Régulez les prédateurs - Fédération des Chasseurs de la Somme
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Régulez les prédateurs - Fédération des Chasseurs de la Somme
> D’où vient l’argent des écolos ? > La situation du petit gibier > La facture des dégâts de sanglier > Régulez les prédateurs ! - Notre dossier : régulation à tir des corvidés - Le renard dès cet été, pour les détenteurs de plans de chasse chevreuil et sanglier - La Fédération forme les piégeurs mai/juin 2010 - numéro 132 - 1 euro 4 > Petit gibier, A l’écoute de Radio perdrix Le petit gibier n’a pas dit son dernier mot !!! 8 > Votre Fédération, c’est vous !!! Nouveau logo, nouveau site Internet 9 > Aménagement du milieu : les jeunes à l’ouvrage 10 > Pour info,ça se passe près de chez vous 12 > Dossier, sus aux corneilles !!! 16 > Témoignage, la chasse n’est pas seulement un sport, mais aussi un moyen naturel de gestion de la ressource. L Le jeu des 7 erreurs ’affaire des voleurs de canards a défrayé la chronique. 250 appelants reconnus volés ont valu à certains prévenus d’être relaxés, alors que d’autres furent condamnés à des peines de sursis. Seul le « chef » écope d’une amende de 500 euros. La justice a été clémente… Lors d’un contrôle, vous qui n’êtes pas un voleur, si vous détenez un canard non bagué, le tarif est sans appel : 135 euros, par timbre amende. Cherchez l’erreur… La côte picarde a été choisie pour accueillir 500 éoliennes. Personnellement, je ne suis pas « anti-éolien primaire » mais l’ampleur du projet m’interpelle, notamment pour les répercussions sur les migrations des oiseaux, insuffisamment prises en compte. Pour agrandir une mare de hutte, un chasseur devra soulever des montagnes de paperasses auprès de l’administration avant de se voir souvent opposer un refus. Cherchez l’erreur… 18 > D’où vient l’argent des Depuis des années, les écolos nous bassinent avec le réchauffement climatique qui serait dû à nos rejets de CO2. Théorie imposée par les politiques et les médias, même si des voix comme celle de Claude Allègre (lire son livre « l’imposture médiatique ou la fausse écologie ») s’élèvent. Cet hiver, il a fait du moins 10° et début mai, je frotte encore mon pare-brise givré le matin. Cherchez l’erreur… 20 > Jamais sans mon chien, En 1995, l’Etat français nous assure que chasse et pêche ne sont pas des activités perturbatrices dans les sites Natura 2000 et le grave dans le marbre de la loi. Cette année, le Cour de justice européenne demande à l’Etat français de revoir sa copie à ce sujet. J’ai bon espoir que ça s’arrange pour nous mais quand même… Cherchez l’erreur… écolos ??? Les subventions du ministère de l’écologie aux écolos : 28 millions d’euros ! la saison des fields 21 > Sécurité, à Coulemelle, on prend de la hauteur ! 22 > Grand gibier, douze nouveaux lauréats du Brevet Grand Gibier de la Somme 23 > Chasser mieux, un chasseur bien formé en vaut deux ! 24 > Dégât, les indemnisations de la dernière campagne 27 > Annonces Directeur de la publication Yves Butel Rédacteur en chef Thierry Delefosse Notre rédacteur en chef est l’auteur des articles et photos non signés. Comité de rédaction Y. Butel, H. Séré, J. Pilniak, P. Demey, A. Pion, D. Sergent, Th. Delefosse et François Crepin. Conception JL. Couvillers 06 42 57 20 42 - [email protected] Publicité SARL JLD 02 35 82 69 09 - 06 42 57 20 42 - [email protected] Impression Imprimerie CACHE BP 63 - 62610 Balinghem Tél : 03 21 35 20 09 / ISSN 0336 1772 La loi protège les citoyens et leur assure la sécurité. L’exercice de la chasse, activité reconnu par la loi, est de plus ne plus troublé, en toute impunité, par des terroristes cagoulés. Et le décret créant le délit d’entrave à la chasse traîne depuis plus d’un an sur le bureau de Jean-Louis Borloo, en attente de sa signature. Cherchez l’erreur… Les contraintes frappant les propriétaires d’oiseaux domestiques, liées aux mesures de prévention de l’influenza aviaire ont été levées. C’est heureux… Seuls les chasseurs de gibier d’eau doivent encore se soumettre à une réglementation ubuesque de canards immatriculés, de registre paraphés et de déclarations qui s’empilent dans des bureaux, et ce malgré les promesses d’assouplissement de la part du ministre. Cherchez l’erreur… Une autre affaire a été largement relayée par la presse : celle du chien martyr du Ponthieu. Un pauvre animal que son maître a laissé mourir de faim. J’espère qu’on en aurait autant parlé si le maître n’avait pas été un chasseur… Plus récemment, trois magnifiques setters ont été volés à un dresseur – chasseur lors d’un concours, dans l’Oise. En avez-vous lu une ligne dans les journaux ? Cherchez l’erreur… Je parie que vous avez 7 sur 7 ! Je ne baisse pas les bras et tant que j’aurai le mandat de vous représenter, je le ferai avec acharnement mais voyez-vous, devant tant d’adversité, il faut vraiment avoir le moral pour être président de fédération… Yves Butel, Président de la Fédération des chasseurs de la Somme Photo de couverture : D. Gest Commission Paritaire 0913 K 83801 Prix de l’abonnement : 6 €. Dépôt légal à parution. Journal bimestriel édité par l’EURL Picardie-Chasse Capital de 7 622,45 € - N° RCS : B 418 612 461 1, boulebard Baraban - 80038 AMIENS Cedex 01 Tél : 03 22 82 90 90 - Fax : 03 22 80 02 36 www.fdc80.com Tirage : 23 000 exemplaires. Un encart jeté Ediloisir est joint à ce numéro. mai/juin 2010 - numéro 132 - 1 euro Petit gibier Petit gibier A l’écoute de Radio perdrix Photo : D.Gest L a Somme participe à l’étude nationale perdrix grise, basée sur un suivi des poules perdrix par radio-tracking, sur le territoire de Bouzincourt. En fin d’hiver, 22 poules ont été capturées et munies d’un émetteur ; elles font depuis l’objet d’un suivi quotidien. Toutes ont reçu un prénom féminin, pour mieux les identifier. La première question qui vient à l’esprit : combien sont encore vivantes ? Eh bien, s’il y a eu un peu de casse au début, 18 ont affronté sans problème cette période précédant la nidification. Ecoutons Charles Davout, l’animateur de Radio perdrix, chargé de suivre les perdrix chaque jour, en sillonnant le territoire de Bouzincourt et les environs, en véhicule ou à pied, avec son antenne directionnelle qui ne manque pas d’intriguer ceux qui croisent sa route : quelqu’un l’a même pris pour un sourcier cherchant de l’eau ! « Une s’est noyée dans un bassin de décantation la nuit suivant la capture, sans doute à cause du stress. Deux autres ont été prédatées – une par un renard et l’autre par un rapace – dans les heures suivant la pose de l’émetteur, ce qui m’incite à penser que là aussi, il s’agit des conséquences de la capture. Si l’on 4 Elles ont vaillantes nos petites perdrix ! Jusqu’à présent, elles ont su déjouer les ruses des prédateurs et se portent à merveille. Branchez-vous sur Radio perdrix, fréquence Bouzincourt, pour écouter les infos ! fait abstraction de ces trois-là, une seule manque à l’appel. Dans la nuit de Pâques, la pauvre Jenny a péri sous les dents d’un renard qui cherchait une poule en chocolat ; il a eu la poule, pas le chocolat. Depuis (NDLR : nous sommes début mai) plus aucune n’a succombé. Apparemment, elles se portent bien. Laura a disparu durant 15 jours et je l’ai retrouvée à 3 km, avec un coq. Une aventurière… Au cours de reprises nocturnes, il nous est arrivé de repérer un renard en goguette : toutes les perdrix du secteur étaient en alerte. Ce n’est pas une découverte mais cela montre qu’elles savent identifier le danger et s’en protéger. Heureusement pour elles ! Depuis mi-avril, les couples sont plus solides et plus calmes. Le caractère territorial de la perdrix est évident : chacun a son secteur. A part quelques instables, ils sont cantonnés sur une dizaine d’hectares. » Claire, Laura, Aude… Sinon, il apparaît que la vie conjugale de nos perdrix est plutôt mouvementée. J’ai assisté à des combats épiques en mars / début avril… Notamment à cause de l’une de nos protégées qui, ne se contentant pas de son coq attitré, allait draguer d’autres déjà accouplés. Une aguicheuse… Aude à perdu son coq – mangé ? et depuis vadrouille de couple en couple en se faisant à chaque fois éjecter par la poule. Une fille perdue… Pour le moment donc, tout va bien mais avec la nidification et la reproduction, nous allons entrer dans une phase critique… A suivre sur Radio perdrix ! Quand Claire est morte, son coq s’est greffé sur le couple de Chloé. Un ménage à trois… Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Petit gibier Petit gibier Le petit gibier n’a pas dit son dernier mot !!!* Avec 18 couples de perdrix / 100 ha – un peu mieux que l’an passé – et 17,5 lièvres / 100 ha – c’est stable – notre petit gibier sédentaire redresse la tête. Quant au faisan, il ne s’est jamais si bien porté. Photo : D.Gest D epuis trois ans, la perdrix grise n’est pas à la fête. Certes, l’année 2009 ne fut pas catastrophique au niveau du résultat moyen de la reproduction mais ce résultat s’appliquait à des densités fortement en baisse, indiquées par les comptages du printemps 2009. La modération des chasseurs dans les prélèvements, les efforts accrus de gestion – piégeage, agrainage, aménagements – ont permis de redresser la barre. Oh, pas de façon spectaculaire mais la moyenne de 18 couples de perdrix aux 100 ha obtenue au terme des comptages 2010 est plutôt rassurante. Une bonne reproduction et la poursuite des efforts de gestion permettraient de repasser rapidement au-dessus de la barre des 20 couples, voire de caracoler de nouveau au-delà des 30 couples et de retrouver les merveilleuses journées de chasse en plaine. Le lièvre a connu lui aussi des déboires pour des raisons plus mystérieuses – le taux de survie des jeunes semble bien faible – mais s’il n’a pas progressé cette année au vu des comptages, au moins la baisse semble-t-elle enrayée. La moyenne de 17,5 capucins aux 100 hectares n’est pas mirobolante mais – comme pour la perdrix – plutôt rassurante et serait d’ailleurs appréciée dans nombre de départements où les chasseurs se contentent de beaucoup moins. Lièvre : extension des plans de gestion avec bagues L’assemblée générale de la Fédération a clairement indiqué, par une nette majorité, qu’elle souhaitait limiter les prélèvements anarchiques réalisés par des chasseurs peu scrupuleux, notamment (mais pas seulement…) sur des micro-parcelles. Le Conseil d’administration a donc mené une réflexion qui a débouché sur une extension des plans de gestion avec bagues pour le lièvre. En effet, il apparaît clairement que le lièvre est l’espèce la plus sensible aux prélèvements pouvant être réalisés par des chasseurs bien placés : les capucins empruntent souvent les mêmes passages. Donc, cette année, tous les cantons où s’appliquaient des plans de gestion sur plus de 60 % du canton verront une extension de ce plan de gestion à l’ensemble du canton. Cette mesure a été présentée lors de réunions ; elle a été généralement bien acceptée. Par ailleurs, il faudra désormais justifier de 10 ha de plaine ou de 2 ha de bois ou marais pour prétendre à un plan de gestion. En 2010, ces mesures concerneront l’intégralité des cantons de Ailly le Haut Clocher, Ailly sur Noye, Amiens Est (Longueau), Amiens Nord-Est (Rivery), Ault, Bernaville, Chaulnes, Combles, Conty, Corbie, Crécy en Ponthieu, Gamaches, Hallencourt, * Commentaire de Richard Bouteiller, technicien référent petit gibier, au vu des résultats départementaux des comptages 2010. Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 5 Petit gibier Petit gibier Ham, Moyenneville, Nesles, Nouvion en Ponthieu, Rosières en Santerre. Ceci sans enlever évidemment les communes où s’appliquaient déjà des plans de gestion sans atteindre 60 % du canton. Quelques communes sont également en phase d’enquête en mairie : Abbeville, Arrest, Bouzincourt, Bray sur Somme, Cambron, Vauchelles les Quesnoy. Les chasseurs concernés qui n’ont pas encore bénéficié d’un plan de gestion lièvre sont invités à contacter rapidement la Fédération, si cela n’est pas encore fait, pour présenter leurs droits de chasse. L’objectif, pour 2011, est de passer l’ensemble du département en plan de gestion lièvre avec bagues et d’appliquer à terme une gestion globale de la faune sauvage. Pour cela, le plan de gestion avec bagues est l’outil idéal : géré par la Fédération, il permet à la fois une certaine souplesse et une gestion raisonnée. A vos côtés, la Fédération avance pour faire la chasse du XXIème siècle ! Woignarue – Pointes à 47 livres / 100 ha ! - Olivier Facquer, agent de développement – • Perdrix : 12 à 15 couples de perdrix / 100 ha = stable • 17 à 40 lièvres / 100 ha = légère baisse Zone 2 – Plein Ponthieu - Jean-Paul Lecomte, technicien cynégétique • Perdrix : 18 à 20 couples / 100 ha = stable. A noter une certaine démotivation des chasseurs pour les comptages, au point que certains furent annulés. Il faut se ressaisir ! • Lièvre : baisse générale de 20 à 30 %. - Daniel Vahé, agent de développement • Perdrix : 15 couples / 100 ha sur Acheux en Am. ; 17 couples / 100 ha sur Doullens ; 25 couples / 100 ha sur Villers Bocage = stable • 16 à 17 lièvres / 100 ha sur Acheux en Am. et Doullens = stable ; 15 lièvres sur Villers Bocage = baisse. Photo : D.Gest Tendances par secteur Revenons à nos densités de perdrix et lièvres, avec quelques échos de terrain, sans entrer dans les détails mais avec des fourchettes par secteur et surtout des tendances. Zone 1 – Littoral - David Duvauchelle, agent de développement • Perdrix : hausse significative • Lièvre : hausse sauf sur Ault et 6 Zone 3 – Molliens Dreuil, Hallencourt, Evoissons - Emmanuel Lavoisier, technicien cynégétique • Perdrix : des meilleurs comptages sur Conty avec 20 à 30 couples / 100 ha aux moins bons sur Hornoy avec 13 couples / 100 ha = hausse générale • 25 à 60 lièvres / 100 ha sur Conty ( ! ) et 13 lièvres / 100 ha sur Hornoy mais avec une hausse de 30 % ! Hausse générale, situation satisfai- sante. - Daniel Facquer, agent de développement • Perdrix : 10 à 18 couples / 100 ha sur Hallencourt = hausse significative de 3 à 4 couples 15 à 20 couples / 100 ha sur Oisemont, Villeroy, Belloy sur Somme, la Chaussée = légère hausse • 6 à 14 lièvres / 100 ha sur Hallencourt ; 15 à 20 lièvres / 100 ha sur les autres secteurs = légère hausse Zone 4 – Santerre - Claude Scellier, agent de développement • Perdrix : sur une douzaine de comptages, deux seulement dépassent la barre des 20 couples / 100 ha ; les autres sont inférieurs à 10 couples avec un triste record à… 1,9 ! Moyenne pour le Santerre : 7 à 8 couples / 100 ha = baisse. • Lièvre = stable Zone 5 – Roisel, Bray, Albert - Clément Dupont, agent de développement • Perdrix : 10 à 35 couples / 100 ha = stable • 11 à 40 lièvres / 100 ha = légère hausse - Florian Weber, agent de développement • Perdrix : petite hausse sur Corbie et Albert ; stable sur Bray sur Somme, avec parfois des populations proches de… zéro. Meilleur comptage à 48 couples / 100 ha. • Lièvre : petite hausse Albert ; stable sur Corbie et Bray sur Somme. Meilleur comptage à 40 lièvres/ 100 ha. • Commentaire : sur certaines communes où les chasseurs travaillent, les résultats sont corrects ; sur d’autres, il en reste que des chevreuils et des sangliers… Faisan Quant au faisan, c’est le petit gibier qui monte. Une star !!! L’observation de superbes coqs paradant en plaine Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Petit gibier Petit gibier est devenue banale. Exemple : sur le GIC des Evoissons, créé par notre administrateur fédéral Hubert Séré, et aujourd’hui dirigé par Nicolas Portois, la population a encore augmenté de 10 % cette année, plus de 5 coqs chanteurs ayant été recensés par point d’écoute lors du comptage. Certains compteurs ne savaient plus où donner de la tête ! La politique mise en place depuis plusieurs années par la Fédération, souvent avec le relais primordial sur le terrain de Groupements d’intérêt cynégétique, porte ses fruits. Cette politique est montée d’un cran en 2009 avec les chartes qui ont permis de favoriser ou de conforter la réimplantation des souches naturelles de faisan. L’espèce a aussi beaucoup profité des plans de gestion qui rappelons-le se sont généralisés à l’échelle du département avec trois options possibles : - plan de gestion avec bagues (tir du coq et de la poule) ; - non-tir de la poule ; - tir de la poule limité à deux jours, sur calendrier. Quels sont les avantages des diverses formules ? Le non-tir de la poule est la mesure la plus prisée et la plus efficace pour remonter les populations. Les expériences menées dans le département ont porté leurs fruits et démontrent qu’en épargnant les poules, on fait revenir le faisan. Evidemment, cela Photo : D.Gest ne sous-entend pas qu’il faille exterminer les coqs ! Quel plaisir de tirer au nez de son chien un oiseau né sur le terrain, ou au moins réaclimaté car lâché depuis plusieurs mois, rusant et sachant tirer profit de son territoire. Bien souvent, les chasseurs qui prennent goût à ce véritable gibier qu’est un faisan naturel ne s’intéressent plus aux lâchers de tir. présente, et en nombre important, c’est plutôt vers le plan de gestion avec bagues qu’il faut s’orienter. Ceci afin d’éviter un nombre de poules trop important et un sex-ratio par trop déséquilibré. C’est la mesure adoptée quand on a réussi et on peut toujours, si on le décide, tirer un nombre plus important de coqs (par exemple 7 coqs pour 3 poules). Des sociétés de chasse un peu frileuses, ont prudemment opté en 2009 pour le tir des poules deux jours dans la saison, afin de ne pas renoncer aux lâchers de tir – sauf à ne lâcher que des coqs. Cette « demi-mesure » a permis d’épargner beaucoup de poules et nombre de société de chasse qui l’avait adoptée en 2009 se dirigent cette année vers le non-tir de la poule. Non, le petit gibier n’a pas dit son dernier mot, et il pourrait même dans les années à venir nous en mettre de nouveau « plein la vue » si nous savons accompagner sa remontée, principalement en régulant les prédateurs et en prélevant avec parcimonie. La nature est souvent régie par des cycles d’abondance et de disette ; espérons que le creux de la vague est derrière nous et croisons les doigts pour cet été ! Enfin, quand la population est bien 80 mai_Mise en page 1 29/04/10 12:41 Page1 CHASSE PECHE EQUITATION ANIMAL NATURE HORAIRES D'OUVERTURE Lundi au Jeudi : 09H - 12H30 et 14H - 19H30 Vendredi et Samedi : 09H - 19H30 non stop VOTRE MAGASIN D’AMIENS-BOVES Pôle J. Verne - ZAC de la Croix de Fer - Rue P. Fogg - 80440 BOVES Tél. : +33 (0)3 22 95 95 40 www.terreseteaux.com Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 20 Du 14 mai au 19 juin 2010 % de remise* sur les boites de balles calibre 222 rem, 243, 270 win et 270 wsm Nombreuses offres et Avantages carte*… *Hors soldes et bonnes affaires, détails et conditions dans votre magasin. TERRES & EAUX SA RCS 422555722 LILLE TIR D’ETE... 7 Votre Fédération, c’est vous !!! Votre Fédération, c’est vous !!! Nouveau logo, nouveau site Internet Dans une société où tout évolue, la Fédération des chasseurs doit aussi évoluer, y compris dans son image. « Ne touche pas au logo : c’est notre identité !!! » Combien de fois l’ai-je entendu cette phrase, et pas seulement dans la Somme ! Et pourtant, tout évolue, pourquoi nos logos resteraient-ils figés ? Celui de la Somme présentait deux gibiers phare du département, la perdrix grise et le lièvre. Il fut adopté à une époque où ces deux espèces, après avoir rencontré quelques difficultés, remontaient la pente de manière spectaculaire, au point que nos comptages furent enviés dans de nombreux départements. Nous étions fiers d’avoir des densités de lièvres et perdrix comptant parmi les plus belles de France, et nous l’affichions dans notre logo. Au fil des ans, nous n’avons pas perdu cet intérêt pour le petit gibier de plaine mais il a rencontré des soucis, comme partout ailleurs. La Fédération des chasseurs de 8 la Somme n’a pas baissé les bras, loin s’en faut, et nous sommes apparemment sur la bonne voie de la reconquête. Cependant, durant ces années de vaches maigres en plaine, nous avons été heureux de pouvoir nous consoler avec d’autres gibiers, le faisan bien sûr mais aussi le grand gibier, chevreuils et sangliers… absents de note logo. Par ailleurs, ne sommes-nous pas aussi l’un des premiers départements pour la chasse du gibier d’eau ? Pouvions-nous continuer à limiter notre identité – via notre logo – à deux espèces de petit gibier ? Le message a fini par être accepté : il fallait relooker ce logo, le moderniser, sans lui enlever ses caractéristiques propres. Dans un premier temps, nous avons demandé l’aide des chasseurs de la Somme portés sur le graphisme. Mais le challenge était trop haut, reconnaissons-le, et nous avons dû faire appel à des « pros ». Toutefois, toutes les personnes qui ont pris la peine de nous faire une proposition ont été récompensées par un cadeau. Les gibiers, le chasseur, la Somme Votre nouveau logo a gardé son gra- phisme original, ainsi que son lièvre et sa perdrix mais un brocard s’est glissé entre les deux. Sur le côté, deux canards rappellent notre attachement aux migrateurs. Enfin, les mots « Chasseur en Somme », préférés à l’appellation « Fédération des chasseurs » affichent notre identité de chasseur, et notre appartenance géographique et territoriale : la Somme ! Dans un prochain numéro de Picardie Chasse, vous trouverez encarté l’autocollant de votre nouveau logo. Portez-le fièrement ! Evolution également pour le site Internet, qui fut l’un des premiers en France pour une Fédération de chasseurs et qui a pris un coup de vieux au fil des ans. Le nouveau site sera en place très prochainement. Il sera évidemment plus moderne, plus pratique, plus ludique. Vous y trouverez de nouvelles rubriques, beaucoup d’infos et surtout de nombreux documents à télécharger, ce qui vous évitera et nous évitera d’innombrables courriers. Le site Internet est un outil indispensable : si les « anciens » ne s’y sont pas tous mis, pratiquement tous les jeunes utilisent Internet et nous ne saurions ignorer ces jeunes qui sont la chasse d’aujourd’hui et de demain ! Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Aménagements Aménagements Aménagement du milieu : les jeunes à l’ouvrage La Fédération des chasseurs a fait appel aux élèves du lycée agricole d’Abbeville pour mener à bien une opération d’aménagement dans les bassins de lagunage de Fort Mahon. 10 sur 10 ! L es bassins de lagunage, station de dépollution des eaux usées de Quend / Fort Mahon, sont un haut lieu de transit migratoire et d’hivernage pour l’avifaune. La Fédération des chasseurs de la Somme en est le gestionnaire depuis 1998. La majeure partie des bassins est en eau libre, c’est pourquoi une roselière a été créée lors de la mise en service du site. Cette roselière qui accueillait bon nombre d’oiseaux en reproduction et en hivernage s’est transformée par évolution naturelle en saulaie dense, site d’accueil idéal… pour le sanglier. Nous avons fait appel à un groupe d’élèves pour réaménager le milieu en coupant les saules et ronciers dominants le site. Le lycée agricole d’Abbeville a donc été contacté dans le cadre d’une journée de formation à la gestion des milieux naturels. Au total 3 formateurs ainsi qu’une quarantaine d’élèves (soit deux classes : BTA Gestion de la Faune Sauvage et seconde Pro aménagement) sont venus sur place le mardi 1er décembre 2009. Exit les saules ! Bilan de la journée : la quasi-totalité des saules, tant sur les îlots que dans les bras d’eau, a été supprimée. Les ronciers ont également été détruits. Plusieurs tas de branches représentant un volume de plusieurs mètrescubes ont été stockés sur des points hauts en dehors de la roselière, dans l’optique de les réutiliser sous forme de fascines en renforcement de berges ou broyés sous forme de compost à l’extérieur de la zone. Un plan de gestion est à prévoir dans l’année à venir pour préconiser des modes de gestion variés favorables à diverses espèces lors de la reproduction : bêchage d’îlots pour les avocettes, installation de galets et de coquilles de mollusques pour le gravelot à collier interrompu, gestion de la roselière et installation de paniers de ponte pour les anatidés, création d’une mare pour les amphibiens (grenouilles et crapauds). Encore merci aux élèves et à leurs formateurs, qui n’ont pas hésité à se mettre à l’eau pour contribuer à la gestion de ce milieu ! Nicolas Dilly, chargé de mission FDC 80 Grand-Laviers : c’est signé ! Dans une prochaine édition, nous reviendrons en détail sur l’acquisition, par la Fondation pour la sauvegarde des habitats de la faune sauvage des anciens bassins de décantation de la sucrerie d’Abbeville, à Grand-Laviers. Il s’agit là d’une zone de toute première importance pour les oiseaux d’eau, qui est bien entendu mise en réserve. La propriété compte 4 bassins, pour une superficie d’environ 40 hectares. La Fédération des chasseurs, gestionnaire du site, veillera à ce que les oiseaux y trouvent la quiétude indispensable. Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 9 Pour info Pour info Ça se passe près de chez vous Présentation 2010 Acte de des trophées! vandalisme à Rumigny haque année, la Fédération C invite les bénéficiaires de plan de chasse en tir d’été à la présentation des trophées. Cette réunion sympathique permet d’approfondir ses connaissances et d’échanger les idées. En préambule, un hommage fut rendu cette année aux deux présidents de GIC grand gibier décédés récemment, Yves Henri et Gérard Baes. Cette réunion permet de démentir des idées fausses, comme celle exprimée récemment par un chasseur sur le site de la Fédération, croyant que seuls les beaux brocards sont prélevés en tir d’été. Sur 35 trophées présentés, 5 seulement étaient des « tir de récolte », le reste étant des tirs sur des animaux déficients, dont deux animaux très vieux. Après la présentation par les différents chasseurs, un exposé très riche d’enseignements a été réalisé par Jean-françois Sinet du CRPF : la gestion forestière et le chasse, deux activités complémentaires. Les moments forts de cet exposé : • Les activités cynégétiques et sylvicoles sont complémentaires dans bien des cas. • Une gestion dynamique des peuplements forestiers offre une capacité d’accueil élevée. • La place du garde (chasse et forestier) est essentielle pour assurer cette complémentarité, ainsi que la relation entre les propriétaires forestiers et les chasseurs pour une bonne gestion de la grande faune. A la demande des participants, nous aborderons l’année prochaine la balistique, les armes, les calibres et les munitions appropriés au tir d’été du grand gibier. Emmanuel Lavoisier, technicien cynégétique 10 Malveillance manifeste… L es chasseurs de Rumigny ont adopté un plan d'agrainage qui oblige chacun à participer à la pose et au remplissage des agrainoirs, pour nourrir les perdreaux. Hélas, le 21 mars dernier, en procédant au comptage de printemps, ils ont pu constater que certains de leurs agrainoirs avaient été broyés par un engin agricole, alors qu’il y avait largement la place pour éviter le choc. Ce qu’ils avaient préparé minutieusement a été détruit par malveillance… Les élections dans les fédés voisines 2 010 est une année d’élection dans toutes les fédérations. Pas de changement chez nos voisins de Seine-Maritime, de l’Oise et de l’Aisne : les présidents Durand, Harlé d’Ophove et Moquet restent en place, et ce malgré une liste d’opposition chez ce dernier. Par contre, dans le Pas-de-Calais, l’équipe sortante du Président Bettig a subi le raz-demarée de la liste d’opposition, très active depuis plus d’un an, et qui a emporté tous les postes. Le nouveau bureau a désigné Willy Schraen pour occuper le fauteuil de Président de la Fédération des chasseurs du Pas-deCalais. Coup de gueule anti-éolien D e notre ami Roger Mielhuerry, Président de « Label bleu » (association des chasseurs de pigeons). « Energie renouvelable oblige, nous voyons fleurir dans nos campagnes ces bouquets aux longues tiges et aux pétales géants que sont les éoliennes. Alors que les centrales hydroélectriques tournent à moins de 50% de leurs capacités, alors que certaines centrales nucléaires sont à l’arrêt (8 sur le parc national), les éoliennes ont le vent en poupe. Sauf que, et c’est là un petit détail qui ne vous aura sûrement pas échappé, lors des périodes de froid, épisodes anticycloniques qui nous amènent le froid sec de Sibérie, ces pauvres éoliennes à qui on ne demande que de tourner ne tournent pas faute de vent. Exemple, le 11/01/2010, sur les 8 km qui séparent mon bureau du restaurant où j’ai déjeuné avec un ami, il y a 15 éoliennes. A 12 h 00, 6 d’entre elles tournaient à une allure plus que modérée, à 13 h 00 toutes étaient à l’arrêt. Je rappelle aussi qu’aujourd’hui, le réseau d’électricité est menacé de saturation avec d’éventuelles coupures dans certaines régions… Alors, si le destin de ces belles éoliennes est de produire de l’électricité par vent d’ouest donc porteur de douceur et à contrario de s’arrêter de tourner lorsqu’il fait froid, à quoi serventelles sinon à décorer nos paysages ? Comme question décor il y a mieux, voici encore une raison pour détester ces horreurs sur lesquelles certains s’émerveillent mais qu’ils ne voudraient pas avoir à côté de leur domicile principe de précaution oblige ! Finalement, produire de électricité quand on n’en a pas besoin, c’est bien l’utilité de ces monstres… » Pour se faire une idée plus précise des éventuelles incidences sur l’avifaune migratrice, la Fédération a organisé une soirée débat le 20 mai, avec des scientifiques et des ornithologues. Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Pour info Pour info Devant la justice, nos appelants ne valent pas cher… Field trial de Beauquesne Le barrage du field de Beauquesne P L es vols de canards appelants sont une plaie et il est bien difficile de coincer les auteurs de ce type de méfaits qui hélas se généralisent. Les services de gendarmerie et de l’ONCFS ont néanmoins réussi un joli coup de filet ce printemps. Aussi, les chasseurs de gibier d’eau ont-ils suivi avec beaucoup d’intérêt le procès de l’équipe devant le tribunal. Le préjudice est estimé à quelque 250 appelants… pour ce que l’on sait. Le réquisitoire fut très sévère (trop ?) avec des peines de prison ferme ; le jugement fut d’une grande clémence. Les prévenus reconnus coupables – Messieurs Bailleul, Crepin, Gourlain et Testu – (d’autres ont été relaxés) s’en sortent avec des peines légères de sursis et une seule amende infligée au « cerveau » du gang, plafonnant à 500 euros. Soit 2 euros le canard, moins que le prix d’une bague homologuée et obligatoire. Nombre de sauvaginiers ont été choqués par ce jugement, surtout quand on sait qu’un défaut de baguage sur un appelant se solde par une amende de 135 euros, à payer par timbre amende. La Fédération a été reçue dans sa demande de partie civile s’est vue allouer… 1 euro de dommages et intérêts, ce qui est loin de couvrir les frais d’avocats, vous vous en doutez. Elle n’a même pas obtenu que les prévenus chasseurs soient frappés d’une peine de suspension du permis de chasser. Finalement, dans cette affaire, c’est la communauté des chasseurs qui est pénalisée. Quant aux plaignants, victimes des vols, ils seront informés du montant des dommages et intérêts courant septembre. Le civil rattrapera-t-il le pénal ? Nous suivons le dossier. Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 our la sixième année, la Fédération des chasseurs de la Somme et le Club du Setter anglais ont organisé un field-trial pour les setters anglais dans le Doullennais. L’évènement a eu lieu les 20 et 21 mars. Les propriétaires de plus de 300 chiens se sont donnés rendez-vous à la salle des fêtes de Beauquesne. Les concours qui ont eu lieu sur plus de 10 communes ont permis de départager des chiens de grande valeur, comptant parmi les meilleurs au niveau international. L’indispensable régulation des prédateurs L Déterrage à Forceville a Fédération poursuit son programme d’aide à la régulation des prédateurs, en organisant des journées de déterrage à travers le département. Le 3 avril, dans l’unité des coudriers, deux renards ont été capturés. Par ailleurs, pour encourager les piégeurs, la Fédération élabore un nouveau programme qui remplace les indemnisations de queues… venant souvent de départements voisins, on tués à la chasse (ce n’est pas le but) ou encore prélevées sur des renards écrasés. Le nouveau modèle permettra d’indemniser les piégeurs de manière globale, pour toutes les espèces de prédateurs capturés. Le montant total des subventions ne sera pas diminué ; elles seront simplement réparties de manière plus juste. Téléphone à la chasse : réservé aux chasses collectives du grand gibier O n pense ce qu’on veut de l’usage du téléphone à la chasse : certains sont pour, d’autres sont contre. Pour l’action de chasse elle-même, dans nos régions, il ne se justifie pas mais par contre, il peut rendre des services pour des questions pratiques d’organisation et c’est d’ailleurs pour cela qu’il existe. A notre sens, cela regarde avant tout l’usager. Le ministère s’est penché sur le dossier et a décidé, après consultation des chasseurs, d’autoriser le téléphone portable pour la chasse… collective du grand gibier, au titre de la sécurité. Si votre copain se noie à la hutte, tant pis pour lui : il n’avait qu’à chasser le grand gibier. On reconnaît bien là la tactique de division des chasseurs, de la même façon que le collier « bip bip » fut autorisé, il y a quelques années, exclusivement pour la chasse de la bécasse, sur demande du Club national des bécassiers. UNUCR : Didier Lenté réélu D idier Lenté a été réélu par le bureau de l’Union nationale des utilisateurs de chiens de rouge au poste de délégué pour la Somme, et pour 5 ans. Félicitations ! 11 Dossier Dossier Sus aux corneilles !!! Trop souvent ignorées, elles pillent les nids et font des coupes sombres dans les rangs des levrauts, canetons, etc.… Pourtant, des méthodes de régulation efficaces sont à votre disposition. La Fédération présente son plan d’action pour réduire les hordes des noirs corbeaux. Les noires corneilles font des dégâts considérables : il faut s’en occuper ! Photo : D.Gest Photo : D.Gest Les rapaces – protégés – sont souvent mis en cause par les chasseurs. Pourtant, les corneilles – classées nuisibles – sont bien plus nombreuses et plus redoutables ! 12 Q uand on pense à la prédation, immédiatement, l’image du renard vient à l’esprit. Ah, ce sacré Goupil, bête noire des gestionnaires de chasse en plaine comme au bois et au marais… Mais il n’est pas seul en cause : quels sont les autres prédateurs redoutés du gibier ? Les mustélidés… Les « buses » ! Oui, les buses… Quels oiseaux sont beaucoup plus nombreux que les rapaces et font sans aucun doute bien plus de ravages dans les rangs du gibier ? Ils sont partout à tel point qu’on ne les voit même plus. Dotés d’une vue perçante, perchés en haut d’un arbre, ils repèrent le nid abandonné quelques minutes par une poule faisane. Adieu les œufs ! Ils ratissent la plaine et attaquent un levraut trop jeune pour prendre la fuite. Adieu capucin ! Au marais, ils font des razzias sur les couvées de canetons qui fondent comme beure au soleil. Adieu belles volées de halbrans ! Alors, vous cherchez en- Voila ce qui reste d’un nid de faisane découvert par une corneille. core ? Ce sont les noires corneilles bien sûr, innombrables dans nos campagnes. Bien qu’on puisse les tirer à la chasse, de l’ouverture générale à la fermeture générale, on en tue très peu car elles sont d’une extrême méfiance. Mais elles ne sont pas invincibles pour autant ; elles peuvent même se montrer vulnérables, voire se faire avoir comme des « bleues ». La Fédération des chasseurs de la Somme, alertée par la coupable tolérance à l’égard des corneilles, a décidé de lancer un plan d’action basé sur des demi-journées de formation destinées aux membres des GIC, avec l’appui de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Trois ateliers sont proposés : - Réglementation en vigueur pour le Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 DossierDossier piégeage et la destruction par tir - Méthodes de régulation par tir - Méthodes de piégeage Avec des appelants : efficacité maximum ! Commençons par celui qui a le plus intéressé les participants : les méthodes de régulation par tir, de la fermeture générale au 10 juin, avec une autorisation préfectorale individuelle (voir « réglementation »). Nous savons que désormais, nous pouvons utiliser le grand duc artificiel toute l’année – en chasse comme en destruction – mais d’autres artifices peuvent également faire venir les becs droits à portée de fusil : le renard naturalisé et les blettes de corneilles. Cette dernière méthode semble particulièrement efficace : nous avons bénéficié d’une démonstration par Jérôme Méry, directeur technique dans l’Oise, grand spécialiste du tir des corvidés en période de destruction, qui affiche des prélèvements très importants, son « record » étant de 155 corvidés en 3 heures ! Ecoutez plutôt. « Passionné de chasse au gibier d’eau, j’ai essayé d’appliquer les mêmes principes pour les corvidés. Avant tout, cette méthode est basée sur l’observation. Il faut s’installer dans un secteur de plaine ou les oiseaux viennent se nourrir, le mieux étant d’être à proximité d’une corbeautière. Attention toutefois à ne pas être trop près d’un bois et encore moins à l’intérieur : il ne faut pas que les oiseaux puissent se poser sur un arbre pour observer les environs, faute de quoi ils auront toutes les chances de vous découvrir, même si vous êtes bien camouflé. Le site étant trouvé, il faut installer l’affut, puisque cette destruction s’opère à poste fixe matérialisé de main d’homme. Le plus pratique est sans doute un bon filet de camouflage. On peut le poser sur des piquets ou utiliser une haie, l’important étant Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Implantation type – Les appelants sont espacés, tournés en tous sens, parfois « accouplés ». de se fondre dans le paysage. Si le coin est bon, vous pouvez laisser l’affût en permanence, ce qui évite les montages et démontages. Pour les personnes assermentées (NDLR : gardes particuliers notamment), le poste fixe n’est pas obligatoire et l’on peut avoir recours à une tenue camouflage comme celle qu’utilisent les chasseurs à l’arc ou les photographes. C’est très efficace mais il fait chaud là-dessous ! En ce qui concerne le blettage, il faut faire tout le contraire de ce qui marche avec le gibier d’eau. Les blettes de corneilles doivent être éparpillées pour occuper de l’espace, et disposées en tous sens sans tenir compte du vent. J’en utilise pour ma part une trentaine mais une douzaine suffisent. Comme ces oiseaux sont souvent par couple, je n’hésite pas à poser deux blettes l’une à côté de l’autre. Les blettes sont posées sur des piquets plastiques, l’important étant qu’elles dépassent bien de la végétation. Le coût est d’environ 5 euros pièce. Mes premières blettes sont tout près du poste, les plus