premier numéro
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premier numéro
le magazine de la danse en Aquitaine ! DANSEMAG salsa - rock - kizomba - swing - tango - west coast - country - toutes danses… Un été danse ! numéro #1 sommaire édito en tête à tête avec... p. 3 portraits de Dj p. 4 paroles de danseurs p. 7 dossier p.11 portfolio p. 22 danse avec... p. 23 tendances et découvertes p. 31 flashback p. 32 destination p. 35 regards croisés DANSEMAG, votre nouveau magazine trimestriel gratuit incontournable sur la danse en Aquitaine ! p. 36 carte blanche p. 41 escapade p. 43 clin d’œil p.45 zoom dancing p. 46 DanseMag, trimestriel édité par MEP – Media & Passions, SARL de Presse au capital de 1000 €. RCS : 790 453 849 00016 Mail : [email protected] DanseMag est une marque déposée de MEP – Media & Passions Co-Fondateurs Associés : Marc Pinaud, Edgar Gomez, Patrice Bonhomme Directeur de la publication, Gérant : Edgar Gomez Directeur de la rédaction : Marc Pinaud Directeur administratif et financier : Patrice Bonhomme Ont collaboré à ce numéro : Marion Maisonnave, Mélanie Panczuk, Sandrine Lajus, Jennie Sevestre, Laetitia Langella Photos : Gaëlle Hamalian-Testud, Alex Laurent La danse ! Quoi de plus merveilleux que de regarder un couple souriant danser sur une piste de danse... C’est cette fabuleuse image qui m’a poussé à lancer ce beau projet. Pour m’accompagner dans cette nouvelle aventure, je me suis entouré de deux personnes très engagées dans la vie bordelaise, Edgar Gomez, fondateur de la radio BlackBox et Patrice Bonhomme, responsable du site « danse-Bordeaux.com » avec qui nous partageons la même vision de la danse et de la communication. Pour nous trois, la mise en place de ce nouveau magazine nous est apparue comme le meilleur moyen de fédérer et rassembler tous ceux qui pratiquent, qui aiment ou qui découvrent la danse. Nous voulons ainsi proposer une vue d’ensemble de tous les styles de danses présents sur le territoire aquitain, offrir un panorama de toutes les écoles, associations, commerces et autres lieux de concerts et de culture où l’on peut danser, apprendre, se divertir... Enfin, nous souhaitons réunir et créer du lien entre professionnels, amateurs et initiés. Dans chacun des numéros à venir, vous découvrirez différents coups de projecteur sur des écoles et associations, des professeurs, des chorégraphes, des danseurs amateurs, des musiciens... bref de tous les acteurs qui sont au cœur de la vie dansante en aquitaine. Publicité : MEP – Media & Passions SARL [email protected] – 06 07 46 02 15 - 06 64 94 68 56 C’est votre passion qui nous nourrit et votre enthousiasme toujours renouvelé qui nous pousse à nous lancer dans ce nouveau projet. Imprimé en France par BLF impression, sur papier certifié PEFC 100%. Nous vous souhaitons une bonne lecture et à très bientôt sur les pistes ! Dépôt légal en cours. Si vous souhaitez recevoir directement le magazine chez vous pendant 1 an (4 numéros) : contactez nous : [email protected] / 06 77 08 06 78. Marc Pinaud, Edgar Gomez & Patrice Bonhomme [email protected] 3 En tête à tête avec... Brigitte Crépin « DanCing QUEEN » Contretemps. Brigitte fait quelques pas en attendant devant le Comptoir du Jazz, ce soir on y entend du blues... En trois quart bleu marine, coupe courte stricte, Brigitte est une quinqua qui ne peut pas longtemps cacher sa passion derrière un élégant maintien. « J’ai commencé par du rock parce que ça avait l’air sympa ; aujourd’hui je ne peux plus me passer de la danse » dit souriante et avec assurance Brigitte Crépin. Elle est un des symboles à Bordeaux de cette danse qui est descendue dans la rue au début des années 90. Les cours de « danse à deux » à l’époque se multiplient « on s’est vraiment beaucoup amusés ! » se souvient Brigitte qui commence à prendre des cours avec son mari puis contraintes familiales obligent, ils prennent des cours chacun leur tour et le weekend, ils sortent et répètent leurs pas avec leurs amis. Brigitte Crépin, ses dates : • 18 juin 1958 : naissance • 1964-72 : son papa lui fait prendre des cours d’accordéon • 1992 : premiers cours de rock chez Darriol à Bordeaux • 1997 : apprend « l’allure » et se met à la salsa et au tango argentin chez Claire Candiller à Léognan • 1999 : poursuit le tango argentin chez Liber-tempo à Mérignac • Aujourd’hui on peut croiser Brigitte : à l’OSC Danse chez Benoit et Caroline à Cestas, à Eysines chez Andrès et Julia au Boogie Woogie danse club ou à Jet 7 Swing chez Audrey à Pessac où elle suit des cours de West Coast Swing. Sa fine main blanche sur un verre d’eau pétillante, les clients font craquer le plancher du bar qui passe du Nina Simone. « Les rockeurs musiciens et danseurs ne vont pas tarder à arriver : c’est le thème le mardi » me renseigne Brigitte, elle connaît toutes les soirées où l’on peut danser, s’amuser en ville. Danseuse, amateur, depuis plus de vingt ans, elle regrette l’époque où tout le monde dansait avec tout le monde, décomplexé, « aujourd’hui quand tu arrives dans une soirée salsa, si t’as pas 25 ans et que tu montres pas le piercing de ton nombril on ne t’invite pas à danser et les cavaliers sont toujours très rares ». Attention il n’est pas question de drague. Même si elle prend aujourd’hui des cours avec un homme qui n’est pas son mari. Elle ne voit pas de sexualité dans ces jeux de jambes frôlées, cette main qui soutient ce dos, cachez ce... Bref, Brigitte danse car elle ne peut plus s’en passer. Défouloir d’une vie parfois marquée par son lot de tristesses. Exutoire nécessaire et enivrant. Brigitte chante avec son sourire ces danses de couples. Salsa, tango, zumba, westcoast-swing, chacha, valse en talon de 8/10 centimètres, Brigitte a rayé de nombreux planchers de la région, et pas que, puisqu’elle ne manquerait pour rien au monde de venir danser sur les quais à Bordeaux chaque été. « il faut que vous veniez ! ». laEtitia langElla • Son conseil pour savoir où et quand aller danser : danse-bordeaux.com [email protected] 5 portraits de Dj Portrait de deux pétillantes jeunes femmes qui transmettent d’une main de maître leur passion pour une musique sensuelle et enivrante dans les soirées bordelaises. Sylvie et Nadine, deux belles personnes qui font danser l’Aquitaine ! NADINE est NAYA CUBANA Quel est le parcours qui vous a amené à devenir Dj ? A l’origine, j’ai une formation de danse classique. Il y a environ 13 ans, j’ai commencé la Salsa dans une salle de sport, juste pour le plaisir… et je suis tombée amoureuse ! Lorsque je suis arrivée à Bordeaux, je suis devenue prof pour une association de Danse latine. Malheureusement, suite à des problèmes de santé, j’ai dû ralentir la cadence. C’est donc tout naturellement que j’ai commencé à passer de la musique dans des soirées. Au début, de manière assez ponctuelle puis, je me suis mise à chercher de nouveaux sons, de nouvelles tonalités. Je mixe aujourd’hui pour l’Association Danse Avec Nous et, de temps en temps, pour certaines associations à Pau, Limoges, Périgueux... Quels liens entretenez-vous avec l’association Danse Avec Nous ? Je suis entrée dans l’Association il y a un peu plus de 2 ans comme Dj officiel : nous sommes deux. Depuis, je participe à différentes soirées comme les soirées Peña. L’été, je mixe pour Dansons Sur Les Quais, pour la Ville de Bordeaux lors du bal du 14 juillet, et pour les Mardinades de La Teste-de-Buch, tous les mardis de juillet et août. Ça me permet de diversifier ma musique. Bien sûr, je passe toujours de la Salsa, mais pas seulement : il en faut pour tous les goûts ! Pensez-vous que les différentes danses de couple soient cloisonnées ? C’est vrai que ceux qui dansent la Salsa ne dansent pas forcément le Rock, ceux qui dansent le Rock ne dansent pas forcément la Country… Chacun sa danse ! Nous 6 [email protected] Que pensez-vous de l’accroissement du nombre d’associations de danse à Bordeaux ? Pourquoi êtes-vous si peu nombreuses à être Dj dans ce milieu ? Je suis heureuse de voir que l’on revient aux danses de couple. Le revers de la médaille, c’est la concurrence entre associations. De ce point de vue, Danse Avec Nous a fait un travail remarquable. Cela a permis de créer un lien entre ces associations par leur participation à un même événement. Au début, il n’y avait que des Dj masculins mais ce n’est pas forcément de la faute des hommes : les filles se mettent peu aux platines. On peut l’expliquer par le fait que lorsque l’on passe de la musique, on ne danse pas. Cela peut provoquer une certaine frustration, surtout chez les passionnées de danse. Si vous deviez donner un conseil à ceux qui ne pratiquent pas et qui pensent que cette danse n’est pas faite pour eux, quel serait-il ? Que pensez-vous de l’accroissement associations sur Bordeaux ? On a parfois l’impression que l’on n’y arrivera jamais. Or, la Salsa cubaine, entre autres, est parfaitement accessible. Bien sûr, c’est une danse qui s’apprend, mais il suffit de sortir et de danser ! C’est une danse intergénérationnelle. Je pense à certains de mes élèves qui se disaient qu’ils n’y arriveraient pas. A force de persévérance et de pratique, ce sont aujourd’hui de très bons danseurs. sommes tous différents et je comprends que l’on soit attiré par une danse plutôt qu’une autre. Par exemple, lorsqu’on se met à la Salsa, on se passionne très rapidement : c’est une danse qui favorise les contacts humains. Alors que dans le Tango, on a toujours le même partenaire, il n’y a pas vraiment d’échanges avec les autres danseurs. Ce sont deux approches totalement différentes mais qui ont chacune leur intérêt. Qu’est-ce qui vous anime dans la Salsa ? La musique est très festive. Tout le monde danse avec tout le monde ! Aujourd’hui, je danse beaucoup moins mais je ne peux pas m’en passer ; c’est comme la musique : cela fait entièrement partie de ma vie même si ce sont deux sensations bien différentes. l’apprentissage d’une autre danse est-il utile pour danser la Salsa ? Par rapport à mon parcours, je pense que la danse classique est la base. Elle impose un maintien, un sens de l’écoute et une rigueur qui se révèlent très utiles. Une personne qui a déjà fait de la danse suivra plus facilement le tempo, apprendra plus vite ; et ça apporte un petit plus. Mais il ne faut pas oublier que la Salsa est avant tout une danse sociale, avoir des bases classiques c’est bien, mais loin d’être indispensable. Quels rapports entretenez-vous avec le public et les danseurs lorsque vous animez une soirée ? Passer de la musique dans des soirées Salsa ou des soirées Dance, ce n’est pas la même chose. Dans les soirées Salsa, les gens sont là pour danser : il y a très peu d’échanges avec le Dj. Mais l’essentiel, c’est de voir la piste remplie ! SYLVIE est SlY Quel est le parcours qui vous a amené à devenir Dj ? J’ai commencé la Salsa il y a 8 ans et c’est grâce à cela que j’ai développé mon intérêt pour la musique. J’ai d’abord commencé par écouter des musiques très différentes : chanson française, rock, électro… Petit à petit, j’ai commencé à affirmer mon propre style en créant de petites compilations. Avec un groupe d’amis Salseros, nous les passions à la Casa Latina*, les jours où il y avait peu de monde. J’ai pris goût à cet exercice et j’ai accumulé de plus en plus de compilations. En octobre 2006, j’ai rejoint l’Association TutumPAK et me suis mise à mixer pour les afterwork organisés par le Comptoir du jazz*. Depuis, je participe à des festivals à Tours, Angoulême, Nantes, Rennes… et je suis devenue Dj « officielle » des After à Salsa EN La Playa tous