machi„„·· ·
-
A"°Z_Vuus que 9u° Ch°$°
I
_
,
n'avez-vous rien d‘autre a
_
Répvnse-— Cette machine, mumwret-il, peut provoquer une tragédie umverselle
Y
Question.- Pourquoi ?
_
RéP0”S¢·· Farce ¢ll}°¢uF S¤PPYlm¢ le
llbellé de Pämlä Ö ¤¢ll0¤ ßf de P¢¤·
S颷 En fall la P¢¤Sé¢ aussb qul est
une émission d'énergie, done captable. L'on pourra, avec l'aide de cette
ce que
°“ “°
F’°“S°·^°°‘”
S°“° °“ ‘° “?‘S‘“
conséquendeux
peut entrevoir que
°“ ““ ma“?‘°I° °‘ “m“‘“S °“’
tre eux, ou la naissance d une nouvel1° ‘“°’“I °· P I “* él°Vé°·
°°S·
expénenees. Les Americans, de leur
A
coté, tentent de découvrir ce que
wietmuvé.
mus
compaaurons
pu
nous
lorsque
ment
rer les résultats de nos expériences
avec celles des°Amérieains que nous
pourrons donner ofticiellement la
nouvelle de notre découverte.
,,,7
-
Mm ua
1
ajouter
‘?
Mer-
_
¤
la,
.
,
pense que vous avez pu voir aussi les visages des spectateurs ainsi que le
masquc des actcursi
«
jusque
7
ow
_
_
pm W
Le B餢¤¤¤¤¤ ¤=¤6·¤l= la
uu Sufuufu de s¤¤sf¤¤¤<>¤» Puls TIF
uu:
_V¤¤¤dr¤ uussl le t°mPS °u J°
P°u“u‘ parler
Question.- D'aecord! Vous attendez
la
contre-preuve américaine mais,
,
Vincenzo Maddaloni
Découverte sensationnelle
I
O
•
ou hab1le trompeue ?
La réponse en incombe aux chercheurs
l
La revue
"
V
I
"L’Heure d’Etre qui a cessé de paraitre selon les
indications de notre lecteur, était tellement süre de
son affaire qu’elle fit suivre la traduction de l’article milanais d’un postscriptum plein d’éloges,
louant la découverte du Pere Ernetti comme la plus
"
Cette décousensationelle des temps modernes
le pasrecréer
dit-elle,
de
possibilité,
la
donne
verte
que
chaque
par
Vimprégnation
images)
et
sé (sons
et chaque évfneément a äissé dans Vespaäe
humaé?
"
ricains u centre s atial e
et a 1rme que es
des
ondes transmisesipar téléHouston avaient recu
émission par les aéstronautes d’Apollo XVI et les
avaient reconstitu es avec un appareil calculateur
électronique d’une grande précision, appareil qui
:
_
m
du
peut étre considéré comme étant
"
que celui du Pere Emetti...
l
ne telle découverte pourrait provoquer, parce que le
monde dont l’histoire et les agissements sont par la
déforce des choses en grande partie basés sur la
cataformation, la falsitication et le mensonge, une
strophe mondiale ? L’humanité ne serait-elle pas
capable de digérer pour son bien une telle découréverte, afin de trouver enfin sur le plan mondial la
disait
le
comme
d’autres
termes
,
conciliation ? En
"
Franz Weber dans son éditorial: atteindre le Jour
demier sans tribunal et sans jugement, ear nous ne
"
savions as ce ue nous faisions. Cette découverpeut-elle pas ante, si ellgest reliement prouvée, ne
noncer le jour supréme du pardon et de l’amnistie
universels ?
meme principe
qu’il en soit, notre contribution entend
meltre eu défl nen seulement les selentlüques,
mals eussl les phllesevhes et les théeleglens-
Quoi
é
li
>„
?
erm pnses
sa les reeherches du Pere Emetti doivent
le succes
obtenu
méme
au sérieux et si elles out
énoncé dans l’interview, la question s’impose
d’emblée pourquoi la découverte d’Emetti a-t-elle
l’étre ?
été étouffée et pourquoi continue-t-elle de
qu’uLes puissances craigneraient-elle réellement
:
Walter Fürsprech.
IOURNAL
W
RA
‘
·
·‘
‘
^
M,
·
|¤
‘
„
"
‘
,
‘
„~.
;_
_
‘}
,„s:¤·#m
‘—*“.
r,
„
|»=„....„
|~""=.‘;$M6‘
1;% _;—.„
„W
*1,,
,
ww
··„
¤„~*;=¤s·‘;“
¤„~—~„-lm,
M
;_‘
H:
„
„...L
_,«¢«
·
„
xa
‘
*‘
·«
;„
‘
‘
„‘
;
‘
‘
‘
|MW
g§„=‘^«*~„.#
wifmn
;¤·¤v„~"x_¤w::{“~~‘;:g„«;,|—m¤„«§¢
‘~'
JM
E
«]·W'W’“"~I
V
„
‘
‘
J
"
‘
L';
VM
4
‘
ANB?
~
~
n~
·
·.
„
‘
|„:
„~
„„
~
„
‘
J
,
”
j‘
Ä
‘
WK,
·.
»«
’
.
~
~·
,.«.
'
»;
~;
Y
x—
„
“
~
„
~;
~
‘
V
'
'J
W4
L
L
T
.L
„„
—
‘
p
T
‘
'
~
=‘
‘,
p
·
p
‘
„„_¤”
~
‘
‘
‘
|—„‘*w·«„\‘»«,«\·i\5„—
|wjßig
vIIII
|=|qpp_p
|Z„
‘
pp
—_
_
1_
~
~
_‘
««‘
„^
p
V
·_<
|II„„
2,,
_—
wgwwg
W-;
‘¤
„;«« ‘„g,~?y*,
‘¤w«·
_q·«
‘~—
J""""„^"|
¢="~·
VV
|”|"|af'
;:„|‘}|„
-
„
|:w‘ ,„„
‘
«
W- ·„«„
YW
'
|=·I·I
·
·
v
—
~‘«i-'|
w
··
·
L6,
»
n,
^‘
‘
»
)_
‘
‘
H
J
‘·
|Jg|i
mz|
„
•
.
·
·
,._
‘
|· 1
’
"",·
‘
*
„«|
-f¤
‘
·;$$„,»
|‘
_-_?,}*
A
A
.
—#'¢‘
ß ,„···"*‘
ww
1
«—
sv
„
.
‘M=|
w
„&„«
~„‘|L’:!i'_
<.|
wi;
.
_
’;
‘
„·
I«I~
1,
_f·
‘|
‘
~
‘;¥“¤'ä.„
'
_
‘
¤ .
‘.
4
V; ·.
E|
N.;
„
x
__
·~
L
nw
;“‘
»
|
¢·'
1
|„§«·.iv»
«
‘
·
|
„_~«|
:{°*
|I
;~
.
„‘;;;·ß|
„
*Ö· ,|'|
‘
V
‘_
_.
..,
«
‘
·"
„
"
~¢
„
|.
¤‘
~
|‘g,l'
.
„~»~*| |ür
‘="‘
„
L:·|
}¥·
y
.
,
«
'Jw.}g· ,1
Ü;|
„
‘·~·=III‘
“
„
‘
·z‘| ¤·‘¥‘«¢~~
·>·
'
V
„
,‘
·‘
·
‘
@1
·
‘
«
„_
·‘
,
'~"
„‘
·
‘
~
‘
‘
„
„
,‘
„.I
‘<
„
„
"
e
,·,
.«_
n-
·
w,
‘
|""
“
‘
*?|
‘»
’
|"“
·‘
·
“
|Vga-
‘
‘
‘
|„.|
|J«
„“,„Z;III‘
’
¤MQ“’
*1
„
p
‘>F~
««^¢W\¢&„;'j—
;,A¥*"|‘ä.;
°
‘
‘‘‘‘
:€”V‘*’
A
V
»
‘
#^
QM
_4
··
‘;:„
‘
,
|;„>’éM„w:»~«‘wG.‘~,"Ey„_#'=!3,§‘—'~Y9‘iMl*1-;.«v¤wL;.—x„;Ä,_,__,;;„
'·
‘
p
q,
|‘
‘
'
N
"
,
·¢
r
'
|U
‘
ußr-ng"
|‘”|F§§‘,+„„Ä=
an
;„
-;•
«
M
,
«.|»_ Müe
‘
‘
,
‘·”·
·”
Ex
|V-,
}
|„„~
e·
_
F
'=
nm
|v"
·
~.
.
;,„,
„'|
·
‘*
„;•y}‘
·^.„wh|_|
v_%_
·~
‘
‘~
.—
E
4
¤I„«*{"
|—
|*·)_,__
wg
E
„
¤-
WT
"c"
·
gg|
>,>•-,y
-
f'
‘
‘
W|a}
.
y
;„,:\_
‘*
—
IIII
wr
ävwf|y|
»
Wi}
‘
‘€“
•·’,‘
N|?]
er
‘p
‘
2,
w
4
„
.
A
pp
ng|
[1;%;|
»
p
‘
~
5
Ä
Ä;
< ;,,.
p
„
‘
,
Y1?| W
Y
„Y$„*=¢„|
·:;|
*
~
“
«
:
Q‘§‘L,A
V
{“^$"‘*·£&°r§é„,i/"‘IIII
¤,|
‘
M
_·—
|*
gg j""
‘_
Ä:
Ä
‘
j
|7-
”’
N
·+'
|°
„
„
»·
ws|
|»
*‘
p
'
‘
.
.„
l„
w*‘J‘“.
'
“¢‘
SW-
€
„„,|
1,*
‘
«
‘
III‘
‘.
***.1
‘
*‘| "W'¥‘s·
-„
»~|
wr
..
;—
,1
v
~
MLIIIII
«,
I
„
V
|}|_.¢ßg„·¤§
‘«
"
‘
1
.
|P:
9;
_„
„
*
„;;|„e«4
6 ",;«
v
Z-
‘
„
‘
|".
·
„
p
„
|„„
|»| |W
·
·
·
.'
„|
„«..
,|
w-
5,
.—
·
‘
‘“
'
Q:
¤
,.
"
,
‘
"
,
Q‘
„"
w
‘
|,
‘
„|‘|II1
»
‘
V
~
»_
V
"*
~
«-
‘
·
jr
7%*** |q|v
,
~·
«,
V
"
|2;
_‘‘|
.·—ag:~·;_‘|”
‘
„„
*
v
hf
V
N
«
‘
Ö
„
'
1
’
|;;v‘
V
’·
·~
„«
'
„
J
'~
v
‘
—
”
~
‘
‘
Y,|
'
‘“
ij
.
_
Ä |w
Ä;
„£
V|i
J;
"
„~,Ü'|1·«¤!‘;
-.
·*
I.
·—
·
V
_
pi},
"|
fü aw
~‘·*,.
W
‘
‘~
·
··|
-,7¢'=‘
‘
,
é'
wh
¤¤*w·
—
‘
„
M;
'¤
¤~$..·+<‘P
|‘
|.|
~
,‘
.|‘
"
‘
„,
-|
M
r-
‘
‘
‘
M
„
‘
»
”“··-*~—¤
—
MS
W,|
j
„
‘
|«.|WÄé\‘ww-’·
.
,
‘
·
„
3,
~m;‘:x
H
‘
JA
|„*,”|.V«·~·;,‘
|W|rül |·\.=ä]‘—
‘.«
'
.„
ylgax «*j!j1R,V7(§§,;}§*¤%f{_
m~.··‘J°
Ti?
‘ .»
|\;|;M|"¥|
|{·|..\„;;
„-°”
"
,
‘
‘·_
|öä
„;‘««_|
·
*·
_
|vw
‘
r
~
1*
2.|
‘
~
‘
~
|·,|\
·
3x
«
’
..
~
9
N¤ 54 ocr./nov./dee. 2000
IQURNAL FRANZ WEBER
Plus rentable que
d armes
’
le trafic
O
O
commerce barbare
le
O
O
COII1p2lgI11€!
(l€S «I10\1V€3l1X» EIIIIIIIHIIX (16
Par Alika Lindbergh
"Nouveaux
Le terme NAC
celComme tant de modes calamiteuses,
reste,
Etats- animaux de compagnie (terme, au
le-ci nous vient a nouveau des
océan
enva- tout a fait impropre), recouvre un
Unis: voici que le phénomene NAC
dangraves
et de
qui signifie
de détresse animale,
natugers — danger pour les équilibres
animales
rels, danger pour les espéces
pour
livrées au pillage, enfin: danger
l’homme. Inutile de dire que ce marché
I'app0l'tB gI'0S ä SBS pl"Om0t€ul'S: pres de
10 milliards de dollars par anl
atteignant surtout les jeusinnes, lesquels, dans leur désir de se
tougulariser, obéissent en fait, comme
"
".
(Rien
jours, aux diktats dans le vent
n’étant plus conformiste, plus commun,
qu’un anti-C0l1fOfmisme partagé servilehit I’Europe,
ment par tous.)
pour certains, rien de "nouveau": les cochons nains ont toujours
vécu au contact de l'homme dans les
pays asiatiques, et, chez nous, le furet
a été domestiqué et dressé pour la
chasse depuis des siecles. Pour d‘autres, le concept d'animal de compagnie
est absurde, puisque HOUS TIC saurions
im ¤¤C¤¤ Cas étF¢ POUY ¢¤X lm ¢OmPßgnon ils n'ont pas de plaisir ä nous
fféqußmßf, 6L ¢¤ fall de ¤OmP3-
n'0nt,
g¤0¤,
i
ils
HOUS
S¢W¢m ¢SS¢¤Ü¢l·
la nature
but recherche inautriguer, attirer l'attention. Hélas!
singud'une
jourd'hui, cette recherche
laflté si possible €ffI’3y2ll1t€ 3 pris de
c‘était d‘ailleurs le
Autrcfbig, les amatcurs de rcptilcs Qu
autres bétes réputées terrifiantes, fai-
telles
comme
„.
—
La plupart des
de comprendre vraiment et de
faire le bonheur du plus affec—
V
'
ä cer-
i
de nos maladies (nos rhumes et nos grippes par exemple
taines
‘
,
_
A
r
tueux des chiens, et les voila
qui prétendent développer une
relation privilégiée avec un
guépard, un
‘
crocodile...
ou
l
une mygale
de germes divers contre lesquels
ils ont développé des défenses,
ils peuvcnt nous les transmettre
(hépatite B, Salmonelles etc. .)
Or, pour eux, comme pour nous,
toute zoonose (maladie transmiétse d'une espéce a l'autre) peut
·
Rien qu'en France, pays ou
·
R-
2
°
g
i
re particulierement redoutable.
Vis ä vis du grand public,
‘
*
La prison ä
,
~
vie pour la
„
‘
°
Q
!
„
·
.
anthropocentrique, l'argument
d'une menace pour la santé hu-
!...
les
qu'elle
cependant des
aprés
milliers d'années de cohabitation étroite, ne sont pas capables
·
·
criminelles
gens,
ont un röle vital a assumer)
maisaleur climatetatoutce qui
composait leur régime alimen-
i
prolifération
massacres et
les
Pauvres bétes
E
”
ils
_
sauvage —
engendre, ne suffisaient pas!
.
;
sintuent les anthropoides et les
défense
ges) ils n'ont aucune
contre elles. En retour, porteurs
la vie
si la folie
pollutions
_
bétes arrachées a leur vie sauvage sont exotiques, donc enlevées
non seulement 21 lcur milieu naturel (ou, comme toute espece,
taire particulier. Sensibles
proportions qu'elle est devenue
humaine,
E
:
un tléau de plus pour
d'origi-
·
La plupart, hélas! de ces pauvres
R
seurs des maudits (encore plus rares)
‘?
gaiem partie d'une minorité
des
la plupart
gens comme des "dingues" vaguement
inquiétants. Hormis pour quelques rares zoologistes en herbe, ou défen-
:
kmemäépatcrla gal¢Yi¢···
(
est bien
bléme est plus vaste, et d'ordre éthique
l‘homde quel droit, une fois encore,
me fait-il lc malheur des animaux et de
:
I
naux considérés par
entendu l’argument le
contre la mode des
efficace
plus
NAC... mais, a nos yeux, le vrai pro-
maine
Ces nouveaux animaux de compagnie
i
mére et 1 'enfam
l'on
se targue d‘aimer les animaux
parce qu'il y a en France plus de
chiens et chats que partout
ailleurs (mais aussi plus d'abandons!) les chiffres officiels sont
effarants — or, ils ne tiennent pas
10
FRANZ WEBER
NU 54 oct./nov./oec. 2000
q”i““
(
en passant par
(
tous les perroquets et perru-
q_Y(¤(·
(
·
d,l~*‘”
RR
(
”
,,+4*|
~
,.,,,
_
l‘“
~
R|
R
fi
R,
,
‘,,,.,,,,,_„..
M,
0i-
’
A|
4
|(
R
,|
Les
ches.
·
Q}
_
er
FQ
E
seaux ou les
poissons qui ne
sont pas assez
sont
colorés
dans les
officines atmteints
(
(
i
l*°(.|lgl‘“^i*‘*|
,·
Y
lui,
,-|
(
”
"‘
‘
‘
t
|(
'7j2§_Ül“‘:i‘
R
”
au
i
de
péril
l¢¤f
_
_
Qu'on en juge un ara de Lear,
:
le
les
plus
Les anlmaux ¤¤i¤¤t
pour nos névroses.
bl€¤-étfß, Bt
ä PJTIS, lOUl(ß()UI'
— donc,
T°“* °§? b?“
dés qu ll S a'
leur
q
-(
sont les plus recherchées
plus lucratives.
Vic-
de
dam
|
Äl
les
qu'une centaine au Brésil), acquis a un
pauvre braconnier local pour a peine
quelques bols de haricots rapporte, entre 300'000 et 500'000 FF... Quel malfrat, bien de notre époque, résisterait a
de tels bénéfices
,
R
que
et
dérogations sont difficiles a obtenir, ce
sont les especes les plus menacées qui
asia-
tiques au grand
„”"g‘¥,__
Convention de Washington
rare des perroquets
ces
R
%
mar-
des
chands
··
R
pas domestiqué au sens propre
est bei et bien prélevé dans la nature.
des animaux importés
Comme 80
sont théoriquement protégés par la
n’est
ll'€H
(il
reste
__g
les Terrarlop lies:
‘
l
(R
_
_
„
git d'ag·ggn1;_
Pninrotion d6·l.1lerr.mopln/n·,
|”-
__,
.
Qs °°mm°r°°'
tw liniquv pour Ivnr
„onrir»n
R7;
la,
Ill«llllll‘ll«lIl(l‘,Äifdllllllß
RR
r¤préS¢¤}5·=,
nomles pmmS·
l'
_•
Y‘°“t mut dc
Smm aprés ls
H
{ii
LA
E,
_:
de dm'
i'
avant
“
R|Q
Li
jl
gu?.
g
|R
$6
det
armes
CS
ul
pOlll“
·
ment:
compte des
de toutes
quotas sont forcément
trafics illégaux
sortes dont les
invérifiables.
Outre les 8,4 millions de chats et les
7,9 millions de chiens, il y aurait en
France au moins 23 millions de p0iS—
.
.
.
.
,
sons exotiques, 5,8 m1ll1ons d oiseaux
(dont beaucoup appartiennent a des
espéces protégées) 4 millions de rongeurs, 1 million de reptiles, 1 million
de lagomorphes, plus de lO'000 cochons nains, plus de l0'000 mygales et
°
Scorpions, etc... Mais
qu'eux, faut-il le dire ?
il
On
n'y a pas
trouve de
tout sur les marchés d'esclaves
aux
animaux, légaux ou frauduleux}; rous—
settes, chiens de prairie, lievres*‘de Pa-
opossums, maras, genettes, chiens viverins, fennecs, singes de toutes espéces (y compris les plus menacées) lamas, kangourous, sangliers, gerbilles,
loups, pumas, guépards, et méme
lions! On peut tout acheter, ouvertement ou sous le manteau serpents
constricteurs ou venimeux, lézards,
.
.
iguanes,
crocodiles,
toxtues,
gre-
de poissons et
d'oiseaux — des colibris aux autruches,
nouilles,
une
intinité
clé
:
.
.
.
.
.
‘
i
togonie, mouffettes, hérissons africains, écureuils volants, suricates,
la
majeure du phénomene NAC a trés
eu de frais la vente des animaux ra Riiorte des fortunes. Eux, bien sür,py
perdent leur liberté et leur vie au bout
d’un silencieux martyr — mais
on
marché
d'affaires
du
estime le chiffre
dont ils sont victimes a 35 milliards de
franes francais (soit pres de 9 milliards
’de francs suisses) dont une dizaine de
milliards provient de tratics illégaux.
Les animaleries se défcndent, en agitant l‘argument démagogique des empt‘0plois, et prétendent que ce qu'ilS
posent provient d'élevages. Certes, au
regard de la CITES, convention sur le
commerce international des espéces
R
en danger er de ses fonctionnaires
—
pragmatiques — mais au coeur sec
pas
l'essentiel.
On
préléve
ne
c'est la
dans la nature ? alors, tout est pour le
mieux! Tant pis pour les souflrances
des esclaves a poils, a écailles ou a
plumes. Apres tout, comme au temps
de la traite des noirs, ils peuvent (n'estce-pas?) trouver un bon maitre !...
Mais tout cela repose sur une mfecte
tartuferie, car il n'yapas d'élevages de
roussettes, de maras, de suricates, de
hérissons africains, de mouffettes
etc... Tout - ou presque tout- ce qui
-
_
Mais
l('Illl‘(“l/
«lI7lIll«lll\(l,Öl(‘l“
«lgt',
-
donc qui pousse nos
contemporains a préférer garder un cobm chez aux (cgbra qui R'a
qu'est-ce
envie de vivre sous leurs yeux) ä un bravetoutou qui ne demande qu'äleur don-
ner un c0eur"gros comme ca"?
Une chose est süre
:
qu'il s'agisse de
cu-
riosité, d'esthétisme, d'exhibitionnisme,
de dressage, de fascination, de matema-
animaux — ce
bonheur de lammgl·q‘7u
amour prctendu pour
les
ncst Jamals (le
est mch€rFhc' La plupm des Pmpmtalct
mms de lim gäguiläéu Comment
ml,
uql
uisse
cn
étré
·
uncihauge— souns
autmmcm PEur
·
·
ou un cameleon ‘?
