Guide de l`Eclairage et du Développement durable Guide

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Guide de l`Eclairage et du Développement durable Guide
Guide de l’Eclairage
et du Développement durable
www.sarlam.com
Définitions
Un certain nombre de termes, propres à l’éclairage, sont utilisés dans cette brochure.
Afin de familiariser le lecteur avec cette terminologie, nous proposons ici quelques définitions.
Ambiance lumineuse
Atmosphère créée par la lumière considérée sous l’aspect
de ses effets physiologiques et psychologiques.
Éclairage général
Éclairage uniforme d’un espace sans tenir compte des
nécessités particulières en certains lieux déterminés.
Rayonnement ultraviolet
Rayonnement optique dont les longueurs d’onde sont
inférieures à celles du rayonnement visible.
Applique
Luminaire destiné à être placé sur une paroi, la plupart
du temps le mur.
Éclairage indirect
Éclairage par des luminaires ayant une répartition de
l’intensité lumineuse telle que la répartition du flux lumineux émis, atteignant directement le plan utile, soit
de 0 à 10 %.
Éclairage localisé
Éclairage conçu de façon à s’appliquer à un espace défini
en fournissant un éclairement accru en certains lieux spécifiés, ceux par exemple où s’effectue un travail.
Rayonnement visible
Rayonnement optique susceptible de produire directement
une sensation visuelle. Il n’y a pas de limites précises pour
le domaine spectral du rayonnement visible ; ces limites dépendent du flux énergétique qui atteint la rétine et
de la sensibilité de l’observateur. La limite inférieure est
prise généralement entre 360 nm et 400 nm et la limite
supérieure entre 760 nm et 830 nm. Le nanomètre (nm)
équivaut à 10-9 mètre.
Éclairage rasant
Disposition d’un système d’éclairage dont la direction du
faisceau lumineux est quasiment parallèle à la surface
éclairée située généralement à proximité.
Réflecteur
Dispositif servant à modifier la répartition spatiale du flux
lumineux d’une source en utilisant essentiellement le
phénomène de réflexion.
Éclairement
Flux lumineux (quantité de lumière) reçu par unité de
surface. L’unité est le lux (lx).
Réflexion
La lumière est réfléchie par les surfaces environnantes.
Plus elles sont claires, plus la lumière est réfléchie, plus
elles sont sombres, plus la lumière est absorbée.
Ballast
Dispositif interposé entre l’alimentation et une ou plusieurs
lampes à décharge et qui sert principalement à limiter
le courant de la ou des lampes à la valeur requise. Un
ballast peut comporter un transformateur de la tension
d’alimentation des éléments de correction du facteur de
puissance et peut, seul ou en combinaison avec un dispositif d’amorçage, assurer les conditions requises pour
l’amorçage de la ou des lampes. Pour la fluorescence et
pour des raisons énergétiques, on préconise l’utilisation
de ballasts électroniques.
CEM : Compatibilité Électro-Magnétique
La Compatibilité Électro-Magnétique se définit comme l’aptitude du luminaire à fonctionner dans son environnement
électromagnétique de façon satisfaisante. Il ne doit pas
produire lui-même de perturbations électromagnétiques
susceptibles de créer des troubles de fonctionnement d’un
dispositif électrique ou électronique.
Confort visuel
Impression subjective de la satisfaction du système visuel
principalement procurée par l’absence de gêne induite
par l’ensemble de l’environnement visuel.
Culot
Partie d’une lampe servant à la relier au circuit électrique
d’alimentation par l’intermédiaire d’une douille ou d’un
connecteur de lampe et, dans la plupart des cas, servant
également à retenir mécaniquement la lampe dans la
douille. Un culot de lampe et sa douille correspondante
sont généralement identifiés par une ou plusieurs lettres
suivies d’un nombre qui indique approximativement la
valeur en millimètres de la dimension principale (généralement le diamètre) du culot. Le code normalisé figure dans
la publication 61 de la CEI (Commission Électrotechnique
Internationale).
Décharge électrique
Passage d’un courant électrique à travers des gaz et
des vapeurs.
Diffuseur
Dispositif servant à modifier la répartition spatiale d’un
flux lumineux. Les diffuseurs peuvent être en verre, en
matière plastique, en tissu.
Durée de vie d’une lampe
Temps pendant lequel une lampe (ou un lot de lampes)
a fonctionné avant d’être hors d’usage ou considérée
comme telle selon des critères spécifiés. La durée de
vie d’une lampe s’exprime en heures. Elle est déclarée
par le fabricant.
Éblouissement
Gêne ou diminution de visibilité due à des luminances
trop intenses ou à des répartitions de luminance défavorables dans le champ visuel. On distingue l’éblouissement
d’inconfort (gêne, trouble visuel, fatigue) et l’éblouissement d’incapacité (réduction de l’aptitude à distinguer les
détails) qui ne provoque pas obligatoirement une gêne
immédiate.
Éclairage direct
Éclairage par des luminaires ayant une répartition de
l’intensité lumineuse telle que la répartition du flux lumineux émis atteignant directement le plan utile, soit
de 90 à 100 %.
Éclairage direct/indirect
Éclairage par des luminaires ayant une répartition de
l’intensité lumineuse telle que la répartition du flux lumineux émis atteignant directement le plan utile, soit de
40 à 60 %.
Efficacité lumineuse d’une source (d’une lampe)
Flux lumineux émis par watt consommé. L’unité est le
lumen, watt (lm/W). C’est le seul indicateur de l’efficacité
énergétique pour les lampes.
Flux lumineux
Quantité de lumière émise par la lampe. Il est exprimé
en lumens.
Gradateur (ou variateur)
Dispositif électrique ou électronique permettant de faire
varier le flux lumineux des lampes dans une installation
d’éclairage.
Hublot
Luminaire compact conçu pour être fixé directement en
applique ou en plafonnier, qui en plus de ses caractéristiques d’éclairage est en général fermé (lampe protégée) et
présente des caractéristiques mécaniques importantes de
protection à l’eau, aux poussières et aux chocs.
Indice de rendu des couleurs
Il est important, pour la performance visuelle et le sentiment de confort et de bien-être, que les couleurs de l’environnement soient en rapport avec le niveau d’éclairement
et que la couleur des objets et de la peau soit rendue
correctement. Cette capacité d’une lampe à restituer les
couleurs est traduite par l’indice de rendu des couleurs
(IRC, noté aussi Ra). Sa valeur maximale est 100.
Intensité lumineuse
Une source lumineuse ne distribue pas forcément la lumière d’une manière égale dans toutes les directions ; il
est donc nécessaire de connaître la puissance rayonnée
dans chacune des directions, d’où la notion d’intensité
lumineuse. L’unité est la candela (cd).
Lumen
Unité de flux lumineux : lm.
Luminance
Grandeur qui caractérise l’aspect lumineux d’une surface
éclairée ou d’une source dans une direction donnée. En
éclairagisme, on considère les luminances des sources
primaires (lampes et luminaires) et celles des sources secondaires (surfaces éclairées qui réfléchissent la lumière).
Unité : cd.m-2 (candela par mètre carré).
Lux
Unité d’éclairement : éclairement produit sur une surface
dont l’aire est 1 mètre carré par un flux lumineux de 1
lumen, uniformément réparti sur cette surface. Unité :
lux ou lx.
Plafonnier
Luminaire destiné à être fixé directement au plafond.
Rayonnement infrarouge
Rayonnement optique dont les longueurs d’onde sont
supérieures à celles du rayonnement visible.
Rendement d’un luminaire
C’est le rapport du flux lumineux restitué par le luminaire
au flux lumineux émis par la lampe qui s’y trouve. Il est
exprimé en pourcentage.
Rendu des couleurs
Aspect chromatique d’un objet éclairé par une source
comparé à l’aspect d’autres objets éclairés par une
source de référence. Il est défini par l’indice de rendu
des couleurs (IRC).
Starter
Dispositif d’amorçage destiné en particulier aux lampes
fluorescentes, qui assure le préchauffage nécessaire des
électrodes et, en combinaison avec l’impédance du ballast
provoque une surtension momentanée sur la lampe. À
chaque changement de lampe, il faut associer le changement de starter. Avec les ballasts électroniques, le starter
devient inutile.
Température de couleur (Tc)
Elle caractérise la couleur apparente d’une source de
lumière. L’unité est le kelvin (K). La température de couleur
des lampes va de 2 400 K (teintes chaudes) pour les
lampes incandescentes à 6 500 K (teintes dites froides)
pour les tubes fluorescents. Entre les deux, on parle de
teintes intermédiaires.
A titre d’exemple, on peut donner quelques températures
de couleur de divers types de sources :
– soleil à l’horizon 2 000 K ;
– lampe à incandescence 2 400 à 2 700 K ;
– lampe fluorescente blanc chaud 2 700 à 3 000 K ;
– lampe halogène 3 000 à 3 200 K ;
– lampe fluorescente blanc neutre 3 900 à 4 200 K ;
– tube fluorescent lumière du jour 5400 à 6 500 K
Plus une lumière est froide, plus sa notation sera élevée
et plus elle tirera sur le bleu, et inversement, plus une
lumière est chaude, plus sa notation sera basse et plus
elle tirera vers le jaune ou l’orange.
Tension
La tension électrique est la différence de potentiel électrique (DDP en abrégé) entre deux points d’un circuit
électrique. Elle est de 230 volts en tension « normale »,
ou tension « réseau » encore appelée « basse tension »
et inférieure à 50 volts lorsqu’elle est dite « très basse
tension » (TBT).
Variateur
cf. Gradateur
Visibilité
Appréciation qualitative de la facilité, la rapidité et la
précision avec lesquelles un objet peut être détecté et
reconnu visuellement.
S
ommaire
L’éclairage : acteur du développement durable
Consommation d’éclairage et gisement d’économies . ................................................................................................ 3
Grenelle de l’environnement, orientations en éclairage .............................................................................................. 4
Comment améliorer l’efficacité énergétique dans le bâtiment ? ........................................................................ 8
Inciter aux bonnes pratiques ................................................................................................................................................................... 12
Garantir les résultats . ...................................................................................................................................................................................... 15
La performance des lampes, les critères de choix ........................................................................................................... 16
L’engagement et les réponses Sarlam
Sarlam et le développement durable .............................................................................................................................................. 19
Le PEP, un outil de mesure des impacts environnementaux . ................................................................................ 20
Ballast électroniques, pour une très haute efficacité énergétique ................................................................... 22
Diffuser efficacement le flux lumineux des sources . ...................................................................................................... 24
Lampes fluorescentes + détection = 85 % d’économies ......................................................................................... 25
Le détecteur hyper fréquence intégré ........................................................................................................................................... 26
La bi-alimentation, une spécificité Sarlam ................................................................................................................................ 28
Les solutions environnementales Sarlam, une démarche globale Produits et Services ............ 30
Du côté des professionnels : Interviews & Reportages
T1, le nouveau visage de La Défense ............................................................................................................................................ 33
Lycée des Iscles, Manosque .................................................................................................................................................................... 34
Maison de retraite « Les 2 Monts », Montlieu La Garde ............................................................................................... 36
Quevilly Habitat, Rouen / Elbeuf ........................................................................................................................................................... 38
Index thématique des sujets abordés ou mentionnés ................................................................................................... 40
1
L’éclairage, acteur
du développement durable.
[
1kWh économisé = 100 g de CO2 en moins
2
]
Eclairage
Consommation d’éclairage
et gisement d’économies.
Des consommations
d’éclairage importantes
Quote-part de l’éclairage dans le montant
global de la facture électrique
11 % de la facture dans le résidentiel : les consommations
11%
Tertiaire & Commerces
Résidentiel
annuelles sont estimées à un peu plus de 9 milliards de kWh, près
de 11 si l’on ajoute les consommations des parties communes.