les ans sur l’Ile de Ré : ça marche très fort ! Qu’est-ce qu’un Dj pour vous ? Le Dj est celui qui est caché derrière ses platines. Il observe à sa guise et ressent le plaisir de faire danser, de faire découvrir de nouveaux sons et de créer du lien entre les gens. J’aime travailler « à l’ancienne » avec des compilations sur CD : j’aime la sensation que me procure la recherche d’un CD ce qui m’évite les problèmes techniques ! Mes goûts sont très éclectiques : de la Salsa des années 1970 aux musiques actuelles en passant par la musique des Antilles, ou encore le Zouk-Kompa. En réalité, je passe surtout la musique en fonction du public ; cela me permet d’enrichir mon répertoire. Je n’ai pas vocation à devenir Dj professionnel : je fais ça avant tout pour le plaisir. En parallèle, je fais pas mal de photographie. Bien sûr ce sont souvent des photos de Salsa mais, que voulez-vous, j’aime tellement ça ! des C’est fantastique mais malheureusement il y a parfois peu d’interactions entre ces associations même si certaines collaborations naissent ponctuellement. En 2011, nous avons créé Melting Potes avec TutumPAK, ADSL et Republica Latina mais cela reste très exceptionnel. J’aimerai qu’il y ait plus d’événements qui nous permettent de nous retrouver. Si vous deviez donner un conseil à ceux qui ne pratiquent pas et qui pensent que la danse n’est pas faite pour eux, quel serait-il ? Il faut amener les gens à découvrir ces soirées car même si l’on n’est pas danseur, on peut avoir des affinités pour la musique : la musique fait tout. Elle qui nous amène à découvrir ou à pratiquer une danse plutôt qu’une autre. Elle nous permet de prendre ensuite l’initiative de pousser la porte d’une école ou d’un cours de danse. Par ailleurs, certains festivals proposent, en ouverture de soirée, des shows ouverts au tout public, comme un spectacle : c’est un bon moyen pour découvrir cet univers ! MélaniE Panczuk Les coups de cœur musicaux de Naya Cubana : • MAYIMBE, De La Habana a Peru, 2011 • LOS VAN VAN, La Maquinaria, 2011 • MICHAEL BLANCO, A Toda Máquina, 2012 Les coups de cœur de Sly : • TIMBALIVE, La Timba Pa’ To El Mundo, 2011 • CARIMI, Buzz, 2009 http://www.tutumpak.com • Page facebook : L’oeil de Sly • Site internet : http://loeildesly.fr • *Casa Latina : 59, Quai des Chartrons -33300 Bordeaux • *Comptoir du jazz : 58-59, Quai de Paludate - 33800 Bordeaux Afterworks organisés un mercredi par mois [email protected] 7 paroles de danseurs DOMiNiQUE et CAthY Maxence Martin Olivier Massart Terry et Cécile Guillaume Lorentz Agnès Coppey ... Renseignements : 06 24 56 33 82 www.salsawestonbeach.com Conception graphique : Dorine Gennari (www.atmos-faire.fr) / Crédits photo : Sly (http://loeildesly.fr) Danseurs country Pour nous, c’est 10 ans de country, de joie et de convivialité ! La country que nous pratiquons depuis plusieurs années est un univers qui s’est modifié au cours de cette décennie, ne serait-ce que dans le style musical en continuelle évolution, plus moderne, s’adressant ainsi à un public plus jeune. La country nous apporte bonne humeur, convivialité, joie de vivre, travail de la mémoire. Elle permet aux danseurs de la pratiquer seuls en ligne ou en couples autour de la piste. Depuis 10 ans de nouvelles associations se sont créées avec comme corollaire plus de rencontres, de bals, de festivals où l’on peut pratiquer cette danse. Enfin, 10 ans de country à Bordeaux représentent aussi l’anniversaire de certaines associations. Un grand merci à elles et à tous les bénévoles qui se mobilisent pour nous faire partager leur plaisir et leur passion ! MiCKAEl Passionné de danse latino Mon premier souvenir salsa est une animation avec Doumb à Dansons Sur Les Quais : traîné à contre cœur par une amie qui voulait apprendre cette danse… Et là c’est le choc quand je vois un danseur réaliser un Sombrero ! La salsa est devenue rapidement une passion dévorante grâce à des profs comme Boki, Amour, Casi… 10 ans de danses, c’est aussi la rencontre d’autres passionnés, les apéros entre amis avant les soirées au BT59, à la Mac ou au Chuchumbe, la découverte et le coup de foudre pour la musique et les danses cubaines au festival de Rueda. Voir Manolito y su trabuco en concert à Cauteret m’a donné le virus pour la musique Cubaine, Timba, Son, Changui, Rumba, Afrocubain... La vague Kizomba de ces dernières années est passée par moi et sans jamais diminuer mon amour de la musique cubaine, m’a entraîné dans une autre passion dévorante celle du Semba et de la musique Angolaise. Ce que j’apprécie le plus à Bordeaux, c’est la mixité des styles dans les soirées. [email protected] 9 paroles de danseurs Michèle Passionnée de danses swing La danse a toujours fait partie de mes inclinations. En 1980, dès le 1er salaire en poche, j’ai couru m’inscrire au cours de danse Modern-Jazz de Fabienne Chaumet à Bordeaux. Après presque 25 années de « travail assidu », ma reconversion vers les danses sociales, physiquement moins contraignantes pour moi, s’est opérée en douceur il y a maintenant un peu plus de 7 ans. En choisissant d’apprendre simultanément le Be-Bop et le Lindy Hop, puis le Charleston (au Rock’n Swing Club et à Tap Swing & Co), j’ai eu une autre double révélation, tant sur le plan musical que sur le plan de la convivialité. Ma préférence n’est marquée pour aucune de ces 3 danses qui pour moi se complètent et dont le support musical est un jazz dansant. J’ai par la suite souhaité apprendre également le West Coast Swing (à Jet 7 Swing). Je ne connais qu’une recette pour progresser : sortir régulièrement et pratiquer avec d’autres partenaires quels que soient leur niveau et leur style. En définitive, je n’envisage pas une seule seconde de pouvoir un jour me passer de danser. Martine Amoureuse de danses et de musique Une belle décennie dansante de partages et de découvertes… Au cours de ces 10 dernières années : quelques mois de Salsa, de nombreux stages de Lindy Hop, des ateliers de « danses Swing » (Balboa, Shag, routines…), un stage intensif de danses afro caribéennes, découverte du Forro et de nombreuses initiations à Dansons Sur Les Quais (Tango Argentin, Kizomba…) pour nourrir ma curiosité et ma soif d’apprendre. Ma préférence va aux danses où le guidage par le corps est prépondérant ; le côté ludique des danses latines, du Rock, de l’univers Swing m’enthousiasme. Le tableau ne serait pas complet sans évoquer une autre passion tout aussi essentielle à ma vie : la musique. Le chant prédomine pendant plus de 20 ans, (variété française et Gospels au sein de différents ensembles vocaux ou en solo, musique sacrée dans le grand chœur du Conservatoire, quelques ateliers lyriques au Grand-Théâtre…). Pour la 5e année, je suis percussionniste dans une Batucada (Samba Reggae), point de rencontre de mes 2 passions. Quand je danse, quand je joue, quand je chante, je me sens Vivante. Mélanie Panczuk [email protected] 11 dossier Un été Danse ! La danse sera omniprésente cet été sur les berges de la Garonne. La saison est propice aux sorties et vous serez nombreux à profiter du soir et de la douce fraicheur qu’apporte le fleuve. Sur les quais, dans le prolongement des Quinconces, l’association Danse Avec Nous avec le soutien de la Mairie de Bordeaux fêtera du 17 juillet au 18 août 2013 les 10 ans de Dansons Sur Les Quais. Le programme s’annonce varié et l’énergie des bénévoles sera au rendez-vous. Cet événement a su devenir au fil des ans et de la passion investie, un incontournable pour tous les amateurs et une ouverture sur le monde de la danse pour beaucoup. Un peu plus loin sur les quais au Parc des Sports de St Michel, des soirées régulières seront organisées par Quai des Sports. Dans cet espace convivial, où la journée se mêlent sports de plage et sports découverte, les soirées seront le rendez-vous détente de tous les passionnés. La rive droite sera également animée. Vous pourrez danser la salsa sur les quais rive droite avec l’association Salsa de Rue. Chaleur et esprit festif seront au rendez-vous pour vous amener sur des rythmes latino jusqu’à tard dans la nuit sous le ciel étoilé. Pour profiter d’un panorama exceptionnel et danser sur des sonorités variées, du tango au jazz, du blues à la salsa, rendez vous Chez Alriq. De nombreux concerts émailleront les soirées estivales et la piste extérieure accueillera de nombreux couples. [email protected] 13 dossier un été danse ! Dansons Sur Les Quais Joyeux anniversaire ! Dix ans déjà que Bordeaux danse chaque été sur les bords de la Garonne. Pour ce dixième anniversaire, le programme de « Dansons Sur Les Quais » devrait sacrément remuer les foules ! Coup d’envoi des festivités : le 17 juillet prochain. Une occasion de faire le point sur cet événement devenu incontournable dans la région. En 2012, 23 000 personnes se sont lâchées sur la piste de « Dansons Sur Les Quais » apportant une nouvelle fois, si besoin était, la preuve d’un succès jamais démenti. Depuis sa création, la mayonnaise a pris. Très vite. Tout de suite. Normal ! Son instigateur est un passionné. De danse mais également des liens qui se tissent sur ces pistes. Ici, pas de barrière. Les verrous sautent comme des bouchons de champagne. « Effectivement, nous créons des liens, reconnaît Marc Pinaud, président de l’association « Danse Avec Nous », à l’origine de « Dansons Sur Les Quais ». Peu importe l’âge, les conditions sociales... les gens se rencontrent. » Et en redemandent ! Professionnels et amateurs répondent toujours présents. Promouvoir la danse en couple Quand Marc Pinaud décide de bouger et surtout de faire bouger les choses à Bordeaux, il ne se doutait certainement pas de l’ampleur qu’allait prendre le phénomène. « Je voulais promouvoir la danse en couple qui existait déjà dans la ville mais par petits endroits. Je voulais absolument fédérer les associations et les écoles afin de casser un moule qui consistait à garder les élèves chacun pour soi. Elles avaient tout intérêt à se faire connaître et à établir des passerelles. » Mission accomplie ! « Dansons Sur Les Quais » est devenu très rapidement une vitrine pour tous. Avant d’en arriver là, le « patron » est allé voir ailleurs ce qui se passait. A Paris où l’on dansait déjà sur les bords de la Seine. « Cette association m’a donné les clés pour monter cet événement. J’ai profité de leur expérience pour aller droit au but. Il fallait demander des autorisations, trouver des partenaires. J’ai frappé à la porte de la mairie, de la Cub... » Et... Bingo. L’affaire plaît. Elle va séduire. « La Mairie nous a tout de suite aidés et a travaillé avec nous. La première fois nous avons eu droit à 3 soirées par semaine sur 3 semaines. » Neuf fêtes qui attirent 3600 personnes. Et des partenaires qui vont rapidement s’inscrire sur les rangs. [email protected] 15 dossier un été danse ! dossier un été danse ! Pour le plaisir Il faut dire que rien n’est laissé au hasard. Avec deux préoccupations qui ne sont pas négociables : la sécurité des danseurs et l’équilibre financier. « Sur ce dernier point, nous y parvenons grâce à la ville qui nous apporte son soutien et aux autres qui se mobilisent sans arrêt. Quant à la sécurité, on y veille tout particulièrement, explique Marc. Il n’y a pas d’alcool à la buvette et des agents tournent autour de la piste pour faire respecter la limite de courtoisie nécessaire à la tranquillité des danseurs et écarter les éventuels éléments perturbateurs. » Résultat : on y vient juste pour le plaisir d’être ensemble, de regarder les professionnels en action et surtout se mettre au diapason en