éloignées à une trentaine de mètres. Arriver de nuit Pour réussir, il ne faut pas que les oiseaux vous repèrent. Pour ma part, j’arrive sur place et j’installe mon affut et mes blettes quand il fait encore nuit. Dès le lever du jour, on peut commencer à tirer. Je ne ramasse pas les oiseaux morts pour ne pas être vu, et j’achève les blessés sans sortir du poste. Un oiseau mort sur le dos, ou une aile battant au vent ne les gêne absolument pas. Les coups de fusil, par contre, ne les effraient pas et il arrive que j’aie à peine le temps de recharger. J’insiste sur le camouflage : attention aux mains et au visage, ainsi qu’aux éclats du fusil. J’ai résolu le problème avec un fusil « camo ». Le souci se présente quand un oiseau va tomber, mort ou blessé, au loin : c’est lui alors qui attire les autres. Une seule solution : piquer un sprint jusqu’à l’indésirable et le ramener. Deux mots sur le tir : hyper facile ! Avec un grand duc ou un renard naturalisé, les oiseaux attaquent en piquant ; le tir est souvent difficile. Là, au contraire, ils viennent bêtement sur les blettes en planant. Souvent, ils posent dedans : ils sont obnubilés par les blettes. Les doublés ne sont pas rares. Je les tire souvent très près, avec une petite cartouche de 7 ½. Les trois heures suivant le lever du soleil sont les plus favorables mais s’il y a une corbeautière à proximité, 13 Garde chasse particulier et piégeur agréé La base : détenir le droit de destruction Le rappel de la règlementation n’est pas un luxe tant il est vrai qu’elle peut être complexe et que nombre de chasseurs mélangent un peu les genres et oublient les bases. Comme expliqué dans cet article, leurs prérogatives sont différentes. Le garde chasse particulier assermenté peut détruire les animaux classés nuisibles – sauf le lapin, le sanglier et le pigeon – tout au long de l’année, au fusil, de jour, sur les territoires pour lesquels il est assermenté. Ainsi, comme l’expliquait plus haut Jérôme Méry, il n’est pas tenu au poste fixe et n’a pas besoin d’autorisation de destruction pour tirer les corvidés. Par contre, s’il souhaite pratiquer le piégeage, il doit suivre la formation dispensée par la Fédération et obtenir l’agrément préfectoral. De même, le piégeur agréé ne pourra pas détruire les nuisibles au fusil, sauf s’il détient une autorisation individuelle préfectorale pour certaines espèces, dont les corvidés. Vous pouvez aussi vous déguiser en buisson. Le tout est de ne pas être vu. c’est pratiquement toute la journée. » Parlons brièvement des pièges. Tout le monde connaît les grandes cages à corbeaux qui fonctionnent avec des appelants. Ceux-ci doivent être bien nourris et toujours abreuvés. Ne perdez pas de vue que les freux attirent des freux, alors que les corneilles font venir les corneilles. Ayez les appelants de l’espèce visée ! Une branche ou un arbre mort à proximité immédiate met le corvidé en confiance : il s’y posera d’abord avant de descendre dans la cage. Les grandes cages sont parfois fabriquées par des bricoleurs. La Fédération rétrocède une cage en kit à un prix défiant toute concurrence : 400 euros. Avantage : la cage à corneille peut être transformée en cage de prélâcher pour les faisans. La petite cage (coût : une cinquantaine d’euros) avec un compartiment central pour l’appelant est également très efficace. A l’époque des nids, les corneilles sont très territoriales et extrêmement belliqueuses envers l’intrus (l’appelant) : elles se font prendre très facilement dans ce type de piège. La petite cage présente aussi d’autres atouts : elle peut être déplacée facilement quand elle ne prend plus, et attire moins l’attention des vandales. Voilà, à vous de jouer… en respectant scrupuleusement la réglementation ! En premier lieu, il faut se souvenir que pour réguler les animaux nuisibles en dehors de la période de chasse, il faut détenir le droit de destruction. Ce droit de destruction revient au propriétaire, possesseur ou fermier. Le propriétaire peut exercer ce droit de destruction, ou le déléguer à des tiers, par exemple aux membres d’une société de chasse. Dans ce cas, il doit le faire par écrit et… gratuitement. Contrairement au droit de chasse, le droit de destruction n’est pas monnayable. Une grande cage en kit à 400 euros, clé en mains. Ainsi, un chasseur peut être titulaire du droit de chasse, mais pas du droit de destruction. Pour que ce soit le cas, cela doit être mentionné dans le bail, ou sur un document spécifique. Ceci vaut également pour un piégeur agréé. Nombre de société de chasse ne Ces blettes ont un fort pouvoir attractif. 14 Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Photo : D.Gest Dossier Dossier DossierDossier détiennent pas les droits de destruction et sont en situation irrégulière pour piéger et détruire à tir. Pour se mettre en règle, elles doivent faire la tournée des propriétaires, au moins pour les parcelles les plus intéressantes. A ailes tournantes Sachez les différencier L’appelant à ailes tournantes actionnées par la seule force du vent et quant à lui autorisé sans problème. Par contre, il a besoin d’un peu de vent. Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Photo : D.Gest Sachez par contre que les appelants artificiels à ailes tournantes motorisés sont autorisés... à condition qu’ils ne soient pas pourvus d’éléments électroniques. Pas simple : où se cachent-ils ??? Exemples : si l’engin est équipé d’un variateur, ou d’une télécommande, il s’agit d’éléments électroniques. Interdit ! Par ailleurs, certains moteurs sont munis d’éléments électroniques, d’autres non. Quel cassetête ! Nous vous conseillons - de vous assurer dans la mesure du possible que votre appelant motorisé n’a pas d’éléments électroniques signalés ci-dessus ; - de questionner le vendeur. Si celui-ci est certain que l’objet qu’il vend n’a pas d’éléments électroniques, il doit pouvoir en témoigner par écrit et vous pourrez toujours produire cette attestation en cas de contrôle. Tir – Les corvidés peuvent être tirés par les détenteurs d’une autorisation préfectorale individuelle, de la fermeture au 10 juin. La demande est à adresser à la DDTM (anciennement DDAF) et les opérations ne pourront débuter qu’à réception du document visé par l’administration, que le tireur devra avoir sur lui en action. Avec cette autorisation, vous pouvez tirer les corvidés - dans l’enceinte de la corbeautière, aux abords des nids, le tir dans les nids étant interdit. Vous pouvez dans ce cas vous déplacer ; - ailleurs, uniquement à poste fixe. Si vous procédez à des opérations de destruction de corvidés, essayez donc les méthodes décrites dans cet article : vous ne serez pas déçu ! Sinon, il et un peu tard pour faire la demande mais gardezprécieusement ce Picardie Chasse et l’année prochaine, dès la fermeture, faites votre demande auprès de la DDTM et agissez. Le gibier vous en sera reconnaissant ! Photo : F.Weber La mode est aux blettes à ailes tournantes. Après les canards et les pigeons, voici les corneilles. Les tests réalisés avec ces blettes ne sont pas négatifs mais il est toujours difficile de mesurer la différence avec des blettes classiques. La corneille noire est un prédateur redoutable pour le gibier : un nid repéré sera immanquablement vidé de ses œufs. Elle s’attaque à des levrauts, lapereaux et jeunes oiseaux. Elle est volontiers charognarde. La base de son bec est couverte de plumes. Elle vit en couple, souvent très longtemps. Le corbeau freux est quant à lui granivore : il fait ses dégâts dans les champs, sur les semis. La base de son bec est prolongée d’une peau blanche, sans plume. Il vit en colonie parfois très importantes. La régulation des freux par les chasseurs est appréciée des agriculteurs. Photo : F.Weber Petit tableau, en une heure un matin, avec trois blettes, dont une à ailes tournantes. Piégeage – Seuls les piégeurs agréés ayant suivi la formation dispensée par la Fédération des chasseurs peuvent utiliser des pièges, y compris les cages et boîtes de première catégorie utilisées pour prendre les becs droits. Nous ne reviendrons pas sur la règlementation complète du piégeage : deux jours de formation ne sauraient être exposés dans ces pages. Photo : F.Weber Titulaires du droit de destruction ou d’une délégation, vous avez deux modes d’action principaux : le piégeage et le tir. A l’opposé de la corneille et du freux, sédentaires, le choucas des tours (photo) est migrateur. On le voit souvent arriver vers la Toussaint. Le choucas des tours, plus petit que la corneille et le freux, n’est ni gibier, ni nuisible ! 15 Témoignage Témoignage La chasse n’est pas seulement un sport, mais aussi un moyen naturel de gestion de la ressource. © Fabrice BEAUCHENE - Fotolia.com Le Docteur Henri Motte1 a été interpellé par le projet d’interdiction européenne de commercialiser les produits dérivés des phoques canadiens depuis longtemps, il fait aujourd’hui le rapprochement avec le scandale des destructions d’oies en Hollande et dénonce ici une évolution aberrante de nos sociétés. L a ressource naturelle animale est une ressource fort délicate à gérer et ce ne sont pas avec des sautes d’humeur exprimées par et pour des actions dramatiques que l’on peut y parvenir. Tous les troupeaux sauvages passeront un jour ou l’autre par des explosions de populations et des chutes catastrophiques. Elles étaient autrefois difficilement explicables, mais de nos jours nous savons détecter les sources contagieuses. Si les scientifiques se perdent en conjonctures pour définir le point d’équilibre idéal, comment des « artistes » sur des coups de cœur peuvent-ils devenir soudainement des experts en gestion des populations ? Un journaliste canadien animateur et présentateur2 d’émissions de plein air n’a-t-il pas prédit l’extinction de l’espèce « phoque du Groenland » dès 1964 car « l’homme utilisait des moyens modernes pour chasser cette espèce ». Or, tout comme les chasseurs, il a utilisé un avion pour se rendre sur les glaces et pour monter le scandale ! Après un déclin entre 1970 et 1975, la population de phoques du Groenland a atteint un niveau d’environ 1,5 million d’animaux. Depuis, le cheptel de phoques a repris de la force et se situe aujourd’hui à près de 6 millions de têtes. Pourtant la grande experte française de la chasse au phoque, Brigitte Bardot, a fait pleurer des braves gens en leur faisant croire, en particulier en 1977, que les phoques allaient disparaitre prochainement si l’on ne l’aidait pas à stopper le massacre des « bébés phoques ». Les « bébés phoques » ? De l’intox ! Qu’a-t-elle fait depuis, si ce n’est d’ajouter mensonge après mensonge en faisant croire que l’on massacrait sans pitié dans des souffrances atroces les « bébés phoques ». Pourtant le Canada a cessé la chasse aux « blanchons » (appellation des jeunes phoques) depuis 1987 ! Mais pas un mot à ce sujet car le soit disant sauvetage des blanchons c’est la vache à lait des écologistes de pacotille du nom Brigitte Bardot, de Franz Weber, de Brian Davis de International Fund for Animal Welfare (IFAW) et de Wayne Pacelle, président et CEO de Humane Society of the United States (HSUS). Ces financiers et super PDG ont besoins des blanchons pour vivre grand train, se payer des vols en avions privés, hélicoptères 1 Henri Motte est spécialiste des questions halieutiques canadiennes. Il est membre associé de Canadian Fisheries, Oceans and Aquaculture Management (C-FOAM) et de Ocean Management Research Network (OMRN) deux groupes de recherches dépendants de l’École de management de l’Université d’OTTAWA au cours de sa recherche doctorale il a proposé une solution de frontière maritime entre St-Pierre et Miquelon et le Canada approche retenue par la commission arbitrale de New York sur cette question délicate. 