Jusqu’à 50 % de la facture dans le tertiaire et les commerces :
– on estime que tous les immeubles de bureaux consomment
environ 6 milliards de kWh ;
– dans certains commerces, l’éclairage peut représenter plus de
60 % de la facture d’électricité. Depuis 1990, le bâtiment est le
50%
seul secteur avec les transports, dont la part d’émission de C02
a augmenté (+ 17 %).
Les engagements au niveau
de l’Union Européenne
Dix ans que le Protocole de Kyoto
a été négocié.
Des orientations fermes sont prises pour inciter les États membres
à améliorer l’efficacité énergétique. Des Directives ont été votées
afin de favoriser les meilleurs matériels, les meilleures installations,
Dix ans de prise de conscience progressive de l’importance
les meilleurs services. La France, parfois même en anticipant,
de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, pour
par exemple avec la Réglementation thermique ou les certificats
la planète et les générations futures.
d’économies d’énergie, transpose ces directives en droit national.
En même temps, l’approvisionnement en énergie est devenu
un objectif majeur de l’ensemble des pays développés et en
De plus en plus conscients des enjeux pour l’économie et
développement. Aucun gisement d’émission de GES, aucune
l’environnement, maîtres d’ouvrages, industriels, prescripteurs,
possibilité de réduire les consommations, ne doit aujourd’hui être
bureaux d’études, installateurs et distributeurs de matériels, placent
négligé. Usage le plus visible de l’électricité, l’éclairage est pourtant
le développement durable parmi leurs objectifs premiers.
souvent une exigence oubliée lorsqu’il s’agit d’améliorer l’efficacité
Les engagements au niveau de la France
énergétique du bâtiment.
Avec les ministères, l’ADEME et les fournisseurs d’électricité,
ont identifié et validé des solutions d’éclairage qui permettent
d’économiser de 20 à 70 % des consommations par rapport à une
installation ancienne. Disponibles, fiables, souvent faciles à mettre
en œuvre et rapidement amortissables, ces matériels apportent une
réponse concrète au besoin de produits présentant un excellent
coût global, et qui permettent de marier l’ergonomie, le confort
visuel, et le respect de l’environnement.
3
Grenelle de l’environnement
Orientations
Constat : un parc
installé vieilli
et énergivore
Le bâtiment, qui représente près de la moitié des consommations et
d’un quart des émissions de CO2, a été une des vedettes du Grenelle
de l’environnement. Ce vaste forum de discussion a vu exprimé de
façon unanime par les participants un constat implacable : trop de
bâtiments sont de vraies « passoires énergétiques ».
Malgré une baisse de la consommation unitaire, la consommation
d’énergie des bâtiments a augmenté de 30 % au cours des trente
dernières années, du fait de l’accroissement du parc des bâtiments,
de la surface moyenne des logements, de l’augmentation du confort
et de l’apparition de nouveaux besoins. Tous ces facteurs ont
largement contribué à une forte augmentation de la consommation
d’électricité, entre autres l’éclairage.
Il est urgent de rénover un parc de logements, de bureaux, d’écoles,
etc., vieilli et souvent dégradé faute de maintenance. Chacun
connaît ces espaces résidentiels ou tertiaires vieillis et équipés de
technologies obsolètes, de luminaires pour lampes à incandescence
standard, ou de luminaires avec ballast ferromagnétique et tubes
CONSOMMATION ELECTRIQUE ANNUELLE
POUR LEs SECTEURs RESIDENTIELs
et tertIaires
1 terrawattheure (TWh) = 1 milliard de kilowattheures
4
en éclairage
Décomposition des bâtiments par usage
et consommation d’électricité
Consommation
électrique
Millions
de logements
Millions de m2
Maisons
individuelles
17,3
1 782
94,7
Immeubles
collectifs
13,4
884
43,5
Total
résidentiel
30,7
2 666
138,2
Bâtiments
tertaires
—
850
90,0
3 516
228,2
Total
Terrawattheures, TWh*
Hervé Lefebvre
Expert éclairage intérieur
à l’ADEME
* 1 terrawattheure = 1 milliard de kilowattheures.
(Source Ceren, cité dans Rapport Comité Opérationnel Rénovation Bâtiment - Grenelle)
30 à 50 % de l’électricité
servant à éclairer peuvent être
économisés à l’aide de systèmes
d’éclairage performants.
fluorescents « blanc industrie » ! L’utilisateur est heureux s’il trouve
un interrupteur à la sortie du local, et la lumière reste allumée en
permanence dans les couloirs et parties communes car aucun
détecteur de présence ne vient maîtriser les consommations.
Les technologies et les matériels existent, mais souvent mal connus,
ne sont pas mis en œuvre. Les lampes fluocompactes par exemple,
qui existent depuis plus de 20 ans, durent 6 à 15 fois plus longtemps
que les lampes incandescentes, les ballasts électroniques permettent
Pour Hervé Lefebvre, Expert éclairage intérieur à
de réaliser jusqu’à 20 % d’économies.
l’ADEME, « l’éclairage a un impact conséquent sur
Sans actions fortes en ce sens, inutile d’espérer atteindre l’objectif
l’environnement. Pour un bâtiment non résidentiel, la
que s’est fixé la France de diviser par 4 les émissions de gaz à effets
part de l’éclairage peut représenter jusqu’à 40 % de
de serre d’ici 2050, ou de les réduire de 20 % d’ici 2020.
l’électricité consommée. D’importantes économies
Les comités opérationnels qui se sont réunis après le Grenelle
d’énergie peuvent être réalisées. Dans certains cas,
de l’environnement pour étudier les stratégies à déployer pour le
30 à 50 % de l’électricité servant à éclairer peuvent être
bâtiment existant, les logements sociaux et les bâtiments de l’État,
ont tous exprimé le même constat : « la plupart des bâtiments sont
économisés à l’aide de systèmes d’éclairage performants.
énergivores, et il est urgent, si l’on veut respecter les objectifs fixés,
Dans la plupart des cas, de tels investissements sont non
d’engager de profonds programmes de rénovation ». L’éclairage a
seulement rentables mais ils permettent également de
toujours été cité parmi les principaux gisements d’amélioration
maintenir ou d’améliorer la qualité de l’éclairage ».
d’efficacité énergétique.
5
Objectifs
et pistes d’actions
du Grenelle
Les pistes possibles sont nombreuses,
en voici quelques exemples :
n Développer le diagnostic de performance énergétique (DPE) pour
les logements et le tertiaire. Généraliser ce diagnostic aux locations
dans le non-résidentiel.
n Rendre ce diagnostic plus fiable afin de le rendre opposable et
améliorer le contenu de ses recommandations.
Accélérer le rythme actuel des rénovations des bâtiments
résidentiels et non résidentiels figure dans le groupe de tête
n Mieux identifier les consommations par usage de l’énergie
des objectifs du Grenelle.
(chauffage, éclairage, eau chaude sanitaire, etc.)
Beaucoup reste à mettre en place pour pouvoir affronter ce défi. Le
n Imposer un affichage de la classe énergétique du bâtiment dans
« Comité opérationnel » de l’après-Grenelle est chargé de traduire
les établissements recevant du public.
en décisions concrètes cet objectif ambitieux et a proposé une
série d’actions très diverses.
Classification du bâtiment
selon le niveau de consommation
annuelle d’énergie par m2
Classification du bâtiment
selon le niveau d’émission annuelle
de Gaz à Effet de Serre par m2 lié à la
consommation d’énergie (en kgCO2/m2/an).
(en kWh/m2/an).
198
31
Comme pour l’électroménager, sept classes sont définies allant de :
Allant de :
Classe A : Logement économe, avec une consommation annuelle
d’énergie primaire pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et le
refroidissement inférieure à 51 kWh/m²/an,
Classe A : faibles émissions de gaz à effet de serre, avec 5 kg.
équivalant de CO2/m²/an
à la :
à la : Classe G : Logement énergivore, avec une consommation
égale ou supérieure à 450 kWh/m²/an.
Classe G : fortes émissions de gaz à effet de serre, avec 80 kg.
équivalant de CO2/m²/an
6
n Instaurer l’obligation de réaliser des travaux d’amélioration sur
fin 2020, l’objectif étant de ramener leur consommation annuelle
les bâtiments de classe G (voir page de gauche), au moment des
à des valeurs inférieures à 150 kilowattheures d’énergie primaire
mutations.
par mètre carré et par an. »
n Développer la formation de l’ensemble des acteurs du bâtiment
n « Le gouvernement présentera au Parlement des dispositifs
à l’efficacité énergétique.
incitatifs ayant pour objet d’accorder, pour des catégories spécifiques
n Mettre en place un système de malus pour les bâtiments tertiaires
de produits, un avantage en termes de prix aux produits les plus
trop énergivores.
respectueux de l’environnement financé par une taxation des
produits portant le plus atteinte à l’environnement. La France
n Favoriser les prêts dédiés aux économies d’énergie pour
soutiendra la mise en place par l’Union européenne d’une TVA
les PME.
à taux réduit sur les produits ayant un faible impact sur le climat
n Renforcer sensiblement l’objectif 2009-2012 des certificats
ou la biodiversité. »
d’économies d’énergie.
A noter : l’Assemblée Nationale a souhaité que la France soutienne le
n Favoriser et promouvoir le recours aux services d’efficacité
retrait au niveau communautaire à compter de 2009, des lampes à
énergétique et aux contrats de performance énergétique.
incandescence et s’attachera à anticiper les échéances européennes
n Créer une attestation de prise en compte de la réglementation
(voir page 9).
thermique à l’achèvement de travaux soumis à permis de construire
sur les bâtiments existants.
Compte tenu du volontarisme affiché tant au niveau de Bruxelles
qu’en France, il est fort possible que ces propositions deviennent
OBJECTIF DE REDUCTION DES EMISSIONS
DE GAZ A EFFET DE SERRE.
réalité.
-20 %
Quelques points à retenir
Le projet de loi inspiré du Grenelle de l’environnement
a été révélé le 30 avril 2008.
n « La France se fixe comme objectif de devenir l’économie la
plus efficiente en carbone de l’Union européenne d’ici 2020. A
en2020
cette fin, elle prendra toute sa part à la réalisation de l’objectif de
réduction d’au moins 20 % des émissions de gaz à effet de serre
de l’Union Européenne à cette échéance, cet objectif étant porté à
30% pour autant que d’autres pays industrialisés s’engagent sur
des objectifs comparables et que les pays en développement les
plus avancés apportent une contribution adaptée. »
n « L’État se fixe comme objectif que l’ensemble du parc de
logements sociaux soit rénové à terme, en commençant par
800 000 logements sociaux dont la consommation énergétique est
supérieure à 230 kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré
et par an, lesquels feront l’objet d’une rénovation thermique avant
7
Comment améliorer
l’efficacité
Chasser
les produits
gaspi
Une volonté Européenne
Un certain nombre de mesures visant à
exclure du marché les produits les plus
énergivores ont été prises au niveau européen,
et la transposition de ces textes au niveau
français est en cours.
ont été identifiés par la Commission européenne comme des
La directive 2005-32 du 6 juillet 2005, établissant un cadre pour
la fixation d’exigences en matière d’éco-conception applicables
aux produits consommateurs d’énergie (Energy Using Products
en anglais, d’où son nom de directive EUP) permet de définir
des exigences relatives aux produits consommateurs d’énergie.
L’éclairage tertiaire, l’éclairage extérieur et l’éclairage domestique
gisements d’économies d’énergie prioritaires.
Les exigences réglementaires seront précisées dans des « mesures
d’exécution » spécifiques qui vont imposer le retrait progressif du
marché européen des produits les plus énergivores. Les produits
qui n’atteindront pas le niveau de performances imposé par le
règlement ne pourront plus porter le marquage « CE ». Ils seront
CONSOMMATION LAMPE + BALLAST
donc de fait exclus du marché européen.
