premier numéro

Transcription

premier numéro
le magazine de la danse en Aquitaine !
DANSEMAG
salsa - rock - kizomba - swing - tango - west coast - country - toutes danses…
Un été danse !
numéro #1
sommaire
édito
en tête à tête avec...
p. 3
portraits de Dj
p. 4
paroles de danseurs
p. 7
dossier
p.11
portfolio
p. 22
danse avec...
p. 23
tendances et découvertes
p. 31
flashback
p. 32
destination
p. 35
regards croisés
DANSEMAG, votre nouveau magazine
trimestriel gratuit incontournable sur la
danse en Aquitaine !
p. 36
carte blanche
p. 41
escapade
p. 43
clin d’œil
p.45
zoom dancing
p. 46
DanseMag, trimestriel édité par MEP – Media &
Passions, SARL de Presse au capital de 1000 €.
RCS : 790 453 849 00016
Mail : [email protected]
DanseMag est une marque déposée de MEP
– Media & Passions
Co-Fondateurs Associés : Marc Pinaud, Edgar Gomez,
Patrice Bonhomme
Directeur de la publication, Gérant : Edgar Gomez
Directeur de la rédaction : Marc Pinaud
Directeur administratif et financier :
Patrice Bonhomme
Ont collaboré à ce numéro :
Marion Maisonnave, Mélanie Panczuk, Sandrine Lajus,
Jennie Sevestre, Laetitia Langella
Photos : Gaëlle Hamalian-Testud, Alex Laurent
La danse ! Quoi de plus merveilleux que de regarder un couple souriant
danser sur une piste de danse... C’est cette fabuleuse image qui m’a
poussé à lancer ce beau projet.
Pour m’accompagner dans cette nouvelle aventure, je me suis entouré
de deux personnes très engagées dans la vie bordelaise, Edgar Gomez,
fondateur de la radio BlackBox et Patrice Bonhomme, responsable du
site « danse-Bordeaux.com » avec qui nous partageons la même vision
de la danse et de la communication.
Pour nous trois, la mise en place de ce nouveau magazine nous est
apparue comme le meilleur moyen de fédérer et rassembler tous
ceux qui pratiquent, qui aiment ou qui découvrent la danse. Nous
voulons ainsi proposer une vue d’ensemble de tous les styles de danses
présents sur le territoire aquitain, offrir un panorama de toutes les écoles,
associations, commerces et autres lieux de concerts et de culture où
l’on peut danser, apprendre, se divertir... Enfin, nous souhaitons réunir et
créer du lien entre professionnels, amateurs et initiés.
Dans chacun des numéros à venir, vous découvrirez différents coups
de projecteur sur des écoles et associations, des professeurs, des
chorégraphes, des danseurs amateurs, des musiciens... bref de tous
les acteurs qui sont au cœur de la vie dansante en aquitaine.
Publicité : MEP – Media & Passions SARL
[email protected] – 06 07 46 02 15 - 06 64 94 68 56
C’est votre passion qui nous nourrit et votre enthousiasme toujours
renouvelé qui nous pousse à nous lancer dans ce nouveau projet.
Imprimé en France par BLF impression, sur papier certifié
PEFC 100%.
Nous vous souhaitons une bonne lecture et à très bientôt sur les pistes !
Dépôt légal en cours.
Si vous souhaitez recevoir directement le magazine
chez vous pendant 1 an (4 numéros) : contactez nous :
[email protected] / 06 77 08 06 78.
Marc Pinaud,
Edgar Gomez & Patrice Bonhomme
[email protected]
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En tête à tête avec...
Brigitte Crépin
« DanCing QUEEN »
Contretemps. Brigitte fait quelques pas en attendant
devant le Comptoir du Jazz, ce soir on y entend du
blues... En trois quart bleu marine, coupe courte stricte,
Brigitte est une quinqua qui ne peut pas longtemps cacher
sa passion derrière un élégant maintien.
« J’ai commencé par du rock parce que ça avait l’air sympa ;
aujourd’hui je ne peux plus me passer de la danse » dit
souriante et avec assurance Brigitte Crépin. Elle est un des
symboles à Bordeaux de cette danse qui est descendue
dans la rue au début des années 90. Les cours de « danse
à deux » à l’époque se multiplient « on s’est vraiment
beaucoup amusés ! » se souvient Brigitte qui commence à
prendre des cours avec son mari puis contraintes familiales
obligent, ils prennent des cours chacun leur tour et le weekend, ils sortent et répètent leurs pas avec leurs amis.
Brigitte Crépin, ses dates :
• 18 juin 1958 : naissance
• 1964-72 : son papa lui fait prendre des cours
d’accordéon
• 1992 : premiers cours de rock chez Darriol à
Bordeaux
• 1997 : apprend « l’allure » et se met à la salsa et au
tango argentin chez Claire Candiller à Léognan
• 1999 : poursuit le tango argentin chez Liber-tempo
à Mérignac
• Aujourd’hui on peut croiser Brigitte : à l’OSC
Danse chez Benoit et Caroline à Cestas, à Eysines
chez Andrès et Julia au Boogie Woogie danse club
ou à Jet 7 Swing chez Audrey à Pessac où elle suit
des cours de West Coast Swing.
Sa fine main blanche sur un verre d’eau pétillante, les
clients font craquer le plancher du bar qui passe du Nina
Simone. « Les rockeurs musiciens et danseurs ne vont pas
tarder à arriver : c’est le thème le mardi » me renseigne
Brigitte, elle connaît toutes les soirées où l’on peut danser,
s’amuser en ville. Danseuse, amateur, depuis plus de vingt
ans, elle regrette l’époque où tout le monde dansait avec
tout le monde, décomplexé, « aujourd’hui quand tu arrives
dans une soirée salsa, si t’as pas 25 ans et que tu montres
pas le piercing de ton nombril on ne t’invite pas à danser
et les cavaliers sont toujours très rares ». Attention il n’est
pas question de drague. Même si elle prend aujourd’hui
des cours avec un homme qui n’est pas son mari. Elle
ne voit pas de sexualité dans ces jeux de jambes frôlées,
cette main qui soutient ce dos, cachez ce... Bref, Brigitte
danse car elle ne peut plus s’en passer. Défouloir d’une
vie parfois marquée par son lot de tristesses. Exutoire
nécessaire et enivrant. Brigitte chante avec son sourire
ces danses de couples. Salsa, tango, zumba, westcoast-swing, chacha, valse en talon de 8/10 centimètres,
Brigitte a rayé de nombreux planchers de la région, et
pas que, puisqu’elle ne manquerait pour rien au monde
de venir danser sur les quais à Bordeaux chaque été.
« il faut que vous veniez ! ».
laEtitia langElla
• Son conseil pour savoir où et quand aller danser :
danse-bordeaux.com
[email protected]
5
portraits de Dj
Portrait de deux pétillantes
jeunes femmes qui
transmettent d’une main
de maître leur passion pour
une musique sensuelle et
enivrante dans les soirées
bordelaises.
Sylvie et Nadine, deux belles
personnes qui font danser
l’Aquitaine !
NADINE est NAYA CUBANA
Quel est le parcours qui vous a amené à devenir Dj ?
A l’origine, j’ai une formation de danse classique. Il
y a environ 13 ans, j’ai commencé la Salsa dans une
salle de sport, juste pour le plaisir… et je suis tombée
amoureuse !
Lorsque je suis arrivée à Bordeaux, je suis devenue prof
pour une association de Danse latine. Malheureusement,
suite à des problèmes de santé, j’ai dû ralentir la
cadence. C’est donc tout naturellement que j’ai
commencé à passer de la musique dans des soirées. Au
début, de manière assez ponctuelle puis, je me suis mise
à chercher de nouveaux sons, de nouvelles tonalités. Je
mixe aujourd’hui pour l’Association Danse Avec Nous
et, de temps en temps, pour certaines associations à
Pau, Limoges, Périgueux...
Quels liens entretenez-vous avec l’association
Danse Avec Nous ?
Je suis entrée dans l’Association il y a un peu plus de
2 ans comme Dj officiel : nous sommes deux. Depuis,
je participe à différentes soirées comme les soirées
Peña. L’été, je mixe pour Dansons Sur Les Quais, pour
la Ville de Bordeaux lors du bal du 14 juillet, et pour les
Mardinades de La Teste-de-Buch, tous les mardis de
juillet et août. Ça me permet de diversifier ma musique.
Bien sûr, je passe toujours de la Salsa, mais pas
seulement : il en faut pour tous les goûts !
Pensez-vous que les différentes danses de couple
soient cloisonnées ?
C’est vrai que ceux qui dansent la Salsa ne dansent pas
forcément le Rock, ceux qui dansent le Rock ne dansent
pas forcément la Country… Chacun sa danse ! Nous
6
[email protected]
Que pensez-vous de l’accroissement du nombre
d’associations de danse à Bordeaux ?
Pourquoi êtes-vous si peu nombreuses à être Dj
dans ce milieu ?
Je suis heureuse de voir que l’on revient aux
danses de couple. Le revers de la médaille, c’est la
concurrence entre associations. De ce point de vue,
Danse Avec Nous a fait un travail remarquable. Cela
a permis de créer un lien entre ces associations par
leur participation à un même événement.
Au début, il n’y avait que des Dj masculins mais ce n’est
pas forcément de la faute des hommes : les filles se
mettent peu aux platines. On peut l’expliquer par le fait
que lorsque l’on passe de la musique, on ne danse pas.
Cela peut provoquer une certaine frustration, surtout
chez les passionnées de danse.
Si vous deviez donner un conseil à ceux qui ne
pratiquent pas et qui pensent que cette danse
n’est pas faite pour eux, quel serait-il ?
Que
pensez-vous
de
l’accroissement
associations sur Bordeaux ?
On a parfois l’impression que l’on n’y arrivera jamais.
Or, la Salsa cubaine, entre autres, est parfaitement
accessible. Bien sûr, c’est une danse qui s’apprend,
mais il suffit de sortir et de danser ! C’est une danse
intergénérationnelle.
Je pense à certains de mes élèves qui se disaient
qu’ils n’y arriveraient pas. A force de persévérance
et de pratique, ce sont aujourd’hui de très bons
danseurs.
sommes tous différents et je comprends que l’on soit
attiré par une danse plutôt qu’une autre.
Par exemple, lorsqu’on se met à la Salsa, on se
passionne très rapidement : c’est une danse qui
favorise les contacts humains. Alors que dans le Tango,
on a toujours le même partenaire, il n’y a pas vraiment
d’échanges avec les autres danseurs. Ce sont deux
approches totalement différentes mais qui ont chacune
leur intérêt.
Qu’est-ce qui vous anime dans la Salsa ?
La musique est très festive. Tout le monde danse avec
tout le monde ! Aujourd’hui, je danse beaucoup moins
mais je ne peux pas m’en passer ; c’est comme la
musique : cela fait entièrement partie de ma vie même si
ce sont deux sensations bien différentes.
l’apprentissage d’une autre danse est-il utile pour
danser la Salsa ?
Par rapport à mon parcours, je pense que la danse
classique est la base. Elle impose un maintien, un sens
de l’écoute et une rigueur qui se révèlent très utiles.
Une personne qui a déjà fait de la danse suivra plus
facilement le tempo, apprendra plus vite ; et ça apporte
un petit plus. Mais il ne faut pas oublier que la Salsa est
avant tout une danse sociale, avoir des bases classiques
c’est bien, mais loin d’être indispensable.
Quels rapports entretenez-vous avec le public et les
danseurs lorsque vous animez une soirée ?
Passer de la musique dans des soirées Salsa ou des
soirées Dance, ce n’est pas la même chose. Dans les
soirées Salsa, les gens sont là pour danser : il y a très
peu d’échanges avec le Dj. Mais l’essentiel, c’est de voir
la piste remplie !
SYLVIE est SlY
Quel est le parcours qui vous a amené à devenir Dj ?
J’ai commencé la Salsa il y a 8 ans et c’est grâce à
cela que j’ai développé mon intérêt pour la musique.
