DP 2012 Le Pays de Saint-Hubert, Ma destination en Ardenne belge
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DP 2012 Le Pays de Saint-Hubert, Ma destination en Ardenne belge
EN LUXEMBOURG BELGE LE PAYS DE SAINT-HUBERT « MA DESTINATION EN ARDENNE BELGE » TENNEVILLE ♦ SAINT-HUBERT ♦ LIBRAMONT-CHEVIGNY DOSSIER DE PRESSE 2012 « Pour une journée réussie, un week-end sympa, des vacances inoubliables dans l’Ardenne authentique.» SOMMAIRE Contact p. 3 Pays de Saint-Hubert Trois communes, le paradis du tourisme vert Une Maison du Tourisme p. 4 p. 6 Idées de fil conducteur Se déplacer en toute originalité p. 9 Patrimoine Haut lieu de pèlerinage p. 11 Attractions & Musées Visiter à l’abri ou au grand air p. 13 100% Nature Insolite - Découvertes p. 17 Brame du cerf & Chasse A savoir p. 20 Légendes Ou réalité ? p.21 Escapades gourmandes Bien manger p.25 Escapades reposantes Bien dormir p. 27 Grands événements « Demandez le programme ! » p. 28 Cinéma On a tourné près de chez nous… p. 32 Coordonnées des opérateurs mentionnés p.33 Crédits photos p.36 2 CONTACT Maison du Tourisme du Pays de Saint-Hubert Ingrid JUSSERET, Contact Presse Elodie PAQUAY, Directrice [email protected] www.saint-hubert-tourisme.be (espace presse) +32 (0) 61 61 30 10 rue Saint-Gilles 12, B-6870 SAINT-HUBERT Bureau ouvert 7 jours sur 7 (sauf 25/12 et 01/01) de 9h à 17h30 Nous sommes à votre disposition et pouvons vous assister pour : le prêt de visuels (visitez aussi notre Espace Presse en ligne) l’envoi de documentation la prise de contacts pour un reportage ou une interview l’organisation d’accueils presse personnalisés 3 Pays de Saint-Hubert Trois communes, le paradis du tourisme vert Situé en Région wallonne et plus exactement dans la province de Luxembourg, au cœur du massif forestier ardennais, le territoire du Pays de Saint-Hubert se compose des communes de Saint-Hubert, Libramont-Chevigny et Tenneville. Sa position centrale au cœur de la province du Luxembourg et la proximité de grands axes routiers en font aussi bien un point de chute idéal pour visiter les villes et villages voisins en moins d’une heure qu’un lieu de séjour idéal pour les touristes qui souhaitent découvrir la province verte. Son patrimoine architectural, son histoire, ses musées, ses traditions populaires, ses diverses promenades et nombreuses activités proposées en font le véritable joyau de l’Ardenne belge. Accès: En voiture par les voies rapides : E411, E25, N89 et N4 Combinaison train-bus au départ des gares de Marloie, Jemelle, Poix-Saint-Hubert et Libramont Possibilité de taxi au départ de Libramont Saint-Hubert Capitale européenne de la chasse et de la nature depuis plus de 20 ans, Saint-Hubert peut se targuer d’un passé prestigieux hors du commun. C’est aussi le point de ralliement des amoureux d’histoire, de nature, des nombreux randonneurs et bien sûr des chasseurs qui viennent y vénérer leur saint patron. A épingler : L’aérodrome civil et ses loisirs aériens Le Parc à gibier et sa faune locale Le « Borquin », saucisson pur porc légèrement fumé Le Musée provincial luxembourgeois du Fourneau Saint-Michel, témoin du passé industriel et rural Mirwart, son domaine provincial et sa pisciculture Awenne, ses fontaines et son circuit des sabotiers La bénédiction des petits pains et des animaux lors des Journées Internationales de la Chasse et de la Nature ainsi qu’à l’occasion de la saint Hubert Le cortège historique qui, le 1er dimanche de Septembre, retrace 1800 ans d’Histoire De nombreuses activités tout au long de l’année 4 Libramont-Chevigny Commune la plus étendue de la province et composée de 28 villages et hameaux, son dynamisme commercial et industriel s’étend bien au-delà du centre géographique de l’Ardenne authentique. A épingler : Le Musée des Celtes, musée unique en Belgique et témoin d’un riche passé La foire internationale agricole, forestière et agro-alimentaire Les Samonios, aux origines d’Halloween Le Championnat National des Chevaux de Trait Ardennais Flohimont, centre de fabrication du savon au 17e siècle, reconnu « village propre et fleuri » Freux, un centre de pêche sportive dans un cadre enchanteur Saint-Pierre, son église gothique classée Extension du centre Walexpo et du champ de foire à Libramont, avec centre d’affaires, de congrès, de concerts et d’exposition d’animaux (chantier en cours) Tenneville Espace de verdure et de tranquillité, dans le triangle reliant La Roche-en-Ardenne, Marche-enFamenne et Bastogne. Un endroit privilégié, notamment, pour les promenades en famille. A épingler : La grande forêt de Freyr Les réserves naturelles Des aires d’observation du gibier en forêt Tenneville, lieu de passage et de commerces en bordure de la N4 Lieu-dit « La Converserie » où saint Hubert aurait rencontré le cerf crucifère Champlon, ses salaisons, son Auberge de Jeunesse et son centre de ski de fond Erneuville, village typique de la ruralité ardennaise Laneuville-au-Bois, village paisible et charmant qui accueillit les débuts de l’industrie sabotière dans la région Camp de base pour visiter la province de Luxembourg : idées d’excursions à proximité • A moins de 30 minutes : La Roche-en-Ardenne et Houffalize, Marche et Nassogne, Bastogne et ses environs, Bouillon et ses environs, le village du livre de Redu, l’Euro Space Center de Transinne, … • A moins de 45 minutes: la ville d’Arlon et son patrimoine, le château de Lavaux Sainte-Anne, Durbuy, la plus petite ville du monde et ses environs,… • A moins d’une heure : la Gaume, l’abbaye d’Orval, Dinant et sa citadelle, la maison du Pays de Salm, le lac des Doyards et le Sunparks à Vielsalm,… A noter aussi, que le Pays de Saint-Hubert est à proximité de Rochefort et Han-sur-Lesse, en province de Namur. 5 Pays de Saint-Hubert Une Maison du Tourisme La Wallonie compte 42 Maisons du Tourisme et la seule province de Luxembourg une douzaine de celles-ci. Ces asbl sont subsidiées par la Région Wallonne et reconnues par le Commissariat Général au Tourisme (CGT). En Centre Ardenne, la Maison du Tourisme du Pays de Saint-Hubert est responsable de la promotion touristique des communes de Libramont-Chevigny, Saint-Hubert et Tenneville. Créée en 2000, l’asbl est composée de membres issus du secteur touristique : représentants des SI, OT, HORECA, hébergements, attractions, ou encore des trois Communes concernées. Les Maisons du Tourisme ont pour particularité d’assurer au maximum l’accueil des touristes et leur offrir l’information souhaitée. A ces fins, le bureau d’accueil est ouvert 7/7 jours et 363 jours de l’année sur 365. De plus, la Maison du Tourisme : - assure l’édition annuelle d’un guide touristique en français et en néerlandais (30.000 exemplaires) ainsi que d’une brochure consacrée aux hébergements et restaurants ; - publie trois fois par an un agenda des événements ; - veille à la mise à jour du site internet www.saint-hubert-tourisme.be dont les informations sont également disponibles pour les téléphones mobiles (www.saint-hubert-tourisme.mobi); - assure la promotion de son territoire dans des foires et salons en Belgique et à l’étranger (Bruxelles, Anvers, Lille, Foire de Libramont...) ; - entretient des contacts réguliers avec ses acteurs touristiques qu’elle informe via «La news», un e-mail hebdomadaire ; - soutient les activités touristiques du dit territoire, celles des Syndicats d’Initiative et de l’Office communal du Tourisme ; - concrétise la politique des organismes officiels du secteur touristique (Bruxelles Tourisme Wallonie, Commissariat général au Tourisme, Fédération Touristique du Luxembourg Belge) ; - gère les contacts avec la Presse. rue Saint-Gilles 21 B- 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 61 61 30 10 - FAX : +32 (0) 61 61 54 44 Mail : [email protected] [email protected] Site Internet : www.saint-hubert-tourisme.be Mobisite : www.saint-hubert-tourisme.mobi 6 www.saint-hubert-tourisme.be: un site Internet « up to date » Le 1er décembre 2011, la Maison du Tourisme du Pays de Saint-Hubert a présenté une toute nouvelle version, complètement actualisée, de son site internet www.saint-hubert-tourisme.be. Pourquoi un site revu, refondu et amélioré ? Parce que l’E-tourisme est devenu incontournable quand on sait que 77% des touristes préparent leur séjour sur Internet. Parce que l’internaute est un zappeur et qu’il a besoin d’émotions au premier coup d’œil. Il est primordial de capter son attention et de le captiver d’emblée. Sachant que 79% des internautes lisent en diagonale, les titres et les illustrations constituent des facteurs majeurs d’un site web. Parce que le touriste internaute a besoin de disposer d’informations, exactes et précises, en temps réel… Bref, ce site « dernière génération » s’imposait. Il a été réalisé en étroite collaboration avec la FTLB (base de données