Deux transferts pour jouer un véritable rôle Le top 3
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Deux transferts pour jouer un véritable rôle Le top 3
JEUDI 20 AOÛT 2015 SUDPRESSE 33 VOLLEY-BALL MASCULIN - DIVISIONS NATIONALES Sept formations pour faire vibrer Bruxelles Derrière la locomotive du BEVC, de nombreux clubs tirent dans le bon sens pour percer La toute nouvelle saison de volley-ball reprendra ses droits dès le mois de septembre. En pleine préparation, nos différents clubs travaillent tant sur l’aspect physique que technique de leurs joueurs. Cette semaine, La Capitale vous présente les objectifs des sept équipes bruxelLa saison de volley reprend tout doucement ses droits dans le paysage sportif bruxellois. Les différentes équipes de nos clubs ont repris les entraînements et peaufinent leur préparation avant l’entame de la compétition, courant du mois de septembre. Cette semaine, nous nous concentrons sur les formations masculines évoluant au niveau national, c’est à dire de la Ligue A à la Nationale 3. Sept équipes bruxelloises, issues de six clubs, seront au four et au moulin durant l’entièreté de la saison pour sauver leur peau dans leur division, voire jouer un rôle plus important. Le BEVC A (Nationale 1), le BEVC B (Nationale 2), le Sporta Evere (Nationale 2), Anderlecht Volley Team (Nationale 3), Capci (Nationale 3), Forza Uccle (Nationale 3) et le Woluwe Volley (Nationale 3) représenteront fièrement le blason de la capitale cette saison. D’autant plus que Bruxelles ne dispose toujours pas d’une équipe au plus haut niveau national et que l’on espère, un jour, pouvoir vibrer au son des attaques et des services de l’une de nos équipes fanions en Ligue A. Au jour d’aujourd’hui, le BEVC est le club qui est le mieux représenté à partir de la N3 avec deux équipes. LE BEVC EN PORTE DRAPEAU L’équipe principale woluwéenne fut d’ailleurs promue à l’issue de la défunte saison en N1 après avoir offert un niveau de jeu très intéressant. Et cette année, il s’agira de tout donner sur le parquet pour tenter de décrocher le maintien avant de, qui sait, jouer un rôle plus important dans les années à venir. Derrière le plus grand club masculin de Bruxelles, ça se bouscule également. Le Sporta Evere et Anderlecht Volley Team font leur petit bout de che- min, sans se précipiter. À leur rythme, les deux formations bruxelloises gravissent les échelons année après année. Les Everois ont d’ailleurs décroché le titre en N3 la saison dernière et mettent, depuis un an, une école de jeunes en place avant de garantir la pérennité du club. Côté anderlechtois, le projet sur dix ans entamé il y a trois ans suit son cours et voit le club dans sa globalité grandir à son rythme. Pour l’exercice 2015-2016, on pourrait même voir l’équipe première accéder à la Nationale 2 si la direction parvient à attirer deux transferts capables de tirer l’équipe vers le haut. Pour Capci, Woluwe et Forza Uccle, c’est un peu l’inconnue. Mais une chose est certaine : sur le terrain, ces formations aussi tenteront de tirer leur épingle du jeu. l chute petit à petit dans la capitale. C’est bien simple, il n’y a pas la moindre formation masculine bruxelloise évoluant au deux plus hauts échelons du pays (Ligue A et Ligue B). Un constat qu’on espère ne plus UNE PAGE DE SÉBASTIEN HELLINCKX voir d’ici quelques années. l Le Sporta Evere version 2014-2015 qui a décroché son ticket pour la N2. l DR UNE PAGE DE SÉBASTIEN HELLINCKX BRUXELLES EST VOLLEY (NATIONALE 2 ET 3) ANDERLECHT VOLLEY TEAM (NATIONALE 3) l DR SPORTA EVERE (NATIONALE 2) loises masculines évoluant à l’échelon national. Les deux formations du BEVC, le Sporta Evere, AVT, Capci, Woluwe et Forza Uccle sont à l’aube d’une nouvelle saison pleine d’ambitions et d’émotions. D’autant plus que tous ces clubs sont également les fers de lance d’un sport qui nous espérons vivre une saison tranquille, dans le ventre mou du championnat. Mais sans aucun effort financier, nos joueurs n’étant pas payés. Un