La Traviata - Festival de Saint-Céré

Transcription

La Traviata - Festival de Saint-Céré
Festival de
Saint-Céré
et du Haut-Quercy
du 26 juillet
au 17 août 2007
dossier
de presse
Contact presse
Presse nationale
François Boudeau
Mobile : 06 71 90 13 97
email : [email protected]
3, rue de la Grande Chaumière
75006 – Paris
Presse régionale
Monique Paillon
Mobile : 06 14 86 74 34
email : [email protected]
4 rue Houlès
81200 – Mazamet
www.festival-saint-cere.com
Le Festival de Saint-Céré
Le Festival de Saint-Céré est un univers à part
dans le monde de l'opéra.
Issu des rencontres de chant choral créées
dans les années 1960 par Pierre Host, le
Festival de Saint-Céré a été fondé en 1980,
période où la politique de décentralisation
avait aussi pour objectif d’amener la création,
l’animation culturelle en région rurale.
Notre premier rêve a été de donner des opéras
dans la cour du Château de CastelnauBretenoux pour un public “de hasard” ...
pariant sur cette rencontre improbable,
pariant sur notre capacité à séduire tous les
publics. Il s'agissait dans des lieux historiques
et théâtraux, non pas d'animer des vieilles
pierres, mais d'oser confronter un contenu
avec un nouveau public et de déplacer l'opéra
de ses temples habituels.
Le Festival de Saint-Céré 2007
Bastien aime Bastienne et la délaisse, Traviata
pense aimer Alfredo et en meurt, Marianne aime
Octave et Octave ? qui aime-t-il ?
Cette nouvelle édition du Festival de Saint-Céré
décline quelques-uns des “usages” du verbe
aimer… Aimer avec insolence, incrédulité et ironie.
Notre famille d’artistes, celle qui vous prépare ces
soirs de fête amoureuse, cherchera à travers ce
sentiment moteur et universel, à ausculter les
joies, les douleurs et les regrets.
À la langue d’Alfred de Musset, Henri Sauguet
ajoute une dimension universelle, une langue universelle à tous : la musique. La musique est la
langue des émotions (Emmanuel Kant). C’est
aussi ce qui nous réunit avec vous, cette sensation d’être le temps d’un soir en phase dans des
émotions insolentes, éperdues, féroces… des
émotions sans complaisance.
Ces artistes qui chaque soir vont s’aimer ou se
déchirer, « dans » les partitions de Verdi, Sauguet
ou Mozart, vous inviteront dans la cour d’un château, au creux d’un jardin de cloître… sous la
voûte d’une chapelle, à quitter les rives de La
Dordogne pour voyager dans la Venise de Vivaldi
et Lotti, dans les jardins de l’Alhambra des polyphonies andalouses, dans la mystique viennoise
des messes de Schubert et Haydn, dans les jardins à « la française » de Rameau, Couperin, …
Tout un parcours de joies diverses et de mélancolie amoureuse à travers cette région où tout n’est
que luxe, calme et volupté.
Peu d’années suffirent pour que naisse un
deuxième rêve : créer un espace de travail
pour jeunes artistes. Un lieu d'expérimentation, de prises de risques que les grandes maisons d’opéras françaises ne pouvaient et ne
peuvent prendre. Durant ces vingt-six années,
des générations de chanteurs, musiciens,
chefs d’orchestre, metteurs en scène, ont
“grandi” à Saint Céré... des plus modestes aux
plus connus !
C’est donc la rencontre entre des lieux, des
gens, des jeunes artistes, un répertoire
d’opéra, de théâtre musical, de musique chorale qui a fait la réussite, l’essence de cette
aventure et qui lui permet de perdurer.
Rencontre(s) mais surtout esprit de troupe ...
Chaque année, chaque début d’été depuis
1981, notre famille se réunit pour construire,
répéter durant un mois une série de soirées,
pour aller vers un véritable public sincère et
fidèle.
C’est aussi cet esprit de rencontre, de découverte qui permet, tous les ans, d’accueillir de
nouveaux artistes moteurs d’un éternel renouvellement.
Voilà Saint Céré…
Puis le Festival de Saint-Céré a souhaité ouvrir
son espace de rencontres, de liens, en partant
l’hiver sur les routes pour apporter ses spectacles, ses inventions, ses découvertes dans de
nombreuses villes de France… C’est ainsi
qu’est né Opéra Eclaté-Compagnie nationale de
Théâtre lyrique et musicale qui à travers la région
Midi-Pyrénées et le territoire national a, en 20
années, donné plus de 1 600 représentations
d'opéras.
Olivier Desbordes
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
2
Opéras
La Traviata de G. Verdi
Château de Castelnau
27 juillet 21h30
31 juillet 21h30
Château de Castelnau
21h30
Château de Castelnau
5 août
10 août 21h30
Château de Castelnau
13 août 21h30
Château de Castelnau
16 août 21h30
Château de Castelnau
p.6
Les Caprices de Marianne de H. Sauguet
2 août
21h00
Théâtre de l’Usine,
7 août
21h00
Théâtre de l’Usine,
12 août 21h00
Théâtre de l’Usine,
15 août 21h00
Théâtre de l’Usine,
p.10
Bastien et Bastienne de W.A. Mozart
1er août 20h00
Château de Montal
6 août
20h00
Château de Montal
8 août
21h00
Cloître de l’Abbatiale de Souillac
Château de Montal
11 août 20h00
14 août 21h00
Archidiaconé, Cahors
17 août 20h00
Château de Montal
Oratorios
Musique de chambre
et Récitals
La petite messe solennelle de Rossini
28 juillet 20h30
Abbatiale de Souillac
p.13
Musique
8 août
9 août
11 août
p.15
Venise baroque - Vivaldi et Lotti
3 août
21h00
Cathédrale de Cahors
4 août
21h00
Eglise Sainte-Spérie, Saint-Céré
p.14
Octuor en fa majeur de Schubert
26 juillet 21h00
Abbatiale de Beaulieu
6 août
21h00
Parc du château, Carennac
p.16
Chants polyphoniques andalous
Eglise de Martel
30 juillet 21h00
7 août
21h00
Archidiaconé, Cahors
21h00
Eglise de Curemonte
9 août
Chapelle des Pénitents, Beaulieu
12 août 21h00
Cloître de l’Abbatiale, Souillac
15 août 21h00
p.17
Récital Sauguet
3 août
21h00
21h00
9 août
p.19
sacrée viennoise
21h00
Abbatiale de Beaulieu
21h00
Cathédrale de Cahors
21h00
Eglise de Martel
Si la musique m’était contée
Eglise de Loubressac
26 juillet 21h00
14 août 21h00
Eglise de Meyssac
p.16
Ensemble Baroque de Limoges
Eglise d’Argentat
31 juillet 21h00
p.18
Récital piano, chant
14 août 21h00
Festival Off
Saint-Céré
Saint-Céré
Saint-Céré
Saint-Céré
P.8
Palais de la Raymondie, Martel
Château de Montal
Eglise de Bretenoux
Concert découvertes - gratuits
du 23 juillet au 15 août
Saint-Céré
p.19
p.20
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
3
Sommaire dossier de presse
Edito d’Olivier Desbordes
Programme de l’édition 2007
p. 3
Calendrier du Festival
p. 5
Sommaire du dossier de presse
Programmation du Festival
Les partenaires du festival
Depuis de nombreuses années, avec une grande
fidélité, le Festival de Saint-Céré est subventionné
par la Ville de Saint-Céré, le Conseil Général du
Lot, le Conseil Régional de Midi-Pyrénées et la
Direction Régionale des Affaires culturelles de
Midi–Pyrénées.
Ces collectivités et l’Etat ont accompagné très tôt
cette expérience “improbable” d’amener l’opéra
en milieu rural. Ils ont encouragé et même sollicité le prolongement durant l’année scolaire de la
vie des créations du Festival à travers Opéra
Eclaté – Compagnie nationale de théâtre lyrique
et musical.
Chacune des villes où nous proposons nos manifestations soutient, à son échelle, le festival. Et
nous remercions les villes de Martel, Bretenoux,
Prudhomat, Loubressac, Beaulieu-sur-Dordogne,
Meyssac, la Communauté de communes du Pays
d’Argentat.
Depuis nous ont rejoint pour des actions spécifiques, la ville de Cahors pour l’Académie de Joël
Suhubiette (avec le soutien également de la
Fondation Orange), la Ville de Souillac pour ses
Musicales, le département de la Corrèze pour nos
actions sur son territoire…
Tous réunis dans une intelligence et une volonté
communes pour une région où le Festival amène
l’été un supplément d’âme à la magnificiance des
sites historiques.
p. 2
La Traviata, G. Verdi
Bastien et Bastienne, W.A. Mozart
Les Caprices de Marianne, H. Sauguet
La petite messe solennelle
Venise baroque, Vivaldi et Lotti
p. 4
p. 6
p. 8
p. 10
p. 13
p. 14
Musique sacrée viennoise
p. 15
Si la musique m’était contée...
p. 16
L’Octuor en fa majeur, Schubert
Les Chants polyphoniques andalous
p. 16
p. 17
L’Ensemble Baroque de Limoges
p. 18
Récital piano, chant
p. 19
Le Festival “Off” - concert gratuits
p. 20
Le Festival dans la région
p. 21
Les tournées du Festival
p. 23
Les biographies
p. 24
Les partenaires de l’édition 2007
p. 36
Récital Henri Sauguet
Les stages de formation
Opéra Eclaté
Les informations pratiques
p. 19
p. 22
p. 36
Bien entendu les industriels de la région ont également compris l’intérêt de cette expérience unique en France. Ainsi le Crédit Agricole Nord MidiPyrénées, Andros, Pierrot Gourmand, Morina,
Renault Saint-Céré, la distillerie Pagès et
Vedrenne, les vins Château Lagrezette, la Solev,
le grand groupe cosmétique Sothys… sont à nos
côtés depuis très longtemps. Et nous tenons particulièrement à les remercier pour leur solidarité.
Le Festival existe enfin grâce au soutien et à l’aide
apportés par le Centre des Monuments nationaux,
la Spedidam et les partenaires média du festival :
La Dépêche du Midi, La Vie, RFM…
Cette mosaïque de soutiens, d’amitiés et de
confiance permet de réaliser ce lieu de création
lyrique, en y réunissant 13 000 spectateurs à chadossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
4
Calendrier - sommaire
Juillet
Jeudi 26
21h00
21h00
Vendredi 27 21h30
Samedi 28
20h30
Mardi 31
21h30
Lundi 30
Si la musique m’était contée
Eglise de Loubressac
p.16
Château de Castelnau
p.6
Eglise de Martel
p.17
Octuor en fa majeur de Schubert
Abbatiale de Beaulieu
La petite messe solennelle de Rossini
Abbatiale de Souillac
La Traviata
Château de Castelnau
La Traviata
p.16
p.13
21h00
Chants polyphoniques andalous
21h00
Ensemble Baroque de Limoges
Eglise d’Argentat
p.18
Mercredi 1er 20h00
Bastien et Bastienne
Château de Montal
p.8
Vendredi 3
21h00
Venise baroque - Vivaldi et Lotti
Cathédrale de Cahors
p.14
21h00
Venise baroque - Vivaldi et Lotti
Eglise Sainte-Spérie, Saint-Céré
p.14
20h00
Bastien et Bastienne
Château de Montal
p.8
Août
Jeudi 2
Samedi 4
Dimanche 5
Lundi 6
Mardi 7
Mercredi 8
Jeudi 9
21h00
21h00
21h30
21h00
Mercredi 15
Jeudi 16
Château de Castelnau
p.19
p.6
21h00
Chants polyphoniques andalous
Cour de l’Archidiaconé, Cahors
p.17
21h00
Musique sacrée viennoise
Abbatiale de Beaulieu
p.15
21h00
Chants polyphoniques andalous
Eglise de Curemonte
p.17
La Traviata
Château de Castelnau
p.6
21h00
Musique sacrée viennoise
Eglise de Martel
p.15
21h00
Chants polyphoniques andalous
Chapelle des Pénitents, Beaulieu
p.17
21h00
Bastien et Bastienne
Cour de l’Archidiaconé, Cahors
p.8
21h00
21h00
21h00
20h00
Dimanche 12 21h00
Mardi 14
La Traviata
Palais de la Raymondie, Martel
p.10
Parc du château, Carennac
21h00
Lundi 13
Récital Sauguet
Théâtre de l’Usine, Saint-Céré
Octuor en fa majeur de Schubert
Vendredi 10 21h30
Samedi 11
Les Caprices de Marianne
p.6
21h30
21h00
21h00
21h00
21h00
21h30
Vendredi 17 20h00
Les Caprices de Marianne
Bastien et Bastienne
Musique sacrée viennoise
Récital Sauguet
Bastien et Bastienne
Les Caprices de Marianne
La Traviata
Si la musique m’était contée
Théâtre de l’Usine, Saint-Céré
Cloître de l’Abbatiale de Souillac
Cathédrale de Cahors
Château de Montal
Château de Montal
Théâtre de l’Usine, Saint-Céré
Château de Castelnau
Eglise de Meyssac
p.16
p.10
p.8
p.15
p.19
p.8
p.10
p.6
p.16
Récital piano, chant
Eglise de Bretenoux
Chants polyphoniques andalous
Cloître de l’Abbatiale de Souillac
p.17
Bastien et Bastienne
Château de Montal
p.8
Les Caprices de Marianne
La Traviata
Théâtre de l’Usine, Saint-Céré
Château de Castelnau
p.19
p.10
p.6
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
5
La Traviata
Opéra en 4 parties de G. Verdi (1813-1901)
Livret de Francesco-Maria Piavé d’après
La Dame aux Camélias d’Alexandre Dumas fils
La Traviata :
le drame discret de La Bourgeoisie !
Il est frappant de noter qu’au XIXe siècle la notion
de plaisir sexuel est liée à l’infidélité. Et que cette
infidélité, à la cellule familiale, est aussi une sorte
de fidélité à celle-ci... Fidélité, puisque ce plaisir
est organisé de manière à n’être structurellement
pas dangereux pour la cellule familiale.
En effet, le milieu des “Traviata” n’étant pas épousable, il ne correspond pas aux valeurs domestiques, il se surajoute comme une gourmandise
“interdite” mais tolérée.
Ce plaisir est un peu comme le RMI garanti des
belles filles du peuple ; tant qu’elles sont belles et
jeunes ! Bref on n’épouse pas la bonne, si belle
soit-elle, on en profite sans vergogne et on la
laisse…
La société bourgeoise se structure en deux pôles.
Celui de la morale stricte, de la religion qui cadre,
de la reproduction et des alliances qui confortent
les rentes-FCP* et l’avenir. Et le pôle du plaisir
immédiat, sans perspective, sans enjeu, sans prudence, sans humanisme. Le plaisir ne fait pas partie de la vie familiale, le plaisir ne fait, en aucun
moment, partie de la religion : le bonheur est
sage, bien repassé, amidonné, strict…
Les petites gens “échappent” à cette organisation,
ils travaillent et meurent sans utopies… Leur plaisir est considéré vulgaire et bestial…
La vraie volupté est donc concédée, par les bourgeois, aux femmes choisies pour ce travail ;
comme on choisit une voiture ou une montre.
Notre Traviata en est là, à la lisière entre origines
pauvres et beauté rayonnante dont l’insolence n’a
le droit de s’exposer qu’au service des « propriétaires ».
La religion persuadera chacune d’entre elles que
leur fin tragique n’est que le résultat de leur
péché. Comme si l’on pouvait reprocher à la
pomme d’avoir existé et séduit Adam ! Comme si
elles avaient d’autres solutions !
Or la société ne leur propose aucune autre place.
Il y a des “couches sociales “, il n’y a pas
“d’échelle sociale” ! On ne passe pas d’une couche puante et triviale à une couche morale et
riche.
Les dominants s’auto-absolvent de leurs égarements sans se rendre compte qu’ils marchent sur
la misère morale et physique. Ils emplissent le
monde d’une compassion formelle aidée par une
charité sociale de bon aloi, ils savent pleurer mais
ils ne voient rien que leur orgueil enrichi d’une
déculpabilisation à bon marché !
Olivier Desbordes, metteur en scène
* FCP : Fonds commun de placement
Création Théâtre La Fenice de Venise
le 6 mars 1853
Version chantée en italien
Orchestration de Philippe Capdenat
Direction musicale, Dominique Trottein
Mise en scène, Olivier Desbordes
Décors, costumes et lumières, Patrice Gouron
Chef de chant, Sandrine Abello
avec :
Violetta, Isabelle Philippe
Alfredo, Andrea Giovannini
Germont, Armand Arapian
Flora, Hermine Huguenel
Gaston, Eric Vignau
Baron Douphol, Jean-Michel Ankaoua
Marquis d’Obigny, Eric Demarteau
Docteur Grenvil, Jean-Claude Sarragosse
Annina, Linda Durier
Choeur et Orchestre du Festival de Saint-Céré
27 et 31 juillet
5, 10, 13 et 16 août
Château de Castelnau à 21h30
Dîner sur les remparts du Château de 20h00 à 21h00.
En cas de repli, la représentation sera donnée le soir
même au Théâtre de l’Usine à Saint-Céré à 21h45.
Le dîner sera servi à l’Usine, de 20h30 à 21h30.
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
6
La Traviata
Le mythe central de La Dame aux Camélias, ce
n’est pas l’Amour, c’est la Reconnaissance.
Marguerite aime pour se faire reconnaître, et à ce
titre sa passion (au sens plus étymologique que
sentimental) vient tout entière d’autrui. Armand,
lui (c’est le fils d’un receveur général), témoigne
de l’amour classique, bourgeois, hérité de la culture essentialiste et qui se prolongera dans les
analyses de Proust : c’est un amour ségrégatif,
celui du propriétaire qui emporte sa proie ; amour
intériorisé qui ne reconnaît le monde que par
intermittence et toujours dans un sentiment de
frustration, comme si le monde n’était jamais que
la menace d’un vol (jalousies, brouilles, méprises,
inquiétudes, éloignements, mouvements d’humeur, etc.).
L’Amour de Marguerite est tout à l’opposé.
Marguerite a d’abord été touchée de se sentir
reconnue par Armand, et la passion n‘a été
ensuite pour elle que la sollicitation permanente
de cette reconnaissance ; c’est pourquoi le sacrifice qu’elle consent à M. Duval en renonçant à
Armand n’est nullement moral (en dépit de la
phraséologie), il est existentiel ; il n’est que la
conséquence logique du postulat de reconnaissance, un moyen supérieur (bien plus supérieur
que l’amour) de se faire reconnaître par le monde
des maîtres.
Et si Marguerite cache son sacrifice et lui donne le
masque du cynisme, ce ne peut être qu’au
moment ou l’argument devient vraiment
Littérature : le regard reconnaissant des bourgeois est ici délégué au lecteur qui, à son tour,
reconnaît Marguerite à travers la méprise même
de son amant.
C’est dire que les malentendus qui font avancer
l’intrigue ne sont pas ici d’ordre psychologique
(même si le langage l’est abusivement) : Armand
et Marguerite ne sont pas du même monde social
et il ne peut s’agir entre eux ni de tragédie racinienne ni de marivaudage. Le conflit est extérieur:
on n’a pas affaire à une même passion divisée
contre elle-même, mais à deux passions de nature
différente, parce qu’elles proviennent de lieux différents de la société.
La passion d’Armand, de type bourgeois, appropriatif, est par définition meurtre d’autrui ; et la
passion de Marguerite ne peut couronner l’effort
qu’elle mène pour se faire reconnaître que par un
sacrifice qui constituera à son tour le meurtre indirect de la passion d’Armand. La simple disparité
sociale, relayée et amplifiée par l’opposition de
deux idéologies amoureuses, ne peut donc produire ici qu’un amour impossible, impossibilité
dont la mort de Marguerite est en quelque sorte le
symbole algébrique.
Roland Barthes, Mythologies (1957)
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
7
Bastien et Bastienne
1ère partie
Une soirée chez le docteur Mesmer
Lectures de texte et musique de chambre
2ème partie de la soirée
Bastien et Bastienne
Opéra-comique en un acte de W.A. Mozart
d’après Les amours de Bastien et Bastienne
de Charles-Simon Favart, parodie du Devin du Village
de J.J. Rousseau - Création à Vienne, octobre 1768
Version pour quatuor à cordes et piano,
chantée en allemand. Textes de J.H.F.Müller
et F.W.Weiskern, parlés en français
On raconte que ce petit opéra de Mozart serait
une commande du Docteur Mesmer, célèbre grâce
à sa théorie du magnétisme.