Hadès pour les informations et les photos) et le studio de création et d’innovation graphique DBcreation basé à Curfoz (Bouillon). Avec ce site plus que simplement relooké, mais bien repensé de fonds en combles, la Maison du Tourisme aspire à se démarquer dans le secteur touristique, à séduire, à répondre aux mieux aux demandes, à offrir de précieux outils (géolocalisation, réservations en ligne, idées de séjours…)… Et ainsi donner envie au touriste de faire de ce Pays, sa destination privilégiée en Ardenne. www.saint-hubert-tourisme.be 7 www.saint-hubert-tourisme.mobi: un mobi-site La Maison du Tourisme est dotée grâce à la Fédération Touristique du Luxembourg Belge, d’un mobisite : www.saint-hubert-tourisme.mobi (mail : [email protected]). Concrètement, il s’agit d’une version allégée de son site Internet et adaptée aux smartphones (GSM permettant un accès Internet). Pour y accéder, deux possibilités: Le « smartphonista » ouvre son navigateur (comme sur un PC) et utilise l'adresse : http://saint-hubert-tourisme.mobi Le « smarphonista » utilise le QR-code. Pour ce faire, il a besoin d'une application (gratuite) qu'il peut charger sur «i-nigma.mobi ». Ce mobisite va reconnaître son téléphone et va lui proposer de télécharger et installer le lecteur QR. Une fois ce lecteur installé, il pourra alors lire tous les QR du monde. Une manière rapide d’accéder à une information simplifiée mais essentielle concernant les hébergements, les restaurants, les activités... du Pays de Saint-Hubert ! Les Brochures 2012 Guide touristique « Le Pays de Saint-Hubert » Brochure disponible en français et en néerlandais. « Bien manger, bien dormir au Pays de Saint-Hubert » Brochure bilingue français / néerlandais. Les Agendas Agenda reprenant les activités se déroulant au Pays de Saint-Hubert : o Au printemps o En Eté o Durant l’automne et l’hiver Les brochures et agendas sont disponibles gratuitement sur simple demande. 8 Idées de fil conducteur Se déplacer, en toute originalité Planeur, motoplaneur, avion de tourisme, ULM AERODROME DE SAINT-HUBERT En bordure de la N89 entre Champlon et Saint-Hubert, l’aérodrome civil de Saint-Hubert offre la possibilité de découvrir la région la tête dans les nuages : planeur, motoplaneur, avion de tourisme et ULM. De nombreuses sensations sont au rendez-vous. Parmi les nombreux atouts de l’aérodrome, sa situation dans un espace aérien non contrôlé, contrairement à la plupart des régions limitrophes. Un élément très recherché par l’aviation de loisir et par les activités de vol à voile notamment. Ses différentes fonctions et ses multiples opérateurs concourent également à son attrait : atelier de maintenance et de réparation d’aéronefs, clubs actifs dans l’écolage, dans l’organisation de manifestations, d’incentives et d’activités touristiques. L’aérodrome de Saint-Hubert innove pour se mettre à la pointe du développement : Premier aérodrome en Belgique aux futures normes AFIS (Aérodrome Flight Information Service) Nouveau balisage de piste permanent Nouvelle configuration des pistes Sponsor et base du champion français de la Red Bull Air Race : Nicolas IVANOFF Un nouveau dynamisme pour l’aérodrome grâce aux : Vols d’initiation et de découverte, vue magnifique sur le massif forestier Balades à thèmes en avion de tourisme : « Les Combats de Bastogne » (Bataille des Ardennes), « Au fil du temps », « Pierres et Châteaux » Nombreux événements: Meeting aérien, Championnat de Belgique de vol à voile, Championnat national d’acrobaties aériennes 9 Scooter MIRWART (SAINT-HUBERT) ET ENVIRONS Découverte de la région, à l’aide d’un road-book, au départ du Haras du Sartay situé à une dizaine de kilomètres du centre-ville de Saint-Hubert. A deux ou en groupe, l’occasion de sillonner une quarantaine de kilomètres en s’arrêtant aux points de contrôle pour se détendre. La N4, une route à partager Si les USA ont leur mythique « Route 66 », l’Ardenne a sa fameuse Nationale 4. Tracée depuis des siècles, la N4 relie encore aujourd’hui le sud de Bruxelles à Luxembourg. Longue de 180 km, cette nationale est un village-rue, à la fois terriblement banal et vivant. Une route pas comme les autres, aussi mythique, pratique, qu’esthétique et sympathique, qui va de Marche-en-Famenne à Arlon en province de Luxembourg. Une verdoyante et attrayante alternative à la E411. Prenez le temps de visiter les curiosités disséminées tout au long de son tracé. Au Pays de Saint-Hubert, en grimpant vers la barrière de Champlon, la N4 s’enfonce dans le paradis du tourisme vert. Non loin de la Barrière de Champlon, se trouve la célèbre ville de Saint-Hubert, avant de se tortiller dans Tenneville qui offre le charme de ses petits villages tels Journal, Erneuville, Wyompont, Cens ou encore Laneuville-au-Bois et son sentier didactique. Les petits plus à proximité de la N4 au pays de Saint-Hubert : - Aires d’observation en forêt - Réserves naturelles - Basilique de Saint-Hubert et ancien quartier abbatial - Parc à gibier - Musée provincial luxembourgeois du Fourneau Saint-Michel 10 Patrimoine Haut lieu de pèlerinage La basilique de Saint-Hubert, ses combles et ses clochers SAINT-HUBERT La basilique Patrimoine exceptionnel de Wallonie et haut lieu de pèlerinage au milieu des forêts ardennaises, la basilique de Saint-Hubert surprend le visiteur par sa majesté et son élégance. Plusieurs églises abbatiales successives, de plus en plus vastes, se sont succédées pour accueillir à la fois la vie monastique et la dévotion des pèlerins. Si la première fondation remonte au IXe siècle, l'édifice actuel a été bâti, pour l'essentiel, au XVIe siècle. La façade baroque du début XVIIIe contraste avec son intérieur gothique élancé qui n’est que lumière et couleurs. On peut y admirer les statues des quatre évangélistes, un reliquaire contenant la sainte étole et des reliques, l’anneau (en face de l’autel) où l’on attachait les enragés pendant l’opération de la taille, les stalles magnifiques qui évoquent les vies de saint Hubert et saint Benoît Rénovation de la place de l’Abbaye et ses découvertes archéologiques La place devant la basilique de Saint-Hubert a fait peau neuve. Les travaux nécessaires ont mis à jour en 2011 de nombreux vestiges archéologiques. Les découvertes révolutionnent les connaissances que l’on avait jusqu’à présent sur les origines de la ville. Parmi ces vestiges, ceux d’une grosse villa romaine, des restes du palais abbatial, un autre bâtiment et un cimetière. Au fil des siècles, tous ces bâtiments étaient imbriqués les uns dans les autres au gré des démolitions et reconstructions. La découverte d’une villa romaine révolutionne complètement les informations connues jusqu’ici sur Saint-Hubert. Jusqu’à présent, l’histoire de Saint-Hubert commençait avec l’arrivée des premiers religieux à la fin du VIIe siècle, désormais, elle commence 400 ans plus tôt. Les réponses que cette campagne de fouilles a apporté aux questions des historiens sont bien moins nombreuses que les nouvelles interrogations qu’elle leur pose ! La villa change ces données puisqu’elle prouve une existence bien antérieure. Cet édifice pourrait avoir été détruit fin du IIIe siècle. Aujourd’hui, sur la place relookée, on peut voir des pavés qui délimitent la villa. Retour du carillon de la tour Nord Depuis mai 2009 les « Amis de la Basilique » avaient à cœur de faire revenir le carillon dans la tour Nord. Objectif atteint depuis le 3 avril 2011: les 23 cloches composant le Carillon, gravées au nom de leurs parrains et marraines, ont officiellement fait leur entrée et ont été baptisées au cours d’une cérémonie qui a marqué les mémoires après 214 ans d’absence. 11 Visite des combles et des clochers Désormais accessible tout au long de l’année, la visite des combles de la basilique, joyau du patrimoine exceptionnel de Wallonie, vous révèlera ses secrets. Un parcours unique sous les toits d’une des plus imposantes basiliques d’Europe. Restauration des quatre statues des Evangélistes Les statues de saint Jean, saint Luc, saint Mathieu et saint Marc, chefs d’œuvre de l’art baroque réalisés en bois de tilleul, sont sortis des ateliers de Guillaume Evrard au XVIIIe siècle. Le temps avait fait son œuvre et une vermoulure très prononcée était à constater. Avec l'aide de la Fondation Roi Baudouin, l'Institut Royal du Patrimoine Artistique a réalisé un travail en profondeur et aujourd’hui, les quatre statues ont trouvé une place à l’intérieur de la basilique: elles sont placées deux par deux, dans les nefs latérales près de la porte d'entrée en attendant la restauration du chœur. Trônant sur leur socle, les Evangélistes s'offrent à la vue de chaque visiteur, de face, de dos, dans leur majesté impressionnante tant par leur taille que par la précision des détails. Phénomène lumineux Lors du solstice d’été, un phénomène est à admirer dans la basilique : un rayon lumineux traverse la basilique pour venir frapper le panneau représentant la conversion d’Hubert. Un phénomène étonnant et visible chaque année, à la même époque, par ciel serein! A cette occasion, il est également possible de découvrir les ondes telluriques. L’édifice, unique en province de Luxembourg, est ouvert toute l’année (de novembre à mars: de 9h à 17h, d'avril à octobre: de 9h à 18h). Des visites guidées sont proposées tout au long de l’année sur réservation. 