Doisneau E`Clair N°6 - Fondation Hospitalière Sainte Marie

Transcription

Doisneau E`Clair N°6 - Fondation Hospitalière Sainte Marie
Doisneau E’ Clair
Regards croisés sur la vie du Centre
Journal trimestriel de l’Ehpad Robert Doisneau
N° 6 - avril 2016
POISSON D’AVRIL
L’édito de
Marc Pignero,
Rédacteur en Chef
M.P.
Expression qui souligne l’annonce d’un
événement imaginaire, et le passage d’un signe
zodiacal de fin d’année à la nouvelle, le printemps.
Petit stratagème utilisé par les garçons pour
entrer en relation avec les filles (ou l'inverse), ce
qui est toujours difficile.
Et chez les seniors? A voir!
Entrée en relation facile ou pas?
Pour répondre à cette grave question, je vous
propose un petit jeu.
Que chacun/chacune d’entre nous,
résidente/résident, aie chaque jour une relation
favorable, soit avec un autre senior soit avec une
ou un de ces majors qui s’occupent tant bien que
mal de nous (1).
Faut dire que c’est pas toujours facile.
Chacun, chacune pourrait faire le point sur ses
relations, et raconter aux réunions d’animation
les plus amusantes.
En avril 2017, on pourrait voir si on peut organiser
« un dollar » de la plus belle relation gratifiée d’un
prix d’un dollar.
(1)
Bien pour nous, mal pour elles.
1
Sommaire
L’Edito de Marc Pignero
Rédacteur en Chef
•Le mot de Mme Alexandra Rossignol, Directrice
Le mot de la Directrice :
Chers résidents,
de l’Ehpad
La vie au Centre Robert Doisneau :
•Le CVS, la petite boutique, la cuisine
•L’ interview de Marc Pignero:
•Fatiha Hanine, « ASH »
•La parole aux résidents :
•Textes à partager
•Nous sommes tous des Montmartrois
•Un regard sur les photos de R. Doisneau
•La page « people »
•Mme Le Tourneau
•Récit de M. Cazube
L’animation en images:
•Nos rendez-vous
•Les nouveaux ateliers
• écriture
•qi gong
•Nos événements
•Galette des rois
•Fête des familles
•Récital de chansons yiddish
•La vie dans les Unités protégées
Vie de quartier
Remerciements
Les beaux jours arrivent pour le plus
grand bonheur de tous et ces derniers sont
annonciateurs d’un certain nombre de
changements:
• Arrivée d’une nouvelle psychologue,
Aleksandra Gniazdowska, le lundi 11
avril, qui sera présente les lundi,
mardi, mercredi et vendredi. Elle
viendra à votre rencontre dans les
jours suivant son arrivée.
• Départ de Yann, l’animateur, binôme
de Béatrice, et dans l’attente de son
remplacement Béatrice est présente
actuellement du lundi au jeudi.
• Mise en place de nouvelles animations
(qi Gong, atelier écriture, ..)
• Arrivée de Catherine Gros, infirmière
référente, présente jusqu’en Juillet.
• Et bien d’autres choses!
Les terrasses au 1er ainsi qu’au 7 ième
étage vous sont accessibles alors
n’hésitez pas à aller y profiter du soleil.
Je souhaite un très beau Printemps à tous!
Alexandra Rossignol
2
La vie au Centre Robert Doisneau
Le Conseil de Vie Sociale
s’est tenu le 20 janvier. Son compte
rendu a été envoyé par courrier aux
familles et diffusé en interne.
Le prochain Conseil de Vie Sociale
aura lieu mercredi 8 juin 2016 à
14h.
Vous pouvez vous rapprocher de
vos représentantes, Mmes Gilles et
Jollivet en leur adressant un mail à
l’adresse suivante :
infofamillesehpaddoisneau75018@
gmail.com
de gauche à droite : M. Montandon,
résident, Mme Rossignol, Directrice, Mme
Soufaparis, fille de résidente, Mme Seban,
résidente, Mme Jollivet, fille de résidente et
représentante des familles.
de gauche à droite: Mme Zelty et Mme Alamachère,
résidentes, Mme Mbengue, responsable restauration,
Dr Aouad , médecin coordinateur, M. Montandon ,
Mme Rossignol et Mme Soufarapis.
3
« On manque de tout »
Voilà ce que Marc Pignero
a entendu de la bouche d’un
enfant quand nous avons partagé
ensemble les galettes des rois.
Qu’est-ce qu’on peut faire?
La loi anti gaspillage alimentaire
va aider 15 millions de français.
Mais comment? Chaque citoyen
pourra créer une association et
s’adresser à l’enseigne de son choix
pour récolter les invendus et les
distribuer. Les grandes surfaces ne
pourront plus jeter ou détruire, par
javellisation, des denrées
consommables qui pourraient être
données.
Et aussi la lutte contre le gaspillage
sera inscrite dans les parcours
scolaires, car l’éducation est
fondamentale pour changer les
comportements.
Et nous, ici, à notre niveau? Que
pouvons-nous faire?