C’est peut-être parce que Mozart n’a que douze
ans quand il le compose et qu’une méchante tradition veut que cette partition soit exécutée par
des enfants que Bastien et Bastienne est régulièrement associé à une « pastorale adolescente »
charmante et légère ; alors que ce que Mozart
nous dit est déjà essentiel et audacieux.
En effet il nous parle
- de la mélancolie (dès le début de l’oeuvre,
Bastienne ne dort plus et veut mourir),
- de l’amour fou (Bastienne est prête à tout
accepter si elle épouse Bastien),
- de la passion masochiste (au diable, s’il m’écorche le visage, dira Bastienne),
- de l’ambition sociale (Bastien délaisse Bastienne
pour la demoiselle du château),
- de l’appât du gain (C’est l’argent qui régit le
monde entier, dira maître Colas),
- du chantage suicidaire (Bastien envisage différentes manières de mettre fin à ses jours),
- de l’espérance (C’est un fou celui qui met luimême un terme à sa vie, dira le même Bastien)
Mozart, dans le fond et dans la forme, annonce
déjà ses opéras à venir. Les artifices utilisés ne
sont pas là pour apprendre à Bastienne à intriguer
et à jouer avec ses sentiments mais pour l’aider à
être sincère avec le moment.
Marcel Schwob disait Aime le moment. Tout
amour qui dure est haine.
Michel Fau, metteur en scène
Direction musicale, Corine Durous
Mise en scène, Michel Fau
Décors, costumes et lumières, Patrice Gouron
avec :
Bastienne, Blandine Arnould
Bastien, Raphaël Brémard
Colas, Jean-Claude Sarragosse
Quatuor à cordes de l’Orchestre du Festival : Frédéric
Haffner, Thomas Vosluisant, violons - Marie Kuchinski,
alto - Anne-Sophie Boissenin-Piquion violoncelle
Corine Durous, piano
1er, 6, 11 et 17 août
Château de Montal à 20h00
Durant l’entracte, possibilité de pique-nique sur place.
En cas de repli, les représentations seront données le
soir même au Théâtre de l’Usine, à 20h15.
8 août
Cloître de l’Abbatiale
de Souillac à 21h00
14 août
Cour de l’Archidiaconé
de Cahors à 21h00
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
8
Bastien et Bastienne
Le résumé de l’histoire
La bergère Bastienne aime Bastien, qui est un peu
volage... Elle fait appel au magicien Colas pour
reconquérir son berger qui marivaude avec la
noble dame du château voisin. Colas, jouant sur
leurs sentiments respectifs, entreprend de les
réunir...
La “légende” de Bastien et Bastienne
La légende veut que cet opéra de jeunesse Mozart a alors 12 ans- ait été commandé par le
médecin Franz-Anton Mesmer pour une fête donnée dans son jardin, à l'été 1768.
A l'époque, Mesmer n'est pas encore celui qui
défraiera la chronique européenne avec son magnétisme animal, méthode censée guérir toutes les
maladies grâce au fluide naturel qui anime tous
les êtres vivants, et que Mozart moquera dans son
Cosi fan tutte avec la “pierre mesmerique” de
Despina déguisée en docteur.
C'est donc ce personnage aux pratiques déjà peu
orthodoxes que le librettiste Friedrich Weiskern
aurait voulu représenter à travers le rôle du magicien Colas.
Sa pièce est une traduction d'un vaudeville
français de C.S. Favart : Les Amours de Bastien et
Bastienne ; parodie du Devin du village de JeanJacques Rousseau .
De passage à Paris, Mozart assistera à l’intermède
musical Le Devin du village de Rousseau et s’en
inspirera pour son premier opéra Bastien et
Bastienne qui réunit le chant, le théâtre et la
musique.
C’est une oeuvre au caractère champêtre si l’on
s’en tient à la première enveloppe. L’oeuvre va
bien plus loin, évoquant un univers humaniste
n’excluant pas une certaine forme d’onirisme.
Mozart y évoque déjà ses grands thèmes de prédilection :
- la jeunesse,
- le passage à l'âge adulte,
- les conventions sociales,
- les épreuves et les joies de l'amour,
- la trahison.
La transposition souvent faite pour voix d'enfant
ne rend pas justice à l'oeuvre : les sentiments qui
s'y expriment, et qui vont jusqu'au désespoir,
n'ont rien d'enfantins et Mozart les traite avec
cette compréhension, cette acuité psychologique
et cet amour de l'humain qui seront le propre de
ses opéras de maturité. Il y mêle déjà l'humour et
le drame sans que ni l'un ni l'autre ne prenne le
pas.
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
9
Les Caprices
de Marianne
Opéra-comique en deux actes
de Henri Sauguet (1901-1989)
Création au Festival d'Aix-en-Provence
en juillet 1954
Livret de Jean-Pierre Grédy
d'après la pièce d'Alfred de Musset
Quoi de plus banal et de plus douloureux que la
jeunesse !!
Voici le destin absurde et cruel de trois jeunes
gens : Marianne, Octave et Coelio.
Trop de lumière, de soleil, trop de vie à en perdre
la vue, à en perdre la vie. Tout devient flou, mal
défini. Les personnages évoluent dans une atmosphère irréelle et blanche qui annule les contours
et brouille les regards. Ils empruntent des passages déjà tracés, ils se cherchent et se retrouvent
dans des impasses, se contemplent dans du cristal aux reflets déformants. Ils pensent brûler
d’amour ou de désespoir, ils jouent le déséquilibre
frôlant le vide de leur existence.
Ils souffrent réellement d’illusion.
Illusion d’aimer, d’être amoureux, de tendre vers
un état de grâce pour enfin se sentir exister.
Illusion d’être l’autre, de vivre par lui ou pour lui.
Illusion d’être à l’abri du temps, de se sentir
immortel et donc de ne pas grandir, de ne pas
accepter « l’âge adulte » . Illusion de résister à sa
propre jeunesse, à ses vrais désirs.
Il est vain d’étouffer la flamme qui les rend si
ardents, si vivants et si beaux. Il est vain de vouloir la ranimer quand le temps est passé et qu’il
est bien trop tard !
Eric Perez, metteur en scène
Direction musicale, Joël Suhubiette
Mise en scène, Eric Perez
Scénographie, Emmanuelle Bischoff et Claude Stéphan
Lumières, Patrice Gouron
Costumes, Jean-Michel Angays et Stéphane Lavergne
avec :
Marianne, Chantal Perraud
Octave, Jean-Michel Ankaoua
Hermia, Hermine Huguenel
Coelio, Stéphane Malbec-Garcia
Claudio, Jean-Claude Sarragosse
Tibia, Christophe Hudeley
L'Aubergiste, Eric Vignau
La Duègne, Eric Demarteau
Choeur et Orchestre du Festival de Saint-Céré
Production du duoDijon, créée le 23 janvier 2007
2, 7, 12 et 15 août
Théâtre de L’Usine
Saint-Céré à 21h00
Possibilité de pique-nique à l’entracte,
dans la cour de L’Usine.
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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Les Caprices de Marianne
Les Caprices de Marianne
d’Alfred de Musset (1810-1857)
Comédie en deux actes, c’est en 1833, qu’Alfred
de Musset, alors âgé de 23 ans, publie Les
Caprices de Marianne dans La Revue des Deux
Mondes. La première représentation se fera le 14
juin 1851 au Théâtre de la République (ComédieFrançaise).
L’écriture de la pièce se situe avant la rencontre
avec George Sand et donc avant le voyage en
Italie. Prémonition de la propre histoire d’Alfred de
Musset, l’oeuvre décline tous les excès de la passion romantique : manigances et emportements
de jalousie, folie et douleur d’amitié. La Naples du
XVIe siècle y a une résonance shakespearienne.
De nombreux éléments de la pièce : les noms des
personnages, le thème de la jalousie conjugale, la
dernière scène rappelle Hamlet et sont empruntés, par Alfred de Musset, au dramaturge anglais
prisé des Romantiques.
Violemment, le romantisme y exprime ces ravages de l’âme : est-il encore possible d’aimer en ce
monde usé ? Que faire de nos forces ? Dans le
plus grand mépris des conventions de l’écriture
théâtrale, le jeune Musset, libre, écrit le jeu de
l’amour et de la mort.
Contrairement au trio d’amour classique, il
construit son drame napolitain sur quatre personnages, trois hommes gravitant tous autour d’une
même femme. L’économie du texte est à ce point
productif de mouvements intérieurs que tous
jouent un rôle nécessaire pour que l’exaltation
amoureuse vire à la tragédie. L’amant devient victime, le mari meurtrier, l’ami devient l’aimé d’une
femme qui devient à son tour la muse de toutes
les désillusions.
À la publication de l'oeuvre, deux clans s'affrontent : l'un y trouve des licences insupportables,
l'autre salue le génie du jeune Musset. Quand la
pièce est enfin jouée en 1851. Malgré ses mutilations, elle connaît un immense succès. Il faut
attendre 1935 pour que soit monté le texte original.
Les Caprices de Marianne
d’Henri Sauguet (1901-1989)
Après la Seconde guerre mondiale, le « jeune »
Festival d’Aix-en-Provence se consacre à l’oeuvre
de Mozart. En 1954, son directeur, Gabriel
Dussurget, prend l’initiative de programmer Les
Caprices de Marianne, opéra-comique au fond
assez cruel. La création aura lieu le 20 juillet, au
Théâtre de l’Archevêché.
Nous sommes le soir de la première. Le rideau va
se lever.
Je revois le visage d'Henri revivant la naissance
de sa musique, son inspiration spontanée qui
jamais ne choquera l'oreille. Je le revois debout
devant l'orchestre, les yeux fermés, tout à coup
s'éveillant, criant : "Je n'en peux plus ; je ne suis
rien". Succède un long silence puis, le désespoir
passé, il revient à lui rayonnant. La salle applau-
dit, la partie est gagnée. Il goûte le succès car il aime
l'encens, mais de bonne qualité. Gabriel Dussurget
De la pièce de Musset, Jean-Pierre Grédy tire une action
resserrée fidèle à l'original. Toujours sur le fil du rasoir,
en équilibre précaire aux bords du vide, les personnages
oscillent entre réalité et illusion, réserve et don de soi,
duplicité et sincérité. La musique de Sauguet privilégie
la clarté et l'élégance dans une orchestration pleine de
couleurs et d'inventions, capable des paroxysmes les
plus violents comme des atmosphères les plus tendres.
Le résumé de l’oeuvre
Coelio aime Marianne, jeune épouse du vieux Claudio,
magistrat de Naples. Marianne dédaigne cet amour.
Coelio prend pour ambassadeur son ami Octave, coureur
d'aventures mais homme de coeur. C'est en vain
qu'Octave plaidera la cause de son ami.
Cependant la capricieuse Marianne, piquée par les injustes reproches de son mari, troublée par les propos
amoureux d'Octave, lui donne un rendez-vous... Il va en
faire profiter Coelio. Une embuscade est tendue par le
mari jaloux. Coelio y est frappé à mort. Pour châtiment,
Marianne entendra Octave lui dire : " Je ne vous aime
pas ; c'était Coelio qui vous aimait."
Biographie d’Henri Sauguet (1901-1989)
Henri Sauguet, de son vrai nom Henri Poupart, est né à
Bordeaux le 18 mai 1901. Très tôt, il sera initié à la
musique, par sa mère. C’est en 1918 qu’il découvre la
musique de Satie, celle du « Groupe des 6 », le jazz et
les idées de Cocteau.
Sur les instances de ses amis Darius Milhaud et Francis
Poulenc, Henri Sauguet s’installe à Paris en octobre
1922. Après ses premières oeuvres d’esthétique debussyste, il trouve sa propre facture avec sa suite de pièces
pour piano Françaises (1923). Parallèlement, il découvre
le Paris des années folles.
Une nouvelle vie commence pour lui, faite d’amitiés, de
relations, de rencontres : Christian Dior, Max Jacob,
Jacques Dupont, Eric Satie.
Christian Dior raconte : ce furent des soirées insolites
dans l’appartement familial. Assis par terre et dans une
quasi obscurité comme il était de règle à cette époque,
on jouait des musiques modernes, propres à hérisser
d’horreur nos aînés. Ces soirs là, mes parents épouvantés se cloîtraient dans leurs appartements. A l’une de
ces séances, un jeune musicien m’amena Henri
Sauguet. Il joua ce soir là ses Françaises au piano et sa
musique abolit toutes nos différences. Elle était celle que
j’eusse rêver d’écrire si le ciel m’avait accordé le don
d’être véritablement musicien. Henri Sauguet s’annonçait, dès ses premières oeuvres comme le rénovateur du
style spontané, amoureux, antiscolaire…
En 1924, une opérette Le Plumet du Colonel, et un ballet Les Roses marquent le début de sa carrière parisienne. Il collabore avec les hommes de théâtre les plus
marquants de son temps parmi lesquels Charles Dullin
(Irma) et Louis Jouvet (Ondine).
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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Il s'impose avec La Contrebasse (opéra-bouffe,
1930) puis avec des opéras et opéras-comiques :
La Chartreuse de Parme (1936), La Gageure
imprévue (1942), Les Caprices de Marianne
(1954). En 1947 et 1948, il compose de nombreuses oeuvres orchestrales (La Symphonie expiatoire) et de musique de chambre.
Très sensible à la relation entre les arts, à partir
de 1933, il travaille pour le cinéma et la télévision
Premier de cordée (de Louis Daquin - 1944), Les
amoureux sont seuls au monde (de Henri Decoin
- 1948), Lorsque l'enfant paraît (de Michel Boisron
- 1956), L'Heure de vérité (de Henri Calef - 1965).
Les Caprices de Marianne
Entre 1924 et 1965, il ne compose pas moins de
vingt-sept ballets dont La Chatte (1927), La Nuit
(1929), Mirages (1943), Les Forains créé par
Roland Petit, le 2 mars 1945. Ce ballet marque
une date importante pour le ballet contemporain
et lui permet de se faire connaître auprès d’un
large public.
Elu à l'Académie des Beaux-Arts en 1976, au fauteuil de son ami Darius Milhaud, il est également
fait Officier de la Légion d'honneur en 1956, officier de l'Ordre national du Mérite et commandeur
de l'Ordre des Arts et des Lettres et Président
durant de nombreuses années à la Société des
Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) et
de l'Association Una Voce.
En 1990, il publie ses mémoires La musique, ma
vie. Il y disait : être simple en usant d'un langage
complexe n'est pas facile. Il faut écouter le conseil
de Rameau qui prescrivait de cacher l'art par l'art
même et croire avec Stendhal que seules les âmes
vaniteuses et froides confondent le compliqué, le
difficile avec le beau.
Henri Sauguet décède à Paris le 22 juin 1989.
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La petite messe
solennelle
de Rossini
A soixante-quinze ans, plus de trente ans après
avoir pris sa retraite officielle, Rossini se lance
dans l'aventure d'une messe pour quatre solistes
(soprano, alto, ténor, basse), choeur mixte, piano
et harmonium. Il l'écrit à Passy en 1863, à la
demande du comte Pillet-Will, pour son épouse la
comtesse Louise. La création a lieu dans la chapelle privée de leur hôtel particulier, à Paris, le 14
mars 1864. Auber, Meyerbeer et Ambroise
Thomas sont de l'assistance. Filippo Filippi, critique musical de la Perseveranza, écrit le 29 mars
1864 : Cette fois, Rossini s'est surpassé luimême, car personne ne saurait dire ce qui l'emporte, de la science et de l'inspiration. La fugue
est digne de Bach pour l'érudition.
Rossini lui-même désigne la Petite Messe solennelle comme le dernier péché mortel de (sa) vieillesse. Le titre lui-même est une raillerie : "Petite"
Messe : il s'agit d'une oeuvre qui dure près d'une
heure et demie. Comme pour se faire pardonner
d'avoir négligé le Créateur, dans une bonne partie
de son oeuvre féconde, il adresse à ce dernier une
dédicace en forme de boutade : Bon Dieu ; la voilà
terminée, cette pauvre petite messe. Est-ce bien
de la musique sacrée que je viens de faire, ou
bien de la sacré musique ? J'étais né pour l'opera
buffa, tu le sais bien ! Peu de silence, un peu de
coeur, tout est là. Sois donc béni et accorde-moi
le Paradis.
Après la création privée, l'oeuvre est rangée dans
un placard et n'en sortira plus du vivant de son
auteur ; comme si Rossini craignait de divulguer
cette création qu'il avait conçue secrète et humble. Il l'orchestre pourtant au printemps 1867,
surtout, semble-t-il, par peur que le premier venu
ne le fasse après sa mort. C'est sous cette forme,
que La Petite Messe solennelle a été interprétée
pour la première fois en public, six mois après la
mort du compositeur et à l'occasion du soixantedix-septième anniversaire de sa naissance. Cette
même année, les deux versions étaient éditées.
Aujourd’hui, c’est plus fréquemment la première
forme qui est donnée.
La Petite Messe solennelle est le véritable testament musical de Rossini, puisqu'elle ne fut suivie
que par quelques-uns des Péchés de vieillesse et
de petites pièces de circonstance, comme un
hymne à Napoléon III composé à l'occasion de
l'Exposition de Paris.
Direction musicale, François Terrieux
Nicole Fournié, soprano
Christine Labadens, alto
Abdellah Lasri, ténor
Jean-Manuel Candenot, basse
Marc Chiron, harmonium
Lucile Couailler, piano
Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées
28 juillet
Abbatiale de Souillac à 20h30
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Venise Baroque
Vivaldi et Lotti
3ème Académie d’été des “ Eléments “
Académie d’été des “Eléments”
Dans le cadre du Festival de Saint-Céré HautQuercy, en partenariat avec la ville de Cahors et la
Communauté de Communes de Cahors, Joël
Suhubiette ouvre pour cette troisième année une
académie d’été destinée à quinze étudiants en
musique, étudiants en chant ou chanteurs amateurs confirmés qui se joindront à une vingtaine
de chanteurs du choeur Archipels - l’Atelier Vocall
des Eléments. Cette nouvelle session d’étude se
déroulera dans la ville de Cahors.
A propos de la 3ème Académie d’été
Pour la troisième année, le Choeur "Archipels",
l'atelier vocal des éléments tient son académie
d'été au Festival de Saint Céré. Après Haydn et
Mozart, c'est cette année une session consacrée à
"Venise baroque".
Deux grands maîtres italiens se partagent le programme, Antonio Lotti qui en héritier de Gabrielli
et Monteverdi, tenait le prestigieux poste de
Maître de Chapelle de Saint Marc de Venise et bien
sur Antonio Vivaldi, dont on connaît l'important
catalogue d'oeuvres sacrées.
Avec le Credo de Lotti, le Dixit Dominus et le
Credo de Vivaldi, le programme allie virtuosité et
recueillement autant dans les riches parties chorales que dans les traits typiquement italiens de
l'orchestre.
Antonio Vivaldi
Dixit Dominus, pour soprano, alto, ténor, basse, choeur,
orchestre et orgue
Kyrie, pour choeur, orchestre à cordes et orgue
Credo, pour choeur, orchestre à cordes et orgue
Antonio Lotti
Credo, pour choeur, orchestre à cordes, basson et orgue
Direction musicale, Joël Suhubiette
Hasnaa Bennani, soprano
Hermine Huguenel, alto
Abdellah Lasri, ténor
Eric Demarteau, basse
Choeur, Archipels – L’Atelier Vocal des Eléments
Orchestre du Festival de Saint-Céré
3 août
Cathédrale de Cahors à 21h00
4 août
Eglise Sainte-Spérie
de Saint-Céré à 21h00
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Musique sacrée
viennoise
Nelson messe, Joseph Haydn
La Messe pour les temps d'angoisses, selon son
titre original, est la plus dramatique et la plus
puissante des messes de Haydn. Elle est écrite
après le succès de La Création, et les deux voyages triomphaux à Londres, alors que Haydn, à
soixante six ans, est au sommet de son art et de
sa renommée. Comme les cinq autres dernières
messes de Haydn, elle réalise la synthèse de tous
les modes d'expression que le compositeur a utilisés au cours de sa carrière, intégrant dans une
unité supérieure des éléments baroques, concertants et un style vocal nouveau fait de contrastes
continuels. D'un seul jet, d'une tension constante
à l'effet parfois dévastateur, elle doit son surnom
à sa dédicace à l'Amiral Nelson qui vient de remporter la victoire d'Aboukir contre Napoléon, alors
que les monarchies européennes tremblent
devant l'avance des armées révolutionnaires.
