La Traviata - Festival de Saint-Céré
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La Traviata - Festival de Saint-Céré
Festival de Saint-Céré et du Haut-Quercy du 26 juillet au 17 août 2007 dossier de presse Contact presse Presse nationale François Boudeau Mobile : 06 71 90 13 97 email : [email protected] 3, rue de la Grande Chaumière 75006 – Paris Presse régionale Monique Paillon Mobile : 06 14 86 74 34 email : [email protected] 4 rue Houlès 81200 – Mazamet www.festival-saint-cere.com Le Festival de Saint-Céré Le Festival de Saint-Céré est un univers à part dans le monde de l'opéra. Issu des rencontres de chant choral créées dans les années 1960 par Pierre Host, le Festival de Saint-Céré a été fondé en 1980, période où la politique de décentralisation avait aussi pour objectif d’amener la création, l’animation culturelle en région rurale. Notre premier rêve a été de donner des opéras dans la cour du Château de CastelnauBretenoux pour un public “de hasard” ... pariant sur cette rencontre improbable, pariant sur notre capacité à séduire tous les publics. Il s'agissait dans des lieux historiques et théâtraux, non pas d'animer des vieilles pierres, mais d'oser confronter un contenu avec un nouveau public et de déplacer l'opéra de ses temples habituels. Le Festival de Saint-Céré 2007 Bastien aime Bastienne et la délaisse, Traviata pense aimer Alfredo et en meurt, Marianne aime Octave et Octave ? qui aime-t-il ? Cette nouvelle édition du Festival de Saint-Céré décline quelques-uns des “usages” du verbe aimer… Aimer avec insolence, incrédulité et ironie. Notre famille d’artistes, celle qui vous prépare ces soirs de fête amoureuse, cherchera à travers ce sentiment moteur et universel, à ausculter les joies, les douleurs et les regrets. À la langue d’Alfred de Musset, Henri Sauguet ajoute une dimension universelle, une langue universelle à tous : la musique. La musique est la langue des émotions (Emmanuel Kant). C’est aussi ce qui nous réunit avec vous, cette sensation d’être le temps d’un soir en phase dans des émotions insolentes, éperdues, féroces… des émotions sans complaisance. Ces artistes qui chaque soir vont s’aimer ou se déchirer, « dans » les partitions de Verdi, Sauguet ou Mozart, vous inviteront dans la cour d’un château, au creux d’un jardin de cloître… sous la voûte d’une chapelle, à quitter les rives de La Dordogne pour voyager dans la Venise de Vivaldi et Lotti, dans les jardins de l’Alhambra des polyphonies andalouses, dans la mystique viennoise des messes de Schubert et Haydn, dans les jardins à « la française » de Rameau, Couperin, … Tout un parcours de joies diverses et de mélancolie amoureuse à travers cette région où tout n’est que luxe, calme et volupté. Peu d’années suffirent pour que naisse un deuxième rêve : créer un espace de travail pour jeunes artistes. Un lieu d'expérimentation, de prises de risques que les grandes maisons d’opéras françaises ne pouvaient et ne peuvent prendre. Durant ces vingt-six années, des générations de chanteurs, musiciens, chefs d’orchestre, metteurs en scène, ont “grandi” à Saint Céré... des plus modestes aux plus connus ! C’est donc la rencontre entre des lieux, des gens, des jeunes artistes, un répertoire d’opéra, de théâtre musical, de musique chorale qui a fait la réussite, l’essence de cette aventure et qui lui permet de perdurer. Rencontre(s) mais surtout esprit de troupe ... Chaque année, chaque début d’été depuis 1981, notre famille se réunit pour construire, répéter durant un mois une série de soirées, pour aller vers un véritable public sincère et fidèle. C’est aussi cet esprit de rencontre, de découverte qui permet, tous les ans, d’accueillir de nouveaux artistes moteurs d’un éternel renouvellement. Voilà Saint Céré… Puis le Festival de Saint-Céré a souhaité ouvrir son espace de rencontres, de liens, en partant l’hiver sur les routes pour apporter ses spectacles, ses inventions, ses découvertes dans de nombreuses villes de France… C’est ainsi qu’est né Opéra Eclaté-Compagnie nationale de Théâtre lyrique et musicale qui à travers la région Midi-Pyrénées et le territoire national a, en 20 années, donné plus de 1 600 représentations d'opéras. Olivier Desbordes dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 2 Opéras La Traviata de G. Verdi Château de Castelnau 27 juillet 21h30 31 juillet 21h30 Château de Castelnau 21h30 Château de Castelnau 5 août 10 août 21h30 Château de Castelnau 13 août 21h30 Château de Castelnau 16 août 21h30 Château de Castelnau p.6 Les Caprices de Marianne de H. Sauguet 2 août 21h00 Théâtre de l’Usine, 7 août 21h00 Théâtre de l’Usine, 12 août 21h00 Théâtre de l’Usine, 15 août 21h00 Théâtre de l’Usine, p.10 Bastien et Bastienne de W.A. Mozart 1er août 20h00 Château de Montal 6 août 20h00 Château de Montal 8 août 21h00 Cloître de l’Abbatiale de Souillac Château de Montal 11 août 20h00 14 août 21h00 Archidiaconé, Cahors 17 août 20h00 Château de Montal Oratorios Musique de chambre et Récitals La petite messe solennelle de Rossini 28 juillet 20h30 Abbatiale de Souillac p.13 Musique 8 août 9 août 11 août p.15 Venise baroque - Vivaldi et Lotti 3 août 21h00 Cathédrale de Cahors 4 août 21h00 Eglise Sainte-Spérie, Saint-Céré p.14 Octuor en fa majeur de Schubert 26 juillet 21h00 Abbatiale de Beaulieu 6 août 21h00 Parc du château, Carennac p.16 Chants polyphoniques andalous Eglise de Martel 30 juillet 21h00 7 août 21h00 Archidiaconé, Cahors 21h00 Eglise de Curemonte 9 août Chapelle des Pénitents, Beaulieu 12 août 21h00 Cloître de l’Abbatiale, Souillac 15 août 21h00 p.17 Récital Sauguet 3 août 21h00 21h00 9 août p.19 sacrée viennoise 21h00 Abbatiale de Beaulieu 21h00 Cathédrale de Cahors 21h00 Eglise de Martel Si la musique m’était contée Eglise de Loubressac 26 juillet 21h00 14 août 21h00 Eglise de Meyssac p.16 Ensemble Baroque de Limoges Eglise d’Argentat 31 juillet 21h00 p.18 Récital piano, chant 14 août 21h00 Festival Off Saint-Céré Saint-Céré Saint-Céré Saint-Céré P.8 Palais de la Raymondie, Martel Château de Montal Eglise de Bretenoux Concert découvertes - gratuits du 23 juillet au 15 août Saint-Céré p.19 p.20 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 3 Sommaire dossier de presse Edito d’Olivier Desbordes Programme de l’édition 2007 p. 3 Calendrier du Festival p. 5 Sommaire du dossier de presse Programmation du Festival Les partenaires du festival Depuis de nombreuses années, avec une grande fidélité, le Festival de Saint-Céré est subventionné par la Ville de Saint-Céré, le Conseil Général du Lot, le Conseil Régional de Midi-Pyrénées et la Direction Régionale des Affaires culturelles de Midi–Pyrénées. Ces collectivités et l’Etat ont accompagné très tôt cette expérience “improbable” d’amener l’opéra en milieu rural. Ils ont encouragé et même sollicité le prolongement durant l’année scolaire de la vie des créations du Festival à travers Opéra Eclaté – Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical. Chacune des villes où nous proposons nos manifestations soutient, à son échelle, le festival. Et nous remercions les villes de Martel, Bretenoux, Prudhomat, Loubressac, Beaulieu-sur-Dordogne, Meyssac, la Communauté de communes du Pays d’Argentat. Depuis nous ont rejoint pour des actions spécifiques, la ville de Cahors pour l’Académie de Joël Suhubiette (avec le soutien également de la Fondation Orange), la Ville de Souillac pour ses Musicales, le département de la Corrèze pour nos actions sur son territoire… Tous réunis dans une intelligence et une volonté communes pour une région où le Festival amène l’été un supplément d’âme à la magnificiance des sites historiques. p. 2 La Traviata, G. Verdi Bastien et Bastienne, W.A. Mozart Les Caprices de Marianne, H. Sauguet La petite messe solennelle Venise baroque, Vivaldi et Lotti p. 4 p. 6 p. 8 p. 10 p. 13 p. 14 Musique sacrée viennoise p. 15 Si la musique m’était contée... p. 16 L’Octuor en fa majeur, Schubert Les Chants polyphoniques andalous p. 16 p. 17 L’Ensemble Baroque de Limoges p. 18 Récital piano, chant p. 19 Le Festival “Off” - concert gratuits p. 20 Le Festival dans la région p. 21 Les tournées du Festival p. 23 Les biographies p. 24 Les partenaires de l’édition 2007 p. 36 Récital Henri Sauguet Les stages de formation Opéra Eclaté Les informations pratiques p. 19 p. 22 p. 36 Bien entendu les industriels de la région ont également compris l’intérêt de cette expérience unique en France. Ainsi le Crédit Agricole Nord MidiPyrénées, Andros, Pierrot Gourmand, Morina, Renault Saint-Céré, la distillerie Pagès et Vedrenne, les vins Château Lagrezette, la Solev, le grand groupe cosmétique Sothys… sont à nos côtés depuis très longtemps. Et nous tenons particulièrement à les remercier pour leur solidarité. Le Festival existe enfin grâce au soutien et à l’aide apportés par le Centre des Monuments nationaux, la Spedidam et les partenaires média du festival : La Dépêche du Midi, La Vie, RFM… Cette mosaïque de soutiens, d’amitiés et de confiance permet de réaliser ce lieu de création lyrique, en y réunissant 13 000 spectateurs à chadossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 4 Calendrier - sommaire Juillet Jeudi 26 21h00 21h00 Vendredi 27 21h30 Samedi 28 20h30 Mardi 31 21h30 Lundi 30 Si la musique m’était contée Eglise de Loubressac p.16 Château de Castelnau p.6 Eglise de Martel p.17 Octuor en fa majeur de Schubert Abbatiale de Beaulieu La petite messe solennelle de Rossini Abbatiale de Souillac La Traviata Château de Castelnau La Traviata p.16 p.13 21h00 Chants polyphoniques andalous 21h00 Ensemble Baroque de Limoges Eglise d’Argentat p.18 Mercredi 1er 20h00 Bastien et Bastienne Château de Montal p.8 Vendredi 3 21h00 Venise baroque - Vivaldi et Lotti Cathédrale de Cahors p.14 21h00 Venise baroque - Vivaldi et Lotti Eglise Sainte-Spérie, Saint-Céré p.14 20h00 Bastien et Bastienne Château de Montal p.8 Août Jeudi 2 Samedi 4 Dimanche 5 Lundi 6 Mardi 7 Mercredi 8 Jeudi 9 21h00 21h00 21h30 21h00 Mercredi 15 Jeudi 16 Château de Castelnau p.19 p.6 21h00 Chants polyphoniques andalous Cour de l’Archidiaconé, Cahors p.17 21h00 Musique sacrée viennoise Abbatiale de Beaulieu p.15 21h00 Chants polyphoniques andalous Eglise de Curemonte p.17 La Traviata Château de Castelnau p.6 21h00 Musique sacrée viennoise Eglise de Martel p.15 21h00 Chants polyphoniques andalous Chapelle des Pénitents, Beaulieu p.17 21h00 Bastien et Bastienne Cour de l’Archidiaconé, Cahors p.8 21h00 21h00 21h00 20h00 Dimanche 12 21h00 Mardi 14 La Traviata Palais de la Raymondie, Martel p.10 Parc du château, Carennac 21h00 Lundi 13 Récital Sauguet Théâtre de l’Usine, Saint-Céré Octuor en fa majeur de Schubert Vendredi 10 21h30 Samedi 11 Les Caprices de Marianne p.6 21h30 21h00 21h00 21h00 21h00 21h30 Vendredi 17 20h00 Les Caprices de Marianne Bastien et Bastienne Musique sacrée viennoise Récital Sauguet Bastien et Bastienne Les Caprices de Marianne La Traviata Si la musique m’était contée Théâtre de l’Usine, Saint-Céré Cloître de l’Abbatiale de Souillac Cathédrale de Cahors Château de Montal Château de Montal Théâtre de l’Usine, Saint-Céré Château de Castelnau Eglise de Meyssac p.16 p.10 p.8 p.15 p.19 p.8 p.10 p.6 p.16 Récital piano, chant Eglise de Bretenoux Chants polyphoniques andalous Cloître de l’Abbatiale de Souillac p.17 Bastien et Bastienne Château de Montal p.8 Les Caprices de Marianne La Traviata Théâtre de l’Usine, Saint-Céré Château de Castelnau p.19 p.10 p.6 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 5 La Traviata Opéra en 4 parties de G. Verdi (1813-1901) Livret de Francesco-Maria Piavé d’après La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils La Traviata : le drame discret de La Bourgeoisie ! Il est frappant de noter qu’au XIXe siècle la notion de plaisir sexuel est liée à l’infidélité. Et que cette infidélité, à la cellule familiale, est aussi une sorte de fidélité à celle-ci... Fidélité, puisque ce plaisir est organisé de manière à n’être structurellement pas dangereux pour la cellule familiale. En effet, le milieu des “Traviata” n’étant pas épousable, il ne correspond pas aux valeurs domestiques, il se surajoute comme une gourmandise “interdite” mais tolérée. Ce plaisir est un peu comme le RMI garanti des belles filles du peuple ; tant qu’elles sont belles et jeunes ! Bref on n’épouse pas la bonne, si belle soit-elle, on en profite sans vergogne et on la laisse… La société bourgeoise se structure en deux pôles. Celui de la morale stricte, de la religion qui cadre, de la reproduction et des alliances qui confortent les rentes-FCP* et l’avenir. Et le pôle du plaisir immédiat, sans perspective, sans enjeu, sans prudence, sans humanisme. Le plaisir ne fait pas partie de la vie familiale, le plaisir ne fait, en aucun moment, partie de la religion : le bonheur est sage, bien repassé, amidonné, strict… Les petites gens “échappent” à cette organisation, ils travaillent et meurent sans utopies… Leur plaisir est considéré vulgaire et bestial… La vraie volupté est donc concédée, par les bourgeois, aux femmes choisies pour ce travail ; comme on choisit une voiture ou une montre. Notre Traviata en est là, à la lisière entre origines pauvres et beauté rayonnante dont l’insolence n’a le droit de s’exposer qu’au service des « propriétaires ». La religion persuadera chacune d’entre elles que leur fin tragique n’est que le résultat de leur péché. Comme si l’on pouvait reprocher à la pomme d’avoir existé et séduit Adam ! Comme si elles avaient d’autres solutions ! Or la société ne leur propose aucune autre place. Il y a des “couches sociales “, il n’y a pas “d’échelle sociale” ! On ne passe pas d’une couche puante et triviale à une couche morale et riche. Les dominants s’auto-absolvent de leurs égarements sans se rendre compte qu’ils marchent sur la misère morale et physique. Ils emplissent le monde d’une compassion formelle aidée par une charité sociale de bon aloi, ils savent pleurer mais ils ne voient rien que leur orgueil enrichi d’une déculpabilisation à bon marché ! Olivier Desbordes, metteur en scène * FCP : Fonds commun de placement Création Théâtre La Fenice de Venise le 6 mars 1853 Version chantée en italien Orchestration de Philippe Capdenat Direction musicale, Dominique Trottein Mise en scène, Olivier Desbordes Décors, costumes et lumières, Patrice Gouron Chef de chant, Sandrine Abello avec : Violetta, Isabelle Philippe Alfredo, Andrea Giovannini Germont, Armand Arapian Flora, Hermine Huguenel Gaston, Eric Vignau Baron Douphol, Jean-Michel Ankaoua Marquis d’Obigny, Eric Demarteau Docteur Grenvil, Jean-Claude Sarragosse Annina, Linda Durier Choeur et Orchestre du Festival de Saint-Céré 27 et 31 juillet 5, 10, 13 et 16 août Château de Castelnau à 21h30 Dîner sur les remparts du Château de 20h00 à 21h00. En cas de repli, la représentation sera donnée le soir même au Théâtre de l’Usine à Saint-Céré à 21h45. Le dîner sera servi à l’Usine, de 20h30 à 21h30. dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 6 La Traviata Le mythe central de La Dame aux Camélias, ce n’est pas l’Amour, c’est la Reconnaissance. Marguerite aime pour se faire reconnaître, et à ce titre sa passion (au sens plus étymologique que sentimental) vient tout entière d’autrui. Armand, lui (c’est le fils d’un receveur général), témoigne de l’amour classique, bourgeois, hérité de la culture essentialiste et qui se prolongera dans les analyses de Proust : c’est un amour ségrégatif, celui du propriétaire qui emporte sa proie ; amour intériorisé qui ne reconnaît le monde que par intermittence et toujours dans un sentiment de frustration, comme si le monde n’était jamais que la menace d’un vol (jalousies, brouilles, méprises, inquiétudes, éloignements, mouvements d’humeur, etc.). L’Amour de Marguerite est tout à l’opposé. Marguerite a d’abord été touchée de se sentir reconnue par Armand, et la passion n‘a été ensuite pour elle que la sollicitation permanente de cette reconnaissance ; c’est pourquoi le sacrifice qu’elle consent à M. Duval en renonçant à Armand n’est nullement moral (en dépit de la phraséologie), il est existentiel ; il n’est que la conséquence logique du postulat de reconnaissance, un moyen supérieur (bien plus supérieur que l’amour) de se faire reconnaître par le monde des maîtres. Et si Marguerite cache son sacrifice et lui donne le masque du cynisme, ce ne peut être qu’au moment ou l’argument devient vraiment Littérature : le regard reconnaissant des bourgeois est ici délégué au lecteur qui, à son tour, reconnaît Marguerite à travers la méprise même de son amant. C’est dire que les malentendus qui font avancer l’intrigue ne sont pas ici d’ordre psychologique (même si le langage l’est abusivement) : Armand et Marguerite ne sont pas du même monde social et il ne peut s’agir entre eux ni de tragédie racinienne ni de marivaudage. Le conflit est extérieur: on n’a pas affaire à une même passion divisée contre elle-même, mais à deux passions de nature différente, parce qu’elles proviennent de lieux différents de la société. La passion d’Armand, de type bourgeois, appropriatif, est par définition meurtre d’autrui ; et la passion de Marguerite ne peut couronner l’effort qu’elle mène pour se faire reconnaître que par un sacrifice qui constituera à son tour le meurtre indirect de la passion d’Armand. La simple disparité sociale, relayée et amplifiée par l’opposition de deux idéologies amoureuses, ne peut donc produire ici qu’un amour impossible, impossibilité dont la mort de Marguerite est en quelque sorte le symbole algébrique. Roland Barthes, Mythologies (1957) dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 7 Bastien et Bastienne 1ère partie Une soirée chez le docteur Mesmer Lectures de texte et musique de chambre 2ème partie de la soirée Bastien et Bastienne Opéra-comique en un acte de W.A. Mozart d’après Les amours de Bastien et Bastienne de Charles-Simon Favart, parodie du Devin du Village de J.J. Rousseau - Création à Vienne, octobre 1768 Version pour quatuor à cordes et piano, chantée en allemand. Textes de J.H.F.Müller et F.W.Weiskern, parlés en français On raconte que ce petit opéra de Mozart serait une commande du Docteur Mesmer, célèbre grâce à sa théorie du magnétisme. C’est peut-être parce que Mozart n’a que douze ans quand il le compose et qu’une méchante tradition veut que cette partition soit exécutée par des enfants que Bastien et Bastienne est régulièrement associé à une « pastorale adolescente » charmante et légère ; alors que ce que Mozart nous dit est déjà essentiel et audacieux. En effet il nous parle - de la mélancolie (dès le début de l’oeuvre, Bastienne ne dort plus et veut mourir), - de l’amour fou (Bastienne est prête à tout accepter si elle épouse Bastien), - de la passion masochiste (au diable, s’il m’écorche le visage, dira Bastienne), - de l’ambition sociale (Bastien délaisse Bastienne pour la demoiselle du château), - de l’appât du gain (C’est l’argent qui régit le monde entier, dira maître Colas), - du chantage suicidaire (Bastien envisage différentes manières de mettre fin à ses jours), - de l’espérance (C’est un fou celui qui met luimême un terme à sa vie, dira le même Bastien) Mozart, dans le fond et dans la forme, annonce déjà ses opéras à venir. Les artifices utilisés ne sont pas là pour apprendre à Bastienne à intriguer et à jouer avec ses sentiments mais pour l’aider à être sincère avec le moment. Marcel Schwob disait Aime le moment. Tout amour qui dure est haine. Michel Fau, metteur en scène Direction musicale, Corine Durous Mise en scène, Michel Fau Décors, costumes et lumières, Patrice Gouron avec : Bastienne, Blandine Arnould Bastien, Raphaël Brémard Colas, Jean-Claude Sarragosse Quatuor à cordes de l’Orchestre du Festival : Frédéric Haffner, Thomas Vosluisant, violons - Marie Kuchinski, alto - Anne-Sophie Boissenin-Piquion violoncelle Corine Durous, piano 1er, 6, 11 et 17 août Château de Montal à 20h00 Durant l’entracte, possibilité de pique-nique sur place. En cas de repli, les représentations seront données le soir même au Théâtre de l’Usine, à 20h15. 