Fédération Française des Sports sur Glace

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Fédération Française des Sports sur Glace
Fédération Française des Sports sur Glace
Assemblée Générale Ordinaire
MONTPELLIER 15 JUIN 2013
Monsieur Didier GAILHAGUET –
Bienvenue à tous et comme c’est la tradition, je vais demander à la jeune, mais très
efficace Présidente de la Ligue LANGUEDOC-ROUSSILLON, Madame Stéphanie
MARTIN, de bien vouloir nous accueillir sur ses terres.
Madame Stéphanie MARTIN –
Bonjour à tous, merci d’être là pour l’Assemblée Générale de la Fédération dans notre
belle ville de MONTPELLIER, siège de la région d’origine de notre Président, comme
vous le savez tous. (Rires) Comme vous avez pu le voir, le Parc des Expositions est
situé juste à côté de l’ARENA, qui est une grande salle événementielle de France, la
deuxième après le P.O.P.B., donc j’espère, j’espère que c’est une coïncidence et que
bientôt elle pourra accueillir un des grands événements de notre fédération. Je ne
vais pas m’étendre plus longtemps, je pense que la journée va être bien assez longue.
Je vous souhaite un agréable séjour dans notre région et je vous remercie d’être là.
Monsieur Didier GAILHAGUET –
Merci Stéphanie, il est vrai que cette région est très sympathique, ce n’est pas moi qui
vais contredire cela. Et Monsieur FONTANIÉ non plus. Encore que vous avez une
tendance à annexer votre région un peu facilement, vous n’êtes pas du LANGUEDOCROUSSILLON, vous êtes de MIDI-PYRÉNÉES alors, ne mélangeons pas…
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Et je le revendique !
Monsieur Didier GAILHAGUET- Dans cette région, il existe une tradition de
patinage, qu’il soit artistique, de danse, de patinage synchronisé, et je félicite
d’ailleurs de leur présence tous les Présidents de Clubs de cette ligue qui sont venus
ici. J’ai vu Monsieur FOACHE, j’ai vu Madame COUPARD, la secrétaire de la Ligue
que je salue. Que cette jeune Présidente soit donc remerciée pour le temps, le
dévouement qu’elle consacre au développement de nos pratiques dans les belles
patinoires de cette région si sympathique, et natale pour moi, ou rien d’ailleurs ne me
prédestinait à être parmi vous, aujourd'hui, j’étais plutôt « branché » rugby, mais
bon, j’ai mal tourné.
Stéphanie, je crois que tu as une amie aussi dans cette sympathique ville. C’est ton
amie, mais c’est aussi Madame le Maire que j’accueille aujourd'hui et, Madame le
Maire, vous ne me contredirez pas, il y a dans cette région tous les ingrédients que
nous trouvons dans les sports de glace. La passion, il y en a beaucoup, la créativité, la
générosité, la folie même parfois, du talent, sans perdre le respect de nos passions et
des valeurs qui fondent les femmes et les hommes de la SEPTIMANIE. Vous ne les
trouverez pas uniquement au plan rugbystique, footballistique ou de la célébrité de
ces sports collectifs qui ont fait de MONTPELLIER la ville la plus sportive de France,
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je crois à un moment, et encore bien maintenant. Et vous les trouverez aussi au
niveau culturel, car il fait bon tutoyer la modernité, et humer le terroir.
Au-delà de votre éminente responsabilité, Madame le Maire, je souhaiterais
également honorer une personne dont le parcours n’est pas anodin. Je veux bien sûr
parler de notre amie Éva BECCARIA, qui devint lorsque nous l’accueillîmes en
provenance d’un grand pays de patinage, une personne clé de notre fédération. Cadre
technique de l’État, elle a formé dans la belle patinoire du zoo de LUNARET les
champions de France par couple et en individuel, qui deviendront d’ailleurs par la
suite, pour certains, les entraineurs de Brian JOUBERT. Toujours passionnée de
sport, elle travaillera ensuite à la direction régionale des sports, tout en débutant avec
talent, une carrière de femme politique de premier plan qu’elle poursuit d’ailleurs
avec des convictions intactes, avec un dévouement sans égal et une compétence
affirmée sans pour autant perdre son accent qu’elle a progressivement teinté des
intonations chantantes bien de « par ici », mais elle n’a jamais oublié son amour
invétéré pour le patinage. Mon amie Éva, accepterais-tu de dire quelques mots à
notre assistance.
Madame Éva BECCARIA –
Monsieur le Président et cher Didier, tu m’as beaucoup émue, d’autant plus que je
l’étais déjà depuis ce matin en rencontrant des personnes que j’ai connues durant mes
vingt-cinq ans de cadre technique des sports de glace.
Donc, vous me voyez vraiment extrêmement heureuse et honorée de représenter
aujourd'hui le Maire de MONTPELLIER et je veux aussi jouer un petit peu le service
multicarte, parce le Président de l’agglomération de MONTPELLIER, Jean-Pierre
MOURE m’a demandé également de le représenter. Et vous transmettre également
toute la sympathie du Directeur Régional Jeunesse et Sport, Monsieur Pascal
ÉTIENNE. Donc, vous voyez, la boucle est bouclée. Entre Stéphanie et moi, on joue
un duo pour les sports de glace absolument de choc, parce que je suis venue chercher
Stéphanie il y a quelque douze ans, dix ans ? Douze ans, on me dit, dans le bureau de
la Direction Régionale Jeunesse et Sport, où elle travaille. On manquait de dirigeants
pour fonder un nouveau club de patinage à l’ouverture de la patinoire de
MONTPELLIER à l’ODYSSEUM, et j’ai presque…, enfin, Stéphanie a accepté d’être
secrétaire du club (rires). Et aujourd'hui, elle est Présidente de Ligue et vraiment un
membre actif et dévoué de cette fédération qui m’est si chère.
Je ne vais plus parler de mon passé et de mes passions que je partage complètement
avec vous, mais je voudrais vous parler de la politique sportive de ce territoire.
Comme vous le savez, nous avons eu un homme très connu, je pense que vous
connaissiez tous Georges FRÈCHE par ses aspects médiatiques ou médiatisés, mais
c’était quelqu’un qui a partagé aussi ici les compétences du sport entre différentes
collectivités. Donc, la Mairie de MONTPELLIER est chargée de tout ce qui concerne
le sport de proximité. L’agglomération de MONTPELLIER a tout le sport de haut
niveau sur le territoire de 31 communes autour de MONTPELLIER et a pris comme
principe de financer un des meilleurs clubs par discipline sur son territoire. Dont le
patinage artistique et le patinage synchronisé sur MONTPELLIER font partie. Et
aussi, a donné délégation de service public à la patinoire de MONTPELLIER
VEGAPOLIS, que vous avez peut-être visitée, ou peut-être que vous avez participé à
des compétitions ici. Donc, le Président de l’agglomération de MONTPELLIER aussi
gère avec la Région l’équipement de l’ARENA, dont parlait Stéphanie MARTIN. Et
qui, j’espère aussi….vous savez Monsieur le Président, vous avez une ambassadrice
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sur laquelle vous pouvez compter, pour arriver à avoir un événement international
d’envergure dans cette ville. Et j’espère, le plus vite possible (rires).
Monsieur Didier GAILHAGUET
On a compris le message. (rires)
Madame Éva BECCARIA –
Et bien, écoutez, sans plus tarder, je voudrais vous souhaiter d’excellents travaux de
cette Assemblée Générale et vous transmettre encore une fois le soutien des élus
locaux, tels que le Maire de MONTPELLIER et le Président de l’Agglomération ainsi
que le Président de la Région LANGUEDOC-ROUSSILLON.
Bons travaux Monsieur le Président.
Monsieur Didier GAILHAGUETÉva, qu’il me soit permis de te remettre ce modeste cadeau de la part de notre
fédération.
Madame Éva BECCARIA –
Je vous remercie tous et je suis très touchée. Est-ce que c’est une nouvelle paire de
patins ? (Rires)
Monsieur Didier GAILHAGUETC’est exactement cela !
Bien ! Alors, la finale du Grand Prix, c’est décidé ! (Rires) Une longue journée nous
attend, chers amis, avec une Assemblée Générale Ordinaire. Nous verrons si nous
avons le quorum pour l’Extraordinaire, mais nous allons commencer nos travaux
dans une ambiance sereine et constructive.
S’agissant de l’Assemblée Générale des Clubs, il est fondamental que ceux-ci puissent
s’exprimer et compte tenu de notre ordre du jour, lié à certaines élections, je vous
propose de nous tenir strictement à l’ordre du jour, et lorsque vous tenez à vous
exprimer, présentez-vous de manière à ce que la sténotypiste puisse prendre
correctement vos noms et que ceux-ci soient retranscris fidèlement.
Désignation des scrutateurs : Madame ABRAVANEL m’a déjà fait signe que malgré
son état, courageusement, elle acceptait cette difficile mission.
Et vous dire également que selon les exigences de la loi LAMOUR, il existe désormais
au sein de cette fédération, la Commission de surveillance des opérations électorales.
Mise en place, conformément à nos statuts et règlements intérieurs par Monsieur
GODEFROY, notre Président du Conseil Fédéral, cette instance est obligatoirement
présidée par un membre de l’organe de contrôle. Cette personne est Marie LECH. Elle
est absente aujourd'hui et c’est un membre du Conseil fédéral qui la remplace,
Madame Yolande ROMANO. Donc, Mesdames, nous vous remercions par avance de
votre travail et nous vous laissons l’accomplir.
Donc, la vérification des pouvoirs elle va être lancée, Monsieur le Secrétaire général,
vous suivez cela de près et je vous passe la parole pour le procès-verbal de
l’Assemblée Générale Ordinaire du 2 juin 2012.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Et bien tout a été dit, je crois que tout le monde a reçu normalement ce procès-verbal.
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Est-ce qu’il y a des modifications, des amendements, sur ce compte-rendu ? Non ?
Alors, l’Assemblée Générale approuve le procès-verbal de l’Assemblée Générale.
Ah oui, pardon !
Qui est contre ?
Qui s’abstient ? (Rires). Merci.
Première résolution :
L’assemblée Générale approuve à l’unanimité le procès-verbal de
l’Assemblée Générale du 02 juin 2012.
Donc, nous allons passer à l’allocution du Président de la Fédération Française des
Sports de Glace, Monsieur Didier GAILHAGUET.
Monsieur Didier GAILHAGUETMadame le Maire, Mesdames et Messieurs les élus, chers amis, avant que nous
n’abordions le corps de cette intervention, je voudrais que vous acceptiez de vous
recueillir à la mémoire de ceux qui nous ont malheureusement quittés après avoir
servi la cause de sports de glace. Je veux citer :
- Madame SIFAOUI,
- Madame ANTUNES, Présidente du Club de LOUVIERS,
- Monsieur Edmond PIZZI, Président de la Fédération monégasque et grand ami
de la Fédération,
- Monsieur Robert THOMINET qui a joué un rôle majeur dans l’éclosion du sport
moderne, lequel a trouvé un de ses fondements avec l’apparition du P.O.P.B auquel
son nom est associé.
- Monsieur Alain BILLE Président du Club de Patinage artistique du HAVRE et
vice-président de la Ligue de NORMANDIE.
Je vous prie de bien vouloir vous lever pour une minute de silence et je vous en
remercie.
Je vous remercie.
Certains nous ont quittés, d’autres arrivent ou sont déjà là, c’est le cycle de la vie. Je
voudrais saluer la naissance du petit Eliot, jeune fils de la championne Roxane
PETETIN et de la petite Éléonore dont la maman et le papa ne sont autres que nos
amis Jeanne-Marie de AMORIM et son compagnon et ancien champion, Nicolas
BEAUDELIN ici présent aux manettes (Applaudissements).
Avec ce nouveau logo fédéral sur la toile qui donne un coup de jeune à notre
Fédération et qui a été choisi par 1387 personnes, il nous faut accueillir les nouveaux
clubs qui viennent participer à leur première Assemblée Générale. J’ai nommé :
-
l’U.S.A.P.I. AUXERRE et son Président, Monsieur Humphrey LOUBERT,
Le ART ROLL’ICE TOULOUSE avec Monsieur Luc VERHAEGHE,
Le NICE CURLING CLUB et Monsieur Alain DUBLANCHET,
Je vous demande de les applaudir.
Je vais tenter d’être concis et de vous décrire l’état des lieux, les enjeux, allant à
l’essentiel de la complexité d’une situation qui, je l’espère, n’échappe à personne.
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J’ai pris l’habitude chaque année de terminer mon petit « speech » avec une
excellente nouvelle, et bien j’essaierai d’en faire de même si… vous êtes là encore à la
fin.
Votre équipe a tenté depuis quatre ans de sortir une fédération de l’ornière dans
laquelle elle s’était enlisée. Je crois pouvoir vous dire : « C’est chose faite », car si elle
n’a pas tout réussi, par contre, elle a tenu quasiment tous les engagements de mon
programme de candidature que vous aviez validé. Je débuterai donc par le nerf de la
guerre, car il conditionne le sport, sans pour autant déflorer ce que doit vous dire
notre dévoué trésorier.
Premièrement, la négociation de la convention d’objectif.
Les priorités de l’État nous ont été présentées ainsi :
-
Sport pour tous,
Sport santé,
Sport de haut niveau,
Emplois d’avenir,
et il est important de noter que malgré ce soutien, malgré cette année préolympique,
il reste cependant, malgré nos efforts, à inverser une volonté apolitique strictement
ciblée sur quatre disciplines et non huit ou dix. À savoir, le short track, la danse,
l’anneau et le patinage artistique. Néanmoins, nous sommes la seule fédération,
Mesdames et Messieurs, dont la Convention d’Objectifs sera augmentée en 2013, y
compris parmi les sports d’hiver. Le ski bénéficiant de moyens en propres, largement,
supérieurs aux nôtres et le hockey sur glace ne s’est malheureusement pas qualifié à
SOTCHI.
Le handisport, le sport adapté, reste stable. La baisse des autres fédérations varie,
sachez-le, de moins 4 % à moins 50 %. Le montant de la convention d’objectif avec le
Ministère des Sports s’élève à 1 808 672 euros, soit une augmentation sensible pour
2013 de 2,9 %.
L’échec de la qualification directe de l’équipe de France de curling a amené la DTN à
repenser la stratégie et le dispositif correspondant. Devant le strict, très strict, refus
du moindre soutien de la part de l’État – et nous assistons prématurément à la fin de
l’histoire d’une belle équipe – nous avons clairement marqué notre volonté à soutenir
le bobsleigh, la luge, en direction de SOTCHI, sous réserve de qualification, et selon
les moyens dont nous disposons. Et, pour apporter la preuve à nos athlètes et tout
simplement à nos clubs, de la solidarité à l’égard des dites « petites disciplines »
disposant de peu de solutions, j’y reviendrai plus tard.
Les délégations supplémentaires de nouvelles disciplines, free style, roller in line, que
nous avons demandées pourraient nous être accordées dès la fin des Jeux de
SOTCHI. Le champ, en tout cas, de la liste des sportifs de haut niveau pourrait lui
aussi être élargi à d’autres disciplines, sans cependant modifier les quotas d’athlètes.
Ce sujet est à l’étude au Ministère comme au Comité Olympique, et il concerne
principalement le patinage synchronisé. Mais nous avons été tellement déçus par le
passé que nous attendrons 2014 avant de nous réjouir.
Nous avons participé aux Jeux Mondiaux Militaires qui se sont déroulés à ANNECY
fin mars en short track et nous avons obtenu pour la première fois de notre histoire
un contrat avec l’Armée, dont bénéficiera un de nos athlètes, Maxime
CHATAIGNIER. Ceci est important, parce que c’est la première fois qu’une entreprise
publique, le Ministère des Armées, soutient un athlète médaillé, et pourquoi pas
d’autres demain. C’est déjà le cas dans le biathlon, dans le ski de fond, et d’autres
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encore. Le directeur des sports nous a fortement incités à la création d’emplois
d’avenir pour la fédération et à motiver nos clubs comme nos ligues. C’est ce que je fis
par courrier, mais il est clair que ce dispositif, pour l’instant, n’a pas recueilli auprès
de vous un franc succès comme le fut en son temps les emplois jeunes. Néanmoins, le
premier emploi d’avenir de glace a été signé à REIMS à l’initiative de Madame LECH,
et j’ai cru comprendre qu’il y en aurait également un deuxième dans cette belle ville.
Je me dois de complimenter Xavier SENDRA, notre DTN, pour la remarquable
anticipation et tenue de la convention d’objectifs, comme les brillants résultats
économiques obtenus. Il est à noter les félicitations de l’ensemble de la Direction des
sports qui lui ont été adressées, notamment quant à la remise à plat de son dispositif
et de certaines situations liées à la gestion de son équipe technique. Cette
restructuration, en lien aussi avec le parcours d’excellence ayant été souhaité à
maintes reprises par l’État, sa mise en œuvre ne lui en a été que plus agréable.
Deuxièmement, de nouveaux locaux.
Nos nouveaux locaux ont fait l’objet de la signature d’un compromis de vente sur la
base des décisions prises par vous-mêmes en Assemblée Générale du 8 septembre
2012, sage décision. Comme nous le pressentions, l’État, manquant singulièrement de
moyens économiques, n’a pas hésité à nous demander de mettre immédiatement la
main à la poche. Le fait d’indiquer que nous avions protégé la fédération pour
quelques années supplémentaires a bloqué cette conversation sur le champ. Nous
sommes passés définitivement devant le notaire début avril, avons procédé à
quelques travaux avec les spécificités de l’activité fédérale durant le mois d’avril et
nous avons pris possession des lieux à mi-mai pour installer les équipes et faire une
belle crémaillère avec vous, début octobre. Nous serons donc ainsi opérationnels dès
le début de la saison olympique et … propriétaires.
