CCV N 63 mai 2016 - Cathédrale Saint

Transcription

CCV N 63 mai 2016 - Cathédrale Saint
M
A
AIMER
I
E
CATHOLIQUES DU CENTRE-VILLE
DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE
PERPIGNAN
Bulletin paroissial N°63
Mai 2016
Sommaire
LE Mot Du CuRÉ
• A la manière d’un conte : « Le mai de Marie » . . . . . . . 1
SACREMENt
• Quel sens a aujourd’hui le sacrement des malades ! . . . . 2
Catholiques du Centre-Ville
6, rue du Bastion Saint-Dominique
66000 Perpignan
Bulletin mensuel gratuit
A L’ÉCoutE DE LA PARoLE
• L’Esprit habite nos désirs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Directeur de la publication :
Abbé Jean-Paul Soulet
ANNÉE DE LA MISÉRICoRDE
• Les œuvres de miséricorde corporelles : . . . . . . . . . . . . . 5
Consoler les affligés
Rédaction :
Père Jean-Baptiste Blondeau
Abbé Samuel Delmas
Reinald Dedies
Michel Bolasell
SAINtS
• Le culte marial dans nos paroisses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
VISAGES D’ÉGLISE
• Suzanne Daubin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
INfoS PARoISSIALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 10, 11
AGENDA PARoISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Agenda :
Nicolas Roux, [email protected]
Conception-Mise en page :
Maryvonne Clouvel
Impression : Imprimerie Catalane
Tirage : 1000 exemplaires
VIE DE L’ÉGLISE CENtRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14
Nous contacter :
Confessions
• Secrétariat de M. l’Archiprêtre
Maryvonne Clouvel : [email protected]
Tél. 06.23.73.49.78
• Secrétariat de la cathédrale
Gérard Moret (Régie) : [email protected]
Sophie Villacèque (Actes de catholicité) :
[email protected]
Adresse postale :
6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 Perpignan
Permanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45
et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45.
Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13
• Baptêmes des petits enfants
David et Marie Pierre Aze - Tél. 06.87.21.81.62
[email protected]
• Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre
• obsèques : Abbé Samuel Delmas
Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected]
• Concerts et manifestations culturelles
Bruno Nougayrède : [email protected]
Cathédrale
Tous les jours 17h00 - 18h00
sauf dimanche
Samedi
16h00 - 18h00
Notre-Dame de la Réal
Jeudi
19h00 - 20h00
Messes dominicales
Cathédrale
08h00 - 09h30
11h00 - 18h30
St-Mathieu 18h00 (samedi)
10h30 (f. extra)
Ste-thérèse 18h00 (samedi)
St-Jacques
09h30
Notre-Dame de Lourdes 11h00
Notre-Dame La Réal 11h00
Messe autrement à 18h30
(un dimanche par mois)
Couverture : La Résurrection - Basilique Notre-Dame du Rosaire - Lourdes
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
Le mot du curé
A la manière d’un conte :
« Le mai de Marie »
Dans la ronde des mois
l’on se chamaillait à qui
mériterait d’être appelé « le
mois de Marie ! » :
Août se présenta le premier, se prévalant de compter en ses jours la Pâque de
l’été, la Pâque de Marie, son
Assomption. On le trouva
par trop orgueilleux pour
être le mois de l’humble servante du Seigneur son Dieu.
Juillet, son voisin, fit
valoir son soleil d’été, ce
soleil qui fait le manteau de
Marie en sa gloire, mais il
fut jugé quelque peu paresseux, incitant plus à la plage
qu’à suivre, avec Marie, le
Christ à l’œuvre en tout âge.
Septembre, qui offre
déjà à Marie un berceau pour
sa Nativité, à cause de ses
jours déclinants ne fut pas
retenu pour être le mois de la
Mère du Soleil Levant.
Juin et ses jours en
pleine croissance, eut bien
quelque espérance mais,
passé le solstice, il s’essouffla
et céda le pas.
Octobre ne demandait
rien, étant déjà le mois du
Rosaire, l’humble instrument de ceux qui, avec
Marie offrent leur vie avec
leur prière.
Novembre, la tête en
brouillard, laissa passer sa
chance sans même la voir.
Décembre, portant en
lui la Fête de l’Immaculée, se
trouva bien placé, mais il y
avait Noël et Marie s’effaça
pour qu’advint son fils,
l’Eternel.
Au saut de l’an, Janvier
offrit à cette idée un accueil
glacial et mit ainsi toutes ses
chances à mal.
Février le
suivait en
tremblant
d’effroi : il
en perdit
quelques
jours et
devint dès
lors trop
court pour
prétendre
faire place,
avec...
Marie, à
celui qui est de toujours à
toujours et que ne s’aurait
contenir même le plus grand
espace.
Mars vint, tout fier
d’avoir un nom qui commence comme Marie mais il
traînait ce S qui sifflait
comme un serpent et semblait indécent pour accueillir
celle qui, la première, fut
libérée du péché d’Adam.
Avril ne voulut pas se
découvrir devant Marie, pas
même d’un fil et se révéla
très impoli.
Un, deux, trois, … dix,
onze : il en manquait un au
compte ; la ronde ne tournait
pas rond. Ah, oui ! Son nom
était si petit qu’il faillit tomber dans l’oubli… « MAI »,
trois lettres, ça ne pèse pas
bien lourd. Et puis, il avait
tellement l’habitude de
faire ce qui lui plaît
qu’on le croyait bon à
rien… Mais quelqu’un,
on ne sait plus qui,
s’avisa que son
« MAI » était inscrit en MArIe alors
personne
n’eut
plus rien à dire. On
avait compris que
c’est lui que Marie
s’était choisi. Et
depuis, on l’appelle, lui, le petit, le petit
mai : Le Mois de Marie !