12 Attractions & Musées Visiter à l’abri ou au grand air Le Musée des Celtes LIBRAMONT Un musée consacré aux Celtes, unique en Belgique Le Musée des Celtes propose de découvrir la vie quotidienne des Gaulois et des Celtes, ainsi que l’héritage qu’ils ont laissé, au travers de remarquables pièces archéologiques exposées : vaisselle, armement, parure, outils, etc., mais aussi de reconstitutions, de maquettes et des dispositifs interactifs. Vers 470 avant notre ère, le centre des hauts plateaux schisteux de l'Ardenne est densément occupé par des Celtes. Toutes les recherches archéologiques récentes attestent une culture particulièrement originale. Saviez-vous, par exemple, que certains défunts étaient inhumés sur leur char, que les Celtes possédaient une trousse de toilette ou encore que la fête d’Halloween trouve ses origines à cette période ? Ouvert du 20 janvier au 20 décembre (du mardi au vendredi de 9h30 à 17h, les dimanches et jours fériés de 14h à 18h (sauf lundi et samedi), juillet-août: du lundi au samedi de 9h30 à 17h, les dimanches et jours fériés de 14h à 18h). 13 Le Musée Pierre-Joseph Redouté SAINT-HUBERT Le Musée cultive le souvenir de celui que l’on a surnommé le Raphaël des fleurs, connu mondialement pour ses roses : Pierre-Joseph Redouté. De nombreuses œuvres originales, estampes et objets y sont exposés ainsi que des gravures de la « Description de l’Egypte » (Henri-Joseph Redouté - peintre zoologiste, frère de l’illustre aquarelliste). Ouvert tous les jours en juillet et août, de 14h à 18h. Possibilité de visite pour groupes, toute l’année sur demande. Qui était Pierre-Joseph Redouté? Le célèbre peintre-aquarelliste naît à Saint-Hubert en 1759. Très jeune, il assiste son père dans les travaux d’embellissement de l’abbaye avant de partir travailler à l’âge de 13 ans. Celui qui appartient à la quatrième génération d’une grande lignée de peintres entreprend alors divers séjours en Brabant, en Flandre et, probablement, aux Pays-Bas avant de rejoindre ses deux frères à Paris à 23 ans. Il y réalise des planches de plantes et de fleurs (les liliacées, les roses, …) pour les plus célèbres botanistes de son époque (L’Héritier, Candolles, …). En 1783, il est attaché à la collection des vélins du Roi. Cette collection sera déposée au Jardin des plantes qui deviendra le Museum d’Histoire Naturelle. La reine Marie-Antoinette devient sa protectrice. Redouté reçoit le titre de dessinateur et peintre du Cabinet de la Reine. En 1792, c'est l'Académie des sciences qui l'emploie. En 1798, Joséphine de Beauharnais devient sa protectrice et en fait, quelques années plus tard, son peintre officiel. En 1809, Redouté enseigne la peinture à l'impératrice Marie-Louise. De nombreuses personnalités féminines de la royauté, notamment belge, suivent son enseignement, telle que Louise-Marie d’Orléans, la première reine des belges, épouse de Léopold Ier. L'œuvre de Pierre-Joseph Redouté est considérable, soit qu'il ait prêté son concours à des publications d'œuvres de botanique, soit qu'il ait pris personnellement l'initiative de publications. Au total, Redouté est associé à la publication d’une cinquantaine d’ouvrages. Le 19 juin 1840, malgré sa renommée, le peintre meurt dans l’endettement et la pauvreté. Son corps repose au cimetière du Père Lachaise à Paris. 14 Le Musée provincial luxembourgeois du Fourneau Saint-Michel FOURNEAU SAINT-MICHEL (SAINT-HUBERT) Le musée de la vie rurale en Wallonie: plus de 50 habitats et ateliers d’époque sont transplantés ou reconstitués dans un site naturel remarquable. Ce musée de plein air se veut le reflet de ce qu’était la Wallonie à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Au cœur d’une nature diversifiée et harmonieuse, le visiteur part à la rencontre de neuf hameaux révélateurs de l’architecture rurale traditionnelle : habitations, fermes, chapelle, école, ateliers, hangars... Un programme d’animation rythme également l’année. Quelques exemples en 2012 : journée du bouleau, balade savoureuse nocturne, Mai’li Mai’lo Culturel, veillée d’Ardenne ou encore visite du Père Noël... A noter que l’animation phare du Fourneau Saint-Michel se déroule les 21 et 22 juillet lors des «D’jins d’amon nos ôtes » (les gens de chez nous). L’occasion de partir à la rencontre de vieux métiers, d’artisans d’art et de bouche dans une ambiance conviviale. Par ailleurs, depuis trois ans déjà, des animations attendent les visiteurs chaque dimanche en juillet et en août. C’est également au sein du musée de plein air que la chaumière de Malvoisin accueille un espace appelé « la maison Servais ». Ce dernier est consacré à une exposition permanente des illustrations de Jean-Claude Servais, célèbre auteur de BD gaumais (Tendre Violette, Les saisons de la vie, La mémoire des arbres). Auteur profondément attaché à son terroir, chantre de la ruralité ardennaise et gaumaise, Servais trouve pleinement sa place au Musée qui vise à recréer la vie d’autrefois en milieu rural. Ces traditions du terroir sont disséminées de manière subtile dans presque tous ses ouvrages et tout particulièrement, dans les deux tomes de La Belle Coquetière. L’Unité muséologique s’est attachée à les décortiquer minutieusement afin d’en extraire les illustrations les plus significatives. Ces magnifiques dessins sont mis en scène dans la Chaumière de Malvoisin selon différents thèmes : les sentiments, la vie paysanne, la nature sauvage, les contes et légendes populaires, la nature domestiquée, les femmes et la féminité. La cave entière a été transformée en une véritable galerie de portraits et de visages remplis d’expression comme seul Jean-Claude Servais peut les représenter avec autant d’authenticité. En outre, des panneaux d’explications illustrés par des extraits des BD de Servais, dont certaines planches sont inspirées par le charme et l’authenticité des lieux, agrémentent le parcours découverte du musée. 15 Le musée du fer : ce complexe métallurgique du XVIIIe siècle unique en Wallonie propose des expositions temporaires sous le titre générique « Les Musées sortent de leurs réserves ». Jusqu’au 30 novembre 2012 : « Faut l’fer » qui met en valeur quelques pages du riche passé de notre sidérurgie pré-industrielle. Dans un décor unique, valorisant de riches collections sauvegardées depuis plus de 50 années, c’est pour le visiteur l’occasion de reonter le temps, de vivre l'épopée de l'industrie de la fonte et du fer, d’apprécier les principaux fleurons de notre patrimoine : la grande industrie de la fonte, la production de poêles, plaques de cheminées, ustensiles de foyer et de cuisson, objets en fer forgé,... Ouvert du 1er mars au 30 novembre, tous les jours (sauf le lundi or juillet, août et jours fériés) de 9h30 à 17h (juillet et août : de 9h30 à 17h30). Visites guidées sur demande. Le Parc à gibier SAINT-HUBERT Situé à moins de deux kilomètres du centre de la ville de Saint-Hubert et traversé par divers circuits pédestres, le parc à gibier permet aux visiteurs de découvrir, dans un cadre forestier naturel, la diversité du gibier de l’Ardenne. Suivant la période de l’année, les amateurs de la nature auront la joie de voir quelques 120 animaux en semi-liberté : des marcassins, des faons et d’autres animaux qui gambadent avec leur mère. Un fait rarissime a eu lieu le 26 mai 2011 : la naissance d’un petit chevrillard. Tous les vétérinaires s’accordent sur le fait que les chevreuils maintenus en captivité ne se reproduisent quasi jamais. C’est un signe que le parc de Saint-Hubert est en excellente santé. Ouvert: en janvier et février : le week-end de 10h30 à 18h, en mars-avril-octobre-novembredécembre: tous les jours sauf le jeudi (excepté congés scolaires et jours fériés) de 10h à 17h30, en mai-juin-septembre : de 10h à 18h (semaine), de 10h à 18h30 (week-end), en juillet-août: tous les jours de 10h à 19h. 16 100% Nature Insolite - Découvertes Insolite L’étonnant voyage dans les arbres : « Les Dendronautes » EN FORET ARDENNAISE Devenez un « dendronaute » en partant à la découverte des poumons de la terre ! Un voyage initiatique insolite à la découverte des mystères et des charmes de la forêt. Ludovic Martin et ses drôles de dendronautes vous proposent un voyage initiatique à la découverte de l’esprit de la forêt. Retrouvez vos