Avez-vous une idée du nombre de
déchets alimentaires qui sont jetés
chaque jour?
A la Commission des menus,
l’initiative de Marc Pignero a été
retenue, les portions sont
désormais réduites . Bien entendu,
on peut demander à être resservi si
nécessaire. Voilà qui à notre
niveau, va générer moins de
gaspillage!
Les différents régimes alimentaires
Savez-vous que la cuisine prépare chaque jour
500 repas, sans compter les petits déjeuners et
goûters.
Pour chaque repas, il y a 4 textures différentes:
- Entier : les aliments sont servis entiers dans
l’assiette
- Haché : l’élément protidique est coupé au
couteau par le personnel
- Mouliné : l’élément protidique et les
féculents sont hachés au robot, les légumes
sont écrasés
- Mixé : élément protidique et
accompagnement sont mixés séparément pour
obtenir une texture lisse, homogène et
cohésive.
Et de nombreux régimes alimentaires :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Diabétique (hypocalorique)
Hypolipemiant (sans graisse)
Sans viande,
Végétarien (sans œuf, poisson, viande)
Sans protéines animales (végétalien)
Sans sel,
Sans fibres,
Sans porc,
Casher.
4
Interview de Mme Fatiha Hanine, « ASH »
M.P.
« Je suis « ASH », Agent de Service hôtelier, (en blouse
rose).
Pas de formation particulière, c’est le travail de toutes les
femmes, avec en plus la rigueur du nombre de personnes à
servir, et l’adaptation à des collègues permanentes ASH ou
ASL et à des vacataires changeantes.
Je travaille de 9h à 20h, payées 10heures, avec 1 heure de
pause déjeuner, une semaine de 4 jours (40 heures
travaillées) suivie d’une semaine de 3 jours (30 heures
travaillées), soit 35h par semaine en lissant.
. Le matin : préparation du déjeuner de 9h à 12h, installation des tables selon le plan
de table et les changements dus aux absences, invitations, repas en chambres ou
salon d’étage, si on est bien prévenu à l’avance. Nappes, set de table papier, couverts
et verres, préparation de chariots pour distribution des bouteilles, pots à eau, huilier
et condiments, pain, cubitainer de vin, bières.
Heure du déjeuner : réception du chariot des entrées avant midi. Adaptation aux
changements non prévus. Arrivée progressive des résidents en fauteuil roulant par
les AS (blouses jaunes). Pour commencer à distribuer les entrées, il faut qu’il y’ait sur
place au moins une AS en cas de malaise éventuel d’un résident.
Dès les entrées, on a les « mixés » et les autres régimes spéciaux à distribuer (fibres,
diabète, sans porc, sans sel, sans fromage, etc.).
le plat : on ramasse les assiettes vides des entrées, les cuisiniers et leurs roulantes
arrivent avec des assiettes avec cloche pour les régimes, souvent en étage 2 ou 3 sinon
distribués par ASH en restaurant.
Les assiettes du plat du jour sont préparées une par une, par le cuisinier sur roulante
à température constante, et servies un à un aux résidents assis à leur place; on ne sert
pas une place vide, l’ assiette refroidirait. Service restauration, pas cantine. Il y a des
assiettes avec des restes à jeter , (20%,30% ? Il faudrait évaluer sur une semaine)
Le plat principal est très important, c’est lui qui apporte les calories, les protéines, les
légumineuses, les féculents, les fibres dont le corps a besoin, les AS surveillent,
incitent, aident à manger mais on considère que le résident est responsable de luimême, selon ce qu’il aime, ce qu’il veut, « dont il a envie ».
5
Les fromages-desserts : c’est le chariot des jalousies, tout le monde veut être servi
en premier, les tables « d’en bas » (semaine A) comme celles « d’en haut » (semaine
B). Le service est très long, car on demande à chacun ce qu’il veut, pour les fromages,
c’est toujours pareil : camembert, chèvre, bleu, gruyère, mais pour les desserts, entre
les fruits, les crèmes, les pommes au four, les pâtisseries, le temps qu’ils
comprennent, qu’ils décident… ce qui prouve que les desserts sont les préférés, les
assiettes sont nettoyées.
Les cafés : là pas de problème, tout le monde veut son café et on connaît les goûts de
chacun sans, un ou deux sucres.
. L’après midi : après le départ des trainards , on nettoie les tables et le sol, on
change « ce qui a besoin » on trie ce qui doit être jeté (fromages découpés, desserts
en coupelles ou gâteaux, fruits talés…), ce qui peut être gardé au plus pour le soir ou
le lendemain (yaourts, fromages frais emballés, fruits). On descend en sous sol pour
le plongeur, assiettes par taille, verres par sortes, couverts triés, replacés dans les
rangements adaptés et remontés.
Puis on prépare les tables pour le soir, sauf s’il y a une animation prévue ou les
anniversaires, avec spectacle et goûter, alors il faut disposer les tables et les chaises à
la demande de Béatrice, et vous savez combien elles sont lourdes à porter! Si c’est un
jour de fête avec des invités en nombre, il y a un plan de table à revoir avec Mme
Duclos.