Outre Pintérét financier de ceux qui en
vivent si grassement, les raisons de ce
nouvel engouement made in U.S.A.
en fait, révélatrices avant tout du
mal—étre fondamental de nos sociétés
actucllcs Gt de la méconnaissance gransont,
dissante des humains d'aujourd'hui pour
ce qu'est un lien d'amour avec autrui.
Au bout de la tendance, ne l'oublions
pas, il y a ces gadgets made in Japan
;
Tamagotchi, des substituts d'animaux, dont on s'amuse a s'occuper un
peu, qu'on "aime"
et qu'on débranche en appuyant sur un bouton. Est-ce
vraiment avec des leurres mécaniques
que nous espérons apprendre l'Aä nos enfants ?
les
MOUR
Des lendemaln
d ° grand ° s° utu d °
Un
animal artiücial, bic,] Eür, cela nc
poge pas de vrais pmbiémcs
}·AR,o,
commarcialisé par Sony R·ESt qulune
1
E
sr an oer./nov./nee. 2000 11
I()[]RNA[, FRANZ WEEER
ne nous engage a rien, meme pas a prendre conscienee un jour
d'une verite essentielle la mort d’un
etrelcher, L'Ai'bo casse, on le jette et
alors que la disparition
on loublie
du chat de la maison laisserait un vide
douloureux. Or nos societes de mauviettes ne vculcnt pas se faire bobo au
Inutile d'insister sur le fait
illusion qui
— ce qui equivaut au refus
cceur
transport,
Parmi
NAC
d'ai-
:
aussi vieillard qu'il faut soigner, enfantqu'il faut nourrir, ou conjoint dont
‘?
La
lamentable ecole du Tamagotchinous
prepare des lendemains de bien grande
solitude!
.
0
L'iguane occuperait, semble-t-il, le
troisieme rang des animaux de compagnie aux U.S.A., bien qäe cet animal
puisse atteindre lm 80 e long et de-
mallalon compare, ca
de santé fragile en Captivité terrarium avec double aération, au moins
un recoin chaud a 35°, ehauiliage au
sol pour la nuit afin que la température ambiante nc descendc pas en des-
il
R
Z
est
sous de 25°, éclairage diffusant également des U.V.B. nécessaires a sa calcification osseuse, taux d‘igronomé.
tl-le
dc
0
rnqlnsl
d’un
pas tant, mais voila: au contraire
brave épagneul, l'iguane, comme tous
les reptiles,
semble impassible
s'il
souffre,
s'il
:
s'il
a
est mal-
des besoins,
heureux, il ne gemit ni ne hurle. Voila
qui est
commode
!
ll
Les prelevements dans la nature ne genent pas les amateurs de ces tresors vivants bien au contraire la recherche
des beaux objets s'aceompagnc gene-
le
mobiles d'acquisition d’un
:
d'eles plus courants, le besoin
ralement d'une attirance irresistible
c'est
pour ce qui est rare, et cher
d'amateurs
categorie
cette
done dans
lc
(—
pauvre python interpose...
trouvent leurs plus
"pigeons".
Penscz donc
precieux
posseder chez soi un perroquet, non
seulement d’un bleu superbc, mais
Das anlmaux Objet wart
dontil ne reste que lt)0 cxemplaires au
monde, quelle jouissance pour un col-
que
les traliquants
:
lectionneur
Le mobile esthetiquc semble plus
sympathique, plus "distingue" mais il
implique un egoisme tout aussi revoltant, une indifference et une ignorance
crasse de la sensibilite commune a
tous les animaux. Utilises comme obJets décoratifs, comme faire-valoir, on
oublie que l’animal n’est pas une chose, cette chose fut-elle admiree comme un objet d'art. L'aquarium — tableau anime est sans doute ce qui sc
fait de plus hypocrite dans le domaine
— et aussi de plus fréquent. Mais il en
est de
des cages, dorées, ou
l
Le plus agacant est sans doute que ces
admirateurs des beautes de la nature
(qu'ils enferment chez cux pour leur
plaisir egocentrique) sont
eonvaincus
ct consternes,
d‘aimer les animaux,
quand leur perruche depressive s‘arrache les plumes de desespoir, lorsque
leur singe se mange la queue, lorsque
leur ocelot~degrifl“e, edente, et emaseule comme le fut celui de Salvador
—
contact humain avec
d'alopécie, lorsque
leurs magnifiques reptiles font la greDali
fuit tout
terreur,
ou souffre
est si faeile d‘i-
gnorer ce qu'un tel animal fesseut
Plus vivant qu'un Aibo, cela bouge
juste assez, cela se manipule, mais a
pan cela on peut croire qu'il n‘épr0uve
l
aucune emotion. On le repose dans sa
prison de verre ou il reste le plus souvent immobile (en attendant la fin...
mais on n’est pas tenu d'y penser l)
cs
.gm“
mmuscules,
ou
ou sont enfermes, loin du ciel
|A
des arbres, des
oiseaux colores.
Dans des chambres ou des appartements, des peet
•
El DE UNSECTE 0
M
*+‘lii¢.R
*»
_
_
-
camivores
.
l
ou
, _„.’
*‘
issus
‘
‘
l
,
(
’
·
t
,
iA
·:¤R·=l~
car,
un
’”
2
.*/*0
(
,
(
·
4
me-
me sur le balcon :
ces précieux objets pourraient si
¤l
epü
genette, se progouttieres ni
‘
(
un chat margay,
un serval, une
les
RR'
_(
'
ocelot,
mener dans
_
VlSllt°'Ul'
QUE
··"
pour toujours...
laisser
qu exposant
P.1mclp.al¤0n cn tant
Gil [illli
enfermes
bien entendu, on ne peut
,
R
R
·
R
„>
aussi
clcvagcs
que
suspects
demeu—
snobs, y
rent
m'(
i
.
,
600
l$ 000 VlSll€¤VS ällélldllß
fl
·
des chats", qu'ils
soient enlevés a
la nature
__, _
R
‘
comme
"libres
ANGERS
(B
l
(
res
•
(
aut-
tits félins et
,
Un chat ou un ehren n'en demanderait
l
les
“°“*
pour des malheureux
rm
marchand, et chez
niémei
lnstallatlon cgütauses
mande
le
Ennul model et désespolr
plus frequent chez les jeunes, ainsi
que le desir d'effrayer, tout en plastronnant ("tu as peur de mon serpent,
et moi, le surhomme, je le manipu-par
le l") Et les voila devenu Rambo
nous donne, nous n'en
voulons que les avantages et refusons
d'en assumer les inevitables contrarietes. Apprendre a aimer, pourtant, c'est
trouver du plaisir a dispcnser a l'autre
bien étre et bonheur. Tant que le souci
d‘autrui sera une corvée, comment
pourrions nous aimer quiconque depend de nous chat, iguane... mais
faudrait partager les deboires
chez
pater le bourgeois est sans doute
plaisirs qu'il
il
vol d'une abeille!...
meu-
proprietaire.
mencr, le proteger, le soigner lorsqu'il
et
est malade, etrc a son ecoute
moins encore le pleurer (car ca fait
mall!) Tout lien affectif ayant ses devoirs et ses eontraintcs au revers des
1
respirerun pcu d'air frais ou a suivre le
comptent par
rentl en captivite se
milliers — lors de la capture, pendant le
mer. On ne veut plus se soucier de ce
qu'on pretend aimer, le nourrir, le pro-
l
les iguanes qui
ment assurees,
cherchant a
facilement s'enfuir en
les in-
stallations citees plus haut etant rare-
:
r
que
R.
l
·R
V
„
V
_
E
(
12
r~1¤
ve de
54
oel./nov./dee.
IOURNAL FRANZ WEBER
2000
la faim. .etc. . .etc. ..
.
Cependant, cela ne leur fait pas prendre
conscience que "quelque chose clochell
— la plupart du temps, ils "essayent" une
autre especc, decorative
—
et tout aussi
.
N °tle falle va ml.
I
Les animaux pourraient dire "Mon
Dieu! protégcz moi de mes amis hu_
mains — mes ennemis naturels, je m'en
charge !" et il est vrai que les animaux,
qui sont bleu plus sagos que nous, ont
dccouvert cette vente depulsl longtemps. Clest Salls ddute poufquol le réflexe de tout animal sauvage est d'abord
de nous fuir: il sait que de tous les dan-
llhemme est le pire, et que l'enl‘er
pays de Ses l>¤¤¤¢S ¤¤t@¤t¤¤¤S d ¢-
gers,
sst
_
_
D'ammal—out¤l (chevaux lle traut, chiens
do
Cllasso
ou de galdar
all¢s·Iloll¢l‘
alX,
boas délallsollläl de losälllo de
nos Vao os, ooo ons et
Polllals, de vlctlmos saolllléos a nos
ioux cruols (tauwaux. clueos ooqs ou
Polssolls de combat) de nlalénol dol_la·
l)OI°8lZOlI'€S OU de pHl'LlI°C VCSlll'l'l€Ilt3lI°C,
Cllalsioll
oommo
Vlan o
devenu
falrcyvaloln un slgnc de rpconnalssaoqe
qo°ll soll on PanVlo Plll·b}lll, llno alalj
gnoo goanlo on nn Pllnlo, ll nolls soll a
alellnnol oo llllo nous annonons aus
un amslc,
au que es
ort, p us étrange, ou p us
llalllmal est
Z
Z
autres...
Et l'animal — le pauvre, l'inno-
cent animal, le paie dlun isolemeut terri-
R
bla-
Que mus
ees pmpiietaiyes (yaniniaux
insolites, regardent, caressent, ou
mani-
pulent leurs fascinants captifs, er appel-
pour cguX-ci’
lgnt cela
est la
lliggug
meme un animal en captivité
:
ti-
Alors, si elle brise le cceur de quelques
enfants senslbles, er coüte la vie aux
eellllllls ll esl Vlell:
Llll
gens sonllns mol
lllll
slest jamais
animaux, la prarique de l'animal-jeuer
continue pour la tranquillité des parents,
etdans llindififérence lenenale
Tout comme les chiäls ct chats qulon
abandonnc Sans Scmpules dés quqls d€_
viennenr eneombrams, res NAC qui
quelquefois sont iachés
··en
douce" dans la nature nvieres, étangs,
égouts et bosquets accueillent alors des
hötes qui n'ont aucun moyen d'y survivre, y meurent de toutes sortes de mise;
Ou
res (faim, froid, sécheresse, etc...)
eauseni a
aiors... (oune
d‘innocents promeneurs et les soucis
lleflroi qu'ils
pgmpigrs, dévguég gt
mais payfbig dépassés pat- dc
reis problemes) ils menenr en danger la
qulilg dgymgnt aux
faune locale, comme ces piranhas jetés
dans une nvrere, ou ces tortues de Floride, plus agressives que nos cistudes, et
qui les font dlspamltrct
Oui’ je lg Eais panni eeux qui adoptent des animaux insolites, il y a des
gens de cmur, de vrais amis des bétes,
des lloslalglqllos d°lln¢ llalllla de Plus
eo plus abssnto de nos vies urbalnes,
chez GUX Lil'} lIl&Vl"€
et
Paladlslallllol
ou
al, llloa olllpa —j°¢Il ai
ment, cmyeZ_
Jollots V Vants
l
L'animal-jouet est une des faeettes les
[us epdinaires de la nagédie des NAC,
{Bes parents irregpqnsablcs, qui hégitent
a efiii; a leur enfant un einen qui iinpiiquerait achat de viande régulier, promenade et véténnaire — et des problemes a
llheure des vacances — lui offre une tortue ou un poisson rouge pensant que cela demande moins dlattention. Les be-
_
moi-mémp
fall
Palllo aVanl dlalfoll Plls oonsolsnoo
qu'1l vaut bien mreux "tieher la pa1x"
bien qu'on
leur vouloir tant
fait leur
malheur
de
et le not-
les erapauds, les serpents, les chouettes,
ollallVo·sollVls oll
los
Le grand zoologiste Bemard Heuvelmans a coumme de ditjc quscn matiél-E
de rapports avec autrui (singe, cheval,
indien d'Amazonie ou. .. extra-terrestre éventuel) la morale ne devrait pas
étre de lui faire ce que nous souhaitons
qllloll nous llasso, lnals dc llll lallo oo
süuhaite quloll llll fasssHélas l cela exige qu'on le regarde et
qu'on l'écoute en éthologue, ou, tout
qlllll
homme
ol lo
lals
los
eellalll llelllble de
ns
les alnls
Pas
Polos Cllllls sonlellloßelnls (' nolls» nolls
ll en avons
pas pelll ') mals palee elllllls
sont Polsoolllos — toutrp lp fall Qlllls
sont attachapts ll
Ce
genredd'a;iis deslaninéaux lnlesépas
lle
es cg cljs
äml in
amPf
a“‘*F“l°
al
bl?
als Rel" *9t°l’°»
°"l.‘ S
ä$’“llll’lle'ä,ll llsslllel l·;sll?lle· Pal lll
eslce
l"elslle·.
ll
C
l"°‘
.°ll clll (luc ellls
Elégisgiliggfhlgglgséäiliilltäiälgläigäl
.
.
Slllll blllll
,
.
.
,
mlellx la Flll
ll? Vlvslll
cl
msg?
{°“l§f"l‘{“ des l°‘s ·mm¢m<>¤al<=S °lll a
lsbn flllll bocal Flll llells ma clllsllle
Blcllsulev Je los VOlS_ blcn plus garcmcnt
" llll;?ls•
quelle
Que C
alliol'?
Vel °“" ° cs saV°“ Vlvanls °l l ms
·
|_a
compassion dans
_
|a
nature
_
_
dans la Vle des
lrbres rleirclutbien sur pas la qjomSites
ssion
ce ur qui soigne un cor eau
qui
débaxrasse un, hérisson des
blesse,
Cytls
ll°ll'llllelVellllell
Pmslles
lllll
ls
ment-
de coeur — ce
‘-llll_
selpelll llbllllllelllle all
ll?
ällerlllxäl
c
lmäsponsoblo olnololn
cllll lle peut
Slll’P°’le’,l“ dellesse
äepcc?
lllllllllll ll qllellllle
qu ll appalellcnng El, qllol qll on
ccsl
eXlS,e
la
S
ll lllllllle=
decouvre dans
mal
•
°
leellellle lln
bols de Bolllo‘
CCS que (lll ll“
°
le
lll‘lllll°l·
¢ll¢
st les elllologllos
comportement am-
I
°ll° älsslllas ls lilople de lllolllme
mals um Ol ulllvcrsc l°'
Done, C§llX qul adoptent une eliouette a
llalle
brlsee,
aux ordures
ou un lézard exotrque jcté
des gens respectables
artic e n est pas la pour les dell?ll¢¢l_¢ quldll no S'y trompe pas — ils
nlont nen a voir. avec des acheteurs
— et cet
i·e_
simplement, en
a assimiler certains
révoltée de les voir
llllmallls et allllnallx
aux ammaux que
l'in-
calomnies et maudits par l'homme sous
des pretextes imbéciles, je me suis attachée toute ma vie a les défendre. .l'aime
;
découvrent töt ou tard, lorsqu'ils doivent inévitablement se séparer de leur
Substitut dlcnfant dans im océan dg descspon-- de
Et (yaun-E .. Ni phumain
ni ymjma] nc gen fgmgttgntjamais Vrai-
MAL,
animaux au
enfance par
la petite
:
.
Les gelle de Gaul- exlslelll
se cötoient dans la fascination et la
_
tcndrcssc récipmquc° yen comais
pm
-
justice qui consiste
HC
monde!
Lalssez les an palx
vraiment bleu
régime de Sa marChall—
dlse, Ses maladies, Ses besoins en eau OU
all séCl”l¢l€ss€„ all _<§haud, @0 llold, all
UVB elo· ·· Qllo llll lnlpollo l? On ne ga·
gne pas son omelette doree sans casser
des llelllesl
dlallleufs,
le
.
.
lndignee des
dans la dg [guy - Voire i'nit to
honcléollllgs
pmpriétaiäs de singes le
•
‘
qui n’est pas donné a tout
Velldeul, qul dlt HllmPOI°l€ QUOI, et qul,
sumvem
<=<=¤v¢l¢_
leur aequéreur,-et le cadet des soucis du
Fellselgllé Sur le
malheureuse chez eux.
.
soins elementaires de cesjouets vivants
sont bien entendus lettre morte pour
llobiets
°
isont
I
iilévaäls
all
os onlan s
llabonllnoblo
tqnlent
l,
e
mode des
de|
e jour
NAC
nr
ou
aura eté
combattus lälelloaoonlsllß llllefdlte, lls
el
tmp dclllellil de lle slelllelllelbcllle
äelolll
ellllllallll omes llllles
l
Y en a len
melllle
dc
‘lolllellrs· lllll
esse; dllllsdee
l
onl esolll e n°lls·
A. L.
13
No 54 oet.1nov.1dee. 2000
IOURNAL FRANZ WEBER
•
gran; Cwclicr
äonclatton
la grillc
O
O
Cll
llllß Pl”OlZCllOll Gllllltdlß €'l]:lCClCQ
Notre travall est au service
de
"Testament: Par la présente, je
a la
legue la somme de Fr
Fondation Franz Weber, 1820
,
4
l
_
"~*
Ia colloellvlté
lf|
r_
7|
R
.
Peel
"Ü
l
monde animal, la
Fondation Franz Weber devra
la
.
"'
ll
glalldes Owvles en avelll de
(
Montreux"
ltr
.
Pollvoll polllelllvle Ses
nature et du
__M_‘·R|
R
lelllellls falle appel äla se“el°‘
l
~
—·
R
du
srté
(
public.
,|•‘;ll_
|El
snlwonllonnee nl Pol lleeono‘
mle lll Pal les p°ll"e,lls Plll’lles=
läigällelalägl
älglliigiäläeäé
l
tacnes des seuls dons, done-
r
'
'
i
Ls _P¤lds _ü¤an¢l¢F que, la Fon'
|
-
perlen ne s allegelel
l
_
lletlellllell
peS· elell
all eellllllllel
ll
s e°
V
ll
ie
·l
'
7_
l
l
ll
R
"ll ll”(l(
°
'l
‘
'
Y
’
- -' "" Testament
'
‘
'
·
·•·
·
···
·
I
·
|
-
_ — _ — — —
I
I
l
I
Exollélallon flsoalo
volonté_ est de venir
Sietlvotre
alde aux anlmaux meme
drspositions testamentaires, a la
Fondation Franz Weber. Cette
1
.
La
Fdlldallon [Franz Wülfel,
an sa qualite d’1nst1tut1on
l
evutilrté
pubhque, est exonerée
llllmpöls (lml’°lS sul lcs
SIOHS, SUY les dOl”lS, llTlpOtS dlI°€CtS C8.I‘1tOHaUX et lOCaUX). Les
l
g
7
l
l
l
Sggslgägiägääln
M Omreux„
Fmné Webär
somme de Fr’
la
’
p€ut
Pour que votre volonté
soit
respectée, quelques regles formelles sont a observer:
l.
Le testament manuscrit
doit étre rédigé entierement de
la
·
·
propre main du légataire,
sans oublier le lieu, la date et la
18-6117-3
(bulletins de versement roses)
signature.
CCP 29774
Un tel testament doit contenir la
(bulletins
de versement bleus)
:
äaniéägäcrqääit lgccligäldälälég
mon décés la Somm
de
,
F
—-
,,
‘(L° t°ll t
t.
d
sfgaäfs
cll
ama
éjil
ill)'
Les nombreux amis des animaux seront heureux de savoir qu’un legs ä la Fondation
est ellellllll
_
CH‘l820
CCP
main: "
Rßllsßlgllemelltsä
FONDATION FRANZ WEBER
ollllellx
la
d,lmp0ts’ n’est pas Soumis
Sur les Successions souvent tres élevés.
nombrablcs animauX•
ses.
M
ä
lllll
signifier la
Aobserver
l
rédlgé leur testament peuvcnt,
sans nécessairement changer
-
llljgaä
dons versés ä la _Fo¤d¤tlq¤ Pollvent etre déduits des rmpöts
dans la plupart des cantons suis-
pour vos dons:
l
ääni.
Les personnes ayant déjä
Complement a mon testament
au-dela de votre v1e, nous vous
ir
3.
celui-ci, rajouter
I
älanläägäggenquie
Slle
lggggläl
l’envibissentle monde animal,
rgiqngment et la nature
'
.
l
l
'
i
'
•
d
·1
'
gn favgur
tions legs· etc.
R
E
R
Afin d’éviter la disparition fortuite du testament apres le deil est mcommandé de le r€_
meine ä um pcrsomlc de
confiance qui le gardera précicuscmeml
2. sa le testament est redtgé
chez le notaire, celui-ci peut étre charge d'inclure dans ce testament la Fondation Franz Weber
°°‘““‘° bé“ éf
mention:
FONDAHON FRANZ WEBER
Case postale
CH - 1820 Montreux
Q2] 964 42 84
964 37 37
964 24 Z4
FAX 021 964 S7 36
E-mail [email protected]
"[‘é|_;
1
‘
14
FRANZ WEBER
N° 54 oct./nov./déc. 2000
UHB Ellllléß ViCtO1‘i€l1S€
pour la Fondation Franz Weber
et Helvetia Nostra
"
"
Les animaux ne sont pas des choses !
Imt1at1ve déposée avec pres de dlX mo1s d’avauce
Soutenus dans tous les cantons par d'innom- ä Ia Chancellerie fédérale. Sous I'évidente
brables bénévoles - peut-étre étiez-vous du pression de leur initiative et celle des vétérinombre -, Ia Fondation Franz Weber et Helve- naires aux connotations similaires, le Conseil
tia Nostra ont pu recueillir en six mois seule- des Etats reconnait aujourd'hui aux animaux
ment et sans effort particulier, les signatures le statut d'étres vivants dans le droit suisse. Si
nécessaires ä l'aboutissement de leur initiati· les prochains débats au Conseil National
ve fédérale ,,Les animaux ne sont pas des conduisent au méme résultat, alors I'une des
choses", ce qui leur a permis de déposer cel- revendications essentielles de I’initiative sera
le-ci avec dix mois d'avance sur le calendrier déjä satisfaitel
'*
·¥
Y
’“
A'
······
|ef
es
4
INI!
•·
ti
§L--···v
t
lr
I
Ü
Ü
M
tg
|
ß
|.
'
E
,21
s
ic
‘%’?
V
Y-
s.····
Ä
Premiére victoire de I ’équqoe de Franz Weber: dépot des signatures ä Berne
79 ¤ (¤¤¤V¢¤¤)
Les
animaux sont des
l)
Art-
Le National devra revoir sa copie!
étres vivants dont la dignité, les
perceptions et la sensibilité ä la douleur doivent étre pri·
ses en considération par l'étre humain.