Père Jean-Paul Soulet
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
1
Sacrement
Abbé Marcel SHAWANGA
Quel sens a aujourd’hui
le sacrement des malades !
C’est au cœur de
l’Eucharistie dominicale, le
jour de la résurrection et de
la victoire de notre Seigneur
Jésus-Christ sur toutes formes de mal que notre communauté de paroisses a célébré le sacrement des malades
pour nos frères et sœurs
éprouvés par la maladie.
La victoire du Christ est
visiblement manifestée par
toute la communauté où
chacun une fois de plus tient
sa place spécifique au sein de
cette célébration. Les prêtres
concélèbrent l’Onction des
malades et pendant ce temps
c’est toute la communauté
qui intercède, supplie ;
quelques frères et sœurs
viennent, par un geste fraternel de la main, entourer le malade pendant l’onction : à charge pour ces frères et sœurs de visiter ce
malade ensuite, de venir
prier avec lui ou lui porter
l’Eucharistie. C’est tout un
ministère qu’un groupe de
laïcs dénommé « visiteurs
des malades » exerce depuis
quelques années dans notre
communauté de paroisses
Saint-Jean-Baptiste. Par leur
apostolat, ils essaient de
marcher sur les traces de
notre Seigneur Jésus-Christ
qui s’est uni de façon unique
à tous les affligés en devenant lui-même le Serviteur
Souffrant. Cette alliance d’amour du Christ avec la personne souffrante se réalise
singulièrement par le sacrement des malades. Par ce
signe sacré, Jésus ne cesse de
rejoindre personnellement
celles et ceux qui portent en
leur chair les marques de la
souffrance. C’est pourquoi
les premiers chrétiens célébraient cette présence du
Christ auprès des malades de
la manière suivante : « Si
l’un de vous est malade, qu’il
fasse appeler les Anciens de la
communauté qui prieront pour
lui en pratiquant une onction
d’huile au nom du Seigneur.
Leurs prières, inspirées par la
foi, sauveront le malade, le
Seigneur le relèvera et s’il a
commis des péchés, ils lui seront
pardonnés » (Jc 5,14-15).
L’onction des malades
est donc un sacrement, c’està-dire un signe efficace qui
communique la grâce, la vie
de Dieu. C’est le moyen par
lequel Jésus « touche » réellement ceux qui sont touchés
par la maladie.
Il est donc possible de
recevoir plusieurs fois dans
une existence cette onction
d’huile : à chaque rechute ou
aggravation de la maladie,
l’assistance de la grâce divine
est prodiguée par la réception de ce sacrement. Le
malade acquiert la paix intérieure, la réconciliation avec
lui-même, avec les autres et
avec Dieu.
Il est important de célébrer ce sacrement au cœur de
l’Eucharistie, comme nous le
rappelle le Pape François
interprétant la parabole du
bon samaritain : « qui est cet
aubergiste ? C’est l’Eglise, la
communauté chrétienne, c’est
nous, auxquels le Seigneur
Jésus confie chaque jour ceux
qui sont atteints dans le corps
et dans l’esprit, afin que nous
puissions continuer à déverser
sur eux, sans mesure, toute sa
miséricorde et le salut » (Pape
François, Catéchèse, 26 février 2014).
La célébration s’est clôturée avec la remise du mandat missionnaire aux nouveaux et anciens visiteurs des
malades par l’Archiprêtre de
la cathédrale qui leur a souhaité courage et persévérance
dans leur ministère tout en
implorant sur tous les participants le secours de NotreDame « Auxillium infirmorum ». ❑
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
2
A l’écoute de la Parole
Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s.
L’Esprit habite nos désirs
Pentecôte (Jn 14,15-16 ; 23-26)
Au nom du Père, du
Fils et du saint Esprit.
Chaque fois que nous nous
marquons du signe de la
Croix nous prononçons, à
chaque extrémité de cette
croix ces trois noms. Si sur
cette croix c’est bien le Fils
qui a été cloué, au dernier
souffle de sa vie, il a affirmé : « Père, entre tes mains je
remets mon esprit ». De son
vivant, cette vie qui a précédé sa Résurrection, nous
entendons Jésus, dans
l’Evangile de la fête de
Pentecôte, dire qu’à sa
prière, le Père nous donnera
cet Esprit qui nous fera
« nous ressouvenir… » de
tout ce qu’il a dit.
Ce même Esprit nous le
recevons le jour de notre
baptême qui, comme tous
les autres sacrements, nous
est donné « au nom du Père,
du Fils et du Saint Esprit ».
Le jour de notre confirmation, de façon solennelle, il
nous sera à nouveau donné,
avec tous ses dons, pour
faire de nous, en principe,
des témoins, des porteparole de cette Bonne
Nouvelle que l’on appelle
l’Evangile.
Mais au-delà de tous ces
mots, j’ai envie de dire de
cette doctrine, cet Esprit
Saint, cette troisième personne du Dieu unique et
Trinité, pour nous qui est-il
vraiment ? La fête de
Pentecôte nous invite à y
réfléchir.
L’Esprit-Saint est d’abord
une voix
qui parle
à notre
cœur.
Mais il
arrive
souvent
que nous
n’entend o n s
rien. Il y
a trop de
bruit
dans notre « intérieur ».
Mille préoccupations, matérielles, affectives. Célébrer
Pentecôte c’est d’abord
essayer de se désencombrer
intérieurement. Faire silence
en nous. Mais quand le
silence se fait, où donc nous
parle l’Esprit ? Où fait-il
entendre sa voix si discrète ?
Au cœur de nos désirs,
pas ailleurs qu’en nousmêmes. Là où nous aimons,
où nous cherchons, où nous
espérons, où nous redoutons. C’est à l’intérieur de ce
que nous vivons que parle
l’Esprit pour y souffler de la
nouveauté, de l’inattendu.