Vers 14h/14h15, je prends mon heure de repos, 1/2h pour déjeuner au self du
personnel, pas toujours l’appétit… et 1/2h de repos dans la salle de repos au sous sol,
où il y a un canapé et 3 ou 4 fauteuils, mais pas vraiment la détente, avec les
portables qui sonnent…
. Le soir : la disposition des tables est différente le soir, il y a peu d’invités, certains
résidents restent dans leur chambre. Le potage est plus apprécié que les entrées de
midi. Le plat est souvent délaissé, moins d’appétit à cause du goûter vers 16h/16h30
trop proche du diner, donc beaucoup d’assiettes avec des restes. Pour le fromagedessert, le choix est plus rapide, beaucoup de demandes de yaourts et fruits et de
plaintes parce que les fruits sont trop froids et impossible à peler.
La salle se vide plus vite (la télé) et plus lentement (remontées avec les AS).
Reste ¾ d’heure pour nettoyer et remettre en ordre pour le lendemain. Il faut faire
vite. Heure de sortie sur la pointeuse.
A 20h, bien contente de rentrer chez soi, se reposer… pour recommencer.
6
La parole aux résidents
C’est pas une vie
Chacun passe sa vie à se croire supérieur,
Et à râler contre les envahisseurs.
Ceux qui ont de l’argent : « Touchez pas
au grisbi »,
Ceux qui ont des enfants : « Place pour
mes petits »,
Ceux qui n’en ont pas : « Et ma
contrepartie ? ».
Tout ce beau monde vieillit à égalité,
En beauté, bêtasserie, infirmités :
Ceux qui s’enfoncent en léthargie,
Ceux qui cherchent une sortie :
La gourmandise ? On a plus d’appétit !
La boisson ? Déjà qu’on tient plus
debout !
La lecture ? On y voit plus du tout !
Tout sur écran ? On n’a pas appris !
La télé : trop de pub, ça nous abêtit.
De parler à voisin-voisine, nul n’accepte :
« Il ne parle de rien ». « Elle râle pour
tout.»
Donc, c’est râpé, chacun reste dans son
trou.
Que ça ne soit pas celle de l’esprit, la
retraite.
M.P.
FINI-FINI ?
Je faisais mes courses, mon frichti,
Mon ménage, un ciné, c’est fini.
Plus de MOBILITE physique,
Incapacité, plus rien, j’abdique ;
Moins de RELATION avec mes
voisins,
Ils pensent que je suis tombé zinzin.
Plus de rencontres, d’opinions,
J’ai moins d’ACTIVITE MENTALE
Ils doivent s’en poser des questions,
Que je suis rendu au plus mal.
Or ils me ressemblent, ces voisins,
Ils sont mes alter egos, mes
prochains.
Rester en Relation
Sinon c’est la Perdition.
7
A bâtons rompus
M.P.
Ce titre nous va bien.
Nous avons besoin de bâtons, mais s’ils cassent, nous allons tomber.
Vous avez remarqué? Il n’y a pas de miroirs dans cette maison de retraite,
- Alors que les hommes sont toujours en train de regarder si ça se voit qu’ils ont
pris du ventre,
- Alors que les femmes sont toujours en train de vérifier leur maquillage ou si
elles ont de belles jambes, ou s’il aurait fallu aller chez le coiffeur.
Elles changent de toilette tous les jours, elles n’ont pas renoncé, ça prouve qu’il y a
de l’espoir.
Heureusement, nos aides - soignantes ne changent pas de tenue tous les jours, on
ne s’y reconnaitrait plus!
Mais elles changent de tête tous les deux jours, alors on s’y perd…
Dans cette maison de retraite, ceux qui ne peuvent plus se lever seuls, s’habiller
par eux-mêmes, ou manger seuls, tous sont aidés.
Ceux qui ne peuvent plus se déplacer seuls ont des cannes, des trépieds, des
déambulateurs avec ou sans roulettes, des fauteuils roulants, certains électriques.
Certains sont sourds ou presqu’aveugles, on ne peut pas entendre ou voir pour
eux.
Certains ont perdu leur langue, alors que c’est le langage qui différencie l’homme
et la femme de l’animal.
Certains ont un peu perdu la mémoire, de la date du jour, du numéro de la
chambre, de l’utilisation de leur badge personnel, protecteur de leur chambre, de
leur intimité…
Ceux qui ne parlent pas, ceux qui ne se souviennent pas,
On ne peut pas parler pour eux, on ne peut pas se souvenir pour eux.
Ceux qui ont perdu la mémoire,
Ceux qui seraient encore doués de la parole sont peut être inquiets de se retrouver
dans cette maison de retraite, ils voudraient en sortir.
Certains de leurs proches leur donnent à croire que ça sera possible, un jour…
D’autres proches les félicitent de leurs progrès, de l’amélioration de leur état,
alors ils se revoient dans leur vie d’Avant. Ils remâchent cela en silence,
impossible d le dire aux autres retraités… qui se bercent des mêmes rêves.