instincts primaires grâce à des animations à la journée axées sur l’initiation à la grimpe d’arbres, l’éveil des sens et les mythes et légendes dans le monde arboré. Venez grimper dans les arbres et faites le plein d’air pur. Suspendus à un fil ; un seul et unique arbre vous soutient durant votre voyage. Prêt pour le voyage ? Osez passer une nuit dans les arbres en toute sécurité, après y avoir dégusté un repas. Ecoutez les bruits de la forêt et partagez vos expériences de la journée. Vivez pleinement les différentes activités au cœur de la forêt et profitez d’une expérience originale et insolite au sein de la forêt ardennaise. Parce que les Dendronautes, c’est plus qu’une Odyssée. Départ toute l'année. En groupe, en famille, en classe de découverte. Des voyages au choix, axés selon vos envies et vos souhaits : sur l’imaginaire, le savoir relatif et absolu de la forêt ou sur les techniques de cordes (« toujours plus haut, plus loin, plus fort »). Découvertes Le massif forestier de Saint-Hubert est idéal pour se mettre au vert. Les forêts du Roi Albert et de Freyr figurent parmi les plus renommées de Wallonie. Les aires d’observation, les réserves naturelles Des aires d’observation sont accessibles à toutes les personnes respectueuses de ces lieux enchanteurs et du calme qui y règne en toute saison. Situées sur les communes de Saint-Hubert et de Tenneville, elles permettent d’apprécier des panoramas, notamment sur les tourbières. A vivre dans un calme absolu, en plein cœur de la nature. Les balades guidées et à thème Pour découvrir les richesses du Pays de Saint-Hubert, il est judicieux de louer les services d’un guide nature voire d’un guide découverte. Tout au long de l’année, il est également possible de prendre part à des balades thématiques (soirées à l’écoute du brame du cerf, promenades champignons, gourmandes, natures, contées, Randonailles GTA en Ardenne, etc.). 17 Le domaine provincial de Mirwart et sa pisciculture Mélangeant à la fois résineux et feuillus, les 1350 ha du domaine regorgent de petits trésors. D'une part, son riche passé historique est encore visible à de nombreux endroits de la forêt (haut-fourneau du XVIe siècle, glacière, vieux ponts, petits et grands étangs, etc.). Des itinéraires balisés permettent aux promeneurs de l’observer tout en randonnant dans un cadre paisible et enchanteur. D'autre part, il comporte une pisciculture renommée pour la qualité de ses truites fario. La pisciculture organise des journées portes ouvertes pour permettre au public de découvrir la ponte de la truite fario. Tout un chacun pourra ainsi mieux comprendre la nécessité de rempoissonnement des rivières... Quand ? Comment ? Autant de thèmes qui seront abordés. Les itinéraires pédestres, vtt, vélo, moto, auto - Les itinéraires pédestres locaux: Saint-Hubert : « Au pays de Saint-Hubert » (carte IGN, échelle : 1/25.000), itinéraires balisés : 30 promenades pédestres (de 3,9 à 20 km) et 6 circuits VTT (de 12 à 30 km). Tenneville : « Entre Rivières et Forêts » (carte IGN, échelle : 1/25.000), itinéraires balisés : 18 promenades pédestres (de 2 à 13,2km), 2 circuits VTT (21 et 30,5 km) et 4 itinéraires de ski de fond (de 2,5 à 9,5 km) Saint-Hubert : Balades à Mirwart (livret didactique) : 4 promenades pédestres thématiques balisées (de 4,2 à 12 km). Itinéraires balisés au départ de la pisciculture. A noter également, le parcours didactique (durée : 1h30) avec bornes bilingues et circuit d'interprétation : l'occasion de découvrir la pisciculture, la biodiversité, les prédateurs de nos poissons, les arbres, les charbonniers. - Les grands itinéraires GTA: o La Transardennaise : Pédestre : 160 km de La Roche-en-Ardenne à Bouillon en passant par SaintHubert, Nassogne, Redu, Daverdisse. Traversée de nombreux villages typiques, forêts, et vallées (de l'Ourthe, de la Lesse, de la Semois). Magnifique aperçu de l’Ardenne. Balisage : GTA (jaune-blanc). Topo-guide FR/NL - Cartes 1/50.000 Vélo/auto/moto (distance : 164km) et vtt/équestre (distance : 170km): itinéraires différents de l’itinéraire pédestre. Non balisés, mais descriptions sur fiches par étape et road-book GTA. 18 o De l’Eifel à l’Ardenne : 200 km de Gerolstein - Prüm (Allemagne) à Saint-Hubert sur le sentier Ardennes - Eifel/GTA - Rhin-Meuse. Balisage : onde blanche. Topo-guide FR - Description NL/DE sur demande - Cartes IGN Et aussi : Le sentier des Celtes, Entre Ardenne et Famenne : la Transfamenne. Possibilité de forfaits avec réservation des hébergements, transport des bagages et transfert retour vers le point de départ de la randonnée. - Le Sentier de Grande Randonnée n°14 : 221 km reliant Malmédy à Sedan via Stavelot, Trois-Ponts, Lierneux, La Roche-en-Ardenne, Saint-Hubert et Bouillon. La Route des Forêts (route touristique) 191 km à parcourir à vélo, moto et en auto via routes asphaltées en forêt. Road-book en 6 étapes de 20 à 30 km avec sites à ne pas manquer FR/NL - En réseau avec la Route de la Sûre (via le Grand-Duché du Luxembourg). Découverte des régions de Saint-Hubert, Awenne, Marche-en-Famenne, Nassogne, Champlon, Sainte-Ode et Libramont-Chevigny. 19 Brame du cerf & Chasse A savoir Brame du cerf L’écoute du brame du cerf : une expérience à vivre au moins une fois. Pendant la période du rut (15 septembre-15 octobre) la forêt résonne de cris rauques et profonds, c’est le brame du cerf. Ce cri sert à la fois à signaler la présence du mâle à la femelle et à intimider ses rivaux. Le brame est très intense dans le massif de Saint-Hubert. Son écoute réunit un nombreux public mais est délimitée dans certaines zones afin de préserver la quiétude des animaux. Notons que des combats peuvent aussi avoir lieu si les deux prétendants ont la même force. Un périmètre balisé par des affiches a été délimité sur le massif. L’accès y est interdit entre 17h et 9h sauf sur certains points d’écoute libre ou en groupes encadrés. Durant la période de brame, différents organismes proposent des soirées d’écoute dans le massif forestier de Saint-Hubert, complétées d’explication sur la vie du cerf. Infos : - CRIE (Centre Régional d’Initiation à l’Environnement) du Fourneau Saint-Michel, tél. 084/34.59.73 - Maison du Tourisme du pays de Saint-Hubert, tél. 061/61.30.10 Chasse Capitale européenne de la chasse et de la nature, tous les ans, Saint-Hubert attire de nombreux chasseurs. A l’automne, des milliers d’hectares s’ouvrent à eux pour y chasser sangliers, cerfs et chevreuils. Que l’on soit partisan ou adversaire de la pratique cynégétique, sa fonction première est de réguler la population du gibier permettant à la forêt de pousser correctement et aux autres espèces vivantes (plantes, fleurs, batraciens, oiseaux, etc.) d’y prospérer. Mais la chasse est loin d’être une activité récente à Saint-Hubert. Selon la légende, saint Hubert, évêque de Liège (665-727), se serait converti au christianisme suite à la rencontre d’un grand cerf blanc, au cours d’une partie de chasse à proximité de Saint-Hubert. De nos jours, la chasse est mise à l’honneur de manière festive le premier week-end de septembre de chaque année, lors des Journées Internationales de la Chasse et de la Nature. Deux événements sont à l’origine de ces journées. Il faut remonter aux festivités qui célébrèrent, en 1927, le XIIe centenaire de la mort de saint Hubert. Un des points culminants fut l’imposant cortège qui se déroula le 5 juin et qui évoquait l’histoire de l’abbaye. Ensuite, en 1952, se tint, sur la place de la basilique, le grandiose jeu scénique qui retraça l’histoire de la cité. Aussi afin de solenniser le jumelage avec la ville de Stenay, en 1961, on se référa à ces deux événements et un cortège historique fut improvisé. Les points d’orgue de ces manifestions sont indubitablement le grand concert de trompes de chasse du samedi soir, la grand-messe solennelle sonnée le dimanche matin, suivie de la bénédiction des animaux et des petits pains ainsi que le grand cortège historique retraçant l’histoire de la ville de Saint-Hubert, le dimanche après-midi. BON A SAVOIR : Durant la période de chasse (du 01/10 au 31/12), de nombreuses balades restent accessibles. Infos à la Maison du Tourisme et auprès des Syndicats d’Initiative et des Offices du Tourisme. 