(Vidéo descriptive du nouveau siège sur fond musical)
Vous avez remarqué notre nouveau sponsor, « Mr. BRICOLAGE » (Rires).
Je me dois de féliciter notre trésorier général Jean-Bernard HAMEL qui a conduit
cette négociation avec professionnalisme et talent.
Les recrutements :
J’ai le plaisir de vous aviser du recrutement de trois personnes susceptibles
d’apporter de la compétence, de la rigueur au projet de la fédération et au service de
nos clubs. La venue de Frédéric DAMBIER auprès de la DTN est un retour dans sa
famille d’origine après un parcours via l’UNSS puis l’Institut National des Sports, cet
ancien sélectionné olympique, professeur d’éducation physique devrait amener son
opiniâtreté, sa polyvalence et sa compétence à une grande capacité de travail.
Celui de Mademoiselle CUI qui vient d’arriver en remplacement de Madame
SIMOES, Nicola, qui n’est autre que la fille de Francès que vous avez bien connue
comme trésorière, aura en charge d’épauler Nicolas BAUDELIN sur la
communication, le développement du site Internet, les réseaux sociaux, tout en
prenant en charge parallèlement le département médical et en accompagnant la
commission fédérale d’arbitrage dans ses tâches purement administratives.
Enfin celui de Monsieur Charles GUEYDAN qui est notre « Monsieur Patinoires », à
votre service. Au service des comités départementaux, des ligues, pour soutenir, sur
sites, tout projet de réhabilitation ou de création d’équipement. Monsieur GUEYDAN
fut en son temps un directeur de Palais Omnisport, un des artisans du placement des
surfaces mobiles en France, et il a été le régisseur du Mondial de NICE 2012, où ce
technicien hors pair a fait merveille. Il est à votre entière disposition pour étudier
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avec vous, les collectivités concernées, la faisabilité des travaux, leurs coûts
d’investissement, de fonctionnement. Il est aussi l’artisan du document validé par
l’État et surtout construit avec la Fédération Française de Hockey sur glace quant aux
normes d’une patinoire type pouvant convenir aux pratiquants des deux fédérations.
Nous avons mis deux ans, c’est chose faite et grâce à lui et actée.
Et je profite de cette opportunité pour remercier notre valeureux, et néanmoins ami,
secrétaire général Francis FONTANIÉ pour le remarquable travail d’organisation de
la structure qu’il a entrepris au bénéfice de nous tous.
Le bilan financier :
Mes chers amis, le constat est simple. Nous allons devoir apprendre à être riches en
apprenant à nous passer de biens que nous n’avons plus. L’équipe fédérale que vous
avez élue enchaîne cependant son cinquième bilan positif consécutif depuis son
arrivée à hauteur de 1 810 000 euros (1,810 M€). Et je tiens à préciser hors mondial,
où nous avons obtenu le résultat de 140 000 euros. Le succès du mondial,
évidemment, est à l’évidence pour beaucoup dans ce résultat, mais surtout dans la
consolidation de nos fonds propres de votre fédération, qui furent positifs pour la
première fois l’an passé depuis près de huit ans. Ceci ne fait que conforter notre
image auprès des différentes collectivités comme de l’État et réjouir, en tout cas je
l’espère, notre commissaire aux comptes quant à l’avenir de cette fédération. Il me
permet aussi de dire que ceux qui ne voyaient en notre équipe que de simples
connaisseurs de stratégies sportives en sont pour leurs frais. Le principal enjeu
restera, vous l’avez bien compris, de multiplier les ressources économiques propres
afin d’apporter à nos auditeurs la preuve d’une crédibilité supplémentaire et la
pérennité de notre petite entreprise, qui connaît, comme toutes, la crise. Et quand je
vois le temps que vous passez à la mise en forme des dossiers CNDS ou que le DTN
passe sur le dossier de convention d’objectifs, je me dis que le temps des papiers est
beaucoup plus long que le temps des chantiers. Et ça, c’est vraiment dommage.
Malgré cela, et il faut en passer par là, c’est bien sur fond de crise internationale que
des contrats de partenariats privés et institutionnels ont tout de même été signés, et
que d’autres sont en cours de renégociation, mais vous constaterez par vous-mêmes
que cette équipe, notamment grâce à la gestion rigoureuse du Mondial, a mis votre
fédération à l’abri. Et je profite de cette opportunité pour féliciter notre trésorier
Jean-Bernard HAMEL, ainsi que Claude DESCHAMPS, qui est venu en tant que
trésorier adjoint s’associer sur les manifestations, pour le remarquable travail qu’ils
ont accompli.
Le rayonnement fédéral :
Le Comité National Olympique et Sportif.
J’ai le plaisir de vous informer de l’élection du Président Denis MASSEGLIA, ce 23
mai, comme d’ailleurs de Tony ESTANGUET, triple champion olympique de canoëkayak, qui devient ainsi le troisième membre élu et français au Comité Olympique
International. Sur la fédération purement, j’ai le plaisir de vous informer que notre
double championne d’Europe, Nathalie PECHALAT a été élue à la Commission des
athlètes de haut niveau du Comité Olympique, comme je l’ai été moi-même
(applaudissements) au Conseil d’administration sur le Collège des Fédérations
Olympiques. Je siègerai dans la Commission Nationale du CNDS, cela peut peut-être
nous aider.
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Les Commissions Sportives Nationales :
Des dispositions précises quant au projet de réglementation prévu demain par les
sept commissions sportives nationales en vue des Assemblées Générales des clubs
affiliés par discipline ont été décidées lors du Bureau exécutif.
Ces dispositions sont les suivantes : les règlements qui seront votés demain à
l’occasion des Assemblées Générales par discipline, seront valables désormais pour
deux années consécutives, soit jusqu’en juin 2015. Ces règlements pourront être
évidemment amendés si nécessaire selon les décisions prises par les Fédérations
Internationales concernées par la période intermédiaire. Le sport de haut niveau
étant administrativement et techniquement géré par la DTN et la Direction des
Sports du Ministère, toute référence réglementaire doit être exclue.
Exemple : La mise en place par une commission sportive nationale d’une sélection
olympique : à proscrire.
Les Présidents des commissions sportives nationales deviendront membres de droit
avec voix délibérative des commissions de sélections pour les grands Championnats
Internationaux et les Jeux Olympiques et ce, pour la première fois depuis quinze ans.
Le BE se réserve le droit, lorsque les propositions à mettre au vote des clubs affiliés
d’une discipline ne s’inscrivent pas dans une harmonisation transversale, qu’elles ne
soient pas présentées lors de ces Assemblées Générales. Par exemple, des nouveaux
systèmes de votes qui compliquent exagérément. Nous voulons au contraire
simplifier et à l’avenir nous vous présenterons des modifications en ce sens
notamment concernant le règlement des licences.
Néanmoins, pour leur abnégation, je vous demande d’applaudir les Présidents de
CSN concernés, personnes extrêmement dévouées, Dominique RABBÉ et Franck
PRIEUR, Bernard CARLES, Michel LOSCOS et Bruno CATELIN avec le soutien
neutre de Gilles BEYER sans omettre le Président et opiniâtre Président par intérim
Loïc COSNUAU depuis le départ de Serge PETETIN appelé au Bureau Exécutif. Mais
je ne voudrais pas dédaigner non plus l’ensemble des membres des CSN, car tous ont
donné tant, dévouement et compétence. Et je tiens à souhaiter bonne chance aux
candidats aux élections demain comme aujourd'hui d’ailleurs.
Je vous remercie de les applaudir. (Applaudissements).
Les Ligues Régionales :
Les mêmes propos peuvent d’ailleurs être tenus à l’égard des Présidents des Ligues
Régionales et leurs Comités Directeurs, où nous constatons la disponibilité et
l’engagement pour aller chercher des moyens financiers, et je le dis sans flagornerie
aucune, bravo à chacun d’entre eux.
La Commission Fédérale des Enseignants :
Coordonnée efficacement par un membre du Conseil Fédéral, Pascale KOVELMANN,
qui associée à deux autres membres, Carine MARLIAC et Patricia ODET, a fait un
travail très important d’information et tente de rassembler les représentants des
enseignants. Le lien avec les enseignants doit être privilégié, car il est un des points
d’encrage qui unit la fédération à ses licenciés. Les enseignants, à l’exception des
athlètes, sont nos meilleurs ambassadeurs, car ils véhiculent l’image et demain
l’image de l’École Française de Glace, à partir de septembre dans tous les clubs
labélisés, grâce à la fameuse parka "École Française de glace ».
La Commission Fédérale des Officiels d’Arbitrage :
Qu’il me soit permis de remercier Philippe MERIGUET et son vice-président Anthony
LEROY qui ont œuvré sans compter, comme tous ses membres, Florence
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VUYLSTEKER, Ronald BEAU, Philippe MAITROT, Didier BRUS, Michèle
RETACCHI, Marielle SARTRE-LEQUEU et Gérard MATHUSALEM.
Un énorme travail sur la nécessaire évaluation des officiels d’arbitrage au plan
national a vu le jour grâce à Anthony LEROY, et constitue au regard de la demande de
l’État, alerté en ce moment et en ce domaine par un nombre très volumineux de
courriers se plaignant de l’honnêteté et du verrouillage des compétitions des
disciplines d’expression par les jurys. Un premier pas en avant non négligeable,
similaire à l’ISU est fait avec le SICAP (Système interne de contrôle des anomalies
potentielles). Il fallait déjà inventer un nom comme ça ! Je vous félicite, Monsieur
LEROY ! Mais, ça veut bien dire ce que ça veut dire. Il faut mettre cela en place dès
septembre et éventuellement, si nous avons parmi nous - et je ne pense pas qu’il y en
ait beaucoup mais ça peut arriver - quelques personnes qui ne jouent pas le jeu, les
remettre dans l’axe, si possible. J’ajoute que nous avons décidé de lever
contrairement au niveau international l’anonymat des juges.
L’arbitrage UNSS des jeunes crée un statut de jeune officiel pour l’arbitrage et a pour
but de pénétrer le secteur scolaire, déclencher automatiquement la formation
d’officiels UNSS, faire bénéficier à des patineurs de bon niveau, mais non inscrits sur
les listes, de l’option EPS Patinage au Baccalauréat. Désormais, tout lycéen qui juge
un Championnat UNSS, il peut le faire à partir de quinze ans, ou monte sur un
podium en tant que patineur, peut prétendre aux mêmes droits que les sportifs de
haut niveau sur l’épreuve EPS du Baccalauréat. Enfin, c’est aller vers une nouvelle
génération d’arbitre, créer du lien entre nos clubs et les établissements scolaires, et
nous en avons besoin. Je tiens à féliciter Catherine GLAISE pour l’excellent travail
qu’elle fournit (applaudissements) avec une passion non feinte. J’ajoute que nous
pouvons complimenter la formidable Christine HURTH qui obtient le Trophée ELITE
et le sympathique Ronald BEAU pour le Trophée ESPOIR à l’AFCAM
(Applaudissements). Pour les aider, Nicola CUI sera leur bras armé, comme promis.
L’affiliation de la fédération a un nouveau Comité Olympique :
Il y a un nouveau Comité Olympique dans le paysage sportif français. Il s’appelle le
Comité Paralympique Sportif Français. Sachant que la fédération compte désormais
en son sein plus de soixante clubs qui ont intégré la pratique du handisport de glace.
Cette affiliation prend dès lors tout son sens, mais il faut en étudier avec grande
précision le coût. Notre candidat au Conseil d’administration en temps voulu sera
Monsieur Pierre GORIAU.
(Passage vidéo suivi d’applaudissements)
C’était la journée handisport de CHOLET.
Le premier club de la fédération labélisé sport et handicap par l’État a été une réalité,
c’est à LANGUEUX en BRETAGNE. Ceci est une première, et je dois féliciter et
mettre à l’honneur le Président du Club des Sports de Glace d’ARMOR pour cette
remarquable réussite, j’ai cité Monsieur SOTTEAU et son épouse et je remercie par la
même occasion Nathalie ROBERT pour la qualité de son engagement et le lien fédéral
qu’elle a su tisser auprès des clubs.
(Applaudissements).
Nous travaillons avec le Syndicat National des Patinoires et son Président Christian
OCHEM pour parler de la prise de position officielle quant à l’imposture des
patinoires en plastique et l’invasion sur notre périmètre des gérants de patinoires.
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Que ce soit sur la formation, sur la tournée des équipes de France et le récent Congrès
des Patinoires de VAUJANY, nous avons démontré nos synergies. L’idée étant de
sortir de certaines impasses pour vous aider sur le terrain à avoir en tant qu’usager de
la patinoire de meilleures conditions de pratiques.
Quelques informations générales :
Création d’une nouvelle patinoire. Patinoire de PONT-DE-VAUX dans l’AIN qui
correspond à la création de l’année. Il faut y associer la réhabilitation ambitieuse
entreprise à POITIERS, et celle réussie de NIORT, comme l’inauguration également
réalisée de la superbe patinoire de VAUJANY.
La nouvelle halle de curling GAILLARD. Vous pourriez penser qu’une municipalité a
décidé de créer une halle de curling en France, c’est presque cela. C’est à deux cents
mètres de la frontière française, mais c’est en SUISSE. À côté de GENEVE où va se
créer la halle GAILLARD. C’est l’occasion idéale pour tous nos clubs de curling, mais
aussi pour tous les clubs plus ou moins frontaliers, de trouver des horaires avec une
glace de qualité, et de lancer, si j’ose dire, leurs sections de curling. Je vous invite à
prendre contact dès demain avec le Président de la CSNC Alain CONTAT, occasion
idéale pour le curling de se développer. À ne pas rater avant que tous les créneaux ne
soient évidemment utilisés par les Suisses.
Nous avons le plaisir d’ailleurs d’accueillir parmi nous aujourd'hui Monsieur Claude
CROTTAZ, Président du Curling Club de GENEVE. Si ce Monsieur n’est pas un
curleur, il en connaît tous les rouages. Pendant dix ans de sa présidence de club, il a
obtenu un titre et des médailles mondiales. Il est l’initiateur et le principal bailleur de
fonds de cette nouvelle halle. Monsieur CROTTAZ, vous êtes évidemment le bienvenu
à la fédération pour partager avec vous, à la frontière, de nouvelles aventures
ensemble.
Un mot sur l’avenir du Bobsleigh, de la Luge et du Skelton :
Il est toujours extrêmement regrettable de constater que malgré la présence en
France d’une des plus belles pistes du monde, piste olympique de surcroît, de sa
réhabilitation couteuse aux deniers publics, de la création par un français de la
Fédérations Internationales de Bobsleigh et de Luge, de l’obtention de médailles
olympiques et mondiales, nous n’avons pas réussi encore à persuader l’État, à ce jour,
de croire au développement de ces trois sports. Si cela peut être compréhensible au
regard du comportement et des résultats en décrue de l’équipe de France de curling,
la bonne trajectoire des jeunes français en bobsleigh, ici présents, ne participe pas de
la même histoire. Faisons un bref résumé. Une croyance largement partagée dans le
milieu sportif français véhicule l’idée inimaginable de concevoir un quelconque
développement pour des activités considérées aujourd'hui comme exclusivement
portées par l’olympisme, à l’exemple du bobsleigh. Ou encore du biathlon ou du
curling. Les exemples européens seraient utiles à observer. Onze mille personnes
pratiquent le bobsleigh, la luge et le skeleton en Allemagne. Huit mille personnes
pratiquent le biathlon en Norvège. Pays de 4,5 millions d’habitants. C'est-à-dire
moins que la population des huit départements français les plus équipés en site de
pratique nordique. Pourquoi ne le seraient-ils pas en bobsleigh, en luge ou en
skeleton ?
Enfin, soyons totalement honnêtes, comme l’État, ce secteur n’a pas été pris plus en
compte dans les organisations fédérales depuis la période glorieuse de 96 à 2002.
Avec la quasi-disparition de la vie associative dans ces disciplines, qui a interdit
l’émergence de projets locaux, empêtrés dans des querelles ridicules de personnes, et
l’exemple de la CSN BLS vérifie bien mes propos, et enfin, avec à peine un seul
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conseiller technique chargé du secteur alors que l’encadrement technique, on le sait –
c’est bien il arrive – constitue le pilier du développement de la pratique sportive.
Nous voulons inscrire notre projet dans un partenariat avec l’INSEP comme tête de
réseau, et en parallèle la Fédération Française de Ski en direction des Jeux de
PYEONGCHANG, 2018. La mission d’études dans ces pays étrangers prévue par
l’État sera un préalable à toute réflexion, mais sachez qu’il y a véritablement un grand
potentiel de médailles aux Jeux Olympiques, largement inexploité pour les raisons
décrites et nous pourrions, et nous devrions posséder avec l’État d’une obligation de
réussite.
Faisant suite au grave accident de la sociétaire du club de DAMMARIE LES LYS,
notre petite Yrétha SILETE, qui l’a privée de compétition pendant une année et qui se
porte mieux après une opération grave du genou, le BE a pris la décision de souscrire,
pour tous les sportifs inscrits sur les listes de haut niveau et espoir, l’assurance
maximale en complément de celle que leurs parents auront déjà souscrite. Ceci
représente une centaine de sportifs ainsi bien mieux à l’abri car la protection de la
santé de nos sportifs est une priorité pour nous.
Désormais, le patinage de vitesse n’aura qu’une licence. Le short track et la grande
piste seront réunis. C’était une évidence. Monsieur LOSCOS l’a souhaité, nous le
faisons. J’invite d’ailleurs le bobsleigh et le skeleton appartenant à la même
fédération de prévoir la même chose.
