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INSTITUT DE CANCÉROLOGIE GUSTAVE ROUSSY O GUIDE D’ACCUEIL >?MJ;NC?HNM ?N>?F?OLMJLI=B?M page 12 Le parcours thérapeutique expliqué page 36 Le séjour à l’hôpital, comment ça se passe ? page p g 24 Le plan douleur 2010 2012 Sommaire Premiers contacts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des équipes spécialisées . . . . . . La prise de rendez-vous . . . . . . . Les formalités administratives. Les consultations . . . . . . . . . . . . Les examens . . . . . . . . . . . . . . . . Votre prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les consultations d’annonce Les urgences . . . . . . . . . . . . . . Les traitements . . . . . . . . . . . . • la chirurgie . . . . . • la chimiothérapie • la radiothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les études cliniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Le service d’innovations thérapeutiques précoces . Les soins de support . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . • Focus : le plan douleur 2010-2012 à l’IGR. . . . . . . . . . . . . . . • Mieux vivre… avec les soins de support et les associations . L’ERI (Espace de Rencontres et d’Information) . L’hospitalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La préparation de votre séjour L’admission . . . . . . . . . . . . . . . . . Les prestations hôtelières . . . . . Votre famille et vos proches . . Les services de confort . . . . . . . La sortie de l’hôpital . . . . . . . . . La continuité de vos soins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Les droits qui vous protègent . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 2 4 4 6 8 12 12 13 14 14 16 18 20 21 22 24 29 34 36 36 37 38 39 40 42 43 . . . . . . . . . . . . . . . 44 Focus : hygiène et prévention des infections nosocomiales . . . . . . . . . . . . . . . . . 54 Rédaction Les coulisses de l’IGR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Direction de la Communication de l’IGR IGR pratique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 Conception et réalisation BRIEF Crédit photos IGR/Arnaud Chéron Tous droits réservés Jacques Grison Hubert Raguet Shutterstock - Agnès Rastoin Avec l’aimable participation des personnels de l’IGR Septembre 2010 Accès . . . . . . . Site Internet . S’orienter . . . La sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Pour en savoir plus : www.igr.fr p64 62 64 66 68 Mot d’accueil L’Institut de cancérologie Gustave Roussy (IGR) de Villejuif fait partie aujourd’hui des premiers centres de lutte contre le cancer dans le monde. Nous allons vous accueillir pour quelques heures ou quelques jours et vous prendre en charge pour des examens, un traitement, une hospitalisation, ou accompagner un de vos proches. Notre volonté est de mettre toute notre expertise et notre savoir-faire pour que votre séjour se déroule dans des conditions optimales en termes de qualité des soins, de confort matériel et bien sûr de confort moral et psychologique. Nous savons que la réussite de notre mission passera, en premier lieu, par notre capacité à vous écouter, à vous comprendre et à établir une relation de confiance, sincère et respectueuse de vos attentes. Une personnalisation des soins et de la prise en charge Notre projet d’établissement, pour ces prochaines années met plus que jamais chaque patient au centre de notre activité. Dans cette perspective, tous nos moyens et toute notre énergie sont concentrés sur un objectif clairement défini : la personnalisation des traitements et de la prise en charge du patient. Un guide simple et pratique Pour vous permettre de faire vos premiers pas à l’IGR dans les meilleures conditions, nous avons réalisé ce guide d’accueil qui se veut simple et pratique. Il a été conçu pour vous permettre de découvrir l’institut, ses activités, son organisation, ses services médicaux et sociaux. Il vous décrit aussi les formalités à accomplir au cours de votre parcours. Il a été validé par nos médecins et nos soignants, le Comité de patients de l’Institut, et les bénévoles qui se mobilisent quotidiennement pour l’IGR. Pour en savoir plus : www.igr.fr 1 Premiers contacts En première ligne avec les les équipes spécia Des professionnels interviennent à tous les niveaux de votre prise en charge à l’IGR : équipes médicales et soignantes, médico-techniques, administratives et techniques. Tous sont soumis au secret professionnel en ce qui concerne votre santé mais aussi votre vie personnelle et professionnelle. Chaque professionnel ou bénévole porte un badge qui vous permet de l’identifier : nom, fonction, service ou entreprise. Accueillir, écouter, expliquer… Les personnels agissent en équipe, dans le respect du patient. 2 Le guide des patients de l’IGR O patients, lisées Les médecins La concertation d’une équipe médicale pluridisciplinaire, ou comité, composée de médecins spécialistes, permet de vous proposer la prise en charge thérapeutique la plus adaptée à votre cas. Le médecin référent IGR est le médecin désigné comme interlocuteur privilégié lors de la prise en charge initiale, avec votre accord. Il garantit la continuité des soins, de l’écoute, de l’information du patient, des relations avec le médecin traitant et, le cas échéant, avec le réseau ville/hôpital. Votre surveillance et votre suivi seront assurés par l’équipe médicale pluridisciplinaire mais le médecin référent est votre interlocuteur privilégié tout au long de votre traitement et après l’arrêt des traitements spécifiques. Les internes, médecins en formation dans la spécialité, secondent les médecins cancérologues. Les soignants Vos soins sont pris en charge par l’équipe soignante. Sous la responsabilité de la Direction des Soins, le coordonnateur de soins, le cadre de santé (surveillante) et son équipe soignante (infirmiers, aides-soignants, puéricultrices, manipulateurs...) sont responsables de vos soins pendant votre prise en charge. Ils sont aussi à votre disposition, quotidiennement, pour vous écouter, vous expliquer vos soins, vos traitements, vous conseiller pour vous faire bénéficier de la meilleure qualité de vie possible. LA CHARTE DES SOIGNANTS La charte des “soignants” énonce les principes et les règles de fonctionnement communs à l’ensemble des personnels médicaux et non médicaux intervenant auprès des patients. Le référent soins est un soignant clairement identifié (infirmier, manipulateur...). Il est votre interlocuteur privilégié pour une séquence de traitement, notamment en ambulatoire (consultation ou hôpital de jour). Il vous informe, répond aux questions, oriente et conseille, assure le suivi téléphonique. Les assistantes médicales L’assistante médicale (secrétaire) assure la mise à jour de votre dossier médical, adresse les comptes rendus médicaux à votre médecin traitant, organise vos rendez-vous d’examens et de traitements prescrits par le médecin. Elle est également votre interlocutrice téléphonique. L’assistante médicale est un élément clé de la coordination de votre parcours à l’Institut, dans ses différents temps (consultation, hôpital de jour, hospitalisation), dans ses différents actes, et également dans la coordination avec les professionnels de santé à l’extérieur de l’IGR. Elle est identifiée pour vous lorsque le médecin vous confirme votre prise en charge à l’IGR. 10 Elle comporte engagements 1. L’honnêteté vis à vis des patients 2. La confidentialité 3. L’instauration et le maintien de bonnes relations avec les patients 4. L’amélioration de la qualité des soins 5. L’amélioration de l’accès aux soins 6. Le maintien et l’amélioration de la compétence professionnelle 7. L’acquisition et la transmission des connaissances scientifiques 8. L’amélioration de l’utilisation des ressources 9. Le respect de l’institution et de ses acteurs 10. Le maintien de la confiance par l’absence de conflits d’intérêt Le règlement intérieur peut être consulté auprès de la DRH au 13e étage. Les personnels des services administratifs, médico-techniques, techniques et logistiques concourent à la qualité et à la sécurité de votre prise en charge. Le service de nuit Si vous êtes hospitalisé, la continuité des soins est assurée par des équipes médicales et soignantes présentes 24h sur 24. Q Pour en savoir plus : www.igr.fr 3 Premiers contacts Comment bien remplir les formalités administratives Pour le confort des patients, l’IGR veille à améliorer sans cesse la fluidité des formalités administratives au sein de l’hôpital. Un service dédié a été spécialement mis en place pour répondre à vos questions. O Votre situation Vous êtes Assuré social • Apportez votre carte Vitale mise à jour et, si possible, l’attestation en cours de validité. Si vous êtes adhérent à une mutuelle ou à un organisme de tiers payant, apportez votre carte d’adhérent ; pour une hospitalisation, apportez une prise en charge hospitalière qui vous évitera l’avance des frais lors de votre hospitalisation, dans la limite des garanties de votre contrat. Si vous êtes domicilié en province, votre organisme d’assurance maladie peut limiter sa participation aux frais de séjour hospitalier sur la base du tarif applicable à l’établissement le plus proche de votre domicile. Renseignez-vous. Au delà de 150 km, demandez au médecin conseil de la Sécurité sociale une entente préalable. Vous bénéficiez de l’Aide Sociale • Couverture Maladie Universelle : si vous bénéficiez de la CMU, apportez votre attestation notifiant vos droits, en cours de validité. • Aide Médicale de l’État : si vous bénéficiez de l’AME, apportez votre attestation. Vous ne bénéficiez d’aucune protection sociale Pour obtenir une aide, adressezvous au centre communal d’action sociale de votre lieu de résidence. Prise en charge à 100 % -L?H>L?OHL?H>?T-PIOM Pour consulter à l’Institut, il est indispensable de prendre un rendez-vous. Pour le 1er rendez-vous, contactez le standard, au 01 42 11 42 11, qui vous dirigera vers le service compétent. Un rendez-vous vous sera donné dans les meilleurs délais. Une fois le rendez-vous fixé, des démarches administratives peuvent être nécessaires pour être pris en charge à l’IGR. Les frais de soins et d’hospitalisation sont généralement élevés. Si vous êtes assujettis à la Sécurité sociale française, ou si votre pays a signé un accord conventionnel avec la France, ces frais seront pris en charge, tout ou partie. Si aucun accord réciproque n’a été signé, vous devrez régler l’intégralité des frais médicaux. Vous avez déjà un dossier à l’Institut, adressez-vous au secrétariat de votre médecin référent IGR (préparez votre numéro de dossier, il vous sera demandé). 4 Le guide des patients de l’IGR Pour en savoir plus www.igr.fr Si la pathologie dont vous souffrez le nécessite, votre médecin traitant déclaré établira une demande de prise en charge à 100% auprès de votre organisme d’assurance maladie pour tous les soins concernant votre maladie. Dès que vous aurez votre notification, n’oubliez pas d’en avertir le service des “Formalités admnistratives et facturation” de l’IGR. Vous êtes ressortissant de la Communauté Européenne Vous devez fournir un formulaire conventionnel E112. À défaut de prise en charge financière, il vous sera demandé de déposer une somme provisionnelle et vous devrez régler l’intégralité des frais médicaux. Vous êtes ressortissant étranger (hors Communauté Européenne) • Pour obtenir une prise en charge médicale à l’IGR, il est indispensable de téléphoner au 01 42 11 42 11, le standard vous dirigera vers le service approprié à votre demande. Avant de venir en France, vous devez vous adresser aux autorités compétentes de votre pays pour constituer votre dossier et obtenir un visa, si besoin. Sans prise en charge d’un organisme compétent Lors des formalités administratives, il vous sera demandé : • pour une consultation : de déposer une somme provisionnelle ; • pour une hospitalisation : de verser une avance d’un mois, renouvelable en intégralité au fur et à mesure du déroulement du traitement ; • pour un traitement en ambulatoire : de verser une somme forfaitaire, selon le traitement, renouvelable en intégralité au fur et à mesure du déroulement de celui-ci. Tarifs hospitaliers L’Institut Gustave Roussy est un établissement privé à but non lucratif participant au service public de santé. Ses praticiens hospitaliers à temps plein n’exerçant pas d’activité libérale, vous pouvez consulter le praticien de votre choix, au même tarif hospitalier. Toutes les informations concernant les tarifs hospitaliers sont disponibles : • auprès du service “Formalités administratives et facturation” dans le hall d’accueil 01 42 11 54 85 / 47 99, fax 01 42 11 52 86, email : [email protected] • sur Internet : Elle À CHAQUE RENDEZ-VOUS comporte À L’IGR N’oubliez pas d’apporter • les documents médicaux récents en votre possession (radiographies, résultats d’examens de sang…), la liste des médicaments que vous prenez ; • le courrier éventuel de votre médecin traitant ; • les documents administratifs (pièce d’identité, carte Vitale, attestation d’assurance, de mutuelle…). À votre arrivée à l’IGR Sauf indication particulière, présentez-vous avec votre convocation à l’Accueil central dans le hall de l’hôpital, ouvert de 7h30 à 18h. L’agent d’accueil vous remettra votre “fiche de circulation” précisant la programmation de vos rendez-vous de la journée et vous orientera vers le service où vous êtes attendu. N’oubliez pas de signaler tout changement d’état civil ou de coordonnées. Avant de quitter l’IGR Présentez-vous à l’accueil de la consultation, rendez votre fiche de circulation, faites valider vos prescriptions et certificats médicaux, prenez vos prochains rendez-vous. Pharmacie Si des médicaments non commercialisés dans les pharmacies de ville vous ont été prescrits, présentez-vous à la Pharmacie de l’Institut, au 1er sous-sol, pièce 501 “vente aux particuliers”, ouverte du lundi au vendredi de 9h à 18h. 01 42 11 51 11 Le service des “Formalités administratives et facturation” de l’IGR est à votre disposition pour vous renseigner sur les démarches à effectuer. 01 42 11 54 85 • 01 42 11 47 99 fax 01 42 11 52 86 - email : [email protected] www.igr.fr Pour en savoir plus : www.igr.fr 5 Premiers contacts Vous venez en consultation à l’IGR pour la 1ère fois Vous êtes dans le premier centre de lutte contre le cancer en Europe. Cette première consultation ou “consultation d’accueil” va nous permettre de faire le point sur votre état de santé et de programmer les examens à pratiquer qui conduiront à poser un premier diagnostic. À votre arrivée, présentez-vous à l’Accueil central L’agent d’accueil vous orientera vers les services administratifs pour établir votre dossier médico-administratif. À ce niveau, le personnel administratif recueillera les renseignements administratifs vous concernant. Une carte d’identification vous sera remise. 6 Le guide des patients de l’IGR Elle vous sera utile lors de toute prise de contact avec l’Institut. Lors de l’établissement de votre dossier, vous serez informé que votre dossier est informatisé et qu’il rassemble l’ensemble des données médicales et administratives vous concernant (cf. Vos droits, p. 50). La consultation d’accueil Lors de la consultation d’accueil, vous êtes reçu par le médecin auquel vous êtes adressé en particulier ou, si vous venez de vous-même, vers un médecin de la consultation appropriée à votre demande. Celui-ci prend connaissance de votre dossier et fait le point sur votre état de santé. L’espace de consultations, réparti en sept unités, propose aux patients un décor apaisé et lumineux. DES CONSULTATIONS ADAPTÉES À VOTRE SITUATION L’avis médical Vous avez déjà consulté un médecin dans un autre établissement et vous souhaitez un second avis : pour des raisons de confidentialité et de responsabilité médicales, l’IGR ne peut donner d’avis médical par Internet. Contactez le standard, du lundi au vendredi, au 01 42 11 42 11, vous serez dirigé vers le service approprié à votre demande. Dans la majorité des cas, un rendez-vous de consultation vous sera proposé. La consultation d’oncogénétique Le cancer peut être d’origine “héréditaire” dans 5 % des cas de cancer de l’adulte, notamment quand il s’agit de cancers du sein/de l’ovaire, du côlon et de mélanomes. Dans ce cadre, les cancers surviennent en général à un âge particulièrement précoce, et le nombre de cancers dans la famille est souvent supérieur à la moyenne. Certaines tumeurs de l’enfant peuvent également être liées à une prédisposition héréditaire. Une analyse de génétique peut permettre d’identifier l’anomalie en cause qui se transmet dans la famille et ensuite d’identifier les membres qui sont porteurs ou non du trait prédisposant. Connaître son statut génétique est utile pour prendre des mesures de prévention ou de surveillance adaptées à son risque de développer un cancer. L’IGR accueille des patients ayant développé un cancer à un âge particulièrement précoce et/ou ayant des antécédents familiaux de cancer, et des personnes indemnes ayant des antécédents familiaux de cancer. Vous pouvez consulter de votre propre initiative ou être adressé par un médecin (de l’IGR ou un correspondant extérieur). Avant la consultation, un entretien téléphonique avec une conseillère en génétique vous sera proposé afin de déterminer si la consultation est nécessaire et quels membres de la famille doivent consulter. Contact : 01 42 11 51 78 Cette démarche, individuelle ou familiale, peut parfois être difficile ; une psycho-oncologue est attachée à cette consultation et peut vous aider, vous et votre famille, à aborder au mieux cette démarche et vous accompagner dans votre questionnement. La consultation “diagnostic en un jour” en pathologie mammaire Une anomalie a été détectée dans l’un ou l’autre de vos seins. L’objectif de la consultation “diagnostic en un jour” est d’essayer de préciser dans la journée la nature de cette anomalie. Pour cela, vous serez prise en charge par une équipe médicale pluridisciplinaire - médecins oncologues, chirurgiens, radiologues, tous spécialistes du sein - qui prendra, avec vous, les décisions nécessaires pour obtenir un diagnostic et, le cas échéant, vous proposer un traitement. Pour prendre rendez-vous : 01 42 11 64 33 Pour en savoir plus : www.igr.fr 7 Premiers contacts Comprendre avant d’agir les examens de ca Avant de poser le premier diagnostic, les spécialistes de l’IGR vont pratiquer des examens parfois très complexes, qui permettront de confirmer ou non la présence de la maladie et son éventuelle étendue. Le centre de prélèvements et d’électrocardiogramme Le laboratoire de Biologie et de Pathologie médicales Situé au RDC sur le plateau de consultations, il regroupe les activités de prélèvements sanguins, d’analyses d’urines, les électrocardiogrammes (ECG). Sa situation sur le plateau de consultations permet de limiter vos déplacements, d’optimiser l’acheminement des prélèvements vers le laboratoire de biologie situé en dessous et ainsi, d’offrir un meilleur service aux cliniciens et par conséquent aux patients : le délai de rendu des résultats des bilans biologiques est en règle générale inférieur à 2 heures. Ouvert en 2005, le département de Biologie et Pathologie médicales regroupe l’ensemble des activités de laboratoire permettant le diagnostic et le suivi des patients atteints de cancer. L’organisation géographique des laboratoires a été conçue pour optimiser l’acheminement des prélèvements sanguins, cytologiques et tissulaires depuis leur lieu de production – centre de prélèvements du plateau de consultations et bloc opératoire – vers les lieux d’analyse ; les prélèvements circulent grâce à un système pneumatique et de communication verticale et sont réceptionnés en un point unique du laboratoire. Les laboratoires effectuent également des tests concernant la prédisposition génétique à la maladie cancéreuse, et ceux visant à détecter la présence d’un cancer et à en suivre l’évolution. Ces tests spécialisés de biologie du cancer nécessitent une stratégie d’innovation permanente pour une meilleure prise en charge des patients. Inauguré en 2005, le plateau de consultations a été conçu pour limiter le déplacement des patients. 