Le nouveau business des casual games

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Le nouveau business des casual games
Farmville et Angry bird, vous connaissez ? Difficile d’ignorer le razde-marée des casual games, ces petits jeux simples et accessibles qui ont envahi nos ordinateurs, nos
mobiles et nos tablettes. Mais derrière les graphismes colorés et les scénarios simplistes se
cache un marché fructueux. Ces jeux ont attiré
de nouveaux joueurs, dont les profils et les
comportements restent à mesurer. Avec à
la clé des milliards de dollars à se partager
entre les éditeurs et les plateformes. Visite
© DR
guidée du marché des casual games.
AU SOMMAIRE
Page 2 - Qui sont les fans d’Angry Birds ?
Profils, comportements et évolutions des joueurs de casual games.
Page 4 - Petits jeux, gros business
La ruée vers l’or numérique, un marché encore jeune et irrégulé.
Page 6 - Casual Gamers VS Hardcores Gamers : la guerre des mondes
Une guerre entre deux clans totalement opposés. Quelle sera l’issue de ce combat ?
Page 8 - Mathieu Simmonet : Envol dans le monde du Web
Un ancien de Saliège revient sur son parcours : portrait.
Newsletter des webmasters de Saliège
Numéro 2 - 15 décembre 2011
Directeur de publication : Christophe Alcantara
Rédacteurs : Claudia Jaunet, Anne-Louise Dupin, Julie Lelouch - Promotion 2012
Promo Webmaster 2012 - Newsletter numéro 2 - 15 décembre 2011
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Qui sont les fans d’Angry Birds ?
U
Un loisir de masse
© DR
ne femme de 30 ans qui
joue à Angry Birds sur Facebook. Voici le portrait robot
du « casual gamer », en français « joueur occasionnel ».
Selon une étude GfK de février
2011(1), sur les 28 millions
d’adeptes aux jeux vidéos que
compte la France, seuls 4 millions sont ce que l’on appelle
des « hardcore gamers » (les
passionnés de jeux vidéos plus
traditionnels). Ce qui laisse présager de la profonde évolution
de la sociologie des joueurs.
Le jeu Angry Birds version mobile a été téléchargé 350 millions de fois ces
trois dernières années.
Toutes les couches sociales de
aux jeux vidéo. 60% d’entredu serious game au petit jeu de
la population jouent aux jeux
eux sont des filles, mais cellescartes, du passe-temps à l’apvidéo : un loisir de masse qui
ci passent moins de temps que
prentissage. Laurent, un joueur
ne fait pas de discrimination !
les garçons devant leur écran.
occasionnel, explique :
Les femmes représen« Chez moi, je joue à des
tent 50% des joueurs, et
l’âge moyen se situe aux
« Une femme de 30 ans qui joue jeux de sport comme
“Table top football” pour
alentours de 33 ans. Les
à Angry Birds sur Facebook :
me détendre, mais au
femmes jouent moins
voici
le
portrait
robot
bureau c’est la compétilongtemps, et préfèrent
tion ! » Véronique, une
de petits jeux que l’on
du casual gamer »
autre joueuse casual,
peut entreprendre et
ajoute : « Je joue touabandonner facilement.
jours au même jeu, Farmville.
Les hommes ont plus tendance
Les garçons les plus jeunes
J’y joue au bureau, quand je
à pratiquer des jeux avec des
(8/12 ans) sont 95% à jouer,
n’ai rien à faire, ou pendant la
objectifs plus lointains (bâtir
ce qui promet encore de fortes
pause déjeuner. » Pour Gaël
une civilisation, coacher une
possibilités de développement
de Robien, Marketing Manager
équipe de basket, etc).
pour le marché des jeux vidéo
Casual Gaming chez Orange,
Seulement 6% des casual gaen général, dont les casual
« chaque joueur vient dans un
mers disent jouer tous les jours,
games.
but différent. Certains sont des
12% y jouent une ou plusieurs
explorateurs et viennent pour
fois par semaine. Les jeunes de
Adeptes des réseaux sociaux découvrir les jeux, les possibi13 à 19 ans, consommateurs
« prometteurs », consacrent L’intérêt et les motivations pour lités du service... D’autres sont
en moyenne et par semaine 9h les casual games sont divers : attirés par la compétition, ils ...
