Les essences naturellement durables Le bois traité

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Les essences naturellement durables Le bois traité
Le bardage bois est un revêtement de façade. C’est un élément d’agrément mais également de protection
du bâtiment face aux chocs et aux intempéries. Il est constitué de lames de bois fixées mécaniquement sur
une ossature. Il peut être mis en œuvre sur tout support, avoir différentes orientations (horizontale, verticale,
oblique) et être posé en recouvrement, en emboîtement ou à claire voie, à condition de ne pas être en
contact direct avec le sol.
Il est conseillé d’utiliser des essences dites naturellement durables, c’est-à-dire ne nécessitant pas de
traitement de préservation, ou des essences préalablement traitées à cet effet.
Douglas
! Les essences naturellement durables
Il s’agit d’essences qui, purgées d’aubier, possèdent une durabilité
naturelle suffisante face aux attaques biologiques (insectes, moisissures).
!
Un bardage bois n’ayant
pas de finition tendra
vers une coloration
grisâtre, qui n’altère en
rien sa durabilité et ses
performances mécaniques.
Mélèze
Bois traité en autoclave sans finition
Afin d’améliorer la durabilité de l’essence et/ou de préserver son
apparence au fil du temps, le bois utilisé pour le bardage peut être
traité.
Il faut distinguer les traitements de préservation (traitement par
trempage, autoclave, haute température, etc.) qui vont augmenter
les caractéristiques de durabilité du matériau par rapport aux
dégradations biologiques du bois (champignons, insectes, etc.), des
traitements de finition (ou de protection) qui préservent l’aspect du
bois face aux dégradations physiques (humidité, ultra-violet, etc.).
!
Bois modifié thermiquement
Les traitements de
finition apportent
uniquement une
protection superficielle,
mais ils ne peuvent en
aucun cas se substituer
à un traitement de
préservation.
Bois peint
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : FIBOIS Alsace (Christian Creutz), ABC Architecture, Serge Demailly, Matthieu Husser, Marc Schroth architecte
! Le bois traité
Il s’agit de revêtements extérieurs composés de différents matériaux et fixés sur une ossature. Posés en façade,
ils protègent les bâtiments des chocs et des intempéries, tout en assurant une fonction esthétique.
Contrairement au bardage bois, ces produits conservent sans entretien, leur aspect dans le temps.
Revêtement bois-ciment
! Les revêtements bois-ciment
Cette gamme de produits est réalisée à partir d’un mélange de
fibres de bois et de ciment, sur lequel sont ensuite appliquées,
après pressage et moulage, plusieurs
couches de peinture. Grâce à ce
procédé de fabrication, l’état de
surface du produit final peut être lisse
ou identique à un veinage bois.
Revêtements bois-polymère
On distingue deux grandes familles de revêtements à base de fibres
de bois et de résines de synthèse :
!des produits avec un aspect
bardage bois,
!des produits de type panneaux
lisses.
Revêtement minéral
! Les revêtements minéraux
Ces systèmes de revêtement permettent d’obtenir un aspect extérieur
minéral sur des constructions à structure bois. Ils se composent en
général d’un enduit appliqué sur un
isolant, lui-même fixé le plus souvent
directement sur des panneaux bois.
"
Préservez vos façades de
l’impact des intempéries !
Des débords de toiture
suffisants vous permettront
d’augmenter la longévité
et la pérennité de vos
revêtements de façade.
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Pierre Gourvennec, Archiline, Maechel Delaunay Jund, Atelier de Créations Architecturales Guy Walter, Atelier Rhénan d'Architecture, Christophe Bourgeois
! Les revêtements bois-polymère
Les charpentiers et constructeurs bois disposent de différents matériaux pour réaliser leurs ouvrages.
Des bois massifs aux matériaux reconstitués de haute technologie, toute une gamme de produits leur permet
de valoriser les qualités mécaniques inégalées du bois.
Bois massif
! Le bois massif
Il s’agit de pièces de bois réalisées à partir de grumes (troncs d’arbre) ou de pièces
de plus fortes dimensions.
C’est le produit obtenu directement en sortie de scierie.
! Les bois massifs reconstitués (BMR)
Bois contrecollé
Bois abouté
Cette catégorie de matériaux comprend :
!des bois contrecollés : association par collage
à plat de plusieurs lames de bois massif
(en général deux ou trois),
!des bois aboutés : collage bout à bout de
plusieurs lames de bois massif.
