DOSSIER DE PRESSE - ARS Océan Indien
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DOSSIER DE PRESSE 26 novembre 2012 Contact Presse : Huguette JULIE - Tél : 02 62 93 94 93 - Port : 06 92 65 48 66 Courriel : [email protected] COMMUNIQUÉ DE PRESSE 11ème édition de Kass’Moustik à La Réunion « Contre la dengue, adoptons les bons gestes » La prévention des maladies transmises par les moustiques, dengue et chikungunya notamment, est une priorité majeure de santé publique. C’est pourquoi l’ARS Océan Indien renouvelle l’opération Kass’Moustik à La Réunion, du 26 novembre au 2 décembre 2012. Ce rendez-vous annuel incontournable est l’occasion, à l’approche dé l’été austral, de sensibiliser les Réunionnais à la mise en œuvre des gestes de prévention et de lutte contre les moustiques avec l’ensemble des partenaires, collectivités et associations. Contexte Les 31 cas de dengue observés entre janvier et juillet 2012 rappellent une nouvelle fois la menace permanente que connait La Réunion en matière de maladies vectorielles et l’importance de la lutte contre les moustiques vecteurs de maladie. L’approche de conditions climatiques plus favorables au développement des moustiques et la situation épidémiologique dans la zone Océan indien font craindre une reprise épidémique de la dengue. De fait, il est essentiel de rappeler une nouvelle fois les bons gestes de lutte contre les moustiques : repérer et supprimer systématiquement les eaux stagnantes. Kass’Moustik 2012 : un évènement de mobilisation sociale L’opération a pour but d’expliquer l’intérêt et l’efficacité des gestes individuels de lutte contre les gîtes larvaires s’ils sont portés par le plus grand nombre. Pour sa 11ème édition, Kass’Moustik se déroulera cette année du 26 novembre au 2 décembre 2012, avec une intensification des actions pendant le week-end du 1er et 2 décembre. La mobilisation des partenaires est encore au rendez-vous cette année. On retrouvera, comme les années précédentes, de nombreuses actions tout au long de la semaine réparties sur l’ensemble du territoire : des visites chez l’habitant, des animations de quartier, et des nettoyages collectifs des ravines ou des quartiers. Campagne de communication Les actions engagées sont accompagnées par une large campagne de communication grand public, axée cette année sur la prévention de la dengue, compte tenu de l’épisode récent de circulation du virus et d’un risque important de reprise épidémique au cours des prochaines semaines. L’objectif de la campagne est de rappeler que : la dengue, au même titre que le chikungunya, est une maladie transmise par le moustique Aedes albopictus, les moyens de prévention sont l’élimination régulière des gîtes larvaires et la protection contre les piqures de moustiques En effet, la grande majorité des sites de pontes du moustique Aedes Albopictus, vecteur de la dengue et du Chikungunya, sont créés et entretenus par l’homme. La lutte contre les moustiques, c’est l’affaire de tous et le moyen de prévention le plus efficace reste la mobilisation du plus grand nombre. >> Retrouvez le programme complet des actions en annexe. Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 2 Sommaire du dossier de presse ▬ 2012 : Contre la dengue, adoptons les bons gestes! P. 4 ▬ Risque épidémique de chikungunya et de dengue sur l’île de la Réunion P. 6 ▬ Présentation d’une action collective à Sainte-Suzanne P. 7 ▬ Une campagne de communication pour sensibiliser la population P. 9 ▬ Annexes > Programme de la 11ième édition de Kass’ Moustik > L’action de lutte anti-vectorielle en 2012 > Point épidémiologique de la Cire Océan Indien au 7 septembre 2012 : Situation de la dengue à la Réunion Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 3 ▬ 2012 : Contre la dengue, adoptons les bons gestes ! Circulation de la dengue début 2012 à La Réunion Les 31 cas de dengue observés entre janvier et juillet 2012 rappellent une nouvelle fois la menace permanente que connait La Réunion en matière de maladies vectorielles et l’importance de la lutte contre les moustiques vecteurs