Le 8 Mars répond à l`appel du vide - L`Orient
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Le 8 Mars répond à l`appel du vide - L`Orient
ABONNEMENT Terre sainte L’Église catholique exhorte Israël à stopper les actes de vandalisme Les évêques catholiques de Terre sainte ont demandé hier aux autorités israéliennes d’agir après un nouvel acte de vandalisme, attribué à des juifs extrémistes, contre un bâtiment appartenant au Vatican à Jérusalem-Est, moins de trois semaines avant la visite du pape. jeudi 8 mai 2014 | N°14035 Quotidien libanais d’expRession française www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Environnement Page 5 / Suzanne BAAKLINI Social Page 8 / Marisol RIFAÏ Proche-Orient Page 10 Incendie de Betchay-Baabda : des voix s’élèvent contre la négligence officielle Avenir incertain pour la loi sur la libéralisation des loyers Pour survivre, le Hamas est prêt à tout Le CCS annonce une grève générale Aujourd’hui Liban Éclairage Présidentielle : temps mort attend joueurs externes Page 3, l’article de Scarlett HADDAD Société Peintre engagé, réformateur, Raouf Rifai nous invite à découvrir son derviche soufi Page 5, l’article de Jeanine JALKH International Commentaire Le fossé grandissant entre chiites et sunnites Page 10, l’article de Ali A. ALLAWI et Nassima NEGGAZ Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Petites annonces 9 Météo 12 Horoscope, jeux 14 Télévision 15 BEYROUTH min. max. 19° / 23° Impression D’encre et de papier Page 8 Le 8 Mars répond à l’appel du vide • Geagea : Le défaut de quorum n’est concevable que dans une situation exceptionnelle par Fifi Abou Dib • La nouvelle séance électorale fixée au 15 mai Pages 2, 3 et 4 nos informations et l’article de Sandra NOUJEIM « Mon âme a quitté mon corps en quittant Homs » Syrie Le dernier carré de rebelles irréductibles a entamé hier l’évacuation de la ville de Homs. « J’ai énormément de peine et envie de pleurer. J’ai l’impression que mon âme a quitté mon corps en quittant Homs », a confié un insurgé. Le régime engrange ainsi une importante victoire symbolique. Page 10 Sur une vidéo diffusée par les rebelles, on voit des hommes montant dans deux bus aux vitres recouvertes de papier. L’évacuation de Homs par les insurgés a commencé à 10h hier matin et se poursuivra aujourd’hui. Syria Mubasher Network/DSK/AFP Depuis quelques années, la fête des Martyrs de l’indépendance est devenue, au Liban, la fête des martyrs de la presse. Pour cause, parmi la cinquantaine de pendus, entre Beyrouth et Damas, le 6 mai 1916, la plupart étaient des journalistes et des intellectuels. Les gouverneurs de l’Empire ottoman en déliquescence semblent avoir craint l’influence de ces agitateurs et résistants qui appelaient, entre autres, à l’adoption de la langue arabe et à l’autonomie. Selon l’étymologie, un martyr est un témoin. Un journaliste n’a donc pas besoin de mourir pour être un martyr. Martyr est son métier, soldat de la vérité, petit tambour du temps. Nous étions tristes, en ce jour chômé, d’apprendre que les rédacteurs en chef du Monde ont présenté leur démission pour de nombreuses raisons découlant, pour résumer, du recul de la vente du journal papier et de l’avancée de l’ogre numérique. Des souvenirs me sont revenus. Au bout de trois semaines dans cette petite bourgade sur la mer du Nord où je me trouvais, à peine adolescente, en séjour linguistique, j’avais soif de lire quelques mots français. Je me renseignai à la bibliothèque publique et on me donna le seul ouvrage disponible dans cette langue : La Chute, d’Albert Camus. J’y découvris ce que je ne savais pas être une citation célèbre : « Je rêve parfois de ce que diront de nous les historiens futurs. Une phrase leur suff ira pour l’homme moderne : il forniquait et lisait des journaux. » Évidemment, Camus parlait de l’homme de 1950, son contemporain. Je n’avais pas suff isamment de connaissances bibliques pour comprendre le mot « forniquer », mais il me semblait indissociable de la manie de lire des journaux et tout aussi urgent. Plus tard j’ai connu les hommes et les femmes dont le métier était d’alimenter cette addiction à l’information. La plupart étaient des érudits en histoire, philosophie, littérature et géopolitique. Libéraux dans l’âme, ils avaient grandi dans un pays qui apprenait l’indépendance, avaient à la fois des manières occidentales et une aversion farouche des empires ; des idéaux de gauche et des envies capitalistes ; une tendresse pour le Vietnam et une inquiétude viscérale depuis la Nakba. C’est avec la somme de toutes leurs contradictions qu’ils livraient leur vision juste et complexe des événements. Le lecteur suivait, citait, connaissait chaque signature. Le public était solidement instruit, l’alphabétisation semblait plus avancée qu’aujourd’hui. On lisait, on analysait. C’est la raison pour laquelle, depuis ce fameux jour de 1916 et par la suite dès 1958 et jusqu’à Samir Kassir et Gebran Tuéni, les journalistes libanais furent les cibles des totalitarismes arabes. Témoins et donc martyrs, les journalistes du Monde le sont d’une époque qui les balaie avec les scories du XXe siècle. On passera tous à la trappe du numérique. Mais qui se souviendra de la sensualité du journal, comme on faisait corps avec lui, comme on ouvrait grand les bras pour enfouir la tête dans son parfum d’encre fraîche. Comme on en gardait la trace sur nos doigts. Conflit La Russie propose un scénario de désescalade en Ukraine Page 11 À Slaviansk, la population a porté hier en terre deux civils tués lors des violents combats de lundi. Baz Ratner/Reuters Nigeria Mobilisation internationale pour retrouver les lycéennes enlevées Page 11 2 Liban L’éclairage jeudi 8 mai 2014 de Philippe Abi-Akl Pourquoi le Hezbollah recherche le vide intégral... Le Hezbollah œuvre-t-il en faveur du vide à tous les niveaux, contrairement à son discours officiel ? C’est en tout cas ce que pensent des sources du 14 Mars, qui soulignent que le vide sert les intérêts du parti aux plans local et régional, et qu’il s’agit d’une bonne carte entre les mains du parti et de Téhéran. Si le Hezb ne voulait pas le vide, il aurait agi différemment : ses députés auraient assisté aux séances pour l’élection d’un président, il aurait soutenu la candidature du général Michel Aoun et en aurait fait d’abord la promotion auprès de son allié, Nabih Berry, ou encore du député Walid Joumblatt. Il n’aurait pas boycotté les séances et provoqué des défauts de quorum, tout en jetant la responsabilité du torpillage sur le 14 Mars, accusé d’avoir « eu l’audace » de soutenir la candidature « impossible » de Samir Geagea... Si le Hezbollah voulait vraiment que l’échéance ait lieu, n’aurait-il pas pris l’initiative, il y a quelque temps déjà, d’entrer en contact avec des pôles du 14 Mars, notamment le courant du Futur, comme le faisait, en parallèle, le Courant patriotique libre avec Saad Hariri ? Ce contact entre le CPL et le Futur ne gêne-t-il pas le parti chiite qui avait, rappe- lons-le, manqué de soutenir le gendre du général Aoun, Chamel Roukoz, lorsqu’il était question que ce dernier succède au général Jean Kahwagi ? Pourquoi le Hezbollah aspire-t-il au vide ? Pardi, le vide, à l’issue du mandat Gemayel, n’avait-il pas, en 1988-1990, débouché sur l’accord de Taëf, avec une refonte des pouvoirs à la clef, faisant du président de la République un « roi à nu » ? Le vide en 2007-2008, après la fin de la prorogation du mandat Lahoud, n’avait-il pas conduit à l’accord de Doha, qui avait consacré le tiers de blocage au Hezbollah et à ses alliés ? Le vide assure ainsi une fonction primordiale aux yeux du parti chiite, puisqu’il lui permet de s’assurer une place encore plus influente au sein du pouvoir exécutif, comme l’avait d’ailleurs admis un responsable du Hezb en 2007 à un responsable français, lorsque Paris déployait tous ses efforts pour débloquer l’échéance présidentielle. À l’époque, un diplomate français, de retour de Téhéran, avait fait état d’une volonté, chez certains responsables iraniens, de substituer un système de répartition par tiers (sunnites-chiites-chrétiens) à la parité islamochrétienne, de manière à octroyer à la communauté chiite une place plus importante au pouvoir. Mais comment donc et sur quelles bases ? Selon un responsable occidental qui suit de près le dossier libanais, le tandem chiite HezbollahAmal ne dissimule plus ses demandes. Il affirme haut et fort qu’il souhaite désormais sa place dans l’exécutif aux côtés des maronites et des sunnites. Aussi le tandem chiite ne se contentera-til pas du vide présidentiel pour arriver à ses fins, mais s’acharnera-t-il ensuite sur le cabinet, provoquant un départ des ministres chiites afin de délégitimer le gouvernement et empêcher le Premier ministre sunnite du 14 Mars d’hériter des prérogatives présidentielles. Puis, une fois le cabinet suspendu, c’est vers la Chambre que le Hezbollah se retournera. Le Parlement sera ainsi incapable de proroger une fois de plus son mandat, puisque le cabinet sera « illégitime » et que la signature du Conseil des ministres au grand complet est nécessaire pour obtenir cette prorogation. Il n’y aura pas non plus de président de la République pour avaliser cette prorogation... Ce vide absolu au niveau des institutions donnerait enfin au Hezbollah la possibilité d’obtenir ce qu’il recherche : une recomposition du système politique à travers une Constituante. D’où la récente mise en garde sérieuse faite par le président de la République Michel Sleiman contre ce projet porteur de chaos pour le Liban. Pour le 14 Mars, il est clair qu’après cette quête progressive du vide, qui constitue un « 7-Mai politico-institutionnel » en bonne et due forme, le tandem chiite réclamera bien vite un nouveau Taëf, ou un nouveau Doha, avec, en prime, une nouvelle revendication au niveau du pouvoir exécutif : la création d’un poste de vice-président de la République attribué à un représentant de la communauté chiite, et dont le rôle serait de contresigner les lois et les décrets avec le président de la République et le Conseil des ministres. C’est également lui qui, en cas d’absence du président de la République, présiderait les séances du Conseil des ministres, assisterait aux conférences internationales et présiderait les délégations du Liban aux différents sommets arabes et internationaux. Un tel pouvoir serait ainsi de nature à « rassurer » la communauté chiite au sein du système. De même, le Hezbollah réclamerait le commandement en chef de l’armée, un poste traditionnellement attribué aux maronites, le but étant de protéger et garantir l’avenir de la « Résistance » et de ses armes, c’est-à-dire d’ouvrir la voie à leur intégration au sein de la légalité dans le cadre d’une stratégie défensive. D’ailleurs, lorsque des efforts avaient été menés ces dernières années par différents pôles, dont Baabda, Bkerké et même Aoun, pour permettre aux maronites de recouvrer le poste de directeur de la Sûreté générale, passé aux mains des chiites sous Émile Lahoud avec l’avènement de Jamil Sayyed, le Hezbollah avait posé l’équation suivante : la direction de la Sûreté générale contre le commandement de l’armée ou le poste de gouverneur de la Banque du Liban. Or, ces deux fonctions de première catégorie avaient été jusque-là préservées de la rotation qui avait ôté aux maronites certains des postes fondamentaux qu’ils détenaient avant Taëf, comme la direction générale des Affaires étrangères ou la direction de la Sûreté générale. C’est donc rien moins qu’un nouveau Taëf, fondé sur une répartition par tiers, que le Hezbollah recherche, au point d’inquiéter les capitales occidentales, qui souhaitent assurer la tenue de l’échéance présidentielle pour préserver la stabilité et éviter ainsi de nouvelles convulsions au Liban. La France n’a pas de candidat et n’oppose de veto contre personne PARIS, d’Élie MASBOUNGI « La France n’a pas de candidat à l’élection présidentielle libanaise et ne s’ingère pas dans ce processus », a déclaré mardi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, M. Romain Nadal, au cours du point de presse mardi. « Ce processus relève de la seule souveraineté des Libanais. Un processus est lancé et il importe qu’il se poursuive et que les délais constitutionnels soient respectés. Nous souhaitons que les députés s’engagent pleinement en participant aux scrutins et que la démocratie libanaise fonctionne, pour que soit élu un candidat capable de faire face aux défis auxquels est confronté le pays », a poursuivi le porte-parole. Un commentateur proche du Quai d’Orsay a indiqué à ce sujet que si Paris n’a pas de candidat à la présidence libanaise, elle n’impose non plus de veto contre personne. On constate dans ce cadre que plusieurs présidentiables libanais ont fait le voyage sur les bords de la Seine ces dernières semaines et que nombre d’entre eux ont rencontré plus ou moins discrètement M. Emmanuel Bone, conseiller du président François Hollande qui suit de près la situation au Liban et qui a effectué, comme on le sait, plus d’un déplacement à Beyrouth au cours des derniers mois pour y discuter avec de hauts responsables des développements dans le pays et dans la région avec en exergue l’échéance présidentielle. En insistant sur la position de la France et des amis du Liban dans le monde, à savoir qu’il faut tout faire pour éviter une vacance au niveau de la première magistrature de l’État par l’élection, dans les délais constitutionnels prévus, du « plus consensuel des candidats ». Parmi les amis français du Liban, on laisse entendre qu’au sujet de la conjoncture libanaise, Paris et Washington sont sur la même longueur d’onde et que M. Bone est en contact permanent avec l’ambassadeur David Hale pour que les choses se passent bien, c’est-à-dire qu’un président libanais soit élu dans les prochains jours pour « relever les défis », comme l’a dit le porte-parole. Ces défis étant la situation socio-économique, les effets de la guerre en Syrie sur les plans sécuritaire et humanitaire et la nécessité d’assurer la continuité à Baabda pour que le pays, avec un gouvernement pleinement investi, prenne à bras le corps des problèmes de fond, dont l’urgente nécessité de faire adopter une nouvelle loi électorale pour les législatives prévues dans quelques mois. Sleiman critique le boycottage des réunions électorales du Parlement Geagea dénonce l’équation « un président du 8 Mars ou le vide » C’est entouré de hauts responsables du parti, de journalistes et de reporters des différentes chaînes locales, que le candidat Samir Geagea a suivi le déroulement de la journée électorale d’hier sur les différents écrans de télévision installés à Maarab – notamment la rencontre Gemayel-Aoun à Rabieh, ou les diverses allocutions et conférences de presse en marge de la séance. Aussi a-t-il commenté en continu ses images avec ses hôtes dans une atmosphère plutôt détendue, mettant en garde à plusieurs reprises contre plusieurs artifices utilisés par le camp adverse pour intoxiquer, selon lui, l’opinion publique, notamment en essayant de donner l’impression que le 14 Mars est autant responsable du blocage de l’échéance présidentielle que le 8 Mars. Une théorie que M. Geagea rejette en bloc, puisque le 14 Mars a choisi un candidat et a été aux urnes avec tous les risques que cela comporte, mais dans la tradition constitutionnelle et démocratique, tandis que le 8 Mars refuse jusqu’à présent de faire preuve de transparence en soutenant clairement une candidature et de jouer le jeu démocratique en assurant le quorum aux séances. Le tout pour imposer, par le fait accompli, un choix entre une seule candidature, sous le label « consensuel », ou bien le vide. « Par le passé, il était question de Mikhaël Daher ou le chaos. Il semble qu’aujourd’hui, cela soit devenu Mikhaël Aoun ou le vide », a-t-il lancé, sous la forme d’une boutade, notamment à la suite des déclarations de certains députés du Courant patriotique libre hier place de l’Étoile. Après l’annonce du report de la séance au 15 mai, M. Geagea a tenu, comme chaque semaine, une conférence de presse. « Une nouvelle fois, ils torpillent l’élection, mettant toute cette échéance réellement en danger », a-til déclaré. « La Constitution libanaise, s’agissant de la question du quorum dans l’article 49, a voulu organiser le déroulement de l’élection présidentielle, pas son blocage, a déclaré M. Geagea. La fonction première et fondamentale du député est de permettre le bon déroulement de l’élection, pas le contraire, a-t-il indiqué. L’absence de certains députés n’est pas un droit constitutionnel dans l’absolu, comme le soutiennent quelques députés. Il s’agit d’une mesure exceptionnelle à laquelle le député de la nation a recours dans des circonstances exceptionnelles qui l’empêchent d’exprimer son opinion librement, comme la chute de l’État, une part de ce dernier, ou encore une occupation. Mais que cette exception devienne une règle générale à laquelle l’on a recours en des circonstances normales, comme celles que nous vivons aujourd’hui, afin de pouvoir procéder à un chantage pour imposer un certain président : il s’agit là d’une atteinte à la Constitution, et non d’un droit constitutionnel ! » a indiqué le leader FL. « Les règlements internes successifs de la Chambre, depuis 1930, y compris l’actuel, à travers ses articles 44, 61 et 62, sont venus empêcher clairement l’absence du député à plus de deux séances générales ordinaires durant une session parlementaire, ainsi qu’aux réunions des commissions parlementaires. Si cela prévaut pour les séances générales ordinaires et les réunions des commissions, qu’en seraitil alors pour l’élection d’un président de la République, qui est en tête des échéances constitutionnelles et qui constitue un devoir fondamental du député libanais », a-t-il poursuivi. « Ce comportement obstructionniste est aux antipodes de tous les usages, traditions et coutumes libanais en vigueur depuis le pacte de 1943, y compris lors des grandes crises politiques que le Liban a connues durant les années 50, 60 et 70 du siècle dernier. Les députés de la nation n’ont jamais abandonné leurs devoirs nationaux vis-à-vis de Dieu, du peuple et de leur conscience comme c’est le cas aujourd’hui. En 1958, la Chambre soutenait en grande majorité le président Camille Chamoun. Mais elle n’a pas hésité à élire Fouad Chéhab à la présidence de la République en dépit des conflits ardents entre les deux hommes et ce, afin de ne pas laisser la République entrer dans le vide », a rappelé M. Geagea. « En 1970, la Chambre était divisée, plus encore qu’elle ne l’est maintenant. Gemayel chez Aoun : sauver l’échéance présidentielle Le leader des Kataëb, le président Amine Gemayel, qui avait annoncé lundi une initiative pour sauver l’échéance présidentielle, a entamé mardi une tournée auprès des pôles politiques chrétiens qui l’a déjà mené à Maarab et à Rabieh. De Maarab, il a annoncé que le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, reste le candidat du 14 Mars. À Rabieh, le chef du CPL, le général Michel Aoun, a fait état d’une entente avec le président des Kataëb, mais sans préciser sur quoi. Après un entretien de plus de trois heures, mardi, avec le chef des Forces libanaises, le président Gemayel a mis l’accent sur les efforts qu’il déploie pour qu’un nouveau chef de l’État soit élu dans les délais constitutionnels, à savoir avant le 25 courant. « Nous savons ce qu’une vacance à ce poste implique », a-t-il averti en insistant sur l’élection d’un président qui « dirige le pays et ne gère pas le palais prési- dentiel ». « Nous voulons un président qui puisse assumer ses responsabilités entières, qui rassure les Libanais en général et les chrétiens en particulier puisqu’il doit bénéficier de leur confiance, qui ait la capacité de préserver un partenariat authentique dans le pays et qui puisse répondre aux aspirations d’une large frange de Libanais », a poursuivi M. Gemayel. Interrogé sur l’identité du président soutenu par le 14 Mars, il a répondu : « Rien n’a changé. Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, reste notre candidat. » Hier, après son entretien d’une heure avec M. Aoun, le chef des Kataëb a plaidé en faveur de la préservation des institutions, avant de renouveler sa mise en garde contre un vide au niveau de la présidence de la République. Après avoir indiqué que sa conversation avec le chef du CPL était « très utile et positive », il a fait état d’une entente « pour multiplier les efforts afin de faire en sorte que l’échéance présidentielle ait lieu le plus vite possible ». « Nous n’avons plus que 18 jours (...) et nous intensifierons les contacts pour arriver à une vision commune, mais les choses ne sont pas faciles. Nous ne sommes pas encore au bout du rouleau mais j’ai constaté une bonne intention chez tout le monde », a dit M. Gemayel sans vouloir répondre aux questions de la presse. À son tour, le général Aoun a indiqué que « l’entretien a donné de très bons résultats », avant de faire état d’une « nouvelle ère de coopération avec le président Gemayel ». « Je n’ai rien à ajouter parce qu’il a tout dit. Nous insistons pour que la présidentielle ait lieu avant le 25 mai », a-t-il encore affirmé, avant de conclure, en s’adressant aux journalistes : « Nous nous sommes mis d’accord ... », mais sans plus. Aucune partie n’entrevoyait un succès de son candidat, comme c’est le cas actuellement. La différence, c’est qu’en 1970, les députés n’ont pas utilisé le défaut de quorum. Ils ont assisté à la séance et chacun a voté pour son candidat. Le président Sleimane Frangié avait réussi à l’emporter avec un écart d’une seule voix. Telle était la vraie pratique démocratique qui faisait la fierté du Liban. Ce qui se produit aujourd’hui est un coup d’État total contre notre Constitution, nos coutumes parlementaires et notre histoire politique », a-t-il ajouté. « Consensus » ? Quel « consensus » ? Et Samir Geagea de poursuivre : « Pourquoi le 8 Mars n’annonce-t-il pas le nom de son candidat ? À considérer que le principe du consensus brandi par ce camp soit vrai, pourquoi ne propose-t-il pas un nom ou un groupe de noms de personnalités qui ne font pas partie de cette coalition, pour que nous discutions avec les autres blocs des possibilités de réussite de ces noms – n’est-ce pas cela le consensus ? Le 8 Mars n’a jamais reconnu la logique du consensus. Accepterait-il un consensus sur la question de la décision de guerre et de paix, sur l’envoi de combattants en Syrie, les armes illégales, ou encore l’élection du président de la Chambre ? Le consensus est devenu un slogan vidé de son sens réel, un synonyme du blocage, du vide, de la marginalisation de la première magistrature. Ce comportement de certains membres du 8 Mars se répercute négativement à l’échelle nationale et menace désormais le pacte national, a noté Samir Geagea. La première condition du consensus est que ce consensus se réalise dans un esprit consensuel, pas dans l’objectif d’opérer un chantage ou d’imposer quelque chose. Et si le consensus est pour l’instant indisponible, comme c’est le cas actuellement, aller vers une élection et s’en remettre aux résultats des urnes en tout esprit sportif est le seul synonyme légal et légitime du consensus, conformément aux usages en vigueur dans tous les régimes démocratiques, dont le Liban. Enfin, le fait pour une partie de provoquer des défauts de quorum et de torpiller l’action des institutions n’est pas représentatif d’un esprit consensuel. Au contraire, cela montre un désir d’imposer un candidat exclusif par la force. » « Faire obstruction à l’élection d’un président effectif exprimant les aspirations des Libanais et re- présentant les chrétiens au pouvoir signifie de facto que l’on vise à ramener un président virtuel parachuté au terme de marchés régionaux, a ajouté le leader des FL. Cela revient à marginaliser la présidence, à diminuer le rôle du prochain président, et, partant, à marginaliser la représentation chrétienne à l’intérieur du pouvoir, ce qui provoquera encore plus de déséquilibre au niveau du partenariat national et du pacte, a indiqué Samir Geagea. La situation ne s’améliorera pas au Liban tant que l’État n’a pas, depuis 1990, un vrai président de la République », a-t-il noté. « La situation politique des chrétiens au Liban n’est pas meilleure, du moment que la première fonction qui leur est attribuée dans la formule libanaise est occupée par un président de compromis et non par l’un de ceux que les chrétiens souhaiteraient voir élus. Les chrétiens sentent comme s’il y avait un complot contre leur rôle au Liban, à travers ce qui se produit dans le cadre de la présidentielle, une fois au nom du quorum, une autre au nom du consensus, alors que les autres postes ne rencontrent que rarement les obstacles et les problématiques qui se posent à chaque échéance constitutionnelle », a ajouté Samir Geagea. Le président des FL a déploré que des parties chrétiennes soient en train de couvrir de telles obstructions qui affaiblissent la première position chrétienne de la République, dans la plus pure tradition des méthodes qui étaient en vigueur du temps de la tutelle syrienne. Aussi a-t-il lancé un appel à l’ensemble des forces politiques et des autorités spirituelles du pays, et surtout à Bkerké, afin qu’ils appellent tous les députés qui torpillent actuellement les séances, et surtout les chrétiens parmi eux, à cesser de badiner avec l’échéance présidentielle et de la mettre en péril, et à honorer leurs engagements contractés devant le patriarche maronite, en cessant de s’absenter des séances et de provoquer des défauts de quorum. « Il faut les obliger moralement à participer aux séances, sous peine de leur faire assumer, encore une fois, la responsabilité de la marginalisation de la présence chrétienne au sein de l’État et du maintien du Liban dans le bourbier », a-t-il dit, appelant les Libanais en général et les chrétiens en particulier à faire pression sur les députés qui les représentent pour qu’ils cessent d’utiliser leur mandat à des fins de blocage qui font du tort aux intérêts de la démocratie et du pays. Concertations entre MM. Michel Sleiman et Tammam Salam avant le Conseil des ministres de vendredi. Photo Dalati et Nohra Recevant le bâtonnier de Paris, Pierre-Olivier Sur, qui clôturait une visite de quelques jours au Liban, le président Michel Sleiman a insisté sur l’alternance au pouvoir et l’importance de se conformer aux règles démocratiques. Il a critiqué les parlementaires qui provoquent un défaut de quorum au Parlement et empêchent ainsi l’élection d’un chef de l’État, en estimant qu’en ce faisant, c’est le processus démocratique qu’ils bloquent. M. Sleiman a renouvelé son appel à l’élection d’un nouveau président dans les délais constitutionnels. Il avait reçu Me Sur en présence de l’ambassadeur de France, Patrice Paoli, des bâtonniers de Beyrouth, Ramzi Jreige, et de Tripoli, Michel Khoury, et des membres des deux ordres libanais et français des avocats. M. Sleiman, qui a passé en revue hier avec le Premier ministre, Tammam Salam, l’actualité locale et l’ordre du jour du Conseil des ministres de demain, vendredi, a reçu dans la journée le ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, qui était accompagné des cinq mohafez nouvellement nommés, puis le commandant en chef de l’armée, le général Jean Kahwagi, qui l’a informé de la situation de sécurité à Tripoli et dans la Békaa. Mardi, il s’était entretenu avec l’ambassadeur des États-Unis, David Hale. Sur un autre plan, à l’occasion de la fête des Martyrs de la presse, mardi, le chef de l’État a salué la mémoire des martyrs de la presse, en affirmant que « leur martyre reste le plus noble, parce qu’il est marqué d’encre et de sang ». Tout en soulignant la nécessité de préserver la liberté de parole et d’expression et de protéger les journalistes qui accomplissent leur mission, il a insisté sur le respect de la loi qui représente elle-même, selon lui, un filet de sécurité pour les journalistes. M. Sleiman, qui a parrainé l’inauguration officielle du Beirut City Centre, à Hazmieh, a par ailleurs appelé de nouveau les Arabes à revenir au Liban, en mettant en relief le rétablissement de la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Samy Gemayel : Pour une nouvelle loi électorale avant le 14 mai Samy Gemayel, député Kataëb du Metn, a rappelé qu’à « partir du 15 mai, le Parlement sera considéré comme réuni de plein droit afin d’élire un nouveau président de la République et il sera donc impossible de légiférer après cette date pour l’adoption d’une nouvelle loi électorale ». M. Gemayel a lancé un appel « au président de la Chambre Nabih Berry ainsi qu’à tous les blocs parlementaires », soulignant que « s’ils tiennent à préserver les institutions du pays et à permettre aux Libanais de choisir véritablement leurs représentants, les députés devraient voter mercredi prochain une nouvelle loi électorale ». « Après le 14 mai, le Parlement aura d’autres préoccupations : élire un nouveau président, suivre la formation d’un nouveau gouvernement, discuter la déclaration ministérielle », a-t-il dit, rappelant que « la date de dépôt des candidatures pour les élections législatives, selon la loi de 1960, est prévue à partir du 18 août ». M. Gemayel a tenu ces propos à l’issue d’une visite qu’il a rendue au métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi. Il a ainsi invité « M. Berry à inscrire le vote d’une nouvelle loi électorale à l’ordre du jour de la prochaine session parlementaire ». « Si le vote pour l’adoption d’une nouvelle loi n’a pas lieu la semaine prochaine, les élections législatives se dérouleront selon la loi électorale de 1960 », a-t-il affirmé. Liban jeudi 8 mai 2014 Le Parlement attend le retour des « fantômes » Éclairage Présidentielle La séance électorale a été renvoyée pour la troisième fois au 15 mai, à défaut de quorum. Sandra NOUJEIM Le schéma de la semaine dernière s’est répété hier au Parlement. Pour la deuxième semaine consécutive, la séance électorale ne s’est pas tenue, faute de quorum. Les députés du 14 Mars, du Front de lutte nationale de Walid Joumblatt et de la Libération et du développement de Nabih Berry ont afflué calmement à la place de l’Étoile. Les propos exprimés sur les marches de l’hémicycle ont fluctué entre l’indignation de ceux qui « peinent à assimiler l’acheminement vers le vide présidentiel », ou l’attente résignée des députés centristes, estimant que « toutes les parties ont compris la nécessité d’un consensus pour la présidence ». Si les 73 députés présents hier ont réaffirmé, en se rendant à la Chambre, l’importance d’honorer l’échéance, la réédition d’un scénario prévu à l’avance a donné l’impression d’un exercice démocratique que l’on continue d’entretenir pour la forme, presque en le simulant. C’est sur cette lassitude que parieraient les parties hostiles à la candidature du leader des Forces libanaises, Samir Geagea, appuyé par le 14 Mars. Mais les députés du 14 Mars ont veillé à démentir cette impression. « Notre souffle est très long », a affirmé le député Ammar Houry, du courant du Futur, précisant toutefois que le seul moyen de faire changer la donne avant le 25 mai serait « l’entente des parties chrétiennes elles-mêmes sur un nouveau président de la République ». C’est d’ailleurs dans cette perspective que « nous soutenons la rencontre entre le leader des Kataëb, Amine Gemayel, et le chef du Courant patriotique libre, le général Michel Aoun », a ajouté pour sa part Ahmad Fatfat à L’Orient-Le Jour. Dans les couloirs du Parlement, le député Alain Aoun, multipliant ses va-et-vient dans le cadre de la réunion de la commission des Finances, hier matin, a lancé, en riant, au député Kazem Kheir (courant du Futur) qui l’interrogeait sur l’entretien Gemayel-Aoun : « Nous avons rassuré le président Gemayel sur ce qui adviendrait s’il nous soutenait. » Les députés Kataëb se sont en tout cas abstenus de toute déclaration, Samy Gemayel se contentant de saluer un à un les journalistes présents, avant de se retirer. « Rien n’a changé » en somme (expression récurrente) depuis mercredi dernier, sauf, peut-être, l’insertion au sein du débat d’une idée qui a ôté à l’échéance la pression censée l’accompagner : si un président de la République n’est pas élu avant le 25 mai, ce n’est pas le vide qui sera instauré, seulement une « vacance » (selon le terme employé dans le texte de l’article 62 de la Constitution qui prévoit de mandater le gouvernement des compétences présidentielles en cas de vacance). Ce point de vue, soulevé par le chef du Front de lutte nationale, Walid Joumblatt, est endossé par le ministre Ali Hassan Khalil. Celui-ci a relevé, en réponse à L’Orient-Le Jour, qu’il « existe actuellement un cabinet parfait en terme de représentation et qui ne fait l’objet d’aucun litige ». Mais le député Nadim Gemayel a dénoncé à L’Orient-Le Jour « la formation d’un gouvernement d’entente nationale dans le but de saboter la présidentielle ». Cette corrélation serait indiscutable, motivant d’ailleurs dès le départ l’opposition du jeune député à la forma- Sethrida Geagea : La noncandidature de Aoun, preuve de « peur et de faiblesse » « Pour la troisième fois, certains empêchent une échéance aussi cruciale de se dérouler et nous imposent l’équation suivante : leur candidat ou pas d’élection. » Tel est le constat dressé hier par la députée Sethrida Geagea à sa sortie du Parlement. « Le plus malheureux, c’est que certains se sont engagés devant le patriarche Raï à Bkerké à assister aux séances. Les voilà qui aujourd’hui en empêchent la tenue, avec préméditation », a-t-elle indiqué. « Pourquoi ne parle-t-on de consensus que lorsqu’il est question de présidence de la République ? Pourquoi Michel Aoun ne s’est-il toujours pas porté candidat ? Cela est une preuve de faiblesse et de peur. Pourquoi le 8 Mars cherche-t-il à maintenir un candidat fantôme ? » s’est-elle interrogée. « En tant que 14 Mars, nous allons préserver notre unité. Ce sont eux qui fuient l’échéance, sans candidat et sans programme clair. Le 14 Mars continuera à être cette épine dans