C’est ainsi que ces Personnes Agées, pourtant raisonnables, ajoutent l’Isolement à
leur Dépendance.
Que faire pour les sortir de leur isolement?
8
En rade à l’Ehpad
M.P.
Ils ont bossé, elles ont œuvré, toute leur vie.
Retraite bien méritée. Puis les maladies,
l’âge, la vue, l’ouie, la tête n’ont pas suivi :
La dépendance! Leurs forces les ont trahis.
Les plus jeunes travaillent, faut prendre pension
Sécu-mutuelle, en collective maison,
Où les aides, soignantes, social spécialisées,
Des Iles, du Continent Noir sont arrivées.
Les gens d’âge, en matérielle dépendance,
Par courage évitent la déchéance,
Par le sentiment envers leur descendance,
Par mental, relations avec survivances.
9
Bolivar, artiste peintre et sculpteur
M. Bolivar Gaudin a exposé
ses œuvres dans le cadre
de l’exposition
« Folklore planétaire »
à la Galerie Franck Elbaz, rue de
Turenne ,
du 6 février au 5 mars.
Petite biographie :
Bolivar Gaudin est né en 1932 à Salto, Uruguay. Sa mère venait de la tribu nomade des
Indiens “ Charrúa”, et son père était un descendant du sud-français des immigrants.
Bolivar assume fièrement son double héritage aujourd'hui. Son nom inhabituel premier
n'est pas un alias artistique: ses parents voulaient honorer l’un des grands héros latinoaméricains.
Bolivar s'installe à Montevideo en 1955 où il a travaillé dans le principal théâtre, le teatro
Solis comme un peintre décorateur . Il rejoint le groupe de jeunes artistes, "La cantera".
Bolivar arrive en France à Paris en 1963. La France est sa terre d'accueil depuis 50 ans. Son
travail s’inscrit dans la lignée du mouvement Madi, à l’origine d’une nouvelle forme
d’abstraction. Peintre et sculpteur, il revendique cette paternité, pour suivre cette
recherche personnelle qu’il veut avant tout inscrire dans son temps. « L’art de notre
temps est non figuratif car c’est tout simplement l’évolution naturelle, logique de
l’histoire de l’art, où il s’agit d’inventer »[...].
Attiré précisément en raison de la position encore privilégiée de la capitale française, son
art est d'un autre horizon; il appartient au grand "atelier du sud" fondé à Montevideo par
Joachim Torres-Garcia au milieu des années 30.
Une carrière internationale : depuis 1955, Bolivar expose dans de nombreux pays :
l'Uruguay, l'Argentine, la France, l’Espagne, la Suisse, le Brésil, l’Italie etc.
Ses œuvres sont présentes dans différents musées du monde.
Son œuvre :
Le rythme de Bolivar est tout de gravité. Ses toiles, ses aquarelles , ses bois aux
combinaisons de formats inédits, sont des constructions de monochromes.
Le tableau pour Bolivar devient objet, constitué de matériaux réels, assemblés entre eux
dans l'espace réel.
" Le tableau abstrait devient matière, il appelle le toucher, se fait sensuel, l'espace n'a plus
d'escale, il s'offre et rend libre qui le regarde. Le tableau est embarcadère, bateau et
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océan . Un infini où chacun se retrouve " comme l'écrit son ami Francois Delprat.
Nous sommes tous des Montmartrois
Ca ne fait pas sérieux!
M.P.
La belle Epoque, les cabarets, les chansonniers, Pigalle, le Bal Tabarin, le
Moulin Rouge, le moulin de la Galette… et puis les peintres maudits, les
rapins, Toulouse Lautrec, Modigliani, Van Gogh, les Fauves, Utrillo, les
cubistes, Picasso,… la Place de Tertre, Poulbot.
Justement, il y a le Montmartre secret, celui des escaliers avec les rampes sur
lesquelles les gamins se laissent glisser avec délices, les Poulbots, le petit
square secret de l’avenue Junot, le petit cimetière de Montmartre avec la
tombe de Steinlein, le dessinateur du Chat Noir, la vigne de Montmartre, près
du Lapin Agile, le funiculaire pour monter au Sacré-Cœur, voir la petite église
de St Pierre de Montmartre, la mairie de la Commune libre de Montmartre,
(oui, au temps de la Commune, en 70, Montmartre a été une des dernières
place de résistance à et en contrebas, le Bateau-Lavoir…
Mais le vrai Montmartre, où nous avons vécu est celui des rues commerçantes,
où nous faisions nos courses quotidiennes, la rue de Clignancourt, la rue des
Martyrs, la rue des Abbesses, la rue d’Orsel, de Steinkerque, la rue Ordener, la
rue du Poteau, la rue de la Goutte d’or (le vin de la vigne de Montmartre
réservé aux Rois) maintenant conquise par les boucheries Halal, près de
Barbès et son boulevard annexé par Tati,
Et les théâtres, l’Atelier, les Abbesses, le théâtre en plein air du Sacré-Coeur,
les petites salles de quartier, ouvertes ou fermées selon les spectacles,
… Nous avons tous des souvenirs de Montmartre. Si nous les racontions, ce
serait une histoire véridique de Montmartre à léguer à nos successeurs.