Les Ice Pass :
Près de 7000 Ice Pass ont été vendues et le ministère peut constater que la fédération
compte cette année 29 000 pratiquants. L’Ice Pass, cependant, ancienne formule a
vécu. Après un travail très intéressant, diligenté par Mademoiselle PRIGENT de
FONTENAY, après une réévaluation initiée par notre bienveillante Maryvonne DEL
TORCHIO, nous sommes arrivés aux conclusions suivantes : l’Ice Pass, aujourd'hui
valable quinze jours, reste au prix inchangé de cinq euros. Par contre, sa validité
change. Un mois, renouvelable un mois. Ce qui permettra de couvrir les essais en
début de saison, les stages en cours d’année et sa prise sur Internet pourra permettre
de contrôler et d’avoir des statistiques. Seuls les clubs jusque-là avaient cette
possibilité. Aujourd'hui, elle est étendue aux organes déconcentrés qui ont la
possibilité de les prendre, et peuvent, d’ailleurs, passer des conventions avec les
institutionnels ou avec les patinoires. Je précise que pour les clubs qui décideront de
les prendre pour des essais, que ces personnes seront couvertes en responsabilité
civile et pourront accéder à leur demande à l’individuelle accident. Je vous demande
seulement que lorsqu’un titulaire d’un Ice Pass se présente dans votre club, il puisse
bénéficier d’un cours d’essai gratuit. L’idée, c’est de faire un sas entre les Ice Pass et
vos futures licences. Pour se faire, l’ Ice Pass aura un support encarté qui manifeste
concrètement sa réalité fédérale. Enfin, sur ce sujet, il faut développer notre
partenariat avec les opérateurs de patinoires mobiles. Nous avons avancé. Mais ce
n’est pas suffisant. Et je dois cependant atténuer mon propos et vous parler du
partenariat qu’a fait Madame la Présidente de NANCY, Madame FRANTZ, qui a
vendu environ mille Ice Pass en faisant un partenariat avec la patinoire de NANCY.
Voilà une belle initiative que je vous invite à reproduire. (Applaudissements).
Quelle est la force vive de notre fédération ? Et bien ce sont aussi, et surtout ses
dirigeants. Nous allons donc devoir revisiter le règlement des licences et
éventuellement vous proposer une clarification qui identifie mieux le rôle et les
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fonctions des différentes catégories de personnes qui œuvrent pour notre fédération.
J’ai bien compris le message de Monsieur NABIAS, le Président du patinage
artistique de RENNES et nous allons travailler avec le secrétaire général sur ce sujet
pour vous proposer un moyen atteignant cette fin.
J’ai été reçu par le Cabinet du Premier Ministre quant à notre participation aux Gay
Games de 2014 à CLEVELAND et à la candidature aux Gay Games de PARIS 2018
pour cette épreuve. J’y ai affirmé nos réalités. À savoir que nous avons été la première
fédération à signer la charte contre l’homophobie et que les pratiquants homosexuels
sont les bienvenus à la F.F.S.G., et que nous n’avons aucune honte à dire que ceux
nombreux qui s’y trouvent, s’y sentent bien. Inversement, que nous n’entendions pas
participer à une manifestation qui pourrait mettre en péril notre participation aux
Jeux Olympiques de SOTCHI car les participants contreviendraient à la position
d’interdiction prise par plusieurs fédérations internationales, dont l’ISU. Enfin, je ne
voyais pas comment une manifestation pouvait être administrativement gérée en
demandant la préférence sexuelle à des jeunes dont certains seraient encore mineurs
et qu’en outre, nous considérions que catégoriser une partie de la population n’était
pas, en soi, une bonne chose. Pourquoi, d’ailleurs, ne pas envisager demain des Jeux
pour les fonctionnaires ou les boulangers ? (Applaudissements).
Nous sommes candidats à la mise en place du Congrès de l’ISU 2016. Les coûts sont
assumés par l’ISU.
Si il y a un sujet dont nous pouvons être fiers, c’est bien le lancement de l’Institut
National de la Formation aux Métiers de la Glace qui est distinct du site fédéral. Audelà des nouveaux diplômes désormais en conformité avec l’État, ce dispositif déposé
est maintenant opérationnel pour le bien de tous les candidats. Je me dois de féliciter
grandement Rodolphe VERMEULEN pour la qualité du travail accompli et les
résultats qu’il vous développera cet après-midi avec l’élu en charge, Christophe
LAMBERT. Nous avons là un outil formidable, qu’il faut développer pour qu’il
devienne incontournable. Et durant cette période intermédiaire, il lancera, dans cette
attente, son activité au sein de l’établissement où nous sommes encore actuellement,
rue du Professeur LEMIERRE.
La liste SER est celle du haut niveau :
Elle a vu le jour, la liste SER, il y a maintenant deux années. Nous sommes la
première fédération à l’avoir fait connaître et reconnaître aux organes déconcentrés.
Conseils Généraux, Régionaux, Directions de la Cohésion Sociale, de la Jeunesse et
des Sports. Elle sera normalement, dorénavant promulguée début septembre. Elle
compte 465 SER. Je réitère à nos Présidents de Ligues notre souhait qu’ils la fassent
encore mieux vivre, et entrer dans les mentalités auprès d’un nombre chaque fois plus
important d’autorités régionales jusqu’à ce que l’ensemble de la liste soit reconnu et
surtout aidé. Chaque année nous avons de nouvelles régions qui la reconnaissent.
L’AQUITAINE, et Monsieur BERGEROU nous confirmait l’autre jour qu’elle était la
dixième Région, sur vingt-trois, qui finance certains de ces sportifs. La liste des
sportifs de haut niveau comprend aujourd'hui 109 athlètes, 13 élites, 23 séniors, 32
jeunes, 41 espoirs. J’ajoute que le détail des 160 000 euros d’aides personnalisées, qui
était autrefois tabou, est aujourd'hui grâce à la volonté du DTN, Xavier SENDRA,
accessible à tous.
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Je profite de l’opportunité pour remercier Valérie BIZET dont le départ est annoncé
pour le mois de septembre à la Fédération Française de Savate, pour son travail et sa
gentillesse, comme je félicite grandement Stéphanie SCOFFIER qui a accompli un
très important travail avec un sourire charmeur et une réelle efficacité, qui va
rejoindre des cieux cléments, et sa maman, à l’Université de NICE. Je profite de cette
opportunité aussi, pour remercier les trois coordinateurs des disciplines de vitesse,
avec Marie-Christine OKEL, d’expression avec Katia KRIER et du BLS Curling avec
Grégory SAINT GENIES pour leur remarquable travail.
Parce qu’il s’agit d’une reconnaissance juste de la nation envers ses champions, le
financement de la retraite des sportifs est acté depuis janvier 2013, et nos athlètes
pourront en bénéficier le moment venu.
Je voudrais maintenant céder la parole quelques brèves minutes à Michel
ABRAVANEL, Président de la Commission d’éthique et de déontologie et du fair-play.
Michel ?
Monsieur Michel ABRAVANEL –
Mesdames et Messieurs les Présidents, chers amis, bonjour à tous ceux déjà que je
n’ai pas eu l’occasion de croiser ce matin. Le Président m’a demandé de vous faire
part des travaux de la Commission d’éthique en trois minutes. Or, il est impossible de
traiter l’ensemble de problématiques liées à l’éthique en trois minutes. Je vais donc
passer directement aux conclusions des réflexions qui ont été évoquées déjà par le
Président, et qui se traduisent dans un premier temps par le roll up énonçant les
chartes d’éthique des pratiquants de la fédération que vous voyez s’afficher à l’écran.
Ces conclusions découlent de quatre constats :
-
Premier constat.
Parce que le sport tire son origine de deux comportements sociologiques que
l’on retrouve dans chaque civilisation et qui sont : le jeu, fondamental
socialisant, et la guerre, fondamental structurant, son développement s’est
comme eux accompagné au fil du temps de la définition de normes, de codes,
de règles de conduite universellement partagées. Je prendrai pour exemple, les
codes de chevalerie en Occident, ou le code du BUSHIDO, le code des
Samouraïs en Asie.
-
Secondement.
Le sport en général et les sports de glace en particulier, reposent sur quatre
piliers à la fois dynamiques et évolutifs, qui assurent solidairement, son
développement et sa stabilité. À savoir, les pratiquants, bien sûr, qui se
plaisent à glisser ou faire glisser. On retrouve là la notion du jeu. ou qui
s’affrontent dans des joutes amicales, voilà la composante de la guerre. Et les
enseignants, qui éduquent, motivent et conseillent appuyés par les dirigeants
qui organisent le fonctionnement de la pratique et des compétitions. Et les
officiels qui veillent au respect des règles.
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-
Troisième constat.
Parce que dans l’univers du sport comme dans celui du jeu, mais également
applicable à la guerre, celui qui n’adhère pas aux règles s’exclut du jeu et ne
peut participer. Et celui qui les transgresse en est exclu par ses pairs.
-
Et enfin, quatrièmement,
Parce que l’éthique s’appuie elle-même sur deux fondamentaux. À savoir, le
respect de soi et des autres, du maître, des règles, de ceux qui les font
respecter, des équipements de la collectivité. Deuxièmement, que
l’engagement et l’adhésion aux valeurs communes en est la loi. Alors, nous
avons souhaité affirmer sous forme de charte spécifique aux quatre
composants de notre fédération que sont, les pratiquants, les enseignants, les
officiels et les dirigeants, les principes d’éthique qui doivent gouverner notre
action fédérale et sur laquelle chacun d’entre nous, dans sa discipline, bien sûr,
doit se reconnaître et s’engager pour être lui-même reconnu et respecté.
Je dirai que l’on procède ainsi de la même manière que les pratiquants du judo et
plus généralement des Arts Martiaux se retrouvent dans un code d’honneur inspiré
du BUSHIDO des Samouraïs, dont j’ai déjà parlé ou également que les athlètes et les
officiels des Jeux Olympiques s’engagent en prêtant le serment olympique. Le roll up
qui vous est présenté et que nous souhaitons voir largement diffusé et exposé est le
premier étage de cette démarche. D’autres étages vont suivre sous les formats
appropriés à leurs destinataires. Et pour terminer cette parenthèse sur l’éthique, je
conclurai en confirmant les propos du Président. Premièrement, celui qui n’adhère
pas ne peut pas participer. Et celui qui transgresse les règles s’expose au jugement de
ses pairs, en l’espèce, les instances disciplinaires ou réglementaires de notre
fédération, que leurs compétences soient d’ordre général ou sectoriel. Les CNOA ou
CFOA, il y a des commissions d’arbitrage par discipline, c’est à elles que revient la
mission de faire respecter ces règles d’éthique sous le contrôle, bien entendu, des
organes de la fédération.
Et surtout, surtout, respecter l’éthique, c’est se respecter. Je crois que ça doit être
notre règle de vie. Je vous remercie de votre attention. J’ai mis deux minutes
quarante-sept, Monsieur le Président (applaudissements), et je vous demande bien
évidemment de soutenir ces actions auprès des clubs et auprès de vos pratiquants.
Monsieur Didier GAILHAGUETMerci Michel. Et en plus, tu n’as pas pris les feuilles de la suite de mon discours, c’est
parfait !
Bien, vous voyez, cela, c’est du sacré travail, c’est important et cela participe de la
crédibilité de notre fédération au travers des différentes difficultés qu’elle a pu
rencontrer dans le passé. Je précise simplement que la commission d’éthique a un
caractère préventif et c’est son rôle unique. Elle n’a pas pour but de se substituer à
une commission disciplinaire, bien évidemment.
Je proposerai demain aux clubs affiliés de patinage artistique, de danse sur glace et
de patinage synchronisé, à l’image du tennis, - qui permet aux joueurs de demander
un « contest », c'est-à-dire une vérification de l’impact de la balle lors d’un set, ou du
rugby où l’arbitre peut demander un « call » lui permettant de vérifier si le ballon a
bien été correctement aplati dans l’en-but - d’envisager sous forme de test, cette
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saison, ce que l’on pourrait appeler « le Challenge ». « Le Challenge» permettant à
quelques athlètes, couples ou équipes, préalablement tirés au sort d’avoir la
possibilité d’interroger le contrôleur de la compétition, lui-même micro au point, avec
appui de la vidéo sur un grand écran, pour conforter ou infirmer les notes déjà
préalablement données sur un élément technique du programme court ou de la danse
courte. Ceci permettra d’utiliser une technologie sans cesse améliorée, de donner
davantage la parole aux athlètes, de faire participer le public à la prise de décision,
sans tomber dans la « téléréalité » évidemment, de prouver de visu aux médias que
nos sports ne sont pas que « magouillés ». Et enfin, ceci constituerait pour notre
fédération une première mondiale. Donc, je demanderai aux clubs affiliés, c’est la
première fois que le Bureau Exécutif pose une question aux clubs affiliés par
discipline, mais je crois que c’est un moment qui peut être intéressant pour notre
fédération. Je vous demande d’y réfléchir.
Une communication renouvelée pour notre fédération et une image à véhiculer :
l’École Française de Glace. À l’image de l’École Française de Ski, mais bien
évidemment beaucoup plus modeste participe de notre volonté à remodeler notre
communication. Nicolas BEAUDELIN, peux tu venir au micro ?
Monsieur Nicolas BEAUDELIN –
Bonjour à tous. Voici quelques bilans et projets pour la saison prochaine.
(Diffusion d’une vidéo).
Voici un petit clip. La fédération fête ses 110 ans et à cette occasion, nous avons
décidé de moderniser notre identité visuelle, et avec l’aide de notre agence de
communication ITRC, nous vous avons proposé plusieurs choix de logos. Et vous avez
choisi celui-ci, voté par 1397 personnes. Un logo au design épuré et au mouvement
dynamique. Nous avons ensuite décliné cette identité visuelle, avec par exemple la
licence, le roll-up de l’éthique, le papier à en-tête. La communication a également
élaboré plusieurs documents techniques avec le Bureau Exécutif. Les CSN, les cadres
techniques.
Par exemple : le carnet de classement de patinage, le média guide synchro, la charte
éthique. Un pack des clubs labélisés a été également créé et vous sera envoyé
prochainement. Il contiendra un drapeau F.F.S.G., sous réserve d’acceptation de la
municipalité et des gérants de patinoires. Une parka EFG, pour vos entraîneurs et un
roll-up de la charte éthique. L’idée, c’est de renforcer l’appartenance fédérale.
Le magazine SPORTS DE GLACE « Info Club » que vous connaissez sera également
retravaillé et relooké. Il sera trimestriel. Avec des informations des clubs, y compris
les décisions réglementaires.
Nos athlètes étaient présents dans les médias TV, radios, presse écrite. Nous avons
participé aux premières assises des télévisions locales à GRENOBLE, organisées par
Gérard BALTHAZARD où 52 chaînes étaient présentes et où nous avons pu mettre en
avant notre fédération et nos événements.
En parlant d’événementiel, hormis le travail effectué sur chaque manifestation, des
conférences de presse de lancement se sont notamment tenues à ORLEANS,
STRASBOURG.
Le Trophée BOMPARD avec notamment la présence de deux directeurs des sports de
chaînes de télévision, Monsieur BILALIAN et Monsieur Arnaud SIMON. Au Trophée
BOMPARD nous avons eu la présence de Madame Valérie FOURNEYRON, Ministre
des Sports.
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Nous avons fait également une grande opération de soutien à Florence CASSEZ
depuis la saison 2011/2012 dont l’issue positive est intervenue en janvier 2013.
Nous avons également fait une présentation aux médias de la prochaine tournée des
«Equipes de France », mais ça, Monsieur Gilles BEYER vous en parlera tout à l’heure.
Quelques chiffres d’audiences télévision sur l’année :
-
Le BOMPARD c’est 1700 heures d’images dans le monde.
-
Les Masters d’ORLEANS a été la deuxième meilleure audience sur la tranche
horaire de diffusion sur FRANCE TELEVISIONS.
-
Les Étoiles de la Glisse, c’est 10% de part de marché cette saison et c’est
largement au dessus de la moyenne de la journée sur FRANCE 3.
-
Et puis, une touche Web avec la coupe internationale de NICE, pour une
première opération, plus de 8 000 internautes connectés.
-
Au niveau des réseaux sociaux : + 50% sur TWITTER, + 80% sur FACEBOOK.
Ça peut, et ça doit encore évoluer. Et nous allons avec Nicola CUI revoir notre
stratégie pour la saison prochaine.
Quelques projets :
Voici les premiers visuels des manifestations de la saison.
Donc, les Masters, le Trophée Éric BOMPARD, la Coupe Internationale de NICE, et
les Étoiles de la Glisse, et l’affiche des Championnats de France Élite à VAUJANY est
en cours de réalisation.
Cette année, il y aura les Jeux Olympiques, nous sommes à 237 jours. Nous serons en
lien avec le Comité National Olympique et Sportif Français pour la campagne. Des
athlètes de la F.F.S.G. seront présents sur cette campagne olympique. Au niveau de la
fédération, nous ferons des actions. Et je voudrais juste souligner que l’agence
EVENTEAM est l’agence de billetterie officielle pour les Jeux Olympiques. Si vous
voulez venir en RUSSIE soutenir votre équipe de France, vous avez tous les
renseignements sur le site fédéral.
Nous sommes en projet d’un partenariat avec la Radio RMC pour la saison
olympique. Nous établissons également un partenariat avec le Comité Olympique et
L’EQUIPE 21 menant à la diffusion sur la TNT d’événements de la F.F.S.G..