Le désir est le moteur
permanent et profond de
notre existence. L’homme
est un être de désir. Sous le
vent de l’Esprit les fauxsemblants tombent. On voit
mieux la route. Certes ce
peut être douloureux de perdre ses illusions, mais les
illusions ne mènent nulle
part, sinon souvent à la
catastrophe.
Oui, le vent peut souffler si fort qu’il nous
détourne d’un chemin que
nous avions pris dans la
brume, sans même savoir
qu’il se terminait dans un
gouffre mortel, pour nous
transporter sur une autre
route. On pourrait appeler
cet heureux « détournement » la conversion.
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
3
A l’écoute de la Parole
L’Esprit Saint au cœur
de nos désirs, c’est Jésus qui
nous devient intérieur.
Quand on connaît et que
l’on aime vraiment, n’aspire-t-on pas à cette habitation par l’être aimé ?
Vouloir comme il veut, vouloir de sa volonté. « Père, que
ta volonté soit faite et non la
mienne » dira Jésus à l’heure
de son agonie, ce rude combat qui le dépouille de tout
sous la tempête de l’Esprit.
Désirer comme tu
désires, et non cesser de
désirer. Le chrétien n’est pas
un être atone, pétrifié. « Je
cours du bon combat » dira
Saint Paul. Oui, désirer
vivre, aimer la vie, laisser se
libérer en moi cette force
immense capable de transporter les montagnes, force
du désir, force de l’amour.
Car l’Esprit est Esprit
d’Amour. Sous l’effet de ce
vent violent, nous passons
du statut de la loi qui corsète notre désir au statut de
l’amour qui est celui de la
liberté. « Aime et fais ce que
tu veux » s’écriera Saint
Augustin.
Si l’on aime selon
l’Esprit de Jésus, alors les
pas de notre liberté nous
feront courir, passionnément, vers ces rencontres
généreuses qui exaltent
notre vie. Les amoureux
n’ont pas besoin de mots
pour comprendre cela. Par
l’Esprit désormais, nos
désirs sont portés par
l’amour qui est le lien de la
Trinité. Et si toute loi est
faite pour grandir elle s’accomplit parfaitement seulement quand c’est au nom de
l’amour qu’elle est mise en
œuvre.
Comme le répète volontiers le pape François le
signe éminent de cette habitation par l’Esprit, c’est la
JOIE. On ne peut pas s’y
tromper. Les fausses routes,
sans souffle, sans feu, sans
lumière, sont tristes et les
éventuels plaisirs que l’on y
prend ont toujours un
arrière- goût de cendre, de
vide. Paul, qui s’y connaît,
lui qui a vécu une véritable
révolution dans ses désirs,
ardent persécuteur devenu
ardent apôtre, peut énumérer les fruits de l’Esprit.
« Amour, joie, paix, patience,
bonté, bienveillance, foi,
humilité et maitrise de soi ».
Et il peut ajouter en vérité :
« face à tout cela il n’y a plus
de loi qui tienne » (Ga 5).
Etre chrétien ce n’est
donc pas s‘arrêter de vivre
comme pourraient parfois le
Ils sont devenus enfants de Dieu en mars :
Sameer Khodabux
Tia Sengphaditchanh.
Ils ont rejoint la maison du Père en mars :
Jean-Paul Palud
Jeanne Nérel
laisser penser certains comportements qui se disent de
piété : c’est tout au contraire
vivre plus, vivre davantage.
Paul dira encore : « Puisque
l’Esprit nous fait vivre, laissons nous conduire par l’Esprit ». Jésus, nous dit
l’Evangile, donne du souffle
à ses amis, son souffle, celui
de la vie, de la liberté, de la
mobilité. Oui, l’EspritSaint, au cœur de nos désirs,
est à l’œuvre dans tous les
événements de notre vie. Il
est force dans les épreuves,
les tristesses, les deuils. Il
est audace pour sortir de soi
et, dit encore le pape
François, aller à la rencontre
des autres, fût-ce jusqu’aux
périphéries, pour les aimer,
et nous grandir en les faisant
grandir. Il est courage au
cœur du témoignage de la
foi, sans crainte de parler, et
surtout de parler par nos
actes, des actes toujours plus
traversés par l’amour libérateur de Jésus-Christ.
Comme le disait saint
Jean-Paul II « Allez ! Prenez
le large avec courage, toutes
voiles dehors, poussés par le
souffle de l’Esprit. Vous serez
ainsi heureux de tout ce que le
Seigneur accomplira à travers
vous ». ❑
Léa Haond-Taillefer
Jean Dako
Maria Goze
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
4
Angèle Kouassi
Séverine Clivillers
Année de la Miséricorde
Abbé Samuel DELMAS
Les œuvres de miséricorde corporelles
Consoler les affligés
Pendant
le temps du
Carême, nous
aimons particulièrement
chanter ces paroles du prophète Isaïe : « Consolez,
consolez mon peuple, – dit votre
Dieu » (Is 40, 1) car il n’y
aurait pire détresse que celle
de se savoir abandonné de
tous, y compris de Dieu.
Or, lorsque nous regardons l’histoire du salut,
nous percevons à quel point
Dieu n’a eu de cesse d’être
attentif aux hommes, de
leur apporter le secours et la
consolation. Pour cela il a
tantôt pris « la bonté du pasteur, l’affection d’un père,
l’ardeur d’un fiancé ou d’un
époux et avec la tendresse d’une
mère. » Puis par son Incarnation le Verbe s’est fait
chair. Et aussitôt a-t-il rencontré notre humanité, que
le vieil homme juste et saint
Siméon a reconnu en lui la
« consolation » d’Israël (Lc
2, 25). Jésus-Christ est le
consolateur (1 Jn 2, 1).
