Rock`n`News No 7 - Septembre 09

Journal du Fréquence Rock – Septembre 2009
L Soirée annuelleminl
S 30 janvier 2010 vfai
Case postale 426
2002 Neuchâtel
www.frequencerock.ch
Dans ce journal :
llll
-La démo du 29 août raconté par Nina
-L’interview de Momo juste avant sa retraite
-Les bobos de nos danseurs
1
p.3l
p.8-9l
p.10I
Amis du Rock et du Fréquence Rock,
Bonjour !
2 et 2 font 4, si + imparfait, aus-bei-mitnach-seit-von-zu implique le dativ… Et
oui c’est la rentrée des classes et il faut
se remettre à la page !
Pour nos danseurs, c’est pareil, après
quelques semaines de repos, il faut
reprendre les entraînements, revoir tous ces ballets qu’on oublie si vite
et perdre les quelques kilos pris entre deux cocktails en bronzant au
bord de la piscine de cet hôtel en Corse !
En ligne de mire : deux objectifs ! La saison d’automne 2009, qui promet
de bons résultats vu la qualité de nos couples, et la soirée annuelle,
prévue le 30 janvier 2010.
Ça semble loin tout ça… Mais comme à l’école : au
début on se dit que les examens sont bien assez tard et
au final, on a déjà plus le temps pour les bosser !
Croyez bien que de notre côté, on va s’y mettre dès
maintenant pour vous proposer, comme chaque année,
le plus beau des spectacles et en attendant…
Bonne lecture !!!
Thierry Grünig
2
Samedi 29 août, nous sommes allés danser à Concise à
« la nuit du grizzli ». C’était dans une tente au bord du
lac. Il y avait cinq couples du Fréquence Rock et deux du
Gruyère Rock. Nous avons dansé deux fois une demiheure.
Avant la démo, on a dû répéter plus que d’habitude… Car
c’est la rentrée et l’on oublie vite les ballets pendant les
vacances.
Lors de la soirée, on dansait juste à côté des instruments
de l'orchestre. On n’avait pas beaucoup de place, mais
on a quand même bien géré! D'ailleurs, bravo à Floriane
et Bastien, car il y avait juste assez de hauteur sous la
tente, et les saltos étaient très proche des barres, mais ils
ont assuré!
Quand nous ne dansions pas, c'est l’orchestre autrichien "Alpin
Vagabunden" qui faisait le show. Ses musiciens étaient très amicaux, de
très bonne humeur et mettaient l'ambiance, du mieux qu'ils pouvaient…
Au vu du manque de monde. Plusieurs spectateurs dansaient en couple,
sur la scène. Deux femmes sont d'ailleurs venues chercher deux de nos
danseurs pour valser avec elles, mais le seul qui s'y est collé, c'est
Bastien!
Pendant les pauses, Sébastien faisait le show dans les "vestiaires".
Habillé de son pancho et de son chapeau, il faisait rire la galerie avec
ses danses mexicaines!
A la fin de la soirée, on nous a offert à manger: hot dog ou steak
vigneron! Et nous sommes même repartis avec les décorations de table
à savoir des pommiers d’amour!
Pour finir, c'était une super démo, nous avons été très bien accueillis, le
peu de public nous a bien applaudi et a été, à en croire, content de notre
show!
Nina
3
Concours
26.9
10.10
24.10
24.10
15.11
21.11
28.11
12.12
Swiss Cup, Cernier
Swiss Cup, Kirchberg
Swiss Cup, Zollikofen
Masters Mondial, Münich (All)
Swiss Cup, Schaffouse
Masters Mondial, Lyon (F)
Championnats du Monde, Genève
Swiss Cup, Schönbühl
JD JB JA C B A
JD JB JA C B A
JD JB JA C B A
A
JD JB JA C B A
A
A
JD JB JA C B A
Swiss Cup, Schaffouse, 25 avril
Cat. B :
Cat. C :
Cat. JB :
Nina Perret et Fabien Ropraz, 1er
Gwenaëlle Peterman et Raphael Guye, 6e
Sévita Conejo et Duncan Mottas, 14e
Swiss Cup, Winterthur, 9 mai
Cat. A :
Cat. B :
Cat. B :
Cat. C :
Floriane Guye et Bastien Aubert, 7e
Nina Perret et Fabien Ropraz, 1er
Christelle Rouiller et Jonas Grossenbacher, 5e
Gwenaëlle Peterman et Raphael Guye, 4e
Swiss Masters, Ortschwaben, 16 mai
Cat. A :
Cat. B :
Cat. B :
Cat. C :
Cat. JB :
Floriane Guye et Bastien Aubert, 9e
Nina Perret et Fabien Ropraz, 2er
Christelle Rouiller et Jonas Grossenbacher, 12e
Gwenaëlle Peterman et Raphael Guye, 3e
Sévita Conejo et Duncan Mottas, 16e
4
Swiss Cup, Uetendorf, 30 mai
Cat. A :
Cat. B :
Cat. B :
Cat. C :
Cat. JB :
Floriane Guye et Bastien Aubert, 10e
Nina Perret et Fabien Ropraz, 2er
Christelle Rouiller et Jonas Grossenbacher, 7e
Gwenaëlle Peterman et Raphael Guye, 4e
Sévita Conejo et Duncan Mottas, 16e
Championnat Suisse, Frauenfeld, 20 juin
Cat. A :
Cat. B :
Cat. B :
Cat. C :
Cat. JB :
Floriane Guye et Bastien Aubert, 9e
Nina Perret et Fabien Ropraz, 1er
Christelle Rouiller et Jonas Grossenbacher, 11e
Gwenaëlle Peterman et Raphael Guye, 5e
Sévita Conejo et Duncan Mottas, 18e
Bravo à tous les couples du club pour ces excellents résultats et
bonne chance pour la saison d’hiver !!!