DAILYMOTION, un outil pour réaliser des directs de vos événements, nationaux,
régionaux, locaux. Tous niveaux, toutes disciplines. Ça peut permettre d’agrandir
votre palette de communication. Pour tous les clubs, il suffit d’une caméra, une
connexion Internet, un PC. C’est gratuit. La diffusion serait sur l’espace de la
fédération, mais vous pouvez mettre votre direct sur votre site Internet, le site de la
Ligue, partout. Si vous êtes intéressés par cette diffusion, revenez vers moi et on
essaiera de caler un planning prévisionnel et aussi pour faire la communication de
votre diffusion d’événement.
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Quelques documents :
La réalisation d’un diplôme des records de France, en lien avec Lionel AVOT.
Conception d’un annuaire des clubs. Et le développement de la boutique fédérale. Et
pour conclure, voici en exclusivité un extrait de la campagne de communication pour
la saison prochaine. Elle devrait être opérationnelle à la rentrée. Elle regroupera nos
dix sports. Voici les quatre premiers visuels. C’est une campagne décalée, montrant
nos sports sous un autre angle. Là, c’est notamment à PARIS, mais je vous rassure, on
peut délocaliser.
Un slogan : « La glace, la glisse, la passion ». Rappeler ces émotions uniques qui nous
unissent.
Je vous remercie beaucoup. Je veux juste remercier Gautier BOUDY qui est notre
étudiant en graphisme en alternance qui nous quitte fin août après deux ans. Et je
suis à votre disposition tout le week-end pour discuter de tous les projets. Merci.
(Applaudissements).
Monsieur Didier GAILHAGUETPas mal hein ? Comme vous le voyez, ce n’est pas parce que les choses sont difficiles
qu’on ne les entreprend pas. Et c’est justement parce qu’on ne les entreprend pas
qu’elles deviennent difficiles.
Voilà un sujet du jour qui me tient à cœur.
Il ne vous a surement pas échappé que quelques voix se sont parfois réunies, soit
dans un même club, soit sur quelques réseaux sociaux pour vociférer contre les
actions de la fédération. Si l’union fait souvent la force, un petit nombre de
vociférants reste un petit nombre. Et les chiffres, certes, depuis quelques années
restent têtus, mais il est sain qu’il y ait une opposition dans cette fédération si elle
choisit d’être constructive. À l’écouter, rien ne serait bon dans notre action, tout serait
à jeter, le rayonnement fédéral, national, international, les finances, le sport, la
politique, le développement, la DTN, les élus, les entraîneurs et même d’ailleurs
certains athlètes. Il ne suffit pas de se réunir à quelques-uns, toujours les mêmes,
depuis dix ans, faire des courriers aux médias, demander des rendez-vous à la
Ministre, menacer publiquement les équipes fédérales, hurler à qui mieux mieux
pour considérer avoir raison sur tout. Tout ceci n’est pas constructif. Il serait déjà
bien d’avoir raison, déjà dans son propre club, en prouvant la qualité du travail
produit. D’être fidèle à sa fédération en licenciant ses adhérents au lieu de les
escroquer, je pèse mes mots, en vendant de fausses licences, de faux carnets de tests.
En faisant croire aux usagers que ces documents sont fédéraux. Pendant près de trois
mois et demi, nous avons subi les invectives, les mensonges et même les méchancetés
de la part de ces quelques personnes assez agressives.
Nous n’avons pas pipé mot, pensant qu’il était plus important de ne pas ajouter à la
polémique et que les temps viendraient où ces personnes finiraient par savoir raison
garder. Un vœu pieux ! Nous n’avons pas dit à la presse un mot en dépit des
sollicitations continuelles. Pas un mot à l’État, pas un mot au Comité Olympique,
pendant cette période peu agréable où chacun de ces quelques agités y est allé de sa
petite perfidie en oubliant sa propre histoire. Et nous nous sommes donc interrogés
sur ce que nous faisions de mal ou de moins bien. Et être à l’écoute, n’est-ce pas le
seul moyen de comprendre avant de juger. Et tout simplement, c’est notre devoir.
Donc, nous avons interrogé les acteurs, clubs, athlètes, parents, environnement
proche, coachs, officiels d’arbitrage. Force est de constater que malgré des erreurs, et
dites-moi qui n’en fait point, le vrai nœud du problème qui nous oppose à ces gens,
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n’est pas la défense des intérêts des sportifs. Auquel cas, nous nous serions inclinés
bien bas. Et nous aurions reconnu platement nos erreurs. Non, non, non, mes chers
amis, le problème est autre, et il va falloir qu’aujourd'hui la vérité soit dite. Il faut que
vous sachiez que ce mauvais procès que l’on essaie de justifier par des arguments
faussement sportifs est en fait celui des affairistes contre les sportifs, celui du petit
commerce contre le bénévolat, celui des marchands du temple contre celui des
amoureux des sports de glace. Alors, pour être très clair, il a commencé avec l’appel
d’offres de la patinoire mobile et des surfaceuses du Mondial de NICE 2018. Quoi de
plus logique que de faire un appel d’offres à la demande et sous l’œil professionnel de
la fédération internationale concernée ? Si l’avantage n’a pas été donné à certaines
sociétés, c’est qu’il y a eu des raisons objectives. Et que le copinage fut effectivement
exclu par la fédération conformément aux recommandations du rapport de la Cour
des Comptes. À partir de là, ceux-là mêmes qui un jour vendent du patin, du froid, de
l’appareillage, des galas, des stages hors de prix et qui le lendemain sont les
présidents réels, virtuels ou masqués, se sont sentis floués et les menaces à peine
voilées et de tous ordres ont commencé à pleuvoir. Faudrait-il, mes chers présidents,
céder à la tentation facile du comportement lâche consistant à penser, finalement
comme on a pu le faire dans un passé où les résultats de haut niveau de ces centres
existaient incontestablement, trouver des raisons de s’arranger ? Évidemment que
non ! Accepterons-nous que nos athlètes français soient pris en otage par les
profiteurs d’un système à bout de souffle, largement financé par les collectivités,
exploitant les parents, tout en demandant toujours davantage de moyens humains et
financiers à la fédération ? Évidemment que non ! Et pour certains, sans même
s’affilier à la fédération et pour d’autres quand ils sont affiliés, ne pas licencier leurs
adhérents, mais empocher l’argent des licences. Mais qui sont ces gens qui bafouent
la loi LAMOUR et les statuts que vous avez votés pour faire du business ? Ce sont des
arsouilles !
Alors, je sais bien que vous vouliez de longue date (début d’applaudissements dans la
salle) que je mène ce combat, car ces personnes sont indignes de l’image que vous
donnez au quotidien de nos sports. Ce combat, si vous en êtes d’accord, nous allons le
mener et nous allons le gagner. J’ai, du reste, été surpris de constater que les
collectivités sont prêtes à le mener avec nous, tant elles sont excédées de se faire
ponctionner, alors même que la proximité des élections municipales participe d’un
bon timing pour une opération « mains propres ». Je veux cependant faire un
distinguo très important et être très honnête avec vous, il y a dans ces équipes qui ont
mal tourné au fil du temps des personnes que je respecte. Et pour certaines, plus
rares, que j’ai admirées. Notamment des entraîneurs à qui la fédération a su aussi, à
leurs glorieuses époques, donner les moyens d’exercer leurs réels talents. Sans doute,
ont-ils oublié un peu vite que leur réussite n’était pas venue seule. Qu’importe !
L’amnésie, ça se soigne. Mais ces personnes, quelle que soit l’importance de l’aide
fédérale qui leur a permis d’obtenir nos succès ont fait le job, et restent les membres
de notre famille à part entière.
La mondialisation de nos sports ne permet plus la non-remise en cause. Il faut sans
cesse sur le métier remettre son ouvrage. Les présidents de clubs ne sont pas des
inconséquents qui penseraient que l’on est entraîneur de haut niveau à vie, car ils
savent bien que cela n’existe pas. Donc, notre devoir est d’accompagner ces personnes
avec respect dans leur parcours de reconversion. Car enfin, qui pourrait penser que la
fédération ne voudrait pas que ses meilleurs athlètes ne la représentent dans les
meilleures compétitions. Faut-il donc à chaque sélection un peu serrée, qu’un drame
se profile à l’horizon parce que la non-sélection de tel athlète nuit au business local ?
Une chose est sûre. Quels que soient les griefs envers certaines conduites de certains
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dirigeants ou d’entraîneurs, les athlètes n’ont pas à en pâtir et ils seront protégés par
leur fédération. Je m’y engage devant vous. Par contre, les affairistes qui sont
embusqués avec leurs multiples casquettes derrière ces entraîneurs et les détournent
de leur travail premier, le : « Tu seras Championne du Monde, ma fille » est un
leitmotiv dans ces lieux. « Mais avant, ma petite fille, il faudra qu’avec tes parents,
tu passes à la caisse ». Pour des réussites par nature hypothétiques. Dès que j’ai
dénoncé ceci, j’ai entendu dire et j’ai lu : «Didier, tu en veux à l’encadrement
français ! ». C’est faux ! C’est archi faux ! Je suis un pragmatique. Je lis les résultats
tous les lundis comme vous et je compare. Et force est de constater que le plus
souvent, à moyens égaux, les étrangers gagnent. Faudrait-il donc ne pas s’en
inspirer ? Ne pas aller prendre ce qui nous manque pour ménager des égos
surdimensionnés de profs plus proches du Jurassic Park que de la compétition
internationale moderne ? Et qui vont jouer les « « kakous » sur les patinoires
françaises sans réaliser qu’ils sont largués sur l’échiquier international ?
(applaudissements) Évidemment non ! Je ne peux donc pas entendre le discours du
déclin du patinage français sans réagir. Et je veux aider, totalement aider, avec les
membres du Bureau Exécutif, ceux qui ont un profil et une envie. Or, il y a un déni de
réalité qui pousse certains bastions à considérer que lorsque la réussite est au rendezvous, elle leur appartiendrait et que quand l’échec est présent, et bien, il est pour la
fédération. Je vous laisse seuls juges de ce surprenant travail d’équipe.
La fédération ne peut pas tout faire. Elle peut impulser, elle peut encourager, elle
peut écrire des méthodes d’enseignement, mettre quelques moyens, mais elle ne va
pas chaque matin correctement placer le corps et le mental sur le patin. Ceci dit, ce
n’est pas pour autant qu’il faille que toutes les équipes de France, Élites, Séniors,
Juniors, Novices, se forment à l’étranger. Ce n’est pas pour autant que quelques
jeunes entraîneurs, bien de chez nous, ne vont pas réussir à faire le match
international. Mais il faut bien savoir ce que l’on entend par résultat de haut niveau et
ne pas venir « vendre comme tels » au DTN, des résultats obtenus dans des
compétitions de saucisson et de reblochon, comme on dit dans le monde du BLS, et
soyez assuré que vu mon regrettable tour de taille, j’adore les deux. Enfin, entendonsnous bien, chacun a le droit de gagner pleinement sa vie. Ici, à la fédération, personne
n’a rien contre « le petit commerce ». Les metteurs en scène, les concessionnaires ou
les grossistes s’ils restent à leur place. Mais ce n’est pas à ces personnes de décider ce
qui est bien pour l’intérêt de nos gamins et de notre fédération sportive. Je souris
donc de voir que certains, sachant qu’aujourd'hui la fédération va beaucoup mieux,
retrouvent soudainement la fibre fédérale et reprennent des licences immobilisées
depuis dix à quinze ans. Ce n’est pas beau ça ? Je souris de les voir ne pas hésiter,
sans dignité aucune, lever le doigt pour dire qu’ils se sentiraient bien prêts à envahir
la fédération pour remédier aux maux terribles qui assaillent cette maison. Mais où
étaient-ils donc quand il fallut se retrousser les manches pour la sortir du trou ? Vous
l’avez bien compris Mesdames et Messieurs, si le changement d’herbage réjouit les
veaux, nous ici, nous ne sommes pas masochistes au point de redresser la fédération
pour que d’autres viennent, quand tout est prêt, se servir. Nous sommes sortis d’une
direction fédérale où le mélange des genres a prévalu. On a vu où cela nous a menés.
53 millions de francs de trou en 1998 qu’on a vite, bien vite attribué au seul Bernard
GOY, paix à son âme, et que l’on a mis dix ans à rembourser. Mais n’oublions pas que
les affairistes étaient déjà là tapis derrière lui et si nous les avons par la suite éloignés
du siège fédéral, ils ne sont pas partis bien loin. Ils sont d’ailleurs là depuis 25 ans. Le
sport, les athlètes, les pratiquants, sont le cadet de leurs soucis, chers amis, c’est le
« fric » qui les motive et qui les a toujours motivés. Personnellement, je n’ai ni patin,
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ni patinoire, ni gala, ni machine, ni compresseur, ni audit, ni équipement sportif, ni
surface en plastique, ni opération fumeuse et même ni procès à faire à la fédération
pour gagner de l’argent. Je suis là, moi, pour le sport et tant que je serai là, sous votre
autorité et avec mes défauts, je ne laisserai jamais la fédération être bradée. Ceux-là,
Mesdames et Messieurs, ils ont le droit d’exister, mais tant que vous me donnerez
mandat de défendre nos intérêts, ils devront s’éloigner du commandement de cette
fédération, je vous en fais serment. (Des gens se lèvent pour des applaudissements
nourris).
On va parler un peu de sport. 2011/2012, grand millésime, 2012/2013, on peut mieux
faire, comme dirait le bulletin scolaire. Néanmoins, il ne faut pas penser que nos
sportifs ont été ridicules, ce qui va suivre l’atteste : 59 médailles en Championnats
Internationaux, mais il faut qu’on s’accroche. On peut avoir un petit film, Monsieur
BEAUDELIN ? (Diffusion d’une vidéo suivie d’applaudissements).
Merci pour eux. 26 médailles d’or, 15 d’argent, 18 de bronze, c’est pas mal. Mais pas
suffisant.
Records de France :
Nous avons instauré l’an passé les records de France dans trois sports qui n’en
avaient pas. Patinage artistique, danse sur glace, patinage synchronisé et dans deux
catégories Séniors et Juniors pour les deux premières disciplines. Les CSN ont défini
les critères, niveau de jury, taille des patinoires, sachant qu’un record de France peut
évidemment être battu à l’étranger. Ceci a été, dès le départ un succès auprès des
athlètes, et je remercie grandement Lionel AVOT pour sa parfaite gestion de ce
dossier.
Durant la saison sportive, les athlètes suivants ont amélioré ou créé les records de
France. (Vidéo diffusant les noms)
La critique est aisée, l’art difficile. La trajectoire qui mène à l’objectif majeur est
complexe pour un athlète de haut niveau. Blessures, et nous n’avons pas été épargnés
cette saison. Formidable accélération du sport, toujours plus haut, plus contraignant
et le parcourir nécessite aujourd'hui des moyens économiques que nous n’avons pas
toujours et c’est donc un chemin qui est rempli d’embûches. Néanmoins, certains
champions, retraités aujourd'hui ont la mémoire un peu courte et devraient
modestement se rappeler leurs exploits à géométrie variable, parce que c’est ça la loi
du sport, avant de critiquer leurs cadets à la télévision ou avec les officiels d’arbitrage
et aller ensuite par devant, avec d’ailleurs une rare hypocrisie, leur faire risette. Pour
ce qui nous concerne, ni vous, ni moi, ne pouvons prétendre conduire, jouer ou
patiner à la place de ces athlètes, mais nous resterons indéfectiblement proches de
nos filles et de nos garçons et nous les défendrons jusqu’au bout, sous réserve qu’ils
se préparent comme d’authentiques sportifs de haut niveau et non qu’ils ne jouent
avec le dilettantisme d’enfants parfois un peu gâtés. La partie olympique n’est pas
facile pour eux, mais si c’était simple, cela se saurait.
Un mot sur les « releases ».
Les releases sont un vrai problème humain. Devant le nombre croissant d’athlètes –
les releases ce sont les athlètes qui veulent venir en France ou partir de France pour
concourir à l’étranger- devant leur nombre croissant, une cinquantaine, cette année,
devant l’intérêt accru de l’État à l’égard d’athlètes ayant perçu de l’argent public sous
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forme d’aides diverses, le BE a souhaité jeter un œil plus attentif à ce sujet parfois
délicat, avec cependant un regard un peu plus protectionniste.
Nous allons maintenant demander à mes amis Gilles BEYER et André PHILIPPE de
venir parler de l’événementiel. Gilles ? On les a réveillés ? C’est à vous… oui !
Monsieur Gilles BEYER –
Bonjour Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs. J’ai été subjugué par le discours
toujours formidable du Président. Alors, nous allons parler de l’événementiel.
Mettez-vous là André, qu’on voit votre beau pantalon rouge. Il est toujours très mode,
très chic. Bon, c’est moi qui commence. Donc, nous allons bien sûr cette année de
nouveau organiser le Trophée Éric BOMPARD, les 16, 17 et 18 novembre. Ah, ben je
n’ai pas les mêmes dates, ce n’est pas grave. On choisira. On me dit toujours qu’il faut
lire le tableau. On a vraiment un très très beau plateau cette année avec Yuna KIM qui
a quand même été championne olympique, et qui va tenter l’année prochaine de
conserver son titre, qui est revenue à la compétition vous le savez et qui a remporté
haut la main le Championnat du Monde. Il y aura aussi les champions olympiques
VIRTUE/MOIR, ça c’est en danse sur glace pour les non-spécialistes. Il y aura le
prodige japonais HANYU qui a fait troisième, malheureusement, je dis
malheureusement parce que ça nous a chipé la médaille à NICE l’année dernière. Il y
aura six Champions du Monde, trois Champions d’Europe, toute l’équipe de France.