50 W
40 W
30 W
20 W
10 W
0W
18 W
24 W
36 W
puissance lampe seule
Lampe + ballast ferromagnétique B2
Lampe + ballast électronique A2
L’exigence de ballasts de plus en plus
performant
En ce qui concerne l’éclairage tertiaire fluorescent, la réglementation
est annoncée pour 2009. Les principaux critères retenus seront,
pour les luminaires, le rendement lumineux, et pour les lampes,
l’efficacité lumineuse. Seules les lampes à décharge (fluorescentes
8
énergétique
dans le bâtiment ?
ou autres) et certaines leds performantes devraient être retenues
A noter que la France a décidé de favoriser une anticipation du
pour ces espaces professionnels.
calendrier Européen par la Convention d’application de l’engagement
Pour les ballasts, notons que la directive EUP a absorbé la directive
du Grenelle Environnement relatif aux lampes incandescentes
relative aux ballasts pour lampes fluorescentes, qui date de 2000, en
classiques. (Convention du 23 Octobre 2008)*
tant que « mesure d’exécution ». Après avoir éliminé les ballasts de
La convention prévoit le retrait de la vente des lampes incandescentes
classes D et C, de nouvelles exigences sont à l’étude pour imposer
classiques selon le calendrier suivant :
peu à peu les ballasts électroniques de classe A.
Vers le bannissement
des lampes incandescentes
30 juin 2009 :
retrait des lampes ≥ 100 W
31 décembre 2009 : retrait des lampes ≥ 75 W
30 juin 2010 :
retrait des lampes ≥ 60 W
31 août 2011 :
retrait des lampes ≥ 40 W
31 décembre 2012 : retrait des lampes ≥ 25 W
Le Règlement relatif à l’éclairage résidentiel, adopté le
Le remplacement des lampes incandescentes par des lampes basse
8 décembre 2008, sera proposé au vote au Parlement européen
consommation permettrait à la France d’économiser 8 térawatts-
au premier semestre 2009. Il interdit de marquage CE et donc de
heures, soit l’équivalent de deux fois la consommation annuelle
commercialisation en Europe, les lampes incandescentes classiques
d’électricité des habitants de Paris.
selon le calendrier suivant :
* Les signataires de la convention :
Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD)
Fédération des magasins de bricolage (FMB)
Récylum, éco-organisme agréé responsable des lampes usagées
Electricité de France (EDF)
Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)
ainsi que 12 enseignes de la distribution et 11 enseignes du bricolage.
Septembre 2009 : Septembre 2010 : Septembre 2011 : Septembre 2012 :
≥ 100 W
≥ 75 W
≥ 60 W
≥ 25 W
Le but de cette mesure est d’accélerer l’adoption des lampes
plus efficaces : fluorescentes compactes, tubes fluorescents haut
rendement, lampes à led et lampes halogènes performantes.
Comparaison de l’efficacité énergétique lampe fluocompacte / lampe incandescente
pour une quantité de lumière équivalente
Une lampe à incandescence classique
offre une efficacité lumineuse
de seulement 10 à 15 lm/W
et ne dure que 1 000 heures.
Une lampe fluocompacte à ballast électronique
séparé est environ de 5 à 7 fois plus efficace
qu’une lampe à incandescence pour
une même quantité de lumière.
Lampe à incandescence standard claire
Lampe fluocompacte à ballast électronique séparé
Puissance Flux lumineux minimum
Efficacité lumineuse
Puissance (1)
Flux lumineux minimum
Efficacité lumineuse (2)
Efficacité lumineuse
multipliée par
40 W 520 lumens
8,7 lm/W
9 W
600 lumens
66,7 lm/W
60 W 710 lumens
11,8 lm/W
11 W
900 lumens
81,8 lm/W
75 W 940 lumens
12,5 lm/W
13 W
900 lumens
69,2 lm/W
100 W 1 360 lumens
13,6 lm/W
18 W
1 200 lumens
66,7 lm/W 7,7
6,9
5,5
4,9
(1) Si la lampe de départ est de l’incandescence krypton, ajoutez 1 watt à la fluocompacte pour obtenir le même flux lumineux.
(2) L’efficacité lumineuse a été calculée par rapport à la consommation globale lampe + ballast électronique à allumages multiples.
9
La réglementation
pour les bâtiments existants
• L’arrêté du 3 mai 2007
Il est relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance
énergétique des bâtiments existants, règlemente les travaux de
rénovation dans l’existant à partir de 100 m² en application de la
directive performance énergétique des bâtiments. Ces dispositions
sont applicables depuis le 1er novembre 2007. L’article 40 de
l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux rénovations de bâtiments, impose
maintenant de recourir à des luminaires performants.
« Art. 40. − Lors du remplacement ou de la réalisation de l’installation
d’éclairage d’un local, la nouvelle installation doit satisfaire aux
prescriptions suivantes :
– la puissance installée pour l’éclairage général du local est
inférieure ou égale à 2,8 watts par mètre carré de surface utile et
par tranche de niveaux d’éclairement moyen à maintenir de 100 lux
Dans le neuf
ou l’existant,
l’électronique,
c’est automatique !
sur la zone de travail ;
– ou bien la nouvelle installation d’éclairage général est composée de
luminaires de type direct ou direct/indirect de rendement normalisé
supérieur à 55 %, équipés de ballasts électroniques et qui utilisent
des lampes présentant une efficacité lumineuse supérieure ou égale
à 65 lumens par watt. […] ».
• Les bâtiments de plus de 1 000 m²
L’article R.131-26 du Code de la construction et de l’habitation
prévoit que les bâtiments existants de plus de 1 000 m² qui font
Ces mesures visent à améliorer
la performance énergétique des installations
d’éclairage dans le bâtiment,
en neuf comme en rénovation.
l’objet de travaux de rénovation importants devront être soumis à
des exigences de performance énergétique. Cette réglementation
s’appliquera lorsqu’un maître d’ouvrage aura décidé d’effectuer
des travaux de rénovation thermique importants dont le montant
prévisionnel portant sur l’enveloppe, les installations de chauffage,
de production d’eau chaude, de refroidissement, de ventilation et
d’éclairage du bâtiment dépasse 25 % de sa valeur. […]
Les modalités techniques de la réglementation thermique dans
l’existant sont spécifiées en application du décret n° 2007‑363
du 19 mars 2007 relatif « aux études de faisabilité des
approvisionnements en énergie, aux caractéristiques thermiques et à
10
La norme NF EN 15193
la performance énergétique des bâtiments existants et à l’affichage
du diagnostic de performance énergétique » dans l’arrêté du 13 juin
• Fin novembre 2007, l’AFNOR a publié la norme NF EN 15193
2008 relatif à la performance énergétique des bâtiments existants
permettant l’estimation des consommations annuelles d’énergie pour
de surface supérieure à 1 000 m², lorsqu’ils font l’objet de travaux
l’éclairage dans le bâtiment existant et dans le bâtiment neuf. On y
de rénovation importants.
trouve des conseils pour le recueil des informations, des formules
de calcul conventionnel ou détaillé, des durées conventionnelles
Dans le neuf, la réglementation
thermique 2005
d’éclairage selon les activités et locaux, les facteurs à prendre en
compte si l’éclairage est géré par des automatismes de détection
de présence ou de lumière du jour, des conseils pour le comptage
• La RT 2005 transpose une part importante de la directive 2002 - 91
et la mesure automatique des consommations, etc.
sur la performance énergétique pour les bâtiments neufs (obligatoire
pour tout nouveau permis de construire depuis la RT 2000). Elle
• Sont abordées également les influences de l’éclairage sur les
impose également des limites de consommations, et le diagnostic
charges de chauffage et de refroidissement et, en conséquence, sur
énergétique dans le non-résidentiel doit prendre en compte ces
la performance énergétique globale du bâtiment. La norme traite
consommations de l’éclairage, par exemple 12 W / m² pour 500 lux
des catégories suivantes de bâtiments : bureaux, établissements
pour un bureau. La RT 2010 renforcera ces exigences.
d’enseignement, établissements sanitaires, hôtellerie, restauration,
établissements sportifs, commerces et usines de fabrication. Elle
• Les conclusions du Grenelle de l’environnement relatives au
a été réalisée sous mandat de l’Union européenne dans le cadre
bâtiment devraient amener un durcissement des exigences.
de la mise en œuvre de la Directive relative à la performance
Pour pouvoir appliquer ces nouvelles réglementations et garantir
énergétique des bâtiments.
qu’elles soient contrôlées de façon objective, des outils normalisés
commencent à être proposés aux professionnels.
L’electronique, c’est economique
Comparaison de solutions à ballast électronique par rapport à des ballasts ferromagnétiques
25%
25 % d’économies avec luminaires
dotés de ballast électronique.
35%
35 % d’économies avec luminaires
dotés de ballast électronique +
gradation ou + horloge.
11
50%
50 % d’économies avec luminaires
dotés de ballast électronique
+ cellule de gestion de lumière
OU détecteur de présence.
Inciter aux bonnes
La directive
2006 - 32
du 5 avril 2006
Relative à l’efficacité énergétique
dans les utilisations finales
et aux services énergétiques,
elle a plusieurs objectifs.
n Elle incite d’abord les Etats membres à mettre en œuvre des
mesures de réduction des consommations d’énergie, en particulier
dans le bâtiment, visant un gain de 1 % par an sur une durée de
9 ans.
n Elle demande aux Etats Membres de favoriser la création de
sociétés de service en performance énergétique, en mesure de
proposer aux maîtres d’ouvrage, contre rétribution, la prise en
charge de leurs consommations d’énergie et de la rénovation des
installations.
n Elle introduit également, en tant qu’outil d’aide à la décision et
au financement des investissements, les certificats d’économies
d’énergie. Dans le dispositif français des certificats, introduit par la
loi POPE (loi de Programmation fixant les Orientations de la Politique
Energétique d’août 2005) et le décret n° 2006-603 du 23 mai
2006, les solutions d’éclairage électroniques (ballasts, automatismes
d’allumage/extinction) sont retenues, en particulier à travers les
opérations standardisées.
12
pratiques
En éclairage, ces actions déjà validées et valorisées en termes
les parties communes. Le bénéfice est même augmenté de 20 %
d’économies de kWh cumac (cumulés actualisés) ont été identifiées.
si l’on met en œuvre un automatisme d’allumage / extinction.
Le kWh cumac est l’unité propre du dispositif. Les économies sont
Citons enfin pour les marchés publics le PNAAPD, Plan National
comptabilisées en kWh d’énergie finale, cumulés sur la durée de
d’Action pour des Achats Publics Durables, destiné aux maîtres
vie de la mesure et actualisés. L’actualisation, fixée à 4%, est à
d’ouvrages publics qui souhaitent s’engager dans des procédures
la fois financière (le certificat d’économie d’énergie a une valeur
d’achats publics conformes aux principes du développement durable.
économique) et technique (amélioration de la référence dans le
Il recommande en éclairage intérieur « des luminaires avec ballast
temps, donc dépréciation progressive du gain).