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leur score. »
Les casuals gamers sont de
grands adeptes des réseaux
sociaux. Facebook ne s’y est
pas trompé et propose une
large gamme de jeux : 50%
des casuals gamers jouent sur
Facebook, selon l’Etude Nationale des Jeux Vidéo conduite
par TNS et Gamesindustry.
com en 2009. Rik Haandrikman, “Chef du Business development” chez Gamepoint(2)
explique : « L’émergence des
réseaux sociaux joue un rôle
important. Je le sais de par
notre propre expérience de lancement de jeux sur Facebook.
Le site nous a permis de créer
une plate-forme multijoueurs
internationale, comprenant des
dizaines de milliers de joueurs,
et une économie virtuelle active
en quelques semaines seulement. »
Selon une étude américaine
Flairplay de 2010, « les joueurs
de casual games sur Facebook
sont plutôt des femmes, tandis
que ceux sur iPhone sont plutôt des hommes. Si les femmes
jouent à beaucoup de jeux vidéo, 59% des joueuses ne se
considèrent pas comme telles.
42% des femmes préfèrent les
jeux qu’elles peuvent faire en
multitâches, tandis que 48%
des hommes préfèrent les jeux
incluant les technologies les
plus nouvelles. »
Les casual gamers sont également très actifs sur les forums
et autres blogs : ils échangent
sur les jeux, leurs fonctionnalités… une manière d’être encore dans le jeu !
© J. Lelouch
... viennent pour réaliser le meil-
Le marché florissant des casual games séduit tous les éditeurs de jeux. Toutefois,
ceux-ci peinent encore à cerner ces nouveaux joueurs, aux profils et comportements très variés.
Les publics jeunes, de moins de 18 ans, sont des consommateurs prometteurs, et 60% d’entre eux sont des filles.
Mobiles et tablettes :
de nouvelles perspectives
Avec 250 millions de smartphones et plus de 25 millions de
tablettes dans le monde, l’utilisation des supports pour les
casual games va dépasser de
manière fulgurante les autres
plateformes. L’écran tactile, le
format et la très grande accessibilité de ces jeux en ligne via
les mobiles et autres tablettes,
avec une utilisation très simple
des multimédias on et off line,
explique l’attrait grandissant
des possesseurs de smartphone pour ces nouveaux supports. Les casuals games sont
un produit idéal pour jouer de
façon nomade.
Pour exemple, le jeu Angry
Birds version mobile a été téléchargé 350 millions de fois
ces trois dernières années, (en
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comparaison, Mario de Nintendo, a vendu 120 millions
d’exemplaires en 25 ans.) Les
passionnés de jeux connectés sont aussi les plus férus
de technologie : 26% d’entreeux jouent sur leur téléphone
mobile ou smartphone. On assiste ainsi à une déferlante de
nouvelles applications, révélant un public qui n’appartenait
pas jusqu’alors aux gamers
actifs. n
Par Julie Lelouch
Notes
Etude publiée par le Syndicat
national du jeu vidéo (http://www.
snjv.org/fr/industrie-francaise-jeuvideo/sociologie-joueurs.html)
(2)
Gamepoint est la première communauté mondiale de casual gaming en ligne.
(1)
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Petits jeux, gros business
... bidouille un petit jeu sympa et
© Photos DR
Applications mobiles ou jeux en ligne sur les réseaux sociaux, les casual games font bouger l’univers des jeux vidéos. De vraies fortunes sont en jeu, mais la ruée vers l’or numérique risque d’en
laisser plus d’un sur le carreau. Dans ce marché encore jeune, il y a trop de candidats à la réussite
et pas assez d’informations fiables.
Le jeu Angry Birds version mobile a été téléchargé 350 millions de fois ces trois dernières années.
Pour vous, c’est un trajet de reste : l’hexagone est le pre- vidéo-ludiques françaises débus qui passe plus vite, une mier pays après les Etats-Unis veloppent déjà pour iPhone et
pause-café passée à comparer pour la production de jeux sur 38% pour le web (hors Facevos scores avec ceux de vos Facebook. Le marché des jeux book), contre 44% seulement
collègues, quelques centimes en ligne payants représente pour PC(2).
dépensés dans l’application selon le cabinet GfK entre 338 Devant un aussi gros gâteau,
dont tous vos amis parlent. et 580 millions d’euros par ans. la rivalité est forte. Et à ce jeuMais de l’autre côté de
là, ce sont les distributeurs
l’écran, ces casual games
qui fixent les règles. En juil«
L’éditeur
de
jeux
sur
réseaux
sont une mine d’or et une
let 2011, Facebook a ainsi
évolution durable pour les
sociaux Zynga engrangerait imposé sa monnaie virtuelle
éditeurs et distributeurs.