8 Le guide des patients de l’IGR ncérologie Espace Espace Espace Espace Espace Espace Espace Espace Autour du patio, les espaces de consultation V Votre bilan biologique b en moins e de deux heures d Au niveau -1, le laboratoire de biologie et de pathologie médicales L’imagerie médicale Associée à la biologie, l’activité d’imagerie diagnostique vise à détecter, caractériser ou guider le traitement des tumeurs. Il s’agit donc, et plus ou moins combinés selon les situations rencontrées : • soit d’une activité de dépistage ou de repérage le plus précoce possible, dans des populations présentant un risque élevé de développer un cancer, ou au cours du suivi d’un cancer traité, • soit de caractériser le plus précisément possible la nature d’une lésion connue (tumeur bénigne ou cancéreuse, degré d’agressivité de la tumeur) et/ou l’efficacité du traitement qui lui est appliqué (chimiothérapie, radiothérapie, …), • soit de servir de moyen de guidage très précis et moins invasif au cours de traitements locaux ou régionaux (radiologie interventionnelle, chirurgie mini-invasive, radiothérapie métabolique), ou de prélèvements diagnostiques (biopsies guidées). Le département d’Imagerie Médicale dispose d’un plateau technique de pointe : scanner 64 barrettes, IRM 1,5 T, appareils d’échographie numérisés très haut de gamme dotés des dernières évolutions utiles en cancérologie (imagerie de perfusion par exemple), mammographe numérique, biopsie Pour en savoir plus : www.igr.fr 9 Premiers contacts L’IGR propose un plateau technique de pointe. mammaire stéréotaxique, scintigraphie, Tomographie par Émission de Positons (TEP), deux blocs opératoires de radiologie interventionnelle équipés d’échographie, d’endoscopie, d’angiographie à capteurs plans et d’un scanner dédié aux activités interventionnelles. L’imagerie médicale offre également dans différents domaines (en particulier l‘échographie) des innovations qui sont le fruit des travaux d’un laboratoire de recherche expérimentale en imagerie présent sur le site de l’IGR. Les équipes du département réalisent environ 67 000 examens par an. Tous les examens d’imagerie réalisés à l’IGR ou hors IGR sont numérisés et intégrés dans le PACS (Picture Archive and Communication System) où ils sont archivés et accessibles par les utilisateurs IGR à partir du dossier informatisé du patient (SIMBAD). Un équipement de téléradiologie permet de donner à d’autres centres, ou réciproquement de recueillir, des avis d’expert sur les dossiers d’imagerie qui le nécessitent. );L;>CIFIAC?CHN?LP?HNCIHH?FF? La radiologie interventionnelle est une méthode diagnostique et thérapeutique dite “mini-invasive”. Elle permet d’accéder à une cible tumorale en profondeur en utilisant les voies naturelles (système urinaire, tube digestif…) ou le réseau vasculaire (artères ou veines) ou en choisissant un chemin court et sans risque, au travers d’un organe (foie par exemple). Ces techniques sont 10 Le guide des patients de l’IGR toujours guidées par l’imagerie (scanner, échographie, endoscopie) qui permet de voir en profondeur, sans avoir à “ouvrir” les tissus par la chirurgie classique. Elle permet par exemple d’administrer dans une tumeur (et seulement dans la tumeur) des doses élevées de produits de traitement, de détruire des tissus tumoraux par augmentation de température locale (radiofréquence), de mettre en place des prothèses dans des conduits rétrécis ou occlus. L’endoscopie L’endoscopie est une exploration visuelle, à l’aide d’un appareil souple et fin muni de fibres optiques ou d’une mini-caméra numérique, des cavités naturelles de l’organisme : voies respiratoires (endoscopie ORL, bronchique), digestives – de l’œsophage à l’anus – (endoscopie digestive), urinaires (endoscopie urologique) … L’endoscopie est utile à votre médecin pour déterminer l’origine de vos symptômes ou pour dépister des lésions précancéreuses (polypes…) ou cancéreuses. Elle permet de mettre en évidence d’éventuelles anomalies, de les biopsier (prélèvement d’un fragment de tissu pour l’étudier au microscope) ou de les enlever (polypes…) lorsque cela est nécessaire. Elle permet également d’autres gestes diagnostiques (échographie endoscopique…) ou thérapeutiques (pose de prothèses, laser…). En raison de ses performances diagnostiques inégalées et de ses possibilités thérapeutiques (ablation des polypes…), l’endoscopie est actuellement l’examen de référence pour explorer les cavités naturelles, et ne peut pas être remplacée, en l’état actuel des connaissances, par un autre examen. L’Institut Gustave Roussy s’est doté d’un nouvel hôpital de jour ambulatoire, d’un parc endoscopique vidéo haute résolution de dernière génération, et d’un nouveau plateau de blocs opératoires parmi les plus modernes et performants de France, au sein duquel l’endoscopie est intégrée aux autres activités (chirurgie, radiologie interventionnelle…). L’activité endoscopique y est actuellement majoritairement réalisée en hospitalisation brève (quelques heures à une journée) et sous anesthésie générale courte, pour un confort optimal des patients. L’unité d’endoscopie de l’IGR met au service des patients son expertise globale en cancérologie, notamment pour le dépistage et le traitement endoscopique (par les voies naturelles, sans “ouver ture” chirurgicale) des lésions précancéreuses et cancéreuses digestives débutantes (polypes, adénomes…), et sa grande expertise de la prise en charge des sujets à risque élevé de polypes et cancers digestifs, notamment génétiques (prédispositions héréditaires). Ainsi, l’Institut Gustave Roussy se veut un acteur-clé du programme de dépistage national du cancer colorectal, actuellement mis en place dans le Val-de-Marne comme dans tous les départements français. Q L’examen de référence pour les cavités naturelles du corps. La gamma caméra à scintillation est utilisée pour acquérir les images. Le service de médecine nucléaire Le service de Médecine nucléaire et de cancérologie endocrinienne a deux pôles d’activité : - la médecine nucléaire (utilisation de radio-isotopes) à visée diagnostique : scintigraphie conventionnelle, osseuse, technique du ganglion sentinelle, tomographie par émission de positons - TEP et à visée thérapeutique : iode 131 pour le traitement des cancers de la thyroïde, anticorps radioactifs ; - la prise en charge des malades atteints de tumeurs de la thyroïde et des glandes endocrines. Les réseaux informatiques au service du diagnostic. Le télédiagnostic Grâce au développement des réseaux d’images intra et inter hospitalières, et des dossiers médicaux électroniques, les médecins peuvent désormais faire appel à des radiologues très spécialisés pour obtenir des avis d’experts, et permettre d’améliorer traitements et diagnostics. Pour en savoir plus : www.igr.fr 11 Votre prise en charge Quel diagnostic et quelle t L’étape de la consu Votre parcours thérapeutique comportera différentes étapes et se déroulera dans le cadre d’une prise en charge multidisciplinaire : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, soins de support… C’est au cours d’une consultation que le médecin va détailler votre Plan Personnalisé de Soins. D Des iinformations précises p e et adaptées à vvotre maladie La consultation d’annonce diagnostique La consultation d’annonce thérapeutique Au cours de cette consultation d’annonce, qui a lieu à la suite ou non de la consultation d’accueil, le médecin vous informe sur votre maladie et sur les alternatives thérapeutiques. Après cette consultation, votre dossier est soumis à la concertation d’une équipe médicale pluridisciplinaire, composée de spécialistes, afin de vous proposer la prise en charge thérapeutique la plus adaptée à votre cas.. Au cours de cette consultation d’annonce, qui a lieu après la Réunion de Concertation Pluridisciplinaire, le médecin vous propose un Plan Personnalisé de Soins écrit, s’appuyant sur des protocoles validés, décrivant les principales étapes de votre prise en charge et leur calendrier prévisionnel. Il vous informe sur les traitements proposés, et vous explique leurs bénéfices et leurs effets secondaires éventuels. Préparez vos consultations Notez les questions qui vous préoccupent et les informations qui vous semblent importantes (troubles et signes qui vous inquiètent, passé médical, traitements suivis, situation familiale ou sociale…). Classez vos documents administratifs et médicaux, ils seront ainsi toujours accessibles. N’hésitez pas à venir accompagné d’un proche ; si vous le souhaitez, celui-ci pourra être présent à vos côtés lors des consultations. 12 Le guide des patients de l’IGR hérapie ? ltation d’annonce Ces informations doivent vous permettre de prendre les décisions concernant votre santé, après un délai de réflexion si vous le souhaitez. Les consultations d’annonce, longues et spécifiques, vous permettent de dialoguer avec votre médecin, d’obtenir toutes les informations sur votre maladie et les traitements, de poser toutes les questions qui vous préoccupent. Avec votre accord, votre médecin traitant recevra le compte rendu de ces consultations dans les délais les plus courts possibles. LES RÉUNIONS DE CONCERTATION PLURIDISCIPLINAIRE (OU COMITÉS) Les consultations infirmières Elles vous sont proposées dans certaines disciplines en complément de la prise en charge médicale. L’infirmière précise les points que le médecin référent vous a exposés, répond aux questions qui vous préoccupent et s’assure de votre compréhension du traitement. Une information sur les Soins de Support vous sera également délivrée (cf. page 22) ; ces soins seront disponibles tout au long de votre maladie. Q Les réunions fonctionnent par spécialité d’organe : pathologie mammaire, urologie, pathologie thoracique, pathologie digestive, dermatologie, gynécologie, hématologie, os et parties molles, neurologie, ORL – tête et cou, endocrinologie et pour la pédiatrie. Elles sont constituées, au minimum, d’un oncologue médical ou spécialiste d’organe, d’un chirurgien et d’un radiothérapeute. À ces trois spécialistes s’ajoutent fréquemment un radiologue, un pathologiste ou d’autres spécialistes. )?MOLA?H=?M Le Service des Urgences est constituée de deux Unités. Une Unité de Consultations avec 6 salles dédiées à l’examen des patients et une Unité d’hospitalisation de 6 lits pour explorations et prises en charge de courte durée. La mission de ce Service est de contribuer à la continuité des soins pour les patients pris en charge à l’Institut Gustave Roussy. Le Service d’Accueil et d’Urgences est ouvert 24h/24h, 7 jours/7. En cas de problème médical, vous devez d’abord contacter votre médecin traitant qui pourra éventuellement décider de vous orienter vers ce service. En cas de besoin, vous pouvez contacter directement les Urgences de l’IGR au 01 42 11 50 00. Afin de réduire votre temps d’attente, nous vous recommandons de téléphoner systématiquement au 01 42 11 50 00 avant de vous déplacer. Pour en savoir plus : www.igr.fr 13 Votre prise en charge Pour lutter efficacement contre la mala Un traitement adapté à chaque Selon le cas, le médecin vous proposera une intervention chirurgicale, une chimiothérapie ou une radiothérapie. Ce sont les trois principaux traitements des cancers qui peuvent être réalisés seuls ou en association. La chirurgie La chirurgie est un traitement local qui vise à enlever la tumeur ainsi que les tissus et ganglions voisins potentiellement atteints. Une fois la tumeur enlevée, on peut éventuellement faire de la chirurgie de reconstruction. La chirurgie est souvent associée à une chimiothérapie ou à une radiothérapie. Les interventions peuvent être pratiquées en “petite chirurgie” (consultations ou soins de jour), en hospitalisation classique, en hospitalisation de court séjour, à l’hôpital de jour de chirurgie, sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale. Le département de chirurgie générale prend en charge la plupart des cancers de l’adulte. Les techniques chirurgicales pratiquées associent la chirurgie mini-invasive utilisant les techniques d’endoscopie, la chirurgie plastique et reconstructrice et enfin la chirurgie lourde. Elles visent à apporter aux patients une sécurité optimale et un résultat en accord avec les standards thérapeutiques les plus exigeants. Elles sont pratiquées par un groupe de chirurgiens consacrant exclusivement leur activité à la chirurgie des cancers. Pour des cas plus rares, diverses techniques innovantes sont pratiquées, en particulier dans le cadre de projets de recherche thérapeutique. Le département ORL réalise le traitement des tumeurs bénignes et cancéreuses de la tête et du cou et 14 Le guide des patients de l’IGR s’est concentré sur les prises en charge complexes et les techniques de pointe : chirurgie reconstructrice, microchirurgie, chirurgie endoscopique au laser, traitements combinés mais aussi sur les techniques de préservation d’organe, notamment du larynx. Le plateau des blocs opératoires réunit l’ensemble des activités de chirurgie. Il fédère, autour du patient, tous les professionnels ayant une activité opératoire : chirurgiens, anesthésistes, mais également radiologues, pédiatres, endoscopistes, et regroupe les installations et équipements les plus modernes. Une salle est dédiée à la pose de voies veineuses centrales et à l’activité opératoire de pédiatrie, deux à l’endoscopie et à la curiethérapie, deux à la radiologie interventionnelle et neuf à la chirurgie conventionnelle. La salle de réveil est en liaison directe avec le service de réanimation et les unités de surveillance continue. LE PLATEAU DE SOINS AIGUS die cancer Les consultations de chirurgie Les consultations d’anesthésie Lors de la consultation de chirurgie, le chirurgien vous explique l’intervention, les bénéfices escomptés et les risques encourus, ses effets secondaires, et s’il s’agit d’un traitement ambulatoire ou nécessitant une hospitalisation. La date de l’intervention peut être fixée lors de cette consultation ou faire l’objet d’une convocation dans les jours suivants. Votre état de santé après une intervention chirurgicale nécessite une surveillance. Vous aurez donc des rendez-vous réguliers avec le chirurgien qui a pris en charge votre intervention. Demande de rendez-vous en ligne pour une consultation de : • chirurgie digestive, • chirurgie viscérale, sarcomes et tumeurs complexes, • chirurgie du sein, • oncoplastie (reconstruction du sein), • chirurgie gynécologique, • chirurgie dermatologique, • chirurgie thyroïdienne. En quelques clics, remplissez un simple formulaire via Internet : http://www.igr.fr. À l’issue de cette demande, et après validation, votre rendez-vous vous sera transmis sous 72 heures. La plupart des interventions chirurgicales nécessitent une anesthésie locorégionale ou générale. Le bilan préopératoire (prise de sang, ECG, radiographie…) est réalisé quelques jours avant votre hospitalisation, lors d’une consultation avec un anesthésiste pour préparer votre intervention dans les meilleures conditions de confort et de sécurité. La chirurgie ambulatoire Il s’agit d’une chirurgie qui peut se faire sous anesthésie locale ou générale, mais qui ne nécessite pas que vous passiez la nuit suivante à l’hôpital. Vous sortez de l’hôpital le soir même ; il est nécessaire qu’une personne vienne vous chercher et reste avec vous la nuit qui suit la chirurgie si vous avez bénéficié d’une anesthésie générale ou loco-régionale. Vous ne devez pas habiter trop loin de l’IGR. C’est le chirurgien et l’anesthésiste qui décident si vous pouvez bénéficier de ce type de chirurgie, en fonction de l’acte prévu et de votre état de santé global. Q Le plateau de Soins Aigus prend en charge les patients présentant une pathologie aiguë grave ou à risque, qu’elle soit chirurgicale ou médicale. Une permanence 24h/24 est assurée sur place par un médecin senior, doublée d’une astreinte opérationnelle à domicile, permettant la prise en charge immédiate de toute aggravation éventuelle de l’état d’un patient et l’admission de tout nouveau malade entrant dans le cadre de la réanimation ou de la surveillance continue. Le service de réanimation Les patients présentant une défaillance d’une fonction vitale sont admis en réanimation à partir des services d’hospitalisation, des blocs opératoires ou des urgences. Les Unités de Surveillance Continue Les Unités de Surveillance Continue (USC) accueillent les patients nécessitant une prise en charge renforcée (surveillance, soins et traitements lourds) et constituent un intermédiaire entre le service de réanimation et l’hospitalisation conventionnelle. • SURVEILLANCE CONTINUE CHIRURGICALE : les patients nécessitant une surveillance étroite y sont admis après une intervention chirurgicale, pour une durée de 1 à 3 jours. La prise en charge médicale y est assurée 7 jours sur 7 par les médecins anesthésistes, le chirurgien du patient et ses collaborateurs et, en cas d’urgence vitale, par le réanimateur de garde. • SURVEILLANCE CONTINUE MÉDICALE : les patients ayant un risque élevé de défaillance vitale ou de complication, en dehors du contexte postopératoire, y sont admis à partir des services d’hospitalisation conventionnelle et des urgences, ou transitoirement à la sortie de réanimation. En savoir plus : Livret d’accueil spécifique des Soins aigus Pour en savoir plus : www.igr.fr 15 Votre prise en charge Un traitement adapté à chaque cancer La chimiothérapie La chimiothérapie désigne les traitements médicamenteux qui détruisent les cellules cancéreuses ou qui les empêchent de se multiplier. La chimiothérapie ne désigne pas un médicament, mais un principe de traitement qui regroupe un large éventail de médicaments. Un traitement par chimiothérapie pourra comporter un ou plusieurs produits. Les perfusions de chimiothérapie (voies intraveineuses) sont préparées à la Pharmacie centrale de l’IGR, en conformité avec la prescription médicale personnelle et sont réalisées en hôpital de jour ou en hôpital “conventionnel”, parfois dans le cadre d’une Hospitalisation à Domicile (HAD). Certaines chimiothérapies peuvent être administrées par voie orale. La fréquence d’administration et la durée du traitement dépendent du protocole de chimiothérapie 16 Le guide des patients de l’IGR choisi par le médecin. Les cycles de traitement alternent avec des cycles de repos. La pose d’une voie veineuse centrale La chimiothérapie est souvent agressive pour les veines. La perfusion peut parfois nécessiter l’implantation d’un dispositif (cathéter extériorisé ou chambre implantée) dans une veine du cou ou de la partie supérieure du thorax. Ce dispositif permet de préserver les veines de vos bras, de recevoir vos chimiothérapies et autres traitements avec moins de désagrément, en préservant votre confort de vie et vos activités quotidiennes. Il est posé par un médecin anesthésiste ou réanimateur sous anesthésie locale, au bloc de chirurgie ambulatoire. Des informations sur les voies veineuses centrales sont disponibles auprès des infirmières et à l’Espace de Rencontres et d’Information (ERI). Les consultations Lors de la consultation de chimiothérapie, le médecin chimiothérapeute vous informe sur le choix du traitement, sa durée et s’il s’agit d’un traitement ambulatoire ou nécessitant une hospitalisation. Votre traitement de chimiothérapie nécessite une surveillance. Vous aurez donc des rendez-vous réguliers avec le chimiothérapeute qui a pris en charge votre traitement. Des bilans sanguins de surveillance seront pratiqués régulièrement. Le traitement en ambulatoire • À l’hôpital de jour Lors de la 1re séance de chimiothérapie, l’infirmière vous explique les phases de votre traitement, les effets secondaires et comment les atténuer ou les supprimer, comment maintenir ou améliorer votre qualité de vie. Elle vous remet un guide “Votre chimiothérapie”. Il ne faut pas hésiter à parler de ces effets indésirables avec le médecin ou l’infirmière, il existe en effet des soins et des techniques qui permettent de les rendre plus acceptables. L’infirmière met en place un suivi téléphonique pour la semaine qui suit votre 1er traitement. Elle vous donne également les coordonnées du service et le nom de votre infirmière référente. Si vous avez des interrogations ou des inquiétudes, notamment sur des effets secondaires inattendus ou d’une intensité anormale, n’hésitez pas à l’appeler. • À domicile En collaboration avec les unités de soins, le service de Coordination des Soins Externes de l’IGR vous rencontrera pour organiser votre prise en charge à domicile, en s’appuyant sur les professionnels de santé libéraux, les prestataires de services, les services d’Hospitalisation à Domicile (HAD). Q HÔPITAL OU DOMICILE ? TOUT DÉPEND... De nombreux traitements peuvent être réalisés sans que vous soyez hospitalisé. Ils sont alors effectués, soit en ambulatoire ou “hospitalisation de jour”, durent de quelques minutes à quelques heures et vous permettent de rentrer à votre domicile le jour-même ou vers un des hébergements situés sur le campus, soit en hospitalisation à domicile. Cependant, certains traitements nécessitent une hospitalisation conventionnelle. L’hôtel hospitalier Campanile La Maison des Parents Ronald McDonald Sur le campus de l’IGR, outre un accueil hôtelier classique, cet hôtel permet à des patients répondant à certains critères médicaux et administratifs de bénéficier d’un accueil hôtelier pendant leur traitement. Parlez-en avec votre médecin référent. Pour tous renseignements, adressez-vous au bureau “Gestion des lits” au RDC dans le hall de l’hôpital. 