leurs yeux », a ajouté Mme Geagea. Fouad el-Saad pour la prorogation du mandat de Sleiman Le député Fouad el-Saad a dénoncé l’usage par certaines parties de l’article 49 de la Constitution (relatif à l’élection présidentielle) « pour couvrir le blocage du jeu démocratique ». Stigmatisant « la perte des valeurs nationales à cause du conflit politique entre le 8 et le 14 Mars », il a jugé nécessaire « le recours au centrisme pour parvenir à honorer l’échéance présiden- tielle, au lieu de s’en remettre à un consensus international sur l’identité du prochain chef de l’État ». Qualifiant de « démocratique par excellence » le rôle du chef du Front de lutte nationale, Walid Joumblatt, dans ce cadre, il a conclu que « le président de la République, Michel Sleiman, demeure le plus adéquat à l’heure où les horizons sont fermés ». tion du cabinet Salam. « Celleci aurait dû être précédée d’une entente sur la présidentielle », a ajouté Nadim Gemayel. Non seulement la banalisation du sabotage de l’échéance pointe du nez d’ores et déjà, mais le chemin vers le vide paraît, lui aussi, se préciser. Ainsi, le président de la Chambre, Nabih Berry, ayant fixé la prochaine séance électorale au jeudi 15 mai, aurait anticipé la période des dix derniers jours du mandat présidentiel, lorsque le collège électoral se réunit de plein droit « s’il n’est pas convoqué par le président de la Chambre ». Or, en « exerçant son droit de convoquer à la séance électorale », le président Berry préviendrait la réémergence de la polémique sur le quorum, bloquant à l’avance la possibilité d’invoquer le quorum de la majorité absolue. La convocation devrait ainsi justifier le maintien de l’exigence du quorum des deux tiers. Force est de relever que cette exigence n’est contestée pour l’instant que par les Forces libanaises et certains députés du 14 Mars. Les députés du Futur continuent d’adhérer à l’interprétation favorable au quorum des deux tiers à chaque séance électorale, quand bien même elle est contestable. Si les mises en garde contre le vide ont fusé hier, très peu semblent relayées par des démarches concrètes contre ce risque. L’on retiendra toutefois certaines déclarations, hier, qui sortent du lot, notam- L’entrée de l’hémicycle hier dans la matinée. ment celle du député des Forces libanaises, Élie Keyrouz, qui a évoqué, à partir de la petite histoire libanaise, un précédent reflétant ce que devrait être une action mue par la volonté authentique d’élire un président de la République. « Le président de la Chambre Sabri Hamadé avait prévu, pour garantir la tenue de l’élection présidentielle en 1970, de procéder après le premier tour à l’élection à la majorité simple du nombre de députés constituant la Chambre. » Cette volonté paraît attendre aujourd’hui le consensus préconisé par les députés aounistes au détriment de la bataille électorale. En plaçant un tel consensus comme condition préalable au vote – Pour le CPL, « l’offensive des députés du Futur est hors contexte » Les députés du bloc du Changement et de la Réforme ont multiplié hier les arguments en faveur de leur non-participation à la séance électorale. Pour Nabil Nicolas, « le bloc n’assurera le quorum que si les élections sont sérieuses ». « Nous ne voulons pas de candidat qui défie les Libanais. Nous ne voulons nul autre que le chef du bloc du Changement et de la Réforme Michel Aoun à la présidence », a-t-il ajouté. Le député Ziad Assouad, qui s’est rendu à l’hémicycle, a voulu « marquer un point pour l’histoire chrétienne : ma voix aujourd’hui (hier, NDLR) ira aux victimes tuées à Nahr el-Mott en 1990 ». Et de préciser : « Cette position est le fruit d’une mémoire et non d’une rancune. » Le député Alain Aoun, présent à la place de l’Étoile pour prendre part à la réunion de la commission des Finances, a estimé que « l’offensive menée par certains députés du Futur (contre la candidature éventuelle du chef du Courant patriotique libre, NDLR) est en dehors du contexte du dialogue que nous menons avec le chef de leur bloc ». Photo Sami Ayad comme le laissent transparaître leurs déclarations hier –, ils accordent à ce consensus une valeur supérieure à l’exercice démocratique, confirmée d’ailleurs par l’attachement au quorum des deux tiers. Quoi qu’il en soit, les députés du Futur, notamment Ahmad Fatfat, continuaient d’écarter catégoriquement toute possibilité d’un appui de leur bloc à la candidature, non encore déclarée, du leader du CPL. Quant au député et leader du Parti national libéral, Dory Chamoun, il a contesté pour sa part la qualité consensuelle de Michel Aoun, « qui reste une partie indissociable du projet du 8 Mars ». C’est contre ce projet, servi par « la candidature fantôme » du chef du CPL, que la députée Sethrida Geagea a mis en garde. Cette expression a d’ailleurs été utilisée par le député Marwan Hamadé, évoquant « une mascarade ». « Nous avons affaire à des fantômes, des députés invisibles », a-t-il déclaré. En attendant, une séance législative doit se tenir le 14 mai pour le vote du projet relatif à l’échelle des salaires, qui aura meublé les entretiens successifs du président de la Chambre avec les députés Walid Joumblatt et Georges Adwan, le vice-président du Conseil Samir Mokbel, le Premier ministre Tammam Salam et le ministre de l’Intérieur, Nouhad Machnouk, le chef du bloc du Futur, Fouad Siniora, et l’ancien Premier ministre, Nagib Mikati. Keyrouz remet en question le quorum des deux tiers pour le deuxième tour Le député Elie Keyrouz (Forces libanaises) a dénoncé hier le principe du quorum des deux tiers, « derrière lequel se cache l’autre camp, même au deuxième tour, pour ne pas assister aux séances et continuer à torpiller l’élection d’un président dans les délais constitutionnels ». « Pourtant, le législateur avait veillé à donner la priorité à la tenue de la présidentielle avant la fin du mandat, compte tenu des dangers qui guetteraient la République en cas de vide présidentiel », a indiqué M. Keyrouz, lors d’une conférence de presse à la Chambre. « Le président de la Chambre, Nabih Berry, et le bureau de la Chambre ont tranché le débat en cours sur la question du quorum des deux tiers sans en référer à la Chambre, dans un avis contraire à celui de la majorité des constitutionnalistes et des experts, selon lequel la majorité absolue est suffisante pour élire un président aux séances qui suivent le premier tour, selon l’article 49 de la Constitution », a noté le député de Bécharré. « Le professeur Edmond Rabbath considère que l’article 49 C a fixé un quorum particulier pour la séance destinée à l’élection du président. Mais il n’a pas précisé que le quorum du deuxième tour devait être fixé aux deux tiers. Le professeur Zouhair Chokr considère que l’avis selon lequel la majorité absolue est suffisante au deuxième tour est le plus proche de la saine interprétation des textes constitutionnels, de manière à garantir l’élection d’un président et de garantir la continuité des institutions constitutionnelles. Le professeur Hassan Rifaï assure qu’il n’y a aucun article dans la Constitution qui indique que le quorum légal pour le deuxième tour de la séance de l’élection présidentielle devrait être les deux tiers », a indiqué Élie Keyrouz. Selon le député, le législateur n’a pas fixé de quorum des deux tiers dans l’article 49 C pour le second tour de l’élection présidentielle afin de ne pas en arriver justement à un blocage de l’échéance et à la menace du vide. Pour M. Keyrouz, la Chambre devrait continuer à se réunir et tenir autant de tours successifs qu’il faut jusqu’à parvenir à une élection. Il a évoqué, dans ce sens, un précédent cité par le doyen Georges Vedel et datant de 1953, sous la IVe République en France. René Coty avait ainsi été élu au terme de 13 tours successifs. Et de conclure : « Si l’autre camp maintient son attitude négative et s’il souhaite faire du quorum des deux tiers un quorum de blocage de l’échéance présidentielle à tous les tours et les séances, j’appelle le président Berry à revoir la position qu’avait adoptée (son prédécesseur), le président Sabri Hamadé, lors de la présidentielle de 1970. Face à la menace de l’opposition de boycotter la séance électorale, le président Hamadé avait affirmé qu’il convoquerait à une séance et qu’il considérerait que le quorum est assuré par la présence de la majorité absolue des députés, à condition que ne soit considéré vainqueur que celui qui obtiendrait la majorité absolue des voix au deuxième tour. » Rencontre Bahia Hariri-Ziad Assouad à l’archevêché grec-catholique de Saïda Les députés Bahia Hariri et Ziad Assouad se sont réunis hier au siège de l’archevêché grec-melkite catholique de Saïda et Deir el-Qamar, à l’invitation de l’évêque Élie Béchara Haddad. La rencontre entre la députée du courant du Futur et le député du CPL s’est déroulée en présence du commandant régional des FSI pour la région du Sud, le colonel Samir Chéhadé, du président de la municipalité de Kfarjarra, Maroun Chalhoub, et du représentant du Conseil supérieur de la communauté grecque-catholique, Élie Khoury. « Cette réunion rassemble les pôles des deux villes de Saïda et Jezzine, a affirmé 3 pour l’occasion Mgr Haddad. Ils se retrouvent sur le principe du service à l’homme, même si leurs avis politiques et leurs appartenances partisanes divergent. » « L’homme est la valeur la plus chère, a-t-il encore dit, et c’est donc autour d’un dénominateur commun, l’homme, que tourne cette rencontre. » Présidentielle : temps mort attend joueurs externes Scarlett HADDAD Et si le plan diabolique était de laisser passer l’échéance présidentielle en laissant les différentes parties politiques s’épuiser les unes les autres pour parvenir au final à imposer un candidat qui ne ferait pas partie des « favoris » actuels ? La question se pose dans certains milieux politiques qui observent avec effarement le niveau des débats politiques et la situation de profonde division dans laquelle est plongée la communauté chrétienne. Le plus terrible, c’est qu’aussi bien les autres composantes du tissu politique et social libanais ainsi que les grandes capitales régionales regardent les chrétiens s’entre-déchirer tout en affirmant qu’ils ne souhaitent pas intervenir dans le cours de cette élection, qui doit rester une échéance libanaise en général et chrétienne en particulier. L’argument qui justifie cette affirmation repose sur le fait que ce sont les chiites qui choisissent le président de la Chambre et les sunnites qui choisissent le Premier ministre. C’est donc aux chrétiens de choisir le président de la République. Mais livrés à eux-mêmes, les chrétiens ne parviennent pas à trouver un minimum d’entente entre eux, rejouant indéfiniment un nouvel épisode de la guerre qui les déchire depuis 1990. N’était l’initiative de l’ancien président de la République et candidat actuel non déclaré Amine Gemayel de s’entretenir avec les autres pôles chrétiens pour tenter de dégager une entente, la scène locale serait entièrement livrée aux accusations et contreaccusations. À la troisième tentative d’élire un président, le tableau politique est donc le suivant : le chef des Forces libanaises maintient sa candidature et continue de bénéficier de l’appui du 14 Mars, sachant qu’il n’y a aucune chance qu’il soit accepté par le camp du 8 Mars. Comme toutes les parties politiques ont accepté la condition d’un quorum des deux tiers des députés (86) pour valider la séance d’élection du président, cela signifie que M. Geagea et son camp s’entêtent en vain et que la situation continue de tourner en rond. Pour certains analystes, la tactique de M. Geagea est de pousser son rival, le général Michel Aoun, à bout pour soit le pousser à renoncer à la présidence par lassitude, soit au contraire le contraindre à se déclarer. De la sorte, M. Geagea aura atteint son double objectif, d’une part affronter M. Aoun et mettre un terme aux tentatives de ce dernier de sortir de ce clivage et de se présenter comme un candidat au-dessus des divisions politiques, ayant atteint une envergure nationale et d’autre part aboutir à son départ de la course à la présidence. Pour ces analystes donc, la candidature de M. Geagea est une tactique pour couper la route au général Michel Aoun. Ce qui signifie qu’il la maintiendra tant que ce dernier ne s’est pas directement manifesté dans un sens ou dans l’autre. En même temps, la candidature de M. Geagea dérange les autres candidats, déclarés ou non, membres du 14 Mars qui se retrouvent relégués au second plan par ce duel virtuel. D’un côté, ils voudraient faire ouvertement campagne et établir des contacts et, de l’autre, ils croient pouvoir bénéficier de la tactique de M. Geagea qui, si elle réussit, aboutira au retrait de Michel Aoun de la course présidentielle. Mais le décideur au sein du 14 Mars reste le courant du Futur et son chef qui, tout en maintenant le dialogue avec M. Aoun et le CPL, continue d’appuyer la candidature de M. Geagea, sachant qu’ainsi il retarde sciemment l’élection présidentielle. Saad Hariri sait parfaitement que dans le rapport actuel des forces et dans le contexte régional et international actuel, il ne peut pas faire parvenir à la présidence de la République le candidat de son choix, tout comme le 8 Mars d’ailleurs. Le maintien de son appui à la candidature de M. Geagea est donc une manœuvre qui vise à gagner du temps, soit pour ouvrir par la suite des discussions sérieuses sur l’identité du futur président, soit pour attendre que la situation régionale et internationale se décante et se clarifie, au point de choisir le président adapté aux nouvelles donnes. En même temps, cette attitude permet à Saad Hariri d’éviter d’avoir à choisir un candidat parmi les nombreux prétendants à la présidence au sein du 14 Mars. La situation tourne donc dans un cercle vicieux. En maintenant le flou avec le général Aoun, Saad Hariri laisse entendre que ce dernier pourrait bien être son candidat si... la situation régionale évolue de manière à concrétiser un dialogue entre Riyad et Téhéran. Mais ce dialogue peut aussi ne pas se concrétiser ou alors le faire dans un délai assez long, sans que le choix final se fixe sur le chef du CPL. C’est pour toutes ces raisons que le maintien de son appui à la candidature de M. Geagea l’arrange et lui évite d’avoir à donner des réponses qu’il n’a pas. C’est là le véritable nœud du problème et les accusations et contre-accusations auxquelles se livrent les députés après chaque séance ratée ne sont que de la poudre aux yeux. Les parties politiques libanaises sont toujours prêtes à s’enflammer et à croire qu’elles ont réellement l’initiative... Mais au fil des semaines et du scénario qui se répète, il est de plus en plus clair que ce temps mort est voulu et sa durée dépend des joueurs extérieurs... Arslane appelle à la tenue d’une Constituante Le chef du Parti démocratique, le député Talal Arslane, a souligné mardi, lors d’une conférence de presse dans sa résidence à Khaldé, l’importance « de la tenue d’une Assemblée constitutante susceptible de sauver la patrie ». « Certains ne veulent pas d’un tel congrès et craignent la libanisation des élections présidentielles », selon lui. « La libanisation est possible par un président de la République qui soit élu directement par le peuple. Cela constitue le seul moyen de récupérer cette instance », a-t-il martelé, rejetant « les compromis régionaux et internationaux qui nous imposent notre chef de l’État. Ce dernier doit lui aussi refuser de se conformer aux directives étrangères. » Flashes du monde politique Le CPL n’accordera pas ses voix à un candidat de « compromis » Le bloc du Changement et de la Réforme (bloc parlementaire aouniste) a tenu mardi à Rabieh sa réunion hebdomadaire sous la présidence du général Michel Aoun. La discussion a été axée sur les circonstances qui entourent l’échéance présidentielle. À l’issue de la réunion, l’ancien ministre Selim Jreissati a donné lecture du communiqué traditionnel dans lequel le bloc aouniste justifie son boycott des séances parlementaires consacrées à l’élection d’un président de la République. Le communiqué souligne notamment en substance sur ce plan que l’absence aux séances parlementaires, et donc le défaut de quorum, « est un droit politique par excellence, qui n’est pas en contradiction avec la démocratie ». « Il n’est sûrement pas en contradiction avec le principe de l’alternance au niveau du pouvoir, surtout s’il a pour but de rejeter tout compromis parachuté ou tout président de compromis, souligne le bloc aouniste. Tout compromis entraîne en effet des concessions que nous rejetons. » Le bloc aouniste affirme sur ce plan qu’il ne saurait accorder ses voix à un « président de compromis ». Et le communiqué d’établir à cet égard une distinction entre « l’entente » et le « consensus », lequel signifie des « concessions ». « Nous ne sommes pas dans une situation qui permet des concessions, surtout lorsqu’il s’agit du pacte », relève le bloc aouniste. Et d’ajouter que les quatre leaders maronites qui ont pris part aux réunions de Bkerké, (Amine Gemayel, Samir Geagea, Michel Aoun et Sleimane Frangié) « bénéficient des qualités d’un président fort ». « Mais l’un des candidats a présenté un programme qui représente la confrontation avec l’une des composantes fondamentales du pays », affirme le communiqué, dans une allusion à la candidature de Samir Geagea. Sur un tout autre plan, le bloc aouniste a rendu un vibrant hommage à l’action du ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, qui « pour la première fois depuis l’indépendance a insufflé un nouveau souffle à la diplomatie libanaise ». Abou Jamra critique la présence de Jreissati à la réunion du CPL Le général Issam Aboujamra, ancien ministre et ancien proche conseiller du chef du Courant patriotique libre, Michel Aoun, a critiqué la présence de Sélim Jreissati à la réunion du bloc parlementaire aouniste, mardi, du fait que M. Jreissati n’est pas député. Soulignant qu’une telle présence est « contraire aux usages pratiquées (par le bloc aouniste) depuis 2005 », M. Aboujamra a déclaré que le fait que ce soit M. Jreissati qui lise le communiqué du bloc aouniste « apporte la preuve de la faillite du général Aoun qui a ainsi besoin d’un avocat pour parler au nom de son bloc parlementaire afin de couvrir sa deuxième défaite dans la bataille présidentielle ». Le bloc du Futur s’élève contre les propos du conseiller du guide de la révolution iranienne Le bloc parlementaire du courant du Futur a tenu mardi sa réunion hebdomadaire à l’issue de laquelle il a publié un communiqué rendant un vibrant hommage au président Michel Sleiman, soulignant qu’il a incarné, dans l’exercice de ses fonctions à la présidence, « le rôle de chef de l’État, de gardien de la Constitution et des dispositions du pacte national, de même qu’il a contribué à atténuer la gravité de la crise » à laquelle est confronté le pays. Le bloc du Futur a mis l’accent dans ce cadre sur l’importance de la déclaration de Baabda et du projet de renforcement de l’armée grâce au don de l’Arabie saoudite. Sur un autre plan, le bloc du Futur a vivement dénoncé les déclarations du conseiller du guide suprême de la révolution iranienne, le général Yahya Rahim Safwi, qui a déclaré que l’influence de l’Iran s’étend désormais à la Méditerranée et que la ligne de défense de l’Iran se situe au Liban-Sud. « De tels propos constituent un développement extrêmement grave et ils illustrent les dessous de la relation du Hezbollah avec l’Iran ainsi que le rôle et la mission que la République iranienne confie au Hezbollah, souligne le bloc du Futur. La question qui se pose donc est de savoir si le Hezbollah assume le rôle de la défense du Liban contre les agressions israéliennes, comme il le prétend, ou si son rôle est, plutôt, d’être le parti de la défense de l’Iran et de son régime. » L’ambassadeur saoudien chez Berry L’ambassadeur d’Arabie saoudite, Ali Awad Assiri, qui vient de regagner son poste à Beyrouth, a rendu visite mardi au chef du législatif, Nabih Berry. À l’issue de l’entrevue, M. Assiri a déclaré que le choix du nouveau président de la République « revient aux Libanais eux-mêmes », précisant que le royaume wahabite est « soucieux de la stabilité au Liban et de l’entente entre les Libanais ». Notons par ailleurs, que M. Berry a également reçu mardi l’ancien ministre Ibrahim Najjar, le président de l’ordre des journalistes, Élias Aoun, et le président du Conseil du Sud, Kabalan Kabalan. 4 Liban jeudi 8 mai 2014 Le commentaire d’Émile khoury L’objectif du Hezbollah : une nouvelle Constituante « Un seul peuple dans deux États. » Tout le monde se souvient de la sinistre formule du président syrien Hafez el-Assad, qui déploya une énergie féroce pour que les deux États ne fassent plus qu’un seul, en trente ans de tutelle syrienne sur le Liban. Ironie du sort, « le peuple » en question est aujourd’hui devenu non pas deux, mais une multitude de populations... Le général Yahya Rahim Safavi, haut conseiller des gardiens de la révolution iranienne, a indiqué que « le pouvoir et l’influence de son pays se sont étendus pour la troisième fois jusqu’en Méditerranée », et que « la ligne de défense iranienne se trouve au sud du Liban ». Lors de la libération de Khorramshahr, en 1982, il avait tenu essentiellement les mêmes propos concernant le Liban-Sud : « La ligne de défense de nos frontières se trouve au LibanSud, à la frontière avec Israël. Notre profondeur stratégique s’est désormais étendue aux rives de la Méditerranée, et plus précisément au nord d’Israël. » Cela prouve que le Hezbollah n’est qu’une faction de l’armée iranienne et que le territoire qui est sous son contrôle est soumis à l’influence des pasdaran, comme le sont d’ailleurs l’Irak, la Syrie, ainsi que des parties de l’Afghanistan et du Yémen, entre autres. La tutelle syrienne sur le Liban a duré trente ans et Damas ne s’est retiré qu’après une intifada populaire, la révolution du Cèdre, qui a mis fin à une phagocytose de l’État libanais par le régime syrien. Sitôt l’hégémonie syrienne repoussée, Téhéran a soigneusement tissé sa toile pour instaurer une nouvelle tutelle indirecte, à travers le Hezbol- lah, passé, à son tour, comme l’ex-maestro syrien, maître dans l’art de la manipulation, de la subversion, du blocage et du chantage sous l’influence de ses armes, comme le prouve la manière avec laquelle le parti chiite a traité toutes les échéances constitutionnelles depuis 2005. En son temps, le tuteur syrien taillait les lois électorales à sa mesure, afin de s’assurer une majorité parlementaire docile, qui élisait, à son tour, des présidents acquis à la cause du régime Assad, avides de justifier la présence militaire et l’influence politique syriennes de diverses manières. La tutelle iranienne par procuration, elle, n’a pu se livrer au même exercice. Aussi a-t-elle placé les Libanais à chaque tournant devant un choix : le vide – fût-il parlementaire, ministériel ou présidentiel, ou la soumission aux desiderata du Hezbol- lah. C’est ce qui se déroule actuellement devant nos yeux s’agissant de la présidentielle : le 8 Mars n’a présenté aucune candidature face à celle de Samir Geagea. Cette stratégie du 8 Mars est un moyen de faire pression sur le 14 Mars afin de pousser la coalition souverainiste à se couper en quatre pour parer au vide, en acceptant n’importe quel compromis. Et même si le vide survient, la pression du Hezbollah et de ses alliés subsistera à travers le cabinet, qui héritera des prérogatives présidentielles. Après tout, il n’y a que le provisoire qui dure, dit l’adage. Le parti chiite menacera de se retirer du gouvernement dès que l’envie lui prendra pour que le vacuum total, angoissant, s’impose. Un vide sidéral qui ne sera comblé qu’aux conditions du Hezbollah, à savoir une nouvelle Constituante remettant en cause l’accord de Taëf. Avec, par exemple, une nouvelle formule de répartition des pouvoirs, un président élu au suffrage universel, une rotation au niveau des trois principaux pôles du pouvoir entre les trois principales communautés, etc. C’est le député Talal Arslane qui a donné le coup d’envoi, mardi, de cette campagne, dans une réponse directe à la mise en garde contre ce projet faite par le président de la République, Michel Sleiman, dans son discours de Amchit. Incapable de placer, comme le parrain syrien, ses hommes à la tête des institutions, le Hezbollah a donc opté pour une stratégie de torpillage, de laminage et de paralysie institutionnelle, en attendant que le 14 Mars reconnaisse enfin son infériorité et se plie, une fois pour toutes, aux injonctions iraniennes. Souhaid réaffirme le soutien total du 14 Mars à la candidature de Geagea Le secrétariat général du 14 Mars a tenu hier sa réunion hebdomadaire en son siège d’Achrafieh sous la présidence du coordinateur du secrétariat général, l’ancien député Farès Souhaid, en présence, notamment, de MM. Chaker Salamé, Élias Abou Assi, Youssef Douaihy, Joseph Gebeily, Hrair Hovivian, Ardim Nanijian, Vatcheh Nourbatlian, Simon Dergham, Charles Jabbour, Assaad Bechara, Élie Hajj et Michel Touma. À l’issue de la réunion, Farès Souhaid s’est adressé aux correspondants de presse, stigmatisant l’attitude des députés qui ont provoqué un défaut de quorum au cours de la séance parlementaire d’hier consacrée à l’élection du président de la République. « Le 14 Mars, a déclaré dans ce cadre M. Souhaid, est une faction politique qui fait preuve de cohésion et qui fait face aux différentes étapes de l’échéance présidentielle. Il œuvre sans répit à aboutir à l’élection d’un président de la République. Nous avons un seul candidat pour les forces du 14 Mars qui est Samir Geagea. Nous soutenons ce candidat en faisant preuve d’une solidarité totale. » De son côté, le secrétaire général du Parti national libéral, Élias Abou Assi, a dénoncé « l’opération visant à provoquer un vide au niveau des institutions, telle que mise en application par les forces du 8 Mars ». « Ils se basent à cet égard sur le principe selon lequel il faut choisir entre leur choix ou le vide, a déclaré M. Abou Assi. Il est déplorable qu’une telle approche s’accompagne, parallèlement, d’agissements sur le terrain qui se traduisent par une intervention flagrante en Syrie. Ce comportement rejoint également les déclarations du conseiller du guide de la révolution islamique (iranienne) qui a souligné que les frontières de l’Iran s’étendent jusqu’au LibanSud, sans compter les propos tenus au sujet d’une Assemblée constituante ». En conclusion, Élias Abou Assi a invité « la société civile à faire pression sur les députés du 8 Mars afin qu’ils retournent au droit chemin et qu’ils se conforment aux clauses de la Constitution relatives à l’élection du président de la République ». Pour sa part, M. Chaker Salamé, membre du bureau politique Kataëb, a mis l’accent sur la gravité de la situation, soulignant que « si un président de la République n’est pas élu dans les délais prévus par la Constitution, le Liban risque d’aller à sa perte et d’être entraîné dans des choix que les Libanais refusent ». Dénonçant ceux qui ont provoqué le défaut de quorum, Chaker Salamé a mis en garde contre le vide qui pourrait s’installer après l’expiration du mandat du président Michel Sleiman, le 25 mai. Il a rappelé sur ce plan que « le vide (au niveau de la présidence) en 1989 avait abouti à des guerres internes (dans les zones chrétiennes), de même que le vide en 2007 a débouché sur le 7 Mai (l’offensive du Hezbollah contre Beyrouth-Ouest et la Montagne) et sur la conférence de Doha ». En conclusion, Chaker Salamé a invité tous les leaders à « assumer leurs responsabilités afin que le Liban demeure souverain, libre et indépendant ». Palestine et de Jérusalem parce qu’ils se trouvent sous occupation. « Ceux-là paraissent se soumettre au fait accompli », a-t-il noté. Le président de l’Autorité palestinienne a exprimé toute son appréciation visà-vis de la décision du patriarche Raï et de ses déclarations concernant sa visite à Jérusalem. « Il a exprimé dans ses propos le souci le plus profond et le plus sincère de préserver l’arabité de Jérusalem et la présence islamo-chrétienne dans cette ville menacée au quotidien par la judaïsation », a-t-il ajouté. « Cette visite contribue à la résistance de l’arabité de Jérusalem et à la consolidation de la fraternité islamochrétienne, loin de la politique et de l’extrémisme », a conclu M. Abbas. La Ligue maronite a elle aussi dénoncé hier dans un communiqué la campagne dirigée contre le patriarche maronite, appelant à ce que cela cesse immédiatement. « Ces critiques desservent l’unité nationale dans ces circonstances délicates », a souligné la Ligue. « Les artisans de la campagne doivent revenir aux faits suivants : la visite du patriarche en Terre sainte est de nature strictement spirituelle. Il ne s’agit pas Dans « Le Jour » du 8 mai 1970 La consigne du Nahj : faire échec à tout candidat de compromis À trois mois de l’élection présidentielle, les fausses manœuvres et les initiatives improvisées deviennent impensables, du moins au niveau des groupes politiques et des candidats en puissance. L’art de la guerre consistant souvent à ne pas mésestimer l’adversaire, antiloyalistes et nahjistes du deuxième rang (les mal informés) ont trouvé l’explication à la candidature anticipée du président Chéhab. Selon ces milieux, si le général a accepté de transiger sur ses principes et de faire une entorse à la consigne du silence dont il aime s’entourer, c’est qu’il y avait le feu dans La réunion du secrétariat général du 14 Mars a été consacrée au suivi de la séance parlementaire d’hier. Photo ANI N. Gemayel chez Harb : Il est grand temps pour Aoun de se réveiller Le député Kataëb Nadim Gemayel s’est entretenu hier de l’échéance présidentielle avec le ministre des Télécommunications, Boutros Harb. Il s’est dit désolé de « la légèreté avec laquelle certaines parties traitent du dossier présidentiel, en cherchant à affaiblir le rôle du président de la République ». « C’est pourquoi il est nécessaire de rappeler que l’élection d’un nouveau chef de l’État est fondamentale pour la pérennité et pour la stabilité du pays. D’aucuns veulent saboter la présidentielle et avec elle le pays, surtout (le chef du bloc du Changement et de la Réforme) le général Michel Aoun, qui a livré par le passé de nombreuses batailles sous des slogans reluisants, a dénoncé le député d’Achrafieh. C’est par ces batailles que le pays a été mené vers l’effondrement et que les chrétiens ont été conduits à leur déclin. C’est ce que nous refusons totalement. Il est temps que le général se réveille et prenne conscience de la gravité de sa position qui a contribué à la destruction du pays et la régression des chrétiens », a-t-il conclu. Notons par ailleurs que le ministre Harb a également reçu hier l’ambassadeur de Turquie. L’entretien a porté entre autres sur la coopération dans le domaine des câbles sous-marins de télécommunications à fibres optiques. Le ministre avait reçu mardi l’ambassadeur d’Égypte qui a souhaité, à l’issue de sa visite, que soient « franchies les échéances constitutionnelles aussi bien au Liban qu’en Égypte pour le bien des deux pays ». d’une visite politique. Ce sera une occasion de communiquer avec les fils de sa communauté en Palestine occupée pour les inciter à rester attachés à leur terre et à rejeter toute forme de normalisation, et à repousser toutes les pressions et toutes les tentations visant à les pousser à renoncer à leurs convictions nationales », a ajouté la Ligue. « Le patriarcat maronite n’est pas limité aux frontières libanaises. Il englobe Antioche et tout l’Orient. La visite du patriarche Raï en Terre sainte se trouve au cœur de ses responsabilités spirituelles en tant que pasteur de son Église », a-t-elle poursuivi. « Cette visite vise à consolider la présence chrétienne en Orient et à inciter les chrétiens à prendre conscience de l’importance de leur attachement fixe à leur terre du message, berceau du christianisme, et à écouter les appels à ne pas émigrer et à conserver leurs racines », a noté la Ligue maronite. Le patriarche Raï était là de leur devoir national ». Les évêques ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de certaines déclarations de députés concernant le vide constitutionnel, « comme s’ils reconnaissaient leur propre impuissance politique ». Les prélats ont demandé « aux leaders maronites de considérer l’engagement qu’ils ont pris au cours de la rencontre de Bkerké comme une feuille de route morale, afin que l’élection présidentielle soit à la hauteur de leurs ambitions, comme ils l’ont maintes fois Cette défection imposait une réaction énergique pour la double raison suivante : - prévenir la débandade en avançant le nom de celui qui reste le ciment du Nahj après en avoir été le promoteur (...) ; - réduire les chances de succès de l’aile antiloyaliste. Les stratèges chéhabistes sont, en effet, convaincus qu’une candidature de compromis, du type préconisé par le président Hélou, serait vouée à l’échec (...) Source d’avenir Le ministre des Affaires sociales, Rachid Derbas, a représenté le Liban au congrès qui s’est tenu dimanche à Amman, en présence de représentants des pays qui accueillent des réfugiés syriens, à savoir la Jordanie, le Liban, l’Irak et la Turquie et du hautcommissaire des Nations unies pour les réfugiés, António Guterres. Les quatre États se sont entendus sur le fait que le seul moyen de freiner le flux de personnes fuyant les hostilités en Syrie est d’accroître la distribution des aides à l’intérieur de la Syrie, en application d’une résolution prise en ce sens par l’ONU en février dernier. Dans son intervention, M. Derbas a souligné l’impact de la crise syrienne sur le Liban et a pu obtenir le soutien de ses interlocuteurs aux points qu’il a soulevés. Ces derniers ont approuvé sa proposition de tenir le prochain congrès au Liban. Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a même exprimé le souhait qu’il soit organisé à Tripoli, « maintenant que le calme est revenu dans cette ville », a-t-il dit durant le congrès. M. Derbas a réaffirmé que « les catastrophes s’abattent sur le Liban à une vitesse vertigineuse alors que les aides sont envoyées très lentement », avant d’insister sur le fait que le dossier des réfugiés syriens ne doit pas être abordé sous un angle « purement humanitaire, mais en tant qu’affaire ré- gionale pouvant constituer une menace à long terme ». « Ce que la communauté internationale est en train de faire, c’est d’envoyer des compresses pour nous aider à essuyer le sang qui coule, mais sans songer à envoyer un médecin pour arrêter l’effusion de sang », a-t-il déploré, en insistant sur le fait que le Liban ne peut plus supporter les conséquences de la guerre en Syrie. Il a réitéré dans ce cadre l’appel du Liban à l’installation de camps de réfugiés dans les zones sécurisées en Syrie ou à la frontière entre les deux pays. M. Derbas a en outre affirmé redouter que la communauté internationale ne soit prise par la crise en Ukraine au point de négliger la guerre en Syrie. Harb somme les sociétés de téléphonie mobile de rétablir sans délai la qualité de leurs services Le ministre des Télécommunications, Boutros Harb, a adressé aux deux sociétés en charge du réseau de téléphonie mobile une note, sous forme d’avertissement, les sommant de rétablir « dans les heures qui viennent » la qualité de leurs services. Soulignant que les pannes et les dysfonctionnements se sont multipliés « à un rythme sans précédent au niveau du réseau de la téléphonie mobile, ce qui a porté préjudice à la qualité des services », M. Harb a demandé aux deux sociétés en question de « mobiliser tous les moyens humains et techniques disponibles, au double plan in- terne et externe, afin de rétablir la qualité des services au niveau requis dans un délai ne dépassant pas quelques heures ». « À défaut, souligne M. Harb, le ministère sera contraint de résilier le contrat avec les deux sociétés qui assumeront alors les conséquences juridiques de leur attitude. » À l’occasion du 6 Mai, Jreige défend « l’audace des plumes libres » lui-même monté au créneau mardi à son retour de Paris pour insister sur le fait que sa visite n’a absolument rien à voir avec Israël, soulignant que la présence maronite en Palestine est antérieure à la proclamation de l’État d’Israël, surtout en Galilée et à Haïfa. « Est-il concevable que l’on m’interdise de visiter mon peuple ? En tant que patriarche, il est de mon devoir de faire ce genre de visites », a-t-il affirmé. « Je ne me rends pas en Israël, mais en Terre sainte », a-til souligné. Les évêques maronites pour l’élection d’un président en mesure de relever les défis internes et régionaux Les évêques maronites, à l’issue de leur réunion mensuelle à Bkerké sous la présidence du patriarche maronite Béchara Raï, ont appelé « à déployer tous les efforts nécessaires en vue de l’élection d’un nouveau président de la République, qui soit en mesure de relever les défis internes et régionaux, et à répondre aux besoins du Liban au présent et à l’avenir ». Ils ont rappelé « aux députés que l’élection d’un président de la République se fait dans le respect des institutions constitutionnelles et qu’il s’agit l’arche chéhabiste et qu’il fallait à tout prix circonscrire le sinistre. Pour cela, un seul moyen : faire échec au candidat de compromis. Au départ, l’étincelle aurait été donnée par Baabda. Bien que le président Hélou se défende énergiquement de toute immixtion (...) il a laissé transparaître clairement que ses sympathies allaient à un présidentiable de compromis qui serait en quelque sorte une réédition de lui-même (...). Il semble qu’il n’ait pas fallu davantage pour qu’une demidouzaine de nahjistes peu fanatiques se rangent à l’idée du chef de l’État. Réfugiés syriens : la Turquie souhaite la tenue d’un congrès à Tripoli Khalil FLEYHANE Raï reçoit le soutien de Mahmoud Abbas face à la campagne du 8 Mars Le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, pris sous le feu des milieux politicomédiatiques du 8 Mars il y a quelques jours en raison de sa décision de se rendre en Terre sainte au côté du pape François du 24 au 26 mai, a reçu hier un soutien non négligeable de la part du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a salué la perspective de la visite de Mgr Raï à Jérusalem. « Cette visite représentera une contribution importante à la préservation de la résistance et de l’arabité de Jérusalem et de la Palestine », a affirmé Mahmoud Abbas, qui a contacté le patriarche maronite par téléphone. « Vous êtes le bienvenu, vénérable hôte de la Palestine, tête de l’Église maronite dont l’histoire est prestigieuse dans la préservation de l’arabité en tant que langue et culture. Vous êtes le bienvenu dans votre deuxième patrie, la Palestine », a souligné le président de l’Autorité palestinienne. « Cette visite n’est en aucun cas une normalisation avec Israël », a précisé M. Abbas, critiquant les détracteurs du patriarche, notamment ceux qui font de la surenchère et ceux qui ont des agendas privés et qui contestent toute visite de la La mémoire des 90 ans déclaré ». Les évêques maronites ont par ailleurs salué l’activité législative qu’a connue récemment le Parlement, souhaitant que les députés continuent d’examiner les projets de lois dans l’esprit de la justice et du respect du bien public. Ils ont également salué les résultats du plan sécuritaire mis en place à Tripoli, et l’entrée de la ville dans une ère de stabilité. Ils se sont également félicités du plan sécuritaire en cours d’application dans la région de Baalbeck-Hermel. Représentant le président de la République et le Premier ministre à la cérémonie organisée par l’ordre des journalistes à l’occasion de la Journée des martyrs de la presse, le ministre de l’Information Ramzi Jreige a déclaré que « le journalisme et le martyr vont de pair ». « La liberté de la presse est sacrée et doit rester immunisée », a-t-il précisé, appelant à ne pas mettre face à face l’État et les médias. « Nous sommes unis dans la défense de la liberté de l’information, celle-ci étant garantie par l’article 13 de la Constitution », a-t-il souligné, soulignant « l’obligation pour les médias d’exercer cette liberté avec responsabilité et dans le cadre de la loi, en puisant leur éthique dans l’intérêt national ». « Les patries libres sont bâties par des plumes libres », a-t-il encore ajouté, renvoyant à l’article qu’il a publié le jourmême en l’honneur des martyrs de la presse. « La leçon que nous tirons de ces martyrs est que l’avenir d’une nation est tributaire de l’audace de ses plumes », a-t-il écrit. En réponse à une question adressée par la correspondante de la New TV, sur l’affaire de la convocation de journalistes libanais par le Tribunal spécial pour le Liban, Ramzi Jreige a rappelé sa position déjà exprimée. « Je suis solidaire de la liberté de l’information. Vous avez une opinion à défendre, mais ce n’est que par la voie judiciaire que celle-ci se fera entendre », a-t-il affirmé. L’ordre des journalistes a ensuite rendu hommage à 14 journalistes, membres de l’ordre depuis 50 ans. Ahmad Hariri : Nous ne défendrons pas ceux qui entravent l’action du TSL Le courant du Futur a commémoré, lors d’un dîner à l’hôtel Monroe, la journée des Martyrs de la presse, célébrée tous les 6 mai. Ont pris notamment part à l’événement le ministre de l’Information Ramzi Jreige, les députés du courant du Futur Samir Jisr, Ahmad Fatfat, Jean Oghassapian, Mohammad Kabbani, Serge Ter Sarkissian, Atef Majdalani, Ammar Houri, Jamal Jarrah, Mohammad Hajjar, Ziad Kadri, Amine Wehbé, Riad Rahhal, Kazem Kheir, Khodr Habib et Nidal Tohmé, le secrétaire général du Mouvement du 14 Mars Farès Souhaid, le secrétaire général du mouvement du Futur Ahmad Hariri, les présidents des ordres de la presse et des journalistes, respectivement Mohammad Baalbaki et Élias Aoun, et la directrice de l’Agence nationale de presse, Laure Sleimane Saab. Prenant la parole, M. Ahmad Hariri a évoqué « la place des Martyrs, où les martyrs de la presse avaient été exécutés par l’Empire ottoman en 1916 et là où la révolution du Cèdre a commencé en févier 2005 après l’assassinat de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri ». Mettant l’accent sur le rôle de la presse au Liban, sur la liberté d’expression et sur la démocratie, il a affirmé : « Nous ne défendrons pas et ne nous soutiendrons pas la presse à sensations, qui nous menace et qui entrave la bonne marche du Tribunal spécial pour le Liban », dans une allusion à peine voilée aux poursuites engagées par le TSL, pour outrage au tribunal et entrave à la justice, contre deux journalistes de la New TV et du Akhbar. Liban jeudi 8 mai 2014 Incendie de Betchay-Baabda : des voix s’élèvent contre la négligence officielle Environnement Un plan d’action sera bientôt mis en place par Terre-Liban pour réhabiliter la réserve de Baabda. Suzanne BAAKLINI « À la forêt de Baabda, les pertes en biodiversité ne se mesurent pas seulement en arbres, mais aussi en animaux. Nous commençons à découvrir les animaux morts : tortues, serpents, hérissons... ». Paul Abi Rached, président de Terre-Liban, l’ONG qui gère la réserve de la forêt de Baabda, dont la plus grande partie a brûlé lundi, ne peut que constater l’ampleur du désastre. Aujourd’hui, l’heure est au bilan et aux interrogations inévitables : pourquoi a-t-on laissé cet incendie, qui avait commencé dans la vallée de Wadi Chahrour, s’étendre aussi loin (jusqu’à Betchay, Yarzé, Jamhour ?... Pourquoi les municipalités n’ont-elles pas réagi à temps ? À quelle saison devons-nous nous attendre si les sinistres commencent si tôt ? À propos de Baabda, Paul Abi Rached se montre formel : il y a eu négligence officielle. Les municipalités, bien qu’alertées à temps par les écologistes, se sont rejeté le blâme et n’ont pas mis leurs moyens à temps au service de l’extinction de l’incendie (la municipalité de Wadi Chahrour a nié avoir eu du retard, précisons-le). Selon lui, la municipalité de Wadi Chahrour n’est intervenue que très tard, ne notifiant pas les écologistes à Baabda du fait que les flammes se dirigeaient vers leur région. Quant à la municipalité de Baabda, elle a, toujours selon lui, envoyé un policier durant les premières heures, qui s’est contenté de constater que l’incendie n’est pas dans le périmètre de la ville. Quand les flammes sont parvenues à Baabda, plus aucun responsable n’a répondu présent... Paul Abi Rached n’est pas le seul à diriger ses critiques contre les responsables. Le jour même de l’incendie, lundi, le député Alain Aoun Un serpent mort et une tortue trouvés par les volontaires de l’association Terre-Liban au lendemain de l’incendie qui a détruit une grande partie de la forêt de Baabda. avait dénoncé « le manque de moyens face à de tels désastres » et réclamé une action plus substantielle de l’État contre les incendies de forêts. Hier, le bureau du parti Kataëb à Baabda a publié un virulent communiqué qui fait assumer aux autorités concernées « la responsabilité de cette négligence effroyable qui a mené à ce crime écologique ». « La négligence dont nous avons été témoins et cette lenteur à lutter contre les flammes sont impardonnables, poursuit le texte. Surtout que ce désastre n’est pas le premier. » Le bureau Kataëb se demande « quels peuvent être les projets suspects qui se cachent derrière de tels actes, si tant est que l’origine criminelle de ces feux est prouvée ». Pour sa part, le ministre de l’Environnement Mohammad Machnouk a tenu hier une réunion des institutions concernées par la lutte contre les incendies, à laquelle ont pris part le directeur de la Défense civile, le général Raymond Khattar, un représentant du commandement de l’armée, le général Georges Chidiac, le chef des pompiers de Beyrouth, le colonel Mounir Mkhalalati, et Georges Kettaneh, représentant la Croix-Rouge libanaise. À l’issue de la réunion, le général Khattar a expliqué que l’objectif était de mettre au point un mécanisme d’intervention en cas de sinistres, afin que les différentes institutions soient en état d’alerte et coordonnent entre elles. Notons que des incendies ont éclaté dans diverses régions mardi. La Défense civile a éteint des feux dans plusieurs localités au Sud et dans le Mont-Liban, qui ont détruit des étendues d’herbes et de forêts. La réserve conserve son statut Quoi qu’il en soit, pour la forêt de Baabda, il est trop tard. Les flammes n’ont pas épargné plus de 70 % de la réserve, comme le rappelle Paul Abi Rached. « Nous voulons que la forêt de Baabda soit la dernière victime d’une telle négligence, dit-il. Nous Cette tortue à la carcasse calcinée n’a pas survécu au sinistre qui a frappé la forêt de Baabda. Le terrible incendie de lundi s’était aussi dangereusement approché des maisons. Photos Terre-Liban nous apprêtons à lancer une campagne pour promouvoir les moyens de lutte précoce contre les feux, afin qu’ils soient maîtrisés avant d’avoir pu s’étendre, comme c’était le cas lundi. » Selon l’écologiste, les habitants et les municipalités sont la pierre angulaire de l’intervention précoce contre le feu. « Nous comptons, s’il y a des fonds pour cette campagne, doter les municipalités dans les régions de matériel suffisant pour que d’autres forêts ne soient pas sacrifiées, dit-il. Notre expérience et notre travail sur le terrain pourront les aider à mieux planifier ces interventions. » Pourquoi cette expérience ne s’est-elle pas révélée suffisante pour limiter les dégâts dans la forêt de Baabda ? « C’est une chose d’intervenir d’une manière précoce pour maîtriser un feu naissant, et c’en est une autre de lutter contre un sinistre déjà très puissant, qui avait commencé ailleurs, dit-il. Les conditions météo rendaient le feu très agressif, nulle part au monde on n’aurait fait mieux. » La forêt de Baabda est une zone protégée de par la volonté de ses propriétaires terriens, les pères antonins, et avec la gestion de Terre-Liban. D’aucuns craignent que la destruction d’une grande partie de l’espace vert n’ouvre la voie à une urbanisation plus ou moins contrôlée... Pas question, répond Paul Abi Rached. « Je me suis réuni avec les pères, ils m’ont assuré que la forêt resterait une réserve et qu’elle serait réhabilitée à ce titre », dit-il. L’Orient-Le Jour a contacté le père Georges Sadaka, président de l’Institut antonin, qui a confirmé que l’ordre comptait « créer un comité en vue de la réhabilitation de ce site, suivant les critères conformes aux réserves ». Paul Abi Rached précise que des experts seront consultés sur le sujet, et qu’un compte bancaire serait ouvert pour faciliter cette tâche. « Ceux qui voudront contribuer, en tant que volontaires sur le terrain ou financièrement, pourront le faire dans ce cadre », précise-t-il. Peintre engagé, réformateur, Raouf Rifai nous invite à découvrir son derviche soufi Jeanine JALKH « Nous rêvons tous d’aller au paradis mais, entre-temps, nous visons l’enfer en aspirant au paradis. » C’est par ces mots, d’un réalisme des plus crus, que Raouf Rifai, peintre et sculpteur libanais, raconte la genèse de ses tableaux, une véritable ontologie de l’homme du Moyen-Orient qu’il affectionne et déplore à la fois, par solidarité ethnique mais aussi fraternelle et humaine. Rien, absolument rien, n’échappe au pinceau de cet artiste satirique, à la fois sociologue, politologue, écologiste, souvent philosophe mais surtout producteur de sens dès que les couleurs et les mouvements se mettent à l’œuvre avant d’accoucher de ses personnages inédits. Son thème favori : le derviche (darwich), ou le citoyen lambda, plus ordinaire que tous, humble mais ô combien fragile et vulnérable, dans « l’insoutenable légèreté de l’être », pour reprendre le fameux titre de l’ouvrage de Kundera. Son darwich est, au départ, libanais, une identité que Raouf Rifai revendique haut et fort dans ses œuvres sur lesquels il appose la signature de son patriotisme à toute épreuve. Dans son atelier, l’artiste décline ce personnage historique (voir par ailleurs) dans toutes sortes de situations : Le darwich-simple, authentique, ancré dans ses racines, flagrant dans sa modestie ; il y a également le dervicheflambeur de pneus – « l’unique moyen par lequel le Libanais fait désormais éclater sa révolte, en s’encrassant et en polluant son environnement » ; le darwich-clown aux couleurs vives trônant au centre de son « Atelier », les yeux bandés « pour ne plus voir les malheurs et les destructions qui l’entourent, et qui pourtant continue de sourire à la vie, parce qu’il aime la vie », dit Raouf Rifai. Les leitmotivs de la vie et la mort sont partout présents dans l’espace occupé par ces œuvres qui crient la vie et dénoncent avec insistance la mort. Le darwich-jihadiste porte ainsi les couleurs sombres et sanguines, les tons de l’horreur et de la cruauté, la démence de ce personnage lugubre qui inflige la souffrance et la mort gratuite, à lui-même en premier. « On s’élimine nous-mêmes pour gagner un mètre carré au paradis en oubliant de vivre entre-temps le paradis terrestre », persifle le peintre. C’est que Raouf Rifai fait partie de cette génération qui a traversé l’épisode de la guerre civile dont il a longtemps porté les cicatrices, une période « d’exil de soi », comme il dit. À travers son art, c’est la mémoire de cette période douloureuse qu’il cherche à transcender sans jamais accepter l’absurde fait d’être sollicité, une fois de plus, pour repeindre la mort et la violence générée par les nouvelles guerres contemporaines qui continuent de ponctuer la scène libanaise et autres contrées de la région. « Le terrorisme pour ses adeptes (au sens réel et figuré) est le seul langage que nous maîtrisons dans cette partie du monde, l’unique moyen aussi de s’affirmer et d’exister en s’éliminant et en éliminant les autres », dénonce encore l’artiste qui s’évertue à retransmettre, à coups de pinceaux virulents, toute l’aberration enfouie dans ce concept. D’après lui, les terroristes contemporains sont les « nouveaux haschaschines » (qui furent à l’origine du mot assassins, particulièrement actifs au XIe siècle en Perse, qui tuaient publiquement leurs opposants, incités par le haschish qu’ils fumaient avant la perpétration des crimes). Toutefois, enchaîne l’artiste, ces assassins peu- plent en nombre le M-O, aujourd’hui. Ils sévissent partout. Le voyeur passif et complice La guerre syrienne dans toutes ses horreurs ne pouvait donc se dérober à ses fresques mordantes. Sur un immense pan de mur se dresse un tableau mettant en scène une petite fille renversée sens dessus dessous, reposant au côté d’une sucette qu’elle venait à peine d’entamer. Juste à côté, le soldat qui a pris part au crime représenté les poings liés. « Il a les mains liées car il n’a pas eu d’autre choix. Lui aussi est victime de ce processus macabre », dit le peintre. Victime également, le voyeur passif, celui qui, par sa peur et son silence, participe au crime. Tout en haut de la toile aux couleurs de l’absurde, un personnage arrogant, « le baron, affublé de son cigare, qui empeste par sa richesse en finançant la guerre et la mort », se désole l’artiste, revivant l’émotion qui a généré ses œuvres, dès qu’il en parle. Et puis, il y a le darwichprisonnier, enfermé derrière les barreaux : « C’est moi, c’est vous, c’est tous ceux qui sont soumis malgré eux au fait accompli, à la force du plus fort, ceux qui respirent la vie mais en sont souvent empêchés par la prévalence de la mort et de la destruction autour d’eux », expliquet-il. Bref, autant de personnages pathétiques, certains à plaindre, d’autres à mépriser, parfois les deux à la fois. « Nous sommes tous des morts-vivants ou des vivantsmorts, peu importe. Nous sommes devenus momies dans ce M-O ponctué par les conflits et les guerres récurrentes. Entre une bataille et une autre, le cirque reprend », enchaîne Raouf Rifai, toujours sur ce ton railleur mais non moins consterné. Pour illustrer la « momie arabe », l’artiste a eu recours à la sculpture cette fois-ci : une statue raide, taille nature, parée d’un tarbouch, sobre, sans aucun ornement. Sur sa poitrine, le sceau discret de la société de pétrole américaine « Shell », signe du néocolonialisme occidental, à leur tête les États-Unis dont il dénonce l’hégémonie sur la région à maintes reprises. Une influence à couleur gauchisante que le peintre détient de sa mère, actrice de théâtre de renommée, mais, surtout, activiste invétérée qui a accompagné les générations révolutionnaires du temps de Abdel Nasser. « On a tellement honte de ce que l’on est, au ProcheOrient, honte de notre civilisation qu’on en a oublié jusqu’au mouvement de la marche vers l’avant, vers le progrès. Nous sommes devenus paralysés », constate avec amertume l’artiste. Mais le darwich de Raouf est international : les personnages de ses peintures sont non seulement libanais, mais également turques, yéménites, égyptiens, indiens, chrétiens, musulmans, mais aussi juifs, « les trois religions monothéistes du peuple sémite », rappelle l’artiste. Outre le message réformiste adressé au monde arabe, ses œuvres critiquent également un autre type de « terreur » exercée par des puissances hégémoniques, le capitalisme sauvage et les OGM (organismes génétiquement modifiés) pour lesquels il a consacré une sculpture, représentant le squelette humain réduit à cet état par l’effet des transmutations modernes. Dans un clin d’œil aux traditions des différentes civilisations et au patrimoine culturel universel, il dépeint un citoyen yéménite qui défend son patrimoine national exhibant le poignard traditionnel sur son côté. Sauf que le poignard dans cette toile de Raouf symbolise l’art, « l’arme par excellence pour lutter contre la mondialisation », du moins certains de ses effets dévastateurs sur les civilisations, précise-t-il. « Le personnage du Yéménite, c’est aussi la représentation des artistes que nous sommes, ceux qui se défendent par le langage de l’art », souligne-t-il. Fidèle aux traditions ancestrales de sa famille, connue pour avoir été précurseur en matière de soufisme, il ajoute : « Nous les artistes, sommes aussi des darwichs dans le sens entendu par le soufisme. Nous devons passer du réel au spirituel puis parvenir au savoir, pour mieux transcender les horreurs avant d’aspirer à réformer », dit-il. Une formule qui exprime le mieux la formule illustrant l’engagement de ce peintre polyvalent. Le darwich Un darwich (mot persan à l’origine, qui signifie pauvre, mendiant) est une personne suivant la voie ascétique soufie requérant une pauvreté et austérité extrêmes, semblable aux moines des ordres mendiants chrétiens ou aux hindous, bouddhistes ou jaïns. Il s’agit d’une pauvreté spirituelle, comme insinuait Jésus-Christ, face à la connaissance de soi et des mystères de l’Univers, impliquant naturellement une recherche pour trouver les mystères de la création. La méthode soufie est entendue comme une voie de préparation des capacités intellectuelles à percevoir d’autres dimensions que les cinq en notre possession dans le monde matériel. La reconnaissance de la pauvreté implique la recherche de la richesse, une richesse intellectuelle conduisant à une tolérance universelle. 5 TSL Modalité et date de la comparution des journalistes accusés dans les affaires d’outrage Le juge compétent en matière d’outrage au Tribunal spécial pour le Liban a ordonné la comparution initiale, le 13 mai, des journalistes accusés dans les affaires d’outrage au Tribunal spécial pour le Liban, l’affaire New TV et Mme Karma Khayat, et Akhbar Beirut SAL et M. Ibrahim el-Amine. Les deux journalistes et les deux organes de presse sont accusés d’outrage au TSL pour avoir entravé sciemment et délibérément le cours de la justice. La comparution initiale des accusés est prévue comme suit : New TV SAL : 10h30, heure de Beyrouth Mme Karma Khayat : 11h30 Akhbar Beirut SAL : 15h30 M. Ibrahim el-Amine : 16h30 Comme indiqué par le juge compétent en matière d’outrage dans la citation à comparaître, les accusés peuvent choisir de se rendre au siège du tribunal ou de faire leur comparution initiale par vidéoconférence, à condition que les conseils de défense soient présents en personne. Les audiences seront publiques, mais le juge peut ordonner le huis clos si des questions confidentielles doivent être abordées. Les audiences seront retransmises en direct sur le site Internet du TSL en arabe, anglais et français. Par ailleurs, la chambre de première instance du TSL pour le Liban tiendra une conférence de mise en état le lundi 12 mai en l’affaire Ayyash et autres (affaire Hariri). L’audience traitera de la reprise du procès, de la coopération du Liban avec le TSL et de questions diverses, comme précisé dans le communiqué. La conférence de mise en état, qui s’ouvrira à 12h (heure d’Europe centrale), sera publique. Toutefois, les juges pourront ordonner le huis clos si des questions confidentielles doivent être abordées. L’audience sera retransmise sur le site Internet du TSL en arabe, anglais et français avec un différé de 30 minutes. NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL la difficulté pour le pays de se dissocier de la crise syrienne, sans compter les dispositions qui ont trait à la dissolution et au désarmement des milices libanaises et non libanaises ». Il note par ailleurs l’importance de l’évolution positive de la situation sur le front politique. Pour Terjé Roed Larsen, « l’élection du nouveau président dans un cadre constitutionnel ne sera pas seulement un important indicateur de la solidité des institutions démocratiques du Liban et de son indépendance politique, mais le prochain mandat du nouveau président sera une période importante pour le pays, y compris dans ses relations avec ses voisins et dans l’application intégrale de toutes les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU » ayant trait au pays, at-il insisté. Saluant le rôle crucial de l’armée libanaise et des FSI, le responsable onusien a estimé que des « progrès » ont été réalisés « en vue de garantir une meilleure sécurité et la stabilité dans tout le pays ». « Un soutien continu à l’armée et aux FSI est un facteur-clé dans la poursuite des réalisations déjà accomplies », a-t-il dit. Et de conclure : « Le gouvernement et l’armée méritent d’être salués pour les efforts qu’ils font afin de sauvegarder la stabilité dans ces circonstances extrêmement difficiles. » Roed Larsen : L’élection d’un nouveau président cruciale pour la bonne gouvernance et la stabilité du Liban Le dix-neuvième rapport semestriel du secrétaire général de l’ONU sur la mise en œuvre de la résolution 1559 (2004) était mardi au centre des consultations à huis clos du Conseil de sécurité. Présentant son exposé sur ladite résolution, Terjé Roed Larsen, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour son application, est « sorti de la réunion heureux et encouragé parce qu’il y a une forte unité au sein du Conseil, sans exception, sur les principales questions particulières à cette résolution », a déclaré M. Roed Larsen à la presse. Dans sa nouvelle évaluation de l’application de la résolution, le représentant de Ban Ki-moon « relève de nouveau l’absence de tout progrès tangible dans l’application des principales dispositions de la 1559 et souligne les menaces croissantes qui pèsent sur la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique du Liban, notamment Élection présidentielle « Le Liban est aujourd’hui confronté à une période difficile et exigeante. Le conflit en Syrie continue d’avoir un impact significatif sur tous les fronts dans le pays », a estimé le représentant de Ban. Il a toutefois noté avec optimisme que « le Liban a fait preuve de résilience et a réussi à faire, en particulier durant les six dernières semaines, des progrès sur le plan politique ainsi qu’en matière de sécurité ». « L’unité politique du nouveau gouvernement doit se poursuivre pour que l’élection du nouveau président soit réalisée dans les délais par le Parlement. Car ceci est crucial pour la bonne gouvernance, pour la stabilité et la sécurité du pays », a-t-il affirmé. Démenti concernant le cas présumé de coronavirus au Liban Des rumeurs ont circulé hier au Liban, semant la panique : un cas de coronavirus, cette terrible maladie qui a déjà fait plus d’une centaine de morts en Arabie saoudite, aurait été diagnostiqué à l’Hôtel-Dieu de France. L’hôpital a publié hier un communiqué pour démentir les rumeurs. « Des tests effectués le mercredi 7 mai (hier) dans un laboratoire certifié par le ministère de la Santé ont prouvé que le patient évoqué par les sources médiatiques et hospitalisé depuis 48 heures à l’Hôtel-Dieu n’est en aucun cas atteint du coronavirus, lit-on dans le communiqué. La direction de l’hôpital rappelle que toutes les mesures de précaution nécessaires sont systématiquement prises dans le cas de patients atteints de virus contagieux, sachant qu’aucun cas de coronavirus n’a jamais été déclaré à l’Hôtel-Dieu jusqu’à ce jour. » L’information a été confirmée par le ministre de la Santé, Waël Abou Faour. « Aucun cas de coronavirus n’a été signalé au Liban », a-t-il déclaré dans une conférence de presse. « Les mesures de précaution contre ce virus prises par le ministère de la Santé sont suffisantes, comme l’indiquent les résultats du débat scientifique qui a accompagné cette affaire », a-t-il poursuivi. Il a appelé la population à ne pas céder à la panique et les médias à vérifier l’information avant de la publier. Le ministre a rappelé que l’hôpital gouvernemental Rafic Hariri est doté d’un laboratoire capable de détecter de tels cas. Des accrochages ont opposé, hier, dans le jurd de Ersal des miliciens de divers bords. Ils avaient pour trame des affaires relatives au chantage, au kidnapping et aux rançons. Les échanges de coups de feu ont fait deux blessés originaires de la localité. Ils ont été transportés à l’hôpital. Les FSI ont ouvert une enquête. Toujours dans le jurd de Ersal, des miliciens du front al-Nosra, à bord de deux 4x4, ont enlevé quatre ressortissants syriens qui habitent un camp de réfugiés. Ils les ont transportés de l’autre côté de la frontière, dans une localité syrienne tenue par des miliciens. Par ailleurs, trois raids de l’armée syrienne ont été enregistrés dans le jurd de Ersal, ainsi que sur les hauteurs de Qaa et le ha- meau de Rahwa. Les bombardements ciblaient des groupements de miliciens antirégime. Probablement en réponse à ces raids, les Brigades sunnites libres de Baalbeck, un groupuscule affilié à el-Qaëda, a tiré une roquette à partir de la chaîne de l’anti-Liban sur le village de Aïn el-Jawzé, entre Hortaala et Brital, sans faire de victimes. initiative est politique par excellence car elle place les réfugiés palestiniens au cœur des conflits internes libanais ». De son côté, la fondation palestinienne pour la protection des droits de l’homme a exprimé, dans un communiqué, son inquiétude vis-à-vis du sort réservé aux réfugiés palestiniens de Syrie, refoulés par la Sûreté générale vers le no man’s land entre Masnaa et Jdeidet Yabous. Ces réfugiés palestiniens avaient été arrêtés à l’aéroport de Beyrouth en possession de faux visas. Ils voulaient se rendre vers un pays arabe. La fondation palestinienne a appelé « les autorités libanaises à traiter sur un pied d’égalité les réfugiés palestiniens des camps de Syrie et les réfugiés syriens ». Le front al-Nosra enlève des réfugiés syriens à Ersal Les réfugiés palestiniens de Syrie Sur un autre plan, le Front démocratique pour la libération de la Palestine a appelé les autorités libanaises à revenir sur leur décision d’empêcher l’entrée au Liban des réfugiés palestiniens des camps de Syrie. Qualifiant cette décision de « discriminatoire », le texte a souligné qu’une « telle Remise en liberté de Simon Asmar après dix mois de prison Interpellé le 7 juillet 2013 dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Mohammad Ragheb Darwiche (27 ans), le réalisateur Simon Asmar a été relâché hier, après avoir passé près de dix mois dans la prison de Batroun. Darwiche avait été retrouvé mort à Chahtoul dans le Kesrouan, le 3 juillet 2013, atteint de trois balles dans la tête. Son corps portait les traces de coups au moyen d’un objet contondant. Selon les témoignages re- cueillis à l’époque par les FSI, Mohammad Darwiche connaissait personnellement Simon Asmar. La procédure judiciaire au sujet de cette affaire se poursuit au niveau des autorités compétentes. 