11
Connaissez-vous la Vachalcade?
La « Promenade de la Vache
enragée » ou « Vachalcade » est un cortège
carnavalesque de Montmartre organisé en 1896
et 1897 par les artistes et les montmartrois en
réponse aux grands cortèges du Boeuf Gras qui
défilent ces années-là.
La première Vachalcade connaît un grand
retentissement, lié à la célébrité de Montmartre,
mais la deuxième édition en juin 1897 accumule
un énorme déficit. Pour y remédier est organisée
le 16 décembre 1897 au Moulin Rouge une fête
baptisée ironiquement Fête du Déficit. C'est une
très belle fête, mais aussi un échec financier. Ce
qui fait qu'initialement destinée à être
pérennisée, la Vachalcade ne connait pas ensuite
de nouvelles éditions.
12
Suites et renaissance de la Vache enragée :
En 1951, dans le cadre des festivités du bi-millénaire de
Paris et Montmartre, Gustave Charpentier, alors
nonagénaire dirige 1250 exécutants interprétant devant le
marché Saint Pierre à Montmartre sa cantate : Le
Couronnement de la Muse. Elle a été composée et créée à
l'occasion de la deuxième Promenade de la Vache enragée.
En juin 2010, la Vachalcade renaît, à l'initiative de
l'association "Montmartre à la Une".
En 2011, la seconde Vachalcade rassemble une participation
et un public plus important que pour la précédente et est
un grand succès. Mais à nouveau, des difficultés matérielles
ont empêché la tenue d'une Vachalcade en 2012.
En 2013, l'association "Montmartre à la Une" a organisé une
nouvelle édition de la Vachalcade qui a réunit 40 000
participants et spectateurs.
Le carnaval de juin 2015 a vu défiler de nombreuses
fanfares, près de 350 musiciens! Tout le monde a défilé
déguisé, sans thème particulier, juste le plaisir de
s’amuser…
la rue des Poissonniers,
est l’ancien « chemin de
la marée » qui depuis
des siècles (XIVe siècle)
relie les ports du nord
de la France aux Halles
de Paris permettant
ainsi l’approvisionnement en poissons.
A ne pas confondre avec
la rue des Poissonnières!
13
Un regard sur les photos de Doisneau
Le patineur solitaire
Paris, avril 1969
La soixantaine, front dégarni, lunettes,
Costume cravate, sur un pied, bras ouverts.
Le patineur, pied gauche en pointe
derrière,
Emblème du self-control, est la vedette.
14
La page « people »
Mme Le Tourneau
Devinez qui est ce beau bébé… joufflu
Et cette adorable fillette avec sa poupée
et son ours en peluche?
Virginia McLaurin est née en 1909.
Il lui aura fallu attendre 106 ans
pour que son rêve se réalise : voir
élire puis rencontrer le premier
Président noir de l'histoire
américaine. Une rencontre qui l'a
comblée de joie !
15
Réponse : Gérard Woog, résidents du 3ème
Madame Le Tourneau
16
A 7 ou 8 ans, maman m’a dit : « Ne pense pas trop à
toi mais aux autres ».
Ayant terminé l’école, en pension, avec diplôme, je me
suis occupée de beaucoup de personnes :
- Fais la classe à 10 garçons, 10 filles, fais le catéchisme
à autant; plus à une autre qui a voulu apprendre la
religion catholique, plus tard, s’est mariée, a eu deux
enfants.
- J’ai suivi des cours :
- d’architecture, de sciences naturelles, sciences
éco, sciences générales, d’archéologie, et de
cosmologie, de sculpture, peinture, dessin, de
graphologie, de littérature ancienne, et actuelle,
quelle différence!
- d’harmonium, de piano, d’orgue (sur un CavallierColl d’origine), avec jeux à tirettes, 3 claviers,
expression par les genoux ( roulettes)et par les
talons-pointes sur le clavier de pointes –pieds
- J’ai appris à chanter seule (moi au piano) et après,
en duo avec 4 Abeilles, Sophie, Agnès, Marina,
Marèze , joué à 4 mains.
- Je me suis occupée des tuberculeux, analyse des
crachats, envoi en sana, en montagne, allée à les
… occupée des vieilles retraitées à l’hôpital de
Crest (si heureuse des visites, j’avais 20 ans),
j’allais à l’hôpital distraire les malades. A Lyon, à
20 ans, à l’hôpital Desgenettes, 30 gamines de
militaires à soigner.
- Donné des cours sur la foi chrétienne
- ... Céleste; gros bourdon
- Travaillé à la Société Générale, à Sciences-Po.
- Lavé le linge, dehors éplucher lapins, poulets,
couper l’herbe, tondeuse à main, taillé arbustes,
cueilli fruits et légumes, …
17
Ma vie, mes peines, mes joies, Georges Cazube
Suite
Annaberg….