Par sa vie publique il a
secouru ceux qui étaient
accablés par le péché et la
maladie, il s’est révélé
comme le « consolateur » :
« bienheureux ceux qui pleurent car ils seront consolés. »
(Mt 5, 5).
C’est ainsi que la mission « consolatrice » est profondément constitutive de
l’œuvre de l’Eglise. Avec la
grâce de Dieu, elle s’efforce
de témoigner que Dieu
console sans cesse, en particulier les pauvres et les affli-
gés. Par les sacrements de la
réconciliation et de l’onction des malades, issu directement du pouvoir accordé
par le Christ de remettre les
péchés pour ramener les
hommes à Dieu, l’Eglise
apporte aussi la consolation
du Seigneur.
A la fin des temps, le
livre de l’Apocalypse (7, 17)
nous annonce que « Dieu
essuiera toute larme des yeux »
car « de mort, il n’y en aura
plus ; de pleur, de cri et de
peine, il n’y en aura plus, car
l’ancien monde s’en est allé. »
(21, 4)
A l’exemple du Seigneur et de l’Eglise, interrogeons-nous. Comment pouvons-nous à notre tour
consoler notre prochain face
au péché et aux détresses
qui
agitent
notre
monde ?
Il y d’abord, nous ne
pouvons la négliger, la
force de la prière.
Lorsque la prière correspond au projet de Dieu
elle porte en elle une
force qui nous dépasse
car elle permet l’action
de Dieu en premier lieu
dans notre âme et par ailleurs dans le monde.
Aussi, tout baptisé, prêtre
par son baptême, est invité à
faire monter vers Dieu ses
prières pour ceux qui souffrent, pour ceux qui sont
dans la détresse, pour ceux
qui n’ont plus aucune espérance. Faire célébrer des
messes à l’intention des
vivants revient à appliquer
les mérites de la mort et de
la résurrection du Christ à
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
5
Année de la Miséricorde
une âme en particulier ;
c’est la meilleure consolation qui puisse exister.
Ensuite, consoler celui
qui est affligé, c’est d’abord
écouter son prochain dans
l’affliction, puis avec courage aller vers lui et s’efforcer de trouver le remède à sa
souffrance. En même temps,
nous nous rappelons que
tout vient de Dieu. Et il
serait bien orgueilleux de
notre part de croire que
nous pouvons consoler les
affligés par la seule volonté
de nous mettre à leur
secours. Nous-mêmes nous
sommes des êtres consolés
par le Seigneur. Et c’est
parce que nous avons reçu
des consolations du Seigneur que nous pouvons à
notre tour être attentifs à
ceux qui sont dans la souffrance. Voilà pourquoi saint
Paul dit : « Béni soit Dieu, le
Père de notre Seigneur JésusChrist, le Père plein de ten-
dresse, le Dieu de qui vient
tout réconfort. Dans toutes nos
détresses, il nous réconforte ;
ainsi, nous pouvons réconforter
tous ceux qui sont dans la
détresse, grâce au réconfort que
nous recevons nous-mêmes de
Dieu. En effet, de même que
nous avons largement part aux
souffrances du Christ, de
même, par le Christ, nous
sommes largement réconfortés.
Quand nous sommes dans la
détresse, c’est pour que vous
obteniez le réconfort et le salut ;
quand nous sommes réconfortés,
c’est encore pour que vous obteniez le réconfort, et cela vous
permet de supporter avec persévérance les mêmes souffrances
que nous. » (1 Co 1, 3-6)
Je terminerai par cette
prière attribuée à saint
François d’Assise :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette
l’amour.
Là où est l’offense, que je mette
le pardon.
Là où est la discorde, que je
mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette
la vérité.
Là où est le doute, que je mette
la foi.
Là où est le désespoir, que je
mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je
mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je
mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche
pas tant à être consolé qu’à
consoler,
à être compris qu’à comprendre,
à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on
reçoit,
c’est en s’oubliant qu’on se
retrouve,
c’est en pardonnant qu’on est
pardonné,
c’est en mourant qu’on ressuscite
à l’éternelle vie. » ❑
Infos paroissiales
Mouvement Chrétien des Retraités
Le Mouvement Chrétien des retraités
Ce serait sans doute pour vous l’occasion
de mieux connaître notre mouvement qui
organise une journée festive
réunira ce jour là des membres des 5 diocèses
le 2 juin 2016 au Caylar (30).
de la région apostolique (Languedoc
Le prix de la journée est de 35€ trans- Roussillon).
port en bus compris.
Vous trouverez une affiche au fond de
Inscription jusqu’au 15 mai 2016
chacune de nos églises.
Jean Brincourt : 04 68 98 85 76 - [email protected] - GSM : 06 75 58 09 77
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
6
Saints
Reinald DEDIES
Le culte marial dans nos paroisses
Dès ses origines, Perpignan, qui n’est
qu’un hameau au IXe siècle, dédie son premier
lieu de culte attesté à Nostra Senyora dels còrrecs ; il sera bientôt remplacé par saint Jean,
mais la dévotion subsistera dans l’absidiole
sud et va durer jusqu’à nos jours :
l’image actuelle, de tradition
romane mais du XIIIe, est le plus
ancien témoignage de la dévotion
mariale. Comme son homologue de
Notre-Dame la Réal, elle présente
Marie en sedes sapientiae, trône de la
sagesse : assise, montrant son
enfant, pour signifier son rôle dans
l’histoire du salut qui est d’assumer
l’Incarnation du Fils de Dieu. Les
deux images ont subi de nombreuses restaurations au long des
siècles et très récemment.