J’ai d’abord commencé par écouter des musiques très
différentes : chanson française, rock, électro… Petit
à petit, j’ai commencé à affirmer mon propre style en
créant de petites compilations. Avec un groupe d’amis
Salseros, nous les passions à la Casa Latina*, les jours
où il y avait peu de monde. J’ai pris goût à cet exercice
et j’ai accumulé de plus en plus de compilations.
En octobre 2006, j’ai rejoint l’Association TutumPAK et
me suis mise à mixer pour les afterwork organisés par le
Comptoir du jazz*. Depuis, je participe à des festivals à
Tours, Angoulême, Nantes, Rennes… et je suis devenue
Dj « officielle » des After à Salsa EN La Playa tous les ans
sur l’Ile de Ré : ça marche très fort !
Qu’est-ce qu’un Dj pour vous ?
Le Dj est celui qui est caché derrière ses platines. Il
observe à sa guise et ressent le plaisir de faire danser,
de faire découvrir de nouveaux sons et de créer du lien
entre les gens. J’aime travailler « à l’ancienne » avec des
compilations sur CD : j’aime la sensation que me procure
la recherche d’un CD ce qui m’évite les problèmes
techniques ! Mes goûts sont très éclectiques : de la Salsa
des années 1970 aux musiques actuelles en passant
par la musique des Antilles, ou encore le Zouk-Kompa.
En réalité, je passe surtout la musique en fonction du
public ; cela me permet d’enrichir mon répertoire.
Je n’ai pas vocation à devenir Dj professionnel : je fais
ça avant tout pour le plaisir. En parallèle, je fais pas mal
de photographie. Bien sûr ce sont souvent des photos
de Salsa mais, que voulez-vous, j’aime tellement ça !
des
C’est fantastique mais malheureusement il y a parfois
peu d’interactions entre ces associations même si
certaines collaborations naissent ponctuellement. En
2011, nous avons créé Melting Potes avec TutumPAK,
ADSL et Republica Latina mais cela reste très
exceptionnel. J’aimerai qu’il y ait plus d’événements qui
nous permettent de nous retrouver.
Si vous deviez donner un conseil à ceux qui ne
pratiquent pas et qui pensent que la danse n’est pas
faite pour eux, quel serait-il ?
Il faut amener les gens à découvrir ces soirées car même
si l’on n’est pas danseur, on peut avoir des affinités pour
la musique : la musique fait tout. Elle qui nous amène
à découvrir ou à pratiquer une danse plutôt qu’une
autre. Elle nous permet de prendre ensuite l’initiative de
pousser la porte d’une école ou d’un cours de danse.
Par ailleurs, certains festivals proposent, en ouverture
de soirée, des shows ouverts au tout public, comme
un spectacle : c’est un bon moyen pour découvrir cet
univers !
MélaniE Panczuk
Les coups de cœur musicaux
de Naya Cubana :
• MAYIMBE, De La Habana a Peru, 2011
• LOS VAN VAN, La Maquinaria, 2011
• MICHAEL BLANCO, A Toda Máquina, 2012
Les coups de cœur
de Sly :
• TIMBALIVE, La Timba Pa’ To El Mundo, 2011
• CARIMI, Buzz, 2009
http://www.tutumpak.com
• Page facebook : L’oeil de Sly
• Site internet : http://loeildesly.fr
• *Casa Latina :
59, Quai des Chartrons -33300 Bordeaux
• *Comptoir du jazz :
58-59, Quai de Paludate - 33800 Bordeaux
Afterworks organisés un mercredi par mois
[email protected]
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paroles de danseurs
DOMiNiQUE et CAthY
Maxence Martin
Olivier Massart
Terry et Cécile
Guillaume Lorentz
Agnès Coppey ...
Renseignements : 06 24 56 33 82
www.salsawestonbeach.com
Conception graphique : Dorine Gennari (www.atmos-faire.fr) / Crédits photo : Sly (http://loeildesly.fr)
Danseurs country
Pour nous, c’est 10 ans de country, de joie et de
convivialité !
La country que nous pratiquons depuis plusieurs
années est un univers qui s’est modifié au cours de
cette décennie, ne serait-ce que dans le style musical
en continuelle évolution, plus moderne, s’adressant
ainsi à un public plus jeune.
La country nous apporte bonne humeur, convivialité, joie
de vivre, travail de la mémoire. Elle permet aux danseurs
de la pratiquer seuls en ligne ou en couples autour de la
piste. Depuis 10 ans de nouvelles associations se sont
créées avec comme corollaire plus de rencontres, de
bals, de festivals où l’on peut pratiquer cette danse.
Enfin, 10 ans de country à Bordeaux représentent aussi
l’anniversaire de certaines associations. Un grand merci
à elles et à tous les bénévoles qui se mobilisent pour
nous faire partager leur plaisir et leur passion !
MiCKAEl
Passionné de danse latino
Mon premier souvenir salsa est une animation avec
Doumb à Dansons Sur Les Quais : traîné à contre
cœur par une amie qui voulait apprendre cette danse…
Et là c’est le choc quand je vois un danseur réaliser
un Sombrero ! La salsa est devenue rapidement
une passion dévorante grâce à des profs comme
Boki, Amour, Casi… 10 ans de danses, c’est aussi la
rencontre d’autres passionnés, les apéros entre amis
avant les soirées au BT59, à la Mac ou au Chuchumbe,
la découverte et le coup de foudre pour la musique et
les danses cubaines au festival de Rueda. Voir Manolito
y su trabuco en concert à Cauteret m’a donné le
virus pour la musique Cubaine, Timba, Son, Changui,
Rumba, Afrocubain...
La vague Kizomba de ces dernières années est passée
par moi et sans jamais diminuer mon amour de la
musique cubaine, m’a entraîné dans une autre passion
dévorante celle du Semba et de la musique Angolaise.
Ce que j’apprécie le plus à Bordeaux, c’est la mixité des
styles dans les soirées.
[email protected]
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paroles de danseurs
Michèle
Passionnée de danses swing
La danse a toujours fait partie de mes inclinations. En
1980, dès le 1er salaire en poche, j’ai couru m’inscrire
au cours de danse Modern-Jazz de Fabienne Chaumet
à Bordeaux. Après presque 25 années de « travail
assidu », ma reconversion vers les danses sociales,
physiquement moins contraignantes pour moi, s’est
opérée en douceur il y a maintenant un peu plus de 7
ans.
En choisissant d’apprendre simultanément le Be-Bop et
le Lindy Hop, puis le Charleston (au Rock’n Swing Club
et à Tap Swing & Co), j’ai eu une autre double révélation,
tant sur le plan musical que sur le plan de la convivialité.
Ma préférence n’est marquée pour aucune de ces 3
danses qui pour moi se complètent et dont le support
musical est un jazz dansant. J’ai par la suite souhaité
apprendre également le West Coast Swing (à Jet 7
Swing). Je ne connais qu’une recette pour progresser :
sortir régulièrement et pratiquer avec d’autres
partenaires quels que soient leur niveau et leur style.
En définitive, je n’envisage pas une seule seconde de
pouvoir un jour me passer de danser.
Martine
Amoureuse de danses
et de musique
Une belle décennie dansante de partages et de
découvertes…
Au cours de ces 10 dernières années : quelques mois de
Salsa, de nombreux stages de Lindy Hop, des ateliers
de « danses Swing » (Balboa, Shag, routines…), un
stage intensif de danses afro caribéennes, découverte
du Forro et de nombreuses initiations à Dansons Sur
Les Quais (Tango Argentin, Kizomba…) pour nourrir ma
curiosité et ma soif d’apprendre.
Ma préférence va aux danses où le guidage par le corps
est prépondérant ; le côté ludique des danses latines,
du Rock, de l’univers Swing m’enthousiasme.
Le tableau ne serait pas complet sans évoquer une
autre passion tout aussi essentielle à ma vie : la
musique. Le chant prédomine pendant plus de 20
ans, (variété française et Gospels au sein de différents
ensembles vocaux ou en solo, musique sacrée dans
le grand chœur du Conservatoire, quelques ateliers
lyriques au Grand-Théâtre…). Pour la 5e année, je suis
percussionniste dans une Batucada (Samba Reggae),
point de rencontre de mes 2 passions.
Quand je danse, quand je joue, quand je chante, je me
sens Vivante.
Mélanie Panczuk
[email protected]
11
dossier
Un été Danse !
La danse sera
omniprésente cet été
sur les berges
de la Garonne.
La saison est propice aux sorties et vous serez
nombreux à profiter du soir et de la douce fraicheur
qu’apporte le fleuve.
Sur les quais, dans le prolongement des Quinconces,
l’association Danse Avec Nous avec le soutien
de la Mairie de Bordeaux fêtera du 17 juillet au 18
août 2013 les 10 ans de Dansons Sur Les Quais.
Le programme s’annonce varié et l’énergie des
bénévoles sera au rendez-vous. Cet événement a
su devenir au fil des ans et de la passion investie,
un incontournable pour tous les amateurs et une
ouverture sur le monde de la danse pour beaucoup.
Un peu plus loin sur les quais au Parc des Sports de
St Michel, des soirées régulières seront organisées
par Quai des Sports. Dans cet espace convivial,
où la journée se mêlent sports de plage et sports
découverte, les soirées seront le rendez-vous
détente de tous les passionnés.
La rive droite sera également animée. Vous pourrez
danser la salsa sur les quais rive droite avec
l’association Salsa de Rue. Chaleur et esprit festif
seront au rendez-vous pour vous amener sur des
rythmes latino jusqu’à tard dans la nuit sous le ciel
étoilé.
Pour profiter d’un panorama exceptionnel et danser
sur des sonorités variées, du tango au jazz, du blues
à la salsa, rendez vous Chez Alriq. De nombreux
concerts émailleront les soirées estivales et la piste
extérieure accueillera de nombreux couples.
[email protected]
13
dossier
un été danse !
Dansons Sur Les Quais
Joyeux anniversaire !
Dix ans déjà que Bordeaux danse chaque
été sur les bords de la Garonne. Pour
ce dixième anniversaire, le programme
de « Dansons Sur Les Quais » devrait
sacrément remuer les foules ! Coup
d’envoi des festivités : le 17 juillet
prochain. Une occasion de faire le point
sur cet événement devenu incontournable
dans la région.
En 2012, 23 000 personnes se sont lâchées sur la piste de
« Dansons Sur Les Quais » apportant une nouvelle fois,
si besoin était, la preuve d’un succès jamais démenti.
Depuis sa création, la mayonnaise a pris. Très vite. Tout
de suite. Normal ! Son instigateur est un passionné. De
danse mais également des liens qui se tissent sur ces
pistes. Ici, pas de barrière. Les verrous sautent comme
des bouchons de champagne. « Effectivement, nous
créons des liens, reconnaît Marc Pinaud, président
de l’association « Danse Avec Nous », à l’origine de
« Dansons Sur Les Quais ». Peu importe l’âge, les
conditions sociales... les gens se rencontrent. » Et en
redemandent ! Professionnels et amateurs répondent
toujours présents.
Promouvoir la danse en couple
Quand Marc Pinaud décide de bouger et surtout de
faire bouger les choses à Bordeaux, il ne se doutait
certainement pas de l’ampleur qu’allait prendre le
phénomène. « Je voulais promouvoir la danse en couple
qui existait déjà dans la ville mais par petits endroits.
Je voulais absolument fédérer les associations et les
écoles afin de casser un moule qui consistait à garder
les élèves chacun pour soi. Elles avaient tout intérêt à
se faire connaître et à établir des passerelles. » Mission
accomplie ! « Dansons Sur Les Quais » est devenu très
rapidement une vitrine pour tous.
Avant d’en arriver là, le « patron » est allé voir ailleurs
ce qui se passait. A Paris où l’on dansait déjà sur les
bords de la Seine. « Cette association m’a donné les
clés pour monter cet événement. J’ai profité de leur
expérience pour aller droit au but. Il fallait demander des
autorisations, trouver des partenaires. J’ai frappé à la
porte de la mairie, de la Cub... » Et... Bingo. L’affaire plaît.