8 août Cloître de l’Abbatiale de Souillac à 21h00 14 août Cour de l’Archidiaconé de Cahors à 21h00 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 8 Bastien et Bastienne Le résumé de l’histoire La bergère Bastienne aime Bastien, qui est un peu volage... Elle fait appel au magicien Colas pour reconquérir son berger qui marivaude avec la noble dame du château voisin. Colas, jouant sur leurs sentiments respectifs, entreprend de les réunir... La “légende” de Bastien et Bastienne La légende veut que cet opéra de jeunesse Mozart a alors 12 ans- ait été commandé par le médecin Franz-Anton Mesmer pour une fête donnée dans son jardin, à l'été 1768. A l'époque, Mesmer n'est pas encore celui qui défraiera la chronique européenne avec son magnétisme animal, méthode censée guérir toutes les maladies grâce au fluide naturel qui anime tous les êtres vivants, et que Mozart moquera dans son Cosi fan tutte avec la “pierre mesmerique” de Despina déguisée en docteur. C'est donc ce personnage aux pratiques déjà peu orthodoxes que le librettiste Friedrich Weiskern aurait voulu représenter à travers le rôle du magicien Colas. Sa pièce est une traduction d'un vaudeville français de C.S. Favart : Les Amours de Bastien et Bastienne ; parodie du Devin du village de JeanJacques Rousseau . De passage à Paris, Mozart assistera à l’intermède musical Le Devin du village de Rousseau et s’en inspirera pour son premier opéra Bastien et Bastienne qui réunit le chant, le théâtre et la musique. C’est une oeuvre au caractère champêtre si l’on s’en tient à la première enveloppe. L’oeuvre va bien plus loin, évoquant un univers humaniste n’excluant pas une certaine forme d’onirisme. Mozart y évoque déjà ses grands thèmes de prédilection : - la jeunesse, - le passage à l'âge adulte, - les conventions sociales, - les épreuves et les joies de l'amour, - la trahison. La transposition souvent faite pour voix d'enfant ne rend pas justice à l'oeuvre : les sentiments qui s'y expriment, et qui vont jusqu'au désespoir, n'ont rien d'enfantins et Mozart les traite avec cette compréhension, cette acuité psychologique et cet amour de l'humain qui seront le propre de ses opéras de maturité. Il y mêle déjà l'humour et le drame sans que ni l'un ni l'autre ne prenne le pas. dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 9 Les Caprices de Marianne Opéra-comique en deux actes de Henri Sauguet (1901-1989) Création au Festival d'Aix-en-Provence en juillet 1954 Livret de Jean-Pierre Grédy d'après la pièce d'Alfred de Musset Quoi de plus banal et de plus douloureux que la jeunesse !! Voici le destin absurde et cruel de trois jeunes gens : Marianne, Octave et Coelio. Trop de lumière, de soleil, trop de vie à en perdre la vue, à en perdre la vie. Tout devient flou, mal défini. Les personnages évoluent dans une atmosphère irréelle et blanche qui annule les contours et brouille les regards. Ils empruntent des passages déjà tracés, ils se cherchent et se retrouvent dans des impasses, se contemplent dans du cristal aux reflets déformants. Ils pensent brûler d’amour ou de désespoir, ils jouent le déséquilibre frôlant le vide de leur existence. Ils souffrent réellement d’illusion. Illusion d’aimer, d’être amoureux, de tendre vers un état de grâce pour enfin se sentir exister. Illusion d’être l’autre, de vivre par lui ou pour lui. Illusion d’être à l’abri du temps, de se sentir immortel et donc de ne pas grandir, de ne pas accepter « l’âge adulte » . Illusion de résister à sa propre jeunesse, à ses vrais désirs. Il est vain d’étouffer la flamme qui les rend si ardents, si vivants et si beaux. Il est vain de vouloir la ranimer quand le temps est passé et qu’il est bien trop tard ! Eric Perez, metteur en scène Direction musicale, Joël Suhubiette Mise en scène, Eric Perez Scénographie, Emmanuelle Bischoff et Claude Stéphan Lumières, Patrice Gouron Costumes, Jean-Michel Angays et Stéphane Lavergne avec : Marianne, Chantal Perraud Octave, Jean-Michel Ankaoua Hermia, Hermine Huguenel Coelio, Stéphane Malbec-Garcia Claudio, Jean-Claude Sarragosse Tibia, Christophe Hudeley L'Aubergiste, Eric Vignau La Duègne, Eric Demarteau Choeur et Orchestre du Festival de Saint-Céré Production du duoDijon, créée le 23 janvier 2007 2, 7, 12 et 15 août Théâtre de L’Usine Saint-Céré à 21h00 Possibilité de pique-nique à l’entracte, dans la cour de L’Usine. dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 10 Les Caprices de Marianne Les Caprices de Marianne d’Alfred de Musset (1810-1857) Comédie en deux actes, c’est en 1833, qu’Alfred de Musset, alors âgé de 23 ans, publie Les Caprices de Marianne dans La Revue des Deux Mondes. La première représentation se fera le 14 juin 1851 au Théâtre de la République (ComédieFrançaise). L’écriture de la pièce se situe avant la rencontre avec George Sand et donc avant le voyage en Italie. Prémonition de la propre histoire d’Alfred de Musset, l’oeuvre décline tous les excès de la passion romantique : manigances et emportements de jalousie, folie et douleur d’amitié. La Naples du XVIe siècle y a une résonance shakespearienne. De nombreux éléments de la pièce : les noms des personnages, le thème de la jalousie conjugale, la dernière scène rappelle Hamlet et sont empruntés, par Alfred de Musset, au dramaturge anglais prisé des Romantiques. Violemment, le romantisme y exprime ces ravages de l’âme : est-il encore possible d’aimer en ce monde usé ? Que faire de nos forces ? Dans le plus grand mépris des conventions de l’écriture théâtrale, le jeune Musset, libre, écrit le jeu de l’amour et de la mort. Contrairement au trio d’amour classique, il construit son drame napolitain sur quatre personnages, trois hommes gravitant tous autour d’une même femme. L’économie du texte est à ce point productif de mouvements intérieurs que tous jouent un rôle nécessaire pour que l’exaltation amoureuse vire à la tragédie. L’amant devient victime, le mari meurtrier, l’ami devient l’aimé d’une femme qui devient à son tour la muse de toutes les désillusions. À la publication de l'oeuvre, deux clans s'affrontent : l'un y trouve des licences insupportables, l'autre salue le génie du jeune Musset. Quand la pièce est enfin jouée en 1851. Malgré ses mutilations, elle connaît un immense succès. Il faut attendre 1935 pour que soit monté le texte original. Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet (1901-1989) Après la Seconde guerre mondiale, le « jeune » Festival d’Aix-en-Provence se consacre à l’oeuvre de Mozart. En 1954, son directeur, Gabriel Dussurget, prend l’initiative de programmer Les Caprices de Marianne, opéra-comique au fond assez cruel. La création aura lieu le 20 juillet, au Théâtre de l’Archevêché. Nous sommes le soir de la première. Le rideau va se lever. Je revois le visage d'Henri revivant la naissance de sa musique, son inspiration spontanée qui jamais ne choquera l'oreille. Je le revois debout devant l'orchestre, les yeux fermés, tout à coup s'éveillant, criant : "Je n'en peux plus ; je ne suis rien". Succède un long silence puis, le désespoir passé, il revient à lui rayonnant. La salle applau- dit, la partie est gagnée. Il goûte le succès car il aime l'encens, mais de bonne qualité. Gabriel Dussurget De la pièce de Musset, Jean-Pierre Grédy tire une action resserrée fidèle à l'original. Toujours sur le fil du rasoir, en équilibre précaire aux bords du vide, les personnages oscillent entre réalité et illusion, réserve et don de soi, duplicité et sincérité. La musique de Sauguet privilégie la clarté et l'élégance dans une orchestration pleine de couleurs et d'inventions, capable des paroxysmes les plus violents comme des atmosphères les plus tendres. Le résumé de l’oeuvre Coelio aime Marianne, jeune épouse du vieux Claudio, magistrat de Naples. Marianne dédaigne cet amour. Coelio prend pour ambassadeur son ami Octave, coureur d'aventures mais homme de coeur. C'est en vain qu'Octave plaidera la cause de son ami. Cependant la capricieuse Marianne, piquée par les injustes reproches de son mari, troublée par les propos amoureux d'Octave, lui donne un rendez-vous... Il va en faire profiter Coelio. Une embuscade est tendue par le mari jaloux. Coelio y est frappé à mort. Pour châtiment, Marianne entendra Octave lui dire : " Je ne vous aime pas ; c'était Coelio qui vous aimait." Biographie d’Henri Sauguet (1901-1989) Henri Sauguet, de son vrai nom Henri Poupart, est né à Bordeaux le 18 mai 1901. Très tôt, il sera initié à la musique, par sa mère. C’est en 1918 qu’il découvre la musique de Satie, celle du « Groupe des 6 », le jazz et les idées de Cocteau. Sur les instances de ses amis Darius Milhaud et Francis Poulenc, Henri Sauguet s’installe à Paris en octobre 1922. Après ses premières oeuvres d’esthétique debussyste, il trouve sa propre facture avec sa suite de pièces pour piano Françaises (1923). Parallèlement, il découvre le Paris des années folles. Une nouvelle vie commence pour lui, faite d’amitiés, de relations, de rencontres : Christian Dior, Max Jacob, Jacques Dupont, Eric Satie. Christian Dior raconte : ce furent des soirées insolites dans l’appartement familial. Assis par terre et dans une quasi obscurité comme il était de règle à cette époque, on jouait des musiques modernes, propres à hérisser d’horreur nos aînés. Ces soirs là, mes parents épouvantés se cloîtraient dans leurs appartements. A l’une de ces séances, un jeune musicien m’amena Henri Sauguet. Il joua ce soir là ses Françaises au piano et sa musique abolit toutes nos différences. Elle était celle que j’eusse rêver d’écrire si le ciel m’avait accordé le don d’être véritablement musicien. Henri Sauguet s’annonçait, dès ses premières oeuvres comme le rénovateur du style spontané, amoureux, antiscolaire… En 1924, une opérette Le Plumet du Colonel, et un ballet Les Roses marquent le début de sa carrière parisienne. Il collabore avec les hommes de théâtre les plus marquants de son temps parmi lesquels Charles Dullin (Irma) et Louis Jouvet (Ondine). dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 11 Il s'impose avec La Contrebasse (opéra-bouffe, 1930) puis avec des opéras et opéras-comiques : La Chartreuse de Parme (1936), La Gageure imprévue (1942), Les Caprices de Marianne (1954). En 1947 et 1948, il compose de nombreuses oeuvres orchestrales (La Symphonie expiatoire) et de musique de chambre. Très sensible à la relation entre les arts, à partir de 1933, il travaille pour le cinéma et la télévision Premier de cordée (de Louis Daquin - 1944), Les amoureux sont seuls au monde (de Henri Decoin - 1948), Lorsque l'enfant paraît (de Michel Boisron - 1956), L'Heure de vérité (de Henri Calef - 1965). Les Caprices de Marianne Entre 1924 et 1965, il ne compose pas moins de vingt-sept ballets dont La Chatte (1927), La Nuit (1929), Mirages (1943), Les Forains créé par Roland Petit, le 2 mars 1945. Ce ballet marque une date importante pour le ballet contemporain et lui permet de se faire connaître auprès d’un large public. Elu à l'Académie des Beaux-Arts en 1976, au fauteuil de son ami Darius Milhaud, il est également fait Officier de la Légion d'honneur en 1956, officier de l'Ordre national du Mérite et commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres et Président durant de nombreuses années à la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) et de l'Association Una Voce. En 1990, il publie ses mémoires La musique, ma vie. Il y disait : être simple en usant d'un langage complexe n'est pas facile. Il faut écouter le conseil de Rameau qui prescrivait de cacher l'art par l'art même et croire avec Stendhal que seules les âmes vaniteuses et froides confondent le compliqué, le difficile avec le beau. Henri Sauguet décède à Paris le 22 juin 1989. dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 12 La petite messe solennelle de Rossini A soixante-quinze ans, plus de trente ans après avoir pris sa retraite officielle, Rossini se lance dans l'aventure d'une messe pour quatre solistes (soprano, alto, ténor, basse), choeur mixte, piano et harmonium. Il l'écrit à Passy en 1863, à la demande du comte Pillet-Will, pour son épouse la comtesse Louise. La création a lieu dans la chapelle privée de leur hôtel particulier, à Paris, le 14 mars 1864. Auber, Meyerbeer et Ambroise Thomas sont de l'assistance. Filippo Filippi, critique musical de la Perseveranza, écrit le 29 mars 1864 : Cette fois, Rossini s'est surpassé luimême, car personne ne saurait dire ce qui l'emporte, de la science et de l'inspiration. La fugue est digne de Bach pour l'érudition. Rossini lui-même désigne la Petite Messe solennelle comme le dernier péché mortel de (sa) vieillesse. Le titre lui-même est une raillerie : "Petite" Messe : il s'agit d'une oeuvre qui dure près d'une heure et demie. Comme pour se faire pardonner d'avoir négligé le Créateur, dans une bonne partie de son oeuvre féconde, il adresse à ce dernier une dédicace en forme de boutade : Bon Dieu ; la voilà terminée, cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire, ou bien de la sacré musique ? J'étais né pour l'opera buffa, tu le sais bien ! Peu de silence, un peu de coeur, tout est là. Sois donc béni et accorde-moi le Paradis. Après la création privée, l'oeuvre est rangée dans un placard et n'en sortira plus du vivant de son auteur ; comme si Rossini craignait de divulguer cette création qu'il avait conçue secrète et humble. Il l'orchestre pourtant au printemps 1867, surtout, semble-t-il, par peur que le premier venu ne le fasse après sa mort. C'est sous cette forme, que La Petite Messe solennelle a été interprétée pour la première fois en public, six mois après la mort du compositeur et à l'occasion du soixantedix-septième anniversaire de sa naissance. Cette même année, les deux versions étaient éditées. Aujourd’hui, c’est plus fréquemment la première forme qui est donnée. La Petite Messe solennelle est le véritable testament musical de Rossini, puisqu'elle ne fut suivie que par quelques-uns des Péchés de vieillesse et de petites pièces de circonstance, comme un hymne à Napoléon III composé à l'occasion de l'Exposition de Paris. Direction musicale, François Terrieux Nicole Fournié, soprano Christine Labadens, alto Abdellah Lasri, ténor Jean-Manuel Candenot, basse Marc Chiron, harmonium Lucile Couailler, piano Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées 28 juillet Abbatiale de Souillac à 20h30 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 13 Venise Baroque Vivaldi et Lotti 3ème Académie d’été des “ Eléments “ Académie d’été des “Eléments” Dans le cadre du Festival de Saint-Céré HautQuercy, en partenariat avec la ville de Cahors et la Communauté de Communes de Cahors, Joël Suhubiette ouvre pour cette troisième année une académie d’été destinée à quinze étudiants en musique, étudiants en chant ou chanteurs amateurs confirmés qui se joindront à une vingtaine de chanteurs du choeur Archipels - l’Atelier Vocall des Eléments. Cette nouvelle session d’étude se déroulera dans la ville de Cahors. A propos de la 3ème Académie d’été Pour la troisième année, le Choeur "Archipels", l'atelier vocal des éléments tient son académie d'été au Festival de Saint Céré. Après Haydn et Mozart, c'est cette année une session consacrée à "Venise baroque". Deux grands maîtres italiens se partagent le programme, Antonio Lotti qui en héritier de Gabrielli et Monteverdi, tenait le prestigieux poste de Maître de Chapelle de Saint Marc de Venise et bien sur Antonio Vivaldi, dont on connaît l'important catalogue d'oeuvres sacrées. Avec le Credo de Lotti, le Dixit Dominus et le Credo de Vivaldi, le programme allie virtuosité et recueillement autant dans les riches parties chorales que dans les traits typiquement italiens de l'orchestre. Antonio Vivaldi Dixit Dominus, pour soprano, alto, ténor, basse, choeur, orchestre et orgue Kyrie, pour choeur, orchestre à cordes et orgue Credo, pour choeur, orchestre à cordes et orgue Antonio Lotti Credo, pour choeur, orchestre à cordes, basson et orgue Direction musicale, Joël Suhubiette Hasnaa Bennani, soprano Hermine Huguenel, alto Abdellah Lasri, ténor Eric