6 Culture jeudi 8 mai 2014 « Othello », variations politicoZéna Assi, Hoda Baalbaki économiques autour d’un étranger et les autres chez Alwane Performance Les raisons ne manquent pas d’aller voir « Othello, variation pour trois acteurs » – revue et actualisée par la compagnie française Du Zieu – dont la moindre n’est pas qu’elle se joue sur la pelouse de l’Institut français du Liban. Deux représentations ont déjà eu lieu. Il en reste une dernière, ce soir, à ne pas rater. Drame final, exécuté sur une toile bleue étoilée, bannière de l’UE. Maya GHANDOUR HERT On dit qu’Othello est la plus domestique de toutes les tragédies de Shakespeare et celle dont l’intrigue est la plus resserrée autour de son héros tragique, l’inoubliable Maure de Venise. Elle a pour thème les convulsions de la jalousie, ce « monstre aux yeux verts » qui vient hanter un héros trop crédule, fragilisé par son statut d’étranger et marié par amour à la belle Desdémone, fille d’un notable vénitien. La troupe française Du Zieu en présente ici une variation non plus domestique mais plutôt mondialisée, où les thèmes de l’amour, de la ruse, de la traîtrise, de l’honneur et de la vengeance sont toujours présents, mais où la question de l’étranger prend des ampleurs très actuelles, à l’heure où xénophobie, ségrégation et discrimination enflamment les sociétés contemporaines. Le Maure devient l’Arabe et l’on pourrait arrêter là toutes tentatives de description ou d’interprétation tant le changement d’identité est significatif. La traduction et l’adaptation d’Olivier Saccomano, mise en scène par Nathalie Garraud, sont restées fidèles au texte shakespearien concernant la trame générale. L’époque, les personnages, les lieux et la narration sont fidèles à la pièce vieille de 400 ans. Certains sont au plus près de la phrase shakespearienne. Quelques tirades, une ou deux situations, sont brodées par Du Zieu. L’action est menée tambour battant dans un huis clos entre acteurs (au jeu intense et habité) et spectateurs. La scénographie (de Jean-François Garraud) met ces derniers en cercle autour du trio (infernal) qui change de rôle en accessoirisant ses tenues et qui se cherche pour mieux se détruire. Parfois, ce sont les acteurs qui encerclent le public, le prenant au piège de ses tourments. Et lorsque, au paroxysme d’échanges triangulaires, l’acteur ou l’actrice vous fixe droit dans les yeux, de son regard noyé d’émotion, la fenêtre de l’âme s’ouvre toute grande et, fixé sur notre chaise, l’on se sent devenir toute chose. Si ce n’est pas cela le théâtre, le bon, le vrai... La tragédie s’ouvre sur une discussion entre les acteurs (chapeau à Mitsou Doudeau, Cédric Michel et Charly Totterwitz). Ils parlent de capitaux, de commerce, de marchandages. De bulles spéculatives et de dettes publiques. Et ils décident alors de jouer aux commerçants et de monter une pièce ayant pour « décor » Venise, la cité marchande par excellence. Othello, l’étranger, est à son service. Auréolé de ses succès, il séduit Desdémone, Pour forcer le destin, pour devenir un citoyen à part entière de Venise, il l’épouse. Seule la raison d’État le sauve du châtiment. Avec sa femme et sa suite, il est envoyé à Chypre, avant-poste de la chrétienté, aux confins de la civilisation et qu’il doit défendre contre les Turcs. Mais les Turcs coulent avec leurs bateaux. Dans le huis clos de l’île (et de la scène circulaire) dans l’inaction d’un guerrier privé de guerre, Othello se laisse dévorer par le doute. Par les machinations d’un Iago perfide à souhait, Othello, l’autre, l’étranger, à la fois victime naïve de la haine raciale et assassin aveugle. La sorcellerie la plus dangereuse n’est pas forcément dans l’apparence de ce que l’on croit sauvage, autre ou différent... « L’avantage du printemps » et atelier de théâtre Zoukak Sidewalks présente par ailleurs une performance intitulée L’avantage du printemps, le lundi 12 mai, à 20h30, à la salle Montaigne de l’IFL. Cette pièce courte ou étude a été réalisée dans le cadre d’un projet intitulé « Stama », réunissant des équipes artistiques venant d’Allemagne, d’Irak, d’Égypte et de France, et ayant pour thème de départ les clichés et les stéréotypes culturels véhiculés entre l’Orient et l’Occident. « Dans une Europe où le pouvoir politique, comme le pouvoir de l’art, doute de ses propres capacités, on se tourne volontiers vers le non-européen comme vers ce qui entretiendrait encore un rapport effectif à des situations critiques. Texte d’Olivier Saccomano, mise en scène de Nathalie Garraud, scénographie de Jean-François Garraud. Avec Omar Abi Azar et Mitsou Doudeau. Les pièces Othello et L’avantage du printemps sont deux pièces d’étude qui font partie du cycle « Spectres de l’Europe », conçu par Nathalie Garraud et Olivier Saccomano. À noter que Nathalie Garraud dirigera un atelier de travail qui sera l’occasion d’un travail de recherche, d’improvisation et d’écriture sur la perception que des acteurs de la région peuvent avoir du statut de l’étranger en Europe, des rapports entretenus entre l’Europe et le Moyen-Orient, des clichés véhiculés de part et d’autre sur cette question. Travail sur « la recherche, l’improvistation et l’écriture théâtrale », les 17 et 18 mai, de 10h à 17h30, au Zoukak Studio. Frais de participation : 100 000 LL. Infos et réservations : 70-910339 ou [email protected] Exposition À la galerie Alwane, l’inspiration urbaine de Zéna Assi croise la peinture impressionniste champêtre de Fatima el-Hajj ou encore les paysages ombragés de Hoda Baalbaki... Zéna ZALZAL C’est une exposition collective que présente Odile Mazloum, la galeriste à la tête d’Alwane, qui aime réunir et confronter sur ses cimaises des œuvres d’artistes de différentes générations. À l’instar de Farid Aouad, dont elle accroche une série de pastels sur le thème des bars parisiens ; de Aref elRayess (dessins de la période de la guerre) ; de Amin el-Bacha (quelques huiles, dont une célèbre d’un orchestre produite en 1977) ; de Fatima el-Hajj (qui poursuit, pour sa part, sa série de peintures entamée il y a 2 ans sur les jardins du Liban et parcs de Paris) ; ou encore d’Assumpcio Mateu (paysages de bois ou d’eau stylisés) ; de la talentueuse cousine (Hoda) Baalbaki (aux peintures forestières et champêtres alliant force et subtilité) et de la désormais connue et reconnue Zéna Assi... Zéna Assi qui a commencé par peindre Beyrouth, son urbanisme sauvage, son architecture hétéroclite, son expansion verticale, ses terrasses encombrées d’antennes, son ciel enchevêtré de câbles électriques... Bref, le chaos et la vitalité de cette ville... En fond gris, traits noirs et notes de couleurs. Entre attachement viscéral et rejet excédé, entre fascination et exaspération, cette artiste balade son regard observateur, aiguisé, sur cette capitale, patchworks de quartiers, de rues, d’ambiances et d’habitants. Des habitants qu’elle portraiture aussi tant en solo que « fondus » dans le paysage urbain. Paysages qu’elle traite en séquences juxtaposées, superposées, grouillantes de dessins, de symboles, de logos (notamment celui de votre journal préféré qui revient de manière récurrente dans nombre de ses toiles !) et d’écritures... Séquences de vie urbaine de Zéna Assi (mixed-medias, 125 x 162 cm). Des personnages accros aux médias Et là, pour sa dernière cuvée (dont l’intégralité avait été présentée au cours du mois d’avril chez Alwane), tout en restant dans le registre des scènes et personnages urbains, Assi met l’accent sur l’omniprésence des médias dans la vie de ces concitoyens. « Nous sommes une société branchée en permanence sur les sites d’informations, totalement accros aux nouvelles, complètement sous l’emprise des médias », fait remarquer l’artiste, qui avoue l’être aussi. Du coup, elle cerne, voire même habille, de coupures de journaux ses personnages longitudinaux, aux bras noueux, aux expressions un peu tristes, un peu désabusés, comme en état de latence... Et les place souvent dans des sortes de sketches découpant, en multicases, des toiles de grand format. Comme autant de lucarnes télévisuelles, d’écrans d’ordinateurs, Un lumineux paysage champêtre signé Hoda Baalbaki. de panneaux, d’affiches, de tablettes... Tout cela évoque le harcèlement constant des médias dont sont victimes les habitants de cette cité. Des hommes aux crânes d’œufs, des femmes à la chevelure sombre de gorgone sur des silhouettes osseuses qui, aussi éloignés soient-ils de l’archétype méditerranéen, sont les emblématiques portraits d’individus urbains de Zéna Assi. Un ensemble de peintures, dessins et même sculptures en mixed-médias (acrylique, aquarelle, pochoir, encre, feutre et collages) inspiré des relations et conflits entre l’individu et son environnement. Et qui, un peu à la façon d’un puzzle, offre une vision globale et éloignée et une autre détaillée, plus surprenante. Comme une flânerie, toujours recommencée, à travers les ruelles, les dédales, les impasses, les multicouches sociales, les modes de vie et de consommation de sa ville... Un art pictural né de l’émotion, de l’observation, du ressenti qui interroge le récipiendaire et lui laisse de multiples possibilités d’interprétations... Accaoui face Banque Libano-Française jusqu’au 22 mai. Tél. : 01/336464 Wander : Not all who wander are lost à la galerie Espaces éphémères Saïfi port de Beyrouth jusqu’au 30 juin. Tél. : 01/442265 Jabal 2014 : Jeunes artistes des Beaux-arts du LibaN à l’hôtel Le Gray place des Martyrs jusqu’au 10 mai. Tél. : 01/971111 Omar Ibrahim : Falling Dreams à 392 Rmeil 393 à Gemmayzé rue Gouraud jusqu’au 25 mai. Tél. : 01/567015 Souad et Boshra Abdallah à Art on 56th rue Youssef Hayeck Gemmayzé jusqu’au 29 mai. Tél. : 01/570331 Nikol Aghababian : Armenia à la galerie Hamazkaïne Bourj Hammoud jusqu’au 22 mai. Tél. : 01/241262 Jamil Molaeb : A life for living à la galerie Janine Rubeiz Raouché imm. Majdalani jusqu’au 7 juin. Tél. : 01/868290 Al-céramique in Haka à la galerie SV Saifi Village jusqu’au 24 mai. Tél. : 01/975655 Seller et Hyam Yared : Tu es mon territoire à l’Institut français du Liban rue de Damas jusqu’au 29 mai. Tél. : 01/420200 Samir Sayegh : Alef in many letters à la galerie Agial rue Abdel Aziz jusqu’au 28 juin. Tél. : 01/345213 Kinana Alkoub : Birth à la galerie 169 Saifi Village Square jusqu’au 17 mai. Tél. : 03/292576 Ali Ghassan : Babel Venus à la galerie Zamaan fin Hamra rue Sadate jusqu’au 10 mai. Tél . : 01/745571 Mohammad Almuazin : To sources à la galerie Zamaan fin Hamra rue Sadate jusqu’au 17 mai. Tél. : 01/745571 Habib Haddad : Bala Enwen au Centre culturel Safadi à Tripoli jusqu’au 10 mai. Tél. : 06/410014 Amal I. Muraywed : Em Brace Let à la galerie Dehab jusqu’au 24 mai. Tél. : 01/563236 Severine Deslions : World (ex) change à la galerie Artlab Gemmayzé près Escalier des arts jusqu’au 24 mai. Tél. : 03/244577 Alfonso Moral : Tripoli sous le regard des enfants à la Fondation Safadi Tripoli jusqu’au 10 mai. Tél. : 06/410014 Hussein Madi : A Boudless life au Beirut Exhibition Center front de mer jusqu’au 1er juin. Tél. : 01/962000 ext. : 2883 Anita Toutikian : Exbroideries à Badguer La Maison rose rue DerMelkonian Bourj Hammoud jusqu’au 18 mai. Tél. : 01/240214 Je te salue Marie à la galerie Alice Mogabgab rue Achrafieh imm. Karam jusqu’au 13 juin. Tél. : 03/210424 Ginane Makki Bacho et Fathallah Zamroud : Traces physiques à la galerie Ayyam à côté de l’hôtel Monroe rue Zeitouni jusqu’au 31 mai. Tél. : 01/374450 Haytham Jabbar au souk des joailliers jusqu’au 10 mai. Tél. : 01/957000 ext. 3601 Rio Com Muito Amor à Brasiliban rue Mar Mitr jusqu’au 9 mai. Tél. : Mention spéciale du jury du Salon d’automne du Musée Sursock en 2009, Zéna Assi a à son actif des expositions à Beyrouth, Paris, Londres (où elle vient de s’installer), Miami, Dubaï, Abu Dhabi... Ses œuvres, qui font partie de nombreuses collections privées et publiques, figurent aussi régulièrement aux enchères de Christie’s Dubaï, Sotheby’s et Bonhams Londres. *Beyrouth, Saifi Village. Horaires d’ouverture : du lundi au samedi, de 11h à 19h. Tél. : 01/975250. Agenda Cinéma Premières visions Planète Abraj/City Complex Tripoli, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center, Cinemall Jungle shuffle encore un film animé sur les animaux d’une jungle. ■ ★ Bad Neighbors de Nicolas Stoller, avec Seth Rogen et Zac Efron. Lorsqu’un couple avec un bébé emménage près d’une fraternité, les problèmes vont commencer. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center, Cinemall In the blood de John Stockwell, avec Gina Carano et Danny Trejo. Une femme se bat pour retrouver son mari kidnappé alors qu’il passait des vacances dans les Caraïbes. ❍ Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 Grand Cinemas 01/209 109 ABC Achrafieh Grand Cinemas 04/444 650 ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity DORA 01/899 993 CinemaCity BEIRUT 01/995 195 SOUKS Métropolis Cinéma01/204 080 Vox B.C. Center 01/285 582 À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu ★★★ ★★ ★ ❍ ■ CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center, Cinemall. En salle ★★ Belle et Sébastien de Nicolas Vanier. La belle histoire d’amitié entre un chien et un petit garçon. Remake de la célèbre série télévisée française des années 60. Pour enfants et adultes. Métropolis Empire Sofil, Vox B.C. Center, Cinemall ★ Brick Mansions de Camille Delamarre. Detroit, 2018. Damien, policier expert en arts martiaux, est chargé d’infiltrer le dangereux ghetto de Brick Mansions. Dernier film de Paul Walker. Espace, Vox B.C. Center, Cinemall Captain America de Joe Johnston, avec Chris Evans et Hayley Atwell. Plongée dans les premières années du superhéros de Marvel. ■ CinemaCity (Dora et Beirut Souks) ★★ Factory Girl de Mohammad Khan avec Yasmine Raeis (Muhr au Festival de Dubaï). Sur fond musical, une jeune fille de condition modeste s’amourache du directeur de l’usine. Un film égyptien à la fois dramatique et gai. Métropolis Empire Sofil ★ House of magic film d’animation belge. Pour enfants. Un chat tombe sur un manoir abandonné où tout est magie. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Beirut Souks), Vox B.C. Center Halawet Rouh avec Haïfa Wehbé et Salah Abdallah. Ce film raconte l’histoire de Rouh qui vit seule dans un taudis avec son fils. La Haïfa copierait-elle Monica Bellucci dans Malena. CinemaCity (Dora), Empire ■ Galaxy, Espace, Grand Concorde/Saïda Mall, Cinemall, Vox B.C. Center, Planète Abraj/City Complex Tripoli ★★ Héritages de Philippe Aractingi. Filmée et interprétée par Aractingi et sa famille, cette œuvre, où se mêlent fiction et réalité, retrace le portrait d’une saga, ses allers-retours, évoque les problèmes de l’exil et du déracinement. Planète Abraj (20h00 et 22h30) Noah (3D) de Darren Aronofsky, avec Russell Crowe et Jennifer Connelly. L’histoire biblique de Noah lorsqu’il a affronté le déluge. Une vision inédite de ce sauveur de l’humanité. Grand Cinemas ABC ❍ Achrafieh/Dbayeh/Concorde, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première/ Galaxy, Vox B.C. Center, Planète Abraj ★ Rio 2 (3D) film d’animation de Carlos Saldanha, avec Anne Hathaway. Suite du premier Rio. Planète City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/ Galaxy, Espace, Vox B.C. Center ★ The Amazing Spiderman (3D) de Marc Webb, avec Andrew Garfield. Reprise de l’hommearaignée mais en 3D. Cela doit-il le rendre meilleur ? Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Cinemall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Vox B.C. Center ★★★ The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, avec Ralph Fiennes. Un film exubérant et fantastique dont l’action a lieu dans cet hôtel et à plusieurs époques. Grand Prix du jury à la Berlinale. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Métropolis Empire Sofil/Dunes/Première, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh, Vox B.C. Center ★ The other Woman de Nick Cassavetes, avec Cameron Diaz. Trois femmes trompées se coalisent pour se venger de l’homme trompeur. Grand Cinemas ABC Dbayeh/ Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Planète Abraj, Vox B.C. Center, Cinemall ★ Tinker bell de Peggy Holmes, avec Mae Whitman et Christina Hendricks. Joli film animé pour enfants sur la fée Clochette. Planète Abraj, Vox B.C. Center ❍ Transcendance de Wally Pfister, avec Johnny Depp et Rebecca Hall. Will et Max sont des génies de l’informatique qui travaillent pour créer un monde où les ordinateurs pourraient imiter et dépasser le fonctionnement du cerveau humain. Leurs recherches sont mises à mal par un groupuscule de radicaux. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Concorde, CinemaCity (Beirut Souks), Empire Première, Vox B.C. Center ■ Walk of shame une comédie de Steven Brill, avec Elizabeth Banks et James Marsden. La vie professionnelle d’une reporter est compromise après une nuit d’amour. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Las Salinas/Saïda Mall, Cinemall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première/ Galaxy, Espace, Vox B.C. Center. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. CONFÉRENCES Le Concile Vatican II et les églises orientales au Campus de l’innovation et du sport de l’USJ à 18h00. Tél. : 01/421842 Les rencontres Simone de Beauvoir : Une archive féministe si je veux quand je veux à l’auditorium de l’ALBA Sin el-Fil jusqu’au 10 mai. Tél. : 01/502370. CONCERT La contrebasse voyageuse en Méditerranée sous la direction de Harout Fazlian au palais de l’Unesco à 20h00. Tél. : 01/772882. FESTIVAL Spring festival au théâtre Tournesol Tayyouneh jusqu’au 26 mai. Tél. : 01/381290. Expos Léna Aydenian : Passionate Eruptions à la galerie Exode rue 01/322905 Zaven : The age of bronze à Macam Alita à Jbeil jusqu’au 31 mai. Tél. : 03/271500 Walid Rachid : Miroirs… Les cheikhs druzes MoUwahhIdoun du Liban à l’Institut français de Deir el-Qamar jusqu’au 24 mai. Tél. : 05/510016 Mounira al-Solh : All mother tongues are difficult à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 19 juillet. Tél. : 01/566550 Critical Machines à l’AUB Byblos Bank Art Gallery jusqu’au 26 juin. Tél. : 01/350000 ext. : 4347. Théâtre Mara La Wa7da au théâtre Monnot rue de l’USJ à 19h00 jusqu’au 11 mai. Tél. : 01/202422 Othello, variations pour 3 acteurs sur la pelouse de l’Institut français du Liban rue de Damas à 20h30. Tél. : 01/420200 BorderLine au théâtre Monnot rue de l’USJ à 20h30 jusqu’au 11 mai. Tél. : 01/202422 Come-back : Les diseurs à l’Olympia de Kaslik à 21h00. Tél. : 09/644202-3 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth. Tél. : 01/980650. Carnet jeudi 8 mai 2014 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Nécrologie Nada Élias el-Khoury Obertufer, et ses enfants Dr Francis Élias el-Khoury, son épouse Marny Cahill et leurs enfants Me Farid el-Khoury, ses enfants et son épouse Maria Lenor De Leon Fouad Élias el-Khoury, son épouse Zeina Gedeon et leurs enfants ainsi que les familles el-Khoury, Osta, Baaklini, Obertufer, Cahill, De Leon, Gedeon, Zoghbi, Prince et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur d’annoncer le décès, survenu mardi 6 mai 2014, de leur regrettée sœur, belle-sœur et tante NAYLA ÉLIAS EL-KHOURY L’absoute sera donnée demain vendredi 9 mai à 12h30, en l’église Saint-Jean-Baptiste, à Wadi Chahrour Soufla, où l’inhumation aura lieu dans le caveau de la famille. Les condoléances seront reçues avant l’absoute dans le salon de l’église Saint-Jean-Baptiste, à Wadi Chahrour Soufla, à partir de 10h30, ainsi que samedi 10 et dimanche 11 mai, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Notre-Dame des Dons, à Achrafieh. Condoléances Kheireddine (Dany) Fakhoury et famille Joumana, épouse Ibrahim Saad, et famille Deenah Fakhoury Sevine Fakhoury et son fils Faysal Zahran La famille de feu Rafic Naamani La famille de feu Souheil Naamani La famille de feu Adnan Naamani Souheila Naamani Amina Naamani, épouse Zafer Naamani, et famille La famille de feu Mohammad el-Halabi La famille de feu Abdel Karim Nsouli Zaki Fakhoury et famille La famille de feu Jawad Jaafar ont la douleur d’annoncer le décès de leur regrettée mère, grandmère, belle-mère, sœur, tante et belle-sœur AWATEF NAAMANI Vve Souheil Fakhoury Les condoléances seront reçues aujourd’hui jeudi 8 et demain vendredi 9 mai, de 10h à 13h et de 15h à 19h, dans la salle de l’Alumni Club de l’AUB (ancienne ambassade d’Italie), place Wardié. z Greta, Vve Antoine Hobeika, et ses enfants Carmel, Vve Georges Wakim, et ses enfants Claire, Vve Ricardo Zablit, et sa fille Grace, épouse Nabil Abdelnour, et leur fils Thérèse, épouse Louis Boustani, et leurs enfants (à l’étranger) Les enfants de feu Youssef Ghafari et leurs familles Les enfants de feue Mariam Ghafari et leurs familles ainsi que les familles Ghafari, Najem, Abi Karam, Hobeika, Wakim, Zablit, Abdelnour, Boustani, Sassine, Kahwagi, Freiha, Thoumas, Choueri, Bellos, Francis et tous les habitants de Alma el-Chaab, ainsi que leurs parents et alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès de leur regretté père, grand-père, oncle IBRAHIM MANSOUR GHAFARI époux de feue Lucie Najem. Les condoléances seront reçues aujourd’hui jeudi 8 et demain vendredi 9 mai, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Saints-Abda-et-Phocas, à Baabda. Quarantième Pour le quarantième jour du décès de la regrettée NADIA RACHID AOUN Éducatrice Détentrice de la médaille du Mérite libanais Vve Ayoub Youssef Sejean Aoun une messe sera célébrée pour le repos de son âme, samedi 10 mai à 13h, en l’église Saint-Joseph de La Sagesse, Achrafieh. La famille de la disparue prie les parents et amis de s’associer à ses prières. Pensée pieuse Il y a trois ans, nous quittait le très cher ANTOINE G. ABBOUD Il demeure présent dans le cœur, les pensées et les prières de sa famille. Puissent ceux qui l’ont connu et aimé avoir pour lui aujourd’hui une pensée pieuse. z Le 8 mai 2012, nous quittait la très chère ALIA BOULOS épouse de l’ingénieur Antoine Sfeir Elle demeure toujours présente dans le cœur, les pensées et les prières de sa famille. Puissent tous ceux qui l’ont connue et aimée avoir une pensée pour elle. Hommage En souvenir de notre papa, Edgard Toutounji C’est un poète bien de chez nous qui a écrit, en parlant de tous ces Libanais qui ont été conquérir le monde : « Nous avons secoué cette planète immense, Nous avons labouré, jadis, les continents... » Notre papa, Edgard, a, lui, littéralement labouré les continents, il a labouré en tout cas ce continent du Moyen-Orient dans toutes les directions possibles, avec toujours la même obstination, avec toujours ses grandes idées, avec sa passion, avec son obsession de construire et de bâtir. Il y avait, bien sûr, les affaires et les projets, les grands projets de routes dans le désert, les projets d’irrigation ou d’assainissement de terres agricoles... Mais il y avait aussi, et surtout, son indéfectible besoin de tout réformer, de défendre la veuve et l’orphelin, et ses colères mémorables face aux injustices de cette région du monde qu’il connaissait si bien. Il était tour à tour Don Quichotte et Robin des Bois. Il a été l’ami et le conseiller des plus grands, mais il a été surtout l’ami et le confident des plus petits, livreurs de journaux ou livreurs de gaz, caissiers ou petits fonctionnaires, avec lesquels il se plaisait à partager des heures entières en s’inquiétant de chacun en particulier. Il restera pour nous ce grand conquistador tout rempli de tendresse et ce grand idéaliste qui savait pourtant tout de la dure réalité. Il nous restera son sourire de père, ce sourire tendre et taquin, jusqu’à la veille même de sa mort. Ce sourire-là, il est impossible de l’oublier. Merci pour tout ça, papa. Merci pour ton amour immense. Tes enfants La rupture entre Freud et Jung, ELPP Séminaire mensuel public de Chawki Azouri, jeudi 8 mai à 19h30, à l’hôpital Mont-Liban, Hazmieh. Pétrole et gaz : colloque international sur l’arbitrage pour accélérer la résolution des litiges maritimes À l’heure où la Méditerranée Est est en voie de devenir une importante province de gaz, grâce à des réserves de plus de 122 trillions de pieds cubes, le Liban, dont le volume des ressources gazières et pétrolières varie entre 35 et 90 trillions de pieds cubes, promet de jouer un rôle central sur le marché. Mais le secteur du pétrole et du gaz est presque immanquablement livré aux conflits liés à la délimitation des frontières maritimes, en l’occurrence avec Israël. C’est dans ce cadre que la branche libanaise de la Chartered Institute of Arbitrators (une organisation internationale d’arbitres basée à Londres et ayant pour but de promouvoir les moyens de faciliter la résolution des litiges, comme l’arbitrage ou la médiation), avec le soutien de l’ordre des avocats de Beyrouth, la Chambre de commerce internationale de Paris et l’agence gouver- nementale britannique UK Trade and Investment, organise un colloque international sur l’arbitrage et les moyens alternatifs de résolution des litiges liés aux ressources de pétrole et de gaz. Le groupe des intervenants inclut des arbitres de renom, reconnus à l’échelle internationale, ainsi que des experts sur la question de l’arbitrage et de son efficacité dans la résolution des différends liés à l’exploitation du pétrole et du gaz. L’enjeu du colloque est à la fois de fournir un diagnostic du conflit existant sur les frontières maritimes libanaises, mais aussi de présenter l’arbitrage et les modes alternatifs de résolution des litiges comme une option intéressante pour accélérer le processus de forage et d’extraction des ressources. Le colloque, qui s’étend sur deux journées entières à l’hôtel Mövenpick, s’ouvre aujourd’hui à 9h30. Exposition Les archives de la Guerre 1914-1918 à la crypte de l’Église Saint-Joseph À l’occasion du premier centenaire de la Première Guerre mondiale (1914-2014), la Compagnie de Jésus au Moyen-Orient et au Magreb organise une exposition inédite des archives de la Guerre 1914-1918 au Liban du 15 au 29 mai à la crypte de l’église Saint-Joseph, rue Monnot. Des documents officiels, ainsi que des photos, des lettres et des pages de diaires reflétant la situation des Libanais durant la guerre seront exposés. La même exposition aura lieu à Paris en novembre 2014. L’inauguration de l’exposition aura lieu le 15 mai à 18h30 sous le patronage du ministre de la Culture, Rony Araiji. 7 Pharaon souhaite renforcer les spécificités culturelles et démocratiques « Nous souhaitons fortifier les spécificités culturelles et démocratiques du Liban afin que perdure l’entente sur la stabilité et sur l’élection d’un nouveau président de la République. » C’est à l’occasion de l’élection de la reine de beauté de l’Université La Sagesse, Aline Elia, que le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, a tenu hier ces propos. M. Pharaon, qui parrainait l’événement, a ajouté qu’une entente pourrait également favoriser la stabilité financière et économique, la mise en place d’une nouvelle loi électorale et la mise en application des décisions du dialogue national. La cérémonie s’est déroulée au BIEL, en présence du recteur de l’Université La Sagesse, Mgr Camille Moubarak, et de nombreuses personnalités académiques et politiques. Le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, à la table d’honneur, pour l’événement. « La contrebasse voyageuse en Méditerranée » ce soir à l’Unesco Musique « La contrebasse voyageuse en Méditerranée » se pose le temps d’un concert, ce soir, au palais de l’Unesco*, pour offrir aux Beyrouthins de 7 à 77 ans un spectacle musical d’une fraîcheur nouvelle. Fruit d’une coopération entre la France, le Liban, l’Espagne, la Tunisie, la Grèce et l’Égypte, « La contrebasse voyageuse en Méditerranée » est un projet de partage et de rencontre musicale entre musiciens et jeunes chanteurs de ces six pays du bassin méditerranéen. Initié par le contrebassiste français Thierry Petit (de l’Orchestre national de Montpellier), il rassemble six compositeurs, une dizaine d’écoles et des centaines d’enfants qui, depuis deux ans, travaillent ensemble pour réaliser ce spectacle musical. Sur une musique composée par Christophe Heral et orchestrée aux sonorités locales par des musiciens compositeurs de chaque pays, des chorales d’enfants (âgés de 10 à 13 ans) interprètent des poèmes symphoniques (qu’ils ont eux mêmes écrits) dans les six langues sur le thème de « L’amitié entre les enfants de la Méditerranée ». Ce soir, sur la scène du palais de l’Unesco, ce sont les 140 élèves du Collège SaintGrégoire-Notre-Dame de Jamhour et de l’Institut de musique Sainte-Rafka de Jrebta qui avec le célèbre oudiste Charbel Rouhana et l’Orchestre philarmonique du Liban se produiront en concert live. Un projet de partage musical entre artistes de six pays. Ils seront également accompagnés virtuellement, via une projection vidéo géante, des chorales des cinq autres pays. Parrainé par l’Union européenne – qui l’associe aux célébrations de la Journée de l’Europe –, cet « hymne musical à la paix et à la fraternité » bénéficie également du sou- Programme Mai au Kulturzentrum Les activités culturelles au Kulturzentrum pour le mois de mai se présentent comme suit : – Mercredi 14 mai, à 18h30, vernissage de l’exposition de Jonathan Spangenberg. L’exposition se poursuivra jusqu’au vendredi 23 mai, du lundi au vendredi, de 9h à 18h. – Mercredi 14 mai, à 20h, au théâtre du Lycée libano-allemand, concert de Silvio Schneider, organisé en collaboration avec le Centre culturel brésilien. Au programme : Jean-Sébastien Bach, Antonio Carlos Jobim, Sting, Andrew York, Heitor Villa-Lobos et Silvio Schneider. Le même concert sera donné le jeudi 15 mai, à 20h, à l’Assembly Hall de l’AUB ; le samedi 17 mai, à 19h, à l’auditorium de l’Université de Balamand, et le lundi 19 mai, à 10h30, matinée pour les élèves du Lycée libano-allemand (École de musique Mozart Chahine à Zouk Mosbeh). De plus un master class est prévu le vendredi 16 mai, à l’École de musique Mozart Chahine, à Jal el-Dib. Pour les horaires et plus de renseignements, appeler aux 04/416813, 04/414649. – Mardi 20 mai, de 13h à 14h30, au théâtre du Lycée libano-allemand à Jounieh, conférence en langue allemande de Walter Mitterbauer, historien autrichien sur le thème « La place au soleil, Première Guerre mondiale : Allemagne-MoyenOrient ». – Jeudi 29 mai, à 20h, à l’église Saint-Maron à Gemmayzé, concert du trio Thomas Pauschert (orgue), Thibaud Robinne (trompette) et Margit Baranyai (basson). Au programme : J-S Bach, Händel, Viviani, Schaffrath, Haydn, Bertier et Günes. Le même concert sera donné le vendredi 30 mai, à 20h, au théâtre du Lycée libano-allemand à Jounieh ; le samedi 31 mai, à 20h, au couvent Notre-Dame de Louaizé, à Zouk Mosbeh (en collaboration avec l’ordre maronite de la bienheureuse Vierge Marie) ; le lundi 2 juin, à 10h30, matinée pour les élèves du Lycée libano-allemand. Par ailleurs un master class de trompette est prévu le mardi 3 juin, à 16h, au Conservatoire national supérieur de musique, à Sin-el-Fil, Salle S. – Vendredi 30 mai, à 18h30, vernissage de l’exposition de Ausstellung Von Gabriele Renz sur le thème « Chemins de verdure ». L’exposition se poursuivra jusqu’au mercredi 4 juin 2014, du lundi au vendredi, de 9h à 18h. Pour plus de renseignements, appeler le Kulturzentrum aux 09/835572, 09/835826, 09/835092. tien de l’Institut français au Liban et du ministère libanais de la Culture, signale AnneClaire Samoël el-Khoury, coordinatrice du projet pour le Liban. Enfin, « La contrebasse voyageuse en Méditerranée », qui a été inaugurée en France, en juin dernier, par l’Orches- tre national de Montpellier devant un auditoire de 6 000 personnes (avec la participation de 23 jeunes choristes libanais), poursuivra, après Beyrouth, son circuit avec comme prochaine étape l’Opéra national du Caire, en octobre 2014. *Entrée libre (20h). Social Lancement, aujourd’hui, de la campagne annuelle de collecte de fonds de la CRL M. Sleiman entouré des membres de la délégation de la CRL. Le président Michel Sleiman a reçu hier une délégation de la Croix-Rouge libanaise, conduite par Mme Suzanne Oueiss, qui l’a informé du lancement, aujourd’hui, de la campagne annuelle de collecte de fonds de la CRL et l’a remercié pour son appui constant à l’association. Aide humanitaire Centre social du CJC – cas 4 619 Un homme âgé de 48 ans, étranger, handicapé, à la charge de sa mère qui travaille comme femme de ménage, a besoin d’être hospitalisé pour la pose d’un pacemaker. Souhaiterions réunir la somme de 300 000 LL comme contribution à ce cas. Le cas 4 618 est couvert. Merci. Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. : 01/335844, cell. : 70/145301, après-midi 01/335750. Économie 8 jeudi 8 mai 2014 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 +0,56 % +0,72 % –0,28 % +0,31 % +0,41 % 1 878,3 16 518,5 3 546,5 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 9 375 Solidere A 3 170 Solidere B 24 026 Solidere - GDR 12 989 Bank Audi - SAL – Bank Audi - GDR 105 Bank of Beirut 25 000 Byblos Bank – BEMO Bank – BLOM Bank – BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Prix Var. (%) Montant 1 205,61 12,91 12,74 12,75 6,10 6,30 19 1,70 1,82 8,95 9,20 0 0 –0,39 –1,16 +0,66 0 0 +1,19 0 0 0 – 121 021 40 270 306 659 79 233 N/A 1 995 42 400 N/A N/A N/A 3,50 15,49 0 0 N/A N/A 3 159,7 Achat 1 501 10,10 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 214,20 2 546,30 2 500,07 14,78 2,92 1 476,64 2 081,59 2 090,89 Vente 1 514 10,19 1,30 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,20 415,82 403,72 216,05 2 568,35 2 521,72 14,91 2,95 1 489,42 2 099,62 2 109,00 Pétrole WTI –2,93 % +1,23 % $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,69 1,14 0,0098 1,3913 £ Sterling 0,58 – 0,67 0,0058 0,82 CHF Franc suisse 0,87 1,48 – 0,0086 1,21 101,76 172,60 116,19 – 141,62 0,71 1,21 0,82 0,0071 – $ Dollar US ¥ Yen € Euro Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,15 0,22 0,32 0,54 £ GBP 0,50 0,48 0,52 0,63 0,93 CHF 1,00 –0,007 0,01 0,07 0,20 ¥ YEN 0,10 0,09 0,13 0,18 0,34 € EUR 0,25 0,24 0,30 0,40 0,56 Bons du Trésor Nom Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans Où va l’euro ? La politique monétaire affecte l’inflation et l’activité économique à travers une variété de canaux de transmission. La modification du taux directeur est supposée se diffuser sur l’ensemble des taux de marché et avoir des effets sur les dépenses des agents économiques. C’est le canal des taux d’intérêt. En régime de changes flexibles, un changement de taux directeur affecte la valeur relative de la devise par rapport aux autres et peut influer sur la compétitivité et les exportations. C’est le canal des taux de change. Les deux canaux peuvent évoluer dans la même direction ou à l’opposé l’un de l’autre. Dans les années 1990, à l’initiative de la Banque du Canada, on a cherché à mesurer de manière synthétique l’influence de ces deux canaux et d’en faire, le cas échéant, un objectif de politique monétaire. Ce concept, nommé indice des conditions monétaires (ICM), a eu alors une certaine vogue. Il offrait un moyen commode d’analyser la politique monétaire sous un angle multidimensionnel, même dans le cas de banques centrales n’ayant pas formellement adopté cette approche. Dès sa création, en 1999, la BCE s’est montrée hostile au concept d’ICM, le rejetant pour des raisons techniques touchant à la construction de l’indice et des 4,87 % 6,11 % 2,59 % 1,94 % 1,47 % 2,66 % 0,59 % raisons conceptuelles liées à son interprétation. À partir de la fin 2001, quand le taux de change de l’euro s’est mis à s’apprécier très fortement (on partait d’un point bas au voisinage de 0,85 dollars pour arriver à un pic de 1,60 dollars en 2008), la BCE ne voulait surtout pas se trouver dans la situation où on aurait pu lui dire : « La hausse de l’euro équivaut à un fort durcissement de la politique monétaire ; si cette évolution n’est pas souhaitable, vous devriez le compenser en baissant vos taux directeurs. » Les choses ont radicalement changé ces derniers temps, comme l’illustrent les propos tenus par les officiels de la BCE au sujet de la place de l’euro dans l’analyse de la stabilité des prix. Après avoir rappelé que le taux de change n’est pas un objectif en soi, tous s’empressent désormais de dire que la hausse de l’euro depuis 2012 a contribué à faire baisser l’inflation dans une « zone de danger ». Le message est assez clair : si la BCE n’a rien fait pour s’opposer à la remontée de l’euro jusqu’à présent, il en sera autrement à l’avenir. Il n’est plus question de laisser la hausse se poursuivre. Le seuil de 1,40 dollar reste en vue, mais n’a pas été franchi. Il sera intéressant de voir si l’action suivra la rhétorique au cas où ce seuil serait « attaqué ». En partenariat avec www.fidus.com.lb Or 100,7 Argent 1 289,7 19,3 +0,04 % –0,07 % Euro 1,3913 –0,05 % Yen 101,9 –0,22 % Avenir incertain pour la loi sur la libéralisation des loyers Social Le président de la République Michel Sleiman n’a pas signé la loi sur la libéralisation des loyers. Des informations contradictoires circulent quant aux options légales possibles sur ce plan. À quelques jours de la fin de son mandat, le président de la République, Michel Sleiman, a signé hier toutes les lois qui lui avaient été transmises par le Parle- Taux croisés Devise 14 033,5 Liban Marisol RIFAÏ Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro 4 446,4 Nikkei Depuis le vote de la loi au Parlement, bénéficiaires d’anciens loyers et propriétaires d’appartements à baux anciens multiplient les manifestations. ment, à l’exception de celle portant sur la libéralisation des anciens loyers. « Toute loi mettant en péril la justice sociale constitue une grave atteinte à l’encontre d’une certaine catégorie de la population », a déclaré M. Sleiman à ce sujet. Selon l’article 57 de la Constitution, le président dispose d’un délai d’un mois pour signer la loi, c’est-à-dire jusqu’au 10 mai, ou bien il peut la renvoyer au Parlement pour une deuxième lecture. Aucun communiqué du palais présidentiel n’a encore été publié, mais selon une source proche du dossier, le président ne signera pas la loi et ne la renverra pas non plus au Parlement. « Au bout de 30 jours, la loi sera promulguée de fait et le Conseil constitutionnel pourrait être saisi pour un recours en invalidation », a indiqué la source autorisée précitée. Pour Antoine Khair, membre du Conseil constitutionnel, « cette option est anticonstitutionnelle ». « Le président de la République serait en train de violer la Constitution s’il ne signe pas la loi et ne la renvoie pas au Parlement », affirme-t-il. Selon lui, c’est la deuxième option la plus probable. « Au Parlement, la loi, après modifications, doit être votée à la majorité absolue, soit avec 65 voix », a poursuivi M. Khair. Dans ce cas-là, le président de la République sera obligé de la promulguer. « Dans le cas où la majorité absolue n’est pas atteinte, la loi est abandonnée, indique M. Khair. Le Conseil constitutionnel, lui, ne peut être saisi qu’après la promulgation de la loi et sa publication au Journal officiel dans un délai de 15 jours », ajoute-t-il. Depuis le vote de la loi au Parlement, bénéficiaires d’anciens loyers et propriétaires d’appartements à baux anciens multiplient les manifestations, les premiers contre la loi, les seconds pour sa mise en œuvre. Hier, dans le secteur du Musée, les propriétaires à baux anciens ont manifesté, considérant la décision de M. Sleiman comme « une injure et une mise à mort du droit des propriétaires ». Plus tôt dans la matinée, une conférence nationale pour la défense des locataires avait eu lieu au palais de l’Unesco, en présence notamment du président de l’Union nationale des syndicats des travailleurs, Castro Abdallah. Selon lui, « cette loi est anticonstitutionnelle, elle met à la rue des milliers de familles et accentue les inégalités et l’injustice sociale ». Pour les locataires, pour accepter une loi juste concernant les anciens loyers, « il est impératif d’adopter et de mettre en place auparavant un plan national pour l’habitat qui prenne en compte la situation financière des familles ». Hydrocarbures L’avenir des jeunes au cœur d’un Forum sur le gaz et le pétrole demain à l’ESA Patricia KHODER Une conférence de presse s’est tenue, hier, à l’École supérieure des affaires (ESA) pour annoncer la tenue d’un séminaire ayant pour thème « Pétrole et gaz, le forum national de la richesse du Liban ». L’événement, organisé par le Forum pour le dialogue national de Fouad Makhzoumi, le Mouvement des entreprises et représentations économiques françaises au Liban (Meref) et l’ESA, se tiendra à l’ESA même sous le patronage du président de la République, Michel Sleiman, et regroupera une trentaine d’experts, notamment des juristes, des économistes et des consultants en matière d’énergie. Prenant la parole au cours de la conférence de presse, M. Makhzoumi, qui a pris l’initiative d’organiser ce séminaire, a rappelé que « le taux de croissance au Liban variait entre 7 et 9 % durant les années 90 ». « Nous avions réussi, à cette époque, à passer outre les dissensions communautaires et à mettre divers projets en place. Les initiatives personnelles ont malheureusement toujours des limites. Aujourd’hui, le Liban compte 4,2 millions d’habitants. Près de 53 % d’entre eux ont moins de 30 ans et la moitié de ces jeunes, qu’ils détiennent des diplômes universitaires ou pas, est au chômage », a-t-il indiqué. « Après la guerre civile, nous ne nous sommes pas préparés aux demandes du marché des pays arabes en matière de main-d’œuvre et de savoir-faire à exporter, le Liban ne pouvant pas créer des emplois à ses jeunes, a-t-il dit. Avant 1996, il fallait que le pays assure 16 000 emplois par an aux nouveaux venus sur le marché du travail, mais il ne pouvait créer à l’époque que 9 000 emplois. Aujourd’hui, avec la crise des réfugiés syriens, le problème est de loin plus grave », a-t-il poursuivi. « Actuellement, 77 % des jeunes Libanais pensent émigrer pour s’assurer un meilleur avenir. Le Liban, a-t-il estimé, possède trois richesses : le capital humain, l’eau (bien que le pays n’utilise que le tiers de ses ressources hydrauliques) et ses prochaines richesses gazières et pétrolières. » Et de poursuivre : « Il faut adopter la bonne législation pour que les Libanais puissent effectivement profiter de leurs Échanges La CCIAB organise une table ronde avec Paoli La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban (CCIAB) a organisé une rencontre entre l’ambassadeur de France au Liban Patrice Paoli et les principaux responsables des organismes économiques. Jacques de Lajugie, le président de la mission économique française au Proche et au Moyen-Orient, a également assisté à la rencontre. Le président de la CCIAB Mohammad Choucair est revenu sur les liens commerciaux qui lient les deux pays et a mis en avant le fait que « les liens avec la France ne peuvent se mesurer uniquement aux échanges économiques même si la France est un des principaux partenaires commerciaux du Liban ». Il est notamment revenu sur les nombreuses entreprises françaises qui ont des filiales au Liban et les entreprises libanaises qui se sont exportées en France depuis le début de la guerre civile libanaise en 1975. Il a également mis en exergue le rôle de la mission économique française dans la consolidation des liens entre les deux pays. « Nous avons plusieurs opportunités de coopération privilégiée, notamment dans les domaines de l’infrastructure, de l’extraction gazière et pétrolière, dans la reconstruction de la Syrie et dans les échanges commerciaux avec les pays du Golfe », a ajouté M. Choucair. De con côté, Patrice Paoli a loué les opportunités d’emplois créées au Liban du fait des en- treprises françaises établies sur le territoire libanais. Il a mis en avant l’importance du plan sécuritaire enclenché à Tripoli et a rappelé qu’il avait visité les principaux dirigeants libanais afin de se pencher sur les moyens de consolider les relations bilatérales. L’ambassadeur a également indiqué qu’il était nécessaire d’adopter les projets de lois relatifs aux dossiers économiques et qui se trouvent déjà au Parlement. Parallèlement, M. Paoli a rappelé que le Liban constituait une plateforme régionale importante pour l’entrée sur les marchés des pays voisins, et il a exprimé son souhait que la France soit la porte d’entrée vers l’Union européenne des produits libanais. Événement Majid al-Futtaim compte investir 2 milliards de dollars au Liban sur sept ans « Le groupe Majid al-Futtaim est déterminé à investir dans l’avenir du Liban sur le long terme. Et cela par le biais d’un plan d’action sur sept ans, comprenant un financement total de près de 2 milliards de dollars, prévu de générer plus de 6 000 emplois », a déclaré mardi le PDG du groupe Majid al-Futtaim, Iyad Malas. Ces propos sont intervenus alors que le groupe al-Futtaim célébrait le premier anniversaire de l’inauguration de son centre commercial Beirut City Centre (région de Hazmié) sous le haut patronage et en présence du président de la République, Michel Sleiman. Cet événement a également vu la présence du fondateur et président du groupe, Majid alFuttaim, qui s’est déplacé pour l’occasion. « À travers le développement du Beirut City Centre, plus de 2 500 emplois ont été assurés dans les enseignes, restaurants et espaces de loisirs couvrant quelque 60 000 mètres carrés (m2) », a souligné M. Malas. Créé en 1992, le groupe alFuttaim développe et gère des centres commerciaux et des complexes touristiques dans 12 pays de la région du MoyenOrient et d’Afrique du Nord (MENA) et de la Communauté des États indépendants (CEI). Il détient et opère 17 centres commerciaux, 11 hôtels et trois entités polyvalentes employant plus de 26 000 salariés. richesses et préserver ce dossier, tant bien que mal, loin du clientélisme politique. Si nous voulons assurer un meilleur avenir à nos jeunes, il faut qu’ils sentent qu’ils ont leur place au Liban. » « Ce séminaire a notamment pour but de penser la politique de développement qui devrait être adoptée en matière de gaz et de pétrole, surtout que selon certaines rumeurs le Trésor percevra uniquement 4 % des revenus pétroliers et gaziers, alors que dans des pays comme le Koweït et la Norvège ce taux atteint les 15 % », a-t-il souligné en conclusion. De son côté, Moustapha Assad, vice-président du Meref, a présenté l’organisme qu’il représente, notant que « c’est un groupement d’iden- De gauche à droite : Bernard Bridi, vice-président de la communication au sein du groupe Makhzoumi, Fouad Makhzoumi et Moustapha Assad, vice-président du Meref. tités économiques françaises et libanaises implantées au Liban et qui œuvrent pour un rapprochement économique et culturel entre les deux pays. Fondé en 2008, le Meref regroupe actuellement près de 120 entreprises issues de tous les secteurs ». Soulignant l’importance du forum, le gaz et le pétrole constituant un facteur de poids pour l’avenir du Liban, il a annoncé les thèmes qui seront traités : la vision du développement du secteur pétrolier au Liban, le développement et la perspective de l’industrie du gaz et du pétrole à l’est de la Méditerranée, l’évolution du secteur gazier et pétrolier libanais, les défis juridiques de l’industrie gazière et pétrolière, l’infrastructure et la logistique, la création d’emplois, l’impact monétaire et financier sur le Liban, et les implications géostratégiques pour le pays. Un débat rassemblant les jeunes et leur vision de l’avenir sera également organisé. Grille des salaires Le CCS annonce une grève générale Le Comité de coordination syndicale (CCS) a rejeté hier le rapport de la sous-commission parlementaire en charge de l’étude du financement du projet de loi sur la grille des salaires. « Nous rejetons le projet de la sous-commission présidée par le député (membre des Forces libanaises) Georges Adwan qui constitue une insulte au peuple libanais et un coup contre l’union nationale », a déclaré le président du CCS, Hanna Gharib. « Vingt-quatre nouvelles taxations ont été soumises afin de lever environ 1742,2 milliards de livres supplémentaires annuellement. Sur ce montant, 60 % seront prélevés aux dépens de la Brèves Harb et Ozyildiz discutent coopération en matière de télécoms Le ministre des Télécoms Boutros Harb a reçu hier l’ambassadeur de Turquie au Liban Inan Ozyildiz en présence des directeurs généraux du ministère, Abdel Menhem Youssef et Nagi Andraos. Le ministre Harb et son hôte ont discuté des développements politiques ainsi que des moyens de consolider les relations économiques bilatérales entre les deux pays, notamment en matière de télécoms. Ils se sont en outre penchés sur le câble sous-marin de fibre optique entre le Liban et la Turquie, sans plus de détail. consommation des ménages tandis que les gains sur les transactions immobilières ou bancaires ne seront concernés par ces taxes qu’à 40 % », a accusé un communiqué du CCS. M. Gharib a appelé à une grève générale « à partir de demain et jusqu’au mercredi 14 mai ». Le chef du législatif, Nabih Berry, a convoqué ce matin le Parlement à une séance plénière le 14 mai pour examiner la nouvelle grille des salaires. Georges Adwan avait remis lundi le rapport au secrétaire général du Parlement, Adnane Daher. Le président du syndicat des enseignants des écoles privées, Nehmé Mahfoud, a néanmoins assuré que les cours se poursuivront normalement dans les écoles privées et que le syndicat ne s’associera à la grève que mercredi prochain. Économie 9 jeudi 8 mai 2014 International Paré pour Wall Street, le Nintendo replonge dans le rouge en fondateur d’Alibaba veut défier 2013-2014 à cause de la Wii U boudée les géants de l’Internet mondial Entreprise Le pionnier japonais des jeux vidéo, Nintendo, a annoncé hier être retombé dans le rouge à l’issue de l’exercice 20132014, à cause de sa console de jeux Wii U qui a pris un mauvais départ fin 2012 et est laminée par les rivales. Le groupe centenaire qui avait tout juste sorti la tête de l’eau en 2012-2013, avec un maigre résultat net, a enduré une perte de 23 milliards de yens (170 millions d’euros), à cause d’un plongeon de 10 % de son chiffre d’affaires à 572 milliards de yens (4,2 milliards d’euros) et d’une perte opérationnelle de 46 milliards de yens. Au plus fort de sa forme, en 2008-2009, Nintendo avait enregistré un bénéfice d’exploitation quasi équivalent à son chiffre d’affaires de l’an passé, lequel a été divisé par près de quatre en cinq ans. Durant l’exercice d’avril 2013 à mars 2014, le créateur de Mario, Pikachu et Zelda n’est pas parvenu à dégager des marges opérationnelles, même s’il a profité de fluctuations favorables des monnaies. Bien que le groupe se vante d’avoir connu de grands succès avec des nouveautés pour ses consoles de poche 3DS dans les populaires sagas ludiques Pokemon, Zelda ou Mario, il a quand même concédé que la progression des ventes a été limitée à l’étranger lors de l’offensive de Noël. Nintendo a écoulé 12,24 millions La stagnation des ventes de la Wii U a porté un coup dur à Nintendo. Toru Hanai/Reuters de 3DS dans le monde en 12 mois (contre 13,5 millions espérées) et 67,89 millions de jeux liés (un peu plus que prévu). Le pire provient cependant des consoles de salon Wii U et des divertissements afférents. Cette console est réellement à la peine : elle ne trouve pas son public, d’autant moins que les concurrentes de Sony (PlayStation 4) et de Microsoft (Xbox one) sont arrivées plus tard sur le marché et lui font de l’ombre. La Wii U ne s’est écoulée qu’à 2,72 millions d’unités dans le monde dans l’année, moins que les 2,80 millions prévus, et bien loin des 9 millions initialement espérés. Nintendo n’en a in fine écoulé que 6,2 millions depuis le lancement de cette machine fin 2012, alors que la PS4 de Sony a été achetée à plus de 7 millions et la Xbox one à 5 millions d’exemplaires en étant sorties un an plus tard. Une amélioration en 20142015, pas une révolution. Ces consoles ne sont pas en tous points comparables, puisque la Wii U est censée être plus simple et plus familiale et que la PS4 se présente comme une véritable plate-forme multimédia ultraperformante, mais Nintendo a peut-être commis l’erreur d’avoir voulu prendre trop d’avance sur ses rivaux, au risque de proposer une Wii U sans les indispensables titres vedettes incitant à l’achat. Les ventes de jeux conçus par Nintendo pour les Wii U ont été inférieures à la prévision de 19 millions. « La stagnation des ventes de la Wii U a porté un coup dur à Nintendo, alors que les ventes de la 3DS ont également perdu leur élan », a constaté Eiji Maeda, analyste chez SMBC Nikko Securities à Tokyo. « Nintendo n’a actuellement pas grand-chose pour changer cette situation. Ils ont besoin de créer un nouveau marché avec quelque chose de surprenant », souligne-t-il. Pour l’exercice d’avril 2014 à fin mars 2015, Nintendo veut certes se requinquer un peu et table sur un bénéfice net de 20 milliards de yens, mais il ne laisse guère espérer une révolution. Il dit juste vouloir profiter du parc déjà vendu de 43 millions de consoles 3DS pour doper les ventes de jeux associés, et veut ajouter des fonctions à sa Wii U dans l’espoir de lui donner l’attrait qu’elle n’a pour le moment pas réussi à avoir. Le groupe escompte ainsi une progression de 3,2 % de son chiffre d’affaires à 590 milliards de yens et un bénéfice d’exploitation de 40 milliards. En janvier, le patron, Satoru Iwata, avait néanmoins promis que Nintendo allait particulièrement s’intéresser aux produits qui permettront aux utilisateurs de surveiller leur santé pour rester en forme. Le public et les actionnaires attendent. (Source : AFP) Évasion fiscale La Suisse et Singapour renoncent au secret bancaire La Suisse et Singapour ont officiellement signé une déclaration officielle par laquelle ils s’engagent à pratiquer l’échange automatique d’informations bancaires, mettant de facto fin au secret dans ce domaine, a annoncé l’OCDE. Cet engagement à substituer, vraisemblablement dès 2017, la transmission automatique des données des déposants à l’échange à la demande vaut pour les 34 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques, ainsi que 13 autres pays, dont la Chine et la Russie. Cette initiative constitue un pas de géant dans la lutte contre l’évasion et la fraude fiscale, que les gouvernements ont intensifiée depuis le début de la crise financière. « C’est clairement la fin du secret bancaire détourné pour des raisons fiscales », a déclaré Pascal Saint-Amans, directeur du centre de politique et d’administration fiscale de l’OCDE. Sous la pression, certaines des 300 banques suisses s’étaient déjà déclarées prêtes l’an dernier à collaborer avec les autorités américaines, ce qui est devenu la loi FACTA forçant les banques situées hors des États-Unis à fournir les informations sur les comptes détenus par les Américains. Singapour a aussi conclu avec les États-Unis un accord similaire, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet. D’autres pays, notamment de l’Union européenne, ont ensuite fait pression pour obtenir les mêmes avantages. La plupart des autres pays signataires s’étaient déjà engagés à échanger des informations fiscales sur une base automatique avec les autres pays, mais la Suisse et Singapour, importants centres financiers, se faisaient tirer l’oreille. Opérationnel en 2017 ? L’échange à la demande pratiqué jusqu’à présent ne se déclenche qu’en cas d’enquête du fisc ou de la justice. Selon les normes de l’OCDE, toutes les informations – relevés de comptes, dividendes, revenus des intérêts et des ventes – feront l’objet d’un échange automatique entre les administrations fiscales des pays signataires. Les institutions financières devront aussi se plier aux règles pour identifier les bénéficiaires des trusts et autres structures utilisées pour échapper au fisc. Même si aucune date d’entrée en vigueur du système n’a été fixée, un groupe de pays précurseurs souhaitent que le mécanisme soit opérationnel dès 2017 en utilisant les informations récoltées à partir de la fin 2015. Les banques auront une année pour adopter leurs logiciels aux nouvelles exigences et les gouvernements devront modifier leurs législations, a déclaré Pascal Saint-Amans. Aucune sanction formelle n’est prévue en cas de nonrespect des principes décidés mais un système de surveillance des engagements pris sera mis en place, comme c’est le cas actuellement pour les échanges d’informations à la demande. (Source : Reuters) Bataille d’influence entre la Chine et les USA en Angola 14,5 milliards de dollars de ligne de crédit à Luanda et les échanges commerciaux bilatéraux en 2012 ont atteint 37,5 milliards de dollars, selon les derniers chiffres communiqués par son ambassade en Angola. Résultat : Pékin a rendu possible la reconstruction éclair de l’Angola, en réalisant, entre autres, des kilomètres de routes, des aéroports, un stade de football pour la Coupe d’Afrique des nations de 2008 et des villes nouvelles. Plus de 300 000 ouvriers chinois seraient présents dans le pays. « À l’époque, ni les Américains ni les Européens n’ont voulu nous aider. Seule la Chine a répondu à notre appel et elle l’a fait avec force », rappelle José Carlos Gomes, le président de la société du chemin de fer de Benguela, dont les 1 344 kilomètres de voies ont été rénovés par le groupe chinois CR-20. Les États-Unis, aujourd’hui deuxième partenaire commercial de l’Angola devant le Portugal, le Brésil et l’Afrique du Sud, sont bien décidés à faire oublier cette absence. Ils présentent désormais Luanda comme un allié de premier plan sur le continent, jouant un rôle-clé dans la résolution des conflits. Diversification des activités « Avec le président dos Santos, nous avons parlé des possibilités croissantes de coopération dans le domaine de l’agriculture, des technologies, de l’énergie et des infrastructures », a détaillé le secrétaire d’État américain John Kerry lundi, à l’issue de sa visite en Angola. Cette diversification des activités est indispensable si les États-Unis veulent conserver leur volume d’échanges actuel avec l’Angola. Washington, qui s’est lancé dans la production de pétrole de schiste sur son territoire, a en effet de moins en moins besoin d’importer de l’or noir angolais. « Ce qui attire les grandes puissances, c’est le potentiel de croissance de l’Afrique dans son ensemble. À l’Afrique maintenant d’élaborer une stratégie lui permettant de tirer bénéfice des multiples partenaires qui se présentent », note l’économiste Vicente Pinto de Andrade. Jack Ma, fondateur du numéro un chinois du commerce en ligne Alibaba, entend rivaliser ouvertement avec les géants de l’Internet dans le monde : son nouveau défi, alors que le groupe se prépare à faire une entrée en fanfare à la Bourse de New York. Dans un mémo envoyé aux employés d’Alibaba, quelques minutes avant l’enregistrement mardi de son projet de cotation auprès du gendarme boursier américain (SEC), M. Ma a décrit Wall Street comme « une station pour faire le plein d’essence » en vue d’ambitieux développements futurs. Le groupe chinois est souvent décrit comme un hybride entre les sociétés américaines Amazon et eBay, également parties de la vente sur Internet avant de diversifier leurs activités. Son projet présenté à la SEC mentionne un volume indicatif de levée de fonds d’un milliard de dollars ; mais les analystes s’attendent à un volume final pouvant atteindre une quinzaine de milliards de dollars – ce qui en ferait l’une des plus grosses introductions en Bourse de l’histoire. Et l’atypique Jack Ma, ancien professeur d’anglais qui créa Alibaba en 1999 avec un financement de 60 000 dollars seulement, ne cache pas son appétit pantagruélique. « 102 ans » Coopération Deuxième producteur de pétrole d’Afrique et pays en forte croissance, l’Angola est au centre d’une lutte d’influence entre la Chine et les États-Unis, qui lorgnent tous deux sur un continent en plein essor, riche en ressources naturelles. Preuve de cette bataille, la capitale angolaise Luanda doit accueillir aujourd’hui le Premier ministre chinois Li Keqiang pour une visite officielle de 48 heures, trois jours seulement après la venue du chef de la diplomatie américaine, John Kerry. « L’intention de Barack Obama comme de la Chine est de diversifier les échanges avec l’Angola afin d’approfondir la coopération avec le pays et, plus largement, avec l’Afrique », souligne Vicente Pinto de Andrade, professeur d’économie à l’université catholique angolaise. Pour le moment, la compétition entre les deux puissances tourne à l’avantage de Pékin. La Chine achète près de 40 % du brut angolais, quand l’Angola est son premier terrain d’investissement en Afrique. Depuis la fin de la guerre civile en Angola en 2002, la Chine aurait accordé près de Bourse Le groupe chinois est souvent décrit comme un hybride entre les sociétés américaines Amazon et eBay. « Dans le cas de l’Angola, le gouvernement devrait faire en sorte de diversifier au maximum les acteurs étrangers mais aussi d’encourager les acteurs privés nationaux, l’État ne pouvant pas être le seul moteur d’investissement dans le pays », remarque-til. Pour Luanda, la bataille entre Pékin et Washington est un moyen de limiter sa dépendance envers l’une ou l’autre puissance tout en forçant les deux grands à soutenir sa politique de diversification de l’économie. Elle permet aussi au pays, qui devrait afficher un taux de croissance de 5 % en 2014 et 2015 selon le Fonds monétaire international, de continuer à attirer de nouveaux partenaires, dont l’Inde, l’Espagne ou encore ses voisins africains. D’après plusieurs observateurs, cette rivalité pourrait enfin permettre de répondre aux nombreuses critiques que suscitent l’omniprésence chinoise, notamment sur l’opacité des contrats, la mauvaise qualité des travaux réalisés ou encore la faiblesse de la formation des Angolais. © AFP « Il y a quinze ans, les fondateurs d’Alibaba étaient déterminés à lancer une firme Internet de conception chinoise et de dimension mondiale, avec l’ambition qu’elle devienne l’un des 10 plus grands groupes web dans le monde », a-t-il insisté dans ce même mémo. Il s’agissait d’établir « une entreprise qui existerait pendant 102 ans », soit une durée de vie s’étendant sur trois siè- Parfois surnommé le « Steve Jobs » chinois pour ses qualités d’entrepreneur visionnaire, Jack Ma s’est retiré l’an dernier de la direction opérationnelle d’Alibaba mais conserve le poste de président. China Out/AFP cles distincts, a ajouté M. Ma dans ce texte abondamment reproduit hier par des médias chinois, dont le respecté magazine économique Caijing. Parfois surnommé le « Steve Jobs » chinois pour ses qualités d’entrepreneur visionnaire, Jack Ma s’est retiré l’an dernier de la direction opérationnelle d’Alibaba mais conserve le poste de président, chargé de la direction stratégique. Alibaba, devenu selon ses dires la plus grosse société de commerce en ligne et mobile au monde en termes de volume de marchandises écoulées, ne vend pas d’articles directement mais dispose de plusieurs plates-formes où les commerçants peuvent entrer en relation avec des clients, dont Taobao et TMall. Le groupe, qui compte 20 000 employés, se taille la part du lion en Chine sur le marché des transactions de particulier à particulier en ligne, dont il contrôle 90 %. Si Alibaba devait continuer de profiter de l’insolente croissance du marché chinois (fort de plus de 600 millions d’internautes), les analystes s’interrogent cependant sur sa capacité à prospérer à l’international. Les embûches de l’international « C’est un acteur très important en Chine, un peu plus fragile dans les applications mobiles et plus solide dans les moyens de paiement. Mais il serait prématuré de spéculer sur son éventuel succès hors des frontières chinoises », observe Trip Chowdhry, analyste de Global Equities Research. Jack Ma lui même ne semble pas ignorer les embûches : « Derrière le faste du marché des capitaux, se cache un environnement impitoyable et une pression sans pareille », a-t-il remarqué dans le mémo interne dévoilé hier. Il y remettait à leur place les futurs actionnaires du groupe, sans ambages : « Après l’introduction en Bourse, nous maintiendrons notre principe de servir d’abord les clients, les employés en deuxième, et les actionnaires seulement en troisième. » « S’en tenir à ce principe dans l’avenir comme nous l’avons fait dans le passé permettra de respecter et de protéger les intérêts de tous », a-t-il fait valoir. Au cours de son histoire, Alibaba a connu plusieurs déconvenues et accrochages en matière d’investisseurs. Jack Ma n’a ainsi jamais fait mystère des vives tensions avec Yahoo!, géant américain du web possèdant à présent 23 % d’Alibaba – qu’il devrait céder lors de l’introduction en Bourse. Yahoo! et la banque japonaise SoftBank (elle aussi détentrice de parts dans Alibaba) avaient vécu comme un affront la décision de scinder la plate-forme de paiement électronique du groupe, Alipay... finalement transférée à une société tierce contrôlée par M. Ma en personne. Le différend avait été résolu à l’amiable en 2011. Le projet même de cotation a donné lieu à des discussions animées avec l’opérateur de la Bourse de Hong Kong – qu’Alibaba avait considérée dans un premier temps avant de s’en détourner l’an dernier, sous prétexte que le règlement hong-kongais n’aurait pas permis à M. Ma et aux autres dirigeants de garder le contrôle du conseil d’administration. (Source : AFP) Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». offres d’emploi An interior design co. is seeking female interior designer with minimum 2 years exp. Please send CV : [email protected] Bureau d’avocats demande secrétaire francophone maîtrisant le typing. 03/691154. Local commercial group with different branches looking for sales manager with extensive experience in inventory management, staff training, customer care and responsible for sales in and out, and an administrative assistant with a minimum experience of 1 year. E-mail your CV to : [email protected] We are now recruiting for a luxury hotel boutique in Achrafieh, Career Fair, immediate interviews, join us at O Monnot Small Luxury Hotel from Monday to Friday from 9am till 4pm. Send your CV to : [email protected], call us now : 01/204430, ext. : 7004. vue dégagée, double living, 1 master, park., 21000$/ an. 