Elle va séduire. « La Mairie nous a tout de suite aidés et
a travaillé avec nous. La première fois nous avons eu
droit à 3 soirées par semaine sur 3 semaines. » Neuf
fêtes qui attirent 3600 personnes. Et des partenaires
qui vont rapidement s’inscrire sur les rangs.
[email protected]
15
dossier
un été danse !
dossier
un été danse !
Pour le plaisir
Il faut dire que rien n’est laissé au hasard. Avec
deux préoccupations qui ne sont pas négociables :
la sécurité des danseurs et l’équilibre financier.
« Sur ce dernier point, nous y parvenons grâce à la
ville qui nous apporte son soutien et aux autres qui
se mobilisent sans arrêt. Quant à la sécurité, on y
veille tout particulièrement, explique Marc. Il n’y a
pas d’alcool à la buvette et des agents tournent
autour de la piste pour faire respecter la limite de
courtoisie nécessaire à la tranquillité des danseurs
et écarter les éventuels éléments perturbateurs. »
Résultat : on y vient juste pour le plaisir d’être
ensemble, de regarder les professionnels en
action et surtout se mettre au diapason en se
lançant soi-même dans la danse. « Il n’y a aucune
inhibition. La soirée commence par un stage où
tout le monde se met à l’aise et quand les initiés
arrivent vers 22h, tout se fait naturellement. » Un
véritable spectacle dont tous les afi cionados de
« Dansons Sur Les Quais » deviennent à leur tour
les acteurs.
Toutes les générations sont sur la piste ! Les
parents viennent avec leurs enfants, les grandsparents avec leurs petits enfants. Avec un seul
mot d’ordre : la convivialité. Pari réussi à chaque
fois sur ces quais au décor magique. « Quand on
entend les applaudissements et que l’on voit les
sourires, quelle récompense ! »
Un soutien indéfectible
infos pratiques - Du 17 juillet au 18 août
Si « Dansons Sur Les Quais » joue désormais dans
la cour des grands, en 2010, la manifestation a failli
disparaître. « Nous avions un problème financier
et technique et je me suis dit, j’annule tout, raconte
Marc. Et là, on a vu à quel point les associations et les
écoles nous apportaient un soutien indéfectible. Elles
se sont toutes mobilisées, sont allées danser devant
la Mairie en silence. Sans musique. Le maire est
sorti et en comprenant ce qui se passait, a débloqué
l’affaire. Grâce aux danseurs on a sauvé la mise. Cette
reconnaissance m’a profondément ému et touché. »
Mercredi 17 juillet : Ouverture de Dansons Sur les Quais
• 17h30 départ de deux parades avec musiciens et danseurs
déambulant sur les quais.
• 18h30 Ouverture Officielle de Dansons Sur Les Quais en
présence de Monsieur le Maire
• 19h00 Grande Auberge Espagnole
• 20h00 Dansez Autrement, spectacle de danse avec plusieurs
associations
• 22h00 Gâteaux d’anniversaire
• Suivi d’une soirée dansante qui se terminera exceptionnellement
à 1h00 du matin
On peut le comprendre, lui qui se bat en permanence
pour que la fête soit réussie. Avec chaque soir, une
nouvelle affiche. Salsa, country, danses africaines,
brésiliennes, rumba, rock... chacun peut y aller à son
rythme, à son tempo. Apprendre et découvrir. « Tous
les deux ans environ, une nouvelle danse émerge.
Elles arrivent des États-Unis ou d’Afrique et cela
prend... Cette manifestation a fait monter Bordeaux
d’un cran dans la danse. »
Programme :
• Mercredi => Country
• Jeudi => Danses de salon
• Vendredi => Rock / Swing
• Samedi => Salsa
• Dimanche (soir) => Danse Découverte
• Nouveauté : La Danse du Matin tous les dimanches : Zumba
hand to hand
Aujourd’hui, « Dansons Sur Les Quais » c’est 26
bénévoles soudés autour de leur « chef », cinq soirées
entièrement gratuites chaque semaine pendant
5 semaines... Et de sacrés moments d’émotion...
Personne n’a été laissé à quai. « On met en avant et on
aide une association d’handicapés, « Hand to hand »,
en consacrant une soirée entière à ces danseurs
en chaise roulante qui sont guidés par un danseur
valide. Là encore, on donne un petit stage pour que
les valides apprennent à guider les handicapés... »
Là encore, c’est un véritable moment de partage
qui consacre, définitivement, au-delà son art, cet
événement comme un vecteur social. Dès le 17 juillet,
on n’aura plus qu’une envie : celle d’entrer dans la
danse !
Chaque soir :
• 19h - 20h : initiation
• 20h - 24h : soirée dansante
• 22h : démonstration(s) par les professeurs et élèves
A ne pas rater
• Soirée handi-valide : le 29 Juillet à partir de 19h avec Hand to Hand
www.dansonssurlesquais.fr
SandrinE laJuS
16
[email protected]
[email protected]
17
dossier
un été danse !
infos pratiques
• Parc des Sports Saint Michel
(Tram C arrêt Sainte-Croix)
• Buvette
• Tout le programme sur quaidessports.blog.
bordeaux.fr, Facebook et Twitter
En bref, les Jeudi Salsa c’est :
Quai des Sports : 6
ème
édition !
On bouge sur les bords de la Garonne.
Du 18 juillet au 18 août, participez librement et
gratuitement à plus de 40 animations sportives et à des
loisirs éducatifs. Forts du succès de l’été 2012, nous vous
invitons chaque jeudi soir pour une soirée musicale et
dansante 100% SALSA.
- 1ère partie :
cours (1h) et mise pratique (1h), par un professeur
reconnu, différent chaque soir. Il vous initiera aux divers
styles de salsa cubaine, à la rueda de casino ou à la salsa
portoricaine.
- 2e partie de soirée :
vous danserez au son d’un concert live, animé par les
meilleurs groupes de musique cubaine, tel que SALSA
ILEGAL invité pour la soirée d’ouverture.
- La fin de soirée :
sera elle aussi dansante et animée par un DJ.
• de 19h à 21h : initiation et mise en pratique libre
avec DJ
Dansez à
6 rue Jean Dupas
33100 Bordeaux
• de 21h à 22h15 : concert dansant live
• de 22h15 à minuit : soirée dansante avec DJ
Date Professeur (association) Groupe :
• Jeudi 18 juillet Joao (Republica Latina) Salsa Ilegal
• Jeudi 25 juillet Laurent (Salsa de rue) Reinaldo &
Rumba de Calle
• Jeudi 1er août Ben (Free Salsa) Soneando
• Jeudi 8 août Amour (ADSL) Reinaldo & Rumba
de Calle
• Jeudi 15 août Yane (Suena Cubano) Latin Son
SALSA
«PENA»
Les 1ers vendredis de chaque mois
Danse avec Nous
www.danseavecnousbordeaux.fr-0664946856
KIZOMBA «Exkiz»
Les 3èmes vendredis de chaque mois
Dançar Kizomba Bordeaux
ROCK & SWING
«Jeudi Swing in Live»
Les 2èmes jeudis de chaque mois
Rock’n Swing Club
www.rocknswingclub.com-0662650511
THE DANSANT
Les jeudis et dimanches après-midi
www.eclypse-discotheque.com-0556866431
18
[email protected]
conception graphique : Dorine Gennari (www.atmos-faire.fr)
www.facebook.com/AssoDKB-0660580633
[email protected]
19
Projet1:Mise en page 1
dossier
un été danse !
PAROLES DE BéNéVOLES
Florence : « Une véritable famille »
Elle est un des rayons de soleil de la manifestation « Dansons Sur Les Quais ».
Florence Bergey, une des bénévoles historiques de « Danse Avec Nous », dégage
une bonne humeur et une énergie contagieuses. C’est en dansant le rock qu’elle
fait la connaissance de Marc Pinaud et qu’elle répond présente quand il la
sollicite pour ses différents projets. Le « boss » a des arguments. « Je lui fais
une confiance totale, il sait ce qu’il veut et il parvient toujours à ses fins ». L’été,
c’est au vestiaire qu’on la trouve où elle assure, avec son sens du contact, la surveillance des sacs
mais également et surtout l’animation ! « J’ai eu l’habitude de faire danser des papys au cours de thés dansants, là
je fais danser les filles. On met de l’ambiance et au fil des soirs, on voit souvent les mêmes gens. On finit par former
une véritable famille. Quelquefois, quand ils s’attardent trop tard après l’extinction des feux, je suis obligée de les
houspiller un peu pour qu’ils déguerpissent, mais c’est toujours très émouvant de les voir parfois pleurer quand la
fête est définitivement finie. Quand va-t-on vous retrouver, nous demandent-ils ? L’année prochaine ! » Le rendezvous est pris...
Adenis : « Magique ! »
C’est sur le stand de la communication de « Dansons Sur Les Quais » que l’on
retrouve, chaque année, Adenis Lassus. Il a plongé dès ses premiers pas de
rock et de salsa : « Je bavais devant les spectacles des groupes de danseurs et
j’ai mis en pratique ce que j’apprenais. J’adore ! » Sur les bords de la Garonne,
Adenis, retraité de la SNCF, se donne à fond. Il fait partie du noyau dur, sur lequel
le président de Danse Avec Nous, Marc Pinaud, peut s’appuyer. « Dansons Sur
Les Quais est un lieu de partage, une période magique. Tout le monde adhère,
c’est impressionnant. » Présent, lui aussi tous les soirs, il renseigne le public
sur les différentes associations. Et souvent, il en redemande. « Il y a toujours de
nouveaux aficionados mais également les accros, ceux qui reviennent tous les
soirs. C’est extrêmement fort... »
Corinne : « Des vacances ! »
C’est en prenant des cours de salsa que Corinne Bullet fait la connaissance
de Marc Pinaud. « Quand il a eu besoin de petites mains pour l’association et
« Dansons Sur Les Quais », je me suis immédiatement portée volontaire. Au début,
on déroulait les linos sur les quais... Maintenant, cela a pris un essor formidable,
presque professionnel. » Ce qui n’empêche pas cette assistante de direction dans
une maison de retraite d’être à « son poste » tous les soirs, elle-aussi, au vestiaire.
Pour elle, cette manifestation, c’est avant tout des vacances ! « De véritables
vacances en plein Bordeaux. Les gens ont beau travailler dans la journée, le soir,
ils sont plus détendus, plus souriants. Ils sont là pour s’amuser ! Une ambiance
estivale quoi ! »
Jean-Louis : « La fête »
Entré dans l’association, il y a 9 ans, Jean-Louis Duzon est au four et au moulin.
Aux fourneaux pour la restauration de l’équipe de bénévoles à qui il réserve de
bonnes tablées mais également à la communication et à la manutention. « On
est en famille, ici. « Dansons Sur Les Quais est de plus en plus convivial et
monte chaque fois en qualité... » Cet artisan peintre qui a connu Danse Avec
Nous à travers la danse de salon est formel : « Ici, c’est la fête, une grande
fête ! » On le croit sur parole...
20
[email protected]
9/04/13
9:35
Page 1
dossier
un été danse !
dossier
un été danse !
Un lieu et une
programmation
atypiques
dans un cadre
magnifique,
bienvenue
« chez Alriq »…
Salsaderue,
pour les
amoureux de la
« Cubaine »…
Situé au bord de la Garonne, face à la
place de la Bourse, la Guinguette d’Alriq
est un de ces lieux incontournables de la
rive droite.
Festive, conviviale, populaire, la salsa
cubaine s’adresse à tous, et ce sont
aussi les valeurs que relaie l’association
Salsaderue.
Amarrée à une centaine de mètres du Pont de Pierre
sur la rive droite, la péniche « Lutèce » vous transporte
à l’autre bout de la planète. On n’y savoure ni cocktail,
ni cigare, mais on y partage le goût, voire « l’amour »,
de la musique et de la salsa cubaine. Jeunes et moins
jeunes, hommes et femmes, danseurs débutants ou
confirmés, tous s’y retrouvent pour prendre des cours
ou pour s’amuser durant les soirées, mais toujours
dans le même but : apprendre, découvrir, partager et
s’améliorer.