Espagnol débarquant du grand club d’Almeria, ainsi que deux joueurs belges, rejoignent nos rangs pour nous permettre d’éviter Le BEVC, locomotive la descente. » Pour y parvenir, il ne faudra pas termides clubs bruxellois ner aux trois derniers postes, au risque Le volley-ball bruxellois ne se porte peut- d’une nouvelle fois jouer au yoyo. être pas parfaitement, mais les clubs qui « Nous voulons devenir un club représentent la capitale tentent, année stable disposant d’une formation en après année, d’évoluer dans le bon sens. N1. Si nous y parvenons sur deux ou Et la locomotive principale de Bruxelles, trois ans, nous pourrons alors envic’est le BEVC. Disposant de deux équipes sager de viser plus haut, toujours en à un bon niveau, le club tente de redres- gardant à l’esprit que nous ne deser tant bien que mal le niveau de l’un vons pas faire de folies. » des sports les plus pratiqués au monde. Derrière l’équipe A, la Nationale 2 du Et avec la manière puisque l’équipe fa- BEVC, qui avait terminé sur le podium nion du club, titrée en Nationale 2 l’an (3e) la saison dernière, aura un tout dernier, retrouve la N1. autre rôle à jouer cette année. « Et cette fois, nous comptons y res- « Nous serons moins forts cette saiter », souligne Luc Pourbaix, le directeur son et l’objectif sera de terminer entre la cinquième et la huitième sportif. « Nous avons déjà connu deux an- place. Elle est composée principalenées à ce niveau, mais nous vo- ment de jeunes joueurs que nous guions en bas de classement ce qui souhaitons aguerrir avant de les ennous avait valu la relégation lors de voyer, quand ils seront prêts, en notre seconde saison. Cette fois-ci, N1. » l Deux transferts pour jouer un véritable rôle CAPCI (NATIONALE 3) FORZA UCCLE (NATIONALE 3) WOLUWE (NATIONALE 3) Le top 3 après deux saisons de transition Le néo-promu se bat pour éviter le forfait Un top 5 après la belle troisième place de 2015 Après une magnifique saison clôturée par un ticket pour la Nationale 3, Forza Uccle aborde la nouvelle saison « le cul entre deux chaises ». Face au départ de nombreux joueurs, l’effectif actuel ne permettra pas de disputer toute la saison dans de bonnes conditions. « Nous avons perdu cinq joueurs Marc Menassa. et nous sommes à deux doigts du forfait », souligne Marc Menassa. « Mais, d’ici la fin du mois, je tenterai de recruter des joueurs motivés. Cela ne sert à rien d’envoyer des jeunes joueurs qui ne sont pas encore prêts en N3. Toutefois, nous pouvons être fiers d’être où nous sommes. Cette équipe a gravi les échelons à son rythme et a joué le haut du tableau depuis quatre ans dans toutes les divisions où elle est passée. Et puis, l’objectif de l’équipe sera, si elle débute le championnat, de se maintenir et de continuer à garder l’ambiance familiale qui est la nôtre. » l L’une des très bonnes surprises de la saison dernière se nommait Woluwe volley. L’équipe fanion masculine du club bruxellois avait décroché une bien jolie troisième place en N2 derrière Evere (second) et Tournai (champion). Un résultat encourageant, d’autant plus que les Woluwéens débarquaient fraîchement de première provinciale. « Nous ne pensions pas faire aussi bien dès notre première année », souriait Nicolas Migeot, joueur de l’équipe. « L’ambition cette année sera d’es- Un défi de taille pour écrire l’histoire du club Fraîchement débarqué en Nationale 2, après avoir décroché la seconde place en N3, le Sporta Evere écrit une nouvelle page de son histoire. Pour la première fois depuis sa création, le club voit l’une de ses équipes atteindre la Nationale 2. Jamais auparavant, les Everois n’étaient parvenus à se hisser si haut au niveau national. « C’est une très belle récom- pense pour le travail que nous accomplissons, mais nous sommes bien conscients d’être à l’aube d’un sacré défi », pointait Thibault Lycops, président du club. Malgré cela, le Sporta ne veut pas simplement être un oiseau pour le chat et a fait appel à un entraîneur de re- Au regard des