Et nous, nous étions là , les hommes, ceux que les SS avaient désignés pour
rester, c’est-à-dire « les hommes qui semblaient pouvoir travailler ». Les
vieillards qui étaient descendus du wagon, avaient dû y remonter. Les jeunes
gens qui étaient trop jeunes pour travailler sont remontés également et nous,
nous sommes passés devant cette table où l’on a inscrit nos nom, prénom, pas
les adresses évidemment, et un autre train est arrivé pour nous conduire vers
un autre camp qui s’appelait Annaberg.
Il n’était pas loin de Kosel et dans ce camp d’Annaberg, c’était la propreté après
la souillure des wagons. Il était propre, net . Il y avait des paillasses toutes
neuves. On a été reçus par un personnel, déporté naturellement, d’origine
polonaise dont certains parlaient un peu le français. Nous avons passés une
visite médicale assez rapide. « Bon pour le service » évidemment ; « Bon
pour le travail forcé » évidemment . Comme je souffrais des hémorroïdes on
m’a donné une pommade de fabrication française pour me soigner.
Le lendemain on nous a emmenés sur un chantier où il fallait creuser, creuser,
pelleter, pelleter pour faire , me semblait-il , une route ou peut être l’amorce
d’une autoroute. Il faisait très chaud en ce début du mois d’août 1942 et
naturellement nous avions très soif. De 7h du matin jusqu’à midi, en plein
soleil c’était dur. J’ai attrapé des coups de soleil sur les cuisses, j’ai attrapé des
coups de soleil sur les mains et sur les bras. J’ai dit sur les cuisses parce que
j’étais en caleçon, tellement il faisait chaud. Un camarade à moi, Maurice
Brauch, a été promu porteur d’eau. Avec des brocs et un gobelet, il faisait le vaet-vient entre un robinet d’eau fraîche et nous . On buvait. Il faisait vraiment
très chaud. Et la première journée s’est passée à travailler sous la chaleur :
piocher, creuser, pelleter, dégager le sable. Certains avaient des brouettes,
d’autres plus loin, c’était des wagonnets et cette première journée à été
vraiment éreintante. Vers 6h du soir nous avons arrêté et en colonnes par trois
ou cinq, je ne me rappelle plus, nous sommes rentrés au camp.
18
Là, on nous a permis de nous doucher à l’eau froide et de nous laver
proprement avant de passer devant une cuisine avec des assiettes dans
lesquelles on nous a donné une soupe. Assez bonne, comparativement à ce que
nous avions eu dans les wagons. Et pendant près de 15 jours, nous avons
travaillé sur cette fameuse autoroute par grande chaleur.
Le matin, réveil à partir de 6h et à 8h au travail jusqu’au soir 18h. C’était
relativement bien. Si toute la déportation avait été comme ça , ça aurait été
presque bien.
Peiskrescham…..
Mais voilà, au bout de 15 jours ça a changé. On nous a rassemblés pour nous
emmener en train vers un autre camp qui lui s’appelait Peiskrescham.
« P.E.I.S.K.R.E.S.C.H.A.M. » ! Un nom à coucher dehors. Et pour les 400 / 450
environ d’Annaberg, que nous étions, on a de nouveau inscrit nos nom,
prénom, date et lieu de naissance avant de nous parquer dans des
baraquements. Il y en avait environ une vingtaine de dispersés dans ce camp
avec les latrines au milieu et une cuisine qui faisait face à la porte d’entrée.
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Le chef de camp était d’origine polonaise juive et s’appelait Schlamkelvich .Il
était aidé de son frère, naturellement du même nom, et de quelques autres
avec des badines ou des fouets à la main. Ils nous ont parqués dans cette
grande cour et nous ont annoncé que nous étions dans un camp de travaux
forcés. Nous devions faire des travaux sur les lignes de chemin de fer,
décharger des wagons, des wagons de pierres, de sable ou de ciment. Il
faudrait travailler vite lorsqu’on nous appellerait sur ce fameux chantier. Pas
de malade : Interdiction d’être malade. Et le chef de camp allemand est
arrivé. Il nous a tenu à peu près le même discours, mais en allemand et
traduit par Monsieur Schlamkelvich .
Dans la journée nous avons été répartis en différents groupes de travail,
composés de 10 à 15 personnes, avec à la tête de chacun d’eux un kapo
d’origine juive qui savait parler allemand. Comme certains parlaient français
ils ont demandé si parmi nous il y en avait qui voulaient être des kapos c’est à
a dire des contremaîtres. La condition était qu’ils comprennent l’allemand et
qu’ils parlent un peu allemand. Ils pouvaient parler français évidemment car
certains devaient traduire.