Laurent, le professeur attitré de Salsaderue, vous invite
tous les soirs de la semaine à découvrir et à pratiquer
la salsa cubaine dans une ambiance chaleureuse, où
tout le monde danse avec le sourire ainsi qu’avec le
plus grand respect et personne ne vous regardera de
travers si vous ratez un pas ! Car la recette de la salsa
cubaine est simple : beaucoup de réjouissances, de la
technique et un brin de discipline…
Intégrant plusieurs manières de danser, elle se pratique
soit en couple, soit sous forme de « Rueda » (mot
espagnol qui signifie roue), où plusieurs duos dansent
en cercle, au rythme des interventions du meneur qui
annonce les pas et les changements de partenaires,
c’est idéal pour encourager les gens à se connaître.
22
[email protected]
Loin des clichés sur les danses de couples, Salsaderue
mêle enseignement et plaisir, sa philosophie : « mettre
davantage en valeur la femme en reconsidérant sa
place au sein de la salsa cubaine ». Les hommes ne
sont plus les seuls à mener la danse, ces dames, les
Salseras, doivent tenter de les surprendre. Dans son
enseignement, Salsaderue pousse la gente féminine à
s’affirmer, ainsi qu’à dévoiler son jeu et met de côté les
attitudes un peu machistes de cette danse.
Et c’est aussi cet état d’esprit que l’on retrouve dans
les manifestations organisées par l’association. Pour
les curieux et les adeptes, Salsa de Rue organise tous
les jeudis soir durant les deux semaines qui précédent
le festival « Dansons Sur Les Quais », des rendez-vous
dansants ainsi que des initiations sur les quais des
Queyries (face au Mégarama). C’est gratuit et ouvert à
tous, alors soyez nombreux à y participer.
Jennie Sevestre
Les dates des « Rendez-vous Salsa sur les Quais »
jeudi 27/06
jeudi 04/07
jeudi 11/07
jeudi 22/08
jeudi 29/08
jeudi 05/09
jeudi 12/09
On les retrouve évidemment cet été sur la dixième édition
de « Dansons Sur Les Quais ».
(Retrouvez plus d’information sur leur page Facebook
« salsaderue » ou sur leur site www.salsaderue.com)
Au bout d’un chemin caillouteux se dresse une cabane
dans un décor champêtre, des guirlandes de lampions
ornent les arbres, on se sent en vacances au point d’en
oublier la ville, qui pourtant se dessine sous nos yeux…
Il y a plus de vingt ans, Alriq et son épouse sont tombés
sous le charme de ce lieu, qui présentait de nombreux
atouts, pas de voisins aux alentours et surtout une
vue à couper le souffle sur les quais de la rive gauche.
Pourtant, à l’époque ils étaient bien les seuls à croire au
potentiel de cet endroit, c’était un projet insoutenable.
Mais c’est à force de persévérance qu’ils finirent par
convaincre les autorités qu’à la place d’une décharge
sauvage s’édifierait un lieu de culture à la fois culinaire
et artistique.
Amateurs de musiques du monde et de « bonne bouffe »,
ce couple s’investit depuis toujours, autant dans le
restaurant que dans la programmation de concerts, et
à l’image de ce lieu l’un et l’autre sont très éclectiques.
Côté cuisine, le chef vous propose des plats de type
« bistro », mais ne soyez pas surpris d’y trouver des mets
plus « exotiques »… Bref quelle que soit votre envie,
entrecôte ou couscous, avec ses bons plats simples
et copieux, la Guinguette d’Alriq et son ambiance
chaleureuse sauront vous contenter.
Sur le plan musical, cet espace est ouvert à toutes
les musiques, africaines, salsa, swing, flamenco, jazz
manouche, forro brésilien… Des artistes du monde
entier ont foulé et continueront de fouler le sol de ce lieu
complètement atypique, avec sa scène en plein air et
sa belle piste de danse en terrasse. La programmation
est insolite et son fonctionnement n’est pas banal, car
c’est souvent les artistes eux-mêmes qui contactent la
guinguette.
Mais quoi qu’il en soit, cet été des concerts y sont
organisés tous les soirs (du mardi au samedi) et les
dimanches après midi.
Aujourd’hui, même si ce couple n’est plus tout jeune, le
boulot ne les fatigue pas car ils exercent un métier qu’ils
aiment plus que tout, dans un cadre qui ne cesse de
les émerveiller. Mais cependant, ils doivent encore se
battre pour faire survivre ce lieu, malgré sa popularité
et son noyau de clients fidèles. Alors profitez de l’été
(et même de l’hiver) pour venir découvrir ou redécouvrir
ce lieu complètement à part et ses soirées ou journées
festives sur fond de convivialité, de musiques du monde
et de danse…
Jennie Sevestre
Les dates des concerts
laguinguettechezalriq.com
[email protected]
23
portfolio
portfolio
Soirée Salsa peña - L’Eclypse
Soirée Swing in live - L’Eclypse
Soirée Salsa Peña - L’Eclypse
Soirée Swing in live - L’Eclypse
Soirée Exkiz - L’Eclypse
Soirée salsa Handi Cap Vert - L’Eclypse
Soirée Swing in live - L’Eclypse
Soirée Swing in live - L’Eclypse
Soirée Salsa Peña - L’Eclypse
portfolio
Soirée Tango Pasión - Casino théâtre Barrière de Bordeaux
Soirée Soy de Cuba - Casino Théâtre Barrière de Bordeaux
Soirée Soy de Cuba - Casino Théâtre Barrière de Bordeaux
Soirée Soy de Cuba - Casino Théâtre Barrière de Bordeaux
danse avec...
danse avec...
Interview
Sandrine Darracq
« J’avais envie de partager ma passion
de la danse c’est tout ».
Sandrine Darracq débute avec la danse contemporaine
et jazz avant de se tourner vers les danses sociales.
Diplômée de l’Institut de Danse à Deux de Toulouse,
elle a pu se familiariser avec le handicap via handisport.
Aujourd’hui, elle travaille avec un compétiteur pour
évoluer en danse sportive, très développée dans le
monde entier, mais inexistante en France.
...Hand to Hand
Apprendre à danser à des personnes en situation de handicap et à des personnes
valides dans un même lieu dans le but de former des couples de danseurs mixtes
(handi-valide) par le biais de cours hebdomadaires.
La voix de Sandrine se fait une place rassurante parmi
les éclats de rires des élèves. Rendez-vous avec une
première expérience de rock handi-valide !
Sandrine Darracq mène son stage de main de maître,
le regard franc, attentif et accueillant. Chacun avance
à son rythme. Elle mène ses élèves avec douceur et
compréhension. Aucune différence entre les danseurs
valides ou non valides. Les couples se font « pour
s’habituer » puis se défont : marchant-marchant /
marchant-roulant. Durant le cours, le « roulant » apprend
à dompter son fauteuil (blocage, relance, position du
corps...) et danse guidé par un « marchant ».
Hand to hand défend un projet artistique, culturel
et social original autour de la danse de couple à
destination de personnes en situation de handicap.
Cette pratique permet de questionner son rapport
à l’autre. Si la danse est souvent identifiée comme
une activité à vocation artistique et culturelle, elle est
également un outil exceptionnel de dialogue et de
communication entre individus quelles que soient les
entraves corporelles, intellectuelles et relationnelles
générées par le handicap : la danse est un jeu
participatif. Les facultés de perception sont mises
28
[email protected]
en éveil : découverte, exploration, communication et
plaisir. Les cours s’adressent aux personnes valides,
en fauteuil manuel ou électrique, à mobilité réduite,
mal voyantes, ou de toute autre maladie invalidante.
Cela permet aux danseurs, quel que soit le handicap,
d’atténuer les différences et de favoriser l’échange et
l’insertion. En effet, Hand to hand répond à une vraie
demande. Bien souvent, la pratique artistique n’est pas
accessible aux personnes en situation de handicap au
sein des structures socio-éducatives, des institutions
médico-légales ou des structures culturelles.
La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la
participation et la citoyenneté des personnes handicapées donne de
nouveaux droits aux personnes handicapées. Elle modifie largement
le cadre général du droit appliqué auparavant, notamment les
dispositions légales en matière d’accessibilité. Handicap moteur,
visuel, auditif, psychique et mental.
Définition de « l’accessibilité » adoptée en 2006 par la Délégation
interministérielle aux personnes handicapées (DIPH) : « l’accessibilité
est la réduction de la discordance entre, d’une part, les possibilités,
les compétences et les capacités d’une personne et, d’autre part, les
ressources de son environnement lui permettant de façon autonome
de participer à la vie de la cité ».
J’ai créé l’association Hand to Hand en décembre 2006
avec un de mes collègues en fauteuil, Jean-Denis Aragon.
C’est ma rencontre avec Patrick Ripoche, président
d’Handirock qui m’a persuadée de monter ma propre
association handi-­valide : le hasard fait bien les choses.
Après avoir été formés par Patrick Ripoche, nous avons
commencé à organiser des stages. Au début, nous
n’avions qu’une dizaine d’adhérents, aujourd’hui, nous
sommes plus de 75 ! En avril 2007, nous avons établi un
premier contact avec l’APF (Association des Paralysés
de France) avec laquelle nous sommes toujours en
partenariat. Ils nous ont permis de démarrer nos cours et
de communiquer autour de notre projet. Cela a vite pris
de l’ampleur. Comme nous fonctionnons comme une
école, il nous a fallu créer des niveaux et donc, des cours
supplémentaires. Nous avançons d’année en année, en
fonction de la demande et nous créons des projets avec
d’autres structures : Maison de quartier Chanteclerc,
AGJA, IEM, Foyer Alice Giroux, association Yakadanser.
Nous avons également ouvert un cours de Sévillane et
un cours de Hip Hop au sein de l’IEM d’Eysines. Nous
essayons d’ouvrir notre pratique à un grand nombre de
danses et à d’autres formes de handicaps.
Nous avons remporté il y a peu un appel à projet lancé
par le Conseil Général. Je vais de ce fait former des
animateurs afin qu’ils ouvrent en septembre prochain
leur première section de cours handi-valide et permettre
un rayonnement de cette pratique sur le territoire.
Depuis septembre 2012, nous avons ouvert notre
association à d’autres formes de handicap : trisomie,
cécité… Mais nous manquons malheureusement de
personnes valides, il n’y a pas encore assez de parité !
Le projet d’Hand to Hand ne pourrait continuer à
exister sans le travail des animateurs valides et non
valides : Carole, Vincent, Jean-Denis et Corinne et
sans l’implication de tous les bénévoles. N’oublions
pas l’enthousiasme de tous les adhérents, l’aide et
la reconnaissance des institutions, des écoles et
associations de danse.
[email protected]
29
danse avec...
témoignages
France : La danse me donne de la joie, elle me permet de me sentir une personne que j’avais oubliée. Quand je danse je m’évade, je rencontre d’autres personnes : c’est une famille la danse ! Carole t. : La danse est une passion, un rêve d’enfant. C’est la liberté d’expression, de la joie… Que du bonheur !!! PHOTOGRAHIE JEAN-FRANÇOIS FAURE
-
CRÉATION GRAPHIQUE
Gwen : Hand to Hand m’a permis de sortir de l’isolement dû à mon handicap en me permettant de danser avec des personnes valides, d’être confrontée au regard des autres. Cette activité me permet de me sentir un peu plus proche du monde des valides que de celui des handicapés. La danse me fait aussi travailler mon équilibre de façon ludique, dans une ambiance joviale, décontractée et familiale. Danielle : Tout a commencé lorsque je me suis portée volontaire pour suivre des cours de tango avec une étudiante kiné qui préparait une thèse sur les bénéfi ces du tango chez les parkinsoniens. J’ai ressenti un vrai manque quand les entrainements ont cessés. J’ai alors entendu parlé de Hand to Hand. Depuis, tous les vendredis, je me fais plaisir en travaillant des mouvements très utiles pour faire face à mon handicap. Lorsque nous participons à des démonstrations, je suis surprise des résultats. Je ressens une vraie émotion à voir évoluer toutes ces personnes malgré leur différence. CÉCILE MCLORIN SALVANT EVAN CHRISTOPHER BENNY GOLSON GIZELLE SMITH ROMANE...