Apprenant la nouvelle, Haydn modifie profondément la fin de sa messe pour lui donner cet élan
jubilatoire, comme un cri de victoire.
Joseph Haydn
Nelson messe
Franz Schubert
Messe en ut majeur n°4
Direction musicale, Dominique Trottein
Messe en ut majeur n°4, Franz Schubert
Si la musique religieuse de Schubert correspond,
pour partie, à des oeuvres de circonstances, cela
ne veut pas pour autant dire qu’elles furent composées sans plaisir, bien au contraire.
La première exécution de la Messe en ut majeur
a vraisemblablement eu lieu en juillet ou août
1816, en l’église de Liechtental. Une autre aura
lieu à Vienne pour la Fête de la nativité de la
Vierge, le 8 septembre 1825.
Les quatre messes de Schubert sont des oeuvres
courtes où la candeur remplace la solennité, le
charme la grandeur. Proches de certaines messes
d’Haydn, elles évoquent la fin de l’âge baroque,
les offices sans grand souci de la liturgie, comme
il est possible de se le permettre dans les pays
peu touchés par la Réforme. Ainsi toutes les messes de Schubert présentent un Credo incomplet,
cette particularité montre la simplicité de ton,
l’absence de malice du clergé autrichien à l’égard
du dogme de l’Eglise romaine et non une volonté
de blasphème de la part de Schubert.
Brigitte Antonelli, soprano
Hermine Huguenel, mezzo-soprano
Abdellah Lasri, ténor
Eric Demarteau, basse
Choeur du Stage de Chant Choral de Martel
Orchestre du Festival de Saint-Céré
8 août
Abbatiale de Beaulieu à 21h00
9 août
Cathédrale de Cahors à 21h00
11 août
Eglise de Martel à 21h00
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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L'Octuor en fa majeur, est la plus longue des oeuvres de musique de chambre de Schubert. Ecrit en
février 1824, l’oeuvre est une commande du
comte Ferdinand Troyer, excellent clarinettiste qui
organisait des séances musicales chez lui. C'est
pour le répertoire de ces séances que l'Octuor est
commandé à Schubert.
La commande est précise : réaliser une oeuvre
dans l'esprit du populaire Septuor, opus 20 de
Beethoven. En conséquence, l’Octuor présente un
certain nombre de similitudes avec l'oeuvre de
Beethoven : écrit pour deux groupes d'instruments, six mouvements avec une alternance des
rythmes binaires et ternaires et un plan tonal
identique. Il est d'ailleurs remarquable que
l'Octuor est en fa majeur (tonalité assez peu
employée par Schubert) et se démarque nettement des tonalités mineures des oeuvres instrumentales contemporaines. A cet égard, il semble
refléter une volonté de bonne humeur en dépit
des problèmes personnels du compositeur. En
effet, le début de l'année 1824 fut une période
sombre dans la vie de Schubert : ses soucis financiers restent importants et il se sait condamné par
la maladie. Il écrira peu après la composition de
l'Octuor : Figure-toi un pauvre diable dont la
santé ne se rétablira plus dont les plus brillantes
espérances ont avorté, à qui les joies de l'amour
et de l'amitié n'ont causé que souffrance et douleur, dont l'enthousiasme pour le beau menace de
s'éteindre. Chaque nuit quand je m'endors, je
souhaite ne plus me réveiller. Tant de pensées
amères expliquent certainement de nombreux
passages mélancoliques, sans devenir tragiques,
de l'oeuvre.
La force du conte de 1936 est d'avoir su mêler le
propos pédagogique (faire découvrir les instruments de l'orchestre) à une imagination musicale
toute de poésie et de spontanéité. Qui se souviendrait de Pierre, du chat ou de l'oiseau si Prokoviev
n'avait su les caractériser avec toute la fraîcheur
d’esprit de l’enfance ?
D’esprit de l’enfance, Ravel, grand collectionneur
de jouets mécaniques, l'a possédé toute sa vie. En
1908, il tire de contes de Perrault et de ses imitateurs l'irrésistible recueil Ma Mère l'Oye, qu'il destine à ses “jeunes amis” d'une dizaine d'années
Mimie et Jean Gobeski. Rendez-vous donc cet été
avec La Belle au bois dormant, Laideronnette, Le
petit Poucet... et nos rêves de gamins.
Ces versions pour quintette à vent redistribuent
les cartes et nous obligent à revoir nos classiques
d'une oreille curieuse.
Opus number zoo de Luciano Berio, pièce brève et
humoristique, présente un parcours singulier : en
1951 quatuor instrumental inachevé enrichi d'une
voix parlée (poésie de Cathy Berberian) ; en 1970
quintette à vent dans lequel les musiciens doivent
également déclamer un texte de Rhoda Levine. Un
processus compositionnel -superposition et imbrication des éléments musicaux- est pérennisé.
Cette évolution montre surtout l'indépendance et
l'originalité du compositeur.
Octuor de Schubert
pour cordes et vents, en fa majeur
(opus posthume 166 D 803)
Solistes de l’Orchestre du Festival
Ludovic Passavent, violon 1
Caroline Florenville, violon 2
Stéphanie Blet, alto
Alexandre Piquion, violoncelle
Camille Mokrani, contrebasse
Nicolas Fargeix, clarinette
Loïc Chevandier, basson
Karim Strahm, cor
26 juillet
Abbatiale de Beaulieu à 21h00
6 août
Parc du château, Carennac à 21h00
Si la musique
m’était contée ...
Sergueï Prokofiev
Pierre et le Loup
Luciano Berio
Opus number zoo
Maurice Ravel
Ma mère l'Oye
Quintette à vents du Festival
Boris Grelier, flûte - Romain Curt, hautbois
Francis Prost, clarinette - Vladimir Weimer, basson
François Dahu, cor
Michel Fau, récitant
26 juillet
Eglise de Loubressac à 21h00
14 août
Eglise de Meyssac à 21h00
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Chants
polyphoniques
andalous
- chant classique arabe (non polyphonique)
- chants polyphoniques orientaux (extraits d’anciennes
oeuvres et des grands compositeurs contemporains
arabes )
- extraits du répertoire de chansons marocaines
- pièces de musique AL ÂLA (dite andalouse) : suites
choisies de la nouba RAML AL MAYA (textes religieux) et
suites choisies de la fin de la nouba AL MAYA (consacrée
au coucher du soleil).
Les chants alterneront avec des pièces instrumentales
arabes et des improvisations. Certaines des pièces
interprétées n'existent pas en polyphonie et ont été
arrangées par Youssef Kassimi Jamal.
Le chant et la musique arabe (dans leur généralité), ne comptent qu'une seule ligne mélodique.
Cependant, toute leur richesse est dans leur
diversité de modes et d'improvisations.
Direction Musicale, Youssef Kassimi Jamal
De ce fait, non écrite… c’est un exercice très délicat mais très surprenant tant, quand il est bien
réussi, il réserve toujours un effet de surprise…
Youssef Kassimi Jamal, oud
Mohammed El Hachoumi, violon
La polyphonie, telle que nous la connaissons en
occident, n'existe pas dans la musique arabe classique. En revanche la présence de plusieurs musiciens et chanteurs improvisent, en même temps,
donne cette impression de polyphonie.
C'est pourquoi, depuis des années, on choisit de
puiser dans le répertoire arabe pour mettre en
polyphonie certaines de ses chansons…
Ce répertoire en est très diversifié. C'est un vrai
voyage dans le temps et à travers la carte du
monde arabo-musulman. Une traversée orientale
à l’aube de l'islam (7e siècle), des escales à
Damas (8e siècle), Bagdad (9e siècle) et dans le
même siècle passage de Bagdad à Cordoue en
Andalousie. Passage qui nous transporte dans les
palais de l’Andalousie et du Maghreb de cette époque…où est né un nouveau style de musique et de
poésie… connu sous le nom de la nouba ou plus
encore sous l’appellation de musique arabo-andalouse…
Trace des voyages et des passages, le concert
Chants polyphoniques andalous comportera des
oeuvres inspirées de la musique du 18e et 19e
siècle ainsi que des hommages aux grands compositeurs arabes contemporains…
Youssef Kassimi Jamal, direction musicale, oud
Ouaffa Benabdelkamel, soprano
Meriem Amenna, mezzo-soprano
Afaf Mghrdaoui, mezzo-soprano
Mohammed Essefi, ténor
Mohamed Maarouf, ténor
Yassine Benameur, baryton-basse
Zakaria El Bahri, baryton-basse
30 juillet
Eglise de Martel à 21h00
7 août
Cour de l’Archidiaconné
de Cahors à 21h00
9 août
Eglise de Curemonte à 21h00
12 août
Chapelle des Pénitents
de Beaulieu à 21h00
15 août
Cloître de l’Abbatiale
de Souillac à 21h00
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Ensemble Baroque
de Limoges
Le genre de la sonate en trio, importé d’Italie, fit
fureur en France un peu avant le milieu du XVIIIe
siècle.
Dans ses Avis aux concertants, pour le clavecin, la
flûte et la viole qui préfacent ses éditions de 1741
et 1751, Rameau s’explique clairement sur sa
volonté de s’inscrire dans un courant fort goûté,
faisant allusion au succès des sonates pour clavecin avec accompagnement de violon.
Mais contrairement à la sonate italienne, une
équitable importance est confiée à tous les instruments concertants. Recherche de la virtuosité (La
Forqueray), richesse harmonique (La Cupis),
inventions rythmiques ces Pièces en concert sont
aussi par leur titre un hommage à des personnages : La Forqueray au violiste Jean-Baptiste
Forqueray - fils du célèbre gambiste Antoine, La
Marais probablement à l’un des enfants de Marin
Marais et La Cupis à François Cupis de Camargo,
frère de la célèbre danseuse vantée par Voltaire
La Camargo.
Les Nations (1726) de François Couperin au nombre de 4 : La Française, L'Espagnole, L'Impériale
et La Piémontaise, forment un ensemble de Suites
de danses commençant toutes par une “Sonade”
(sic). La Sonade de La Française est en fait une
sonate en trio composée vers 1692 et recopiée
alors par Sébastien de Brossard sous le titre de La
Pucelle. François Couperin la désignera comme la
première sonate en trio à avoir été composée en
France. Mélange de goût français (qui ouvre la
Sonade) et de goût italien (qui la clôture), cette
sonate révèle toutes les caractéristiques du langage si sensible et si coloré de Couperin, tout
autant que la sûreté de son écriture. Les danses
qui suivent sont empreintes de son atmosphère :
mélange d’ingéniosité latente et de grande
noblesse.
Cette période est également marquée par la réunion des “goûts”, Couperin le fait déjà dans Les
Nations avec les goûts italiens et français, puis les
Goûts Réunis, Telemann le fait avec les goûts italiens, français et allemands. Bach lui aussi représente cette Europe musicale presque unifiée, mais
d’une manière plus complètement universelle.
François Couperin
Les Nations : La Française
Jean-Philippe Rameau
Cinquième Concert : La Forqueray, La Cupis, La Marais
Marin Marais
Les Folies d’Espagne
Georg Philipp Telemann
Quatuor Parisien en mi mineur, n°6
Johann Sebastian Bach
Sonate en trio de L'Offrande musicale, BWV 1079
Solistes de l’Ensemble Baroque de Limoges
Maria Tecla Andreotti, flûte traversière
Andres Gabetta, violon
Christophe Coin, violoncelle et viole de gambe
Jan-Willem Jansen, clavecin
31 juillet
Eglise d’Argentat à 21h00
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Récital Henri Sauguet
Henri Sauguet a composé des mélodies toute sa
vie : elles forment une des parts la plus importante de son oeuvre. En plus des recueils publiés,
beaucoup sont restées inédites, composées pour
ses amis et créées dans l'intimité d'un salon.
Ce programme propose de suivre l'art du compositeur de 1922 à 1987, à travers des textes
d'Eluard à Radiguet en passant par Léopold Sedar
Senghor ou Paul Valéry. Sauguet n'aimait rien tant
que la voix humaine qui vient d'ailleurs et nous
mène ailleurs et concevait ainsi son devoir d'artiste : parler pour ceux qui n'ont pas le don de
parler.
Programme de mélodies et chansons
Jean-Claude Saragosse, basse
Eric Vignau, ténor
Sandrine Abello, piano
3 août
Palais Raymondie, Martel à 21h00
9 août
Château de Montal à 21h00
Récital piano, chant
Ecrits entre 1947 et 1974, les cinq Canticles sont
des étapes pleines d'espérance et de spiritualité
dans la carrière de Britten. Ils suivent de très près
la composition d'opéras majeurs dans lesquels les
forces du mal ou la perversion du monde sont à
l'oeuvre : le premier immédiatement après Albert
Herring ; le second, un an après Billy Budd ; le
troisième, véritable épilogue transfiguré par la
grâce de The Turn of the Screw. L'avant-dernier
suivra d'assez près la composition d'Owen
Wingrave. Le dernier, après plus de deux ans de
silence (1972-1973), sera la première composition à laquelle Britten, convalescent osera s'attaquer après Death in Venice. A chaque fois, il semble bien qu'à cette occasion le compositeur se soit
ressourcé. En effet, loin d'être un cycle homogène
de cantates, cet ensemble d'oeuvres marque plutôt une sorte de "chemin de croix" artistique tout
au long de la vie du génial compositeur anglais.
Par conséquent chacune de ces oeuvres pourrait
être enregistrée indépendamment des autres
mais, comme dans toute l'oeuvre vocale de
Britten, la voix de ténor étant centrale dans les
nomenclatures, ces cinq cantates ont attiré depuis
30 ans les grands interprètes de cette musique.
Bach, Fauré, Mozart
extraits d’oratorios et de messes
Britten
Canticles (extraits)
Hasnaa Bennani, soprano
Abdellah Lasri, ténor
Sandrine Abello, piano
14 août
Eglise de Bretenoux à 21h00
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
19
Le Festival “Off”
Dans la ville de Saint-Céré, des
concerts découvertes gratuits
Pourquoi un Festival de Saint-Céré « Off » ?
Il ne s’agit pas, en culture, de se contenter de sa
propre réussite, de « son public » comme l’appelle
trop souvent les responsables culturels.
Le devoir de recherche permanente qui consiste à
aller vers tous, sans distinction, d’ouvrir à tous de
nouvelles perspectives nous semble une évidence,
une nécessité qui nous placent, nous artistes,
dans et avec le monde. C’est le sens des tournées
d’hiver du Festival que nous avons créées en 1986
et qui, depuis toutes ces années, amènent les
spectacles, dans des lieux aléatoires mais riches
de la rencontre avec tous les publics.
Dans ce désir de lien, de rencontre, nous nous
sommes donnés à partir de cette année la mission
de créer et d’animer un Festival « Off » : une série
de concerts gratuits dans la ville de Saint Céré.
Emmener chacun, au hasard de sa promenade, de
son quotidien, à découvrir un instrument, des
musiciens, des chanteurs… notre rôle est d’être là
on l’on vit, d’être là où se « fait » la vie.
C’est le sens premier de ce festival : ouvrir les
portes de la musique au plus grand nombre dans
le quotidien de leur vie, dans la ville …
Rompre ainsi avec les peurs, les complexes que
peut parfois inspirer la « grande » musique ! Pour
cela, notre souhait est d’accompagner chaque
concert ou répétition publique d’un commentaire
des artistes.
Le Festival de Saint-Céré existe, depuis 26 ans,
dans ce travail de rencontres fortuites, à travers
sa région. C’est l’élément constitutif de sa vocation. Son territoire s’est étendu grâce aux tournées nationales. Aujourd’hui, le Festival « Off »
poursuit à sa manière cette logique qui nous
anime. Notre souhait, comme une prochaine
étape dans un futur proche, construire l’hiver, sur
le nord du département, une continuité artistique.
L’équipe du Festival
Lundi 23 juillet - 20h00, Théâtre de l’Usine
Répétition publique de La Traviata
Samedi 28 juillet - 18h00, Place du Mercadial
Concerts de musique de chambre par l’ensemble à Vents
du Festival
Dimanche 29 juillet - 18h00, Église des Récollets
Concert de piano
Jeudi 2 août - 18h00, Salle bleue, Théâtre de l’Usine
Concert de oud, ou luth oriental
Dimanche 5 août - 18h00, Église des Récollets
Concert piano chant
Mardi 7 août - 14h00, Gymnase de Saint-Céré
Répétition publique du concert Musique sacrée viennoise
(orchestre et solistes)
Vendredi 10 août - 18h00, Place de la Halle
Extraits de chants du Maroc, par les choristes de la
Chorale de Rabat
Dimanche 12 août - 18h00, Église des Récollets
Concert de musique de chambre
Mercredi 15 août - 15h00, Auditorium
Présentation de travaux du stage Acteurs – chanteurs
Le contenu de certains programmes est en cours de réalisation. Leurs détails seront disponibles par un affichage
à la billetterie du Festival, sur la ligne de réservation :
05 65 38 28 08 et sur le site : www.festival-saintcere.com.
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
20
Le Festival
de Saint-Céré
dans la région
“Cahors donne de la voix !”
Troisième Académie d’Eté des Eléments
Venise baroque, Vivaldi et Lotti
Vendredi 3 août – Cathédrale - 21h00
Chants polyphoniques andalous
Mardi 7 août - Cour de l’Archidiaconé - 21h00
Musique sacrée viennoise
Jeudi 9 août – Cathédrale - 21h00
Bastien et Bastienne
Mardi 14 août – Cour de l’Archidiaconé - 21h00
29ème Musicales de Souillac
La petite messe solennelle de Rossini
Samedi 28 juillet - Abbatiale - 20h30
Bastien et Bastienne
Mercedi 8 août – Cloître de l’Abbatiale - 21h
Chants polyphoniques andalous
Mercredi 15 août- Cloître de l’Abbatiale - 21h
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
21
Stages de
formation
Les activités qui seront proposées dans cette formation Acteur et chanteur : interprétation musicale et théâtrale (comédie, chant, musique, …)
s’adressent à tous les artistes de la scène, qui
désirent renforcer un jeu théâtral juste et personnalisé.
Travailler avec les différents acteurs du spectacle
(metteur en scène, acteur et chef d’orchestre) va
permettre aux artistes d’acquérir une formation
complète dans leurs domaines professionnels respectifs.
A l’issue de cette formation, les artistes-stagiaires présenteront leurs travaux le 15
août, à l’Auditorium de Saint-Céré, à 15h00
(entrée gratuite).
Le stage est destiné aux choristes de bon niveau
désireux de se perfectionner en chant choral, tout
en approfondissant leur technique vocale. D’une
durée de 15 jours, il s’organise en deux séances
de travail quotidiennes de 3 heures environ.
Toutes les facettes du travail choral y sont abordées : déchiffrage, travail par pupitre, articulation
et diction, travail d’attaque et pose de la voix.
Parallèlement à ces horaires de travail en commun, des cours individuels de technique vocale
sont proposés à toute personne souhaitant améliorer ses connaissances vocales. Les oeuvres préparées cette année sont : la Nelson Messe de
Haydn et la Messe en Ut Majeur n°4 de Schubert.
Elles seront ensuite exécutées avec
l’Orchestre du Festival, lors des trois
concerts Musique sacrée viennoise
8 août – Abbatiale de Beaulieu à 21h
9 août - Cathédrale, Cahors à 21h
11 août - Eglise de Martel à 21h.