20 Légendes Ou réalité ? Découvrez la véritable Ardenne à travers son imaginaire : les forêts véhiculent, par essence, de nombreuses légendes et sont le refuge d’animaux emblématiques, d’êtres surnaturels, de génies païens. La forêt est-elle habitée et hantée? D’autres lieux tels des rochers, des arbres, des étangs troublent, intriguent, fascinent et sont propices à être le réceptacle de tous les fantasmes. Mais contrairement aux mythes, mettant en scène des êtres imaginaires, les légendes ont toujours une base historique. Petit tour d’horizon de celles du Pays de Saint-Hubert… Vie et légende de saint Hubert Sa vie Saint Hubert naît au milieu du VIIe siècle dans une importante famille de l’aristocratie aquitaine. En 705, il succède à saint Lambert sur le trône épiscopal de Tongres-Maastricht. Il va parcourir son diocèse afin de l’évangéliser. Vers 710, un monastère est fondé à Andain (Andage / futur Saint-Hubert). Pendant sa vie, des faits remarquables témoignent de son caractère vertueux. Décédé à Tervuren des suites d’une gangrène en 727, son corps est ramené à Liège. Le 3 novembre 743, celui-ci est élevé sur l’autel. Lors de son exhumation, le caractère intact et juvénile du corps, son visage en sueur, une odeur suave et les vêtements intacts témoignent de la sainteté d’Hubert. Les miracles se succèdent ensuite sur le tombeau de l’évêque et, en 825, pour des raisons inconnues, le corps est transféré à Andage. Selon les moines de Saint-Hubert, le corps était encore intact en 1568. Ceci pourrait s’expliquer si Hubert est décédé d’une gangrène gazeuse. Depuis cette date, plus personne n’a vu le corps de saint Hubert. Mais les moines ont toujours prétendu être en sa possession jusqu’au début du XVIIe siècle où toute trace du corps disparaît. Sa légende… Au XIVe s, apparaît la légende du cerf crucifère. Saint Hubert, chasseur impénitent, s’adonne aux plaisirs d’une vie mondaine, délaissant son épouse. Lors d’une partie de chasse dans les forêts d’Ardenne, il tombe nez à nez avec un cerf crucifère auréolé d’une lumière éblouissante. Une voix venant du ciel annonce alors à Hubert qu’il trouvera son salut dans une vie de prières, de mortifications et qu’il doit aller prendre conseil auprès de l’évêque Lambert. Suite à cette vision, il parcourt villes et villages pour prêcher les Evangiles. Alors qu’il est en pèlerinage à Rome, son maître, Lambert, évêque de Tongres-Maastricht, meurt assassiné. Le pape Serge Ier, reçoit un message céleste : il doit placer Hubert sur le trône laissé vacant par saint Lambert. 21 A son réveil, celui-ci est d’ailleurs revêtu des habits épiscopaux et investi du pouvoir de guérir les hommes de la rage. Au cours de la cérémonie, un ange lui apporte une étole miraculeuse de la part de la Vierge et saint Pierre lui remet une clé, symbole du pouvoir qu’il aura de guérir les enragés. Saint Hubert, reposant au cœur de la forêt, s’est rapidement imposé comme le saint patron des chasseurs et le guérisseur de la rage. Les enragés subissaient une opération appelée la taille. Il s’agissait d’inciser le front du malade et d’y insérer un fil provenant de l’étole de saint Hubert. Il fallait ensuite suivre une neuvaine très stricte quant à ses prescriptions et n’y déroger sous aucun prétexte. La personne taillée, du fait de cette opération acquérait le privilège de donner le répit à une personne enragée pour une durée de 40 jours et lui ménager le temps de se rendre à SaintHubert. Les animaux enragés étaient, quant à eux, marqués au fer rouge, préalablement mis en contact avec la sainte étole. Malgré la découverte du vaccin contre la rage en 1885 par Louis Pasteur, le culte de saint Hubert est toujours vivace, tant en Belgique qu’à l’étranger. Mais il est surtout évoqué aujourd’hui pour se protéger des maladies psychiques. A noter que malgré son utilisation intensive, l’étole n’aurait jamais diminué. Elle est un des joyaux existant actuellement à la basilique de Saint-Hubert. Le diable : l’Etang de Bilaude et son trésor Plusieurs légendes circulent autour du mystérieux Etang de Bilaude, vivier insondable et noir (la nature ferrugineuse de ses eaux lui confère cette opacité), situé en pleine forêt de SaintHubert, pas loin du vieux chemin de Mochamps à Laneuville-auBois. Jusqu’au siècle dernier, les gens se signaient quand on évoquait devant eux ce lieu maudit, gardien d’un hypothétique trésor. On raconte qu’un grand bouc aux yeux et à la bouche de feu (incarnation du diable) gardait le précieux magot et se ruait sur celui qui était assez téméraire pour vouloir s’en emparer. D’après une autre légende, le trésor était enfoui dans un coffre, au fond de l’étang. On pouvait arriver à l’attraper mais une fois qu’on le croyait acquis, des diablotins surgissaient de nulle part et ramenaient le coffre dans son trou. Pour posséder le trésor, il fallait prononcer certaines paroles et si les derniers mots étaient mal dits, on échouait lamentablement. On dit aussi qu’il y a quelques siècles, l’abbaye avait l’habitude d’y abandonner ses délinquants et qu’ils disparaissaient sans laisser de trace. Bilaude serait-il le sas de l’enfer ? Le dernier à y avoir été englouti serait un bœuf retrouvé par son maître au bord de l’étang. D’ordinaire docile, la bête, quand il essaya de lui passer le joug, le menaça de ses cornes. Il fit un signe de croix, la bête recula et après une furieuse galopade se précipita dans l’étang. L’eau se mit à bouillonner si fort que la digue finit par se rompre. Aujourd'hui, on n'entend plus parler de rien… 22 Sorciers et sorcières : La Roche de Gobaye Marie Gobaye était une sorcière malfaisante qui habitait une roche le long de la Lomme, entre Arville, Smuid et Mirwart. Chaque nuit, elle se transformait en cheval, en renard ou en brebis et s’amusait à terroriser les villages voisins. Un soir, les villageois décidèrent d’y mettre fin : armés de bâtons ou tenant des loups en laisse, ils se rendirent en silence jusqu’à la roche où la sorcière semblait dormir profondément. Une fiole de poison à la main, le mayeur d’Arville s’approcha d’elle tellement lentement qu’elle se réveilla, se transforma en cheval et s’enfuit dans la forêt. Les villageois la pourchassèrent pour en être définitivement débarrassés mais les loups dévorèrent le cheval sauf sa tête. Le lendemain matin, les habitants de Mirwart, surpris, furent réveillés par la tête du cheval sautillant dans les rues. Depuis lors, on surnomme les habitants de Mirwart, « Tièsses di Tch’Fau » (tête de cheval), ceux de Smuid, les « Leus » (loups) et ceux d’Arville, à cause de la lenteur de leur mayeur, « Lum’çons » (limaces). La chasse infernale : la chasse de la forêt Saint-Michel La chasse infernale hante surtout des lieux désolés et gare à celui qui se trouve sur son chemin, Comme beaucoup de lieux élevés, depuis le Moyen Age, cette forêt nichée entre Saint-Hubert et Nassogne est placée sous l’invocation de l’archange saint Michel : cette dédicace avait-elle valeur d’exorcisme ? La forêt fut longtemps considérée comme un bois mal famé, propice aux mauvaises rencontres, infesté de brigands et de loups. La nuit, une meute de nombreux petits chiens la traversait. Celui qui la rencontrait devait se garder de battre les chiens ou de leur nuire de quelconque façon, sinon il lui arriverait malheur. Par contre, s’il aboyait avec eux, il recevait, à son retour, pour sa part de chasse, une jambe de cheval qui tombait dans la maison par la cheminée. Les vierges protectrices : Notre-Dame de Lommal En Ardenne, les sanctuaires où la Vierge est invoquée sont souvent établis sur des sites culturels antiques, notamment à proximité de sources guérisseuses et vénérées. Invoquée à tout bout de champ et pour toutes les guérisons, la Sainte Vierge a longtemps connu la faveur des campagnards. Lovée au bout d’une allée bordée de tilleuls et marronniers âgés, la Chapelle Notre-Dame de Lommal s’élève dans les champs, aux sources de la Lomme entre les villages de Bras et Vesqueville. Un chemin historique, Le Chemin Neuf, sépare le sanctuaire de sa fontaine dont l’eau bienfaisante guérit les maladies des yeux et de la peau. Vu la forte présence romaine dans la région, il est probable que La Fontaine de Notre-Dame de Lommal faisait déjà l’objet d’un culte à cette époque. Selon une légende les habitants de Bras auraient découvert une statue de la Vierge dans le creux d’un chêne se trouvant près de la source. La madone a aussitôt été déposée dans l’église paroissiale. Mais dès le lendemain, elle avait regagné son arbre, montrant de la sorte son désir d’être honorée à cet endroit. Le chêne étant vétuste, une chapelle a été érigée pour abriter la statue. Deux constructions se sont succédées : celle que l’on voit aujourd’hui date de 1733. Naguère, le pèlerinage du 8 septembre, fête de la Nativité, y drainait une foule nombreuse. A cette occasion, les pèlerins venaient se laver les yeux avec l’eau de la fontaine, principale source de la Lomme. 