2 Émission de Serge Deyglun, produite par André Fleury et diffusée le 17 mai 1964, émission disponible sur le site web Radio Canada : http://archives.cbc.ca/IDC-0-17-1023-5752/politique_economie/chasse_phoques/clip1 16 Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Témoignage Témoignage pour survoler la banquise au défit des règlements. Sans phoque c’est la mort assurée pour eux, plus d’entrée de fonds ! Alors pourquoi ne disent-ils pas la vérité en reconnaissant qu’ils n’ont jamais rien fait pour la survie de l’espèce, si ce n’est que d’empocher des montagnes d’argent à leurs fins exclusives. La chasse au phoque, pour tous et depuis longtemps, c’est une affaire d’argent on ne peut se le cacher, mais entre l’argent gagné de peine et de misère par les chasseurs (de 10 à 20 000 $) et les fortunes accumulées à force de mensonges (que l’on compte par millions de dollars) par les opposants à la chasse, il y a toute une différence. Alors que l’on nous parle à longueur de journées du risque de disparition d’espèces, on n’aborde jamais le sujet de l’explosion démographique de certains troupeaux, et pourtant cette situation est inquiétante autant pour les agriculteurs que les pêcheurs. Juste pour ne citer que quelques cas à travers le monde on peut parler des kangourous en Australie, des oies qui migrent du middle-ouest américain vers l’Arctique, des ravages causés par les espèces comme le sanglier, les cervidés et autres espèces jugées nuisibles en Europe, mais cela on n’en parle pas. Le sang sur la glace fait vendre du papier Pourquoi ? Tout simplement pour des questions médiatiques ! Et pourquoi les projecteurs sont-ils braqués sur le phoque du Canada et plus particulièrement du Golfe St Laurent ? La raison est simple. Tout d’abord, du sang sur la glace cela frappe et cela fait vendre de la copie ; pour les directeurs de rédaction ce sont des opérations médiatiques assurées de succès et donc bonnes pour la trésorerie ! Techniquement, ces reportages sont faciles à monter grâce aux commodités de transport Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 entre le Canada central et les Iles de la Madeleine. Avec le temps les médias ont acquis des habitudes et savent qu’ils vont à l’arrivée trouver un support logistique offert par les grandes organisations qui font le business de l’abolition de la chasse au phoque : transport, support vidéo, pochettes de presse, etc. Bien sûr, les journalistes se jettent sur cette manne qui leur tombe du ciel… Boulot facile à sensation et pour le sérieux journalistique on repassera ! Pourtant les vrais spécialistes sont disponibles pour expliquer le pourquoi de ces battements de queue de phoque déjà cliniquement mort : cela s’appelle « réflexe natatoire » etc.… Mais quand vient le temps de parler des autres campagnes, rien de pareil et les abattages massifs, les gazages d’animaux ou les destructions d’oeufs se passent hors de toutes pressions médiatiques. Donc Hollandais et Belges en particulier peuvent pratiquer leur sale besogne d’extermination. Tout est bien camouflé et en même temps ils se permettent de donner des leçons de morale écologiques aux Canadiens. Mais ce que la presse ne dit pas, c’est que jamais ces deux pays n’ont acheté une peau de phoque. Ainsi, en réclamant l’interdiction de la circulation des produits dérivés du phoque sur le territoire européen, ils ne nuisent pas à leur commerce intérieur. Le scandale dans toute cette affaire est de constater que personne ne révèle ces pratiques au grand jour. 1 phoque canadien = 1 oie hollandaise ? Il faut changer les mentalités après des années de passivité ! Le rapport de la mission parlementaire sur les destructions d’oies en Hollande, à laquelle a participé Yves Butel, est un texte plein d’enseignements ou il est clairement établi le manque de cohérence des Hollandais qui veulent préserver les phoques du Canada mais en même temps détruisent un ressource qui pourrait apporter un revenu à des groupes de chasseurs ou d’agriculteurs puisque la viande d’oie est consommable. Le contrôle de ces espèces en phase d’explosion démographique est une nécessité car un accroissement de ces populations créé un déséquilibre sur l’ensemble de la flore et faune concernée avec un risque de disparition des espèces victimes de prédation hors contrôle. Pourquoi donc alors que l’on sait que des espèces sont en croissance démographique vertigineuse et que l’on invente des systèmes pour mettre les oisons et situation de famine, à quelques centaines de kilomètre de là on imagine créer des aires propices à la nidification ? Tout cela est ridicule et hors de sens ! On parle régulièrement de changement climatique ou de surpêche pour expliquer les phénomènes de disparition de certaines espèces de poisson. Cela est certes vrai mais il ne faudrait pas ignorer que lorsque la population de phoques du Groenland est passée de 1,5 à 6 millions de têtes, la demande de consommation énergétique a augmenté de 4,5 millions de tonnes de poisson par an, alors que les pêcheurs n’ont jamais pêché plus de 2 millions de tonnes dans le même secteur. On voit donc que ne pas contrôler un stock, c’est risquer d’en mettre un autre en péril. On s’aperçoit ainsi qu’en matière environnementale à tout effet il existe un contre effet. Que l’on soit chasseur ou pas, il faut comprendre la réalité des choses et la défendre. C’est un devoir ! Dr Henri Motte Certains termes de cet article pourront surprendre nos lecteurs, comme le terme « sport » (titre) appliqué à la chasse. L’explication est simple : nous avons conservé le texte du Dr Henri Motte, d’une culture différente de la nôtre, dans son intégralité. 17 D’où vient l’argent des écolos ??? D’où vient l’argent des écolos ??? Les subventions du ministère de l’écologie aux écolos : 28 millions d’euros ! On connaissait l’argent « blanchi » ; voici l’agent « verdi » ! C ’est la crise ma bonne dame… Plus de sous ! On serre les boulons de partout. Economies, restriction, licenciements, chômage… Eh oui, les temps sont durs… Durs ? Pas pour tout le monde. Au milieu de toutes les grises mines, il en est qui font plaisir à voir, resplendissantes sous des allures volontiers moralisatrices : celles des responsables écologistes français. Ils ont tout compris : rien à vendre si ce n’est du vent ; tout à ramasser en subventions publiques ou dons mirifiques d’entreprises polluantes cherchant à redorer leur blason auprès du grand public. Et les tiroirs caisses tournent à plein régime ! En août 2009, un Sénateur des Hautes-Alpes, Pierre Bernard-Reymond a questionné le Ministère de l’écologie (etc.) sur l’évolution des subventions accordées aux associations de protection de la nature depuis 2004. Le ministère, faisant preuve d’humour, a publié sa réponse dans le J O du… 1er avril. Les chiffres sont édifiants : 20 millions d’euros environ en 2004, 2005 et 2006. C’est déjà pas mal… Puis arrive la crise : 25 millions d’euros en 2007 et 28 millions d’euros en 2008. C’est bombance ! La calculette a trop chauffé, elle s’est arrêtée là ! La hausse est quand même de 40 %... Ceci a motivé une lettre de CharlesHenri de Ponchalon, Président de la Fédération nationale des chasseurs, à Jean-Louis Borloo. Nous ne résistons pas au plaisir de vous en livrer de larges extraits. 18 Les chasseurs réalisent de nombreuses missions environnementales – ici, la préparation d’un comptage de faune sauvage – et pourtant, la manne des subventions tombe rarement dans leur camp. « Outre que ces masses financières m’interpellent, c’est la justification que vous donnez qui me pose le plus de difficultés. Ainsi, pour vous, il s’agit de soutenir des associations qui auraient des « missions de service public ». Il s’agit aussi d’apporter le soutien à des associations afin qu’elles puissent « remplir leur missions dans les instances consultatives. » Dès lors, vous me permettrez de formuler deux observations : - primo, je souhaiterais connaître le détail de ces missions de service public et en particulier la base législative puisque seul le parlement est habilité à accorder ce type de missions, - secundo, je comprends que ces associations ne sont pas suffisamment viables sur le plan économique pour exercer leurs activités et que cette situation nécessite des subsides publics, en d’autres termes l’aide du contribuable. Au crochet du contribuable En conséquence, poursuit le Président de Ponchalon, conformément aux dispositions en vigueur quant à la communication des documents administratifs, je souhaite donc que vous me communiquiez, et par le détail, la liste des associations de protection de la nature ayant bénéficié de ces subventions pour chaque association. …/… Au total, et vous me démentirez le cas échéant, il apparaît que votre ministère a financé des associations pour qu’elles puissent notamment participer au Grenelle de l’environnement. Selon moi, de deux choses l’une : soit ces associations ont des Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 effectifs d’adhérents et des activités qui leur confèrent une surface démographique et financière suffisante, soit ces associations ne sont que des groupuscules et n’ont d’autre avenir que de vivre au crochet de l’Etat, c’est-à-dire du contribuable. » Autrement dit, quand les associations écolos vont « manger du chasseur » dans les diverses instances, c’est avec l’argent du ministère. Peut-être finance-t-il aussi les nombreux procès qu’ils n’ont cessé de nous faire depuis une vingtaine d’années pour casser… les arrêtés préfectoraux et ministériels ? Allez savoir… Autre prose instructive, celle de notre ami Serge Canadas, du Syndicat national des chasseurs. Rendez-vous sur le site www.syndicatdelachasse. com, rubrique « actualités », mois d’avril 2010, dossier « l’argent des ONG ». C’est passionnant ! Serge a mené sa petite enquête auprès du ministère, de la Cour des comptes, du Sénat, des associations de protection de la nature… Des associations subventionnées à 40 % et plus ! « La complexité, morale et pratique, du financement des ONG, l’opacité qui s’en dégage a attiré mon attention au point de me pencher un peu plus sérieusement sur leurs agissements et leur finacement. A travers ce dossier j’ai cherché à faire ressortir non seulement les avantages pratiques qui leur sont accordés mais également l’éthique qui se dégage des différents financements reçus par certaines ONG. Dans les réponses apportées par les acteurs contactés, une majorité a montré les limites que je ne devais pas franchir. Le plus souvent de manière courtoise mais séche dans le ton de la voix. Dans la majeure partie des cas on s’offusque clairement Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 de mon intrusion dans le domaine de leur évaluation financière qui, après tout, n’étant pas membre de leur association, ne devrait pas me concerner. J’ai eu d’énormes difficultés à contacter les responsables de certaines ONG. Ils n’ont que rarement répondu à mes multiples demandes d’entretiens. …/… Il n’a pas été facile de savoir que pratiquement 40 % de leurs ressources viennent du gouvernement et pour certaines ce taux peut monter bien au delà au point de doubler le chiffre initial. Les dons privés augmentent leur marge d'indépendance, mais les obligent à effectuer de coûteuses campagnes (affichage publicitaire, mailings…) pour solliciter régulièrement la générosité du grand public. Les donateurs sont nombreux et généreux à travers les grosses entreprises, filiales ou autres. Des entreprises de consulting et des cabinets d’avocats travaillent pour mettre en contact des entreprises avec des ONG à la recherche d'argent. Pas gratuitement, bien évidemment. » Rien n’est gratuit en ce bas monde, surtout pas la juteuse écologie. Gestion de territoire : le Conseil régional ferme le robinet En l’occurrence, il ne s’agit pas de but d’année pour rien, étant donné subventions reçues mais plutôt qui qu’ils ne seront même pas traités. ne le seront plus et pour laquelle, une fois n’est pas coutume, nous Jean Pilniak, Conseiller régional, étions concernés. Pas de chance… a dénoncé le gel de ce dossier, voté Le programme « Gestion de terri- avec l’accord des Verts, alors qu’ils toire » vient d’être suspendu par le en étaient partenaires ! Le PréConseil régional de sident du Conseil Picardie qui l’alirégional lui a rémentait depuis plupondu qu’il chersieurs années. Ce chait une solution programme, dans afin que « Gestion lequel nous menions de territoire » puisse une politique très prendre un nouveau active, permettait départ en 2011. de verser des comNous le souhaitons pensations finanvivement tout en sacières, sur dossiers, chant qu’il n’est pas à des agriculteurs facile de redémarmenant des actions rer une machine qui en faveur de la bios’est arrêtée. diversité et de la pe- Gestion de territoires permettait une action concrète en faveur de la faune tite faune sauvage. Gestion des terrisauvage. Le Conseil régional l’a (provisoirement ?) enterré. toires, c’était plus Le coup d’arrêt qui de 60 dossiers par vient de nous être signifié est une an pour la Somme. La chasse était catastrophe pour la faune et nos une clé d’entrée pour les agriculpartenaires agriculteurs ne man- teurs souhaitant aménager leur terqueront pas de s’en émouvoir, d’au- ritoire. Son grand avantage était de tant que les engagements pris par la répondre globalement à différents Région sur contrats semblent sus- enjeux : eau, sol, paysage et biodipendus. Dans la Somme, 105 dos- versité. siers ont été instruits depuis le dé- 19 Jamais sans mon chien Jamais sans mon chien L e samedi 3 avril, pour la troisième année consécutive, le Club des Epagneuls picards, Bleus de Picardie et Pont Audemer avait confié au GIC des vertes vallées de Chipilly l'organisation matérielle de son traditionnel Field trial Interclubs de Printemps. JeanPierre Goubet, président du club, a accueilli les participants venus des différentes régions de France et a remercié les représentants de la Fédération des chasseurs de la Somme présents. En ouvrant les portes du Centre de formation de Camon pour accueillir cette manifestation, le Président Yves Butel a rappelé son soutien à une activité qui met en valeur les qualités des chiens de chasse au service des chasseurs. Il a rappelé à cette occasion que la sélection de nos précieux auxiliaires se fait à partir de tels concours. Il encourage