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Les rebelles peuvent se targuer de quitter Homs la tête haute, mais le régime engrange une importante victoire symbolique dans une ville où débuta la rébellion armée après le soulèvement populaire de mars 2011. L’évacuation a commencé à 10h00 dans des bus dont les vitres étaient recouvertes de papier. « Jusqu’à présent 600 personnes ont quitté l’enclave assiégée », a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Le gouverneur Talal al-Barazi a indiqué que l’opération se poursuivrait aujourd’hui. Les convois sont dirigés vers Dar al-Kabira, une ville rebelle à une vingtaine de km plus au nord, puis les hommes sont répartis dans d’autres endroits. Des insurgés en pleurs Sur une vidéo diffusée par les rebelles, on voit des hommes avec des sacs à dos coiffés d’une casquette ou cagoulés, leur fusil mitrailleur en bandoulière, montant dans deux bus. Sur d’autres images, un 4x4 de l’ONU est positionné devant les bus avec des hommes en treillis portant des gilets pare-balles sur lesquels est écrit « Police ». Sur Facebook, l’ex-joueur de football Abdel Basset al-Sarout, devenu une icône de la révolte à Homs, a Dans la province d’Alep, des soldats gouvernementaux syriens, relâchés par les insurgés dans le cadre de l’accord pour le retrait des rebelles de Homs, courent vers leur liberté enfin retrouvée. George Ourfalian/Reuters posté une photo de rebelles en train de pleurer, alors que luimême devait quitter la ville dans un des convois. Durant les deux ans de siège, près 2 200 personnes sont mortes dans la vieille ville de Homs, selon l’OSDH. Dans le centre historique, totalement en ruine, les irréductibles n’avaient quasiment plus rien à manger, se nourrissant souvent d’herbes et de quelques aliments séchés. « J’ai énormément de peine et envie de pleurer. J’ai l’impression que mon âme a quitté mon corps en quittant Homs », a confié un rebelle à un militant de Dar al-Kabira. Ce dernier a indiqué que les arrivants étaient affamés et étiques. Par ailleurs, selon l’OSDH, deux villages chiites de la province d’Alep, Naboul et Zahra, encerclés par les rebelles, ont pu recevoir de la nourriture en application de l’accord, qui prévoit également la libération d’otages retenus par les rebelles. « Avec la sortie de ces hommes armés, l’opération de réconciliation va commencer pour que Homs soit une ville débarrassée des armes et des hommes armés. Nous travaillons pour que l’opération s’applique à tous les quartiers de Homs », a déclaré le gouverneur à l’agence SANA. Le président Assad, cité par la télévision officielle, a affirmé que « l’État soutient le proces- sus de réconciliation nationale dans toutes les régions car il souhaite arrêter le bain de sang et parce qu’il considère que la solution de la crise ne peut pas venir de l’extérieur mais des Syriens eux-mêmes ». Permis de tuer Pour Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH, ce qui s’est passé est surtout une défaite pour la communauté internationale : « Il y a eu une résistance légendaire malgré deux ans de siège et en dépit de tout ceci, la communauté internationale n’a rien fait. C’est une victoire médiatique pour le régime car Homs occupait une place symbolique dans la révolution syrienne », a-t-il déclaré. En visite à Washington, le chef de la Coalition nationale de l’opposition, Ahmad Jarba, a réaffirmé que le scrutin présidentiel du 3 juin est une « farce » qui risque d’accorder à M. Assad un « permis de tuer pour de nombreuses années ». Il a ajouté que ce dernier cherchait à être réélu sur les « cadavres des Syriens ». M. Jarba, qui doit rencontrer le président Barack Obama, a réclamé aux États-Unis des « armes efficaces » pour « changer l’équilibre des forces sur le terrain ». Les deux parties pourraient ensuite œuvrer à une « solution politique », a-t-il dit. (Source : AFP) Pour survivre, le Hamas est prêt à tout Proche-Orient Affaibli par le blocus de Gaza et la chute des Frères musulmans en Égypte, le mouvement islamiste palestinien accepterait même de céder le pouvoir. Pris à la gorge par le blocus d’Israël contre Gaza et la fermeture de la frontière avec l’Égypte, le Hamas a accepté la réconciliation aux conditions du président Mahmoud Abbas afin d’assurer sa survie à terme, quitte à céder le pouvoir, selon des analystes. Lors d’une rare rencontre après la conclusion d’un nouvel accord de réconciliation le 23 avril, Mahmoud Abbas et le chef du mouvement islamiste, Khaled Mechaal, ont réitéré lundi à Doha « leur volonté sérieuse d’ouvrir une nouvelle page fondée sur le partenariat national », selon le Hamas. Contrairement aux épisodes précédents du feuilleton de la réconciliation depuis 2011, le Hamas n’a émis aucune réserve sur la composition du futur gouvernement transitoire de personnalités indépendantes ni sur les assurances de M. Abbas que celui-ci suivrait sa seule politique. Et le quotidien al-Qods, publié en Cisjordanie contrôlée par l’Autorité palestinienne et à Jérusalem-Est, a recommencé hier à être distribué à Gaza gouverné par le Hamas depuis 2007, une mesure annoncée il y a trois ans mais restée lettre morte. « La chute des Frères musulmans en Égypte et ses conséquences sur Gaza concernant la fermeture des tunnels et le terminal frontalier, ainsi que les difficultés financières, ont contraint le Hamas à rechercher une issue », explique Naji Charab, professeur de science politique, en référence aux tunnels de contrebande Des étudiantes palestiniennes, partisanes du Hamas, ont défilé mardi près de Ramallah en Cisjordanie. « L’expérience du pouvoir s’est avérée un fardeau qui épuise les énergies et sape la popularité du Hamas », confie un responsable du mouvement, Ahmad Youssef. Abbas Momani/AFP qui atténuaient l’impact du blocus israélien. Grâce à son intégration au système politique palestinien, « la relation du Hamas avec l’Égypte va s’améliorer, et c’est un énorme bénéfice pour lui », poursuit M. Charab, enseignant à l’université al-Azhar de Gaza. « La série de revers des Frères musulmans dans la région, en particulier en Égypte, a aidé les dirigeants pragmatiques, tels que Mechaal, Moussa Abou Marzouk (n° 2 du mouvement) et (le chef du gouvernement du Hamas) Ismaïl Haniyeh, à faire accepter au courant radical la relance de la réconciliation », précise l’analyste politique Hani Habib. Le mouvement s’est résolu à « confier les affaires à l’Organisation de libération de la Palestine et à l’Autorité palestinienne pour transformer le Hamas en partenaire politique reconnu et accepté régionalement et internationalement sans devoir faire de concession politique, comme reconnaître Israël », ajoutet-il. Dans une tribune, Ephraïm Halévy, un ancien chef du « Aucun autre pays proche des États-Unis ne dépasse à ce point les limites dans ses activités d’espionnage comme le fait Israël », s’est exclamé un ancien membre du Congrès qui a participé à une autre réunion confidentielle fin 2013, selon Newsweek. « Il s’agit d’une campagne de calomnie, pernicieuse, totalement mensongère, et d’une invention à 100 % », a répondu M. Lieber- man, interrogé par la radio militaire israélienne. Le ministre israélien chargé du Renseignement, Youval Steinitz, a qualifié les accusations relayées par Newsweek « d’irresponsables », qui n’ont « aucun fondement ». Cette polémique éclate au moment où la conseillère de Sécurité nationale américaine, Susan Rice, débute une visite en Israël. Résistance et politique ne riment pas Lieberman dément qu’Israël espionne les États-Unis Le ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a catégoriquement démenti hier qu’Israël se livre à des activités d’espionnage aux États-Unis. Selon des responsables officiels américains anonymes, cités par l’hebdomadaire Newsweek, Israël a dépassé les limites dans ses activités d’espionnage pour se procurer des secrets industriels et techniques américains. Mossad, le service de renseignements israélien, conseille au « gouvernement israélien d’envisager sérieusement d’éradiquer le Hamas par surprise » ou bien, comme il le préconise, de « lui parler justement au moment où il est en position d’infériorité ». Le Hamas envisage de « renoncer au gouvernement à Gaza, encouragé par l’expérience du mouvement islamiste en Tunisie », qui a cédé en janvier les rênes du gouvernement, confirme un responsable du mouvement, Ahmad Youssef. L’expérience du pouvoir s’est avérée « un fardeau qui épuise les énergies et sape la popularité du Hamas », souligne-t-il. Selon Walid al-Moudallal, professeur de science politique à l’université islamique de Gaza, « le Hamas s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas combiner son statut de mouvement de libération et de résistance avec l’action politique ». « La tendance au sein du mouvement est qu’il est préférable de quitter le pouvoir et de préserver les positions du Hamas, ses forces militaires et de sécurité sur le terrain », indique-t-il. Moussa Abou Marzouk a d’ailleurs souligné samedi qu’il n’avait « pas été question » d’un éventuel désarmement de la branche militaire du mouvement. Le gouvernement du Hamas a en revanche annoncé la prochaine intégration aux forces de sécurité à Gaza de 3 000 hommes de l’Autorité palestinienne, après la constitution d’un exécutif transitoire. Hani Habib prédit cependant que « le courant radical du Hamas va reprendre des forces en gagnant du temps sur des dossiers importants, comme la sécurité et les finances, qui constituent des champs de mines sur le chemin de la réconciliation ». Adnane Abou Amr, professeur de science politique à l’université Oumma à Gaza, juge un nouvel échec « possible », mais met en garde contre « une rechute de la réconciliation qui aurait des conséquences désastreuses pour les deux parties ». (Source : AFP) Les salaires des fonctionnaires palestiniens ont été payés Les fonctionnaires palestiniens ont touché mardi leurs traitements, signe qu’Israël a fait machine arrière sur sa menace d’imposer des sanctions après l’arrêt fin avril des négociations de paix sur un constat d’échec. Les autorités israéliennes avaient déclaré début avril qu’elles bloqueraient des fonds, après la signature par le président palestinien Mah- moud Abbas d’une série de conventions internationales sur les droits de l’homme. Selon les autorités palestiniennes, le versement des salaires illustre la décision d’Israël de transférer plus de 100 millions de dollars de droits de douane prélevés sur les marchandises destinées aux territoires palestiniens, via les postes-frontière sous son contrôle. Les récentes élections législatives en Irak, les premières depuis le retrait des troupes américaines en 2011, ont été organisées dans un contexte de violences croissantes qui se rapproche rapidement du climat de terreur prévalant pendant l’insurrection de 2005-2007. Le nouveau gouvernement parviendrat-il à rétablir l’ordre et à répondre aux nombreux défis posés à l’Irak ? Les problèmes sont en effet colossaux. Les autorités doivent résoudre des questions constitutionnelles fondamentales (décider par exemple si l’Irak sera un État fédéral ou une confédération), reconstruire la société civile, réformer les institutions de l’État, relancer l’économie, et éradiquer la corruption et le gaspillage dans le secteur pétrolier. Mais parvenir à combler le fossé sectaire qui sépare les citoyens chiites et sunnites représente sans doute le défi le plus complexe de tous. Ce clivage est apparent dans d’autres pays arabes (en Syrie, au Liban, dans les pays du Golfe et au Yémen), et devient de plus en plus apparent dans l’ensemble du monde musulman (y compris au Pakistan, en Malaisie et en Indonésie). S’agit-il d’une aberration historique, ou les deux plus grands courants de l’islam sont-ils voués à une hostilité réciproque perpétuelle ? Les deux communautés ont coexisté en paix pendant certaines périodes de l’histoire. Mais ce qui compte aujourd’hui est que les chiites et les sunnites ne portent pas le même regard sur leur passé commun et que la mémoire historique peut être faussée – voire inventée – pour créer la méfiance et l’animosité. Le renversement de la première dynastie musulmane, celle des Omeyyades, farouchement antichiites, en l’an 750 par les Abbassides, descendants de l’un des oncles du prophète Mohammad, fit naître un espoir de rapprochement, qui ne dura pas, entre les chiites et les sunnites. Les 500 années du califat abbasside qui suivirent fournissent de nombreux exemples des rapports qu’entretinrent par la suite les deux communautés. Les différents héritages laissés d’une part par le calife al-Nasir (1180-1225) et de l’autre par le dernier calife abbasside, al-Musta’sim (12421258), sont particulièrement éloquents. Le règne d’al-Nasir – qui considérait les chiites comme une partie intrinsèque de la communauté islamique et qui chercha à traiter tous ses sujets sur un pied d’égalité – a été caractérisée par une forte baisse des tensions sectaires. Les affrontements entre chiites et sunnites – marqués par des meurtres, des incendies criminels et autres violences – étaient par contre fréquents pendant le règne d’al-Musta’sim. Ces deux exemples démontrent l’importance que prennent les qualités de dirigeant lorsque des communautés qui revendiquent des vérités différentes sont soumises à la même autorité politique, et en particulier quand ces communautés veulent s’assurer que leur survie n’est pas menacée. Les dirigeants politiques actuels de l’Irak devraient tirer les leçons du passé et faire en sorte qu’aucune des communautés du pays ne soit victime de discrimination ou de marginalisation. Ces leçons sont valables pour l’ensemble du monde musulman. Au Pakistan, par exemple, des meurtres sectaires sont commis presque quotidiennement ; en Malaisie, la minuscule population chiite est perçue comme une menace existentielle ; et les cercles wahhabites tiennent un discours incendiaire sur les sectes rivales, en Arabie saoudite et au-delà. Les questions politiques Ali A. Allawi, ancien ministre irakien du Commerce et ancien ministre de la Défense (2003-2004), est professeurchercheur au Middle East Institute, de l’Université de Singapour. Son ouvrage le plus récent est « Faisal I of Iraq » (une biographie de Fayçal Ier d’Irak). Nassima Neggaz est chercheuse postdoctorale au Middle East Institute, de l’Université de Singapour. et les luttes de pouvoir expliquent une grande partie de la violence et de la méfiance. Les craintes d’une hégémonie menée par l’Iran ont par exemple incité les dirigeants du Golfe à s’interroger sur la loyauté de leurs citoyens chiites. Les partis politiques malaisiens se servent du sentiment antichiite pour attiser la peur, attirer les voix des électeurs et consolider leur pouvoir. La Syrie et ses alliés régionaux sont déterminés à maintenir un nouvel équilibre du pouvoir régional qui a penché en leur faveur à la suite de l’invasion de l’Irak par la coalition menée par les États-Unis. Mais les calculs politiques n’expliquent pas tout. La chute de Saddam Hussein en 2003 fournit un bon exemple de la manière dont un événement politique, vu au travers d’un prisme sectaire, peut être interprété différemment. La destruction de l’État irakien par les États-Unis a instauré un nouvel ordre politique précaire qui a cherché à compenser des années de domination sunnite en favorisant les chiites. Mais le choc suscité par la brutale perte du pouvoir par les sunnites a donné lieu à un discours, largement répandu dans le monde musulman, qui veut que les chiites soient coupables de collusion avec l’occupation américaine du pays – un point de vue renforcé par les événements en Syrie. Selon ce scénario, les chiites ont simplement renoué avec leur rôle historique de sabotage et de complicité avec l’ennemi. N’est-il pas vrai, dit ce même discours, que les chiites ont été complices des Mongols lors de la chute de Bagdad en 1258, culminant par la mort du dernier calife abbasside et la destruction de l’empire abbasside, « l’État universel » des musulmans ? Plusieurs historiens médiévaux musulmans soulignent le rôle joué par le vizir chiite Ibn al-Alqami, affirmant qu’il avait comploté avec les Mongols pour renverser le califat. Autrefois connue par une poignée d’érudits, l’histoire de ce vizir joue à présent un rôle central dans les conflits entre chiites et sunnites. En fait, alaqima, le pluriel du mot arabe alqami, sert aujourd’hui à qualifier les chiites de traîtres. Les forums des médias sociaux sont emplis de polémiques sur l’aide que les chiites auraient apportée aux envahisseurs, qu’ils soient mongols ou américains. Certains commentaires disent même que les chiites irakiens sont les descendants d’al-Alqami et que le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, est la réincarnation actuelle de ce vizir. Ces diatribes reflètent la mémoire historique polarisée de l’Irak. Malgré la multitude de preuves historiques de relations intercommunautaires pacifiques, de nombreux individus préfèrent – par simple ignorance du passé ou par besoin d’affirmer la suprématie de leur forme de vérité – répandre des histoires de duplicité et de trahison qui perpétuent la haine. De manière plus importante, la situation actuelle est le résultat d’un manque de sagesse, de responsabilité et de simple décence de la part des dirigeants politiques et religieux qui choisissent d’alimenter, au lieu d’atténuer, les dissensions intercommunautaires. Chaque communauté connaît trop mal l’histoire et les croyances des autres communautés, et le peu qu’elle en sait a été noyé par la colère sectaire et sa rhétorique empoisonnée. Tant que les chiites et les sunnites refusent de considérer leur passé commun, il est difficile d’imaginer leur avenir commun. Et si les dirigeants politiques et religieux sont incapables ou refusent de chercher un terrain d’entente, il reviendra aux individus, aux groupes et aux institutions de la société civile partageant les mêmes points de vue de rétablir un respect mutuel et des avenues de coopération. Il faudra pour ce faire de la patience, des compétences et, surtout, une ouverture des esprits et des cœurs. © Project Syndicate, 2014. Traduit de l’anglais par Julia Gallin. Criminalité Loi anticannabis intransigeante : surpopulation carcérale en Tunisie En Tunisie, consommer du cannabis est systématiquement puni d’au moins un an de prison ferme. Une législation « rigide » qui « détruit des vies » et fait déborder les prisons, selon un collectif militant pour une réforme des peines. Depuis la promulgation de la loi en 1992, « des dizaines de milliers de Tunisiens ont été condamnés. Pourtant (...) le nombre de condamnés et de consommateurs ne cesse d’augmenter. C’est la preuve que cette loi n’a rien de dissuasif, elle a échoué », dit « alSajin 52 » (le Prisonnier 52, d’après la loi relative aux stupéfiants), dans une lettre ouverte au chef du gouvernement. Car la consommation de « zatla », la résine de cannabis, est sanctionnée par un à cinq ans de prison et la loi interdit aux magistrats de prendre en compte des circonstances atténuantes. Résultat, plus de 50 % des 13 000 personnes en détention provisoire et environ un tiers des quelque 11 000 condamnés ont été arrêtés en lien avec des affaires de stupéfiants, surtout le cannabis, selon des chiffres de l’ONU. Le collectif ne milite « pas pour la dépénalisation, parce qu’il faut viser quelque chose d’atteignable et que les mentalités ne sont pas prêtes », explique Amal Amraoui, 25 ans, l’une de ses fondatrices. Mais « nous voulons que la prison ferme soit abolie. Qu’on laisse l’amende, ou qu’on remplace la prison ferme par du sursis, des travaux d’intérêt général », plaide-t-elle, en déplorant les études et les carrières brisées par la prison. L’idée d’une réforme de la loi est toutefois souvent mal vue, les consommateurs de cannabis continuant d’être perçus comme des criminels par une grande partie de la population. Les ministères de la Justice et de la Santé examinent néanmoins les moyens « d’humaniser » la législation, mais une dépénalisation n’est pas à l’ordre du jour. (Source : AFP) la présidente du Réseau libéral saoudien, Souad Chammari. Raëf Badaoui, fondateur du Réseau libéral saoudien qui critique l’establishment religieux dans le royaume ultraconservateur, a également été condamné à payer une amende d’un million de rials (environ 270 000 dollars). Amnesty International a appelé les autorités saoudiennes à annuler la sentence, qu’elle a qualifiée de « scandaleuse », et à libérer « immédiatement et inconditionnellement Raëf Badaoui ». Arabie saoudite Dix ans de prison et 1 000 coups de fouet pour un militant libéral Un militant libéral saoudien, Raëf Badaoui, détenu depuis deux ans, a été condamné hier à dix ans de prison et mille coups de fouet pour « atteinte à l’islam », a déclaré International 11 jeudi 8 mai 2014 Mobilisation internationale pour La Russie propose un scénario retrouver les lycéennes enlevées de désescalade en Ukraine Nigeria Un nouveau massacre de Boko Haram dans l’État de Borno fait des centaines de morts. Des centaines de personnes ont été tuées dans un nouveau massacre de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria. L’attaque a eu lieu lundi à Gamboru Ngala, ville proche de la frontière camerounaise dans l’État de Borno, fief historique de Boko Haram, où les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne vont aider les autorités à retrouver les quelque 200 adolescentes enlevées miavril par le groupe islamiste. Un sénateur local a évoqué hier le chiffre de 300 morts. « Il y a peut-être plus de 200 morts », a déclaré une source médicale sous le couvert de l’anonymat. Des témoins ont quant à eux compté plus de 100 cadavres. Selon le sénateur, Gamboru Ngala était restée sans protection car les soldats qui y étaient basés avaient été redéployés plus au nord, vers le lac Tchad, pour tenter de libérer les lycéennes enlevées. L’insurrection menée depuis 2009 par Boko Haram a fait des milliers de morts (plus de 1 500 depuis début 2014) au Nigeria, pays le plus peuplé et première économie d’Afrique. Le recours à des milices privées, constituées de civils, contre les islamistes a poussé Boko Haram à se retourner contre les populations locales. Avant l’annonce de cette nouvelle tuerie, le président américain Barack Obama avait annoncé l’envoi de forces de sécurité américaines (militaires, policiers et « autres agences ») pour aider le Nigeria à retrouver les lycéennes. Washington va envoyer dans les prochains jours une équipe composée de « moins de 10 militaires » et de membres du département de la Justice et du FBI, a ainsi annoncé le pentagone. Il s’agit d’experts en « communications, en logistique et en renseignements », selon le colonel Steven Warren, un porte-parole du pentagone. Le président français François Hollande, lui, a emboîté le pas hier lorsque l’enlèvement de 11 autres jeunes filles a été signalé, assurant que la France « fera tout pour aider le Nigeria ». Une « équipe spécialisée » est disponible pour les recherches, a précisé le ministre français des Affaires étrangères peu après. Le Royaume-Uni a annoncé l’envoi d’une équipe de conseillers gouvernementaux « dans les meilleurs délais » pour travailler sur place aux côtés des forces envoyées par le président Obama. La Chine, de son côté, a promis d’aider le Nigeria « pour retrouver les filles » et « dans sa lutte contre le terrorisme », a indiqué le président nigérian Goodluck Jonathan hier après avoir reçu le Premier ministre chinois Li Keqiang à Abuja. La sécurité des écoles Cette « situation révoltante », selon les termes du président américain, éclipse le Forum économique pour l’Afrique, un « Davos africain » qui s’est ouvert hier à Abuja sous sécurité maximale, un sommet sur lequel le Nigeria comptait pour vanter ses progrès économiques et améliorer son image internationale. Au lieu de cela, le président Jonathan et son administration sont critiqués par les familles des 276 jeunes filles enlevées pour leur inaction et leur incapacité à les retrouver. Plusieurs dizaines d’adolescentes ont réussi à s’enfuir mais plus de 220 seraient toujours aux mains des insurgés, selon la police. Évoquant « une situation qui brise le cœur, une situation révoltante », M. Obama, sur la chaîne américaine ABC, a estimé que cet enlèvement « pourrait être l’événement qui aide à mobiliser la communauté internationale toute entière afin de faire enfin quelque chose contre une organisation aussi abjecte ». Le département d’État américain a indiqué disposer d’informations selon lesquelles les adolescentes auraient été emmenées dans des pays voisins, se faisant l’écho de déclarations – non confirmées – de responsables locaux à Chibok, selon lesquels les captives avaient été vendues comme épouses à des combattants islamistes du Cameroun et du Tchad. Les autorités tchadiennes et camerounaises ont démenti que les lycéennes se trouvent sur leur sol. Selon des témoins joints au téléphone depuis Yaoundé, la sécurité a été renforcée dans le nord du Cameroun, à la frontière du Nigeria. Pour empêcher notamment de nouveaux kidnappings de lycéennes, l’envoyé spécial de l’ONU chargé de l’Éducation, Gordon Brown, a dévoilé un projet destiné à améliorer la sécurité dans les écoles nigérianes. Il prévoit le déploiement de gardes de sécurité et de policiers, ainsi que des mesures pour réagir aux menaces et aux possibles attaques actuelles sur les établissements scolaires. (Source : AFP) Thaïlande La destitution de Yingluck Shinawatra, un tournant symbolique dans la crise La Première ministre thaïlandaise Yingluck Shinawatra, reconnue coupable d’abus de pouvoir, a été destituée hier, tournant symbolique important pour les manifestants qui réclamaient sa tête depuis des mois. Sa destitution à peine annoncée par la Cour constitutionnelle, Yingluck Shinawatra a été remplacée par une figure de second plan de son gouvernement, le ministre du Commerce Niwattumrong Boonsongpaisan, ayant le rang de vice-Premier ministre. « Je me suis toujours tenue à la loi et n’ai jamais été impliquée dans des affaires de corruption ou de népotisme », a commenté lors d’une ultime adresse télévisée la Première ministre, tombée pour une banale affaire de transfert d’un haut fonctionnaire. Sa destitution et celle de neuf ministres sur 35 a été accueillie par des cris de joie et des pas de danse parmi les manifestants campant dans un parc du centre de Bangkok. À la Cour constitutionnelle, les manifestants antigouvernementaux dans la rue depuis six mois ont salué la décision à coups de sifflets devenus leur signe de ralliement. « Je suis heureux, même si ce n’est pas tout le gouvernement », a commenté l’un d’entre eux, Linjong Thummathorn. Le départ de Yingluck était devenu inéluctable, selon les analystes, tant son nom est lié à celui de son frère Thaksin Shinawatra, ancien Premier ministre victime d’un coup d’État en 2006. Son départ pourrait éventuellement permettre d’apaiser la crise, ses ministres les plus en vue ayant été destitués avec elle. Mais les Iran Rohani met son veto à l’interdiction de WhatsApp Le président iranien Hassan Rohani a mis son veto à l’interdiction de WhatsApp à la suite d’une décision administrative de censurer l’application mobile de messagerie instantanée, ont rapporté hier les médias iraniens. « La question de l’interdiction de WhatsApp a été posée, le président a ordonné de stopper la décision » d’interdire le site, a déclaré le ministre des Télécommunications Mahmoud Vaezi, cité hier par le quotidien réformateur Shargh. « Tant que nous n’aurons pas de remplacement pour ces sites, le gouvernement est opposé à leur interdiction », a-t-il ajouté. L’interdiction de WhatsApp a été décidée ces derniers mois par le comité d’évaluation, créé en 2009 après les manifestations contre la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad qui avaient été souvent organisées via les réseaux sociaux, mais n’est pas encore entrée en application, selon l’agence ISNA. Le secrétaire de ce comité, Abdolsamad Khorramabadi, avait affirmé à l’agence Fars au début du mois que la décision avait été prise après le rachat de WhatsApp en février par le fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, qualifié de « sioniste américain ». Le comité n’a pas encore pris de décision sur l’interdiction d’autres applications mobiles comme Viber ou Instagram, autre propriété de Facebook. L’Iran bloque l’accès à Twitter, Facebook, YouTube ainsi qu’à de nombreux autres sites Internet dont le contenu est jugé contraire aux valeurs islamiques ou hostile à l’Iran. La censure du Web est un sujet de discorde entre l’aile dure du régime et certains membres du gouvernement – dont M. Rohani – qui utilisent les réseaux sociaux. (Source : AFP) manifestations prévues dans les deux camps dans les prochains jours sont maintenues, faisant craindre de possibles nouvelles violences, alors que la crise a déjà fait plus de 25 morts en six mois de protestations de rue. Situation inchangée Avec un Premier ministre par intérim et un gouvernement certes amputé mais encore aux manettes, la situation reste de facto inchangée, la Cour constitutionnelle n’ayant pas procédé au vide politique radical qu’aurait constitué la destitution de tout le gouvernement. « Il y aura un Conseil des ministres vendredi pour allouer de nouvelles positions aux ministres restants », selon le vice-Premier ministre Phongthep Thepkanjana. Ce nouvel épisode de la crise politique intervient alors qu’il n’y a pas de Parlement, dissous depuis décembre 2013. Les législatives du 2 février ont été invalidées par la justice en raison de leur perturbation par les manifestants. Et de nouvelles élections ont été annoncées pour le 20 juillet et le gouvernement intérimaire réduit prévoit de les mener à bien. Mais les manifestants ont promis de perturber tout nouveau scrutin et le Parti démocrate, principale formation de l’opposition qui avait boycotté le précédent, a refusé de soutenir ces nouvelles élections. Le mouvement des Chemises rouges pro-Thaksin a de son côté promis de redescendre dans la rue en cas de nouveau « coup d’État judiciaire », scénario qui ne s’est pas pour l’instant produit. (Source : AFP) Soudan du Sud Kiir et Machar se rencontrent vendredi à Addis-Abeba Le président sud-soudanais Salva Kiir et le chef rebelle Riek Machar doivent se rencontrer vendredi à Addis-Abeba, ce qui serait le premier tête-à-tête entre les deux rivaux, soumis à une pression internationale croissante pour trouver une issue au conflit qui ensanglante le Soudan du Sud. Jusqu’à présent les deux hommes, anciens alliés politiques devenus ennemis, n’avaient jamais accepté des négociations directes depuis le début du conflit déclenché le 15 décembre à Juba par des combats au sein de l’armée sud-soudanaise entre les troupes fidèles au chef de l’État et celles loyales à M. Machar, ancien vice-président limogé en juillet 2013. « Les médiateurs espèrent que cette rencontre cruciale aidera à mettre fin à la violence et aux massacres au Soudan du Sud et fournira l’élan nécessaire au processus actuel » de pourparlers dans la capitale éthiopienne, visant à trouver une solution politique durable à la crise, selon le communiqué de l’IGAD. Ces négociations entre les délégations des deux camps n’ont connu que peu d’avancées jusqu’ici. L’IGAD a néanmoins fait état mardi de « développements encourageants, les parties ayant accepté d’aborder des questions majeures concernant les causes profondes du conflit » qui a fait des milliers, voire des dizaines de milliers de morts et chassé de chez eux plus d’un million de Sud-Soudanais. Washington a pris mardi soir de premières sanctions contre deux généraux, de l’un et l’autre camps, « responsables d’actes de violences inconcevables contre des civils ». (Source : AFP) Conflit Poutine demande aux autorités de Kiev d’arrêter toutes les opérations militaires dans le sud-est et aux séparatistes de reporter le référendum du 11 mai. Le président russe Vladimir Poutine a proposé hier un scénario de désescalade de la crise ukrainienne. Recevant à Moscou le président en exercice de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), le Suisse Didier Burkhalter, M. Poutine a demandé « aux autorités de Kiev d’arrêter immédiatement toutes les opérations militaires et punitives dans le sud-est ». De leur côté, les « représentants du sud-est de l’Ukraine (devraient) reporter le référendum prévu le 11 mai, afin de créer les conditions nécessaires au dialogue », a déclaré le président russe. Si les séparatistes écoutent l’appel de M. Poutine à reporter le référendum et « si Kiev à son tour arrête son opération militaire et prend des mesures pour lancer un dialogue, alors cela peut sortir l’Ukraine de cette situation, qui en ce moment ne fait qu’empirer », a précisé ensuite le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, soulignant que cette proposition « n’est pas un pas vers Kiev, mais un pas vers tout le peuple ukrainien ». Les séparatistes avaient annoncé pour le 11 mai la tenue d’un référendum sur la « déclaration d’indépendance » de la république autoproclamée de Donetsk, proche de la frontière avec la Russie, projet dont les autorités de Kiev dénient toute légitimité. Le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a immédiatement réagi aux propos de M. Poutine en l’accusant de « vendre du vent ». « Si les terroristes et les séparatistes soutenus par la Russie ont reçu l’ordre de reporter ce qui n’a pas été prévu, ce sont termes employés par le président français François Hollande. Nouvelles violences dans l’est Le président russe a aussi affirmé que Moscou avait retiré les troupes déployées ces dernières semaines le long de la frontière avec l’Ukraine. Selon l’OTAN, ces mouvements de troupes avaient rassemblé fin avril jusqu’à 40 000 hommes. « On nous a dit tout le temps que nos troupes à la frontière ukrainienne inquiètent : nous les avons retirées, elles ne sont plus à la frontière ukrainienne aujourd’hui, mais là où elles mènent leurs exercices habituels », a déclaré M. Poutine. Le locataire du Kremlin s’est aussitôt attiré une réponse sceptique de l’Occident. « Il n’y a pas de preuve pour l’instant qu’un retrait a eu lieu », a réagi le porte-parole adjoint du président américain Barack Obama, Josh Earnest. Même son de cloche à l’OTAN, qui a indiqué ne pas avoir d’« indication » pouvant confirmer ce retrait. Alors que les Occidentaux accusent la Russie de tout faire pour déstabiliser l’Ukraine et empêcher la tenue de l’élection présidentielle anticipée prévue le 25 mai, M. Poutine ne s’est pas déclaré ouvertement opposé à la tenue de ce scrutin. « Il faut que les gens dans le sud-est de l’Ukraine comprennent, sentent et croient qu’après l’élection présidentielle du 25 mai leurs droits seront garantis », a-t-il souligné. La Russie, qui refuse de reconnaître les autorités provisoires mises en place à Kiev après le renversement du président Viktor Ianoukovitch, avait jusqu’à présent jugé « absurde » de tenir des élections dans le contexte actuel de violences. Les Occidentaux jugent crucial que ce scrutin se déroule correctement, faute de quoi l’Ukraine glisserait vers « le chaos et le risque de guerre civile », selon les Parallèlement, les autorités ukrainiennes se trouvent depuis vendredi engagées dans une vaste opération militaire dans la zone de Slaviansk, bastion des insurgés prorusses, dont elles tentent de reprendre le contrôle. Cette opération s’est déjà soldée par des dizaines de morts. Et dans l’est de l’Ukraine, les violences et incidents se poursuivaient encore hier. Sur la route menant de Marioupol à Berdiansk, des insurgés ont attaqué à l’arme automatique un autobus transportant des hommes des forces spéciales de la police, a indiqué le ministère de l’Intérieur. « Une vraie bataille de plus d’une heure » a suivi, au cours de laquelle un assaillant a été tué et deux autres capturés, selon la même source. À Marioupol, au sud de la région de Donetsk, les autorités ont lancé tôt hier un raid pour reprendre le contrôle de la mairie, occupée depuis le mois dernier par les insurgés locaux qui en avaient fait leur quartier général. Armés de grenades lacrymogènes, les forces de l’ordre ont hissé le drapeau ukrainien sur le toit du bâtiment, avant de quitter les lieux alors que des centaines de prorusses s’en approchaient. Sur un autre plan, l’Ukraine a reçu un premier prêt de 3,19 milliards de dollars dans le cadre du plan d’aide de 17 milliards de dollars décidé récemment par le Fonds monétaire international, a annoncé hier la Banque centrale d’Ukraine. (Source : AFP) à Kiev ce petit homme maigre pendant sa pause déjeuner entre deux séances au Parlement où il est député du parti Batkivchtchina de l’ex-Premier ministre Ioulia Timochenko. Il s’était longuement entretenu avec le président russe Vladimir Poutine avant le référendum controversé du 16 mars qui a abouti au rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie, que les Tatars, qui représentent environ 12 % de la population de Crimée, ont largement boycotté. Plusieurs gestes ont suivi comme un décret présidentiel sur la réhabilitation des Tatars « pour nous montrer que le pouvoir russe est bon et pour nous faire saluer l’annexion ». « Nous ne mettons pas notre patrie aux enchères. Notre avenir est au sein de l’Ukraine indépendante et démocratique », explique M. Djemilev. La Medjlis, l’Assemblée des Tatars, est actuellement le seul bâtiment en Crimée (dans la capitale Simféropol) où flotte encore le drapeau bleu et jaune ukrainien. Moustafa Djemilev a récemment été interdit d’accès en Russie pour cinq ans et a été refoulé à deux reprises à la