Ces produits présentent l’avantage de s’affranchir des
contraintes dimensionnelles du bois massif (section
et longueur limitées) et d’obtenir des caractéristiques
mécaniques élevées, puisqu’ils sont fabriqués à partir
de bois massifs purgés de leurs éventuels défauts.
Lamellé collé
! Le lamellé collé
Il est obtenu par collage de lamelles de bois, dont
le fil du bois est généralement parallèle.
Cette technique permet ainsi de façonner des poutres
de formes complexes (courbe, inertie variable, etc.)
et de grandes longueurs.
Poutre en !
! Les produits composites
Il existe aujourd’hui toute une palette de produits de structure à base de
bois répondant chacun à des attentes et à des exigences particulières.
Les poutres en !, constituées de membrures en bois massif ou en bois
reconstitué et d’âmes en panneaux (OSB, etc.) sont ainsi particulièrement
adaptées comme solivages de plancher grâce à leur très bonne résistance
mécanique.
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Atelier d’Architecture Clauss Dominique (Christian Kreutz), Atelier d’Architecture du Ried, François Liermann, Corporation des Entreprises de Charpente du Haut-Rhin, ABC Architecture.
Les deux techniques peuvent être couplées pour
obtenir des bois à la fois aboutés et contrecollés.
Qu’ils soient utilisés pour l’agencement ou la construction, les panneaux à base de bois sont aujourd’hui
devenus incontournables. Ils ont l’avantage d’être disponibles en grandes dimensions et d’être peu sensibles
aux variations d’humidité.
En outre, une large gamme de produits aux caractéristiques très variées permet de répondre à tous les
usages et tous les besoins.
OSB
! Les panneaux OSB (Oriented Strand Board)
Constitués de grandes lamelles orientées et liées entre elles
par collage, ces panneaux disposent d’une excellente résistance
mécanique.
Ce type de panneau est principalement utilisé en tant que
matériau de construction, même si de plus en plus souvent
il est mis en œuvre pour ses qualités décoratives.
Contreplaqué
! Les panneaux de contreplaqué
Ces panneaux plats ou moulés, sont constitués d’un
empilage impair de placages fixés entre eux par collage.
Les fibres de chaque placage sont orientées
perpendiculairement à celles des placages voisins.
Tout comme l’OSB, ces produits disposent d’excellentes
caractéristiques mécaniques.
Panneau de particules
! Les panneaux de particules
Obtenus par collage et pressage de petites particules de bois
(copeaux, sciures), ces panneaux sont aussi bien utilisés en
construction que dans l’ameublement et l’agencement.
Aujourd’hui, des mesures strictes sont prises dans
la fabrication des panneaux pour vérifier l’absence
de pollution des bois servant de matière première,
ainsi que pour minimiser, dans les colles notamment,
la teneur en substances volatiles telles que les
formaldéhydes.
Panneau de fibres (MDF)
! Les panneaux de fibres
Réalisés à partir de fibres obtenues par broyage puis feutrage des bois, ces panneaux
se prêtent à tous les usages. Ils sont particulièrement utilisés dans l’ameublement et
l’agencement grâce à leur grande facilité de moulurage et de finition. Il en existe de
différentes densités, dont le plus courant est celui de moyenne densité (MDF).
Panneau bois massif multiplis
! Les panneaux bois massif
Derniers nés dans la famille des panneaux,
cette gamme de produit a pour principal usage
la construction. Ces panneaux sont réalisés à partir
de bois massifs collés entre eux de telle sorte à
obtenir d’excellentes caractéristiques mécaniques.
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Nicolas Waltefaugle, Vincent Muller, Richard Normand, Guy Schneider, Régis Mury, Matthieu Husser.
!
Les charpentes sont les structures servant à assurer essentiellement le support des éléments de couverture.
Leur conception se fait de plus en plus souvent sur informatique à l’aide de logiciels spécialisés et leur taillage
sur des machines à commandes numériques.
Il en existe 3 grands types : la charpente traditionnelle, la charpente en lamellé collé et la charpente
industrialisée ou fermette.
!