vivement ce genre de manifestations pour que la chasse au chien d'arrêt reste une pratique qui doit perdurer et se transmettre à nos générations futures. Photos : F.Weber La saison des fields Epagneul breton en pleine action. et détenteurs du droit de chasse qui ont mis à la disposition du GIC leurs parcelles de blé et de colza, permettant aux concurrents d’évoluer dans les meilleures conditions. Le field de printemps n'occasionne aucune nuisance puisqu'il consiste à faire quêter, trouver et arrêter des couples de perdrix. Les chiens doivent en plus, couler à l'ordre et être sages à l'envol et au feu (simulé pour la cause par un pistolet d'alarme). Ils doivent de plus ignorer les lièvres et surtout ne pas chercher à les accompagner dans leur course. Le temps n'était peut être pas au rendez-vous, mais les compétiteurs ont su glaner des classements tout à fait intéressants pour le palmarès de leur chien. Ces prises de points ont été rendues possibles grâce aux nombreux couples de perdrix rencontrés. Pratiquement tous les chiens ont pu être « mis en présence », relevant jusqu'à deux ou trois couples dans le quart d'heure que compte la durée impartie du parcours de chaque concurrent. On peut ainsi affirmer que dans ce secteur de l'Est d'Amiens et jusqu'aux portes de Corbie, la population de perdrix grises se porte bien, grâce aux chasseurs qui œuvrent bénévolement sur le terrain pour la sauvegarde de cette espèce menacée dans certaines autres régions. En fin de journée les meilleurs se sont départagés pour obtenir le CACIT (Certificat d'aptitude de Conformité International de Travail) et si l'an dernier les « Picards » étaient montés sur les plus hautes marches, ils ont cette année laissé place aux « Bretons ». Merci à tous pour l'aide que vous avez témoignée lors de cette journée et rendez-vous est pris pour l'an prochain. J-P Goubet Les Epagneuls de Picardie recevaient entre autres les Epagneuls bretons, Drahthaars, Munsterlanders, Braques français, hongrois et de Weimar : près de 140 chiens s'étaient donné rendez-vous. Les différents concours ont été répartis sur les Communes avoisinantes de Camon et jusque Fouilloy. Francis Delétré, Président du GIC, a remercié tous les propriétaires 20 L’organisation d’une telle épreuve demande un fort investissement. Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Sécurité Sécurité A Coulemelle, on prend de la hauteur ! Joël Heu fabrique des postes surélevés « quatre étoiles » pour une sécurité optimale. J oël Heu, Président de chasse à Coulemelle, ne supporte pas l’idée qu’un accident puisse survenir à l’une de ses chasses. Pour lui, c’est une hantise et contrairement à trop de chasseurs, il y pense avant car dit-il, « après, c’est trop tard ». Depuis longtemps, il prend toutes les précautions nécessaires, notamment en rappelant des consignes strictes lors du rond qui précède la chasse, mais ceci ne lui semblait pas suffisant et ne le tranquillisait pas tout à fait. Comment améliorer la sécurité, en particulier pour tirer à balle en battue ? En faisant des tirs fichant pardi, et pour cela, il faut prendre de la hauteur ! La solution, c’est le « minimirador » dans lequel les chasseurs s’installent le temps d’une battue. Inventif, habile de ses mains et… retraité, Joël Heu commence à fabriquer des postes surélevés avec des matériaux de récupération. Les premiers postes surélevés apparaissent Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 dans son bois. Tirs fichants, à courte distance « C’est tranquillisant mais ça n’autorise pas pour autant à tirer n’importe comment : je maintiens les consignes sur les distances de tir, à 30 mètres grand maximum, et dans l’angle de sécurité. » Cela paraît un peu sévère mais le gibier ne manque pas, ni les occasions de tir. Par ailleurs, les tirs à courte distance sont plus précis, et blessent moins d’animaux. Cette année, Joël Heu a encore perfectionné son mirador. Pour les pieds, il utilise des têtes de sapins exploités, dont les marchands de bois ne veulent pas. Ils sont taillés en biais, de manière à former le bon angle lorsqu’ils sont assemblés sur la cage, pour être bien stables sur le sol. Pour cela, Joël Heu utilise un gabarit posé sur une scie circulaire, gabarit réalisé par un ami Prototype testé et approuvé en compagnie de Jean-Louis Dupont, agent de développement. menuisier. La cage, dont le plancher est à 2,20 mètres du sol, est réalisée avec des containers de pommes de terre réformés. Une échelle métallique permet d’accéder au poste renforcé par des équerres métalliques. Un mirador sécurisé et tout confort – le fabriquant n’a pas oublié le siège – où l’on tient à deux sans problème. Finalement, le seul souci pour le chasseur est… de s’y endormir, ce qui est peut-être déjà arrivé et permet d’épargner du gibier. A noter qu’en dehors des jours de chasse, pour éviter qu’il ne s’emplisse d’eau, le mirador est recouvert d’une tôle de protection. Tout est prévu ! Félicitations à Joël Heu qui a déjà reçu la plus belle des récompenses au cours de la saison 2008/09 : posté dans l’une des ses réalisations, il a eu la chance de tirer un cerf coiffé dans les meilleures conditions et avec la plus grande efficacité. 21 Douze nouveaux lauréats du Brevet Grand Gibier de la Somme Photos : F.Weber Grand gibier Grand gibier La chasse du grand gibier, comme toute autre chasse, demande des connaissances sur les animaux chassés Et le benjamin est âgé de 15 ans ! C omme chaque année, l’Association des chasseurs de grand gibier a organisé le brevet grand gibier. Les épreuves pratiques ont eu lieu le 27 mars à Fricourt et les épreuves théoriques le 3 avril à Amiens, au siège de la Fédération des chasseurs. Bravo aux 12 lauréats : Hubert Bonvalet, Quentin Boucher, Claude Broquet, Eric Dumesnil, Jean-François Fressin, Julien Guignant, Emeric Lalouette, Julien Lesenne, Mickael Mercier, Benjamin Mestdagh, Stephen Soyez et André Vinhaines Fontes. L’ADCGG félicite en particulier Benjamin Mestdagh, âgé de 15 ans (en l’occurrence, il portait bien son prénom) qui a obtenu la médaille d’or. Rappelons en quelques mots ce que le brevet grand gibier est un test auquel chacun peut se soumettre librement. Il n’est pas obligatoire mais constitue une réelle expérience cynégétique. Son détenteur aura fait la preuve d’une expérience pratique dans le maniement des armes de chasse et des connaissances étendues dans différents domaines parmi lesquels : - La biologie des espèces de grand gibier en France - La sécurité, les armes, la balistique, les munitions... - Les réactions du gibier au coup de feu, les indices de blessure, la recherche au sang, les honneurs rendus au gibier... - La réglementation, les chiens, la vénerie, les indices de présence… - La forêt, la sylviculture, les petites faunes et la flore forestière... Pour obtenir le diplôme, le candi- dat doit satisfaire aux épreuves pratiques (30 points/50 sur cible mobile et sur cible fixe) et théoriques (80 bonnes réponses sur 100 questions, dont 4 éliminatoires pour le niveau argent ; 25 bonnes réponses sur 30 questions dont 3 éliminatoires pour le niveau or). Les connaissances requises sont assez vastes et deux thèmes semblent mettre les candidats en difficulté : l’identification des végétaux, des essences d'arbres et de leurs fruits, de la petite faune, ainsi que la connaissance des maladies et de la parasitologie. Sur ces deux points, un travail plus approfondi semble nécessaire avec sans doute plus d'observation de terrain. Un grand merci à la FDC 80 et à F. Guillot, Proviseur du lycée agricole d’Abbeville pour la mise à disposition de leurs locaux ; à M. Dumaine et D. Chatelain, professeurs du lycée ; à J. Lemaire de l’ADCGG 60, Président du Jury ; à l’ADCGG 80 et tout particulièrement à F. Foulon, O. Godet, D. Sergeant, J. Gavois, J. Caudron, B. Coevoet, F. Crépin, A. Dellerie, Y. Devérité, J.M. Jouy, E. Lavoisier, B. Legrand, J.C. Leriche, qui ont largement contribué bénévolement à la réussite du « BGG » dans la Somme. B. Legrand - A.D.C.G.G. 80 22 Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Chasser mieux Chasser mieux Un chasseur bien formé en vaut deux ! La Fédération vous propose des séances de formation : profitez-en !!! D e nos jours, toutes les activités professionnelles sont liées à des formations complémentaires, pour être plus performant et pratiquer en toute sécurité. Il en va de même pour les loisirs ; en plus de la performance et de la sécurité, la connaissance parfaite de l’activité pratiquée augmente le plaisir qu’on en retire. C’est pourquoi la Fédération des chasseurs de la Somme organise des séances de formation sur des sujets divers et variés. Au programme de cet été : - Les maladies du gibier, avec le concours d’un vétérinaire - Le chien de chasse : dressage, reproduction et maladies - Aménagements d’un territoire agricole pour le petit gibier - Gestion sylvicole en faveur du grand gibier, avec le concours d’un ingénieur du CRPF Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 - Gestion d’une zone humide pour l’avifaune migratrice - Plantation et entretien d’une haie - Examen initial du gibier et hygiène alimentaire de la venaison - Gestion et organisation d’une structure associative de chasse (bail, statuts, règlement intérieur, responsabilité, sécurité…) - Formation en vue de l’obtention de l’agrément du piégeur - Formation approfondie et remise à niveau (technique et administrative) pour le piégeur agréé - Formation du garde particulier assermenté Toutes ces formations ont lieu sur une journée, généralement un samedi, sauf pour l’agrément du piégeur et pour la formation du garde particulier qui nécessitent deux jours (vendredi et samedi). Les frais de participation sont fixés, pour chacune de ces formations, à 20 euros. A l’issue de la formation, un dossier est remis aux participants, avec les documents reprenant les sujets abordés. Si vous souhaitez participer à l’une de ces formations, il vous suffit d’adresser un courrier à la Fédération (1, bd Baraban, - 80038 AMIENS Cedex 01) avec un chèque de 20 euros en précisant la formation choisie. Dès que le contingent de 10 participants sera atteint, vous serez convoqués à la session. Le chèque n’est encaissé que lorsque la date est fixée, si elle vous convient. A bientôt ! 23 Dégâts Dégâts Les indemnisations de la dernière campagne LEVEQUE PASCAL 80001 ABBEVILLE 1275,24 GAEC DES ROSIERS 80001 ABBEVILLE 173,28 LEROY RENE 80001 ABBEVILLE 154,33 GAEC BRICHEUX 80001 ABBEVILLE 234,42 GAEC BRICHEUX 80001 ABBEVILLE 133,95 GAEC BRICHEUX 80001 ABBEVILLE 318,13 EARL BONVALLET HUBERT 80008 AIGNEVILLE BEERNAERT HUGUES 80010 AILLY SUR NOYE 436,81 97,47 GAEC D’ANJOU 80011 AILLY SUR SOMME 636,98 GAEC BOUCHER ERIC ET GREGOIRE 80011 AILLY SUR SOMME 303,24 GAEC BOUCHER ERIC ET GREGOIRE 80011 AILLY SUR SOMME 190,61 EARL DU MOULIN BRULE 80013 AIRAINES CHOQUART ALAIN 80022 ANDAINVILLE 474,53 16,25 DEVAUX GUY 80022 ANDAINVILLE 219,31 DEVAUX GUY 80022 ANDAINVILLE 97,47 DEVAUX GUY 80022 ANDAINVILLE 284,29 BULLY GUY 80022 ANDAINVILLE 87,73 EARL STEPHANE ROUTIER 80022 ANDAINVILLE 583,89 EARL DUCHOSSOIS GLS 80026 ARGUEL 277,25 LELONG JEAN-RENE 80029 ARREST 81,23 SCEA D’ARRY 80030 ARRY 265,05 SCEA D’ARRY 80030 ARRY 596,37 SCEA D’ARRY 80030 ARRY 731,03 EARL STEPHANE ROUTIER 80040 AUMATRE 229,32 TRAMCOURT HERVE 80042 AUTHEUX 97,47 LIEVIN CHANTAL 80047 AVELUY 90,29 SARL FERME DU MESNIL 80049 AYENCOURT LE MONCHEL 125,4 MELLIER FREDDY 80051 BAILLEUL 256,5 EARL DES 4 CHEMINS 80062 BEAUCAMPS LE VIEUX SUR 80066 BEAUCOURT L’HALLUE SUR 80066 BEAUCOURT L’HALLUE 679,6 DINOUARD HENRI DINOUARD HENRI 24 81,23 86,64 133,76 NORMAND THIERRY 80071 BEAUVAL 255,82 GUILBERT JEROME 80078 BELLANCOURT 101,92 DINOUARD HENRI 438,62 57 80107 BLANGY TRONVILLE 94,05 80107 BLANGY TRONVILLE 111,19 ROPIQUET JOEL GAEC LEPERS 80114 BOSQUEL (LE) EN 80120 BOUILLANCOURT SERY EN 80120 BOUILLANCOURT SERY EN 80120 BOUILLANCOURT SERY 80123 BOURDON CANAPLE JEAN-ROBERT 80126 BOUTTENCOURT 104,74 276,03 EARL TELLIER 307,8 117,78 DUVAL GUILLAUME BERQUIER MICHEL 80079 BELLEUSE 53,07 DUVAL GUILLAUME 113,72 379,05 DE FRANCQUEVILLE BENOIT 80082 BELLOY SUR SOMME 135,02 REGNIER LAURENT 80082 BELLOY SUR SOMME 194,94 GAEC DU PETIT BOIS 80082 BELLOY SUR SOMME 97,47 EARL DE LA CROIX BLANCHE 80082 BELLOY SUR SOMME 300,96 EARL LES MURAILLES 80082 BELLOY SUR SOMME 107,22 GAEC NIQUET 80082 BELLOY SUR SOMME 194,94 GAEC NIQUET 80082 BELLOY SUR SOMME 56,86 HERBETTE MARIE-THERESE 80082 BELLOY SUR SOMME 214,02 CHELLE-POIRET JEAN-JACQUES 80083 BERGICOURT GAEC LE RELAIS 80084 BERMESNIL 567,53 GAEC LE RELAIS 80084 BERMESNIL 424,65 SCEA CAUBERT 80084 BERMESNIL 359,1 SCEA CAUBERT 80084 BERMESNIL 16,25 2573,55 TAVERNE OLIVIER 80084 BERMESNIL 461,7 SCEA DU RELAY 80087 BERNAY EN PONTHIEU 178,7 SCEA DU RELAY 80087 BERNAY EN PONTHIEU 227,43 SCEA DU RELAY 80087 BERNAY EN PONTHIEU 146,21 TROUART HUBERT 80087 BERNAY EN PONTHIEU 89,78 STE EXPL. NEUVILLE RETZ COULON 80087 BERNAY EN PONTHIEU 71,06 EARL MANIER 80087 BERNAY EN PONTHIEU DUCANGE ANDRE 80092 BERTANGLES 2653,45 444,76 M es ont tim an é t LOMBART DIDIER DARRAS MARC 80079 BELLEUSE 80079 BELLEUSE e 85,28 72,39 80079 BELLEUSE 80082 BELLOY SUR SOMME un 80100 BETTENCOURT ST OUEN 80100 BETTENCOURT ST OUEN BERQUIER MICHEL BERQUIER MICHEL m DE FRANCQUEVILLE BENOIT GAEC DU PETIT BOIS BERQUIER MICHEL BULANT FRANCIS Co m LIEVIN CHANTAL SUR 80066 BEAUCOURT L’HALLUE BEAUCOURT SUR 80066 L’HALLUE 80069 BEAUMONT HAMEL DINOUARD HENRI Pr Nom én & om M es ont tim an é t e un m Co m Pr Nom én & om M es ont tim an é t e un m Co m Pr Nom én & om Photo : D.Gest Nombre de chasseurs nous interrogent régulièrement sur les montants des indemnisations de dégâts de grand gibier et sur les agriculteurs victimes de sinistres et indemnisés. Par souci de transparence, nous publions la liste des dégâts par commune et par agriculteur. Nous nous excusons pour cette lecture fastidieuse avec l’espoir qu’une ligne – celle se rapportant à votre territoire – retiendra votre attention. Cette publication n’étant pas habituelle, n’hésitez pas à nous faire part de vos réactions. 