23 Notre-Dame de Lorette Une autre fontaine a des vertus guérisseuses : dans un bois entre Moircy et Remagne, la chapelle Notre-Dame de Lorette est juchée sur une petite plate-forme rocheuse, surplombant l’Ourthe. A flanc de côté, pas loin de celle-ci, une source, appelée Fontaine de l’Ermite, jaillit sous l’auvent d’une roche. De nature ferrugineuse, cette eau avait la réputation de guérir les maux d’yeux. La source s’écoule dans deux petits bassins : l’un renferme de l’eau potable et l’autre sert aux ablutions des pèlerins. Notre-Dame de Lorette était invoquée pour soigner les maladies des enfants (fièvre lente, anémie) et contre les orages violents. Au XVIe siècle, vivait une famille noble et chrétienne à Remagne : le Comte de Rivier, seigneur de Remagne. Le Comte fit construire de ses propres deniers, un ermitage en 1649 et s’adressa à la Congrégation des ermites de St Tibbaut pour en obtenir un pieu solitaire. L’honneur revint au frère Baekenrode. De retour au pays après un pèlerinage à Notre-Dame de Lorette en Italie, les habitants de Remagne aidèrent notre homme et grâce à leur générosité, la chapelle s’éleva très rapidement sur le rocher où elle est encore assise aujourd’hui. Elle devint un lieu de pèlerinage célèbre dans toute la contrée. La cabane adossée au rocher a longtemps été occupée par un ermite qui a pris soin de la chapelle, de sa fontaine et de son sanctuaire, vivant d’aumônes et du produit de son jardin. Plusieurs ermites se sont ensuite succédés à Lorette. L’un d’eux s’est noyé, deux autres sont morts de maladie en 1795. Ils n’ont jamais été remplacés. Lors de la révolution française, les braves villageois essayèrent de défendre leur chapelle. Au moment où deux gendarmes allaient précipiter la statue de Lorette du haut du rocher, Joseph Etienne, maire de Remagne, aidé des villageois les ont obligé à rebrousser chemin. Les révolutionnaires décidèrent de vendre la chapelle aux enchères. La famille Etienne de Remagne en fit l’acquisition et la chapelle fut entretenue par des dons volontaires. En 1846, la famille Etienne fit don de la chapelle et ses dépendances à la fabrique d’églises de Remagne. Mademoiselle Catherine Cawet contribua beaucoup à la restauration de la chapelle. En 1859, la nouvelle fabrique de Jenneville revendiqua la chapelle ; le procès fera gain de cause à la fabrique de Remagne. En 1909, les paroissiens se mirent à l’œuvre pour construire un nouveau chemin d’accès et doter la chapelle de chaises, de bancs, d’un chemin de croix, de belles fenêtres. Aujourd’hui, le pèlerinage a lieu le troisième dimanche de mai. La chapelle de Lorette est par ailleurs ouverte tous les dimanches de l’année. Les saints successeurs des dieux : la Rouge Croix Entre Saint-Hubert et la Roche, de chaque côté de la route de Champlon, s’étend un vaste massif forestier peuplé de cerfs, de chevreuils et de sangliers. Au milieu d’une clairière se trouve la Converserie, souvent considérée comme l’endroit présumé de la conversion de saint Hubert. D’après une tradition, bien ancrée dans le folklore local depuis le XIXe siècle, c’est à La Rouge Croix, petit calvaire situé à 300 mètres de la ferme, que se serait produite l’apparition du cerf merveilleux qui a amené Hubert à se convertir (cfr La légende de saint Hubert). La Rouge Croix, ou Enclos du Christ, se dresse dans l’angle d’un carrefour très ancien où se croisent le vieux chemin de Lavacherie, venant de Nassogne et Le Chemin des Gueux, reliant Saint-Hubert à la Roche. La Rouge Croix fut fréquentée pendant des siècles par des pèlerins dont c’était la dernière halte avant Saint-Hubert. 24 Escapades gourmandes Bien manger L’éventail des mets préparés au Pays de SaintHubert présente une large palette des meilleurs produits du terroir de l’Ardenne. De l’omelette servie dans la poêle aux plus fines préparations de gibier, pour grand gourmand ou fin gourmet, vous les retrouverez à la carte des nombreux restaurateurs de la région lors de la période de la chasse. Outre le gibier, l’autre spécialité de Saint-Hubert est le « borquin », délicieux saucisson pur porc, à l’ail, fines herbes et épices choisies, légèrement fumé et préparé selon une ancienne recette. Il se déguste froid, chaud, en croûte, dans une omelette ou une choucroute, ou tout simplement finement tranché pour l’apéro. L’histoire du borquin coïncide avec la renaissance de la Confrérie des bouchers en 1958 qui voulait marquer le coup avec un nouveau produit. Fondée en 1591, elle fut supprimée à la Révolution française. Lors de sa recréation, le jour des festivités, des bouchers venus des quatre coins de la Belgique et des pays limitrophes, mais aussi des écoles de boucherie défilaient dans la ville en habit de travail, tablier et bonnet blanc, fusil d'affûtage à la ceinture, portant sur leurs épaules leur saint Patron. Il semble, selon la légende, que des bouchers se trouvaient parmi les assassins de saint Lambert (évêque de Liège auquel saint Hubert succéda). Hubert leur ayant pardonné, les bouchers le choisirent comme protecteur. Maitrank « Ridremont » : visite et dégustation FREUX (LIBRAMONT-CHEVIGNY) A base de vin et d’aspérule odorante, cet apéritif originaire de Lorraine belge est également fabriqué et mis en bouteille à Freux. Les produits proposés sont le Maitrank, le Ridremont rosé, le Maitrank Ridremont pétillant. Possibilité de visite des locaux avec dégustation. 25 Restaurants : quelques idées... L’Ancien Hôpital (Saint-Hubert) : un restaurant et un bar à vin (ainsi qu’un hôtel) sont aménagés dans ce bâtiment historique qui fut notamment le « petit pied à terre » du Roi Lépold Ier en Ardenne. L’établissement restauré dans un style « trendy » est situé dans le centre ville. Le Basilic (Saint-Hubert) : situé à côté de la basilique, cet établissement « deux en un » a vue sur l’ancien Palais Abbatial. Au rez-de-chaussée, la brasserie propose une cuisine traditionnelle et gourmande tandis qu’à l’étage se déguste une cuisine gastronomique fine et inventive. Le Cor de Chasse (Saint-Hubert) : cette enseigne bien connue à Saint-Hubert est un hôtelrestaurant situé à deux cent mètres du centre-ville. Dans un cadre traditionnel, le chef propose une cuisine fine déclinée au gré des saisons (gibier de saison, poisson...). Le Saint-Gilles (Saint-Hubert) : ce restaurant est aménagé dans un cadre rustique et authentique, situé à deux pas de la place du Marché. Le patron en cuisine, propose une cuisine française inspirée par les produits du terroir. Romain des Bois (Saint-Hubert) : cet estaminet du centre ville est situé face à la basilique. La décoration du lieu est subtilement boisée, l’ambiance musicale est relax, la carte propose des plats du terroir et des vins du monde. L’Auberge du Prévost (Fourneau Saint-Michel / Saint-Hubert) : ce restaurant est aménagé dans une ancienne ferme du XVIII° siècle au milieu de la nature, sur le site du Fourneau Saint- Michel. Un endroit privilégié qui offre une vue sur la vallée et sur le Musée de la vie rurale en Wallonie. Le Bar Al Pèle (Fourneau Saint-Michel / Saint-Hubert) : aménagé au-dessus du Musée du Fer, ce restaurant typiquement ardennais propose des poêlées campagnardes : des omelettes, des fricassées servies dans leur poêle de cuisson. L’Autrement délicieux (Libramont) : boulanger, pâtissier, chocolatier, Jérome Radoux propose un choix raffiné de chocolats aux saveurs voluptueuses et de pâtisseries délicates. Etape gastronomique « chocolat » incontournable: association chocolat-pâtisserie, chocolat-thé/café. La Maison by Tascha (Champlon) : cet établissement est aménagé dans un ancien relais de poste le long de la Nationale 4. D’une part, les amateurs accéderont au magasin de décoration et de tissus. D’autre part, ils pourront apprécier une cuisine traditionnelle bourgeoise ou faire une halte dans l’espace « Tea room ». 26 Escapades reposantes Bien dormir Hôtels, gîtes, chambres et tables d’hôtes par dizaines, une auberge de jeunesse, trois campings... Se loger au Pays de Saint-Hubert est tout sauf compliqué tant les possibilités sont nombreuses, adaptées à tous les goûts et tous les budgets. Hébergements : quelques idées... L’Auberge au Bon Vivant (Vesqueville / Saint-Hubert) Cette auberge charmante et conviviale est située au cœur du village de Vesqueville. Etape incontournable pour les motards, elle propose également un bar ambiance blues-rock. L’Auberge du Grandgousier (Mirwart / Saint-Hubert) Ce charmant hôtel-restaurant est situé au calme, sur les hauteurs du village de Mirwart. Le chef propose une délicieuse cuisine à la fois gastronomique et traditionnelle. L’Auberge du Sabotier (Awenne / Saint-Hubert) Cet hôtel-restaurant de renom est aménagé dans un ancien relais de poste du 17e siècle dans le paisible village d’Awenne. Réputé pour sa cave à vins et sa table en cuisine, le patron sert une cuisine gastronomique. Le Beau Site (Mirwart / Saint-Hubert) Cet hôtel avec piscine chauffée extérieure offre une vue imprenable sur le massif forestier de Mirwart. Le Bien aller des Perêts (Arville / Saint-Hubert) Ces deux chambres d’hôtes sont conviviales et aménagées l’une dans un décor oriental, l’autre d’inspiration africaine. Possibilité de balnéothérapie et massages aux huiles essentielles. Table d’hôtes. Gaussignac (Hatrival / Saint-Hubert) Ces chambres et tables d’hôtes sont aménagées dans un village calme et préservé. A épingler pour la bonne table d’hôtes et le choix des vins. La Crémaillère (Bras-Haut / Libramont-Chevigny) Cet hôtel-restaurant, installé dans un village charmant et paisible, est également un relais équestre. La Récré de Bras (Bras-Bas / Libramont-Chevigny) Cet ancien bâtiment qui fut à la fois une maison communale et une école est restauré en deux gîtes dans le village de Bras-Bas. L’Auberge de Jeunesse (Champlon / Tenneville) Ce Lieu de séjour est idéal pour les petits budgets. Il s’agit d’une des deux seules Auberges de Jeunesse de la province de Luxembourg. Le Repos du Moineau (Laneuville-au-Bois / Tenneville) Cet hôtel-restaurant est situé au sein d’un village typique ardennais à deux pas de la forêt de Freyr. Les Trappeurs (Laneuville-au-Bois) Ces chambres d’hôtes sont aménagées dans une maison passive en bois massif avec vue imprenable sur les plaines et la forêt Saint-Michel Freyr. Table d’hôtes. 