Toutes les photos des
concours sont sur :
www.frequencerock.ch
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Cinq couples dansent en compétition en 2009. Voici les portraits de
Gwenaëlle et Raphael :
Gwennaëlle Petermann :
À 15 ans, Gwennaëlle vient de reprendre
l’école. Elle danse du rock depuis 2006 et
a commencé la compétition cette année
en catégorie C avec Raphael. Vu comme
ça, difficile de croire que ce petit bout de
chou aime faire autre chose que tchater
sur Facebook et pourtant, Gwen (de son
petit nom) aime les sensations fortes. Elle
pratique la moto cross ce qui n’est pas
sans donner des cheveux blancs à son
partenaire qui a appris à « faire avec ». S’il
y a bien quelque chose qui peut lui servir
dans les deux sports, c’est de savoir
tomber !
Raphael Guye :
Raphael a 20 ans et étudie
l’informatique, il est d’ailleurs notre
webmaster. Il est le premier
danseur 100% Fréquence Rock.
Forcé par sa maman, il a
commencé le rock acrobatique alors
que le club en était à son deuxième
cours débutant de son histoire. Il a
fait ses premiers pas Jive avec sa
sœur Floriane. Résultat ? Il a fini
par aimer ça et devenir vicechampion Suisse en Junior A en 2006… Et rebelote en catégorie C un
an plus tard. Heureusement qu’il n’avait « pas envie » ! Il danse depuis
2008 avec Gwen. Ensemble, ils évoluent en C et préparent la catégorie
B… Et pourquoi pas, finir sur le podium l’année prochaine ?
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Rock Band
Et non, cette fois, on ne parle pas d’un groupe de musique mais d’un jeu
vidéo pour rocker !
Rock Band a pour ambition de transformer votre salon en véritable salle
de concert ! Avec sa guitare, sa batterie et son micro fournis, vous
n’apprenez pas à danser le rock acrobatique, je vous le concède, mais
vous avez la possibilité de transpirer devant votre télévision en vous
éclatant sur une soixantaine de tubes des années 60 à aujourd’hui.
Là, il n’est pas question de compter en six temps mais en quatre. Une
fois lancé, on part à la découverte des plus beaux solos de guitare des
meilleurs groupes de rock au monde : de Nirvana à ACDC, en passant
par Garbage et même… Tokyo Hotel… Bon… Ce groupe-là, je ne l’ai
pas trop joué.
Chaque note jouée
rapporte des points
et de l’énergie à
dépenser lors de
solos de la mort qui
tue. Plus on avance
dans le jeu, plus on a
de fans et plus on a
la possibilité de jouer
loin dans le monde.
Alors, tout ça c’est bien joli, mais, au fond, je m’interroge. Avec un jeu
comme celui-ci, on peut bosser son sens du rythme avec de « vrais »
instruments. J’ai aussi découvert, il y a quelques mois, qu’on pouvait
faire du fitness sur sa Wii, apprendre à chanter sur sa Playstation et
savoir compter grâce à sa Nintendo DS… À quand un jeu pour
apprendre à danser le rock acrobatique ?
Thierry
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Le 26 septembre prochain à
Cernier,
Jade
et
Maurizio
Mandorino, n° 1 mondiaux,
danseront pour la dernière fois
à un concours suisse. Joint par
téléphone, le vice-champion du
monde se confie pour le
Rock’n’News.
Après le championnat du Monde
le 28 novembre, vous arrêtez la
compétition. Comment vous
sentez-vous à l’aube de cette
retraite ?
Je pense que je suis arrivé aux
limites de ce que je pouvais faire
dans ce sport. Avec mon gabarit, je ne vais pas pouvoir aller plus loin.
J’ai commencé la compétition en 1993, j’ai été champion du monde,
vice-champion du monde et champion suisse trois fois, donc le 26
septembre, ça va être sûrement un gros pincement au cœur. Je
l’accepte, car c’est mon choix de mettre fin à ma carrière, mais ça va
être dur.
Quel regard portez-vous sur votre carrière de danseur ?