Plus de l26'000 citoyennes et citoyens suisses ont
spontanément signé l'initiative. Les signatures émancnt
de tous les 26 cantons et demi-cantons. ll0'533 parmi
elles ont été déclarées officiellement valables par les dif-
2)
Le temps tres court de
la récolte et la facilité avec laquelle nwnmssavs ms signée par les Suissesses et
Suisses de tous äges, démontre clairement combien le
N„ss„„s1 s été s cöté de la pnsquss le 13 décembre
Bw?
A
L“ccmc avcc c506· lArg°v‘c avcc
5 2?8»
Ns=¤<=h¤¢<·=*¤v5=¤446*» B¤*¤·Camv¤$¤¢av<·=¤430$»Bak-
V¤¤<=
Mc
4
139,, St- Gall
Mc 403L
*<=
T@¤S¤¤
MC
Th“'g°Y‘° avcc 2 342# Fnbmfrg avcc 2313* les
Sclcmc avcc 1 895- Schafhcusc
Gnscns avcc 2
avec 1'234 sxgnatures etc.
3'l „88· la
"La Constitution fédérale du 18
tée
comme suit:
avril
1999
est
complé-
Le législateur fédéral déünit les droits particuliers qui
reviesmem aux animaux et institue des défenseurs adequats chargés de les représentcr."
férentes communes. La part du lion revient au canton de
Zurich avcc 23,151 Signaturcc Suivcm les camcns de
Mc, ‘5'74§» G@¤¢V== _¤v¤<=
Ywd =w<·=<> 1602%
8 820¤
=
1999
I
ms ss désassss antédiluvienne de
sssnssssssss
s
vouloir traiter les animaux juridiquement comme
des choses. Il sera bien forcé maintenant de revoir sa
copm
FONDATION FRANZ WEBER
HELVETIA NOSTRA
«
NO 54 ect./nov./dee. 2000
IOURNAL FRANZ WEBER
15
Abolir le scandale des trans orts
d’ animaux de
Comblés et encouragés par de tels succes,
la Fondation Franz Weber se consacrera
et
morale-
maintenant avec plus de fbrces encore ä la
détresse des animaux destinés ät l'abattoir.
la
comme
le aussi,
des lecteurs du
Ia plupart
Joumal Franz Weber,
comme
FFW
la
ressent, el-
insupportable l’avancée
com-
diüicile et pénible dans ce terrible
ne peut pas se
bat. Aussi, sa politique
miter ä
li-
information et prise de
la seule
conscience, aussi nécessaires soient-elles.
Cat hivcl- gncore, |a Fondation yattaquc-
'
technologiquement
ment évoluée. Ces nouvelles méthodes
pourraient faire table rase du scandale, de
Tout
p
société
boucherig
probleme sur un plan tout ät fait
nouveau, Des solutions pragmatiqucs
existent. Des personnes aux idées nouvelles, conscientcs de leurs responsabilités,
ont élaboré et développé de nouvelles
ra ä ce
et installations, dignes d'une
méthodes
souffrance et de l'horreur.
Que ces dé-
couvertes et connaissances n'aient pas réussi ä percer jusqu'ä ce jour ne doit pas
nous étonnerl La mafia européenne de la
viande arrive toujours encore a neutrali—
ser toute volonté de financement visant a
la réduction de la détresse animale. Pour
la sécurité de ses gains monstrueux, l’industrie de la viande continue allegrement
¢l aV¢C $“¢¢éS» ä VéP8¤dV§ lm dlmäl 8é*
néml de d餤¤r¤s¤m¤¤¤ 9lVll·
Un pmiet novateul.
"
Courage civil ", disais Franz Weber il y
a quelques années lorsque le prix alle-
mand pour
tut
la protection
décemé,
fidele
ia
"
Courage
de
la
nature
lui
civil signilie étre
sa voix intérieure a voix haute et
avec ses actes ". Justement, dans ce sens
et dans cet esprit, la Fondation Franz Weber veut étre une lois de plus un pionnier.
Contre tout obstacle et contre toute
resis-
tance, et avec le soutien linancier de ses
membres,
elle
entend réaliser coüte que
coüte son projet.
ne divulgue pas encore les détails
de ce projet novateur, c'est pour éviter
qu'on puisse- le nelutralisen a son tour
’
avant qu’1l soit lance. Mais des quel heure de son lancement sera venue, elle le
lancera. Ce sera le eas encore cet hiver.
Si elle
La Fondation Franz Weber proteste a Bruxelles
Apres la révélation de TF l au Téléjournal
de 20 heures du I6 novembre 2000 des
horreurs perpétrées sur les marchés ä bestiaux et dans les abattoirs cumpécns,
Franz Wßbüls Plésldßm de la_ FON DA‘
TION FRANZ WEBER, Présldcm de la
CÜUR INTERNATIONALE DE JUSTP
CE DES DRÜITS DE UANIMAL er Sc'
,
Cfétalfß géüélal
UNITED
de
ANIMAL NATIONS
Com'
conlulfi la
mission cumpecnnc de |Iiccr Sur le
chanfps des commandos Spcclaux aptcs ä
empecher dorenavent de telles horreurs,
._
”
,
_
_
_
M°”‘v'€“" le P"cs'dc”t de le C°mm_'Ss“?"’
Mesdames et Messteurs les Commtssatres
Des dizaines de millions de téléspectateurs eunopéens ont été pm/ondément choqués, consternés et révoltés hier soit; jeudi I6 novembre, ä la vue des scenes insoutenables_/ilmées
sous couvert dans des marchés a bestiaux belges et dwusées par TF I dans le télejournal
de 20 heures. Ces images dont la cruauté, voire la bestialité dépassent toute imagination,
illustrent,
apprenait-on, Ia réalité quotidienne d 'innombrables marchés, transports de bé-
tail et abattoirs
de I 'Union Européenne.
De telsfaits, lorsqu 'ils deviennentpublics,font apparaitre dans toute son ampleur la_faiIIi—
te d 'un systeme qui déShumanise nos relations avec le monde vivant et detruit la pdvsan-
mmc européenne.
En votre qualité d 'instance responsable vous ne pourrez continuer d ’ignorer cette réalité,
comme vous ne pourrez ignorer le cri de révolte de l 'opinionpubliqueface ä ces nouvelles
révélations sur l 'industrie de Ia viande en Europe. ll n ’est pas concevable que votre Com-
,
„____,,
Montreux, I 7 novembne 2000
_
mission puisse renier Vimpérieuse nécessité de mettre une_/in immédiate a ces horreurs et
··
ä ces crimes dont les #2ts se répercutent irrémédiablementsur la santé morale et physiii|
Y
E
fi
|q
que des consommateurs et mettent en danger l’e.xistence méme du marché de Ia viande.
Notre Fondation, ainsi que La Cour Internationale de Justice des Droits de l'Animal, organe de I 'UA.N —· UnitedAnimalNations avec ses 5 millions d ’adhérents Üondées en 1979
par le soussigné), vous demandent au nom des citoyens et consommateurs européens Vinstauration immédiate de commandos de surveillance sur tous les marchés ä bestiaux, dans
I
,,_‘_
les trarisports de bétail et dans les abattoirs européens et de punir avec la plus
extréme sé-
de brusquerie commise envers des animaux de boucherie. Une telle operation coütera infiniment moins ä la collectivité que Veßondrement total du marché de la
viande an Europe.
vérité tout exces
‘
{_
"
v
-
„
·
.
ü
"fj‘
g|
‘
=|
l
·
"|
°
.
Sans commentaireFranz
I
”‘
··
Dans l ’espoir de votre intervention rapide et eßicace dans cette qßaine qui bouleverse et
.
-
.·
I
—
Ms
*
|é
7
déshonore I ‘Europe, nous vous prions de croire, Monsieur Ie Président de Ia Commission,
Mesdames et Messieurs les Commissaines, ä l'assurance de notre haute considération.
FONDA TION FRANZ WEBER
Weber; président
|0URNAL
‘O
O
Franz Wnsin
O
Triomphe de l miuative populaire fédérale
n
PBS d hydl'8Vi0IIS S\ll° les IHCS SIIISSBS
vv
•
t
l
Quant a
d'hydravions sur les
Iacs suisses", déposée en 1996 par Ia Fondation Franz Weber et Helvetia Nostra, c est
avec une grande satisfaction que ceux-ci ont
pu Ia retirer en octobre 2000, puisque dans
ses directives sur le transport aérien civil, le
C onseil fédéral s est entierement rangé de
leur cöté en interdisant en Suisse tout nouveau hydroaéroport en dehors de celui déjä
existant ä Lachen sur le lac de Zurich. Une
victoire presque incroyable, voire sensationnelle, que les deux organisations ont pu remporter tout particulierement grace au soutien
moral et financier constant de leurs adhérents, et de laquelle chaque citoyen avisé doit
se réjouir. Car elle a pour conséquence de
préserver en Suisse les Iacs et cours d'eau et
leurs rivages encore sauvages, de bruits supplémentaires et de la pollution qu'aurait pro·
·
.
voqués
I
I’initiative ,,Pas
la réallsation
jgts
des innombrables pro-
I'hydraviati°n_
—s
j
;_
V
ii
<.
JM
·
|’
l
|g
i
.
Hill
I,
'¥
«.
s,A_,,_*p_t_V,,_
V
.V
{
|V,§Il“fVl„1"l
in
|'Ä‘};_|i.,T‘
I
·‘1
':itl,*.’
l
.,
W
‘«
li',
j_
·
=;
rb
_
itäilgli
„
|#***1
‘
,,~‘Ö
lt
’
’
„¤„
wi
t
t
I,
‘
:i·~*I
t
V.
.«
I
]‘
,l;t\I
Ä
t.t
V
·”°
I
~‘
·
.
,
I
·
,;
Ii
Ii
•_
Nt? lügt?
|{
,q
_,
gl
A*i_;_f;_
I—<
ki
·1*‘tg{
I
fV
_
;_
V
«,f;gl{
vi
t
t
V
“Q·;’.„,‘
5.<_l»j‘;;,m,;',{V“.pL_¥
fl
\
t
,
IpT°"
tßßg
L
.,
in
V,
_‘«
_
.
‘
'
’
‘
‘
I
V
i
„Q;,,
„
„
TÄÄÜ
,,
"
I,
V
ti''
,:
Ö
·
.·
-i—
.
_
ri;
V
"
-—
,
V
ik
V
‘
gi
VV
i
I
I
I_Q,
il
"'
|“I
Echassler rare sur son nid dans
les
roseaux
Victoire avant la bataille
Ä
Franzweber peut retirer I’initiative populalre
"Pas d'hyd1·avlons sur les Iacs suisses"
Aujourd'hui le Conseil fédéral a décidé de suivra la proposition de Moritz Leuenberger, Chefde l'Oflice fédéral de l'aviation
civile, de
ne pas autoriser aucun autre hydroaérodrome en sus de celui déjä existant ä Lachen.
Dans le projet du plan sectoriel de l'inüaslructure aéronautique (PSIA) auquel le Conseil fédéral a donné aujourd'hui force
de loi, Moritz Leuenberger releve: "Aucun autre hydroaérodromc ne doit étrc autorisé en sus de celui déjä existant ä Lachen
(SZ)" et donne pour explicationz "Le seul hydroaérodrom existant, depuis des décennies, est situé sur le lac de Zi.u·ich äjLachen (SZ), a proximité de Paérodrome de Wangen-Lachen. Seul trois hydravions sont immatriculés en Suisse, ä l'heure actuelle. Dans le contexte de l'examen de Pinitiative populaire fédérale "Pas d'hydravi0ns sur les Iacs suisses", le Conseil fédée
ral décrete avec le PSIA qu'aucun autre hydroaérodrome ne doit plus étre autorisé outre celui de Lachen.'°
p
l'aval du PSIA par le Conseil fédéral, le but de I’initiative de Franz Weber "Pas d'hydravions sur les Iacs suisses" qui
aboutit en octobre 1996 avec 124'600 signatures (dont l08'060 valables), est pleincment atteint. Cc n’est pas le petit acqua-
Apres
,
port de Lachen avec ses rares mouvernents de vol qui avait provoqué la levée de boucliers de 1'organisation Helvetia Nostra
I
i
de Franz Weber, mais des projets qui poussercnt comme des champignons sur de nombreux lacs suisses: lac Létnan,1ac de
Constance, lac de Neuchätel, lac de Thoune etc.
l
’
V,
Comme suite logiquc du décret réjouissant du Conseil fédéral, le comité d'initiativc, sous la présidcncc de Franz Weber, a
'
I
décidé aujourd'hui de retircr purement et simplement I’initiative populaire "Pas d'hydravions sur les Iacs suisses".
"La joumée du 18 octobre 2000,"IsouIlgno le comité, "sara marquee d'une plans blanche dans les annaI•s du ConselL fédéral, célébrant sa politique ä longue vue."
i
Montreux, le 18 octobre 2000
HELVETIA NOSTRA
IOURNAL FRANZ WEBER
17
No 54 Oct./nov./dee. 2000
°
Pour l aprotectton
I
(IBS BIIBVEIUX S3llV3gBS HllSt1‘3llBI1S
V
i
Les non-initiés connaissent
encore mal Ia grande richesse en animaux et en beautés
naturelles de la partie ouest
du Franz Weber Territory,
celle située de l’autre cöté
du Stuart Highway. On découvre Iä les féérlques
"Mango Springs ", une région qui porte ä bon droit ce
joli nom. Les Mango Springs
sont traversés par le Copperfield Creek, un cours
d’eau idyllique qui charrie de
l’eau toute au long de l'année. La, dans les temps an"
un settleciens, existait
ment
"
(petite colonie)
com-
me en
,
témoignent aujourd’restes
des
encore
hui
antiques de dalles de pierre
et de ciment et une plantation d’énormes manguiers.
De Mango Springs, on atteint
'*.L|”"
aisément, en 45 minutes a
dos de cheval,
baobab ainsl que
fameux
mine de
le
Ia
|tgp
|j
|°|°_s,$
"
"
cuivre et la cité engloutie
a peine éloignés de 3 km de
Mango Springs. Afin de protéger mieux encore les che-
.]
__,|
Ä|
|Z-,
~·
AV
.
_
.5*%
’
'
V
_
lg|
I
·
—
V,w—·
'
'
L/V
_
V
—~
I
‘
vaux sauvages et les animaux autochtones de cette
région occidentale, nous y
érigeons actuellement un
camp de base avec de
grands paddocks. II s’agit,
dans cette partie de notre re-
·
,,,s-...ss,s„.,;r-
V
e,
_
g
V
Z
;
s-,
‘
’
„·
I
—.
·‘
—
·
·.|V}"f
I
|.
fuge particuliérement assiégee par des chasseurs et
des viandards, d’affirmer notre présence permanente et
d’empécher ainsi ces malfai-
.
\l·{,—
|—.,'_,„
.„II
pw
_
;_„
2,;
tl|!
|@2*,.
L;
V
‘*
V|
’
teurs de commettre leur entreprise périodique de bra-
|P-«·«·-l•*,;a/·
connage.
M«„g„spn„g.s
·
,V
,__V.
j
I
-
I
Togo: Offenstve générale
O
COIIIIB IBS b1‘HCOI1I11B1°S
Ir
A
°
'
Fazao-Ma|fakaS-
$8,
Ä.
—
2
I
‘_
la
Franz VV°b°' °m'
ploie
.
IBS
IM|
Ql’8|‘lClS
~
I.
°°
7*
.
V
moyens pour com-
.
battre les braconniers. Ainsi a-t_-elle
fait
’
I
„
,
|:„,
I
·.
,;
ä"-fig
-,|
V_
_
_
'
sillonnera le
parc dans toute
°
”
te?
»I
I
V
son étendue pour
t'
I
g
i
traquerles bracon·
,
.
"
,
V
·
„
.
’
l
_
‘
jour,
le
_V
’
gé un pllote qui,
das maintenant et
plusieurs fois par
qui seront,
maniére, elle compte éradiquer totale-
ment
dans
Pacqtéisutior;
d'un avion ger e
silencieux et enga-
nien-5
cas échéant, immédiatement slgnalés
par radio aux 60
gardgs au ggrvigg
de la FFW. De cette
·
·I
__
,
,;L;;t,§fgi;':.'T¥,Q·„:VfÜÖ"|
le
braconnage
parc
printemps
d'ici le
convaincue
de
le
prochain. Pour atteindre cet objectif, la
Fondation doit pouvoir compter également sur Ia collaboration
active
et
population locale.
la
18
NI>
54
2000
IOURNAL FRANZ WEBER
C’est pourquoi elle a fait rénover et a
rouvert le 1er novembre, le merveilleux
Hötel Fazao situe en pleme jungle et
qui, par SBS l'BtOmb€BS BC0l'lOmlqU¢-BS,
assure notamment a la grande commu-
nauté villageoise
de
Fazao des
ressources considerables. UVnVpas decistf dans la protection des elephants l’€l1dU pOSSlbl€ QTGCG 8 Ia QBFIBTOSIIG
des amis de Ia Fondation.
RBOI1VB1°tlll?B dB l’h0^ tBI P2lI'C FEIZEIO
’
•
•
•
/
•
•
SOUS l B SlgIlB B EHIIUB SlllSSB—[0gOI HISB
|ii"
'
i
I
_VII
V
i
V FF?
I
I
I
Ä,
I
'
‘
I
*
\
'·—
|nIII|
li
I
‘
I
|»
"‘I""
I
,
,,'
i
ä
’|
i
I
.,
ii;r;„|
.
.
|I'
I
·
.
I
,·|
_
v
II
—···
‘*‘
",
am
*
vl
I
I.;‘
.
1
|I|I
I
‘‘“'IIII
W|ü
11
~
i
—&«
'
V
°
I
ll
1
I
.·
Tout Fazao prit part a la réouverture de l’hötel Parc
'
1-
H
Fazao
,
"
i
li'
|-
*|
i
IP;.
,
°
I
·I
.
ih
Lk|
fj
—
{
„
~
.
__
‘V‘
t
VV
|II
f,,;;.
V
..4
\
'“
i
Ii·
V
'
·
.|
|«|—,|„....
·|V|
.
-
·‘·
ii
‘
I'
I”*
I
I
·
|I
lr
i
'*
,„|
_
Sous le signe de l 'amitié suisse-togolaise: Franz Weber avec le Consul suisse ri Lomé, Daniel Gross,
son épouse. A droite: le Premier Ministre Eugene Kof/i Adoboli
i
et
E W avec Ie Ministre du Tourisme
IOURNAL FRANZ WEBER
NO 54 oei./nev./dee. 2000
19
Défi 2lUX CIIHSSBLIIS (IBS OISBHUX I‘Ilig1‘HtBll1°S
L’engagement de
Fondation Franz Weber
contre le ITIBSSHCTB des oiseaux mlgl'3tBU|'S
en Europe Ia conduit dans le Sud de Ia France _ suite aux multiplas appels au seccurs
la
dasseciauens de protection de
Ia
Chaque année en février et mars,
assasslns des oiseaux migrateurs se regroupent en masse sur ce col qui rolle les villages
l
Attlser Yindignation en
Ce
_
Europe
oompro mwntenant Pour
rlul_
Fouuorlorb olosr de
dé¤l_@¤<;l¤<·=r
la
par
moulos uno Vaguo ulmulgllauorl
llou Soulomorll ou Europe mal? é8alo‘
mom dans tous los PaY$ arrloams rou'
chés Par los massaoros ulolsooux ml‘
— Sololl le Vloux Prmolpo
gFöl¢lll”S_
mille rols éprouvé rluo Soul lloplmou
Publlrluo mlso ou alcrlc ost ä méme
de mettre un terme ä un tel scandale.
C’est ainsi que la FFW lnvite, a ses
flalss lesioumauxs los Srarlolls de l'€l‘
die 6l de réléVl$}orl de rous les PaYS
concernés d'Afr1quc et d'Eur0pc au
Col de l'Escrinet comme témoins
oculaires. D’ores et déjä, les médias
los
I
I
.
.
.
.
Par centames de milliers, CBS IHHOCBHIS
'“°$$°9°"s du °'°l ?°"l aballus Pal les Sal'
ves des immondes et laches ti.
V
V
I
I
V
P
r
V
I‘‘'
I
·-
I
,
”
I
*V
I
V
reurs embusqués - pour nulle autre raison que pour un plaisir de
bas étage. Que de saison de chasse en saison de chasse, les migrateurs soient voués a une extinction progressive, leur est tout autant égal que le fait de détruire,
dans un égoi'sme monstrueux, un
hérllaee ¤m¤¤ri¤¤¤¤t ä t¤¤S les
les Afrlcains.
Européens et a tous
Eurolleaumoisdemars
africains qui n'ont jamais
per a un
_
nidifi-
C3tlOfl BU|'OpéBl1S.
nature.
les
de Privas et Aubenas. C’est lä
que ces fanatiques de Ia chasse
aux oiseaux guettent les essaims de migrateurs qui, épuises par le l¤¤e v¤v¤e¤ depuis
I'Afrique, sont obligés de passer
pour gagner leurs quartiers de
le col
pu
pour les oiseaux migranos chers chanteurs des jardins
et des campagnes, prétez-nous main
forte, signaleZ—nous des maintenant
votre participation eventuelle a une
manifestation au mois de mars sur le
Col de l’Escrinet Plus nous serons
nombreux, mieux la cause des migrateurs sera servie. C’est pourquoi la
manifdoit avoir une dimension vraiment européenne avec Iun puissant
écho cn Afriquel
partici—
tre coeur bat
événement, brülent d'impatience, brülent de pouvoir informer leur public d'une actualité imminente, importante pour leurs pays. Et
le combat désespéré des associations
locales contre la supériorité des forces du lobby des chasseurs, se trouvera ainsi magistralement soutenu et
tel
teurs,
!
renforcé.
Rendez-vous
au col de |sEscI,In°t
La Fondatjgn Franz Wgbgr
compte sul- vous
I
La date exacte de
manifestation
ainsi
|
Dans ce combat,
la
que d'autre details seront communiqués en temps opportun.
I
le soutien actif
de.
I
nos lecteurs est indispensable. Si vo-
I
•
•
I
O
I
IllSCl°lptlOIl p1°0VlS0ll'B
:
:
de participer ä la manifestation contre
l’Escrinet
Col
au mois de mars 2001.
au
de
J ’envisage
I
la
chasse aux oiseaux migrateurs
:
I
t
i
Nom et
rénom
l
:
I
Adresse exacte:
.