RENSEIGNEMENTS 05 56 61 89 40
www.swing-monsegur.com
Le Lodge
Restaurant Piano Bar
Cuisine traditionnelle
& créative
Actualité
• Juillet (dates à venir) : Jet 7 Swing
15 juin : Fête du sourire APF-Bordeaux
• 6 juillet : Scènes Buissonières - St Médard d’Eyrans
• 17 juillet : Ouverture des 10 ans de Dansons Sur Les
Quais
Côté Bistrot le midi à partir de 15€
Menus Plaisirs ou Dégustation entre 29 et 45€
Casino de Gujan-Mestras
Tél. : 05 57 73 00 78 - www.casino-gujanmestras.fr
• 28 juillet : Stage et démonstration Dansons Sur Les
Quais
Site internet :
www.handtohand33.fr
Clémence : Voilà 2 ans que je pratique la danse avec Hand to Hand. J’ai toujours voulu danser. Je fais partie du groupe semi-valide (SV) et apprends les danses de salon latines ou autres. La danse m’apporte beaucoup, elle me permet de me vider mentalement et de me dépasser physiquement, d’apprendre à me concentrer et à réguler ma respiration car je souffre d’une insuffi sance respiratoire chronique. Depuis, 5 mois je m’essaye à la Sévillane danse très technique et très féminine. Hand to Hand est pour moi une seconde famille, spécialement lorsque nous partons en représentation. Je suis fi ère de pouvoir montrer que les personnes en situation de handicap sont capables de danser et d’être très épanouies là-dedans. Carole S. : J’ai fréquenté le cours pendant une année et remercie infi niment Sandrine de nous avoir ensuite intégrés à son groupe. Grâce à son dynamisme et à son enthousiasme débordant, Sandrine nous a concocté des pas adaptés afi n de former un ensemble harmonieux avec les autres danseurs : le point d’orgue fût notre démonstration au Pin Galant en juin 2012 ! Superbe journée de partage dont nous gardons un excellent souvenir et qui nous a motivés durant tous les cours (et aussi à la maison dans le salon !) pour essayer de donner le meilleur de nous-même ! Les démonstrations, les galas ou autres sont indispensables pour évoluer et essayer de se “surpasser”, de dépasser ses appréhensions, la peur du ridicule etc. Une très belle expérience… MélaniE Panczuk
[email protected]
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SAlSitA riCA
tendances et découvertes
Une association à découvrir d’urgence
L’association Salsita Rica a été créée en Martinique en 2001 à l’initiative
de Frédéric et Jessica Destour. En 2011, ils ont choisi de s’installer à
Bordeaux.
Originaires de la Martinique, Jessica et Frédéric sont professeurs et
chorégraphes de danses latines et afro caribéennes depuis 13 ans.
Leurs nombreux voyages leur ont permis d’acquérir une formation
solide et authentique. C’est à Cuba, Porto Rico, Buenos Aires, Saint
Domingue, Martinique, Paris… et avec les plus grands danseurs : Angel
Martinez, Arelis Guevara, Juan Carlos Caballero, Florencia Garcia,
Olivier Rio, John Lindo, Chuck Brown, Patty Vo, ou encore Tony Pirata,
qu’ils ont appris et perfectionné leur technique. Grâce à l’association
Salsita Rica, Jessica et Frédéric transmettent leur passion et leurs
multiples approches en donnant des cours et des stages pour tous les
styles de danses. L’objectif est de favoriser les échanges autour de la
danse latine en organisant des voyages, en particulier dans les congrès
mondiaux de Salsa. Frédéric et Jessica sont d’ailleurs organisateurs du
prestigieux France Salsa Open et responsables des pré-sélections pour
le Championnat mondial de Salsa de Porto Rico.
Deux danseurs qui méritent d’être connus en Aquitaine !
• Evénement : Samedi 8 juin 2013 - France SALSA OPEN
Salle du Point du jour 44, rue Joseph Brunet - Bordeaux Invités d’honneur : Adrian y Anita / Champions du monde 2007, 2008 et 2011
Renseignements : www.francesalsaopen.fr
• Se renseigner : Sites : www.jessicayfredo.com - www.salsita-rica.com
Mail : [email protected] - Téléphone : 07 78 54 14 65 - Facebook : Académie de Danse JessicayFredo
• Les cours et stages :
> L’Alternative - 17 bis cours Edouard Vaillant, 33300 Bordeaux
> Ecole primaire Raymond Poincaré 28 avenue Raymond Poincaré, 33200 Bordeaux Caudéran
lE WESt COASt SWiNG par Fred Mano
Fred Mano Cours de
West :
Le West Coast Swing est une danse originaire des Etats-Unis (Californie). Elle a pris
ce nom en 1961 à l’initiative de Skippy Blair. Révolution faite au West Coast Swing
afin d’éviter la confusion avec la country.
• Association Tap Swing and
Co (Pessac, Complexe du
Pacha - les mercredis)
www.tapswingandco.fr
Le West Coast Swing est, comme toutes les danses dites « swing », basées sur du
lindy : les musiques sont plus lentes et l’improvisation de la danseuse est permise,
ce qui laisse une place pour le jeu de jambe et celui de la sensualité…
• Club Boxfit
(Eysines - les mardis soirs)
Cette danse apparaît en France dans les années 2000 à Paris, Clermont-Ferrand,
Lyon et Montpellier. A Bordeaux, le West Coast Swing commence à émerger en
2007 mais il faut attendre 2011 pour qu’il trouve vraiment sa place.
Renseignements :
[email protected]
Portée par les musiques actuelles, cette danse se développe aujourd’hui à vitesse
grand V. En France et dans le monde le West est désormais reconnu et prend place
au sein de plusieurs compétitions : Jack’n Jill, Classic, showcase, Team*.
www.westcoastbordeaux.fr
Très influencée par des musiques telles que le blues, la soul, le RnB, le jazz, la pop,
le West Coast permet à chacun de trouver son style musical ! La complicité entre
partenaires et la liberté de mouvements, le style des danseurs, en font une danse
attrayante et agréable pour tous.
Beaucoup de stages en France permettent de s’initier ou de se perfectionner. Parmi
les professeurs français de renom : Maxence Martin, Virginie Grondin, Maxime
Zzaoui et Virginie Perga (5e cette année à l’US Open), Olivier Massart, pour n’en
citer que quelques-uns !
Actualité du West Coast Swing :
Un peu de vocabulaire :
Jack’n Jill : compétition ou rencontre entre
danseur et danseuse qui sont tirés au sort,
sur une musique qu’ils ne choisissent pas.
Classic : ce couple s’inscrit mais il ne
connaît pas la musique sur laquelle il va
être jugé.
Showcase : le couple s’inscrit et interprète
sa chorégraphie sur une musique définie.
team : ensemble de danseurs qui interprète
une chorégraphie sur une musique définie.
[email protected]
33
flashback
flashback
Commençons par le
commencement…
Le Tango est né entre 1860 et 1880, dans un contexte
économique, social et culturel très particulier : il est
le fruit de la rencontre entre créoles argentins ou
uruguayens et immigrés européens. A cette époque,
dans les quartiers de Buenos Aires, se mêlent les sons
du flamenco, du candombé, de la habanera et de la
milonga : c’est le mélange de tous ces sons qui a fait
naître le tango.
De toutes parts, des émigrants italiens, espagnols,
polonais, allemands pénètrent en Argentine pour
faire fortune ; ce sont plus de trois millions et demi
d’émigrants qui vivent à la limite de la capitale fédérale,
repèrent des voleurs, mendiants et prostituées.
Si quelques divergences subsistent quant aux lieux
d’expression originels du tango, tous s’accordent à dire
que c’est une « danse canaille », souvent dansée entre
hommes ou avec les chinas cuarteleras (prostituées)
car jugé inconvenant. Le tango ne quitte pas les
bordels, les rues et les cafés des ports… Aristocratie
et bourgeoisie maintiennent leurs enfants à l’écart de
cette danse sulfureuse. Ce mouvement reste donc
marginal. Un arrêté fut même publié le 2 mars 1916
pour interdire aux hommes de danser sur les trottoirs
pour entrave à la circulation !
Buenos Aires est l’épouse,
Paris la maîtresse.
LE TANGO
Depuis 2009, après un passé tumultueux, le Tango a
été déclaré par l’UNESCO « Patrimoine Immatériel de
l’Humanité ». Il rayonne désormais sur tous les pays
du monde, riche d’une identité forte qui puise sa
singularité dans son histoire mouvementée.
C’est Paris qui va permettre au tango argentin de
s’étendre au-delà des bas-fonds et d’obtenir ses
« lettres de noblesse ».
En 1906, la population de l’Argentine passe à 1,5
millions d’habitants. Ce pays devient riche et les classes
sociales les plus aisées envoient leurs fils en Europe et
notamment à Paris. Le tango franchit donc l’Atlantique
et, très vite, la noblesse parisienne s’entiche de cette
danse enseignée par de riches Argentins : ce tango est
évidemment épuré de tout ce qui aurait pu rappeler ses
origines…
Les premières partitions de tango, arrivées en Europe
par le port de Marseille à bord de la frégate-école
argentine Sarmiento, ont rapidement été acheminées
vers Paris. Deux titres connaîtront d’ailleurs un immense
succès : El Choclo (L’épi de maïs) et La Morocha (La
Brunette).
Les premiers musiciens de tango débarquent à
Paris à partir de 1907, accompagnés de danseurs
tels qu’Alfredo Gobbi, Flora Rodriguez, ou encore
Casimiro et Martina Ain. Paris succombe de passion au
phénomène tango. Tous veulent assister à la dernière
conférence-tango, exposition-tango, prendre un thétango ou un champagne-tango, déjeuner et souper
tango, ou passer une matinée-tango…
Puis, le tango argentin s’impose dans d’autres villes
d’Europe, s’étendant de Londres à Moscou. Un
autre tango va alors prendre forme : celui du « tango
standard », le tango français. Au moment de la
première guerre mondiale, le tango rentre à Buenos
Aires, légitimé.
Dans les années 1920, les cafés, théâtres, dancings où
l’on écoute et danse le tango se multiplient à Buenos
Aires. Leurs noms sont évocateurs : Montmartre, Le
petit parisien…
La bonne société peut enfin s’essayer au tango dans
un cadre raisonnable. Ces cabarets sont des lieux de
brassage où tout le monde danse avec tout le monde,
quelle que soit sa condition sociale.
Un siècle d’évolutions
Petit à petit, les corps prennent de la distance, on danse
tête contre tête, puis le buste se redresse : l’influence
européenne a profondément modifié l’attitude des
danseurs.
Après la dépression économique, les lieux de danse se
multiplient à Buenos Aires. Tous les quartiers ont leur
« Club social ou sportif » qui sont des lieux de rencontre
et qui se transforment souvent en lieux de danse.
Après un passage à vide, le tango monte sur scène
dans les années 1980. Cette danse intime, tournée sur
le couple, fait son show : elle se fait plus ostentatoire,
plus théâtrale, plus acrobatique.
Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui sont toujours
séduits par le charme du tango : films, spectacles,
bals… soit autant de témoins d’un besoin passionnel
et passionné de s’adonner à la pratique et à l’écoute de
cette musique enivrante.
Et la musique dans tout ça...
A l’origine, les musiciens amateurs improvisaient en
trio : flûte, violon, guitare. Puis, le piano a remplacé
la guitare et le bandonéon s’est imposé à la flûte. Le
bandonéon deviendra peu à peu l’instrument privilégié
du tango.
Vers 1910, apparaissent les premiers orchestres qui
combinent accordéons et cordes.
L’âge d’or de ces orchestres se situe généralement
entre 1920 et 1935. C’est à ce moment là que la
musique s’installe durablement d’un point de vue
esthétique et social.
Cette période est profondément marquée par Carlos
Gardel, véritable symbole musical.
La musique, des années 30 aux années 50, évolue dans
son style devenant plus provocatrice, plus marquée,
plus musicale. A la chute de Péron, Président de la
nation argentine, la transformation est radicale : c’est
ce que l’on appelle le nuovetango.