Plutôt positif ! Je me rappelle quand j’étais en junior, je disais toujours à
mes partenaires que je voulais être champion du monde… Mais pas
avec elles, parce que je savais que ça n’irait pas. Je me suis embrouillé
avec mes danseuses à cause de ça d’ailleurs. Et la fois où j’ai été pour
la première fois au championnat du monde, je n’y croyais pas. C’était un
rêve, mais je n’étais pas sûr que j’allais vraiment y arriver. Quand je
regarde en arrière, je me dis qu’il y a eu des meilleures années que
d’autres mais globalement, il y a beaucoup plus de positif.
8
En quoi cela vous a-t-il aidé d’être
un pro de la danse ?
Je pense que j’aurai amené au rock
une
manière
de
danser
plus
chorégraphique. Avec la danse, j’ai un
répertoire de mouvement plus grand et
ça m’a bien aidé.
Et maintenant ?
J’aimerais bien pouvoir faire profiter de
mon expérience à qui le veut.
J’aimerais bien m’occuper un jour d’un
couple A. Pour le moment, je bosse
surtout pour le Tic-Tac Rock à Cernier
pour former tous ces jeunes. Leur
apprendre ce que je sais.
Que pensez-vous
du
rock
neuchâtelois ?
Je trouve que les
clubs neuchâtelois
sont
toujours
autant abrutis de
ne pas travailler
plus
ensemble !
C’est tout ce que
j’ai envie de dire à
ce sujet.
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Spécial : « Bobos»
Mal de dos ; articulations qui grincent ;
gastro, et autres bobos, même les
danseurs de rock ne sont pas à l'abri...
pourtant vous continuez de venir à
l'entraînement. Quand faut-il s'arrêter de
danser?
Bastien : « Un bon sportif devrait connaître
son corps et ses limites. J'ai mal, mais est-ce
que je peux ou je ne peux pas assurer un
entraînement? Je pense aussi que certains
sont plus douillets que d'autres. »
Raphael : « Une fois, par exemple, je me suis fait une petite fissure au
coude en tombant en skate. J'avais 14 ans. Le mardi suivant, j'étais à
l'entraînement avec une attelle! »
Fabien : « En principe, c'est pas un petit bobo qui va m'arrêter. Après,
tout dépend de la blessure. Si elle t'empêche radicalement de danser, la
question ne se pose pas, et si je sais qu'en forçant je risque
sérieusement d'aggraver le cas, je préfère m'arrêter 3 jours que 2 mois.
Il faut donc connaître son corps et ses limites et savoir faire des choix
intelligents pour se rétablir au plus vite. »
Thierry : « Danser et avoir mal ci et là, ça fait parti du sport. C’est sûr
qu’une grosse gastro, je préfère la garder pour moi au fond de mon lit
que de la partager avec tout le club. »
Sans parler de danger de mort, jusqu'à quelle limite pourriez-vous
aller pour absolument danser au concours le plus important de
votre vie?
Fabien : « Jusqu'à une limite qui ne mette pas en danger ma partenaire!!
Et si vraiment je ne me sens pas capable, je préfèrerais ne pas danser
que de montrer quelque chose d'horrible sur scène!! »
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Raphael : « La limite, c'est moi qui la fixerai. Si je sens que je peux
danser, j'irai danser ! Même avec un contre-ordre du médecin. »
Thierry : « Je ne fais plus de concours. Mais pour la soirée annuelle par
exemple, je serais prêt à danser avec des béquilles s’il le fallait ! »
Bastien : « Je pense que si le risque est trop élevé, vaux mieux jouer la
sagesse et ne pas participer a cette compétition, si on est sûr de pouvoir
en danser une autre! Si je danse et que le risque est trop grand c'est
peut-être le dernier concours de ma vie que je pourrai faire! »
Tout le monde aime vanter ses
exploits. Et vous? Quel a été
votre plus gros bobo qui ne vous
a PAS empêcher de danser?
Bastien : « Il y en a eu beaucoup.
Le plus gros bobo ? Une petite
coupure avec un couteau qui m’a
mis trois mois à l’arrêt parce que je
m’étais coupé le tendon. La vérité,
c’est que j’ai repris le rock après un
mois et demi. J'ai viré l’attelle et le
pansement juste pour m'entraîner
une semaine afin de participer au
championnat suisse. On s’est entraîné à fond, mais finalement, on est
quand même tombé sur une acro et l’on n’a terminé que 4e. Mais si je
n'avais pas dansé ce jour-là, je le regretterais encore! »
Thierry : « Pendant toutes ces années, j’avais mal au dos à chaque
entraînement. Fitness, physio… Rien n’y faisait rien, juste ma mère qui
me mettait du Perskindol chaque mardi et vendredi. Et juste avant mon
dernier concours en 2007, je faisais de l’asthme d’effort. Ça rendait les
choses beaucoup plus difficiles, mais j’ai forcé jusqu’au dernier salut au
public. »
Raphael : « Je me rappelle m'être foulé la cheville en pleine saison et
ensuite avoir forcé dessus toute la semaine pour pouvoir danser le
samedi suivant en concours. Finalement c'est bien allé! »
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