:
:
:
No de téléphone
:
:
l
i
Je pourrais étre accompagné(e) de
.......
Personnes.
:
:
Date
:
Signature
:
:
i
‘
:
:
Nous vous remercions de bien vouloir retoumer le plus rapidement possible ce
FONDATION FRANZ WEBER, Case postale, CH—l820 Montreux 1
talon a
:
:
.In--..--•--nu--¤-¤-¤¤-•-II-----------••¤¤-¤¤•--¤•--•--¤¤--¤¤¤•--l
ZU
N° 54 oct./nov./déc. 2000
FRANZ WEBER
Conte de jeunesse de Franz Weber
EQ dame aux
Malgré son penchant naturel pour la réverie, Bérénice était une élevc gaie et dynamique ; son
esprit brillant faisait la joie de ses maitres. Dotée,
en plus de son intelligence, d’une élégante silhouette, d’un visage racé qu’une lourde chevelu—
re brune accentuait, elle forcait Vadmiration de
tous
camarades comme professcurs. Elle n'y
faisait guere attention profondémcnt généreusc,
centrifuge, vanité ou tierté ne Veffleurait pas. Elle prétait ses cahiers, passait son temps le rédiger
les compositions des autres et toujours, pour chacune, elle trouvait le mot qui allait droit au coeur.
Toutes se flattaicnt d’étre son amie. Toutes la
nommaient l’ange Bérénice. Sa gaité rayonnait,
se communiquait aux autres.
[ps
I
VVVVV
V
,„VV
V
|5
I
:
I
'"‘?~*‘*”
:
V
I
I.
I|.
Q|
gi
|
l
Ö„‘·„_“
"
"
|
.V
I
-%I·I,„‘
el
"ÄÄI=e
|I
_l
I
V_~·Il
VTVV.
I
I
V
I
V|
I
V.
V
|r|r
Pourtant, cette gaité, sans s’assombrir pour autant, se voilait depuis pcu. Parfois meme le re-
I
l
VI
,
tout particulier.
V
tg,.
I
la jeune tille fascinait par un éclat
gard absent de
l'
I
Il
l
jI·'
|,|l
ff
V
V
IIl
I
Ilxqjil|''
V
ll
I
9
-
Ou
IVI
etes-vous, Bercnice, vous d’hab1tude Sl
brillante ? grondererent les professeurs;
|
Nr
|V|
I
.
.
.
ll
I
V,l VI
.
VV
Il
I
|V.
I,
.
.
.
|;’:V_,
l
‘|l|
Elle roug1t,cacha son mattentxon dansun sourxre
W
confus, et s’excusa.
IV
IlVI,.s
I
ll
Z
I
I
I
IIII
.
.
Envers ses camarades aussi, Béréniqeajjetait plus
tout a fait la meme apres les cours,
évitait
leur compagnie. A peine la cloche sontitaiibelle la
fin des études que, ramassant ses al°Fali‘osIcn tou-
I
·
ll
.
ll
l
:
A
_
_
_
.V(,.
te hate, elle quittait la classc la premiere,.
On s
’
Ill
I
V
ll|
|tl
¤
II
V,«
Ö
.
V
VV
a-
V|
'
l
VV
V
VVVY
V
I
V
ll
lll
.I
V
percut bientöt qu'elle se précipitait vers la forét
|fl
I
voisine.
I
ll
~
ll
.
Ü
'iul
°l
l
y
Un jour, elle ne répondit pas a l’appel. Pendant la
étang.
-
Bérénice
I
I’'
I
.
,I
V
V
récréation, deux camarades,qui l’avaient vue le
matin a 1’orée du bois, partirent ä sa recherche.
Elle était assis dans une clairiere au bord d’un
VI
I
·
I
VI
|I·
I
,·
V,
I
il
I
l
I
ll
r'
l
·
!
V
ll
„
V
i
Elle ne répondit pas. Elles s’approcherent. Béré—
l
V.
yeux fermés, le visage mouillé de larmes, nc bougea pas. Ses mains se crispaient dans
nice, les
I
I
~
_V
l’herbe.
ll
l
lfl iulv
Il”
I
ll
*I...„.
IIII
IL
l
-
V
Qu’as-tu donc, Bérénice ? demanderent les
deux amies.
l
.‘
I
ll
vll
V
ll
N¤ 54 oeunowdee. 2000 21
IOURNAL FRANZ WEBER
Bérénice trésaillit, se leva d’un bond
et, d’un revers de main rapide, tenta
Sans s’expliquer davantage, elle descendit rapidement du parvis et dispa—
rut dans les brumes du jour levant.
de sécher ses larmes.
Que
-
Rien
—
t’arrive-til
*
‘?
elle
!
nifesterait.
De
quelle ferveur elle
par ce jour d’aut0mne exceptionnellement doux. Bérénice se sent
presque heureuse, et le creur battant,
s’aventure une fois de plus dans le
l’air
En toute häte, les jeunes tilles l’entrainerent vers l’école. Avant d’y pénétrer, Bérénice leur demanda 2
Le chemin
Le
bois.
On ne
Ne dites rien a personne.
comprendrait pas.
-
feuilles rousses.
de
danse de
change de ton. Les premieombres du soir avancent. Béréni-
La
forét
res
ce s’en émeut. Et subiterment, les
mains tendues, elle supplie
:
tapissé
est
soleil
-Reine du ciel,nem’abandonnez pas!
Ce cri
Avant que nous promettions, disnous ce qui t’a fait plerurer.
-
Madone.
légereté court dans
Une immense
Vraiment!
sans
parler, et combien de de fois, depuis
lors, abandonnée, Bérénice la guettait a Véglise coyant qu’elle s’y ma-
avait imploré Veffigie de la
X
I
communiqué avec
avait
me
—
des roseaux un hommassif et terrible, bran-
fait lever
hirsute,
dissant une grosse branche. ll court
le long de la rive vers Bérénice. Tout
°‘
-
‘
-Je vous
A
le dirai
plus tard.
*71
de ce jour, ä l’émoi de
tous, Bérénice devint taciturne.
Un professeur voulut en avoir
partir
le cceur
net
|
_
-
Dis-moi ce qui
lui
t’attriste
détache d’elle comme la feuille
morte d’un arbre. Elle lance sur
'
"
;gi—«;§*’J'
_f„·~—·§>·;„.,
‘
son regard clair. Dans le visage poilu de l"homme que le désir défigure, éclate de la stupeur et de la crainte. Il recule,
Ä
·
lui
„
'”
·^'·2?
;;f’„
,,4T" |e
i |«~|»»
:
d’abord, la peur la paralyse, mais
quand le satyre l’aborde, la peur se
Ä
,”"|
‘?
ifa;
§,,
f
rl|
1
_
‘
f;Q··‘<„.,‘ *¤l’*'eJM',
·
Ij*gfg„,|_
jjjlärf
J
„rL~·*,·5
»
.:
q
gi
“
-
Je ne pourrai vous le dire,
J
»!"£<
“Q·„,-V|
s’éleve. Bési elle s’épas
sait
ne
rénice
ou en
cöté
au
a
dessus,
leve
qui
dit
elle, une voix
|JN|LA,|;”|Ü|"l&@*
Monsieur.
|»«|
Ä|
7
j;]„|„|#g¢
|‘
Souffres-tu d’un amour
malheumux
Une voix tendre
·—‘;?*•„
·;g,m’
_„
··i
Elle essaya de sourire,
mais sa tristesse demeura.
-
recule encore, puis il détale et
disparait dans les sous-bois,
demanda-t-il.
J
‘
"‘“*"“
g';
«*·|s-·iiwf
—
“
__‘*“~
:
"
,:
’“
|9|%;*
J
.„|
,
°’
‘$:'€_‘
··
”|>’i*
.„’
J
Q.,
_
gg
Elle pälit.
·
-
Ne
cours pas apres le bonTu ne le trouveras pas
ailleurs qu’en toi!
-
heur.
‘¢?*&s
·.
i
Bérénice tombe
Devant
Ma
pauvre enfant
Ne désespére pas
cela
donc
ilyatant de gareons méritants
et qui seraient tier de ton
-
'
V-
I
!
“
WQ
_,__,
gb
„
A
_~„
‘\f
Bérénice ose la question
-
"
Quand
elle se rendit
compte
N
”·df'_'“"·‘
.”
·
il
’
dll
_
U
U
\
Q
son
.
amour.
"
rien,
somme de
l’Immaculée,
amour, de tout amour.
‘
·
·*sig„,;«
a genoux.
émerge du
la
-
,
*
elle
:
_·~2
'
-Quiétes-vous?
sens exact de ces paroles, elle regarda l°l‘l0I'IlmC droit dans les yeux Gt SC-
Et la dame de répgndre
;
coua énergiquement la téte.
-
Je ne suis pas amoureuse comme
vous le croyez. L’amour ne se rencontre pas dans le coeur des garcons
Je suis l’Etemel Féminin
!
·
-
!
matin, au sortir de la premiere
messe, elle déconcerta une de ses
Un
compagnes:
-
Les églises son; vidis,
'
t
ES?
aso
Äuidditbelle.
ieu
itu e e
§o‘£rl$>;nd’épargnants qui pla:
cent des prieres dans la banque du
ciel. Des prieres qui attristent Dieu.
feuille
en
feuille,
glisse
sur des
buissons, allume la clairiére et embrase l’étang. Bérénice est süre
qu’elle viendra, que la dame au lys,
la lointaine, tendre et radieuse, ne la
délaissera pas plus longtemps, elle,
l’%Tlm&Cälé;, née du rien, qui se cris—
u'
u sourir
ta isait ’a or
en beauté. Tan?
ou
elle lui était
miere fois
ici
ci; fotis
Bérénice ferme les yeux, foudroyée
de bonheur. Quand elle les rouvre, le
crépuscule efface lentement l’individualité des arbres et imprime sur l’étang le silence de ses notes foncées.
A cöté de Bérénice toujours ä genoux, une biche broute des feuilles
d’or.
depuä
apparue pour la predevant l’étang, elle
Franz Weber
22
r~1¤
54
ect./ncv,/dee.
2000
IQURNAL FRANZ WEBER
Bienfaisante mélatonine
Par
le Dr.
Heinz Karrer
"
Pour que la jeunesse et la population active
puissent profiter le plus longtemps et le plus
généreusement possible de I’expérience, de
la pondération et de Ia sagesse des moins
jeunes et des ainés, ainsi que de leur spiritualité et de leur érudition souvent spectaculaire,
une bonne santé en äge avancé est importanLes antioxydants (réducteurs de radicaux libres), ACES (vitamines A et D
carotine, C, E et le sélénium) sont un
instrument que je considere comme
rinportant mars encore trop ignore.
ux Etats—Un1s,1ls sont connus depuis
longtemps (Roche mene campagne
publicitaire pour les vitamines en tant
que reductrrcest de radicaux libres) et
sont en vente libre, sans ordonnance,
dees leutes es gmmles surfeees a des
reselumelli pepulelres e lllle de
pm
Cemplemenis allmentmes ’l“ melet°'
llme
aelssl ble“= natulelle
av Corps hu'
mam etsems eüets seeondalles
te ", affirme, le Dr Heinz Karrer, 79, neurochirurgien, diplömé ä Zurich en 1946, en Caroline
du Nord en 1954 et en Californie en 1961.
Dans l’article publié ici, résume ce qui lui
apparait de plus important médicalement parIant dans I’intéret d’une vie qui se veut
exempte des atteintes de I’äge.
il
Papeete (Tahiti), j’étais en quéte de
vitamine E, le pharmacien du lieu me
coniia qu’il donnait des ACES ä son
pere vieillissant. Il savait pertinem-
ment que seule
d-fonne du
pha-Tocopherol est active dans
ganrsme.
Mars do
oo soi
la
la
l
or-
le phormooioo oo Savoit ricnt
avis ootto hormorro rovét uno
importance décisive. Aussi est-elle
utilisée de multiples manieres aux
Etats-Unis.
En
Suisse, elle est interdite. Galileo Galilei vous salue bien ! Ce
qu’on ne veut pas comprendre, on
Depuis des décennies déjä, Linus Pauling, biochimiste et deux fois prix Nobel, recommandait la vitamine C en
Prophylaxe du cavser s*» alle
li
Vllamllle
Les m‘l‘e“" me‘l‘°a“" es
cueillirent cette suggestion avec réticence, écartant avec condescendance
La preuve la plus directe de l’importance de la mélatonine réside en ceci
les theses
que
ml
E
deRaul1ng,attr1bueesal
111-
competence d un n0n—medecm.
l’interdit.
éteéägegglää:
.
,
.
.
.
sujet est de vlcme ee'
tualite, bien qu’il soit encore et tou-
jours ignoré en Suisse. Uorganisme
vieillissant a besoin de ces substances
en abondance atin de neutraliser
les
radicaux libres prédateurs de la cellule. Une petite entreprise chimique,
jeune pousse pas encore cotée en
bourse, s’est fixé comme objectif de
mettre sur le marché des antioxydants
encore plus efticaces et dont elle attend beaucoup de succes thérapeu—
tiques en cas d’Alzheimer, de Parkinson et d’autres maladies de dégénérescence. Mais jusque lä, on devrait pour
le moins reconnaitre ces agents et
y
F¢¢¤¤PlF
PfßphylémiquementLes
comiaissances en cette matiere vont en
s’élargissant. Récemment alors qu’a
.
.
element depuls la nalssance de la Vle
et que ceee m°lé°“le. e suweeu .e“
cours des ages. Elle dort donc etre indispensable ä chaque etre vivant. Que
l’épiphyse de l’homme déverse nuitamment de la mélatonine dans le
sang, davantage au cours de la jeunesse avec un maximum lors de la puberté et de moins en moins avec les années qui passent, on ne le sait que depuis qu’on est capable de mesurer tinement les composants du sang, c’est—
ä-dire depuis peu. C’est pourquoi on
considérait jusque la l’épiphyse comme un reliquat négligeable de l’évolution biologique.
Moi-meme
En attendant,
prenons de
Il
Ia
mélatonlnel
n’est guere possible d’entrer dans
Les travaux sur le theme
sont innombrables (une bonne synthese en a été réalisé par Russel J . Reiter
et Jo Robinson
Melatonin, Bantam
les details.
:
Pour
tcette substance (N-acetyl-5-methoxrtryptamine) se presente sous la
.
Auleerd l““ ce
Z
.
Indts ensabla
, ,„,‘§,„, Em, ,„,,,„,
Co ou„on ne camprend
I’interdit
ot non Soulo_
orogoostro por roorographro
Véorohyso so rororo o»uoo importaooo
oardroolo oour lo gooro humour
lo
Books, 1996). ll est révélateur qu’il
existe meme une revue " Joumal of Pi"
neal Research
meme formcehlmiquc dem les dlliele
on
Los tomos ont ohougé
moot
mélatonino _ uu problomo
_,
A mon
l’axe principal (Pineal shift) était en
relation avec une tumeur symétrique.
j’appris
en neurochirurgie que l’importance de
Vépiphyse (calcitiée avec l’äge) s’exprimait par le fait que sous rayons X
par son déplacement par rapport ä
brievement
mm
im
mot sur les effets sur la lcngévrté Tout
d»obord Htauoo Walter Piorooou ot
sos oouoborotours Vobsowoot sur dos
Souris puis,
iodéooooommoot do lui,
Ookruo Boodohoo Sur dos rats Qui oo
souhaiterait vivre plus longtemps et
sans maladies dues ä Vägel Les études
clmrques, srgnrtiantes statrstiquement
restent ä faire. Il s’ag1td’un travarl dif-
enorme, ä peine réalisable.
ticile,
En
aeellllalle llells les
Vells Pas le
temps d
ames
qm
ll
dela mélat¤m¤<= er Qes ACES; Sl
le
els les résultats
ll
8*
atlell‘lVe· Prellells
alllanl
elle
ll
e’fPel’l‘
lllelllatlells Persellllelles Selll
lelmlS»
lls
Vepresellterem une etllde sl8llll3ea‘
tlVe (les
Poselll ll
_
_
lnnemelebles eemleles S lm'
e“X‘memes)·
,
Mals
_
est
llldlspellseble que la melaeellllle et les
ACES, solem en
ll
Ve“te_ llbre er bell
merehe en Sulsse eusslj Eseee (rep
demaeder dans le PeYs e_ la Pemte
melldlale de la Pllalmaeeullque 7
HK
IOURNAL Fruuz Wiausit
°wei¤**‘1
ve
„„tll.IL.l t„!I](.„l]I.
J
lll
tt
«
fü
A
’
‘
-
wr
U
J
.
Y
W
Mcllldü
Ü
·
.
.
Wltllélvl.
.
aw
‘
J'
J
>;’
tdi L
‘
·
little
i
23
rw 54 ccr.zn¤v.x¤ee 2000
\
hl
t
füllk/Lfl
dt
~•
,é
·
Seite
„
•
·
‘
„.tl·~¥
_
,r;
ä
jrltßrtt
•
.
‘(
lI]Ol.lblldl]l€S
Fazao clll€I](l V()ll‘C VlSll€ p(]llT ÖGB Vcl(„dÜC€S
au royaume des éléphants, des buflles, des singes et des antilopes
Y
I
Lllotel
PdI°(„
r
-
(
I
.
.
er
i
l
|—
J|
Re
ri
,
.
l”
JEH
J
·.
1
tt
|ra
"
·
°
'
jigl
rm
Tv
-
.• .
t
t
l
»
"
J
hat
two
e
.
-¤§-
—
.
—r"
e
es
”‘”"
"
-
I
El
'
·
L
,
\är Q‘
;——·-
_
l‘
|*|‘
t,
_,
'
Ü,
V
·-•
J,
_
l
r
ä,,
f‘“Tl°l"|*l‘*Ü’s
~
|
·‘|
.•·
„
~
W!
es
.~ ·iil
·
..
_
J
..
·
’
J
l
~
‘—
Ü
·
Ä
°‘
·••»
„
l|l
|er
V
—
.
.
'
I
"
J
‘·
.
J
Üb,
-‘,t“·'·‘°
t—
t|il
‘”|t
J
„
PJ|
|I _“
in|
i
I
P *
|‘|
.|
—
»|
„
wi
.r
A pztrtir du
ler
novomhre 2000, unc
’JJ
équipe artticalo, tJl1ul0i¤retts<= so röjouirzr
do vous uccucillir cl vous gäler comme
seuls les Togolais savent le faire.
WW)
·
M"'
I
Amt;
3
t
t
il
i'
..
Jr
”
*
·
,|_|
~|
|.,
'““*‘
,_„
·
Et
I
‘,f‘
t
_g
,~
J
Parc Fazao, rési—
dence de réve situé en
pein coeur de la lorét
25
vierge togolaisc
arrangés
bungztlows
dzrnsle style africam autour d’un magnifique
¤
l.’l·lÖtel
JV
J
l|
li
um
t
..
J
_t'
*,12
l
t
I
„
:
_t
—
tt
‘=
_—
tt
l„
’
jardin. (irnntlc piscine,
terrasses et tonnelles
t__·_’T·
„
J;«„„Jaj}IÖ·{j4rJ.°
[
·‘
J‘
’
,·
Q
·‘
J
*
.4*
_
-,
·‘·v«=°
_—
.,
gj
_;
..¤
,,
v
'¢«•
ii?
·
E-
-
~
s
_I
,,”’**?ä$~
tt,
_
de
,
tt
_
J
_
E
it
'
er
_
bar
ct
restau-
Vambizmce
„
.
'(
rant
·
=·
qt
fleuries,
H
inti”
'
s
,
-
·
_
·•¤«*’7l""’~
§{,‘“"£.°Z"?°t,ħZtÄ'$l
L
g
,
martgucs ct papayes sont d’une saveur
incomparable.
GIIHIIUS,
u·rg,,*"
‘
t
‘
gt
\
;
t
Ä'°
~
{
u
f,
tl
F''''''‘”'''‘”°”'--””__-”—-__'T
•
lx
t
_
t
{I
‘
,
Vacances au Parc de Fazao-Malfacassa
g
Priere de retoumer ce talon ä:
I
t
Fondation Franz Weber - Case postale
-
CH -
i
1820 Montreux
E
E
I
I
I
:
I
I
J ’aimerais visiter le
parc de Fazao-Malfacassa et je vous prie de m’adresser, sans engagement de
ma part, la documentation correspondante.
{
I
I
Nom et prénom:E
E
E
No postal, localité:E
L.........-...--------------——-----------------.-...................................................J
24
N° 54
oct./nov./déc.
2000
FRANZ WEBER
Protégeons
Savez-vous que
notre patrimoine naturel
Des limaces
dans les jardins
que dans 80%
de oouX_ot ouotro tonncs de Sooros de
lycopodcs (oiod de loup) Soot utilisécs
_
‘
_
-
t
·
Les causes des extinctions de plantes
Surtout les activités humaines.
;
Nous
sommes directement responsables de la
disparition d'une espece végétale par
·
demiere
m leläslme 0 0lu.°n Emu
00 1000
milliers que
um
@S¢·l
¤mO¤il€-
6
l~l1’sS
nous
les
ramassons chaque
jour et chaque Scmaine.
Les causes en sont
Zsufäaiää
tmponer de chine, trinde et de Russie
pour obtenir ces quatre tomies. Et il ne
s'agit lä que
des chifires pour _la_seule
gllemagner gut pubge des taustiques.