Demarteau, basse Choeur, Archipels – L’Atelier Vocal des Eléments Orchestre du Festival de Saint-Céré 3 août Cathédrale de Cahors à 21h00 4 août Eglise Sainte-Spérie de Saint-Céré à 21h00 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 14 Musique sacrée viennoise Nelson messe, Joseph Haydn La Messe pour les temps d'angoisses, selon son titre original, est la plus dramatique et la plus puissante des messes de Haydn. Elle est écrite après le succès de La Création, et les deux voyages triomphaux à Londres, alors que Haydn, à soixante six ans, est au sommet de son art et de sa renommée. Comme les cinq autres dernières messes de Haydn, elle réalise la synthèse de tous les modes d'expression que le compositeur a utilisés au cours de sa carrière, intégrant dans une unité supérieure des éléments baroques, concertants et un style vocal nouveau fait de contrastes continuels. D'un seul jet, d'une tension constante à l'effet parfois dévastateur, elle doit son surnom à sa dédicace à l'Amiral Nelson qui vient de remporter la victoire d'Aboukir contre Napoléon, alors que les monarchies européennes tremblent devant l'avance des armées révolutionnaires. Apprenant la nouvelle, Haydn modifie profondément la fin de sa messe pour lui donner cet élan jubilatoire, comme un cri de victoire. Joseph Haydn Nelson messe Franz Schubert Messe en ut majeur n°4 Direction musicale, Dominique Trottein Messe en ut majeur n°4, Franz Schubert Si la musique religieuse de Schubert correspond, pour partie, à des oeuvres de circonstances, cela ne veut pas pour autant dire qu’elles furent composées sans plaisir, bien au contraire. La première exécution de la Messe en ut majeur a vraisemblablement eu lieu en juillet ou août 1816, en l’église de Liechtental. Une autre aura lieu à Vienne pour la Fête de la nativité de la Vierge, le 8 septembre 1825. Les quatre messes de Schubert sont des oeuvres courtes où la candeur remplace la solennité, le charme la grandeur. Proches de certaines messes d’Haydn, elles évoquent la fin de l’âge baroque, les offices sans grand souci de la liturgie, comme il est possible de se le permettre dans les pays peu touchés par la Réforme. Ainsi toutes les messes de Schubert présentent un Credo incomplet, cette particularité montre la simplicité de ton, l’absence de malice du clergé autrichien à l’égard du dogme de l’Eglise romaine et non une volonté de blasphème de la part de Schubert. Brigitte Antonelli, soprano Hermine Huguenel, mezzo-soprano Abdellah Lasri, ténor Eric Demarteau, basse Choeur du Stage de Chant Choral de Martel Orchestre du Festival de Saint-Céré 8 août Abbatiale de Beaulieu à 21h00 9 août Cathédrale de Cahors à 21h00 11 août Eglise de Martel à 21h00 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 15 L'Octuor en fa majeur, est la plus longue des oeuvres de musique de chambre de Schubert. Ecrit en février 1824, l’oeuvre est une commande du comte Ferdinand Troyer, excellent clarinettiste qui organisait des séances musicales chez lui. C'est pour le répertoire de ces séances que l'Octuor est commandé à Schubert. La commande est précise : réaliser une oeuvre dans l'esprit du populaire Septuor, opus 20 de Beethoven. En conséquence, l’Octuor présente un certain nombre de similitudes avec l'oeuvre de Beethoven : écrit pour deux groupes d'instruments, six mouvements avec une alternance des rythmes binaires et ternaires et un plan tonal identique. Il est d'ailleurs remarquable que l'Octuor est en fa majeur (tonalité assez peu employée par Schubert) et se démarque nettement des tonalités mineures des oeuvres instrumentales contemporaines. A cet égard, il semble refléter une volonté de bonne humeur en dépit des problèmes personnels du compositeur. En effet, le début de l'année 1824 fut une période sombre dans la vie de Schubert : ses soucis financiers restent importants et il se sait condamné par la maladie. Il écrira peu après la composition de l'Octuor : Figure-toi un pauvre diable dont la santé ne se rétablira plus dont les plus brillantes espérances ont avorté, à qui les joies de l'amour et de l'amitié n'ont causé que souffrance et douleur, dont l'enthousiasme pour le beau menace de s'éteindre. Chaque nuit quand je m'endors, je souhaite ne plus me réveiller. Tant de pensées amères expliquent certainement de nombreux passages mélancoliques, sans devenir tragiques, de l'oeuvre. La force du conte de 1936 est d'avoir su mêler le propos pédagogique (faire découvrir les instruments de l'orchestre) à une imagination musicale toute de poésie et de spontanéité. Qui se souviendrait de Pierre, du chat ou de l'oiseau si Prokoviev n'avait su les caractériser avec toute la fraîcheur d’esprit de l’enfance ? D’esprit de l’enfance, Ravel, grand collectionneur de jouets mécaniques, l'a possédé toute sa vie. En 1908, il tire de contes de Perrault et de ses imitateurs l'irrésistible recueil Ma Mère l'Oye, qu'il destine à ses “jeunes amis” d'une dizaine d'années Mimie et Jean Gobeski. Rendez-vous donc cet été avec La Belle au bois dormant, Laideronnette, Le petit Poucet... et nos rêves de gamins. Ces versions pour quintette à vent redistribuent les cartes et nous obligent à revoir nos classiques d'une oreille curieuse. Opus number zoo de Luciano Berio, pièce brève et humoristique, présente un parcours singulier : en 1951 quatuor instrumental inachevé enrichi d'une voix parlée (poésie de Cathy Berberian) ; en 1970 quintette à vent dans lequel les musiciens doivent également déclamer un texte de Rhoda Levine. Un processus compositionnel -superposition et imbrication des éléments musicaux- est pérennisé. Cette évolution montre surtout l'indépendance et l'originalité du compositeur. Octuor de Schubert pour cordes et vents, en fa majeur (opus posthume 166 D 803) Solistes de l’Orchestre du Festival Ludovic Passavent, violon 1 Caroline Florenville, violon 2 Stéphanie Blet, alto Alexandre Piquion, violoncelle Camille Mokrani, contrebasse Nicolas Fargeix, clarinette Loïc Chevandier, basson Karim Strahm, cor 26 juillet Abbatiale de Beaulieu à 21h00 6 août Parc du château, Carennac à 21h00 Si la musique m’était contée ... Sergueï Prokofiev Pierre et le Loup Luciano Berio Opus number zoo Maurice Ravel Ma mère l'Oye Quintette à vents du Festival Boris Grelier, flûte - Romain Curt, hautbois Francis Prost, clarinette - Vladimir Weimer, basson François Dahu, cor Michel Fau, récitant 26 juillet Eglise de Loubressac à 21h00 14 août Eglise de Meyssac à 21h00 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 16 Chants polyphoniques andalous - chant classique arabe (non polyphonique) - chants polyphoniques orientaux (extraits d’anciennes oeuvres et des grands compositeurs contemporains arabes ) - extraits du répertoire de chansons marocaines - pièces de musique AL ÂLA (dite andalouse) : suites choisies de la nouba RAML AL MAYA (textes religieux) et suites choisies de la fin de la nouba AL MAYA (consacrée au coucher du soleil). Les chants alterneront avec des pièces instrumentales arabes et des improvisations. Certaines des pièces interprétées n'existent pas en polyphonie et ont été arrangées par Youssef Kassimi Jamal. Le chant et la musique arabe (dans leur généralité), ne comptent qu'une seule ligne mélodique. Cependant, toute leur richesse est dans leur diversité de modes et d'improvisations. Direction Musicale, Youssef Kassimi Jamal De ce fait, non écrite… c’est un exercice très délicat mais très surprenant tant, quand il est bien réussi, il réserve toujours un effet de surprise… Youssef Kassimi Jamal, oud Mohammed El Hachoumi, violon La polyphonie, telle que nous la connaissons en occident, n'existe pas dans la musique arabe classique. En revanche la présence de plusieurs musiciens et chanteurs improvisent, en même temps, donne cette impression de polyphonie. C'est pourquoi, depuis des années, on choisit de puiser dans le répertoire arabe pour mettre en polyphonie certaines de ses chansons… Ce répertoire en est très diversifié. C'est un vrai voyage dans le temps et à travers la carte du monde arabo-musulman. Une traversée orientale à l’aube de l'islam (7e siècle), des escales à Damas (8e siècle), Bagdad (9e siècle) et dans le même siècle passage de Bagdad à Cordoue en Andalousie. Passage qui nous transporte dans les palais de l’Andalousie et du Maghreb de cette époque…où est né un nouveau style de musique et de poésie… connu sous le nom de la nouba ou plus encore sous l’appellation de musique arabo-andalouse… Trace des voyages et des passages, le concert Chants polyphoniques andalous comportera des oeuvres inspirées de la musique du 18e et 19e siècle ainsi que des hommages aux grands compositeurs arabes contemporains… Youssef Kassimi Jamal, direction musicale, oud Ouaffa Benabdelkamel, soprano Meriem Amenna, mezzo-soprano Afaf Mghrdaoui, mezzo-soprano Mohammed Essefi, ténor Mohamed Maarouf, ténor Yassine Benameur, baryton-basse Zakaria El Bahri, baryton-basse 30 juillet Eglise de Martel à 21h00 7 août Cour de l’Archidiaconné de Cahors à 21h00 9 août Eglise de Curemonte à 21h00 12 août Chapelle des Pénitents de Beaulieu à 21h00 15 août Cloître de l’Abbatiale de Souillac à 21h00 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 17 Ensemble Baroque de Limoges Le genre de la sonate en trio, importé d’Italie, fit fureur en France un peu avant le milieu du XVIIIe siècle. Dans ses Avis aux concertants, pour le clavecin, la flûte et la viole qui préfacent ses éditions de 1741 et 1751, Rameau s’explique clairement sur sa volonté de s’inscrire dans un courant fort goûté, faisant allusion au succès des sonates pour clavecin avec accompagnement de violon. Mais contrairement à la sonate italienne, une équitable importance est confiée à tous les instruments concertants. Recherche de la virtuosité (La Forqueray), richesse harmonique (La Cupis), inventions rythmiques ces Pièces en concert sont aussi par leur titre un hommage à des personnages : La Forqueray au violiste Jean-Baptiste Forqueray - fils du célèbre gambiste Antoine, La Marais probablement à l’un des enfants de Marin Marais et La Cupis à François Cupis de Camargo, frère de la célèbre danseuse vantée par Voltaire La Camargo. Les Nations (1726) de François Couperin au nombre de 4 : La Française, L'Espagnole, L'Impériale et La Piémontaise, forment un ensemble de Suites de danses commençant toutes par une “Sonade” (sic). La Sonade de La Française est en fait une sonate en trio composée vers 1692 et recopiée alors par Sébastien de Brossard sous le titre de La Pucelle. François Couperin la désignera comme la première sonate en trio à avoir été composée en France. Mélange de goût français (qui ouvre la Sonade) et de goût italien (qui la clôture), cette sonate révèle toutes les caractéristiques du langage si sensible et si coloré de Couperin, tout autant que la sûreté de son écriture. Les danses qui suivent sont empreintes de son atmosphère : mélange d’ingéniosité latente et de grande noblesse. Cette période est également marquée par la réunion des “goûts”, Couperin le fait déjà dans Les Nations avec les goûts italiens et français, puis les Goûts Réunis, Telemann le fait avec les goûts italiens, français et allemands. Bach lui aussi représente cette Europe musicale presque unifiée, mais d’une manière plus complètement universelle. François Couperin Les Nations : La Française Jean-Philippe Rameau Cinquième Concert : La Forqueray, La Cupis, La Marais Marin Marais Les Folies d’Espagne Georg Philipp Telemann Quatuor Parisien en mi mineur, n°6 Johann Sebastian Bach Sonate en trio de L'Offrande musicale, BWV 1079 Solistes de l’Ensemble Baroque de Limoges Maria Tecla Andreotti, flûte traversière Andres Gabetta, violon Christophe Coin, violoncelle et viole de gambe Jan-Willem Jansen, clavecin 31 juillet Eglise d’Argentat à 21h00 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 18 Récital Henri Sauguet Henri Sauguet a composé des mélodies toute sa vie : elles forment une des parts la plus importante de son oeuvre. En plus des recueils publiés, beaucoup sont restées inédites, composées pour ses amis et créées dans l'intimité d'un salon. Ce programme propose de suivre l'art du compositeur de 1922 à 1987, à travers des textes d'Eluard à Radiguet en passant par Léopold Sedar Senghor ou Paul Valéry. Sauguet n'aimait rien tant que la voix humaine qui vient d'ailleurs et nous mène ailleurs et concevait ainsi son devoir d'artiste : parler pour ceux qui n'ont pas le don de parler. Programme de mélodies et chansons Jean-Claude Saragosse, basse Eric Vignau, ténor Sandrine Abello, piano 3 août Palais Raymondie, Martel à 21h00 9 août Château de Montal à 21h00 Récital piano, chant Ecrits entre 1947 et 1974, les cinq Canticles sont des étapes pleines d'espérance et de spiritualité dans la carrière de Britten. Ils suivent de très près la composition d'opéras majeurs dans lesquels les forces du mal ou la perversion du monde sont à l'oeuvre : le premier immédiatement après Albert Herring ; le second, un an après Billy Budd ; le troisième, véritable épilogue transfiguré par la grâce de The Turn of the Screw. L'avant-dernier suivra d'assez près la composition d'Owen Wingrave. Le dernier, après plus de deux ans de silence (1972-1973), sera la première composition à laquelle Britten, convalescent osera s'attaquer après Death in Venice. A chaque fois, il semble bien qu'à cette occasion le compositeur se soit ressourcé. En effet, loin d'être un cycle homogène de cantates, cet ensemble d'oeuvres marque plutôt une sorte de "chemin de croix" artistique tout au long de la vie du génial compositeur anglais. Par conséquent chacune de ces oeuvres pourrait être enregistrée indépendamment des autres mais, comme dans toute l'oeuvre vocale de Britten, la voix de ténor étant centrale dans les nomenclatures, ces cinq cantates ont attiré depuis 30 ans les grands interprètes de cette musique. Bach, Fauré, Mozart extraits d’oratorios et de messes Britten Canticles (extraits) Hasnaa Bennani, soprano Abdellah Lasri, ténor Sandrine Abello, piano 14 août Eglise de Bretenoux à 21h00 dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 19 Le Festival “Off” Dans la ville de Saint-Céré, des concerts découvertes gratuits Pourquoi un Festival de Saint-Céré « Off » ? Il ne s’agit pas, en culture, de se contenter de sa propre réussite, de « son public » comme l’appelle trop souvent les responsables culturels. Le devoir de recherche permanente qui consiste à aller vers tous, sans distinction, d’ouvrir à tous de nouvelles perspectives nous semble une évidence, une nécessité qui nous placent, nous artistes, dans et avec le monde. C’est le sens des tournées d’hiver du Festival que nous avons créées en 1986 et qui, depuis toutes ces années, amènent les spectacles, dans des lieux aléatoires mais riches de la rencontre avec tous les publics. Dans ce désir de lien, de rencontre, nous nous sommes donnés à partir de cette année la mission de créer et d’animer un Festival « Off » : une série de concerts gratuits dans la ville de Saint Céré. Emmener chacun, au hasard de sa promenade, de son quotidien, à découvrir un instrument, des musiciens, des chanteurs… notre rôle est d’être là on l’on vit, d’être là où se « fait » la vie. C’est le sens premier de ce festival : ouvrir les portes de la musique au plus grand nombre dans le quotidien de leur vie, dans la ville … Rompre ainsi avec les peurs, les complexes que peut parfois inspirer la « grande » musique ! Pour cela, notre souhait est d’accompagner chaque concert ou répétition publique d’un commentaire des artistes. Le Festival de Saint-Céré existe, depuis 26 ans, dans ce travail de rencontres fortuites, à travers sa région. C’est l’élément constitutif de sa vocation. Son territoire s’est étendu grâce aux tournées nationales. Aujourd’hui, le Festival « Off » poursuit à sa manière cette logique qui nous anime. Notre souhait, comme une prochaine étape dans un futur proche, construire l’hiver, sur le nord du département, une continuité artistique. L’équipe du Festival Lundi 23 juillet - 20h00, Théâtre de l’Usine Répétition publique de La Traviata Samedi 28 juillet - 18h00, Place du Mercadial Concerts de musique de chambre par l’ensemble à Vents du Festival Dimanche 29 juillet - 18h00, Église des Récollets Concert de piano Jeudi 2 août - 18h00, Salle bleue, Théâtre de l’Usine Concert de oud, ou luth oriental Dimanche 5 août - 18h00, Église des Récollets Concert piano chant Mardi 7 août - 14h00, Gymnase de Saint-Céré Répétition publique du concert Musique sacrée viennoise (orchestre et solistes) Vendredi 10 août - 18h00, Place de la Halle Extraits de chants du Maroc, par les choristes de la Chorale de Rabat Dimanche 12 août - 18h00, Église des Récollets Concert de musique de chambre Mercredi 15 août - 15h00, Auditorium Présentation de travaux du stage Acteurs – chanteurs Le contenu de certains programmes est en cours de réalisation. Leurs détails seront disponibles par un affichage à la billetterie du Festival, sur la ligne de réservation : 05 65 38 28 08 et sur le site : www.festival-saintcere.com. dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 20 Le Festival de Saint-Céré dans la région “Cahors donne de la voix !” Troisième Académie d’Eté des Eléments Venise baroque, Vivaldi et Lotti Vendredi 3 août – Cathédrale - 21h00 Chants polyphoniques andalous Mardi 7 août - Cour de l’Archidiaconé - 21h00 Musique sacrée viennoise Jeudi 9 août – Cathédrale - 21h00 Bastien et Bastienne Mardi 14 août – Cour de l’Archidiaconé - 21h00 29ème Musicales de Souillac La petite messe solennelle de Rossini Samedi 28 juillet - Abbatiale - 20h30 Bastien et Bastienne Mercedi 8 août – Cloître de l’Abbatiale - 21h Chants polyphoniques andalous Mercredi 15 août- Cloître de l’Abbatiale - 21h dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 21 Stages de formation Les activités qui seront proposées dans cette formation Acteur et chanteur : interprétation musicale et théâtrale (comédie, chant, musique, …) s’adressent à tous les artistes de la scène, qui désirent renforcer un jeu théâtral juste et personnalisé. Travailler