01 42 11 44 42 Située sur le campus de l’IGR, elle a ouvert ses portes en septembre 1991, aux familles d’enfants atteints de cancers, en traitement à l’IGR. C’est une association loi 1901 “Une Maison au Cœur de la Vie”, tripartite, qui a été à l’origine de sa construction. Les trois partenaires réunis au sein de cette association sont : l’Institut Gustave Roussy, l’association ISIS et la Fondation Ronald McDonald. Les objectifs sont de mettre à disposition des parents d’enfants malades, mais aussi de leurs frères et sœurs et d’autres membres de la famille, un lieu d’hébergement et d’accueil. Les enfants recevant des soins ambulatoires peuvent, accompagnés d’un parent, bénéficier de cet hébergement. Santé Service-Hospitalisation à Domicile (HAD) Santé Service, structure d’hospitalisation à domicile la plus importante d’Ile de France, est présente à l’IGR. Elle peut vous prendre en charge dans les meilleures conditions. (voir CSE, p.43) Pour en savoir plus : www.igr.fr 17 Votre prise en charge Un traitement adapté à chaque cancer La radiothérapie La radiothérapie est un traitement primordial en cancérologie. Seule ou associée à la chirurgie et / ou à la chimiothérapie, elle concerne plus de la moitié des patients atteints de cancer. L’objectif de la radiothérapie est de détruire les cellules tumorales en les empêchant de se multiplier, avec les radiations ionisantes qui altèrent leur matériel génétique. Être efficace pour détruire les cellules tumorales et épargner au maximum les tissus sains sont les l’objectifs premiers des innovations en matière de radiothérapie. C’est ce fil conducteur qui a été utilisé pour mettre en place la nouvelle plateforme d’excellence du département de radiothérapie de l’IGR. Une plateforme de radiothérapie tournée vers l’innovation L’acquisition de nouveaux équipements et de nouveaux logiciels permet de développer des traitements plus précis, plus efficaces, limitant les effets secondaires de la radiothérapie. Certains accélérateurs avec imagerie 3D embarquée permettent en effet de cibler avec haute précision la tumeur en évitant les organes sensibles et les tissus sains. Un scanner de simulation numérique plus précis, plus rapide, mieux adapté à la radiothérapie a permis de généraliser les actes de simulation virtuelle en 3 dimensions. Les consultations de radiothérapie Lors de la 1re consultation, votre radiothérapeute vous indiquera le choix du traitement, l’appareil adapté, le nombre de séances prévues et leur durée, s’il s’agit 18 Le guide des patients de l’IGR d’un traitement ambulatoire ou nécessitant éventuellement une hospitalisation. Votre traitement de radiothérapie nécessite une surveillance médicale hebdomadaire. Vous aurez donc un rendez-vous chaque semaine avec le radiothérapeute qui prend en charge votre traitement ; il évaluera l’efficacité du traitement, les réactions et l’adaptera si nécessaire. Une alimentation équilibrée et suffisante est nécessaire pour un bon déroulement du traitement. En cas de manque d’appétit, plusieurs petits repas dans la journée sont recommandés. Si vous avez des problèmes d’alimentation ou de perte de poids, nous vous conseillons de prendre rendezvous avec la diététicienne qui reçoit spécialement les patients suivis en radiothérapie. En cas d’urgence, vous pouvez toujours joindre un médecin, en vous adressant au manipulateur de votre poste de traitement. Le numéro de téléphone est indiqué sur le carton de rendez-vous. absolument pas «radioactif». Les manipulateurs de radiothérapie veillent à son absolue précision. Le nombre de séances est adapté à votre cas et ne reflète en aucune manière l’importance de votre maladie. En règle générale, les traitements durent plusieurs semaines, à raison de 4 à 5 séances par semaine (du lundi au samedi). Ce sont les manipulateurs qui sont chargés de la mise en œuvre au quotidien de votre traitement. Le traitement Avant le traitement, le “scanner de simulation” Réalisé le plus souvent par voie externe (la source émettrice de rayons est située dans une machine) mais aussi par voie interne (ou curiethérapie : les sources d’irradiation sont placées au contact ou à l’intérieur même de la tumeur), le traitement est indolore et ne rend Vous aurez, dans un premier temps, un scanner de repérage. Cette étape essentielle prépare le traitement. Elle consiste à repérer avec précision la région à traiter. Les médecins radiothérapeutes et les physiciens médicaux établissent ensuite la dosimétrie, c’est à dire la dose exacte d’irradiation La curiethérapie Alors que la radiothérapie externe regroupe l’ensemble des techniques où la source d’irradiation est placée à l’extérieur du malade, la curiethérapie consiste à introduire des sources radioactives : • au contact du tissu à irradier, en profitant de l’existence de cavités naturelles, qui servent de réceptacles au matériel radioactif et à ses vecteurs, c’est la plésiocuriethérapie ou curiethérapie endocavitaire ; • à l’intérieur même de la tumeur, c’est la curiethérapie interstitielle ou endocuriethérapie. Ce traitement est ciblé directement à la zone concernée par le cancer. Les indications entre les différentes techniques dépendent du type de tumeurs. nécessaire au traitement. Tous ces éléments permettent de mettre au point la technique à reproduire à chaque séance de traitement. Les différentes possibilités de traitement La curiethérapie à haut débit de dose : le traitement dure quelques minutes et est répété entre 2 et 10 fois, à raison d’une à plusieurs fois par semaine. La curiethérapie à bas débit de dose : les sources radioactives sont laissées en place de façon continue pendant plusieurs jours et ce traitement nécessite une hospitalisation de quelques jours. La curiethérapie pulsée est une technique qui consiste à utiliser une source radioactive de petite taille qui se déplace pas à pas à l’intérieur des tissus à irradier. Chaque pulse dure de 5 à 45 minutes et un pulse est délivré toutes les heures, 24 h sur 24. Dans le traitement des tumeurs de la prostate, une des techniques possibles est la mise en place de grains d’iode 125 qui sont mis en place sous anesthésie et laissés en place de façon définitive. Q Les séances de radiothérapie Vous êtes installé sur la table de traitement, dans la position déterminée lors du centrage. La source d’irradiation est ensuite dirigée vers la région à traiter. Pendant la durée du traitement, les manipulateurs de radiothérapie quittent la salle dans laquelle vous êtes installé, mais ils veillent sur vous à l’aide d’une caméra placée à l’intérieur de la pièce. Vous êtes également en contact avec eux, grâce à un interphone branché en permanence. La durée de l’irradiation est de plusieurs minutes (inférieure à 10 minutes généralement) et votre présence dans la salle est plus longue (15 minutes en moyenne). Q )?M;ONL?MNL;CN?G?HNM D’autres traitements sont également utilisés pour traiter certains cancers, comme l’hormonothérapie, les thérapies ciblées ou la thérapie cellulaire. En complément des traitements spécifiques du cancer, des soins de support peuvent vous être proposés pour vous assurer une prise en charge globale et la meilleure qualité de vie possible. N’hésitez pas à en faire aussi la demande auprès de votre médecin ou des soignants si vous en ressentez le besoin (cf. page 22). Pour en savoir plus : www.igr.fr 19 Votre prise en charge Un traitement adapté à chaque cancer Recherche : les études cliniques Pendant votre séjour à l’IGR, votre médecin peut vous proposer de participer à une étude clinique parce qu’elle présente un intérêt médical dans le cadre de votre prise en charge. En 2009, 1 880 patients ont participé à une étude clinique à l’IGR. Suis-je libre de participer à l’étude et puis-je changer d’avis ? La participation à une recherche clinique est un acte volontaire, non obligatoire. Elle est encadrée, entre autres, par la loi Huriet. (Vos droits, p. 49) Pour vous aider à prendre votre décision, le médecin doit vous délivrer une information médicale complète, orale et écrite, sur l’étude proposée et son déroulement : ses objectifs, son intérêt ; ses risques et inconvénients ; ses modalités et contraintes. Lors de cet entretien n’hésitez pas à questionner le médecin, il répondra à vos questions. Vous disposez d’un temps de réflexion avant de donner votre réponse. Lisez attentivement la fiche d’information médicale et le consentement éclairé qui vous sont remis. 20 Le guide des patients de l’IGR Si vous acceptez de participer à l’étude, le médecin vous fera signer le consentement “éclairé” précisant les modalités de l’étude et vous en remettra un exemplaire. Vous restez libre de mettre fin à votre participation à cette étude quand vous le souhaitez. Q )?MYN;J?M>?>YP?FIJJ?G?HN > OHHIOP?;OGY>C=;G?HN PRÉ-CLINIQUE Une étude clinique a pour but d’évaluer de nouveaux traitements du cancer, afin de déterminer s’ils sont efficaces, bien tolérés, et d’en faire bénéficier tous les patients concernés à l’avenir. Elle peut être réalisée à l’initiative de l’industrie pharmaceutique, de groupes coopératifs, ou de l’IGR lui-même. Dans tous les cas, ces études ont obtenu une validation réglementaire, suivent des protocoles scientifiques rigoureux, et respectent, selon les principes éthiques, l’intérêt des personnes soumises à ces études. Aucune investigation ni aucun traitement relatifs au protocole en question ne pourra débuter avant le recueil de votre consentement écrit. Vous êtes libre de refuser de participer à une étude. Ce refus ne modifiera en rien votre suivi à l’Institut. DÉCOUVERTE FORMULATION ÉVALUATION DE L’ACTIVITÉ (in vitro et in vivo) PHARMACOLOGIE TOXICOLOGIE CLINIQUE Qu’est-ce qu’une étude clinique en cancérologie ? PHASE I (essai déterminant la dose) PHASE II (essai d’efficacité) PHASE III (comparaison avec le traitement standard) INTRODUCTION DANS LA PRATIQUE MÉDICALE GÉNÉRALE Études de phase I Ces études ont pour but de définir la dose et les effets secondaires d’un nouveau médicament, ou d’une association de médicaments. Cette phase est indispensable pour justifier les doses qui seront ensuite utilisées. Études de phase II La dose et le schéma d’administration étant définis, le médicament est ensuite évalué sur un groupe de patients présentant le même type de cancer. Études de phase III C’est l’étude-clé pour confirmer l’efficacité d’un traitement et justifier ensuite l’autorisation d’utilisation et le remboursement par la sécurité sociale. Ces études sont toujours “randomisées”, ce qui signifie qu’un tirage au sort est fait entre plusieurs traitements. Typiquement, la “randomisation” se fait entre le traitement testé et : – soit le traitement classique – soit un “placebo” (faux médicament) en l’absence de traitement démontré actif. Infos La médecine à l’Institut Gusta ve Roussy Études cliniques de phaseI LE SERVICE D’INNOVATIONS THÉRAPEUTIQUES PRÉCOCES (SITEP) À L’IGR Des réponses à vos questions. Votre prise en charg e à l’IGR. Études cliniques de phase I Qu’est-ce qu’une étude clinique de phase I ? Les objectifs d’une étude clinique de phase I, ou essai précoce, sont d’évaluer : • la sécurité d’emploi d’une nouvelle molécule (administrée seule ou en association avec une autre thérapie), • son devenir dans l’organisme (la pharmacocinétique), • les effets indésirables qu’elle peut produire chez l’homme. Toutes les molécules évaluées dans une étude clinique de phase I ont été minutieusement testées au préalable en laboratoire, et ces études ne sont conduites chez l’homme que lorsqu’il y a suffisamment de preuves sur la sécurité d’emploi de ces médicaments. Ces nouveaux traitements sont généralement proposés aux patients lorsque les traitements conventionnels n’ont pas été efficaces ou qu’ils représentent une alternative thérapeutique justifiée. Les études de phase I sont réalisées selon des protocoles scientifiques très stricts et nécessitent un environnement spécifique ainsi qu’une expérience et des compétences établies de l’équipe qui prend en charge les patients. Ces études sont proposées à des patients atteints de pathologies tumorales de différentes localisations, en bon état général et répondant à des critères médicaux spécifiques que le médecin évaluera lors d’un examen approfondi. Comme pour toutes les études cliniques, leur durée est limitée et dépend du bénéfice observé. Quels bénéfices ai-je à y participer ? Participer à ce type d’étude vous donne la possibilité d’avoir accès à un traitement innovant. Si le but de ces études de phase I n’est pas de rechercher directement un effet thérapeutique, les analyses les plus récentes, confirmées par notre expérience, montrent qu’un bénéfice clinique est observé chez environ la moitié des patients, sous la forme, soit d’une régression tumorale, soit d’une stabilisation de la maladie. Vous bénéficierez d’un plan de traitement personnel et d’un suivi continu, rapproché et attentif, pendant toute la durée de l’étude. Votre participation à ces études cliniques est une contribution indispensable à la découverte de nouveaux traitements et de nouvelles stratégies qui pourront bénéficier à un grand nombre de personnes touchées par le cancer. En savoir plus : livret d’information SITEP ou www.igr.fr/?p_id=2126 Pour en savoir plus : www.igr.fr 21 Votre prise en charge Les Soins de support En complément des traitements spécifiques du cancer, des soins dits de support peuvent vous être proposés pour vous assurer une prise en charge globale et la meilleure qualité de vie possible. À quoi servent les soins de support ? L’objectif global des soins de support est la meilleure prise en compte des besoins et la qualité de vie des malades et de leurs proches. Cette qualité de vie peut en effet être altérée non seulement par la maladie mais égale- 22 Le guide des patients de l’IGR ment par les effets secondaires et les séquelles des traitements. Ces soins de support sont partie intégrante de votre prise en charge à l’IGR, et peuvent être nécessaires dès le début des traitements et parfois bien après la fin de ceux-ci. Il s’agit, globalement, de la prise en charge des symptômes et des diffi- cultés psycho-sociales. Pour certains symptômes une partie de ces soins sont prodigués direc tement par les équipes oncologiques, en même temps que les traitements spécifiques du cancer ( traitements des douleurs non complexes, prise en charge des symptômes digestifs…). )? )2! IGCNY>?)ONN?=IHNL?F;!IOF?OL Le CLUD se réunit 4 fois par an en séance plénière, mais agit toute l’année par l’intermédiaire de groupes de travail constitués sur différents thèmes prioritaires. Il définit la politique de prise en charge de la douleur au sein de l’établissement, émet des avis et recommandations, et d’une manière globale soutient toute action visant à améliorer la prise en charge de la douleur, de son évaluation à son traitement. Voir également p. 24 : le Plan Douleur 2010-2012 à l’IGR. Pourquoi un Département de Soins de Support ? Les équipes du Département Interdisciplinaire de Soins de Support au Patient en Oncologie (DISSPO) ont pour mission de contribuer, par leurs compétences et leur expertise, aux soins complémentaires du traitement de la maladie : traitement de la douleur, prise en charge psychologique, accompagnement social, suivi diététique et nutritionnel, masso- kinésithérapie, orthophonie, sophrologie, travail sur l’image corporelle et soins esthétiques, tabacologie, accompagnement et soins palliatifs… Le Département de Soins de Support coordonne également l’intervention des bénévoles au sein de l’établissement, ainsi que plusieurs projets ou activités innovantes qui ont en commun l’accompagnement et la recherche d’une meilleure qualité de vie. «Mieux Vivre » est le nom de cet ensemble de projets innovants, qui repose en grande partie sur les associations et leur dynamique de financement et d’implication, et qui permet à des bénévoles comme à des professionnels de collaborer au service des patients et de leurs proches. Le Centre d’Évaluation et de Traitement de la douleur de l’adulte et de l’enfant (CETD) Elle intervient auprès des patients L’équipe du CETD assure des consultations pluridisciplinaires qui prennent en charge la douleur chronique réfractaire, à la demande des médecins traitants ou des médecins référents du patient et met en œuvre des moyens médicamenteux et non médicamenteux complexes pour soulager les patients qui le nécessitent, en consultation et/ou en hospitalisation. Le CETD de l’IGR propose également des consultations d’auriculothérapie, pour la prise en charge de certaines douleurs séquellaires des traitements, mais aussi de symptômes tels que la bouche sèche ou les bouffées de chaleur. Le CETD met à disposition son expertise auprès des soignants pour améliorer la prise en charge des douleurs des patients au quotidien et développer des protocoles de soins. Un service d’astreinte est assuré 24h/24 pour l’analgésie. Le CETD participe à l’enseignement universitaire et à l’enseignement en interne sur la prise en charge de la douleur et à la recherche portant sur la thématique de la douleur. Pour RV : 01 42 11 64 47 ou 01 42 11 42 37 Pour conseil : 01 42 11 50 58 Pour en savoir plus : www.igr.fr 23 Votre prise en charge Focus Le plan douleur 2010 - 2012 à l’IGR La douleur doit être en toutes circonstances évitée, évaluée, prise en compte et traitée. À l’Institut de cancérologie Gustave Roussy, nous nous y engageons. Un plan douleur 2010-2012 ainsi qu’une campagne de sensibilisation sur le thème “La douleur ne sert à rien. Tous unis contre la douleur.” sont lancés à l’Institut, avec la volonté de poursuivre et de renforcer la politique engagée pour améliorer la prise en charge de la douleur. 