Bois carbonisé
La charpente traditionnelle
Elle se caractérise essentiellement par le recours à l’usage de bois
massifs de moyennes ou de fortes sections. Ces pièces de bois sont
assemblées soit par profils complémentaires (tenons-mortaises,
embrèvements…), soit par moisements et tiges métalliques
(boulons, broches…) ou organes spéciaux (crampons…), pour former
une structure indéformable basée sur les principes de la triangulation.
Couche pyrolysé
(environ 5 mm)
Bois non affecté par le feu
(section efficace)
Couche de charbon
de bois
On admet une vitesse
de progression de
la couche carbonisé
de 0,7 mm/mn.
Ce type de charpente est le plus répandu dans la maison individuelle.
Une excellente tenue au feu
Même si le bois est un bon combustible,
son comportement face au feu est
exceptionnel.
Sa réaction dans un incendie est prévisible
et planifiable. C'est le seul matériau qui
conserve ses propriétés mécaniques et
portantes sans déformation à haute
température : le bois brûle, mais il
continue de jouer son rôle structurel,
laissant ainsi le temps nécessaire à
l’évacuation des bâtiments.
De plus, sa combustion ne dégage pas
de gaz toxiques.
Construction bois, des économies à chaque étape
La maison en bois ne coûte pas plus chère qu’une construction maçonnée,
à qualité d’isolation identique :
• la structure plus légère entraîne des coûts de fondations moindres,
• les coûts liés au transport et au chantier sont considérablement réduits,
• la livraison d’une maison bois est de l’ordre de 4 à 5 mois, à comparer
aux 10 mois que nécessite, en moyenne, une construction maçonnée,
• l’utilisation d’un matériau peu énergivore permet de réaliser des
économies de chauffage importantes, de l’ordre de 30%.
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : FIBOIS Alsace, CNDB, Bieber Bois, Norbert Dechriste, Atelier d’Architecture du Ried
La réaction du bois face au feu
A côté de la charpente dite traditionnelle, il existe également d’autres procédés disposant
chacun d’atouts spécifiques.
! La charpente en lamellé collé
Elle est essentiellement constituée d’éléments en lamellé
collé, mais peut toutefois incorporer des éléments en bois
massif ou d’autres constituants (tirants métalliques, etc.).
Du fait des grandes dimensions (en section et en longueur)
et des courbures variées qu’il est possible de donner aux
éléments en lamellé collé, ces charpentes se prêtent d’une
part, à la réalisation de structures de grandes portées
(jusqu’à 150 mètres), et d’autre part, à la réalisation de
formes architecturales très complexes (toiture courbe en
forme de vague par exemple).
Elles sont souvent utilisées dans la structure de bâtiments
sportifs, commerciaux, industriels ou même agricoles.
! La charpente industrialisée ou fermette
Elle est constituée d’éléments en bois massif de petites
sections, assemblés entre eux sous presse, par l’intermédiaire
de connecteurs métalliques.
Les fermettes sont mises en œuvre de façon rapprochée
(tous les 60 cm par exemple) avec des dispositifs
d’anti-flambement pour garantir leur stabilité.
Economiques, elles sont souvent utilisées dans les
constructions neuves, mais peu adaptées pour les combles
habitables. En Alsace, elles sont assez peu répandues.
Un matériel léger aux qualités mécaniques
performantes
1m3 de bois
récolté
et transformé
=
1 tonne
de CO2
stockée
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Frédéric Haller, François Liermann, Sutter / Laburte architectes, CTBA, Carine Jund
Le poids propre des structures est bien évidemment
un élément de première importance.
Le rapport des performances mécaniques sur la
densité révèle toutes les qualités structurelles du
bois par rapport à ses concurrents. Ainsi, pour
supporter 20 tonnes de chargement, une poutre de
3 mètres de long pèsera seulement 60 kg en bois
(épicéa), alors qu’elle pèsera 80 kg en acier et 300 kg
en béton armé.
Cette différence de poids permet au bois d’être
très fréquemment utilisée en rénovation et en
surélévation.
Les isolants assurent à la fois des fonctions thermiques et acoustiques. Ils contribuent ainsi
à une diminution des consommations énergétiques et à une atténuation de la propagation des bruits.