de maladie. Cet épisode de circulation virale a pu être contenu grâce à la réactivité et l’efficacité du système de surveillance épidémiologique, et l’intensification des moyens de lutte anti-vectorielle mis en œuvre par l’Agence de Santé Océan Indien et les communes concernées. Mais la situation reste sensible et le retour de l’été austral fait craindre une reprise épidémique. Aedes albopictus : un vecteur présent dans notre environnement domestique Le moustique Aedes albopictus, vecteur du chikungunya et de la dengue, pond et se multiplie principalement autour des habitations, dans tous les points d’eau stagnante. Près de 80 % des gîtes de ponte sont de petits contenants créés par l’homme et présents un peu partout dans les cours et jardins : vases, pots, soucoupes, déchets divers… Le rayon d’action du moustique est relativement faible, moins de 100 m. Lors de ses missions de sensibilisation à domicile, le service de lutte anti-vectorielle de l’ARS-OI constate la présence de gîtes dans près d’un quart des maisons visitées. Il s’agit essentiellement lieux de pontes potentiels liés à des négligences humaines. Cette situation laisse craindre une très forte augmentation de la densité de moustiques dès le retour des premières pluies estivales. Les gestes d’élimination des gîtes larvaires sont pourtant bien connus à présent par la population, mais un effort reste à accomplir sur leur mise en pratique. Kass’Moustik 2012 : maintenir la mobilisation sociale Portée par l’Agence de Santé Océan Indien, avec l’appui de différents partenaires, l’opération Kass’Moustik a pour but d’expliquer et de convaincre, de l’intérêt et de l’efficacité des gestes individuels de lutte contre les gîtes larvaires s’ils sont portés par le plus grand nombre. Pour sa 11ème édition, l’opération se déroulera cette année du 26 novembre au 2 décembre 2012, avec une intensification des actions pendant le week-end du 1er et 2 décembre. Dans un esprit de volontariat et de créativité, les associations et les institutionnels organisent durant cet évènement des actions de sensibilisation et d’information de la population : - Animations : diffusion d’informations, stands d’information/sensibilisation et animations pédagogiques dans les quartiers, dans les écoles… - Visites chez l’habitant : o Repérage et destruction des gîtes larvaires autour des habitations o Rappel des bons gestes : Eliminer ou vider chaque semaine les récipients d’eau stagnante autour de la maison (coupelles sous les pots, déchets, pneus …), Nettoyer régulièrement les gouttières, Empêcher les moustiques de pondre dans les fosses septiques et les collecteurs d’eau pluviale Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 4 - Respecter les jours de collecte des déchets, Se protéger des piqûres de moustique et consulter un médecin en cas d’apparition de symptômes. Autour des ravines : nettoyage de ravines, sensibilisation aux risques vectoriels associés aux ravines, information sur les moyens de lutte et de prévention. Ces initiatives très variées permettent de toucher tous les publics et de rappeler les bons gestes à adopter pour se protéger et lutter contre les moustiques. Unir les efforts Pour réduire efficacement les risques de transmissions de virus par les moustiques, l’ensemble de la population doit être mobilisée auprès des institutionnels et des associations. L’engagement de l’Etat et des communes dans les opérations d’ampleur de nettoyage des ravines s’est avéré particulièrement bénéfique en limitant de façon conséquente le nombre de gîtes d’Aedes albopictus sur ces sites. De même, des efforts conséquents ont été réalisés par de nombreuses communes afin de renforcer les interventions d’élimination des gîtes qualifiés de très productifs (véhicules hors d’usage, tas de déchets, sites abandonnés). Il convient à présent de convaincre les réunionnais de l’importance du repérage et de la suppression systématique des eaux stagnantes dans leur jardin. C’est pourquoi les partenaires de l’opération Kass’Moustik s’organise à l’approche de l’été austral pour rappeler