24 Le guide des patients de l’IGR LE CONTRAT D’ENGAGEMENT $UWLFOH/ GXFRGHGHODVDQWp SXEOLTXH “...toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. Celle-ci doit être en toute circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée...” Pour en savoir plus : www.igr.fr 25 Votre prise en charge Les Soins de support L’équipe Mobile d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (EMASP) L’équipe mobile de soins palliatifs (pluriprofessionnelle) se déplace au lit du patient à la demande des soignants. Elle évalue, diagnostique et conseille les médecins référents sur le contrôle des symptômes des patients hospitalisés et sur leur orientation à la sortie. Elle participe au soutien du patient, de ses proches et des équipes soignantes. Une psychologue et un assistant social complètent les possibilités d’évaluation et de prise en charge multidisciplinaire. Un service d’astreinte est assuré 24h/24 pour les soins palliatifs. Un hôpital de jour d’accompagnement et de soins palliatifs doit ouvrir en 2010, au 1er étage de l’IGR. Pour RV : 01 42 11 50 15 Pour conseil : 01 42 11 50 58 Le service social Les assistants sociaux sont à votre disposition pour vous orienter dans vos démarches et trouver, avec vous, les solutions les mieux adaptées. De nombreux documents d’information sont à votre disposition. Dès le début de votre maladie, n’hésitez pas à demander un rendez-vous pour faire le point sur votre situation personnelle. Le service social intervient pour toutes vos questions ou vos difficultés concernant vos droits à la Sécurité Sociale, l’accès aux droits (Allocation Personnalisée d’Autonomie, prestation de compensation du handicap, allocation adulte handicapé...), l’accès aux soins, vos difficultés matérielles, la suite de votre hospitalisation, les aides à domicile et leurs financements possibles. Ils reçoivent sur rendez-vous, du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h. Si vous êtes hospitalisé, ils peuvent venir à votre chevet. 01 42 11 60 89 troubles digestifs en rapport avec les thérapeutiques curatives, dégoût de certains aliments, maladie cancéreuse elle-même…. Le suivi diététique et nutritionnel La pathologie tumorale et/ou les traitements mis en œuvre peuvent perturber le statut nutritionnel et ainsi causer un amaigrissement ou au contraire une surcharge pondérale. Les mécanismes de ces troubles nutritionnels sont multiples : diminution des apports, )? )! ,*&1"!")211" ,+1/")"0!!& 1&,+0 Le Comité de Lutte contre les Addictions a pour objectif d’améliorer la prise en charge des addictions chez les patients atteints de cancer. Depuis sa création, le comité a donné la priorité à la lutte contre le tabagisme, cependant son champ d’action englobe la lutte contre l’ensemble des addictions, et notamment l’alcool. //"1"/!"#2*"/ "01-,00&)""121&)" Une consultation hebdomadaire avec un médecin tabacologue est accessible à tous les patients sur simple demande. 26 Le guide des patients de l’IGR Les diététiciennes interviennent dans toutes les unités d’hospitalisation (ne pas hésiter à les faire appeler), sur appel au niveau des hôpitaux de jour ou des consultations médicales, et assurent une consultation diététique les mercredi matin et jeudi après midi sur rendez-vous. Après évaluation de l’état nutritionnel, les diététiciennes donnent des conseils alimentaires personnalisés et adaptés aux besoins des patients. 01 42 11 64 47 Un médecin nutritionniste intervient, sur demande médicale ou des diététiciennes, pour les prises en charge plus complexes, en particulier celles qui nécessitent la mise en œuvre d’une nutrition artificielle par sonde digestive (nutrition entérale) ou par voie intraveineuse (nutrition parentérale). )? )+ ,*&1"!")&&0,+)&*"+11&,++21/&1&,+ Le Comité de Liaison Alimentation Nutrition a pour objectif d’améliorer la prise en charge nutritionnelle et la qualité de l’ensemble de la prestation alimentaire. Des procédures sont en place pour détecter et soigner tout trouble de la nutrition ou de l’alimentation au cours de la prise en charge. Les patients peuvent aussi faire appel à l’équipe spécialisée, soit de leur propre initiative, soit par l’intermédiaire d’un médecin traitant ou d’un cancérologue de l’IGR. Les massokinésithérapeutes Ils prennent en charge les patients hospitalisés sur prescription médicale. Leurs missions : – Assurer aux patients hospitalisés des soins de rééducation fonctionnelle de qualité adaptés à leur pathologie et à leurs besoins : respiratoire, neurologique, motrice... – Assurer des consultations de suivi pour les patients qui ont été hospitalisés à l’IGR et ont bénéficié de traitements très spécifiques, à haut risque de complications fonctionnelles et nécessitant une vigilance particulière. – Apporter conseil et expertise pour des patients qui ont été hospitalisés et sont suivis à l’extérieur. – Contribuer à l’information et l’éducation des patients. – Transmettre aux professionnels de ville les informations permettant d’optimiser la prise en charge des patients. 01 42 11 46 29 L’orthophoniste L’orthophoniste prend en charge la rééducation des patients qui ont des troubles de la voix, de la parole et/ou de la déglutition. 01 42 11 46 14 La sophrologie Recherche de l’harmonie physique et mentale, de la sérénité et de la paix intérieure, la sophrologie équilibre l’être humain et lui redonne confiance. Elle permet à chacun de développer ses capacités personnelles, d’utiliser au mieux ses ressources et d’améliorer ainsi son existence. Pour RV : 01 42 11 64 54 Pour en savoir plus : www.igr.fr 27 Votre prise en charge Les Soins de support L’Unité de psycho-oncologie (UPO) L’UPO intervient auprès des patients adultes et des enfants atteints de cancer pour tenter de prévenir et traiter les répercussions négatives de la maladie sur leur psychisme et celui de leurs proches. .O?>CL?;PIM?H@;HNM Quel que soit l’âge de vos enfants, vous vous interrogez sur la nécessité de les informer de votre état de santé ? Un groupe de parole pour les enfants dont les parents sont pris en charge à l’Institut a été mis en place par l’unité de psycho-oncologie pour vous aider à répondre à vos/leurs interrogations. 01 42 11 46 30 L’équipe se compose de psychiatres, de psychologues et d’un médecin tabacologue pour le secteur des adultes, d’un psychiatre et d’une psychologue pour la pédiatrie. Cette équipe peut assurer un accompagnement pendant et après le traitement, sous la forme de consultations individuelles le plus souvent. Des consultations de couple ou familiales peuvent être proposées à certains patients. Dans certains cas une prise en charge psychothérapeutique de groupe est possible, notamment dans certains cancers du sein. Des groupes de relaxation sont aussi proposés. Une aide est également proposée aux proches des patients : • par des entretiens individuels, sur demande ; • par le groupe « Rencontre pour les proches de patients adultes » ouvert à tous les proches désireux de soutenir au mieux le patient (cf. page 37) ; • par le groupe de paroles pour les enfants dont les parents sont malades. Pour RV : 01 42 11 46 30 Q 28 Le guide des patients de l’IGR Mieux vivre… avec les soins de support et les associations L’image corporelle et esthétique : une prise en charge associée Le Conseil en image personnelle (IGR) La vie, de plus belle… (association) Une conseillère en image et socioesthéticienne, salariée de l’IGR, délivre sur demande médicale ou soignante, des conseils sur l’image corporelle et des soins esthétiques auprès de certains patients de l’IGR, en particulier, les patientes suivies en pathologie mammaire et les adolescents et jeunes adultes. Pour RV : 01 42 11 63 31 20 rue Surcouf 75007 Paris www.laviedeplusbelle.org L’association propose un atelier gratuit pour apprendre ou réapprendre les gestes du soin et du maquillage à des femmes en cours de traitement contre un cancer, afin d’atténuer les effets secondaires des traitements. L’atelier dure deux heures et est composé d’au maximum 12 patientes. Il est encadré par des esthéticiennes bénévoles qui remettent en début d’atelier, à chaque femme, une trousse de produits cosmétiques, pour pouvoir apprendre les gestes et les reproduire chez soi. Les séances ont lieu, deux lundis par mois, dans l’Atelier de loisirs au 1er étage, pièce 802. Renseignements et rendez-vous : 01 42 11 47 68 Les centres de beauté CEW (association) 120 avenue Charles de Gaulle, 92522 Neuilly-sur-Seine www.cew.asso.fr Des esthéticiennes vous proposent des soins esthétiques gratuits, en cabine ou à votre chevet. Une esthéticienne est présente à l’hôpital de jour de Médecine le mercredi et le jeudi. Le Centre de beauté est situé au 1er étage pièce 810, il est ouvert de 8h30 à 17h, du lundi au vendredi. Renseignements et rendez-vous : 01 42 11 50 69 Le salon de coiffure (commerçant) Une coiffeuse/prothésiste capillaire vous y accueille pour vous proposer des soins traditionnels de coiffure ainsi que des conseils et un accompagnement personnalisé pour le choix d’une chevelure, de turbans et de traitements spécifiques (couleurs aux plantes/ huile/gel de massage/soins stimulants pour la repousse...). Si nécessaire, il est possible d’être coiffé en chambre. Les tarifs sont affichés sur la porte du salon. Situé au 1er étage pièce 806, il est ouvert du lundi au vendredi, de 10h à 17h. Renseignements et rendez-vous : 01 42 11 50 28 www.soesthetique.fr Pour en savoir plus : www.igr.fr 29 Votre prise en charge les soins de support et les associations L’activité physique C.A.M.I. - Cancer, Arts Martiaux & Informations L’association a pour but d’aider les personnes atteintes de pathologie cancéreuse à mieux gérer et supporter leurs effets secondaires par la pratique régulière d’une activité physique. Les disciplines proposées à l’IGR : Le médiété® : méthode qui pro- L’activité artistique pose une prise de conscience de l’équilibre délicat entre le corps et l’esprit. Il permet de préparer le corps aux activités physiques. Cours le jeudi de 10h30 à 11h45. Le karaté-do : art martial pratiqué avec une approche spécifique qui permet de se réapproprier son schéma corporel. Pour un patient porteur de cancer, le karaté-do peut aider à mieux assumer les difficultés liées aux traitements de la maladie, aider à surmonter la fatigue et donc à améliorer la qualité de vie. Cours le mardi de 10h30 à 11h45. Renseignements et inscription aux cours 01 42 11 40 53 La culture à l’hôpital L’atelier d’écriture « Les Mots Impatients » L’atelier d’écriture vise, par une pratique soutenue d’écriture et de lecture, à favoriser l’imaginaire et la créativité, à réagir à la détresse et à la dimension pénible de la maladie. Améliorer le quotidien des patients, rendre leur séjour moins douloureux, parce que fertile et source de création artistique. Que l’on soit dans un registre intime, confessionnel, ou que l’on préfère un travail sur la phrase et le vers, l’éventail est très large. L’écriture permet autant de livrer ses sentiments que d’expérimenter toutes sortes de formes (poèmes, dialogues, petites fables, etc.). 30 Le guide des patients de l’IGR Les ateliers d’écriture sont animés par un écrivain professionnel et ont lieu un jour par semaine, une partie se déroule auprès d’enfants en Pédiatrie, l’autre auprès d’adultes en Médecine, en particulier au SITEP. L’écrivain intervient soit au chevet du patient, soit dans une salle réservée à l’atelier d’écriture. Un piano dans un hôpital, quelle drôle d’idée… Un piano sur le plateau de consultations L’IGR vous propose des temps de rencontre autour du piano sur le plateau de consultations. Des musiciens viennent jouer régulièrement, et bien sûr, si vous êtes vous-même pianiste, le piano vous est ouvert. À la découverte du piano Par ailleurs, si vous voulez découvrir ou essayer la pratique du piano dans un lieu plus discret, un deuxième instrument a été installé dans une salle au 1er étage, salle 805. L’IGR vous propose de vous initier à la pratique du piano, dans un temps de rencontre autour de la musique. Un professeur de piano est à votre disposition pour vous accompagner et proposer à ceux qui le désirent une aide ou des conseils, quel que soit votre niveau, que vous ayez ou non déjà pratiqué d’un instrument. Pour connaître les horaires : 01 42 11 40 53 Les loisirs Association «Culture et Bibliothèque pour tous» 22 rue Cauchy, 75015 Paris http://cbpt75.nuxit.net La bibliothèque est située au 1er étage, pièce 812, poste interne 3534 – email : bibliothè[email protected] Une permanence est assurée le mardi de 10h à 16h par des bibliothécaires bénévoles et diplômées. Les bibliothécaires passent également dans les chambres, chaque semaine, pour vous proposer des livres et peuvent se rendre à votre chevet, sur simple demande auprès de la gouvernante hôtelière. Le prêt de livres est gratuit. Association «Les toiles enchantées» 2 impasse Octave 92270 Bois-Colombes L’association projette, à titre gracieux, des films actuellement à l’affiche, pour les enfants et jeunes adultes malades. Projection en salle d’attente de Pédiatrie, au 9e étage, une fois par mois. Pour connaître les dates, consultez l’affichage au 9e étage. www.lestoilesenchantees.com Association Les Blouses Roses Animation loisirs à l’hôpital 119 rue Aristide Briand 92300 Levallois-Perret www.lesblousesroses.asso.fr Comité de Paris : [email protected] De nombreux enfants ravis envoient des dessins à l’association afin de remercier les bénévoles. Les Blouses roses vous accueillent dans l’Atelier de loisirs pour un moment créatif (activités manuelles, ateliers à thème…) ou simplement de détente (musique, jeux…). Situé au 1er étage pièce 802, il est ouvert de 13h30 à 16h30, du mardi au jeudi. 01 42 11 42 11 (poste interne 3270) Les Blouses Roses interviennent également : • à la consultation “diagnostic en un jour” de pathologie mammaire (travaux manuels et proposition d’une collation) ; • en radiothérapie (travaux manuels et proposition d’une collation) ; • en pédiatrie où elles proposent des activités manuelles aux enfants qui viennent en consultation, et en soirée, auprès des enfants hospitalisés où des “berceurs Blouses Roses” lisent une histoire, font un jeu ou des tours de magie... Pour en savoir plus : www.igr.fr 31 Votre prise en charge les soins de support et les associations L’aide et les visites Association pour le développement des soins palliatifs - ASP 37/39 avenue de Clichy 75017 Paris - 01 53 42 31 31 www.aspfondatrice.org Les accompagnants bénévoles interviennent dans le cadre d’une équipe animée par un bénévole coordinateur, interface avec l’équipe soignante. Ils sont présents les jours de consultation au Centre de traitement de la douleur et de Soins palliatifs et y accueillent les patients. En soirée, ils rendent visite et accompagnent les malades et leurs proches qui le souhaitent. L’accompagnement consiste à cheminer avec le malade, à son rythme, sans projet pour lui ou ses proches et dans le respect de ses désirs. 39 bd Kennedy - 94000 Créteil 01 40 30 46 05 www.vmeh-national.com Par des visites régulières, les bénévoles apportent une présence amicale afin de combattre l’isolement des patients hospitalisés. 32 Le guide des patients de l’IGR Association A.V.E.C. Aide volontaire aux évacués calédoniens 38 rue de l’Alma BP 2742 98846 Nouméa (NC) contact : [email protected] Correspondante à Paris : 06 80 94 71 50, contact : [email protected] L’association a pour but de venir en aide aux malades évacués sanitaires hors de la NouvelleCalédonie, ainsi qu’à leur famille accompagnatrice. O Association VMEH - Visite des Malades dans les Établissements Hospitaliers La vach’art du Rire Médecin visible sur le plateau des consultations. INSTITUT DE CANCÉROLOGIE GUSTAVE ROUSSY PÉDIATRIE GUIDE D’ACCUEIL JIOLF?M?H@;HNM?N F?OLMJ;L?HNM 2009 page 10 La prise en charge de votre enfant page 16 Le séjour à l’hôpital, comment ça se passe ? École page 25 et loisirs à l’hôpital De nombreuses b associations sont aussi présentes auprès des enfants en Pédiatrie. L’interprétariat Des interprètes bénévoles peuvent assister les patients italiens auprès du personnel médical et soignant, dans leurs démarches à l’Institut, pour traduire des documents médicaux ou administratifs. 01 42 11 48 02 Des personnels multilingues peuvent également apporter leur aide dans la mesure de leur disponibilité. Adressez-vous à l’Accueil central 01 42 11 40 12 ou aux équipes soignantes d’hospitalisation. « PARCE QUE SE BATTRE POUR SON PROJET, C’EST SE BATTRE CONTRE SON CANCER » « cHeer uP! » est une fédération de 16 associations loi 1901, regroupant 350 bénévoles de grandes écoles et d’universités, dont l’objectif est d’accompagner les jeunes adultes atteints de cancer dans la réalisation de projets qui leur tiennent à cœur. Afin de faire avancer ces projets et rendre possible leur réalisation, cHeer uP! met à la disposition des jeunes adultes malades âgés de 15 à 25 ans, les compétences d’étudiants bénévoles. L’action des bénévoles cHeer uP! se passe à l’hôpital, directement au chevet des malades. Il semble essentiel que le malade reste projeté dans l’avenir, même s’il est amené à réviser ses projets ou à en avoir de nouveaux. Des actions de sensibilisation sur le thème du cancer sont également menées auprès du milieu étudiant au cours de l’année (conférences, semaine contre le cancer, course contre le cancer...). Association Cheer Up! Aide et accompagnement de projets personnels À l’IGR, les associations présentes sont : « cHeer uP! » Supélec 1 rue Joliot Curie - 91190 Gif-sur-Yvette http://www.cheer-up.supelec.fr « cHeer uP! » HEC 1 rue de la Libération - 78356 Jouy-en-Josas Fédération cHeer uP! www.cheer-up.fr - [email protected] C>??NPCMCN?M>’;H=C?HMG;F;>?M Les visites sont assurées par d’anciens malades bénévoles, toujours en relation avec les soignants. futur stomisé celles qui peuvent le rassurer en lui montrant qu’il y a un “après” valable et acceptable. Les Laryngectomisés et mutilés de la voix Jeunes Solidarité Cancer 13 place de Rungis – 75013 Paris 01 42 33 16 86 – Fax 01 42 33 16 87 contact : [email protected] www.mutiles-voix.com Les bénévoles assistent les laryngectomisés et leurs proches : soutien moral, conseils, incitation et aide à la réinsertion, information du public. 14 rue Corvisart – 75013 Paris contact : [email protected] www.jeunes-solidarite-cancer.org Un forum sur Internet, www.jscforum.net, créé et animé par de jeunes malades, a pour vocation de briser l’isolement des jeunes adultes, des adolescents malades, anciens malades et proches. URILCO 187 bd Murat – 75016 Paris 01 45 27 13 70 www.urilcoparis.org [email protected] L’association aide les patients stomisés – ayant subi une dérivation digestive ou urinaire – à résoudre leurs problèmes spécifiques d’adaptation, en leur proposant la visite de stomisés qui ont subi et surmonté une affection analogue : donner au nouveau stomisé les informations qui lui sont nécessaires pour vivre normalement et au malade Vivre comme avant 14 rue Corvisart – 75013 Paris 01 53 55 25 26 www.vivrecommeavant.fr Les bénévoles apportent à toute femme opérée du sein une aide morale et un réconfort dans la discrétion la plus absolue (visite, entretien, écoute, conseils…). Pour en savoir plus : www.igr.fr 33 Votre prise en charge L’Espace de Rencontres et d’Information – ERI Un espace dédié à l’information et à l’échange avec les patients atteints de cancer et avec leurs proches. 01 42 11 61 83, du lundi au vendredi, de 9h30 à 17h, au RDC Des réunions-débats Vou Vous V ous pouvez y trouver des informations sur : • la maladie et ses traitements ; • les différentes ressources disponibles en dehors de l’hôpital, comme par exemple les divers services proposés par les associations de soutien et d’entraide et/ou par les organismes d’état ; • les différentes possibilités de soutien psychologique au domicile, à l’hôpital, les coordonnées des groupes de parole constitués de malades... 