Acteur et chanteur :
interprétation musicale
et théâtrale
Formation professionnelle
à Saint-Céré du 6 au 15 Août
Intervenants :
-
Michel Fau, direction d’acteur
Eric Perez, metteur en scène
Béatrice Burley, professeur de technique vocale
Corine Durous, pianiste, chef de chant
Sandrine Abello, pianiste, chef de chant
Stage de chant choral
à Martel, du 28 juillet au 12 août
Intervenants :
- Chef d’orchestre, Dominique Trottein
- Chef de Choeur, Patrick Hilliard
- Chefs de pupitre, Anne-Claude Gérard, professeur à
l’ARPA Région Midi-Pyrénées, Deryck Webb professeur de chant, Hélène Ruggeri chef assistante au
- Choeur Philharmonique International de l’UNESCO
- Professeur de technique vocale, Christiane Dubat
- Pianiste accompagnateur, Xavier Lecomte
cf : page 15 du dossier
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
22
Tournées nationales 2007-2008*
Opéra Eclaté Midi-Pyrénées
Compagnie nationale de théâtre lyrique et musical
La Traviata de Verdi
(tournée nationale en cours de réalisation)
8 janv.
9 janv.
10 janv.
11 et 12 janv.
17 janv.
19 janv.
20 janv.
26 janv.
30 janv.
31 janvier
1er et 2 fév.
5 fév.
7 fév.
8 et 9 fév.
13 fév.
14 fév.
15 fév.
19 fév.
Cahors
Carcassonne
Rodez
Odyssud, Blagnac
Dreux
Issoudun
Meaux
Gagny
Perpignan
Gap
Ales
Saint-Louis
Laval
Brest
Millau
Clermont-Ferrand
Plaisir
Colombes
Bastien Bastienne de Mozart
(tournée en cours de réalisation)
13
28
18
21
23
25
28
29
juillet
juillet
novembre
novembre
et 24 nov.
novembre
novembre
novembre
Sorèze
Lavaur
Noisy-le-Sec
Castres
Toulouse
Decazeville
Rochefort
Agen
Le Roi Carotte de Offenbach
(tournée nationale en cours de réalisation)
15
17
19
20
21
22
22
23
25
novembre
et 18 déc.
déc.
déc.
déc.
déc..
janvier
janvier
avril
Figeac
Odyssud, Blagnac
Le Parvis, Ibos
Millau
Longjumeau
Maisons-Alfort
Albi
Colomiers
Dreux
Le Barbier de Séville de Rossini
tournée au Maroc en avril 2008
* les dates et lieux sont communiqués sous réserve de
modification
Contact diffusion
Juliette Lobry
Tél. : 05 34 50 40 10 - Fax : 05 34 50 41 75
e-mail : [email protected]
www.opera-eclate.com
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
23
Biographies
Sandrine Abello
Chef de chant La Traviata
Piano, récital Henri Sauguet
Récital piano, chant à Bretenoux
Pianiste et chef de chant, stage Acteur et chanteur
Après des études musicales aux Conservatoires de Nîmes
et d’Aix-en-Provence, Sandrine Abello se voit décerner un
Diplôme de virtuosité, à l’unanimité, en piano à l’Ecole
normale de musique « Alfred Cortot » à Paris.
Chef de chant à l’Opéra d’Avignon de 1987 à 1988. Chef
de chant à l’Opéra de Toulon de 1990 à 1991. Chef de
chant et assistante du chef de chœur à Angers-Nantes
Opéra de 1991 à 2004. En 1993, elle est chef de chant
pour l’enregistrement d’Il Giuramento de Mercadante,
sous la direction musicale de G. Carella. Parallèlement,
Sandrine Abello se produit régulièrement en récitals,
notamment à l’ambassade de Genève en 1994 aux côtés
d’E. Brunner, au Festival de Radio France (invitée par la
fondation Bera Casa) en 1997 et 1998, au Festival international de Gebwiller en 1997, en duo avec A. Henry
(Grand Prix de trompette au concours international de
Genève). En octobre 2000, le duo se produit à Tokyo pour
une série de concerts et de master-class. Régulièrement
invitée par l’association Dante Alighieri de Nantes,
Sandrine Abello accompagne plusieurs récitals lyriques au
Musée des Beaux-Arts, ainsi que sur la scène d’AngersNantes Opéra, notamment en janvier 2001, lors d’un récital consacré à la musique romantique allemande (John
Hurst-Melitta Hajek). En 2004, elle participe aux concerts
de réouverture d’Angers-Nantes Opéra pour un concert
deux pianos dans Les Planètes d’Holst et Scaramouche de
Milhaud. Avec plus de cinquante opéras à son répertoire,
dont La Tétralogie de Wagner, Parsifal et des ouvrages
contemporains tels que Kullervo de Salinen, Susannah de
Floyd, Reigen de Boesman, Till Eulenspiegel de
Karetnikov, Les Soldats de Gurlitt ou encore Les Bonnes
de Bengtson, Sandrine Abello a travaillé en collaboration
avec des chefs d’orchestre tels A. Guingal, G. Rumstat, C.
Desderi, G.A. Marsan.
En 2005 et 2006, elle dirige au Festival de Saint-Céré Les
petites noces de Figaro et L’enlèvement au sérail de
Mozart, mise en scène d’Olivier Desbordes et dans une
formation pour piano et quatuor à cordes. En novembre
2006, elle est responsable des études vocales pour Le
Medium de Menotti et Le pauvre matelot de Milhaud à
l’Opéra de Fribourg.
Jean-Michel Angays
costumes, Les Caprices de Marianne
Jean-Michel Angays débute sa carrière en travaillant avec
Marithé et François Girbaud. Sa rencontre avec “la première d’atelier” de Thierry Mugler l’amène à participer à
la réalisation des collections de 1990 à 1995.
Ses premières interventions dans le monde du spectacle,
Jean-Michel Angays les a faites pour des ateliers de costumes (Mine Vergez, Véronèse, MC93 Bobigny).
En 1996, il monte sa propre société et réalise des costumes pour le théâtre, la danse (Lumière de Maurice Béjart,
Ex’act et Miniatures de Stéphanie Aubin), le cirque, le
cinéma, les revues du Moulin Rouge, Nouvelle Ève,
Paradis Latin et Holiday on Ice.
Sa rencontre avec Stéphane Laverne, dans les ateliers de
Thierry Mugler et leur collaboration depuis de nombreuses années a entraîné la création, en 2002, de leur atelier
de costumes : Fbg 22-11. Leur collaboration les amènent
tant dans les domaines de l’opéra, le cinéma que la danse
et la publicité. Ils participent à la création du Faust de
Gounod (Opéra de Leipzig, 2002), de Nuits de folie pour
classement par ordre alphabétique
(Les Folies Bergère, 2002), Antoine et Cléopâtre, Don
Juan, Le chevalier de Hombourg dans les mises en scène
de Daniel Mesguish (Athénée 2002, 2003 et 2005), du
film Double Zéro (2003), de La Traviata (Arènes de
Vérone, 2004), Les grelots du fou de Pirandello (Théâtre
du vieux colombier, janvier 2005) Arthur de Luc Besson
(mai 2005), les défilés haute couture Dior (2005 et 2006)
Ils créent et réalisent Le Tour d’écrou de Britten, mis en
scène par Éric Pérez (duoDijon 2002), L’Opéra de 4 sous
de Brecht-Weill mise en scène d’Olivier Desbordes
(Festival Saint-Céré, 2003), Standards de Stéphanie
Aubin (Le Manège-Scène national de Reims, 2004), Le
Jongleur de lumière de Francesca Lattuada (inauguration
du CND Pantin, 2004), Les Dialogues des Carmélites de
Poulenc mise en scène d’Éric Perez (duoDijon, 2005), Le
voyage d’hiver de Schubert (Béatrice Massin-CNBM,
2006)? Parmi ses réalisations pour l’année 2007 Le tournoi Anne Azéma-Francesca Lattuada (Arsenal-Metz), Le
Vaisseau fantôme de Wagner (Opéra de Dijon).
Jean-Michel Ankaoua
Baron Douphol, La Traviata
Octave, Les Caprices de Marianne
Jean-Michel Ankaoua étudie le chant au CNSM de Paris et
à l’Opéra Studio de l’Opéra national de Lyon, auprès de
Christiane Eda-Pierre, Christiane Patard puis Gary Magby.
Il travaille le répertoire baroque avec Emmanuelle Haïm,
le lied et la mélodie avec Ruben Lifschitz et complète sa
formation avec Thomas Hampson, Robert Massard,
Gérard Souzay, Gianfranco Rivoli et Janos Furst.
Il aborde les rôles du Comte des Noces de Figaro,
Guglielmo, Papageno, Figaro du Barbier de Séville, Danilo
de La Veuve joyeuse, Mercutio de Roméo et Juliette,
Valentin de Faust, Pelléas…
Il se consacre aussi au récital : Ravel, Strauss, Mahler… et
à l’oratorio : Carmina Burana de Carl Orff (Grand
Amphithéatre de la Sorbonne), le Requiem de Fauré,
Israël en Egypte de Haendel… ainsi que le Requiem et la
messe Cum Jubilo de Duruflé et la Missa Solemnis de
Serge Lancen qu’il a enregistrés. Il participe à la création
des Enfants du Levant d’Isabelle Aboulker et incarne
l’Ogre dans Le petit Poucet également d’Isabelle Aboulker.
Il prend part à la création du spectacle de Benoît
Duteurtre et Yves Coudray Un Messager a fait le printemps, mis en scène par Mireille Larroche.
On a pu l’entendre dans : Comédie sur le pont de Martinu
(Hans), Le Barbier de Séville (Fiorello) à l’Opéra National
de Lyon ; Capriccio de Strauss (un serviteur) au Théâtre
des Champs-Elysées ; Albert Herring de Britten (le
Pasteur) à l’Opéra de Rennes ; Gianni Schicchi (Marco),
mise en scène de Laurent Pelly à l’Amphithéâtre de
l’Opéra National de Paris ; Arabella de Strauss (Welko) au
Théâtre du Châtelet, direction Christoph von Dohnanyi ;
L’Elixir d’amour (Belcore) et La Bohème (Marcello) direction Jean-Luc Tingaud ; Orphée et Eurydice (Orphée)
mise en scène de Béatrice Massin ; Philémon et Baucis de
Haydn (Voyageur et Bacchus) à Rouen, direction
Sébastien d’Herrin, puis à l’Amphithéâtre de l’Opéra
National de Paris avec les Musiciens du Louvre, direction
Jérémie Rhorer, Giulio Cesare (Curio) de Haendel direction Marc Minkowski, enregistrement au Konzerthaus de
Vienne-Archiv Production (Deutsch Grammophon) Parmi
ses projets : Fonségur dans Rêve de Valse à Bordeaux
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
24
Brigitte Antonelli
Concert Musique sacrée viennoise
Grand soprano lyrique, Brigitte Antonelli est une des
révélations françaises des dix dernières années. Née à
Valence, elle commence sa formation musicale en travaillant le piano dès l'âge de 7 ans. Par la suite, elle étudie le
chant parallèlement à ses études de biologie. Après quelques années d'étude, elle se perfectionne au Mozarteum
de Salzbourg auprès de Rita Streich et travaille le répertoire dans la classe de Jean Giraudeau à Paris. Lauréate
de plusieurs concours de chant (Diplôme d'excellence du
Concours musical de France, finaliste des « Voix d'or »,
Premier prix du Concours de Marmande ...), Brigitte
Antonelli a chanté dans de nombreux théâtres français
(Opéra du Rhin, Opéra de Toulon, Théâtre d'Angers, de
Limoges). A l'Opéra de Dijon, ses nombreuses prestations
lui ont permis d'aborder un vaste répertoire, de Mozart
(Don Giovanni) à Verdi (La Force du Destin, Simon
Boccanegra, Macbeth) en passant par Massenet
(Hérodiade) et Mascagni (Cavalleria Rusticana) et d'affirmer une riche personnalité artistique.
Armand Arapian
Germont, La Traviata
D’origine grecque et arménienne, Armand Arapian fait ses
études au CNSM de Paris avec Janine Micheau.
Interprète privilégié du répertoire français, il vient de
créer Le Peintre de Et si Bacon…, le premier opéra de
François Cattin, et interprètera Valmont (Les liaisons dangereuses) cette saison à Metz.
Il fait ses débuts au Staatsoper de Vienne en 2000 dans
Les Contes d’Hoffmann, qu’il chante également à Lille,
Lucerne, Hambourg, Athènes, Gand. En 1991, il fait ses
débuts au Staatsoper de Berlin dans Golaud (Pelléas et
Mélisande) avec Michael Gielen et Ruth Berghaus. Il
reprend ce rôle plus de cent fois à Berlin, Bâle, Turin, Lille
(dans la production qui obtient les Victoires de la Musique
1997), et dans Les Impressions de Pelléas de Peter Brook.
En 1985, il est invité par Herbert von Karajan au Festival
de Salzbourg pour Carmen. Dès lors, il chante Escamillo
plus de soixante fois à Essen, Seattle, Taormina,
Francfort, Rio de Janeiro…
Invité régulièrement au Théâtre Impérial de Compiègne,
il interprète Ralph (La jolie fille de Perth), Rebolledo (Les
diamants de la couronne), Hoël (Dinorah), Judas (MarieMagdeleine) ou Charles VI (rôle titre).
Armand Arapian est particulièrement à son aise dans les
personnages «noirs», tels Golaud, Pizzaro (Fidelio),
Macbeth, Gérard (Andrea Chénier), Rigoletto. Il est aussi
fréquemment appelé à défendre un répertoire plus
contemporain : Christophe Colomb (rôle titre), Rivière
(Volo di notte), Prospero (Un re in ascolto), Freud (Le
Visiteur), Le Général (Le Balcon), qu’il a créé au Festival
d’Aix en Provence.
Il a enregistré le rôle titre de Polyphème qui a obtenu de
nombreuses distinctions, dont l’Orphée d’Or 2004 de
l’Académie du Disque Lyrique. On peut aussi l’entendre
dans Golaud Pelléas et Mélisande (Naxos), Ralph La Jolie
Fille de Perth (TFM) et Komitas, Armenian Songs and
Dances (Dinemec Classics).
Archipels, atelier vocal des Eléments
Concert Venise Baroque
Né de vingt années d’une pratique amateur de haut
niveau et reconnue nationalement avec l’ensemble vocal
« les Eléments », Archipels - l’atelier vocal des Eléments
regroupe, depuis 2006, étudiants en musique, en chant,
professeurs de musique, amateurs confirmés pour explorer le répertoire choral de l’époque baroque à nos jours.
Archipels travaille sous forme de stages, d’académies
d’été, et tout au long de la saison, ouvrant ses portes à la
formation d’étudiants en voie de professionnalisation,
ainsi qu’aux chanteurs amateurs possédant une solide
formation musicale et vocale dans des géométries allant
de la polyphonie à un par voix au chœur d’oratorio.
Sous la direction artistique de Joël Suhubiette qui dirige
le Chœur de chambre « les Eléments » composé, suivant
les programmes, de 20 à 40 chanteurs professionnels,
l’atelier vocal est également un lieu de rencontres musicales avec d’autres chefs de chœurs, avec des orchestres,
avec d’autres chœurs. Il propose des concerts d’oratorios
baroques et classiques, mais explore surtout le répertoire
a capella du XX° siècle, et la création contemporaine. Il
n’hésite pas dans certains concerts à mélanger époques,
styles, chefs, effectifs, désirant renouveler un paysage de
la formation et de la pratique amateur.
Archipels, l’atelier vocal des Eléments est parrainé par le
chœur de chambre Les Eléments, subventionné par le
Ministère de la Culture (DRAC Midi-Pyrénées), le Conseil
Régional Midi-Pyrénées, le Conseil Général de la Haute
Garonne et la Ville de Toulouse.
Blandine Arnould
Bastienne, Bastien et Bastienne
Blandine Arnould est née en 1979. Soliste pendant cinq
ans dans la Maîtrise de Paris, en 2000, elle obtient le Prix
du C.N.R. de Paris et intègre le C.N.S.M. de Paris. Elle
étudie aujourd'hui dans la classe de Peggy Bouveret.
Dans le cadre de ses études à la Maîtrise de Paris, elle est
soprano solo dans de nombreux oratorios : Gloria de
Vivaldi et la Ceremony of Carols de Britten...
Elle a interprété Susanna (Le Nozze di Figaro) dans une
mise en scène d’André Engel, la Baronne (La Vie
Parisienne), Die Erste Dame (Die Zauberflöte) dans une
mise en scène de Lukas Hemleb. Blandine Arnould vient
de participer à l'opéra Accents en Alsace de Marc-Olivier
Dupin, rôle de Madame Zumsteg. En dernière année au
CNSM de Paris, elle chante une Fille Fleur, Parsifal, à la
Cité de la musique, sous la direction de Pierre Boulez. En
2003, sélectionnée par l’ADAMI comme jeune talent, elle
participe au MIDEM classique et à Musicora.
Ces dernières saisons, elle interprète Pamina de Die
Zauberflöte à l’Opéra de Dijon, Lisa du Pays du sourire à
l’Opéra de Metz, et La Frontière de Ph. Manoury et participe à une création mondiale Cuore de Carlo Carcano en
tournée et à l’Opéra National de Paris en avril 2005.
L’ année dernière elle chante Die erste Dame (Die
Zauberflöte) à l’Opéra national de Nancy, et la reprise de
l’opéra Cuore–Opéra (rôle de la mère d’Enrico) à l’Opéra
de Nantes/Angers et Lille. En décembre 2006, elle interprète le rôle de la Demoiselle Elue (Debussy) avec
l’ONDIF sous la direction de David Lévi. Elle a également
participé cette saison à La Veuve joyeuse de Léhar à
l’Opéra National de Lyon, mis en scène par Macha
Makeïeff ainsi qu’à Monsieur Choufleuri d’Offenbach au
Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles. Parmi ses projets Rozenn dans Le Roi d’ Ys de Lalo, à l’Opéra de
Rennes, ainsi que Clorinda dans La Cenerentola de
Rossini, à l’Opéra National de Nancy.
Hasnaa Bennani - soprano
Concert Venise baroque
Récital piano, chant à Bretenoux
Hasnaa Bennani est née en 1987, à Rabat, au Maroc. Elle
débute la musique à l'âge de huit ans au Conservatoire de
la Gendarmerie Royale de Rabat en violon dans la classe
de Lazslo Fodor. Elle obtient son prix de perfectionnement
en 2004 au Conservatoire National de Musique et de
Danse de Rabat et intègre l'Orchestre Philharmonique du
Maroc la même année.
Parallèlement, Hasnaa Bennani chante dès l'âge de 10
ans dans plusieurs choeurs dirigés par Jalila Bennani et
Louis Peraudin et y assure régulièrement les parties solistes. En 2004 et 2005, elle participe à plusieurs masterclasses avec Caroline Dumas et Heinrich Siffert.
En 2005, elle obtient une bourse du gouvernement frandossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
25
çais grâce à laquelle elle peut continuer ses études musicales à Paris. Elle étudie alors la musicologie à la
Sorbonne puis est reçue en 2006, à l'unanimité, au
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse
de Paris (CNSMDP) en chant, dans la classe de Glenn
Chambers. Durant la période 2003 à 2006, Hasnaa
Bennani participe régulièrement au festival des Alizés
d'Essaouira. En mai 2006, elle chante les parties de
soprano solo dans des oeuvres de Jean Cras et le Lauda
Sion de Mendelssohn, sous la direction de Michel
Piquemal.
Elle est aussi depuis novembre 2006, membre de l'ensemble vocal d'île de France, sous la direction de Francis
Bardot.
Emmanuelle Bischoff
Scénographe Les Caprices de Marianne
Après une maîtrise d’arts plastiques, Emmanuelle Bischoff
entre en classe de mise en scène à l’INSAS (Institut
National Supérieur des Arts du Spectacle) de Bruxelles.
En 2001, elle intègre la section de scénographie à l’école
des arts décoratifs de Strasbourg. A la sortie de ses études, elle est stagiaire de la costumière B. Walter au
Châtelet à Paris. Au Grand Théâtre de Genève, elle est
assistante des scénographes Pierre-André Weitz (m.en sc.
O.Py) et Mark Lammert (m.en sc. Jean Jourdheuil). Elle
travaille également avec le metteur en scène allemand
N.Brieger en tant qu’accessoiriste.
Emmanuelle Bischoff signe sa première scénographie à
Brest en 2003, pour Querelle de Brest de Jean Genet mis
en scène par Glenn Kerfriden. En 2004-2005, elle travaille
avec une compagnie strasbourgeoise sur Les Troyennes
de Sophocle. Avec le même metteur en scène, Olivier
Chapelet, elle signe la scénographie de la pièce de F.