Le nuovetango est le style qui prédomine toujours
aujourd’hui : c’est le tango de concert, de spectacle…
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35
flashback
destination
BUENOS AirES…
en résumé
ET À BORDEAUX…
le tango à Bordeaux
En 1993, quelques passionnés de Tango argentin
décident de créer une association afin de promouvoir
et partager leur passion commune.
Cette association se met donc à organiser des bals
dans les cafés et Brasseries Bordelaises tout en se
perfectionnant grâce à des spécialistes français,
européens et argentins.
A mesure que le groupe grandit, d’autres associations
commencent à voir le jour. Jusqu’en 2000, quatre
associations travaillent sur le développement du
tango argentin sur le territoire. Ils proposent des
cours de danse et des bals milonga, mais également
des conférences, des concerts, des débats et
des spectacles avec les membres des différentes
associations.
Aujourd’hui, Bordeaux compte plus de 20 associations
et écoles de Tango argentin, des trios ou orchestres
comme Trio Milonga, Los Tauras, Orchestre Bordeo…
C’est une belle dynamique Tanguera qui perdure et
prend de l’ampleur !
tango Bordeaux
Jean-Pierre roche, Président de tango bordeaux
J’ai débuté le tango en 1995 avec l’association
Tangueando. J’ai suivi mon enseignement avec
Nathalie Vigier et me suis pris de passion pour cette
danse si singulière. Avide d’apprendre encore et
toujours, j’ai suivi nombres de stages un peu partout
en France et dans le monde : Madrid, Tarbes, Toulouse,
Buenos Aires…
Considérablement enrichi par ces expériences, j’ai créé
à Bordeaux en 1998 l’association Tango Bordeaux.
Mon objectif était d’organiser des milongas dans
des lieux prestigieux, en tenue, sur des musiques de
référence, et selon le « rituel » traditionnel du Tango
argentin.
Nous sommes aujourd’hui peu nombreux à imposer
ce rituel à nos danseurs. Nous pensons que le tango
argentin est une danse qui possède ses propres
particularités : Il ne doit pas être chorégraphié ; c’est
une danse d’improvisation qui introduit la rupture,
ce n’est pas une répétition de figures. C’est le Tango
milonguero du centre de Buenos Aires ! Ce bal doit être
quelque chose d’exceptionnel !
Pour plus d’informations :
Permanence : Antiquités, salon de thé, club tango, « Le Centre
Ville » 26, rue Parlement Sainte Catherine 33000 BORDEAUX
Informations : 9h à 12h : 05 56 44 09 31
12h à 19h : 05 56 44 06 34
Site internet : tangobordeaux.info
36
[email protected]
Julia et Andrès
Un couple touchant et passionné à suivre absolument…
C’est au cours d’un voyage en Argentine que Julia,
jeune bordelaise passionnée d’équitation, tombe
amoureuse du tango. Ce n’est pas cette seule
rencontre qui va changer sa vie, mais celle avec Andres
Ciafardini, danseur et professeur de tango. Très vite, ils
comprennent que ce sera ensemble, qu’ils vivront leur
passion commune !
Fin 2000, Julia et Andres s’installent à Bordeaux et
s’intègrent aux associations bordelaises. L’une d’entre
elles s’intéresse très vite à ce jeune couple francoargentin et leur propose de donner des cours. Ces cours
prennent vite beaucoup d’ampleur.
Ils possèdent désormais leur propre lieu à Eysines où
ils proposent des cours, des milongas, ou encore des
stages de perfectionnement. Cette école compte à ce
jour 180 élèves.
Ils participent également à de nombreux événements
bordelais comme Dansons Sur Les Quais où ils proposent
des initiations grand public, des démonstrations
et des prestations comme Dj. Ils se produisent sur
diverses scènes bordelaises comme à l’Opéra National
de Bordeaux. Ils représentent Bordeaux à chaque
déplacement pour transmettre leur passion en Autriche,
Allemagne, Bulgarie, Suisse, Festival Casablanca au
Maroc, Festival de Londres, Festival de Monaco.
Ecole de Tango de Julia et Andres Ciafardini (mardi et mercredi)
6, allée du bois Gramond - Eysines / www.juliaetandres.com
Quelques recommandations
de tangueros de Bordeaux
Quelques milongas pour tanguer à
Buenos Aires :
• Salon Canning - Scalabrini Ortiz 1331
• Confeteria ideal - Suipacha 384
• El Beso - Riobamba 416
• Porteño y Bailarin - Riobamba 345
• Niño Bien - Humberto Primo 1462
• La Viruta - Armenia 1366
• Sunderland - Lugones 3161
• Sin Rumbo - Tamborini 6157
• Villa Malcom - (dimanche Milonga Viva la Pepa) Avenida Cordoba 5054
Où dormir et passer un bon moment
de tango?
• lA CASA DE GErArD
Adresse : 33 ORIENTALES 249 (ALMAGRO)
BUENOS AIRES / Mail: [email protected]
Un acceuil chaleureux, une maison pleine de vie où il
fait bon séjourner... Dans une rue calme et centrale,
très proche du métro et à deux pas des lignes de
bus, une casa entièrement aménagée pour le séjour
des amoureux du Tango Argentin avec 10 chambres
- 2 cuisines - 5 salle de bains.
Et pour danser... une salle de 50 m2 avec parquet
miroir, un patio de 50 m2 avec jardin, un patio
couvert de 30 m2.
• MARIPOSITA
Hôtel, Boutique, Salle de danse
Adresse : CARLOS CALVO 948 BUENOS AIRES
Mail : [email protected]
• DANDI ROYAL
Hôtel, Boutique, Café, bar.
Piedras 922 BUENOS AIRES
Site : www.mansiondandiroyal.com
En 1516, le navigateur espagnol Juan Díaz de Solís fut le
premier européen à accéder au Rio de la Plata, mais son
expédition fut écourtée par une attaque amérindienne au cours
de laquelle il trouvât la mort.
Le 2 février 1536 Pedro de Mendoza fonda une petite colonie
à l’embouchure du Rio de la Plata qu’il baptisa : « Nuestra
Señora Santa Maria del Buen Ayre ». Cette colonie fut détruite
une première fois en 1536 par les indiens puis refondée en
1580 par Juan de Garay. Capitale du vice-Royaume espagnol
du Rio de la Plata à partir de 1776, elle fut l’un des principaux
centres du soulèvement national conduisant, avec l’aide des
anglais, à l’indépendance de l’Argentine le 25 mai 1810, puis
à la libération de tout le pays de l’emprise espagnole sous la
conduite du Général San Martin.
Le XIXe siècle fut une période très agitée à cause du conflit entre
Fédéralistes, plutôt originaires des provinces, et Unitaristes,
partisans d’un pouvoir central fort à Buenos Aires. Après la
victoire des Unitaristes, l’accession au pouvoir de Bartolomé
Mitré en 1861 marque un retour au calme. La « guerre du
désert » de 1880 se traduisit par l’extermination des indiens
de la pampa. La ville se développa rapidement à partir de la fin
du XIXème siècle grâce à la croissance de l’activité portuaire
(export de bétail principalement), l’immigration européenne, et
l’exode rural.
Buenos Aires est aujourd’hui une immense métropole,
rassemblant près de 16 millions d’habitants, dont 4 en son sein.
Buenos Aires c’est une histoire mais c’est aussi des lieux. On
nous a parlé d’un lieu incontournable, spécialement dédié aux
tangueros et tangueras : le mythique Café Tortoni - Avenue de
Mayo 825.
lE CAFE tOrtONi
Pour la petite histoire, ce café a été fondé en 1858 par un
immigrant Français, Monsieur Touan.
Le nom de Tortori vient de la relation avec un bistrot des
boulevards des Italiens à Paris où se réunissait l’élite de la
culture Parisienne du XIXe siècle. A la fin du XIXème siècle, le
café a été racheté par un autre Français celestino Curuchet. Le
Tortoni était le repère de toute l’intelligentsia : peintres, écrivains,
journalistes et musiciens... les « Gent des Arts et Lettres ». En
mai 1926, à l’initiative de Benito Quinquena Martin, le groupe
forme une Peña. Leur lieu de rendez-vous est la cave au soussol du café…
Dans ce lieu, se sont exprimés par la suite Jorge Luis Borges,
Carlos Gardel, Alfonsina Storni, Carlos Gardel, Raul Gonzales
Tuñio et autres éminents représentants de l’art et la culture de
Buenos Aires.
Aujourd’hui, ce même sous-sol est toujours utilisé comme
scène pour les danseurs de tango et joueurs de jazz, pour
les écrivains et lecteurs de poésie et de romans. Ce café a
conservé le charme des ses années de gloire avec une belle
bibliothèque, des tables de billard et des salons pour jouer aux
dominos et aux dames.
MélaniE Panczuk
[email protected]
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regards croisés
regards croisés
Mais nous y allions aussi pour écouter de la musique
et pour danser ! Le bal était un temps fort de la vie de
plaisir et de loisirs !
Puis, ce que l’on peut appeler les danses « solitaires »
comme le twist, le madison ou le jerk ont fait leur
apparition. Après cette révolution, la musique s’est
vraiment immiscée dans la vie quotidienne. Le rapport
à la musique et à la danse a changé.
Il est intéressant de constater que, depuis quelques
années, la danse de couple revient à la mode :
certainement parce qu’elle jouit d’une certaine forme
de magie et d’attractivité grâce aux formes musicales
qui sont proposées et qui restent, elles, bien vivantes !
Nous avons fait le choix de confronter trois personnes issues de milieux professionnels tout à fait différents
mais tous liés, de près ou de loin, à la danse et à la musique. Quoi de mieux pour une première édition que
de débattre sur une question que l’on s’est tous posé à un moment ou à un autre :
Pourquoi a-t-on cessé
de danser ?
Mélanie Panczuk : Pourquoi les gens ont-ils cessé
de danser la danse de couple ? Quel regard portezvous sur ces danses et sur leurs musiques ?
Audrey Caudan : Selon moi, c’est un phénomène
sociétal. En effet, depuis la fin des années 60, les
bals se sont perdus. A l’époque, les bals étaient
vraiment des moments de rencontres privilégiés ; ils
permettaient aux gens de s’amuser, tout en oubliant
les difficultés de la vie quotidienne. Depuis ces années,
la profonde mutation de la société et la montée d’une
certaine forme d’individualisme, ont conduit à un
desserrement des liens entre les personnes et à un
repli sur soi. Cela s’est traduit dans les années 80,
par le délaissement de la danse de couple, au profit
de la « dance », en solo, dans les discothèques, sur
les courants musicaux de l’époque. Aujourd’hui,
heureusement, nous constatons un très fort regain
d’intérêt pour les danses de couple (salsa, lindy-hop,
rock be-bop…) et pour les musiques des années 1930
à 1970 (musiques afro-cubaine et jazz…), chez les
jeunes en particulier.
Joseph Ganter : Le problème réside dans la manière
de coupler la danse et la musique. Tango, Pasodoble,
Rock... tout cela reste encore très spécialisé. C’est
ce qui donne à ces danses leur réputation jugée
« ringarde » auprès de certaines personnes.
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[email protected]
Les bals populaires ayant aujourd’hui presque
disparus, les gens ne dansent plus en présence d’un
orchestre, les Dj les ont remplacés. Et puis, les danses
« modernes » n’ont plus besoin d’un orchestre. Cela
change le rapport à la musique et à la danse. De moins
en moins de musiciens s’attaquent au répertoire des
danses de salon : ce n’est pas pour le tout-venant.
La salsa revient à la mode car je pense que c’est ce
que l’on peut appeler une danse « érotique », comme
le zouk.
On peut également regretter que, bien souvent, la
performance remplace le simple plaisir de danser.
Cela se traduit par l’abondance de concours, shows,
et autres démonstrations « sportives » mais ce n’est
peut-être que dans l’air du temps !
Stephan Delaux : De manière générale, l’histoire de la
danse et celle de la musique illustrent parfaitement les
évolutions de la société.