27 Grands événements « Demandez le programme ! » La Foire de Libramont LIBRAMONT-CHEVIGNY Parmi les événements majeurs de la Province, la Foire agricole de Libramont s’étend sur une durée de 4 jours fin juillet. Chaque année, des milliers de personnes viennent découvrir les nouveautés technologiques du monde agricole. Bovidés et chevaux sont également présentés. De nombreuses animations, possibilités de restauration et de petites échoppes permettent de passer une agréable journée. A ne pas manquer : les concours de chevaux ardennais, de trait, d'attelages qui sont très spectaculaires. Lors des années impaires, des démonstrations forestières en forêt ont lieu les lundis et mardis. Pas besoin d’être du métier pour apprécier. Une kermesse, à proximité du champs de foire, se charge aussi d’amuser petits et grands en complément de la Foire. Les concerts du Royal Juillet Musical PAYS DE SAINT-HUBERT La musique est mise à l'honneur tout les mois de juillet. Des cadres prestigieux (Basilique de Saint-Hubert, église Saint-Gilles, …) accueillent des concerts de qualité exceptionnelle. Si le programme privilégie la musique classique, il s’ouvre aussi aux autres styles et sensibilités musicales. 2012 marquera le 55ème anniversaire de l’événement. Les Randonailles GTA PAYS DE SAINT-HUBERT Une nouvelle manière d’apprécier l’Ardenne et son terroir ! Des promenades thématiques guidées suivies d’une dégustation des produits du terroir. Ces Randonailles GTA sont organisées, le jeudi après-midi en juillet et août, dans le Parc naturel des Deux Ourthes et dans les communes traversées par le sentier mythique de la Grande Traversée des Ardennes « La Transardennaise® ». Les thèmes et lieux sont variés, ils proposent à chaque fois de nouvelles découvertes. « Les Djins d’amon nos-ôtes » et ses anciens métiers FOURNEAU SAINT-MICHEL (SAINT-HUBERT) Les 21 et 22 juillet, une véritable atmosphère d’antan plane au Fourneau Saint-Michel. « Les Djins d’amon nos-ôtes » ou « les gens de chez nous » font revivre les habitations et ateliers du Musée de la vie rurale en Wallonie, avec les métiers et occupations d’autrefois, l’artisanat et les jeux de jadis. 28 Les concerts de Trompe de chasse SAINT-HUBERT La chasse à courre ne se pratique plus en Belgique mais les sonorités des trompes de chasses restent de tradition. Des concerts sont organisés dans la basilique de Saint-Hubert au mois d’août ainsi que le premier samedi de septembre. Sonnés notamment par le « Royal Forêt Saint-Hubert », ils offrent l’occasion de (re)découvrir les sonorités si particulières de cet instrument. Journées Internationales de la Chasse et de la Nature Cortège historique SAINT-HUBERT Chaque année, le premier week-end de septembre, Saint-Hubert fête la chasse et la nature. De nombreuses activités sont au programme. Deux évènements sont à l’origine de ces Journées. Il faut remonter à la commémoration du XIIe centenaire de la mort de saint Hubert en 1927 dans l’église abbatiale promue pour la circonstance au rang de basilique. En présence du prince Léopold et du légat du pape, le cardinal Sincero, des milliers de pèlerins animèrent la ville durant plusieurs jours. Le cortège historique organisé le 5 juin, selon les relations de presse de l’époque, connut un succès de foule hors du commun. On y évoquait l’histoire de l’abbaye bénédictine et de la dévotion populaire envers saint Hubert, patron de la ville et de multiples confréries ou associations de par le monde. Lors de ces journées mémorables de 1927, les habitants de Saint-Hubert ou Borquins (habitants du bourg), admirèrent les sonneurs de trompe et cet engouement se traduira par la création du « Rallye Freyr » en 1928. Ensuite en 1953, se tint, sur la place de la Basilique, le grandiose jeu scénique qui retraça l’histoire de la cité. La nostalgie et la fierté de ce passé prestigieux allaient susciter, en 1961, un réel élan populaire pour organiser un cortège historique lors du jumelage avec la ville française de Stenay ; au fil des ans, cette manifestation ne cessera de s’amplifier. Aperçu du programme : Le samedi : promenades en forêt, exposés, activités canines : visite d’un chenil de chiens de meute, etc. En soirée : grand concert de trompes de chasse en la basilique. Le dimanche : animations diverses, Grand-messe solennelle sonnée par des sonneurs de trompes de chasse belges et étrangers, bénédiction des petits pains suivie de celle des animaux. Les festivités se clôturent par un cortège historique. Il retrace le prestigieux passé de la ville en une fresque vivante avec le concours de 500 figurants en costumes d’époque. De nombreux artisans et leurs échoppes participent également à l’animation de la ville. 29 La Provinciale : jogging et trail 100% nature MIRWART (SAINT-HUBERT) Couru sur des distances de 25 et 46 km, ce trail est exigeant mais la beauté des décors traversés en fait vite oublier le dénivelé conséquent. La course prend son départ dos au château de Mirwart, traverse le Domaine provincial en longeant ses étangs puis le musée de plein air du Fourneau Saint-Michel. L’évènement sportif du deuxième dimanche de septembre connaîtra en 2012 sa cinquième édition. Les Samonios : les origines d’Halloween sont celtiques LIBRAMONT-CHEVIGNY Contrairement aux idées reçues, les origines de la très populaire fête d’Halloween ne proviennent pas du pays de l’oncle Sam. Le 31 octobre actuel, c’est le changement d’année où les Celtes évoquaient la mémoire de leurs ancêtres (ceux du sang, du clan, de la lignée). Connue en Irlande sous le nom de Samain et sur le continent sous celui de Samonios, la plus importante fête celtique religieuse désigne la saison sombre et le début de l’année druidique. Porte ouverte sur l’Autre Monde, celui entre le « monde commun » et celui du « monde de Sedon », porte entre deux temps, deux saisons, la claire et la sombre. Samonios est le premier mois de l’année celtique avec un point d’orgue festif où durant sept jours, les hommes avaient accès au monde des dieux. C’était une fête obligatoire, pas question d’en faire l’impasse sous peine de bannissement de la communauté pendant un an. Jusqu’à la suivante… Le patron de la fête, Dis-pater, est considéré comme le libérateur des cycles des morts et des renaissances. Symbolisant les forces obscures qui surgissent de l’inconscient, il est celui qui préside aux déchaînements que provoque l’ivresse, celle des buveurs comme celle des foules entraînées par la musique et la danse. Depuis maintenant 8 ans, la semaine d’animations « Samonios, aux origines d’Halloween » se propose de faire découvrir au public, différentes facettes de notre culture, issue en ligne droite de la tradition celtique tout en s’écartant de la « mode d’Halloween » importée des USA. Ce sont les immigrants principalement irlandais et écossais qui ont amené cette tradition en Amérique du Nord au XIXe siècle. L’Ardenne n’a pas toujours été chrétienne, tous nos rituels ne sont pas tirés du christianisme. La Toussaint qui découle de Samonios en est la meilleure preuve. Les Samonios à Libramont, le 31 octobre Les éditions se succèdent sans jamais se ressembler grâce à un programme riche et varié de spectacles, expositions, contes, conférences, débats, activités au Musée des Celtes, promenades découvertes, jeux de nuits, balades contées… Il y en aura pour tous les âges et les goûts. A apprécier sans modération ! 