On nous a dit que le lendemain matin nous allions aller travailler sur ce
fameux chantier de chemin de fer. Et le lendemain, réveil vers 5h ,
rassemblement de tout le monde dans cette grande cour centrale , par
équipe. Chaque équipe avait son contremaître, son kapo. J’étais dans une
équipe où j’ai retrouvé mes frères Grinbaud et Maurice Brauch. Mon père
était dans une autre équipe avec d’autres, on était séparés. Et les 400 que
nous étions, sommes partis vers notre chantier. D’après ce que j’ai pu voir par
la suite, ce devait être un nœud ferroviaire où des trains, des locomotives
venaient d’un côté, tournaient sur un grand, très grand plateau mu
électriquement ou par des personnes – mais je n’ai pas vu tout de suite – et
allaient dans certaines directions s’attacher à des trains qui étaient déjà prêts
à partir un peu plus loin. A mon avis ils allaient vers le front de Russie.
L’animation en images
Voyage musical avec Yann
Mmes Penegry, Clot, Léonet, M. Woog, Mme Fournier,
Mme Souanin, Mme Petit, M. et Mme Thiollières
Mme Seban, M et Mme
Thiollières, Mme Fournier
Lectures & contes
Mme Souanin, M. et
Mme Thiollières, M. Baur
Revue de presse avec
Pierre , bénévole BNP
Paribas
M. Montandon, Mme
Chartier, Mme léonet,
Mme Thibault, Mme
Constancias, Mme
Penegry, Mme
Alamachère, Mme
Decloedt, M. Baur,
Mme Thiollières
21
Atelier origami
Mmes Léonet, Mme Thibault, M. Baur, Mmes
Rashidian, Penegry et Fournier
Quizz et remue méninges
Mme Constancias, M. Muguet, Mme
Decloedt, Mme Clot, Mme Vaugeois,
Mme Petit, Mme Lequeux
Atelier art floral
Mmes Penegry, Souanin, Fournier, Mauffay,
Gaulthier, Bernard, Decloedt, et Jollivet
22
En février :
crêpes party
avec Philippe et
Anne-Caroline,
bénévoles de
BNP Paribas,
l’occasion de
boire un verre de
Poiré !
Merci à Mme
Decloedt, qui a
participé à la
confection de la pâte à
crêpes , à Philippe qui
a eu la bonne idée
d’apporter du cidre et
du Poiré, et à AnneCaroline pour sa
recette exceptionnelle!
Les gourmands
étaient là!
23
Les ateliers d’écriture ont démarré !
A partir des objets suivants :
Echantillons de parfum, coquillages, habits de
poupées, reproductions de tableaux, tableaux,
photos de famille, médaille de baptême.
La poupée d’Huguette, habillée de sa robe du
dimanche, me rappelle ma communion.
Sur cette photo, je pose avec ma médaille de
baptême.
Le coquillage de Béatrice me rappelle les
vacances en Bretagne.
Le tableau de Francine est un original. Le mien
est une reproduction.
Sylvie se souvient des coquillages, collés à son
oreille.
Marielle a emprunté l’appareil de son frère pour
photographier la poupée.
Marc a fait un selfie avec Jacqueline.
En une minute, la photo a disparu.
Les cheveux des poupées sont parfumés.
La petite robe d’Huguette ressemble
à un coquillage.
Haïku :
Sur l’étagère, un
coquillage
Dans le cadre, ma
famille
Sur la photo, les
vacances
3 résidents du FAM/MAS
participent aux ateliers
d’écriture; le partenariat
avec le collège Dorgelès va
démarrer au printemps.
Atelier d’écriture
Mme Petit, Mme Fournier, Mme Decloedt,
M. Pignero, Véronique Pittolo, Mme Clot
24
En 2016, un nouvel atelier : le Qi gong avec Dominique Assemaine
le jeudi à 17h
25
M.P.
Jeudi à 17h, nous avons maintenant atelier de Qi gong avec
Dominique, spécialiste en médecine chinoise.
Il y a beaucoup à comprendre et à appliquer de ses
enseignements.
Je vais essayer de commencer, mais j’y reviendrai :
Quand on lève les bras, on inspire vers le ciel,
Quand on les abaisse, on expire vers la terre.
C’est la respiration qui donne au corps son énergie
(donc nous sommes tous des petites centrales à énergie qui
fonctionnent naturellement, mais que l’on peut perfectionner).
Les mouvements lents du Qi gong sont ce perfectionnement :
ils mettent en action tous les muscles du corps, surtout les
muscles profonds et les organes. Un mouvement qui fait mal
est à bannir. Chacun fait les mouvements lentement, sans se
faire mal, mais les faire bien, en regardant Dominique, et en
l’imitant du mieux possible.
Certains mouvements sont faits avec deux éventails tenus
pouce en dessous, doigts au dessus. L’éventail ouvert apporte
plus d’air, donc d’énergie; l’éventail fermé d’un coup sec est
une arme en tai chi.
26
Les conférences culturelles
En janvier « Villa Flora » la
collection privée des époux
Hahnloser, exposée au musée
Marmottan Monet . Des
chefs d’œuvre de Bonnard,
Cézanne, Manet, Manguin,
Matisse, Marquet, Renoir ou
encore Vallotton, Vuillard et
Van Gogh
En février : la chandeleur
Fête de lumière, la chandeleur ou fête des
chandelles tire son origine de lointaines
traditions grecques, germaniques, celtiques,
scandinaves, romaines et chrétiennes.