Nous avons vu changer les comportements vis à vis
des pratiques de la danse. Les boîtes de nuit, les
discothèques ont succédé aux bals qui étaient LE
rendez-vous incontournable de la fin de semaine,
particulièrement à la campagne. Chacun portait
son plus beau costume ou sa plus belle robe pour
rencontrer de jeunes femmes pour les uns, de jeunes
hommes pour les autres...
Stephan Delaux : Adjoint au Maire en charge
du Tourisme, de l’animation de la Ville, et des grands
événements.
MP : Audrey, vous êtes danseuse et professeure :
selon vous, pourquoi les gens font-ils le choix
de danser la danse de couple ? Quelle est votre
propre position et ressenti face au phénomène de
« ringardisation » de ce type de danse, notamment
chez le public jeune ?
Audrey Caudan : Face aux nouveaux médias, au
monde « virtuel », les relations humaines s’effritent
et se dénaturent. La danse est le moyen de retrouver
une vraie convivialité, un partage authentique. Bien
sûr, l’objectif est d’apprendre à danser, mais je suis
persuadée que ce n’est pas la principale raison.
La danse de couple est véritablement une danse
« sociale ». Pour ma part, j’enseigne des danses qui
ont connu leurs heures de gloire dans les années
30/60. Ce sont des danses très festives, véhiculant
des histoires, des époques... Ces danses permettent
de renouer avec des valeurs de respect, de tolérance
et d’entraide… Les gens viennent à la danse de
couple pour être dans l’échange ; la danse permet à
des personnes de tous horizons de se réunir et de se
passionner pour la même chose, sans clivage social
ou racial.
Aujourd’hui, la danse de couple n’est pas ringarde
et suscite au contraire un réel engouement chez les
jeunes…En témoignent la popularité des émissions
télé (la meilleure danse…), l’affluence dans les cours,
le grand nombre de soirées dansantes, le succès
de « Dansons Sur Les Quais » à Bordeaux… Les
jeunes reviennent à la danse en très grand nombre car
ils se rendent compte que l’on peut s’amuser à deux…
Cela leur permet de faire de nouvelles rencontres et
d’élargir leurs horizons... En ce qui me concerne,
j’essaie de rendre mes cours ludiques, tout en
apportant aux gens de solides techniques de danses,
nécessaires à une bonne progression. J’espère leur
apporter ma passion pour les musiques swing, d’une
richesse incroyable pour s’exprimer dans la danse.
Audrey Caudan :
professeure de rock (style Be-Bop)
depuis 18 ans. Danseuse de Be-bop depuis 1992, c’est sa
rencontre avec le Swing en 1997 qui lui a permis de réunir
la musique jazz et la danse. Depuis 2000, elle transmet sa
passion pour le Lindy-Hop et est la première à avoir fait
découvrir au public bordelais le Balboa. Elle est également
à l’initiative du Festival international de danses Swing
« Appellation Swing Contrôlée » dont la troisième édition
s’est tenue au mois de mars dernier. www.tapswingandco.fr
Jospeh Ganter : passionné de musique, Joseph Ganter
crée en trio, en quartet, menant diverses formations pour des
commandes institutionnelles, ou aux commandes de son Big
Band. Joseph Ganter allie avec brio sa formation classique au
Conservatoire de Bordeaux et les sonorités jazz découvertes
avec Duke Ellington ou Count Basie puis renforcées avec Bill
Evans, Ahmad ou Herbie Hancock entre autres...
www.josephganter.com
[email protected]
39
regards croisés
MP : Joseph, vous êtes pianiste jazz, votre art est
donc intimement lié à une musique sur laquelle les
gens dansaient autrefois, qu’est-ce qui a changé ?
Quelle est la position de votre public aujourd’hui ?
Joseph Ganter : Après la codification de cette
musique, elle est devenue incompréhensible pour
des néophytes et a perdu de sa spontanéité. Pour
résumer, cette musique était particulièrement festive
car liée au swing ; maintenant c’est plutôt une messe
(rires).
Cette musique génère un certain snobisme, c’est une
musique d’initiés. Aujourd’hui, nous sommes plutôt
dans un monde où l’artiste incompris règne : il ne
joue plus pour les autres mais pour son cercle ou pour
lui-même. Les choses un peu marrantes paraissent
ringardes.
La musique jazz s’est institutionnalisée. Dans les
années 40, on s’amuse et on danse !
MP : Quel regard portez-vous sur cette danse ?
Joseph Ganter :Pour moi, les musiciens et les
danseurs ont un esprit assez tordu. Pour le rock c’est
un peu différent : tout le monde joue avec tout le
monde. En tant que musicien, si l’on fait de la musique
qui peut être dansée, on est marchand de soupe !
C’est pourtant dommage que les danses de salon ne
soient pas vraiment remises au goût du jour car c’est
un véritable patrimoine culturel. Malheureusement,
les gens ont peur du regard des autres. Cela étant, la
danse professionnelle c’est un esprit : on aime ou on
aime pas.
MP : Que pensez-vous de l’accroissement des
propositions associatives autour de la Danse de
couple à Bordeaux ? En ce sens, que pensez-vous
du “renouveau” de la danse de couple depuis une
dizaine d’années ?
Audrey Caudan : Il est vrai qu’en 20 ans, le tissu
associatif en terme de danse, s’est considérablement
développé sur la région de Bordeaux ; cet essor est dû
au dynamisme des différents acteurs de la danse, et
en particulier à la très forte implication de l’association
« Danse Avec Nous Bordeaux », qui a permis de
regrouper et de fédérer les différents styles de danses
de couple… Ce dynamisme est une très bonne chose,
offrant aux gens de multiples possibilités d’aller
danser (prendre des cours, participer aux soirées,
faire des stages…).
Le renouveau de la danse a commencé par le
phénomène « salsa », il y a maintenant une dizaine
d’années. Cela a continué avec d’autres danses telles
que le lindy hop, le tango argentin… Récemment de
40
[email protected]
Le Comptoir des Franges
nouvelles danses connaissent un franc succès tels
que le west coast swing ou la kizomba.
par Didact
©
©
Stephan Delaux : C’est avec joie que je constate qu’il
existe de plus en plus de propositions associatives
autour de la danse. Il y a également beaucoup de
nouvelles écoles de danse qui se sont ouvertes. Cela
montre bien le réel regain d’intérêt pour la danse de
couple et pour les danses que l’on pourrait croire
oubliées. Je pense notamment au Tango pour lequel
de plus en plus de jeunes s’intéressent et pratiquent.
dylan
country
rivoli
champagne
lyz
baby doll
MP : Quelle est la position de la Ville face à ce
phénomène ?
ENVIE D’APPORTER UNE TOUCHE GLAMOUR À VOTRE COUPE SANS COUPER VOS CHEVEUX?
Stephan Delaux : La ville de Bordeaux s’engage
pour accompagner et favoriser ce phénomène. Pour
répondre aux attentes de la population, beaucoup
d’associations jouent un rôle capital et notre devoir
est d’être à leurs côtés. Nous sommes là pour aider,
soutenir, repérer les initiatives de bonne qualité. A la
demande de monsieur le Maire de Bordeaux Alain
Juppé, la ville de Bordeaux s’est fortement mobilisée
en soutenant notamment l’association Danse Avec
Nous qui travaille de manière extrêmement positive et
concrète.
Le Comptoir des Franges by Didact Hair Building vient
d’ouvrir dans notre salon BY FIGURE LIBRE.
Choisissez votre style parmi les 10 versions de frange
proposées et repartez avec une frange à clip
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MP : « Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux
hommes que la danse » disait Molière dans Le
Bourgeois Gentilhomme, ces propos font-il écho à
votre propre expérience ?
Stephan Delaux : Selon moi, la danse fait partie de la
vie. Elle permet le bonheur, l’exaltation. La danse est
un mouvement de corps que chaque individu a besoin
d’exprimer. C’est un élément d’épanouissement :
en chacun de nous, il y a, ancré très profond, des
souvenirs, des émotions, des sensations par rapport
à la musique et à la danse. Intrinsèquement. Dans le
souvenir émotionnel d’un individu, la musique et la
danse sont des facteurs très forts et très précieux.
En somme, la musique et la danse sont les témoins
de l’évolution des comportements, des systèmes de
relations… mais le fond émotionnel reste présent.
Audrey Caudan : La danse transmet des valeurs
de sociabilité, de respect d’autrui, d’écoute, de
patience aussi (ça c’est l’enseignante qui parle) ;
Corporellement, elle permet de développer sa
motricité et sa coordination. Nous oublions le temps
d’un instant, les petits tracas du quotidien et j’aime
à croire que le monde serait meilleur si tous savaient
danser.
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carte blanche
Charly Moser The show must go on
il est hors norme. Et du reste, il le dit lui-même. Danseur, chorégraphe... Charly Moser
cumule les mandats comme il a autrefois collectionné les coupes. itinéraire atypique
d’un enfant doué...
Avec lui, le mot folie prend toute son ampleur. Toute sa
douceur. Impossible de ne pas tomber sous le charme
de ce jeune homme de 54 ans, plein d’humour, d’énergie
et de créativité. « J’ai toujours dansé, raconte-t-il, mais
la danse de salon et la danse sportive je ne les ai
découvertes qu’à l’âge de 16 ans, ce qui est relativement
tard. » Le gamin qu’il est alors va rapidement rattraper
son retard pour se hisser en un an en haut de l’affiche. Il
sera champion de danses latines et standard pendant 18
ans ! Avec sa danseuse, il va enchaîner les compétitions :
« Je me suis retrouvé dans une classe de très haut
niveau, une classe internationale alors que je n’avais pas
ce niveau. En France, oui. Ailleurs, non. C’était très très
dur. On a travaillé, travaillé. Mais quand j’estimais que la
coupe ne devait pas me revenir, j’allais l’offrir au couple
qui la méritait. » Charly Moser ne reste pas dans des
rails, dans des normes. Il va le prouver.
la magie du spectacle
En se séparant de sa danseuse et en se mettant « en
couple » avec une jeune Hollandaise, il va peu à peu
délaisser la compétition. Ce qu’ils aiment, c’est le show.
La magie d’un spectacle qu’ils vont eux-même mettre en
scène. « J’étais usé, mais si on ne fait pas de concours,
on n’existe pas dans la danse sportive. Pourtant, je ne
suis pas compétitif. Alors, nous avons fondé la première
compagnie de danse sportive en 1990. Le fait d’avoir
été champion de France m’a servi. On s’est intéressé à
ce que je faisais. La danse sportive est très réglementée.
Moi, j’avais envie de danser la valse en bas résille. » Qu’à
cela ne tienne ! Non seulement il va dépoussiérer cette
discipline mais il pourra aussi montrer toute la démesure
de son imagination. Et cela marche. Tous azimuts. Bercy,
l’Olympia, la Cigale, le cirque d’hiver... il chorégraphie
et co-produit des spectacles. Charles Jude fait appel
à lui pour monter « Danse de salon » qui tiendra un
an à l’Opéra de Bordeaux. Dans « Fashion ou l’enfer
d’Euridyce », une grande comédie musicale, il fera valser
des « filles complètement bourrées » et intègre le hip hop
à ses chorégraphies. « Je ne maîtrise pas tous les arts,
mais comme j’ai de très bons danseurs, je peux leur
demander ce que je veux ! En plus j’adore monter des
projets avec les gens que je rencontre et que j’aime. »
C’est également cela Charly Moser : la générosité, le sens
de l’écoute. Ce qu’il recherche et trouve dans la danse
de salon : « C’est un énorme moyen de communiquer,
un enrichissement très positif humain, car cela inspire le
respect de l’autre. »
S’il a un temps participé à « Dancing show », une
émission de France 2, Charly Moser, aujourd’hui ne
danse plus « Je suis un papy maintenant ! Quand je
vois les jeunes de 25 ans... ». Pourtant, Papy n’a pas
de cheveux blancs à se faire. Il a attiré de grands noms
de la chanson française dans ses filets, donne toujours
des cours dans son école de danse et ses « élèves »
brillent notamment dans « Danse avec les stars ».Sans
oublier les projets en cours... « Il faut être malade mental
pour se lancer dans la danse sportive. on ne gagne rien,
les stages sont chers et les costumes hors de prix... Et
pourtant quand on pousse la porte, on devient accro ! »
Et nous on devient vite accro à cette petite musique
tendre et « un peu barrée » que Charly véhicule...