se lançant soi-même dans la danse. « Il n’y a aucune inhibition. La soirée commence par un stage où tout le monde se met à l’aise et quand les initiés arrivent vers 22h, tout se fait naturellement. » Un véritable spectacle dont tous les afi cionados de « Dansons Sur Les Quais » deviennent à leur tour les acteurs. Toutes les générations sont sur la piste ! Les parents viennent avec leurs enfants, les grandsparents avec leurs petits enfants. Avec un seul mot d’ordre : la convivialité. Pari réussi à chaque fois sur ces quais au décor magique. « Quand on entend les applaudissements et que l’on voit les sourires, quelle récompense ! » Un soutien indéfectible infos pratiques - Du 17 juillet au 18 août Si « Dansons Sur Les Quais » joue désormais dans la cour des grands, en 2010, la manifestation a failli disparaître. « Nous avions un problème financier et technique et je me suis dit, j’annule tout, raconte Marc. Et là, on a vu à quel point les associations et les écoles nous apportaient un soutien indéfectible. Elles se sont toutes mobilisées, sont allées danser devant la Mairie en silence. Sans musique. Le maire est sorti et en comprenant ce qui se passait, a débloqué l’affaire. Grâce aux danseurs on a sauvé la mise. Cette reconnaissance m’a profondément ému et touché. » Mercredi 17 juillet : Ouverture de Dansons Sur les Quais • 17h30 départ de deux parades avec musiciens et danseurs déambulant sur les quais. • 18h30 Ouverture Officielle de Dansons Sur Les Quais en présence de Monsieur le Maire • 19h00 Grande Auberge Espagnole • 20h00 Dansez Autrement, spectacle de danse avec plusieurs associations • 22h00 Gâteaux d’anniversaire • Suivi d’une soirée dansante qui se terminera exceptionnellement à 1h00 du matin On peut le comprendre, lui qui se bat en permanence pour que la fête soit réussie. Avec chaque soir, une nouvelle affiche. Salsa, country, danses africaines, brésiliennes, rumba, rock... chacun peut y aller à son rythme, à son tempo. Apprendre et découvrir. « Tous les deux ans environ, une nouvelle danse émerge. Elles arrivent des États-Unis ou d’Afrique et cela prend... Cette manifestation a fait monter Bordeaux d’un cran dans la danse. » Programme : • Mercredi => Country • Jeudi => Danses de salon • Vendredi => Rock / Swing • Samedi => Salsa • Dimanche (soir) => Danse Découverte • Nouveauté : La Danse du Matin tous les dimanches : Zumba hand to hand Aujourd’hui, « Dansons Sur Les Quais » c’est 26 bénévoles soudés autour de leur « chef », cinq soirées entièrement gratuites chaque semaine pendant 5 semaines... Et de sacrés moments d’émotion... Personne n’a été laissé à quai. « On met en avant et on aide une association d’handicapés, « Hand to hand », en consacrant une soirée entière à ces danseurs en chaise roulante qui sont guidés par un danseur valide. Là encore, on donne un petit stage pour que les valides apprennent à guider les handicapés... » Là encore, c’est un véritable moment de partage qui consacre, définitivement, au-delà son art, cet événement comme un vecteur social. Dès le 17 juillet, on n’aura plus qu’une envie : celle d’entrer dans la danse ! Chaque soir : • 19h - 20h : initiation • 20h - 24h : soirée dansante • 22h : démonstration(s) par les professeurs et élèves A ne pas rater • Soirée handi-valide : le 29 Juillet à partir de 19h avec Hand to Hand www.dansonssurlesquais.fr SandrinE laJuS 16 [email protected] [email protected] 17 dossier un été danse ! infos pratiques • Parc des Sports Saint Michel (Tram C arrêt Sainte-Croix) • Buvette • Tout le programme sur quaidessports.blog. bordeaux.fr, Facebook et Twitter En bref, les Jeudi Salsa c’est : Quai des Sports : 6 ème édition ! On bouge sur les bords de la Garonne. Du 18 juillet au 18 août, participez librement et gratuitement à plus de 40 animations sportives et à des loisirs éducatifs. Forts du succès de l’été 2012, nous vous invitons chaque jeudi soir pour une soirée musicale et dansante 100% SALSA. - 1ère partie : cours (1h) et mise pratique (1h), par un professeur reconnu, différent chaque soir. Il vous initiera aux divers styles de salsa cubaine, à la rueda de casino ou à la salsa portoricaine. - 2e partie de soirée : vous danserez au son d’un concert live, animé par les meilleurs groupes de musique cubaine, tel que SALSA ILEGAL invité pour la soirée d’ouverture. - La fin de soirée : sera elle aussi dansante et animée par un DJ. • de 19h à 21h : initiation et mise en pratique libre avec DJ Dansez à 6 rue Jean Dupas 33100 Bordeaux • de 21h à 22h15 : concert dansant live • de 22h15 à minuit : soirée dansante avec DJ Date Professeur (association) Groupe : • Jeudi 18 juillet Joao (Republica Latina) Salsa Ilegal • Jeudi 25 juillet Laurent (Salsa de rue) Reinaldo & Rumba de Calle • Jeudi 1er août Ben (Free Salsa) Soneando • Jeudi 8 août Amour (ADSL) Reinaldo & Rumba de Calle • Jeudi 15 août Yane (Suena Cubano) Latin Son SALSA «PENA» Les 1ers vendredis de chaque mois Danse avec Nous www.danseavecnousbordeaux.fr-0664946856 KIZOMBA «Exkiz» Les 3èmes vendredis de chaque mois Dançar Kizomba Bordeaux ROCK & SWING «Jeudi Swing in Live» Les 2èmes jeudis de chaque mois Rock’n Swing Club www.rocknswingclub.com-0662650511 THE DANSANT Les jeudis et dimanches après-midi www.eclypse-discotheque.com-0556866431 18 [email protected] conception graphique : Dorine Gennari (www.atmos-faire.fr) www.facebook.com/AssoDKB-0660580633 [email protected] 19 Projet1:Mise en page 1 dossier un été danse ! PAROLES DE BéNéVOLES Florence : « Une véritable famille » Elle est un des rayons de soleil de la manifestation « Dansons Sur Les Quais ». Florence Bergey, une des bénévoles historiques de « Danse Avec Nous », dégage une bonne humeur et une énergie contagieuses. C’est en dansant le rock qu’elle fait la connaissance de Marc Pinaud et qu’elle répond présente quand il la sollicite pour ses différents projets. Le « boss » a des arguments. « Je lui fais une confiance totale, il sait ce qu’il veut et il parvient toujours à ses fins ». L’été, c’est au vestiaire qu’on la trouve où elle assure, avec son sens du contact, la surveillance des sacs mais également et surtout l’animation ! « J’ai eu l’habitude de faire danser des papys au cours de thés dansants, là je fais danser les filles. On met de l’ambiance et au fil des soirs, on voit souvent les mêmes gens. On finit par former une véritable famille. Quelquefois, quand ils s’attardent trop tard après l’extinction des feux, je suis obligée de les houspiller un peu pour qu’ils déguerpissent, mais c’est toujours très émouvant de les voir parfois pleurer quand la fête est définitivement finie. Quand va-t-on vous retrouver, nous demandent-ils ? L’année prochaine ! » Le rendezvous est pris... Adenis : « Magique ! » C’est sur le stand de la communication de « Dansons Sur Les Quais » que l’on retrouve, chaque année, Adenis Lassus. Il a plongé dès ses premiers pas de rock et de salsa : « Je bavais devant les spectacles des groupes de danseurs et j’ai mis en pratique ce que j’apprenais. J’adore ! » Sur les bords de la Garonne, Adenis, retraité de la SNCF, se donne à fond. Il fait partie du noyau dur, sur lequel le président de Danse Avec Nous, Marc Pinaud, peut s’appuyer. « Dansons Sur Les Quais est un lieu de partage, une période magique. Tout le monde adhère, c’est impressionnant. » Présent, lui aussi tous les soirs, il renseigne le public sur les différentes associations. Et souvent, il en redemande. « Il y a toujours de nouveaux aficionados mais également les accros, ceux qui reviennent tous les soirs. C’est extrêmement fort... » Corinne : « Des vacances ! » C’est en prenant des cours de salsa que Corinne Bullet fait la connaissance de Marc Pinaud. « Quand il a eu besoin de petites mains pour l’association et « Dansons Sur Les Quais », je me suis immédiatement portée volontaire. Au début, on déroulait les linos sur les quais... Maintenant, cela a pris un essor formidable, presque professionnel. » Ce qui n’empêche pas cette assistante de direction dans une maison de retraite d’être à « son poste » tous les soirs, elle-aussi, au vestiaire. Pour elle, cette manifestation, c’est avant tout des vacances ! « De véritables vacances en plein Bordeaux. Les gens ont beau travailler dans la journée, le soir, ils sont plus détendus, plus souriants. Ils sont là pour s’amuser ! Une ambiance estivale quoi ! » Jean-Louis : « La fête » Entré dans l’association, il y a 9 ans, Jean-Louis Duzon est au four et au moulin. Aux fourneaux pour la restauration de l’équipe de bénévoles à qui il réserve de bonnes tablées mais également à la communication et à la manutention. « On est en famille, ici. « Dansons Sur Les Quais est de plus en plus convivial et monte chaque fois en qualité... » Cet artisan peintre qui a connu Danse Avec Nous à travers la danse de salon est formel : « Ici, c’est la fête, une grande fête ! » On le croit sur parole... 20 [email protected] 9/04/13 9:35 Page 1 dossier un été danse ! dossier un été danse ! Un lieu et une programmation atypiques dans un cadre magnifique, bienvenue « chez Alriq »… Salsaderue, pour les amoureux de la « Cubaine »… Situé au bord de la Garonne, face à la place de la Bourse, la Guinguette d’Alriq est un de ces lieux incontournables de la rive droite. Festive, conviviale, populaire, la salsa cubaine s’adresse à tous, et ce sont aussi les valeurs que relaie l’association Salsaderue. Amarrée à une centaine de mètres du Pont de Pierre sur la rive droite, la péniche « Lutèce » vous transporte à l’autre bout de la planète. On n’y savoure ni cocktail, ni cigare, mais on y partage le goût, voire « l’amour », de la musique et de la salsa cubaine. Jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, danseurs débutants ou confirmés, tous s’y retrouvent pour prendre des cours ou pour s’amuser durant les soirées, mais toujours dans le même but : apprendre, découvrir, partager et s’améliorer. Laurent, le professeur attitré de Salsaderue, vous invite tous les soirs de la semaine à découvrir et à pratiquer la salsa cubaine dans une ambiance chaleureuse, où tout le monde danse avec le sourire ainsi qu’avec le plus grand respect et personne ne vous regardera de travers si vous ratez un pas ! Car la recette de la salsa cubaine est simple : beaucoup de réjouissances, de la technique et un brin de discipline… Intégrant plusieurs manières de danser, elle se pratique soit en couple, soit sous forme de « Rueda » (mot espagnol qui signifie roue), où plusieurs duos dansent en cercle, au rythme des interventions du meneur qui annonce les pas et les changements de partenaires, c’est idéal pour encourager les gens à se connaître. 