frontière lorsqu’il tentait de se rendre en Crimée. Quelque 3 000 Tatars se sont rassemblés le week-end dernier et ont percé les cordons de sécurité pour l’accueillir de l’autre côté de la ligne de démarcation entre Ukraine et Crimée après des heurts avec les forces de l’ordre. À la suite de cet incident, les autorités de la Crimée contrôlées par Moscou ont menacé de poursuive les Tatars pour « extrémisme ». « C’est de la muflerie flagrante que les Tatars ne vont jamais accepter », lance Moustafa Djemilev. « Quand le pouvoir des occupants dicte au peuple autochtone qui peut vivre en Crimée et qui ne peut pas, c’est une voie dangereuse qui mène à de graves conflits », metil en garde. Selon lui, la situation devient de plus en plus compliquée pour les Tatars dans la péninsule. S’il juge peu probable une déportation « dans des wagons de marchandises » comme sous Staline, il pense que les Russes vont en revanche faire en sorte que les Tatars partent d’eux-mêmes, comme au XVIIIe siècle, après la première conquête russe de la Crimée. Vladimir Poutine a reçu hier à Moscou le président en exercice de l’OSCE, le Suisse Didier Burkhalter. RIA-Novosti/Pool/Alexey Druzhinin/AFP leurs règlements de comptes internes », a-t-il ajouté. Les rebelles prorusses, eux, ont semblé dans l’immédiat pris de court par l’annonce de M. Poutine et ont indiqué qu’ils feraient part aujourd’hui de leur décision sur un report du référendum. L’Occident sceptique Le leader des Tatars dénonce le « retour aux pires jours de l’URSS » en Crimée Interdit d’accès en Crimée après avoir rejeté son « annexion » à la Russie, le leader des Tatars dénonce le « retour aux pires jours de l’URSS ». Moustafa Djemilev, 70 ans, né en Crimée, n’avait qu’un an quand sa famille fut déportée comme des dizaines de milliers d’autres en Ouzbékistan, sous l’ordre de Staline. Il a consacré sa vie à lutter pour le droit des Tatars de vivre sur leur terre d’origine et a passé une quinzaine d’années dans les camps pour ses activités « antisoviétiques ». « Le comportement des Russes aujourd’hui est inadéquat. Nous revenons à l’époque soviétique. Ce n’est pas tout à fait le stalinisme, mais c’est loin des acquis de la pérestroïka », explique dans une interview dans un café ouzbek La Chine entre radicalisation des ultras du Xinjiang et engrenage sécuritaire Tensions Des épisodes de violence imputés aux Ouïghours musulmans, qui se disent oubliés par l’essor économique et victimes d’une politique répressive à l’encontre de leur religion et de leur culture. De spectaculaires et sanglantes attaques à l’arme blanche dans les lieux publics en Chine signalent une escalade des violences, imputées principalement à des Ouïghours musulmans du Xinjiang, face au durcissement sécuritaire dans cette région, estiment les analystes. Pendant longtemps, les épisodes de violences au Xinjiang – aux confins occidentaux du pays et peuplé par les Ouïghours, des turcophones musulmans – visaient les autorités locales ou se traduisaient par des émeutes interethniques. Mais depuis l’an dernier, plusieurs attaques dans la région et, désormais, dans le reste de la Chine, suggèrent un net changement d’échelle. En octobre dernier, un attentat-suicide a été commis place Tiananmen à Pékin, symbole du pouvoir : trois Ouïghours venus du Xinjiang avaient précipité leur véhicule contre la Cité interdite, selon la version officielle. Début mars, une tuerie commise à l’arme blanche par un commando d’assaillants dans la gare de Kunming, au Yunnan, s’est soldée par 29 morts et 143 blessés. Le carnage a été imputé à des mouvements séparatistes islamistes du Xinjiang. La semaine dernière, un attentat au couteau et à l’explosif devant une gare d’Urumqi, capitale du Xin- jiang, s’est soldé par la mort de deux assaillants présumés – ceinturés d’explosifs qu’ils ont fait exploser – et d’un civil, faisant en outre 79 blessés. Et si rien n’a encore été dévoilé sur l’identité de l’unique assaillant qui a poignardé six voyageurs mardi devant la gare de Canton, cette nouvelle attaque à l’arme blanche contre des civils choisis au hasard n’a fait qu’alimenter les inquiétudes. Pour Raffaello Pantucci, expert du Royal United Services Institute à Londres, ces attaques représentent « un inquiétant développement » et un apparent changement de tactique chez des militants qui se considèrent comme « appartenant à un peuple opprimé ». « De toute évidence, des gens qui pensent que leur message ne passe pas, qu’ils ne sont pas entendus (...) sont amenés à faire davantage de bruit », a-til indiqué. Absence de revendications Les Ouïghours, principale ethnie du Xinjiang, se disent harcelés par les autorités chinoises, oubliés par l’essor économique et victimes d’une politique répressive à l’encontre de leur religion et de leur culture. Les tensions se sont exacerbées ces dernières années, notamment depuis une vague de violences interethniques en 2009 qui a fait quelque 200 morts à Urumqi. Pour sa première visite officielle au Xinjiang, la semaine dernière, le président chinois Xi Jinping a appelé à durcir la lutte contre le « terrorisme ». Les autorités accusent volontiers le Parti islamiste du Turkestan (TIP) et le Mouvement islamique du Turkestan oriental (ETIM) – des groupuscules radicaux et séparatistes – d’inspirer et même orchestrer ces violences depuis les pays frontaliers de l’Asie centrale. « La Chine fait à présent face à une menace terroriste très significative émanant de l’idéologie (de ces groupes) mais aussi des structures d’entraînement établies par le TIP au Waziristan du Nord », dans les zones du Pakistan, a estimé Rohan Gunaratna, professeur à la Nanyang Technological University de Singapour. « Le TIP est en train de recruter et de radicaliser un certain nombre d’Ouïghours pour mener des actions terroristes », a-t-il assuré, jugeant les récentes attaques comme des « étapes importantes ». De nombreux autres experts, cependant, s’interrogent sur la véritable influence du TIP, mouvement obscur et marginal qui a diffusé des vidéos se félicitant des attaques en Chine, mais sans en revendiquer la responsabilité. Aucune revendication d’aucune sorte n’a d’ailleurs jamais émergé. « Si jamais il y avait une organisation derrière ces attaques, ce serait plutôt une organisation locale en Chine même, car un mouvement international aurait tout intérêt à les revendiquer ostensiblement », a souligné Sean Roberts, professeur à l’université américaine George Washington. « Beaucoup d’actes terroristes se passent d’organisation », a-t-il poursuivi, évoquant l’attentat du marathon de Boston, qui était le fait de « seulement deux personnes ». Une prudence partagée par Scott Harold, expert de la Chine au centre de recherche américain Rand Corporation : « L’ETIM est extrêmement marginal à tous les égards du point de vue d’el-Qaëda ou des mouvements islamistes sunnites dans le monde. » De l’avis général, Pékin devrait durcir encore davantage son appareil sécuritaire et muscler sa police face à la multiplication des attaques. « Au contraire, cela ne fera qu’exacerber les tensions », a observé M. Pantucci, selon qui le déploiement sécuritaire alimentera frustrations et violences, qui, à leur tour, conduiront à un nouveau durcissement. (Source : AFP) 12 Sports jeudi 8 mai 2014 Football Le PSG au courant déjà des sanctions de l’UEFA Officiellement, l’UEFA ne devait rendre son verdict qu’en fin de semaine. Mais le quotidien sportif L’Équipe a déjà dévoilé à quelle sauce le Paris Saint-Germain sera mangé. Au nom du fair-play financier cher à l’UEFA, le champion de France va écoper de quatre sanctions, « un encadrement de sa masse salariale, un contrôle de ses transferts, une limitation de ses joueurs en Ligue des champions et une amende ». Dans le détail, voilà les sanctions prévues par l’UEFA à l’encontre du club parisien : - Sa masse salariale, la plus élevée d’Europe, ne pourra plus augmenter. Elle culmine à 240 millions d’euros. - Ses transferts seront limités. Dorénavant, le PSG aura l’obligation de vendre avant d’acheter. Mais, plus surprenant, il ne pourra débourser « que » 60 millions d’euros pour une seule star. En aucun cas, il ne pourra acheter deux joueurs à 30 millions ou trois à 20 millions d’euros. Curieuse sanction. - En Ligue des champions, Paris ne pourra plus inscrire que vingt et un joueurs, dont huit formés localement. Quand ses concurrents européens, eux, pourront en inscrire vingtcinq. Drôle d’équité sportive. - Le PSG devra enfin régler une amende de 60 millions d’euros. Et ramener son déficit à 30 millions au terme de la saison 20142015. Ce qui revient à le réduire d’un tiers. Vendre pour acheter Ces sanctions, auxquelles le président Nasser al-Khelaïfi pensait pourtant échapper, feraient l’objet d’un moratoire entre la chambre d’instruction de l’instance de contrôle financier des clubs (ICFC), chargée par l’UEFA de mettre en place le fameux fair-play financier, et le club parisien. Autrement dit, la démarche s’extraie de toute procédure judiciaire. Et pour cause : le PSG aurait déjà donné son « accord définitif » pour des sanctions qui, « si elles vont l’obliger à réduire son train de vie (...), lui laissent la Monaco : clap de fin pour Ranieri ! Après deux années sur le banc de l’AS Monaco, avec à la clé une remontée en Ligue 1 et une qualification pour la prochaine Ligue des champions, Claudio Ranieri va quitter le club de la principauté. C’est en tout cas l’information dévoilée hier matin L’Équipe, qui annonce que le technicien italien et ses dirigeants se sont mis d’accord sur une séparation depuis une dizaine de jours. D’après le quotidien sportif, Ranieri percevra au passage une indemnité de licenciement d’au moins 1,5 million d’euros, et l’officialisation de son départ devrait intervenir la semaine prochaine si l’ASM a trouvé d’ici là son successeur. Un dossier sur lequel les dirigeants monégasques auraient bien avancé, sans toutefois avoir trouvé un accord avec le coach ciblé. Un futur coach espagnol ou portugais Monaco serait actuellement en négociations avancées avec un entraîneur espagnol ou portugais toujours sous contrat avec son club et dont l’identité n’a pas encore filtré. Ce ne devrait donc pas être Diego Simeone (Atletico Madrid), Massimiliano Allegri (libre), Zinédine Zidane (Real Madrid) ou encore Jürgen Ce n’est pas encore officiel, mais Claudio Ranieri devrait rendre son tablier dans les prochains jours. « L’Équipe » annonçait hier le départ de l’entraîneur de l’AS Monaco en fin de saison, à un an du terme de son contrat. Klopp (Dortmund), dont les noms ont circulé depuis plusieurs semaines en principauté. Il n’y aura pas non plus de retour d’Arsène Wenger, mais les Monégasques avaient tenté le coup pour le technicien alsacien en lui offrant un contrat à 27 millions d’euros par an. Le manager d’Arsenal aurait longtemps hésité mais n’a finalement pas été séduit par la proposition et poursuivra son aventure avec les Gunners. possibilité d’exister ». Mais elles vont surtout contraindre les dirigeants parisiens à revoir leur stratégie estivale en matière de transferts. Cette année, le mercato s’annonce moins étincelant que ceux de 2012 (121 millions d’euros dépensés) et de 2013 (114 M€) : à moins de 60 millions d’euros et avec une masse salariale contrôlée, il lui sera difficile de s’offrir un joueur d’envergure internationale. À moins, justement, d’en libérer un. Cavani, Verratti, Pastore et Lavezzi en monnaie d’échange Dans cette optique, le départ d’Edinson Cavani pour l’Angleterre est une option crédible. L’Uruguayen émarge à 9 millions d’euros bruts par saison, jusqu’en 2017. L’été dernier, Paris avait déboursé 64 millions pour s’attacher ses services. Céder l’ancien Napolitain, irrité par sa position excentrée sur le terrain, donnerait une marge de manœuvre aux dirigeants parisiens. Ou pourrait favoriser la venue d’Eden Hazard (Chelsea). Une femme, la Portugaise Helena Costa, entraînera le club professionnel de Clermont Foot (actuellement 14e de Ligue 2) la saison prochaine et va succéder à Régis Brouard, a indiqué le club hier dans un communiqué. Elle devient la première coach féminine d’une équipe pro masculine de football en France. Âgée de 36 ans, après être passée par la formation du Benfica, elle était manager de la sélection féminine iranienne après avoir dirigé celle du Qatar. Elle a également été recruteuse pour le club écossais du Celtic. « Cette nomination doit faire passer le club dans une nouvelle ère », annonce le club dans un communiqué. Cette nomination d’une femme à la tête d’une équipe professionnelle de football intervient trois mois après que la Roumaine Elena Groposila est devenue entraîneuse de l’équipe de handball masculine de Dijon. Enfin, hasard ou coïncidence, cette nomination tombe le jour du début de la Clôture du tournoi intermembres de L’ATCL Les membres du conseil d’administration de l’ATCL posant avec les différents vainqueurs et finalistes du tournoi. Nasser al-Khelaïfi, Lavezzi et Cavani... Le premier devra sacrifier les deux autres s’il veut continuer à acheter des stars, sinon il devra rempiler avec eux (et d’autres) pour la prochaine saison. Et ce n’est déjà pas si mal, beaucoup de clubs s’en contenteraient largement. Autres joueurs susceptibles de quitter Paris : Marco Verratti, courtisé par la Juventus et le Real Madrid ; Javier Pastore, dont le retour en Italie pourrait faire l’objet d’un échange avec Miralem Pjanic (Roma) ; ou encore Ezequiel Lavez- Foot express Une femme va entraîner Clermont Foot, une première en France Tennis zi, qui percevrait 6 millions d’euros bruts par an et qui pourrait, lui aussi, revenir en série A. Pour l’heure, ces départs ne sont que de simples rumeurs. Mais les sanctions de l’UEFA les rendront nécessaires : sans eux, Paris ne pourra pas se Foot express semaine du foot féminin. OM : le futur poste d’Anigo connu ? José Anigo a confié récemment qu’il allait quitter Marseille à la fin de la saison pour prendre du recul et se reconstruire. L’actuel entraîneur marseillais avait cependant laissé entendre qu’il pourrait toujours travailler pour l’Olympique de Marseille. Et ce sera visiblement bien le cas. Selon certaines sources, Anigo devrait être ambassadeur et recruteur de l’OM dans les pays du Maghreb. L’information pourrait être officialisée aujourd’hui même. Löw inquiet du manque de rythme des Allemands Alors qu’il dévoilera aujourd’hui sa liste provisoire des joueurs retenus pour le Mondial 2014, le sélectionneur de l’Allemagne, Joachim Löw, n’a pas caché sa crainte de ne pas pouvoir bénéficier d’un groupe totalement compétitif. La faute aux nombreuses blessures et méformes de certains internationaux. « Pour le moment, nous renforcer à la hauteur de ses ambitions. Sans eux, il lui deviendra délicat d’aligner les zéros sur les fiches de paie et, donc, de convaincre les Hazard, Pogba, Pjanic, Oscar et Reus. Alors, ceux qui rêvaient de Lionel Messi ou de Cristiano Ronaldo... Foot express ne disposons que de sept ou huit joueurs qui sont en pleine forme, a-til affirmé hier. Cette situation délicate me cause pas mal de maux de tête. (Miroslav) Klose, (Sami) Khedira, (Mario) Gomez, (Ilkay) Gündogan et (Bastian) Schweinsteiger sont les piliers de notre équipe, mais ils manquent de rythme. » Les discussions entre le Barça et Luis Enrique sont déjà bien avancées Pour toute la presse sportive d’Espagne, cela ne fait plus l’ombre d’un doute : Luis Enrique sera sur le banc du FC Barcelone la saison prochaine. L’actuel entraineur Tata Martino n’entend pas fuir ses responsabilités. Selon El País, il aurait même déjà exprimé aux dirigeants blaugrana son souhait de résilier son contrat à l’amiable. Pour l’heure, le Barça n’a pas encore communiqué officiellement. Ni sur le départ, plus que probable, de Martino. Ni sur l’arrivée de Luis Enrique, soumise au vote du conseil d’administration. Mais le technicien de 43 ans a la tête de l’emploi : la maison catalane, il la connaît comme sa poche. Pour avoir porté le maillot blaugrana comme joueur durant huit saisons, entre 1996 et 2004. Pour avoir également entraîné l’équipe réserve de 2008 à 2011. Mourinho taillé par le sélectionneur du Danemark José Mourinho possède de plus en plus de détracteurs depuis la piteuse élimination en demi-finale de la Ligue des champions face à l’Atletico Madrid (0-0, 1-3). Le dernier en date n’est autre que le sélectionneur danois Morten Olsen qui a vivement critiqué le manager de Chelsea. « Dans mon monde, Mourinho est un danger pour le football. Si d’autres essayent de copier son style, c’est la mort du jeu, a-t-il lâché dans les colonnes du Mirror. Imaginez si tout le monde jouait comme Mourinho. Ce serait certainement ennuyeux et je ne regarderais pas les matchs. » Au fait, Mourinho regarde t-il les matchs du Danemark ? Équitation Le rideau est tombé sur le tournoi de tennis que l’Automobile et Touring Club du Liban (ATCL) a organisé sur ses courts à Kaslik et qui était exclusivement réservé aux membres du club. L’ATCL organise ce tournoi interne annuellement en début de chaque printemps, en prélude aux divers tournois open que le club accueille tout au long de la saison estivale. Voici les résultats enregistrés dans toutes les catégories : Deux tournois internationaux au club Nahda La Fédération libanaise de tennis organise deux tournois internationaux de tennis pour les garçons et filles de moins de 14 ans, sur les courts du club Nahda à Beyrouth. Des tennismen venant du Japon, du Yémen et de la Jordanie ont déjà confirmé leur participation à ces deux tour- nois dont le premier débutera à partir d’aujourd’hui alors que le second devrait avoir lieu entre le 12 et le 16 mai.. Outre des prix en espèces, les finalistes de ces deux tournois récolteront des points comptant pour le classement international de la zone Asie. Météo Liban 8/12° 18/21° 14/17° 13/21° 13/21° 19/23° 13/21° 17/21° Coupe Julien et Tarek Chamoun au Dabyeh Country Club Filles (moins de 12 ans) : Lola Tohme bat Laeticia Rizk 4-2, 5-3. Garçons (moins de 16 ans) : Cyril Geahchan bat Roy Tabet 7-6, 6-4. Vétérans (plus de 50 ans) : André Behlok bat Assaad Mirza 6-2, 6-1. Double hommes : Serge Zouein et Fady Haddad battent Louis Baz et Marwan Karam 7-5, 4-6, 10-4. Simple hommes : Élie Mohasseb bat Marwan Karam 6-1, 6-0. Vent S-O – 10 à 45 km/h, pouvant atteindre les 65 km/h. Humidité 55 à 80 %. Visibilité moyenne. Mer agitée, 24°. Une zone de basse pression intéresse le BMO, provoquant un temps instable au cours des deux prochains jours. Aujourd’hui, le temps au Liban sera nuageux avec des pluies intermittentes et des orages, accompagnés de vents forts (jusqu’à 65 km/h sur les hauteurs par moments), et une nette baisse des températures. La mer risque d’être très agitée. Demain, le temps restera partiellement nuageux avec des pluies fines et une accélération de la vitesse du vent, qui pourrait atteindre les 70 km/h par moments sur les hauteurs, ainsi qu’une nouvelle baisse limitée des températures. Moyen-Orient Abou Dhabi 27/36° Dubaï 28/35° Amman 14/28° Istanbul 12/16° Ankara 11/21° Le Caire 17/29° Bagdad 27/39° Mascate 29/37° Damas 14/28° Nicosie 16/26° Djeddah 27/35° Riyad 27/37° Doha 28/39° Téhéran 19/29° International Tony Assaf, le spécialiste de la série C, sur sa monture Phoebe. Le concours de saut d’obstacles organisé à la mémoire de feus Julien et Tarek Dany Chamoun, assassinés sauvagement dans leur domicile avec leurs parents en 1990, a battu tous les records au niveau de la participation, avec pas moins de 122 cavaliers et cavalières qui ont répondu présent à l’invitation lancée par par Dbayeh Country Club pour cette compétition qui était placée sous la supervision de la haute instance hippique nationale, la Fédéra- Diane-Sophie Tomb sur Amareti. tion équestre libanaise. Voici par ailleurs les résultats de cette longue journée d’équitation, qui a duré pas moins de neuf heures : Série N (hauteur : 85 cm, 33 participants) : 1. Diane-Sophie Tomb sur Amareti (Club équestre libanais) 2. Aya Safieddine sur Billy Jean (Club équestre libanais) 3. Yasmina Bocti sur Spirit (Faqra Club). Série E (hauteur : 105 cm, 35 participants) : 1. Billy Hallak sur Wolecha (Dbayeh Country Club) 2. Mara Anja sur Bio Top (Club équestre libanais) 3. Diane-Sophie Tomb sur Amareti (Club équestre libanais). Série D (hauteur : 115 cm, 31 participants) : 1. Myriam Hechmé sur So What Le président de la Fédération équestre libanaise, M. Souhait Abboud, prononçant son allocution de bienvenue. (Country Farm) 2. Karim Zacca sur Allypso (Mechref) 3. Yasma Haddad sur Fotania (Dbayeh Country Club). Série C (hauteur : 125 cm, 15 participants) : 1. Tony Assaf sur Phoebe (Dbayeh Country Club) 2. Marek Maytala sur Pivano (Dbayeh Country Club). 3. Joe Abboud sur Donatello L.S. (Dbayeh Country Club). Série B (hauteur : 135 cm, 8 participants) : 1. Tony Assaf sur Phoebe (Dbayeh Country Club) 2. Mounia Haddad sur Zino (Dbayeh Country Club). Le jury de terrain était présidé par Samir Soubra, lui-même assisté par Myriam Maytala, alors que la conception du tracé était l’œuvre de Volker Schmidt. Alger 15/24° Marrakech 19/34° Amsterdam 10/16° Marseille 12/21° Athènes 14/19° Milan 11/22° Berlin 9/19° Minsk 6/17° Bucarest 10/20° Montréal 8/17° Budapest 10/20° Moscou 8/17° Buenos Aires 12/19° Munich 7/16° Bruxelles 8/18° New York 12/16° Copenhague 8/13° Paris 9/18° Dublin 9/14° Prague 8/20° Genève 8/17° Rio de Janeiro 20/26° Kiev 8/18° Rome 12/21° Lisbonne 14/23° Tunis 14/24° Londres 10/18° Varsovie 9/18° Madrid 11/27° Vienne 9/20° Sports 13 jeudi 8 mai 2014 Basket-ball Play-offs : Miami et les Spurs dévorent Brooklyn et Portland NBA Emmenés par un grand Tony Parker, les Spurs n’ont fait qu’une bouchée des Trail Blazers de Nicolas Batum, à l’ AT&T Center. Le Heat a déroulé aussi face à Brooklyn, mais LeBron James et ses coéquipiers ont dû attendre la deuxième période pour assurer la victoire. La FIBA lève les sanctions qui frappaient le Liban La (bonne) nouvelle est tombée en fin d’après-midi, et rien ne pouvait peut-être procurer plus de plaisir au président de la Fédération libanaise de basket-ball, M. Walid Nassar, que cette missive qui lui été envoyée hier via son courrier électronique par le secrétaire général de la FIBA, M. Patrick Baumann. Ce dernier lui annonçait (enfin) que la Fédération internationale de basket-ball a décidé de lever toutes les sanctions sportives et administratives qui frappaient le Liban depuis les deux sombres affaires ou procès intentés par le club de Amchit contre Champville, et par le Club sportif de Beyrouth ainsi qu’al Mouttahed contre la fédération libanaise. La FIBA a donc approuvé les nouveaux statuts élaborés par la FLBB et décrété hier que toutes les sanctions étaient enfin levées, ce qui permet au Liban de prendre part à nouveau à toutes les compétitions internationales, tant au plan de la sélection que les clubs organisés ou parrainés par la fédération internationale. Un grand mabrouk au Liban, en espérant que tous les clubs feront désormais passer l’intérêt national avant les leurs propres, et surtout en respectant à la lettre les règles édictées par la FIBA, car une récidive entraînerait des sanctions beaucoup plus sévères et beaucoup plus longues. T. H. MVP : Kevin Durant enfin numéro 1 Parker a marqué 33 pts, dont 13 dans le 1er quart-temps, dans ce premier match de demi-finale de la Conférence Ouest, avec également 9 passes décisives à son actif. Soobum Im/Reuters Entre le départ du président Andy Roeser des Clippers, le titre de MVP pour Kevin Durant et le limogeage de Mark Jackson, cette journée aura été chargée en NBA, mais les joueurs du Heat ne voulaient pas être en reste et avaient bien l’intention de faire parler d’eux aussi. Au repos depuis huit jours après avoir « sweppé » Charlotte au premier tour, les Floridiens ont tranquillement écarté Brooklyn en ouverture de cette demi-finale de la Conférence Est (10786). Si Joe Johnson, Deron Williams (17 pts chacun) et les Nets, un temps repoussés à 11 points dans le deuxième quart (40-29), ont globa- LeBron James passe la barre des 4 000 points Avec 22 points inscrits sans forcer contre Brooklyn en match 1 de demi-finale à l’Est, LeBron James a passé la barre des 4 000 points en postsaison. À 29 ans, il est le plus jeune joueur de l’histoire de la NBA a atteindre ce total de points en play-offs. Le joueur de Miami continue de se rapprocher doucement des cinq meilleurs marqueurs de tous les temps en play-offs. S’il continue sur ce rythme, LeBron James, huitième de ce classement, devrait déloger Michael Jordan (5 987 points) de la première place d’ici à la fin de sa carrière. lement résisté pendant une demi-heure (55-52), ils ont pris l’eau par la suite. Dévorés à l’intérieur (52 points à 28 dans la peinture pour Miami) et incapables d’arrêter LeBron James (22 pts, 10/15), ils encaissaient un terrible 24-9 dans le troisième quart (79-61) qui mettait un terme prématuré à leurs espoirs. Deux lancers francs de Ray Allen (19 pts, 4/7 à 3 pts) à 2’29 du buzzer sonnaient la fin de la récréation (100-81) ةet Erik Spoelstra rappelait Chris Bosh (15 pts, 11 rbs) et compagnie sur le banc (107-86 score final). À noter que Kevin Garnett n’a pas marqué le moindre point. Une première pour lui en 139 matches de playoffs. San Antonio-Portland 116-92 (SA mène 1-0) : Battus lors de 13 de leurs 19 derniers matches face Miami Heat a survolé les débats face à Brooklyn. À part Deron Williams et Joe Johnson (17 points chacun), aucun Nets n’a réellement tenu son rang, à l’image de Paul Pierce (8 points, 6 rebonds) ou Kevin Garnett (0 point, 4 rebonds). En face, Lebron James (22 points, photo), Chris Bosh (15 points, 11 rebonds) et Ray Allen (19 points) étaient trop forts pour la défense de Brooklyn. Steve Mitchell/Reuters aux Trail Blazers, les Spurs pouvaient nourrir quelques inquiétudes avant le game 1 des demi-finales de la Conférence Ouest. Ils n’ont pourtant jamais tremblé sur les planches du AT&T Center... Emmenés par un Tony Parker (33 pts, 9 pds, 36 min) des grands soirs, les joueurs de Gregg Popovich n’ont finalement fait qu’une bouchée de leurs jeunes adversaires (116-92). Marco Bellineli (19 pts, 7/9), Patty Mills (10 pts), l’improbable Aron Baynes (10 pts, 7 rbs) et les remplaçants de San Antonio ont largement contribué à ce carton avec 50 points en cumulé (19 pour le banc de Portland). Les All-Star de Portland, LaMarcus Aldridge et Damian Lillard, ont respectivement inscrit 32 et 17 points. Pris à la gorge d’entrée, les Blazers n’ont rentré que 22 % de leurs tirs dans le premier quart-temps (37,8 au final) et compté une quinzaine de points de débours (12-27). Ils ne sont jamais repassés sous la barre des 10 points d’écart par la suite. Six joueurs d’Alamo City ont marqué 10 points ou plus, dont Kawhi Leonard (16) et Tim Duncan (12). 6 pour Boris Diaw. Brillant face à Dallas, Manu Ginobili n’a fini qu’avec 2 points à 0/6 aux tirs. Parker dépasse Nowitzki S’il a joué plus de matches en play-offs que Michael Jordan, Tony Parker a surtout marqué plus de points en postseason que Dirk Niwitzki. Le meneur français des Spurs est désormais le 16e meilleur scoreur de l’histoire des playoffs NBA devant l’Allemand des Mavericks (3 477 contre 3 455). Sa prochaine « cible » ? Le légendaire Wilt Chamberlain, 15e dans ce prestigieux classement avec 3 607 unités. LeBron James est quant à lui 8e, avec 4 013 points. Il est devenu le plus jeune joueur à atteindre le seuil des 4 000 unités en play-offs, à 29 ans et 127 jours. Kobe Bryant l’avait fait à 30 ans et 264 jours, devant Shaquille O’Neal (32 ans et 66 jours) et Michael Jordan (32 ans et 82 jours). Seuls trois joueurs ont au moins 4 000 points, 900 rebonds et 900 passes décisives en playoffs : Kobe Bryant (13 apparitions en play-offs), Michael Jordan (12) et LeBron James (9), qui n’a pas fini d’écrire l’histoire. Les résultats Miami-Brooklyn 107-86 (Miami mène 1-0) San Antonio-Portland 116-92 (SA mène 1-0). Cyclisme Le Giro sous le sceau de Pantani Tour d’Italie Dix ans après sa mort tragique, Marco Pantani imprime encore l’histoire du Giro dont la 97e édition escaladera plusieurs montagnes marquées de son sceau. Après le départ exotique de Belfast, le plus septentrional avec celui de Herning (Danemark) en 2012, et la traversée de l’Irlande jusqu’à Dublin, la course prendra un nouveau départ dans le sud de l’Italie. Pour remonter vers le nord et emprunter les grands cols, notamment des Dolomites, durant la troisième et dernière semaine. À deux reprises, le Tour d’Italie reviendra dans des lieux rendus fameux par le défunt « Pirate » qui émut et enthousiasma le public, même s’il ne gagna qu’une seule fois la course rose, l’année de son doublé Giro-Tour de France (1998). Le samedi 24 mai, le peloton retourne au sanctuaire d’Oropa, dédié au culte marial au-dessus de Biella. C’est là que Pantani avait signé un coup de force ahurissant en 1999. Retardé d’une trentaine de secondes par un saut de chaîne au pied de la montée, il avait mené une course-poursuite folle pour devancer de 21 secondes Laurent Jalabert. « Pantani est trop fort ! » avait soupiré le Français. Six jours plus tard, l’Italien était exclu de la course, à Madonna di Campiglio, pour hématocrite non conforme. Le lendemain, le Giro 2014 arrivera à Montecampione. Dans la longue montée finale (18,6 km), Pantani était sorti vainqueur d’un incroyable bras de fer avec le Russe Pavel Tonkov en 1998. Multipliant les démarrages, se levant de sa selle pour relancer sans cesse l’allure, il avait fini par lâcher son rival à 2,3 kilomètres de la ligne pour le précéder de 57 secondes. « Il n’a jamais grimpé comme cela », devait commenter son directeur sportif Giuseppe Martinelli. (Source : AFP) l’arrivée. 16e étape (Ponte di Legno – Val Martello, 139 km) : Le concentré de difficultés, annulé l’an passé à cause du mauvais temps, réunit le Gavia, le Stelvio et la longue montée dans le val Martello. 19e étape (Bassano del Grappa – Monte Grappa contre-lamontre, 26,8 km) : Le second « chrono » individuel commence par une partie en faux-plat. Puis la route s’élève pour rejoindre le sommet du Monte Grappa, au-dessus de la plaine de Vénétie. 20e étape (Maniago – Monte Zoncolan, 167 km) : Deux cols sont au programme avant l’ascension finale du Zoncolan, la montagne-totem du Frioul qui est l’une des plus dures montées d’Europe. Moto Rafic Eid se distingue au championnat du Liban de motocross Le Club libanais de motocross a organisé la première étape du championnat du Liban de cette discipline pour l’année 2014. Cette étape a eu lieu dans la région de Hanouche – Chekka en présence d’un grand nombre de spectateurs, dont le viceprésident de la Fédération asiatique de moto, qui était accompagné par le président du club organisateur, M. Ali Dagher. Plus de 32 motards ont pris part à cette compétition qui s’est déroulée dans une ambiance festive et un esprit de compétition irréprochable entre tous les concurrents. Rafic Eid s’est distingué lors de cette première étape en s’imposant nettement face à ses concurrents dans les deux catégories des 450 et 250 cc. Voici les résultats enregistrés : Catégorie 450 cc : 1. Rafic Eid 2. Oussama Ayoubi 3. Edmond Sassine. Catégorie 250 cc : 1. Rafic Eid 2. Jamal Kahwagi 3. Edmond Sassine. Catégorie clubman : 1. Ibrahim Daoud 2. Hasan Tarabah 3. Toufic Abi-Nader. Catégorie juniors : 1. Mathieu Meerraoui 2. Mahmoud Tarabah 3. Toufic Abi-Nader. Rafic Eid, vainqueur dans les deux catégories 450 et 250 cc, n’a laissé que les miettes à ses adversaires. Photo souvenir regroupant tous les participants. Kevin Durant en avait assez d’être considéré comme le numéro 2. C’était le cas au lycée, où il était le deuxième meilleur joueur. Il a ensuite été sélectionné en deuxième position à la Draft 2007 (derrière Greg Oden). KD a aussi hérité de la deuxième place trois fois dans les votes pour le titre de MVP de la saison régulière et il avait été finaliste malheureux (face au Heat) en 2012 avec le Thunder. « J’en ai marre d’être second, disait-il au printemps dernier, dans la presse locale. Je n’ai pas l’intention de me contenter de cela. Ça suffit ! » Et effectivement, il va pouvoir maintenant savourer : il accède, enfin, au terme de sa septième saison en NBA, à son premier trophée Maurice Podoloff. Celui qui récompense le MVP (Most Valuable Player). Lauréat à quatre reprises sur les cinq dernières années, LeBron James (27,1 pts, 6,9 rbs, 6,4 pds/match) doit cette fois se contenter de la deuxième marche du podium. Blake Griffin (24,1 pts, 9,5 rbs/ match) hérite pour sa part de la troisième position après une superbe année sous les couleurs des Clippers, juste devant Joakim Noah, élu meilleur défenseur de l’année fin avril. Même LeBron James s’incline Les journées importantes du Giro 2014 8e étape (Foligno – Montecopiolo, 179 km) : L’étape piégeuse par excellence dans les collines des Marches, aux pentes qui peuvent atteindre de forts pourcentages (13 % pour rejoindre l’arrivée). 