Cs ¤’<=St plus par di·
Par eenta'llles· mals b·len Par
¤¤¤ésS-
·
·
la
·
yoremeer ees rrels
et Perrleul
lrls»
Zelrles· ru
'
0
gualrll
,
t
·
o-
Jar
sim
Huge? $.0*00000 de Evcovsje
_
rtousdconrtatons urre énom1:: piroliféraion es rmaces e escar 0 s ans nos
g
enreulemsnts de 000
precreux auxrlraires qui nous préservent
du
de se corner nes uns an autres
.
dans leur emballagee Quand on connait
la
_
t
Depuis plus dune dizames dannees,
~
_
Savez-vous que chaque année dispa0**0000* "0“ 0000 000000 00*0 de 000
especes de plantes et tleurs sauvages et
que 60000 Plsllres 0* lle“rs» selr l ser 4
sont menacées de disparition et auront
disparu ä tout jamais de la surface de la
terre d'ici l'an 2020, si rien n’est fait et
0'0000"0 0000 00 00*000
-
lll
servatifs chaque année et
Un appel du Conservatoire
botanique de Wallonie
seule Allemagne
la
consomme plus de 180 millions de pre-
l
- le
:
olimat piuvtcux et
_
_
‘ la
_
dlslääerlen des Prfdsrerlfs nswrels
G3-
äädgesdinälslsgnärsgä esoäonrtgtltgs,
·
·
·
·
par
destrglcfren dg leurs habitatsr
{10;;.0*
re
000000 ‘00*
CV0. 00000000
00 00*
touristique, urbanisation, agrrculture rn-
motocross, came„
,
dépots de dechets, asse—
dustrrelle, rallyes et
res, autoroutes,
.d
hcmcnt d
h
S’
räcäsängs
dcgläici
E
t’ 0
g
mmm
00mem_
Cet exemple de ramassage ä grande
échcllc dans la nature dune aspéca végétate au bénéüce dom pays richc qui
t’
lachete ä des pays plus pauvres, met
en lumrere un sujet qui nous conceme
tous le pillage des especes végétales
par le commerce intemational des
Le commerce international
des plantes médlcinalas
-
-
-
Plerlres merllelrleles-
mement Pour les mmasser
tombée de la nuit, ou le matin
Sous los ooooooux ooriS_
la
.
nous faut désormais gerer avec prueeuee rlerre Parrlmelrle eerurel Peur rle
pas compromettre les ressources de de00000 000 o.000I 00t00 oo000d00t 000000
·
·
.
de nombreuses socrétés
-
-_
mée
cmales ¤¤¤¤¤¤SS¤¤t ¤¤ <=¤s¤¤¤m¤¤t
phénoménal dans los ooyS oooidootoux
Etrange paradoxe, cette recherche de
produits naturelä
les consornmaeurs provoque espat;ux commerciaux
·
romng°* 0
t
I
ct
comme les grosses limaces
font d'énormes dégäts aux légumes.
surto t,
s
débarrasser,
rror: lo og $20:; Vrrgdtilgs toxi uos
Ma
petites
.
.
0 y
0
0
ot
0l
.
sources alrmentarres, hortrcoles, forestieres et médicinales.
tem
.
.
ne'
N’oublions pas
que c'est des plantes que l'onapu retirer
tamment 00
teäsubstartcos acgiveälrqui ont
polqnärd;
a nquer e
rc
u
en s po
soigner contre les maladies, vorlä pour-
Vous oouvoz aussi cntourcr vos plantes
ct légumcs d•uoo ooodo de sablc ou de
Sciurc de bois ou ohorooo de bois.
m
quoi
taines especes.
et la disparition de milliers d'especes.
·
ume
l
‘
chimrques, car vous aurez bien sür tué
ves iamaees· man ceires-ct vent a rem
des cueillettes dans les milieux naturels, mettant en danger la survie de ceret
.
Leur couleur peut vaner entre le noir, le
Les
»
.
l°0 0100000
ä
.
Il
-
mslllerlr
:
'
Utilrsées par
Le
est
I
rl
est urgent d arréter la destruction
R
·
·
Le Conservateur
0
Clinton lmpliqué dans
*
campagne anti-suisse
BIII
_
la
Sous doute o»oSt_ü pas oéoossairo do
rappeler ä nos lecteurs les circonstan—
ces, humrlrantes pour la Suisse, de la
en déherence déclenCongres Juif mondial
crise des fonds
-
chée par
le
·
-
presrdé par lAmér1cam Bronfrnan.
V
Crise qui s etart dénouée parl , accord
_
_
_
des banques suisses impliquées everser 2,1 milliards de francs suisses
en
faveur des victimes juives du nazisme. Or, il est éditiant de savoir que
,
toute cette campagne s est orchestrée
avec la bénédiction du gouvemement
américain, Bill Clinton en téte.
Le
président, en effet, avait bénéticré
d?un appui financier important dans
sa demiere campagne électorale (un
uitllioréde cäotlarstlde
léhomrng
au cours d’un banquet ä New York,
qu’elle ava1t_joué les intermédiaires
entre le President et Bronfrnan. Déclaration dont elle donnait confirrnadans une interview; récente ä la
000100 001000 000000 0*
räesteääsi ÄJFSI;
Vit appamitm Sur ic dcvam de la Scéne le sou0- 000rétarre d , Etat au com.
.
·
·
.
.
·
„
·
0résrdoot luumomo
le
‘
L’imp1ication de Bill Clinton, mentionnée par un professeur en relations
rntemationales, Angelo Codevilla,
est contirmée par la préface du premter rapport Eistenstat et par Hrllary
Clinton elle-meme qui n’a pas caché,
_
_
Quood dtautros Pays d,Europo opt été
egelemeut uup[ lqué0 daus 1e euere ds
f
dé hé
1
·
s empressa de retirer son appui ä une
oomooooo qui mettait oo oouso oor_
tours de sos omés ourooéorrs l»AHo_
mogoo ootommoot ot dos ßays de
l•ESt_ Uoo fois dc plus, le oourooo oo
·
s exerce que sur Ies petits. ..
_
·
·
R..
d 'O.
J
l
IOURNAL Fm
°
S 8vOIIS-110118 VIEIIIIIBHI
CB qll CS t UHC p 1 311t 6.2
'
par Léon A. Dutilleux, président du Conservatoire botanique de Wallonie
Nos
sciences naturelles, dominées
par le monde animal, méconnaissent
les tspecrticités
du monde végétal. La
majorité de nos contemporarns s'1ntéresse spontanérnent aux animaux.
Cette meme majorité, en revanche,
méconnatt génératement les plantes,
les méprrse, ou simplement les oublie. Parce qu'elles ne bougent pas et
ne font pas de bruit, beaucoup ne les
Qgngidéygnt pas Qgmmg dgs étrgs Vivants. Les racines psychologiques de
cette dissymétriejdans notre perccp-
apparait que lestplantes, loin d'étre
Il
inférieures aux animaux comme
on le
croit souvent, les, dépassent dans bon
nombre de domaines de la biologie.
_
_
Sl flss etles llllmsllls se s¢¤l¢¤l Pll{s
coooegoés Pal les ¤lll·
slls lellr Plflelllöllellllüll Pllls
lrlßllelllillr
maux,
splmlallémelll elll sllx Plalll¢s» ¢°¢sl
l'¢t“f¢t ¢l°llll ZO0¢¢¤ll’lSm¢ Gu d'un
3I'ltl”lI°O}')0C€lltI°lSi'l"l€.-
Dans CC
lls, Polls sommes sllllés
dOITl8l-
Pal Cs lllll ¤0llS
Par ailleurs, ceux qui admirent les
plantes trouveront dans la comparaison évoquée ci-dessus des raisons
supplémentaires de se féliciter de
leur présence, de leur proximité, de
leur intimité. Quel meilleur antidote
aux trépidantes contraintes de notre
vie urbaine que le spectacle d'un
beau jardinlll
I
tion des
.;é?£““"
Nslls
J·
sem ds
partlallté
‘
ßtl
Ü__|
messer, de les l~lrlll'
lle
ser comme véhicules de course, GOITIme matériel experimental pour la
médecine ou comme compagnon
dans um Vic grisätm
les
R.
I:
.,.
__:
fi;.
Q
‘
‘_
°*
;i.„:·
|wm
.,_;„„_—;;;gr;,;..
”'“’”l
””°°”‘"""
.Y
inscng
Qi
·i
...I..
"°‘;„t
Face ä une
momm
cn quoi los
““‘m““" et 00
.
.
Pl““l°s ‘l‘rr0'°“l ‘l°S
usgang?
rggjgrtgggjäjjggjiilongrllii
de SCS relations ä
rg; Read;) ra iriussancc ct de t.om_
b E eéésc» de ra Structure ct du
S
b.
t
g>1g;};;¤gjrmj¤;;j;;;f·;gg;ggnadol;
de
n
te
t
rm
t
W
.
l,ap_
généziqge gt ge 1,évorumm’ dg
léßslgle st de 1'éee1°t;;>p¤a¤¤¤ d¢
.
‘
·
’
„;‘1£Y“"*“"‘“»I‘““‘
sl0ä'
•:‘
6:£i,'l«„‘Ä„“K„°•‘§“
"«?“"s?.”
r’··:
partialrté, qui souvent
ltmusticc
Pidéc Sompose
conünc ä
drum compafaison am tcmemit Ob_
"'*2;
"Ü'“““
_.
ressemble, mais regtons vglgmtigyg indilférents a ce qui ne nous rcnyoie pas
notre image. Il y a la un méoamsmo du-
dennneenon qui preeenre mreembie
blement des avantages adaptatifg, treue
humain, remarquablemout équipé pour
percevoir le mouvement, en um pour.
etre son talentpoupla chasse ou la guor.
re,
mars ce mécanisme didennneation
présente aussi un risque évidenr, oetui
d'évo1uer en nombrilisme.
.
.
·
comme
mobiles et trop méprisés, a qui nous
devons notre existence?
‘
.
.
l¢S oonsidérer
„_„u_W
1
jcctivcmcm de
_“
r
.
.
\*°
de
des cas particuliers d'importance mineure dans une biologie focalisée sur
l'animal et l'homme, ne faut-il pas recentrer les sciences de la vie sur ces
etres énigmatiques, silencieux, im-
—
;
.J
Pas vivreräoos les
“e‘·ls·
Pllllöl Qll¢
_.,_;°jl}°_
S
Ej
[Sql} Yo
admrrer, de les collectronner, de les
ttlmer, de les élever pour la bouche-
avant de
lls Pollllllllls
plantes, alors qu'elles n'ont pas be-
|r·
t
Diverses sonttles roisons Sur lesquel·
les se tfonde l'mtéret que les animaux
uous msprrent; qu'il s'_agisse de les
mconsclcm col-
'
„
1
Etrange
_
HOUS Condutsent de facon drrecte aux
notre
deux regnes, méritent d‘etre
analysées, les attraits que peuvcnt
exercer sur nous les animaux et les
plantes étant de natures différentes.
mé.mc’ cllcs
.
.
L es p anteS.°m aussi ce
Je réve d'une botanique qui saurait se
détermmer de faeon autonome, selon
•~
ses propres regles, cessant d etre A la
.
traine derrierc la physiologie animale
ou humame, prenant en compte
ration de notre environnement; elle
pourrait retrouver sa place au centre
des sciences de la vie. Dans notre
monde de frio„ de frime, de pub, de
bruit, de pollution, et de brutalité,
quel meilleur témoignage que celui
des plantes· belles· utiles· discretes·
et autonomes, srlencieuses et d'une
totale non-violence
.
lntlmlté bénéflque
‘
.
la
plante elle-meme, comme une forme
de vie originale comme im models
en matiere d'aut0nomie et de restau-
.
0
La biologie a
Quelques groupes particuliers d'étres'
invivants, champignons, coraux ou
sectes sociaux9 viennent enrichir la
comparaison.
tout ä gagner e se débarrasser der telles erreurs de perspectrves qui, de toute faeon, n'ont
pas leur place dans la science.
·
L_ A_
D_
26
NO 54
oer./nov./dee.
2000
IOURNAL FRANZ WEBER
Zee
Lg yégng de
Zeetewza am! Za
Franz Weber a quelque chose d’u-
la lgidguy
nique.
"
Comment
le qualifier
Quand quelque par: dans lg mande la beauté meurt, quelque chose
mgurt gn nous er lg monde gntigr
tique, don-quichottesque -
ynpauwi;
cela ä la fois.
"_
rangeant,
ment
rafraichissant,
'?
Dé-
politiqe-
incorrect, courageux, prophéil
est tout
ßmaße
lons, surtout déchirés comme ces
jeunes, ca me dégoüte, tous disent,
c’est plus pratique, plus chaud.
Conneries, dans le temps on avait les
bas ou collants chauds et bottcs, c’est
tres bien,
dc toute facon tous vos
ar-
‘
ticles sont bien.
Franz Weber
Prémonitions
Apres lecture de l’article de Mme. Alika Lindbergh dans le Joumal Franz Weber No 53 qui traite du regne de la laideur, je sous enthousiasmée de voir
qu’il
y a des etres humains aussi clair~
voyants et sinceres dans leur propreté
morale. Tout ce que Mme. Lindbergh a
écrit est tellementjuste que seuls les dégénérés
irrécupérables
pourront
se
vexer.
J ’aimerais ajouter quelque chose ä ces
images territiantes auxquelles nous devons faire face au propre comme au fi-
guré, c’est le sentiment prémonitoire
qui souvent conduit ä la réalité future.
Aussi ces grotesques et indigestes figu-
de jeu video présagent-elles l’étre
humain en devenir Sous l’i¤flueHG¢ des
rines
suggestions répétées pourrissarrt le psy-
chisme, Vingurgitation
nous sommes
les
d’0GM
cobayes
et les
dont
mani-
pulations génétiques que nos apprentis
sorciers ne pourront plus contröler. Je li-
%
sais ce
matin dans la presse que 80
des enfants prématurés sans tares physiques mouraient apres quelques mois.
Les autres atteints dans les éléments
neuromoteurs ne vivaient pas beaucoup
plus longtemps et c’était la galere pour
l’entourage. Bien sür, ces doctes médecins vont chercher les causes, mais ne
vont-ils pas édulcorer leurs résultats ou
tout simplement les falsifier ? Sauronsnous jamais les véritables causes de ce
commencement de vengeance divine ?
Vive la race humaine future. Tout le
monde il sera beau dans ses difformités.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est
pour vous féliciter de l’article d’Alika Lindbergh " Le regne de la laideur
"
paru dans votre numéro 53. Comme
le releve tres justement l’auteur, la
laideur physique — visuelle — ä laquelle nous sommes exposés s’accompagne malheureusement souvent
d’une laideur morale. Le pire est que
beaucoup de gens ne se rendent meme plus compte de cette forme de
pollution dont ils sont ä la fois les
victimes et les acteurs. Dans ce sens,
votre analyse - aussi pessimiste soitelle — mériterait d’avoir un large
écho dans une société oü il est devenu de bon ton de célébrer la laideur,
La laideur, tant physique que morale,
me
fait penser aux métastases d’un
cancer rongeant les étres humains
dans ce qu’ils ont de plus noble
leur dignité. Bien entendu, cette assertion n’a rien ä voir avec les disgräces dont peut étre affligée telle ou
telle personne.
:
Autre chose qui me met cn rognc, je
dois garder un petit chicn de temps
en temps chez moi, d’une copine malade, je marche beaucoup avec,
quand je dois prendre le bus il faut
payer comme pour une personne,
sauf sur les genoux, j’ai dit au
contröleur, ces bonnes femmes avec
un sac Migros posent leurs cornets
sur 2 sieges, gratis. Gamins de 5 a 6
ans assis gratis, parfois moi qui ai
passé 60 ans je dois laisser ma place
pour une personne plus ägée, et les
poucettes qui emploient la place de
10 petits chiens, gratis, c’est des bébés, d’accord, mais si le chien pose
patte a terre pour sortir le contröleur
me dit de payer, vous trouvez ca normal, en plus les jeunes mettent les
pieds sur 4 sieges, parfois, c’est tout
sale, on ne peut plus s’asseoir apres,
c’est révoltant, je n’ai pas été élevée
comme
ea, étant Valaisanne, je re-
mercie comme on doit respecter les
personnes.
Merci encore ‘d’avoir abordé ce sujet
qui touche ä l’essence méme de ce
qu’on appelle la civilisation, d’oü la
question de savoir quel héritage culturel nous entendons laisser ä nos
descendants. Le fait que nous nous
posions ensemble cette- question
m’autorise a vous appeler chers amis
Tout ca pour vous dire, que je ne
m’étonne pas que tout va mal dans le
monde. On ne respecte plus la nature, on a des poubelles sur les trottoirs, non ils mettent a cöté, le chien
qui fait des besoins je les ramasse, et
toutes ces catastrophes en ce mo-
en vous adressant mes salutations les
ment, c’est l’homme qui provoque
meilleures.
tout ca.
Georges-André Cuendet,
1223 Cologny
Dégvülahl
Merci de m’avoir
lue, excusez-moi
l’écriture et les fautes, tout ca m’a
énervée. Toutes mes salutations ä
tous et bon courage pour tout le travail
que vous
faites.
J ’ai
Many Meissner; 1200 Geneve
Victimes et acteurs
beaucoup aimé votre article sur
les gens qui suivent une mode tres
moche, vos photos montrent bien
Quand je vois des
pantalons, je leur dis au
"
travail Messieurs l ",elles rigolent,
elles savent que je déteste les pantatout ce gächis.
Monique
Théraz, 1201
Geneve
MisäI’index
femmes en
Parmi les nombreuses publications
auxquelles je suis abonné, le Journal
un grand bravo ä Mme.
Alika Lindbergh pour son texte sur "
J’adresse
IOURNAL Fmz Warm
r~1¤
"
regne de la laideur (Ö combien
j’aurais voulu écrire ces lignes) Tout
est juste, bien observé, plein de comparaisons appropriées, rien est exagéré. Ce texte magnitique esta diffuser partout, principalement dans les
écoles. Peut—on encore trouver suffisamment de personnes sensibles, sinceres et motivées pour le propager, le
soutenir. 7 En tant que professeur
d’arrS Vl$nelS« J’a‘ en l’¤¤d¤¤¤, en
l996» dß Parlerfle la m°d°¤ du ben er
dv manYa‘S Sent; Pendant nes eenrs
de deSS‘n~ de erlnquer certalnes ann'
res st eenrants ectuels et la tenne
Vesnmenrarre de beaucoup trep d,e'
le
!
leVeS
aux
Semenea
lacejs
detaenea
ene“r‘rre(e)S
eempensees en awf
Je nla a
men r°nr_m‘S ä
I
lnfiex er_Ser‘
rnenne Par “n_ drreetenr d erannSSe‘
menr Seeendalre hlen eennn de M·
Franz Weber;. N Oulalllons pas la dé-
magogw CH hypomsm
.
Opposéa la.p‘”°V°°al‘°“.°ta“’$ facllb
tés ,d°
Hstlqucs
cncrcbc
I
Tcfi
“ lmporte quol
Ft dal
tres a°t“°l* helas ‘
encore que la pollution
dont parle Mme. Lindpar
n’est
pas
seulement visuelle
bergh
J ’ajouterais
la laideur
mais elle est aussi auditive. Je fulmine contre les programmes musicaux
de presque toutes les radios francophones, la facon vulgaire de parler,
soi-disant "branchée", de certain(e)s
présentateurs(trices), interlocuteurs·
j
(trices) et
de b€al1COUp de jeunes.
Aveg le meme espoir et la méme vo1
le droit, je crois, de protester en
voyant les collections depuis un certain temps Je n’entends que des criPendant longtemps,
tiques partout
j’étais fiere d’appartenir au milieu de
la couture, maintenant trop souvent
j’ai honte et j’en suis malheureuse.
!
!
que vous préconisez en page
je me joins a votre démarche.
lonté
mais quel amour du métier
on avait
Nous avions tous beaucoup de respect pour le travail fait
par toute la maison, ainsi par exemcrétaires,
1
!
ple la lere presentation avant la presse, nous la faisions avec tout son
panache uniquement pour les ouvrieres dans les salons de la maison.
La rédactricc
d·,_m trés
grand maga_
zine de mode m’a dit" nous sommes
On continue a se sewir allegrement
de certains grands noms de couturiers, mais que fait—on de leur maison
? S’ils voyaientcela Leur réputation
était le résultat pendant des années
d’un goüt tres sür de l’élégance, du
raffinement, du beau, de la qualité,
d’un travail exécuté avec rigueur tous
les jours. ll yavait un profond respect
et de la femme et de la cliente.
!
allés
trop loin dans le n’importe
quoi, nous ne savons plus comment
revenir en arriere ". En discutant
avec les directrices de salons Haute-
couture, toutes m’ont dit ne plus rien
comprendre non plus et surtout que
des clientes se plaignent. C’est grave
puisque ce sont elles qui font vivre
toutes ces maisons., et l’on se la-
mante que la Haute-couture ne marche plus aussi bien qu,aVant
g
il y a si peu de belles
souvent le travail des
"
"
"créateurs et des mannequins " est
a hurler. Tout le monde critique tout
bas, mais personne n’ose le dire tout
haut. Quelques courageuses journalistes commencent a critiquer avec
humour, notre société est-elle en décadence?Tellementde gens perdentils le sens du discernement ? Est-ce
la nouvelle mode de vouloir choquer,
d’avoir mauvais goüt ‘? Huit fois sur
dix maintenant dans les défilés ce
sont des cocottes, est-ce parce que
les joumaux sont envahis de petites
2,
créations,
annonces érotiques ‘? Il est vrai aussi
que lorqu’on n’a pas de talent, on
peut au moins faire des horreurs pour
faire parler de soi ,quand—möme.
Mara alers rlne Von n eseare Pas de
nena f¤¤r¢ Prendre des Vesares Penr
a¤S1¤¤7¤·=r¤¤S,t9¤t1¢ rnende n est Pas
rnabeene au Pernr de eenrendre Han'
re'e°“n‘re er Carneval-
R_
27
Maintenant
.
.
,
Tant d’année au service de la Hautecouture aupres de tous les plus
grands couturiers de Paris, me donne
54 oc:./mv./dee. 2000
Raymond 1009 Fully
Une
U
En
que
plus, les directrices se plaignent
les
mannequins ne savent plus
des caprices, malgré
travailler et font
des salaires tres élevés qui quelquefois, et c’est un comble, ont mis certaines bonnes petites maisons en difüculté. Je trouve que ces jeunes femmes ont des silhouettes avachies,
huit fois sur dix elles ne sont pas distinguées, elles ne marchent pas, elles
se secouent, raides, figées en cognant sur leurs talons les pieds en dedans, l’air mauvais, on dirait des hussards. Les mannequins garcons, on
dirait des sauvages hirsutes descendus tout droit de leur caverne.
Mémc cn déülés, la plupart du temps
mannequins n’ont pas de bas et
faits, alors que les fabricants font un choix merveilleux de
collants et de bas. Pourquoi les créateurs suppriment-ils les chapeaux ?
Modiste est un treslbeau métier, cetles
les
ongles pas
I
spécialiste des reportages des
te profession faisait vivre tellement
l
;
„
le
sommes QH,
fs trop Iom dam
,
"
””l’°'°” qum
J
„
1
.
i
Je ne
peux vous
dire
combien j’étais
contente de lire l’article de Mme.
Alika Lindbergh dans le Joumal No
53. Depuis 10 ans, je fais tout ce que
je peux pour changer les choses dans
mon cours. Les jeunes me suivent,
mais les grands coupables sont entre
autre certains créateurs dans certai-
ncs grandes maisons de la Hautecouture.