22 [email protected] Loin des clichés sur les danses de couples, Salsaderue mêle enseignement et plaisir, sa philosophie : « mettre davantage en valeur la femme en reconsidérant sa place au sein de la salsa cubaine ». Les hommes ne sont plus les seuls à mener la danse, ces dames, les Salseras, doivent tenter de les surprendre. Dans son enseignement, Salsaderue pousse la gente féminine à s’affirmer, ainsi qu’à dévoiler son jeu et met de côté les attitudes un peu machistes de cette danse. Et c’est aussi cet état d’esprit que l’on retrouve dans les manifestations organisées par l’association. Pour les curieux et les adeptes, Salsa de Rue organise tous les jeudis soir durant les deux semaines qui précédent le festival « Dansons Sur Les Quais », des rendez-vous dansants ainsi que des initiations sur les quais des Queyries (face au Mégarama). C’est gratuit et ouvert à tous, alors soyez nombreux à y participer. Jennie Sevestre Les dates des « Rendez-vous Salsa sur les Quais » jeudi 27/06 jeudi 04/07 jeudi 11/07 jeudi 22/08 jeudi 29/08 jeudi 05/09 jeudi 12/09 On les retrouve évidemment cet été sur la dixième édition de « Dansons Sur Les Quais ». (Retrouvez plus d’information sur leur page Facebook « salsaderue » ou sur leur site www.salsaderue.com) Au bout d’un chemin caillouteux se dresse une cabane dans un décor champêtre, des guirlandes de lampions ornent les arbres, on se sent en vacances au point d’en oublier la ville, qui pourtant se dessine sous nos yeux… Il y a plus de vingt ans, Alriq et son épouse sont tombés sous le charme de ce lieu, qui présentait de nombreux atouts, pas de voisins aux alentours et surtout une vue à couper le souffle sur les quais de la rive gauche. Pourtant, à l’époque ils étaient bien les seuls à croire au potentiel de cet endroit, c’était un projet insoutenable. Mais c’est à force de persévérance qu’ils finirent par convaincre les autorités qu’à la place d’une décharge sauvage s’édifierait un lieu de culture à la fois culinaire et artistique. Amateurs de musiques du monde et de « bonne bouffe », ce couple s’investit depuis toujours, autant dans le restaurant que dans la programmation de concerts, et à l’image de ce lieu l’un et l’autre sont très éclectiques. Côté cuisine, le chef vous propose des plats de type « bistro », mais ne soyez pas surpris d’y trouver des mets plus « exotiques »… Bref quelle que soit votre envie, entrecôte ou couscous, avec ses bons plats simples et copieux, la Guinguette d’Alriq et son ambiance chaleureuse sauront vous contenter. Sur le plan musical, cet espace est ouvert à toutes les musiques, africaines, salsa, swing, flamenco, jazz manouche, forro brésilien… Des artistes du monde entier ont foulé et continueront de fouler le sol de ce lieu complètement atypique, avec sa scène en plein air et sa belle piste de danse en terrasse. La programmation est insolite et son fonctionnement n’est pas banal, car c’est souvent les artistes eux-mêmes qui contactent la guinguette. Mais quoi qu’il en soit, cet été des concerts y sont organisés tous les soirs (du mardi au samedi) et les dimanches après midi. Aujourd’hui, même si ce couple n’est plus tout jeune, le boulot ne les fatigue pas car ils exercent un métier qu’ils aiment plus que tout, dans un cadre qui ne cesse de les émerveiller. Mais cependant, ils doivent encore se battre pour faire survivre ce lieu, malgré sa popularité et son noyau de clients fidèles. Alors profitez de l’été (et même de l’hiver) pour venir découvrir ou redécouvrir ce lieu complètement à part et ses soirées ou journées festives sur fond de convivialité, de musiques du monde et de danse… Jennie Sevestre Les dates des concerts laguinguettechezalriq.com [email protected] 23 portfolio portfolio Soirée Salsa peña - L’Eclypse Soirée Swing in live - L’Eclypse Soirée Salsa Peña - L’Eclypse Soirée Swing in live - L’Eclypse Soirée Exkiz - L’Eclypse Soirée salsa Handi Cap Vert - L’Eclypse Soirée Swing in live - L’Eclypse Soirée Swing in live - L’Eclypse Soirée Salsa Peña - L’Eclypse portfolio Soirée Tango Pasión - Casino théâtre Barrière de Bordeaux Soirée Soy de Cuba - Casino Théâtre Barrière de Bordeaux Soirée Soy de Cuba - Casino Théâtre Barrière de Bordeaux Soirée Soy de Cuba - Casino Théâtre Barrière de Bordeaux danse avec... danse avec... Interview Sandrine Darracq « J’avais envie de partager ma passion de la danse c’est tout ». Sandrine Darracq débute avec la danse contemporaine et jazz avant de se tourner vers les danses sociales. Diplômée de l’Institut de Danse à Deux de Toulouse, elle a pu se familiariser avec le handicap via handisport. Aujourd’hui, elle travaille avec un compétiteur pour évoluer en danse sportive, très développée dans le monde entier, mais inexistante en France. ...Hand to Hand Apprendre à danser à des personnes en situation de handicap et à des personnes valides dans un même lieu dans le but de former des couples de danseurs mixtes (handi-valide) par le biais de cours hebdomadaires. La voix de Sandrine se fait une place rassurante parmi les éclats de rires des élèves. Rendez-vous avec une première expérience de rock handi-valide ! Sandrine Darracq mène son stage de main de maître, le regard franc, attentif et accueillant. Chacun avance à son rythme. Elle mène ses élèves avec douceur et compréhension. Aucune différence entre les danseurs valides ou non valides. Les couples se font « pour s’habituer » puis se défont : marchant-marchant / marchant-roulant. Durant le cours, le « roulant » apprend à dompter son fauteuil (blocage, relance, position du corps...) et danse guidé par un « marchant ». Hand to hand défend un projet artistique, culturel et social original autour de la danse de couple à destination de personnes en situation de handicap. Cette pratique permet de questionner son rapport à l’autre. Si la danse est souvent identifiée comme une activité à vocation artistique et culturelle, elle est également un outil exceptionnel de dialogue et de communication entre individus quelles que soient les entraves corporelles, intellectuelles et relationnelles générées par le handicap : la danse est un jeu participatif. Les facultés de perception sont mises 28 [email protected] en éveil : découverte, exploration, communication et plaisir. Les cours s’adressent aux personnes valides, en fauteuil manuel ou électrique, à mobilité réduite, mal voyantes, ou de toute autre maladie invalidante. Cela permet aux danseurs, quel que soit le handicap, d’atténuer les différences et de favoriser l’échange et l’insertion. En effet, Hand to hand répond à une vraie demande. Bien souvent, la pratique artistique n’est pas accessible aux personnes en situation de handicap au sein des structures socio-éducatives, des institutions médico-légales ou des structures culturelles. La loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées donne de nouveaux droits aux personnes handicapées. Elle modifie largement le cadre général du droit appliqué auparavant, notamment les dispositions légales en matière d’accessibilité. Handicap moteur, visuel, auditif, psychique et mental. Définition de « l’accessibilité » adoptée en 2006 par la Délégation interministérielle aux personnes handicapées (DIPH) : « l’accessibilité est la réduction de la discordance entre, d’une part, les possibilités, les compétences et les capacités d’une personne et, d’autre part, les ressources de son environnement lui permettant de façon autonome de participer à la vie de la cité ». J’ai créé l’association Hand to Hand en décembre 2006 avec un de mes collègues en fauteuil, Jean-Denis Aragon. C’est ma rencontre avec Patrick Ripoche, président d’Handirock qui m’a persuadée de monter ma propre association handi-valide : le hasard fait bien les choses. Après avoir été formés par Patrick Ripoche, nous avons commencé à organiser des stages. Au début, nous n’avions qu’une dizaine d’adhérents, aujourd’hui, nous sommes plus de 75 ! En avril 2007, nous avons établi un premier contact avec l’APF (Association des Paralysés de France) avec laquelle nous sommes toujours en partenariat. Ils nous ont permis de démarrer nos cours et de communiquer autour de notre projet. Cela a vite pris de l’ampleur. Comme nous fonctionnons comme une école, il nous a fallu créer des niveaux et donc, des cours supplémentaires. Nous avançons d’année en année, en fonction de la demande et nous créons des projets avec d’autres structures : Maison de quartier Chanteclerc, AGJA, IEM, Foyer Alice Giroux, association Yakadanser. Nous avons également ouvert un cours de Sévillane et un cours de Hip Hop au sein de l’IEM d’Eysines. Nous essayons d’ouvrir notre pratique à un grand nombre de danses et à d’autres formes de handicaps. Nous avons remporté il y a peu un appel à projet lancé par le Conseil Général. Je vais de ce fait former des animateurs afin qu’ils ouvrent en septembre prochain leur première section de cours handi-valide et permettre un rayonnement de cette pratique sur le territoire. Depuis septembre 2012, nous avons ouvert notre association à d’autres formes de handicap : trisomie, cécité… Mais nous manquons malheureusement de personnes valides, il n’y a pas encore assez de parité ! Le projet d’Hand to Hand ne pourrait continuer à exister sans le travail des animateurs valides et non valides : Carole, Vincent, Jean-Denis et Corinne et sans l’implication de tous les bénévoles. N’oublions pas l’enthousiasme de tous les adhérents, l’aide et la reconnaissance des institutions, des écoles et associations de danse. [email protected] 29 danse avec... témoignages France : La danse me donne de la joie, elle me permet de me sentir une personne que j’avais oubliée. Quand je danse je m’évade, je rencontre d’autres personnes : c’est une famille la danse ! Carole t. : La danse est une passion, un rêve d’enfant. C’est la liberté d’expression, de la joie… Que du bonheur !!! PHOTOGRAHIE JEAN-FRANÇOIS FAURE - CRÉATION GRAPHIQUE Gwen : Hand to Hand m’a permis de sortir de l’isolement dû à mon handicap en me permettant de danser avec des personnes valides, d’être confrontée au regard des autres. Cette activité me permet de me sentir un peu plus proche du monde des valides que de celui des handicapés. La danse me fait aussi travailler mon équilibre de façon ludique, dans une ambiance joviale, décontractée et familiale. Danielle : Tout a commencé lorsque je me suis portée volontaire pour suivre des cours de tango avec une étudiante kiné qui préparait une thèse sur les bénéfi ces du tango chez les parkinsoniens. J’ai ressenti un vrai manque quand les entrainements ont cessés. J’ai alors entendu parlé de Hand to Hand. Depuis, tous les vendredis, je me fais plaisir en travaillant des mouvements très utiles pour faire face à mon handicap. Lorsque nous participons à des démonstrations, je suis surprise des résultats. Je ressens une vraie émotion à voir évoluer toutes ces personnes malgré leur différence. CÉCILE MCLORIN SALVANT EVAN CHRISTOPHER BENNY GOLSON GIZELLE SMITH ROMANE... RENSEIGNEMENTS 05 56 61 89 40 www.swing-monsegur.com Le Lodge Restaurant Piano Bar Cuisine traditionnelle & créative Actualité • Juillet (dates à venir) : Jet 7 Swing 15 juin : Fête du sourire APF-Bordeaux • 6 juillet : Scènes Buissonières - St Médard d’Eyrans • 17 juillet : Ouverture des 10 ans de Dansons Sur Les Quais Côté Bistrot le midi à partir de 15€ Menus Plaisirs ou Dégustation entre 29 et 45€ Casino de Gujan-Mestras Tél. : 05 57 73 00 78 - www.casino-gujanmestras.fr • 28 juillet : Stage et démonstration Dansons Sur Les Quais Site internet : www.handtohand33.fr Clémence : Voilà 2 ans que je pratique la danse avec Hand to Hand. J’ai toujours voulu danser. Je fais partie du groupe semi-valide (SV) et apprends les danses de salon latines ou autres. La danse m’apporte beaucoup, elle me permet de me vider mentalement et de me dépasser physiquement, d’apprendre à me concentrer et à réguler ma respiration car je souffre d’une insuffi sance respiratoire chronique. Depuis, 5 mois je m’essaye à la Sévillane danse très technique et très féminine. Hand to Hand est pour moi une seconde famille, spécialement lorsque nous partons en représentation. Je suis fi ère de pouvoir montrer que les personnes en situation de handicap sont capables de danser et d’être très épanouies là-dedans. Carole S. : J’ai fréquenté le cours pendant une année et remercie infi niment Sandrine de nous avoir ensuite intégrés à son groupe. Grâce à son dynamisme et à son enthousiasme débordant, Sandrine nous a concocté des pas adaptés afi n