Que fête-t-on exactement ce jour là ?
Pourquoi allume-t-on des bougies
et fait-on sauter des crêpes?
En mars, Élisabeth Louise
Vigée Le Brun
est l’une des grandes
portraitistes de son temps, à
l’égal de Quentin de La Tour
ou Greuze, peintre officiel de
la reine Marie-Antoinette.
27
Rois et reines d’un jour…
Les enfants de l’école primaire Ste Marie
sont venus fêter les rois en janvier avec les
galettes qu’ils ont eux mêmes
confectionnés !
28
Spectacle humoristique en janvier avec les familles
Mme Rossignol
nous a présenté
ses vœux pour
cette nouvelle
année
puis nous avons
assisté au
spectacle one
woman show
« Vive la vie »
et partagé
d’excellentes
galettes des rois
29
Les anniversaires avec Audrey « Fleur de Paris »
30
Récital de chansons yiddish début mars
Meredith, l’une des 3 filles
de M. Streisfeld
accompagnée de son
pianiste Pablo, nous a
offert un récital de
chansons yiddish
« Il me semble que c’est ma
mère qui vient me dire bonsoir. »
« Les émotions remontent avec fracas »
G. Cazube
31
La commission d’animation
Peu d’entre vous ont participé à
la dernière commission
d’animation en mars.
C’est pourtant l’occasion d’être
informés des projets en cours et
de recueillir vos souhaits et
suggestions en matière
d’animation.
Si vous souhaitez répondre au
questionnaire de satisfaction qui
a été distribué? N’hésitez pas à
me le demander.
Les sorties
J’avais prévu d’organiser une sortie tous
les deux mois afin de répondre à vos
envies.
En raison du plan vigie pirate renforcé,
lié aux attentats de janvier, nous avons
pu voir les illuminations de Paris, à
condition de ne pas sortir du car; mais
la sortie au cirque Pinder a été annulée.
La sortie prévue à l’aquarium « Sealife »
n’est plus envisageable, nous ne
sommes plus autorisés à s’arrêter
devant l’entrée le temps de descendre
du minibus, et sommes obligés de
stationner sur un parking trop éloigné.
Je vous ai proposé à la place de choisir
entre la visite d’une fabrique de
macarons et le Musée de l’Air au
Bourget.
Aucun retour de votre part…
Nous reprendrons les goûters au parc,
déjeuner au restaurant dans le quartier
et animations sur la terrasse dès les
32
beaux jours.
Les Unités protégées
l’équipe de soins a été renforcée avec
l’arrivée de Catherine Gros, infirmière
coordinatrice sur les 2 Unités Protégées.
33
Vie de quartier
Au rendez-vous des Seniors
L'association « Au rendez-vous des Seniors » aide les personnes âgées et retraitées
à se retrouver ensemble quels que soient leur origine, leur statut social et leur âge.
Les actions proposées par l'association s'articulent autour du lien social, des
loisirs, de la culture, de la convivialité et d'informations concernant l'accès aux
droits.
pagesperso-orange.fr
Association « Au rendez-vous des Seniors »
67 boulevard Ney
01 42 62 42 78 (Fax : 01 42 62 42 06)
Email : [email protected]
Café social Dejean :
Le café social Dejean accueil des migrants âgés et leur vient en aide dans des
démarches quotidiennes. Espace clair et convivial, de grandes baies ouvertes, tout
a été pensé pour faire de ce café un lieu ouvert sur la Goutte d'or.
Le café est géré par l'association Ayyem Zamen créée en 2000 qui gère aussi le
café social Belleville. Elle propose un espace de sociabilité laïque ouvert sur
l'intégration et la citoyenneté : des espaces de jeux et Internet, un salon de thé à
«prix doux», une permanence sociale et une permanence d'écrivain public.
Café Social Dejean
1 rue Dejean
M° Château Rouge
01 42 23 05 93
Email : [email protected]
Objectif 18
L'association Objectif 18 propose des animations culturelles et de loisirs destinés
au seniors dans le quartier Charles Hermite - Evangile : brocantes semestrielles,
sorties au cirque...
Objectif 18
73 rue de l'Evangile
3 rue Emile Bertin
01 42 09 50 78
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Merci à tous ceux qui ont participé à la rédaction de ce numéro :
Au Comité de rédaction: Marc Pignero, Mmes Seban, Pénégry, Castein,
Souanin, Fournier, Thibault.
Merci à Monique Seban, Lydie Gaudin, Mme Le Tourneau et
Georges Cazube pour leurs participations.

Nous attendons impatiemment
vos avis, vos commentaires,
et vos articles!
Doisneau E’clair
Crée par
Ehpad Centre Robert Doisneau
51 rue René Clair – Paris 18ème
Trimestriel N° 6 - avril 2016
Rédacteur en Chef : Marc Pignero
Rédaction : Béatrice Féral
Imprimé par nos soins. 35