Alors, je pense que ce sera un très très beau spectacle. Nous avons demandé, enfin,
vous nous avez demandé de pratiquer des tarifs les plus adaptés aux clubs et aux
licenciés. Donc, nous vous rappelons, cette année, six euros la place pour la
compétition. Six euros pour une compétition de ce type, c’est moins cher que le
cinéma. Et douze euros pour le gala, pour ceux qui veulent venir se faire plaisir. Nous
pensons que chaque club, chaque ligue, pourrait envisager de venir en bus et en tous
les cas en nombre pour soutenir l’équipe de France olympique. Elle le mérite bien. Et
accueillir les meilleurs patineurs de la planète à deux mois de Jeux. Faites un effort,
nous avons besoin de vous. Ça vous rappelle quelque chose, on n’en est pas encore à
distribuer des plateaux-repas, mais pour les athlètes se serait formidable, c’est quand
même l’épreuve phare avant les Jeux Olympiques. Voilà pour le BOMPARD !
Alors, Monsieur GAILHAGUET va nous parler de la FRENCH CUP de patinage
synchronisé à ROUEN.
Monsieur Didier GAILHAGUETCette saison, nous avons visionné les huit meilleures équipes du monde, ce qui a
consacré la FRENCH CUP comme le « must », vraiment le « must » du patinage
synchronisé mondial. Le partenariat de la fédération va être renforcé et nous allons
faire en sorte que cette épreuve devienne un vecteur de développement pour le
patinage synchronisé dans un partenariat gagnant/gagnant pour tout le monde. Le
vingtième anniversaire de la FRENCH CUP sera agrémenté d’un séminaire
international que nous mettrons en place avec la CSN et bien évidemment avec les
organisateurs locaux et nous espérons la présence d’une chaîne de la TNT. Toutes nos
félicitations vont à la Présidente du ROC, Madame VAUDON pour ce succès
renouvelé. (Applaudissements).
Un mot sur les compétitions internationales de ballet. La position de la fédération est
claire vis-à-vis de l’ISU. Nous n’avons pas accepté le diktat consistant à les interdire
pour protéger le patinage synchronisé international et les disciplines de patinage
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synchronisé et de ballet en France s’entendent bien, elles ont toujours prouvé la
complémentarité d’une offre aux licenciés, pourquoi ce ne serait pas la même chose à
l’étranger ? Notre présence aux côtés de Madame la Présidente Maria-Theresa
SAMARANCH à LOGROÑO il y a un mois et demi en atteste. Les épreuves
internationales continueront donc à avoir lieu en France, n’en déplaise à l’ISU. La
France est leader et le Bureau Exécutif assumera les conséquences de ce choix destiné
uniquement à soutenir une discipline en pleine évolution, ses clubs et les jeunes
athlètes motivés. (Applaudissements). Après une étude des deux dossiers, très serrée,
le Bureau Exécutif a tranché, la prochaine NATION’S CUP 2015 se déroulera à
AMIENS mais dans l’idée de conserver les motivations intactes, la création de la
première EUROPA CUP actée à l’initiative de la France et de Bernard CARLES est
proposée et acceptée par ASNIERES. Je félicite donc les deux futurs organisateurs de
ce beau calendrier international. (Applaudissements).
Monsieur Gilles BEYER –
J’attends, on m’a dit de lire, je vais probablement encore donner des fausses dates !
En danse sur glace, bien sûr la Coupe Internationale de danse sur glace à LYON
continue, épreuve en constante progression au calendrier international de l’ISU
puisque nous attendons plus de quarante couples cet été en provenance des quatre
coins de l’Europe. Le Trophée International de LYON permet à titre individuel de
glaner des points au classement mondial puisque c’est bien sûr inscrit au calendrier
de l’ISU et donc ça aura lieu les 11, 12 et 13 janvier 2013, (rires), 14, je ne bois que de
l’eau alors forcément je me trompe – je répète... Ah, il y a marqué 13 ! Moi, on m’a dit
de lire, alors ou j’improvise ou je lis. Alors 11, 12, 13 janvier 2014 et en tout cas
félicitations au LGP et à son Président Monsieur GIRARDOT qui doit être dans la
salle. Super organisation !
André PHILIPPE –
Quelle belle ville NICE. Alors, je voudrais saluer Michel qui est ici présent et qui
organise depuis maintenant de longues années cette compétition : la Coupe
Internationale de la ville de NICE. Cette compétition correspond à l’une des épreuves
phares où les patineurs viennent glaner des points pour monter dans la World
Ranking et faire partie des épreuves dites « de références » de l’ISU. Nous avons
avancé avec plusieurs fédérations étrangères sur l’idée qui fait son chemin, celle du
Grand Prix ISU B. Le A, vous le connaissez, c’est le Trophée BOMPARD. Si le council
de l’ISU, valide notre idée, la Fédération Française des Sports de Glace sera le seul
pays au monde ayant une épreuve dans les trois séries des Grands Prix. GP Séniors,
avec le BOMPARD, GP Séniors B avec NICE, GP Juniors avec COURCHEVEL.
Grandes félicitations à mon ami Michel GENTELET pour le sensationnel
développement de l’épreuve, mais aussi pour la progression constante de son club au
sens large. Merci, Michel. (Applaudissements).
La ROOSTER CUP de COURBEVOIE, excellente progression là aussi de cette épreuve
pour jeunes as mondiaux, et compliments à Monsieur le Maire. Je ne voudrais pas
écorcher son nom. En principe je demande à Gilles quand on est en gala de bien lire
les noms car il a l’habitude des langues étrangères. KOSSOWSKI. Au Président de
GABRIAC et à Madame LOUESDON et Madame VERRUE pour la qualité du travail
accompli. Madame LOUESDON étant là, je pense qu’on peut l’applaudir.
(Applaudissements).
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Monsieur Didier GAILHAGUETAndré, Si tu évitais de me prendre mes feuilles, ce serait sympa.
Bien, un mot sur la STAR CLASS de short track à ALBERTVILLE. Je dois féliciter le
club d’ALBERTVILLE et son Président Joël UNTERSINGER. Devant le
désengagement de l’ISU, il est clair que nous avons été un peu surpris quant au
budget qui n’a pas été à la hauteur de ce que nous espérions. Mais, en tout cas bravo
pour avoir su mettre en œuvre une épreuve avec un minimum de temps pour
continuer en plein essor de développer ce sport, et je crois que si à l’avenir nous
procéderons différemment, nous visiterons les budgets prévisionnels auparavant. En
tout cas, il n’en reste pas moins que cette épreuve a été un grand succès pour la
France, un grand succès pour les organisateurs et que nous reviendrons sur la STAR
CLASS le moment venu, quand on aura fait l’analyse de l’échec économique. Voilà, en
tout cas, bravo Joël pour ce que tu as fait. (Applaudissements).
Monsieur Gilles BEYER –
Alors, nous allons maintenant vous proposer les grands projets événementiels avec
pour commencer la finale du Grand Prix ISU du 11 au 14 décembre 2015.
Monsieur Didier GAILHAGUETJe croyais que ça avait déjà été fait par Eva BECCARIA, tout à l’heure ? Non, c’est une
boutade !
Monsieur Gilles BEYER –
Oui, nous allons justement en parler. Comme vous le savez, la fédération et son
Président ont obtenu l’allotement provisoire – parce qu’il faut que ça passe par les
méandres de l’ISU – pour l’organisation de la finale du Grand Prix de patinage et de
danse. C’est Sénior et Junior. C’est vraiment maintenant un très, très grand
événement. Alors, il faut surtout une capacité minimum de 5 000 places,
logiquement, afin de persuader FRANCE TELEVISION de diffuser, de produire les
images de cette énorme épreuve. Comme nous l’avons dit et on se tourne de nouveau
vers Éva, bien sûr l’ARENA de MONTPELLIER tient la corde, il ne reste plus qu’à
trouver le financement, comme d’habitude et ensuite tout ira bien.
Monsieur André PHILIPPE –
Moi aussi, je vais me tourner vers Éva. Le Mondial de Patinage Synchronisé. Avril
2016. Soyons clairs, ce Mondial donnera à notre pays et à cette discipline une
audience supplémentaire avec l’ISU. Cette candidature doit se déterminer dès la
rentrée de septembre et d’ores et déjà, nous faisons appel aux collectivités. Alors, on a
également pensé à BORDEAUX, mais encore pourquoi pas Éva, MONTPELLIER,
tout en disant que rien ne se fera sans la venue de la production télévisée. Il faut
l’applaudir.
Monsieur Gilles BEYER –
Pour les manifestations nationales. Nous allons vous parler du Championnat de
France ELITE 2013. (Je suis bon, sans lire !) Bon, vous le savez, nous avons eu l’idée
d’élargir les Championnats de France ELITE 2012, c’était donc à STRASBOURG en
décembre dernier, à cinq disciplines au lieu de trois. Le patinage artistique, la danse
sur glace, le patinage synchronisé, le patinage de vitesse courte piste (le short track)
et les ballets. Ça a correspondu à notre attente, une formidable fête d’unité du
patinage français sous toutes ses facettes. Pour l’avoir vécu, c’était vraiment
formidable. L’union de cinq commissions sportives nationales a eu lieu et a été
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déterminante. Ils ont beaucoup travaillé. Ce passage à l’acte étant passé dans les
esprits, la deuxième édition, sous la même forme, aura donc lieu du 11 au 15
décembre à VAUJANY, dans cette nouvelle patinoire splendide en Isère. Alors, deux
mots quand même, les problèmes économiques semblent en passe d’être résolus à
hauteur d’une subvention de 100 000 euros. Nous n’attendons plus que la subvention
de la Région RHONE-ALPES pour laquelle Didier GAILHAGUET espère que le
conseiller régional Gwendal PEIZERAT jouera son rôle pour nous faciliter cette mise
en place au bénéfice des athlètes. Entre temps, le club de VAUJANY aura vu le jour en
patinage artistique et en short track. C’est donc une bonne nouvelle. Au niveau de la
télévision, ce sera MA CHAINE SPORT qui paiera la production d’images sur deux
jours d’épreuves. Ce n’est pas tout d’avoir la télé, vous savez que c’est surtout la
production et non pas la diffusion qui coute cher. Il faut donc remercier le Président
de la Ligue Régionale Rhône-Alpes Gérard GAUTUN pour que ce championnat
apporte la preuve d’une implication sans faille en étant partie prenante de ce projet
totalement fédérateur comme l’ensemble des clubs de la région et du département.
Donc, merci à Gérard, parce qu’on sait par avance qu’il va nous aider grandement.
Il est clair que la capacité moyenne d’accueil du public de cette nouvelle et superbe
piste nécessitera quelques adaptations, pour ceux qui connaissent la patinoire, mais
ce sera fait. Et puis, nous invitons les équipes et les athlètes qui se déplaceront, à
rechercher dès maintenant le meilleur hébergement. En tout cas, la meilleure
formule. Il y a très peu d’hôtels, mais il y a beaucoup de possibilités, donc
rapprochez-vous de la Mairie de VAUJANY et de son office du tourisme, parce qu’on
va encore une fois être très nombreux à se retrouver à VAUJANY. Alors, vous pouvez
toujours prendre le téléphérique et aller dans d’autres stations, mais ne tardez-pas,
cela ne sera quand même pas si facile de se loger près de la patinoire. Mais en tout
cas, c’est bouclé, et encore une fois, surtout on garde les cinq disciplines et ce sera la
grande fête du patinage sous toutes ses formes. Monsieur PHILIPPE c’est à vous.
Monsieur André PHILIPPE –
Je voudrais saluer la présence parmi nous, je crois qu’elle est là, je ne sais pas où elle
est, de Madame la Directrice de l’office du tourisme de VAUJANY, qui est là, si elle
peut se lever, merci. Vous pourrez peut-être la voir dans la journée et peut-être
prendre déjà quelques renseignements si vous voulez venir applaudir ce grand
championnat dans cette belle ville.
Donc, je vais vous parler des Masters, septième édition, ORLEANS est toujours prête
à participer. Cette manifestation est bien rodée désormais, et constitue le premier test
d’envergure après l’été. Nous venons d’en renouveler pour quatre ans le partenariat à
la hausse avec trois collectivités concernées à la hausse d’environ 10 000 euros
annuels. Félicitations à Madame SIMONIN, à mon ami Claude DESCHAMPS, pour
ce rendez-vous clé du début de la saison de patinage et qui trouve des partenaires
privés. Un excellent exemple. Je voudrais saluer Romuald DEBAQUE qui nous a
d’ores et déjà amené 13 000 euros de partenariat privé. Félicitations aussi à Nicolas
BEAUDELIN qui nous amène FRANCE 3 permettant une très bonne diffusion autre
que sur la Région ORLEANAISE.
Je vais vous parler maintenant du Gala International de COURCHEVEL, celui que
vous regardez nombreux, je l’espère à la télévision et comme en parlait tout à l’heure
Nicolas, avec une belle audience. Notre partenariat est renouvelé à hauteur de
170 000 euros incluant les 40 000 euros du Grand Prix Junior tous les deux ans. Soit
une somme totale de 600 000 euros pour quatre ans. Nous espérons qu’une grande
marque de cosmétique se joindra à nous de nouveau. La venue désormais actée
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d’EUROSPORT INTERNATIONAL qui diffusera jusqu’en 2015 dans 53 pays
d’Europe, est un plus incontestable. Sachant que le contrat sur deux ans de la
fédération s’y additionne jusqu’en 2014. Il sera, en principe, enregistré aux alentours
du 21, 22 décembre à COURCHEVEL. Je n’ai pas les dates de diffusion encore, mais
Nicolas nous enverra des petits messages. Merci à vous. La tournée des équpes de
France de patinage, Gilles… ?
Monsieur Gilles BEYER –
Je vais essayer de faire court parce que Didier est pressé de finir car on lui avait
donné jusqu’à midi, donc ça devrait aller. Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, la
tournée de l’équipe de France. Et oui ! Ce n’est pas facile ! Nous y sommes presque
Mesdames, Messieurs. (Ça c’est le discours de GAILHAGUET parce que moi je n’écris
rien comme d’habitude). Nous sommes en train de conclure avec un partenaire,
puisque vous le savez, on en revient toujours aux problèmes financiers. C’est une
tournée qui coute cher et en tout cas où il faut prendre un risque financier important.
Je dois rencontrer la semaine prochaine le partenaire qui serait enclin à prendre, lui,
le risque financier. Il faut surtout dire qu’il va y avoir certaines négociations difficiles
avec les athlètes et ça va être finalement la difficulté parce que les cachets d’il y a
quelques années quand certains étaient Champions du Monde ou Champions
d’Europe, et bien nous ne pouvons plus leur proposer la même chose, même si on
leur propose vingt dates, et très certainement un contrat sur plusieurs années pour
pérenniser cette tournée. C’est l’idée, c’est de la faire redémarrer, sur cette année
olympique et qu’ensuite elle soit pérenne pendant trois saisons. Voilà ! Donc, ça va
faire un peu de travail, mais on va s’y atteler. Nous allons très rapidement vous
envoyer un cahier des charges. Je vous le dis tout de suite, on ne pourra pas faire de
passage dans des patinoires avec une jauge à moins de 1000 ou 1200 places. C’est
impératif ! Donc, ça, je vous le dis tout de suite, c’est dans le cahier des charges, il y
aura aussi, la demande, mais c’est une obligation, d’avoir la gratuité de la salle. Donc,
ou c’est le club qui le décide, ou c’est la Mairie. Parce qu’on a plusieurs cas de figure.
Vous avez bien compris que c’était surtout pour que l’ensemble des licenciés dans les
vingt villes participent avec cette belle et grande équipe de France, et que ce n’est pas
un vœu pieux, ça a déjà existé, vous savez que c’est non seulement une grande fête,
mais c’est la possibilité pour tous les enfants et les moins jeunes de passer une belle
soirée et il est même envisagé dans le contrat d’organiser ce qu’on appelle «un
clinic’s », c'est-à-dire une séance de patinage avec les patineurs de l’équipe de France
et avec les licenciés des clubs dans lesquels nous passerons.
Voilà, alors, on va voir un petit clip, parce que c’est toujours plus sympathique et on
vous envoie très rapidement, d’ici logiquement la fin du mois, une proposition en ce
sens.
(Diffusion du clip puis applaudissements). Voilà, j’espère que nous finaliserons la
semaine prochaine et je vous dis moi : À la saison prochaine !
Monsieur Didier GAILHAGUETMerci Gilles. Merci André. Et le sprint final donc maintenant : les contentieux.
J’ai le grand plaisir, le très grand plaisir, vous n’imaginez pas lequel, de vous informer
que la requête en Cour d'appel de Monsieur Michel-Ange MARIE-CALIXTE,
malheureusement, regrettablement, curieusement absent, je crois, qui demandait à
condamner la fédération à hauteur de 879 247,73 euros, augmentés des intérêts au
taux légal, à compter du 10 juillet 2007, comprenant une somme de 729 000 euros
additionnée d’une somme de 150 000 euros au titre de son préjudice moral
25
personnel, qui demandait de réformer par voie d’appel, incidant le résultat obtenu
par lui en première instance, c'est-à-dire qu’il avait gagné 54 000 euros et pour lequel
nous lui avions dit : « écoute, prends-les et ….. » et pour laquelle il a fait appel, a
abouti, quant à la responsabilité de la fédération à la conclusion suivante :
« Considérant que celle-ci ne saurait être engagée à l’égard de Monsieur Michel-Ange
MARIE-CALIXTE du fait de sa non-convocation aux épreuves de sélection en équipe
nationale organisées dans la perspective des compétitions internationales
programmées en 97, 98 et 99, la requête de Monsieur Michel-Ange MARIE-CALIXTE
est rejetée, et le condamne, de fait, à rembourser aussi les 54 000 euros perçus en
première instance " (applaudissements) ceci, Mesdames et Messieurs, est une
excellente nouvelle supplémentaire pour la fédération, car ce mauvais procès faisait
peser sur notre fédération une menace que nous considérions comme scandaleuse.