de former un ensemble harmonieux avec les autres danseurs : le point d’orgue fût notre démonstration au Pin Galant en juin 2012 ! Superbe journée de partage dont nous gardons un excellent souvenir et qui nous a motivés durant tous les cours (et aussi à la maison dans le salon !) pour essayer de donner le meilleur de nous-même ! Les démonstrations, les galas ou autres sont indispensables pour évoluer et essayer de se “surpasser”, de dépasser ses appréhensions, la peur du ridicule etc. Une très belle expérience… MélaniE Panczuk [email protected] 31 SAlSitA riCA tendances et découvertes Une association à découvrir d’urgence L’association Salsita Rica a été créée en Martinique en 2001 à l’initiative de Frédéric et Jessica Destour. En 2011, ils ont choisi de s’installer à Bordeaux. Originaires de la Martinique, Jessica et Frédéric sont professeurs et chorégraphes de danses latines et afro caribéennes depuis 13 ans. Leurs nombreux voyages leur ont permis d’acquérir une formation solide et authentique. C’est à Cuba, Porto Rico, Buenos Aires, Saint Domingue, Martinique, Paris… et avec les plus grands danseurs : Angel Martinez, Arelis Guevara, Juan Carlos Caballero, Florencia Garcia, Olivier Rio, John Lindo, Chuck Brown, Patty Vo, ou encore Tony Pirata, qu’ils ont appris et perfectionné leur technique. Grâce à l’association Salsita Rica, Jessica et Frédéric transmettent leur passion et leurs multiples approches en donnant des cours et des stages pour tous les styles de danses. L’objectif est de favoriser les échanges autour de la danse latine en organisant des voyages, en particulier dans les congrès mondiaux de Salsa. Frédéric et Jessica sont d’ailleurs organisateurs du prestigieux France Salsa Open et responsables des pré-sélections pour le Championnat mondial de Salsa de Porto Rico. Deux danseurs qui méritent d’être connus en Aquitaine ! • Evénement : Samedi 8 juin 2013 - France SALSA OPEN Salle du Point du jour 44, rue Joseph Brunet - Bordeaux Invités d’honneur : Adrian y Anita / Champions du monde 2007, 2008 et 2011 Renseignements : www.francesalsaopen.fr • Se renseigner : Sites : www.jessicayfredo.com - www.salsita-rica.com Mail : [email protected] - Téléphone : 07 78 54 14 65 - Facebook : Académie de Danse JessicayFredo • Les cours et stages : > L’Alternative - 17 bis cours Edouard Vaillant, 33300 Bordeaux > Ecole primaire Raymond Poincaré 28 avenue Raymond Poincaré, 33200 Bordeaux Caudéran lE WESt COASt SWiNG par Fred Mano Fred Mano Cours de West : Le West Coast Swing est une danse originaire des Etats-Unis (Californie). Elle a pris ce nom en 1961 à l’initiative de Skippy Blair. Révolution faite au West Coast Swing afin d’éviter la confusion avec la country. • Association Tap Swing and Co (Pessac, Complexe du Pacha - les mercredis) www.tapswingandco.fr Le West Coast Swing est, comme toutes les danses dites « swing », basées sur du lindy : les musiques sont plus lentes et l’improvisation de la danseuse est permise, ce qui laisse une place pour le jeu de jambe et celui de la sensualité… • Club Boxfit (Eysines - les mardis soirs) Cette danse apparaît en France dans les années 2000 à Paris, Clermont-Ferrand, Lyon et Montpellier. A Bordeaux, le West Coast Swing commence à émerger en 2007 mais il faut attendre 2011 pour qu’il trouve vraiment sa place. Renseignements : [email protected] Portée par les musiques actuelles, cette danse se développe aujourd’hui à vitesse grand V. En France et dans le monde le West est désormais reconnu et prend place au sein de plusieurs compétitions : Jack’n Jill, Classic, showcase, Team*. www.westcoastbordeaux.fr Très influencée par des musiques telles que le blues, la soul, le RnB, le jazz, la pop, le West Coast permet à chacun de trouver son style musical ! La complicité entre partenaires et la liberté de mouvements, le style des danseurs, en font une danse attrayante et agréable pour tous. Beaucoup de stages en France permettent de s’initier ou de se perfectionner. Parmi les professeurs français de renom : Maxence Martin, Virginie Grondin, Maxime Zzaoui et Virginie Perga (5e cette année à l’US Open), Olivier Massart, pour n’en citer que quelques-uns ! Actualité du West Coast Swing : Un peu de vocabulaire : Jack’n Jill : compétition ou rencontre entre danseur et danseuse qui sont tirés au sort, sur une musique qu’ils ne choisissent pas. Classic : ce couple s’inscrit mais il ne connaît pas la musique sur laquelle il va être jugé. Showcase : le couple s’inscrit et interprète sa chorégraphie sur une musique définie. team : ensemble de danseurs qui interprète une chorégraphie sur une musique définie. [email protected] 33 flashback flashback Commençons par le commencement… Le Tango est né entre 1860 et 1880, dans un contexte économique, social et culturel très particulier : il est le fruit de la rencontre entre créoles argentins ou uruguayens et immigrés européens. A cette époque, dans les quartiers de Buenos Aires, se mêlent les sons du flamenco, du candombé, de la habanera et de la milonga : c’est le mélange de tous ces sons qui a fait naître le tango. De toutes parts, des émigrants italiens, espagnols, polonais, allemands pénètrent en Argentine pour faire fortune ; ce sont plus de trois millions et demi d’émigrants qui vivent à la limite de la capitale fédérale, repèrent des voleurs, mendiants et prostituées. Si quelques divergences subsistent quant aux lieux d’expression originels du tango, tous s’accordent à dire que c’est une « danse canaille », souvent dansée entre hommes ou avec les chinas cuarteleras (prostituées) car jugé inconvenant. Le tango ne quitte pas les bordels, les rues et les cafés des ports… Aristocratie et bourgeoisie maintiennent leurs enfants à l’écart de cette danse sulfureuse. Ce mouvement reste donc marginal. Un arrêté fut même publié le 2 mars 1916 pour interdire aux hommes de danser sur les trottoirs pour entrave à la circulation ! Buenos Aires est l’épouse, Paris la maîtresse. LE TANGO Depuis 2009, après un passé tumultueux, le Tango a été déclaré par l’UNESCO « Patrimoine Immatériel de l’Humanité ». Il rayonne désormais sur tous les pays du monde, riche d’une identité forte qui puise sa singularité dans son histoire mouvementée. C’est Paris qui va permettre au tango argentin de s’étendre au-delà des bas-fonds et d’obtenir ses « lettres de noblesse ». En 1906, la population de l’Argentine passe à 1,5 millions d’habitants. Ce pays devient riche et les classes sociales les plus aisées envoient leurs fils en Europe et notamment à Paris. Le tango franchit donc l’Atlantique et, très vite, la noblesse parisienne s’entiche de cette danse enseignée par de riches Argentins : ce tango est évidemment épuré de tout ce qui aurait pu rappeler ses origines… Les premières partitions de tango, arrivées en Europe par le port de Marseille à bord de la frégate-école argentine Sarmiento, ont rapidement été acheminées vers Paris. Deux titres connaîtront d’ailleurs un immense succès : El Choclo (L’épi de maïs) et La Morocha (La Brunette). Les premiers musiciens de tango débarquent à Paris à partir de 1907, accompagnés de danseurs tels qu’Alfredo Gobbi, Flora Rodriguez, ou encore Casimiro et Martina Ain. Paris succombe de passion au phénomène tango. Tous veulent assister à la dernière conférence-tango, exposition-tango, prendre un thétango ou un champagne-tango, déjeuner et souper tango, ou passer une matinée-tango… Puis, le tango argentin s’impose dans d’autres villes d’Europe, s’étendant de Londres à Moscou. Un autre tango va alors prendre forme : celui du « tango standard », le tango français. Au moment de la première guerre mondiale, le tango rentre à Buenos Aires, légitimé. Dans les années 1920, les cafés, théâtres, dancings où l’on écoute et danse le tango se multiplient à Buenos Aires. Leurs noms sont évocateurs : Montmartre, Le petit parisien… La bonne société peut enfin s’essayer au tango dans un cadre raisonnable. Ces cabarets sont des lieux de brassage où tout le monde danse avec tout le monde, quelle que soit sa condition sociale. Un siècle d’évolutions Petit à petit, les corps prennent de la distance, on danse tête contre tête, puis le buste se redresse : l’influence européenne a profondément modifié l’attitude des danseurs. Après la dépression économique, les lieux de danse se multiplient à Buenos Aires. Tous les quartiers ont leur « Club social ou sportif » qui sont des lieux de rencontre et qui se transforment souvent en lieux de danse. Après un passage à vide, le tango monte sur scène dans les années 1980. Cette danse intime, tournée sur le couple, fait son show : elle se fait plus ostentatoire, plus théâtrale, plus acrobatique. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui sont toujours séduits par le charme du tango : films, spectacles, bals… soit autant de témoins d’un besoin passionnel et passionné de s’adonner à la pratique et à l’écoute de cette musique enivrante. Et la musique dans tout ça... A l’origine, les musiciens amateurs improvisaient en trio : flûte, violon, guitare. Puis, le piano a remplacé la guitare et le bandonéon s’est imposé à la flûte. Le bandonéon deviendra peu à peu l’instrument privilégié du tango. Vers 1910, apparaissent les premiers orchestres qui combinent accordéons et cordes. L’âge d’or de ces orchestres se situe généralement entre 1920 et 1935. C’est à ce moment là que la musique s’installe durablement d’un point de vue esthétique et social. Cette période est profondément marquée par Carlos Gardel, véritable symbole musical. La musique, des années 30 aux années 50, évolue dans son style devenant plus provocatrice, plus marquée, plus musicale. A la chute de Péron, Président de la nation argentine, la transformation est radicale : c’est ce que l’on appelle le nuovetango. Le nuovetango est le style qui prédomine toujours aujourd’hui : c’est le tango de concert, de spectacle… [email protected] 35 flashback destination BUENOS AirES… en résumé ET À BORDEAUX… le tango à Bordeaux En 1993, quelques passionnés de Tango argentin décident de créer une association afin de promouvoir et partager leur passion commune. Cette association se met donc à organiser des bals dans les cafés et Brasseries Bordelaises tout en se perfectionnant grâce à des spécialistes français, européens et argentins. A mesure que le groupe grandit, d’autres associations commencent à voir le jour. Jusqu’en 2000, quatre associations travaillent sur le développement du tango argentin sur le territoire. Ils proposent des cours de danse et des bals milonga, mais également des conférences, des concerts, des débats et des spectacles avec les membres des différentes associations. Aujourd’hui, Bordeaux compte plus de 20 associations et écoles de Tango argentin, des trios ou orchestres comme Trio Milonga, Los Tauras, Orchestre Bordeo… C’est une belle dynamique Tanguera qui perdure et prend de l’ampleur ! tango Bordeaux Jean-Pierre roche, Président de tango bordeaux J’ai débuté le tango en 1995 avec l’association Tangueando. J’ai suivi mon enseignement avec Nathalie Vigier et me suis pris de passion pour cette danse si singulière. Avide d’apprendre encore et toujours, j’ai suivi nombres de stages un peu partout en France et dans le monde : Madrid, Tarbes, Toulouse, Buenos Aires… Considérablement enrichi par ces expériences, j’ai créé à Bordeaux en 1998 l’association Tango Bordeaux. Mon objectif était d’organiser des milongas dans des lieux prestigieux, en tenue, sur des musiques de référence, et selon le « rituel » traditionnel du Tango argentin. Nous sommes aujourd’hui peu nombreux à