12e étape (Barbaresco – Barolo contre-la-montre, 41,9 km) : D’un vignoble à l’autre dans le Piémont, le premier « chrono » individuel avantage les rouleurs malgré une côte près de Sans surprise, Kevin Durant a reçu le titre de MVP de la saison régulière 2014, le premier de sa carrière. Ce n’est que justice pour un joueur qui a aligné des chiffres jordanesques tout au long de l’année et qui s’est réellement élevé au rang de superstar. Il est surtout le premier joueur à être MVP et meilleur scoreur la même année depuis Allen Iverson en 2001. Alonzo Adams/Reuters (Source : AFP) Mais la course au titre de MVP était rapidement devenue un mano a mano entre Durant et James au cours de la saison. Et l’ailier superstar du Thunder d’Oklahoma City avait mis tout le monde d’accord depuis plusieurs semaines déjà. Même LeBron James adoubait son rival (et néanmoins ami) en reconnaissant dès le 10 avril que le match était terminé pour la quête du trophée. Et ce en mettant en avant la régularité et les moyennes alignées par Durant tout au long de la saison. Des chiffres qui ont effectivement de quoi donner le vertige... Des chiffres jordanesques Kevin Durant a bouclé la saison régulière sur un match à 42 points, son 14e à 40 points ou plus, dont deux à plus de 50 unités (54 en janvier contre Golden State et 51 en mars face à Toronto). Le tout avec des séries qui ne sont pas sans rappeler celles de Michael Jordan. KD a marqué 25 points ou plus lors de 41 rencontres d’affilée. C’est mieux que n’importe qui sur les 50 dernières années, MJ y compris. Seuls Wilt Chamberlain (80 matches consécutifs) et Oscar Robertson (46) ont fait mieux dans ce domaine. Au final, Durant, qui a aussi compilé au moins 30 points lors de douze matches consécutifs, a terminé la saison régulière à 32 points par rencontre. Une moyenne jordanesque et la meilleure depuis Kobe Bryant en 2005-06 (35,4 pts/ match). Assez pour permettre à l’ancien élève de la fac du Texas de rafler son quatrième titre de meilleur scoreur de la Ligue. Soit autant que George Gervin et Allen Iverson. Seuls Wilt Chamberlain et Michael Jordan ont fait mieux, avec respectivement sept et dix titres de Meilleur scoreur de la saison régulière. Il pourrait même marquer plus En fait, le natif de Washington est le premier joueur, depuis Michael Jordan et ses sept couronnes consécutives (19871993), à terminer en tête des scoreurs quatre fois en l’espace de cinq ans. Cette performance est d’autant plus notable que la concurrence est rude en ce moment (James, Anthony, Harden...) et que Durant évolue aux côtés d’un autre gros scoreur en la personne de Russell Westbrook (21,8 pts/match), au sein d’une équipe taillée pour le titre et qui ne manque pas d’arguments en attaque (Ibaka, Jackson...). « Regardons les choses en face : s’il voulait marquer plus qu’il le fait actuellement, il pourrait vraiment le faire, expliquait Scott Brooks, le coach d’OKC, en mars dernier dans la presse US. Sa moyenne de passes décisives a augmenté (NDLR : 5,5/match). Il pèse sur le jeu. Défensivement, il apporte beaucoup. Il peut défendre sur les cinq positions. Il y a tout un tas de choses qu’il fait pour l’équipe. » Jordan a attendu sept ans, James, neuf En résumé, Kevin Durant n’est probablement pas près de marquer 37,1 points de moyenne sur une saison comme l’a fait Michael Jordan en 1986-1987, lors de sa troisième année à Chicago. Mais il en aurait les moyens. KD possède en effet un arsenal sans égal sur le plan offensif, tant physiquement, avec ses longs bras et sa taille, que techniquement. Il peut marquer dans toutes les positions et face à n’importe quel type de défenseur. Le tout en ayant progressé dans tous les autres domaines pour en faire l’un des joueurs les plus complets du moment. Quand Westbrook était sur le flanc, il a d’ailleurs démontré qu’il pouvait tenir son équipe à bout de bras. Et ses statistiques n’ont pas diminué tant que ça quand le Thunder a de nouveau été au complet. Reste à savoir quand tous ces progrès seront récompensés par un titre de champion NBA. LeBron James avait dû attendre sa neuvième saison pour décrocher sa première bague. Michael Jordan, la septième. Combien pour Kevin Durant ? 5 6 2 4 8 7 4 8 1 3 5 6 2 6 3 5 1 7 4 9 1 2 4 9 8 3 6 3 SU|DO|KU 7 8 6 1 2 5 9 14 Détente Sudoku moyen 348 Moyen ku diabo 9 317moyen 345 8 4 Sudoku 6 99 24 41 16 37 725 3 5 1 75 87 38 91 53 69 4 6 6 9 5 3 62 16 24 88 45 1 9 4 68 559 83 79 12 21 6 7 7 1 26 41 24 355 96 37 9 8 2 3 6 991 77 43 64 88 5 2 5 24 38 65 87 49 13 2 1 8 473 76 99 432 8 21 5 4 8 3 3 8 1 13 52 168 75 967 7 4 6 2 Solution 319 du précédent numéro ku diabo Sudoku moyen 347 6 87 3 8 12 99 75 51 3 3 54 26 95 82 47 63 9 9 49 61 73 34 28 16 2 2 38 15 47 76 53 92 4 5 2 2 74 86 15 61 39 7 7 63 99 51 47 84 28 6 4 11 87 68 53 92 74 5 8 7 2 39 28 16 47 1 5 5 1 96 43 24 61 39 85 8 5 6 9 9 3 8 4 2 9 4 3 3 6 7 8 5 8 1 2 1 18 2 77 4 43 1 6 5 2 7 9 4 8 7 4 6 1 8 5 7 9 1 8 3 2 5 6 9 3 4 7 2 3 2 2 7 1 7 6 8 5 1 4 9 4 7 8 7 4 5 6 1 5 2 9 6 3 Diabolique Le mot secret Sudoku diabo 321 Sudoku diabo 318moyen 346 Sudoku 9 9 1 8 43 76 626 31 25 59 8 4 3 2 7 59 15 88 47 63 94 1 4 21 24 37 72 1 18 986 9 6 5 4 9 43 7 9 98 6 62 11 53239 825 1 8 2 8 5 78 37 43 16 94 61 2 1 6 3 25 99 54 88 42 77 6 2 7 6 3 8 9 6 14 43 76 25 51 38 7 5 6 5 3 1 367 2 8 1 25 99 76 42 3 76 45 2 32 58 997 64 87 13 5 Solution du précédent numéro Sudoku diabo 320moyen 348 Sudoku 1 2 5 79 33 87 41 68 94 5 6 3 9 48 54 26 72 85 17 1 4 7 8 61 95 12 39 53 26 7 9 1 4 2 7 89 65 53 74 38 6 7 5 6 36 12 93 87 21 49 4 3 8 2 5 4 71 48 15 96 62 9 8 4 1 93 67 74 28 39 55 2 5 6 7 1 2 26 31 94 47 83 8 2 9 3 85 48 59 66 12 71 3 UN MOT DE 6 LETTRES : STATION-SERVICE 84 7 6 2 5 3 7 4 9 5 3 1 9 2 9 4 8 1 6 3 Sudoku moyen 349 Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de neuf 4cases.6 1 8 5 2 3 9 7 8 2 9 6 3 7 4 1 5 Les mots fléchés 7 3 5 9 1 4 6 8 2 5 9 4 2 8 6 7 3 1 1 7 6 3 4 9 2 5 8 3 8 2 5 7 1 9 6 4 2 5 8 7 6 3 1 4 9 9 1 3 4 2 5 8 7 6 6 4 7 1 9 8 5 2 3 Sudoku moyen 351 9 2 7 1 5 4 6 4 3 6 8 7 2 1 1 8 5 3 6 9 2 6 5 1 4 2 7 8 8 7 3 9 1 6 4 2 4 9 5 3 8 7 7 6 4 2 9 3 5 5 9 2 6 8 1 3 3 1 8 7 4 5 9 2 1 8 5 6 1 7 6 2 4 FAIRE FREINAGE FROID FUMEE MECANIQUE MORCEAU MOTEUR BRISE BRUITS CARBURANT CODES CONFIE ORDRE OUTIL IMMOBILISER ISSUE LENT LIGNE LUBRIFIER ESSENCE EXAMINER MACHINE MARQUE MECANICIEN FACHE SALES SALLE SERVICE SIGNE SORTE SORTIE SOUDURE PASSAGE PASSER PERIMEE PIECES POLLUE POMPISTE PORTE POUSSE PRETER PREVOIR PRIME HUILER DEPANNEUSE DEPART DIRIGE REMEDIE REMORQUER REPARATION REVENU REVUE NOIRCI GARAGISTE GENOU GENRE GERER GRAISSAGE TACT TIRER TROUBLE VERIFIER VOITURE RANGE REGARDE P C E C N E S S E R I O S S E C C A S O R T E S F R O I D P I E C E S S E N L E A N U I R R E P A S S E R E D F O L N D I E C E T R T S S B S R O I L I U R H U R S S U F V I C Q CD RA O TB E M I U N I E I O F E T GE A HE I S I G A R A G A P O T N I R A G A R N X M M R N R A O A E R I M E E A E E O A E N A V V E S E L A S R P G P R I M E P U E S I V A I E S E U E C R E Q E R U A R O L T D E R U I E I D L D N Q A B I E T F E F N N A I I N N A R U B R A C I H A G U T E R D R O O P E E A C C N V T U T G B E P M N R V E T E A N E O T U E T O M E E M U F M E F I R A G A S S A R G E L B U O R T I E E I J G G C Solution du précédent mot secret : FRAPPER 8 Marche à suivre : Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus Sudoku moyen 350 9 8 9 5 4 7 1 3 6 2 10 6 7 3 9 2 8 4 5 1 Les mots croisés 1 2 4 6 3 5 7 8 9 4 5 8 7 HORIZONTALEMENT 1 6 9 2 3 1. Capacité à évoluer, malgré 3 6 9 2 les 8 circonstances 4 5 défavora1 7 bles. - 2. Contrôle des niveaux. - 3. Un toit à Tahiti. Se donnent 5 9de mal.8- 4. Chapeau 4 6 7 1 2 3 beaucoup de paille. Base aérienne. Sen2 3canas-5 9 8 6 1 tier4 balisé.7- 5. Mauvais son. Individu. - 6. Désinence des caves. 5 3 7 8 verbale. Hérissons 9 - 7.4 6 2unité 1physique. Ancienne Elle part du chœur. Divisé en la peau.8 2 4 1 5 parcelles. 9 3- 8. Partie 6 de 7 Éléments d’un cercle. - 9. Com- A longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite Problème n° 14 035 B C D E F G H I J plupart du temps vous laissez les choses suivre leur cours et c’est très bien ainsi. Le fait d’éluder les questions vous rend-il vraiment heureux ? 3 4 5 GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Ne 6 vous mettez pas en tort avec tout ce qui est administratif, vous risquez d’avoir un rapport cuisant. Côté travail, vous avez beaucoup d’imagination. 7 8 9 CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Un regain de forme, une amélioration de votre vitalité vous donnent des ailes et vous permettent de liquider les tâches les plus lourdes. 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Solution du n° 14 034 A B C D R E T R A T U E P E E U R E T R I S R E T R A V E R S E A T IU E D T E E T E G P E T R A P P E E US R EU E T L O S I R T R I S S E U N I I D E T A S S E S A IS S U S E X E S S A I R D O S E P I S E P I S S E I T A R E L E V A R E L R EEG A BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Vous essayez de tirer votre épingle du jeu simplement pour ne déranger personne. La vie n’est pas toujours faite d’harmonie et de sérénité. Il faut parfois vous imposer. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : La 2 Sudoku moyen 352 1 2 4 6 VERTICALEMENT 9 3 8 5 7 A. Il nous contraint à quitter le 1 domicile pour un oui ou pour 9 3 5 2 un8nom. -7B. Elle6se perd4 dans1 2 des futilités. C. Vêtements 3 indiens. Cargaison transportée. 8 7 6 4 - 1D. Flottante, 5 9 3 2 4 à la fin du repas. Tellement. Peau de mocas5 - E. 4 Tiré du2 quotidien. Elle 7 5 3 1 sin. 6 8 9 6 se consomme blette. - F. Ville de Roumanie. En bas de la car2 complet. 3 -1G. Bu-4 78 6 9 8 7 te.5Un cycle reau du notaire. Asséché. - H. 2 4 1 9 Dément. Bossât 3 8 7durement. 6 - I.5 9 Poisson carnivore et comesti10 ble. Baie du Japon. - J. Inter2 1 4 publiques. 7 3 5 6 9 8 ventions de relations 4 1 2 3 7 6Solution5des mots 8 9 fléchés du précédent numéro 3 8 7 5 4 9 1 2 6 ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. L’horoscope 1 mune sur la Bresle. Enlève creux et bosses. - 10. Des lieux où les babillages sont fréquents. 3 8 5 9 7 4 9 3 ACCESSOIRE AGENT ARDU ARRET ATTENDRE AVANT AVISE 6 2 C E E T 3 9 O1 P 8 4 RP 2DE 2 1 E3 E I G 5 8 F H 4 7 3 I T R E 1 6 B 5D 9 5 U6 R L E 4 7 7 Règle du jeu Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. jeudi 8 mai 2014 B C D E F G H I J E F G H A T T E S T E R V E R T E E T A L A X E D S E V A R E P O U S S O I R I J S E G P E I R N I S E S S T A E G (Référence : Petit Larousse 2004) Au menu Pudding bohémien Préparation 20 min. Cuisson 30 min. Pour 4 personnes. 250 g de mie de pain, 1/2 l de lait, 60 g de beurre, 2 cuil à soupe de chapelure, 4 pommes reinettes, 80 g de raisins secs, 120 g de sucre, 1 cuil. à café de cannelle. Faites tremper la mie de pain. Beurrez un plat (30 g) allant au four, parsemez le fond de chapelure, étalez une couche de mie, couvrez de rondelles de pommes, de raisins secs, saupoudrez de sucre et de cannelle. Procédez ainsi jusqu’à épuisement des ingrédients. Nappez de beurre fondu et enfournez (th 6/180° C) 30 min. LION (23 Juillet au 22 Août) : La crainte de commettre une bévue peut vous cantonner dans une passivité encore plus préjudiciable. Dès le matin, carburez dur pour finir votre journée en beauté. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Vous connaîtrez le grand frisson auprès d’un partenaire raffiné et prévenant. La journée sera bien courte à votre gré. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Consolidez vos positions dans le domaine financier. Vous allez recevoir de bonnes nouvelles. Sautez sur la bonne occasion. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : On aura recours à vos soins pour être le modérateur dans un certain litige. Ne vous faites pas tirer l’oreille en disant que cela ne vous regarde pas. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Vous avez l’esprit agité. Toutes sortes de questions remontent à votre esprit. Essayez d’être plus calme. Vous ne pouvez rien régler pour le moment. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Journée pénible pour la distraction, car elle peut vous faire perdre certaines choses ou certaines sommes d’argent. Cessez de pleurer sur votre sort. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Vous aurez toutes sortes de bonnes idées. On se demandera où vous pouvez bien aller les chercher. Profitez-en pour les monnayer. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Dès la matinée, vous serez confronté à un problème administratif. Mais vous y arriverez non sans nervosité. Vous réaliserez que vous êtes plus fort que vous ne le croyiez. Cinéma 15 jeudi 8 mai 2014 Retour à la case hôtel Télévision Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Ces lieux magiques qui portent le nom d’hôtels et que Siegfried Kracauer, sociologue et critique de cinéma (aujourd’hui disparu), appelait déjà les « lieux modernes de l’anonymat » nous ont fascinés et marqués sur grand écran. Beaucoup de souvenirs affluent à notre esprit, mais nous en retiendrons les plus marquants. Lesquels ? Chaînes locales LBCI 07:00 Infos 07:30 Familia 08:30 Mind Your Language 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Al-Yanabi3 12:30 Ayam el-Dirassa 13:30 Feuilleton Aala Marr el-Zamane 14:30 Infos 15:00 Lara’s Choice 16:00 Jouzour 17:00 Loterie libanaise 17:20 Bab el-Hara 18:45 Yassmine 19:25 Loto 19:53 Journal 20:40 Wlad el-Balad 21:30 Ahmar Bel Khatt el-3arid 23:30 Infos. Future TV Le luxe suranné de l’Hôtel des Bains dans « Mort à Venise ». Vicky et Christina se retrouvent à l’hôtel de la Reconquista à Oviedo. Le Park Hyatt de Tokyo de résoudre Jason Bourne, alias Matt Damon. Situé près du Louvre et des Tuileries, l’hôtel Regina possède tous les signes de l’élégance à la française : intérieur fleuri, mobiliers précieux, peintures raffinées, etc. impressionnant, c’est à l’hôtel de la Reconquista que tous les ans se déroule la remise du prix Principe de Asturias, distinction attribuée aux scientifiques, écrivains, artistes ou athlètes les plus méritants. L’hôtel Giraffe de New York Hôtel 71 (Chicago) C’est un des hôtels les plus hauts et c’est là où Sofia Coppola a choisi de tourner la plus grande partie de son film Lost in Translation (2002). Scarlett Johansson, souvent adossée à la fenêtre de sa chambre dominant la ville, y donne la réplique à Bill Murray. Le Park Hyatt de Tokyo est situé au cœur de Shinjuku, le quartier des affaires et de divertissement de la capitale nippone. Le Grand Hotel Pupp de Karlsbad, en République tchèque, est un établissement historique construit en 1701 qui a gardé tout le charme d’un hôtel traditionnel de la ville thermale tchèque. Dans Casino Royal (2006), Daniel Craig, alias James Bond, y sirote un martini et rencontre pour la première fois l’actrice Eva Green dont il tombe amoureux (toujours dans le film). Un autre lieu qui a fait les beaux jours d’un opus de Bond c’est cette maison d’hôte dans Octopussy que l’espion a visitée et qui porte le même nom du film. Aujourd’hui, les touristes des quatre coins du monde viennent à l’hôtel Taj Lake Palace sur le lac Pichola, à Udaipur (Inde) . C’est au Grand Cabourg que la réalisatrice Anne Fontaine a choisi de tourner le film de la vie de la plus grande styliste française. Le biopic Coco avant Chanel (2009) ne pouvait s’adapter qu’à ce lieu élégantissime. Chambres avec grandes terrasses et vue exceptionnelle sur la mer font le charme de cet hôtel situé en Normandie L’hôtel Regina (Paris) Du chic pour cet espace où le thriller La Mémoire dans la peau, sorti en 2002, a été tourné. L’hôtel Regina se retrouve au cœur de l’intrigue qu’essaye Dans la comédie Sex and the City (2008), l’une des suites de l’hôtel Giraffe apparaît comme étant l’appartement de Monsieur Big, futur mari de l’héroïne, Carrie Bradshaw. Ce grand hôtel citadin, au style moderne, est situé sur Park Avenue, dans la 26e rue. L’Hôtel des Bains de Mort à Venise de Luchino est mort lui aussi il y a une décennie. Qui ne se souvient pas de ce superbe décor qui abritait les amours interdites de Dirk Bogarde avec un jeune éphèbe ? Ouvert en 1902, l’Hôtel des Bains était associé tout autant à la création du plus ancien festival de cinéma au monde, la Mostra, qui date de 1932, qu’à l’adaptation qu’Il Maestro Luchino fit, avec Dirk Bogarde, devant la caméra, de Mort à Venise, le roman de Thomas Mann. Les promoteurs ayant racheté ce superbe hôtel, le rebaptisant Bains Residences, ont promis que sa mythique salle de bal demeurera intacte. Le cinéaste Stephen Frears avait alors déclaré dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian : « Je suis seulement heureux que Dirk Bogarde ne soit plus vivant pour voir ça. » L’hôtel de la Reconquista, à Oviedo, dans Vicky Cristina Barcelona de Woody Allen. Dans ce film romantique, l’établissement tient une place centrale, puisque c’est là que Scarlett Johansson et Javier Bardem se rapprochent l’un de l’autre. Particulièrement 07:00 Journal 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 12:00 Infos 13:00 Inter-views 15:00 Infos 16:00 Journal arménien 16:40 Journal français 17:00 Souriya el-Yaoum 17:30 Sayyedat el-Mazra3a Le Grand Hotel Pupp de Karlsbad. Dans The Dark Knight, grand succès de Christopher Nolan, Bruce Wayne, alias Christian Bale, nous reçoit dans son penthouse situé au 39e étage de l’Hôtel 71 ! Placé à proximité de la célèbre Willis Tower, monument le plus haut de Chicago, l’hôtel est parfait pour partir à la découverte de la ville. Le Château Marmont C’est l’hôtel hollywoodien par excellence. Il abrite des romances ainsi que des histoires sulfureuses, mais c’est aussi le lieu de travail de plusieurs stars. Robert DeNiro y TF1 19:00 Bienvenue chez nous 20:00 Money Drop 21:00 Journal 21:40 Nos chers voisins 21:55 Série Alice Nevers, le juge est une femme 23:50 Série Alice Nevers, le juge est une femme. Park Hyatt, le plus haut hôtel à Tokyo pour « Lost in Translation » a longtemps vécu à l’année, James Dean y a décroché le casting de La fureur de vivre et John Belushi y est mort d’overdose. Dès son ouverture, bâti sur le modèle du château d’Amboise, l’hôtel attire très vite les stars comme Chaplin, Errol Flynn, Judy Garland ou Bogart qui y passent de belles journées et de folles nuits. C’est là aussi qu’on prétend que Jean Harlow a trompé son mari avec Clark Gable, que Natalie Wood et Nicholas Ray ont nourri une folle passion et que Vivian Leigh a séduit Laurence Olivier. Howard Hughes, lui, y a vécu cloîtré pendant des années, scrutant avec des jumelles les jeunes filles alanguies au bord de la piscine. En 2009, après le Park Hyatt de Tokyo qui portait Lost in Translation en 2002, le fameux hôtel, au 8 221 Sunset Boulevard, à Los Angeles, est au cœur du scénario de Sofia Coppola qui en fait le personnage central de son quatrième film, Somewhere, Lion d’or à Venise. France 2 18:00 Dans la peau d’un chef 19:55 N’oubliez pas les paroles 21:00 Journal 21:40 Parents, mode d’emploi 21:45 Magazine Envoyé spécial 23:20 Complément d’enquête. France 3 Suivez Julia Roberts (« Pretty Woman ») pour une virée au Beverly Wilshire. Et il y en a tant d’autres, où l’action, l’amour mais aussi la peur et l’horreur se retrouvent dans les pièces ou au bout du couloir. Citons en vrac : le Stanley Hotel de Shining de Stanley Kubrick, situé dans les Rocheuses ; l’hôtel del Coronado de Some Like it Hot ; le Bellagio Hotel à Las Vegas pour Ocean’s Eleven ; mais aussi l’Hôtel de la Plage à Saint-Marc-sur-Mer dans Les Vacances de Monsieur Hulot de Jacques Tati ; l’Hôtel de Paris, à Monaco, dans Iron Man 2 ; le Grand Hôtel de Rimini dans Amarcord de Federico Fellini... Et vous, quels souvenirs d’hôtels ? 17:10 Des chiffres et des lettres 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 21:15 Plus belle la vie 21:45 Drame historique La rafle. M6 18:20 La meilleure boulangerie de France 19:40 100 % Mag 20:45 Le 19.45 21:05 Scènes de ménages 21:50 NCIS : Los Angeles 22:40 NCIS : Los Angeles. Arte 16:05 Carta à Eva 17:40 Villes en déclin 18:20 Xenius 18:50 Voyages au bout du monde avec Art Wolfe 21:05 Life, l’aventure du commissaire Winter 22:50 Les enquêtes du commissaire Winter 23:50 Real Humans 00:50 Real Humans. L’horreur au bout du corridor d’hôtel dans « Shining ». « Somewhere » de Sofia Coppola fait renaître le château Marmont. Événement Les Rencontres Simone de Beauvoir L’ARP organise à Beyrouth les Rencontres Simone de Beauvoir. Des archives audiovisuelles des luttes féministes, gays et lesbiennes des années 1970-1980 en France seront projetées durant deux soirées, les 8 et 9 mai, et une rencontre publique aura lieu le 10 mai à cette occasion. Cet événement est organisé par l’ARP, en coproduction avec le Centre audiovisuel Simone de Beauvoir / projet Travelling Féministe, avec la participation de l’EHESS de Paris, de l’association Helem et le soutien de l’Institut français du Liban. Les invi- tées présentes à ces conférences et projections sont Nicole Fernández Ferrer (déléguée générale du Centre audiovisuel Simone de Beauvoir à Paris), Patricia Giudicelli Falguières (agrégée et docteur en histoire, membre de l’École française de Rome), Élisabeth Lebovici (docteure en esthétique, critique d’art depuis 1985, rédactrice en chef de Beaux-Arts Magazine (1988-90) et journaliste au service culture du quotidien Libération (1991-2006). Si les femmes ont toujours été présentes dans le cinéma dès les premiers films, les années 70 marquent une mon- « The Dark Knight » tourné à l’Hôtel 71. Humeur rageuse ... pour une décision « moyenâgeuse » À l’ALBA, du 8 au 10 mai tée en puissance des femmes et des sujets féministes. La libre disposition de son corps, les droits des femmes au travail, les discriminations contre les femmes, les stéréotypes vont constituer autant de thématiques de films. Des équipes techniques entièrement féminines voient le jour. Les luttes politiques, les batailles du mouvement féministe, lesbien et homosexuel vont être relayées par des groupes ou des individus, femmes et hommes activistes, qui filment, montrent et donnent une visibilité médiatique à tous ces mouvements. Page réalisée par Colette KHALAF OTV 07:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Hertakji 14:15 Infos 14:45 What’s Up 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 17:45 Aa Nar Latifé 18:45 Daniella 19:45 Le journal 20:30 Maklab Mrattab 21:30 Dohk we Jadd 23:30 Infos. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 08:20 MTV Alive 14:00 Beyrouth el-Yaoum 16:30 at MTV 18:00 Aghani, Aghani 19:00 Ekhtarab el-Hay 19:52 Le journal 20:45 Ma Fi Metlo 00:00 Infos. Chaînes câblées L’hôtel Beverly Wilshire Si vous avez envie d’aller sur les traces de la belle Vivienne (Pretty Woman), faites un saut dans cet hôtel raffiné, construit en 1928 à Bervely Hills. Réalisé en marbre de Carrare et pierre de Toscane, il imite l’architecture des palais de la Renaissance italienne. Rénové dans les années 1940, c’est aujourd’hui un lieu de villégiature 5 étoiles et, pour visiter Los Angeles, un point de départ idéal. L’hôtel Beverly Wilshire a vu défiler de nombreuses stars hollywoodiennes notamment Elvis Presley, John Lennon, ou Dustin Hoffman qui ont séjourné dans une des 395 chambres de rêve. On dit même que Warren Beatty et Jack Nicholson y ont fait les quatre cents coups. Outre Pretty Woman, Indecent Proposal, Mr and Mrs Smith ou encore la série Entourage ont été tournés dans ce fastueux hôtel. 18:30 Al-Roukiya el-Salissa 19:30 Le journal 20:15 DNA 20:30 Ossat Hayat aw Mawt 22:30 Like Hal Haki 23:30 Le journal 00:00 DNA 01:00 Al-Roukya el-Salissa 02:00 Ossat Hayat aw Mawt 04:00 Like Hal Haki 06:00 Valet Parking 06:30 Yoga. Alors que tous ces hôtels cités ci-dessus et notamment le Grand Budapest Hotel, qui a inspiré cet article, nous font rêver et emmènent le spectateur dans un univers onirique et joyeux, un bémol venu du Liban ramène à la triste réalité et soulève des questions. Beaucoup de questions. C’est une lectrice qui nous a ouvert les yeux, alors que les salles de cinéma n’en avaient encore fait aucune mention. Le Grand Budapest Hotel a été interdit d’entrée à un jeune homme de dix-huit ans, nous a-t-elle avoué. Quel fut notre étonnement ! Le film qui ne com- porte ni images ni même textes passibles de sanction devrait être vu par des enfants autant l’univers (semblable à une bande dessinée) qu’il propose est imaginaire. Aujourd’hui, cette décision n’est plus unique et commence à faire effet boule de neige. En effet, beaucoup de sorties récentes souffrent de la même sanction. Émanant de la Sûreté générale, diton. Les directeurs de salles s’interrogent. Le public aussi. Où va-t-on ainsi ? Vers une austérité déclarée ? Vers un Moyen Âge dissimulé ? Affaire à suivre... TV5 Monde Europe 08:50 Télématin 09:00 Le journal de Radio-Canada 09:26 TV5 Monde le journal 09:39 Méditerranéo 10:05 Flash Info 10:09 Les petits plats de Babette 10:34 Jardins et loisirs 11:00 Flash Info 11:02 Cérémonie du 8 mai 13:03 Flash Info 13:05 Ricardo 13:28 J’ai décidé de vivre en colocation 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 Belle baie 15:47 Mauvais karma 16:32 Vu du ciel par Yannick Charles 16:46 Dans la peau d’un chef 17:30 Questions pour un champion 18:00 Flash Info 18:03 Questions à la une 19:00 64’ le monde en français – 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:32 Melting-pot café 20:26 Melting-pot café 21:30 Le journal de France 2 22:01 Impardonnables 23:49 Detox 00:00 Le journal de la RTS 00:26 TV5 Monde le journal Afrique 00:45 L’invité 00:58 La grande librairie 01:57 Paradis blanc 02:49 Envoyé spécial, la suite 03:30 TV5 Monde le journal 03:54 Ainsi soient-ils. TV5 Monde Orient 09:21 Télématin 10:06 TV5 Monde le journal 10:18 Peuples du monde 10:32 Télétourisme 11:02 Cérémonie du 8 mai 13:05 Flash Info 13:08 Des chiffres et des lettres 13:38 Flash Info 13:41 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:04 Mademoiselle Zazie 15:11 Mily, Miss Questions 15:18 Le monde de Pahé 15:26 A.R.T. Investigation 15:39 Totally Spies 16:00 Zoobabu 16:05 360°, géo 17:01 Questions pour un champion 17:33 Belle baie 18:16 Belle baie 19:00 Taratata 19:30 64’ le monde en français – 1re partie 19:53 Le journal de l’économie 20:00 64’ le monde en français – 2e partie 20:20 L’invité 20:30 64’ l’essentiel 20:35 Temps présent 21:30 Le journal de France 2 22:00 Le souper 23:30 Migraines 00:00 TV5 Monde le journal Afrique 00:22 Le journal de la RTS 00:53 Le journal de l’économie 01:00 Mémoires vives 01:43 Mémoires vives 02:26 Escapade, le magazine des patrimoines 03:00 TV5 Monde le journal 03:24 L’invité 03:33 Le journal de l’économie 03:40 Reflets Sud. Radio Liban 96,2 FM 07:00 RFI En direct 10:00 RL Libre cours 11:00 RL Flâneries matinales 12:00 RL Lunch Time Show 13:00 RL Journal 13:30 RFI En direct 14:00 RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI En direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique 18:00 RL Silence on tourne 19:00 RL Journal en français et en anglais 19:30 RFI En direct 20:00 RL Micro-ondes 21:00 RL The Trip 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. 16 Ici et ailleurs Le 8 mai dans l’histoire 1902 : l’éruption du MontPelé à la Martinique détruit en trois minutes la ville de Saint-Pierre, faisant 30 000 morts. 1903 : naissance de l’acteur français Fernandel (mort le 26 février 1971). 1903 : mort du peintre français Paul Gauguin. 1906 : naissance du cinéaste italien Roberto Rossellini (mort le 3 juin 1977). 1927 : Nungesser et Coli, à bord du biplan l’Oiseau blanc parti du Bourget, disparaissent mystérieusement lors de leur tentative de traversée de l’Atlantique. 1945 : (nuit du 8 au 9) signature à Berlin de la capitulation allemande. La guerre en Europe est officiellement terminée. 1978 : Peter Habeler et Reinhold Messner réussissent l’ascension de l’Everest sans masque à oxygène, une première. 1999 : mort de l’acteur et écrivain britannique Dirk Bogarde. L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 « Je ne leur veux pas de mal. Il est temps de tourner la page... » Le dessin de pinter People Monica Lewinsky, aujourd’hui âgée de 40 ans, sort de sa réclusion après plus d’une dizaine d’années de mutisme sur sa « relation consensuelle » avec Bill Clinton. Monica Lewinsky, ancienne stagiaire de la Maison-Blanche avec laquelle Bill Clinton a reconnu en 1998 avoir eu une « relation inconvenante », est sortie de son silence dans Vanity Fair, au risque d’interférer avec une éventuelle campagne de Hillary Clinton pour la présidentielle de 2016. Monica Lewinsky explique qu’elle était ces dernières années restée « recluse », refusant toutes les sollicitations de la presse, craignant en particulier « de devenir un problème si Hillary Clinton lançait sa campagne » électorale. « Mais est-ce que je devais mettre ma vie encore entre parenthèses pour encore 8 à 10 ans ? » ajouteelle dans un long texte publié dans le magazine, où elle se revendique démocrate. Elle se défend d’écrire un texte contre les Clinton. « Je ne leur veux pas de mal. (...) Ce qui m’est arrivé et la question de mon avenir ne concernent aucun d’entre eux. Il est temps de tourner la page », affirme Monica Lewinsky, qui affiche son envie de se « réapproprier (son) histoire et donner un sens à (son) passé ». « Je regrette profondément ce qui est arrivé entre le président Clinton et moi », martèle-t-elle. Au terme de cette affaire, le président américain Bill Clinton avait été contraint d’admettre, en août 1998 devant un grand jury, qu’il avait eu une « relation inconvenante » avec une jeune stagiaire, Monica, à la Maison-Blanche. Après plus d’une dizaine d’années de silence, l’ancienne stagiaire désormais âgée de 40 ans explique qu’elle a été tellement silencieuse que « la rumeur dans certains cercles de- venait que les Clinton avaient dû me payer ». Or, « rien n’est plus éloigné de la vérité », affirme-t-elle. Il est temps d’arrêter « de marcher sur la pointe des pieds autour de mon passé et de l’avenir d’autres gens. Je suis déterminée à écrire une fin différente à mon histoire », ajoute la jeune femme, qui se plaint d’être citée en permanence par les médias sur des sujets aussi variés que la série télévisée « Scandale » ou la vie sentimentale du président français François Hollande. Timbrée narcissique « C’est vrai, mon chef a profité de moi, mais je resterai toujours ferme sur ce point : il s’agissait d’une relation consensuelle », souligne la jeune femme. « Toute cette notion de maltraitance est venue après, quand je suis devenue bouc émissaire pour Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. 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À propos de Hillary Clinton, qui l’aurait qualifiée de « timbrée narcissique » dans ses confidences à son amie professeure de sciences politiques Diane Blair, Monica Lewinsky assure que si c’est « la pire chose que (Hillary) ait dite » sur elle, elle a « beaucoup de chance ». Après le scandale à la fin des années 1990, Monica Lewinsky assure qu’elle a « refusé des offres (d’emploi) qui auraient pu lui faire gagner plus de 10 millions de dollars par an parce que ça ne semblait pas être la bonne chose à faire ». Elle a alors déménagé à Londres, où elle a passé un diplôme en psychologie sociale à la London School of Economics, puis à Los Angeles, New York et Portland (dans l’Oregon). Elle a postulé à divers emplois dans la communication et le marketing, mais « en raison de ce que les employeurs qualifiaient avec tact de mon histoire, je n’étais jamais la bonne personne pour le poste ». Ma souffrance « a pris une autre signification » après le suicide en septembre 2010 d’un étudiant homosexuel, Tyler Clementi, à l’Université de Rutgers (dans le New Jersey), qui avait été espionné par celui qui partageait sa chambre. « Peut-être qu’en partageant mon histoire, je me suis dit que je suis capable d’aider les autres dans leurs moments les plus noirs d’humiliation. » L’ancienne stagiaire de la Maison-Blanche estime avoir été en 1998 « non seulement la personne la plus humiliée au monde », mais aussi « sans doute la première personne dont l’humiliation mondiale a été propagée par Internet ». Son objectif, assure-t-elle, est désormais de s’impliquer dans la défense « de victimes d’humiliations et de harcèlement en ligne, et de commencer à parler de ce sujet dans des forums publics ». (Source : AFP) Angelina Jolie va enfin épouser Brad Pitt « Oui, nous allons nous marier, c’est prévu... » Angelina Jolie a confirmé hier au quotidien français Le Parisien qu’elle allait s’unir avec Brad Pitt. « On est toujours fiancés, mais c’est un projet auquel nous pensons », a affirmé la star, qui a également annoncé qu’elle projette de tourner un film avec son futur mari. Le couple possède la propriété de Miraval, dans le sud de la France, où il passe une partie de l’année et produit du vin rosé. « On se sent un petit peu français. Les enfants davantage encore : ils parlent mieux votre langue que nous », a dit l’actrice. (Source : AFP) François Guillot/AFP Michael Jackson chante d’outre-tombe Musique Un nouvel album posthume, « Xscape », est sorti en début de semaine. Michael Jackson revient sur le devant de la scène avec Xscape, second album posthume depuis sa disparation en 2009, mieux accueilli que le précédent par la critique. Quelques mois après la mort du « roi de la pop », la maison de disques Sony et ses légataires avaient signé un accord d’un montant record, évalué à l’époque à plus de 200 millions de dollars par le Wall Street Journal. Il prévoyait la sortie de sept nouveaux albums en dix ans, mélangeant inédits et rééditions. Le premier de ces albums posthumes présenté comme inédit, Michael, publié fin 2010, a été éreinté par la critique sur fond de controverses autour de l’authenticité de la voix de Michael Jackson. A suivi l’édition marquant le 25e anniversaire de Bad en 2012. Xscape, publié en début de semaine à travers le monde, est la troisième sortie d’album effectuée dans ce cadre. Cinq ans après sa mort, Michael Jackson reste un Bertrand Guay/AFP « produit » extrêmement rentable. Selon le magazine américain Forbes, il est la célébrité décédée ayant « gagné » le plus d’argent dans le monde l’an dernier. Ses héritiers ont empoché 160 millions de dollars en 2013 (après 145 millions l’année précédente et 170 millions en 2011). Si les huit titres d’Xscape sont des inédits au sens où ils ne figurent sur aucun enregistrement commercialisé à ce jour, six d’entre eux ont déjà émergé sous une forme ou une autre sur Internet par le passé. Mais les versions enregistrées pour l’album ont été « modernisées » par un bataillon de producteurs au premier rang desquels figure Timbaland, star du R’n’B et proche collaborateur de Justin Timberlake et Beyoncé. Une édition « deluxe » de Xscape comprendra également les enregistrements originaux des chansons. Certaines prises remontent au début des années 1980, et la production joue sur la fibre nostalgique, invoquant le mélange unique de pop, soul et disco que Michael Jackson avait inventé aux grandes heures de sa collaboration avec Quincy Jones. La critique internationale, sévère avec Michael, s’est montrée plus clémente envers Xscape, sans pour autant crier au chef-d’œuvre. (Source : AFP)