Il existe aujourd’hui à côté des isolants traditionnels (laines minérales,
polystyrène, etc.), toute une gamme d’isolants réalisés à partir de fibres
naturelles (fibre de bois, ouate de cellulose, chanvre, liège, etc.).
Ces derniers possèdent de nombreux atouts :
"matière première renouvelable
"produits recyclables
"confort d’été assuré
"absence d’irritations au contact de la peau
"etc.
Un bon isolant thermique
Le bois est 12 fois plus isolant
que le béton, 350 fois plus
que l’acier, 1 500 fois plus
que l’aluminium…
Fibre de bois
! La fibre de bois
Cet isolant est constitué de fibres de bois agglomérées grâce notamment à la
lignine contenue dans le bois. Il se trouve le plus souvent sous forme
de panneaux de différents formats et de différentes densités.
C’est l’isolant dont la mise en œuvre est la plus facile et qui possède une large
gamme de produits.
! La ouate de cellulose
Ouate de cellulose
Issu du recyclage du papier, cet isolant se met en œuvre principalement au travers
de deux techniques : le flocage ou la pose de panneaux.
Constitué en grande majorité de fibres végétales de chanvre auxquelles sont
additionnées des fibres synthétiques (<15%) pour assurer la tenue de l’ensemble,
cet isolant existe quasiment dans tous les types de conditionnement (en rouleaux,
en panneaux, en vrac).
!
Contrairement aux isolants « traditionnels »,
les isolants à base de fibres naturelles procurent
un excellent confort d’été, en amortissant au
travers d’un déphasage, les variations de
températures intérieures entre le jour et la nuit.
Chanvre
Alliance du confort et de la santé
En dehors de ses qualités d’isolant phonique
et thermique, le bois a aussi la propriété de
réguler le taux d’humidité de l’air.
Une hygrométrie constante assure outre un
confort de vie, une grande qualité de l’air
ambiant. En limitant les risques d’allergies,
de rhinites, de problèmes respiratoires et de
déshydratation, le bois rend ainsi l’habitat
plus sain.
Ce critère de choix prend notamment toute
sa dimension dans les établissements scolaires
ou médicaux.
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Fibois ALSACE, Corporation des Entreprises de Charpente du Haut-Rhin, Matthieu Husser, Illustration et schéma technique : CNDB, (Jérôme Grivet)
! Le chanvre
Les laines minérales sont aujourd’hui encore les isolants les plus régulièrement mis en œuvre,
même si de plus en plus, elles sont supplantées par des isolants à base de fibres naturelles.
Elles sont conditionnées le plus souvent sous forme de rouleaux.
Toiture inclinée avec isolation sous rampant
La pose d’un pare-vapeur
du côté intérieur des façades
est souvent indispensable pour
éviter que l’air intérieur chargé
d’eau ne pénètre dans l’isolant
et s’y condense.
1)
2)
3)
4)
1
2
2
1
!
5) Laine de verre 100 mm
6) Plaque de plâtre 13 mm
suspendue
par ossature métallique
Chape flottante 40 mm
Laine de roche 20 mm
Panneau type CTBH 22 mm
Poutres en ! non apparentes
4
3
Une isolation par l’extérieur
permet d’accroître de manière
significative, les performances
thermiques du bâtiment,
par rapport à une isolation
intérieure.
6
5
9
3
4
5
7
6
8
3
2
4
1
Les structures bois
sont particulièrement bien
adaptées à la réalisation
d’ouvrage ayant de très bonnes
caractéristiques thermiques et
acoustiques, puisque l’isolant
peut être incorporé dans
l’épaisseur même de la
structure et que l’utilisation
du bois limite les ponts
thermiques.
Les systèmes constructifs bois
sont les plus adaptés pour
réaliser une maison à basse
consommation d’énergie.
!
8
7
9
Mur à isolation extérieure renforcée
Jonction plancher/façade sans pont thermique
Ce type de jonction permet d’assurer la continuité de
l’isolation et évite ainsi les phénomènes de ponts thermiques.
1) Bardage 22 mm
2) Lattage 22 mm
3) Isolant de fibres de bois
hydrofuge 35 mm
4) Contreventement, type
OSB 9 mm
5)
6)
7)
8)
9)
Ossature bois 45 x 120 mm
Laine minérale 120 mm
Pare-vapeur
Profil métallique
Plaque de plâtre 13 mm
L’isolation thermique et phonique dans une maison à structure bois
La laine de verre
Laine de verre
!