ces bons gestes d’élimination des gîtes larvaires. Cette année, la mobilisation des partenaires communaux et associatifs est à nouveau au rendezvous. A partir du 26 novembre, 74 partenaires sont engagés dans la réalisation de 92 actions d’animation et de mobilisation sociale. De nombreuses personnes des communes et associations ont été formées pour l'occasion et l'ARS OI accompagnera les actions sur le terrain pendant toute la durée de l'opération. Œuvrons tous ensemble pour éliminer les situations de prolifération des moustiques et éviter ainsi un nouvel épisode de circulation du virus de la dengue. Rappel sur la dengue Rappel sur le chikungunya La dengue est une arbovirose transmise par l’intermédiaire de moustiques du genre Aedes. Le chikungunya est une infection due à un autre virus également transmis par les moustiques du genre Aedes et dont le nom signifie en Swahili « marcher courbé », décrivant l’attitude des personnes atteintes par le virus. Dans sa forme classique, la dengue se caractérise par une fièvre d’apparition brutale accompagnée d’un ou plusieurs des symptômes suivants : - frissons, - maux de tête, - douleurs articulaires et/ou musculaires, - nausées, - vomissements. Dans 2 à 4% des cas, il peut y avoir évolution vers une forme grave. Il existe une proportion élevée (jusqu’à 80%) de formes asymptomatiques, donc sans aucune manifestation perçue. Il n'existe pas à ce jour de traitement spécifique pour la dengue. Elle peut passer inaperçue (asymptomatique) ou se manifester en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, par l’apparition soudaine d’une fièvre élevée associée à des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines (poignets, chevilles, mains en particulier). La maladie, d’évolution spontanée le plus souvent favorable, peut dans certains cas entraîner une fatigue prolongée et des douleurs articulaires récidivantes parfois invalidantes. Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 5 ▬ Risque épidémique de chikungunya et de dengue sur l’île de la Réunion Cire océan indien De par sa situation géographique et son climat, la Réunion est particulièrement exposée à des menaces sanitaires. Parmi celles-ci, deux risques majeurs sont liés à des pathologies transmises par les moustiques du genre Aedes : le chikungunya et la dengue. En effet, l’île entretient de nombreux échanges touristiques, familiaux, étudiants ou professionnels avec plusieurs pays de la zone océan Indien où ces deux pathologies circulent de manière endémique ou épidémique. L’arrivée de voyageurs infectés sur le territoire, couplée à la présence du moustique vecteur sur l’ensemble des zones urbaines de l’île, peut donc à tout moment entraîner l’apparition d’une chaîne de transmission de la maladie voire d’une épidémie si des conditions favorables à la dissémination du virus sont réunies. Bien que la Réunion n’ait pas connu d’épidémie de grande ampleur depuis plusieurs années (rappelons que les épidémies de chikungunya de 2006 et de dengue de 1977 ont chacune touché environ un tiers de la population), une circulation active du virus de la dengue a été enregistrée en 2012 avec un total de 31 cas autochtones dont 12 confirmés biologiquement. Par ailleurs un cas probable de chikungunya importé de Malaisie et neuf cas importés de dengue, dont deux confirmés récemment, ont été signalés en 2012. La situation internationale observée en 2012 dans l’océan Indien et en Asie du Sud Est montre que le risque d’introduction de ces virus reste élevé. Ainsi des foyers épidémiques de chikungunya étaient récemment actifs en Inde (Maharashtra) et une épidémie est actuellement en cours aux Philippines. Au sein de la zone, Madagascar a signalé une circulation de chikungunya avec 119 cas recensés dans le sud-est de l’île (Vondrozo) entre avril et juin 2012. Le risque de survenue d’une épidémie de dengue est également bien présent, et majoré par les épidémies sévissant dans l’océan Indien et en Asie : Philippines (plus de 80 000 cas recensés entre janvier et septembre 2012), Thaïlande (18 569 cas dont 19 