avec les différents acteurs du spectacle (metteur en scène, acteur et chef d’orchestre) va permettre aux artistes d’acquérir une formation complète dans leurs domaines professionnels respectifs. A l’issue de cette formation, les artistes-stagiaires présenteront leurs travaux le 15 août, à l’Auditorium de Saint-Céré, à 15h00 (entrée gratuite). Le stage est destiné aux choristes de bon niveau désireux de se perfectionner en chant choral, tout en approfondissant leur technique vocale. D’une durée de 15 jours, il s’organise en deux séances de travail quotidiennes de 3 heures environ. Toutes les facettes du travail choral y sont abordées : déchiffrage, travail par pupitre, articulation et diction, travail d’attaque et pose de la voix. Parallèlement à ces horaires de travail en commun, des cours individuels de technique vocale sont proposés à toute personne souhaitant améliorer ses connaissances vocales. Les oeuvres préparées cette année sont : la Nelson Messe de Haydn et la Messe en Ut Majeur n°4 de Schubert. Elles seront ensuite exécutées avec l’Orchestre du Festival, lors des trois concerts Musique sacrée viennoise 8 août – Abbatiale de Beaulieu à 21h 9 août - Cathédrale, Cahors à 21h 11 août - Eglise de Martel à 21h. Acteur et chanteur : interprétation musicale et théâtrale Formation professionnelle à Saint-Céré du 6 au 15 Août Intervenants : - Michel Fau, direction d’acteur Eric Perez, metteur en scène Béatrice Burley, professeur de technique vocale Corine Durous, pianiste, chef de chant Sandrine Abello, pianiste, chef de chant Stage de chant choral à Martel, du 28 juillet au 12 août Intervenants : - Chef d’orchestre, Dominique Trottein - Chef de Choeur, Patrick Hilliard - Chefs de pupitre, Anne-Claude Gérard, professeur à l’ARPA Région Midi-Pyrénées, Deryck Webb professeur de chant, Hélène Ruggeri chef assistante au - Choeur Philharmonique International de l’UNESCO - Professeur de technique vocale, Christiane Dubat - Pianiste accompagnateur, Xavier Lecomte cf : page 15 du dossier dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 22 Tournées nationales 2007-2008* Opéra Eclaté Midi-Pyrénées Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical La Traviata de Verdi (tournée nationale en cours de réalisation) 8 janv. 9 janv. 10 janv. 11 et 12 janv. 17 janv. 19 janv. 20 janv. 26 janv. 30 janv. 31 janvier 1er et 2 fév. 5 fév. 7 fév. 8 et 9 fév. 13 fév. 14 fév. 15 fév. 19 fév. Cahors Carcassonne Rodez Odyssud, Blagnac Dreux Issoudun Meaux Gagny Perpignan Gap Ales Saint-Louis Laval Brest Millau Clermont-Ferrand Plaisir Colombes Bastien Bastienne de Mozart (tournée en cours de réalisation) 13 28 18 21 23 25 28 29 juillet juillet novembre novembre et 24 nov. novembre novembre novembre Sorèze Lavaur Noisy-le-Sec Castres Toulouse Decazeville Rochefort Agen Le Roi Carotte de Offenbach (tournée nationale en cours de réalisation) 15 17 19 20 21 22 22 23 25 novembre et 18 déc. déc. déc. déc. déc.. janvier janvier avril Figeac Odyssud, Blagnac Le Parvis, Ibos Millau Longjumeau Maisons-Alfort Albi Colomiers Dreux Le Barbier de Séville de Rossini tournée au Maroc en avril 2008 * les dates et lieux sont communiqués sous réserve de modification Contact diffusion Juliette Lobry Tél. : 05 34 50 40 10 - Fax : 05 34 50 41 75 e-mail : [email protected] www.opera-eclate.com dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 23 Biographies Sandrine Abello Chef de chant La Traviata Piano, récital Henri Sauguet Récital piano, chant à Bretenoux Pianiste et chef de chant, stage Acteur et chanteur Après des études musicales aux Conservatoires de Nîmes et d’Aix-en-Provence, Sandrine Abello se voit décerner un Diplôme de virtuosité, à l’unanimité, en piano à l’Ecole normale de musique « Alfred Cortot » à Paris. Chef de chant à l’Opéra d’Avignon de 1987 à 1988. Chef de chant à l’Opéra de Toulon de 1990 à 1991. Chef de chant et assistante du chef de chœur à Angers-Nantes Opéra de 1991 à 2004. En 1993, elle est chef de chant pour l’enregistrement d’Il Giuramento de Mercadante, sous la direction musicale de G. Carella. Parallèlement, Sandrine Abello se produit régulièrement en récitals, notamment à l’ambassade de Genève en 1994 aux côtés d’E. Brunner, au Festival de Radio France (invitée par la fondation Bera Casa) en 1997 et 1998, au Festival international de Gebwiller en 1997, en duo avec A. Henry (Grand Prix de trompette au concours international de Genève). En octobre 2000, le duo se produit à Tokyo pour une série de concerts et de master-class. Régulièrement invitée par l’association Dante Alighieri de Nantes, Sandrine Abello accompagne plusieurs récitals lyriques au Musée des Beaux-Arts, ainsi que sur la scène d’AngersNantes Opéra, notamment en janvier 2001, lors d’un récital consacré à la musique romantique allemande (John Hurst-Melitta Hajek). En 2004, elle participe aux concerts de réouverture d’Angers-Nantes Opéra pour un concert deux pianos dans Les Planètes d’Holst et Scaramouche de Milhaud. Avec plus de cinquante opéras à son répertoire, dont La Tétralogie de Wagner, Parsifal et des ouvrages contemporains tels que Kullervo de Salinen, Susannah de Floyd, Reigen de Boesman, Till Eulenspiegel de Karetnikov, Les Soldats de Gurlitt ou encore Les Bonnes de Bengtson, Sandrine Abello a travaillé en collaboration avec des chefs d’orchestre tels A. Guingal, G. Rumstat, C. Desderi, G.A. Marsan. En 2005 et 2006, elle dirige au Festival de Saint-Céré Les petites noces de Figaro et L’enlèvement au sérail de Mozart, mise en scène d’Olivier Desbordes et dans une formation pour piano et quatuor à cordes. En novembre 2006, elle est responsable des études vocales pour Le Medium de Menotti et Le pauvre matelot de Milhaud à l’Opéra de Fribourg. Jean-Michel Angays costumes, Les Caprices de Marianne Jean-Michel Angays débute sa carrière en travaillant avec Marithé et François Girbaud. Sa rencontre avec “la première d’atelier” de Thierry Mugler l’amène à participer à la réalisation des collections de 1990 à 1995. Ses premières interventions dans le monde du spectacle, Jean-Michel Angays les a faites pour des ateliers de costumes (Mine Vergez, Véronèse, MC93 Bobigny). En 1996, il monte sa propre société et réalise des costumes pour le théâtre, la danse (Lumière de Maurice Béjart, Ex’act et Miniatures de Stéphanie Aubin), le cirque, le cinéma, les revues du Moulin Rouge, Nouvelle Ève, Paradis Latin et Holiday on Ice. Sa rencontre avec Stéphane Laverne, dans les ateliers de Thierry Mugler et leur collaboration depuis de nombreuses années a entraîné la création, en 2002, de leur atelier de costumes : Fbg 22-11. Leur collaboration les amènent tant dans les domaines de l’opéra, le cinéma que la danse et la publicité. Ils participent à la création du Faust de Gounod (Opéra de Leipzig, 2002), de Nuits de folie pour classement par ordre alphabétique (Les Folies Bergère, 2002), Antoine et Cléopâtre, Don Juan, Le chevalier de Hombourg dans les mises en scène de Daniel Mesguish (Athénée 2002, 2003 et 2005), du film Double Zéro (2003), de La Traviata (Arènes de Vérone, 2004), Les grelots du fou de Pirandello (Théâtre du vieux colombier, janvier 2005) Arthur de Luc Besson (mai 2005), les défilés haute couture Dior (2005 et 2006) Ils créent et réalisent Le Tour d’écrou de Britten, mis en scène par Éric Pérez (duoDijon 2002), L’Opéra de 4 sous de Brecht-Weill mise en scène d’Olivier Desbordes (Festival Saint-Céré, 2003), Standards de Stéphanie Aubin (Le Manège-Scène national de Reims, 2004), Le Jongleur de lumière de Francesca Lattuada (inauguration du CND Pantin, 2004), Les Dialogues des Carmélites de Poulenc mise en scène d’Éric Perez (duoDijon, 2005), Le voyage d’hiver de Schubert (Béatrice Massin-CNBM, 2006)? Parmi ses réalisations pour l’année 2007 Le tournoi Anne Azéma-Francesca Lattuada (Arsenal-Metz), Le Vaisseau fantôme de Wagner (Opéra de Dijon). Jean-Michel Ankaoua Baron Douphol, La Traviata Octave, Les Caprices de Marianne Jean-Michel Ankaoua étudie le chant au CNSM de Paris et à l’Opéra Studio de l’Opéra national de Lyon, auprès de Christiane Eda-Pierre, Christiane Patard puis Gary Magby. Il travaille le répertoire baroque avec Emmanuelle Haïm, le lied et la mélodie avec Ruben Lifschitz et complète sa formation avec Thomas Hampson, Robert Massard, Gérard Souzay, Gianfranco Rivoli et Janos Furst. Il aborde les rôles du Comte des Noces de Figaro, Guglielmo, Papageno, Figaro du Barbier de Séville, Danilo de La Veuve joyeuse, Mercutio de Roméo et Juliette, Valentin de Faust, Pelléas… Il se consacre aussi au récital : Ravel, Strauss, Mahler… et à l’oratorio : Carmina Burana de Carl Orff (Grand Amphithéatre de la Sorbonne), le Requiem de Fauré, Israël en Egypte de Haendel… ainsi que le Requiem et la messe Cum Jubilo de Duruflé et la Missa Solemnis de Serge Lancen qu’il a enregistrés. Il participe à la création des Enfants du Levant d’Isabelle Aboulker et incarne l’Ogre dans Le petit Poucet également d’Isabelle Aboulker. Il prend part à la création du spectacle de Benoît Duteurtre et Yves Coudray Un Messager a fait le printemps, mis en scène par Mireille Larroche. On a pu l’entendre dans : Comédie sur le pont de Martinu (Hans), Le Barbier de Séville (Fiorello) à l’Opéra National de Lyon ; Capriccio de Strauss (un serviteur) au Théâtre des Champs-Elysées ; Albert Herring de Britten (le Pasteur) à l’Opéra de Rennes ; Gianni Schicchi (Marco), mise en scène de Laurent Pelly à l’Amphithéâtre de l’Opéra National de Paris ; Arabella de Strauss (Welko) au Théâtre du Châtelet, direction Christoph von Dohnanyi ; L’Elixir d’amour (Belcore) et La Bohème (Marcello) direction Jean-Luc Tingaud ; Orphée et Eurydice (Orphée) mise en scène de Béatrice Massin ; Philémon et Baucis de Haydn (Voyageur et Bacchus) à Rouen, direction Sébastien d’Herrin, puis à l’Amphithéâtre de l’Opéra National de Paris avec les Musiciens du Louvre, direction Jérémie Rhorer, Giulio Cesare (Curio) de Haendel direction Marc Minkowski, enregistrement au Konzerthaus de Vienne-Archiv Production (Deutsch Grammophon) Parmi ses projets : Fonségur dans Rêve de Valse à Bordeaux dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 24 Brigitte Antonelli Concert Musique sacrée viennoise Grand soprano lyrique, Brigitte Antonelli est une des révélations françaises des dix dernières années. Née à Valence, elle commence sa formation musicale en travaillant le piano dès l'âge de 7 ans. Par la suite, elle étudie le chant parallèlement à ses études de biologie. Après quelques années d'étude, elle se perfectionne au Mozarteum de Salzbourg auprès de Rita Streich et travaille le répertoire dans la classe de Jean Giraudeau à Paris. Lauréate de plusieurs concours de chant (Diplôme d'excellence du Concours musical de France, finaliste des « Voix d'or », Premier prix du Concours de Marmande ...), Brigitte Antonelli a chanté dans de nombreux théâtres français (Opéra du Rhin, Opéra de Toulon, Théâtre d'Angers, de Limoges). A l'Opéra de Dijon, ses nombreuses prestations lui ont permis d'aborder un vaste répertoire, de Mozart (Don Giovanni) à Verdi (La Force du Destin, Simon Boccanegra, Macbeth) en passant par Massenet (Hérodiade) et Mascagni (Cavalleria Rusticana) et d'affirmer une riche personnalité artistique. Armand Arapian Germont, La Traviata D’origine grecque et arménienne, Armand Arapian fait ses études au CNSM de Paris avec Janine Micheau. Interprète privilégié du répertoire français, il vient de créer Le Peintre de Et si Bacon…, le premier opéra de François Cattin, et interprètera Valmont (Les liaisons dangereuses) cette saison à Metz. Il fait ses débuts au Staatsoper de Vienne en 2000 dans Les Contes d’Hoffmann, qu’il chante également à Lille, Lucerne, Hambourg, Athènes, Gand. En 1991, il fait ses débuts au Staatsoper de Berlin dans Golaud (Pelléas et Mélisande) avec Michael Gielen et Ruth Berghaus. Il reprend ce rôle plus de cent fois à Berlin, Bâle, Turin, Lille (dans la production qui obtient les Victoires de la Musique 1997), et dans Les Impressions de Pelléas de Peter Brook. En 1985, il est invité par Herbert von Karajan au Festival de Salzbourg pour Carmen. Dès lors, il chante Escamillo plus de soixante fois à Essen, Seattle, Taormina, Francfort, Rio de Janeiro… Invité régulièrement au Théâtre Impérial de Compiègne, il interprète Ralph (La jolie fille de Perth), Rebolledo (Les diamants de la couronne), Hoël (Dinorah), Judas (MarieMagdeleine) ou Charles VI (rôle titre). Armand Arapian est particulièrement à son aise dans les personnages «noirs», tels Golaud, Pizzaro (Fidelio), Macbeth, Gérard (Andrea Chénier), Rigoletto. Il est aussi fréquemment appelé à défendre un répertoire plus contemporain : Christophe Colomb (rôle titre), Rivière (Volo di notte), Prospero (Un re in ascolto), Freud (Le Visiteur), Le Général (Le Balcon), qu’il a créé au Festival d’Aix en Provence. Il a enregistré le rôle titre de Polyphème qui a obtenu de nombreuses distinctions, dont l’Orphée d’Or 2004 de l’Académie du Disque Lyrique. On peut aussi l’entendre dans Golaud Pelléas et Mélisande (Naxos), Ralph La Jolie Fille de Perth (TFM) et Komitas, Armenian Songs and Dances (Dinemec Classics). Archipels, atelier vocal des Eléments Concert Venise Baroque Né de vingt années d’une pratique amateur de haut niveau et reconnue nationalement avec l’ensemble vocal « les Eléments », Archipels - l’atelier vocal des Eléments regroupe, depuis 2006, étudiants en musique, en chant, professeurs de musique, amateurs confirmés pour explorer le répertoire choral de l’époque baroque à nos jours. Archipels travaille sous forme de stages, d’académies d’été, et tout au long de la saison, ouvrant ses portes à la formation d’étudiants en voie de professionnalisation, ainsi qu’aux chanteurs amateurs possédant une solide formation musicale et vocale dans des géométries allant de la polyphonie à un par voix au chœur d’oratorio. Sous la direction artistique de Joël Suhubiette qui dirige le Chœur de chambre « les Eléments » composé, suivant les programmes, de 20 à 40 chanteurs professionnels, l’atelier vocal est également un lieu de rencontres musicales avec d’autres chefs de chœurs, avec des orchestres, avec d’autres chœurs. Il propose des concerts d’oratorios baroques et classiques, mais explore surtout le répertoire a capella du XX° siècle, et la création contemporaine. Il n’hésite pas dans certains concerts à mélanger époques, styles, chefs, effectifs, désirant renouveler un paysage de la formation et de la pratique amateur. Archipels, l’atelier vocal des Eléments est parrainé par le chœur de chambre Les Eléments, subventionné par le Ministère de la Culture (DRAC Midi-Pyrénées), le Conseil Régional Midi-Pyrénées, le Conseil Général de la Haute Garonne et la Ville de Toulouse. Blandine Arnould Bastienne, Bastien et Bastienne Blandine Arnould est née en 1979. Soliste pendant cinq ans dans la Maîtrise de Paris, en 2000, elle obtient le Prix du C.N.R. de Paris et intègre le C.N.S.M. de Paris. Elle étudie aujourd'hui dans la classe de Peggy Bouveret. Dans le cadre de ses études à la Maîtrise de Paris, elle est soprano solo dans de nombreux oratorios : Gloria de Vivaldi et la Ceremony of Carols de Britten... Elle a interprété Susanna (Le Nozze di Figaro) dans une mise en scène d’André Engel, la Baronne (La Vie Parisienne), Die Erste Dame (Die Zauberflöte) dans une mise en scène de Lukas Hemleb. Blandine Arnould vient de participer à l'opéra Accents en Alsace de Marc-Olivier Dupin, rôle de Madame Zumsteg. En dernière année au CNSM de Paris, elle chante une Fille Fleur, Parsifal, à la Cité de la musique, sous la direction de Pierre Boulez. En 2003, sélectionnée par l’ADAMI comme jeune talent, elle participe au MIDEM classique et à Musicora. Ces dernières saisons, elle interprète Pamina de Die Zauberflöte à l’Opéra de Dijon, Lisa du Pays du sourire à l’Opéra de Metz, et La Frontière de Ph. Manoury et participe à une création mondiale Cuore de Carlo Carcano en tournée et à l’Opéra National de Paris en avril 2005. L’ année dernière elle chante Die erste Dame (Die Zauberflöte) à l’Opéra national de Nancy, et la reprise de l’opéra Cuore–Opéra (rôle de la mère d’Enrico) à l’Opéra de Nantes/Angers et Lille. En décembre 2006, elle interprète le rôle de la Demoiselle Elue (Debussy) avec l’ONDIF sous la direction de David Lévi. Elle a également participé cette saison à La Veuve joyeuse de Léhar à l’Opéra National de Lyon, mis en scène par Macha Makeïeff ainsi qu’à Monsieur Choufleuri d’Offenbach au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles. Parmi ses projets Rozenn dans Le Roi d’ Ys de Lalo, à l’Opéra de Rennes, ainsi que Clorinda dans La Cenerentola de Rossini, à l’Opéra National de Nancy. Hasnaa Bennani - soprano Concert Venise baroque Récital piano, chant à Bretenoux Hasnaa Bennani est née en 1987, à Rabat, au Maroc. Elle débute la musique à l'âge de huit ans au Conservatoire de la Gendarmerie Royale de Rabat en violon dans la classe de Lazslo Fodor. Elle obtient son prix de perfectionnement en 2004 au Conservatoire National de Musique et de Danse de Rabat et intègre l'Orchestre Philharmonique du Maroc la même année. Parallèlement, Hasnaa Bennani chante dès l'âge de 10 ans dans plusieurs choeurs dirigés par Jalila Bennani et Louis Peraudin et y assure régulièrement les parties solistes. En 2004 et 2005, elle participe à plusieurs masterclasses avec Caroline Dumas et Heinrich Siffert. En 2005, elle obtient une bourse du gouvernement frandossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 25 çais grâce à laquelle elle peut continuer ses études musicales à Paris. Elle étudie alors la musicologie à la Sorbonne puis est reçue en 2006, à l'unanimité, au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) en chant, dans la classe de Glenn Chambers. Durant la période 2003 à 2006, Hasnaa Bennani participe régulièrement au festival des Alizés d'Essaouira. En mai 2006, elle chante les parties de soprano solo dans des oeuvres de Jean Cras et le Lauda Sion de Mendelssohn, sous la direction de Michel Piquemal. Elle est aussi depuis