En cas d’incendie, les isolants à
base minérale et à base de
fibres naturelles ne dégagent
pas de fumées ou de gaz toxiques,
contrairement aux isolants
synthétiques (polystyrène, etc.).
!
La plupart des isolants sont
extrêmement sensibles à
l’humidité, à l’exception toutefois
des isolants synthétiques et de
certains isolants minéraux.
En effet, une fois trempés, ils se
dégradent et perdent en grande
partie leur pouvoir isolant.
Obtenu à partir de sable, de calcaire, de verre
recyclé, etc., fondus à haute température
(plus de 1000 °C), auxquels est ajouté un liant,
ce produit convient parfaitement au
calfeutrement grâce à une grande souplesse.
! La laine de roche
5 6
Cet isolant est fabriqué à partir de roche
volcanique, de basalte, de coke, etc, fondus à
très haute température. Il résiste mieux aux
ambiances humides que la plupart des autres
isolants.
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Illustrations et schémas techniqueS CNDB (Jérôme Grivet)
!
Poutres en ! non apparentes et chape flottante
6) Isolation ép. 2 x 100 mm
7) Pare-vapeur 200 microns
8) Lattage horizontal 22 x 45 mm
9) Lambris bois 14 mm
1) Tuile
2) Liteaux 22 x 45 mm
3) Contre-latte 22 x 45 mm
4) Pare-pluie de toiture
5) Chevron bois massif 45 x 220 mm
Le terme « construction bois » sous-entend une réalisation dont les murs porteurs sont en bois.
Plusieurs techniques, issues d’un grand savoir-faire, sont mises en œuvre en Alsace et présentent toutes
à des degrés divers, les avantages suivants :
"temps de montage réduit dû à une préfabrication en usine,
"très bonne isolation thermique et acoustique,
"structures adaptées pour les extensions et les surélévations,
grâce au faible poids du bois,
"techniques adaptées aux zones sismiques.
! Le poteau-poutre
Le système constructif « poteau-poutre » consiste à ériger le squelette
de la maison avec des poteaux et des poutres de fortes sections.
Espacés à intervalles réguliers (de 2 à 5 m), ils constituent la
structure de la maison. Les panneaux et les isolants ferment la
structure porteuse et sont en général posés lors du chantier.
!
De nombreuses maisons contemporaines
marient l’ossature bois, pour ses avantages
thermiques et acoustiques, et le poteau-poutre,
pour disposer de grands volumes et de larges
ouvertures (baies vitrées).
! Le colombage
La technique du colombage fait appel à des éléments de bois
verticaux et des traverses horizontales de fortes sections, entre
lesquels un remplissage est effectué en torchis, brique ou terre.
Le colombage conserve encore une place non négligeable dans la
construction neuve en Alsace.
! Le bois massif empilé
D’épaisses pièces de bois de sections rondes (rondins) ou carrées
(madriers) sont empilées horizontalement. Ces pièces sont conçues
pour s’emboîter avec précision, afin d’assurer une bonne étanchéité.
Ces éléments de structure ont la particularité d’assurer également
les fonctions de bardage.
!
Dans ce type d’habitat, il est nécessaire de prendre
en compte, lors de la construction, le phénomène
de tassement des murs en bois (1 à 2 cm/m).
! Autres systèmes constructifs
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Atelier d’Architecture du Ried, Régis Mury, Patrick Wierel, Bieber Bois, Doréan, Kurtz, Corporation des Entreprises de Charpente du Haut-Rhin
Il existe une multitude d’autres systèmes constructifs qui ont été
le plus souvent élaborés à partir de produits dérivés du bois
(panneaux bois massif, etc.)
Les menuiseries extérieures en bois participent au clos de l’habitat. Elles assurent notamment l’aération
et l’éclairage des locaux et contribuent à l’esthétique et à l’architecture d’une façade.
Les dimensions et les formes sont multiples et très variées, ce qui leurs permet de s’adapter à la construction
neuve et à la rénovation.
De plus, elles garantissent également une très bonne étanchéité et leurs performances mécaniques,
thermiques et anti-effraction sont prouvées et reconnues.
! La fenêtre bois
La fenêtre bois est de plus en plus souvent réalisée à partir de
produits transformés à base de bois tels que les bois contrecollés.