SandrinE laJuS
[email protected]
43
escapade
YAKADANSER
pour le plaisir...
Depuis quelques années, il fait swinguer le Bassin
d’Arcachon. Difficile de résister au président de
l’association Yakadanser. Le moins que l’on puisse
dire c’est que Joël Mounier est un personnage haut
en couleur. Quand il reprend cette association, elle
compte une dizaine d’élèves. Aujourd’hui, plus de 160
personnes viennent s’éclater sur la piste de danse.
t dansants
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s
u
m
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Les rendez-vou
de votre été !
Zumba, west coast, tango argentin, danse orientale,
salsa, hip hop... les adhérents, dont les plus jeunes
ont 6 ans et le plus âgé près de 80 ans, savent qu’en
poussant les portes de ces cours, ils vont trouver ce
qu’ils cherchent : « Avant tout du plaisir, estime Joël.
C’est un moyen de se retrouver, d’échapper pour
certains à la solitude. Mais attention, il ne faut pas
cumuler trop de danses. Je conseille d’apprendre une
danse après l’autre et pas de venir à tous les cours.
Moi-même, au début, j’étais une catastrophe. Je
n’avais pas de rythme et j’ai appris ! Maintenant, c’est
une véritable passion. »
Cet ancien plombier, au sens inné de la communication,
va toujours plus loin. Si les deux soirées par mois au
Casino d’Andernos sont devenues incontournables,
de même que certaines animations de villages,
l’été, chaque année, le président innove. A la rentrée
dernière, il introduit le hip hop pour les plus jeunes.
En septembre prochain, il lance des cours de danse
pour handicapés en fauteuil roulant : « Nous avons
deux adhérentes volontaires qui sont en formation
spécifique. C’est un projet lourd à monter mais nous
allons tout faire pour être prêts ! » On le croit sur
parole... Avec lui, y’a plus qu’à !
Sandrine Lajus
Yakadanser
7 rue Pierre Pauilhac, Arès.
Tél. : 0556600050 - 0678984846
www.andante-yakadanser.wifeo.com
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2/07 - Soirée Tango Argentin
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9/07 - Soirée S
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16/07 - Soirée Br
Danse de salon
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23/07 - Soirée Rock
Dégustation
sur place
[email protected]
45
Circuits de DanseMAG
Voici quelques-unes de nos portes
d’entrée au cœur de Bordeaux et du
Bassin, nos coups de cœur. N’hésitez pas!
• Les Art’s
Restaurants
Lieux branchés
clin d’œil
3 avenue de la Libération - 33740 Arès - Tél: 05 56 03 02 86
Brasserie, concerts, expos, ouvert à partir de 9h du matin. Wi-Fi
gratuit.
• Dos Hermanos
• La Calle Ocho
24, rue des Piliers de Tutelle - Bordeaux - Tél: 05 56 48
06 68
Un des bars les plus chauds de Bordeaux. La Havane au
cœur de la ville, de belles bordelaises tous les soirs, du
mojito qui coule à flot.
• De la Belle Rose
• Le Punta Cana
1 quai Deschamps - Bordeaux - Tél: 09 82 37 81 39
Le soleil des Caraïbes, rive droite à Bordeaux. Tapas,
rhums arrangés, rythmes endiablés, salsa, merengue,
mambo, bachata… y..... muuuuucho mas !!!!!!
52, cours Victor Hugo - Bordeaux - Tél: 05 56 91 64 31
Excellent restaurant de spécialités espagnoles; Paëlla, tapas,
zarzuela, parillade de poissons. C’est aussi le quartier général de la Pena Madrista, ambiance
superbe les soirs des matches du Réal.
1 place Aristide Briand - Lormont - Tél: 05 56 52 34 02
Un amour de restaurant de cuisine traditionnel dans un
site remarquable avec une vue magnifique sur le port et la
Garonne. Orlando et Maïté sont très accueillants et on apprécie
une cuisine simple et renouvelée avec des produits frais. Dansemag vous conseille de réserver.
• Del Arte
7 quai de Queyries ( cinéma Mégarama Bordeaux Bastide )
Tél: 05 56 40 86 21
Benvenuti in Italia. Une des plus belles terrasses de Bordeaux
Bastide face à la Bourse. Les pizzas sont faites à la main.
Rapport qualité/prix très intéressant. Ouvert 7 jours sur 7,
dimanche midi et soir.
• La Tupina
6 rue Porte de la Monnaie - Bordeaux - Tél: 05 56 91 56 37
Tout se passe autour de la cheminée, l’accueil des clients et
l’animation du restaurant ; les tricandilles grésillent dans la poêle,
la soupe mitonne, les volailles rôtissent, les viandes de bœuf
sont grillés sur la braise...
Ouvert 7 jours sur 7 midis et soirs.
• La Kuzina
22 rue Porte de la Monnaie - Bordeaux - Tél: 05 56 74 32 92
Une cuisine dédiée aux poissons et légumes. Un décor
délibérément moderne et inédit.
• Le Bistro du Sommelier
163 rue Georges Bonnac - Bordeaux - Tél: 05 56 96 71 78
Une des adresses les plus courues de la ville. Le secret ? Une
carte traditionnelle, un professionnalisme sans faille et une
superbe carte à vin. Le canard des Landes, les produits de
saison, les viandes grillées et le poisson sont les vedettes de
la carte.
• L’Alcazar
11 place Stalingrad - Bordeaux - Tél: 05 56 32 51 73
Une brasserie au décor des années 30 avec une cuisine aux
accents du Sud Ouest. Laissez-vous surprendre par cette
adresse qui saura vous enchanter dès les premiers instants.
Mode et beauté
• Les « FL SHOPS » voient le jour à Bordeaux
L’enseigne Figure Libre ouvre dans tous ses salons des
« FL shops ».
Coloration, shampoings, soins, produits de coiffage et
matériel de coiffure à prix coûtant.
Vous bénéficierez, également, des conseils avisés de
professionnels de la coiffure qui sauront répondre à
toutes vos questions. Trois adresses à Bordeaux :
Figure Libre 35 rue du temple
By Figure Libre 50 rue des remparts
Le Petit salon 38 rue du pas-saint-georges
à ne pas manquer
• Couleurs du monde (La Teste de Buch)
Du 16 au 18 août Plaine des sports Gilbert Moga
15ème Festival Couleurs du Monde.
Musique, artisanat, dégustation de produits locaux... bref un
véritable voyage des sens au milieu des parfums d’épices et
d’encens au coeur des musiques et des danses traditionnelles.
• Noctamb(o) uch (La Teste de Buch)
Le 20 juillet et le 24 août de 19h à 23h venez en famille
ou entre amis au marché municipal
Le temps d’un soir le marché municipal se transforme : La
musique monte, les lumières s’allument, les gourmands se
régalent des spécialités préparées par les commerçants du
marché couvert ; c’est la fête tout simplement...
• Le Plana
22, place de la Victoire - Bordeaux - Tél: 05 56 91 73 23
Sur la place de la Victoire, rendez-vous incontournable des
bordelais depuis des générations. On y déguste une cuisine de
brasserie de qualité.
[email protected]
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zoom dancing
La CONGA
Inauguré le 25 aout 2012, la « Conga » est un lieu
unique sur la rive droite, qui participe vivement au
développement de la danse dans notre région. C’est
un espace colossal au concept évolutif géré par
l’association Salsa Dura, celle-ci nous immerge dans les
cultures latines, à travers l’apprentissage de la danse,
l’enseignement de la musique et de la langue espagnole.
Le lieu est rutilant et effectivement la peinture est encore
fraîche, mais il faut dire que de nombreux travaux et
aménagements ont été nécessaires pour faire de cette
ancienne salle de foot, un espace qui se compose, entre
autres, de trois studios de danse, d’un bar et d’une
belle cours privée à ciel ouvert de 150 m2. D’ailleurs, cet
espace devrait très prochainement prétendre à devenir
un centre de loisirs. C’est donc une belle opération pour
l’association Salsa Dura, présente sur le terrain depuis
plus de cinq ans. Car l’acquisition et le développement
de ce lieu témoigne de l’engouement pour ces danses,
et afin de satisfaire cette demande croissante Salsa Dura
voit toujours plus grand…
Quand on se rend à la Conga, on franchit des frontières à
la découverte des cultures latines et afros-caribéennes,
mais on s’y rend avant tout pour consommer de la salsa
et partager des moments avec les membres de cette
communauté. Le lieu porte d’ailleurs bien son nom,
car la Conga c’est la colonne vertébrale de toutes les
musiques latines. Cet instrument qui fait partie de la
famille des percussions a un rôle capital dans toutes les
danses latines auxquelles forme Salsa Dura : la salsa
cubaine, la salsa portoricaine, la bachata ou encore le
chacha.
L’atmosphère est chaleureuse, l’ambiance très
conviviale, les manifestations et les moments d’échanges
sont nombreux.
Mais le désir de l’association Salsa Dura et de tous les
membres de son équipe c’est de faire vivre ce lieu en
proposant toujours plus d’activités pour éveiller ses
adhérents et en attirer de nouveaux. C’est la raison pour
laquelle elle ne cesse de s’ouvrir aux différentes disciplines
issues des cultures latine, sud-américaine et africaine.
Depuis septembre 2012, Salsa Dura dispense
notamment des cours de Zumba et il est prévu qu’à
la rentrée prochaine la capoeira, la danse africaine et
le tango trouvent leur place dans les plannings de la
Conga.
En dehors des cours, tout est prétexte à se retrouver et
à danser encore et toujours. Tous les jeudis c’est soirée
« je dis salsa », on se met en mode « fiesta locale ». La
salle est ouverte à tous les danseurs de 21h30 à 2h du
matin et c’est gratuit ! Alors si vous avez envie de voir
commencer le week-end un jour plus tôt, venez vous
déhancher sur des rythmes entrainant : salsa cubaine,
portoricaine, bachata, mambo, chacha, zouk… de quoi
en ravir plus d’un.
Les bases cocktails
professionnelles…
Pour les professionnels !
Informations sur www.salsadura.fr
et sur la page facebook « salsa dura »
Il y aussi le « domingo bestial », on se donne rendezvous le dimanche autour d’un documentaire ou pour un
stage, toujours accompagné d’un apéro dansant, où
chacun apporte sa participation.
Salsa Dura pousse vraiment ses membres à s’intéresser
à tout ce qui gravite autour de ces disciplines.
Par exemple, une fois par mois, l’association fait venir un
orchestre pour jouer en live pendant les cours, c’est une
sorte d’éveil musical. Elle organise aussi de nombreux
voyages de groupe, les plus motivés se rendent à
d’importantes manifestations et congrès sur la salsa.
Il s’agit de développer leur motivation en les invitant
à découvrir des artistes de renommée internationale
(danseurs et musiciens) et en les faisant côtoyer cette
communauté qui compte des milliers d’adeptes.
Enfin, l’association convie aussi régulièrement des
personnalités prestigieuses à participer aux différentes
manifestations qu’elle organise.
- Tous les premiers samedis du mois, « soirée Sazumba »,
au programme des stages l’après-midi et une soirée
dansante avec Dj sur le thème du métissage des danses
et des musiques.
- Tous les troisièmes samedis du mois, la Conga
a instauré les soirées « Chapeau bas », elles sont
entièrement consacrées à la salsa portoricaine, à la
bachata et au chacha.
Elle fait venir des artistes et la journée s’articule autour
de stages, d’un repas à thème et évidemment d’une
soirée « très » dansante, on peut y boire un verre et
profiter de deux ambiances musicales.
La sélection de liqueurs et crèmes Lucas Bol’s
est désormais disponible en exclusivité chez France Boissons.
Il semblerait que l’association Salsa Dura nous réserve
un grand nombre de surprises pour la rentrée, alors
toute l’équipe de DanseMAG lui souhaite que tous ses
projets se réalisent ainsi qu’une longue vie à la Conga…
d’ici là, « que viva la salsa » !
Une exclusivité
Jennie Sevestre
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