décès entre janvier et juillet), Cambodge (15 597 cas rapportés pour les 6 premiers mois de l’année soit une augmentation de 239 % par rapport à la même période de 2011 et 60 décès). A Madagascar, une circulation de virus de la dengue a été décrite dans plusieurs régions (nord, sud-est) entre avril et juin 2012 avec 4 cas confirmés et 76 cas probables. Cette année des épidémies de dengue ont également été rapportées en Inde, au Sri Lanka, au Pakistan, en Malaisie, au Vietnam... En présence du vecteur compétent, et d’une population probablement en bonne partie naïve1, chaque personne infectée qui entre sur le territoire de la Réunion peut potentiellement entrainer le départ d’un foyer voire d’une épidémie. En conclusion, la Réunion est particulièrement vulnérable au risque d’épidémie de dengue et de chikungunya de par 1) l’arrivée régulière de voyageurs revenant de zones où ces virus circulent, et 2) une densité vectorielle du moustique Aedes constamment suffisante pour permettre une transmission virale locale, voire un départ épidémique. Les mesures de fond visant à diminuer la présence du vecteur sur l’ile, couplées à l’information de la population et à la détection précoce de tous les cas pour une action rapide des services de lutte anti-vectorielle, sont les seuls moyens de limiter ce risque. 1 Bien que l’épidémie de dengue de 1977 ait conféré une immunité contre le virus circulant à une bonne partie de la population, il existe quatre types de virus de la dengue et l’infection par l’un ne permet pas d’acquérir une immunité contre les trois autres. L’arrivée d’un nouveau sérotype peut donc entrainer l’apparition de cas même chez des personnes ayant déjà contracté la dengue. Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 6 ▬ Une campagne de communication pour sensibiliser la population Cette année, compte tenu de l’épisode récent de circulation du virus de la dengue et d’un risque important de reprise épidémique au cours des prochaines semaines, l’axe de communication de l’opération est nécessairement orienté autour de la prévention de cette maladie. Objectifs de la campagne : Rappeler que la dengue, au même titre que le chikungunya, est une maladie transmise par le moustique Aedes albopictus, et que les moyens de s’en prémunir sont : d’une part, l’élimination régulière des gîtes larvaires pour limiter les densités de moustiques adultes, et d’autre part, la protection contre les piqures de moustiques (vêtements longs le matin et le soir, répulsifs, spirales, etc …), notamment en cas de connaissance d’un risque de circulation du virus dans la zone Outils de la campagne : Campagne radio Un spot de 30 secondes en créole vient rappeler les risques sanitaires associés aux moustiques (chikungunya et dengue) ainsi que les gestes d’élimination des gites à moustiques. Il est diffusé du 26 novembre au 9 décembre sur les ondes des radios réunionnaises suivantes : Réunion Première, Radio festival, NRJ, Chérie FM, Radio Freedom, Rire et Chanson, Exo FM. Diffusion de spots vidéo Un spot vidéo est diffusé sur la même période (du 26 novembre au 9 décembre 2012) sur les écrans des caisses de supermarchés. Le spot annonce l’opération Kass’ Moustik, et met en avant les gestes d'élimination des gites larvaires. Campagne d’affichage publicitaire Un affichage avec 2 nouveaux visuels de prévention contre la dengue viendra compléter le dispositif c'est du 20 novembre au 3 décembre. Cet affichage sera réalisé sur des caissons répartis sur l'ensemble de l'île : centres-villes et parkings de supermarchés. L’une des affiches met l’accent sur l’importance de l’élimination des gîtes larvaires et l’autre rappelle la nécessité de se protéger conter les piqûres de moustiques. Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 7 Internet Les principales informations relatives à l'opération Kass'Moustik sont mises en ligne progressivement sur le site internet de l'ARS-OI www.ars.ocean-indien.sante.fr Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 8 ▬ Présentation d’une action collective à Sainte-Suzanne LES ACTEURS Autres partenaires de l’opération Bénévoles du quartier de Bagatelle - Association ANTA de Bel Air - Ecole MAYA de Commune Carron CONTEXTE ET OBJECTIFS L’entrée en été austral marque une période de préparation contre les risques qui l’accompagnent. Sous ce climat tropical, chaud et humide, il ne s’agit plus uniquement de prévenir les risques cycloniques, mais également ceux liés aux maladies vectorielles. Communes et acteurs du territoire travaillent de concert toute l’année pour diminuer le risque de développement de ces maladies transmises par le moustique. Kass’Moustik est l’occasion de mettre en valeur ce travail coordonné au travers d’actions de proximité. Cette année 2012 la Commune de Sainte-Suzanne a orchestré une dynamique partenariale qui se traduit par une opération coup de poing de grande envergure durant un mois, touchant tous les quartiers du territoire. Ces actions ont pour objectifs la diminution des gîtes larvaires, l’appropriation des bons réflexes, la prise de conscience collective et l’expression d’une solidarité intergénérationnelle. Visualisation de la répartition des actions sur le territoire communal Six actions phares seront mises en œuvre par les services communaux et ses partenaires : 1. Sur le Quartier de Bellevue du 12 au 16 novembre 2012. 2. Sur le Quartier du Village Desprez du 26 au 30 novembre 2012. 3. Sur le Quartier de Bel Air le 27 novembre 2012 4. Sur le quartier « Les Flamboyants » en centre ville le 28 novembre 2012. 5. Sur le Quartier de Commune Carron le 30 novembre 2012 6. Sur le Quartier de Bras Pistolet du 3 au 7 décembre 2012 Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 9 LES ACTIONS PHARES Pour les quartiers Bellevue (12 au 16 nov.), Village Desprez (26 au 30 nov.) et Bras Pistolet (3 au 7déc.) : 31 ambassadeurs de l’environnement interviendront auprès de chaque foyer pour aider chaque habitant à repérer les objets producteurs de moustiques. Ils bénéficieront d’astuces et de conseils pour éviter ces gîtes de production. Des équipes mixtes composées d’agents de l’ARS, la CINOR, la Commune de Ste Suzanne, le CCAS de Ste Suzanne et l’association GOUSSE interviennent directement auprès de chaque domicile avec des supports nécessaires à l’information. L’ensemble de ces agents a été formé durant une matinée par les services de l’ARS le 9 novembre 2012. Chacun pourra participer à l’élimination de ces gîtes de production avec le soutien de la Commune et de ses partenaires. Une collecte exceptionnelle est réalisée par la CINOR pour récupérer sur le quartier concerné les déchets verts et les encombrants en porte à porte. La Commune, procèdera à l’évacuation des électroménagers et des déchets électroniques dans les mêmes conditions. Une contribution de l’association GOUSSE est apportée à la Commune pour lui permettre d’évacuer les gros gîtes larvaires des domiciles de personnes âgées ou handicapées. La Commune procèdera dans le même temps à l’élimination des dépôts sauvages sur le quartier. Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 10 Pour le quartier « les Flamboyants » en Centre Ville : Entre le 19 et le 23 novembre 2012 : lutte contre les dépôts sauvages. Des plantations d’arbrisseaux remplaceront les dépôts pour dissuader la dégradation des lieux publics. Le 28 novembre 2012 : Des stands d’information et de prévention dans le cadre du dispositif Atelier Santé Ville seront animés par plus d’une dizaine de partenaires. Ils partageront avec les habitants du quartier et les jeunes en particulier, leur connaissance et savoir-faire sur les problématiques de l’Environnement et de la Santé. ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ ‐ La Commune, le CCAS, l’ARS-OI - LAV et GOUSSE porteront des messages liés aux risques vectoriels, L’ASV de Sainte-Suzanne sensibilisera le public sur la lutte contre les rats et sur les mesures de protection contre la leptospirose (autre maladie vectorielle) La CINOR sensibilisera le public au tri en logement vertical, au respect des calendriers de collecte, ainsi qu’aux risques liés aux nuisances sonores. Le service animation de la ville assurera l'animation musicale du site. L’APLAMEDOM proposera une découverte des plantes médicinales de la Réunion. La SEMADER met à disposition le site pour la réalisation de l’animation. Elle présentera ce jour là le nouveau gardien aux habitants. Ce personnel affecté de façon permanente sur site participera activement à la Gestion Urbaine de Proximité. Le Parc National participera pour rappeler la richesse de la biodiversité, leurs vertus et la nécessité de protéger les milieux naturels contre les déchets… ces déchets qui se transforment très rapidement en gîtes producteurs de moustiques. Véolia sensibilisera au cycle de l'eau et à l'influence de l'environnement sur la santé. Les bénévoles du quartier de Bagatelle animeront un atelier axé sur la réutilisation de déchets. Une action de sensibilisation en porte à porte sera organisée dans le quartier. Pour les autres quartiers entre le 19 et 23 novembre 2012 : Collecte exceptionnelle des électroménagers et des déchets électroniques qui alimentent les dépôts sauvages sur l’ensemble des autres secteurs de la Commune. Evacuation des pneus et des batteries sauvages en bordure de voie publique Elimination des gros dépôts sauvages et gîtes productifs Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 11 PREMIERS ELEMENTS DE BILAN Une opération a été réalisée durant la semaine du 12 novembre 2012 sur le quartier de Bellevue, quartier comptant environ 66 domiciles. Cette première phase permet de conclure sur l’intérêt de réaliser ces interventions de proximité : ‐ 49 foyers visités (fonction de la présence des habitants) ‐ 86 personnes sensibilisées ‐ 60 m3 d’électroménagers usagés enlevés ‐ 25 batteries usagées évacuées ‐ Plus de 100 pneus usagés collectés dont 10 de tracteur ‐ 6 VHU (Véhicules Hors d’Usages) repérés et mis en procédure d’enlèvement ‐ Plus de 4 tonnes de déchets divers collectés DES MOYENS EXCEPTIONNELS POUR L’OPERATION Pour assurer cette opération de grande ampleur, la collectivité et ses partenaires doivent mobiliser des moyens exceptionnels. Les moyens ont été en conséquence mutualisés et renforcés. La conjugaison des actions optimise leur mise en œuvre pour une meilleure efficacité. L’effectif mobilisé est le suivant : ‐ 31 ambassadeurs ‐ 80 agents communaux ‐ 5 agents de la CINOR ‐ 36 agents associatifs ‐ 50 jeunes scolarisés ‐ Plus de 30 bénévoles Les moyens techniques mobilisés sont les suivants : 1 faucheuse 3 camions double-cabine 4 fourgons 1 tractopelle 1 camion poids lourd Une équipe communale mobile de 5 agents en double-cabine a été créée pour cette opération de façon à pouvoir évacuer efficacement les D3E, pneus et autres gîtes larvaires. DES ACTIONS DE SOLIDARITE Pour marquer une solidarité intergénérationnelle, les partenaires ont assuré l’aide aux personnes âgées pour l’évacuation des gros déchets tels que les électroménagers usagés. Cette solidarité s’exprime également par l’intervention de plus de 50 élèves de l’école Maya à Commune Carron. Accompagnés de leurs enseignants et de parents d’élèves, ils iront aux côtés de l’ARS sensibiliser les riverains le vendredi 30 novembre 2012 de 13H15 à 15H15. La lutte sanitaire contre les maladies vectorielles est l’affaire de tous, et surtout ensemble. C’est le message porté par ces enfants à leurs aînés. UNE MOBILISATION COLLECTIVE POUR PERENNISER LA LUTTE COLLECTIVE L’appropriation des bons gestes est fondamentale pour pérenniser la lutte préventive. Le respect du calendrier de collecte de la CINOR, l’évacuation systématique des déchets en déchèterie, le retour du vieil électroménager au revendeur lors de l’achat d’un neuf, … sont autant de réflexes qui contribuent à préserver l’environnement et la santé publique. Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 12 ANNEXES Programme de la 11ième édition de Kass’ Moustik L’action de lutte anti-vectorielle en 2012 Point épidémiologique de la Cire Océan Indien au 7 septembre 2012 : Situation de la dengue à la Réunion Dossier de presse- Agence de Santé Océan Indien – 26 novembre 2012 13