électronique multiples allumages, ayant un rendement normalisé
Une opération standardisée promeut par exemple l’installation de
minimal de 55 % ».
luminaire avec ballast électronique et lampe performante dans
Economies réalisées en kWh cumac (cumulés actualisés)
Exemples d’opérations standardisées
kWh cumac
sans automatisme
kWh cumac avec contrôle
détection présence
ou variation lumière
kWh cumac avec
contrôle détection présence
+ variation lumière
Opération standardisée n° BAT-EQ-09 : luminaire pour lampe fluorescente compacte à ballast électronique séparé
Bureaux
700
840
1 000
Enseignement
500
610
710
Commerces
900
1 100
1 300
Hôtellerie - Restauration
840
1 000
1 200
Santé
1 500
1 800
2 100
Opération standardisée n° BAT-EQ-01 : luminaire pour tube fluorescent T5 avec ou sans dispositif de contrôle
Bureaux
700
840
1 000
Enseignement
500
610
710
Commerces
900
1 100
1 300
Etablissements de soins
840
1 000
1 200
Opération standardisée n° BAR-EQ-04 : luminaire avec ballast électronique pour parties communes
Parties communes - Résidentiel
440
530
13
620
Certificats
d’économies
d’énergie :
comment
ça marche ?
Les moyens
L’État s’est fixé pour objectif de réaliser 54 milliards de kWh
d’économies sur toutes les dépenses d’énergie confondues, entre le
1er juillet 2006 et le 30 juin 2009, et de faire peser cette obligation
sur les fournisseurs d’énergie. EDF a ainsi pour obligation de réaliser
30 milliards de kWh d’économies sur cette même période.
Deux moyens pour y parvenir :
• en réalisant des économies sur leur propre parc
(installations),
• en incitant (communication, contrat, prime, etc.) leurs
clients à réduire leurs consommations. Pour ce faire, des
Avec les certificats d’économies d’énergie,
pour la première fois, les utilisateurs,
les fabricants, les électriciens, les
fournisseurs d’énergie, l’ADEME et les
ministères concernés, sont parvenus à se
mettre d’accord pour publier une liste des
produits, matériels et pratiques qui présentent
une réelle efficacité énergétique par rapport
aux produits habituellement installés.
certificats d’économies d’énergie ont été mis en place par le
ministère de l’industrie (arrêté de juillet 2006). Il s’agit d’opérations
standardisées, une quinzaine en éclairage, qui proposent un
calcul forfaitaire permettant, lors de rénovation d’installations, de
réaliser des économies d’énergie exprimées en kWh. Le maître
d’ouvrage, avec l’aide de son fournisseur d’énergie, constitue
un dossier à chaque opération standardisée (remplacement de
lampes incandescentes par des lampes fluorescentes par exemple)
dépose sa demande d’attestation auprès de la Drire (1). Après
validation, le certificat d’économie d’énergie est ainsi attribué
au maître d’ouvrage et comptabilisé dans l’enveloppe globale du
fournisseur concerné.
Pour la période 2009-2012, il est envisagé de multiplier l’objectif
Les objectifs
d’économies par 5 à 10, c’est-à-dire de réaliser de 250 milliards
Les utilisateurs qui désirent participer concrètement à l’objectif
de kWh à 540 milliards de kWh d’économies.
de développement durable ont à leur disposition une liste de plus
de 100 solutions reconnues, vérifiées, validées, et dont les bénéfices
OBJECTIF D’ECONOMIES POUR 2009 / 2012
sont immédiats. Ce cahier de recettes simples est disponible,
et publié en particulier sur le site de la direction de l’énergie du
ministère de l’écologie qui présente également le fonctionnement
du dispositif. Celui-ci contraint les fournisseurs d’énergie à inciter
milliards de kWh
leurs clients à faire évoluer leurs habitudes et leurs installations.
Le fournisseur d’énergie a des objectifs de kWh économisés
imposés, et se voit pénalisé de 0,02 e par kWh non économisé
(1)
par ses clients.
14
Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement.
Garantir les
résultats
Certifications, labels et programmes volontaires
Les Labels
Un certain nombre de labels,
certifications, et programmes volontaires
se mettent en place
L’arrêté du 8 mai 2007 définit les conditions d’attribution des
labels permettant d’identifier les constructions à performances
supérieures.
Le label Haute Performance Énergétique (HPE)
Il est attribué aux bâtiments qui présentent une consommation
conventionnelle d’énergie au moins inférieure de 10 % à la
consommation de référence définie par la RT 2005. Rappelons
Démarche Haute Qualité
Environnementale®
que celle-ci fait désormais état de référence et constitue donc
L’éclairage artificiel joue un rôle important dans les cibles 4 (gestion
constructions.
de l’énergie), 7 (entretien et maintenance) et 10 (confort visuel).
Le label très haute performance énergétique (THPE)
la performance minimale à respecter pour toutes les nouvelles
Les bâtiments « HQE® » devraient au minimum mettre en œuvre
Il définit une consommation conventionnelle d’énergie au moins
les produits identifiés dans les opérations standardisées éclairage
inférieure de 20 % à la consommation de référence définie par
des certificats d’économies d’énergie, avec systèmes de détection
la RT 2005.
de présence ou de variation selon l’éclairage naturel.
Le label BBC 2005 (bâtiment basse consommation énergétique)
La certification NF Bâtiments Tertiaires - Démarche HQE® valorise les
maîtres d’ouvrages de bâtiments de bureaux et scolaires réalisant
Il pourra être attribué aux bâtiments de logements neufs consommant
ou réhabilitant des bâtiments plus confortables, sains, économes en
au maximum 50 kWh/m2/an (à moduler selon les zones climatiques
énergie, et plus respectueux de l’environnement que ne l’exige la RT.
et l’altitude d’un facteur 0,8 à 1,3) et aux bâtiments tertiaires
L’offre de certification dans le tertiaire devrait s’étendre à d’autres
affichant une consommation inférieure à 50 % de la consommation
types d’opérations (santé, hôtels, commerces…). L’Association
conventionnelle de référence de la RT 2005.
HQE®
a mandaté le CSTB pour la prise en charge de la gestion
GreenLight, un programme d’aide et de
soutien à vos travaux de rénovation
opérationnelle de la certification. La Certification « NF Bâtiments
Tertiaires – Démarche HQE® » concerne l’opération, c’est-à-dire le
management des trois phases (programme, conception, réalisation),
L’Union européenne a lancé le programme GreenLight,
et les performances du bâtiment visées puis obtenues. Le certificat
pour inciter les maîtres d’ouvrages publics et privés
délivré à la fin de chacune de ses phases atteste que les exigences
à adopter des lampes, luminaires et systèmes de
du référentiel sont respectées à ce stade et que le maître d’ouvrage a
commande performants, économes et confortables. L’ADEME est
effectivement mis en place un système de management d’opération
le pilote de GreenLight pour la France.
et identifie et valide le passage de ces trois phases et ne devient
Avec GreenLight, le maître d’ouvrage s’engage à améliorer la
« complet » qu’à l’issue de celles-ci.
qualité de son éclairage tout en réduisant ses consommations
d’énergie. L’ADEME apporte son soutien, éventuellement financier,
au niveau des diagnostics, du calcul de retour sur investissements
car l’opération doit être justifiée par un avantage économique, de
l’aide à la prescription.
15
La performance
Les critères de choix
Plusieurs paramètres déterminent le choix
de la lampe : l’efficacité lumineuse, la durée
de vie économique, l’indice de rendu des
couleurs, la température de couleur et bien
sûr sa puissance. Les lampes les moins
énergivores sont les lampes fluorescentes,
tubes ou fluocompactes. Les leds, pas encore
utilisées en éclairage général, sont toutefois
de plus en plus présentes.
lampe incandescente
Lumière
5%
Chaleur
95%
lampe FLUORESCENTE
Lumière
25%
Chaleur
75%
La proportion de rayonnement visible,
c’est-à-dire de lumière, est différente selon le type de lampe :
LED
Lumière
15%
Incandescente, 5 % de l’énergie consommée
produisent de la lumière, tout le reste de la chaleur ;
Fluorescence, 25 % de l’énergie consommée
produisent de la lumière ;
LED (électroluminescence),
15 % de l’énergie consommée produisent de la lumière.
Chaleur
85%
La chaleur produite par le fonctionnement des sources lumineuses
devra être prise en compte dans le calcul thermique :
climatisation, ventilation et chauffage.
16
des lampes
Principales caractéristiques
énergétiques des lampes
La fluorescence pour une meilleure
efficacité énergétique
L’efficacité lumineuse, exprimée en lumens
par watt (lm/W)
Les lampes fluorescentes (qui sont des lampes à décharge) représentent
L’efficacité lumineuse d’une lampe est le rapport entre le flux
consomment que 50 % de l’énergie nécessaire à la lumière artificielle.
lumineux (la quantité de lumière produite) et la puissance électrique
Les tubes fluorescents
consommée par la lampe, y compris l’appareillage électrique pour
Retenons les tubes de diamètre 26 mm haut rendement et les
les lampes à décharge. Plus elle est élevée, plus la puissance mise
tubes 16 mm électroniques appelés aussi T5. Ce dernier offre
en œuvre et les dépenses de fonctionnement diminuent.
une excellente efficacité lumineuse (plus de 100 lm/W) et un bon
La durée de vie, exprimée en heures
maintien des performances dans le temps et sa durée de vie est
plus de 70 % des applications de l’éclairage tertiaire, mais ne
de 16 000 heures environ. Il est systématiquement équipé d’un
La durée de vie utile est indiquée par le fabricant pour chaque
ballast électronique.
type de lampe. Attention, à l’intérieur d’une même catégorie de
lampes, fluocompactes par exemple, les durées de vie peuvent
Les lampes fluocompactes
être différentes selon le type d’alimentation, la classe énergétique
Les lampes fluocompactes, sont désormais disponibles dans de fortes
de la lampe (pour les lampes domestiques seulement), etc.
puissances 70 W et 120 W pour l’éclairage des bureaux ou l’éclairage
Il faut donc veiller à noter la durée de vie de la lampe indiquée
extérieur, ce qui permet de réduire le nombre d’appareils à installer.
par le fabricant sur l’emballage pour prévoir le remplacement des
Elles offrent, en version professionnelle, des durées de vie de 15 000 h
sources dans le cadre d’une maintenance programmée.
et certaines gammes peuvent désormais fonctionner sur minuterie
et même sur variateur de lumière. Leur efficacité lumineuse peut
atteindre 90 lm/W.
Les lampes fluocompactes à ballast intégré (culot E27) trouvent leurs
Classification énergétique des lampes
principales applications dans les usages domestiques.
Les « LEDS » (Light emitting diodes)
ou diodes électroluminescentes
Dans les leds, l’émission de lumière est provoquée par la recombinaison
des électrons et des ions positifs sous l’influence d’un champ électrique
continu. Leur durée de vie peut atteindre 50 000 heures (maintien de
600 Lumens
50 % de leur performance) et leur efficacité lumineuse sans cesse
11 Watt
croissante (50 lm/W pour certaines d’entre elles) laisse penser qu’elles
12 000 h
supplanteront sans doute rapidement les lampes basse consommation
L’étiquetage, qui s’exprime par une lettre, va de « A »,
très économique, à « G », peu économique.
Les lampes fluorescentes sont de classe « A » ou « B »,
les lampes à incandescence halogène sont « C » ou « D »,
les lampes à incandescence standard sont « E », « F », ou « G ».
(fluocompactes et tubes fluorescents). Compte tenu de ces évolutions,
elles sont de plus en plus utilisées dans le balisage et la mise en scène
lumineuse, ou même dans les hublots Bi-alimentation en duo avec
une lampe fluocompacte, mais attention, elles ne sont pas encore
assez performantes pour l’éclairage général.
17
L’engagement
et les réponses Sarlam
18
Sarlam et le
développement durable
Intégrer le management
de l’environnement dans
nos sites industriels
Tous les sites de fabrication Sarlam sont certifiés ISO 14001, ou
engagés dans une démarche de management environnemental.
Depuis plusieurs années, la gestion des déchets sur ces sites est
l’une de nos préoccupations majeures et un budget conséquent
y est attribué. La conception est minutieusement contrôlée,
conformément aux réglementations en vigueur
Prendre en compte l’environnement
dans la conception des produits
Sarlam propose des solutions
pour aller vers un éclairage performant.