imposer ce rituel à nos danseurs. Nous pensons que le tango argentin est une danse qui possède ses propres particularités : Il ne doit pas être chorégraphié ; c’est une danse d’improvisation qui introduit la rupture, ce n’est pas une répétition de figures. C’est le Tango milonguero du centre de Buenos Aires ! Ce bal doit être quelque chose d’exceptionnel ! Pour plus d’informations : Permanence : Antiquités, salon de thé, club tango, « Le Centre Ville » 26, rue Parlement Sainte Catherine 33000 BORDEAUX Informations : 9h à 12h : 05 56 44 09 31 12h à 19h : 05 56 44 06 34 Site internet : tangobordeaux.info 36 [email protected] Julia et Andrès Un couple touchant et passionné à suivre absolument… C’est au cours d’un voyage en Argentine que Julia, jeune bordelaise passionnée d’équitation, tombe amoureuse du tango. Ce n’est pas cette seule rencontre qui va changer sa vie, mais celle avec Andres Ciafardini, danseur et professeur de tango. Très vite, ils comprennent que ce sera ensemble, qu’ils vivront leur passion commune ! Fin 2000, Julia et Andres s’installent à Bordeaux et s’intègrent aux associations bordelaises. L’une d’entre elles s’intéresse très vite à ce jeune couple francoargentin et leur propose de donner des cours. Ces cours prennent vite beaucoup d’ampleur. Ils possèdent désormais leur propre lieu à Eysines où ils proposent des cours, des milongas, ou encore des stages de perfectionnement. Cette école compte à ce jour 180 élèves. Ils participent également à de nombreux événements bordelais comme Dansons Sur Les Quais où ils proposent des initiations grand public, des démonstrations et des prestations comme Dj. Ils se produisent sur diverses scènes bordelaises comme à l’Opéra National de Bordeaux. Ils représentent Bordeaux à chaque déplacement pour transmettre leur passion en Autriche, Allemagne, Bulgarie, Suisse, Festival Casablanca au Maroc, Festival de Londres, Festival de Monaco. Ecole de Tango de Julia et Andres Ciafardini (mardi et mercredi) 6, allée du bois Gramond - Eysines / www.juliaetandres.com Quelques recommandations de tangueros de Bordeaux Quelques milongas pour tanguer à Buenos Aires : • Salon Canning - Scalabrini Ortiz 1331 • Confeteria ideal - Suipacha 384 • El Beso - Riobamba 416 • Porteño y Bailarin - Riobamba 345 • Niño Bien - Humberto Primo 1462 • La Viruta - Armenia 1366 • Sunderland - Lugones 3161 • Sin Rumbo - Tamborini 6157 • Villa Malcom - (dimanche Milonga Viva la Pepa) Avenida Cordoba 5054 Où dormir et passer un bon moment de tango? • lA CASA DE GErArD Adresse : 33 ORIENTALES 249 (ALMAGRO) BUENOS AIRES / Mail: [email protected] Un acceuil chaleureux, une maison pleine de vie où il fait bon séjourner... Dans une rue calme et centrale, très proche du métro et à deux pas des lignes de bus, une casa entièrement aménagée pour le séjour des amoureux du Tango Argentin avec 10 chambres - 2 cuisines - 5 salle de bains. Et pour danser... une salle de 50 m2 avec parquet miroir, un patio de 50 m2 avec jardin, un patio couvert de 30 m2. • MARIPOSITA Hôtel, Boutique, Salle de danse Adresse : CARLOS CALVO 948 BUENOS AIRES Mail : [email protected] • DANDI ROYAL Hôtel, Boutique, Café, bar. Piedras 922 BUENOS AIRES Site : www.mansiondandiroyal.com En 1516, le navigateur espagnol Juan Díaz de Solís fut le premier européen à accéder au Rio de la Plata, mais son expédition fut écourtée par une attaque amérindienne au cours de laquelle il trouvât la mort. Le 2 février 1536 Pedro de Mendoza fonda une petite colonie à l’embouchure du Rio de la Plata qu’il baptisa : « Nuestra Señora Santa Maria del Buen Ayre ». Cette colonie fut détruite une première fois en 1536 par les indiens puis refondée en 1580 par Juan de Garay. Capitale du vice-Royaume espagnol du Rio de la Plata à partir de 1776, elle fut l’un des principaux centres du soulèvement national conduisant, avec l’aide des anglais, à l’indépendance de l’Argentine le 25 mai 1810, puis à la libération de tout le pays de l’emprise espagnole sous la conduite du Général San Martin. Le XIXe siècle fut une période très agitée à cause du conflit entre Fédéralistes, plutôt originaires des provinces, et Unitaristes, partisans d’un pouvoir central fort à Buenos Aires. Après la victoire des Unitaristes, l’accession au pouvoir de Bartolomé Mitré en 1861 marque un retour au calme. La « guerre du désert » de 1880 se traduisit par l’extermination des indiens de la pampa. La ville se développa rapidement à partir de la fin du XIXème siècle grâce à la croissance de l’activité portuaire (export de bétail principalement), l’immigration européenne, et l’exode rural. Buenos Aires est aujourd’hui une immense métropole, rassemblant près de 16 millions d’habitants, dont 4 en son sein. Buenos Aires c’est une histoire mais c’est aussi des lieux. On nous a parlé d’un lieu incontournable, spécialement dédié aux tangueros et tangueras : le mythique Café Tortoni - Avenue de Mayo 825. lE CAFE tOrtONi Pour la petite histoire, ce café a été fondé en 1858 par un immigrant Français, Monsieur Touan. Le nom de Tortori vient de la relation avec un bistrot des boulevards des Italiens à Paris où se réunissait l’élite de la culture Parisienne du XIXe siècle. A la fin du XIXème siècle, le café a été racheté par un autre Français celestino Curuchet. Le Tortoni était le repère de toute l’intelligentsia : peintres, écrivains, journalistes et musiciens... les « Gent des Arts et Lettres ». En mai 1926, à l’initiative de Benito Quinquena Martin, le groupe forme une Peña. Leur lieu de rendez-vous est la cave au soussol du café… Dans ce lieu, se sont exprimés par la suite Jorge Luis Borges, Carlos Gardel, Alfonsina Storni, Carlos Gardel, Raul Gonzales Tuñio et autres éminents représentants de l’art et la culture de Buenos Aires. Aujourd’hui, ce même sous-sol est toujours utilisé comme scène pour les danseurs de tango et joueurs de jazz, pour les écrivains et lecteurs de poésie et de romans. Ce café a conservé le charme des ses années de gloire avec une belle bibliothèque, des tables de billard et des salons pour jouer aux dominos et aux dames. MélaniE Panczuk [email protected] 37 regards croisés regards croisés Mais nous y allions aussi pour écouter de la musique et pour danser ! Le bal était un temps fort de la vie de plaisir et de loisirs ! Puis, ce que l’on peut appeler les danses « solitaires » comme le twist, le madison ou le jerk ont fait leur apparition. Après cette révolution, la musique s’est vraiment immiscée dans la vie quotidienne. Le rapport à la musique et à la danse a changé. Il est intéressant de constater que, depuis quelques années, la danse de couple revient à la mode : certainement parce qu’elle jouit d’une certaine forme de magie et d’attractivité grâce aux formes musicales qui sont proposées et qui restent, elles, bien vivantes ! Nous avons fait le choix de confronter trois personnes issues de milieux professionnels tout à fait différents mais tous liés, de près ou de loin, à la danse et à la musique. Quoi de mieux pour une première édition que de débattre sur une question que l’on s’est tous posé à un moment ou à un autre : Pourquoi a-t-on cessé de danser ? Mélanie Panczuk : Pourquoi les gens ont-ils cessé de danser la danse de couple ? Quel regard portezvous sur ces danses et sur leurs musiques ? Audrey Caudan : Selon moi, c’est un phénomène sociétal. En effet, depuis la fin des années 60, les bals se sont perdus. A l’époque, les bals étaient vraiment des moments de rencontres privilégiés ; ils permettaient aux gens de s’amuser, tout en oubliant les difficultés de la vie quotidienne. Depuis ces années, la profonde mutation de la société et la montée d’une certaine forme d’individualisme, ont conduit à un desserrement des liens entre les personnes et à un repli sur soi. Cela s’est traduit dans les années 80, par le délaissement de la danse de couple, au profit de la « dance », en solo, dans les discothèques, sur les courants musicaux de l’époque. Aujourd’hui, heureusement, nous constatons un très fort regain d’intérêt pour les danses de couple (salsa, lindy-hop, rock be-bop…) et pour les musiques des années 1930 à 1970 (musiques afro-cubaine et jazz…), chez les jeunes en particulier. Joseph Ganter : Le problème réside dans la manière de coupler la danse et la musique. Tango, Pasodoble, Rock... tout cela reste encore très spécialisé. C’est ce qui donne à ces danses leur réputation jugée « ringarde » auprès de certaines personnes. 38 [email protected] Les bals populaires ayant aujourd’hui presque disparus, les gens ne dansent plus en présence d’un orchestre, les Dj les ont remplacés. Et puis, les danses « modernes » n’ont plus besoin d’un orchestre. Cela change le rapport à la musique et à la danse. De moins en moins de musiciens s’attaquent au répertoire des danses de salon : ce n’est pas pour le tout-venant. La salsa revient à la mode car je pense que c’est ce que l’on peut appeler une danse « érotique », comme le zouk. On peut également regretter que, bien souvent, la performance remplace le simple plaisir de danser. Cela se traduit par l’abondance de concours, shows, et autres démonstrations « sportives » mais ce n’est peut-être que dans l’air du temps ! Stephan Delaux : De manière générale, l’histoire de la danse et celle de la musique illustrent parfaitement les évolutions de la société. Nous avons vu changer les comportements vis à vis des pratiques de la danse. Les boîtes de nuit, les discothèques ont succédé aux bals qui étaient LE rendez-vous incontournable de la fin de semaine, particulièrement à la campagne. Chacun portait son plus beau costume ou sa plus belle robe pour rencontrer de jeunes femmes pour les uns, de jeunes hommes pour les autres... Stephan Delaux : Adjoint au Maire en charge du Tourisme, de l’animation de la Ville, et des grands événements. MP : Audrey, vous êtes danseuse et professeure : selon vous, pourquoi les gens font-ils le choix de danser la danse de couple ? Quelle est votre propre position et ressenti face au phénomène de « ringardisation » de ce type de danse, notamment chez le public jeune ? Audrey Caudan : Face aux nouveaux médias, au monde « virtuel », les relations humaines s’effritent et se dénaturent. La danse est le moyen de retrouver une vraie convivialité, un partage authentique. Bien sûr, l’objectif est d’apprendre à danser, mais je suis persuadée que ce n’est pas la principale raison. La danse de couple est véritablement une danse « sociale ». Pour ma part, j’enseigne des danses qui ont connu leurs heures de gloire dans les années 30/60. Ce sont des danses très festives, véhiculant des histoires, des époques... Ces danses permettent de renouer avec des valeurs de respect, de tolérance et d’entraide… Les gens viennent à la danse de couple pour être dans l’échange ; la danse permet à des personnes de tous horizons de se réunir et de se passionner pour la même chose, sans clivage social ou racial. Aujourd’hui, la danse de couple n’est pas ringarde et suscite au contraire un réel engouement chez les jeunes…En témoignent la popularité des émissions télé (la meilleure danse…), l’affluence dans les cours, le grand nombre de soirées dansantes, le succès de « Dansons Sur Les Quais » à Bordeaux… Les jeunes reviennent à la danse en très grand nombre car ils se rendent compte que l’on peut s’amuser à deux… Cela leur permet de faire de nouvelles rencontres et d’élargir leurs horizons... En ce qui me concerne, j’essaie de rendre mes cours ludiques, tout en apportant aux gens de solides techniques de danses, nécessaires à une bonne progression. J’espère leur