à toutes les applications
1 million de dollars par jour » qu’il héberge, prélevant au
passage 30% sur toutes les
Le marché « ne de(1)
transactions.
Un tiers du prix de
note
que
le
marché
L’étude
mande qu’à croître »
français
« ne
demande
qu’à
vente,
c’est
aussi
ce que récuLes chiffres font tourner la tête.
Sur mobiles, l’application Angry croître, d’autant que le nombre père Apple sur les applications
Birds rapporte près d’un million de joueurs internautes ne cesse vendues sur son magasin App
de dollars par mois à Rovio, le d’augmenter », et cite plusieurs Store.
studio finlandais qui l’a créé ; facteurs favorables : « l’exploen ligne, l’éditeur de jeux sur sion des réseaux sociaux, l’in- Attractivité et rentabilité
réseaux sociaux Zynga (Far- ternationalisation du secteur, Si les plateformes et les grands
mville, Mafia War) engrangerait la diversification des acteurs, éditeurs tirent leur épingle du
près d’un million de dollars par l’émergence de nouveaux mo- jeu, la situation est moins rose
jour grâce à ses 270 millions de dèles économiques ». Selon le pour les créateurs et les petits
Syndicat National du Jeu Vidéo acteurs. Il faut bien le dire :
joueurs actifs.
Les Français ne sont pas en (SNJV), 54% des entreprises le cas du programmeur qui ...
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fait fortune avec est rarissime.
Pour gagner de l’argent avec
un casual game, il ne suffit pas
de proposer un jeu de qualité,
un concept original ou un graphisme séduisant. Il faut aussi
le rentabiliser (lire encadré “Les
modèles économiques du casual gaming”) et donc le faire
connaître. L’enjeu porte autant
« sur la qualité des productions
que sur la capacité des acteurs
à acquérir le maximum de trafic
et fidéliser les joueurs »(2), résume le SNJV. Les jeux de qualité ne sont donc pas les plus
rentables, et aux créateurs on
privilégie les communiquants et
les marketeurs. « Une phase de
conception plus courte permet
de limiter les risques », mais
impose de se concentrer sur
« le développement marketing
et l’attractivité des joueurs sur
leurs plateformes », rappelle le
SNJV.
Et c’est sur ces derniers points
que le bât blesse. Par exemple,
impossible sur l’App Store de
faire de la publicité pour son jeu,
et les votes et commentaires ne
sont pas pris en compte dans le
classement des jeux. Le danger
de se perdre dans la masse de
nouveautés menace d’ailleurs
tous les casual games, même
ceux en ligne ou accessibles
uniquement sur Facebook.
Il faut donc miser sur la publicité
extérieure (souvent trop chère
et aléatoire pour rentabiliser un
jeu), les critiques des blogs ou
des magazines spécialisés et
surtout le bouche-à-oreille, très
efficace pour les jeux sur les
réseaux sociaux.
Les professionnels bataillent
d’autant plus qu’ils manquent
de vision sur ce marché encore
tout jeune. Ni Apple ni Facebook ne publient de statistiques
sur leurs internautes : comment naviguent-ils, combien
de temps restent-ils sur une
page de jeu, quels éléments
les poussent à cliquer ? Le
profil même des joueurs de
casual games reste très flou. n
Par Anne-Louise Dupin
Notes
Rapport « Les pratiques de
consommation des jeux vidéos
des Français » (http://www.
snjv.org/data/document/pratiques-consommation.pdf)
(1)
Rapport « Le jeux vidéo en
France en 2011 » (http://www.
snjv.org/data/document/jeu-video-france-2011.pdf)
(2)
Les modèles économiques du casual gaming
Ou comment on gagne plus d’argent avec une application
gratuite qu’avec un jeu console à 50€…
- Le Try and Buy : le jeu est proposé gratuitement, mais pour
une durée, un nombre de parties ou des zones de jeux limitées.
Pour profiter pleinement du jeu, il faut l’acheter. Une solution
qui permet de créer un buzz et de convaincre, mais avec des
taux de conversion très bas.
- Le Free to Play : les utilisateurs découvrent gratuitement le
jeu, mais ils sont incités à acheter la monnaie virtuelle du jeu.
Ce système de micro-paiements facilités (Paypal ou SMS payants
par exemple), s’adapte aux habitudes de consommation des
joueurs.
- Le display : les recettes viennent de la publicité affichée sur les
pages ou dans l’application. Une solution très rentable avec une
large audience, d’autant que les plateformes prélèvent souvent
des pourcentages sur les prix de vente et non sur la publicité.