Au-delà des produits, c’est, chez Sarlam,
une réelle démarche environnementale
qui se déploie selon 4 axes.
Un produit agit sur l’environnement tout au long de son cycle
de vie. Fort de ce constat, Sarlam intègre les principes de l’écoconception lors du développement de ses produits.
Une conception qui intègre des matériaux recyclables et veille à ce
que les produits en fin de vie soient faciles à retraiter.
Développer des solutions innovantes
Sarlam propose des solutions d’éclairage pour diminuer l’impact
énergétique et environnemental des bâtiments.
Ses concepts innovants (détection de mouvement et crépusculaire,
système bi-alimentation, ballasts électroniques…) sont particulièrement adaptés aux réglementations thermiques et aux constructions environnementales (démarche H.Q.E.®, label H.P.E., etc.).
Fournir une information précise
sur les impacts environnementaux
Sarlam s’engage à fournir toutes les informations pertinentes
concernant les impacts environnementaux de ses produits.
Par la publication de Profils Environnementaux Produits (PEP),
Sarlam informe sur la composition, la consommation et la fin de
vie de ses produits.
19
Le PEP, un outil de mesure des
impacts environnementaux
Distribution
Utilisation
Afin d’informer au mieux ses partenaires,
Sarlam a développé un document « Profil
Environnemental Produit » ou « Eco-déclaration »
pour chacune de ses gammes.
Matières
premières
Fabrication
Le PEP vise la maîtrise de trois indicateurs majeurs de l’impact
environnemental :
Fin de vie
Valorisation
n l’épuisement des ressources naturelles (RMD)
n l’énergie totale consommée (ED)
L’évaluation des impacts environnementaux du produit de référence
n la participation à l’effet de serre (GW).
porte sur les étapes du cycle de vie suivantes : matières premières,
Le calcul de la valeur des indicateurs s’effectue à l’aide du logiciel
fabrication, distribution, utilisation.
EIME (Environnmental Information and Management Explorer) qui
Sont indiqués pour chaque référence :
utilise la méthode de travail normalisée de l’analyse du cycle de vie
n la constitution des matériaux en pourcentage
du produit. Le logiciel modélise le concept du produit et mesure ses
de la masse globale
impacts pour chacune des phases de son cycle de vie et chacun
des trois indicateurs.
n la certification ISO du site de production
Les valeurs relevées permettent d’obtenir une « carte d’identité
n la distribution : transport et emballage
environnementale » pour chaque produit et d’agir, à terme, sur sa
n son utilisation : précisions sur la durée de vie, l’entretien
conception en réduisant les impacts environnementaux.
et la maintenance
Impacts environnementaux analysés dans le PEP
Tous ces indicateurs sont explicités dans le glossaire qui accompagne chaque PEP.
20
Le mode de traitement du produit en fin de vie est détaillé selon les
paramètres suivants :
n déchets dangereux contenus dans le produit :
n déchets non dangereux contenus dans le produit
n potentiel de recyclage : il correspond au pourcentage de
matière pouvant être recyclé par les techniques actuelles existantes
sans tenir compte de l’existence ou non des filières de recyclages
Traitement et valorisation des lampes à décharge
qui sont très dépendantes de la situation locale.
Parce que 93 % de leurs composants sont recyclables et qu’elles contiennent une
n potentiel de valorisation énergétique : elle consiste à utiliser
infime quantité de mercure, substance potentiellement dangereuse, les lampes à
les calories dans les déchets, en les brûlant et en récupérant
décharge doivent être colletées puis traitées séparément des autres déchets. C’est
l’énergie ainsi produite pour, par exemple, chauffer des immeubles
pourquoi une filière d’élimination spécifique est opérationnelle depuis le 15 novembre
ou produire de l’électricité.
2006, date d’entrée en vigueur du décret DEEE sur les déchets d’équipements
électriques et électroniques.
Ce décret élargit la responsabilité des producteurs d’équipements électriques et
électroniques à l’enlèvement et au traitement des déchets issus de ces équipements.
Ainsi, Sarlam est désormais responsables du devenir des lampes qu’il met sur le
marché. Nous appliquons notamment sur celles-ci le marquage « poubelle barrée »
de manière visible et indélébile, indiquant aux utilisateurs les produits qui ne doivent
pas être jetés avec les ordures ménagères. Nous sommes également responsables
du financement de l’élimination des lampes usagées collectées sélectivement. Afin
d’assumer cette nouvelle responsabilité, Sarlam est devenu adhérent de Récylum,
l’éco-organisme agréé par les pouvoirs publics pour la prise en charge des lampes
usagées. Récylum, financé grâce à l’éco-contribution, orchestre la filière de collecte
et de recyclage, de la mise en place de points de collecte au recyclage effectif, en
passant par l’information des détenteurs de lampes.
Quelles lampes sont recyclées ?
Toutes les lampes, à l’exception des lampes à incandescence classiques et halogènes
qui peuvent être jetées avec les déchets banals, doivent être recyclées : les lampes
fluorescentes, les lampes à LED, les lampes à vapeur de mercure, les lampes sodium,
les lampes aux iodures métalliques.
Si ces lampes sont économiques et écologiques à l’usage car elles consomment
jusqu’à 5 fois moins et durent jusqu’à 10 fois plus longtemps que les lampes à
incandescence, leur bénéfice environnemental n’est total que si elles sont recyclées en
fin de vie. L’efficacité de la filière repose sur la participation de chacun, du producteur
à l’utilisateur, en passant par les distributeurs, les collectivités locales, les collecteurs
de déchets et les installateurs électriciens.
En 2008, c’est 4.000 tonnes de ces lampes qui devraient être collectées, sur les
12.900 tonnes mises sur le marché cette même année par les adhérents de Récylum,
soit un taux de collecte de 31%.
Pour en savoir plus : www.recylum.com
21
Ballasts électroniques,
pour une très haute
Le ballast électronique :
le plus performant
Depuis plusieurs années, Sarlam concentre
ses recherches sur des solutions à haute
efficacité énergétique, notamment avec
l’intégration de ballasts électroniques
dans toutes les gammes de luminaires.
Les lampes à décharge ont besoin d’auxiliaires d’alimentation
pour fonctionner. Il existe deux types de ballasts : le ballast
ferromagnétique (50 Hz) ou « conventionnel » et le ballast
électronique ou HF (haute fréquence, c’est-à-dire entre 20 et
70 kHz).
Le ballast ferromagnétique est constitué d’éléments inductifs
(bobines de réactance, transformateurs). Il stabilise et limite l’intensité
de la lampe à sa valeur nominale, grâce à un enroulement de cuivre
Gains en consommation d’énergie
Désignation
Puissance
en watts
Puissance
en watts
Puissance
en watts
Gain en
consommation
d’énergie
Lampe fluorescente
seule
Lampe fluorescente
+ ballast(s)
électronique(s)
Lampe fluorescente
+ ballast(s)
ferromagnétique(s)
1
2
3
4
5
6
Mini
Chartres
9
9,5
14,4
34 %
40
70 %
Koréo
Chartres
Oléron
2x9
18,1
18,9
5 %
80
78 %
Fluolux
Xali
18
19
29,5
36 %
85
78 %
Koréo
Chartres
2 x 11
25,8
31,4
18 %
110
77 %
Koréo
Chartres
Oléron
26
28
29,2
4 %
120
77 %
électronique /
ferromagnétique
Puissance
en watts
(Flux lumineux
équivalent lampe
incandescente)*
Gain en
consommation
d’énergie
Lampe fluorescente
+ ballast(s)
électronique(s) /
Lampe incandescente
*Il s’agit de la puissance en incandescence qui serait nécessaire pour obtenir le même flux lumineux qu’en fluorescence
Les colonnes 2 et 3 comparent l’énergie consommée par les ballasts ferromagnétiques et les ballasts électroniques et la colonne 4 indique les gains obtenus:
les ballasts électroniques permettent de réaliser jusqu’à 36 % d’économies d’énergie.
Les colonnes 2 et 5 permettent de comparer l’énergie consommée par les lampes fluorescentes équipées de ballasts électroniques et par les lampes à
incandescence et la colonne 6 indique les gains obtenus : les ballasts électroniques permettent de réaliser jusqu’à 78 % d’économies d’énergie.
22
efficacité énergétique
AMELIORATIONS du confort et de la qualite
DES LAMPES fluorescentes equipees
d’un BALLAST ELECTRONIQUE a cathode
chaude
dont la longueur détermine l’intensité à stabiliser. Il doit être associé
n l’allumage est rapide voire instantané,
n la lumière ne papillote pas,
le luminaire ne génère aucun bruit,
n il n’y a pas d’effet stroboscopique,
n les performances sont régulées dans le temps
à un starter pour provoquer l’allumage des lampes fluorescentes.
Cependant l’énergie produite est dissipée en chaleur (effet joule)
lors du passage du courant, provoquant ainsi des « pertes », donc
des consommations plus importantes. Le décret 2001-1131 du 28
novembre 2001 relatif au rendement énergétique des ballasts destinés
à l’éclairage fluorescent (transposition de la directive 2000/55/CE)
a interdit à la vente les ballasts C ou D, ferromagnétiques donc plus
Le ballast électronique assure la même intensité et stabilisation
Ballast électronique séparé ou lampes
de substitution à alimentation intégrée ?
du courant à partir de composants électroniques. La tension d’arc
Le bannissement des lampes incandescentes va se traduire
est générée en interne (pas besoin de starter) et le facteur de
inexorablement par la démocratisation des lampes fluocompactes
puissance est supérieur à 0,95, ce qui permet de se dispenser
à alimentation intégrée. Ces lampes fluorescentes ont généralement
d’utiliser un condensateur de compensation et d’éliminer l’effet
un culot E27 qui leur permet de se monter en lieu et place des
stroboscopique (papillotement). L’amorçage s’effectue après une
lampes incandescentes, d’où leur nom de lampes de substitution.
période définie de préchauffage des électrodes, ce qui protège les
A noter qu’elles contiennent un ballast électronique de dimension
cathodes et permet un plus grand nombre d’allumages.
réduite intégré dans leur culot et qu’elles sont donc soumises aux
Par rapport à un luminaire équipé d’un ballast ferromagnétique, un
problématiques de compatibilité électromagnétique (interaction
énergivores, mais la classe B2 subsiste (très faibles pertes).
luminaire équipé d’un ballast électronique présente les avantages
possible avec un détecteur HF par exemple)
suivants :
Sarlam préconise l’utilisation de sources fluorescentes à ballast
n Amélioration de la qualité de la lumière: pas de papillotement
séparé pour des applications professionnelles : ce sont sources
dédiées à culot spécifique, qualifiées par Sarlam dans ses luminaires,
à l’allumage, montée en puissance rapide, extinction automatique
qui permettent d’anticiper et garantir leur fonctionnement lors
des lampes en fin de vie (au lieu d’un clignotement)
de l’utilisation intensive, notamment en termes d’échauffement
n Réduction d’au moins 25% de la consommation totale de la
(donnée très importante dans les hublots) et de compatibilité
lampe et du ballast à flux équivalent : un tube fluorescent de 18 W
électromagnétique.
par exemple consomme 29,5 W avec un ballast ferromagnétique
Ces caractéristiques sont conservées lors des opérations de
contre 19 W seulement avec un ballast électronique (voir tableau
relamping car seules les sources dédiées sont compatibles (culot
page ci-contre)
spécifique). De plus, le relamping ne concerne alors que les sources
n Utilisation possible sur minuterie et avec détection de présence :
proprement dites à l’exclusion du ballast. Le changement des lampes
le ballast électronique de type A2 supporte des allumages et
de substitution entraîne quant à lui un recyclage spécifique des
extinctions fréquents car il est conçu pour un démarrage à chaud
composants électroniques intégrés.
et permet donc d’être commandé automatiquement par un détecteur
Sarlam préconise donc la prudence quant à l’utilisation des lampes
de présence ou une minuterie (couloirs, bureaux …)
de substitution dans ses luminaires pour des raisons de non-
n Gradation possible : le ballast électronique de type A1 permet
qualification des sources à ce jour, de grande interchangeabilité
la gradation (variation) et le couplage par exemple à des cellules
des lampes de substitution (toutes les puissances possibles pour
photosensibles qui contrôlent et font varier les niveaux d’éclairement
le même culot E27) et des différents niveaux de qualité disponibles
et les flux lumineux.
dans le commerce.