34 Le guide des patients de l’IGR Animées par des médecins et des professionnels de santé elles vous sont proposées régulièrement, par exemple, sur les thèmes : • des traitements (chimiothérapie, radiothérapie, les traitements innovants...) ; • la reconstruction du sein ; • la douleur en cancérologie ; • l’alimentation ; • partir en vacances avec ses traitements. Un espace cyber-base est à votre disposition • pour rester en lien avec vos proches (accès internet) ; • pour obtenir de l’information médicale sur la maladie et sa prise en charge (recherche accompa- gnée individuellement et ateliers collectifs mensuels). À l’origine de la création de l’ERI L’idée est née lors des États Généraux des malades atteints de cancer organisés en France pour la première fois en novembre 1998 par La Ligue contre le Cancer. Lors de cet événement qui a réuni plus de trois mille participants, les malades et leurs proches ont exprimé le souhait de pouvoir disposer d’un espace de rencontres et d’information au sein des structures de soins spécialisées en cancérologie, mais “neutre”, distinct des secteurs de soins et qui ne soit pas animé par des soignants. La Ligue a donc décidé d’entamer une réflexion sur cette véritable revendication et de travailler à la création d’une telle structure pilote. Très vite s’est imposée l’idée d’expérimenter ce concept sur un site hospitalier unique pendant une période de trois ans afin de l’adapter au fur et à mesure, de le pérenniser et de le modéliser. Des échanges et rencontres successifs entre la Ligue contre le cancer et Sanofi-Synthélabo d’une part, l’Institut Gustave-Roussy (IGR Villejuif) d’autre part, a permis de poser les premiers principes de financement et d’implantation de cet espace. La vocation de l’IGR, 1er centre de lutte contre le cancer en Europe, est d’offrir un haut niveau d’expertise dans le domaine de la cancérologie, d’offrir aux malades l’accès à des traitements adaptés, performants et innovants, mais aussi d’améliorer le facteur humain de ses prestations. Dans ce cadre, l’IGR a voulu privilégier l’information donnée aux La Ligue nationale contre le cancer La Ligue contre le cancer, ONG indépendante, est une Fédération de 103 Comités départementaux animés par plus de 10 000 bénévoles et soutenue par plus de 727 000 adhérents et qui mène 3 missions indispensables de lutte contre le cancer. La Ligue est le 1er financeur privé de la recherche en cancérologie en France. Elle sélectionne et soutient efficacement les meilleures équipes de chercheurs de l’Institut Gustave Roussy, de l’Institut Curie et dans de nombreuses autres unités de recherche. La Ligue contre le cancer agit aussi pour les malades et leurs proches en leur apportant aide matérielle et soutien psychologique. patients, aux familles et donc développer de nouvelles modalités d’accompagnement des malades cancéreux (et non de la maladie). Pour le Pr. Thomas Tursz, et son équipe, cet Espace avait pour vocation de constituer un maillon complémentaire dans cette chaîne de prestations, afin que les patients et les familles soient mieux informés, participent, comprennent mieux les décisions thérapeutiques. Bref, que l’ERI soit un outil leur permettant de devenir un peu plus acteurs dans leur maladie et sa prise en charge. Après l’élaboration d’une charte définissant les modalités de fonctionnement de l’ERI pilote, l’expérience a débuté dans des conditions satisfaisantes de réussite le 22 mars 2001. avec les familles. Aujourd’hui, il existe 26 ERI en France et la liste s’allonge régulièrement. Le concept est devenu concret et l’ERI est devenu partie intégrante du fonctionnement de l’IGR et de la prise en charge en cancérologie, si bien qu’il est maintenant un des prolongements naturels du dispositif d’annonce lorsque le patient, instruit sur sa maladie par le médecin et les soignants, cherche “autre chose”, un autre regard sur ce qu’il est en tant que citoyen malade. Progressivement l’ERI a trouvé sa place comme valeur ajoutée à la prise en charge globale des malades et à la communication Enfin la Ligue mène des actions de prévention, de diffusion de l’information et de promotion des dépistages. Pour savoir comment la Ligue peut vous aider, pour tout savoir sur les meilleures équipes de recherche soutenues par la Ligue ou encore pour savoir comment vous pouvez nous soutenir appelez le : 01 53 55 24 00 ou www.ligue-cancer.net Un ERI spécifique est à la disposition des jeunes patients traités en Pédiatrie et de leurs parents. Il est ouvert du lundi au vendredi de 9 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h 30, pièce 726 01 42 11 66 15 Groupes de paroles Venez participer à un des nombreux groupes d’échanges simples et conviviaux destinés aux malades et à leurs proches. Pour faciliter les contacts et les discussions, les groupes de paroles sont thématisés par pathologie. Pour en savoir plus ou pour participer aux groupes de paroles de la Ligue contre le cancer, appelez le : 01 53 55 24 00. AIDEA Cancer Info Service La Ligue c’est aussi Cancer Info Service, un service téléphonique anonyme d’information et d’écoute à destination du grand public. Avec Cancer Info Service, aucune question ne doit rester sans réponse. Appelez Cancer Info Service au : 0810 821 821 (prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 8h à 20h. Vous avez un cancer ? Vous avez eu un cancer ? Votre médecin est optimiste ou vous dit que tout va bien et pourtant votre banquier, votre assureur, vous refusent un emprunt, une assurance. Pour vous aider dans vos démarches la Ligue a créé AIDEA (Accompagner et Informer pour le Droit à l’Emprunt et à l’Assurabilité). Appelez AIDEA au : 0810 111 101 (prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 8h à 20h. Le guide des patients de l’IGR 35 L’hospitalisation La préparation de votre séjour Parce que l’hôpital est d’abord un lieu de vie, l’IGR vous propose d’y séjourner dans les meilleures conditions possibles. Prise en charge de la Mutuelle Dès que la date de votre hospitalisation est fixée, demandez une prise en charge à votre Mutuelle ou à l’organisme de tiers payant auquel vous adhérez. Vos bagages Apportez vos effets personnels : vêtements de nuit, linge et nécessaire de toilette. Si votre état de santé le permet, vous pourrez circuler dans l’hôpital, aussi prévoyez une tenue décontractée pour la journée. L’IGR a mis en place des soins esthétiques gratuits, et un salon de coiffure vous propose, outre les soins traditionnels, des prestations adaptées. Les prothèses Rangez soigneusement vos prothèses dentaires et auditives, lunettes ou verres de contact afin d’éviter toute perte accidentelle. Une boîte identifiée peut vous être proposée par l’équipe soi- 36 Le guide des patients de l’IGR gnante. Sans cette précaution, l’IGR déclinera toute responsabilité en cas de perte ou de bris. veille, entre 9h et 18h. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, adressezvous au personnel hôtelier. Les objets de valeur Loi anti-tabac Nous vous invitons à venir sans bijoux et objets de valeur et vous déconseillons d’avoir avec vous d’importantes sommes d’argent. Néanmoins ceux-ci peuvent être déposés dans le coffre central de l’Institut. Sans cette précaution, l’IGR déclinera toute responsabilité en cas de perte ou de vol. Attention, le coffre est fermé le week-end et les jours fériés. Pensez à récupérer vos objets de valeur la Il est formellement interdit de fumer dans l’enceinte de l’établissement. Pendant votre hospitalisation vous pourrez bénéficier d’une aide ponctuelle, parlez-en avec les soignants. Arrêter de fumer, c’est possible et utile. Deux consultations hebdomadaires avec un médecin tabacologue sont accessibles à tous les patients sur simple demande. 01 42 11 46 30 Q O PENDANT VOTRE SÉJOUR Les visites des médecins L’admission Sauf indication contraire, présentez-vous dès votre arrivée à l’Accueil central pour retirer votre fiche de circulation. Le personnel d’accueil vous orientera vers le bureau des admissions. Si vous ne pouvez pas effectuer vous-même vos formalités (déplacement difficile), l’ambulancier ou l’un de vos proches peut s’en charger à votre place. Pour les modalités, reportez-vous au chapitre “Formalités Administratives” (voir p.4). Vous pouvez demander à ce service que votre présence à l’IGR ne soit pas divulguée. Si vous êtes salarié, nous vous rappelons que vous devez envoyer un justificatif d’hospitalisation (bulletin de situation) à votre employeur dans les 48 heures. Demandez-le au moment de l’admission. Un médecin du service effectue une visite quotidienne. Il vous informe sur votre état de santé, vos soins et votre traitement. Vous pouvez lui poser toutes les questions qui vous préoccupent (voir Vos droits p. 50). L’information de vos proches Toutes les informations qui vous concernent sont confidentielles. Le respect du secret médical nous interdisant de donner des informations sur votre santé, il convient d’en avertir votre entourage. Il est important de désigner la personne de votre entourage susceptible de recevoir ces informations, lors de votre admission, ou auprès du cadre de santé (voir Vos droits p. 52). L’information de votre médecin traitant À votre demande, tout médecin que vous désignerez sera tenu informé de votre état de santé par l’équipe médicale et pourra prendre connaissance du contenu de votre dossier médical. Votre médecin référent à l’Institut peut recevoir ce médecin. N’oubliez pas de signaler tout changement de médecin traitant ou toute modification de ses coordonnées à l’assistante médicale de votre médecin référent. Pour en savoir plus : www.igr.fr 37 L’hospitalisation Les prestations hôtelières de votre séjour Dès vos formalités d’admission réalisées, vous êtes reçu par une hôtesse qui vous informe des prestations mises à votre disposition pendant votre séjour. La gouvernante et son équipe veillent à votre confort, à l’entretien de votre chambre et vous servent vos repas. pourrez appeler vos correspondants 24h/24 en utilisant un code confidentiel. Pour être appelé, communiquez votre numéro de téléphone à vos correspondants qui pourront vous joindre de 10h à 21h ; en dehors de ces heures, les communications aboutiront à un répondeur. Des cabines téléphoniques à carte sont également à votre disposition dans les étages, au niveau des ascenseurs publics et dans le hall d’accueil. La chambre Si vous souhaitez une chambre particulière, faites-en la demande lors de la programmation de votre hospitalisation. Son attribution dépend de votre état de santé et des disponibilités du moment ; elle ne peut pas vous être assurée. Si vous bénéficiez d’une chambre particulière à votre demande, un supplément vous sera facturé (tarif disponible au bureau des “Formalités Administratives”). Le téléphone Une ligne téléphonique peut vous être attribuée au moment de votre admission. Vous 38 Le guide des patients de l’IGR Les repas pas Des menus au choix vous sont proposés. Si vous suivez un régime ou si vous souffrez d’allergies alimentaires, signalez-le. Les repas sont servis à partir de : 7h45 • petit-déjeuner 12h15 • déjeuner 15h30 • goûter 19h • dîner Durant votre prise en charge thérapeutique, il est important que votre alimentation soit équilibrée. Si un régime vous est prescrit ou si vous souhaitez obtenir des conseils alimentaires pour votre retour à domicile, demandez à rencontrer une diététicienne lors de votre séjour. Fleurs et plantes Les fleurs et les plantes représentent une source de contamination à l’hôpital. Elles sont donc déconseillées dans de nombreux services d’hospitalisation (unités protégées, par exemple). Renseignez-vous auprès de l’équipe soignante. Terminal multimédia « TMM » : télévision et Internet sur écran tactile Vous pouvez obtenir la mise en service de la télévision et bénéficier d’un accès Internet haut débit dès votre arrivée. Adressez-vous à l’accueil de Télécom@Services, situé dans le Hall d’accueil, Bureau Hôtelier Hospitalier Horaires : 9h à 18h du lundi au vendredi, 11h à 17h le samedi. Poste : 5055 Ces services sont payables d’avance, dès la mise en service. Prévoyez un moyen de paiement. Lors de votre sortie, une facture vous sera remise et votre solde créditeur vous sera remboursé. Exemples de tarifs (février 2010) : 1 journée TV : 4 €, Internet 3 €, TV + Internet 5,50 €. 1 semaine TV 24 €, Internet 18 €, TV + Internet 33 €. O VOTRE FAMILLE ET VOS PROCHES Horaires des visites Votre famille et vos proches peuvent vous rendre visite, le plus souvent entre 13 h et 20 h. Ces horaires peuvent toutefois être aménagés à votre demande. Adressez-vous au cadre infirmier ou à son équipe. Certaines unités d’hospitalisation protégées requièrent des dispositions particulières qui vous seront indiquées. Nous vous demandons de respecter le bien-être des autres patients : soyez attentifs à lutter contre le bruit, à respecter les horaires de visite et le nombre autorisé de visiteurs. Enfants Les enfants peuvent vous rendre visite, sauf dispositions particulières qui vous seront indiquées. Évitez cependant la visite de jeunes enfants porteurs de maladies infantiles transmissibles. Hébergement et restauration de vos proches Des repas peuvent être servis aux personnes vous accompagnant. Il est nécessaire de les commander la veille auprès du personnel hôtelier. Les tickets de repas peuvent être achetés à la Caisse, au RDC, du lundi au vendredi, de 9h à 18h, ou directement au niveau des distributeurs automatiques de tickets (RDC, à l’entrée du plateau de consultations et 10e étage). Renseignez-vous auprès du cadre infirmier sur les conditions particulières de la mise à disposition d’un lit d’accompagnant. Des hébergements sont situés près de l’IGR. Le personnel de l’Accueil central est à votre disposition pour vous renseigner : 01 42 11 40 12 En savoir plus : www.igr.fr onglet “l’accueil” Et quand les proches eux-mêmes sont en difficulté ? Parce qu’il n’est pas toujours facile d’accompagner et de soutenir un malade, les proches eux-mêmes peuvent avoir besoin d’aide. Besoin d’aide pour soi ? L’Unité de Psycho-Oncologie reçoit sur rendez-vous les proches qui en font la demande. Secrétariat Unité de Psycho-Oncologie : 01 42 11 46 30 Besoin d’aide pour mieux soutenir le patient ? Apporter un soutien adapté cela peut s’apprendre ; des séances de groupe vous sont proposées à des dates régulières, sans rendez-vous. Basées sur les difficultés que vous rencontrez au quotidien, elles ont pour but de vous proposer une réflexion et des moyens d’accompagner au mieux votre proche malade. Pour connaître les dates : secrétariat Unité de Psycho-Oncologie, 1er étage : 01 42 11 46 30 Pour en savoir plus : www.igr.fr 39 L’hospitalisation De nombreux services dédiés à votre confort Que ce soit pour vous ou pour vos visiteurs, l’IGR enrichit constamment son offre de services dans les domaines de la restauration, du loisir, de la vie quotidienne et du bien-être. Vous trouverez au sein même de l’établissement différents lieux susceptibles d’apporter une réponse à vos besoins. O Votre cadre de vie La cafétéria La presse Située au RDC, elle est ouverte du lundi au vendredi de 8h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés de 12h à 17h. Des distributeurs automatiques sont à votre disposition dans les étages. Situé au RDC, le kiosque est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 18h, les samedis, dimanches et jours fériés de 14h à 17h. Il vous propose, outre la presse, des livres, des cadeaux, des confiseries, des articles d’hygiène, des cartes de téléphone, des timbres et des tickets de bus. Le distributeur automatique de billets Il est à votre disposition sur le parvis du Hall d’accueil. 40 Le guide des patients de l’IGR Le service postal Si vous êtes hospitalisé, vous pouvez recevoir et envoyer votre courrier ou un colis par l’intermédiaire de la gouvernante. Une boîte aux lettres est à votre disposition dans le Hall d’accueil, au RDC. La levée du courrier a lieu à 8h et 15h, du lundi au vendredi. La salle à manger des consultants Elle est réservée aux patients ayant des rendez-vous sur l’ensemble de la journée et aux patients en attente d’une chambre d’hospitalisation. Renseignez-vous auprès du personnel d’accueil au RDC. )?=OFN? Vos croyances sont respectées et vous pouvez faire appel au ministre du culte de votre choix. Une équipe d’aumônerie est présente au sein de l’établissement. • Religion catholique : Un aumônier et une équipe de laïcs bénévoles passent régulièrement dans les unités de soins. 01 42 11 47 51 Un oratoire, situé au 1er étage (pièces 803-809) est ouvert en permanence. Des messes y sont célébrées le jeudi à 17h et le samedi à 15h (messe dominicale anticipée). • Religion musulmane : M. Raoui Nouredine visite les patients chaque mercredi après-midi. 01 42 11 47 51 Un espace de prière est situé dans l’oratoire. • Autres communautés religieuses : Les membres de l’aumônerie catholique sont au service de tous les patients et assurent le lien avec les représentants des autres communautés religieuses. LA SCOLARITÉ L’Éducation nationale Plusieurs enseignants de l’Éducation nationale prennent en charge les enfants hospitalisés : maternelle, primaire, passage des examens (Brevet, BAC), arts plastiques, et lien avec les écoles d’origine des enfants. 01 42 11 51 35 / 51 36 Pédiatrie, 9e étage L’association L’école à l’hôpital Des professeurs dispensent des cours gratuits et individuels, adaptés au niveau scolaire et au projet des jeunes collégiens et lycéens hospitalisés. À la demande, certains cours peuvent être organisés pour les élèves des écoles supérieures. 01 42 11 60 62 Pédiatrie, 9e étage 89 rue d’Assas – 75006 Paris Contact : [email protected] 01 46 33 44 80 Pour en savoir plus : www.igr.fr 41 L’hospitalisation Bien préparer la sortie Le médecin vous indiquera une durée probable d’hospitalisation. Votre sortie est programmée et organisée, aussitôt que possible. (voir CSE, p. 43) Les formalités de sortie s’effectuent dans le service d’hospitalisation. L’assistante médicale vous remet une convocation avec les prochains rendez-vous, un bulletin de situation, s’il y a lieu, une ordonnance, un arrêt de travail, un bon de transport et vous rend vos documents médicaux personnels. Présentez-vous au bureau des sorties au RDC pour vous acquitter du forfait journalier (une prise en charge délivrée par votre mutuelle peut vous éviter de faire l’avance de ce paiement) et des frais de séjour. Vous quittez notre établissement. Pour autant, vous n’êtes pas livré à vous-même. Nous restons à vos côtés. Transport médicalisé Le questionnaire de sortie Votre état peut justifier une prescription médicale de transport (ambulance, VSL). Le mode de transport est alors prescrit par le médecin selon votre état de santé et votre degré d’autonomie. L’assistante médicale s’occupe éventuellement d’organiser ce transport, cependant, vous êtes libre du choix de l’entreprise d’ambulances ou de taxis. Il est destiné à recueillir votre avis sur les prestations dont vous avez bénéficié. Nous vous remercions de bien vouloir consacrer quelques minutes pour y répondre. Vos réponses nous sont précieuses. Le questionnaire sera transmis à la Direction de la qualité qui l’examinera afin de proposer les améliorations qui conviennent. La confidentialité est respectée au cours de toute la procédure. Par ailleurs, des enquêtes de satisfaction sont réalisées régulièrement auprès des patients et de leurs proches. Les résultats de ces enquêtes sont affichés dans les lieux publics de l’établissement. N° de téléphone de l’équipe soignante O Je le note ici 42 Le guide des patients de l’IGR Lors de votre sortie, l’équipe soignante vous remet un numéro de téléphone où vous pourrez les joindre. La continuité de vos soins Selon la prescription médicale, vos soins peuvent être assurés : • à l’hôpital de jour de l’IGR • dans un établissement de soins de suite, de convalescence ou médicalisé C’est le médecin qui prend, avec vous, la décision de vous orienter vers une maison de repos ou un établissement médicalisé. À votre demande, le service social étudie avec vous le choix le plus adapté à votre état de santé et effectue toutes les démarches administratives. • en hospitalisation à domicile (HAD) Votre prise en charge peut nécessiter un traitement médical ou des soins délivrés à votre domicile. Santé Service, structure d’hospitalisation à domicile la plus importante d’Ile de France, est présente à l’IGR. Si vous habitez en région parisienne, elle peut vous prendre en charge. 