Monseigneur de Carsalade avait
revivifié le culte. On ne peut que
déplorer l’absence prolongée de
cette statue emblématique, sous
prétexte de restauration mais plus
probablement pour la mettre en sécurité :
quousque tandem abutere patientia nostra?
Dès l’époque gothique, une perception
moins hiératique de la figure mariale va s’imposer : Marie est contemplée dans sa vie quotidienne, même si on la pare d’atours royaux.
Le retable de la mangrana en est un bel
exemple : la statue d’origine tenait une grenade, symbole de fécondité.
Les ordres religieux vont développer le
culte marial et multiplier les invocations :
Nostra Senyora de gràcia, (Marie médiatrice
de la grâce) tenue pour miraculeuse et très
vénérée, a disparu avec l’église des Augustins.
Mais de nombreuses œuvres d’art, récupérées
par nos églises paroissiales gardent le souvenir
d’autres couvents disparus, la dévotion à
Notre-Dame du mont-Carmel présente à la
Cathédrale, à Notre-Dame la Réal, à SaintJacques, avait survécu jusqu’aux années 50.
Seule s’est maintenue
active la dévotion du
rosaire propagée par
les Dominicains. La
fête fut instituée pour
commémorer la victoire de Lépante contre
les ottomans. Le vocable de Notre-Dame
de victoire, du couvent des minimes,
s’est maintenu à la
chapelle de l’hôpital
militaire rue Foch
avant son transfert à
Saint-Mathieu. Mais
c’est sous le nom de
Rosaire, que la dévotion s’est répandue et
nous a laissé un très beau retable à SaintJacques : les confréries restent bien vivantes
sous la forme de groupes de prière.
D’autres confréries nous ont légué leurs
invocations populaires : Les tisserands avaient
pour patronne la Vierge de l’espérance, fêtée
le 18 décembre, jour de la fête mariale des
églises hispaniques depuis le VIIe siècle. Nous
en gardons la splendide chapelle à SaintJacques, une autre à Notre-Dame la Réal, une
clinique sous son vocable, et des associations
d’aide aux futures mères. D’autres confréries
nous ont laissé à Saint-Jacques, et sur un basrelief rue d’En Calce, els Desamparats ou
l’on voit Marie qui abrite dans son manteau
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
7
Saints
des personnes de toutes conditions et de tous
âges, la Soledat (Vierge de solitude) à NotreDame la Réal, et enfin, invocation d’actualité
cette année, la Misericòrdia, qui patronnait
l’Hospital dels pobres, et dont l’institution du
quartier Saint Martin porte encore le nom.
La thèse de l’Immaculée Conception,
d’origine orientale, est reçue dès le Xe siècle,
avec une ferveur particulière dans les pays hispaniques. Le culte, autorisé au XVe siècle était
déjà populaire en Catalogne. En témoignent
l’agrandissement de la chapelle de la cathédrale qui sera le siège du culte paroissial
jusque dans les années 60, les fresques de
Gamelin et le somptueux retable de
Tremullas consacré à l’immaculée, Maria
Puríssima. La proclamation du dogme en
1854 sera l’occasion de composer un chant
devenu emblématique : Cantem tots la glòria.
L‘annexion à la France introduira la commémoration du Vœu de Louis XIII : lorsqu’il eut la certitude d’avoir l’enfant qu’il
espérait toujours après 22 ans de mariage,
Louis XIII, reconnaissant, consacra la France à
Marie. Un petit retable, provenant certainement d’un couvent voisin représente la scène
dans une chapelle de Notre-Dame la Réal.
Enfin, il faut mentionner les statues habillées
parmi lesquelles la Vierge de la sacristie
qu’on montre, somptueusement parée, en
tenue de deuil la semaine sainte puis joyeuse,
vêtue de blanc à Pâques, et la Dormition de
Notre-Dame la Réal, représentation sculptée
de la Vierge sur son lit de mort, que l’on
expose à l’occasion des fêtes de l’Assomption.
Après le chaos de la révolution, le XIXe
est une époque de reconstruction, nous dirions
de nouvelle évangélisation. La dévotion
mariale sera marquée par les apparitions. Le
phénomène n’est pas nouveau mais prend une
importance étonnante, après les événements
de la rue du Bac en 1830 (la « médaille miraculeuse »). Les apparitions de la Salette en
1848, malgré les hostilités que suscitent
jusque dans l’église les tentatives de récupéra-
tion politique, vont populariser l’image
conforme aux descriptions des voyants :
Notre-Dame la Réal a sa chapelle. À SaintJean un autel lui est consacré sous l’orgue,
puis déplacé sous l’arc septentrional à côté du
porche ; la statue n’a pas été replacée après la
récente restauration. Le culte connut un vif
succès avant d’être éclipsé par celui de NotreDame de Lourdes, autorisé en 1860 et toujours très populaire dans chaque paroisse :
l’ancienne résidence des Jésuites est sous son
vocable. Mieux encore, à Saint Mathieu, la
chapelle sous l’orgue est dédiée à diverses
apparitions : Notre-Dame de Lourdes et sainte
Bernadette dominent l’autel, tandis que des
peintures murales évoquent d’un côté la
Salette et de l’autre Pontmain. Plus récemment, on a joint la Vierge de fatima à ce
curieux ensemble.
Mais, logiquement, c’est notre paroisse
mariale Notre-Dame la Réal qui se distingue :
le chœur et pas moins de six chapelles
mariales, 16 statues de Marie et 6 bas-reliefs
ou médaillons, dont le splendide albâtre de la
Mare de Deu de la llet qui donne le sein à
son fils ; 25 tableaux, certains remarquables,
comme « Marie berçant Jésus » à la sacristie,
complètent le décor.