23
Diffuser efficacement
le flux lumineux
des sources
Un hublot est un luminaire qui, sous une apparente
simplicité, représente une maîtrise de fabrication
que Sarlam ne cesse de perfectionner. Ces
constants développements permettent d’amé­
liorer à la fois la résistance mécanique et
l’efficacité énergétique globale des luminaires.
Sarlam a fait tester ses produits par le laboratoire du C.S.T.B. (Centre
Scientifique et Technique du Bâtiment) et le tableau montre que tous
les produits représentés offrent un rendement supérieur à 55 % (ou
de 0,55) et qu’ils utilisent des lampes dont l’efficacité lumineuse
est ≥ à 65 lm/W.
Ces valeurs sont conformes à l’arrêté du 3 mai 2007, relatif aux
caractéristiques thermiques et à la performance énergétique
des bâtiments existants, qui règlemente les travaux de rénovation à
partir de 100 m².
Exemple de rendement luminaires Sarlam
Désignation
Chartres
Puissance
lampes
Puissance
totale
Lampes +
ballast
Flux lumineux
lampe(s)
Efficacité
lumineuse
Flux lumineux
restitué
Rendement
(W)
(W)
(lm)
(lm/W)
(lm)
(%)
2x9
18,1
2 x 600
66,67
684
57 %
26
28
1 800
67
1 008
56 %
32
33,8
2 400
71
1 700
71 %
HP
70 (SHP)
86
5 600
65,1
3 300
59 %
HP
32
34
2 400
70,6
1 560
65 %
HP
70 (lodure)
76,5
6 300
82,3
4 032
64 %
Kalankosol
20 (CMH)
22,3
1 650
74
974
59 %
2 x 36
76
2 x 2 900
76,3
3 538
61 %
18
19
1 350
71
891
66 %
Alu / Poly & AV
Chartres
Alu / Poly & AV
Chartres
Alu / Poly & AV
Prelium
Ambiance - indirecte /
direct par verre
Xali
Explication du calcul pour le modèle Chartres 2 x 9 W (première ligne du tableau)
Le rendement de 57 % est égal au flux lumineux restitué (684 lm) divisé par le flux lumineux de la lampe (1 200 lm).
L’efficacité lumineuse de 66,67 lm/W est égale au flux lumineux de la lampe (1 200 lm) divisé par la puissance totale 18 W (lampes + ballast)
24
Lampes fluorescentes
+ détection
= 85 % d’économies
Les lampes fluorescentes sont peu
énergivores. Les ballasts électroniques
prolongent la durée de vie des lampes de
50 %, et consomment peu. Pour aller encore
plus loin dans les économies d’énergie,
il est recommandé d’utiliser des systèmes
automatiques de gestion de la lumière,
tels que les détecteurs de présence ou de
mouvement.
Dans les deux cas, le signal est envoyé aux luminaires qui s’allument
aussitôt. Le détecteur assure l’extinction automatique des locaux dès
qu’il n’y a plus personne après une temporisation programmable
ou non suivant le matériel utilisé Pour éviter que les lampes ne se
détériorent prématurement, les ballasts électroniques doivent être du
type « démarrage à chaud » ou « à cathode chaude ».
Cas d’un immeuble collectif R+4
2 hublots Chartres par palier et 1 hublot Chartres par étage
dans l’escalier, soit 15 luminaires posés.
• Installation opérationnelle 365j/365
• Prise en compte en plus des luminaires de :
- la durée de des lampes et leur changement ;
- coût et main-d’œuvre des matériels suivants (selon le cas) :
minuterie, boutons-poussoirs, filerie, aines ou moulures,
détecteur IR, etc. ;
- prix du kWh : 0,08 e HT
- coûts de main-d’œuvre et de déplacements pour l’installation
et la maintenance.
Ces dispositifs permettent de commander l’allumage et l’extinction de
l’éclairage par détection infrarouge (IR) ou hyper fréquence (HF).
IR : Le capteur détecte la présence d’une personne par l’émission de
chaleur qu’elle dégage.
HF : le capteur émet une onde qui lui revient modifiée si un mouvement
intervient dans la zone d’émission.
Immeuble collectif équipé de 15 hublots
Type de lampe
Lampes
incandescentes
Lampes
incandescentes
Lampes
incandescentes
Fonctionnement
des appareils
Minuterie
Détecteur
Infra-rouge
Détecteur Hyper fréquence
intégré
Lampes
fluocompactes
+ ballast
électronique
Economies
en
%
Coût
d’investissement
H.T.
2 393 e
2 527 e
2 135 e
2 482 e
Coût
d’exploitation
annuel H.T.
886 e
591 e
571 e
138 e
Jusqu’à
Coût global au bout
de 3 ans
5 051 e
4 300 e
3 848 e
2 896 e
Jusqu’à
43 %
Coût global au bout
de 6 ans
7 709 e
6 073 e
5 561 e
3 310 e
Jusqu’à
57 %
Pour un investissement supérieur de 3,7 % à 16 % les économies réalisées sur le coût d’exploitation peuvent atteindre 85%
25
85 %
Des solutions concrètes
Le détecteur
hyper fréquence intégré
Le principe :
la technologie Hyper Fréquence
Le module développé par Sarlam fonctionne avec des ondes
électromagnétiques à haute fréquence (5,8 Ghz).
Dès qu’une personne approche, le détecteur envoie un signal
au(x) luminaire(s) qui s’allume(nt) automatiquement. La lumière
s’éteindra de même automatiquement au bout de quelques
minutes (temporisation), dès que le local est inoccupé.
Sa nouveauté :
miniaturisation et fiabilité du dispositif
Sarlam, en tant que spécialiste de l’éclairage de
cheminement et de balisage intérieur et extérieur,
se devait d’apporter des réponses pratiques aux
problématiques environnementales actuelles. L’intérêt
de ce nouveau système d’éclairage ne se limite pas à
son usage...
Le détecteur H.F. allège le dispositif général et prévient toute
détérioration ou geste « malintentionné », puisqu’il est entièrement
intégré et invisible. Le détecteur H.F. est moins fragile et moins
volumineux, aisément dissimulable dans le luminaire, ce qui ne
l’empêche pas d’être toujours en veille.
L’engagement de Sarlam dans une démarche « d’écogestion » (ou gestion intelligente des ressources et
des déchets), se retrouve dans la conception et le
fonctionnement du détecteur de mouvement Hyper
Fréquence intégré.
Ses atouts :
de l’économie d’énergie à l’éco-gestion
La technicité du détecteur électronique de mouvement H.F.
améliore l’ergonomie des hublots de balisage et s’inscrit dans une
démarche concrète en faveur de l’environnement.
Le module Hyper Fréquence de Sarlam est totalement
intégré dans le corps même du luminaire. Ce dernier
conserve donc toutes ses propriétés : un seul luminaire
peut être à la fois esthétique, antivandale et équipé
d’un détecteur. Plus besoin de choisir, ce produit est
un « tout en un ».
Ses caractéristiques permettent non seulement d’améliorer
le confort des usagers, mais aussi de réduire notablement la
consommation d’électricité, l’entretien et les déchets (lampes
usagées). De plus, il permet de répondre aux préoccupations de la
Réglementation Thermique 2005 (RT 2005).
UN DETECTEUR INGENIEUX
Dissimulé dans le luminaire, le détecteur reste complètement
invisible.
Le capteur Hyper Fréquence est à l’affût du moindre
mouvement dans un champ de 360° maximum.
Dès qu’une personne approche, le détecteur déclenche le
(ou les) luminaire(s). La lumière s’éteindra automatiquement
(temporisation).
26
2 configurations possibles
Maître / Esclaves
Maîtres
Un hublot équipé d’un détecteur commande l’allumage
Chaque hublot est autonome, car équipé d’un détecteur.
d’un ou plusieurs hublots qui lui sont reliés.
3 paramètres réglables
9
12
6
Temporisation
Temps d’éclairage à régler entre 10 secondes
3
et 30 minutes.
Portée
Portée du champ de détection de 1 à 6 mètres
en applique et jusqu’à 10 mètres en plafonnier.
Luminosité
1m
10 m
Niveau de luminosité ambiante de 10 à 2000
Lux.
27
Des solutions concrètes
La bi-alimentation
une spécificité Sarlam
Sarlam a développé le concept de la bi-alimentation pour
répondre à la demande de ses clients.
BI-ALIMENTATION
Comment ça marche ?
Sécurité
Les hublots comportent 2 circuits à alimentation séparée.
Ces circuits peuvent être commandés individuellement
pour des applications diverses selon les lieux et les
besoins.
Bi-alimentation
Bi-alimentation
Economie
Le système permet de toujours disposer d’un éclairage,
par exemple en veilleuse dans les circulations et de
bénéficier d’un éclairage général lorsque cela est
nécessaire. L’association à un hublot détecteur de
mouvement est recommandée pour optimiser l’usage de
l’éclairage.
Gestion de l’énergie
Veille
Eclairage
Le circuit LED fonctionne en
Le circuit fluorescent permet quant
permanence, maintenant un
à lui l’éclairage des lieux.
éclairage de veille dans les locaux
L’association à un hublot détecteur de
(couloirs, escaliers...) apportant une
mouvement permettra d’optimiser
sécurisation des lieux pour un faible coût
l’usage de l’éclairage.
et une longévité importante.
28
La gamme bi-alimentation propose différentes solutions
de gestion de l’éclairage des lieux de passage.
Solution 1
Gestion de l’éclairage des parties communes à l’intérieur
2 circuits séparés et indépendants :
• un circuit veille avec Led ou lampe fluorescente faible
puissance (5 ou 7 W).
• un circuit éclairage principal avec lampe fluorescente.
Le circuit veille pourra fonctionner 24 h sur 24h (on privilégiera
l’usage de la Led) ou pourra être commandé par un interrupteur
horaire (on privilégiera l’usage de la lampe fluorescente 5 W).
Le circuit principal pourra être commandé par un détecteur
de mouvement HF ou par une minuterie.
1 circuit veille avec Led 1 W
Un circuit fluorescent « principal » alimentation
électronique 2G7-11 W commandé par
inter-crépusculaire, inter-horaire...
Un circuit fluorescent « veille »
alimentation électronique 2G7-7 W
fonctionnement permanent.
Un circuit fluorescent principal
alimentation électronique 2G7- 2 x 11 W
commandé par détecteur de mouvement
ou sur minuterie.
Solution 2
Gestion de l’éclairage en extérieur
(parkings, façades, sous-sols...).
2 circuits séparés et indépendants :
• un circuit d’éclairage de sécurisation
avec une lampe fluorescente (11 ou 26 W)
• un circuit d’éclairage complémentaire avec une lampe
fluorescente (11 ou 26 W) permettant de doubler la puissance
de l’éclairage de sécurisation.
Le circuit d’éclairage de sécurisation pourra être commandé
par interrupteur crépusculaire.
Le circuit d’éclairage complémentaire pourra être commandé
par un détecteur de mouvement HF ou par un interrupteur horaire.
Un circuit fluorescent 11 W ou 26 W. Aux heures d’affluence,
les deux circuits fonctionnent (ex. entre 17 h et 21 h).