effectifs en Nationale 3, c’est peut-être Capci qui aura une belle carte à jouer cette saison. Maintenu de justesse lors des deux derniers exercices, l’équipe première semble mieux armée que jamais pour enfin passer une année paisible. « Nous avons gardé l’ossature de notre équipe de base de l’an dernier en voyant plusieurs renforts nous rejoindre », avance Karim Bernoussi, responsable équipes hommes. Et comme de nombreux clubs, un nouvel entraîneur débarque en la personne d’Ali Traoré. « C’est un ancien joueur de divi- nom pour mettre toutes les chances de son côté. « Alain Dardenne, qui est éga- lement coach en Ligue B, à Puurs, sera à la tête de l’équipe quand son agenda le permettra. C’est un renfort de choix, qui va permettre à l’équipe de franchir un cap supplémentaire. » Un apport d’autant plus important que la bagarre pour le maintien sera féroce. Treize équipes inscrites au lieu de douze initialement prévues font qu’il y aura trois descendants en fin de saison. « Pour se sauver, nous savons que nous allons devoir bosser. Mais au-delà de tout cela, c’est surtout un très beau challenge pour le club dans son ensemble. » l sion d’honneur qui a une très bonne expérience derrière lui. Ce sera donc un plus pour l’équipe. Je pense qu’avec le noyau dont nous disposons, nous avons les armes pour aller disputer le top 3, même si ce n’est pas l’ambition du club de voir l’équipe première monter à l’échelon supérieur. Et puis, nous sommes dans une bonne spirale : de mémoire, nous avions terminé la saison avec pas moins de neuf succès en onze rencontres. Du coup, réaliser une année honorable où nous ne devons pas faire attention à notre maintien serait une excellente chose. C’est du moins ce que l’on espère. » l l DR Sans faire de bruit, Anderlecht Volley Team (AVT) fait son petit trou dans le paysage volleyballistique depuis plusieurs saisons. Avec son projet tablé sur dix ans, avec lequel le club souhaiterait atteindre un plus haut niveau à l’échelon national, AVT poursuit son petit bonhomme de chemin. Cinquième l’an dernier en Nationale 3, le club avait fait forte impression malgré quelques matches manqués. Cette année, les attentes auraient pu être grandes mais il faudra attendre les officialisations de deux derniers transferts. Dans le cas contraire, le club anderlechtois se voit mal jouer un véritable rôle dans la course au titre cette saison. « Cela dépendra de deux transferts, teur sportif, Sébastien Larivière. « Pour monter à l’échelon supé- rieur, il faut pouvoir compter sur un groupe et sur deux individualités qui sortent du lot dans la division. L’esprit de groupe nous l’avons, les deux joueurs nettement supérieurs au niveau de la N3 pas encore. En fonction de cela, nous reverrons nos ambitions à la hausse, sans toutefois brûler les étapes. » Afin de préparer au mieux la saison, l’équipe première anderlechtoise s’est rendue à Boulogne-surMer pour un petit stage. « Et nous avons également attiré un nouveau coach très motivé, Youcef Aharrar. L’ambition à long terme est de pouvoir compter sur une équipe au plus haut niveau possible. » mais à l’heure actuelle on veut sim- D’ici fin août, cela risque donc plement faire au si bien que la sai- d’encore bouger du côté son dernière », pointait le direc- d’AVT… l Si l’année dernière Woluwe pouvait s’apparenter à l’invité surprise du top 5, cette année, l’équipe première sera attendue par ses adversaires comme l’un des candidats à la montée. « De nombreuses choses changent cette année avec l’arrivée de nombreuses équipes de P1. Du coup, on ne sait pas trop à quoi s’attendre. L’objectif prioritaire sera d’éviter la relégation face à toutes des formations qui vendront chèrement leur peau pour se maintenir. Je m’attends donc à une année spectaculaire et difficile. » Il s’agira de débuter la saison de sayer de faire aussi bien même si la meilleure des manières afin une place dans le top 5 nous don- de ne pas se faire peur inutilenerait déjà une belle satisfaction. » ment. l 33