Melquiot Autours de ma pierre il ne fera pas nuit , tournée en Alsace et en Suisse en 2007. Elle travaille actuellement avec une illustratrice sur l’univers visuel d’un
spectacle pour enfants Dans ma maison de papier, j’ai des
poèmes sur le feu, texte de Ph. Dorin. A Bruxelles, elle
prépare les scénographies de Ubu, pour l’été 2007, au
Théâtre du Méridien et de Misdreams, pièce écrite et mise
en scène par Glenn Kerfriden, qui sera crée en 20072008.
Raphaël Brémard
Bastien, Bastien et Bastienne
Né en 1976, Raphaël Brémard commence sa formation
musicale auprès de M.P. Nounou et travaille sa technique
vocale avec le ténor Gilles Ragon.
Il participe à la IXème Académie Baroque Européenne
d'Ambronay, chante ensuite le rôle de l'Ange dans
L’Oratorio de Noël de Charpentier, Le Messie de Haëndel
et la Messe en mi bémol de Schubert à Montpellier, La
Passion selon St Jean et la Missa di Gloria de Puccini, avec
le Domaine Musique de Lille et à la Cathédrale St Pierre
de Montpellier. Avec l'ensemble Arianna, il interprète un
programme pour deux ténors autour de Purcell et ses
contemporains, puis se produit en récital de mélodies
(Fauré, Duparc, Britten, Barber, Wolf et Schumann).
Raphaël Brémard est pensionnaire au CNIPAL pour la saison 2004-2005. Au sein de cette structure, il tient le rôle
de Piquillo (La Périchole) au Foyer de l'Opéra de Marseille,
celui d’Oberon dans (The Fairy Queen) de Purcell, à
Marseille, Tarascon et Aix-en-Provence, ainsi que celui de
Don Ramiro dans (La Cenerentola) à l'Opéra de Marseille.
Le Forum Franco Allemand des Jeunes Artistes l'invite
pour Spärlich (Die Lustigen Weiber von Windsor de
Nicolaï) en avril 2005, au Stadthalle de Bayreuth.
Il chante, en 2005-2006, le rôle d’Ardimedon dans Phi-Phi
à l'Opéra de Toulon, Monostatos dans La Flûte Enchantée
à Besançon, Le Monde de la Lune à Marseille et Tarascon,
Orphée dans Orphée aux Enfers à l’Opéra de Marseille. Il
est également engagé à l'Opéra National de Montpellier
pour Basilio dans Les Nozze di Figaro et Normanno dans
Lucia di Lammermoor.
Raphaël Brémard débute la saison 2006-2007 en interprétant Almaviva dans Il Barbiere di Siviglia à Besançon,
Lerida dans La Veuve Joyeuse puis Ernest Delaye dans
Rimbaud, création contemporaine d'A. Peres Ramirez, à
Montpellier, Parîs dans La Belle Hélène avec Opéra-Eclaté,
Madame Butterfly à Besançon. Il sera prochainement à
l’Opéra d’Avignon dans L’Auberge du Cheval Blanc
(Florès) et Les Contes d’Hoffmann (les 4 Valets).
Béatrice Burley
Professeur de technique vocale,
Stage Acteur et chanteur
Béatrice Burley fait des études de médecine, piano, chant
choral et orgue à Reims puis se consacre au chant ; plus
particulièrement à la physiologie de la voix et à la thérapie par les vibrations vocales. Elle a travaillé avec Yva
Barthélèmy et le Professeur Tomatis et anime régulièrement des stages d’émission vocale (en collaboration avec
différents metteurs en scène : Vincent Vittoz, Patrick
Abejean, Yvan Moran, Michel Fau, Eric Perez...) à Paris,
Lyon, Céret, Lausanne et Fribourg (Suisse).
Elle fait ses débuts sur scène, en 1992, dans le rôle-titre
de L’Italienne à Alger au Festival de Saint-Céré, prise de
rôle unanimement saluée par la critique. Depuis 1998
elle se perfectionne avec Elisabeth Piaton du Mozarteum
de Salzbourg.
Elle participe à de nombreuses productions lyriques tant
en France qu’à l’étranger : Carmen, La Cenerentola, Le
Barbier de Séville, Lakmé, La Somnambule, Faust, Roméo
et Juliette, Les Contes d’un Buveur de Bière, West Side
Story, Chanson Gitane, La Grande Duchesse de
Gerolstein, Sainte de Bleeker Street…. sous la direction de
Claude Snitzler, Eric Sprogis, Dominique Trottein, Didier
Lucchesi, Michel Lehmann, Xavier Bilger, Robert Girolamy,
Claire Gibault, Jean-François Verdier… Elle se produit également dans de nombreux concerts d’oratorios : Passion
de Bach, Requiem (Verdi, Mozart, Duruflé), Stabat Mater
et La petite messe solennelle de Rossini, L’Enfance du
Christ de Berlioz, Le Messie de Haendel... sous la direction de Carl Brainich, Jean Entremont, Jorge Lozano
Corrés, Henri Gallois, Frédéric Chaslin, Joël Suhubiette,
Stéphane Cardon, Antonello Allemandi, Jean-Philippe
Dubor…. Elle chante aussi en récital avec F. Boulanger, S.
Zapolsky, J. Laforge… (mélodies de Brahms, Bartok,
Moussorvski, De Falla, Strauss, Poulenc, Duparc, Britten,
Schönberg….). Béatrice Burley a enregistré un disque de
mélodies et d’airs d’opéras, avec le pianiste Fabrice
Boulanger. En 2003, elle a participé au Festival de SaintCéré dans La Grande Duchesse de Gerolstein (rôle-titre)
et L'Opéra de Quat’sous (Mme Peachum) dans la mise en
scène d'Olivier Desbordes et d'Eric Pérez. En 2004, elle
aborde Fenena dans Nabucco de Verdi, sous la direction
de Jean-Philippe Dubor, à Lyon. Cette même année, pour
le Festival de Saint-Céré, elle interprète Madeleine dans
Rigoletto de Verdi, mise en scène de Michel Fau.
Elle vient de chanter le rôle de Miss Quikly dans Falstaff
de Verdi au Festival de Saint-Céré sous la baguette de
Dominique Trottein et la partie de mezzo dans le Requiem
de Verdi sous la direction de Andrei Kukal à la tête de l'orchestre symphonique de Prague. En 2006, elle participe à
la production d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski au Grand
Théâtre de Dijon ainsi qu'à celle d'Orphée aux enfers, mis
en scène par Régis Santon.
En 2007, elle tient le rôle de Mary dans le Vaisseau
Fantôme de Wagner à Dijon et interprète le rôle titre de
Le Medium de Menotti à l’opéra de Fribourg (Suisse).
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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Jean-Manuel Candenot, basse
La Petite messe solennelle de Rossini
Après avoir étudié le piano, Jean-Manuel Candenot
s'oriente dans un premier temps vers le chant choral
(Choeur régional de Toulouse). Il fait ses débuts en soliste
en 1994 lors d'une tournée en Asie du Sud-Est, et poursuit dans cette voie en entrant, en 1996, au sein de l'association lyrique Les Chants de Garonne.
Elève de Jean-François Gardeil et Lionel Sarazin, il s'est
rapidement orienté vers la musique baroque (notamment
Jésus dans Le Reniement de Saint-Pierre, Prométhée et
Apollon dans La descente d'Orphée aux enfers de M.A.
Charpentier ; Aeole et Grimbald dans Le Roi Arthur de H.
Purcell aux côtés d'Hervé Lamy, Fernand Bernadi et Ethel
Guéret ; Philène dans Georges Dandin, comédie ballet de
Molière/Lully...). Son répertoire s'étend également à la
musique d'ensemble (choeur de chambre Les Eléments)
et l'oratorio. On a pu l'entendre dans La Petite Messe
Solennelle de Rossini à Saint-Lizier, dans La Missa Gallica
de Lallement à la Halle aux Grains de Toulouse, ou encore
dans le Requiem de Gilles au Festival “Eclats de Voix” en
compagnie d'Isabelle Desrochers.
Il se produit en récital, en collaboration avec le pianiste et
compositeur Olivier Pouech, dans le répertoire d'opéra et
de mélodies françaises (Ibert, Poulenc, Ravel, Sacre).
Jean-Manuel Candenot a obtenu un premier prix au
concours supérieur de chant de l'UFAM (Paris), et fut
récemment finaliste au Concours de mélodies françaises
du Triptyque de Paris ainsi qu'au Concours International
de chant de Marmande (catégorie Mélodie Française). Il
vient de recevoir le “Prix Mélodie Contemporaine” des éditions Henri Lemoine au Concours International de Mélodie
Française de Toulouse.
Choeurs du Festival de Saint-Céré
Le choeur de Traviata est composé de jeunes chanteurs
professionnels ou pré-professionnels. Ce sont essentiellement des artistes en devenir que nous accompagnons
dans l’apprentissage de leur métier de chanteur. Il y a par
mis eux cette année des élèves de conservatoire et des
chanteurs de la chorale de Rabat (Maroc) que nous
accompagnons aussi dans leur démarche de professionalisation (espace qu’ils ne trouvent pas dans leur pays.).
Cet accueil se fait dans le cadre d’une collaboration
qu’Opéra Eclaté développe depuis trois ans avec
l’Orchestre philharmonique du Maroc, grâce à l’aide de
l’Ambassade de France à Rabat.
Le choeur du Concert Venise Baroque est issu d’un
stage de professionalisation que réalise Joël Suhubiette à
Cahors depuis 3 ans dans le cadre de l’Académie d’été des
“ Eléments “
Le choeur du concert Musique sacrée viennoise est
issu d’un stage de choeur amateur dans la grande tradition du Festival de Saint-Céré des années 1970-1990.
L’équipe de Martel, à travers le Festival du Haut Quercy, a
repris cette tradition, depuis 15 ans. Dans cette dynamique, elle complète et enrichit toute la démarche de formation et d’aventure qui initie le Festival de Saint
Céré–Haut Quercy.
C’est en effet de l’espace de la pratique amateur que
viennent souvent à la fois la formation initiale et la vocation de chanteur. Le Festival de Saint-Céré propose donc
avec ces trois éclairages sur le chant un lien entre générations et pratiques. Dans la même volonté, notre objectif est de maintenir une exigence dans la démarche et une
joie dans la réalisation. Les artistes qui encadrent ces
trois axes sont, chacun dans leur domaine, des passeurs
exigeants pour un apprentissage qui dans ce métier et
cette pratique est à renouveler perpétuellement.
Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées
La petite messe solennelle de Rossini
En 1982, le Ministère de la Culture suscite la création des
premiers grands choeurs amateurs, partenaires des
orchestres nationaux de région. C'est ainsi que naît, à
l'initiative de Michel Plasson, le Choeur de Toulouse MidiPyrénées-Choeur Régional, partenaire privilégié de
l'Orchestre National du Capitole de Toulouse qui le sollicite dès lors pour participer à des oratorios et des oeuvres
symphoniques. Le Choeur Régional a pour mission de
développer le répertoire choral et de le diffuser dans toute
la région Midi-Pyrénées. Ses soixante choristes sont
encouragés et aidés à suivre une formation permanente à
la fois musicale et vocale. Dans ce cadre, le Choeur de
Toulouse Midi- Pyrénées collabore avec l'Atelier Régional
de Pratiques musicales Amateurs (ARPA).
Trois directeurs musicaux se sont succédés depuis sa
création : José Aquino de 1982 à 1995, Alix Bourbon de
1996 à 1999 et François Terrieux depuis septembre 1999.
Un Atelier Choral Régional, composé de chanteurs recrutés dans toute la région, permet au choeur d'oratorio
d'atteindre une dimension symphonique.
Christophe Coin
Direction musicale Ensemble Baroque de Limoges
Christophe Coin obtient son 1er prix de violoncelle au
CNSM de Paris en 1974, dans la classe d'André Navarra.
Il se perfectionne avec Nikolaus Harnoncourt à Vienne et
Jordi Savall à la Schola Cantorum de Bâle.
Il travaille avec le Concentus Musicus de Vienne,
Christopher Hogwood avec lequel il enregistre des sonates en trio de Purcell puis des concertos de Haydn. En
1984, il fonde le Quatuor Mosaïques, avec Erich Höbarth,
Andrea Bischof et Anita Mitterer, s'engageant sur la totalité de l'oeuvre de chambre de Haydn, Mozart, Schubert
et Beethoven. Le travail du quatuor s’étend à la musique
française (Hyacinthe et Louis Emmanuel Jadin).
Parallèlement à sa carrière de soliste, il donne de nombreux concerts en duo, en trio avec entre autres Erich
Höbarth, Patrick Cohen et Wolfgang Meyer.
En 1991, il prend la direction de l'Ensemble Baroque de
Limoges (EBL) avec lequel il explore les musiques des
XVIIe et XVIIIe siècles. Ses disques sont régulièrement
couronnés : deux gramophones Awards avec le Quatuor
Mosaïques décerné à l'opus 20 et à l'opus 33 de Haydn une Victoire de la Musique classique avec l’Ensemble
Baroque de Limoges, pour le cycle des Cantates de Bach
avec cello piccolo.
A son actif plus de 60 références discographiques dans
divers labels, dont le label Laborie Classique, pour lequel
il assure la direction artistique.
"Musicien-chercheur", Christophe Coin organise régulièrement, à Limoges, des colloques internationaux réunissant
musiciens, luthiers et chercheurs sur les thème de la facture et l'identité des instruments anciens. Pour exemple
se sont tenus : 3 colloques sur la viole de gambe française, anglaise et allemande, un colloque sur les instruments à cordes sympathiques, des journées d’études sur
les cors naturels et les trompes de chasse, sur les chabrettes et cornemuses et plus récemment une première
table ronde suivi d’un colloque en avril 07, en collaboration scientifique avec le Musée de la Musique, sur le piano
forte français dans les années 1800.
Christophe Coin est chargé des cours de violoncelle baroque et de viole de gambe au CNSM de Paris et de viole de
gambe à la Scola Cantorum de Bâle. Il est membre du
Comité scientifique du Musée de la Musique/Cité de la
Musique, membre du conseil d’administration de
l’Université de Limoges et Président de la Société française de viole de gambe.
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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Eric Demarteau, basse
Marquis d’Obigny, La Traviata
La Duègne, Les Caprices de Marianne
Concert Venise baroque
Concert Musique sacrée viennoise
Eric Demarteau étudie le chant au CNSM de Paris et à
l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon, auprès d’Anna-Maria
Bondi, Gary Magby puis Christiane Patard.
Il séjourne à Londres pour se perfectionner auprès de
Vera Rosza et explore les domaines du lied et de la mélodie avec Rudolf Pierney, Ruben Lifchitz et Gérard Souzay.
Il travaille le répertoire baroque avec Emmanuelle Haïm
et William Christie, avec lequel il partira en tournée européenne dans Thésée de Lully. Parallèlement il se consacre
au récital : Ravel, Ibert, Duparc et à l’oratorio Requiem de
Mozart pour le Festival de Saint-Céré, Dettingen Te Deum
de Haendel, Requiem de Verdi. Eric Demarteau chante en
Angleterre de nombreux rôles du répertoire de basse
chantante, Colline (La Bohème, Puccini), Le Roi (Aida,
Verdi), Basilio (Il Barbiere di Siviglia, Rossini)...
On a pu l’entendre dans Le Premier Cercle de Gilbert Amy
à l’Opéra National de Lyon, sous la direction de Michel
Plasson (Troisième Zek), dans Alcina de Haendel à l’Opéra
National de Paris, sous la direction de William Christie
(Deuxième Homme), dans Livietta e Tracollo de Pergolèse
à l’Opéra National de Lyon (Tracollo), sous la direction de
Paolo Longo, dans L’enfant et les sortilèges de Ravel à
l’Opéra de Rennes (Le Fauteuil), sous la direction de JeanMarc Cochereau, dans La Colombe de Gounod à l’Opéra
National de Lyon (Maître Jean), sous la direction de
Jacques Chalmeau. Eric Demarteau a incarné à la scène
de nombreux rôles, Les Quatre diables des Contes
d’Hoffmann, Don Giovanni, Leporello, Masetto, Figaro...
Il a participé a de nombreux festivals et tournées nationales : Festival de Loches en Touraine, Festival de
Gattières (Nice), Festival de La Crypte de Fourvière
(Lyon) Festival de Saint-Céré, y incarnant les rôles du
Fauteuil (L’enfant et les sortilèges-Ravel), de Leporello
(Don Giovanni-Mozart), de Buonafede (Il mondo della
Luna-Haydn), de Geronimo (Il matrimonio segretoCimarosa), de Zaccaria (Nabucco-Verdi), de Tiger Brown
(L’opéra de quat’sous–Weill) et de Monterone
(Rigoletto–Verdi).
Eric Demarteau apparaîtra plusieurs fois sur la scène de
l’Opéra de Dijon, interprétant notamment le Deuxième
jeune homme (Le Lac d’argent-Weill), Norton (La cambiale di matrimonio-Rossini), le Marquis d’Obigny
(Traviata-Verdi). Cette saison, il interprète Zaretski
(Eugène Onéguine- Tchaïkovski) et la Duègne (Les caprices de Marianne- Sauguet).
Olivier Desbordes
Metteur en scène, La Traviata
Olivier Desbordes est directeur général du duoDijon
depuis avril 2006, après avoir été directeur artistique de
la scène lyrique de Dijon, depuis sa création en 2002.
Licencié de littérature française, Olivier Desbordes suit
une formation d'art dramatique au Cours Simon. Il réalise
un long métrage Requiem à l'aube, sorti à Paris en 1976.
Ensuite, au Palace jusqu'en 1984, il met en scène et participe à des spectacles avec Tina Turner, Grace Jones…
des performances pour Lagerfeld, Dior, Paco Rabanne...et
réalise des créations audiovisuelles pour, entre autres,
Maurice Béjart.
En 1981, il crée le Festival de Saint-Céré et en assure
depuis la direction artistique. Cette même année, il signe
sa première mise en scène d'opéra avec Orphée et
Eurydice de Gluck. Suivront : Les Contes d'Hoffmann,
Don Juan, L'Opéra de quat'sous, La Flûte enchantée,
Carmen…
En 1985, il crée Opéra Eclaté, structure de décentralisation lyrique qui, en 20 ans, a donné plus de 1 000 représentations en France, en Espagne et au Maroc. Son objec-
tif : faire découvrir le vaste répertoire de l'opérette (La
Périchole, La Veuve Joyeuse, Dédé, La Grande Duchesse
de Gerolstein, La Belle Hélène…), toucher tous les publics
hors des "circuits établis", par un travail théâtral avec de
jeunes chanteurs et des mises en scène traduisant l'esprit
de notre époque. La notoriété de ces créations a incité
d'autres structures lyriques, comme l'Opéra de Québec,
les Opéras de Nantes, Massy et Besançon… à lui proposer
des mises en scène : Tosca, Le Roi malgré lui, La
Traviata… En 1996, invité par la Ville de Castres, il y
implante Opéra Éclaté et développe une politique offensive de diffusion du répertoire lyrique sur le territoire
national en direction des nouveaux publics et plus particulièrement du jeune public.
En hiver 98-99, Opéra Éclaté reçoit du Ministère de la
Culture le label de Compagnie nationale de Théâtre
Lyrique et Musical. En décembre 1999, Olivier Desbordes
crée en France Le Lac d'Argent, conte musical de Kurt
Weill sur un livret de Georg Kaiser, à l’Opéra de Massy
précédant une tournée nationale. Il a créé en avril 2001
à l’Institut Français de Marrakech le spectacle Une
Carmen arabo-andalouse. En 2003, il met en scène
L’Opéra de quat’sous qui sera présenté au Théâtre Silvia
Montfort à Paris et au Grand Théâtre de Dijon. Il met en
scène L'Enlèvement au sérail pour le festival de SaintCéré . Parmi ses dernières mises en scène pour le
duoDijon : Les Contes d'Hoffmann, La Veuve Joyeuse, La
Grande Duchesse de Gerolstein, Don Juan, Dédé, La
Bohème, Le Barbier de Séville, La Traviata, Falstaff,
Carmen et La Périchole.