Un circuit fluorescent 11 W ou 26 W. Aux heures
creuses, seul un circuit fonctionne (ex. de 21 h à 8 h),
assurant une sécurisation du lieu avec une contrainte
de gestion économique.
Solution 3
Gestion différenciée de 2 éclairages
2 circuits séparés et indépendants :
• 1 circuit avec lampe incandescente E14, 25 W
• 1 circuit avec lampe fluorescente G24d3, 26 W
Chaque circuit est commandé séparément depuis des points
de commande différents.
Exemple d’application : établissement pénitentiaire.
Cette fonction développe : 1 point d’allumage en cellule (26 W fluo)
pour le détenu et 1 point d’allumage à l’exterieur (25 W incandescent)
pour le surveillant.
Un circuit incandescent E14 - 25 W maxi
29
Un circuit fluorescent
G24 d3 - 26 W
Les solutions environnementales une démarche globale L’engagement de Sarlam dans la recherche de solutions
Toujours à l’écoute de ses partenaires, Sarlam a créé le système
performantes tant en termes de qualité de l’éclairage que
bi-alimentation qui a donné naissance à des luminaires équipés de
d’économies d’énergie, s’appuie depuis de nombreuses années
deux lampes à alimentation séparée pour une sécurité accrue.
sur une offre globale de produits et de services. Des lampes
Au-delà de la grande diversité de cette offre produits, Sarlam
fluorescentes à la détection de présence, en passant par le ballast
accompagne prescripteurs et gestionnaires au travers de services
électronique, Sarlam propose des luminaires qui mettent en œuvre
d’aide à la conception, qu’il s’agisse de son logiciel de calculs
les toutes dernières technologies et réduisent les consommations
d’éclairage ou de ses équipes de techniciens attentives à leurs
tout en offrant des formes et des couleurs permettant une
attentes.
intégration harmonieuse dans tout type d’architecture.
Kalank encastré
Lampes fluorescentes
Ballasts électroniques
Détection de présence
Leds
Chartres
Koréo
Oléron
Lampes fluorescentes | Ballasts électroniques | Bi-alimentation | Détection de présence | Leds
Fluolux
Prelium bandeau
Bornes Kalank
Lampes fluorescentes | Ballasts électroniques | Détection de présence
30
Sarlam,
Produits et Services
Sarlux,
logiciel de calcul et
Des références produits, des courbes photométriques, des niveaux
d’éclairement recommandés, Sarlux constitue un outil indispensable
à la conception.
d’optimisation d’éclairage
Sarlux, une aide à la conception
– fonctionnement sous Windows XP et VISTA
– saisie des dimensions et des caractéristiques
(revêtement de sol et des parois) du local
– répertoire de toutes les gammes Sarlam
– prise en compte des niveaux d’éclairements recommandés
par la norme européenne d’éclairage intérieur EN 12 464.
– calcul rapide
– impression des résultats (PDF)
Sarlam, propose un logiciel de calcul
d’éclairage afin d’aider les bureaux
d’études, architectes, consultants à réaliser,
structurer, définir et optimiser une installation
d’éclairage intérieure ou extérieure.
Planifier l’éclairage, choisir la juste lumière, des luminaires adaptés
aux besoins et à l’architecture constituent autant de passages
obligés pour concevoir une installation d’éclairage répondant aux
exigences d’un site. Afin d’aider au mieux les acteurs de l’éclairage,
Sarlam a mis au point un logiciel de calcul sous sa propre marque,
Sarlux.
Sarlux permet d’optimiser les installations
d’éclairage tant en terme de qualité de lumière
que d’économie d’énergie.
Afin d’accompagner davantage encore le concepteur de l’éclairage,
le logiciel Sarlux lui permettra d’effectuer rapidement tous les calculs
nécessaires à l’élaboration du projet d’éclairage.
31
Du côté des professionnels
Interviews & Reportages
32
Le nouveau visage
de la Défense
La tour T1, gratte-ciel de bureaux de 185 m de
hauteur, dans le quartier d’affaire de Paris-LaDéfense (Courbevoie) a été conçue par le
cabinet d’architectes Valode & Pistre. Elle
offre la forme d’une feuille pliée en deux,
HP
ressemblant à une voile gonflée.
Sur la terrasse, des hublots
robustes HP dotés d’un indice
de protection IP 65 ont été
installés, tandis que 500
Chartres balisent les
cages d’escaliers
des 46 étages et
que 50 Koréo
agrémentent
le gymnase
de
la
Tour.
Chartres
Koréo
HP
33
Lycée des Iscles | Manosque
L’électronique, un choix Le Lycée des Iscles à Manosque est campé
à la porte des Alpes, dominant la Vallée de
la Durance, le Plateau de Valensole et la
Chaîne des Alpes. La conception de l’ensemble
des bâtiments s’inscrit dans une démarche
de développement durable, privilégiant, entre
autres, l’inscription dans le site, les économies
d’énergie, la gestion des eaux pluviales,
et le confort visuel et climatique.
Maître d’ouvrage : Région Provence-Alpes-Côtes d’Azur
Maître d’ouvrage mandataire : A.R.E.A.
Architecte mandataire : Atelier de la Rue Kléber,
Jean-Luc Rolland
Installateur : Société SEAP, Noël Falduto
BET : Sarlec
113
Appliques fluorescentes Xali
81
Encastrés Kalank rectangles
214
Chartres Alu Electronique
28
Hublots HP
103
Têtes de lit Mini Chartres
539
Nombre total d’appareils Sarlam
Jean-Luc Rolland | ARCHITECTE MANDATAIRE |
Atelier de la Rue Kléber, Marseille
sobres, sans gesticulation baroque, d’un design agréable. Il est
essentiel, à mon avis, que l’on puisse voir la lumière sans savoir
d’où elle vient, que l’éclairage, aussi fonctionnel soit-il, s’intègre
le mieux possible à l’architecture.
Sur le plan technique, quelles étaient vos priorités ?
Si l’on veut respecter le cahier des charges, fort contraignant dans les
bureaux et les locaux d’enseignement, il ne nous reste pas beaucoup
de liberté de choix. Les appareils que nous choisissons doivent
répondre aux exigences d’éclairement des normes en vigueur. Mais
dans les espaces communs, comme le hall d’accueil, les circulations,
les chambres d’internat, nos priorités étaient différentes : nous
pouvions jouer sur les contrastes d’ombres et de lumière, tout en
offrant un confort visuel apprécié des utilisateurs. Et dans le cadre
de la maîtrise de l’énergie, nous avons choisi des hublots Sarlam
dont le design s’harmonisait avec les éléments architecturaux et
qui mettaient en œuvre des lampes basse consommation comme
les lampes fluocompactes dotées de ballasts électroniques. Je dois
d’ailleurs souligner la collaboration remarquable de l’installateur,
Noël Falduto et son équipe de l’entreprise SEEAP, grâce à qui nous
avons pu effectuer un vrai travail d’équipe.
Jean-Luc Rolland, quelle a été votre approche Eclairage dans
un projet comme celui du Lycée des Iscles à Manosque ?
Jean-Luc Rolland : En dehors des contraintes techniques et
normatives auxquelles il faut satisfaire, nous essayons d’offrir un
bâtiment qui touche la sensibilité des utilisateurs. Ces derniers
sont ici nombreux et très différents : de l’équipe de direction, aux
enseignants, jusqu’aux élèves, en passant par les agents de service,
les besoins, les sensations, les usages, ne sont pas les mêmes. Pour
moi, il est essentiel que les occupants d’un bâtiment s’approprient
les lieux. Ainsi, le béton pouvait de prime abord paraître froid, mais
traité de différentes manières selon plusieurs types de peaux, et
mis en valeur par la lumière, naturelle et artificielle, il constitue un
lien commun d’une grande richesse perceptive, entre l’intérieur
et l’extérieur. Pour l’éclairage, il en va de même : il faut trouver
le lien fédérateur.
Vous voulez dire que la lumière est ce lien fédérateur ?
Pas seulement la lumière, mais aussi l’appareil d’éclairage
lui‑même. Pour répondre aux contraintes budgétaires du cahier
des charges, il nous fallait trouver des appareils d’un bon rapport
qualité/prix. Mais au-delà, nous avons recherché des matériels
HP Electronique
Internat
34
évident.
Entrée du Lycée
1
Stade - Encastrés Kalank
2
Couloirs - Encastrés Kalank
3
Sanitaires Internat - Hublot Chartres
4
1
2
M. NOEL FALDUTO
Installateur | Société SEAP
Noël Falduto, est-ce que l’évolution des matériels d’éclairage, en
particulier les hublots équipés de lampes fluocompactes et dotés
d’alimentation électronique, présente des difficultés particulières ?
Noël Falduto : Non, plus maintenant. Les progrès réalisés par les
fabricants ont été étonnants ces dernières années. Les utilisateurs
avaient littéralement baigné dans la lumière fluorescente d’un blanc
froid pendant de nombreuses années, puis dans les teintes chaudes de
l’halogène. Aussi, lorsque que les lampes fluocompactes sont apparues,
il a été difficile de persuader les maîtres d’ouvrage, soucieux du confort
des occupants, de revenir à la fluorescence même si celle-ci offrait de
nombreux avantages. Comme les appareils d’éclairage ont suivi cette
évolution, leur design est devenu plus attractif, ils se sont miniaturisés
en même temps que les lampes, et enfin, à l’heure du réchauffement
climatique, ils offrent une maîtrise de l’énergie appréciable : dans un
bâtiment tertiaire, les économies peuvent atteindre jusqu’à 80 %.
Quel type de hublots avez-vous installé dans le lycée des Iscles ?
Nous avons choisi les modèles en accord avec l’architecte, selon les
espaces à éclairer, les volumes, les durées d’allumage, l’utilisation. Par
exemple, à l’extérieur, les encastrés de la rampe d’accès à l’entrée
principale fonctionnent sur horloge crépusculaire, de même que les
encastrés situés sur le muret longeant la piste d’athlétisme. A l’intérieur,
les hublots équipent principalement les circulations, les cages d’escaliers
et la partie internat, en choisissant à chaque fois un design approprié à
chaque espace.
3
35
4
Maison de retraite « Les 2 Monts » | Montlieu Confort visuel et réduction 1
Pourquoi l’éclairage des chambres de la Maison de retraite
« Les 2 Monts » a-t-il subi une si complète rénovation ?
Jacky Peronneau : Le bâtiment de la maison de retraite n’en est
pas à sa première transformation. Il a tout d’abord été édifié pour
abriter un séminaire, puis transformé en hospice et enfin, érigé
en Maison de retraite publique et rénové entièrement en 1992.
Jacky Peronneau | CHEF DU SERVICE TECHNIQUE |
E.P.D. Les Deux Monts
L’installation d’éclairage datait de cette époque sans qu’aucun
changement, hormis les opérations de maintenance courantes,
n’ait été effectué. Or, les réunions de référents, qui rassemblent
régulièrement l’équipe de direction, le service médical et le service
technique ont permis de constater que l’installation d’éclairage
des chambres ne répondait plus aux besoins des résidents ni à
ceux des soignants.
Quelles étaient les caractéristiques de l’installation
existante ?
La maison de retraite « Les 2 Monts »
de la commune de Montlieu La Garde,
en Charente-Maritime, vient de faire peau
neuve en matière d’éclairage.
En effet, les luminaires des 103 chambres
et des salles de bains attenantes, ont été
remplacés par des appareils plus efficaces
et plus économes en énergie.
Les 103 chambres disposaient d’un plafonnier installé au centre
de la chambre, équipé d’une lampe incandescente de 100 W.