1
déülés télévisés, lors d’un déjeuner
me contlait ne plus rien comprendre
au systeme, désormais ce sont les
mannequins qui commandent, on
leur demande de sourire entre autre...
on ne peut pas 1’obtenir. Maintenant
le son rajoute des applaudissements,
auparavant la presse le ler jour et les
jours suivants avec les clientes applaudissaient chaque passage et la
collection durait 2 heures, tous les
jours. Chaque mannequin passait 15
ä 17 modeles, on obéissait et pourtant on était payées comme des se-
de- gens
naient le
;
et si les collections
bon exemple,
les
don-
femmes
dans la rue seraient tentées d’acheter
en s’apercevant combien c’est
confortable et élégant de porter des
chapeaux. On ne forme plus le goüt
des gens, il suffit de voir dans la rue
comme c’est triste et souvent affligeant, c’est un manque de respect de
soi et des autres, un manque d’égards. Je crains pour les années a venir, que nous n’allions vers un socié"
té de
traine-savates ", et vous verrez qu’il y aura encore des énergu-
28
w 54
oct./nov,/déc,
2000
IOURNAL FRANZ WRRRR
menes pour nous dire que c’est bien,
puisque c’est la mode
Genevieve de Marcy,
présidente de la Federation suisse
des Mannequins, Photomodeles,
Ecoles et Agences, 1006 Lausanne
Un baume sur le coeur
H.lglles es t d e Vells e l
edel d dvell Quelle dells Velle Jede
llel Ne 53 l elllele d Allldl l“md'
L, b.
.e Jef
I.
d e ses
Qdelle. eedleellee el quelle
Yelel pres de elllddellte
ans dlleie lels edorl de lll lleellllel
e ne Plus Voll la leldedr dans ledllel‘
le se complait une large majorite
de
neire soelere· mals sans Y ParVenlr·
eelgll'.
eeldellte.
‘
l
lr
en
alllele
dlleslldll est
bévme
slllle edelle lln llellell du Xve sleele
e dll= js la slllle de l°l°l‘n· dlle
La
Beanie est la splendellr du Vrel „ Ce
llll
J’entrevois l’avenir avec inquié-
te.
tude.
Sommes-nous devenus
ches
meme
l
trop lä—
pour defendre notre pa-
nous niveler, nous
affaiblir et
imbeciliser, par le dictat
du
"
nous
politi-
quement correct ". Et malheureusement le succes de cette strategie ne
se fait pas attendre. Nous tombons de
plus en plus bas. Toutes les impertinences, toutes les grossieretés sont
permises, les pires vices sont glori—
lies, l’escroquerie devient verite,
tout sentiment de pudeur ou de piété
a disparu. Le résultat est effrayant :
Lächete, paresse, irresponsabilite,
chaos.
Voulez-vous m’envoyer encore trois
exemplaires du numéro 53 s’il vous
plait. Courage et encore courage
!
_·
que
les
soulis eonllnnenl endlsenl
Andrée Bickel, 4052 Basel (94 ans)
qlle
,l%le“ est lleell el ll alme la
Beanie
Je Vous serais obllge de
blen Veljllell lransnlenre el Volle e°l'
·
m°“ sdmlranen P°“r la
de SCS fOI°l’I]Ul3rlOl’lS. UH allteur iranien contemporain a ecrit que
lab°r“rr‘°e
_]USt€SSC
la pOlll,ltlOI] (l€ li€l'lVll°OH1”l€H]€I]t est
manifestation materielle de la pollution, bien ¤1iieYieufe„ des ämes Qui
sdni a son origrne (seyyld Hussein
Nasr, saure erreur dans sen Man and
la
°°
Nature — The
Sprrrirual Crisis eiiil/io-
dern Man ll)- Je Vous adresse mes
Vreux de Suecés dans Ves eiirorrs» di·
gl'iCS des plus l'I3UtS
et VOUS
d’agreer
mes
salutations
tres
priel
Pertinent
Subiugée par laivstesse du <=<>¤t¢¤¤
des articles de vetre deirnier jQURNAL’ vous iiyqbiigeiiez cu vguiant
bien nri’en faire parvenir quelques
exemplaiyes supplémentaires ii mc
plairait de les distribuer parmi mes
amis et connaissances, qui approuveront comme moi la pertinence des
propos y énoncés. Et, qui plus est,
j’espere de la sorte pouvoir recruter
quelques nouveaux adeptes...
R. Sandoz,
1815 Clarens
distrnguées.
_
_]gcm-C[gudg Pgfjfpjgrrgl
AIllm8llX
1277 Borex
Pour rien au monde
M Weber vos éditos sont de
Du- canmbalzsme a
phlsme
I
enthropomor-
vérita-
bles prieres' Et quelle admirable per.
severanee dans le_Srand eonlbalflnr
est le vetre L’¤mel<= _d’^i¤k¤
bersn °s"mP°nanl‘ss"ne,l La ‘l?°la‘
nlre de. la la‘€le“’ el de
a"a°l“ss°‘
l
mällt v Je la Vls tous les Joulis et dus(lu a nres Prdpres enfants nur ne s na'
lnlleralent d unle raeon elegante Pour
nen au m°“‘l°
LM-
·
Komnen Becirovic, Paris
_
~
paran que des areneologues ont en‘
fin trouve dans les environs du Colorado des restes humains cuits, grillés
ii
etmangésparleurswnséneresdeeci gräse ä quelques protéines de myglobine pI'0pI°CS ä l,étI°€ humain
retrouvées dans les cendres ainsi que
dans quelques échantillons de peau.
Ceci prouvc que ¤<>S arwetres ¤e faisaient pas la difference entre manger
des Viandes animales du humaines-
Pollutzon morale
_
_
niesr Pas eronnanr que eerrains Vi'
visecteurs pas meilleurs que les bou—
ll
_
Merci pour
_
le
dermer numéro du
Journal. L’article d’Alika Lindbergh
est exactement ce que je pense de-
pUlS lOHgt€mpS. Chaque mot est _lUS'
chers dans l’immense chaine alimentaire qui ne respectent ni la qualité ni
la qllalltlté d,ab3ttag€S, soient si I°é'
demande pressante
de changer le statut de l’animal qui
n’est pas une chose. Pour ces gens-
‘?
Depuis des années, des puissances obscures sont a l’a:uvre pour
trie
calcitrants a cette
la,
l’horreur la plus véritable serait
de devoir demander pardon de leurs
crimes aux animaux qu’ils ont occis
par millions. Leur grande peur, c’est
qu’un jour, vu les changements,
transformations et adaptations du regne animal et vegetal aul cours des
siecles, ils ne doivent un jour entendre les bétes martyrisés crier leur
douleur et supplier leurs bourreaux.
Ces pourvoyeurs de bifstecks et ces
savants
nobelisés
résisteraient-ils
aux paroles pires que
le
silence ac-
tuel ?
Les Indiens bouddhistes croient a la
réincarnation dans le corps d’un animal et ils sont tres gentils et dévoués
a leurs vaches par exemple. Et si ces
vaches et cochons dans nos abattoirs
qui se voient éviscérés dans des douleurs atroces parce qu’ils sont mal
assommés étaient les bouchers et vivisecteurs réincarnes dans ces victimes (Eil pour ceil, dent pour denn.
*2
io Sa
-1)
Mary
Meissner;
Genéve
Agir sans attendre
Horritiée par la description que vous
donnez dans votre Joumal No 53 du
transport et de la mise a mort des animaux de boucherie sous la rubrique "
Un regard dans i’inn()i·nn·iab]e " ’ je
me permets de vous demandcr s’il
n’y aurait pas un moyen plus rapide
et plus sür de faire cesser ces horreus, car ceci est si intolérable qu’on
ne peut attcudic que [es gens ciuuiee?} iwi mamére de Se noumr ct
qu lle soient im assez grand nombre
pour mfluencer les choses.
pal beaucoup d·admi,au„„ pour V0ue travail de sauvegards de toutes
sortes, Monsieur Weber, et contiance
en vos posgibilités Lie ne suis qu’une
reuaitée de 73 aus qui ne supporte
tout simplement pas ia sguffranee ipnagée a des innocents (ssamsux, ssNe pcusebvqus pas qu· ii
est urgent de trouver autre chose, soit
par voix juridique, soit par des
moyens de persuasion sur place, et
qu·au uqm du droit des animaux, ii
soit etabli des iqis u-és Sévéics et trés
Surveiliées quapt ä leur application,
au niveau intei·nati0nai_ Je suis préte
fants etc_)_
IOURNAL FRANZ WEBER
a vous aider bénévolement si je puis
vous étre utile.
NO 54 oct./nov./déc. 2000
alin que cette situation change. Tou—
tes bonnes idées sont les bienvenues.
Lg mygtéyg de
29
la vie
Ch er M onsieur Weber
_
En
Ariane Sy1ejmani—Pvmm¤z, Ciré
neusseux 11, 1203 Geneve
es érant voir la realisation d’une
iuuo efficace et aussi prompte que
possible dans C6 dÜlil1alnÜ et l’arret
des sourfranees dlllsllgéee eu; eme
A mazomc
·
äibnliisiieeriedl/lebieeleness lniieiilleixresnsgi
-
·
-
n
in
(Chutc danse ic
temps), paru dans l’édition alleman-
l
l
,
A
Propos de
i
liarriele
ll
Menaee
sur
de du
JFW ne
5e'
Vous evez laleed
"
ggmalonie d’Alika Lindbergh (No
lutations
älelslc
I
Dumont, 1066 Epalinges
Lisezre
l
Pour une SPA ““ G’“""“‘C“”“'i¢“
_
JG
_
chats aux Grandes Canaries qui liniesent empoisonnés par la police, car
en trop grand nombre, sauvages et
stérilisés. Un grand nombre sont
malades, il faudrait les endormir dignement et non les laisser mourir
dans un coin sans soins appropries.
non
Dans
iwrs devant mus la réponse ä la
questien du POURQUQI et l’emp<>r—
la paisible rozorrdo
brésinouuo
vida, qui compte 24'000 tétes
de bovins Sur ses
hectares l,
des ohorohours uméraouaus, brésnieps
et fiapouis étudient depuis 199],
pimpdot des déiiiohomoms Qt bpüjis
de ia foyer trcpieaie iéuiisés d grande
eehelie peur Pélevage du bétuii [js
out pn ehiffrer la fuito de caybene
dans putmosphéio (sous ferme de
massive au mement du
)
chement, elle continue aussi durant
les cinq années suivantes, pour atteindre la valeur totale de 6 a 12 kg
de carbone/m2. Ensuite, le flux s'inverse, mais la fixation de carbone sur
les trente années suivantes ne dépas—
se pas 0,4 kg/m2. MacDo a-t-il inclus ce cout environnemental dans le
prix de ses hamburgers?
j
l
l
1
l
i
1
1
l
Lors de mes vacances, j’ai rencontré
un monsieur qui avec le soutien du
vétérinaire local essaie de sensibiliser les touristes aiin de leur faire
adopter des animaux pour les ramener dans leur pays d’origine. J ’ai pris
le nom de ce monsieur, il m’a dit
qu’ils auraient besoin de fonds. Depuis 17 ans que je vais la-bas, je
nourris les chats pendant mes vacances et rien n’a change. Aidez-nous
Voici le poeme de
euse, infailliblement dévoreucey
propulseur dans lequel nous
sommes tombes et qui repousse tou-
se,
Nova
S€nSlblllSé€ par le sort des
SLllS t[°éS
mone
Lompacl des défrlchgmmls
Franz Weber dontparle
Léon Dutilleux, B — Genappe
HVGC ill], COmm€ ll
le
mystére de la vie et le mystere du
mal, irrémédiablement. De votre
"
quete Wer trug d1e.Schuld (Aqui la
faute) ? ", je déduis que vous non
plus n’imputez pas forcémenet la
faute aux humains. Car comment le
Dieu parfait pouvait-il engendrer
t€
p€I'l's
€CtlOl'l
le llt
l”lé3.IlI‘l'lOll’lS.
le
°°
Srend ausm-. ~-das Peehi und quält
Von Jahrzu Stund lien renre eenirne
une eonsolanon de SaV0ir Que Veus aus'
slrrluipoursuulezVotre enernin avee asj
Surance er dans la olarre» eres lnalgre
°°
·
tour un chercheur-
K. Labhardt,
Hamburg
K Labhardt et que nous avions publié dans le no 53 de l’édition allemande
l
galt
1
.
'ßl;
.
,
’i‘
ju
_i
-/irs
‘
.
.
.·
in die
Seit
Wir lebten alle ausserhalb der Zeit
Leben frei von Schuld und Leid.
Wir lebten glücklich und geborgen.
ES gab nicht gestern, gab nicht n»i0i•gen_
Wer trug die Schuld, was war der Grund ?
ein
Die Zeit hat fortgetragen das Geheimnis,
das pocht und quält von Jahr zu Stund
und HHS gßfarlgßllllält in dunklem Gleichnis.
Das Leben war ein freudig Rufen
nach Frieden und Glückseligkeit.
Es kannte keine hasserfüllten Stufen,
In unsrer Seele aber mahnt und wiegt,
das Lied vom femen Glück, das wir verloren,
auf dass die Seele endlich siegt
war Liebe nur und Ewigkeit.
und uns das Paradies wird neugeboren.
So stands geschrieben, gross und klar
in veilchenblauer Schrift in jedem Leben,
Unser Sehnen, unser Streben
muss und wird Erfüllung finden,
war Goldgesetz, war Lebensbuch, war
das Gesetz der Freude und Erfüllung eben.
weil das Gesetz nur vom Gesetz kann leben
und unsre Seelen sich ans Buch des Lebens binden.
E
ll
1
,
“
{srl
_,
log;}
l
.
el.
‘°'
'
Und dennoch fielen wir den
i
„
So wird das Leben ausserhalb der Zeit
neugeboren frei von Schuld und Leid.
hinunter in die tiefe Kluft der Zeit,
Wir werden wieder glücklich leben und geborgen,
wo alles Glück und alle Seligkeit verblassen,. Es wird kein gestern geben und kein morgen.
Sturz so weit,
von Glück und Ewigkeit verlassen,
Franz Weber
|30
IOURNAL Fuuwz Wuman
20110
11
1
|1
Ä
..
,;1
_.
j
H2
·
·1
AUStfühC,
voyage Ch
\1€Z 211 AUCUH
fültCS 1111
z
l‘I\&I\
1
.1
W
1"W
•
W'
”
C&S„
1
.
1
·i
ii
V
1·1
.
1
·.
‘.
-1,
’·
AC
~
1
W EBER
F RANZ
ii
ii|
ll
|W
T ERRITORY|
··
··
|
l
l.
'
.,
ld
__
‘e
··»
ti
|11
ju
11
1
o.
W
W
def
1
1
'%
,,.„
1
1
VN
:},*4.
J
lull
l
,
1
1
,
xtä
,_
_
l
so
1
l
1
|”’
magic du Franz Webers Bonrook Resort ct oubliez
Eixtrez dans la
ui
du monde.
|lleßisig
•r
11
1
pi
·-"
le reste
so
in
1
1
1
Highway ä Pine Creek.
Quittez le Stuart
.1
*
-.
°e WW
‘
|1|
11*’ rr|
·
..
s;
1
1|
‘>1
|1
1
1
1
W
I
Ä,
·«
1
vllwlh
1
1
W
·
|115;
i
1
11
ia;
—·
s
11111l
|il|
1.
1
1
·
1
1
|·.
»s:*i'll'~
"
1r
We
W
W
1i
i
·
·
I
„,
.
.
an
in
,’
I1
1
1
‘
hf
1
~,
,
.
„
W
WW
'
1
W,
,,
l
1
|il
„
seel
e
e
W
l'
'
1
l
i
1
1
t1
1
_,
=1
11
°
‘
‘W|ll1i|Ä
.|1|
1
1,
1
GA-1
im
.
L
—" 1¢·
x
1.1
als
|111111.tt·i
1
111·111—»1111
1*11.|
les II\€!'V2ill€S
ct florc.
·11|
.1
..
s
1
du
&VCC SOA €XtI‘&Ot‘diI\&l1‘2 füllßß
vous laisseront un souvcnir inoubliablc.
buSl\ t\0t‘d-&tlStl‘i\ll€i\S
Ses couchers de
soleil
11..
1|
111111
.
1
.111
w|
1
1
1
1
11
1
|in
11
ll|
1
1
-1
1·
1
l1
1
1
11
1
1
.·1 -.
Ü
11:
1111.111
1
1
1
.1»
lille
'1
1
1
W
W
1
1
1.
1
1
11"“
|Üt11’
1..
11
1
1.
1
11
.1
1.11111|
|
111.1.1.11.·11
|;1
W
1
1
Q.
1|
1}
1
li
1
1*1
1
äy|
nlllllli11
1
11~11
11
1W
11
1
11.1
11|1
1
111.
1.111|
lt
“
·
J?
2
W
1
W
«1‘1111
~.11
WW
1·11
.W
W
W
‘111’“
l|lidlli1
111
1
11
.111|11|
1
‘1=
1
1111
;
..
|Yi| |1—11|W"
WWWlW
1
..
1
.1
|11
|1.1111|
1
1
11
‘
1Ä
'11
1
1
1|
1|
1
1
|1|‘‘1.
11·~.1
1
|.=
1
11
11W|
1
1
ZF
|ll|l.11*1111
1~111
1
rl
1·
11*11.1:|
|-1..1.
.1
1
1
YW
.
Ä|gfrä|j| |:„
,l·l
,·
nr;]
tv
«
·
,;=„
_
tf|
·
”"‘
t
tw
r
__
ny
,
.|
·
·_
;_
„
,
,
.,
tw
n;
111
,
’*
,
,
·
„„
n
|‘¥7|T&*‘j~
"
M!
G*^‘*Z"¤
c
A
Je
|(W |W|
,,
|V
«
&
”
~=
’|
ii
|‘
°
1
”
l:’4·’·
1
.
M
‘
|—·
,
‘ ,,,
Vu.
„_
”
*«
W
[_
ij
'~l
‘
‘}"
‘
·
^x
lmw?‘
*
|tt
F
‘|
”
’
“
,
¤
i
*
«
„
t
I|t
··•§,·
‘
W,|
.
n
in
’l”
’
r|;|
|,
rt
;;
w^·~·«¤W‘·*t*»’
'
ANWW
„
km
n
.1l ·1
I|‘|”
M
^;
er
,
’?l,
tu
·‘
t
an
,
|.{‘·m•„,,,W N
‘
.
„
”|
er
_„|
j|
‘
~M„,
‘
L,
·—««„,,
,s
N"
,|
1111|
r
__nn|n
·
,
kllvy
I|
‘*
;„_._—Nn|
In
M
—
,·
'
vw
W
«,-
an
_7n_¢’k_. ,,_
_
n'
,=
_
n
_
g~
t
_
Y,
·
“
,
,
_‘
•"~¤=’
—,
,
111’
·
„
,|
t|y
nn
·'
1‘Y| e
|tf|
·
At····
ut
’‘
‘„.
in "
l
’
W
‘
|~^|
_,
°
“
,
,
,
,
_,
.
g
W,
Y·i¢'“""“i»“§'
4„"
s
1,
I
,
I
n
"i,
a
,-Y
nw
|i'
I
r
ogs
_
Evadez-vous
,
Ä
dos de cheval dans l’1mmens1te de la rése1·v¢;·a:;—2;»g
I'2I\C0i\tl"€ des tl*'0\1 €&\1X S&\1V& CS d&t\S lßllf l'0
Äüflf
la
l
ll
F
—»
1
”
—
I
»
·
’|
l
A
-
MW,|
3
,.,4
r.
r
•
•
t
,
‘
‘
t
,
G
,-
n
‘|:‘,7¥k
A
I
~»
-
.
,·
-•-•-•«
"
I
_,
Ä
·
I.
,
,;“
.
-
—
‘
Y
,
ät
aw
ei
,.,
7
E
_
1
”
f
Ä
,*
F
‘
F
l
Ä
‘
"
V
»
L
‘
X
-
‘
•:
,
F"
{
)
NQ
"
—
~
•
',
|n|i|
.
_
"
¤
_'
Ü
;_
*„,J
‘
‘
»
.r
,.4 V
fsk}:.
·
”‘
·‘
tt
1,1.,
-e.
r
|.„
„
——·*
‘
‘I
Bexcellente cuisine et
_
le
V
‘
l'
'
~r,~««_'
,
„,
d
—
g
‘__‘·
_,
U,
„
~
W
I
I
t
_
n
n
,*"
6;
n
n
service tres personallisé vous
‘
"
n,
"‘
nw
,,
V.
·,~,p‘,~
,
„,·=^~a;|
„
‘|
N
ny|
"“‘&"”'°
»~···
~
„· „;..r„
r «_
,
,
·
"¥"L"| tc:
‘
f
M.
.
[_
·~
“
„»m‘_
‘
'7„•
·
,
_
”‘
,
’
”
t·
,
‘
_
|J |l|lvi|m|n|an|g|
‘*
A
‘.‘
Ü?
ii
"16.‘L‘-!°
r
~
.
In
t„»
*1
_
r
‘
_\,_
I
.
T_;:~“~•
wine
lm,
·
|,
,
7Mt,-N„m
_
"
,
·v
„;,;·;,t;;;v„1‘*<g;
‘
Ew|‘;täqiCM«;,'·9n,—:‘j
"
‘
*„·
{_
_
dnliéyr
„J_
lp,
--·'t·‘;;
Ä
‘_,‘
r
‘
t
I
‘
‘
ii
_
,
*_..
~
~
,V
.
·
ij
·
‘
•·
Z
,
‘
·
·'Ü°,‘
·
ZÜ
.
I
·
·
«|
,
,¤„
,
r.
t
·
,
:
,‘\qI'
V,
"
lk
_^
4
| r|r
,
fn
•‘i"
I
'¢Ä?"‘°
,
‘
'
I
_
,,
”-|
"Q•
!l„Ü,°i"‘
‘
‘
„
‘·‘;
-
’
(
T
1
„·
‘*
io|
·:
_
'
e
.
.
·
—
„,,¤
,
?—
,.
=~
.
Visite au paradis des
Priere de retoumer ce talon ac
Fondatnon Franz Weber — Case postale -
CH -
182Q Montreux
J ’aimerais visiter le Franz Weber Territory et je vous prie de m’adresscr, sans
ma part, la documentation correspondante.
Nom et |rénom:
E
E
engagement de
g
E
}
,
persecutcs
:
I
Votre séjour est
uno contribution
au maintien de ce refuge
unique des onovaux
sauvages australicns
I
chevaux / www.fwb-res0rt.com
I
Adresse exacte:
}
I
No |ostal| localité:
I
-_--Q--I---_°--°°°°_-°°°°”°°°°”°°°°°"„"Ü""ITT,äT'°''''T>"""'Ü""'°°"""|
I
32
N¤ 54
oe:./nov./dee.