Linda Durier
Annina, La Traviata
Née en 1975, Linda Durier entreprend très jeune puis
adolescente la danse
classique qui lui fait prendre goût à la scène.
Quelques années plus tard, elle passe deux années scolaires à la Maitrise de Dijon, puis parallèlement à des études en histoire de l'Art, elle travaille sa voix et fait de la
figuration au grand Theatre de Dijon. Des auditions lui
permettent d'y entrer comme renfort de choeur pendant
deux années puis lors de la saison 1998-1999. Elle décide
alors d'approfonir ses études de chant et entre au CNR de
Dijon. En mème temps elle obtient quelques petits rôles
de composition parlés et chantés dans les ouvrages suivants:Les Mousquetaires au couvent, Andalousie, Les
Noces de Figaro en 2000, Macbeth en 2001. En juin 2004
elle chante le rôle de Tebaldo dans Don Carlo à
l'Auditorium de Dijon, en 2005 Soeur Mathilde dans Le
Dialogue des Carmelites, la Comtesse Ceprano dans
Rigoletto, en 2006 le rôle de Diane dans Orphée aux
enfers, en mars et decembre 2006, elle interprete Annina
dans la Traviata, puis en 2007 Kate Pinkerton dans
Butterfly.
Corine Durous
Direction musicale et piano, Bastien et Bastienne
Pianiste et chef de chant, stage Acteur et chanteur
Passionnée par la voix, Corine Durous est nommée chef
de chant de l’opéra de Nantes à 19 ans. Lauréate de la
Fondation Menuhin, elle sera par la suite chef de chant du
Centre d’études musicales supérieures de Toulouse et
dans de nombreux théâtres : Théâtre des ChampsElysées, Théâtre du Châtelet, Opéra Comique, Opéra de
Monte Carlo, Montpellier, Bordeaux, Massy, Besançon,
Lausanne, Genève, Madrid et Tokyo. Pour des productions
dans lesquelles elle collaborera avec des chefs d’orchestre prestigieux : Pinchas Steinberg, James Conlon, Kent
Nagano, Antonello Allemandi, Michel Plasson, Christophe
Rousset, Rudolf Bibl… Elle sera également l’assistante de
Christophe Rousset (Mitridate de Mozart, La Cappriciosa
Coretta de Martin y Soler, et Antigona de Traetta)
Aujourd’hui, Corine Durous est pianiste chef de chant à
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
28
l’Opéra National de Paris et à la Maîtrise de Radio France.
Elle est également la pianiste du Chœur de Chambre les
Eléments (Victoires de la musique 2006) avec lequel elle
a enregistré un disque consacré aux Shakespeare Songs
(Hortus 2002, Diapason d’or) et un disque Hersant (EMI
2003, Choc du Monde de la Musique).
Ensemble Baroque de Limoges - EBL
À la direction de l’EBL depuis 1991, Christophe Coin effectue des travaux de recherche, d’édition, de diffusion et
d’enregistrement de manuscrits inédits (Viento es la dicha
de amor de José de Nebra ; les Concertos pour viole de
gambe de Graun ; Le Sépulcre, La Vita nella Morte de
Draghi ; et en 2006, les Concertos pour lira organizzata
de Haydn). L’EBL organise, en Limousin, des colloques
internationaux sur les techniques de jeu (viole de gambe,
trompette naturelle et cor de chasse, chabrette et cornemuse, et le pianoforte français vers 1812). L’EBL est un
résident permanent du domaine de La Borie-en-Limousin,
labellisé Centre Culturel de Rencontre en 2003. En 2000,
l’ensemble obtient du Ministère de la Culture le label de «
laboratoire de recherche appliquée ». Il travaille à ce titre,
par convention, avec le Musée de la Musique/Cité de la
Musique (Paris) et le Centre de Musique Baroque de
Versailles.Depuis 1984, mille concerts en France et en
Limousin, deux cents à l’étranger, vingt-deux saisons à
Limoges, cinq cents abonnés, dix-sept CD, et des partenariats en développement constant (diffusion, sensibilisation, formation et recherche). L’EBL est l’invité régulier
des grands rendez-vous européens : Salzburg, Leipzig,
Innsbruck, Londres, Madrid, Berlin, Paris, Lisbonne,
Nantes, etc. En 2005, création du label discographique
Laborie (classique et jazz).
Michel Fau
Metteur en scène, Bastien et Bastienne
Récitant, Pierre et le Loup
Direction d’acteur, stage Acteur et chanteur
Après une formation au Conservatoire National Superieur
d'Art Dramatique de Paris, sa rencontre avec l'auteur
Olivier Py est décisive. Il crée cinq de ses pièces dont La
Servante, Le Visage d'Orphée et L'Apocalypse Joyeuse.
En 1998, Michel Fau joue le monologue Hyènes de
Christian Siméon et reçoit le prix Gérard Philipe de la ville
de Paris. Il a joué sous la direction de Sébastien Rajon(Le
Balcon de Jean Genet), Paul Desvaux(Les Brigands de
Schiller), Olivier Desbordes (Le Lac d'Argent de Kurt Weill,
Dédé de Christiné...), Olivier Py (Le Soulier de Satin de
Claudel), Philippe Calvario(L'Amour des Trois Oranges de
Prokofiev), Jean-Michel Rabeux(L'Homosexuel de Copi,
Feu l'amour de Feydeau...), Jean Gillibert (Athalie de
Racine), Stéphane Braunschweig (Le Marchand de Venise
de Shakespeare), Pierre Guillois (Pélléas et Mélisande de
Maeterlinck), Jean-Claude Penchenat (Peines d'Amour
Perdues de Shakespeare), Jean-Luc Lagarce (La Cagnotte
de Labiche), Laurent Gutmann (Le Nouveau Menoza de
Lenz), Gilberte Tsaï (Tableaux Impossibles), Gabriel
Garran (Fragments d'une Lettre d'Adieu... de Normand
Chaurette), Jacques Weber (Le Misanthrope de Molière)...
Michel Fau a mis en scène Thérèse Raquin d'après Zola,
Créanciers de Strindberg, American Buffalo de David
Mamet, Le Condamné à Mort monodrame de Philippe
Capdenat d'après Genet, Tosca de Puccini, Cosi Fan Tutte
de Mozart, Rigoletto de Verdi, Eugène Onéguine de
Tchaïkovski et Madame Butterfly de Puccini.
On a pu le voir au cinéma dans des films réalisés par
Albert Dupontel, Dominik Moll, Olivier Py, François Ozon,
Benoît Jacquot et les "Quiches". Il vient de jouer le rôle
de Louis XVI dans un téléfilm réalisé par Alain Brunard.
Il a enseigné au Conservatoire National Superieur d'Art
Dramatique de Paris ainsi qu'à l'Ecole Florent.
En 2006 Michel Fau joue Illusions comiques d'Olivier Py et
reçoit le Prix du meilleur comédien du Syndicat profes-
sionnel de la critique.
Nicole Fournié, soprano
La petite messe solennelle de Rossini
Nicole Fournié effectue ses études de chant au
Conservatoire de Toulouse, ou elle obtient ses prix en
Chant et Art Lyrique. Elle a participé à de nombreux mastersclasses en musique baroque (avec Howard Crook et
les Arts Baroques de Rouen), en opéra avec le maestro
Mikaël Enguelov (Bulgarie) et Linda Bond Perry (USA), et
en art Lyrique avec Gabriel Bacquier et Michèle
Command. Elle a bénéficié des conseils de Mady Mesplé
notamment sur une production de Fortunio de Messager.
Après un an passé à la Chapelle Royale, dirigée par
Philippe Herreweghe, elle intègre la troupe d'Opéra Eclaté
avec laquelle elle interprète de nombreux rôles d'opéra et
d'opérette à travers la France. Depuis elle est régulièrement invitée sur les scènes françaises : Avignon, Tours,
Saint-Etienne, Vichy, Rouen, Tourcoing, ClermontFerrand, Marseille, Toulouse.. ainsi qu'à l'Opéra de
Wallonie. Parallèlement elle interprète de nombreuses
oeuvres d'Oratorios: Requiem de Mozart, Requiem de
Brahms, messes de Schubert, Die Schöpfung de Haydn,
Carmina Burana, Stabat mater de Pergolèse ... sous la
direction de Stéphane Cardon, Joël Suhubiette, Alix
Bourbon, José Aquino, Jean-Marc Andrieux, Dominique
Trottein, Fernando el Doro..
Lauréate des Voix d'Or à Rouen, 1er Prix au Concours
Offenbach de Paris , Prix Rita Streich au Concours de Lied
et d'Oratorio de Clermont-Ferrand, 1er Prix de musique
contemporaine et 1er Prix d'opéra également au concours
de Clermont Ferrand ... Elle participe à plusieurs créations
contemporaines à l'Opéra de Marseille, notamment la
création en chinois de La Neige en Août, livret de Gao Xin
Jiang et musique de Xu Shuya. Soprano lyrique, elle interprète un vaste répertoire de l'opérette viennoise, opéra
comique français (La Veuve Joyeuse et Princesse Czardas
La comtesse des Noces de Figaro, Fiordiligi dans Cosi fan
tutte, Madame Favart, Belle Hélène d'Offenbach La
Mascotte, Véronique). Aujourd’hui, elle chante également
le grand répertoire Butterfly, Tosca de Puccini, Don Carlo
Verdi et Chimène dans Le Cid de Massenet.
Andrea Giovannini
Alfredo, La Traviata
Andrea Giovannini étudie d'abord l'art dramatique à
l'Ecole de Théâtre de Bologne, dont il sort diplômé en
1990. Il commence a étudier le chant et l'opéra en 1996
et poursuit une carrière dans le théâtre musical à travers
une longue collaboration avec Massimo Romeo Piparo,
d'Evita et Tommy à Jésus Christ Super Star et My Fair
Lady. Il fait ses débuts à l'opéra dans le rôle de Danilo de
La Veuve joyeuse, une production de la Fondation
Toscanini dirigée par Massimo De Bernardt. Il se produit
ensuite à Ferrare sous la direction de C. Desderi dans le
rôle de Belfiore dans La Finta Giardiniera.
En février 2000, il chante Peer Gynt sous la direction de
Gerd Albrecht, dans la mise en scène de Pier Paolo Pacini,
au Mai Musical Florentin ; Leopold dans L'Auberge du
Cheval Blanc au Festival d'Opérette de Trieste et Don
Basilio des Noces de Figaro au Théâtre Verdi. Au Teatro
Massimo de Palerme, il chante Almaviva du Barbier de
Séville et Paolino du Mariage secret. Il se produit également dans le rôle de Ferrando dans Cosi fan tutte au
Théâtre Piccini de Bari, au Teatro Piccolo de Milan et en
tournée à Madrid et Bilbao. Il revient au Teatro Piccini
pour le rôle de Scaramuccio dans Ariane à Naxos et
Danilo au Théâtre Verdi de Salerne. En décembre 2004, il
fait ses début dans Ottavio du Don Giovanni de Mozart,
sous la direction de C. Desderi.
Ses projets incluent Idreno dans Sémiramide dirigé par G.
Gelmetti à Rome, Brighella dans Ariadne auf Naxos à
Bolzano, Rodolphe dans La Bohème pour Opera Ireland,
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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Alfredo de La Traviata à l'Opéra de Nuremberg et Le conte
de Bosco Nero dans La Vedova Scaltra à l'Opéra de Nice
et Rinuccio dans Gianni Schicchi à Modena, Piacenza et
Ferrara (Italie).
Patrice Gouron
Décors, costumes et lumières
La Traviata, Bastien et Bastienne
Lumières, Les Caprices de Marianne
Concepteur d'éclairages au Palace, Patrice Gouron y rencontre Olivier Desbordes. Très tôt, il se consacre à l'opéra
et réalise les lumières de nombreux ouvrages lyriques :
Carmen, dans une mise en scène de Jean-Luc Boutté, Les
Contes d'Hoffmann, Nabucco, Le Roi malgré lui... mis en
scène par Olivier Desbordes, Faust (mise en scène de
Régis Santon)... Décorateur de Don Juan, La Traviata,
L’Opéra de Quat’sous, L'Italienne à Alger ... pour le
Festival de Saint-Céré, et également créateur de décors
et d'éclairages pour l'Opéra de Nantes, l'Opéra de Poznan
(Pologne). Pour la compagnie Opéra Eclaté, il signe les
décors et lumières de : Carmen, La Grande Duchesse de
Gérolstein, La Belle Hélène, La Cambiale di matrimonio
de Rossini, mis en scène par Vincent Vittoz, La Tosca,
mise en scène par Régis Santon et pour l'Opéra de Massy
La Flûte enchantée et La Bohème.
En décembre 1999, pour l’Opéra de Massy, il réalise la
scénographie de la première création en France du Lac
d'Argent de Kurt Weill. Au Festival de Saint-Céré, il crée
les décors et éclairages de Don Juan, La Vie parisienne et
L'Enlèvement au Sérail ainsi que la scénographie et les
lumières d’Une Carmen arabo-andalouse. Pour l'Opéra de
Dijon, il réalise les décors des Contes d'Hoffmann, La
Veuve Joyeuse, La Grande Duchesse de Gérolstein, Don
Juan dans des mises en scène d'Olivier Desbordes, La
Cambiale di Matrimonio dans une mise en scène de
Vincent Vittoz, Le Tour d'Ecrou dans une mise en scène
d'Eric Perez.
Patrice Gouron vient de signer les décors, costumes et
lumières du Brave Soldat Schweik, mis en scène par
Olivier Desbordes à l’Opéra de Dijon.
Christophe Hudeley
Tibia, Les Caprices de Marianne
C’est en 1994 que Christophe Hudeley intègre la troupe
de l’Opéra de Dijon. Ses qualités vocales et scéniques lui
valent rapidement de très nombreux rôles à Dijon et sur
d’autres scènes en France : L’empereur Altoum dans
Turandot de Puccini, Jack dans Rip de Planquette, Pifféar
dans Si j’étais Roi de Adam ou Gaston dans Traviata. Plus
récemment, Olivier Desbordes lui confie plusieurs emplois
de second ténor : Spoletta dans Tosca dans une mise en
scène de Michel Fau, un homme d’arme dans La Flûte
Enchantée, Schmitt dans Werther mise en scène de
Robert Cantarella. En juin 2004 Christophe Hudeley participe à une série de concerts sous la direction artistique
de Pierre Cao. Il chante la partie ténor solo des Vêpres
solennelles du confesseur de Mozart en la Basilique de
Vézelay. Cette année au duoDijon Le premier commissaire des Dialogues des Carmélites, un prêtre de La flûte
enchantée et Borsa dans Rigoletto.
Hermine Huguenel
Flora, La Traviata
Hermia, Les Caprices de Marianne
Concert Venise baroque
Concert Musique sacrée viennoise
De formation classique, Hermine Huguenel intègre en
1982 la classe de Jean Perrier au Conservatoire du 9e de
Paris. Elle travaille ensuite avec M. Pena, puis avec F.
Dumont et participe à des masterclasses auprès de Daniel
Delarue, Michèle Command, Gabriel Bacquier et
Romualdo Savastano à Rome. Lauréate du concours international de Marmande, Hermine Huguenel débute sa car-
rière dans le répertoire de l’oratorio : Missa Solemnis de
Lancen, Gloria de Vivaldi, King Arthur de Purcell, Stabat
Mater de Pergolese sous la direction de : Frédéric Oster,
Ludovic Potier, Claude Martinet et Richard Bestwick ; ainsi
que dans les Folk songs de Berio. Puis elle aborde l’opéra
et travaille sous la direction de Hubert Humeau : Hänsel
(Hänsel et Gretel de Humperdinck), Vincent Tavernier :
Rowan (Le Petit Ramoneur de Britten). Elle est aussi
L’Opinion publique dans Orphée aux Enfers d’Offenbach
avec l’OCP en Agenais. Elle parfait sa formation théâtrale
avec Michel Fau, Eric Perez au Festival de Saint-Céré et au
travers d’un travail sur le clown avec le Bataclown à
Toulouse. Elle incarne les rôles d’Isabella dans L’Italienne
à Alger, Orphée, Charlotte, Dalila, la Cieca dans La
Gioconda, mais aussi Arsace, Rosine, Dorabella,
Mercedes… et la Grande Duchesse d’Offenbach. Son agilité vocale lui permet de maîtriser des rôles tels que
Ruggiero dans Alcina et Rinaldo de Haendel.
Dans le répertoire de musique de chambre, elle interprète
Poulenc, Chausson, Ravel, Debussy, Respighi, Berio,
Schoenberg, Schumann, Schubert, Mahler, De Falla…
Hermine Huguenel est régulièrement sollicitée pour la
création d’œuvres contemporaines : Les Caprices d’Eros
de Pierre Thilloy, Cabaret X de Michel Decoust, Les
Paupières des Dormeurs de Pascale Jakubowski, le
Requiem de Yakov Borovitch, le Salve Regina de Bernard
Von Burden et Fauvel de David Chartier. Son éclectisme
musical et son sens de la scène l’ont conduite vers des
territoires stylistiques très différents. Elle fait de nombreuses tournées à l’étranger (Allemagne, Belgique,
Chypre, Espagne, Maroc, Portugal…) avec l’ensemble TreFontane (musique médiévale, musique arabo-andalouse),
suivies d’enregistrements. Elle vient d’interpréter
Mercedes dans Carmen, mis en scène par Olivier
Desbordes au duoDijon, en novembre 2006. Elle était
aussi Mercedes pour l’OCP en Agenais en juillet 2006.
Pour le duoDijon, elle sera Siebel dans Faust en novembre 2007.Et en juin 2008, pour le Festival de Makrigialos
en Crête, Suzuki dans Madame Butterfly.
Youssef Kassimi Jamal
Direction musicale et oud, concert Chants polyphoniques andalous
Youssef Kassimi Jamal entre au Conservatoire de musique
de Marrakech en 1981. Il y étudie le solfège, le oud, la
musique arabe et andalouse. Parallèlement il poursuit des
études universitaires et obtient une licence en biologie
animale. En 1992 il obtient son premier prix de oud au
conservatoire nationale de Rabat, en 1997 le premier perfectionnement de ce même concours et en 2000 le prix
d'honneur. Il est également diplômé de l’Académie internationale de musique sacrée de Fés après avoir suivi des
masters classes de oud dans la classe de Munir Bachir en
1998 et la classe de Saïd Chraibi en 2000.
Membre de l’Orchestre du conservatoire de Marrakech, et
de l'Orchestre andalou de Marrakech, il y joue du oud, des
percussions et de la clarinette. Depuis 1998 il est responsable de l'atelier de oud pour les ateliers croisés MarseilleMarrakech.
En avril 2000, Youssef Kassimi Jamal compose la musique
orientale d'Une Carmen arabo-andalouse d'apres l'opéra
de Bizet, dans une mise en scène d'Olivier Desbordes
(tournée au Maroc, en France en Italie, à Andore et en
Tunisie). Durant l'été 2001, il crée l’ensemble de musique
de chambre arabe Al Jisr (le pont). Après le succès rencontré au Festival de Saint-Céré et lors de la tournée
2002-2003, al Jisr enregistre son premier disque produit
par Opéra Eclaté.
Suite à cette collaboration, Youssef Kassimi Jamal participe, avec l’atelier volant du Théâtre national de Toulouse
(TNT) à la création d’une pièce sur l’oeuvre de Pasolini.
Avec ce même atelier et avec son ensemble, il participe à
la création de plusieurs lectures concerts (Victor Hugo,
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
30
Pierre Loti , Jean Genet, Gérard de Nerval...). Au Festival
de Saint-Céré 2003, Youssef Kassimi Jamal assure la
direction musicale de la partie orientale du spectacle Le
Café chantant. En 2004, toujours au Festival de SaintCéré, il crée un son premier concert de polyphonies arabes avec le groupe Al Jisr et fait l’expérience, avec succès, de jouer un quatuor de Beethoven en transcrivant la
partie du deuxième violon pour le oud. En rentrant au
Maroc, en 2004 et 2005, il entame une nouvelle aventure
théâtrale avec la compagnie française Graine de soleil ;
pour laquelle il joue du oud et compose des musiques de
scènes.