La permanence du thème marial s’explique certes par l’importance de Marie dans
l’histoire du salut. Mais la capacité du peuple
chrétien au cours des âges à actualiser le personnage selon les besoins et les tendances de
chaque époque, à voir en elle tour à tour la
Reine épouse de l’Esprit et mère de Dieu,
l’humble servante du Seigneur, la mère heureuse de Bethléem, douloureuse au calvaire,
triomphante en paradis, la protectrice, la
médiatrice des grâces, ... expliquent bien cette
foule de vocables, de localisations, et donc
d’images que nous ont légués les siècles passés. Elle reste ainsi Notre Dame, d’ici et de
partout, d’aujourd’hui et de toujours, la stella
maris qui guide et rassure, qui montre Jésus
et nous ouvre la porte du monde à venir. ❑
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
8
Visages d’Eglise
Entretien réalisé par Michel BOLASELL
Suzanne Daubin
A la tête de l’Œuvre des Campagnes du diocèse depuis plus de trente ans, Suzanne Daubin nous
explique la raison d’être et le fonctionnement de cette institution, essentiellement vouée à l’aide aux prêtres. Une activité passionnante à bien des égards souligne-t’elle, que seules les difficultés de l’âge la
contraignent d’interrompre… pas avant de trouver l’indispensable relais.
Comment avez-vous
intégré le service des
Œuvres des Campagnes ?
Par le biais de l’ex-communauté des Jésuites qui
était jadis très active à
Perpignan. Je fréquentais à
ce moment-là, la chapelle
Notre-Dame de Lourdes, et
c’est à l’initiative des prêtres
de cet ordre, largement
impliqués dans l’essor de
l’institution à partir de
1945, que j’ai choisi à mon
tour de m’y consacrer.
Qu’est-ce qui vous a
spécifiquement attirée
dans cette démarche ?
Le trait d’union que ce
mouvement suscitait pour
assurer le maintien du
catholicisme français dans le
monde rural. Ce que l’on
qualifiait alors d’alliance
entre « le donjon et le clocher » ou « du château et du
presbytère », qui revenait en
fait, à créer un pôle d’intérêt
commun entre le milieu aisé
des campagnes et la vie
urbaine. Une œuvre en
continuité directe avec l’environnement du catholicisme social de l’époque et
qui se perpétue aujourd’hui
sous une forme distincte.
Comment est structurée cette institution ?
L’Œuvre des Campagnes est dirigée à Paris, par
un conseil central composé
d’un conseiller ecclésiastique national et de quinze
membres, tous bénévoles,
qui orientent et animent
l’institution. C’est ce conseil
qui nomme les délégués
diocésains, un par diocèse,
assisté d’un clerc nommé
par l’évêque.
Le délégué diocésain est
la cheville ouvrière qui établit le lien entre les prêtres à
aider, les donateurs et bienfaiteurs et le conseil central
de l’œuvre.
Quelles sont vos fonctions en tant que déléguée
diocésaine des Pyrénéesorientales ?
Dans un premier temps,
celle de faire connaître
l’Œuvre des Campagnes
auprès des diverses paroisses
et de mobiliser les fidèles
pour recueillir les différents
dons et legs. Il s’agit ensuite
de transmettre au siège les
demandes de recours au profit des prêtres. Puis de lui
faire parvenir les divers dons
reçus en espèces ou en
chèques.
A la suite de quoi, le
conseil central rassemble la
totalité des sommes versées
et effectue leur répartition
en toute liberté, en fonction
des demandes exprimées.
Pouvez-vous en donner une illustration concrète ?
Au gré des demandes
que nous avons expédiées au
siège parisien, notre action
en 2015 a ainsi permis d’ai-
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
9
Visages d’Eglise
der cinq prêtres du diocèse à
changer leur voiture, à la
réparer ou à l’entretenir.
Nous avons également
envoyé des secours à quatre
autres prêtres et fait servir
des honoraires de messe à
cinq clercs. Ce qui fait un
total de 13.140 euros distribués alors que nous n’avons
envoyé que 8.000 euros
issus des dons récoltés lors de
cette même année. Il faut
cependant préciser qu’en
matière de cumul des dons,
le département des PyrénéesOrientales a toujours fait
montre d’une grande générosité, puisqu’avec 14.293
euros recueillis en 2008 par
exemple, le diocèse s’est
classé en huitième position
sur le plan hexagonal, devant des villes à la population bien plus importante,
telles que Nantes, Versailles, Montpellier ou Rennes.
Je voudrais également
ajouter, qu’indépendamment
de l’Œuvre des Campagnes,
notre petite équipe envoie
chaque fin d’année, un colis
de Noël aux prêtres retraités.
Des prêtres, retraités
ou actifs, auxquels vous
portez, semble-t-il, une
grande affection…
C’est le sentiment que
j’ai toujours éprouvé. D’abord, parce qu’ils sont les
représentants du Christ
dans chacune de nos
paroisses, et tout autant
parce que leur vie solitaire
et matérielle est souvent difficile à supporter. D’où mon
effort constant à essayer
d’aplanir leurs difficultés et
à instaurer des liens d’amitié
avec les paroissiens.
Vivant à leur contact
depuis longtemps, j’ai ainsi
établi des liens cordiaux
garants d’une authentique
richesse.
Ce faisant, après plus
de trente années de pré-
sence à la tête des Œuvres
des Campagnes du diocèse, vous exprimez le
désir de passer la main…
A bientôt quatre-vingt
dix ans, il est en effet plus
que temps. Autant pour ce
qui me concerne d’ailleurs,
que pour les autres membres
–féminines– de l’Œuvre des
Campagnes locale, qui ont à
peu près le même âge.
La tâche est exaltante et
devrait séduire tous celles et
ceux qui sont larges d’esprit
et qui aiment les prêtres.