238,26 179,55 256,5 216,6 119,7 SELLIER MARIE-FRANCE 80130 BOVELLES GREBERT DOMINIQUE 80131 BOVES 633,56 BACLET GERARD 80131 BOVES 451,44 191,87 LOUCHERON TANGUY 80135 BRAY LES MAREUIL LOUCHERON TANGUY 80135 BRAY LES MAREUIL 75,24 SINGLE ALAIN 80135 BRAY LES MAREUIL 113,72 SINGLE ALAIN 80135 BRAY LES MAREUIL 199,28 GAEC DES TROIS DES 80135 BRAY LES MAREUIL 257,76 EARL MELLIER 80135 BRAY LES MAREUIL 205,2 EARL MELLIER 80135 BRAY LES MAREUIL 308,66 150,48 SABLON STEPHANE 80135 BRAY LES MAREUIL SABLON STEPHANE 80135 BRAY LES MAREUIL 87,21 SABLON STEPHANE 80135 BRAY LES MAREUIL 166,73 GAEC VAN HECKE 80136 BRAY SUR SOMME 1128,6 FORMENTIN CYRILLE 80136 BRAY SUR SOMME 243,68 FORMENTIN CYRILLE 80136 BRAY SUR SOMME 458,11 EARL LES ROYARDS SVF 80136 BRAY SUR SOMME 942,73 308,66 EARL LEIGNEL 80136 BRAY SUR SOMME EARL LEIGNEL 80136 BRAY SUR SOMME 64,98 DECROOS BERNARD 80136 BRAY SUR SOMME 589,16 Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 M es ont tim an é t Co m m un e Pr Nom én & om M es ont tim an é t Co m m un e Pr Nom én & om M es ont tim an é t Co m m un e Pr Nom én & om DECROOS BERNARD 80136 BRAY SUR SOMME 909,72 EARL BLY 80261 DURY 43,32 RIGAUX OLIVIER 80390 GRIVESNES 77,98 LAVALARD GILBERT 80141 BRIE 226,35 EARL BLY 80261 DURY 21,24 RIGAUX OLIVIER 80390 GRIVESNES 48,74 LEGRAND LUDOVIC 80141 BRIE 560,12 DAMBRE PHILIPPE 80141 BRIE 97,82 EARL BLY 80261 DURY 110,47 EARL MACRET 80402 GUIZANCOURT 97,47 FRION AGNES 80264 ECLUSIER VAUX 399,63 EARL POILVET 80402 GUIZANCOURT 34,92 DAUDRE ANTOINE 80141 BRIE 154,33 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX 257,22 EARL POILVET 80402 GUIZANCOURT 34,92 DE FRANCQUEVILLE LUC 80149 BUIGNY SAINT MACLOU 409,38 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX 849,49 EARL POILVET 80402 GUIZANCOURT 12,54 EARL DE LA MESIERE 80152 BUS LA MESIERE 82,77 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX 431,93 EARL POILVET 80402 GUIZANCOURT 15,68 EARL SELIN 80159 CACHY 77,98 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX 387,63 EARL POILVET 80402 GUIZANCOURT 351,75 230,14 EARL SELIN 80159 CACHY 48,74 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX 188,28 EARL POILVET 80402 GUIZANCOURT GAEC BRASSART 80161 CAHON GOUY 90,78 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX 891,97 BLANCKAERT EMMANUEL 80407 HALLIVILLERS 661,2 SCEA FERME DES MOULINS 80161 CAHON GOUY 395,84 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX 476,23 BLANCKAERT XAVIER 80407 HALLIVILLERS 406,13 110,41 SCEA LES PEUPLIERS 80162 CAIX 137,94 MANSSART CLAUDE 80264 ECLUSIER VAUX SCEA LES PEUPLIERS 80162 CAIX 137,94 80268 EPAGNE EPAGNETTE BOUTTE DIDIER 80163 CAMBRON LEDUC JEAN EARL VAN HAMME JEAN ET NICOLAS GAEC CRIMET 80274 EPPEVILLE 80282 ERONDELLE EARL LES MURAILLES 80287 ESTREBOEUF 37,62 EARL LES MURAILLES 80287 ESTREBOEUF 37,62 769,5 BOUTTE DIDIER 80163 CAMBRON 268,04 BORGNE VINCENT 80163 CAMBRON 242,82 BORGNE VINCENT 80163 CAMBRON 93,84 BORGNE VINCENT 80163 CAMBRON 407,62 BORGNE VINCENT 80163 CAMBRON 168,15 BORGNE VINCENT 80163 CAMBRON 207,12 BORGNE VINCENT 80163 CAMBRON 892,47 GAEC DELAHAYE 80163 CAMBRON 1055,93 GAMBIER PASCAL 80163 CAMBRON 1033,69 GAEC FRANCOIS 80168 CANDAS 25,08 GAEC FRANCOIS 80168 CANDAS 203,06 GAEC LAHUTTE BAZIN 80168 CANDAS 82,77 SARA PHILIPPE 80168 CANDAS 243,68 SARA PHILIPPE 80168 CANDAS 736,44 BOURGEOIS BERNARD 80168 CANDAS 256,5 WILLEMS ERIC 80172 CAPPY 257,22 WILLEMS ERIC 80172 CAPPY 886,98 WILLEMS ERIC 80172 CAPPY 407,55 WILLEMS ERIC 80172 CAPPY 243,2 EARL LES ROYARDS SVF 80172 CAPPY 169,71 EARL AYVIAN 80177 CARTIGNY 436,4 SAVARY CEDRIC 80184 CERISY 82,77 LEGRAND SERGE 80188 CHAUSSOY EPAGNY 40,62 EARL OPSOMER VERMES 80188 CHAUSSOY EPAGNY 203,07 166,13 THIBAULT CLAUDE 80407 HALLIVILLERS EARL DES CHARMES 80408 HALLOY LES PERNOIS 254,79 DELEMER MARIE-CLAUDE 80410 HAM 380,14 285,92 BESIN JACQUES 80418 HARDECOURT AUX BOIS 635,36 GAEC HAUTBOUT THIBAUT 80422 HAUTVILLERS OUVILLE 1539 VERDET HUBERT 80427 HEM HARDINVAL 71,06 1496,25 SCEA FERME DE DRANCOURT 80287 ESTREBOEUF 30,1 SCEA FERME DE DRANCOURT 80287 ESTREBOEUF 45,15 DEWAELE MARYVONNE 80295 ETINEHEM 830,65 DELAPORTE GABRIEL 80295 ETINEHEM 182,12 CHIVOT ERIC 80299 FALOISE 150,48 CHIVOT ERIC 80299 FALOISE 183,92 CHIVOT ERIC 80299 FALOISE 108,68 CARRE PATRICK 80299 FALOISE 116,97 CARRE PATRICK 80299 FALOISE 261,25 EARL FERME DU BEL AIR 80299 FALOISE 257,22 EARL FERME DU BEL AIR 80299 FALOISE 41,16 EARL FERME DU BEL AIR 80299 FALOISE 372,4 WATTIN PATRICE 80301 FAMECHON 237,81 EARL DE LA MESIERE 80306 FESCAMPS 120,81 DELEFORTRIE FREDERIC 80307 FEUILLERES 1112,99 VERDET HUBERT 80310 FIENVILLERS 85,28 DEBEAUVAIS CORINNE 80316 FLESSELLES GAEC DES PRES FLEURIS 80317 FLEURY 75,81 1238,57 EARL VANDEVELDE 80319 FLUY 66,88 EARL VANDEVELDE 80319 FLUY 50,16 CHIVOT ERIC 26,76 75,81 461,7 GAEC LANNOY 80427 HEM HARDINVAL 40,62 GAEC LANNOY 80427 HEM HARDINVAL 24,37 GAEC LANNOY 80427 HEM HARDINVAL 89,35 EARL LES TILLEULS 80436 HESCAMPS 33,44 ROUSSEL PHILIPPE 80436 HESCAMPS 141,55 SINGLE ALAIN 80444 HUCHENNEVILLE 146,21 COURTOIS ALAIN 80450 INVAL BOIRON 669,75 COURTOIS ALAIN 80450 INVAL BOIRON 205,77 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON 394,87 316,07 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON 88,64 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON 137,94 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON 27,62 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON 27,62 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON 9,21 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON 16,25 GAEC BAZIN 80450 INVAL BOIRON SCEA SAINT NICOLAS 80452 JUMEL 112,86 16,25 SCEA SAINT NICOLAS 80452 JUMEL 150,48 SCEA SAINT NICOLAS 80452 JUMEL 167,2 SCEA SAINT NICOLAS 80452 JUMEL 167,2 ROLIN LOUIS-MARIE LANDUYT DIDIER 80192 CHIPILLY 253,81 GADIFFERT GERARD LANDUYT DIDIER 80192 CHIPILLY 584,82 GAEC OUTTERS 80321 FOLLEVILLE SOUS MONT80326 FONTAINE DIDIER SOUS MONT80326 FONTAINE DIDIER 80328 FONTAINE SUR SOMME LANDUYT DIDIER 80192 CHIPILLY 201,88 GUILBERT JEROME 80328 FONTAINE SUR SOMME 128,88 GAEC LOURDELLE 80328 FONTAINE SUR SOMME 147,29 EARL LES BREQUES 584,82 BOUBERT REMY 80296 L ETOILE CHAUSSEE TIRAN80187 LA COURT LA CHAUSSEE TIRAN80187 COURT CHAUSSEE TIRAN80187 LA COURT CHAUSSEE TIRAN80187 LA COURT 80464 LANCHERES GOMEL PATRICK 80763 LE TITRE 342,93 GOMEL PATRICK 80763 LE TITRE 5046,87 EARL OPSOMER VERMES 80188 CHAUSSOY EPAGNY DEFLANDRE MARIE-FRANCE 80192 CHIPILLY 56,86 194,56 LANDUYT DIDIER 80192 CHIPILLY 161,5 LANDUYT DIDIER 80192 CHIPILLY 224,87 GADIFFERT GERARD GAEC DELCOURT FRERE ET SOEUR 80331 FOREST L’ABBAYE 35,53 90,29 LANDUYT DIDIER 80192 CHIPILLY 344,85 GAEC DELCOURT FRERE ET SOEUR 80331 FOREST L’ABBAYE LANDUYT DIDIER 80192 CHIPILLY 804,65 LEVEQUE PASCAL 80331 FOREST L’ABBAYE 121,84 38,99 EARL DES PEUPLIERS 80332 FOREST MONTIERS 216,13 BLEUET PASCAL 80192 CHIPILLY 316,01 CATTEAU PIERRE-JEAN 80192 CHIPILLY 174,91 EARL MANIER 80332 FOREST MONTIERS 80333 FORT MAHON PLAGE 434,34 359,5 RAUSCENT BRUNO 80199 CLERY SUR SOMME 133,76 GAEC DU ROYON DEHEDIN FILS EARL LABESSE 80207 CONTAY 307,65 MERLOT DANIEL 80333 FORT MAHON PLAGE 568,58 EARL LABESSE 80207 CONTAY 53,51 GAEC DE KEUKELAERE 80210 CONTRE 148,77 LEFEVRE FREDERIC 80210 CONTRE 165,3 MERLOT DANIEL 80333 FORT MAHON PLAGE 509,58 MAILLARD LAURENT 80333 FORT MAHON PLAGE 809,55 EARL DUPIED 80333 FORT MAHON PLAGE 4447,33 EARL BREUIL 80210 CONTRE 263,34 EARL DUPIED 80333 FORT MAHON PLAGE 227,43 STICHELBAUT AGNES 275,88 EARL RYCKEBOER 80333 FORT MAHON PLAGE 1723,96 333,45 EARL TERNISIEN 80333 FORT MAHON PLAGE 219,45 600,21 LEBEL MICHEL 80333 FORT MAHON PLAGE 1445,45 LEBEL MICHEL 129,96 DUBOIS MAURICE 80222 CRECY EN PONTHIEU 1245,64 953,04 BONNEVAL FREDERIC 80333 FORT MAHON PLAGE HORS 80336 FOUCAUCOURT NESLE FOUCAUCOURT HORS 80336 NESLE 80341 FOURDRINOY 174,73 MIRAMONT MICHEL 80214 COULLEMELLE SOUS 80219 COURCELLES THOIX COURCELLES SOUS 80219 THOIX SOUS 80219 COURCELLES THOIX 80222 CRECY EN PONTHIEU BONNEVAL FREDERIC 80341 FOURDRINOY GAEC DE KEUKELAERE NOCLERE HERVE LEFEVRE FREDERIC 71,06 165,7 EARL VANDAMME 80222 CRECY EN PONTHIEU 103,97 EARL VANDAMME 80222 CRECY EN PONTHIEU 203,07 EARL DOUDOUX MICHEL 80228 CROTOY LE 509,01 EARL FERME DE LA BAIE DE SOMME 80228 CROTOY LE 175,45 BONNEVAL FREDERIC GAEC DE LA FERME DES CHANOINES FACQUEZ GUY 133,76 80712 CROUY SAINT PIERRE 80712 CROUY SAINT PIERRE 90,29 80229 CROUY-SAINT-PIERRE 113,72 LEGENDRE REINE-MARIE 80237 DEMUIN VERLEENE RAYMOND 80248 DOMPIERRE-SUR-AUTHIE 75,24 217,26 LENGLET DANIEL 80250 DOMVAST 589,16 LENGLET DANIEL 80250 DOMVAST 233,93 GAEC MONFLIER 80250 DOMVAST 225,27 GAEC MONFLIER 80250 DOMVAST 7580,05 EARL NIQUET 80250 DOMVAST 398,55 EARL DES QUATRE ROUTES 80250 DOMVAST 285 GAEC MIRAMONT ET FILS 80250 DOMVAST 407,21 EARL MASCRE BOURGEOIS 80258 DRIENCOURT 91,96 GAEC CORSYN 80261 DURY 277,25 GAEC CORSYN 80261 DURY 129,96 Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 VERDURE HERVE CAUBERT NICOLAS 68,97 24,14 BONNEVAL FREDERIC 80341 FOURDRINOY 8,05 EARL LE PUITS 80343 FRAMICOURT 209,21 DINOUARD HENRI 80351 FRECHENCOURT DEPREZ CLAUDE 80352 FREMONTIERS 246,39 DEPREZ JACQUES 80352 FREMONTIERS 246,39 HOMBECQ JACQUELINE 80352 FREMONTIERS 292,41 ROUGEGREZ VINCENT 80352 FREMONTIERS 150,48 EARL DES QUATRES CLOCHERS 80352 FREMONTIERS 15,17 EARL VANOYE 80353 FRESNES MAZANCOURT BERNARD MARIE HELENE 80361 FRETTECUISSE 46,03 3431,75 86,64 EARL DE LA CHAPELLE 80365 FRICAMPS 89,35 EARL DES CAMOTTES 80366 FRICOURT 155,96 EARL DES CAMOTTES 80366 FRICOURT EARL VANYSACKER FRANCOIS 80367 FRISE 19,5 QUENNEHEN JEAN-LOUIS 80372 FRUCOURT 247,72 VALLEE CORINNE 80373 GAMACHES 97,47 GAEC DE LA SOURCE 80384 GRANDCOURT 91,77 129,96 GOURGUECHON RENE EARL LES BREQUES EARL LES BREQUES 87,78 317,68 501,6 501,6 45,49 103,97 GAEC DES QUATRE VENTS 80763 LE TITRE 294,58 GUILLAUME CLAUDETTE 80474 LICOURT 146,21 CHOQUART ALAIN 80480 LIGNIERES EN VIMEU 117,99 SCEA CAUBERT 80480 LIGNIERES EN VIMEU 692,55 243,68 SCEA CAUBERT 80480 LIGNIERES EN VIMEU VERSCHEURE PATRICE 80480 LIGNIERES EN VIMEU 641,25 HERMANT JEAN-PHILIPPE 80485 LOEUILLY 151,62 113,72 HERMANT JEAN-PHILIPPE 80485 LOEUILLY HERMANT JEAN-PHILIPPE 80485 LOEUILLY 37,91 EARL DU CHEMIN VERT 80485 LOEUILLY 240,77 GAEC LOURDELLE 80486 LONG 129,96 TANGHE PIERRE 80491 LONGUEVILLETTE 294,58 GAEC MERCIER 80491 LONGUEVILLETTE 129,96 GAEC LANNOY 80491 LONGUEVILLETTE 136,73 FOURNIER JOSE 80495 LUCHEUX 73,11 BERTOUT ROLAND 80495 LUCHEUX 425,37 BERTOUT ROLAND 80495 LUCHEUX 433,92 GAEC DELMOTTE GUISLAIN 80495 LUCHEUX 160,6 GAEC DELMOTTE GUISLAIN 80495 LUCHEUX 116 GAEC DELMOTTE GUISLAIN 80495 LUCHEUX 81,23 EARL VESIEZ 80495 LUCHEUX 211,19 EARL DE L’ABBAYE D’EAUCOURT 80495 LUCHEUX 103,25 BOVYN ALAIN 80496 MACHIEL 539,68 GRIFFOIN JEAN-FRANCOIS 80496 MACHIEL 380,14 SAGOT GERARD 80497 MACHY 513 SAGOT GERARD 80497 MACHY 34,92 BOVYN ALAIN 80497 MACHY 184,89 BOVYN ALAIN 80497 MACHY 277,25 EARL GODET JEAN-PIERRE 80497 MACHY 389,27 GAEC SAINT SAULVE ROUSSEL 80497 MACHY 119,13 LEGRAND SERGE 80499 MAILLY RAINEVAL 1026 THIEBAULT BERNARD 80500 MAISNIERES 72,74 THIEBAULT BERNARD 80500 MAISNIERES 72,74 THIEBAULT BERNARD 80500 MAISNIERES 175,45 25 COUILLET CHRISTOPHE 80500 MAISNIERES 153,9 BOULENGER BENOIT 80649 QUEND 97,47 COUILLET CHRISTOPHE 80500 MAISNIERES 64,13 GAEC DE LA MOTTE BOUTIN 80649 QUEND 116,97 COUILLET CHRISTOPHE 80500 MAISNIERES 129,96 GAEC DE LA MOTTE BOUTIN 80649 QUEND 173,28 EARL DES CAMOTTES 80505 MAMETZ 48,74 GAEC DE LA MOTTE BOUTIN 80649 QUEND 86,64 EARL DES CAMOTTES 80505 MAMETZ 194,94 GAEC DE LA MOTTE BOUTIN 80649 QUEND 909,72 EARL DES CAMOTTES 80505 MAMETZ 116,97 BOURGOIS CHRISTOPHE 80649 QUEND 202,42 DEUNET CHARLES 80510 MARCHEVILLE 113,72 BOURGOIS CHRISTOPHE 80649 QUEND 38,99 BINAN PATRICK 80513 MARICOURT 210,68 BOURGOIS CHRISTOPHE 80649 QUEND 38,99 BINAN PATRICK 80513 MARICOURT 90,29 EARL CAGNY BERNARD 80649 QUEND 58,49 BINAN PATRICK 80513 MARICOURT 127,91 EARL CAGNY BERNARD 80649 QUEND 116,78 CATRYCKE PHILIPPE 80513 MARICOURT 100,32 DESTREE PIERRE 80649 QUEND 279,3 M es ont tim an é t Co m m un e Pr Nom én & om M es ont tim an é t Co m m