01 42 11 47 70 • par le réseau ONCO 94 : réseau ville/hôpital pour le maintien à domicile Le réseau Onco 94, réseau ville-hôpital de cancérologie du Val-de-Marne, est une association Loi 1901 créée pour mettre en place une prise en charge coordonnée des patients atteints de cancer pour favoriser leur maintien à domicile tout en assurant la qualité et la continuité des soins. Ce réseau offre ainsi aux patients l’opportunité d’être traités ou surveillés dans un établissement proche de leur domicile. Ces établissements et réseaux de proximité appliquent des protocoles de diagnostic, de traitement et de surveillance élaborés en commun et validés par l’ensemble des spécialistes d’Onco 94. Les professionnels qui adhèrent à Onco 94 s’inscrivent dans une démarche de qualité. Votre entrée dans un réseau est une décision éclairée et librement consentie de votre part. Vous restez également libre d’identifier et de choisir le/les médecin(s) que vous souhaitez pour assurer le suivi et la coordination de vos actes médicaux, de votre traitement et de vos soins. Pour en savoir plus : www.onco94.com email : [email protected] 24, rue Albert Thuret, 94669 Chevilly-Larue 01 46 63 00 33 LA CSE : COORDINATION DES SOINS EXTERNES Ce service de l’IGR apporte son expertise, en collaboration avec les unités de soins, pour organiser le retour au domicile des patients dont l’état de santé nécessite une continuité des soins complexes et/ou du matériel médical. Si nécessaire, à la demande des soignants, l’équipe de la CSE vous rencontrera dès les premiers jours de votre hospitalisation pour organiser votre prise en charge à domicile dès votre sortie. La CSE travaille en collaboration avec les professionnels de santé libéraux, les prestataires de services, les réseaux de soins et les services d’hospitalisation à domicile (HAD). Selon vos besoins et vos souhaits, les soins prescrits et les ressources existantes dans votre entourage, la CSE vous propose une prise en charge adaptée, met en place un suivi téléphonique au domicile et assure la circulation d’information entre vous et les professionnels de l’IGR. La CSE coordonne les soins sur toute la France et peut aussi les organiser sur le lieu de vacances ou de week-end. Renseignez-vous auprès de l’équipe soignante au 01 42 11 63 95. Pour en savoir plus : www.igr.fr 43 Vos droits Les droits qui vous protègent 44 Le guide des patients de l’IGR O CHARTE DE LA PERSONNE HOSPITALISÉE PRINCIPES GÉNÉRAUX 1. Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé qui la prendra en charge, dans la limite des possibilités de chaque établissement. Le service public hospitalier est accessible à tous, en particulier aux personnes démunies et, en cas d’urgence, aux personnes sans couverture sociale. Il est adapté aux personnes handicapées. 2. Les établissements de santé garantissent la qualité de l’accueil, des traitements et des soins. lls sont attentifs au soulagement de la douleur et mettent tout en œuvre pour assurer à chacun une vie digne, avec une attention particulière à la fin de vie. 3. L’information donnée au patient doit être accessible et loyale. La personne hospitalisée participe aux choix thérapeutiques qui la concernent. Elle peut se faire assister par une personne de confiance qu’elle choisit librement. 4. Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le consentement libre et éclairé du patient. Celui-ci a le droit de refuser tout traitement. Toute personne majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie dans des directives anticipées. 5. Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour les personnes participant à une recherche biomédicale, pour le don et l’utilisation des éléments et produits du corps humain et pour les actes de dépistage. 6. Une personne à qui il est proposé de participer à une recherche biomédicale est informée, notamment, sur les bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord est donné par écrit. Son refus n’aura pas de conséquence sur la qualité des soins qu’elle recevra. 7. La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par la loi, quitter à tout moment l’établissement après avoir été informée des risques éventuels auxquels elle s’expose. 8. La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi que sa tranquillité. 9. Le respect de la vie privée est garanti à toute personne ainsi que la confidentialité des informations personnelles, administratives, médicales et sociales qui la concernent. 10. La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux) bénéficie d’un accès direct aux informations de santé la concernant. Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de décès bénéficient de ce même droit. 11. La personne hospitalisée peut exprimer des observations sur les soins et sur l’accueil qu’elle a reçus. Dans chaque établissement, une commission des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge veille, notamment, au respect des droits des usagers. Toute personne dispose du droit d’être entendue par un responsable de l’établissement pour exprimer ses griefs et de demander réparation des préjudices qu’elle estimerait avoir subis, dans le cadre d’une procédure de règlement amiable des litiges et/ou devant les tribunaux. Q Principes multi-langues Les principes généraux traduits en anglais, arabe, espagnol, italien et portugais et le document intégral de la charte de la personne hospitalisée sont disponibles, sur demande, auprès du personnel de l’accueil central et téléchargeables sur le site Internet : http://www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/charte_ patient Pour en savoir plus : www.igr.fr 45 Vos droits Charte de la laïcité Application du principe de laïcité dans les établissements de santé. Pour les patients et leurs proches, l’expression des convictions religieuses s’exerce dans la limite du respect de la neutralité du service public et des impératifs d’ordre public. Chacun peut participer à l’exercice de son culte (recueillement, présence d’un ministre du culte de sa religion, nourriture, liberté d’action et d’expression, rites funéraires…) dans le respect des contraintes liées au bon fonctionnement du service. L’expression de cette liberté ne doit pas entraver celle d’autrui : elle ne doit pas nuire au repos des malades (bruit, prosélytisme…) ; elle doit rester compatible avec les actes diagnostiques et/ou thérapeutiques nécessaires et les règles d’hygiène et de sécurité. CHARTE de la laïcité BLICS DANS LES SERVICES PU e. ible, laïque, démocratique et social La France est une République indivis les citoyens sans distinc- du ts de s usa g des ag en de tous Elle assure l'égalité devant la loi n. Elle garantit des tion d'origine, de race ou de religio s et respecte femme aux et es homm aux droits égaux être inquiété toutes les croyances. Nul ne doit uses, religie ment notam pour ses opinions, trouble pourvu que leur manifestation ne loi. La pas l'ordre public établi par la ne tion convic de ou n religio liberté de rencontre que des limites nécessairelisme plurali res au respect du gieux, à la protection des droits et libertés d’autrui, aux impératifs de l’ordre public et au maintien de la paix civile. La République et assure la liberté de conscience garantit le libre exercice des cultes loi la dans les conditions fixées par du 9 décembre 1905. d ers u ser vice public Tous les usagers sont égaux ep ser vic ublic de stricte Tout agent public a un devoir toutes les neutralité. Il doit traiter également de conscience. personnes et respecter leur liberté manifester dans l’exercice ses convictions religieusesmanquement de ses fonctions constitue un . s ation oblig à ses Le fait pour un agent public de des services publics Il appartient aux responsables on du principe de faire respecter l’applicatiservices. ces de nte l’encei de laïcité dans garantie La liberté de conscience estient d’autorisations aux agents publics. Ils bénéfic fête religieuse dès d’absence pour participer à une les nécessités avec lors qu’elles sont compatibles service. du fonctionnement normal du devant le service public. leurs convictions religieuses dans les limites d’ordre public, s ont le droit d’exprimer fonctionnement et des impératifs Les usagers des services public du service public, de son bon du respect de la neutralité ne. de sécurité, de santé et d’hygiè forme de prosélytisme. , ni exiger t public ou d’autres usagers agen s ne peuvent récuser un service s’efforce s doivent s’abstenir de toute Les usagers des services public ment public. Cependant, le Les usagers des services public nt du service public ou d’un équipe respect des règles auquel il est soumis le une adaptation du fonctionneme convictions de ses usagers dans de prendre en considération les et de son bon fonctionnement obligations doivent se conformer aux ité est nécessaire, les usagers Lorsque la vérification de l’ident ent. découl en qui nts médico-sociaux, , notamment au sein d’établisseme à l’exercice complet dans un service public nces et de participer Les usagers accueillis à temps droit au respect de leurs croya nt du service. nneme fonctio bon du ités hospitaliers ou pénitentiaires ont contraintes découlant des nécess de leur culte, sous réserve des 46 Le guide des patients de l’IGR Tout patient est libre de choisir son praticien, mais non de récuser un agent ou de refuser d’être soigné par un membre de l’équipe hospitalière du fait de considérations religieuses avérées. En cas de difficulté d’application de ces principes, les Chefs de Départements doivent en référer au Directeur de la Qualité, afin de trouver une solution par le dialogue et la concertation. Si la concertation échoue, le Médiateur de l’établissement peut être saisi afin de rappeler au patient et à ses proches que l’expression de ses convictions religieuses ne doit pas porter atteinte à la tranquillité des autres personnes hospitalisées, perturber la dispensation des soins, compromettre les exigences sanitaires, créer des désordres dans le fonctionnement régulier du service. En dernier recours, le Directeur de l’établissement, peut, en vertu du pouvoir général de police dont il dispose au sein de son établissement, prononcer la sortie disciplinaire du patient ou de ses proches, sauf urgence médicalement constatée. Q La CRUQ (Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la prise en charge) Si vous rencontrez des difficultés durant votre séjour vos interlocuteurs privilégiés sont : • votre médecin référent ou le chef de service, • le cadre infirmier du service ou le coordonnateur de soins du département. En cas de différend majeur : • vous pouvez également saisir la Commission des Relations avec les Usagers et de la Qualité de la prise en charge (CRUQ) par l’intermédiaire du médecin médiateur de l’hôpital : – par courrier à l’adresse de l’Institut de cancérologie Gustave Roussy, 39 rue Camille Desmoulins, 94805 Villejuif Cedex, – par téléphone 01 42 11 66 90, – par email : [email protected], – ou adresser un courrier au Directeur de l’hôpital. Une réponse vous sera donnée dans les meilleurs délais. En cas de difficulté, vous avez la possibilité de soumettre toute réclamation à la Commission Régionale de Conciliation et d’Indemnisation. Site Internet : http://www.commissions-crci.fr/ Membres de la CRUQ Membres avec voix consultative Président de la Commission Directeur Général de l’IGR Directeur de la Qualité Docteur Etienne MINVIELLE Chef de Cabinet du Directeur Madame Nicole LEROY Directeur adjoint de la recherche clinique et translationnelle Docteur Ellen BENHAMOU Responsable du Service des Affaires Juridiques Madame Nelly VEROTTE Membres avec voix délibératative Médiateur médecin Suppléant Professeur Bernard LUBOINSKI Docteur Frédéric DHERMAIN Médiateur non médecin Suppléant Monsieur Emmanuel BUCHOT Monsieur Jean- Marie NEBBAK Représentant des Usagers (Ligue Nationale contre le Cancer) Suppléant Monsieur Jean Pierre ESCANDE Madame Raymonda ROUX Représentant des usagers (Association Droit de Mourir dans la dignité) Suppléant Madame Jacqueline PREVOST Monsieur Roland RAIVARD Président de la Commission Médicale Docteur Bernard ESCUDIER, ou son représentant Pour en savoir plus : www.igr.fr 47 Vos droits Le comité de patients La Mission du comité L’IGR a mis en œuvre au sein de l’établissement un Comité de Patients ayant pour vocation l’amélioration de l’information, de l’accueil, de l’écoute et de la prise en charge globale des patients. Ses missions sont fixées sur proposition de l’IGR d’après les orientations de l’accréditation 2004 et du projet d’établissement 2004-2008 : • Écoute et droits des patients : lecture et validation des projets d’enquêtes de satisfaction devant être réalisées à l’Institut Gustave Roussy. • Information des patients : amélioration de l’information transmise aux patients, notamment dans le cadre des essais cliniques et thérapeutiques. • Prise en charge des patients : nouveau plateau de consultations, amélioration des conditions d’attente, des conditions d’hospitalisation… Le Comité de Patients peut solliciter l’IGR pour tout sujet qu’il estimerait pertinent de mettre à l’étude concernant la prise en charge des malades et de leurs proches. Réciproquement, l’IGR peut solliciter le Comité de Patients pour tout nouveau projet intéressant cette prise en charge. Les avis et propositions du Comité de Patients sont régulièrement examinés par la Direction de l’IGR, et les décisions prises transmises au Comité dans les délais les plus brefs. Le Comité est consultatif et ses membres sont bénévoles. Toutes les informations transmises ou reçues par le Comité de Patients sont soumises au respect du secret professionnel. Les activités exercées par le Comité de Patients s’exercent dans le strict respect des règles de confidentialité. Les membres du Comité de Patients sont tenus dans l’exercice de leur mission au sein du Comité à une obligation de discrétion et à un droit de réserve. Les opinions et analyses du Comité de Patients sont libres et indépendantes. Le bureau du Comité est situé au 7e étage, pièce 809, 01 42 11 60 32. La Direction de la Qualité est à votre disposition pour tous renseignements, 01 42 11 52 33 Q !IH>’ILA;H?M?N>?NCMMOM Qui peut donner ? Aujourd’hui, le prélèvement est possible à tous les âges. Il n’y a pas d’âge limite pour le don d’organes : adolescents comme retraités, tout le monde peut donner son accord au prélèvement d’organes et de tissus sur son corps après la mort. Aucun état de santé n’est un obstacle a priori Il n’y a pas de conditions de santé à remplir pour donner. Le prélèvement peut être envisagé même sur certains donneurs sous traitement médical, ou qui ont des antécédents médicaux lourds. Les médecins sont seuls juges, au cas par cas, de l’opportunité du prélèvement. Le cas des mineurs Jusqu’à 18 ans, ce sont les parents ou les tuteurs légaux qui prennent la décision de prélever. Néanmoins, si l’enfant avait fait part d’une volonté personnelle sur le don d’organes, dans la plupart des cas, elle est prise en compte. Comment exprimer son refus ? Toute personne âgée de 13 ans au moins peut s’inscrire sur le registre afin de faire connaître qu’elle refuse qu’un prélèvement d’organes soit opéré sur son corps après son 48 Le guide des patients de l’IGR décès soit à des fins thérapeutiques, soit pour rechercher les causes du décès, soit à d’autres fins scientifiques. Vous pouvez demander votre inscription sur le registre en complétant un formulaire téléchargeable à partir du site de l’Agence de la Biomédecine, ou par voie postale en vous adressant à : Agence de la Biomédecine Registre national des refus au prélèvement TSA 90001 - 93572 Saint Denis la Plaine cedex www.dondorganes.fr/comment-exprimer-sonrefus Elle doit être datée, signée et accompagnée de la photocopie lisible de votre carte nationale d’identité ou de votre titre de séjour et d’une enveloppe timbrée à vos nom et adresse pour recevoir la confirmation de votre inscription si vous l’avez demandée. Tout changement d’état civil doit être signalé, pas les changements d’adresse. Le refus de prélèvement est révocable à tout moment si vous en faites la demande, dans les mêmes conditions que l’inscription. Ce registre est obligatoirement consulté par les établissements de santé avant toute intention de réalisation de tels prélèvements. Participer à la recherche Recherche clinique Au cours de votre prise en charge, le médecin peut vous proposer de participer à une recherche biomédicale sur une méthode diagnostique, une stratégie thérapeutique, un médicament, un produit, un matériel, innovants, afin de développer les connaissances médicales et donc de progresser dans la prise en charge du cancer. Conformément à la loi du 20 décembre 1988, modifiée par la loi du 9 août 2004, votre participation à un tel essai est volontaire, non obligatoire. Vous disposez d’un temps de réflexion avant de donner votre réponse. Un refus ne modifie en rien votre suivi à l’Institut. Si vous acceptez de participer à l’essai, le médecin vous fera signer un consentement “éclairé” et vous en remettra un exemplaire, après vous avoir délivré une information complète sur les modalités de votre participation et les implications de la recherche. Vous pourrez poser toutes les questions qui vous préoccupent. Vous restez libre de mettre fin, à tout moment, à votre participation à un essai clinique. Études diagnostiques et thérapeutiques Afin de faire progresser la recherche, des études diagnostiques et thérapeutiques sont menées par le service de Biostatistique et d’Épidémiologie de l’IGR. Cette recherche peut consister à évaluer les procédures diagnostiques et les effets bénéfiques des traitements. Les renseignements enregistrés portent sur votre état civil, certaines caractéristiques de votre mode de vie (alimentation, alcool, tabac), votre histoire médicale et le détail de votre prise en charge diagnostique et thérapeutique. Des données concernant votre ethnie ou votre vie sexuelle, sous réserve du recueil de votre accord exprès, peuvent être enregistrées pour les affections dont l’évolution risque d’être modifiée par ces caractéristiques. Sauf refus de votre part, les équipes de recherche pourront accéder aux informations médicales vous concernant dans le strict respect de la loi. Registre des cancers Les Registres des cancers créés pour étudier sur un territoire donné la fréquence des cancers et surveiller par des études épidémiologiques, l’éventuelle augmentation de certaines formes de tumeur et le risque possible de facteurs environnementaux consiste à recueillir des données revêtant une grande importance en santé publique. Il est possible, en conformité avec l’article 40-3 de la Loi n°2000-321 du 12 avril 2000, que les professionnels de santé qui vous suivent, soient amenés à transmettre des données nominatives vous concernant dans le cadre du recueil de données par les Registres des cancers. Il appartient à votre médecin traitant ou médecin référent à l’IGR de vous informer de l’inscription éventuelle de données nominatives sur un Registre. Pour en savoir plus : www.igr.fr 49 Vos droits Votre dossier médico-administratif à l’IGR Lors de l’établissement de votre dossier, vous êtes informé que votre dossier est informatisé. Toutes les informations administratives et médicales recueillies par le personnel administratif, médical et soignant, tout au long de votre parcours hospitalier, sont enregistrées et traitées par informatique sous la responsabilité du Directeur Général de l’Institut Gustave Roussy, dans le strict respect du secret professionnel et des règles déontologiques. Un système informatique sécurisé Le système informatique de l’IGR est un système sécurisé, uniquement accessible par des professionnels dûment authentifiés et soumis au secret professionnel. Il est destiné à faciliter la gestion de votre dossier et améliorer ainsi votre prise en charge. L’accès à votre dossier informatisé est réservé aux équipes médicales qui vous suivent, ainsi que, pour les données administratives, au service facturation. Pour des raisons techniques, des personnels de maintenance peuvent exceptionnellement accéder à des données vous concernant, dans des conditions garantissant le strict respect de la confidentialité. La traçabilité des accès est assurée. • Code personnel : accès limité à votre dossier Vous pouvez limiter l’accès à votre dossier médical en demandant auprès du médecin respon- sable du DIM un code personnel qui sera nécessaire à chaque professionnel de santé pour ouvrir votre