Mais encore fallait-il le prouver. Et en ce sens, je veux remercier Gérard CHRISTO
pour l’énorme travail accompli en recherche de documentation, ainsi que celle de
Monsieur Nano POURTIER pour contrer la partie adverse et qui a été déterminant.
Bien évidemment, notre dévoué Maître Guy PARIS, décidément très en verve en ce
moment ((applaudissements), puisqu’il vient d’obtenir son quatrième succès
consécutif en quelques semaines pour le compte de la fédération, doit être félicité à la
hauteur de cette superbe réussite. Monsieur Michel-Ange MARIE-CALIXTE a
cependant décidé de nous assigner, comme c’est son droit, en cassation. Ceci, ne
l’exonère point de nous rendre les 54 000 euros qu’il vous doit.
Enfin, voici la bonne nouvelle, pour conclure ce chapitre « contentieux ». Vous
connaissez la galère qui date, liée au mauvais procès que nous avait intenté, là aussi,
le CIC relatif à une somme indument perçue par cette banque lors de la vente de
l’immeuble de la rue Félicien DAVID que nous détenions. J’ai, là encore, le très grand
privilège de vous informer qu’en appel nous avons gagné contre le CIC, ce qui signifie
que la somme de 517 000 euros nous est désormais acquise, additionnée des intérêts,
soit 572 000 euros plus 10 000 euros supplémentaires de condamnation pour frais de
justice, ce qui fait environ 600 000 euros (applaudissements), ça, ça fait du bien !
Bien sûr, le CIC peut lui aussi aller en cassation dans le mois qui suivent et nous nous
garderons bien de tout triomphalisme dans cette attente, et nous conserverons cet
argent bien chaud sur un compte réservé, soyez-en assuré Monsieur ABRAVANEL.
Ceci aussi apporte la preuve du bien-fondé de notre démarche et je tiens à associer à
ce succès Claude ANCELET. Ceci me permettra de vous exprimer ma satisfaction à
avoir réussi avant la fin du mandat de cette équipe à résoudre, comme je m’y étais
engagé devant vous, la dizaine de contentieux majeurs dont nous avions hérité en son
temps. Vous pouvez donc constater, preuves à l’appui, qu’il y a ceux qui bavassent et
il y a ceux qui travaillent. Parce que malgré nos immenses défauts, personne ne
contestera, je pense que nous travaillons beaucoup. Et parmi ces travailleurs émigrés
sur la planète « Sports de Glace », je veux parler des élus un peu souffre-douleurs du
Bureau Exécutif et du Conseil fédéral comme des CSN et des professionnels de la
DTN. Et j’y ajouterai nos dévoués Présidents des ligues régionales comme de Comités
départementaux auxquels, je le sais, je n’accorde pas assez de temps au regard de leur
profond investissement et ils le réclament et je m’en excuse, et ce, en raison d’un
agenda qui est particulièrement chargé. Ils le méritent pourtant, au regard de leurs
engagements désintéressés et je dirai même parfois un peu masochiste.
Alors, chers amis, pardonnez les excès de ma passion et rien que pour cela, je vous
demande de les applaudir. (Applaudissements).
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Je veux complimenter votre personnel administratif dont la tâche s’est trouvée accrue
avec l’activité parfois débordante que nous sommes coupables de déployer par
moments et qui a su faire face. Je tiens à le dire haut et fort, nous avons beaucoup de
chance d’avoir, et c’est si peu, six personnes qui vivent la fédération de l’intérieur avec
compétence, rigueur et dévouement. Je vous propose là aussi d’applaudir nos
prévenants employés. (Applaudissements).
J’ai donné, mes chers amis, tout mon cœur à cette maison durant les 365 jours qui
nous séparent de BIARRITZ. L’optimisme est un démultiplicateur des forces, et il en
faut. J’ai confiance en notre fédération au regard du chemin parcouru à travers les
moments incommensurablement difficiles qu’elle a su traverser. Et ceux à venir dans
une grave crise de l’économie de notre pays, où le sport est, et sera maltraité. Mais
elle a pour elle toute sa créativité, toute sa volonté que vous personnifiez. Et j’ai aussi
confiance parce que je sais qu’elle a des ressources insoupçonnées, et que tous
ensemble nous la laisserons l’année prochaine à une nouvelle équipe, dans un état
sans commune mesure avec celui que nous avons trouvé. Vous le savez, j’aime
passionnément la fédération, aussi je vous demande de réfléchir au fait que vous
aurez très bientôt à bien protéger ses 110 ans comme l’a dit Nicolas, comme ses
récents acquis. Vous l’avez bien compris, la passion un peu démesurée qui nous
rassemble doit être digne de nos licenciés et de notre histoire. Et je profite de
l’opportunité pour vous remercier tous, à quelque niveau de responsabilité que vous
soyez dans notre maison pour la qualité de votre engagement. Licenciés, Présidents
de clubs, athlètes ne dépendent pas de la fédération. C’est nous qui dépendons d’eux.
Et quant à moi, si vous m’y autorisez, je poursuivrai la voie tracée consistant à essayer
de voir loin, de parler franc et d’agir ferme à vos côtés et je terminerai en disant que
l’amitié qui nous réunit ici doit continuer de nous faire vivre avec le même
enthousiasme, je l’espère, cette belle aventure humaine dans laquelle les sports de
glace nous ont conduits. Merci. (Applaudissements nourris).
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci Didier. Nous passons au point cinq. L’allocution du Président du Conseil
Fédéral, Monsieur Hubert GODEFROY.
Monsieur Hubert GODEFROY –
D’abord Monsieur le Président, merci pour cette présentation dynamique, complète
et imagée.
Tous les ans, je rappelle le rôle du Conseil Fédéral. Il a trois rôles : Contrôle,
validation et force de proposition.
Contrôle : Donc on contrôle évidemment les finances. On contrôle effectivement les
résultats sportifs, parce que nous sommes une fédération sportive. Et aussi tout ce
qui est administration.
Nous avons aussi un rôle important de validation, c'est-à-dire que toutes les décisions
qui sont prises au Bureau Exécutif doivent être validées au Conseil Fédéral. Et comme
ce Conseil Fédéral a plus de trente membres, il est très éclectique, de par sa
composition, et c’est aussi une formidable force de proposition. Et pour preuve, c’est
que nos statuts, maintenant, sont montrés en exemple, au niveau du Ministère des
Sports, ce n’est pas souvent qu’on est cité en exemple. Et même des fédérations amies
qui sont plus importantes que les nôtres viennent se renseigner sur notre système de
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fonctionnement. Et le Conseil Fédéral n’a jamais été et ne sera jamais une Chambre
d’enregistrement.
Je voudrais souligner l’esprit qui est excessivement constructif, tant au sein de ce
Conseil Fédéral et aussi des relations que nous avons avec le BE. Alors, au sein du
Conseil Fédéral, les discussions peuvent être quelquefois un petit peu âpres, mais les
décisions sont prises quasiment à l’unanimité. Ce qui montre la cohésion de ce
Conseil Fédéral et d’autre part, les relations avec le BE sont très franches, le Président
du Conseil Fédéral est invité en permanence au Bureau Exécutif, et d’autre part,
depuis cette année, Didier a élargi le BE avec des membres du Conseil Fédéral, c'està-dire qu’il y a vraiment un lien qui se fait entre le BE et le Conseil Fédéral. Ce qui
permet que tout fonctionne bien au niveau des rouages.
La finance : donc c’est plus, plus, plus. Plus pour les comptes d’exploitation. Ça fait
quatre ans maintenant qu’ils sont positifs. Plus, la trésorerie, puisque notre trésorier
va nous expliquer cela. Et plus aussi au niveau de l’événementiel, puisque toutes les
manifestations qui ont été organisées sont positives. On ne peut pas faire mieux.
Cette trésorerie a permis par rapport aux Championnats de NICE de pouvoir acquérir
un siège, un nouveau siège. En ce qui me concerne, c’est le quatrième. J’ai connu rue
de RIVOLI, où on était locataires. Félicien DAVID, où on était propriétaires. André
LEMIERRE, là où on était locataires, et à nouveau nous sommes propriétaires et
j’espère que nous le resterons longtemps.
Au niveau du sport, Didier vous a brossé le tableau un petit peu, et ce que je voudrais
dire, et que je dis à chaque fois et c’est peut-être de bon augure, nous n’avons pas eu
jusqu’à présent, les résultats espérés aux Jeux Olympiques, que ce soit à TURIN, ou à
VANCOUVER, puisque nous avons eu zéro médaille, et je crois que la fédération doit
absolument aller dans ce sens-là. Alors que cette année, les résultats soient un peu
moins bien que l’année d’avant, ça ne m’inquiète pas du tout pourvu qu’à SOTCHI
nous puissions, enfin, avoir des médailles. Une, deux et peut-être trois médailles,
mais ça c’est le DTN qui va nous dire cela. Je vais lui laisser la parole, mais je
voudrais souligner son travail de rigueur et de précision. Merci à vous.
(Applaudissements)
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci Hubert. Nous passons comme annoncé au point six. Le rapport du Directeur
Technique National, Monsieur Xavier SENDRA.
Monsieur Xavier SENDRA – Mesdames et Messieurs les Présidents de clubs, c’est
avec un grand plaisir que je vous retrouve pour la troisième année consécutive au
cours de cette olympiade. Malheureusement, le temps passe vite, trop vite, car nous
allons bientôt arriver à la fin de cette olympiade, justement. Certes, le chemin
parcouru est intéressant. La fédération a réalisé un réel bon en avant, et a su se sortir
de la situation délicate dans laquelle elle était. La DTN a, je pense, contribué à ce
formidable élan. Mais, ne nous y trompons pas. La tâche qui reste à accomplir reste
très importante, d’où ma remarque sur le temps qui passe trop vite. Alors, même si
l’Assemblée Générale est le temps du bilan, je souhaite vous réaffirmer ici notre
engagement à continuer à épauler le projet fédéral dans sa dernière ligne droite. Pour
bien connaître le fonctionnement d’autres DTN, il est de coutume de se retrancher
derrière l’année des Jeux, pour mettre en stand-by le quotidien de la vie fédérale et
des clubs. Conforme à mon engagement de début d’olympiade, sur la vie fédérale, la
vie fédérale aujourd'hui, même dans une fédération olympique ne tourne pas
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qu’autour des Jeux Olympiques. Certes, c’est un temps important pour les sportifs et
les médias, et nous ferons tout ce que nous pourrons pour que nos athlètes s’y
préparent dans les meilleures conditions, mais cela ne se fera pas au détriment de
notre engagement auprès de vous, les clubs. La vie fédérale n’étant pas un long fleuve
tranquille, celle de la DTN ne l’est pas non plus. Elle évolue dans un environnement
complexe, à cheval entre une administration à la fois centralisée et déconcentrée, et
un mouvement sportif polymorphe qui se cherche encore, le tout dans un contexte
économique très difficile et sans précédent que vous avez pu observer. De cet
environnement en mouvement permanent, il faut être capable de diriger. Pas dans le
sens d’ordonner et de donner des ordres, mais plutôt dans le sens de donner un cap.
Le cap restant celui de l’intérêt fédéral, la DTN a su et a dû évoluer au cours de
l’olympiade.
Ainsi, nous avons enregistré des départs, plus ou moins volontaires, je vous l’avoue,
mais surtout des arrivées qui elles, le sont toutes, je vous l’assure. Parce que le
renouvellement passe également par de nouvelles têtes, de nouvelles motivations et
que la vie professionnelle est faite de mobilité, ne vous étonnez donc pas de continuer
à voir du mouvement au sein de la Direction Technique Nationale. Ce précepte est
valable bien sûr pour tous ceux qui la composent, y compris pour celui qui la dirige.
Saluons donc ceux qui nous ont rejoint cette année, Claude PERI-THEVENARD,
Frédéric DAMBIER, qui est au fond de la salle et Charles GUEYDAN. Et souhaitons
bonne route à ceux qui sont partis, soit pour jouir d’une retraite bien méritée, soit
pour assumer des missions à responsabilité dans une autre fédération, preuve qu’ils
ont su grandir au contact de la F.F.S.G., soit pour « reprendre le train » normal de
l’alternance des Jeux d’Eté, ou tout simplement parce que le projet fédéral ne leur
convenait pas.
Les hommes changent, mais les organisations aussi. Non pas pour donner corps à un
slogan politique sur le changement, mais pour mieux s’adapter à notre
environnement. Pas besoin d’être un économiste talentueux pour appréhender le
contexte et surtout pas besoin d’être un médium pour imaginer que la situation ne va
pas s’arranger. De fait, que faire ? L’État nous ayant déjà coupé les subsides pour
quatre de nos disciplines sur cette olympiade, il n’est pas question d’attendre que le
couperet tombe pour une autre. Car ne nous y trompons pas, si notre convention
d’objectif a été maintenue quasiment à l’identique cette année, c’est parce que nous
sommes proches de Jeux Olympiques. Mais l’an prochain, il faut s’attendre à une
baisse de la subvention ministérielle, plus ou moins importante. Certaines
fédérations, Didier vous le disait tout à l'heure se sont vues amputées de près de 20 %
et pour certaines jusqu’à 50 %. Sans imaginer le pire, il faut être capable de
l’anticiper. Je n’ai pas voulu une Direction Technique attentiste dont le rôle consiste à
dépenser. Je l’ai surtout voulue proactive et en capacité de contribuer aux dépenses
sportives. Aussi, la DTN a été réorganisée autour de deux pôles majeurs cette année :
le pôle École Française de Glace, dirigé par Rodolphe VERMEULEN et qui englobe
l’ensemble de la vie fédérale dont la formation qui en est une composante ; et le pôle
de Développement Economique dirigé par Grégory SAINT GENIES dont le rôle est de
contribuer à l’économie du sport. Certes, nous sommes loin des missions d’un cadre
technique telles que nous les connaissons. Mais il faut être un peu sérieux et réaliste.
Continuer à défendre des missions qui consistent uniquement à des interventions
techniques et pédagogiques de terrain est un peu réducteur. La professionnalisation
du sport et les compétences de l’encadrement dans les clubs font que le cadre
technique de l’État n’est plus un super entraîneur ou technicien, il est avant tout un
acteur et un contributeur du projet fédéral. Alors, comment imaginer être crédible un
seul instant si notre rôle consiste à venir donner des bons conseils sans être capable
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de savoir les financer ? On nous appelait les « y a qu’à, faut qu’on ». Comment créer
les meilleures conditions d’entraînement pour nos athlètes les plus talentueux si nous
devons toujours nous tourner vers les solutions les moins couteuses ? La compétence,
la qualité, le matériel, etc., ont un coût qui n’a pas diminué ces dernières années. Bien
au contraire. Alors, la Direction Technique Nationale doit aussi trouver les moyens,
autres que la convention d’objectifs, pour mener à bien une politique sportive
d’excellence. Cette approche qui nous paraît aujourd'hui s’imposer n’est pas simple à
mettre en œuvre, car il faut lutter contre l’immobilisme, les idées reçues, les positions
statutaires figées et le manque d’expérience, voire de compétence dans ce domaine
nouveau pour lequel nous n’avons comme seule arme que notre motivation. Grégory,
avec son bagout habituel vous présentera le démarrage de son pôle économique et ce
qu’il a mis en place, ainsi que ce qu’il envisage. Je tiens ici à le remercier pour avoir
pris la mesure de l’importance de son action pour la bonne marche fédérale, et je sais
qu’il appréciera tout conseil, soutien, ou toute forme d’aide que ce soit de vous, car il
est parfois bien seul du fait que certains de ses collègues n’ont pas fait preuve de la
même ouverture d’esprit et de la même motivation. N’hésitez donc pas à lui apporter
vos bons conseils et votre expérience pour ceux qui ont œuvré dans ce domaine.
Je ne reviendrai pas là-dessus, car vous savez à quel point le sujet des ressources
humaines de la Direction Technique Nationale est épineux. C’est malheureusement le
mode de recrutement dans ce corps d’état qui fait que beaucoup se prennent pour des
entraîneurs de très haut niveau, alors qu’ils n’ont aucune expérience et que pour
preuve aucun club ne les a employés ou conservés. Alors qu’ils auraient
vraisemblablement pour certains toutes les capacités à travailler sur le
développement économique, tant ils ont su le faire à leur unique profit. L’an dernier,
au sein de cette même assemblée, j’étais interrogé par un Président de CSN et un
Président de ligue sur deux cas spécifiques de cadres intervenant auprès d’athlètes
étrangers et ne réalisant aucune mission pour la fédération. Malheureusement, je suis
au regret de vous dire que cela n’a rien changé et que ces situations anormales
perdurent toujours avec la complicité d’élus locaux, et la bienveillance d’une
administration déconcentrée, pétrifiée par le moindre mouvement et parfois des
pressions syndicales. Bref, cette légère digression sur la compétence, l’engagement et
l’immobilisme constitue une transition toute trouvée pour vous parler de formation.