IQURNAL FRANZ WEBER
2000
•
I
Ce que d1t « Charlie Hebdo»
O
ä PYOPOS d H1'Chlt€Ctll1°€ IIl0d€1‘Il€
,
"
Le monde de demaln sera un mon"
de de villes l
le répéte assez
O,.
,
,,„
guement humains qui y dorment et y copu-
monde
,|
.
ge
espacp
cxclliswcmcm
non urbamslet
tant to oré que comme suppo n —
cessaire a la culture des céréales et
rouillent sans s’en faire, accomplis’
·
,
”"
""i‘:;
L
.
,
§
_
..
’
E;
_
I
-1
plutot
cette
rh|
T|i|
E
T
‘
nous
les
voyons
croitre au-
i
getgo?
ville
unique et tentaculaire dont les actuel—
les métropoles ne seront que des mé-
Danic de Paris cn mos uléc d,Omar
t·’
de K„„„,ii„ st Sous ie 60ngen
nople, ils croient voir des gens vivant leur petite vie de gens dans leur
chére vieille ville. Ils ne voient pas
les cubes monstrueux tout autour, les
cubes monstrueux exactement semblablesaceux de chez eux, les cubes
ät
i.
..
ou
Slgne révélataur
,
"
M pm
villes,
‘
v
,,
;
_
v
reste des petits lapins.
Samenün lcur Vmi destin
«|
‘
e
tastases,
gyjjioudrgyés ;*“*b;“*g);j¤r¤SS¢%
n ees es ers
on
ui
.
e;
l
de golf et lieu ludique voue au noble
Sim de la chasse
Ces
,
In
mterstitiel
•
s'il
Boulogne, ont l'air d'attendre le bombarde—
ment. Leur vocation, c'est Beyrouth, les
décidé une fois pour toutes que les étres va-
I
:j
·7-·
_¢;‘-“
..„·§;·jggg•l‘l|
_; ;,,
:I5§'}j·};g
":
|·|i
;
‘
|°l"{;'lj}llll;|
5;
(
__
°
"( tin"|;
Ü
Ä „.„ .,.
„. Ii E
3
t
”
“
'
interchangeables qui sont la vraie
ont toutes, partout, la méme gueule:
j __
la vraie vie. Ce qu'ils voient, ce
ville,
des prismes bien lisses de béton, ou
_'
fw
“
”
" ' °”'
qu'ils sont venus de si loin pour débien de verre et de métal. Elles dresNew York S'”g“p°m' T°k'°’ R'°‘7
couvrir, c'est tout bidon, c'est de la
sent vers le ciel des hérissement verticales
d'eux.
d'autour
fonregardent
ne
sous
lent
globe comme la couronne de la
ville
lls
pas
vertigineuses qui se haussent du col en une
cent au travail téte baissée, en reviennent de
mariée, préservée, époussetée, maquillée,
compétition effrénée pour étre le plus haut,
"bon vieux temps" a vomir, pute rapace
meme, indifférents au décor, pressés de renle plus gros, le plus insolent.
tour de nous, jour apres jour. Elles
.'
,
„.,,
,
L
ll|
.i
,
|
|
i.
°
‘
°'’'“‘l
_
.
.
trer se
.
Un umvars mhumam
deme, C’est
lui faire
beaucoup d'hormeur_
rien contre le
modemisme,
pour autant que ce mot signifie quelque
chose d'autre que la servile soumission ä la
mode du jour.
C’est le
_
_
coucher ou de s’en ouffrer dans des
vendeuse de souvenirs imbéciles et de Pellicules de rechange pour leurs Nikon.
lieux ou l'on s'amuse, et stfrtout attendent le
On donne ä cela le nom dhrchiteeture moNous n’avons
_,
l
mot
"architecture"
bénl de la fuite V6I‘S la
ils ouvriront enfin
seulement
Lä
les yeux, se gaveront l'äme de chants d'oi—
seaux et de corsages folkloriques. La ville
Week-end,
l'instant
Cc. dévglopqcmfqntlcxubérantgu
ou CS du Won E
pmlcttc
verdure.
est subie, la ville est grise
travailleur entre
im
68 mutcs
deux week-ends,
im SP;
la ville
cmm Sur
F?
.ä°n€m°S· mam‘miS· änestrcs
cn un gmm Fmeät Sans ccsse
comme l'äme du
.
tolmsmc
äs cnscljt
épV
un
S
aläuu
äutelmlätlr
“'¢“S*¢P“·
ägäträlgfäg älägägäsciägsgäu?
L’exaItatl0n du néani
de profit maximal pour ceux qui les concoiceux qui les construisent et pour
vitent autour de
tous les rapaces qui
ceux·la, nous n’en dotälns pas. Qu'ils répondent ä des conceptions esthétiques ou,
tout simplement, au souci d'assurer le plaisir de vivre, de iravailler, d'al1er et venir
dans un environnement oü l'on se sente
Les margoulins manipulateurs et leurs valets ont réussi a présenter cette absence de
recherche comme le summum de la recherche. Le néant exalté en aboutissement supréme de l’art. La "ligne pure" ... L'"élan"
...La touche de luxe étant apportée par le
placage d'une pellicule de marbre sommairement collée, ca tiendra bien le temps que
le dernier appartement soit vendu, voilä
pour l'esthétique!
On nous impose cela, on nous persuade que
gratte-ciel
saufde l'architecture. Qu'ils répondentades
impératifs dits "économiques", c'est-ä-dire
vent, pour
c'estce que nous aimons, ce que nous vonlons.
Qui done peut aimer cet univers mineinhumain? Ces angles
ral, écrasant, glacial,
durs s'entrechoquant, ces surfaces intermi—
nables, grises, nues, d'ou est soigneusement
banni tout saillant, tout rentrant, tout relief?
Cette exaltation de la géométrie élémentaire, ce décor pour vieux films de robots?
La Vine Naxiste Pms
C’est tres simple: ces villes ne sont pas faites
pour
etre vues.
Ceux
qui décident
om
car ce gigamisme qui se veut ä Pimage des
de Manhattan n’est pas seulement sinistre, agressii méchant, sa sale
gueule ne cache pas son idigence. Tout cela
est d'autant plus cafardeux que ca fait pauvre, désespérément pauvre, surtout apres que
quelques hivers ont passé dessus. Ce n’est
pas fait pour durer, qu'allez-vous croire?
Tout comme n’importe quel objet fabnqué,
le bätiment a une vie éphémére, strictement
calculée des la conception par les techniciens de la chose. C’est pourquoi les grands
ensembles sous la lune, du clapier de Sarcelles ä la "résidence" princiere du bois de
saient jadis et qui hélas hélas
ne se feront
unammc
·
timing
P ui
'
pn
gf
°°I;11m%$a* imlour
C
1
Flop
FL da rcxlcn
S
amSt°S‘
us
C
tc
P
„'
pu‘S* On H a
er'
.
F1
° uxa
·
pas “°us P°Y°'
uns Wala archltactum ?
N'eSt-cc pas
pqigmm? Quand
furgnt éti-
gécs ces merveilleg, }·aI-man, le manguvrg,
l'aitiste étaient sans doute moins rémunérés
‘l‘¥° d° “°Sl°“’S· ‘°S °h“‘g°S S€’°i“l°S “°°"l’?‘
agent pas (ah* CCS °harg°S,S°‘i‘al°S· qu?} ah'
b‘·l·
ccms °°‘°i°S· mals
le nqunm
‘l
“°“
f°“a‘t_P?s
nc °S m¤t餤¤><» °t·,m°‘}‘° Sl lc P°“VP“” du
d°Sp°t° °“ du Ylgrge €éta‘t abS°l“» la
SC äénémki étalt
qu °H°
Comptc Fcnu de la
nc. est ““l°“’d°l‘“‘
eugms
piussancc. ffmilldablc des
mé‘;°'
_
äqucs quäägguldäm eu moms dc dcux
ui?
onjws
°S “ gms
murci nc
.
mus
payer °
um
gane
Wale am ltccwm?
Em-ag; dg «c;„„11, Hgbdg;;, 31 ocmbr¢2000
IOURNAL Ftuuz
Wmini|
Parc cantonal au pied du Iura vaudois
Rares sont ceux qui ont eu Ia chance d’apercevolr en Ilberté et dans son milieu naturel le
Iégendaire roi des foréts: le cerf. La plupart
d’entre nous ne l’ont rencontré que dans des
Iivres ou des films, ou prlsonnler apathique
et sans éclat, dans un parc anlmaller ou dans
des élevages industrlels. II n’y a plus de place pour ce prince de Ia faune européenne
dans nos campagnes morcelées, urbanlsées
et surcultlvées
l
l’homme On le trouve, heureusement, encore dans les forets du Jura, notamment au pied du Jura vaudois, ou Franz
Weber mene le combat pour Ia création du
altérées par
l
premier Parc cantonal suisse. Mais Ia aussi il
est devenu rare. On peut vraiment parler de
mlracle que ce splendlde animal fasse encore partie de notre patrimoine naturel l En
conférant a Ia réglon du Jura vaudois le statut de Parc cantonal, on lui assurera Ia survle.
Plus de place dans les forets
Le brame du cerf
par Henri-Paul Deshusses
Octobre,
premiére qulnzalne
Ce
Tous les chanteurs ailés sont partis via la plaine et pour le sud.
„
‘4
matin, les clairieres luisent
les taillis,
un peu de neige
Ce matin, le pic noir criait sa so-
“
comme des mares glacées; dans
¤·
ro
di,
J
sa dentelle sur les sapinettes et
les hautes herbes;
comme Si, SUI'
~,
.
croassements au-dessus des fu-
—
r
moyenne montagne, des pincées d'écume de mer étaient venues s’y déposer. Une fialeheur
seche régnera toute la joumée
la
taies tacitumes; cette nuit, le hi-
bou moyen—duc s’est mis a boubouler, tandis que les grands
cerfs mäles — dans un climat
—l
\¤
~
_
n
sur ce temple de paix, seulement
,
l'
de loin en loin, par un
zéphyr poussé d'0n ne sait
traversé,
petit
d'amere rigueur- ont déserté les
hauts pour rejoindre des cantonnements de femelles. Dans la
pénombre des fourrés, ils sui-
.
,
nf
trop ou.
Ji
;
puis
crépuscule est desccndu
earesser doucement la
le
nn
l
-
—f;*£
"
Mais
aujourdihui, ces linux conscp
vent encore un vague épeI‘OI1 de
l'éré, Juste avant le proche retour au ventre bmmeux sur la
courbure du temps égreneur de
;°‘?“°· l°S
‘
lt
°h°°S
"‘€’l°“‘§„ ‘l°S
oisnclaquent; les vieux dixqäuähclcäcm ä S assurer
_
,
E
l'horizon.
Q
ät!
‘
Sous Vassaut des tempétcs;
dans ces grands heufts Oü Semble crépiter tout l'univers, tan-
que meurt
vent leur piste comme des fantomes. Bientot, sur les pentes
l”°°h"S· ““ tumultc $a“Va8° re'
J
pour
montagne qui, bientöt, gémira
dis
dans les sapins; vers miun couple de grands corbeaux s'interpellait en äpres
litude
“
frise
y
‘~
1
eg
H
A
E.
ni
ZA}| ““°
,_
‘
Y
'“
l8UtI'C,
Ä
|{Q
'
-°$¢·*—~?*
·
tr:
vr|
|vqewe
n
Qat
‘jÄty’g~,,„,—¢
q|v
t
‘-
;j,*·;<;;_
Ham di l"‘d"°’Sa“°· tem ‘-l“° le
Plus f“‘bl° “° Prcndm Pas °P‘
P°‘”‘““ém°“t le large-
„’
‘
_a'
a qm °mb’°°h°'“
3
CI1f0I‘lCCI°? SOII allqu},
dewller ee masseere dans le
i
„
n
I.
SalS°nS"'
•Ä;‘i>'~T'l;
—,T'·1.yn_|
‘—-—
T|
,nnn,„
Toutes les tleurs, capiteuses, pcihws ou délicatcs, ont diSparu_
‘*
.5
1eei„1esfer6s.· le cerf
Entin, le "maitre de place" s'est
deelgne et le, Premier brame
plein a roule au-dessus des
34
N° 54
2000
oct./nov./déc.
FRANZ WEBER
taillis, avant que
Non, décidément, cet "étranger" est un
adulte bien déterminé. Pour l'instant il
cherche les pistes des biches en cassant
du bois dans les fourrés.
de hauts mugissements
— ne déferlent
dans la montagne. Le raire a commencé
en une sorte de murmure bref et profond, souterrain. "Eueueueu" ..
—
mi-taureau, mi-lion
yeux s'exorbitant de plus en
Cinquieme round...
leurs
Une
une poussée, un fracas de
un cri, un coup sourd et le maitre
du harem est [Ombé Sur [gg ggn()uX_
[jim;-us a fait un bond de cöté cn EESayam dg plgnggr dans le Hang du grand
cgyf les tgnjblgg dagueg dg Ses EE-
lmmObllC HU mlll€U de la Cl3lI°lÖI°€, le
"maltre de place" attend, bien droit, ses
voix du monarque
la
grands bois dressés vers le ciel noir. Ca
y est! L'intrus atrouvé la voie royale car
un raire de triomphe retentit soudain; il
déchiquette tm petit sapin et brame a
nouveau. Les biches au long cou se tien-
enflée jusqu'ä atteindre la pleine
puissance d'un orgue d'enfer et dont la
s’est
demiere note appuyée est nettement
menacante. "Aouououououhl Cela veut
que l'approche d'un rival, d'un "pécherche encore son bonheur a
gauche a droite, vient d’arracher le seigneur du harem a la nonchalance d'une
dire
souveraineté paisible et jusque-la in-
L'ancien, qui s’est relevé, a tremblé
un
instant.
C’est fini,
il
est battu.
Le grand cerfa perdu de sa raideur, tan-
Quand une biche était préte, il la humait
puis la léchait longuement — du dos jusqu'au cou — puis la couvrait. Ensuite, il
allait boire a grands traits au torrent
pour apaiser sa "fievre" et s'endormait
entre deux jouissances. Il ne mangeait
rien, le rut trompant sa faim. Juste une
touffe d'herbe par-ci - un champignon
la
Le vainqueur, oublieux, s’est
vite toumé vers la harde des biches, d'un
a fait cercle autour d'elles,
puis a bramé sa multiple pnse de postrot allegre
montera a la limite des arbres, peau
pendante sur sa charpente noueuse,
épuisé mais sexuellement calmé.
il
Durant ces vingtjeurs de "déll¤es"„
eurs perdu quelque trente kiles-
Une fois, vingt fois, ils se
d'une
fantastique traction.
sont libérés
ll
_
Au nom
de
la vie qui nait,
de
la vie
qui passe-
Le "roi" vient de marquer un peu le pas,
Comme
bien
monde
paré tous les coups en
qu'il ait
sant rapidement face. Les
Des apprentis si faciles aécarterl
fai-
Extmit du
deux lutteurs
hw «L immée muvagen
Libmirie dg
se sont mis alors a haleter fortement,
”"
‘
vieillesse.
entremélés.
Pas ¢ll°°re aPPl°lS il m°'
duler les huit tons de la gamme amou—
reuse; qui, maladroitement, entourent la
qlll ll Pllt
et le
cöte lourdement,
la
Dans deux semaines, comme ses fréres,
_
eux-memes
a dévalé
en ont craqué. Leurs membres nerveux
arc-boutés dans la terre molle, les combattants, apres s'étre poussés a droite et
a gauche avec une vitesse folle, ont
cherche a se repper dans use ronde
meumiere. En un vrai eaneusel, ils ent
toumé l'un auteur de l'autre, tous bois
en bas ¤¤ 'U¤l<>¤><"
qui Veel S'emP¤teP ä See leur de le hatde en Pl‘{}’°§l“al}t le {el ¤<>¤r<>n¤e- Et le
dflllphlll {le llell dllll de Ceä J°““°S
harde, peureux et mécontents.
il
comme on descend la pente de
session a la face de la montagne.
anne
brouillés avec
seul,
sur le découvert et les bois se sont
rencontrés avec une telle violence qu'ils
pétuation de l'espece!
_
Alors
ti
jailli
Mais des femelles, toujours, encore, en veux-tu, en voila et vive la per-
Seulemerm
dis qu'un profond
mugissement est sorde sa gorge. C’est l'incitation au combat! En contrebas, un autre cri a exprimé toute sa rage, dans un bruit de branches frappées et brisées. Alors, comme
un boulet de canon, le cerf étranger a
par-la.
entier.
Manquél
Un réve. ..
„
melles
dOui]]c;·S_
nent étroitement serrées les unes contre
les autres, sans plus bouger. Une tension
formidable étreint l'orée de la forét,
comme avant un orage.
lerin" qui
contestée.
flexion,
bois,
.
Cinq nuits apres,
plus.
George er
"
l|
\
{
'
-
Geneve
Cie, SA,
*
‘
l
.
—
„
R
e\_'
lt
—,
File
M
n
·
,...
L
°
J
,
i.._
er
i
.
tl
-
.,
,
G-
.
tf
n
4
l
"
‘
·
I
‘
‘
l
I
°
Ä.
e,
ea
·
,
·
:.:*0
|A
__| V|
Aprés vingtjours de déIices...
x
an
·p~«$·
··¢,
i
‘
,,_,| l·_— .>·."
nun
V-
Ä
IOURNAL FRANZ WEBER
N¤ 54 eet./nev./dee. 2000
35
C8 qllß VOUS devez SHVOi1‘
sur la Fondation Franz Weber (FFW)
-
FFW concoit et réalise elle-meme _et jusque dans _les_moindres details toutes ses
La
gnes
imprimes mformatifs et publicitaires - ce qui
et tous ses
lui
minimum.
permet de redulre ses
frais
campaau
strict
La FFW possede son propre systeme informatique et ses propres bases de données. Elle
äeelle-meme son fiehler d°adresses et imprime elle—meme_ ses bulletms de versements blus
(By
Elle évite ainsi le concours onereux d’entreprises specialisées, Son ficher d’adresse est protege
a
cent pourcent. La FFW ne vend m ne loue ses adresses 51 des tiers.
-
re
I
)\.
—
Le public est régulierement tenu au_ courant des activités et de l’évolution des
de la
par e Joumal Franz Weber qui public egalement chaque annees les comptes et protets
es ilans de
la Fondation.
FFW
_
La F FW'est une fondation humanitaire dans les se_ns des articles 80-89 du Code Civil Suisse.
Sa comptabilite est revisee par des organes de controle mdependants.
-
Le but statuaire de la FFW est la protection, de la nature et de la faune dans le monde entier.
Parvos dons, vous soutenez les deux grandes reserves naturelles de la FFW_en Australie et en
Afriquc et ses nombreuses campagnes en cours en Europe et notamment en Suisse.
-
S Ollt€ll€Z letrv°ldlF
El 31
E 8 OHdt'
31011 FI°2ll1Z
(Fondation Franz Weber, case postale, 1815 Montreux
Je
Dans
I
Ü
CC qllü
iI'()l|V€Z llllllü
erl u’iI nc
|)1I1'l
et
francais
prénom:
Adresse:
Nm. et
l
Ü
20.~
pour moi personnellement
Nom
ailleu rs
I) U"} ll Vi
‘
g
allemand
Fr.
_
CI
VOUS HC
B1'.
021/964 37 37, Fax 021/964 57 36)
commande un abonnement au JOURNAL FRANZ WEBER ä
(
|()URl\l/\l. FR/\l\lZWl·IBl·Zl{
V()lIS liI‘CZ
- Tel.
Wbl
E
ieeeute;
Ü comme cadcau pour
i·ir·tissi·
‘
‘
‘
‘
(dans ce cas, veuillez remplir les deux cases d'adresse s.v.p.)
que 4 xl un!
I
Nom
etprénom:
Adresse:
NPL et localité:
4
|)()lI
lwudm nsnu Incnß
I
Je désire devenir membre donateur de
I'
plus).
sciilciiiciit
tin
Dans ce
prix, le
la
Fondation Franz Weber et verse FS 40.— (ou
Joumal Franz Weber est compris. Veuillez mlenvoyer votre bulle-
de versement.
Talon ä retoumer az
JOURNAL FRANZ WEBER, abonnements, case postale, 1820 Montreux
‘
‘
.l-
_
II
E
E,
36
IOURNAL FRANZ WEBER
~¤ 54 set./nov./dee. 2000
|l
*
:'
·¤
|die
|‘,Ä„g'
l'
i
E-
6
R
«
;=
,
r
,Ü
,
In
j.
„—
,
{
,
~_
‘
na
0 Q
|
”\
„Vv-··
„.»·
’·*¢„°
‘ •|,„g•
·
.•
V
|' ' '
:·,
”
•
Q
·
•¤·
,,
30
9 ,
|,_
W,
gn.
9
·
|4.,
g
I
Qi,.
l
n
J
de
„*
6*:}
-“’
·
nos-1“‘·:€·‘
‘
*"’
r|eg!
••
°,
·
Ni|
tl
l li
•
|‘
_.,·,)4t*,
ivlikt
4
fl
r
Q 4,
O|
_
ls-
‘
M|
‘
(UI
UL In
‘
i
,~
„·
A.,
~—|
,,,,·
’
·
f_’
-
·|
E
Ey
.
et
;,;t·.„«.|
/
,_
.4
äeil
—
gi
LI
Y,|}
em;
1"” |—~
_|?
_?
NNQIAV
:3}:
,?~‘i_";
.
t
”
„,”
t
’
"jq,
,
"·‘
aß|
»
«
~
lg
LES CAMPAGNES
·'~
-
en
„,,
„
,t
gréfs
0*
‘
·‘·••
|·'
'ilßg/V
|
'T
D;
E-
Q,
‘|
”
_‘ „'
·
:?‘|
,|
fc| wer ~
V nv
.·(
q
.
U
(
_
,
~·
„•··—~*
·.
*
nh
„—.
LEV
_
:
,
l
,
3
‘
’-··'l
·
x··s«
_,,~h|
··°“
•
,—
-·«,
r
.·
(is,
.
in
t
¤.
,,~
.,,
fb
S?
·
«
—
_
.
‘
‘>
·
-.
an
___·
..’·
Ä?
wie
2:
.
r"
~
F| l|d|
”&‘V
«*?‘ |·=
==>.
„
.
.
«|
··+<...¢:
.|
|
..