novembre 2006, membre de l'ensemble vocal d'île de France, sous la direction de Francis Bardot. Emmanuelle Bischoff Scénographe Les Caprices de Marianne Après une maîtrise d’arts plastiques, Emmanuelle Bischoff entre en classe de mise en scène à l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle) de Bruxelles. En 2001, elle intègre la section de scénographie à l’école des arts décoratifs de Strasbourg. A la sortie de ses études, elle est stagiaire de la costumière B. Walter au Châtelet à Paris. Au Grand Théâtre de Genève, elle est assistante des scénographes Pierre-André Weitz (m.en sc. O.Py) et Mark Lammert (m.en sc. Jean Jourdheuil). Elle travaille également avec le metteur en scène allemand N.Brieger en tant qu’accessoiriste. Emmanuelle Bischoff signe sa première scénographie à Brest en 2003, pour Querelle de Brest de Jean Genet mis en scène par Glenn Kerfriden. En 2004-2005, elle travaille avec une compagnie strasbourgeoise sur Les Troyennes de Sophocle. Avec le même metteur en scène, Olivier Chapelet, elle signe la scénographie de la pièce de F. Melquiot Autours de ma pierre il ne fera pas nuit , tournée en Alsace et en Suisse en 2007. Elle travaille actuellement avec une illustratrice sur l’univers visuel d’un spectacle pour enfants Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu, texte de Ph. Dorin. A Bruxelles, elle prépare les scénographies de Ubu, pour l’été 2007, au Théâtre du Méridien et de Misdreams, pièce écrite et mise en scène par Glenn Kerfriden, qui sera crée en 20072008. Raphaël Brémard Bastien, Bastien et Bastienne Né en 1976, Raphaël Brémard commence sa formation musicale auprès de M.P. Nounou et travaille sa technique vocale avec le ténor Gilles Ragon. Il participe à la IXème Académie Baroque Européenne d'Ambronay, chante ensuite le rôle de l'Ange dans L’Oratorio de Noël de Charpentier, Le Messie de Haëndel et la Messe en mi bémol de Schubert à Montpellier, La Passion selon St Jean et la Missa di Gloria de Puccini, avec le Domaine Musique de Lille et à la Cathédrale St Pierre de Montpellier. Avec l'ensemble Arianna, il interprète un programme pour deux ténors autour de Purcell et ses contemporains, puis se produit en récital de mélodies (Fauré, Duparc, Britten, Barber, Wolf et Schumann). Raphaël Brémard est pensionnaire au CNIPAL pour la saison 2004-2005. Au sein de cette structure, il tient le rôle de Piquillo (La Périchole) au Foyer de l'Opéra de Marseille, celui d’Oberon dans (The Fairy Queen) de Purcell, à Marseille, Tarascon et Aix-en-Provence, ainsi que celui de Don Ramiro dans (La Cenerentola) à l'Opéra de Marseille. Le Forum Franco Allemand des Jeunes Artistes l'invite pour Spärlich (Die Lustigen Weiber von Windsor de Nicolaï) en avril 2005, au Stadthalle de Bayreuth. Il chante, en 2005-2006, le rôle d’Ardimedon dans Phi-Phi à l'Opéra de Toulon, Monostatos dans La Flûte Enchantée à Besançon, Le Monde de la Lune à Marseille et Tarascon, Orphée dans Orphée aux Enfers à l’Opéra de Marseille. Il est également engagé à l'Opéra National de Montpellier pour Basilio dans Les Nozze di Figaro et Normanno dans Lucia di Lammermoor. Raphaël Brémard débute la saison 2006-2007 en interprétant Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia à Besançon, Lerida dans La Veuve Joyeuse puis Ernest Delaye dans Rimbaud, création contemporaine d'A. Peres Ramirez, à Montpellier, Parîs dans La Belle Hélène avec Opéra-Eclaté, Madame Butterfly à Besançon. Il sera prochainement à l’Opéra d’Avignon dans L’Auberge du Cheval Blanc (Florès) et Les Contes d’Hoffmann (les 4 Valets). Béatrice Burley Professeur de technique vocale, Stage Acteur et chanteur Béatrice Burley fait des études de médecine, piano, chant choral et orgue à Reims puis se consacre au chant ; plus particulièrement à la physiologie de la voix et à la thérapie par les vibrations vocales. Elle a travaillé avec Yva Barthélèmy et le Professeur Tomatis et anime régulièrement des stages d’émission vocale (en collaboration avec différents metteurs en scène : Vincent Vittoz, Patrick Abejean, Yvan Moran, Michel Fau, Eric Perez...) à Paris, Lyon, Céret, Lausanne et Fribourg (Suisse). Elle fait ses débuts sur scène, en 1992, dans le rôle-titre de L’Italienne à Alger au Festival de Saint-Céré, prise de rôle unanimement saluée par la critique. Depuis 1998 elle se perfectionne avec Elisabeth Piaton du Mozarteum de Salzbourg. Elle participe à de nombreuses productions lyriques tant en France qu’à l’étranger : Carmen, La Cenerentola, Le Barbier de Séville, Lakmé, La Somnambule, Faust, Roméo et Juliette, Les Contes d’un Buveur de Bière, West Side Story, Chanson Gitane, La Grande Duchesse de Gerolstein, Sainte de Bleeker Street…. sous la direction de Claude Snitzler, Eric Sprogis, Dominique Trottein, Didier Lucchesi, Michel Lehmann, Xavier Bilger, Robert Girolamy, Claire Gibault, Jean-François Verdier… Elle se produit également dans de nombreux concerts d’oratorios : Passion de Bach, Requiem (Verdi, Mozart, Duruflé), Stabat Mater et La petite messe solennelle de Rossini, L’Enfance du Christ de Berlioz, Le Messie de Haendel... sous la direction de Carl Brainich, Jean Entremont, Jorge Lozano Corrés, Henri Gallois, Frédéric Chaslin, Joël Suhubiette, Stéphane Cardon, Antonello Allemandi, Jean-Philippe Dubor…. Elle chante aussi en récital avec F. Boulanger, S. Zapolsky, J. Laforge… (mélodies de Brahms, Bartok, Moussorvski, De Falla, Strauss, Poulenc, Duparc, Britten, Schönberg….). Béatrice Burley a enregistré un disque de mélodies et d’airs d’opéras, avec le pianiste Fabrice Boulanger. En 2003, elle a participé au Festival de SaintCéré dans La Grande Duchesse de Gerolstein (rôle-titre) et L'Opéra de Quat’sous (Mme Peachum) dans la mise en scène d'Olivier Desbordes et d'Eric Pérez. En 2004, elle aborde Fenena dans Nabucco de Verdi, sous la direction de Jean-Philippe Dubor, à Lyon. Cette même année, pour le Festival de Saint-Céré, elle interprète Madeleine dans Rigoletto de Verdi, mise en scène de Michel Fau. Elle vient de chanter le rôle de Miss Quikly dans Falstaff de Verdi au Festival de Saint-Céré sous la baguette de Dominique Trottein et la partie de mezzo dans le Requiem de Verdi sous la direction de Andrei Kukal à la tête de l'orchestre symphonique de Prague. En 2006, elle participe à la production d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Grand Théâtre de Dijon ainsi qu'à celle d'Orphée aux enfers, mis en scène par Régis Santon. En 2007, elle tient le rôle de Mary dans le Vaisseau Fantôme de Wagner à Dijon et interprète le rôle titre de Le Medium de Menotti à l’opéra de Fribourg (Suisse). dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 26 Jean-Manuel Candenot, basse La Petite messe solennelle de Rossini Après avoir étudié le piano, Jean-Manuel Candenot s'oriente dans un premier temps vers le chant choral (Choeur régional de Toulouse). Il fait ses débuts en soliste en 1994 lors d'une tournée en Asie du Sud-Est, et poursuit dans cette voie en entrant, en 1996, au sein de l'association lyrique Les Chants de Garonne. Elève de Jean-François Gardeil et Lionel Sarazin, il s'est rapidement orienté vers la musique baroque (notamment Jésus dans Le Reniement de Saint-Pierre, Prométhée et Apollon dans La descente d'Orphée aux enfers de M.A. Charpentier ; Aeole et Grimbald dans Le Roi Arthur de H. Purcell aux côtés d'Hervé Lamy, Fernand Bernadi et Ethel Guéret ; Philène dans Georges Dandin, comédie ballet de Molière/Lully...). Son répertoire s'étend également à la musique d'ensemble (choeur de chambre Les Eléments) et l'oratorio. On a pu l'entendre dans La Petite Messe Solennelle de Rossini à Saint-Lizier, dans La Missa Gallica de Lallement à la Halle aux Grains de Toulouse, ou encore dans le Requiem de Gilles au Festival “Eclats de Voix” en compagnie d'Isabelle Desrochers. Il se produit en récital, en collaboration avec le pianiste et compositeur Olivier Pouech, dans le répertoire d'opéra et de mélodies françaises (Ibert, Poulenc, Ravel, Sacre). Jean-Manuel Candenot a obtenu un premier prix au concours supérieur de chant de l'UFAM (Paris), et fut récemment finaliste au Concours de mélodies françaises du Triptyque de Paris ainsi qu'au Concours International de chant de Marmande (catégorie Mélodie Française). Il vient de recevoir le “Prix Mélodie Contemporaine” des éditions Henri Lemoine au Concours International de Mélodie Française de Toulouse. Choeurs du Festival de Saint-Céré Le choeur de Traviata est composé de jeunes chanteurs professionnels ou pré-professionnels. Ce sont essentiellement des artistes en devenir que nous accompagnons dans l’apprentissage de leur métier de chanteur. Il y a par mis eux cette année des élèves de conservatoire et des chanteurs de la chorale de Rabat (Maroc) que nous accompagnons aussi dans leur démarche de professionalisation (espace qu’ils ne trouvent pas dans leur pays.). Cet accueil se fait dans le cadre d’une collaboration qu’Opéra Eclaté développe depuis trois ans avec l’Orchestre philharmonique du Maroc, grâce à l’aide de l’Ambassade de France à Rabat. Le choeur du Concert Venise Baroque est issu d’un stage de professionalisation que réalise Joël Suhubiette à Cahors depuis 3 ans dans le cadre de l’Académie d’été des “ Eléments “ Le choeur du concert Musique sacrée viennoise est issu d’un stage de choeur amateur dans la grande tradition du Festival de Saint-Céré des années 1970-1990. L’équipe de Martel, à travers le Festival du Haut Quercy, a repris cette tradition, depuis 15 ans. Dans cette dynamique, elle complète et enrichit toute la démarche de formation et d’aventure qui initie le Festival de Saint Céré–Haut Quercy. C’est en effet de l’espace de la pratique amateur que viennent souvent à la fois la formation initiale et la vocation de chanteur. Le Festival de Saint-Céré propose donc avec ces trois éclairages sur le chant un lien entre générations et pratiques. Dans la même volonté, notre objectif est de maintenir une exigence dans la démarche et une joie dans la réalisation. Les artistes qui encadrent ces trois axes sont, chacun dans leur domaine, des passeurs exigeants pour un apprentissage qui dans ce métier et cette pratique est à renouveler perpétuellement. Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées La petite messe solennelle de Rossini En 1982, le Ministère de la Culture suscite la création des premiers grands choeurs amateurs, partenaires des orchestres nationaux de région. C'est ainsi que naît, à l'initiative de Michel Plasson, le Choeur de Toulouse MidiPyrénées-Choeur Régional, partenaire privilégié de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse qui le sollicite dès lors pour participer à des oratorios et des oeuvres symphoniques. Le Choeur Régional a pour mission de développer le répertoire choral et de le diffuser dans toute la région Midi-Pyrénées. Ses soixante choristes sont encouragés et aidés à suivre une formation permanente à la fois musicale et vocale. Dans ce cadre, le Choeur de Toulouse Midi- Pyrénées collabore avec l'Atelier Régional de Pratiques musicales Amateurs (ARPA). Trois directeurs musicaux se sont succédés depuis sa création : José Aquino de 1982 à 1995, Alix Bourbon de 1996 à 1999 et François Terrieux depuis septembre 1999. Un Atelier Choral Régional, composé de chanteurs recrutés dans toute la région, permet au choeur d'oratorio d'atteindre une dimension symphonique. Christophe Coin Direction musicale Ensemble Baroque de Limoges Christophe Coin obtient son 1er prix de violoncelle au CNSM de Paris en 1974, dans la classe d'André Navarra. Il se perfectionne avec Nikolaus Harnoncourt à Vienne et Jordi Savall à la Schola Cantorum de Bâle. Il travaille avec le Concentus Musicus de Vienne, Christopher Hogwood avec lequel il enregistre des sonates en trio de Purcell puis des concertos de Haydn. En 1984, il fonde le Quatuor Mosaïques, avec Erich Höbarth, Andrea Bischof et Anita Mitterer, s'engageant sur la totalité de l'oeuvre de chambre de Haydn, Mozart, Schubert et Beethoven. Le travail du quatuor s’étend à la musique française (Hyacinthe et Louis Emmanuel Jadin). Parallèlement à sa carrière de soliste, il donne de nombreux concerts en duo, en trio avec entre autres Erich Höbarth, Patrick Cohen et Wolfgang Meyer. En 1991, il prend la direction de l'Ensemble Baroque de Limoges (EBL) avec lequel il explore les musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Ses disques sont régulièrement couronnés : deux gramophones Awards avec le Quatuor Mosaïques décerné à l'opus 20 et à l'opus 33 de Haydn une Victoire de la Musique classique avec l’Ensemble Baroque de Limoges, pour le cycle des Cantates de Bach avec cello piccolo. A son actif plus de 60 références discographiques dans divers labels, dont le label Laborie Classique, pour lequel il assure la direction artistique. "Musicien-chercheur", Christophe Coin organise régulièrement, à Limoges, des colloques internationaux réunissant musiciens, luthiers et chercheurs sur les thème de la facture et l'identité des instruments anciens. Pour exemple se sont tenus : 3 colloques sur la viole de gambe française, anglaise et allemande, un colloque sur les instruments à cordes sympathiques, des journées d’études sur les cors naturels et les trompes de chasse, sur les chabrettes et cornemuses et plus récemment une première table ronde suivi d’un colloque en avril 07, en collaboration scientifique avec le Musée de la Musique, sur le piano forte français dans les années 1800. Christophe Coin est chargé des cours de violoncelle baroque et de viole de gambe au CNSM de Paris et de viole de gambe à la Scola Cantorum de Bâle. Il est membre du Comité scientifique du Musée de la Musique/Cité de la Musique, membre du conseil d’administration de l’Université de Limoges et Président de la Société française de viole de gambe. dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 27 Eric Demarteau, basse Marquis d’Obigny, La Traviata La Duègne, Les Caprices de Marianne Concert Venise baroque Concert Musique sacrée viennoise Eric Demarteau étudie le chant au CNSM de Paris et à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon, auprès d’Anna-Maria Bondi, Gary Magby puis Christiane Patard. Il séjourne à Londres pour se perfectionner auprès de Vera Rosza et explore les domaines du lied et de la mélodie avec Rudolf Pierney, Ruben Lifchitz et Gérard Souzay. Il travaille le répertoire baroque avec Emmanuelle Haïm et William Christie, avec lequel il partira en tournée européenne dans Thésée de Lully. Parallèlement il se consacre au récital : Ravel, Ibert, Duparc et à l’oratorio Requiem de Mozart pour le Festival de Saint-Céré, Dettingen Te Deum de Haendel, Requiem de Verdi. Eric Demarteau chante en Angleterre de nombreux rôles du répertoire de basse chantante, Colline (La Bohème, Puccini), Le Roi (Aida, Verdi), Basilio (Il Barbiere di Siviglia, Rossini)... On a pu l’entendre dans Le Premier Cercle de Gilbert Amy à l’Opéra National de Lyon, sous la direction de Michel Plasson (Troisième Zek), dans Alcina de Haendel à l’Opéra National de Paris, sous la direction de William Christie (Deuxième Homme), dans Livietta e Tracollo de Pergolèse à l’Opéra National de Lyon (Tracollo), sous la direction de Paolo Longo, dans L’enfant et les sortilèges de Ravel à l’Opéra de Rennes (Le Fauteuil), sous la direction de JeanMarc Cochereau, dans La Colombe de Gounod à l’Opéra National de Lyon (Maître Jean), sous la direction de Jacques Chalmeau. Eric Demarteau a incarné à la scène de nombreux rôles, Les Quatre diables des Contes d’Hoffmann, Don Giovanni, Leporello, Masetto, Figaro... Il a participé a de nombreux festivals et tournées nationales : Festival de Loches en Touraine, Festival de Gattières (Nice), Festival de La Crypte de Fourvière (Lyon) Festival de Saint-Céré, y incarnant les rôles du Fauteuil (L’enfant et les sortilèges-Ravel), de Leporello (Don Giovanni-Mozart), de Buonafede (Il mondo della Luna-Haydn), de Geronimo (Il matrimonio segretoCimarosa), de Zaccaria (Nabucco-Verdi), de Tiger Brown (L’opéra de quat’sous–Weill) et de Monterone (Rigoletto–Verdi). Eric Demarteau apparaîtra plusieurs fois sur la scène de l’Opéra de Dijon, interprétant notamment le Deuxième jeune homme (Le Lac d’argent-Weill), Norton (La cambiale di matrimonio-Rossini), le Marquis d’Obigny (Traviata-Verdi). Cette saison, il interprète Zaretski (Eugène Onéguine- Tchaïkovski) et la Duègne (Les caprices de Marianne- Sauguet). Olivier Desbordes Metteur en scène, La Traviata Olivier Desbordes est directeur général du duoDijon depuis avril 2006, après avoir été directeur artistique de la scène lyrique de Dijon, depuis sa création en 2002. Licencié de littérature française, Olivier Desbordes suit une formation d'art dramatique au Cours Simon. Il réalise un long métrage Requiem à l'aube, sorti à Paris en 1976. Ensuite, au Palace jusqu'en 1984, il met en scène et participe à des spectacles avec Tina Turner, Grace Jones… des performances pour Lagerfeld, Dior, Paco Rabanne...et réalise des créations audiovisuelles pour, entre autres, Maurice Béjart. En 1981, il crée le Festival de Saint-Céré et en assure depuis la direction artistique. Cette même année, il signe sa première mise en scène d'opéra avec Orphée et Eurydice de Gluck. Suivront : Les Contes d'Hoffmann, Don Juan, L'Opéra de quat'sous, La Flûte enchantée, Carmen… En 1985, il crée Opéra Eclaté, structure de décentralisation lyrique qui, en 20 ans, a donné plus de 1 000 représentations en France, en Espagne et au Maroc. Son objec- tif : faire découvrir le vaste répertoire de l'opérette (La Périchole, La Veuve Joyeuse, Dédé, La Grande Duchesse de Gerolstein, La Belle Hélène…), toucher tous les publics hors des "circuits établis", par un travail théâtral avec de jeunes chanteurs et des mises en scène traduisant l'esprit de notre époque. La notoriété de ces créations a incité d'autres structures lyriques, comme l'Opéra de Québec, les Opéras de Nantes, Massy et Besançon… à lui proposer des mises en scène : Tosca, Le Roi malgré lui, La Traviata… En 1996, invité par la Ville de Castres, il