En effet, vous savez tous que les brevets d’État sous leur forme actuelle à trois degrés
a disparu de manière définitive, tel qu’annoncé il y a dix ans. Il y a les fédérations qui
ont préparé la transition vers les nouveaux diplômes, en travaillant très tôt sur la
réforme de la filière professionnelle, et celles qui ont procrastiné pour diverses
raisons, notamment liées à des personnes imaginant que d’autres feraient ce travail
laborieux et complexe à leur place. Le résultat de cette attitude est implacable : des
années de retard et un vide de l’offre de formation durant deux à trois ans. Voilà le
prix à payer pour les fédérations et les Directions Techniques Nationales qui n’ont
pas été actives sur le sujet. Et voilà dans quelle situation nous nous sommes retrouvés
à grand renfort de discours d’illusionnistes sur le fait que nous sommes en train de
réfléchir sur la réforme de la filière, et ce, depuis dix ans. Heureusement, nous avons
la chance d’avoir dans notre effectif, une personne expérimentée sur le sujet et qui a
pris ce sujet à bras le corps et a su mobiliser une équipe autour de lui pour enfin faire
aboutir ce chantier. Vous l’avez deviné, il s’agit bien sûr de Rodolphe VERMEULEN,
ici présent (applaudissements) que je remercie chaleureusement pour son
engagement et la qualité de son travail. Il vous expliquera lui-même ce à quoi nous
avons abouti et sera en mesure de vous donner des dates précises pour démarrer les
nouvelles formations. Je peux vous assurer que sans lui, la situation aurait été grave
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et désespérée. Il faut aussi savoir que la réforme de la filière professionnelle a
également été menée de front avec celle de la filière fédérale afin de proposer un
système d’allègement de formation conséquent. Obtenir un brevet fédéral en vue
d’acquérir un diplôme professionnel sera la voie royale pour bénéficier d’allègement
d’heures et surtout de coût de formation. Mais cette grosse machine de formation
sera mise en œuvre au sein d’une nouvelle entité juridique puisque nous avons créé
un Institut National de Formation aux Métiers de la Glace qui, couplé à un
CFA, Centre de Formation des Apprentis, va permettre également d’envisager des
parcours de formation en alternance, et de bénéficier de la taxe d’apprentissage afin
d’alléger d’autant les coûts de ces formations, dont l’inflation horaire a fait exploser le
budget des prétendants dans beaucoup de sports qui n’ont pas su exploiter cette
possibilité. Et malgré ce travail conséquent, notre ami Rodolphe est tout de même
arrivé à conserver du temps à consacrer aux clubs. Le tour de France des clubs a
rencontré un vif succès et Nathalie ROBERT, également présente, notre
globetrotteuse fédérale a multiplié les visites de terrain.
Bien entendu, nous sommes conscients que nous vous devons et nous devons encore
faire plus, tant vos attentes sont grandes, et les sujets variés, et d’être encore plus
réactifs à vos demandes. Aussi nous avons recruté en conséquence puisque Frédéric
DAMBIER viendra épauler Nathalie ROBERT afin d’intensifier la présence de la DTN
auprès des clubs sur le terrain. Ils seront aidés dans leur tâche par Charles GEYDAN,
expert incontesté sur tous les sujets qui touchent aux patinoires, que ce soit dans le
cadre de leur construction ou de leur rénovation. Et dans le contexte où un quart
d’entre elles vont être rénovées d’ici 2015, sa présence et son expérience seront de
grands secours pour accompagner les clubs auprès des collectivités. Encore trois
cadres de grande valeur à mes côtés et surtout à vos côtés. Je veillerai à ce qu’ils
soient toujours plus réactifs dans le suivi et l’évaluation des actions qu’ils mèneront
auprès de vous.
Sur ce sujet, vous pourrez constater que cette année, nous leur avons demandé d’être
présents à cette Assemblée Générale et de se tenir à votre disposition pour répondre à
vos questions, planifier leurs visites, etc. Vous pouvez les retrouver tout le week-end
sur le stand club, à l’extérieur de cette salle, à côté du stand formation de Rodolphe.
Ils ne sont pas là pour moi, je les vois toute l’année, mais ils sont là pour vous alors
n’hésitez pas à les bombarder de questions et à les martyriser sur tous les sujets qui
vous viennent à l’esprit.
Comme l’an dernier, les trois coordinateurs disciplinaires du haut niveau, Katia
KRIER pour les disciplines d’expression, Marie-Christine OKEL pour la vitesse et
Grégory SAINT GENIES pour le BLS Curling vous feront un compte-rendu détaillé de
leur organisation, des résultats obtenus et des moyens qui y sont consacrés. Je profite
de ces instants pour les féliciter du travail accompli tout au long de l’année dans un
contexte qui n’a pas été des plus simples.
Alors, justement, sans entrer dans les détails, balayons un peu ces disciplines
sportives pour lesquelles cette année a été compliquée tout de même. Compliquée
parce que la progression d’un sportif n’est ni linéaire, ni ascendante et ceux qui
prétendent le contraire ne connaissent pas le sport ou alors sont frappés d’amnésie.
Compliquée parce que la performance sportive est concurrentielle. Gagner dix points
ou dix dixièmes devient une contreperformance si les autres en ont gagné quinze ou
vingt. Alors que la progression reste là et mérite l’admiration. Or, cette année, nos
athlètes de premier plan ont un peu marqué le pas, et ce, pour diverses raisons. Alors,
certains médias et certains agitateurs publics malfaisants et intéressés se sont
engouffrés dans une brèche qu’ils pensent avoir ouverte en déclinant un concept
d’une débilité effarante. Ce concept voudrait que la bonne performance soit le fruit
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exclusif de la réussite de l’athlète et que la moins bonne performance soit la
conséquence unique de la politique fédérale. Vision un peu populiste et simpliste qui,
à mon sens, est indigne du monde du sport et de l’effort de l’ensemble des acteurs que
vous êtes, élus, bénévoles, entraîneurs, formateurs, etc. Notre rôle n’étant pas
d’alimenter la polémique, vous pourrez constater, comme vous l’a dit le Président,
que nous ne sommes pas entrés dans ce petit jeu inutile pour démentir les absurdités
partiales et partielles que vous avez pu lire ou entendre. Mais comment rester de
marbre, lorsque le matin des Championnats d’Europe, vous lisez que notre équipe de
France n’est pas du niveau et que nous allons enregistrer les pires résultats sportifs
depuis les vingt dernières années. J’ai honte pour ceux qui écrivent cela et encore
plus pour ceux qui le répètent bêtement. Nos athlètes ont su répondre sur la glace à
ces mots qui les ont blessés. Alors, que retenir de cette année sportive ?
Deux choses majeures : 59 médailles, toutes disciplines confondues. Et 11 quotas pour
les Jeux Olympiques en patinage et en danse sur glace. Cela a été totalement occulté.
Rappelons les quotas obtenus à TURIN et VANCOUVER. Huit à chaque fois. Trois de
plus. C’est 30 % d’athlètes en plus, preuve que notre place dans le monde du patinage
et de la danse s’est améliorée au cours de l’olympiade. Une équipe plus étoffée et
mieux placée. Le reste n’est que littérature. Et, double chapeau bas à nos athlètes qui
malgré des blessures ne leur permettant pas de jouer les premiers rôles, ont tenu leur
rang pour aller chercher dans la douleur des quotas pour leur pays. N’en déplaise à
quelques journalistes, plus aptes à recopier les résultats footballistiques du week-end
qu’à comprendre et analyser les sports de glace. N’en déplaise également à quelques
vautours aux intentions intéressées, plus prompts à la critique négative qu’à apporter
leur expérience à nos athlètes. Notre équipe olympique en patinage et danse aura
belle allure et pourra prétendre jouer une place sur un podium. Nous serons tous
derrière eux pour les encourager. Leur résultat sera le leur, mais également le nôtre,
quel qu’il soit, car nous avons été partenaires tout au long de leur carrière, et plus que
jamais dans cette dernière ligne droite. Après, cela reste du sport, ce sont eux qui
chaussent les patins et n’oublions pas qu’ils ont également des adversaires de talent
qui ne lâcheront rien.
Je veux également vous faire part de la satisfaction de notre ministère de voir la
dimension qu’à prise le Pôle France INSEP au cours de cet olympiade avec la quasitotalité de l’équipe de France qui s’y entraîne et un effectif étoffé. À tel point que nous
sommes en train d’envisager, avec les plus hautes instances, la création d’une
patinoire à l’INSEP. Ce qui serait la reconnaissance du travail qui est effectué et
surtout pour nous, un outil sans précédent qui nous permettrait d’envisager la
préparation de nos athlètes de manière plus optimale. Ça fait un peu plus de vingt ans
qu’on l’attend cette patinoire. Je crois que Didier, tu as posé la première pierre en
présence d’Alain CALMAT en 92 ? Ça fait même trente ans, vingt, trente ? Je ne sais
plus (rires). Le travail de fond qui est effectué à l’INSEP par l’encadrement français
porte ses fruits. Tant pis pour leurs détracteurs. Car il y en a, toujours prêts à croiser
le fer dans un affrontement franco-français stérile, qui ne grandit aucunement
l’équipe de France. La guerre de clubs, l’égo des coachs, les petites histoires des
entraîneurs, et tout ce qui pourrit le patinage depuis les trente dernières années n’a
plus sa place ici. Et ces dinosaures, j’ai repris Jurassic Park, qui veulent alimenter ce
climat délétère pour continuer à exister et à s’engraisser doivent disparaître. Le
patinage français doit être réuni si il veut être plus fort, car l’important n’est pas de
savoir où et comment on va gagner le Championnat de France des clubs, les Masters
ou les Élites, mais bien comment on va battre les meilleurs mondiaux sur les grandes
compétitions. Combien de fois dois-je répéter ce qu’est le haut niveau ? C’est le top
10, le top 8 mondial, le reste c’est de l’accès au haut niveau, c’est de la formation, ce
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sont les étapes dans une carrière sportive. Et c’est pour cela, et avec des intentions
d’ouverture et de rassemblement que nous avions créé le Parcours de l’Excellence
Sportive, le PES au début de l’olympiade. Certains n’ont pas compris l’essence de ce
dispositif. Il ne s’agit pas de reconnaître des structures qui vont y mener une politique
sportive contraire à celle de la fédération, pour des résultats insuffisants, tout en
exigeant de cette dernière toujours plus de moyens humains et financiers, mais bien
de créer une équipe soudée qui poursuit un objectif commun fixé par la fédération et
mis en œuvre par la DTN. Ceux qui veulent jouer le jeu et obtiennent des résultats de
haut niveau seront maintenus, et les nouveaux intégrés. Ceux qui choisissent une
autre voie en seront exclus. N’en déplaise à leur histoire, car aujourd'hui nous
construisons l’avenir, nous ne récompensons pas le passé. Bref, Katia KRIER va vous
présenter dans l’après-midi en détail, les résultats internationaux ainsi que les
moyens qui y sont consacrés pour y parvenir.
Je vais maintenant parler un peu de vitesse, sur lesquelles nous sommes vraiment sur
une autre dimension. Nous avons d’un côté le short track, qui poursuit sa route sur
les Pôles France, Pôle Espoir et Pôle France jeune. Tous les trois installés sur le
CREPS de FONT-ROMEU. Avec un effectif d’encadrement, je le reconnais, assez
pléthorique, puisqu’il y a toujours deux coachs coréens du plus haut niveau.
Maintenant aidés d’un préparateur physique et de la coordinatrice Marie-Christine
OKEL. Si les séniors n’ont pas réussi leur saison cette année, nous le devons
principalement à des erreurs de planification et à une mauvaise gestion de l’altitude,
notamment sur des retours de compétitions mal gérés, liés à l’éloignement du site de
l’entraînement, et du coup, des charges de travail inappropriées. Conséquence sans
appel qui nous a conduits à mettre l’équipe au repos de manière prématurée afin de
ne pas hypothéquer nos chances sur cette saison olympique. Même l’athlète
sélectionné aux Championnats du Monde a préféré décliner de lui-même sa sélection,
ne se sentant plus assez frais physiquement pour performer. Quand on sait que
certains feraient n’importe quoi juste pour dire de participer, je dois avouer qu’il a
fait preuve d’une lucidité et d’une maturité dont d’autres feraient bien de s’inspirer.
Ces erreurs de stratégies, parfois liées à des contraintes économiques et
géographiques, ont été intégrées par tout le staff qui nous promet une saison toute
autre cette année. Je leur souhaite bonne chance.
Et de l’autre côté, nous avons la grande piste, discipline ô combien artificielle dans
cette fédération, puisqu’elle nous a été imposée par la Secrétaire d’État au Sport, au
regard du bilan de VANCOUVER. Pas à la suite d’un bilan sportif, mais d’un vulgaire
bilan comptable basé sur le nombre de médailles distribuées. Elles sont nombreuses,
il faut y aller ! Sans anneau de vitesse, en France, sans athlète formé de longue date,
sans coach, sans histoire forte dans la discipline. Peu importe, il faut y aller, coûte que
coûte. Alors, tant bien que mal, nous avons constitué une équipe de trois athlètes,
dont deux issus de roller, sans connaissance de la glace, sans attachement à notre
fédération, qui n’est considérée que comme un guichet d’inscription et une banque,
pour des frasques sportives qui les a conduits à régresser. Les raisons en sont simples
et multiples.
La première : on pense que parce qu’on est un champion dans une discipline, le roller
en l’occurrence, on devient un champion de grande piste. Un peu simpliste.
La deuxième : un coach ou des coachs de roller qui s’auto attribuent des compétences
du plus haut niveau sur la glace, car ils pensent détenir la vérité dans leur sport. À tel
point que, sans souci, il torpillent l’entraîneur multi médaillé sur la glace pour
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imposer des séances, alors que lui-même se trouve à plus de 3000 km de là, et n’a
jamais mis les pieds à un entraînement de glace. C’est quand même assez fort.
Troisième problème dans cette discipline : la semi-professionnalisation sur le modèle
des équipes cyclistes, qui conduit les athlètes à faire des choix plus financiers que
sportifs. Salariés de ces entreprises, la fédération n’a quasiment plus la main sur eux.
Ces coachs d’équipes, ignorent totalement les structures fédérales. Le problème n’est
pas qu’avec la fédération française, mais avec l’ensemble des fédérations. Tout
comme ça se passe exactement dans le vélo. Exactement le même problème. Et puis,
pour doubler les revenus, on double les saisons. On fait le roller, on fait la glace, et on
ne respecte pas le B.A. BA des périodes de repos. Et pour couronner le tout, bien
entendu, chacun s’entraîne de son côté puisque chacun a dealé avec des teams
professionnelles différentes. Voilà le tableau. Et quand la fédération tient son rôle de
fédération délégataire, on va se plaindre dans la presse pour dire que nous sommes
des ignares de la discipline et qu’on ne les aide pas assez. Marie-Christine OKEL va
vous le confirmer, ils nous coûtent la bagatelle de 60 000 euros chacun. Et en retour,
nous avons droit aux critiques les plus virulentes. Je peux vous le dire aujourd'hui,
cela ne se passera plus ainsi. Le sport a valeur d’exemplarité, de respect des
institutions et nous avons un rôle éducatif avant tout. Ces comportements n’ont pas
leur place au sein de notre fédération. Et s’il faut se passer d’eux pour les grandes
compétitions, je n’hésiterais pas à le faire, car la fédération, les clubs, les élus
méritent le plus grand respect.
Voilà une transition toute trouvée avec le BLS, en particulier le bobsleigh. Discipline
qui elle, a une histoire, a des athlètes, un équipement sportif et des coachs. Sacrifiée
sur l’autel du coût économique, embarquant avec elle la luge et le skeleton, elle survit
grâce à deux équipages qui sont aujourd'hui en mesure de se qualifier aux Jeux
Olympiques. Nous les avons aidés bien modestement et nous allons essayer
d’intensifier notre soutien dans cette dernière ligne droite. Il serait si simple pour que
cela puisse fonctionner. Alors que l’État a rénové une piste pour plus de 6 millions
d’euros, il devrait, ou aurait dû prendre la peine d’y insérer une clause permettant à
nos athlètes de s’y entraîner à un coût raisonnable. Et quand, sur des reliquats de la
candidature d’ANNECY 2018, nous allons nous battre avec le Président pour obtenir
un crédit de descentes à hauteur de 200 000 euros, directement versés à la piste,
nous découvrons avec stupeur et désarroi que ces sommes ont bénéficié à d’autres
qu’à nos athlètes, et ce, dans une totale opacité quant aux bénéficiaires. Ce n’est pas
normal. Alors, si nous ne trouvons pas avec les pouvoirs publics et la collectivité des
solutions pour imaginer que le bobsleigh puisse avoir un avenir en France autrement
qu’à un coût exorbitant, il faudra se poser la question de manière très courageuse et
responsable de son avenir au sein de la fédération.
L’avenir olympique du curling français reste, quant à lui, suspendu à une
qualification qui s’annonce très difficile lors du TQO (Tournoi de qualification
olympique) qui aura lieu en fin d’année. Nous assistons également à la fin d’un cycle
d’une équipe vieillissante, mais il semble que cette année nous ayons une relève jeune
et talentueuse qui va devoir s’aguerrir aux joutes internationales pour s’imposer au
niveau européen et mondial, en vue des Jeux Olympiques de 2018.
Enfin, je tiens à conclure en remerciant l’ensemble du personnel fédéral et les élus
avec qui nous travaillons au quotidien en toute transparence, solidarité et
gouvernance unique. Grâce à cela, nous essayons d’offrir à nos athlètes les meilleures
conditions de préparation au regard de leur talent et de nos moyens, tout en
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conservant une maîtrise budgétaire, qui, depuis que nous travaillons ensemble, n’a
connu aucun dérapage financier.