apporter ma passion pour les musiques swing, d’une richesse incroyable pour s’exprimer dans la danse. Audrey Caudan : professeure de rock (style Be-Bop) depuis 18 ans. Danseuse de Be-bop depuis 1992, c’est sa rencontre avec le Swing en 1997 qui lui a permis de réunir la musique jazz et la danse. Depuis 2000, elle transmet sa passion pour le Lindy-Hop et est la première à avoir fait découvrir au public bordelais le Balboa. Elle est également à l’initiative du Festival international de danses Swing « Appellation Swing Contrôlée » dont la troisième édition s’est tenue au mois de mars dernier. www.tapswingandco.fr Jospeh Ganter : passionné de musique, Joseph Ganter crée en trio, en quartet, menant diverses formations pour des commandes institutionnelles, ou aux commandes de son Big Band. Joseph Ganter allie avec brio sa formation classique au Conservatoire de Bordeaux et les sonorités jazz découvertes avec Duke Ellington ou Count Basie puis renforcées avec Bill Evans, Ahmad ou Herbie Hancock entre autres... www.josephganter.com [email protected] 39 regards croisés MP : Joseph, vous êtes pianiste jazz, votre art est donc intimement lié à une musique sur laquelle les gens dansaient autrefois, qu’est-ce qui a changé ? Quelle est la position de votre public aujourd’hui ? Joseph Ganter : Après la codification de cette musique, elle est devenue incompréhensible pour des néophytes et a perdu de sa spontanéité. Pour résumer, cette musique était particulièrement festive car liée au swing ; maintenant c’est plutôt une messe (rires). Cette musique génère un certain snobisme, c’est une musique d’initiés. Aujourd’hui, nous sommes plutôt dans un monde où l’artiste incompris règne : il ne joue plus pour les autres mais pour son cercle ou pour lui-même. Les choses un peu marrantes paraissent ringardes. La musique jazz s’est institutionnalisée. Dans les années 40, on s’amuse et on danse ! MP : Quel regard portez-vous sur cette danse ? Joseph Ganter :Pour moi, les musiciens et les danseurs ont un esprit assez tordu. Pour le rock c’est un peu différent : tout le monde joue avec tout le monde. En tant que musicien, si l’on fait de la musique qui peut être dansée, on est marchand de soupe ! C’est pourtant dommage que les danses de salon ne soient pas vraiment remises au goût du jour car c’est un véritable patrimoine culturel. Malheureusement, les gens ont peur du regard des autres. Cela étant, la danse professionnelle c’est un esprit : on aime ou on aime pas. MP : Que pensez-vous de l’accroissement des propositions associatives autour de la Danse de couple à Bordeaux ? En ce sens, que pensez-vous du “renouveau” de la danse de couple depuis une dizaine d’années ? Audrey Caudan : Il est vrai qu’en 20 ans, le tissu associatif en terme de danse, s’est considérablement développé sur la région de Bordeaux ; cet essor est dû au dynamisme des différents acteurs de la danse, et en particulier à la très forte implication de l’association « Danse Avec Nous Bordeaux », qui a permis de regrouper et de fédérer les différents styles de danses de couple… Ce dynamisme est une très bonne chose, offrant aux gens de multiples possibilités d’aller danser (prendre des cours, participer aux soirées, faire des stages…). Le renouveau de la danse a commencé par le phénomène « salsa », il y a maintenant une dizaine d’années. Cela a continué avec d’autres danses telles que le lindy hop, le tango argentin… Récemment de 40 [email protected] Le Comptoir des Franges nouvelles danses connaissent un franc succès tels que le west coast swing ou la kizomba. par Didact © © Stephan Delaux : C’est avec joie que je constate qu’il existe de plus en plus de propositions associatives autour de la danse. Il y a également beaucoup de nouvelles écoles de danse qui se sont ouvertes. Cela montre bien le réel regain d’intérêt pour la danse de couple et pour les danses que l’on pourrait croire oubliées. Je pense notamment au Tango pour lequel de plus en plus de jeunes s’intéressent et pratiquent. dylan country rivoli champagne lyz baby doll MP : Quelle est la position de la Ville face à ce phénomène ? ENVIE D’APPORTER UNE TOUCHE GLAMOUR À VOTRE COUPE SANS COUPER VOS CHEVEUX? Stephan Delaux : La ville de Bordeaux s’engage pour accompagner et favoriser ce phénomène. Pour répondre aux attentes de la population, beaucoup d’associations jouent un rôle capital et notre devoir est d’être à leurs côtés. Nous sommes là pour aider, soutenir, repérer les initiatives de bonne qualité. A la demande de monsieur le Maire de Bordeaux Alain Juppé, la ville de Bordeaux s’est fortement mobilisée en soutenant notamment l’association Danse Avec Nous qui travaille de manière extrêmement positive et concrète. Le Comptoir des Franges by Didact Hair Building vient d’ouvrir dans notre salon BY FIGURE LIBRE. Choisissez votre style parmi les 10 versions de frange proposées et repartez avec une frange à clip (100% cheveux naturels) coupée et colorée sur mesure. MP : « Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux hommes que la danse » disait Molière dans Le Bourgeois Gentilhomme, ces propos font-il écho à votre propre expérience ? Stephan Delaux : Selon moi, la danse fait partie de la vie. Elle permet le bonheur, l’exaltation. La danse est un mouvement de corps que chaque individu a besoin d’exprimer. C’est un élément d’épanouissement : en chacun de nous, il y a, ancré très profond, des souvenirs, des émotions, des sensations par rapport à la musique et à la danse. Intrinsèquement. Dans le souvenir émotionnel d’un individu, la musique et la danse sont des facteurs très forts et très précieux. En somme, la musique et la danse sont les témoins de l’évolution des comportements, des systèmes de relations… mais le fond émotionnel reste présent. Audrey Caudan : La danse transmet des valeurs de sociabilité, de respect d’autrui, d’écoute, de patience aussi (ça c’est l’enseignante qui parle) ; Corporellement, elle permet de développer sa motricité et sa coordination. Nous oublions le temps d’un instant, les petits tracas du quotidien et j’aime à croire que le monde serait meilleur si tous savaient danser. Consultation gratuite Frange en cheveux 100% naturels Pose uniquement sur rendez-vous. en exclusivité chez 50 rue des Remparts 33000 Bordeaux 05 56 79 32 97 www.figure-libre.com carte blanche Charly Moser The show must go on il est hors norme. Et du reste, il le dit lui-même. Danseur, chorégraphe... Charly Moser cumule les mandats comme il a autrefois collectionné les coupes. itinéraire atypique d’un enfant doué... Avec lui, le mot folie prend toute son ampleur. Toute sa douceur. Impossible de ne pas tomber sous le charme de ce jeune homme de 54 ans, plein d’humour, d’énergie et de créativité. « J’ai toujours dansé, raconte-t-il, mais la danse de salon et la danse sportive je ne les ai découvertes qu’à l’âge de 16 ans, ce qui est relativement tard. » Le gamin qu’il est alors va rapidement rattraper son retard pour se hisser en un an en haut de l’affiche. Il sera champion de danses latines et standard pendant 18 ans ! Avec sa danseuse, il va enchaîner les compétitions : « Je me suis retrouvé dans une classe de très haut niveau, une classe internationale alors que je n’avais pas ce niveau. En France, oui. Ailleurs, non. C’était très très dur. On a travaillé, travaillé. Mais quand j’estimais que la coupe ne devait pas me revenir, j’allais l’offrir au couple qui la méritait. » Charly Moser ne reste pas dans des rails, dans des normes. Il va le prouver. la magie du spectacle En se séparant de sa danseuse et en se mettant « en couple » avec une jeune Hollandaise, il va peu à peu délaisser la compétition. Ce qu’ils aiment, c’est le show. La magie d’un spectacle qu’ils vont eux-même mettre en scène. « J’étais usé, mais si on ne fait pas de concours, on n’existe pas dans la danse sportive. Pourtant, je ne suis pas compétitif. Alors, nous avons fondé la première compagnie de danse sportive en 1990. Le fait d’avoir été champion de France m’a servi. On s’est intéressé à ce que je faisais. La danse sportive est très réglementée. Moi, j’avais envie de danser la valse en bas résille. » Qu’à cela ne tienne ! Non seulement il va dépoussiérer cette discipline mais il pourra aussi montrer toute la démesure de son imagination. Et cela marche. Tous azimuts. Bercy, l’Olympia, la Cigale, le cirque d’hiver... il chorégraphie et co-produit des spectacles. Charles Jude fait appel à lui pour monter « Danse de salon » qui tiendra un an à l’Opéra de Bordeaux. Dans « Fashion ou l’enfer d’Euridyce », une grande comédie musicale, il fera valser des « filles complètement bourrées » et intègre le hip hop à ses chorégraphies. « Je ne maîtrise pas tous les arts, mais comme j’ai de très bons danseurs, je peux leur demander ce que je veux ! En plus j’adore monter des projets avec les gens que je rencontre et que j’aime. » C’est également cela Charly Moser : la générosité, le sens de l’écoute. Ce qu’il recherche et trouve dans la danse de salon : « C’est un énorme moyen de communiquer, un enrichissement très positif humain, car cela inspire le respect de l’autre. » S’il a un temps participé à « Dancing show », une émission de France 2, Charly Moser, aujourd’hui ne danse plus « Je suis un papy maintenant ! Quand je vois les jeunes de 25 ans... ». Pourtant, Papy n’a pas de cheveux blancs à se faire. Il a attiré de grands noms de la chanson française dans ses filets, donne toujours des cours dans son école de danse et ses « élèves » brillent notamment dans « Danse avec les stars ».Sans oublier les projets en cours... « Il faut être malade mental pour se lancer dans la danse sportive. on ne gagne rien, les stages sont chers et les costumes hors de prix... Et pourtant quand on pousse la porte, on devient accro ! » Et nous on devient vite accro à cette petite musique tendre et « un peu barrée » que Charly véhicule... SandrinE laJuS [email protected] 43 escapade YAKADANSER pour le plaisir... Depuis quelques années, il fait swinguer le Bassin d’Arcachon. Difficile de résister au président de l’association Yakadanser. Le moins que l’on puisse dire c’est que Joël Mounier est un personnage haut en couleur. Quand il reprend cette association, elle compte une dizaine d’élèves. Aujourd’hui, plus de 160 personnes viennent s’éclater sur la piste de danse. t dansants e x u a ic s u m s Les rendez-vou de votre été ! Zumba, west coast, tango argentin, danse orientale, salsa, hip hop... les adhérents, dont les plus jeunes ont 6 ans et le plus âgé près de 80 ans, savent qu’en poussant les portes de ces cours, ils vont trouver ce qu’ils cherchent : « Avant tout du plaisir, estime Joël. C’est un moyen de se retrouver, d’échapper pour certains à la solitude. Mais attention, il ne faut pas cumuler trop de danses. Je conseille d’apprendre une danse après l’autre et pas de venir à tous les cours. Moi-même, au début, j’étais une catastrophe. Je n’avais pas de rythme et j’ai appris ! Maintenant, c’est une véritable passion. » Cet ancien plombier, au sens inné de la communication, va toujours plus loin. Si les deux soirées par mois au Casino d’Andernos sont devenues incontournables, de même que certaines animations de villages, l’été, chaque année, le président innove. A la rentrée dernière, il introduit le hip hop pour les plus jeunes. En septembre prochain, il lance des cours de danse pour handicapés en fauteuil roulant : « Nous avons deux adhérentes volontaires qui sont en formation spécifique. C’est un projet lourd à monter mais nous allons tout faire pour être prêts ! » On le croit sur parole... Avec lui, y’a plus qu’à ! Sandrine Lajus Yakadanser 7 rue Pierre Pauilhac, Arès. Tél. : 0556600050 - 0678984846 www.andante-yakadanser.wifeo.com iétés ar V co is D ée r oi S 8 0 / 6 2/07 - Soirée Tango Argentin oirée Salsa S 8 0 / 14 sa al 9/07 - Soirée S ée Rock r oi S 8 0 1/ 2 e nn ie il és 16/07 - Soirée Br Danse de salon ée r oi S 8 0 / 8 2 23/07 - Soirée Rock Dégustation sur place [email protected] 45 Circuits de DanseMAG Voici quelques-unes de nos portes d’entrée au cœur de Bordeaux et du Bassin, nos coups de cœur. N’hésitez pas! • Les Art’s Restaurants Lieux branchés clin d’œil 3 avenue de la Libération - 33740 Arès - Tél: 05 56 03 02 86 Brasserie, concerts, expos, ouvert à partir de 9h du matin. Wi-Fi gratuit. • Dos Hermanos • La Calle Ocho 24, rue des Piliers de Tutelle - Bordeaux - Tél: 05 56 48 06 68 Un des bars les plus chauds de Bordeaux. La Havane au cœur de la ville, de belles bordelaises tous les soirs, du mojito qui coule à flot. • De la Belle Rose • Le Punta Cana 1 quai Deschamps - Bordeaux - Tél: 09 82 37 81 39 Le soleil des Caraïbes, rive droite à Bordeaux. Tapas, rhums arrangés, rythmes endiablés, salsa, merengue, mambo, bachata… y..... muuuuucho mas !!!!!! 