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AUNEGE – Campus Numérique en Economie Gestion – Licence 2 – Comptabilité analytique – Leçon 3
Leçon n° 3 : La détermination et l’enchaînement des coûts
EXERCICE
1.
: QUESTIONS A CHOIX MULTIPLE
Les entrées en stock des matières premières, des marchandises et des
approvisionnements s’évaluent :
A.
Au prix d’achat
B.
Au coût d’achat
C.
Au coût de production
D.
Au coût de distribution
Explication : les entrées se font au prix d’achat augmenté des frais d’achat, c'est-à-dire du
coût d’achat.
2.
Les entrées en stock des produits finis s’évaluent :
A.
au coût d’achat
B.
au coût de production
C.
au coût de revient
D.
au coût de distribution
Explication : les entrées se font au coût d’achat augmenté des frais de production, c'est-à-dire
du coût de production.
3.
Les charges constatées en comptabilité générale et non reprises en comptabilité
analytique constituent :
A.
Des charges non incorporables.
B.
Des charges supplétives.
C.
Des charges incorporables.
D.
Des charges indirectes.
Explication : c’est la définition même des charges incorporables...
4.
Les charges prises en compte en comptabilité analytique se déterminent de la manière
suivante :
A.
Charges d’exploitation de la comptabilité générale – charges non
incorporables + charges supplétives
B.
Total des charges de la comptabilité générale + charges non incorporables –
charges supplétives
C.
Total des charges de la comptabilité générale – charges non incorporables –
charges supplétives
D.
Total des charges de la comptabilité générale – charges non incorporables +
charges supplétives
Explication : il y avait un piège. En effet, si l’on ne retient que les charges d’exploitation, on
risque par exemple, d’oublier les charges financières afférentes à un emprunt ayant permis de
financer une immobilisation. Il faut donc considérer l’ensemble des charges, dont on
retranche les charges non incorporables, c'est-à-dire de toutes façons, toutes celles qui ne
concourent pas à fabriquer et livrer le produit.
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5.
Sont a priori incorporables les charges suivantes :
A.
charges exceptionnelles
B.
charges de personnel
C.
achats de matières premières
D.
impôt sur les bénéfices.
Explication : les charges exceptionnelles ne sont, par nature, pas incorporables. L’impôt sur
les bénéfices représente la part réservée à l’Etat sur la répartition du résultat : il ne constitue
donc jamais une charge incorporée au coût.
6.
Les charges non incorporables :
A.
ont pour effet d’augmenter le résultat analytique
B.
ont pour effet de diminuer le résultat analytique
C.
doivent être ajoutées au résultat global analytique pour retrouver le résultat
de la comptabilité générale
D.
doivent être retranchées du résultat global analytique pour retrouver le
résultat de la comptabilité générale
Explication : le résultat augmente, puisqu’elles ne viendront pas en moins des produits,
n’étant pas incorporées dans le calcul du résultat analytique. On comprend alors, que ces
charges doivent être retranchées du résultat analytique, puisqu’elles ne sont pas rentrées en
ligne de compte dans son calcul, alors qu’elles contribuent à diminuer le résultat comptable.
7.
Les charges supplétives :
A.
ont pour effet d’augmenter le résultat analytique
B.
ont pour effet de diminuer le résultat analytique
C.
doivent être ajoutées au résultat global analytique pour retrouver le résultat
de la comptabilité générale
D.
doivent être retranchées du résultat global analytique pour retrouver le
résultat de la comptabilité générale
Explication : les charges supplétives diminuent le résultat analytique, puisque par
comparaison, elles n’interviennent pas dans le calcul du résultat comptable. En revanche, elles
doivent être rajoutées au résultat analytique pour retrouver le résultat comptable :
arithmétiquement, le fait de les retrancher dans un premier temps, puis de les rajouter permet
de les annuler.
8.
Le coût de revient d’un produit :
A.
peut servir à fixer son prix de vente
B.
représente théoriquement l’ensemble des coûts supportés par le produit
C.
ne concerne que les produits vendus
D.
ne constitue qu’un coût partiel du produit
Explication : beaucoup de réponses justes ! S’agissant de la question A, en l’absence de prix
de marché imposé, on peut partir du coût de revient et rajouter la marge désirée pour calculer
le prix de vente. S’agissant de la question B, le coût de revient est normalement calculé sur la
base d’un coût complet, ce qui suppose donc que l’ensemble des coûts supportés par le
produit sont incorporés. Enfin, s’agissant de la question C, le coût de revient représente le
coût de production augmenté des frais de distribution des produits livrés et vendus.
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Naturellement, un produit fabriqué et stocké est valorisé à son coût de production et par
nature, ne supporte pas les coûts de distribution, puisqu’il n’a pas encore été livré !
9.
Le coût de production des produits finis :
A.
se compose du coût d’achat des matières premières consommées + charges
directes de production + charges indirectes de production
B.
se compose du coût d’achat des matières premières achetées + charges
directes de production – charges indirectes de production
C.
se compose du coût d’achat des matières premières achetées + charges
directes de production + charges indirectes de production
D.
ne concerne que les entreprises qui réalisent des opérations de
transformation (biens ou services)
Explication : la question était piégeuse… En effet, le coût de production est composé du coût
d’achat des matières consommées, mais non nécessairement celles achetées puisque les deux
ne sont pas toujours équivalents. A cela, il faut ajouter les frais directs et indirects de
production. Le coût de production ne concerne que les entreprises qui réalisent des opérations
de transformation à l’exclusion donc, des entreprises commerciales.
10.
Une pizzéria possède en plus de son local commercial, plusieurs locaux à usage
commercial qu’elle loue à des professions libérales. La société a calculé le coût de ses
pizzas. Les charges concernant les locaux qu’elle loue, qui sont de même nature que
celles de la pizzeria (eau, gaz, électricité, taxe foncière…), sont des charges :
A.
incorporables
B.
non incorporables
C.
supplétives
Explication : ces charges n’ont rien à voir avec la fabrication de pizzas et n’ont donc pas à
être incorporées au coût.
Notez 2 points par question juste, - 0,25 par question fausse et évaluez ainsi votre score, c'està-dire le résultat de la compréhension de votre lecture. Vous devriez au moins avoir 14 points
sur un tel test.
Naturellement, s’il existe plusieurs réponses pour une question, divisez les deux points par le
nombre de questions justes. Ne mettez aucun point par réponse juste omise, ni pénalité.
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