dossier médical. • Télétransmission de votre dossier médical En cas de besoin (avis d’un expert, transfert vers un autre établissement de soins, réunion de concertation pluridisciplinaire), votre dossier médical peut être transféré par voie informatique - sauf opposition de votre part exprimée par courrier auprès du médecin responsable du DIM - en toute sécurité vers une autre structure de soins. De même, les courriers destinés à votre médecin traitant pourront être transmis par voie de courrier électronique sécurisée. Information et consentements Vous avez le droit d’être informé de façon la plus complète possible par les professionnels de santé qui vous suivent sur les différentes investigations, traitements ou actions de prévention proposés, sur leur utilité, leur urgence, leurs conséquences, leurs risques fréquents ou graves, les alternatives possibles et les conséquences possibles d’un refus. Nous avons également l’obligation de vous informer, postérieurement à l’exécution des investigations, traitements ou actions de prévention, des risques nouvellement identifiés. L’information est donnée au cours d’un entretien individuel avec votre médecin. Vous pouvez choisir de ne pas être informé, dans ce cas vous voudrez bien le préciser aux médecins qui vous suivent afin que cette demande soit inscrite 50 Le guide des patients de l’IGR dans votre dossier médical. Vous avez le droit d’exprimer votre consentement tout au long du processus de soins et de le retirer à tout moment, après en avoir informé l’équipe médicale. Même dans les cas où la loi ne l’exige pas, les médecins pourront être amenés à vous demander votre consentement par écrit afin de prévenir toute incompréhension sur les informations qu’ils vous auront communiquées. C’est le cas pour la réalisation de certains actes ou prélèvements biologiques nécessaires au diagnostic ou au traitement de votre maladie. Q Informatique et Libertés La loi du 6 janvier 1978 modifiée par la loi relative à la protection des personnes physiques à l’égard des traitements de données à caractère personnel du 6 août 2004 veille à ce que l’informatique soit au service de chacun et ne porte atteinte ni à l’identité humaine, ni à la vie privée, ni aux libertés publiques ou individuelles. Elles vous permettent d’accéder aux informations vous concernant et de les rectifier éventuellement. La Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) est l’organisme chargé de faire respecter ces lois. Les fichiers qui lui sont déclarés par l’IGR sont consultables auprès des services sur demande adressée au Directeur. Site Internet de la CNIL: http://www.cnil.fr Accès au dossier médical Tout au long de votre prise en charge médicale, vous pouvez tout naturellement demander aux médecins qui vous suivent les informations relatives à votre santé. Lors de ce dialogue privilégié, le médecin peut vous communiquer, chaque fois que cela est possible, des éléments de votre dossier. Toutefois, si vous souhaitez accéder à votre dossier médical, vous devez : • adresser votre demande par écrit à : Institut de cancérologie Gustave Roussy, Mme Josyane Chevalier, DSIO – 39 rue Camille Desmoulins, 94805 Villejuif cedex. • attester de votre identité (carte nationale d’identité, passeport...) • préciser les modalités de communication que vous avez choisies : - envoi de copies du dossier médical à votre adresse : conformément à la législation, l’envoi de copies sur support papier est facturé 0,18 euro la page + les frais d’expédition en recommandé avec accusé de réception. Toute demande de reproduction d’actes d’imagerie fait l’objet d’une facturation supplémentaire ; - consultation sur place de votre dossier médical : dans ce cas, un accompagnement médical peut vous être proposé, il est facultatif. Si vous êtes mineur, le droit d’accès au dossier médical est exercé par les titulaires de l’autorité parentale. Vous pouvez demander que cet accès ait lieu par l’intermédiaire d’un médecin. Q dossier médical Délais de conservation des dossiers médicaux Nouveaux délais issus du décret no 2006-6 du 4 janvier 2006 relatif à l’hébergement des données de santé à caractère personnel entré en application le 5 janvier 2007. Catégories de dossiers médicaux Spécificités Délai de conservation des dossiers médicaux Point de départ du délai de conservation des dossiers médicaux Dossiers de patients majeurs Aucune (disparition de toute référence à la nature de la pathologie du patient) 20 ans Dernier passage dans l’établissement (dernier séjour ou consultation externe au sein de l’établissement) Dossiers de patients mineurs Mineurs âgés de moins de 8 ans lors du dernier passage dans l’établissement Conservation jusqu’au 28e anniversaire du patient Non applicable Dossiers de patients décédés Dossiers de patients pour lesquels un recours gracieux ou contentieux tendant à mettre en cause la responsabilité médicale Mineurs âgés de plus de 8 ans lors 20 ans du dernier passage dans l’établissement Dernier passage dans l’établissement Décès moins de 10 ans après le dernier passage dans l’établissement 10 ans Décès Décès plus de 10 ans après le dernier passage dans l’établissement 20 ans Dernier passage dans l’établissement Suspension des délais de conservation pendant la procédure gracieuse ou contentieuse cf. délais précédemment mentionnés pour les différentes situations Reprise des délais de conservation à l’issue de la procédure gracieuse ou contentieuse Pour en savoir plus : www.igr.fr 51 Vos droits Désignation de la personne de confiance Pendant votre séjour, il vous est possible de désigner une personne, librement choisie par vous dans votre entourage et en qui vous avez toute confiance, pour vous accompagner tout au long des soins et des décisions à prendre. Cette “personne de confiance” pourra, si vous en faites la demande, assister aux entretiens médicaux et vous aider à formuler vos souhaits. Cette désignation peut être très utile. Votre état de santé ne vous permettra peut-être pas toujours, pendant la durée de votre hospitalisation, de faire connaître votre avis, ou les décisions que vous souhaitez prendre pour votre santé, aux personnes qui vous soignent : • si vous ne pouvez les exprimer, la personne de confiance que vous avez désignée sera consultée par l’équipe hospitalière et pourra lui donner des indications sur vos souhaits ; 52 Le guide des patients de l’IGR • avant toute intervention ou investigation importante, les précisions ainsi recueillies pourront guider les médecins dans leurs choix thérapeutiques. La désignation d’une personne de confiance • n’est pas une obligation ; • doit être une décision prise après réflexion et sans précipitation ; • se fait par écrit ; • peut être révoquée à tout moment (par écrit de préférence) ; • peut être remplacée ultérieurement par la désignation d’une autre personne, à votre demande ; • est valable pour la durée de l’hospitalisation ou pour plus longtemps si vous le souhaitez. Il vous appartient d’informer la personne que vous aurez choisie et d’obtenir son accord. Toutes les décisions que vous prendrez à ce sujet figureront dans votre dossier médical. Vous serez libre de décider que certaines informations, que vous jugerez confidentielles, ne soient pas communiquées par l’équipe hospitalière à la personne de confiance ; vous devrez alors nous l’indiquer précisément. Q Les majeurs protégés Lorsque les facultés mentales ou physiques d’une personne de plus de dix-huit ans sont altérées par la maladie, une infirmité ou un affaiblissement dû à l’âge, au point de compromettre ses intérêts, certaines mesures de protection peuvent être prises. La loi (n°2005-370) du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, permet à tout personne majeure de rédiger des directives anticipées pour le cas où elle serait un jour hors d’état d’exprimer sa volonté. La sauvegarde de justice Cette mesure laisse à la personne la possibilité d’agir en son nom, mais la loi veille à ce que ses actes ne causent pas de préjudices en les rendant facilement annulables. La tutelle Ce régime est réservé aux personnes qui ont besoin d’être représentées en permanence, dans les actes de la vie civile, par quelqu’un agissant en leur nom. La curatelle Avec ce régime intermédiaire, la personne est assistée mais non représentée. Si le “majeur protégé” ne peut exprimer son consentement en prévision d’un acte médical, le médecin s’adresse aux parents ou aux autres personnes chargées de sa protection. Cependant, c’est à l’intéressé que revient la décision d’accepter ou de refuser l’acte. Les mineurs Consentement Si vous êtes apte à exprimer votre volonté et à participer à la décision, votre consentement doit être systématiquement recherché. Confidentialité Le médecin a la possibilité de vous dispenser des soins sans obtenir le consentement des titulaires de l’autorité parentale dans les conditions suivantes : - l’intervention s’impose pour sauvegarder votre santé ; - le médecin doit tenter de vous convaincre de consulter les titulaires de l’autorité parentale ; - si vous vous y opposez, vous devez vous faire assister d’une personne majeure de votre choix. Accès au dossier /?@OM>?MICHM Si vous êtes mineur, le droit d’accès à 0ILNC?=IHNL?;PCMGY>C=;F votre dossier médical est exercé par les titulaires de l’autorité parentale. Vous avez droit au respect de la liberté Vous pouvez demander que cet individuelle et pouvez refuser accès ait lieu par l’intermédiaire un traitement, une intervention ou d’un médecin. les soins proposés. En cas de sortie contre avis médical, vous serez informé par le médecin des risques encourus du fait de votre état de santé. Vous devrez signer un document constatant le refus des soins proposés. Une copie de ce document sera annexée à votre dossier médical. Même dans ce cas, les formalités administratives de sortie devront être effectuées. LES DIRECTIVES ANTICIPÉES Scolarisation Dans la mesure où leurs conditions d’hospitalisation le permettent, les enfants en âge scolaire ont droit à un suivi scolaire adapté au sein des établissements de santé. Q La directive anticipée est un écrit par lequel une personne fait connaître ses désirs quant aux questions relatives à sa fin de vie, en particulier sur la question de l’arrêt ou de la limitation des traitements. Le décret n°2006-119 relatif aux directives anticipées précise les modalités retenues (conditions de validité et de conservation). Les directives par principe doivent être écrites, datées, signées et authentifiées par le nom, le prénom, la date et le lieu de naissance du rédacteur. Le décret ne prévoit pas de formalisme dans la rédaction des directives anticipées. Si la personne n’est plus dans la possibilité d’écrire, tout en restant capable d’exprimer sa volonté, cette dernière peut faire appel à deux témoins, dont la personne de confiance, pour attester que l’écrit correspond à la véritable expression d’une volonté libre et éclairée. Ces témoins indiqueront leur nom et joindront leurs attestations à la directive anticipée. Les directives anticipées peuvent être modifiées à tout moment, partiellement ou totalement. Elles sont révocables à tout moment. Les directives anticipées doivent être datées de moins de trois ans avant l’état d’inconscience de la personne. Les modalité de conservation doivent satisfaire à un impératif évident : la facilité d’accessibilité. Pour cette raison, un éventail très important de possibilité est ouvert : conservation dans le dossier du médecin de ville, dans le dossier médical du patient en cas d’hospitalisation, mais aussi par l’auteur lui même, la personne de confiance, un membre de la famille… Pour en savoir plus : www.igr.fr 53 Focus Hygiène et prévention des infections nosocomiales Une infection est dite nosocomiale si elle est absente lors de l’admission du patient à l’hôpital et qu’elle se développe 48h au moins après l’admission. Explications. O À savoir Qu’est-ce que les infections nosocomiales ? Les infections nosocomiales regroupent les infections contractées par le patient lors de son séjour dans un établissement de santé. Elles peuvent être liées aux soins, par exemple une infection après une intervention chirurgicale, la mise en place d’un cathéter veineux, la pose d’une sonde urinaire ou survenir indépendamment des actes médicaux comme la grippe qui se transmet d’une personne à une autre par l’intermédiaire de l’air. Toutes les infections nosocomiales n’ont pas la même gravité. Elles surviennent plus volontiers chez des patients dont l’état de santé est fragilisé par la maladie et les traitements (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, corticothérapie ou traitement immunosuppresseur), ou bien sont liées à la vulnérabilité des patients (personnes âgées, prématurés, patients victimes de traumatismes multiples….). Des réservoirs de germes multiples 1. L’être humain Tout être humain sain ou malade est porteur d’un très grand 54 Le guide des patients de l’IGR nombre de bactéries qui sont présentes dans le tube digestif, au niveau de la bouche et sur la peau. Ces bactéries vivent en harmonie avec nous sans causer de problème. Cependant lorsque l’état de santé est amoindri, que des gestes médicaux sont réalisés, cet équilibre est perturbé ce qui peut favoriser le développement d’une infection. 2. Les matériels et les surfaces Ils peuvent être contaminés par les mains, par les liquides biologiques comme le sang, les sécrétions bronchiques, les liquides digestifs (ex : vomissements) ou les urines. 3. L’environnement L’air, l’eau, les aliments, les plantes, contiennent des germes qui, lorsqu’ils sont introduits dans l’organisme, peuvent provoquer des infections chez le patient dont le système immunitaire est affaibli. La lutte contre les infections nosocomiales Il n’est pas toujours possible d’éviter les infections (2/3 sont même considérées comme inévitables) mais il est possible, et indispensable, d’en limiter le risque de survenue par le respect d’un certain nombre de règles d’hygiène simples : • L’hygiène des mains : Les professionnels de santé, mais aussi les patients eux-mêmes ainsi que leurs proches, peuvent être une source de germes. Il est important d’insister sur le lavage ou la désinfection des mains afin de réduire le nombre de micro-organismes présents sur les mains : cela constitue une mesure essentielle de prévention, simple et efficace, des infections. • L’hygiène corporelle : Il est important de se laver quotidiennement le corps et de se nettoyer la bouche (soins de bouche ou brossage des dents) afin de limiter la quantité de germes présents sur et dans notre corps. Si vous êtes porteurs de dispositifs médicaux comme un cathéter, une sonde, un drain, pensez à demander conseil à votre infirmier (ère) afin de protéger les dispositifs de l’eau et de faire refaire votre pansement rapidement lorsqu’il est mouillé, décollé ou souillé. • L’asepsie lors des soins : Tous les dispositifs médicaux utilisés dans les établissements de santé sont stériles ou désinfectés avant d’être utilisés par les professionnels lors des soins. La sécurité de l’environnement : La désinfection et le nettoyage des locaux sont réalisés quotidiennement et, quand cela est nécessaire, plusieurs fois par jour, afin de limiter le risque de contamination des sols et des surfaces, mais également pour contribuer au bien être des patients. Le respect des règles d’hygiène complémentaires La famille ou les visiteurs doivent appliquer quelques règles simples pour respecter l’hygiène autour du patient : • se laver les mains avec du savon ou utiliser la solution hydro alcoolique à disposition avant d’entrer dans la chambre, • ne pas s’asseoir sur le lit, • ne pas toucher les perfusions, les matériels de soins, • repousser leur visite à plus tard s’ils ont la grippe ou toute autre infection en cours, • ne pas apporter de plantes ou de fleurs, • respecter les consignes spécifiques inscrites sur la pancarte affichée sur la porte de la chambre (hygiène des mains, tenue spécifique, port d’un masque…). )?M;=NCIHM>O )&+ IGCNY>?)ONN? =IHNL?F?M&H@?=NCIHM+IMI=IGC;F?M L’IGR est doté d’un CLIN qui est composé de différents professionnels de santé (médecins, microbiologiste, épidémiologiste, hygiéniste, pharmacien, infirmiers…) et de membres de la direction. Un représentant des usagers est invité aux réunions plénières, notamment à celles où le programme d’actions du CLIN est présenté. Le CLIN se réunit 6 fois par an en séance plénière et 6 fois par an en bureau restreint. L’équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière ou EOHH, se réunit systématiquement 2 à 3 fois par mois. Le CLIN de l’IGR participe aux réseaux de surveillance nationale organisés par le Centre de Coordination de Lutte contre les Infections Nosocomiales (C-CLIN) Paris-Nord pour la région Paris-Ile de France. Les principales activités du CLIN sont de : • coordonner la prévention et la surveillance des infections nosocomiales ; • élaborer, en partenariat avec l’équipe d’hygiène, les protocoles portant sur le déroulement des soins et l’hygiène ; • en contrôler la bonne application par les équipes soignantes ; • participer à la formation des professionnels à l’hygiène. Les vigilances sanitaires au service de la sécurité des soins Un livret d’information vous sera remis lors de votre hospitalisation et est à votre disposition dans les salles d’attente et auprès de l’Accueil central. Q Le détail des actions du CLIN est disponible sur internet : www.igr.fr ,QGLFDWHXUVGHTXDOLWpHWGHVpFXULWpGHVVRLQV ,&$/,1LQGLFHFRPSRVLWHG¶DFWLYLWpGHVFRPLWpV ,&6+$LQGLFHGHFRQVRPPDWLRQGHVSURGXLWV GHOXWWHFRQWUHOHVLQIHFWLRQVQRVRFRPLDOHV K\GURDOFRROLTXHV &HVFRUHWUDGXLWO¶LPSOLFDWLRQHWOHQLYHDXG¶HQJDJHPHQW GHO¶pWDEOLVVHPHQWGDQVODSUpYHQWLRQGXULVTXHLQIHFWLHX[ HQSDUWLFXOLHUGHVDGLUHFWLRQGHVRQpTXLSHG¶K\JLqQH HWGHVRQ&/,1 &HSRXUFHQWDJHLQGLTXHODFRQVRPPDWLRQGHVVROXWLRQVK\GUR DOFRROLTXHXWLOLVpHVSRXUO¶K\JLqQHGHVPDLQV&¶HVWXQHPHVXUHFOp SRXUUpGXLUHODWUDQVPLVVLRQGHVJHUPHVGHSDWLHQWVjSDWLHQWV &ODVVH$ &ODVVH$ &ODVVH$ &ODVVH$ &ODVVH$ &ODVVH$ LQGLFDWHXUGHUpDOLVDWLRQG¶XQHHQTXrWH 6859,62 ,&$7%LQGLFHFRPSRVLWHGHERQXVDJH GHVDQWLELRWLTXHV V &HVFRUHPHVXUHO¶LPSOLFDWLRQGHO¶pWDEOLVVHPHQWGDQV ODSROLWLTXHGHERQXVDJHGHVDQWLELRWLTXHV &ODVVH$ &ODVVH$ &ODVVH$ GHVXUYHLOODQFHGHVLQIHFWLRQVGXVLWHRSpUDWRLUH &HWLQGLFDWHXUUHQVHLJQHVXUO¶H[LVWHQFHRXQRQG¶XQHVXUYHLOODQFHGHV LQIHFWLRQVGXVLWHRSpUDWRLUHHWOHQRPEUHGHVHUYLFHVTXLUpDOLVHQWFHWWH VXUYHLOODQFHSDUUDSSRUWjO¶HQVHPEOHGHVVHUYLFHVFKLUXUJLFDX[ 'RQQpHVSURYLVRLUHVWUDQVPLVHVSDUOD'LUHFWLRQJpQpUDOHGHODVDQWpHQGDWHGX A B C D Il existe 4 classes de performance allant de A à D. La classe A correspondant aux établissements qui mettent en œuvre la politique la plus avancée de prévention du risque et de la sécurité des soins. Pour en savoir plus : www.igr.fr 55 Les coulisses de l’IGR Au cœur de la lutte contre le cancer, l’Institut de cancérologie Gustave Roussy SOINS 339 lits d’hospitalisation complète 86 places d’hôpital de jour 880 soignants 210 médecins RÉSEAUX statutaires 12 partenaires en France 5 partenaires à l’étranger Maison des parents Ronald McDonald 566 Le e gui guide de e des des pa p patie patients atie tient nts de l’IGR 10 864 nouveaux patients ont consulté en 2009 161 648 consultations réalisées 12 062 patients traités & 2 500 professionnels mobilisés contre le cancer Premier centre de lutte contre le cancer en Europe, l’Institut de cancérologie GustaveRoussy (IGR) réunit sur le même site 2 000 hommes et femmes. Ses missions : soigner les personnes atteintes par le cancer, chercher et mettre au point des thérapies nouvelles, diffuser les connaissances dans les communautés médicales et scientifiques, françaises et internationales. Un maillage de médecins de proximité RECHERCHE 27 équipes 300 chercheurs ENSEIGNEMENT 5 000 heures de cours 2 800 étudiants, Hôtel Campanile chercheurs et médecins formés par an Pour Pou Po our en ssavoir a ir plus : www.igr.fr avo ww ww igr ww. ww grr.fr .f 57 Les coulisses de l’IGR A cœur de la lutte : Au pluridisciplinarité et p rrecherche de haut niveau 58 Le guide des patients de l’IGR