Parallèlement à sa carrière de musicien, il a également
enseigné le oud, le solfège et la musique arabe au
Conservatoire national de Marrakech et au Conservatoire
privé Zéryab à Marrakech. Depuis 2004, il a un rendezvous annuel d'un mois avec le Conservatoire JeanPhilippe Rameau de Dijon pour lequel il anime la classe
d’orchestre des cordes (enseignement de musique
arabe). Il fait partie de l’association Jilali mtired qui se
consacre à l'art du malhoun* et depuis 2006 du comité
d’organisation du Festival international de musique universitaire de Marrakech.
Parallèlement à ces nombreuses activités professionnelles, Youssef Kassimi Jamal compose et mène des recherches musicales cherchant à s’ouvrir plus sur le monde et
faire connaître le patrimoine arabe et marocain en le présentant sous un autre jour.
* Le malhoun est la plus élaborée des formes de versifi-
cation en arabe dialectal marocain. C'est un vaste répertoire de poèmes que perpétue une tradition de chants et
de manuscrits, et qui, au fil des siècles, s'est distingué par
ses prouesses poétiques et métriques.
Le centre premier du malhun, est, de l’avis des spécialistes, la région du tafilalet. De là sont issus les grands poètes qui, en émigrant vers les grandes villes du Maroc, permirent au malhûn de rayonner et de se développer avec
le soutien d'un corps d’artisans et de métiers d'art mais
aussi avec le contact des autres arts citadins.
c.f. : http://www.minculture.gov.ma
Christine Labadens, alto
La petite messe solennelle de Rossini
Originaire du Gers, c’est au Conservatoire et à la faculté
de musicologie de Toulouse que Christine Labadens fait
ses études musicales. Puis, elle entre au CNIPAL pour sa
formation vocale. Depuis 1986, elle se perfectionne avec
Evelyne Brunner à Lyon. Elle mène une carrière lyrique
sur de nombreuses scènes françaises : Grand Théâtre de
Reims, Esplanade de Saint-Etienne, Théâtres de Toulon,
Avignon, Tours, Nantes et à l’étranger : Opéra Royal de
Wallonie à Liège, Grand Théâtre de Genève.
Elle interprète Rosine (Le Barbier de Séville), Carmen et
Mercedes (Carmen), Nicklausse (Les Contes d’Hoffmann),
Mère Marie de l’Incarnation (Les Dialogues des
Carmélites), Suzuki (Madame Butterfly), La deuxième
dame (La Flûte enchantée), Périchole (La Périchole
d’Offenbach), Charlotte (Werber de Massenet), Wellgunde
(Das Rheingold de Wagner), Meg (Falstaff de Verdi),
Pastuchyna (Jenufa de Janacek)...
En créations mondiales, Christine Labadens a chanté : La
Troisième Veilleuse (Le marin de Xavier Dayer) au Festival
de Menier à Genève, Clo –une parque– (Mille ans sont
comme un jour dans le ciel de Dominique Lièvre) à
l’Opéra d’Avignon ; lors du Festival Eclats de voix à Auch,
en 1999, elle crée L’Avenir foudroyé de Serge Kaufmann,
puis en 2003, la cantate pour mezzo soprano et choeur
IMA ou la Mère dépossédée de Serge Kaufmann.
Christine Labadens se produit dans de nombreux concerts
de musique sacrée : à Lyon La Petite Messe Solennelle de
Rossini ; au Festival de Nyon et à Genève le Requiem de
Verdi sous la direction de Michel Corboz ; au Festival
Mozart de Roubaix, au grand amphithéâtre de la
Sorbonne à Paris et en Hollande le Stabat Mater de
Dvorak ; au Victoria Hall de Genève Les Noces de
Stravinsky. Pour la télévision, elle a enregistré les
Requiem de Saint-Saëns, de Duruflé, diffusés dans l’émission Nocturnales d’Alain Duault sur France 3.
Elle donne de nombreux récitals et se produit régulièrement à Toulouse et en région dans des concerts d’oratorios. Pour la saison 2006-2007, Christine Labadens chantera principalement dans La Traviata, Didon et Enée de
Purcell, Ariane à Naxos de Strauss, Marseille, Metz,
Avignon, Vichy, Reims… Suzuki dans Madame Butterfly de
Puccini à Massy. En 2009 elle chantera dans La Traviata
de Verdi au Festival d’Orange et au Festival de Balbek au
Liban.
Abdellah Lasri, ténor
La petite messe solennelle de Rossini
Concert Venise baroque
Concert Musique sacrée viennoise
Récital piano, chant à Bretenoux
Abdellah Lasri est né en 1982 à Rabat au Maroc. Il débute
l’étude de la musique, en tant qu’autodidacte et à l’âge de
20 ans, en étudiant la guitare et le solfège. En 2002, il
chante dans plusieurs chorales locales dont la Chorale de
Rabat avec laquelle il prend ses premiers cours de musique et de chant. Il y chante en tant que soliste de 2002
à 2004. Durant la même période, il suit des cours de
direction et de composition avec le compositeur Fortunat
Frölich et le chef d’orchestre Oleg Rechtkine, et dirige la
Chorale du Conservatoire National de Rabat en 20032004.
En 2004, il obtient une bourse du gouvernement français
qui lui permet de commencer ses études musicales au
Conservatoire de Bourgoin-Jallieu en Isère. Il y obtient en
un an, les DEM (diplôme d’études musicales) de chant et
de formation musicale.
Abdellah Lasri est reçu au concours d’entrée du CNSM de
Paris où il poursuit depuis ses études dans la classe de
Glenn Chambers. De 2002 à 2006, il suit plusieurs master classes avec Caroline Dumas, Glenn Chambers, Henrik
Siffert, Michel Piquemal, Margreet Honig, Philippe
Hutenlocher, François Le Roux... et se produit lors de récitals, de concerts ou d’opéras notamment au Maroc, Qatar,
Jordanie, Suisse, Allemagne.
En France, il interprète durant la saison 2006-2007 le rôle
du Prince Charmant dans l’opéra La Forêt Bleue de Louis
Aubert dans une production de La Péniche Opéra. Il est
aussi ténor solo dans le Stabat Mater de Dvorak à l’Opéra
de Massy, sous la direction de Dominique Rouits. En avril
2007, dans une tournée au Maroc, il a chanté Remendado
de Carmen. Dans l’été, il interprétera l’intégrale des
Canticles de Britten au Festival Messiaen. Parmi ses projets : Don Ottavio dans Don Giovanni de Mozart au
duoDijon et pour la saison 2008-2009, le Comte Belfiore
de la Finta giardiniera de Mozart à l’Opéra de Fribourg.
Stéphane Lavergne
costumes, Les Caprices de Marianne
Trois années d’études de stylisme-modélisme, à
Bruxelles, permettent à Stéphane Laverne de travailler
tant l’univers du spectacle que celui de la mode. À 19 ans,
il crée son premier atelier de costumes, en collaboration
avec Marie-Claire Billault : L’Atelier YO.
Immédiatement, ils signent leurs premières réalisations :
Atelier Lyrique de Tourcoing La Clémence de Titus de
Gluck, Atelier Lyrique du Rhin Don Juan de Mozart (mise
en scène de Pierre Bara), Buffon au Jardin des plantes,
Les savants et la révolution à la Cité des sciences pour la
compagnie Alain Germain.
Parallèlement et durant 10 années, Stéphane Laverne
mène une collaboration régulière pour les collections prêtdossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
31
à-porter et couture de Thierry Mugler, dont le mythique
défilé des 20 ans au Cirque d’hiver, en 1995.
Depuis 1992, avec Dominique Louis, costumière “attitrée”
de Daniel Mesguish, il travaille à la réalisation des costumes de très nombreuses productions : La Vie parisienne
à la Comédie Française, Mithridate au Vieux Colombier
Antoine et Cléopâtre au Théâtre l’Athénée (février 2003),
Le Prince de Hambourg (Athénée 2005)
Pour le cinéma et la télévision, il collabore également à la
réalisation de films et téléfilms dont parmi les plus
récents la suite de La Femme en blanc d’Aline Isserman,
avec Sandrine Bonnaire (juin 2002), Double Zéro de G.
Pires (costumes Chatoune , 2003), Arthur de Luc Besson
(2005) Incontrôlable de Raffy Shart (2005)…
C’est également au monde de l’opéra que Stéphane
Laverne consacre une part de son temps : Nixon in China
(mise en scène Peter Sellars), Guillaume Tell (Opéra de
Weimar/Rütli 2004)
La rencontre avec Jean-Michel Angays, chez Thierry
Mugler et leur collaboration depuis de nombreuses
années a entraîné la création, en 2002, de leur atelier de
costumes : Fbg 22-11.
Depuis, ils ont participé à la création de Nuits de folie dernière revue des Folies Bergère (2002), Hollywood dernier
spectacle d’Holiday on Ice, Le Tour d’écrou de Britten
(mise en scène Éric Perez), L’opéra de 4 sous de
Brecht/Weill (mise en scène Olivier Desbordes), On ne
badine pas avec l’amour (mise en scène Jean Lhermier,
Carouge Suisse) La Traviata pour les Arènes de Vérone
(2004), Les grelots du fou de Pirandello (Vieux colombier
Paris 2005),) La Nouvelle Ève (revue de la saison 2005),
Les Dialogues des Carmélites (Éric Perez, duoDijon 2005).
Stéphane Malbec-Garcia
Coelio, Les Caprices de Marianne
Après des études littéraires (troisième cycle d'histoire et
de sciences politiques) et des études de piano, Stéphane
Malbec-Garcia se tourne vers le chant au Conservatoire
de Bordeaux. Sa rencontre avec Jocelyne Taillon est décisive et lui permet de progresser dans la connaissance et
la maîtrise de sa voix. Celle-ci l’adresse à Michel Sénéchal
qui accompagne, aujourd’hui encore, son développement
vocal. Stéphane Malbec-Garcia a également participé à
des cours d’interprétation avec Montserrat Caballé et
Ilena Cotrubas.
Il remporte plusieurs prix nationaux et internationaux (à
Luxembourg notamment, Premier prix de Concours
International Européen des jeunes solistes).
Boursier du Cercle Lyrique Richard Wagner pour un projet
de récital de chant français à Bayreuth, son répertoire
comprend les ténors de l’opérette classique : Bobinet
dans La Vie Parisienne, Grenicheux dans Les Cloches de
Corneville, Pâris dans La Belle Hélène, Piquillo dans La
Périchole, le Prince Fritellini dans La Mascotte qu’il incarne
sur différentes scènes françaises.
Il fait ses débuts dans l’oratorio avec le Requiem de
Mozart et la Messa di Gloria de Puccini à Bordeaux. Il
chante aussi les rôles de Nadir dans Les Pêcheurs de perles, Basilio dans Les Noces de Figaro, Ottavio dans Don
Giovanni et Pedrillo dans L’Enlèvement au Sérail. Au
Théâtre Impérial de Compiègne, il interprète, en 2004,
Domenico dans Haydée d’Auber (mise en scène de Pierre
Jourdan). On a pu l’entendre récemment dans La Veuve
Joyeuse (Coutançon) à l’Opéra de Toulon, Falstaff
(Fenton) au Festival de Saint-Céré, L’Oie du Caire de
Mozart avec la Péniche Opéra.
Parmi ses derniers engagements : Falstaff en tournée en
France avec la Compagnie Opéra Eclaté, L’Enlèvement au
Sérail au Maroc, La Belle Hélène et Turandot (Pong) à
Toulon, Les Saltimbanques à Avignon, Don Giovanni et
L’Enlèvement au Sérail au Festival de Saint-Céré, Les
Saltimbanques à l’Opéra d’Avignon, Haÿdée et Fra Diavolo
d’Auber ainsi que Les Caprices de Marianne de Sauguet
au Théâtre Impérial de Compiègne.
Orchestre du Festival de Saint-Céré
La Traviata, Les Caprices de Marianne
Concert venise baroque
Concert Musique sacrée viennoise
Depuis quelques années Olivier Desbordes et Dominique
Trottein, dans un souci de haut niveau musical pour l'orchestre du Festival de Saint-Céré et des tournées nationales qui suivent, ont créé une “politique” nouvelle d'exigence artistique et de fidélité.
Les jeunes musiciens français qui fondent le pilier de l’
orchestre sont tous issus des conservatoires supérieurs
de Paris et de Lyon et donc d’un haut niveau instrumental individuel. Mais la pratique d'orchestre, et particulièrement dans l'opéra est une discipline nouvelle pour eux,
elle nécessite une souplesse, une curiosité certaine, un
amour de la voix et du théâtre. C’est cette expérience
musicale et humaine que leur propose leur participation
et qui pour leurs avenirs professionnels les enrichira fortement. En échange, les productions se nourrissent de
leurs jeunesses, de leurs spontanéités artistiques.
Dans un souci d'épanouissement personnel, la programmation du Festival leur offre également de se produire en
musique de chambre et concerts.
Eric Pérez
Metteur en scène, Les Caprices de Marianne
Metteur en scène, stage Acteur et chanteur
Ayant une double formation de comédien et de chanteur,
Eric Pérez a commencé par interpréter sur scène les rôles
de Panatellas (La Périchole), Figg (La Veuve Joyeuse), le
rôle titre de Dédé de Christiné au sein de la compagnie
Opéra Eclaté. En 1995, il interprète Puck dans la production de La Grande Duchesse de Gerolstein au Théâtre
Silvia Monfort et aux Bouffes Parisiens. Durant les hivers
1998 et 1999, il participe à la création et aux tournées de
La Belle Hélène dans le rôle de Calchas. Ces spectacles
étant mis en scène par Olivier Desbordes.
Après avoir exploré ces différents aspects du répertoire
«léger», Eric Pérez décide de changer de direction et
d’univers. Il aborde le théâtre musical et le répertoire de
la chanson française. Il en interprète Aragon, Ferré,
Caussimon, Queneau, Vian, Prévert Gainsbourg… Il participe à la création d’un spectacle de Jean Gillibert autour
de la chanson française à la Vieille Grille.
En 2000, pour la création en France du Lac d’Argent, il
joue le rôle principal de Séverin sur un texte de Kaiser et
une musique de Kurt Weill, dans une mise en scène
d’Olivier Desbordes au Festival de Saint-Céré et en tournée avec Opéra Eclaté. Ce spectacle sera repris en 2003
au Centre dramatique de Bourgogne à Dijon et au Théâtre
Silvia Monfort à Paris avec Francine Bergé et Michel Fau.
En 2001, il monte, en compagnie du pianiste Roger Pouly,
Graine d’Ananar : un spectacle sur les premières années
de la carrière de Léo Ferré.
Parallèlement à sa carrière de comédien chanteur, il se
consacre depuis 2001 à la mise en scène. Assistant
d’Olivier Desbordes sur plusieurs opéras notamment, Le
Brave soldat Schweik de Kurka crée en 2004 où Falstaff
crée en 2005, il signe sa première mise en scène avec Le
Tour d’écrou de Britten à Chalon-sur-Saône et à l’opéra
de Dijon. Il monte ensuite L’Opéra de Quat’sous avec
Olivier Desbordes à Saint-Céré et au Théâtre Silvia
Monfort. En 2005, il met en scène Les Dialogues des
Carmélites de Poulenc à l’auditorium pour le duoDijon.
Parmi ses dernières mises en scènes : Les Caprices de
Marianne d’Henri Sauguet, et Le Vaisseau fantôme de
Wagner au duoDijon.
Chantal Perraud
Marianne, Les Caprices de Marianne
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
32
Après un prix de chant au CNSM de Paris (classe de
Christiane Eda-Pierre), Chantal Perraud complète sa formation au CNIPAL de Marseille. En 1997, elle participe à
la création de Sanguine de Patrick Marcland. La même
année, elle est Hélène dans Le Carillon d’Aldo Clementi
(direction Z. Pesco, mise en scène G. Marini) à la Biennale
de Venise et à la Scala de Milan. L’année suivante,
Papagena dans La Flûte Enchantée de Mozart (direction C.
Diedrich, mise en scène R. Fortune) à l’Opéra d’Avignon.
En 1999, elle est engagée dans la troupe de l’Opéra
National de Lyon et interprète les rôles du Feu et du
Rossignol dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel (direction Louis Langrée, mise en scène Philippe Sireuil) Hélène
dans Un Chapeau de Paille d’Italie de Nino Rota. Au cours
de la saison 1999-2000, elle collabore avec Jean-Claude
Malgoire pour une tournée consacrée à Claudio
Monteverdi. Le Centre de Formation lyrique de l’Opéra
National de Paris l’invite à interpréter Zerbinetta d’Ariane
à Naxos de Richard Strauss.
Lors de la saison 2000-2001, Chantal Perraud chante le
rôle-titre de Medeamaterial de Pascal Dusapin au Festival
Musica de Strasbourg. Création française, qu'elle reprend
au Théâtre des Amandiers de Nanterre et à l’Opéra de
Rouen (direction Laurence Equilbey, mise en scène André
Wilms). Elle assure, lors de cette même saison, la reprise
de la trilogie des opéras de Monteverdi (direction J.C.Malgoire). Elle en interprète Damigella, la Vertu,
Minerve (Le Couronnement de Poppée), Junon (Le Retour
d’Ulysse) et la Musica (Orfeo). Elle est aussi Adèle dans
La Chauve Souris de Johann Strauss à l’Opéra d’Avignon,
et le Truchement des Tréteaux de Maître Pierre de Manuel
de Falla.Sous la direction de Vincent de Kort, dans la mise
en scène Alain Carré, elle interprète, au Concertgebouw
d’Amsterdam, ses deux premiers rôles mozartiens :
Barberine des Noces de Figaro et Bastienne dans Bastien
et Bastienne. En 2001-2002, elle chante en alternance
Papagena et la Reine de la Nuit (direction J.-C. Malgoire,
mise en scène Pierre Constant), puis Zémire du Zémire et
Azor de Grétry, mis en scène par Mireille Laroche, ainsi
que le Quat’z’oneilles dans l’opéra Ubu-Roi de Vincent
Bouchot, créé à l’Opéra-Comique de Paris.
En 2002-2003, elle chante Musetta dans La Bohème à
l’Opéra de Nantes, la Fille d’Alloro dans Perela, L’homme
de fumée de Pascal Dusapin (création mondiale à l’Opéra
de Paris, reprise à l’Opéra de Montpellier; direction James
Conlon et Alain Altinoglu, mise en scène Peter Mussbach).
Cette même année, elle débute dans Fiakermili d'Arabella
de Richard Strauss à l’Opéra de Nancy (direction S. LangLessing).
En 2003-2004, elle reprend à l’Opéra de Liège le rôle de
Zémire, puis assure la tournée française de L’Occasion
fait le Larron, opéra de Rossini notamment au Théâtre des
Champs-Elysées (direction J.-C. Spinosi, mise en scène
Dan Jemmett), dans le rôle de Bérénice. Elle interprète sa
première Lakmé (rôle-titre) à l’Opéra de Rennes et au
Grand Théâtre de Reims (direction Alain Altinoglu). En
2004-2005, l’Opéra de Strasbourg l’engage pour la Reine
de la Nuit dans La Flûte Enchantée, mise en scène par
Achim Freyer.
Par ailleurs, elle se produit en récital : Mozart avec
l’Orchestre de l’Opéra de Lyon dirigé par Louis Langrée,
mélodies et Lieder (Brentano’s lieder de R. Strauss) avec
Hélène Lucas, piano, à l’Amphithéâtre de Lyon ... ainsi
que dans des spectacles musicaux, notamment en trio
avec François-René Duchâble et Alain Carré, comédien.
En mai 2005, Chantal Perraud chante Fiakermili d'Arabella
au Théâtre du Châtelet à Paris aux côtés de Karita Mattila,
Thomas Hampson et Barbara Bonney puis en juin Pli selon
Pli de Pierre Boulez, lors d'un concert/hommage donné au
Théâtre des Bouffes du Nord à Paris en l'honneur du compositeur et chef d'orchestre.
Pour la saison 2005/2006, Chantal Perraud a repris
notamment le rôle de la Reine de la Nuit dans la produc-
tion d'Achim Freyer à l'Opéra de Nancy, puis dans une
nouvelle production de l'ouvrage à l’Opéra de SaintEtienne. Pour la saison 2006/2007 elle a participé à plusieurs ouvrages baroques, des opéras de Mozart et en
janvier 2007, la création française d'une cantate de HansWerner Henze à Montpellier…
Isabelle Philippe
Violetta, La Traviata
Concert Musique sacrée viennoise
Licenciée en mathématiques (CAPES), Isabelle Philippe
suit ses études de chant au CNSM de Paris (classes de N.