y implante Opéra Éclaté et développe une politique offensive de diffusion du répertoire lyrique sur le territoire national en direction des nouveaux publics et plus particulièrement du jeune public. En hiver 98-99, Opéra Éclaté reçoit du Ministère de la Culture le label de Compagnie nationale de Théâtre Lyrique et Musical. En décembre 1999, Olivier Desbordes crée en France Le Lac d'Argent, conte musical de Kurt Weill sur un livret de Georg Kaiser, à l’Opéra de Massy précédant une tournée nationale. Il a créé en avril 2001 à l’Institut Français de Marrakech le spectacle Une Carmen arabo-andalouse. En 2003, il met en scène L’Opéra de quat’sous qui sera présenté au Théâtre Silvia Montfort à Paris et au Grand Théâtre de Dijon. Il met en scène L'Enlèvement au sérail pour le festival de SaintCéré . Parmi ses dernières mises en scène pour le duoDijon : Les Contes d'Hoffmann, La Veuve Joyeuse, La Grande Duchesse de Gerolstein, Don Juan, Dédé, La Bohème, Le Barbier de Séville, La Traviata, Falstaff, Carmen et La Périchole. Linda Durier Annina, La Traviata Née en 1975, Linda Durier entreprend très jeune puis adolescente la danse classique qui lui fait prendre goût à la scène. Quelques années plus tard, elle passe deux années scolaires à la Maitrise de Dijon, puis parallèlement à des études en histoire de l'Art, elle travaille sa voix et fait de la figuration au grand Theatre de Dijon. Des auditions lui permettent d'y entrer comme renfort de choeur pendant deux années puis lors de la saison 1998-1999. Elle décide alors d'approfonir ses études de chant et entre au CNR de Dijon. En mème temps elle obtient quelques petits rôles de composition parlés et chantés dans les ouvrages suivants:Les Mousquetaires au couvent, Andalousie, Les Noces de Figaro en 2000, Macbeth en 2001. En juin 2004 elle chante le rôle de Tebaldo dans Don Carlo à l'Auditorium de Dijon, en 2005 Soeur Mathilde dans Le Dialogue des Carmelites, la Comtesse Ceprano dans Rigoletto, en 2006 le rôle de Diane dans Orphée aux enfers, en mars et decembre 2006, elle interprete Annina dans la Traviata, puis en 2007 Kate Pinkerton dans Butterfly. Corine Durous Direction musicale et piano, Bastien et Bastienne Pianiste et chef de chant, stage Acteur et chanteur Passionnée par la voix, Corine Durous est nommée chef de chant de l’opéra de Nantes à 19 ans. Lauréate de la Fondation Menuhin, elle sera par la suite chef de chant du Centre d’études musicales supérieures de Toulouse et dans de nombreux théâtres : Théâtre des ChampsElysées, Théâtre du Châtelet, Opéra Comique, Opéra de Monte Carlo, Montpellier, Bordeaux, Massy, Besançon, Lausanne, Genève, Madrid et Tokyo. Pour des productions dans lesquelles elle collaborera avec des chefs d’orchestre prestigieux : Pinchas Steinberg, James Conlon, Kent Nagano, Antonello Allemandi, Michel Plasson, Christophe Rousset, Rudolf Bibl… Elle sera également l’assistante de Christophe Rousset (Mitridate de Mozart, La Cappriciosa Coretta de Martin y Soler, et Antigona de Traetta) Aujourd’hui, Corine Durous est pianiste chef de chant à dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 28 l’Opéra National de Paris et à la Maîtrise de Radio France. Elle est également la pianiste du Chœur de Chambre les Eléments (Victoires de la musique 2006) avec lequel elle a enregistré un disque consacré aux Shakespeare Songs (Hortus 2002, Diapason d’or) et un disque Hersant (EMI 2003, Choc du Monde de la Musique). Ensemble Baroque de Limoges - EBL À la direction de l’EBL depuis 1991, Christophe Coin effectue des travaux de recherche, d’édition, de diffusion et d’enregistrement de manuscrits inédits (Viento es la dicha de amor de José de Nebra ; les Concertos pour viole de gambe de Graun ; Le Sépulcre, La Vita nella Morte de Draghi ; et en 2006, les Concertos pour lira organizzata de Haydn). L’EBL organise, en Limousin, des colloques internationaux sur les techniques de jeu (viole de gambe, trompette naturelle et cor de chasse, chabrette et cornemuse, et le pianoforte français vers 1812). L’EBL est un résident permanent du domaine de La Borie-en-Limousin, labellisé Centre Culturel de Rencontre en 2003. En 2000, l’ensemble obtient du Ministère de la Culture le label de « laboratoire de recherche appliquée ». Il travaille à ce titre, par convention, avec le Musée de la Musique/Cité de la Musique (Paris) et le Centre de Musique Baroque de Versailles.Depuis 1984, mille concerts en France et en Limousin, deux cents à l’étranger, vingt-deux saisons à Limoges, cinq cents abonnés, dix-sept CD, et des partenariats en développement constant (diffusion, sensibilisation, formation et recherche). L’EBL est l’invité régulier des grands rendez-vous européens : Salzburg, Leipzig, Innsbruck, Londres, Madrid, Berlin, Paris, Lisbonne, Nantes, etc. En 2005, création du label discographique Laborie (classique et jazz). Michel Fau Metteur en scène, Bastien et Bastienne Récitant, Pierre et le Loup Direction d’acteur, stage Acteur et chanteur Après une formation au Conservatoire National Superieur d'Art Dramatique de Paris, sa rencontre avec l'auteur Olivier Py est décisive. Il crée cinq de ses pièces dont La Servante, Le Visage d'Orphée et L'Apocalypse Joyeuse. En 1998, Michel Fau joue le monologue Hyènes de Christian Siméon et reçoit le prix Gérard Philipe de la ville de Paris. Il a joué sous la direction de Sébastien Rajon(Le Balcon de Jean Genet), Paul Desvaux(Les Brigands de Schiller), Olivier Desbordes (Le Lac d'Argent de Kurt Weill, Dédé de Christiné...), Olivier Py (Le Soulier de Satin de Claudel), Philippe Calvario(L'Amour des Trois Oranges de Prokofiev), Jean-Michel Rabeux(L'Homosexuel de Copi, Feu l'amour de Feydeau...), Jean Gillibert (Athalie de Racine), Stéphane Braunschweig (Le Marchand de Venise de Shakespeare), Pierre Guillois (Pélléas et Mélisande de Maeterlinck), Jean-Claude Penchenat (Peines d'Amour Perdues de Shakespeare), Jean-Luc Lagarce (La Cagnotte de Labiche), Laurent Gutmann (Le Nouveau Menoza de Lenz), Gilberte Tsaï (Tableaux Impossibles), Gabriel Garran (Fragments d'une Lettre d'Adieu... de Normand Chaurette), Jacques Weber (Le Misanthrope de Molière)... Michel Fau a mis en scène Thérèse Raquin d'après Zola, Créanciers de Strindberg, American Buffalo de David Mamet, Le Condamné à Mort monodrame de Philippe Capdenat d'après Genet, Tosca de Puccini, Cosi Fan Tutte de Mozart, Rigoletto de Verdi, Eugène Onéguine de Tchaïkovski et Madame Butterfly de Puccini. On a pu le voir au cinéma dans des films réalisés par Albert Dupontel, Dominik Moll, Olivier Py, François Ozon, Benoît Jacquot et les "Quiches". Il vient de jouer le rôle de Louis XVI dans un téléfilm réalisé par Alain Brunard. Il a enseigné au Conservatoire National Superieur d'Art Dramatique de Paris ainsi qu'à l'Ecole Florent. En 2006 Michel Fau joue Illusions comiques d'Olivier Py et reçoit le Prix du meilleur comédien du Syndicat profes- sionnel de la critique. Nicole Fournié, soprano La petite messe solennelle de Rossini Nicole Fournié effectue ses études de chant au Conservatoire de Toulouse, ou elle obtient ses prix en Chant et Art Lyrique. Elle a participé à de nombreux mastersclasses en musique baroque (avec Howard Crook et les Arts Baroques de Rouen), en opéra avec le maestro Mikaël Enguelov (Bulgarie) et Linda Bond Perry (USA), et en art Lyrique avec Gabriel Bacquier et Michèle Command. Elle a bénéficié des conseils de Mady Mesplé notamment sur une production de Fortunio de Messager. Après un an passé à la Chapelle Royale, dirigée par Philippe Herreweghe, elle intègre la troupe d'Opéra Eclaté avec laquelle elle interprète de nombreux rôles d'opéra et d'opérette à travers la France. Depuis elle est régulièrement invitée sur les scènes françaises : Avignon, Tours, Saint-Etienne, Vichy, Rouen, Tourcoing, ClermontFerrand, Marseille, Toulouse.. ainsi qu'à l'Opéra de Wallonie. Parallèlement elle interprète de nombreuses oeuvres d'Oratorios: Requiem de Mozart, Requiem de Brahms, messes de Schubert, Die Schöpfung de Haydn, Carmina Burana, Stabat mater de Pergolèse ... sous la direction de Stéphane Cardon, Joël Suhubiette, Alix Bourbon, José Aquino, Jean-Marc Andrieux, Dominique Trottein, Fernando el Doro.. Lauréate des Voix d'Or à Rouen, 1er Prix au Concours Offenbach de Paris , Prix Rita Streich au Concours de Lied et d'Oratorio de Clermont-Ferrand, 1er Prix de musique contemporaine et 1er Prix d'opéra également au concours de Clermont Ferrand ... Elle participe à plusieurs créations contemporaines à l'Opéra de Marseille, notamment la création en chinois de La Neige en Août, livret de Gao Xin Jiang et musique de Xu Shuya. Soprano lyrique, elle interprète un vaste répertoire de l'opérette viennoise, opéra comique français (La Veuve Joyeuse et Princesse Czardas La comtesse des Noces de Figaro, Fiordiligi dans Cosi fan tutte, Madame Favart, Belle Hélène d'Offenbach La Mascotte, Véronique). Aujourd’hui, elle chante également le grand répertoire Butterfly, Tosca de Puccini, Don Carlo Verdi et Chimène dans Le Cid de Massenet. Andrea Giovannini Alfredo, La Traviata Andrea Giovannini étudie d'abord l'art dramatique à l'Ecole de Théâtre de Bologne, dont il sort diplômé en 1990. Il commence a étudier le chant et l'opéra en 1996 et poursuit une carrière dans le théâtre musical à travers une longue collaboration avec Massimo Romeo Piparo, d'Evita et Tommy à Jésus Christ Super Star et My Fair Lady. Il fait ses débuts à l'opéra dans le rôle de Danilo de La Veuve joyeuse, une production de la Fondation Toscanini dirigée par Massimo De Bernardt. Il se produit ensuite à Ferrare sous la direction de C. Desderi dans le rôle de Belfiore dans La Finta Giardiniera. En février 2000, il chante Peer Gynt sous la direction de Gerd Albrecht, dans la mise en scène de Pier Paolo Pacini, au Mai Musical Florentin ; Leopold dans L'Auberge du Cheval Blanc au Festival d'Opérette de Trieste et Don Basilio des Noces de Figaro au Théâtre Verdi. Au Teatro Massimo de Palerme, il chante Almaviva du Barbier de Séville et Paolino du Mariage secret. Il se produit également dans le rôle de Ferrando dans Cosi fan tutte au Théâtre Piccini de Bari, au Teatro Piccolo de Milan et en tournée à Madrid et Bilbao. Il revient au Teatro Piccini pour le rôle de Scaramuccio dans Ariane à Naxos et Danilo au Théâtre Verdi de Salerne. En décembre 2004, il fait ses début dans Ottavio du Don Giovanni de Mozart, sous la direction de C. Desderi. Ses projets incluent Idreno dans Sémiramide dirigé par G. Gelmetti à Rome, Brighella dans Ariadne auf Naxos à Bolzano, Rodolphe dans La Bohème pour Opera Ireland, dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 29 Alfredo de La Traviata à l'Opéra de Nuremberg et Le conte de Bosco Nero dans La Vedova Scaltra à l'Opéra de Nice et Rinuccio dans Gianni Schicchi à Modena, Piacenza et Ferrara (Italie). Patrice Gouron Décors, costumes et lumières La Traviata, Bastien et Bastienne Lumières, Les Caprices de Marianne Concepteur d'éclairages au Palace, Patrice Gouron y rencontre Olivier Desbordes. Très tôt, il se consacre à l'opéra et réalise les lumières de nombreux ouvrages lyriques : Carmen, dans une mise en scène de Jean-Luc Boutté, Les Contes d'Hoffmann, Nabucco, Le Roi malgré lui... mis en scène par Olivier Desbordes, Faust (mise en scène de Régis Santon)... Décorateur de Don Juan, La Traviata, L’Opéra de Quat’sous, L'Italienne à Alger ... pour le Festival de Saint-Céré, et également créateur de décors et d'éclairages pour l'Opéra de Nantes, l'Opéra de Poznan (Pologne). Pour la compagnie Opéra Eclaté, il signe les décors et lumières de : Carmen, La Grande Duchesse de Gérolstein, La Belle Hélène, La Cambiale di matrimonio de Rossini, mis en scène par Vincent Vittoz, La Tosca, mise en scène par Régis Santon et pour l'Opéra de Massy La Flûte enchantée et La Bohème. En décembre 1999, pour l’Opéra de Massy, il réalise la scénographie de la première création en France du Lac d'Argent de Kurt Weill. Au Festival de Saint-Céré, il crée les décors et éclairages de Don Juan, La Vie parisienne et L'Enlèvement au Sérail ainsi que la scénographie et les lumières d’Une Carmen arabo-andalouse. Pour l'Opéra de Dijon, il réalise les décors des Contes d'Hoffmann, La Veuve Joyeuse, La Grande Duchesse de Gérolstein, Don Juan dans des mises en scène d'Olivier Desbordes, La Cambiale di Matrimonio dans une mise en scène de Vincent Vittoz, Le Tour d'Ecrou dans une mise en scène d'Eric Perez. Patrice Gouron vient de signer les décors, costumes et lumières du Brave Soldat Schweik, mis en scène par Olivier Desbordes à l’Opéra de Dijon. Christophe Hudeley Tibia, Les Caprices de Marianne C’est en 1994 que Christophe Hudeley intègre la troupe de l’Opéra de Dijon. Ses qualités vocales et scéniques lui valent rapidement de très nombreux rôles à Dijon et sur d’autres scènes en France : L’empereur Altoum dans Turandot de Puccini, Jack dans Rip de Planquette, Pifféar dans Si j’étais Roi de Adam ou Gaston dans Traviata. Plus récemment, Olivier Desbordes lui confie plusieurs emplois de second ténor : Spoletta dans Tosca dans une mise en scène de Michel Fau, un homme d’arme dans La Flûte Enchantée, Schmitt dans Werther mise en scène de Robert Cantarella. En juin 2004 Christophe Hudeley participe à une série de concerts sous la direction artistique de Pierre Cao. Il chante la partie ténor solo des Vêpres solennelles du confesseur de Mozart en la Basilique de Vézelay. Cette année au duoDijon Le premier commissaire des Dialogues des Carmélites, un prêtre de La flûte enchantée et Borsa dans Rigoletto. Hermine Huguenel Flora, La Traviata Hermia, Les Caprices de Marianne Concert Venise baroque Concert Musique sacrée viennoise De formation classique, Hermine Huguenel intègre en 1982 la classe de Jean Perrier au Conservatoire du 9e de Paris. Elle travaille ensuite avec M. Pena, puis avec F. Dumont et participe à des masterclasses auprès de Daniel Delarue, Michèle Command, Gabriel Bacquier et Romualdo Savastano à Rome. Lauréate du concours international de Marmande, Hermine Huguenel débute sa car- rière dans le répertoire de l’oratorio : Missa Solemnis de Lancen, Gloria de Vivaldi, King Arthur de Purcell, Stabat Mater de Pergolese sous la direction de : Frédéric Oster, Ludovic Potier, Claude Martinet et Richard Bestwick ; ainsi que dans les Folk songs de Berio. Puis elle aborde l’opéra et travaille sous la direction de Hubert Humeau : Hänsel (Hänsel et Gretel de Humperdinck), Vincent Tavernier : Rowan (Le Petit Ramoneur de Britten). Elle est aussi L’Opinion publique dans Orphée aux Enfers d’Offenbach avec l’OCP en Agenais. Elle parfait sa formation théâtrale avec Michel Fau, Eric Perez au Festival de Saint-Céré et au travers d’un travail sur le clown avec le Bataclown à Toulouse. Elle incarne les rôles d’Isabella dans L’Italienne à Alger, Orphée, Charlotte, Dalila, la Cieca dans La Gioconda, mais aussi Arsace, Rosine, Dorabella, Mercedes… et la Grande Duchesse d’Offenbach. Son agilité vocale lui permet de maîtriser des rôles tels que Ruggiero dans Alcina et Rinaldo de Haendel. Dans le répertoire de musique de chambre, elle interprète Poulenc, Chausson, Ravel, Debussy, Respighi, Berio, Schoenberg, Schumann, Schubert, Mahler, De Falla… Hermine Huguenel est régulièrement sollicitée pour la création d’œuvres contemporaines : Les Caprices d’Eros de Pierre Thilloy, Cabaret X de Michel Decoust, Les Paupières des Dormeurs de Pascale Jakubowski, le Requiem de Yakov Borovitch, le Salve Regina de Bernard Von Burden et Fauvel de David Chartier. Son éclectisme musical et son sens de la scène l’ont conduite vers des territoires stylistiques très différents. Elle fait de nombreuses tournées à l’étranger (Allemagne, Belgique, Chypre, Espagne, Maroc, Portugal…) avec l’ensemble TreFontane (musique médiévale, musique arabo-andalouse), suivies d’enregistrements. Elle vient d’interpréter Mercedes dans Carmen, mis en scène par Olivier Desbordes au duoDijon, en novembre 2006. Elle était aussi Mercedes pour l’OCP en Agenais en juillet 2006. Pour le duoDijon, elle sera Siebel dans Faust en novembre 2007.Et en juin 2008, pour le Festival de Makrigialos en Crête, Suzuki dans Madame Butterfly. Youssef Kassimi Jamal Direction musicale et oud, concert Chants polyphoniques andalous Youssef Kassimi Jamal entre au Conservatoire de musique de Marrakech en 1981. Il y étudie le solfège, le oud, la musique arabe et andalouse. Parallèlement il poursuit des études universitaires et obtient une licence en biologie animale. En 1992 il obtient son premier prix de oud au conservatoire nationale de Rabat, en 1997 le premier perfectionnement de ce même concours et en 2000 le prix d'honneur. Il est également diplômé de l’Académie internationale de musique sacrée de Fés après avoir suivi des masters classes de oud dans la classe de Munir Bachir en 1998 et la classe de Saïd Chraibi en 2000. Membre de l’Orchestre du conservatoire de Marrakech, et de l'Orchestre andalou de Marrakech, il y joue du oud, des percussions et de la clarinette. Depuis 1998 il est responsable de l'atelier de oud pour les ateliers croisés MarseilleMarrakech. En avril 2000, Youssef Kassimi Jamal compose la musique orientale d'Une Carmen arabo-andalouse d'apres l'opéra de Bizet, dans une mise en scène d'Olivier Desbordes (tournée au Maroc, en France en Italie, à Andore et en Tunisie). Durant l'été 2001, il crée l’ensemble de musique de chambre arabe Al Jisr (le pont). Après le succès rencontré au Festival de Saint-Céré et lors de la tournée 2002-2003, al Jisr enregistre son premier disque produit par Opéra Eclaté. Suite à cette collaboration, Youssef Kassimi Jamal participe, avec l’atelier volant du Théâtre national de Toulouse (TNT) à la création d’une pièce sur l’oeuvre de Pasolini. Avec ce même atelier et avec son ensemble, il participe à la création de plusieurs lectures concerts (Victor Hugo, dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 30 Pierre Loti , Jean Genet, Gérard de Nerval...). Au Festival de Saint-Céré 2003, Youssef Kassimi Jamal assure la direction musicale de la partie orientale