Le bois massif n’est ainsi plus le seul matériau à être utilisé.
Comme pour le bardage, le choix de l’essence et de l’éventuelle
finition conditionnera l’aspect dans le temps et la nécessité
d’entretenir ou non la menuiserie.
! La fenêtre bois aluminium
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Yvon Meyer, Bieber Bois, Patrick Fintz, Atelier d’Architecture du Soleil, Richard Normand
Ces menuiseries mixtes conjuguent les avantages du bois à
l’intérieur (qualité acoustique et thermique, aspect, etc.) et
ceux de l’aluminium à l’extérieur (durabilité et tenue dans
le temps, choix de couleurs, etc.).
Les progrès techniques permettent aujourd’hui la réalisation
de fenêtres répondant aux contraintes thermiques et acoustiques
les plus drastiques.
La fenêtre bois est la
seule à assurer un rôle de
pare-flammes pendant 1/2h !
! La fenêtre triple vitrage
Une fenêtre triple vitrage permet d’augmenter les performances en
matière d’isolation thermique et acoustique.
!
Grâce à des procédés très performants
permettant de broyer puis de séparer
le bois, le verre, la ferraille, etc.,
le recyclage des menuiserie bois est
devenu une réalité assurant une
valorisation ultérieure des différents
produits constitutifs.
! La fenêtre passive
Par rapport à une fenêtre triple vitrage classique, les caractéristiques
techniques globales sont encore améliorées, afin de satisfaire les
exigences des constructions à faible consommation d’énergie.
La gestion durable
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : Bieber Bois, Alain-Marc Oberlé
En tant que consommateur, vous pouvez soutenir la
gestion durable et contribuer à l’amélioration des
pratiques forestières, en préférant les
produits certifiés PEFC ou FSC.
En effet, la certification vous garantit
que le bois utilisé pour fabriquer votre
produit est issu de forêts intégrant tous
les enjeux environnementaux, sociaux et
économiques des milieux naturels.
A la différence des énergies fossiles (charbon, fioul et gaz) et fissiles (nucléaire), l'énergie contenue dans le bois
est renouvelable.
En outre, les forêts ne peuvent jouer leur rôle économique, écologique et paysager que si elles sont entretenues,
ce qui implique une récolte régulière et raisonnée de ces dernières, notamment à destination de l’énergie.
Le bois énergie se présente sous 3 principales formes :
Plaquettes
! Les plaquettes
Elles sont de deux types :
!la plaquette forestière, qui est un produit à part entière issu du broyage
de rémanents, de houppiers, etc.,
Elle correspond à une valorisation de produits de la forêt, qui par ailleurs,
ne trouvent que peu de débouchés.
!la plaquette de scierie, qui est un sous-produit de l’industrie de première
transformation.
En utilisation énergétique, la plaquette est principalement destinée aux
chaudières collectives et à la cogénération. En effet, les capacités de
stockage doivent être importantes pour garantir une autonomie suffisante
à la chaudière.
Granulés
! Les granulés
Il s’agit de sciures compressées, destinées principalement aux particuliers.
En effet, le granulé permet l’utilisation de chaudières à alimentation
automatique qui, couplée à un silo de stockage, ne demandent qu’un ou
deux approvisionnements par an.
L’utilisation de ce combustible est donc plus souple pour le particulier puisqu’il
nécessite un espace de stockage beaucoup plus réduit que pour la plaquette.
3/4 de stère de bûches = 1MAP 1 de plaquettes = 220 kg de granulés
= 1000 kWh = 100 litres de fioul
=
3/4 de stère
de bûches
1 MAP 1
de plaquettes
1000
kWh
=
100
=
litres
de fioul
220 kg
de granulés
La forêt française bénéficie d’une
gestion durable qui lui permet de
poursuivre sa croissance : on continue
aujourd’hui de planter plus d’arbres
qu’on en récolte.
La forêt progresse ainsi de 30 000 hectares
par an, soit 50 000 terrains de football.
Ce reboisement est notamment
financé grâce aux ressources issues
du commerce du bois.
mètre cube apparent
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Conception : Sous le Signe du Capricorne - 2008 - Photos : FIBOIS Alsace
1
=
La forêt française se porte bien

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