Broissin et de W. Christie) et avec F. Guinchat. Elle participe aux masterclasses de Christopher Underwood, Paul
Von Schilhawsky du Mozarteum, Jean-Christophe Benoît,
Andréa Guiot, Mady Mesplé, Michel Sénéchal, Rita
Malaspina, Irène Aitoff, Yvonne Minton...
Lauréate de concours internationaux : F. Vinas de
Barcelone, 1er prix du concours Viotti-Valsesia en 1997,
Prix du meilleur chanteur étranger au concours Di
Stefano, 1er prix d’opéra, Prix du public, prix d'opérette
1998 à Marmande, Voix d'Or Opéra en 1998., elle se produit en récitals, en oratorios et à la scène, en France
comme à l'étranger. (Opéras de Marseille, Avignon,
Rennes, Limoges, Compiègne, Montpellier, Arsenal-Metz,
Milan, Palerme, Opéra de Miskolc, Concerthall de Pékin,
Ludwigshafen, Tonhalle de Zurich, New Theater de Tokyo,
RTE de Dublin, Lindburystudio du Covent Garden), dirigée par Jacques Mercier, Antonnello Allemandi, Manuel
Rosenthal, Stéphane Denève, William Christie, Ari
Rasliainen, Michel Swierczewski, Miguel Ortega...
Parmi les principaux rôles : Olympia (Les Contes
d'Hoffmann), La Reine de la Nuit (La Flûte Enchantée),
Rosine (Le Barbier de Séville), Thérèse (Les Mamelles de
Tirésias de Poulenc), Leila (Les Pêcheurs de Perles),
Eurydice (Orphée de Gluck), Gilda (Rigoletto), Violetta
(La Traviata), Fanny (La Cambiale di Matrimonio de
Rossini), Blonde (L'Enlèvement au Sérail ), le Feu, la
Princesse, le Rossignol (L'Enfant et les Sortilèges) .
Elle a participé à la création Perelà de Pascal Dusapin, mis
en scène par Peter Mussbach, à l'Opéra National de Paris
et à l'Opéra de Montpellier (rôle de La Reine).
Régulièrement invitée par le Théâtre Impérial de
Compiègne, elle crée et enregistre : Dinorah (Le Pardon
de Ploêrmel de Meyerbeer), Haydée (Haydée d’Auber),
Isabeau de Bavière (Charles VI d’Halévy).
En 2006, elle enregistre un CD d'airs rares d'opéras français du 19ème siècle. Lors de la saison 2006-2007, elle
chante Constance (L'enlèvement au sérail de Mozart à
Limoges) et de Lakmé (rôle-titre) à Metz. Elle reprend
Blonde au Maroc (Marrakech, Rabbat et Casablanca) et au
Festival de Saint-Céré. Elle interprète et enregistre
Marianne (Les caprices de Marianne de Sauguet) puis
Zerline (Frav Diavolo d’Auber) au Théâtre Impérial de
Compiègne. Elle est aussi Zerbinette (Ariane à Naxos de
Strauss) à l'Opéra de Metz.
Jean-Claude Sarragosse
Claudio, Les Caprices de Marianne
Docteur Grenvil, La Traviata
Colas, Bastien et Bastienne
Récital Henri Sauguet
Après des études de musicologie à la faculté de Toulouse,
Jean-Claude Sarragosse est diplômé du CNIPAL de
Marseille. Il obtient ensuite un 1er prix au CNSM de Paris
dans la classe de W.Christie.
Il débute sa carrière au sein d’ensembles vocaux : La
Chapelle Royale (P.Herrewege), Sagittarius (M.Laplenie),
les Jeunes Solistes (R.Safir), et sera membre des Arts
Florissants (W.Christie) pendant plus de cinq ans avec
lequel il participera à de nombreux concerts et opéras
(Atys, Médée, Castor et Pollux….) ainsi qu’à plusieurs
tournées internationales (Brésil, USA, Chine, Australie,
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
33
Canada….).
Invité par les ensembles vocaux ou instrumentaux, il
chante l’oratorio (Passions et cantates de Bach, Requiem
de Fauré, Brahms ou Mozart, Messie de Haendel, la
Création de Haydn, Les Noces de Stravinsky…) avec Les
Éléments (J.Suhubiette), La Fenice (J.Tubery), Akademia
(F.Lassere), Jacques Moderne (J.Suhubiette), Mensa
Sonora (J.Maillet) avec lesquels il enregistre de nombreux
disques. Passionné par le répertoire de la mélodie et du
lied, il se produit avec la pianiste Corine Durous au
Festival de la Médina de Tunis, dans les Alliances
Françaises du Brésil et du Mexique, au Festival de SaintCéré, au Mai musical de Perpignan, à la Fondation Boris
Vian d’Eus ainsi qu’à l’Opéra de Dijon.
C’est avec l’Arcal (C. Gagneron) ou Opéra Eclaté (O.
Desbordes) que Jean-Claude Sarragosse aborde le répertoire de l’opéra. Fidèle à ces deux Compagnies nationales
de théâtre lyrique et musical, il interprète les rôles de
Polyphéme dans Acis et Galatée de Haendel
(Berling/Maillet), Caron et Pluton de l’Orphéo de
Monteverdi (Gangneron/Lassere), Agamemnon de La
Belle Hélène d’Offenbach (Desbordes/Trottein), le Comte
Des Grieux de Manon de Massenet (Desbordes/Trottein),
Bobinet de La Vie Parisienne d’Offenbach (Desbordes
/Durous), Le Général Boum de La Grande Duchesse de
Gerolstein (Desbordes /Trottein), Masetto du Don Juan de
Mozart (Desbordes, Pérez/Suhubiette), Papageno de La
Flûte Enchantée de Mozart (Desbordes/Suhubiette),
Figaro et Bartolo des Noces de Figaro de Mozart
(Desbordes/Suhubiette), Osmin de L’enlèvement au
Sérail de Mozart (Desbordes,Pérez/Suhubiette), Don
Alfonso du Cosi fan Tutte de Mozart (Fau/Verdier),
Martino de L’occasione fa il Ladro de Rossini
(Jemmet/Spinosi). Palivec et le Lieutenant Lukash dans
Le Brave soldat Schweik de Kurka (Desbordes, Perez
/Trottein)
Pistole
du
Falstaff
de
Verdi
(Desbordes/Trottein). Il est pour les saisons 2005-06 et
2006-07 à l’Opéra de Dijon, Coline de La Bohème de
Puccini, le prince Gremin d’Eugène Oneguine de
Tchaikovsky, Claudio des Caprices de Marianne de
Sauguet.
Claude Stéphan
Scénographe Les Caprices de Marianne
Claude Stephan débute sa carrière à l'Opéra du Rhin sous
la direction de Paul Klipfel, chef décorateur. Il suit parallèlement des cours de dessin académique et de peinture
à l’école des arts décoratifs.
Il entre dans le monde de l’art lyrique auprès de différents
décorateurs et metteurs en scène dont Jean-Pierre
Ponnelle (Otello, La Tosca, La Traviata, Madame
Butterfly...), O’Hearn, Rapp, Bignens, Joël, Ogier,
Terrasson... Chef décorateur pour les Ateliers Desfarges,
il réalise également des projets dans le domaine de la
muséographie à Strasbourg, Paris, Glasgow, Bonn... à
partir de mises en scène propres au théâtre.
Collaborateur de Jacques Griesemer dès 1994, il prend
part à la création des spectacles de plein air Pierre de
Culture et à des expositions auprès du Conseil Général de
la Moselle. En même temps, il débute ses premières créations-conceptions en particulier pour la compagnie de
danse Marie-Anne Thil. En 1999, il entre au service de
l'Opéra de Dijon où il créé La Flûte Enchantée,
Andalousie, Aïda, Macbeth et La Belle de Cadix.
Pour le duoDijon, avec l’équipe de techniciens, il conçoit
et réalise la plupart des décors et il créé Le Postillon de
Longjumeau, Orphée aux enfers, Les Dialogues des
Carmélites, La Traviata, Carmen, La Périchole...
Joël Suhubiette
Direction musicale, Les Caprices de Marianne,
Venise Baroque
Après des études musicales au Conservatoire de
Toulouse, Joël Suhubiette se passionne très vite pour le
répertoire choral. Il débute en chantant avec Les Arts
Florissants puis rencontre Philippe Herreweghe et ses
ensembles – la Chapelle Royale et le Collegium vocale de
Gand – avec lesquels il chantera pendant une douzaine
d’années. La rencontre avec ce chef est déterminante, et
lui permet de travailler un vaste répertoire de quatre siècles de musique vocale. Dès 1990, et pendant huit
années, celui-ci lui confie le rôle d’assistant au sein de ses
deux choeurs. En 1997, naît le Chœur de Chambre Les
Eléments, composé de 20 à 40 chanteurs professionnels
qui sera nommé "Ensemble de l'année" aux Victoires de
la Musique Classique 2006. Joël Suhubiette lui consacre
une grande partie de son activité en explorant la création
contemporaine, le riche répertoire du XX° siècle a capella,
ainsi que l’oratorio. Toujours désireux de continuer la restitution du répertoire ancien qu’il a beaucoup chanté, Joël
Suhubiette dirige à Tours, depuis 1993 L’Ensemble
Jacques Moderne, formé d’un chœur de 16 chanteurs professionnels et d’un ensemble d’instruments anciens spécialisé dans les musiques des XVI° et XVII° siècles. Avec
ces deux ensembles, Joël Suhubiette a enregistré une
quinzaine de disques pour les maisons Virgin Classics,
Hortus, Caliope, Ligia Digital et Naïve. Bien que particulièrement attaché à la défense du répertoire a capella,
Joël Suhubiette interprète également oratorios et cantates avec plusieurs orchestres français (Ensemble Ars
Nova, Ensemble Baroque de Limoges, orchestre Baroque
Les Passions….). Il dirige également le répertoire de
l’opéra, au Festival de Saint-Céré, avec la compagnie lyrique Opéra Eclaté, à l’Opéra de Massy où il a dirigé la création française du Lac d’Argent de Kurt Weill et à l’Opéra
de Dijon qui l’invite annuellement depuis 2003 pour diriger un cycle d’opéras de Mozart (Don Giovanni, La Flûte
enchantée, Les Noces de Figaro) et prochainement en
2007 pour les "Caprices de Marianne" d'Henri Sauguet.
Depuis 2006, il est directeur artistique du Festival des
Musiques des Lumières de l’Abbaye-Ecole de Sorèze.
En 2007, il est nommé chevalier des Arts et des Lettres.
François Terrieux
Direction musicale La Petite messe solennelle
Depuis septembre 1999, François Terrieux Directeur
musical du Choeur de Toulouse Midi-Pyrénées. Avec cet
ensemble, il collabore avec des chefs renommés : Michel
Plasson, Gerd Albrecht, François-Xavier Roth, Joseph
Svensen, Jean-Marc Andrieu...
Directeur artistique de la Lauzeta, Choeur d'enfants de
Toulouse, il collabore régulièrement avec le Choeur de
Toulouse Midi-Pyrénées et l'Orchestre National du
Capitole de Toulouse (Carmina Burana de C. Orff, Dante
Symphonie de F. Liszt, 3ème Symphonie de G. Mahler) .
Après avoir été professeur de chant choral pendant neuf
ans au Conservatoire National de Région de Toulouse, il
devient le directeur pédagogique du Pôle Municipal des
Pratiques Artistiques de Colomiers. Il est titulaire du 1er
prix de direction de choeurs du Conservatoire National
Supérieur de Musique de Lyon, du Certificat d'Aptitude de
direction d'ensembles vocaux et d'une licence de musicologie.
Dominique Trottein
Direction musicale, Traviata et concert Musique
sacrée viennoise
Élève des Conservatoires de Lille, Tourcoing, Paris,
Dominique Trottein est engagé comme chef de chant à
l'Opéra de Nantes puis comme assistant de Gunter
Wagner (chef des chœurs). Parallèlement, il suit les cours
de direction d'orchestre de Pierre Dervaux. En 1989,
Antoine Bourseiller le choisit pour diriger les chœurs de
l'Opéra de Nancy. Son travail y est salué par la presse et
les professionnels. Il participe à la création française de
Billy Budd et de Mort à Venise et à la création mondiale
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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de Noche Triste. Par ailleurs, il assure de nombreuses
directions musicales : Mikado, Irma la douce, et des
concerts avec l'Orchestre symphonique et lyrique de
Nancy. En 1995, il quitte Nancy pour se consacrer à sa
carrière de chef : Candide (Tours, Nancy), La Flûte
Enchantée (Saint Etienne, où il est nommé chef-assistant), Le Carnaval de Londres (Metz). Il crée l'ensemble
vocal Mille e tre. Il a dirigé La Dame blanche, Le Pays du
sourire, et une nouvelle version de Dédé. Pour Opéra
Éclaté, il a assuré successivement la direction musicale de
Carmen, à Paris, au Théâtre Mogador, La Belle Hélène à
Paris et en tournée nationale et pour le Festival de SaintCéré Tosca, Manon, Le Barbier de Séville. En décembre
1997, à Marseille, il a dirigé une nouvelle production de
La Grande Duchesse de Gérolstein, à Tours, Le Viol de
Lucrèce et Titus et à Toulon La Dame Blanche. Durant l'hiver 1998-99, il a dirigé L'Auberge du Cheval Blanc à Paris
au Théâtre Mogador. Durant l'été 1999, pour le Festival
de Saint-Céré, il crée la nouvelle production du Barbier de
Séville de Rossini. En 2000-2001 il dirige Le Dialogue des
Carmélites pour l'Opéra de Tours et participe à la création
française des Souris et des Hommes à Nantes. En décembre 2000, il reprend la production de La Grande Duchesse
de Gérolstein, à l'Opéra d'Avignon. Pour les célébrations
du millénaire, il dirige Le Voyage dans la Lune
d'Offenbach, Carmen et Madame Butterfly à l'Opéra de
Metz, et La Bohème à Dusseldorf. En 2002, La Dame de
Pique et Don Carlo à l'Opéra de Nantes, La Mascotte dans
une mise en scène de Jérôme Savary, Carmen II à Turin
et Giselle à Avignon. Il est depuis septembre 2002 directeur musical du duoDijon, où il a dirigé Les Contes
d’Hoffmann en ouverture de saison, plus récemment
Tosca mis en scène par Michel Fau et la saison prochaine
Don Carlo et Lohengrin.
Eric Vignau
L’aubergiste, Les Caprices de Marianne
Gaston, La Traviata
Récital Henri Sauguet
Au Studio Versailles Opéra, Eric Vignau acquiert une
solide formation baroque sous la direction de Jean-Claude
Malgloire, Rachel Yakar, Marc Minkowski tout en participant de 1990 à 1994 à de nombreuses productions de
l’ensemble Les Arts Florissants (dir. William Christie).
Par la suite les ensembles : Les Musiciens du Louvre, A
Sei Voci, ou plus récemment La Symphonie du Marais
(dir. Hugo Reyne) font appel à lui. Soliste d’oratorio, il
chante le Requiem de Mozart, sous la direction de Serge
Baudo (1994), Le Stabat Mater de Dvorjak, le Te Deum et
la Messe en Fa mineur de Bruckner, sous la direction
d’Erwin List (1995), le Messie de Haendel, dirigé par
Daniel Leininger (1998), mais aussi Sérénade de Britten
avec l’ensemble instrumental de Belfort (1995), ou
encore Le Berliner Requiem de K. Weill et le Magnificat de
Bach au Festival de Saint-Céré, sous la direction de Joël
Suhubiette (1999)…
Eric Vignau est depuis une quinzaine d’années fréquemment engagé par la compagnie Opéra Eclaté et le Festival
de Saint-Céré ; c’est au sein de cette troupe qu’il interprète un grand nombre de rôles dans les répertoires les
plus variés : Ménélas, Gardefeu, Fritz, Prince Paul… dans
les opérettes de Jaques Offenbach, ainsi que : Don
Ottavio, Don Bazile, Pedrillo, Monostatos dans les opéras
de Mozart, Guillot de Morfontaine dans Manon de
Massenet, Don José de l’adaptation arabo-andalouse de
Carmen de G. Bizet, ou le Baron Laur et l’agent de loterie
dans Le Lac d’Argent de K. Weill... Pour le Grand Théâtre
de Dijon, Olivier Desbordes lui confie les rôles de
Spalanzani dans Les Contes d’ Hoffmann C de Coutançon
dans La Veuve Joyeuse de F. Lehar, Don Ottavio dans la
reprise du Don Giovanni de Mozart et la reprise du rôle de
Prince Paul dans La Grande Duchesse de Gerolstein
d’Offenbach…
Eric Vignau a également chanté pour : La Péniche Opéra,
l’Opéra de Marseille, La Maison de la culture de Saint
Etienne, le Festival du Périgord Noir, de la Chaise-Dieu, le
Festival de Musique Baroque de Nice, Les Conviviales…
**************
dossier de presse - Festival de Saint-Céré 2007 -
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Informations pratiques
Renseignements
05 65 38 28 08
e-mail : [email protected]
www.festival-saint-cere.com
Locations
à partir du 10 avril 2007
par correspondance
Festival de Saint-Céré Haut-Quercy
BP 59 - 46400 Saint-Céré
par téléphone ou par mail
05 65 38 28 08 - [email protected]
Le Festival de Saint-Céré - Haut-Quercy est
subventionné par :
La Direction Régionale des Affaires Culturelles
Midi-Pyrénées (Ministère de la culture)
Le Conseil Régional Midi-Pyrénées
Le Conseil Général du Lot
La Ville de Saint-Céré
Le Conseil Général de Corrèze
La Ville de Cahors
La Ville de Souillac
La Ville de Prudhomat
avec la participation des villes de Martel,
Bretenoux, Beaulieu, Meyssac, Curemonte et la
Communauté de communes du Pays d’Argentat.
Les partenaires du Festival de Saint-Céré Haut Quercy
Fondation Orange
La Spedidam
(Société de Perception et de Distribution des Droits des
Artistes-Interprètes de la Musique et de la Danse) est une
société d’artistes-interprètes qui gère les droits de l’artsiteinterpète (musicien, choriste ou danseur) en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations
enregistrées
L’Afdas - l’Adami
Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées
Centre des Monuments Nationaux
La Dépêche du Midi
La Vie
RFM
Distillerie Pagès-Védrenne / Salers
Château Lagrezette
La Solev
Sothys
Andros
Pierrot Gourmand
Morina
Renault Saint-Céré
S.O.B Bretenoux
à partir du 2 juillet 2007
sur place ou par téléphone
à l’Usine, 18, avenue du Docteur Roux, Saint-Céré.
lundi au vendredi 10h à 12h30 - 14h30 à 19h00.
samedi 10h à 12h30 - 15h à 19h00
dimanche 10h à 12h30.
Tarifs
Opéras
Traviata: de 20 à 50 euros
Repas sur les remparts : 16 euros
Bastien et Bastienne : de 13 à 30 euros
Pique-nique à l’entracte : 10 euros
Les Caprices de Marianne : de 15 à 34 euros
Oratorios
La Petite messe solennelle
- Venise baroque Musique viennoise : de 17 à 26 euros
Musique de chambre et récitals
L’Ensemble Baroque de Limoges - Si la musique
m’était contée - L’Octuor de Schubert - Les chants
andalous - Récital Sauguet - Récital chant, piano de
Bretenoux : 13 et 16 euros
Tarif réduit : pour l’achat d’un même nombre de places pour 4 soirées différentes. Enfants de 5 à 12 ans,
demandeurs d’emploi, étudiants (sur présentation de
carte), groupes (à partir de 10 personnes), personnes
détentrices de la carte “Escapades en Midi-Pyrénées”.
Saint-Céré : où ? comment ?
Par la route :
Située dans le Lot et dans la vallée de la Dordogne, à
mi-chemin entre Brive et Aurillac, Saint-Céré est à 10
km de Padirac et 20 km de Rocamadour et 50 km de
Cahors.
En train :
La gare la plus proche de Saint-Céré : BiarsBretenoux (4 km), sur la ligne Brive-Aurillac.
Par avion :
Aéroport de Brive – vols quotidiens
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