Mais il faut assurer le long terme. Une étude de Pinch Media (le
laboratoire d’analyse de l’App Store) a
montré que seuls 20 % des personnes
ayant téléchargé une application
gratuite l’utilisaient encore le jour suivant, le
pourcentage tombant
presque à zéro au bout
de trois mois.
- Au-delà de ces stratégies, les professionnels innovent régulièrement pour rentabiliser leurs jeux. L’application iMafia propose
par exemple de gagner des points d’expérience en achetant des
applications partenaires sur l’App Store (l’éditeur Playmesh prélevant bien sûr un pourcentage sur la transaction).
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...
Dans le monde du jeu vidéo, il existe une véritable guerre des clans, une lutte
acharnée entre les casuals gamers et les hardcores gamers. Mais
qui sont ces joueurs ? Pourquoi existe-t-il une telle rivalité entre
ces deux clans ? Quelle sera l’issue du combat ?
sement instantané.
On peut y jouer
5 minutes comme
10 heures. Pour les
gamers “traditionnels”, le casual
gaming
est
plus
associé à un
jouet qu’à
un jeu, trop
simpliste à
leur goût, du
point de vue
du graphisme ou
du scénario. Bref, des
jeux « pour ceux qui ne jouent
pas ».
La course aux armements
Cette guerre des mondes ne
sera certainement gagnée par
aucun des deux clans. Mais
dictée par les “bowsers” (dévelopeurs de jeux vidéos), elle devient une véritable course aux
armements.
La mort du hardcore gaming ?
© DR
Le hardcore gaming se positionne sur une cible bien définie,
en général des jeunes joueurs
de 18 à 35 ans, de sexe masculin. Un type de jeu qui met en
avant la compétition, la performance, le dépassement de soi.
On peut mettre plusieurs jours,
des mois, voire des années
pour finir ce type de jeu.
Malgré un graphisme soigné,
le coût paraît excessif pour
certains casual gamers. Des
jeux qui nécessitent un certain
temps pour comprendre les
objectifs, le fonctionnement ; et
impliquent une envie toujours
plus forte de se mesurer aux
autres, de prouver sa supériorité. On associe souvent le
hardcore gamer à « un jeune
garçon asociable passant ses
nuits à jouer en réseau sans
profiter du monde extérieur »,
explique Céline, casual gamer
de 32 ans.
Au contraire, les casual games
sont faciles à appréhender et à
comprendre, et ne requièrent
aucune compétence particulière pour jouer. La prise en
main est immédiate et l’amu-
Angry Birds
La montée du jeu casual n’a
pas échappé à l’industrie du
jeu. Certains constructeurs
comme Nintendo ont fait des
casuals gamers leur principal
cible. Des éditeurs de jeux ont
eux aussi décidé de privilégier
cette niche. Selon Yves Guillemot, le PDG d’Ubisoft : « Sur ...
Définitions Le casual gamer est un joueur dit « joueur occasionnel », qui ne joue que ponctuellement et qui
ne recherche pas la compétition et la performance.
Le hardcore gamer est un joueur passionné, qui recherche la compétition et la performance via
le jeu vidéo. « Il est considéré comme un joueur acharné, consacrant de longue heure à la progression de son personnage dans le jeu. »
Promo Webmaster 2012 - Newsletter numéro 2 - 15 décembre 2011
le long terme, il n’y a aucune
raison pour que l’économie du
jeu casual ne prennent pas
l’ascendant sur le hardcore,
parce qu’il y a tout simplement plus de gens qui sont
intéressés par l’achat de
jeux casual ». L’éditeur
Electronic Arts se lance lui
aussi dans le « business
model du casual gaming » à travers les
réseaux
sociaux.
Avec plus de 20 millions de Français qui
se rendent chaque mois
sur les sites de jeux en ligne
et Facebook qui prévoit pour
cette année un milliard de revenu issu des casual games, on
comprend bien pourquoi.
-6-
Même si les hardcores gamers
craignent la disparition des
vrais jeux au profit des casuals
gaming, le jeu vidéo traditionnel
revient en force depuis 2011.
Certains développeurs ont
choisi de s’adapter aux joueurs
et aux nouvelles technologies.