un e Pr Nom én & om M es ont tim an é t Co m m un e Pr Nom én & om Dégâts Dégâts ROUSSEL BORIS VAST EN 80722 SAINT CHAUSSEE 80724 SALEUX 164,62 DELORME XAVIER 80726 SANCOURT 120,39 GAUCHY FREDERIC 80726 SANCOURT 40,62 GAUCHY FREDERIC 80726 SANCOURT 284,29 EARL DOSSIN 80726 SANCOURT 341,15 EARL DOSSIN 80726 SANCOURT 127,91 GOURGUECHON RENE 84,93 POIRET PATRICK 80730 SAVEUSE 107,01 GAEC VAN DYCKE 80730 SAVEUSE 681,21 TAVERNE GILBERT 80732 SENARPONT 275,03 TAVERNE GILBERT 80732 SENARPONT 282,51 TAVERNE ALEXANDRE 80732 SENARPONT 2214,45 TAVERNE ALEXANDRE 80732 SENARPONT 42,75 PRUVOT CHRISTIAN 80732 SENARPONT 142,12 137,51 ETEVE FRANCK 80521 MAUREPAS 308,66 DESTREE PIERRE 80649 QUEND 134,81 ETEVE FRANCK 80521 MAUREPAS 308,66 DESTREE PIERRE 80649 QUEND 179,55 COURTOIS ALAIN 80522 MAZIS (LE) 242,59 GREMONT ALEX 80649 QUEND 312,67 HANNON JEAN-MARIE 80536 MESNIL BRUNTEL 50,16 FAUCHATRE FLORENCE 80649 QUEND 337,9 HANNON JEAN-MARIE 80536 MESNIL BRUNTEL 41,8 DUSSUELLE DOMINIQUE 80656 QUEVAUVILLERS 395,68 EARL VITEL 80536 MESNIL BRUNTEL 524,72 COTEL VERONIQUE 80657 QUIRY LE SEC 597,74 EARL DECALUWE LETERME 80540 MESNIL MARTINSART 203,07 TELLIER CYRIL 80546 MIANNAY PEGARD EDDY GAEC DE LA FERME GODET LEBLOND GAEC DE LA FERME GODET LEBLOND DOUDOUX JEAN-PIERRE 80665 REGNIERE ECLUSE 36,83 DARGENT JACQUES 80745 TAISNIL 92,06 80665 REGNIERE ECLUSE 216,12 DARGENT JACQUES 80745 TAISNIL 106,17 EARL DUFOUR 80665 REGNIERE ECLUSE 485,94 LENOIR FREDERIC 80665 REGNIERE ECLUSE 384,75 62,7 VANHOUTTE BENOIT 80552 MOISLAINS 364,8 SCEA FERME DU GOUVERNEMENT 80552 MOISLAINS 874,53 GAEC DES HAYETTES 80554 MOLLIENS DREUIL 307,8 GAEC BAZIN LAURENT ET CHRISTOP 80554 MOLLIENS DREUIL 73,11 GAEC DES TROIS CHENES 80559 MONTAGNE-FAYEL MAQUIGNY JEAN-FRANCOIS 80570 MOREUIL 277,97 90,98 DUPREZ BENOIT 80571 MORISEL 234,08 ROUVEAU JEAN-PIERRE 80572 MORLANCOURT 214,44 GEFFROY MARIE-CLAUDE 80577 MOYENCOURT LES POIX 176,94 FREVILLE MARYSE 80578 MOYENNEVILLE CHENEL PHILIPPE 80580 NAMPONT SAINT MARTIN EARL DES QUATRES CLOCHERS 80582 NAMPS MAISNIL EARL DE NESLE-L’HOPITAL 80586 NESLE L’HOPITAL 94,23 316,78 30,33 755,25 EARL DE NESLE-L’HOPITAL 80586 NESLE L’HOPITAL 3,99 EARL DE NESLE-L’HOPITAL 80586 NESLE L’HOPITAL 175,45 EARL DE NESLE-L’HOPITAL 80586 NESLE L’HOPITAL 347,13 EARL DES 4 CHEMINS 80592 NEUVILLE COPPEGUEULE 422,37 EARL DES 4 CHEMINS 80592 NEUVILLE COPPEGUEULE 162,45 GAEC WOLAK 80594 NEUVILLE LES LOEUILLY 363,89 EARL DU CHEMIN VERT 80594 NEUVILLE LES LOEUILLY 198,55 EARL DU CHEMIN VERT 80594 NEUVILLE LES LOEUILLY 127,91 EARL DES QUATRES CLOCHERS 80594 NEUVILLE LES LOEUILLY 162,79 EARL DES QUATRES CLOCHERS 80594 NEUVILLE LES LOEUILLY 60,65 BOUTIN PHILIPPE 80598 NOUVION EN PONTHIEU EARL THIBAUT BENOIT GERARD 80598 NOUVION EN PONTHIEU 1429,99 386,64 EARL THIBAUT BENOIT GERARD 80598 NOUVION EN PONTHIEU 349,81 EARL THIBAUT BENOIT GERARD 80598 NOUVION EN PONTHIEU 340,61 EARL THIBAUT BENOIT GERARD 80598 NOUVION EN PONTHIEU 848,59 SCEA BOUTIN PHILIPPE 80598 NOUVION EN PONTHIEU 100,32 SCEA BOUTIN PHILIPPE 80598 NOUVION EN PONTHIEU 117,04 EARL DUPIED 80598 NOUVION EN PONTHIEU 155,96 GAEC DES COMBLES BERTHE ET FIL 80598 NOUVION EN PONTHIEU 562,59 GAEC LANDRIEU 80598 NOUVION EN PONTHIEU 211,73 GAEC CREPIN 80600 NOYELLES SUR MER 365,52 EARL DU CLOS D’AUMALE 80605 OFFOY GAEC VAN ISACKER PERE&FILS 80619 PERNOIS FIEVE JEAN FRANCIS 80620 PERONNE PAILLART FRANCIS 80626 PISSY 1132,93 242,6 125,4 162,45 EARL LES TILLEULS 80630 POIX DE PICARDIE 225,72 FROMENTIN SYLVAIN 80633 PONTHOILE 138,63 VERDURE ANTOINE 80637 PORT LE GRAND 101,92 VERDURE ANTOINE 80637 PORT LE GRAND 272,48 303,62 DELAHAYE MARCEL 80649 QUEND GAEC POUILLY 80649 QUEND 313,5 ROBERT ERIC 80649 QUEND 190,61 DEVOISIN PIERRE 80649 QUEND 109,44 DEVOISIN PIERRE 80649 QUEND 422,37 DEVOISIN PIERRE 80649 QUEND 595,65 DEVOISIN PIERRE 80649 QUEND 147,29 BOULENGER FREDERIC 80649 QUEND 554,5 MERLOT DANIEL 80649 QUEND 146,21 MERLOT DANIEL 80649 QUEND 175,45 MAILLARD LAURENT 80649 QUEND 194,94 606,48 TROLLE DOMINIQUE 80649 QUEND TROLLE DOMINIQUE 80649 QUEND 43,32 TROLLE DOMINIQUE 80649 QUEND 103,97 TROLLE DOMINIQUE 80649 QUEND 103,97 26 BACQUET MARIE JEANNE 80738 SOUES VAN DEN BOSSCHE FRANCOIS 80738 SOUES EARL JARDIN JEAN PONTHIEU 80740 SOURDON 204,3 182,67 80663 RAMBURES 87,73 MANSSART CLAUDE 80743 SUZANNE 360,1 80665 REGNIERE ECLUSE 55,24 DARGENT JACQUES 80745 TAISNIL 165,7 DERAMECOURT GAETAN 80688 RUE 233,7 DERAMECOURT GAETAN 80688 RUE 69,83 DERAMECOURT GAETAN 80688 RUE 148,63 DERAMECOURT GAETAN 80688 RUE 141,55 DELAHAYE MARCEL 80688 RUE 436,05 ROBERT ERIC 80688 RUE 212,33 ROBERT ERIC 80688 RUE 48,74 GAEC SENEPART FRERES 80688 RUE 513 GAEC LANDRIEU 80688 RUE 121,84 EARL GUIDE FREDERIC 80690 RUMIGNY 248,71 EARL GUIDE SOMMERMONT 80690 RUMIGNY 100,32 GAEC BRASSART 80691 SAIGNEVILLE 69,83 GAEC BRASSART 80691 SAIGNEVILLE 478,8 EARL DACHEUX 80691 SAIGNEVILLE 394,08 CREPIN REGIS 80692 SAILLY FLIBEAUCOURT 101,27 DEFLANDRE MARIE-FRANCE 80693 SAILLY LAURETTE 291,84 LEVEQUE PASCAL 80694 SAILLY LE SEC 462,99 MAQUIGNY FREDDY 80696 SAINS EN AMIENOIS 318,49 GAEC BAZIN 80699 SAINT AUBIN RIVIERE 40,62 GAEC BAZIN 80699 SAINT AUBIN RIVIERE 40,62 LAUMON GERARD 80701 SAINT CHRIST BRIOST 97,82 EARL DE LA FERME SAINT GERARD 80702 SAINT FUSCIEN 129,96 GAEC JOLY CLAUDE ET FRANCIS 194,94 80702 SAINT FUSCIEN GERMAIN SUR GAEC BAZIN 80703 SAINT BRESLE SAINT GERMAIN SUR TANQUERAY JEAN-MARIE 80703 BRESLE BERNARD MARIE HELENE 80709 SAINT MAULVIS QUENTIN TOURDERAMECOURT GAETAN 80713 SAINT MONT QUENTIN TOURDELAHAYE MARCEL 80713 SAINT MONT QUENTIN TOURSTE EXPL. NEUVILLE RETZ COULON 80713 SAINT MONT SAINT EARL RIQUET 80713 MONT QUENTIN TOURQUENTIN TOUREARL RIQUET 80713 SAINT MONT QUENTIN TOUREARL RIQUET 80713 SAINT MONT 97,47 EARL LES TILLEULS 80755 THIEULLOY LA VILLE 33,44 TERNISIEN JEAN-PAUL 80754 THIEULLOY L’ABBAYE 121,84 LEFEVRE FREDERIC 80757 THOIX 106,59 LEGRAND SERGE 80758 THORY GROCOL LAURENT 80760 TILLOY FLORIVILLE 503,6 397,58 CHARLET ETIENNE 80762 TINCOURT BOUCLY 95,31 CHARLET ETIENNE 80762 TINCOURT BOUCLY 23,83 DANNOOT PHILIPPE 80762 TINCOURT BOUCLY 80,46 DANNOOT PHILIPPE 80762 TINCOURT BOUCLY 173,06 EARL FERME DES AUBEPINES 80762 TINCOURT BOUCLY 434,72 DURON BERNARD 80773 VADENCOURT 535,04 DEBUIRE DIDIER 80773 VADENCOURT 287,59 EARL DU MOULIN BRULE 80788 VERGIES 170,58 GOURGUECHON RENE 80793 VIGNACOURT 146,21 LOURDEL BENOIT 80793 VIGNACOURT 112,86 REGNIER LAURENT 80793 VIGNACOURT 243,68 77,98 REGNIER LAURENT 80793 VIGNACOURT EARL DU HETRE ROUGE 80795 VILLE LE MARCLET DOYEN CHRISTOPHE 80794 VILLECOURT 73,11 243,68 BONELLE JEAN-MARIE 80803 VILLERS LES ROYE GAEC FLANDRE RIQUET 80806 VILLERS SUR AUTHIE 181,94 77,98 EARL DU BOIS THOMAS 80806 VILLERS SUR AUTHIE 389,88 EARL DU BOIS THOMAS 80806 VILLERS SUR AUTHIE 265,34 DUBOIS VIOLETTA 80806 VILLERS SUR AUTHIE 83,79 EARL MANIER 80806 VILLERS SUR AUTHIE EARL DUPIED 80808 VIRONCHAUX 64,98 127,91 513 EARL CHENEL FRERES 80808 VIRONCHAUX SCEA HECQUET 80808 VIRONCHAUX 344,57 17,33 GAEC CARLIER DUWAT 80815 VRON 146,64 34,92 LEGRAND PHILIPPE 80820 WARLOY BAILLON 194,94 TELLIER CYRIL 80831 YONVAL 66,98 GAEC DE LA MOTTE BOUTIN 80831 YONVAL 46,72 GAEC DELAHAYE 80831 YONVAL 227,43 311,91 418,42 352,64 1294,85 121,3 161974,12 441,64 Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 Annonces Annonces Agenda Agenda Vds chiots Griffons Khorthals nés le 06/04/2010 – 3 mâles et deux femelles – Mère LOF pucée 7 GPD 61049 / 11272 – Très bonne origine – Extra chasse – Père LOF trialer prix de beauté et de travail – Excellente lignée – Chiots vendus pucés, vaccinés, vermifugés – Tél. : 06 84 10 43 26 A réserver chiots Braque allemand – Naissance prévue mi-mai – Vendus vaccinés, tatoués, vermifugés – Inscrit LOF – Femelle : 550 € ; mâles : 500 €. Parents LOF confirmés – Mère 93715/20 101 – Extra chasse : plaine, bois, marais. Idéal pour ouverture (6 mois) – Tél. : 06 84 49 97 18. Part. vds Griffons Khorthals mâles – Nés le 24 mars 2010 (6 mois à l’ouverture) – Mère LOF 64670 / 11830) – Père : LOF 61894 / 8208) – Affixe : de l’Etoile d’Heudicourt – Excellentes origines travail et beauté. Vds arme 5ème catégorie Browning bar – 3 coups – 300 WIN Magnum – Etat neuf – 700 € - Visible à Berck / Mer (62) Tél. : 03 21 84 15 29 Pour être insérée, votre annonce doit nous parvenir avant le 10 qui précède le mois de parution. Elle doit être accompagnée du règlement à l’ordre de Picardie-Chasse. Le tarif est le suivant : 15,24 euros pour une annonce de 5 lignes et 1,52 euros par ligne supplémentaire. Picardie-Chasse paraît en janvier, mars, mai, juillet, septembre et novembre. Nous informons nos lecteurs des dispositions légales concernant la vente de chiens ou de chiots (loi 99-5 du 6 janvier 1999). Pour les professionnels, l’annonce doit comporter le numéro SIREN ou SIRET. Doivent également figurer l’âge des animaux et l’existence ou l’absence d’inscription au LOF. Pour les particuliers, l’annonce doit mentionner le numéro LOF de la chienne ou le numéro LOF du ou des chiens, leurs âges, ainsi que le nombre d’animaux de la portée. D’autre part, les annonces pour la vente d’appelants autres que le colvert devront comporter obligatoirement le numéro d’élevage. Hormis la vente de chien, les annonces sont réservées aux particuliers Les annonces ne répondant pas à ces diverse dispositions seront refusées. Nécrologie Nécrologie Le 22 février 2010, un ami a disparu. Albert Vanborre, dit « Bébert » est décédé accidentellement (noyade) alors qu’il s’adonnait à sa passion favorite, la chasse au gibier d’eau. Huttier de longue date, il passait toutes ses nuits à sa hutte sur la commune de Condé-Folie. Réputé excellent fusil, il est parti rejoindre Saint-Hubert à 62 ans et laisse un grand vide chez ses nombreux amis qui l’appréciaient tant pour sa gentillesse que pour ses connaissances cynégétiques. Au revoir Bébert ! Lors de notre assemblée générale, nous lui avons remis la médaille d’or de la Fédération et notre centenaire, François Martigny, nous semblait pouvoir affronter encore le temps avec la force qui l’a accompagnée tout au long de sa vie. Aussi, avons-nous été surpris et attristés d’apprendre qu’il s’est éteint le 30 avril dernier. A sa famille et à ses amis, Picardie Chasse adresse ses sincères condoléances. Nous avons appris avec beaucoup de tristesse le décès de Madame Catherine Deserisy, à l’âge de 42 ans, épouse du président de la société de chasse de Le Hamel. Nous avons une pensée toute particulière pour son époux et pour son fils Antoine, nouveau chasseur en 2009. A sa famille et à ses amis, Picardie Chasse adresse ses sincères condoléances. Abonnement à Picardie-Chasse 1 boulevard Baraban - 80038 AMIENS Cedex 01 Joliment nommé « bien vivre au pays « un ball trap se tiendra à Cayeux sur Mer - Hurt les 5 et 6 juin 2010. Nocturne le samedi. Coupe apéritif le dimanche. Nombreux prix dont 1 carte de chasse en plaine - Buvette et restauration sur place. Chez nos amis de Seine-Maritime, à Belleville en Caux, le 6 juin, pour les « pistes vertes », une manifestation pour toute la famille, organisée par la Fédération des chasseurs. Des promenades à pied, à cheval ou en vélo avec des ateliers nature et un marché fermier. Renseignements auprès des offices de tourisme d’Auffay (02 35 34 13 26) ou de Quiberville (02 35 04 08 32) ou sur wwwlespistesvertes.com. L’Association de chasse aux chiens d’arrêt d’Armancourt organise le 4 septembre, sur son territoire de chasse, un concours amateur pour chiens de chasse, sur perdrix grises sans tir, bien entendu. Contact : Franck Buson au 03 22 40 60 90. Fête de la chasse et de la nature de Compiègne (Oise). Le célèbre cascadeur équestre Mario Luraschi sera la vedette de la Fête de la chasse et de la nature qui aura lieu à Compiègne les 11 et 12 septembre 2010. Connu pour avoir contribué à 400 tournages dont des publicités (PMU, Toyota…) et des films de renom (Lucky Luke en 2009, L’Ours en 1988, La folie des grandeurs en 1971…), ce « magicien », dresseur de chevaux, leur parle comme personne : il réussit à leur faire exécuter des prouesses exceptionnelles. Son équipe épatera plus d’un visiteur. Bien d’autres animations viendront ponctuer ce weekend : défilés de vénerie, ferme pédagogique, ball-trap laser, démonstrations de chiens de troupeaux, boisselier, initiation au tir à l’arc, découverte des différents types de chasse… Comme en 2008, cette fête familiale sera organisée dans le prestigieux parc du Palais impérial. Près de 200 exposants et 30.000 visiteurs attendus ! Entrée : 6 euros. Au voleur !!! Patrick Lecompte, piégeur sur la société d’Arrest, signale le vol d’une grande cage à fauve grillagée, la nuit du 14 au 15 mars. Cette cage porte en deux endroits le numéro 80 4834. Nom : ................................ Prénom :....................... Adresse :..................................................................... Code postal :................ Commune : .......................... déclare souscrire un abonnement* d’un an à 6 euros à partir du ........................... Signature : * Chèque à l’ordre de l’EURL Picardie-Chasse Picardie-Chasse - mai 2010 - n° 132 27