Dans le souci de pérenniser
l’œuvre, nous avons déjà
trouvé quelques responsables d’équipe dans plusieurs
paroisses : Rivesaltes, Prades,
Canet, Saint-Estève.
Reste encore à recruter
mon successeur ainsi que les
cinq membres du bureau. ❑
Infos paroissiales
Bibliothèque Saint-thomas d’Aquin
La Bibliothèque SaintThomas d'Aquin a ouvert sa
porte au public
le lundi 20 avril 2015
C'est grâce à vous tous
qu'elle a pu accueillir et partager culture et cordialité.
Merci infiniment.
Ce premier anniversaire
sera l'occasion de faire le
bilan de ses activités et de
présenter ses projets ...
Nous avons donc le
plaisir de vous convier à
l'Assemblée Générale qui se
tiendra le mercredi 11 mai
à 17h30 à la Maison Saint
Christophe, 2 rue des rois de
Majorque.
Nous vous espérons
nombreux à cette rencontre.
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
10
Infos paroissiales
Denier de l’Eglise centre-ville
Bilan du 1/01/2016 au 31/03/2016
160 foyers donateurs
19 666,85 €
Merci !
Entraide et Partage
Les membres du groupe Entraide et
Partage invitent les paroissiens à participer
à « la Matinée de la Miséricorde »
le mercredi 25 mai 2016
à la cathédrale Saint-Jean.
Le programme sera le suivant :
- 9h30 Visite commentée de la Cathédrale.
- 10h30 Parcours du Chemin de la
Miséricorde
- 12h00 Repas pris en commun (participation facultative)
Inscriptions à la permanence de la cathédrale tous les jours sauf le dimanche
Inscription au déjeuner avant le samedi
21 mai 2016.
Soyez bien vivement remerciés pour
l’accueil que vous avez
réservé à l’AED dans votre paroisse, les 23 et
24 janvier derniers. J’espère que le témoignage du père Samer Nassif a éveillé les
membres de l’assemblée à la fraternité et au
partage avec les Chrétiens persécutés.
J’ai été très touché par la générosité de
tous : dons et ventes ont permis de recueillir la somme de 2.770 €. Je vous prie de
transmettre mes remerciements à vos paroissiens.
Ce geste de partage est le signe de la
communion qui nous unit – par delà les
frontières – à tous les membres du Christ, en
particulier aux plus souffrants d’entre eux.
Merci de nous aider à les soutenir et à lutter
contre toutes les formes de discrimination
dont ils sont les victimes.
Jean-Philippe Meunier, délégué régional AED
Sœurs Carmélites de Vinça
Dans la joie de ce beau temps pascal,
nous venons vous remercier infiniment pour
l’aide que vous nous avez apportée au
moment de Noël en contribuant généreusement à la vente de nos cartes de vœux et de
nos confitures.
Mme Zago nous a fait part de votre soutien pendant le Carême et nous vous en
remercions. Sachez que pendant tout ce
temps de silence et recueillement pour
nous, nous avons porté toutes vos intentions
dans nos prières et avons demandé au
Seigneur de vous dire toute notre grande
reconnaissance en vous comblant de tous ses
bienfaits.
Encore merci de tout cœur pour votre
aide si précieuse pour notre Carmel.
Vos Sœurs Carmélites de Vinça
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
11
Agenda paroissial
Site internet
www.cathedraleperpignan.fr
– Dans nos églises –
Dimanche 1er mai
6ème dimanche de Pâques année C - Quête Entraide et Partage
18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame La Réal, présidée par l’abbé Soulet
Lundi 2 mai
S. Athanase, Evêque et Docteur, +373
14h00 Pèlerinage de la Miséricorde du personnel de l'évêché à la Cathédrale
Mardi 3 mai
Ss Jacques et Philippe, Apôtres
11h00 Messe du Saint-Esprit à Notre-Dame de Lourdes
Mercredi 4 mai Messes anticipées de l’Ascension du Seigneur
Saint-Mathieu à 17h00
Sainte-thérèse à 18h00
Notre-Dame de la Réal à 18h30
Jeudi 5 mai
Solennité de l’Ascension du Seigneur
Messes de l’Ascension du Seigneur
Cathédrale à 08h00, 9h30, 11h00, 18h30
Saint-Jacques à 09h30
Notre-Dame de Lourdes à 11h00
(Pas de messe à Notre--Dame de la Réal à 18h30)
Vendredi 6 mai
de la férie
9h00
Dévotion au Sacré Cœur de Jésus, adoration du St-Sacrement à N-Dame de Lourdes
Samedi 7 mai
de la férie
9h00
Dévotion au Cœur Immaculée de Marie, salut du Saint-Sacrement à N-Dame de Lourdes
14h30 Pèlerinage de la Miséricorde de la communauté de l’Emmanuel à la Cathédrale
16h30 Mariage de Candice Donatille et François Xavier Jauze à la Cathédrale
Dimanche 8 mai
7ème dimanche de Pâques année C - Quête impérée pour la communication
10h30 Baptême de Hélia Cartier à Saint-Jacques
Mercredi 11 mai
de la férie
14h30 Rencontre de la Pastorale des Malades chez les sœurs de la Réal
17h30 Assemblée Générale de la Bibliothèque S. Thomas d’Aquin à la maison St-Christophe
19h30 Conseil économique à la maison Saint-Christophe
Jeudi 12 mai 20h30 Catéchèse pour adultes « Dives in Misericordia » par l’abbé Soulet