Ken Levine, directeur créatif d’Irrational Games (entreprise de développement de
jeux vidéos, tel que Bioshock),
explique dans une interview
à Imagine Games Network
que « l’année 2012 sera une
grande année pour le marché
core, qui revient en forme avec
des gens qui disent, très bien,
vous avez vos écrans tactiles,
vous avez vos détecteurs de
mouvements, nous allons essayer de faire en sorte que cela
fonctionne pour d’autres types
de jeux, et si nous réussissons
à élever le niveau, cela sera
vraiment très bon. »
Cette
guerre au
sein de
l’industrie du
gique, dans lesquels de plus en
plus d’entreprises investissent
pour former leur personnel. n
Par Claudia Jaunet
jeu
vidéo
est loin
d’être
terminée,
et
va de plus
devoir
prendre
en compte un nouveau
segment : les serious
games, ces applications ludiques
à but pédago-
© DR
Casuals Gamers VS Hardcore Gamers :
La guerre des mondes
Un personnage de World of Warcraft
Du solitaire aux réseaux sociaux : retour sur
l’évolution du casual gaming
- 1989 : Sortie du jeu mythique TETRIS par Nintendo.
- 1990 : Présence des jeux Solitaire et le Démineur de Microsoft
sur les Pc.
- 1990 : Arrivée des premiers jeux en ligne.
- 1996 : Lancement du logiciel Flash qui va notamment permettre la création de nouveaux jeux vidéos
- 2008 : Développement du haut débit en France qui a facilité la
diffusion des jeux en ligne.
Les outils tels que les téléphones portables, les tablettes sans
oublier les réseaux sociaux (Facebook) ont démocratisé les casuals gaming.
- Juin 2009 : lancement du jeu Farmville sur le réseaux sociaux
Facebook
- Décembre 2009 : lancement du jeu Angry birds sur les platesformes tel que Android, Windows Phone, Chrome, webOS, IOS.
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Mathieu Simonnet :
Envol dans le monde du Web
Aéronews, la première webtv sur l’aéronautique, décolle :
pas étonnant qu’elle se situe
à Blagnac, berceau de l’aéronautique européenne. Mathieu
Simonnet, diplômé en 2011 Mathieu Simonnet est issu de la promotion 2011 des Webmasters de Saliège.
de la formation Webmaster de
Il est aujourd’hui webmaster de la première web-TV sur l’aéronautiue.
Saliège, fait partie du premier
vol avec Frédéric Lahache, la Dépêche du Midi et bien ments les plus chargés. « Cette
un ancien d’ATR, le fondateur. d’autres journaux encore, un formation m’a donné de bonnes
Avec cet outil web, ils pro- crochet par la production dans bases dans le Web. L’aspect
posent de vulgariser les notions la célèbre “Réservoir Prod.”, il éditorial que je maîtrise n’auaéronautiques auprès du grand est aussi à l’assaut des images rait pas suffit à mon embauche
public : actualités, reportages à Télé-toulouse, LCI, i-tv… Un dans cette Web-TV : cela a été
quotidiens et surtout une
un élément déterinteractivité avec les interminant. »
nautes qui peuvent poster
« Cette formation m’a donné de Mathieu est maindes vidéos et des sujets :
tenant le rédacteur
bonnes bases dans le web. »
un concept passionnant.
adjoint de cette
Né dans une famille
start-up, il est aussi
d’enseignants nomades,
parcours riche et intelligent au le caméraman, et le webmasMathieu Simonnet passe ses service de sa vocation et de ter. Un référenceur (un ancien
premières années à voyager : ses aspirations.
de Saliège aussi), une coml’Afrique, la Guyane et un séjour Le crochet par le web, c’est Sa- merciale, de nombreux pigistes
de sept ans à New-York. Ceci liège qui le lui offre, avec sa for- sont venus grossir les rangs de
façonne incontournablement le mation de Webmaster. Quatre ce projet en plein envol. De quoi
personnage, et la vocation se mois intensifs : du code, du lo- remplir l’avenir professionnel
dessine dès onze ans. Il tourne giciel, du CMS jusqu’à plus soif. de ce journaliste enthousiaste
de petits reportages avec la Des projets à mener, mais aus- et le nourrir de la polyvalence
caméra familiale, fait ses “pa- si le travail en groupe, les ren- que propose le web. n
piers”, joue au présentateur.
contres et finalement de bons
Du journalisme à Europe1, moments même dans les mo- http://www.aeronewstv.com
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© DR
Actuellement webmaster de la
première Web-TV sur l’aéronautique, Mathieu Simonnet, la
trentaine à peine engagée, est
un ancien étudiant Webmaster
du Lycée Saliège. Journaliste
de formation, il a mis à profit
ses nombreuses expériences
au service de ce nouveau projet ambitieux sur Toulouse. Entretien avec un communicant
du web.