L’Institut de cancérologie Gustave Roussy : relever le défi de la cancérologie du XXIe siècle entre de lutte contre le cancer de dimension internationale, l’Institut Gustave Roussy (IGR), à Villejuif, prend en charge tous les patients, adultes ou enfants, atteints de cancer fréquent ou rare et à tous les stades de la maladie. Hôpital où soins, recherche et enseignement sont véritablement intégrés, l’IGR fonde sa spécificité sur l’innovation thérapeutique, le développement de la médecine personnalisée, la qualité et la sécurité des soins. Dans une approche pluridisciplinaire, plus de 2 000 professionnels améliorent sans relâche la prise en charge globale des patients. L’IGR compte plus de 200 médecins statutaires et près de 900 soignants. En 2009, plus de 160 000 consultations ont été réalisées au total et près de 11 000 nouveaux patients ont consulté. Institut de recherche (27 équipes de recherche organisées en 17 unités, 5 plates-formes techniques, 300 chercheurs), l’IGR, rattaché à l’Université Paris XI et soutenu par l’Inserm et le Cnrs, s’efforce de maintenir le lien entre la recherche et le patient . Les équipes explorent les mécanismes d’apparition des affec tions malignes, les facteurs qui prédisposent à cette apparition, le rôle de l’immunité et de l’inflammation dans leur développement. Elles cherchent des cibles théra- peutiques et des marqueurs susceptibles d’aider au dépistage ou à la prise en charge thérapeutique. Elles participent au transfert des activités de recherche vers les applications cliniques. École de cancérologie, l’IGR a le souci permanent de transmettre les savoirs et de former ceux qui poursuivront sa mission fondamentale auprès des patients : la lutte contre le cancer. )?M ?HNL?M>?)ONN? IHNL?F? ;H=?L Les 20 Centres de lutte contre le cancer (CLCC), érigés le 1er octobre 1945 par une ordonnance du Général de Gaulle et dont le régime juridique est précisé par l’ordonnance n°2005-406 du 2 mai 2005, occupent une place particulière dans le paysage sanitaire français. Établissements de santé privés à but non lucratif et de caractère hospitalouniversitaire, ces 20 centres assurent de plein droit le service public hospitalier. À ce titre, ils sont financés par l’assurance maladie et sont contrôlés par le Ministère de la Santé, dans les mêmes conditions que les hôpitaux publics. Dédiés au traitement des cancers, ils assurent des missions de prévention, de recherche, d’enseignement et de soins, dans la recherche permanente de la qualité et de l’accessibilité. Les CLCC ont créé en 1964 la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC), association sans but lucratif. Cette fédération patronale, médicale et scientifique a pour mission de défendre les intérêts des CLCC, en particulier auprès des ministères de tutelle et de développer avec eux des projets visant à exceller dans la prise en charge des personnes atteintes de cancer. Pour en savoir plus : www.igr.fr 59 Les coulisses de l’IGR 5 000 heures d’enseignement sont dispensées chaque année auprès de 2 800 étudiants, notamment en collaboration avec l’Université Paris XI. recherche sur le cancer en mobilisant tous les acteurs, entreprises, pouvoirs publics, chercheurs et professions de santé pour relever le défi et gagner contre la maladie. Établissement d’intérêt collectif, sans but lucratif, l’IGR est habilité à recevoir des dons et legs. Son budget annuel est de 250 millions d’euros. L’IGR et le Conseil général du Val-de-Marne ont créé une Fondation d’utilité publique, la Fondation de Recherche Gustave Roussy, présidée par Madame Simone Veil. Cette Fondation doit donner une impulsion forte à la Enfin, l’IGR est le pilier du projet Cancer Campus, lancé à son initiative avec le Conseil général du Val-de-Marne et la Caisse des dépôts. À la clé : la création d’un pôle d’excellence en santé et en formation-recherche, avec un développement économique phare au sein du Grand Paris. La dimension internationale du projet va conforter l’IGR dans la place et dans le rôle qu’il tient depuis plusieurs années, celui d’un des principaux acteurs de la lutte contre le cancer dans le monde. Q Pour en savoir plus : http://www.igr.fr Organigrammes de l’IGR : www.igr.fr/l’institut/femmes et hommes de l’IGR CERTIFICATION Le 23 juin 2008, l’IGR a reçu la Certification de le Haute Autorité de Santé (HAS) qui souligne la qualité des neuf démarches collectives d’amélioration des pratiques professionnelles et remarque sept actions particulières. Le rapport de Certification témoigne de la dynamique et du niveau atteint de qualité et de sécurité des soins de l’établissement, obtenus grâce à une politique qualité poursuivie sans relâche depuis plus de 10 ans. Le rapport de Certification V2 est disponible dans son intégralité sur le site Internet de la HAS http://www.has-sante.fr/portail/ jcms/c_262683/institutgustave-roussy 60 Le guide des patients de l’IGR O=I?OL>O-LID?N>"N;<FCMM?G?HN F;GY>?=CH?J?LMIHH;FCMY? Au travers de son Projet d’établissement 2009-2013, l’IGR a défini ses objectifs à 5 ans pour que sa valeur ajoutée spécifique puisse se déployer tant dans ses actions de santé publique que dans des soins de qualité, dans l’innovation, la recherche, l’enseignement, la formation continue et le développement de nouveaux métiers. - Proposer une prise en charge véritablement personnalisée en développant l’innovation au bénéfice des patients. - S’inscrire dans un partenariat stratégique de structuration de la cancérologie en Ile-de-France et en Europe. - Réussir le retour à l’équilibre financier durable, condition nécessaire pour réaliser le projet. En atteignant ces objectifs, l’IGR contribuera à la définition, l’évaluation et à la diffusion de l’excellence en cancérologie au niveau régional, national et européen. 1ø&"HgĖÜĖûāûāgĖģ Le Cancéropôle Île-de-France Créé dans le cadre du Plan cancer gouvernemental, des cancéropôles ont été créés fédérant les acteurs de la recherche par pôles régionaux et interrégionaux pour coordonner la recherche et dynamiser l’innovation en cancérologie. Le cancéropôle Île-de-France regroupe sept institutions, l’AP-HP, l’Institut Curie, l’Institut Universitaire d’Hématologie, le Centre René Huguenin, l’Institut Cochin, l’Institut Pasteur et l’IGR, et noue des partenariats avec le Commissariat à l’Énergie Atomique, le CNRS, l’INSERM et l’École Supérieure de Physique et de Chimie Industrielles. Cancer Campus L’IGR s’est associé au Département du Val-de-Marne et à la Caisse des Dépôts et Consigna- tions dès 2006 afin d’aménager un Cancer Campus autour de l’IGR. Ce site de développement scientifique et économique qui s’inscrit dans la continuité de Medicen Paris Région, devrait voir s’implanter de nouveaux laboratoires de recherche, des plates-formes technologiques et des entreprises de biotechnologie. Le pôle de compétitivité Medicen Paris Région Le 12 juillet 2005, 67 pôles de compétitivité ont été labellisés, dont 6 pôles mondiaux. Parmi eux, le pôle Medicen Paris Région retenu par le Comité Interministériel d’Aménagement du Territoire. L’ambition de Medicen est de s’affirmer à l’horizon 2010 comme le premier pôle industriel européen dans le domaine de l’innovation thérapeutique, et de fédérer ses partenaires autour de trois thématiques médicales phares, dont la cancérologie : - les organismes de recherche CNRS, INSERM, CEA, E.N.S. Cachan, - l’Université Paris XI, - les autres Centres de Lutte Contre le Cancer et établissements hospitaliers publics et privés, - les centres de cancérologie internationaux, en particulier le National Cancer Center de Tokyo, le Memorial Sloan Kettering Cancer Center de New-York, le MD Anderson Cancer Center de Houston, - Génopole®, les Centres Nationaux de Séquençage, de Génotypage, le laboratoire Généthon de l’AFM… - le Département du Val-de-Marne, et notamment le réseau ville-hôpital ONCO 94. Pour en savoir plus : www.igr.fr 61 IGR pratique Venir à l’IGR Adresse : 114 rue Édouard Vaillant - 94805 Villejuif Cedex - Tél. 01 42 11 42 11 Nous vous recommandons de privilégier, autant que possible, les transports en commun. En taxi Accéder au bâtiment Une station de taxis est située devant l’entrée principale de l’IGR et à la station de métro Louis Aragon. • Personnes à mobilité réduite : de l’arrêt de l’autobus 580 à l’entrée du Hall d’accueil, le chemin est praticable. • Vous êtes valide : accédez par le Hall d’accueil. • Vous arrivez avec un véhicule sanitaire (ambulance, VSL) ou vous avez besoin d’aide : accédez par l’entrée des ambulances ; un brancardier peut vous prendre en charge. Point Info Transport 01 42 11 62 84 En voiture L’entrée principale se situe 114 rue rue Édouard Vaillant, suivez les panneaux routiers. Une entrée secondaire se situe 39-53 rue Camille Desmoulins. Parking Un espace parking est accessible aux patients, de 7h à 15h, sur présentation de la convocation, dans la limite des places disponibles. Parking payant : paiement par carte bancaire uniquement. Il est accessible par la rue Camille Desmoulins et vous permet de rejoindre directement le hall d’accueil par un ascenseur fléché. Les tarifs : 1 €/h les 6 premières heures, 0,50 €/h au-delà de 6 heures. Les forfaits : 100 heures, valable 2 ans : 25 €, mensuel : 35 €, trimestriel : 90 €. Accès sécurisé la nuit et le week-end Uniquement par l’entrée située 114 rue Édouard Vaillant. Les accès secondaires sont fermés. La nuit, de 21h30 à 5h, et le week-end, du vendredi 21h30 au lundi 5h, le site est fermé. Les visiteurs (piétons et conducteurs de véhicules) doivent demander l’ouverture du portail par l’intermédiaire de l’interphone. Pour en savoir plus : www.ratp.fr www.igr.fr En transports en commun • Métro ligne 7, terminus Villejuif-Louis Aragon puis : Æ autobus 162, arrêt IGR ; Æ autobus 580, arrêt IGR. • RER B, station Arcueil-Laplace puis autobus 580, arrêt IGR. • RER B, station Arcueil-Cachan puis autobus 162, arrêt IGR. • Jet bus, aéroport d’Orly, arrêt Villejuif-Louis Aragon. Privilégiez l’autobus 580 dont l’arrêt est face à l’entrée du Hall d’accueil. 62 Le guide des patients de l’IGR Des hébergements sont situés près de l’IGR. Le personnel de l’Accueil central est à votre disposition pour vous renseigner. Å 01 42 11 40 12 ou www.igr.fr Se déplacer sur le campus de l’IGR Wathoo, une voiturette électrique avec chauffeur, est à votre disposition pour vos déplacements sur le campus de l’IGR, du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h à 17h, entre le Hall d’accueil, la Maison des parents, l’hôtel Campanile et l’arrêt d’autobus 162. Wathoo stationne devant le hall d’accueil. 114 rue Edouard Vaillant Pour en savoir plus : www.igr.fr 63 IGR pratique 1 2 4 3 Tout l’IGR en ligne Sur notre site, vous trouverez toutes les informations utiles à vos consultations ou votre séjour, ainsi que des informations générales sur les pathologies et la recherche. www.igr.fr 64 Le guide des patients de l’IGR Moteur de recherche 1 Le site internet de l’IGR est à l’image de ce qu’il représente : un dispositif complet et complexe contre une maladie qui ne l’est pas moins. Avec ce moteur de recherche, vous accédez directement à des thèmes, des sujets qui, parce qu’ils sont plus pointus ou plus spécialisés, n’apparaissent pas toujours en premier niveau de lecture ou dans les menus déroulants. Les rendez-vous, la prise en charge 2 En fonction du type de cancer, la prise en charge et l’organisation qui va avec (dont les rendez-vous) sont différents. Cette rubrique, disponible sur la première page du site, vous donne immédiatement accès aux informations essentielles sur votre pathologie et la méthode de traitement et de suivi que l’IGR vous propose. Une voie efficace et concrète pour entrer au cœur de la lutte contre le cancer. Infos cancer 3 Cette rubrique, particulièrement complète, vous décrit avec clarté une maladie complexe en montrant les formes qu’elle peut adopter, détaillée par organes touchés… Vous pouvez également découvrir les voies thérapeutiques qui existent et celles qui sont en cours d’exploration par la recherche scientifique. Enfin, un dictionnaire très complet, unique en Europe, vous permet d’aller plus loin dans les réponses aux questions que vous vous posez. Plan d’accès interactif 4 1er centre européen de lutte contre le cancer, l’IGR est un ensemble imposant qui mérite, pour être découvert et utilisé au mieux, un guide à la hauteur ! Pour préparer vos visites ou celles de vos proches, le plan interactif du site est à votre disposition et vous emmène avec précision, de votre arrivée en voiture à votre accès aux soins, pour que votre temps ne soit pas perdu et que votre quiétude soit préservée. Les menus principaux Les cinq menus principaux de la première page du site résument avec pertinence le profil et la vocation de l’IGR. Une organisation extrêmement pointue (L’Institut) au service des patients (L’accueil) pour lutter contre le cancer (Les soins) en bénéficiant des avancées de la science (La recherche) tout en organisant la transmission du savoir (L’enseignement). Pour en savoir plus : www.igr.fr 65 IGR pratique Vous orienter et repérer les services Service Localisation Ascenceurs Service Consultations et soins Biopsies médullaires Blocs opératoires Centre de prélèvements - ECG Consultations : • Analgésie (traitement de la douleur) • Anesthésie • Chirurgie • Chirurgie cervico-faciale • Curiethérapie • Dermatologie • Diététique - Nutrition • Douleur (traitement de la) • Gastroentérologie • Gynécologie • Génétique • Hématologie • Immunothérapie • Médecine • Nutrition - Diététique • Endocrinologie • Ophtalmologie • ORL - Odontologie - Orthophonie • Pathologie infectieuse • Pathologie mammaire • Pédiatrie • Psycho-oncologie • Radiothérapie • Radiologie Interventionnelle • Soins palliatifs (équipe mobile) • Thyroïde • Urologie Electrocardiogramme Échographie générale Échographie pathologie mammaire Endoscopies 66 Le guide des patients de l’IGR 2e 2e Espace 8 N N 1er Espace 5 Espace 5 Espace 6 Espace 1 Espace 4 1er 1er Espace 3 Espace 3 Espace 2/3 Espace 4 Espace 2 Espace 2 1er Espace 1 Espace 6 Espace 6 Espace 5 Espace 7 9e 1er 2e s/sol Espace 1 1er Espace 1 Espace 5 Espace 8 1er s/sol Espace 7 2e D D D Localisation Fibroscopies - Endoscopies Imagerie médicale Imagerie patho. mammaire IRM scanner Mammographie Petite chir. patho. mammaire Petite chirurgie générale Petite chirurgie ORL Pet-Scan Pharmacie centrale Prises de sang Radiodiagnostic Accueil Radiologie interventionnelle Radiothérapie Accueil Scanner Scintigraphies T.E.P. Ascenceurs 2e 1er s/sol Espace 7 1er s/sol Espace 7 Espace 7 Espace 5 Espace 6 8e 1er s/sol Espace 8 1er s/sol 2e 2e s/sol 1er s/sol 8e 8e D N 6e 2e 2e 7e 5e 8e 7e 3e D D D D D D D D 4e 2e 8e 9e 4e 1er 8e 5e D D D D D N D D N D N N D N N D D Hospitalisation D D D N D D N D Ardennes - Chirurgie Finistère D1 - Chirurgie Ambulatoire Finistère D2 - Médecine Gard - Médecine Gers - Chirurgie Hauts-de-Seine - Médecine nucléaire Hérault - Médecine Indre et Loire - Curiethérapie Innovations thérapeutiques précoces (SITEP) Morbihan - ORL Paris - Médecine Pédiatrie Rhône - ORL Soins aigus (réanimation - soins continus) Suzanne Axel - Médecine Tarn - Chirurgie Service Localisation Ascenceurs Service Hôpital de jour Médecine Pédiatrie RDC - D5 5e 1er 3e 3e RDC RDC-D5 1er 1er Administratif Accueil central Admissions Bureau des sorties Caisse Dons et Legs ERI État Civil Formalités administratives Gestion des lits Campanile Objets trouvés : standard Renseignements visiteurs Ascenceurs Autres Services RDC 9e D Para-médical et services Brancardiers Conseil en Image Personnelle Coordination des Soins Externes Kinésithérapeutes Photographie Médicale Restaurant des consultants Salle d’attente des ambulances Santé service Service social Localisation Hall Hall Hall Hall RDC Hall Hall Hall Hall Hall Hall D N D D N N Atelier de loisirs Aumôneries - Oratoire Bénévolat - Associations Bibliothèque Boîte aux lettres Blouses roses ALH (association) Cafétéria “Relais H” Centre de beauté CEW Coiffeur Écoles - Pédiatrie Esthéticiennes CEW Interprètes italiens Oratoire - Espace de prière Point info Transports Point presse Hachette Standard Jour / Objets trouvés Standard Nuit Standard jours fériés, week-end Services généraux et administratifs 1er 1er 1er 1er Hall 1er Hall 1er 1er 9e 1er 1er 1er Hall Hall Hall RDC - D5 Hall N N K D N N N D N N N C Urgences Rouergue urgences PCS (Sécurité pompiers) Urgences 1er RDC 1er C C Institut de cancérologie Gustave Roussy 114 rue Édouard Vaillant – 94805 Villejuif cedex Tél. standard : 01 42 11 42 11 – www.igr.fr Pour en savoir plus : www.igr.fr 67 IGR pratique LA SÉCURITÉ Interdiction de fumer Il est interdit de fumer dans l’ensemble des bâtiments de l’hôpital ; pour les fumeurs, un abri extérieur se situe à l’extrémité de l’immeuble principal (à gauche en sortant du hall d’accueil). Circulation dans l’établissement Vous pouvez circuler librement dans l’établissement, dans le respect des règles de sécurité : certaines zones sont interdites au public, d’autres ont un accès réglementé, respectez la signalisation. Si vous êtes hospitalisé, prévenez toujours l’équipe soignante lorsque vous vous déplacez dans l’établissement. Évitez, dans la mesure du possible, d’emprunter les escaliers sans être accompagné. Démarchage Sont interdits dans l’enceinte de l’établissement ou sur la voie publique du campus de l’IGR : • tout acte de démarchage commercial (livres, prothèses capillaires, ...) • les quêtes (y compris celles au profit de l’IGR). • les visites par des bénévoles se réclamant d’associations autres que celles mentionnées dans ce livret. Si toutefois vous étiez sollicité, signalez-le sans délai au cadre de soins du service ou à l’Accueil central. Objets trouvés Les objets trouvés sont déposés au Standard situé au RDC, pièce 629. 01 42 11 42 11 Vidéo surveillance Afin d’améliorer la sécurisation des personnes et des biens sur l’ensemble du site (accès des véhicules, parcs de stationnement et bâtiments), l’IGR est équipé d’un système de vidéo surveillance. L’installation et l’exploitation de ce système s’effectuent dans les conditions réglementaires et conformément aux dispositions arrêtées dans le dossier de déclaration déposé à la Préfecture du département. Sécurité incendie Le poste central de sécurité est situé au rez-de-chaussée. Une équipe d’agents qualifiés veille sur votre sécurité 24 h/24 et en particulier au bon fonctionnement de tous les moyens techniques de lutte contre l’incendie. Les consignes de sécurité sont affichées dans toutes les circulations. Nous vous conseillons d’en prendre connaissance et de les respecter. En cas de début d’incendie, vous devez alerter l’équipe permanente de sécurité en indiquant le lieu, la pièce, l’étage : • par un téléphone interne, en composant le 112, • ou en brisant la glace du boîtier rouge situé dans toutes les circulations (interphone de sécurité). Les agents de sécurité se rendront aussitôt sur les lieux pour s’assurer de la nature de l’incident. Si une évacuation est nécessaire, conformez-vous aux ordres qui vous sont communiqués. 68 Le guide des patients de l’IGR # 1er centre de lutte contre le cancer en Europe cancer nous concerne Le TOUS Sur un même site, à Villejuif, il réunit 2300 professionnels, soignants, chercheurs et médecins, mobilisés quotidiennement pour les patients touchés par le cancer. 1er centre de lutte contre le cancer en Europe, l’IGR est un établissement privé participant au service public hospitalier français, une partie de son financement repose sur la générosité des donateurs. Déclaré d’utilité publique, il est habilité à recevoir des dons et legs par ordonnance du 1er octobre 1945. 114 rue Édouard Vaillant – 94805 Villejuif Cedex, France Pôle partenariat et collecte de fonds : Tél. : 01 42 11 63 16 – Fax : 01 42 11 53 09 – [email protected] Retrouvez plus d’informations sur notre site web : www.igr.fr Crédits photo : Getty Images / IGR / Shutterstock / Tous droits réservés. L’Institut de cancérologie Gustave Roussy possède un potentiel unique pour lutter contre le cancer.