du spectacle Le Café chantant. En 2004, toujours au Festival de SaintCéré, il crée un son premier concert de polyphonies arabes avec le groupe Al Jisr et fait l’expérience, avec succès, de jouer un quatuor de Beethoven en transcrivant la partie du deuxième violon pour le oud. En rentrant au Maroc, en 2004 et 2005, il entame une nouvelle aventure théâtrale avec la compagnie française Graine de soleil ; pour laquelle il joue du oud et compose des musiques de scènes. Parallèlement à sa carrière de musicien, il a également enseigné le oud, le solfège et la musique arabe au Conservatoire national de Marrakech et au Conservatoire privé Zéryab à Marrakech. Depuis 2004, il a un rendezvous annuel d'un mois avec le Conservatoire JeanPhilippe Rameau de Dijon pour lequel il anime la classe d’orchestre des cordes (enseignement de musique arabe). Il fait partie de l’association Jilali mtired qui se consacre à l'art du malhoun* et depuis 2006 du comité d’organisation du Festival international de musique universitaire de Marrakech. Parallèlement à ces nombreuses activités professionnelles, Youssef Kassimi Jamal compose et mène des recherches musicales cherchant à s’ouvrir plus sur le monde et faire connaître le patrimoine arabe et marocain en le présentant sous un autre jour. * Le malhoun est la plus élaborée des formes de versifi- cation en arabe dialectal marocain. C'est un vaste répertoire de poèmes que perpétue une tradition de chants et de manuscrits, et qui, au fil des siècles, s'est distingué par ses prouesses poétiques et métriques. Le centre premier du malhun, est, de l’avis des spécialistes, la région du tafilalet. De là sont issus les grands poètes qui, en émigrant vers les grandes villes du Maroc, permirent au malhûn de rayonner et de se développer avec le soutien d'un corps d’artisans et de métiers d'art mais aussi avec le contact des autres arts citadins. c.f. : http://www.minculture.gov.ma Christine Labadens, alto La petite messe solennelle de Rossini Originaire du Gers, c’est au Conservatoire et à la faculté de musicologie de Toulouse que Christine Labadens fait ses études musicales. Puis, elle entre au CNIPAL pour sa formation vocale. Depuis 1986, elle se perfectionne avec Evelyne Brunner à Lyon. Elle mène une carrière lyrique sur de nombreuses scènes françaises : Grand Théâtre de Reims, Esplanade de Saint-Etienne, Théâtres de Toulon, Avignon, Tours, Nantes et à l’étranger : Opéra Royal de Wallonie à Liège, Grand Théâtre de Genève. Elle interprète Rosine (Le Barbier de Séville), Carmen et Mercedes (Carmen), Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann), Mère Marie de l’Incarnation (Les Dialogues des Carmélites), Suzuki (Madame Butterfly), La deuxième dame (La Flûte enchantée), Périchole (La Périchole d’Offenbach), Charlotte (Werber de Massenet), Wellgunde (Das Rheingold de Wagner), Meg (Falstaff de Verdi), Pastuchyna (Jenufa de Janacek)... En créations mondiales, Christine Labadens a chanté : La Troisième Veilleuse (Le marin de Xavier Dayer) au Festival de Menier à Genève, Clo –une parque– (Mille ans sont comme un jour dans le ciel de Dominique Lièvre) à l’Opéra d’Avignon ; lors du Festival Eclats de voix à Auch, en 1999, elle crée L’Avenir foudroyé de Serge Kaufmann, puis en 2003, la cantate pour mezzo soprano et choeur IMA ou la Mère dépossédée de Serge Kaufmann. Christine Labadens se produit dans de nombreux concerts de musique sacrée : à Lyon La Petite Messe Solennelle de Rossini ; au Festival de Nyon et à Genève le Requiem de Verdi sous la direction de Michel Corboz ; au Festival Mozart de Roubaix, au grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris et en Hollande le Stabat Mater de Dvorak ; au Victoria Hall de Genève Les Noces de Stravinsky. Pour la télévision, elle a enregistré les Requiem de Saint-Saëns, de Duruflé, diffusés dans l’émission Nocturnales d’Alain Duault sur France 3. Elle donne de nombreux récitals et se produit régulièrement à Toulouse et en région dans des concerts d’oratorios. Pour la saison 2006-2007, Christine Labadens chantera principalement dans La Traviata, Didon et Enée de Purcell, Ariane à Naxos de Strauss, Marseille, Metz, Avignon, Vichy, Reims… Suzuki dans Madame Butterfly de Puccini à Massy. En 2009 elle chantera dans La Traviata de Verdi au Festival d’Orange et au Festival de Balbek au Liban. Abdellah Lasri, ténor La petite messe solennelle de Rossini Concert Venise baroque Concert Musique sacrée viennoise Récital piano, chant à Bretenoux Abdellah Lasri est né en 1982 à Rabat au Maroc. Il débute l’étude de la musique, en tant qu’autodidacte et à l’âge de 20 ans, en étudiant la guitare et le solfège. En 2002, il chante dans plusieurs chorales locales dont la Chorale de Rabat avec laquelle il prend ses premiers cours de musique et de chant. Il y chante en tant que soliste de 2002 à 2004. Durant la même période, il suit des cours de direction et de composition avec le compositeur Fortunat Frölich et le chef d’orchestre Oleg Rechtkine, et dirige la Chorale du Conservatoire National de Rabat en 20032004. En 2004, il obtient une bourse du gouvernement français qui lui permet de commencer ses études musicales au Conservatoire de Bourgoin-Jallieu en Isère. Il y obtient en un an, les DEM (diplôme d’études musicales) de chant et de formation musicale. Abdellah Lasri est reçu au concours d’entrée du CNSM de Paris où il poursuit depuis ses études dans la classe de Glenn Chambers. De 2002 à 2006, il suit plusieurs master classes avec Caroline Dumas, Glenn Chambers, Henrik Siffert, Michel Piquemal, Margreet Honig, Philippe Hutenlocher, François Le Roux... et se produit lors de récitals, de concerts ou d’opéras notamment au Maroc, Qatar, Jordanie, Suisse, Allemagne. En France, il interprète durant la saison 2006-2007 le rôle du Prince Charmant dans l’opéra La Forêt Bleue de Louis Aubert dans une production de La Péniche Opéra. Il est aussi ténor solo dans le Stabat Mater de Dvorak à l’Opéra de Massy, sous la direction de Dominique Rouits. En avril 2007, dans une tournée au Maroc, il a chanté Remendado de Carmen. Dans l’été, il interprétera l’intégrale des Canticles de Britten au Festival Messiaen. Parmi ses projets : Don Ottavio dans Don Giovanni de Mozart au duoDijon et pour la saison 2008-2009, le Comte Belfiore de la Finta giardiniera de Mozart à l’Opéra de Fribourg. Stéphane Lavergne costumes, Les Caprices de Marianne Trois années d’études de stylisme-modélisme, à Bruxelles, permettent à Stéphane Laverne de travailler tant l’univers du spectacle que celui de la mode. À 19 ans, il crée son premier atelier de costumes, en collaboration avec Marie-Claire Billault : L’Atelier YO. Immédiatement, ils signent leurs premières réalisations : Atelier Lyrique de Tourcoing La Clémence de Titus de Gluck, Atelier Lyrique du Rhin Don Juan de Mozart (mise en scène de Pierre Bara), Buffon au Jardin des plantes, Les savants et la révolution à la Cité des sciences pour la compagnie Alain Germain. Parallèlement et durant 10 années, Stéphane Laverne mène une collaboration régulière pour les collections prêtdossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 31 à-porter et couture de Thierry Mugler, dont le mythique défilé des 20 ans au Cirque d’hiver, en 1995. Depuis 1992, avec Dominique Louis, costumière “attitrée” de Daniel Mesguish, il travaille à la réalisation des costumes de très nombreuses productions : La Vie parisienne à la Comédie Française, Mithridate au Vieux Colombier Antoine et Cléopâtre au Théâtre l’Athénée (février 2003), Le Prince de Hambourg (Athénée 2005) Pour le cinéma et la télévision, il collabore également à la réalisation de films et téléfilms dont parmi les plus récents la suite de La Femme en blanc d’Aline Isserman, avec Sandrine Bonnaire (juin 2002), Double Zéro de G. Pires (costumes Chatoune , 2003), Arthur de Luc Besson (2005) Incontrôlable de Raffy Shart (2005)… C’est également au monde de l’opéra que Stéphane Laverne consacre une part de son temps : Nixon in China (mise en scène Peter Sellars), Guillaume Tell (Opéra de Weimar/Rütli 2004) La rencontre avec Jean-Michel Angays, chez Thierry Mugler et leur collaboration depuis de nombreuses années a entraîné la création, en 2002, de leur atelier de costumes : Fbg 22-11. Depuis, ils ont participé à la création de Nuits de folie dernière revue des Folies Bergère (2002), Hollywood dernier spectacle d’Holiday on Ice, Le Tour d’écrou de Britten (mise en scène Éric Perez), L’opéra de 4 sous de Brecht/Weill (mise en scène Olivier Desbordes), On ne badine pas avec l’amour (mise en scène Jean Lhermier, Carouge Suisse) La Traviata pour les Arènes de Vérone (2004), Les grelots du fou de Pirandello (Vieux colombier Paris 2005),) La Nouvelle Ève (revue de la saison 2005), Les Dialogues des Carmélites (Éric Perez, duoDijon 2005). Stéphane Malbec-Garcia Coelio, Les Caprices de Marianne Après des études littéraires (troisième cycle d'histoire et de sciences politiques) et des études de piano, Stéphane Malbec-Garcia se tourne vers le chant au Conservatoire de Bordeaux. Sa rencontre avec Jocelyne Taillon est décisive et lui permet de progresser dans la connaissance et la maîtrise de sa voix. Celle-ci l’adresse à Michel Sénéchal qui accompagne, aujourd’hui encore, son développement vocal. Stéphane Malbec-Garcia a également participé à des cours d’interprétation avec Montserrat Caballé et Ilena Cotrubas. Il remporte plusieurs prix nationaux et internationaux (à Luxembourg notamment, Premier prix de Concours International Européen des jeunes solistes). Boursier du Cercle Lyrique Richard Wagner pour un projet de récital de chant français à Bayreuth, son répertoire comprend les ténors de l’opérette classique : Bobinet dans La Vie Parisienne, Grenicheux dans Les Cloches de Corneville, Pâris dans La Belle Hélène, Piquillo dans La Périchole, le Prince Fritellini dans La Mascotte qu’il incarne sur différentes scènes françaises. Il fait ses débuts dans l’oratorio avec le Requiem de Mozart et la Messa di Gloria de Puccini à Bordeaux. Il chante aussi les rôles de Nadir dans Les Pêcheurs de perles, Basilio dans Les Noces de Figaro, Ottavio dans Don Giovanni et Pedrillo dans L’Enlèvement au Sérail. Au Théâtre Impérial de Compiègne, il interprète, en 2004, Domenico dans Haydée d’Auber (mise en scène de Pierre Jourdan). On a pu l’entendre récemment dans La Veuve Joyeuse (Coutançon) à l’Opéra de Toulon, Falstaff (Fenton) au Festival de Saint-Céré, L’Oie du Caire de Mozart avec la Péniche Opéra. Parmi ses derniers engagements : Falstaff en tournée en France avec la Compagnie Opéra Eclaté, L’Enlèvement au Sérail au Maroc, La Belle Hélène et Turandot (Pong) à Toulon, Les Saltimbanques à Avignon, Don Giovanni et L’Enlèvement au Sérail au Festival de Saint-Céré, Les Saltimbanques à l’Opéra d’Avignon, Haÿdée et Fra Diavolo d’Auber ainsi que Les Caprices de Marianne de Sauguet au Théâtre Impérial de Compiègne. Orchestre du Festival de Saint-Céré La Traviata, Les Caprices de Marianne Concert venise baroque Concert Musique sacrée viennoise Depuis quelques années Olivier Desbordes et Dominique Trottein, dans un souci de haut niveau musical pour l'orchestre du Festival de Saint-Céré et des tournées nationales qui suivent, ont créé une “politique” nouvelle d'exigence artistique et de fidélité. Les jeunes musiciens français qui fondent le pilier de l’ orchestre sont tous issus des conservatoires supérieurs de Paris et de Lyon et donc d’un haut niveau instrumental individuel. Mais la pratique d'orchestre, et particulièrement dans l'opéra est une discipline nouvelle pour eux, elle nécessite une souplesse, une curiosité certaine, un amour de la voix et du théâtre. C’est cette expérience musicale et humaine que leur propose leur participation et qui pour leurs avenirs professionnels les enrichira fortement. En échange, les productions se nourrissent de leurs jeunesses, de leurs spontanéités artistiques. Dans un souci d'épanouissement personnel, la programmation du Festival leur offre également de se produire en musique de chambre et concerts. Eric Pérez Metteur en scène, Les Caprices de Marianne Metteur en scène, stage Acteur et chanteur Ayant une double formation de comédien et de chanteur, Eric Pérez a commencé par interpréter sur scène les rôles de Panatellas (La Périchole), Figg (La Veuve Joyeuse), le rôle titre de Dédé de Christiné au sein de la compagnie Opéra Eclaté. En 1995, il interprète Puck dans la production de La Grande Duchesse de Gerolstein au Théâtre Silvia Monfort et aux Bouffes Parisiens. Durant les hivers 1998 et 1999, il participe à la création et aux tournées de La Belle Hélène dans le rôle de Calchas. Ces spectacles étant mis en scène par Olivier Desbordes. Après avoir exploré ces différents aspects du répertoire «léger», Eric Pérez décide de changer de direction et d’univers. Il aborde le théâtre musical et le répertoire de la chanson française. Il en interprète Aragon, Ferré, Caussimon, Queneau, Vian, Prévert Gainsbourg… Il participe à la création d’un spectacle de Jean Gillibert autour de la chanson française à la Vieille Grille. En 2000, pour la création en France du Lac d’Argent, il joue le rôle principal de Séverin sur un texte de Kaiser et une musique de Kurt Weill, dans une mise en scène d’Olivier Desbordes au Festival de Saint-Céré et en tournée avec Opéra Eclaté. Ce spectacle sera repris en 2003 au Centre dramatique de Bourgogne à Dijon et au Théâtre Silvia Monfort à Paris avec Francine Bergé et Michel Fau. En 2001, il monte, en compagnie du pianiste Roger Pouly, Graine d’Ananar : un spectacle sur les premières années de la carrière de Léo Ferré. Parallèlement à sa carrière de comédien chanteur, il se consacre depuis 2001 à la mise en scène. Assistant d’Olivier Desbordes sur plusieurs opéras notamment, Le Brave soldat Schweik de Kurka crée en 2004 où Falstaff crée en 2005, il signe sa première mise en scène avec Le Tour d’écrou de Britten à Chalon-sur-Saône et à l’opéra de Dijon. Il monte ensuite L’Opéra de Quat’sous avec Olivier Desbordes à Saint-Céré et au Théâtre Silvia Monfort. En 2005, il met en scène Les Dialogues des Carmélites de Poulenc à l’auditorium pour le duoDijon. Parmi ses dernières mises en scènes : Les Caprices de Marianne d’Henri Sauguet, et Le Vaisseau fantôme de Wagner au duoDijon. Chantal Perraud Marianne, Les Caprices de Marianne dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 32 Après un prix de chant au CNSM de Paris (classe de Christiane Eda-Pierre), Chantal Perraud complète sa formation au CNIPAL de Marseille. En 1997, elle participe à la création de Sanguine de Patrick Marcland. La même année, elle est Hélène dans Le Carillon d’Aldo Clementi (direction Z. Pesco, mise en scène G. Marini) à la Biennale de Venise et à la Scala de Milan. L’année suivante, Papagena dans La Flûte Enchantée de Mozart (direction C. Diedrich, mise en scène R. Fortune) à l’Opéra d’Avignon. En 1999, elle est engagée dans la troupe de l’Opéra National de Lyon et interprète les rôles du Feu et du Rossignol dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel (direction Louis Langrée, mise en scène Philippe Sireuil) Hélène dans Un Chapeau de Paille d’Italie de Nino Rota. Au cours de la saison 1999-2000, elle collabore avec Jean-Claude Malgoire pour une tournée consacrée à Claudio Monteverdi. Le Centre de Formation lyrique de l’Opéra National de Paris l’invite à interpréter Zerbinetta d’Ariane à Naxos de Richard Strauss. Lors de la saison 2000-2001, Chantal Perraud chante le rôle-titre de Medeamaterial de Pascal Dusapin au Festival Musica de Strasbourg. Création française, qu'elle reprend au Théâtre des Amandiers de Nanterre et à l’Opéra de Rouen (direction Laurence Equilbey, mise en scène André Wilms). Elle assure, lors de cette même saison, la reprise de la trilogie des opéras de Monteverdi (direction J.C.Malgoire). Elle en interprète Damigella, la Vertu, Minerve (Le Couronnement de Poppée), Junon (Le Retour d’Ulysse) et la Musica (Orfeo). Elle est aussi Adèle dans La Chauve Souris de Johann Strauss à l’Opéra d’Avignon, et le Truchement des Tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla.Sous la direction de Vincent de Kort, dans la mise en scène Alain Carré, elle interprète, au Concertgebouw d’Amsterdam, ses deux premiers rôles mozartiens : Barberine des Noces de Figaro et Bastienne dans Bastien et Bastienne. En 2001-2002, elle chante en alternance Papagena et la Reine de la Nuit (direction J.-C. Malgoire, mise en scène Pierre Constant), puis Zémire du Zémire et Azor de Grétry, mis en scène par Mireille Laroche, ainsi que le Quat’z’oneilles dans l’opéra Ubu-Roi de Vincent Bouchot, créé à l’Opéra-Comique de Paris. En 2002-2003, elle chante Musetta dans La Bohème à l’Opéra de Nantes, la Fille d’Alloro dans Perela, L’homme de fumée de Pascal Dusapin (création mondiale à l’Opéra de Paris, reprise à l’Opéra de Montpellier; direction James Conlon et Alain Altinoglu, mise en scène Peter Mussbach). Cette même année, elle débute dans Fiakermili d'Arabella de Richard Strauss à l’Opéra de Nancy (direction S. LangLessing). En 2003-2004, elle reprend à l’Opéra de Liège le rôle de Zémire, puis assure la tournée française de L’Occasion fait le Larron, opéra de Rossini notamment au Théâtre des Champs-Elysées (direction J.