52, cours Victor Hugo - Bordeaux - Tél: 05 56 91 64 31 Excellent restaurant de spécialités espagnoles; Paëlla, tapas, zarzuela, parillade de poissons. C’est aussi le quartier général de la Pena Madrista, ambiance superbe les soirs des matches du Réal. 1 place Aristide Briand - Lormont - Tél: 05 56 52 34 02 Un amour de restaurant de cuisine traditionnel dans un site remarquable avec une vue magnifique sur le port et la Garonne. Orlando et Maïté sont très accueillants et on apprécie une cuisine simple et renouvelée avec des produits frais. Dansemag vous conseille de réserver. • Del Arte 7 quai de Queyries ( cinéma Mégarama Bordeaux Bastide ) Tél: 05 56 40 86 21 Benvenuti in Italia. Une des plus belles terrasses de Bordeaux Bastide face à la Bourse. Les pizzas sont faites à la main. Rapport qualité/prix très intéressant. Ouvert 7 jours sur 7, dimanche midi et soir. • La Tupina 6 rue Porte de la Monnaie - Bordeaux - Tél: 05 56 91 56 37 Tout se passe autour de la cheminée, l’accueil des clients et l’animation du restaurant ; les tricandilles grésillent dans la poêle, la soupe mitonne, les volailles rôtissent, les viandes de bœuf sont grillés sur la braise... Ouvert 7 jours sur 7 midis et soirs. • La Kuzina 22 rue Porte de la Monnaie - Bordeaux - Tél: 05 56 74 32 92 Une cuisine dédiée aux poissons et légumes. Un décor délibérément moderne et inédit. • Le Bistro du Sommelier 163 rue Georges Bonnac - Bordeaux - Tél: 05 56 96 71 78 Une des adresses les plus courues de la ville. Le secret ? Une carte traditionnelle, un professionnalisme sans faille et une superbe carte à vin. Le canard des Landes, les produits de saison, les viandes grillées et le poisson sont les vedettes de la carte. • L’Alcazar 11 place Stalingrad - Bordeaux - Tél: 05 56 32 51 73 Une brasserie au décor des années 30 avec une cuisine aux accents du Sud Ouest. Laissez-vous surprendre par cette adresse qui saura vous enchanter dès les premiers instants. Mode et beauté • Les « FL SHOPS » voient le jour à Bordeaux L’enseigne Figure Libre ouvre dans tous ses salons des « FL shops ». Coloration, shampoings, soins, produits de coiffage et matériel de coiffure à prix coûtant. Vous bénéficierez, également, des conseils avisés de professionnels de la coiffure qui sauront répondre à toutes vos questions. Trois adresses à Bordeaux : Figure Libre 35 rue du temple By Figure Libre 50 rue des remparts Le Petit salon 38 rue du pas-saint-georges à ne pas manquer • Couleurs du monde (La Teste de Buch) Du 16 au 18 août Plaine des sports Gilbert Moga 15ème Festival Couleurs du Monde. Musique, artisanat, dégustation de produits locaux... bref un véritable voyage des sens au milieu des parfums d’épices et d’encens au coeur des musiques et des danses traditionnelles. • Noctamb(o) uch (La Teste de Buch) Le 20 juillet et le 24 août de 19h à 23h venez en famille ou entre amis au marché municipal Le temps d’un soir le marché municipal se transforme : La musique monte, les lumières s’allument, les gourmands se régalent des spécialités préparées par les commerçants du marché couvert ; c’est la fête tout simplement... • Le Plana 22, place de la Victoire - Bordeaux - Tél: 05 56 91 73 23 Sur la place de la Victoire, rendez-vous incontournable des bordelais depuis des générations. On y déguste une cuisine de brasserie de qualité. [email protected] 47 zoom dancing La CONGA Inauguré le 25 aout 2012, la « Conga » est un lieu unique sur la rive droite, qui participe vivement au développement de la danse dans notre région. C’est un espace colossal au concept évolutif géré par l’association Salsa Dura, celle-ci nous immerge dans les cultures latines, à travers l’apprentissage de la danse, l’enseignement de la musique et de la langue espagnole. Le lieu est rutilant et effectivement la peinture est encore fraîche, mais il faut dire que de nombreux travaux et aménagements ont été nécessaires pour faire de cette ancienne salle de foot, un espace qui se compose, entre autres, de trois studios de danse, d’un bar et d’une belle cours privée à ciel ouvert de 150 m2. D’ailleurs, cet espace devrait très prochainement prétendre à devenir un centre de loisirs. C’est donc une belle opération pour l’association Salsa Dura, présente sur le terrain depuis plus de cinq ans. Car l’acquisition et le développement de ce lieu témoigne de l’engouement pour ces danses, et afin de satisfaire cette demande croissante Salsa Dura voit toujours plus grand… Quand on se rend à la Conga, on franchit des frontières à la découverte des cultures latines et afros-caribéennes, mais on s’y rend avant tout pour consommer de la salsa et partager des moments avec les membres de cette communauté. Le lieu porte d’ailleurs bien son nom, car la Conga c’est la colonne vertébrale de toutes les musiques latines. Cet instrument qui fait partie de la famille des percussions a un rôle capital dans toutes les danses latines auxquelles forme Salsa Dura : la salsa cubaine, la salsa portoricaine, la bachata ou encore le chacha. L’atmosphère est chaleureuse, l’ambiance très conviviale, les manifestations et les moments d’échanges sont nombreux. Mais le désir de l’association Salsa Dura et de tous les membres de son équipe c’est de faire vivre ce lieu en proposant toujours plus d’activités pour éveiller ses adhérents et en attirer de nouveaux. C’est la raison pour laquelle elle ne cesse de s’ouvrir aux différentes disciplines issues des cultures latine, sud-américaine et africaine. Depuis septembre 2012, Salsa Dura dispense notamment des cours de Zumba et il est prévu qu’à la rentrée prochaine la capoeira, la danse africaine et le tango trouvent leur place dans les plannings de la Conga. En dehors des cours, tout est prétexte à se retrouver et à danser encore et toujours. Tous les jeudis c’est soirée « je dis salsa », on se met en mode « fiesta locale ». La salle est ouverte à tous les danseurs de 21h30 à 2h du matin et c’est gratuit ! Alors si vous avez envie de voir commencer le week-end un jour plus tôt, venez vous déhancher sur des rythmes entrainant : salsa cubaine, portoricaine, bachata, mambo, chacha, zouk… de quoi en ravir plus d’un. Les bases cocktails professionnelles… Pour les professionnels ! Informations sur www.salsadura.fr et sur la page facebook « salsa dura » Il y aussi le « domingo bestial », on se donne rendezvous le dimanche autour d’un documentaire ou pour un stage, toujours accompagné d’un apéro dansant, où chacun apporte sa participation. Salsa Dura pousse vraiment ses membres à s’intéresser à tout ce qui gravite autour de ces disciplines. Par exemple, une fois par mois, l’association fait venir un orchestre pour jouer en live pendant les cours, c’est une sorte d’éveil musical. Elle organise aussi de nombreux voyages de groupe, les plus motivés se rendent à d’importantes manifestations et congrès sur la salsa. Il s’agit de développer leur motivation en les invitant à découvrir des artistes de renommée internationale (danseurs et musiciens) et en les faisant côtoyer cette communauté qui compte des milliers d’adeptes. Enfin, l’association convie aussi régulièrement des personnalités prestigieuses à participer aux différentes manifestations qu’elle organise. - Tous les premiers samedis du mois, « soirée Sazumba », au programme des stages l’après-midi et une soirée dansante avec Dj sur le thème du métissage des danses et des musiques. - Tous les troisièmes samedis du mois, la Conga a instauré les soirées « Chapeau bas », elles sont entièrement consacrées à la salsa portoricaine, à la bachata et au chacha. Elle fait venir des artistes et la journée s’articule autour de stages, d’un repas à thème et évidemment d’une soirée « très » dansante, on peut y boire un verre et profiter de deux ambiances musicales. La sélection de liqueurs et crèmes Lucas Bol’s est désormais disponible en exclusivité chez France Boissons. Il semblerait que l’association Salsa Dura nous réserve un grand nombre de surprises pour la rentrée, alors toute l’équipe de DanseMAG lui souhaite que tous ses projets se réalisent ainsi qu’une longue vie à la Conga… d’ici là, « que viva la salsa » ! Une exclusivité Jennie Sevestre INSERTION_BOLS.indd 1 48 [email protected] MAF_ATTITUDE.indd 1 27/07/11 11:58 30/04/13 15:38 L ’Antilope a sélectionné pour vous… mpagnjuie o ptembre C n e s s illet au 15 se a 27 L du ns tio ésenta repr «Série B» 3 t danse rètes mêlan ur six interp po ussions e rc èc pi pe e et t Série B est un musique vivante, chan ettre en m ine, e envie de contempora ale reflète un tc llement te ec ts sp e en C ienne, mom id corporelles. ot , qu e vi e stants de n de fair rire scène des in imaginés, afi ou és nt co ra t vus, tellemen et de réunir. d’émouvoir Breloqjuuilleetsau 20 septembre ie n g a p m o C ns du 13 représentatio 4 «Menechme» séquilibres et des doux dé re ut l’A de ix et et rle de Soi aérienne, vo Menechme pa e, acrobatie rps, st co ge le e, : n ns re da l’inspiratio de l’être. Ent première de our ce P re . iè nt at na M . re re rp su création sono res. Un duo peintre et ses frontiè s’associe à la al. es qu lo son intégrité re B ie in ig gn or pa el m co univers visu spectacle, la ur créer un po r ie ll ou B Noémie e en scène Lamig Compagnie ser» Crédit photos : O. Saint Laurens, RaS productions, anapurna Productions. Dan embre Le concert à «L’ExtraBal, tions du 9 juin au 27 sept ta en yage 8 représ invite à un vo chestre nous visitant quelquesige et son or Pascal Lam mporel, en re s quatre coins ulturel et inte rc te in al e venus de ic mus ue ques de dans si as cl intet acoustiq es èm uns des th talentueux qu iens font la un r pa is rv ic se us de la planète, jazz du monde ». Ces m pour le es « la cadence, nt re su as aux influenc n, io fois at is la à ov re pr l’im uvent êt part belle à tateurs qui pe ec sp s de r si grand plai danseurs. auditeurs & m/ cene.co .lamige-en-s http://www Retrouvez toute la programmation et inscrivez-vous à la newsletter pour recevoir les actualités par mail sur scenesdete.fr DISPONIBLE SUR JEAN-PAUL GOUDE POUR AUBERTSTORCH. MGL 957 503 931 RCS PARIS. CHAPEAU : PHILIP TREACY. 11-19 rue Sainte Catherine GALERIES LAFAYETTE bordeaux Dijeaux Ouvert 16 du rue lundiPorte au samedi de 9h30 à 20h Magasin principal à 19 rue Sainte Catherine 33000: 11Bordeaux Magasin Homme : 12 rue Porte Dijeaux Shopping mode 24h/24 sur Galerieslafayette.com