(encyclique de saint Jean-Paul II sur la miséricorde) à la maison St-Christophe (N-D la Réal)
Vendredi 13 mai
Notre-Dame de Fatima
15h00 Heure de la Miséricorde à Notre Dame de Lourdes
Samedi 14 mai
S. Mathias, Apôtre
Pas de Lectio Divina à 9h00 (reporté au 18 juin 2016)
Retraite des 1ères communiants de la paroisse
11h00 Messe pour les âmes des hérétiques et des apostats à Notre-Dame de Lourdes
10h30 Pèlerinage de la Miséricorde de la commu. de paroisses Saint-Jérôme à la Cathédrale
15h00 Mariage de Elodie Delsuc et Phat Mounivong à la Cathédrale
Dimanche 15 mai Pentecôte - Quête impérée pour la communication Quête pour l’ œuvre des campagnes
11h00 Confirmation des adultes du diocèse par Mgr Turini à la Cathédrale
11h00 Messe du Saint Esprit à Notre-Dame de Lourdes
13h00 Baptêmes de Cathie Martinez et Romy Chanard à la Cathédrale
17h30 Vêpres Solennelles à la Cathédrale
Lundi 16 mai
Dédicace de la Cathédrale
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
12
Agenda paroissial
Jeudi 19 mai S. Yves
20h30 Conseil pastoral au foyer Gerbet
Samedi 21 mai
S. Christophe Magallanés et ses compagnons, martyrs, +1926
10h30 Baptêmes d’enfants de l’école Sainte-Thérèse à Notre-Dame La Réal
11h00 Baptêmes de Bruno Reyes, Sarah Martinez, Jeanne et Ricardo Martinez, Trinidad Vargas, Ricardo Santiago à la Cathédrale
12h30 Baptêmes d’enfants de l’école Sainte-Thérèse à Notre-Dame La Réal
18h00 Bénédiction des pétales de Sainte-Rita et messe à Saint-Mathieu
Dimanche 22 mai
Solennité de la Sainte Trinité
10h30 Baptême de Arthur Pares-Bastouill à Saint-Jacques
11h00 1eres communions d’enfants de l’école Sainte-Thérèse à Notre-Dame La Réal
11h00 Messe des Jeux floraux à la Cathédrale
Mercredi 25mai
S. Gregoire VII,pape, +1085
9h30
Pèlerinage de la miséricorde d’Entraide et Partage et Bibliothèque St-Thomas d’Aquin à la Cathédrale
11h00 Baptême d’Omella Reynot à la Cathédrale
Samedi 28 mai
de la férie
‘‘ 24h00 pour le Seigneur ’’ au Dévôt-Christ
Adoration du samedi 28 mai, après la messe de 8h00 jusqu’au dimanche 29 mai, 8h00
10h30 Profession de foi d’enfants de l’Institution La Salle Saint-Jean à la Cathédrale
15h00 Mariage de Paola Vinci et Ludovic Micalef à la Cathédrale
16h30 Mariage de Stéphanie Doppler et Paul Garrigue à la Cathédrale
Dimanche 29 mai
Solennité du Saint- Sacrement du Corps et du Sang du Christ
9h00 Messe grégorienne au Dévôt-Christ
10h30 Messe solennelle à la Cathédrale
avec les 1ères communions et professions de foi de la communauté de paroisses
11h45 procession du Saint-Sacrement sur la place de la Cathédrale.
Pas de messe à Saint-Jacques, ni à Notre-Dame La Réal
13h00 Baptêmes de Manon et Lou Gauci à la Cathédrale
– Centre-Ville –
Le 1er jeudi du mois 18h00 Cercle du silence, place de Catalogne (sauf Ascension)
tous les samedis 11h00 Concert de carillon (lieu d’écoute : parvis du vieux Saint-Jean)
Mardi 3 mai
20h30 Confé. de l’Ass. cult « «Auzias March, premier poète en langue catalane» par
Marie-Claire Zimmermann, prof. émérite de l’Univer. de Paris IV, Sorbonne (Maison de la Catalanité)
Jeudi 5mai
10h30 Concert de carillon à la Cathédrale
16h00 Concert d’orgue par Jean-Pierre Baston et Raoul Mégélas à la Cathédrale
Lundi 11mai
18h30 Confé. « La Miséricorde dans l’Evangile » par le père D. Broussat (N-D L)
Dimanche 22 mai 16h00 Concert par la chorale « A Voce Felice« à Sainte-thérèse
– Diocèse –
Mardi 3 mai
Du 5 au 8 mai
Samedi 14 mai
Lundi 16 mai
Vendredi 20 mai
Samedi 21 mai
Jeudi 26 mai
Samedi 28 mai
9h30 Formation des prêtres et diacres (Maison Diocésaine)
Pèlerinage diocésain à Lourdes
9h30 «Bienheureux les cœurs purs » par le Père Pierre Debergé (Maison Diocésaine)
Rassemblement des scouts et guides et anciens, à Serrabonne
Formation Fleurir en Liturgie aux « Fontanilles » (Maureillas)
Confirmation Enseignement Catholique, Salle Polyvalente de Villeneuve de la Raho
9h30 Rassemblement des équipes du Rosaire à St-Jean-Paul II (Mais. Diocésaine)
Jubilé des Diacres aux « Fontanilles » (Maureillas)
Marche de la Solidarité avec le Secours Catholique
4eme étape pour les confirmants des aumôneries (Maison Diocésaine)
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
13
Vie de l’Eglise Centre-Ville
Vigile Pascale à la cathédrale
Baptêmes d’adultes dans la nuit de Pâques
Rencontre du Christ et de sa mère
devant la Cathédrale le matin de Pâques
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016

Documents pareils

CCV N 64 juin 2016 - Cathédrale Saint-Jean

CCV N 64 juin 2016 - Cathédrale Saint-Jean simple hommage ! Les funérailles chrétiennes sont la prière de l’Eglise pour accompagner ceux qui sont devenus membres du Christ mort et ressuscité par le baptême. « On prie pour qu’ils passent ave...

Plus en détail