-C. Spinosi, mise en scène Dan Jemmett), dans le rôle de Bérénice. Elle interprète sa première Lakmé (rôle-titre) à l’Opéra de Rennes et au Grand Théâtre de Reims (direction Alain Altinoglu). En 2004-2005, l’Opéra de Strasbourg l’engage pour la Reine de la Nuit dans La Flûte Enchantée, mise en scène par Achim Freyer. Par ailleurs, elle se produit en récital : Mozart avec l’Orchestre de l’Opéra de Lyon dirigé par Louis Langrée, mélodies et Lieder (Brentano’s lieder de R. Strauss) avec Hélène Lucas, piano, à l’Amphithéâtre de Lyon ... ainsi que dans des spectacles musicaux, notamment en trio avec François-René Duchâble et Alain Carré, comédien. En mai 2005, Chantal Perraud chante Fiakermili d'Arabella au Théâtre du Châtelet à Paris aux côtés de Karita Mattila, Thomas Hampson et Barbara Bonney puis en juin Pli selon Pli de Pierre Boulez, lors d'un concert/hommage donné au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris en l'honneur du compositeur et chef d'orchestre. Pour la saison 2005/2006, Chantal Perraud a repris notamment le rôle de la Reine de la Nuit dans la produc- tion d'Achim Freyer à l'Opéra de Nancy, puis dans une nouvelle production de l'ouvrage à l’Opéra de SaintEtienne. Pour la saison 2006/2007 elle a participé à plusieurs ouvrages baroques, des opéras de Mozart et en janvier 2007, la création française d'une cantate de HansWerner Henze à Montpellier… Isabelle Philippe Violetta, La Traviata Concert Musique sacrée viennoise Licenciée en mathématiques (CAPES), Isabelle Philippe suit ses études de chant au CNSM de Paris (classes de N. Broissin et de W. Christie) et avec F. Guinchat. Elle participe aux masterclasses de Christopher Underwood, Paul Von Schilhawsky du Mozarteum, Jean-Christophe Benoît, Andréa Guiot, Mady Mesplé, Michel Sénéchal, Rita Malaspina, Irène Aitoff, Yvonne Minton... Lauréate de concours internationaux : F. Vinas de Barcelone, 1er prix du concours Viotti-Valsesia en 1997, Prix du meilleur chanteur étranger au concours Di Stefano, 1er prix d’opéra, Prix du public, prix d'opérette 1998 à Marmande, Voix d'Or Opéra en 1998., elle se produit en récitals, en oratorios et à la scène, en France comme à l'étranger. (Opéras de Marseille, Avignon, Rennes, Limoges, Compiègne, Montpellier, Arsenal-Metz, Milan, Palerme, Opéra de Miskolc, Concerthall de Pékin, Ludwigshafen, Tonhalle de Zurich, New Theater de Tokyo, RTE de Dublin, Lindburystudio du Covent Garden), dirigée par Jacques Mercier, Antonnello Allemandi, Manuel Rosenthal, Stéphane Denève, William Christie, Ari Rasliainen, Michel Swierczewski, Miguel Ortega... Parmi les principaux rôles : Olympia (Les Contes d'Hoffmann), La Reine de la Nuit (La Flûte Enchantée), Rosine (Le Barbier de Séville), Thérèse (Les Mamelles de Tirésias de Poulenc), Leila (Les Pêcheurs de Perles), Eurydice (Orphée de Gluck), Gilda (Rigoletto), Violetta (La Traviata), Fanny (La Cambiale di Matrimonio de Rossini), Blonde (L'Enlèvement au Sérail ), le Feu, la Princesse, le Rossignol (L'Enfant et les Sortilèges) . Elle a participé à la création Perelà de Pascal Dusapin, mis en scène par Peter Mussbach, à l'Opéra National de Paris et à l'Opéra de Montpellier (rôle de La Reine). Régulièrement invitée par le Théâtre Impérial de Compiègne, elle crée et enregistre : Dinorah (Le Pardon de Ploêrmel de Meyerbeer), Haydée (Haydée d’Auber), Isabeau de Bavière (Charles VI d’Halévy). En 2006, elle enregistre un CD d'airs rares d'opéras français du 19ème siècle. Lors de la saison 2006-2007, elle chante Constance (L'enlèvement au sérail de Mozart à Limoges) et de Lakmé (rôle-titre) à Metz. Elle reprend Blonde au Maroc (Marrakech, Rabbat et Casablanca) et au Festival de Saint-Céré. Elle interprète et enregistre Marianne (Les caprices de Marianne de Sauguet) puis Zerline (Frav Diavolo d’Auber) au Théâtre Impérial de Compiègne. Elle est aussi Zerbinette (Ariane à Naxos de Strauss) à l'Opéra de Metz. Jean-Claude Sarragosse Claudio, Les Caprices de Marianne Docteur Grenvil, La Traviata Colas, Bastien et Bastienne Récital Henri Sauguet Après des études de musicologie à la faculté de Toulouse, Jean-Claude Sarragosse est diplômé du CNIPAL de Marseille. Il obtient ensuite un 1er prix au CNSM de Paris dans la classe de W.Christie. Il débute sa carrière au sein d’ensembles vocaux : La Chapelle Royale (P.Herrewege), Sagittarius (M.Laplenie), les Jeunes Solistes (R.Safir), et sera membre des Arts Florissants (W.Christie) pendant plus de cinq ans avec lequel il participera à de nombreux concerts et opéras (Atys, Médée, Castor et Pollux….) ainsi qu’à plusieurs tournées internationales (Brésil, USA, Chine, Australie, dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 33 Canada….). Invité par les ensembles vocaux ou instrumentaux, il chante l’oratorio (Passions et cantates de Bach, Requiem de Fauré, Brahms ou Mozart, Messie de Haendel, la Création de Haydn, Les Noces de Stravinsky…) avec Les Éléments (J.Suhubiette), La Fenice (J.Tubery), Akademia (F.Lassere), Jacques Moderne (J.Suhubiette), Mensa Sonora (J.Maillet) avec lesquels il enregistre de nombreux disques. Passionné par le répertoire de la mélodie et du lied, il se produit avec la pianiste Corine Durous au Festival de la Médina de Tunis, dans les Alliances Françaises du Brésil et du Mexique, au Festival de SaintCéré, au Mai musical de Perpignan, à la Fondation Boris Vian d’Eus ainsi qu’à l’Opéra de Dijon. C’est avec l’Arcal (C. Gagneron) ou Opéra Eclaté (O. Desbordes) que Jean-Claude Sarragosse aborde le répertoire de l’opéra. Fidèle à ces deux Compagnies nationales de théâtre lyrique et musical, il interprète les rôles de Polyphéme dans Acis et Galatée de Haendel (Berling/Maillet), Caron et Pluton de l’Orphéo de Monteverdi (Gangneron/Lassere), Agamemnon de La Belle Hélène d’Offenbach (Desbordes/Trottein), le Comte Des Grieux de Manon de Massenet (Desbordes/Trottein), Bobinet de La Vie Parisienne d’Offenbach (Desbordes /Durous), Le Général Boum de La Grande Duchesse de Gerolstein (Desbordes /Trottein), Masetto du Don Juan de Mozart (Desbordes, Pérez/Suhubiette), Papageno de La Flûte Enchantée de Mozart (Desbordes/Suhubiette), Figaro et Bartolo des Noces de Figaro de Mozart (Desbordes/Suhubiette), Osmin de L’enlèvement au Sérail de Mozart (Desbordes,Pérez/Suhubiette), Don Alfonso du Cosi fan Tutte de Mozart (Fau/Verdier), Martino de L’occasione fa il Ladro de Rossini (Jemmet/Spinosi). Palivec et le Lieutenant Lukash dans Le Brave soldat Schweik de Kurka (Desbordes, Perez /Trottein) Pistole du Falstaff de Verdi (Desbordes/Trottein). Il est pour les saisons 2005-06 et 2006-07 à l’Opéra de Dijon, Coline de La Bohème de Puccini, le prince Gremin d’Eugène Oneguine de Tchaikovsky, Claudio des Caprices de Marianne de Sauguet. Claude Stéphan Scénographe Les Caprices de Marianne Claude Stephan débute sa carrière à l'Opéra du Rhin sous la direction de Paul Klipfel, chef décorateur. Il suit parallèlement des cours de dessin académique et de peinture à l’école des arts décoratifs. Il entre dans le monde de l’art lyrique auprès de différents décorateurs et metteurs en scène dont Jean-Pierre Ponnelle (Otello, La Tosca, La Traviata, Madame Butterfly...), O’Hearn, Rapp, Bignens, Joël, Ogier, Terrasson... Chef décorateur pour les Ateliers Desfarges, il réalise également des projets dans le domaine de la muséographie à Strasbourg, Paris, Glasgow, Bonn... à partir de mises en scène propres au théâtre. Collaborateur de Jacques Griesemer dès 1994, il prend part à la création des spectacles de plein air Pierre de Culture et à des expositions auprès du Conseil Général de la Moselle. En même temps, il débute ses premières créations-conceptions en particulier pour la compagnie de danse Marie-Anne Thil. En 1999, il entre au service de l'Opéra de Dijon où il créé La Flûte Enchantée, Andalousie, Aïda, Macbeth et La Belle de Cadix. Pour le duoDijon, avec l’équipe de techniciens, il conçoit et réalise la plupart des décors et il créé Le Postillon de Longjumeau, Orphée aux enfers, Les Dialogues des Carmélites, La Traviata, Carmen, La Périchole... Joël Suhubiette Direction musicale, Les Caprices de Marianne, Venise Baroque Après des études musicales au Conservatoire de Toulouse, Joël Suhubiette se passionne très vite pour le répertoire choral. Il débute en chantant avec Les Arts Florissants puis rencontre Philippe Herreweghe et ses ensembles – la Chapelle Royale et le Collegium vocale de Gand – avec lesquels il chantera pendant une douzaine d’années. La rencontre avec ce chef est déterminante, et lui permet de travailler un vaste répertoire de quatre siècles de musique vocale. Dès 1990, et pendant huit années, celui-ci lui confie le rôle d’assistant au sein de ses deux choeurs. En 1997, naît le Chœur de Chambre Les Eléments, composé de 20 à 40 chanteurs professionnels qui sera nommé "Ensemble de l'année" aux Victoires de la Musique Classique 2006. Joël Suhubiette lui consacre une grande partie de son activité en explorant la création contemporaine, le riche répertoire du XX° siècle a capella, ainsi que l’oratorio. Toujours désireux de continuer la restitution du répertoire ancien qu’il a beaucoup chanté, Joël Suhubiette dirige à Tours, depuis 1993 L’Ensemble Jacques Moderne, formé d’un chœur de 16 chanteurs professionnels et d’un ensemble d’instruments anciens spécialisé dans les musiques des XVI° et XVII° siècles. Avec ces deux ensembles, Joël Suhubiette a enregistré une quinzaine de disques pour les maisons Virgin Classics, Hortus, Caliope, Ligia Digital et Naïve. Bien que particulièrement attaché à la défense du répertoire a capella, Joël Suhubiette interprète également oratorios et cantates avec plusieurs orchestres français (Ensemble Ars Nova, Ensemble Baroque de Limoges, orchestre Baroque Les Passions….). Il dirige également le répertoire de l’opéra, au Festival de Saint-Céré, avec la compagnie lyrique Opéra Eclaté, à l’Opéra de Massy où il a dirigé la création française du Lac d’Argent de Kurt Weill et à l’Opéra de Dijon qui l’invite annuellement depuis 2003 pour diriger un cycle d’opéras de Mozart (Don Giovanni, La Flûte enchantée, Les Noces de Figaro) et prochainement en 2007 pour les "Caprices de Marianne" d'Henri Sauguet. Depuis 2006, il est directeur artistique du Festival des Musiques des Lumières de l’Abbaye-Ecole de Sorèze. En 2007, il est nommé chevalier des Arts et des Lettres. François Terrieux Direction musicale La Petite messe solennelle Depuis septembre 1999, François Terrieux Directeur musical du Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées. Avec cet ensemble, il collabore avec des chefs renommés : Michel Plasson, Gerd Albrecht, François-Xavier Roth, Joseph Svensen, Jean-Marc Andrieu... Directeur artistique de la Lauzeta, Choeur d'enfants de Toulouse, il collabore régulièrement avec le Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées et l'Orchestre National du Capitole de Toulouse (Carmina Burana de C. Orff, Dante Symphonie de F. Liszt, 3ème Symphonie de G. Mahler) . Après avoir été professeur de chant choral pendant neuf ans au Conservatoire National de Région de Toulouse, il devient le directeur pédagogique du Pôle Municipal des Pratiques Artistiques de Colomiers. Il est titulaire du 1er prix de direction de choeurs du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, du Certificat d'Aptitude de direction d'ensembles vocaux et d'une licence de musicologie. Dominique Trottein Direction musicale, Traviata et concert Musique sacrée viennoise Élève des Conservatoires de Lille, Tourcoing, Paris, Dominique Trottein est engagé comme chef de chant à l'Opéra de Nantes puis comme assistant de Gunter Wagner (chef des chœurs). Parallèlement, il suit les cours de direction d'orchestre de Pierre Dervaux. En 1989, Antoine Bourseiller le choisit pour diriger les chœurs de l'Opéra de Nancy. Son travail y est salué par la presse et les professionnels. Il participe à la création française de Billy Budd et de Mort à Venise et à la création mondiale dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 34 de Noche Triste. Par ailleurs, il assure de nombreuses directions musicales : Mikado, Irma la douce, et des concerts avec l'Orchestre symphonique et lyrique de Nancy. En 1995, il quitte Nancy pour se consacrer à sa carrière de chef : Candide (Tours, Nancy), La Flûte Enchantée (Saint Etienne, où il est nommé chef-assistant), Le Carnaval de Londres (Metz). Il crée l'ensemble vocal Mille e tre. Il a dirigé La Dame blanche, Le Pays du sourire, et une nouvelle version de Dédé. Pour Opéra Éclaté, il a assuré successivement la direction musicale de Carmen, à Paris, au Théâtre Mogador, La Belle Hélène à Paris et en tournée nationale et pour le Festival de SaintCéré Tosca, Manon, Le Barbier de Séville. En décembre 1997, à Marseille, il a dirigé une nouvelle production de La Grande Duchesse de Gérolstein, à Tours, Le Viol de Lucrèce et Titus et à Toulon La Dame Blanche. Durant l'hiver 1998-99, il a dirigé L'Auberge du Cheval Blanc à Paris au Théâtre Mogador. Durant l'été 1999, pour le Festival de Saint-Céré, il crée la nouvelle production du Barbier de Séville de Rossini. En 2000-2001 il dirige Le Dialogue des Carmélites pour l'Opéra de Tours et participe à la création française des Souris et des Hommes à Nantes. En décembre 2000, il reprend la production de La Grande Duchesse de Gérolstein, à l'Opéra d'Avignon. Pour les célébrations du millénaire, il dirige Le Voyage dans la Lune d'Offenbach, Carmen et Madame Butterfly à l'Opéra de Metz, et La Bohème à Dusseldorf. En 2002, La Dame de Pique et Don Carlo à l'Opéra de Nantes, La Mascotte dans une mise en scène de Jérôme Savary, Carmen II à Turin et Giselle à Avignon. Il est depuis septembre 2002 directeur musical du duoDijon, où il a dirigé Les Contes d’Hoffmann en ouverture de saison, plus récemment Tosca mis en scène par Michel Fau et la saison prochaine Don Carlo et Lohengrin. Eric Vignau L’aubergiste, Les Caprices de Marianne Gaston, La Traviata Récital Henri Sauguet Au Studio Versailles Opéra, Eric Vignau acquiert une solide formation baroque sous la direction de Jean-Claude Malgloire, Rachel Yakar, Marc Minkowski tout en participant de 1990 à 1994 à de nombreuses productions de l’ensemble Les Arts Florissants (dir. William Christie). Par la suite les ensembles : Les Musiciens du Louvre, A Sei Voci, ou plus récemment La Symphonie du Marais (dir. Hugo Reyne) font appel à lui. Soliste d’oratorio, il chante le Requiem de Mozart, sous la direction de Serge Baudo (1994), Le Stabat Mater de Dvorjak, le Te Deum et la Messe en Fa mineur de Bruckner, sous la direction d’Erwin List (1995), le Messie de Haendel, dirigé par Daniel Leininger (1998), mais aussi Sérénade de Britten avec l’ensemble instrumental de Belfort (1995), ou encore Le Berliner Requiem de K. Weill et le Magnificat de Bach au Festival de Saint-Céré, sous la direction de Joël Suhubiette (1999)… Eric Vignau est depuis une quinzaine d’années fréquemment engagé par la compagnie Opéra Eclaté et le Festival de Saint-Céré ; c’est au sein de cette troupe qu’il interprète un grand nombre de rôles dans les répertoires les plus variés : Ménélas, Gardefeu, Fritz, Prince Paul… dans les opérettes de Jaques Offenbach, ainsi que : Don Ottavio, Don Bazile, Pedrillo, Monostatos dans les opéras de Mozart, Guillot de Morfontaine dans Manon de Massenet, Don José de l’adaptation arabo-andalouse de Carmen de G. Bizet, ou le Baron Laur et l’agent de loterie dans Le Lac d’Argent de K. Weill... Pour le Grand Théâtre de Dijon, Olivier Desbordes lui confie les rôles de Spalanzani dans Les Contes d’ Hoffmann C de Coutançon dans La Veuve Joyeuse de F. Lehar, Don Ottavio dans la reprise du Don Giovanni de Mozart et la reprise du rôle de Prince Paul dans La Grande Duchesse de Gerolstein d’Offenbach… Eric Vignau a également chanté pour : La Péniche Opéra, l’Opéra de Marseille, La Maison de la culture de Saint Etienne, le Festival du Périgord Noir, de la Chaise-Dieu, le Festival de Musique Baroque de Nice, Les Conviviales… ************** dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 35 Informations pratiques Renseignements 05 65 38 28 08 e-mail : [email protected] www.festival-saint-cere.com Locations à partir du 10 avril 2007 par correspondance Festival de Saint-Céré Haut-Quercy BP 59 - 46400 Saint-Céré par téléphone ou par mail 05 65 38 28 08 - [email protected] Le Festival de Saint-Céré - Haut-Quercy est subventionné par : La Direction Régionale des Affaires Culturelles Midi-Pyrénées (Ministère de la culture) Le Conseil Régional Midi-Pyrénées Le Conseil Général du Lot La Ville de Saint-Céré Le Conseil Général de Corrèze La Ville de Cahors La Ville de Souillac La Ville de Prudhomat avec la participation des villes de Martel, Bretenoux, Beaulieu, Meyssac, Curemonte et la Communauté de communes du Pays d’Argentat. Les partenaires du Festival de Saint-Céré Haut Quercy Fondation Orange La Spedidam (Société de Perception et de Distribution des Droits des Artistes-Interprètes de la Musique et de la Danse) est une société d’artistes-interprètes qui gère les droits de l’artsiteinterpète (musicien, choriste ou danseur) en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées L’Afdas - l’Adami Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées Centre des Monuments Nationaux La Dépêche du Midi La Vie RFM Distillerie Pagès-Védrenne / Salers Château Lagrezette La Solev Sothys Andros Pierrot Gourmand Morina Renault Saint-Céré S.O.B Bretenoux à partir du 2 juillet 2007 sur place ou par téléphone à l’Usine, 18, avenue du Docteur Roux, Saint-Céré. lundi au vendredi 10h à 12h30 - 14h30 à 19h00. samedi 10h à 12h30 - 15h à 19h00 dimanche 10h à 12h30. Tarifs Opéras Traviata: de 20 à 50 euros Repas sur les remparts : 16 euros Bastien et Bastienne : de 13 à 30 euros Pique-nique à l’entracte : 10 euros Les Caprices de Marianne : de 15 à 34 euros Oratorios La Petite messe solennelle - Venise baroque Musique viennoise : de 17 à 26 euros Musique de chambre et récitals L’Ensemble Baroque de Limoges - Si la musique m’était contée - L’Octuor de Schubert - Les chants andalous - Récital Sauguet - Récital chant, piano de Bretenoux : 13 et 16 euros Tarif réduit : pour l’achat d’un même nombre de places pour 4 soirées différentes. Enfants de 5 à 12 ans, demandeurs d’emploi, étudiants (sur présentation de carte), groupes (à partir de 10 personnes), personnes détentrices de la carte “Escapades en Midi-Pyrénées”. Saint-Céré : où ? comment ? Par la route : Située dans le Lot et dans la vallée de la Dordogne, à mi-chemin entre Brive et Aurillac, Saint-Céré est à 10 km de Padirac et 20 km de Rocamadour et 50 km de Cahors. En train : La gare la plus proche de Saint-Céré : BiarsBretenoux (4 km), sur la ligne Brive-Aurillac. Par avion : Aéroport de Brive – vols quotidiens dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 - 36