30 La Fête de la saint Hubert SAINT-HUBERT Saint Hubert est fêté non pas le 30 mai, jour de sa mort, mais le 3 novembre, date de sa canonisation. Une Grand-messe solennelle est alors sonnée en la basilique par les sonneurs de trompes de chasse. Au cours de cette célébration a lieu la bénédiction des pains suivie, à la sortie de la basilique, par la bénédiction des animaux. Selon la croyance, ce rituel préserverait hommes et bêtes de la rage. A noter également qu’un marché artisanal anime le centre-ville tout au long de la journée. Et aussi ... Les nombreuses expositions au Palais Abbatial de Saint-Hubert, les Grands feux dans les villages, les animations et crèches de Noël, le Festival de musique « Le Borqtour », le Week-end des paysages, les veillées d’Ardenne et leurs conteurs, Euronature, le Week-end du Bois, les feux de la saint Jean ... Les activités se déroulant sur les communes de Tenneville, Saint-Hubert et Libramont-Chevigny peuvent à tout moment être consultées sur www.saint-hubert-tourisme.be, rubrique « Agenda ». La Maison du Tourisme édite également au printemps, en été et pour l’automne/hiver un agenda papier, disponible gratuitement sur simplement demande (cf. p.8) 31 Cinéma On a tourné près de chez nous Grâce à son environnement naturel préservé, ses paysages d’une rare beauté, ses hameaux et ses villes à dimension humaine, ses forêts profondes, sa richesse architecturale et patrimoniale, la province de Luxembourg a inspiré et séduit de nombreux réalisateurs, producteurs et spectateurs, belges ou étrangers. Il ne vous reste plus qu’à marcher sur les traces de vos acteurs et actrices préférés. Revue des lieux de tournage au Pays de Saint-Hubert : 2009 : Incognito d’Eric Lavaine avec Franc Dubosc, Bénabar, Jocelyn Quivrin, Isabelle Nanty. Tourné au Fourneau Saint-Michel (Saint-Hubert) et à l’Auberge du Bon Vivant (Saint-Hubert, Vesqueville). 2009 : Oscar et la Dame Rose d’Eric-Emmanuel Schmitt avec Michèle Laroque, Amira Casar, Max von Sydow. Tourné à Musson et au gîte « La Héronnière » (Libramont-Chevigny, Freux-Suzerain). 2006 : Pom le Poulain d’Olivier Ringer avec Richard Bohringer, Morgan Marinne, Charlie Dupont. Tourné au Tombeau du Géant à Botassart (Bouillon), la Roche à l’Appel à Muno, le Fourneau Saint-Michel (Saint-Hubert) et la Semois. 2005 : Calvaire de Fabrice Du Welz avec Laurent Lucas, Jackie Berroyer, Philippe Nahon. Tourné au Moulin d’en Haut à Saint-Hubert, au Clos de la Zolette à Torgny, dans la forêt Domaniale de Marscherwald, au lieu dit « Paaschent », sur la N14 entre Grolinster et Grevenmacher, et sur l’autoroute A1 Luxembourg à hauteur des sorties 13 et 14. 32 COORDONNEES DES OPERATEURS MENTIONNES Le Pays de Saint-Hubert ROYAL SYNDICAT D’INITIATIVE DE SAINT-HUBERT rue Saint-Gilles 12, 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 61 61 30 10, www.saint-hubert-tourisme.be OFFICE COMMUNAL DU TOURISME DE LIBRAMONT-CHEVIGNY Place communale 8, 6800 LIBRAMONT-CHEVIGNY Tél. : +32 (0) 61 27 04 82, http://tourisme.libramontchevigny.be SYNDICAT D’INITIATIVE DE CHAMPLON-TENNEVILLE Maison du Ski, rue Grande 94b - 6971 CHAMPLON Tél. : +32 (0) 84 45 54 26, www.champlon.info Idées de fil conducteur : planeur, motoplaneur, avion de tourisme, ULM AERODROME CIVIL DE SAINT-HUBERT Aérodrome de Saint-Hubert 5 bte 2, 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 61 61 00 11, www.sainthubert-airport.be AIR LOISIRS Aérodrome de Saint-Hubert, 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 497 67 03 67, www.air-loisirs.be CENTRE NATIONAL DE VOL A VOILE Aérodrome de Saint-Hubert bte 1, 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 61 61 12 68, www.cnvv.be Idées de fil conducteur : scooter LE HARAS DU SARTAY Le Sartay 5, 6870 MIRWART (Saint-Hubert) Tél : +32 (0) 475 97 47 85, www.sartay.info Patrimoine BASILIQUE DE SAINT-HUBERT place de l'Abbaye, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0) 61 61 23 88, www.basiliquesainthubert.be Attractions & Musées MUSEE DES CELTES Place Communale 1, 6800 LIBRAMONT Tél : +32 (0) 61 22 49 76, www.museedesceltes.be MUSEE PIERRE-JOSEPH REDOUTE rue Redouté 11, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0) 498 90 28 22, www.musee-pierre-joseph-redoute.be MUSEE PROVINCIAL LUXEMBOURGEOIS DU FOURNEAU SAINT-MICHEL Fourneau Saint-Michel, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0) 84 21 08 90, www.fourneausaintmichel.be PARC A GIBIER rue Saint-Michel 125, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32(0)61 25 68 17 33 100% Nature : Insolite LES DENDRONAUTES Tél : +32 (0)474 81 58 82, www.dendronautes.com 100% Nature : Découvertes LE DOMAINE PROVINCIAL DE MIRWART rue du Moulin 16, 6870 MIRWART (Saint-Hubert) Tél : +32 (0)84 36 62 99, www.province.luxembourg.be LA MAISON DE LA RANDONNEE - GTA BELGIQUE asbl Tél. : +32 (0)61 68 88 02, www.gta.be EUROP’AVENTURE Tél. : +32 (0)61 68 86 11, www.europaventure.be SGR asbl Tél.: +32 (0)70 22 30 23, www.grsentiers.org Escapades gourmandes : Bien manger LA TABLE DES CHAMPIONS (Borquin) Place du Marché 14, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0)61 61 10 11 MAITRANK « RIDREMONT » rue Ménil 88, 6800 FREUX (Libramont-Chevigny) Tél : +32 (0)61 65 85 95, www.arelmaitrank.be ANCIEN HÔPITAL rue de la Fontaine 23, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0)61 41 69 65, www.ancienhopital.be BASILIC place de l'Abbaye 8, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0)61 50 48 58, www.le-basilic.be LE COR DE CHASSE avenue Nestor Martin 3, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0) 61 61 16 44, www.lecordechassesainthubert.be LE SAINT-GILLES rue Saint-Gilles 28, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0) 61 23 28 94 ROMAIN DES BOIS place du Marché 17, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0)61 40 01 96, www.romain-des-bois.com AUBERGE DU PREVOST Fourneau Saint-Michel, 6870 FOURNEAU-SAINT-MICHEL (Saint-Hubert) Tél : +32 (0)84 21 09 15, www.aubergeduprevost.com BAR AL PELE Fourneau Saint-Michel, 6870 FOURNEAU-SAINT-MICHEL (Saint-Hubert) Tél. : +32 (0)84 21 00 24, www.alpele.be L’AUTREMENT DELICIEUX avenue de Bouillon 83, 6800 LIBRAMONT Tél : +32 (0)61 23 44 94, www.jeromeradoux.be 34 LA MAISON BY TASCHA route de la Barrière 31, 6871 CHAMPLON (Tenneville) Tél : +32 (0) 84 45 51 55 Escapades reposante : Bien dormir AUBERGE AU BON VIVANT rue du centre 26, 6870 VESQUEVILLE (Saint-Hubert) Tél. :+32 (0)61 61 30 89, www.aubergeaubonvivant.be AUBERGE DU GRANDGOUSIER rue du Staplisse 6, 6870 MIRWART (Saint-Hubert) Tél. :+32 (0)84 36 62 93, www.grandgousier.be AUBERGE DU SABOTIER Grand-Rue 21, 6870 AWENNE (Saint-Hubert) Tél. :+32 (0)84 36 65 23, www.aubergedusabotier.be LE BEAU SITE Place Communale 5, 6870 MIRWART (Saint-Hubert) Tél. :+32 (0)84 36 62 27, www.le-beau-site.be BIEN ALLER DES PERETS rue les Pérêts 14, 6870 ARVILLE (Saint-Hubert) Tél. :+32 (0)61 61 51 84, www.bien-allerdesperets.com GAUSSIGNAC rue de l'église 37, 6870 HATRIVAL (Saint-Hubert) Tél. :+32 (0)61 41 29 57, www.gaussignac.be LA CREMAILLERE rue Zébo 40, 6800 BRAS-HAUT (Libramont-Chevigny) Tél. :+32 (0)61 61 32 23, www.lacremaillere.be LA RECRE DE BRAS rue du Patronage 23, 6800 BRAS (Libramont-Chevigny) Tél. :+ 32 (0)476 78 94 95, www.lerecredebras.com AUBERGE DE JEUNESSE rue de la Gendarmerie 5, 6971 CHAMPLON Tél. +32 (0)84 45 52 94, www.lesaubergesdejeunesses.be LE REPOS DU MOINEAU Laneuville-au-Bois 17, 6970 LANEUVILLE-AU-BOIS (Tenneville) Tél. :+32 (0)84/36 60 01, www.lereposdumoineau.be LES TRAPPEURS Laneuville-au-Bois 36A, 6970 TENNEVILLE Tél. :+32(0)475 48 98 40, www.lestrappeurs.be Grands évènements FOIRE DE LIBRAMONT rue des Aubépines 50, 6800 LIBRAMONT Tél. : +32 (0) 61 23 04 04, http://foiredelibramont.be ROYAL JUILLET MUSICAL DE SAINT-HUBERT rue du Moulin 2, 6870 MIWART (Saint-Hubert) Tél. : +32 (0) 84 46 60 97, www.juilletmusicaldesainthubert.be 35 RANDONAILLES GTA (coordination : La Maison de la Randonnée-GTA Belgique) Tél. : +32 (0) 61 68 88 02, www.gta.be LES DJINS D’AMON NOS-OTES Fourneau Saint-Michel, 6870 SAINT-HUBERT Tél : +32 (0) 84 21 06 13 - +32 (0) 84 21 08 90, www.province.luxembourg.be JOURNEES INTERNATIONALES DE LA CHASSE ET DE LA NATURE (RSI de Saint-Hubert) rue Saint-Gilles 12, 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 61 61 30 10, www.saint-hubert-tourisme.be LA PROVINCIALE (Maison du Tourisme) rue Saint-Gilles 12, 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 61 61 30 10, www.saint-hubert-tourisme.be LES SAMONIOS (OT Libramont-Chevigny) Place communale 8, 6800 LIBRAMONT-CHEVIGNY Tél. : +32 (0) 61 27 04 82, http://tourisme.libramontchevigny.be FETE DE LA SAINT HUBERT (RSI de Saint-Hubert) rue Saint-Gilles 12, 6870 SAINT-HUBERT Tél. : +32 (0) 61 61 30 10, www.saint-hubert-tourisme.be CREDITS PHOTOS Air Loisirs, Auberge du Sabotier, E. Bourdon, Domaine provincial de Mirwart, FTLB/L. Aprosio, FTLB/P.Willems, G. Gira, Le Haras du Sartay, D. Henrotay, Istockphoto, JLB Photo, Ph. JL Mertens, Monastère d’Hurtebise, Musée des Celtes, MT Pays de Sain-Hubert / I.Jusseret - E.Paqay, OT Libramont-Chevigny, Reproduction P.-J. Redouté, P. Taymans, Val de Poix, C. Van Massenhove. 36