Compte tenu de la faible durée de vie de ces lampes, environ
1 000 heures, et de leur longue durée d’utilisation, certains résidents
laissent allumé pendant 14 heures d’affilée, nous devions intervenir
très souvent pour changer les lampes. De plus, les soignants ne
disposaient pas d’un niveau d’éclairement suffisant lors des soins
dispensés en chambre et les résidents eux-mêmes se plaignaient
de ne pas y voir assez pour lire ou écrire. Et dans les salles de
bains, équipées d’appliques fluorescentes de 11 W, l’éclairement
36
La Garde
des consommations
était très insuffisant tant pour les hommes qui avaient du mal
à se raser, que pour les femmes pour se maquiller. Même les
aides‑soignants se plaignaient du manque de lumière. De plus,
la nuit, ces appliques restaient allumées, servant de veilleuse aux
personnes âgées qui laissaient la porte entrouverte afin d’éviter de
chercher l’interrupteur, la nuit. Les durées d’allumage pouvaient
atteindre 16 ou 18 heures !
Maître d’ouvrage : EHPAD (Etablissement d’hébergement
pour personnes âgées dépendantes)
Directeur : Yves Poujade
103
Appliques Fluolux
103
Hublots Intérieurs Oléron
La rénovation visait donc essentiellement la réduction des
consommations d’énergie ?
Oui, mais aussi le confort des résidents. Avec les technologies
d’aujourd’hui, il devenait possible de tout remplacer et d’obtenir à la
fois une meilleure esthétique, les nouveaux hublots offrant un design
plus attrayant et une amélioration des consommations. Dans un premier
temps, nous avons installé des hublots équipés de lampes de 42 W
dans quelques chambres mais comme l’essai n’était pas concluant,
nous avons demandé à Sarlam de nous proposer un autre modèle. La
première phase des travaux a donc consisté à rénover 31 chambres
avec des luminaires équipés de lampes fluocompactes 2 x 18 W et
dotés de ballasts électroniques. Les réactions ont été immédiates :
tout le monde voulait changer son éclairage. L’opération a duré en tout
3 ans, afin de gêner le moins possible les résidents. Pour un même
niveau d’éclairement, on est donc passé d’une puissance installée
de 10 300 W à un peu plus de 4 000 W (si l’on tient compte de la
consommation des ballasts), rien que pour les chambres.
1
Les jardins
2
Applique Fluolux
3
Hublot Intérieur Oléron
3
Et les salles de bains ?
Dans les salles de bains, on a augmenté la puissance, de 11 W,
nous sommes passées à 24 W avec des appliques Sarlam qui
offrent un branchement frontal pour le rasoir (au lieu de latéral qui
gênait beaucoup les résidents). Si l’on fait un rapide calcul, avec
l’installation précédente, la puissance totale installée s’élevait à
environ 12 000 W, et maintenant nous sommes à environ 6 700 W.
Nous n’avons pas encore pu détailler les consommations éclairage,
mais notre objectif est largement atteint, la réduction des
consommations est incontestable, sans compter que nous réalisons
aussi d’importantes économies de maintenance, puisque les lampes
fluocompactes durent 8 fois plus longtemps que les incandescentes
et que nous avons pu améliorer de façon spectaculaire le confort
visuel de tous les utilisateurs.
2
37
Quevilly Habitat | Rouen / Elbeuf
Une réflexion engagée sur Comment s’effectue la gestion du parc éclairage dans les
immeubles dont vous avez la charge ?
Quevilly Habitat : entreprise sociale pour l’habitat
qui exerce son activité de construction et de gestion
immobilière en Normandie.
Philippe Schmitt Nous avons, en fait, trois types de prestations :
d’une part l’entretien courant des parties communes de tous nos
immeubles et qui concerne les entrées, les paliers, les escaliers ;
d’autre part, la rénovation programmée qui porte sur les halls
d’entrée, les paliers et cages d’escaliers (une centaine d’entrées
environ) et enfin la réhabilitation des logements, à peu près 320
appartements par an. Pour chaque prestation, nous intervenons
sur plusieurs domaines dont l’éclairage.
Siège social : Grand-Quevilly.
Effectif : 200 personnes.
Parc immobilier : 8540 logements.
Eclairage
Entretien courant des parties communes
de plus de 200 immeubles
Rénovation des entrées, des paliers,
cages escaliers : 45 immeubles
Réhabilitation de 320 logements
par an (hublot dans salles de bains et
réglettes fluorescentes dans salles de
bains et cuisine)
Philippe Schmitt | DIRECTEUR DU PATRIMOINE
Quevilly Habitat, Grand Quevilly
que nous sommes ceux qui connaissent le mieux nos locataires,
leurs besoins et leurs souhaits. Comme les hublots Sarlam évoluaient
avec les technologies, nous travaillons toujours avec ce fabricant.
Notre objectif est de choisir des produits qui correspondent à notre
image et s’intègrent bien à l’esprit général de l’immeuble et du
quartier. Bien entendu, nous recherchons aussi des luminaires de
qualité et qui offrent une certaine robustesse sans pour autant faire
nécessairement appel à des appareils antivandales. Nous avons pu
constater que plus les produits étaient de qualité et plus ils étaient
respectés des locataires.
En quoi consistent ces interventions sur l’éclairage ?
Lors de ces opérations d’entretien, nous changeons tous les luminaires
pour les remplacer par des produits plus performants, équipés de
lampes plus efficaces. Par exemple, nous avons récemment installé des
hublots en extérieur, sur les façades d’immeuble pour l’éclairage de la
porte d’entrée dont l’allumage est déclenché par cellule photosensible
en fonction de la lumière du jour. Les halls d’entrée ont également été
refaits, chaque immeuble a sa particularité et les produits installés
doivent s’harmoniser avec l’ensemble architectural. S’il y a une maîtrise
d’œuvre, nous travaillons ensemble avec l’architecte pour proposer un
design le plus adapté possible, sinon, nos équipes se chargent ellesmêmes de la prescription.
Où sont installés les hublots en général ?
Toutes les parties communes en comportent : 1 à l’entrée en
extérieur, 4 ou 5 dans le hall selon la taille de celui-ci, de 2 à 5
par palier selon la taille également et parfois avec détecteurs de
présence, et bien sûr 1 par étage dans la cage d’escalier. La plupart
du temps, ce sont des modèles Chartres qui ont été choisis. Le
remplacement des lampes est effectué par les gardiens au coup
par coup mais l’entretien courant, c’est-à-dire, le remplacement
des luminaires est décidé par nos services en fonction de l’âge de
l’installation ou à l’occasion de travaux ponctuels, par exemple le
réaménagement de locaux communs sur les paliers qui nous permet
de déposer les anciens hublots pour y substituer des modèles plus
performants. Les logements sont dotés, dans les salles de bains,
Le choix des produits d’éclairage n’est donc pas figé ?
Non, nous n’imposons aucun modèle, même s’il est vrai que nous
travaillons traditionnellement et régulièrement avec Sarlam depuis des
années. A l’origine, il y a 20 ans peut-être, ce sont les installateurs qui
prescrivaient ces hublots, puis, le parc de logements s’agrandissant,
nous sommes devenus nous-mêmes prescripteurs, partant du principe
38
le développement durable
Hublot Chartres Visière horizontale
1
Hublots Chartres Déco
2
1
d’un hublot Oléron en plafonnier et d’une réglette fluorescente audessus du lavabo et dans les cuisines d’une réglette fluorescente
disposée au-dessus de l’évier. Chaque logement fait l’objet d’une
complète rénovation tous les 20 ans environ qui donne lieu, entre
autres, au remplacement de ces équipements.
Comment se traduit dans votre activité l’importance de la
maîtrise de l’énergie ?
Dans le neuf, nous posons déjà des luminaires équipés de lampes
fluocompactes avec ballasts électroniques mais actuellement,
la question se pose d’un remplacement total des luminaires à
lampes incandescentes. Il y a 6 mois, nous avons engagé, au sein
de Quevilly Habitat, une réflexion sur le développement durable
avec la mise en place d’un projet d’entreprise qui touche tous les
usages, pas seulement l’éclairage. En ce qui concerne mon équipe,
nous sommes en train de quantifier tout le parc dans les parties
communes, relever les puissances installées, calculer le coût des
consommations existantes, estimer le coût d’investissement pour
la mise en œuvre de nouvelles technologies et calculer le retour
d’investissement. Il faut aussi tenir compte de la durée d’allumage
et du nombre d’appareils. Nous recevrons également des fabricants
à titre de conseil.
Nous avons les solutions mais la question demeure : jusqu’où
peut-on aller ?
2
39
Index thématique
des sujets abordés ou mentionnés
Grenelle de l’environnement
Objectifs chiffrés de la France
5
Les pistes d’amélioration possibles
6 et 7
en consommation d’énergie (schéma)
6
Classification Energétique des Bâtiments
en émission de gaz à effet de serre (schéma)
6
Projet de loi français du 30 Avril 2008
7
Convention d’application
pour lampes incandescentes (23 octobre 2008)
Consommation annuelle d’électricité
des bâtiments tertiaires (schéma)
9
Consommation annuelle d’électricité
des bâtiments résidentiels (schéma)
Réglementation sur les Produits
La Directive Européenne EUP (6 juillet 2005)
La Directive Européenne relative aux Ballasts
(2000 puis EUP)
8, 9 et 22
17
17
Production de lumière et de chaleur par source
9
Lampes fluocompactes : évolutions récentes
Lampes fluocompactes : exemples d’implantations
Réglementation sur les Bâtiments
Rénovation des bâtiments de plus de 100m2
(Arrêté du 3 mai 2007)
Rénovation des bâtiments de plus de 1000
(Arrêté du 13 juin 2008)
Efficacité lumineuse : définition
Durée de vie des sources
Efficacité énergétique des lampes
fluocompactes et incandescentes (tableau)
8
Réglementation Européenne :
Eclairage dans le Résidentiel (8 décembre 2008)
Tubes Fluorescents : évolutions récentes
Leds
10
m2
Bâtiments neufs : La Réglementation
Thermique 2005 (RT 2005)
9
16
17
35 et 37
17
17 et 28
Ballasts électroniques
10 et 11
La Directive Européenne relative aux Ballasts
Avantages liés aux ballasts électroniques
11 et 15
Diagnostic Energie selon la norme NF EN 15193
11
Consommation ballast électronique,
ballast ferro-magnétique
(Schéma)
Directive Européenne Relative
à l’Efficacité Energétique (5 avril 2006)
12
Fonctionnement : comparaison électronique
et ferro-magnétique
Mesures incitatives aux économies d’énergie
Certificats d’économies d’énergies :
8 et 22
9
8
22 et 23
22
Solutions d’Economies d’énergie
– fonctionnement
14
– Loi Pope (Août 2005)
12
– principe
– Opérations standardisées et kWh Cumac
13
– économies d’énergie
Programme Greenlight
3, 4 et 5
Sources lumineuses
8
Réglementation Européenne :
Eclairage fluorescent dans le Tertiaire (projet 2009)
3 et 5
La détection de présence :
15
Certifications et Labels
26
11 et 25
– paramètres
27
La Bi-alimentation
28 et 29
Certification Haute Qualité Environnementale
15
Le Rendement des luminaires
24
Label Haute Performance Energétique
15
Le Logiciel de Gestion de l’Eclairage
31
Label Très Haute Performance Energétique
15
Témoignage de l’ADEME
Label Bâtiment Basse Consommation
15
Eco-conception
5
Consommation, classification énergétique des bâtiments
Mesure des impacts environnementaux
20
Classification Energétique des Bâtiments
Recyclage
21
40
OCTOBRE 2008
www.sarlam.com
SAS au capital de 292 538 e
54, rue du Général de Gaulle - Belhomert
Tél. : 02 37 53 80 00 - Fax : 02 37 81 20 01
RCS Chartres 806 120 242

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