•,
-
gn;
,
gs,
«:··,
(|
·
_!
L
,
··
·
_
|· "|
,-»·.»
•|l
Y
|»
__~-
··
*1*5*,
G,
q___V
’
~*'
·—
.g.__
_
|
,~
••
»
<»
{,
..,.
l
gdß
n
«.,_
.
l
{
ß
rt|
n
„-
4
-
‘·|
·
„
,.-._,
L
-
,
Y
‘
‘~
,
,
'
e-
l
·
T-E
,.
¢
—
•
e
,;„t[&Ü
.
V'
_‘
‘
_
*”
@—·-
|
Jr
·
i
'
__"‘
Fl
I
··z
'
|s~’
,
A
~«
ß
"
ll
‘
‘
·
,_
|ta,
.
r|
de cette edition limitée et
promenez-vous toute une année:
Ü
gg
nr!.
I
1”
,«
le
Ä:
COITIITIZIIÖCZ VOtI'C 6X€I‘l’1pl3lI'C
·
M.
,|
uns de nos magmfiques oiseaux d’Europe,
V';.|
4/,
__
,
n
Afin de découvrir, saison par saison, quelqueslu
lr
·
le calen-
N
drier de 1’an 2001 vous surprendra par sa
l’ innocence
par
beauté, sa finesse et
‘”"
qui en émane.
*|
.
tw
l
.
‘,Concu et pemt par Judith Weber,
.,
.
‘—T
-
5*
nge';
Ip.
‘·
_
_
l
:·
·
,
j
_j
‘
.
,
ß
,
t
·~·
W
‘
»"y
"7·l
·—*'|
Evi
I}
‘
·
AN 2001
I.
·
tx,
E
··‘
DE
E| J
cyf- fa
Fa
,
le
‘·
if}
we ~¤_a„
LE cA1.mm1u1zR
E
I
_'
·:
ue?
.
•
i
'_
‘
éesy
.
~•’
-
fd ;@—
fe
V
" •¢
.
“'
,¢“'9—¢tl-
·
,.,•,
~
¤·
,..
,
s.
,
.
AV
l
‘~
'
.
·‘|
"'·|
·
°
»‘
‘
4:
tm
M
i li
.
~'
,I
‘
I
Q
‘·
Ü- —
J
|”=
'
‘
|Xi-B
F
.
,
—
‘
'
~
o.
·
*|‘
früh,
4-**
‘
H,
‘
‘
;.'Y__
‘}‘
>
I,
(rpfi
‘
"l”=‘?"~«ll’<‘=<l|
i
‘*?Üi”
.|
|
_
„_
Q
W|
F
Ä:
et,
ß
’
’
|l|
ir
“’
r
s
.,
:IOIIOIIIOOIOOOOIIllOIOIIOIllIIOOIIOOQIIOOIOOOUOIICIOIIUIO-IOOIIIOUOIIOOOIIIIIOIIIIICIIIIIIIOOUIIIIOOOIOOIIIOIIIOOIIIll!IIIIICOQOOOOUOIIIII:
Je
commande ...... exemp1aire(s) it 40.-Sfr. (port et emballige inclus)
é
O
I
‘
Nom et prénom
é
[
E
4+
ä
I
Adresse exacte
ä
_
2
.
2
E
Code postale, lieu
""
_
‘
“—""’°—
2
S
S
§
•
Priere de renvoyer ce talon ä
:
Fondation Franz Weber
-
Case Postale - CH- 1920 Montreux
i
I
5000IOOIOOCUOOIOIOOIIIOOIIIIIIllOlOCIOCIOIIOOCCIOOIOIIOOIOOIOIIIIOOOIOOIIOlIOIIOOIOOOOIIOIOICllIlIIOIOC!IllllIOCOlOIOOOIOIOIIOIIIIIOIIIOIOE
ll
IOURNAL FRANZ
Protection
des chutes de Giessb ach
par
Lar municipalité de Brrenz poursuit
gatment son peu glorieux plan de
nuisance contre les chutes de Giess-
bach. Le 12_octobre 2000, la Commune de Brienz déposait officielle—
ment sa demande dans larprocedure
d attribution de la concression d ut1l1—
sation des eaux du Giessbach pour
les Forces motrices Giessbach. Dans
oérorrléoaroolo Fondation Grow
bach au peuple suisse, Helvetia Nostra, la SA ou Parkhotel Grossbach or
M- Fritz Kreis, oiroorour do Vhorol
Grossbooh or oitoyoo oo lo commune,
forsoroor opposirrorr o oorro demande.
los
.
Me Rudolf Schaller, avocat
oü les eaux sont constitutives du pay-
ä expiration il y a deux ans avait été
attribuée en 1948 dans le seul but
dlassurer la réouverture de l’hötel
Gressbach. Par la suite, l’usine électrique fut détachée de l’hötel Giess-
bach: Elle devmt ainsi des Forces
motrices mstallées au mauvais en-
sage de maniere prépondérante. Et
l’article 22 de la Lol fédérale sur l’ex—
ploitation des forces motrices prescrit
"
que les beautés de la nature doivent
etre préservées et que lä oü Vintérét
général l’emporte elles soient mainte-
droit.
nues dans leurintégrité"
°
.
.
.
,
Quatorze cascades
Par decision du Conseil d Etat du
gämon dc Berne du. 19 déeembre
502 les chutes de Cnessbach furent
mventaire cantonal en
mscrite ä
de
reserve naturelle Nopl 100
céualite
associée ä l inter-
,
L
"contro toute atteint
na ure
es eaux .
Dans Vinventaire fédéral des paysages et monuments naturels d’imp0rtence nationale, Giessbagh (Objct No
cou emen
la
n atum
déjä, Franz
Woher. oo so quel·rté de présldent de
Le 18 Septcmbtc 1998
~
,
-
·
la.Fonqationr Giessbaclri au peuple
änäsqbaneait
tat
ernois,
1
rappe au Conseil
rautrsaisir occa-
r
.
.
uneexpert1seexhaust1ve,aétudié les
chutes·de Oiessbach pour leur qualites paysagiste. Cela vaut la peine de
eiter quelques passages de cette des-
äliqtiéin errplicitp
Rotoor ä
.
entreprise bernois Srigmaplan, dans
_
1511) est cité en tant q ue
"
chutes de Giessbach
"
cription.
„
célebres
·
,
r'
L
r
.
.
er
SW"; everleläen {neuere destrucrures es mim E veg€tatw”’ de rehef
de sensatzon er d'exp1O'‘t"”0”· Surgl
d’une gorge profonde, il dégringole
en qnatorze chutes entrecoupées de
U
article 33 de la Lot fédérale sur la
protection des eaux dispose qu’aucune prise d’eau ne peut intervenir la
·
petites cascades, de bussins et de
passages apaisés jusque dans le Zac
ärelncgäirqsepodlpr trézxrplirrgtilonttgäuä
du tout afin de rendre a la nature le
Giessbach en tant que torrent dans sa
ee
Y Ä
de
1;
plénitude".
/
ÜIII
l
~
i
‘
J
condui-Liiöllk
Le prélevement constant de masses
d’eau pour l’usine électrique
sait en période de chaleurs en un ta-
r
lr
,r__
t
J
°i|”
A
l
·|
r
i
L
”“l
rissement presque total des Chlltes et,
par conséquent, une atteinte ä la
beauté et su pouvoir attiaetirde ruetel Giessbach en matiere d’excur-
Jl
‘
JJ
.
”
„
'
l
,,
l|l
J
|lr!
4
li?
,
|1-
ll
L|
li|
.
‘|4|
~
°
l
¢*"
~
·•
Ä
i|
··
U
,
tigieux non seulement de Suisse mais
‘*
~
'
_
r:Qr_rr.,.
r
i
,
o
J‘
Le droit domlnant
5
de Brienz ait
1’impudence de déposer une demande de concession témoigne d’un mépris regrettable ä l’égard de l’état de
droit. Car rares sont les beautés de la
la Municipalité
Gi€SSb0Ch.‘
in
ew|
|M *|
i fi
|”
I
i
‘j
LG centrale de
·”
‘
‘
\
J
jÄ
—
·
nature qui soient aussi bien protégées par les droits cantonal et fédéral
Giessbach. La conccssion Vcnuc
‘
··‘
’
’
°·
”
.
-
sion, atteinte aussi ä l’un des sites
naturels protégés parmi les plus pres-
Que
·
l
.
_
_
r
1,018 ül1[lqllÜé.l
38
FRANZ WEBER
Ne 54 oct./nov./dee. 2000
°
I
I
._
L
|
.
.
g
·}
"
t
1
|·
-
J
I
,
‘
‘
J
J-
,·
,
J,
•
·t|
‘
·
,·
rpJI|
JT
I
r
^
JJ
·
J·
J
,
‘
'
_
df
"I
_
A|
J
rr/I
r
~
».,_
I
‘
II
J
J
,
—‘
J
J'
4
I
J
1/
J
¤.
_
{gn,|
·
V
‘
·
Jl
,
l.,
„
,
J
,
_JJ
J
_r
’,
rr
Jil
w
ln| J“
|
.
t„·|
|“
.
~„
J
"'e
J
.,|
ro
U
,
|J°
In
t
r-
„‘
J
J
¢’
*a·,
·
~
~
.
I
I
J
,
J
,
J
f
er
.
Jr
In
·
i
J
rl
g
i
J
IÜI
f
J
.
tl|
Uno importarn
·
__,,,·st
E
,rn.JJ
JJ.
~
rt
rr
J,
·
K
|’;
J
.
•
rr
_
~·|
’
rw
'
·
·
Sigmaplan
J
J
_
JJ
-
-
,|
„
nel, la smgularite
J
|„
"I‘^C"
..·|
J
.•,
.>
l•
,
‘
,
.L"liJ
~
« $"J
IJ
,
J
“‘
‘
J
J
do
-
-
J
.
*J
Chores
des
r
„
CIIÜSSIIIICII
RIII
QIII
.
,
’
roororo oxooPrron_
,
_r
le ca-
g nait aussi
J
J.,
.
«
I
souli-
-
—
WJ
Ü‘
J
~
|J
|J
„J~•
··
;J
‘
J
Jr
.
..
vl
J-
.i
‘
lg
4*»J
-
t
,
'
-
-
.
·v•
J
l
.
«
rv
r
J
l.
.
.
,
.
ounurono
«.
„
,
QUG
J
r
4.
Jaaa
r|r
.
h-ISt0|'Iql.I6
~J
·
J
,
‘
jr
;Ir'
Ill
J
,
rn
„,
„J
,4*
I|
Ap-
la region.
kobweg, un chemin historique de
l’?‘SS“g" et de l’ elerinag e traverse en
diagonale le torrent, au-dessus du
Grandhötel. De surcroit, le complexe
hötelier, par ses aménagements intérieurs et exterieur, est d e I om 1, un
9
exemples ddone installades drormors
“
ton OIG i“cm t ¥pIqLIe
IIII,€.po ue.
,q
De tels Grandhotels furent eriges en
nombre lors de 1 epanouissement du
tourisme dans la deuxieme partie du
..
19e sieclc (Belle Epoque) et cela
dans des paysages plems de charmes,
a cent lieues de villag es
co aussi bion
I
I
dans
.
·
|§'J*‘
J
II;
,
partient aussi a cette smgularite la
valeur historique et culturelle: le Ja-
·
.
rr
Q
,
comme umqucs
.
-
»
·
.
r-|¤‘·‘-;g|,r_j·l,,
s’1m osent
allier successifs, elles
2|
|J
Jr°J
In
J
austeres des fjords norles
diques. Certes les chutes de Giess.
bach ne sont pas les seules dans Ia region. Cependant avec Ses 'quatorze
JJ
w
JJ
TJ|
|.'
lÄ|‘|
·
,
évoque
lac
‘
•
traits
forte humrdrré
de la frarcheur
J
-JI
_1·
Giessbach au-dcssus du
De meme de
men/.
-
faut la replacer dans son cadre, le
de Brienz. Cette region avec ses
pents de montagnes abruptes couverts de denses foréts et les chutes de
,
„
,
J
,
ularite.
lac
bien accousrrqueo
men! qu 0pt1que—
,
(
r
7*
*·J
~«—
.
gerd $*5
J
r
r
.
sm
uel de re situer cette
ll
.
Jl’t
tt
Ep
fr/rerrm
.
.
,
A
J
J
J
„
JJ
J
r
‘
~
tance historique et cu1turelle.:
mm
·
J
.
.
J
EI
en am 0m‘äi(m
so
ume
nom so view
mm/rehier le
mom de [gay L6
Giessbach parle
aux Sem aussi
de
.
,,
,
5
·
|Ä
l
JJlr
te
I
I
g'
‘
I.€xC€pII9"
bruzts a' avzons de
[ace mmrarre
la
.
a son im p or-
et se réferait
.
perceptibles.
’
A
J
II
.;.
J
ment
.
_
,
,
"
*‘
·‘
.
,
|J
IJ
,·J
de Suisse
aisé-
sont
.
-r
IJ
l’eau
‘
Ä
·
|J
'
sont parmi les 15
les plus marquan-
J’
"‘·
.
R. S.
d’Europe et
parmi les 5 les
plus romarquablos
I
tes
Tuyaux désuets er disgracieux
de Brienz. De nombreux bancs de rochers modelentle reliefetoblige les
flots a un parcours en etages. En relation avec les saisons et du claimat,
.
~
‘
rr
E
W
E
-
•
„
JI
|.
J.
|'
i
·
·J
J
tw|
·i·
J
•
y
,.|
'
„
R
JJ
.·
_
I
·
JJ
nf
,,|
r
J
lt-|
j
rr
E
__|
4
Q,|
L
I
FE
•~
{
r,
J
tr
r
UJJ
II
r
_.r
rr
J
J
lrqil
|J
|7|
I
I
J
·
,
_,|
I
I
II"
Jr.|
rn., _,
J
J
rr
JI
Q
.
rr
J
J
r
J
fJ
“
ltr {ll
JJ|
‘-
.
J
J‘
Ä
r
nn,,,_·;rE-ro;
|.|J
,
J
,·
r|.|,|,r|l—t
,
=“|
·
J
JI
M,
R
,7*
,->,,.|‘:nli¤,Jl*·J|J
w
,..
JJ
Jau
an
rr
I
I
J
r
‘
I
qu’il s’agit.la d’un
_
r
I
.
wtrrg
J
|V_
r
|J
‘J
resse. L’eau torrentueuse en elle-méme, les embmns, la vaporisation et
les sombres replats des rochers endiamantés renforcent l’impresseon
E
r
Jr
'·
"
été et pendant des périodes de séche-
‘
I
r
T;
I
¤j_
rr
'·
I
I
V
J-
_;
J„/
|J|J
.
écumant au printemps et apres une
averse ou clair et glissant l’affieI‘e-
rr
IF.,
"
J
J
J
___r_
r
or
le torrent est tres different: blanc
VJ
,
,
»
WV|
..
r
‘
r
J-_
;v
·
imposant torrent.
.,|
_,
_
r
“
„p¤•,u,,
•,
_’
ner;
‘
J
Sur des paliers intermédiaires se sont
creusés de vastes marmites et des
élargissements. Lä se rassemblent de
gros blocs et des pierres de formes
tres variées ainsi que des troncs d’arbres entrainés par le courant. Lä le
courant se ramifie provoquant dans
cet espace réduit des courants
contraires et de rapidites antagonis«
s
•
„
tr
‘
.
_
_
|ll
,«
Q
_
I
r
I
J
-
_.JJ
.
I
M
·“
Ö
-
_
J
,_
I
I
I
_
,
J'
r
J
.I
I
r,
I,
r
r
r
if;
”_
'
I
‘I
JJ|
TI
_
—
„„,
Ä
,
\|
lr
J
s
.
}*"*|
·;
IJ
tes-,
_J’*
Qt
,r
IJ
I
J
·.,;
IV
I
‘,III
|
‘
I
,
.
I
r
Y
‘
Les jeux des ombres et des lumieres,
1
z
le degre eleve du vrombissement naturel, dll souffle et des Culbl.lt€S de
~
_
I
I°JJ
J
|:1*
«—«¤
I
r
I
r
rr
_
..
r
—_“'_r‘I
J
,
•
,
.
,,_«
_
_
II
I
I
J
|JJ
A,
JV
’I
IIIL
J|
·
r;II‘“"J*
_,
J
·
·
‘
~
J
·
l
Tuyauxäciel ouvert: doublemem vulnérables lors des 8randes temPétes d’aujourd'hui
i
Vl
IOURNAL FRANZ WEBER
N¤ 54 oe:./nov./dee. 2000
39
I
Grandhotel G16 ssbach
PROGRAMME DE SAISON 200 1
0
0
ZE
,
{Ü Ä}
SV
EVBNEMENTS CULINAIRES ET BALS
,,LE
DIMANCHE CULTUREI.“
l
Samedi, 28
avril,
18.30h
Bal des actionnaires
Fr. 99.-- par personne, tenue de soirée
13 mai, 16.30h
Vladimir Tchinovsky (de l’école Yehudi Menuhin)
et Tobias Schabenberger, concert pour violon et piano
Dimanche, 13 mai, ll.00h - l5.00h
Brunch de printemps avec I’ensemble ,,La Danza"
Magnitique buffet brunch a Fr. 65.-- par personne
(coupe de bienvenue et boissons chaudes incluses)
Classique et Romantique en
27 mai, l7.00h
3.
T
_
_
Samedn 19
m*“»_l8•30h
|
le
mas blanc V°fl°“V‘Va"
Apéritif, musique, chansons d’opérettes viennoises,
divertissements et buffet de gala
PM P°VS°““°· tenue de Solréc
Samedi• 2l
juillet,
,,Féte
18.30h
.
_
I
,
8 juiuet
|I
café,
6 45h
Sl
C es
C
-
une vue infonventionelle sur
mumquc cspagno C
,
|Jdgäliitöggfgvlgtch et Son ensemble Cosaque
chants d’églises et chansons folkloriques
Samedi, 15 septembre, 18.30h
Bal d’automne ,,Le mystere du manteau vert"
Une soirée avec Sherlock Holmes
Ä
l*
5 aoüt, l6•45h
__
_
_
Kammerensemble Ars Amata Zurich, quintet de cordes
dc gala
V
Samedi, 20 octobre, 18.30h
„Bal des années fblleS“
Apéritii musique, spectacle, grand buffet de gala
"
"
Fr, 190.-- par personne, tenue de soirée
folle
l
1
pl
2 septem bre, 17. 00h
Ensemble Miroirs Berlin, quartet de piano
Membres de l’Orchestre Philharmonique de Berlin
ll
M
ig
16 septembre, 16.30
Rencontre avec des femmes d’eau
un projet musicale et littéraire
V
Diners de gala romantiques
Table d’höte au‘Salon vert
Jeudi, 12 juillet, 16 aoüt et 20 septembre
A
Diner de gala aux chandelles dans le- Salon Davinet
120-- par
tenue de soirée
l
1
Ens§n?blejClamo
‘
A
.
_
Ä;
beaucoup de
amour et musique
Brunch d’été avec I’ensemble ,,La Danza"
Magnitique buffet brunch a Fr. 65.-- par personne
(coupe de bienvenue et boissons chaudes incluses)
Il
16.45h
,,Café froid?“, curiosité avec
V
Apéritif, musique, divertissemcnt ct buffet
Fr. 150.-- par personne, tenue de soirée
•
le., junllet,
,
Dimanchc, 19 mot, lllooh _ 15.00h
l
•
}
„
2a;d.té;,é2iS°‘r°° Jmles lB°?d' ··GQÄ‘m“%°’&.
p ri 1 , anse, spec ac e e magm ique u et d,été
Fr. 195.-- par personne
Tenuc dc soirée — ,,Dress to impress!“
,
Juni l7.00h
10 juin, 16.30h
pour les trois sens", Orchestre de Spiez
_
FV- l60-··
„
'
Ich hab,manch Lied geschrieben... Musique et poésie, E. Regenass-Nussbaumer, P. Ragaz, Ch. Rüegg
l
_
Bal °°LOVS€l¤€
Duo
Claude Starck, violoncelle et Urs König, piano
ii
Q
V
30 septembre, 14.30h
H
Théätrc de marionngttgg „[)aS Zanberbnclw
un conte de et avec E. Egu und P. zundei
i
i
ii
Qi
ll
Pour tous les événements, nous vous recommandons
de réserver le plus rapidement possible
pour de ping amples information sur nos
l
l
mcms culmmms it concert S
7 octobre 20_30h
Sqiréc Jazé ßophisticatcd Lady,.
‘
B"g" E“‘“°’°'
V°°‘*‘l“” ‘“‘d"‘°“‘*‘
& Bam
sais, événe-
adresse}-
l
L’
Gr¤¤dh¤¢¢l G*¢¤¤b¤¢h· 3855 B¤¤¤z
Fax 033/952.25.30
„
ll
„
~
il
grandhote}/giessbach_ch
.1;;
vi
lxv
TTV
l
ENSEMBLE LUDUS Bern ä nouveau chez nous
Dimanche: 17 juin, 12 aoüt et 23 septembre l6.00h
Concert de l’ascensi0n, jeudi, 24 mai, 2l.l5h avec
Barbara Tanner, piano et S1em Huysmann, violoncelle
.
.
al.
lv
Fr. l'l45.--,
CD de Fr.
E
Q
J.;
„
Cours de pelnture avec Madame Vera Krebs, Bem, Dimanche, I6 ä dimanche,
22 septembre 2001
abä'
ij
·
ll
*,
Tél. 033/952.25.25 -
~
l'025.-— par pers.,
DP inclus
7
|I()URNAL
FRANZ Waisen
t'
Grandhotel Giessbach
Q
(tl);
également pour la qualité et la diversité de ses
événements culturels. Notre hötel aimerait vous les faire connaitre
mieux encore. Ainsi, chaque dimanche de concert, nous vous
proposons nos magnifiques chambres ä des prix absolument uniques
est célebre
Chambres
<<nostalgique>> et <<romantique>>„
p
1
double
Sfr. 150.-
Simple
Sfr.
Chambres
90.-
<<bellevue>> et suites
double
Sfr.
210.-
Buffet petit-déjeuner,
service, taxes et
TVA
inclus
II1fOI°1T1&ÜO1”1S et 1°€1’1S€lgI'1€II1€I'1tSI
Grandhötel Giessbach, 3855 Brienz
Tél. 063/962.26.26 - Fax 033/962.26.30
E—mail: grandhotel/giessbach.ch, website: vvvvw.giessbach.ch

Documents pareils