Voilà, il est désormais temps de laisser la parole à d’autres, je vous remercie de votre
attention. Je reste bien entendu à votre disposition pour toute question qui ne
trouverait de réponse dans les présentations qui vont être faites cet après-midi par les
coordinateurs des disciplines. Je vous remercie. (Applaudissements)
Monsieur Francis FONTANIÉ Merci Xavier. Donc, je passe la parole au Secrétaire Général qui va faire le rapport
moral.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Mesdames et Messieurs les Présidents, chers amis. Pour commencer, j’ai le plaisir de
vous informer que pour notre Assemblée Générale Ordinaire, nous avons 96 clubs
présents ou représentés sur 161, clubs affiliés. Ce qui correspond à 550 voix sur 813.
Notre Assemblée Générale peut donc se tenir et continuer son rapport d’activité et
voter ses différentes résolutions.
Avant de débuter ce rapport moral, je voudrais adresser un salut amical et affectueux
à Maryvonne DEL TORCHIO qui a occupé la fonction de Secrétaire Général avant
moi pendant plus de cinq années. Elle a exercé son mandat avec conviction et
persévérance. Son esprit rigoureux et son sens des responsabilités ont permis à notre
fédération de se structurer et d’évoluer favorablement. Elle a marqué son passage au
sein de notre fédération et je voudrais au nom de tous la remercier publiquement.
(Applaudissements). Elle se consacre désormais à ses fonctions de Présidente de
ligue et c’est avec plaisir que nous faisons ponctuellement appel à ses services. On l’a
vu tout à l'heure sur l’Ice Pass par exemple.
L’ordre du jour étant chargé, je vais essayer de vous communiquer un rapport le plus
court, mais aussi le plus précis possible, en complétant les informations déjà
longuement distillées par le Président.
Tout d’abord le Bureau Exécutif.
Depuis notre dernière Assemblée Générale de BIARRITZ, la composition du Bureau
Exécutif a été légèrement modifiée. À la suite du départ de Maryvonne DEL
TORCHIO, sous la pression, certes, amicale, mais forte de mes amis du Bureau
Exécutif, j’ai accepté d’assumer la fonction de Secrétaire Général jusqu’à l’Assemblée
Générale de 2014. Un poste de membre s’étant libéré, c’est notre ami Serge PETETIN,
que tout le monde connaît, qui a accepté, et de devenir membre, et de laisser la
présidence de la CSN Danse sur glace.
Le BE s’est réuni dix fois depuis la dernière Assemblée Générale et a pu ainsi prendre
un très grand nombre de décisions relevant de la gouvernance simple ou des
propositions soumises à délibération au Conseil Fédéral. Le Président du Conseil
Fédéral, le DTN et notre conseil Maître Guy PARIS participent systématiquement à
ces réunions, et ils nous apportent leur expertise et leur sagesse. Chaque réunion fait
l’objet d’un relevé de décisions signé du Président et du Secrétaire Général, et
approuvé et validé par l’ensemble des participants.
Contrairement à ce que j’ai pu entendre dernièrement, non le BE n’est pas une
chambre d’enregistrement et je peux vous certifier que les débats sont pour le moins
animés. Toutes les sensibilités peuvent s’exprimer, et les décisions sont prises à la
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majorité des membres, et souvent à l’unanimité. De nombreux invités ponctuels
viennent apporter leur éclairage sur des sujets bien précis relevant de leurs
expertises. Le Docteur MACHIN nous a parlé du médical. Charles GEYDAN nous a
présenté son projet pour les patinoires, Philippe MERIGUET et Antony LEROY, pour
la CFOA, Michel ABRAVANEL pour l’éthique, Christophe LAMBERT pour la
formation, et je dois probablement en oublier. Autant de personnes qui peuvent
témoigner que le débat existe, et que le BE ne vit pas en vase clos avec des décisions
prises à l’avance.
Le Conseil Fédéral :
Hubert vous en a parlé tout à l'heure, j’avais prévu de dire deux ou trois mots sur ce
sujet, il s’est réuni trois fois. Il a exercé son contrôle sur l’action du Bureau Exécutif
avec notamment la validation des comptes, des modifications statutaires et
réglementaires. Il a eu à se prononcer aussi, conformément aux statuts, sur les
demandes de nouvelles affiliations. Il a également été informé à chaque réunion des
décisions prises par le Bureau Exécutif, même si elles ne relèvent pas d’un vote. Ce
fonctionnement démocratique est conforme aux propositions statutaires du CNOSF
pour un meilleur fonctionnement de l’ensemble des fédérations sportives. Sur ce
point, notre fédération a pris une certaine avance.
Pour ce qui concerne les licences.
Nous terminons la saison avec 22 035 licences fédérales, hors Ice Pass. Ce chiffre est
en diminution de 2 % par rapport à l’année précédente et il s’agit de la deuxième
baisse consécutive. Le nombre des licences fédérales est stable. En revanche, on peut
noter une forte baisse des licences « Kid » (262), déjà en baisse la saison précédente.
Les licences « Découverte », elles progressent (+ 71). Mais nous ne sommes pas
certains que ces licences soient prises en connaissance de cause. En effet, d’après une
rapide enquête que j’ai pu mener auprès de certains Présidents de clubs et de ligues
concernées, c'est-à-dire les ligues où on trouvait ces licences. Ces licences sont, pour
une grande partie enregistrées par erreur. Nous avons pris la décision de la
supprimer à partir de la saison prochaine – celle qui commence maintenant- afin
d’avoir une meilleure lecture de nos statistiques et notamment pour les licences par
disciplines. Le Conseil Fédéral a été informé de cette modification.
La répartition des licences « Compétition ».
Sur les licences « Compétition » qui progressent, il est à noter une augmentation des
extensions (+ 105 licences). La répartition homme/femme est quasiment identique
d’une année sur l’autre. Même remarque pour les + ou – de 18 ans, nous sommes
plutôt dans la continuité.
Répartition par discipline.
Cette première diapo vous montre le poids de chaque discipline. On peut constater
que le patinage artistique et la danse sur glace, représentent à eux seuls, 87 % des
licences de la fédération. La même sous forme de camembert, qui est peut-être plus
parlante. Comme je vous l’indiquais au début de cette présentation, nous subissons
une perte totale de 466 licences, ce qui représente, je vous l’ai dit, 2 %. Les pertes
dues aux fermetures de patinoires et qui concernaient principalement le patinage
artistique n’ont pas pu être compensées. La danse sur glace continue une progression
déjà constatée les années précédentes. Le patinage synchronisé marque une pause
dans sa progression, et les ballets en augmentation également retrouvent et
dépassent même leur niveau de 2009.
36
Pour les licences patinage de vitesse et short track, nous avons volontairement
regroupé les deux licences pour cette présentation, sachant qu’à la demande de la
CSNPV, nous ne proposerons qu’une seule licence la saison prochaine, elle s’appellera
« Patinage de vitesse ». Je laisse le soin aux Présidents de CSN de commenter plus en
détail ces statistiques demain dans leurs Assemblées Générales respectives.
Les répartitions par ligues :
Chaque ligue a eu ou aura l’occasion de commenter, elles aussi, classées par ordre
décroissant afin que chacun puisse se positionner. Bien sûr, nous ne comparons pas
le bassin de population et les infrastructures de L’ILE DE FRANCE avec SAINT
PIERRE ET MIQUELON, mais nous pouvons regretter, et les Présidents de ligues n’y
sont pour rien que des régions comme l’AQUITAINE et MIDI-PYRÉNÉES qui
disposent de métropoles telles que BORDEAUX et TOULOUSE ne soient pas au
niveau et même au dessus des régions PAYS DE LOIRE et CENTRE. C’est peut-être là
que notre ami, Charles GEYDAN, ‘’Monsieur Patinoire’’ de notre fédération, Didier
vous en a parlé, pourra trouver des axes de développement et de progression avec
l’aide des Présidents de ligues.
Les répartitions par ligues, avec le comparatif sur N – 1. Sur ce tableau on pourra
noter que seulement huit ligues sont en augmentation avec un pourcentage à deux
chiffres pour la BRETAGNE et de bonnes progressions en PAYS DE LOIRE,
LORRAINE, NORMANDIE et LANGUEDOC-ROUSSILLON. Bravo Stéphanie !
On peut remarquer aussi la diminution notable de la ligue POITOU-CHARENTES qui
représente à elle seule plus de la moitié des pertes fédérales, ce qui relativise les
autres diminutions. Cette chute a également de fortes répercussions sur les licences
patinage artistique.
Les ristournes sur licences « Ligues ».
Vous pouvez voir sur ce tableau le mode de calcul tel qu’il a été pratiqué pour la
saison 2011/2012 et le montant des ristournes calculées avec le nombre de licences
2012/2013. Le mode de calcul était le nombre de licences. Là c’est celui de cette
année. Les 500 euros, qui sont fixes, qui sont forfaitaires pour le fonctionnement et
les 2,29 euros par licence qui est donné en fonction des licences. Pour la saison
2012/2013, c'est-à-dire pour ce qui va être ristourné avant la fin de cette année civile,
nous avons décidé, en accord avec le Conseil Fédéral, de porter ce qu’on peut appeler
la part variable, à 2,75 euros, ce qui porte la dotation globale à 71 000 euros, soit une
augmentation de 10 000 euros, environ 16 %. Le chèque de 500 euros correspondant
à l’attribution pour le fonctionnement est parti la semaine dernière. Vous avez dû le
recevoir, ou vous allez le recevoir. Et le solde qui vous sera adressé, vous sera adressé
dès que nous recevrons les PV d’AG signés par le Président et le Secrétaire et les
bilans, signés par le Président et le Trésorier. Certains d’entre vous nous les ont déjà
adressés.
Enfin, pour terminer sur les licences, je dois vous informer que nous avons pris la
décision de changer de fournisseur, le fournisseur du logiciel des licences. (Brouhaha
dans le public) Nous avions de plus en plus de difficultés pour fonctionner avec la
société LASOTEL. Manque de communication, manque de réactivité, peu de
disponibilité et, la moindre modification coûte une fortune. Apparemment, nous
n’étions pas les seuls dans ce cas, puisque nous avons appris que d’autres fédérations
avaient pris une décision identique. Nous avons lancé un appel d’offres et nous avons
retenu la société SPORT POSITION. Celle-ci nous propose, un tarif moins élevé, une
prestation sans supplément, la possibilité pour les clubs de sortir des attestations, des
statistiques, le détail des comptes, etc., etc., une approche plus lisible et plus
37
maniable. Sylvie PULCINI est à votre disposition tout à l'heure, je vous donnerai
l’heure, dans le hall d’accueil, pour vous présenter une rapide démonstration de ce
nouveau logiciel. J’en profite aussi pour vous signaler qu’à l’initiative de notre DTN,
Xavier SENDRA, nous avons installé un stand de la vie fédérale à l’intérieur du hall
d’accueil, il vous en a parlé tout à l'heure. Vous pourrez y trouver des informations de
tous ordres, Sylvie, comme je vous l’ai dit pour toutes les modifications liées au
nouveau logiciel des licences dont je viens de vous parler, Charles GUEYDAN, pour
toutes les questions liées aux patinoires, en fonctionnement ou à créer. Et les
représentants de la Direction Technique Nationale, Nathalie ROBERT, Frédéric
DAMBIER, Rodolphe VERMEULEN pour l’ensemble des sujets relevant de la
compétence de la DTN, formation, labellisation, visites des clubs, etc.
Les assurances.
Comme vous l’a indiqué le Président dans son intervention, nous avons décidé pour
la nouvelle saison 2013/2014 de contracter et de financer l’assurance Individuelle
Accident avec l’option maximum pour tous les sportifs de haut niveau et les espoirs.
Cette année encore, le tarif des assurances liées aux licences RC et Individuelle
Accident reste inchangé. Notre contrat avec GENERALI court jusqu’à la fin de la
saison 2014/2015, c'est-à-dire à fin juin. Mais, nous procéderons auparavant, très
bientôt, en début d’année 2014 à un appel d’offres puisque nous sommes obligés de le
faire et dans lequel on intègrera également GENERALI.
Je voudrais profiter de l’occasion qui m’est donnée pour vous préciser rapidement, à
vous Présidentes et Présidents de clubs, les règles et les obligations que nous avons en
matière d’assurance. Une fédération sportive importante a été récemment épinglée,
c’était au mois de décembre 2012, par l’autorité de la concurrence parce qu’elle liait la
prise de licence à l’achat de l’individuelle accident. L’autorité précise dans ses
conclusions que sa décision doit avoir valeur d’exemple pour les autres fédérations.
C’est pour ça que je vous fais ce communiqué. Nous ne devons pas créer de
confusions, nous les fédérations, entre le droit de délivrer des licences, qui est une
mission de service public, et l’activité économique de distribution de produits
d’assurance. Conformément aux dispositions du Code du sport, la garantie
Individuelle Accident doit être optionnelle, sachant que la responsabilité civile est
impérativement incluse dans la licence. Néanmoins, nous avons un devoir
d’information et de ce fait nous devons proposer une assurance Individuelle Accident
et garder, et ça, c’est important, une trace de l’acceptation ou du refus de celle-ci par
le licencié.
Un point sur la communication.
Les principales informations liées à la communication ont déjà été traitées lors des
interventions précédentes. Il me reste à vous parler d’un vecteur important de notre
communication interne et externe, il s’agit du site Internet. Le site actuel est arrivé en
fin de cycle en termes de capacité et d’ergonomie. Nous avons donc décidé de créer
un nouveau site Internet correspondant mieux à vos attentes, en particulier, et celles
des internautes en général. Ce site sera doté d’une nouvelle charte graphique et d’une
ergonomie adaptée. Son contenu sera plus riche et proposera beaucoup plus
d’informations. Il intégrera également l’ensemble des sites des CSN. Une réunion à
laquelle ont participé presque tous les Présidents de CSN, il n’en manquait qu’un, et
qui s’est déroulée hier en début d’après-midi a permis d’expliquer à tous le souci
d’unité fédérale, tout en laissant à chacun le libre choix éditorial.
Vous l’aurez compris, le contenu de chaque discipline sera de la responsabilité des
CSN, mais il sera intégré dans le site fédéral. Nicola CUI qui est en charge de la mise
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en place de ce nouveau site, doit récupérer très prochainement les contenus
souhaités, et finaliser ainsi la mise en place de ce nouveau site très rapidement.
Pour terminer, le personnel administratif.
Didier GAILHAGUET vous a exposé les modifications intervenues au cours de cette
saison, je n’ai rien d’autre à rajouter, mais je ne voudrais pas terminer mon
intervention sans adresser mes sincères et chaleureux remerciements à Sylvie
PULCINI qui avec sa compétence, son implication et sa connaissance parfaite du
fonctionnement fédéral a su jouer son rôle de facilitatrice et qui m’a ainsi permis de
m’imprégner plus facilement de cette fonction pour le moins absorbante. Merci
Sylvie. Je vous remercie de votre attention. (Applaudissements)
Bon, tant que je suis là, je reste là. Je vous propose de passer au point huit, qui est la
deuxième résolution. Et c’est l’approbation du rapport moral présenté par le
Président et par le Secrétaire Général. Nous avons décidé de grouper les deux
interventions, le Président ayant beaucoup parlé de toute la fédération, à la limite
plus que moi, on a groupé les deux et on vous demande d’approuver ce rapport moral.
Qui est contre ?
Qui s’abstient ?
Deuxième résolution :
L’assemblée Générale approuve à l’unanimité le rapport moral du
Président et du Secrétaire Général
Je vous remercie de votre confiance, merci. (Applaudissements)
J’ai le grand honneur d’appeler Monsieur le Trésorier, mon ami Jean-Bernard
HAMEL pour le rapport financier 2012.
Monsieur Jean-Bernard HAMEL –
Merci Francis. Bonjour Messieurs, bonjour les Présidents. On va essayer de faire
rapide. Le Président m’a demandé 15 minutes. On va essayer de tenir.
Donc, l’intervention sera sur plusieurs sujets : le rapport sur les comptes 2012. Votre
approbation, la présentation du budget 2013 réactualisé et la présentation du budget
2014.
Quelques mots, déjà évoqués par le Président, donc une année particulièrement
propice, avec un résultat net d’1,8 million. Après, c’est la troisième année positive, et
comme Didier l’a mentionné, c’est largement dû au Mondial pour 1 670 000 million,
mais également 140 000 pour l’activité habituelle au sens des activités fédérales et
des manifestations. Nos fonds propres, donc, sont largement excédentaires et vont
permettre durablement d’assurer notre solidité financière vis-à-vis notamment de
nos autorités de tutelles, pour des montants de 1 962 000 euros. Comme l’a évoqué
Didier, cette situation de trésorerie, vous vous souvenez, on avait montré le montage
du financement sur l’acquisition de la fédération. Nous avons décidé de financer par
cash pour environ 1 700 000 euros, et nous avons pris un emprunt à dix ans à
600 000 euros à des conditions particulièrement attractives, et avec des garanties
limitées. Un dernier point, les manifestations événementielles ont toutes été
individuellement positives et donc la somme de ces résultats positifs donne un
résultat lui-même positif. Des ordres d’idées, on parle de 315 000 euros environ,
200 000 pour le Trophée BOMPARD cette année, et toutes les autres compétitions
39
entre 25 000 et 50 000, donc « même les plus petites », soit par les capacités
d’accueil, ont été positives au-delà de 25 000 euros.
Très rapidement, on descend le compte de résultat. Alors, vous voyez qu’on est passé
quand même d’un fonctionnement où on était depuis plusieurs années aux alentours,
avec des produits d’exploitation, entre 4 et 4,6 millions d’euros, tout produit
d’exploitation, où là, effectivement on a multiplié par 2,5 puisqu’on est presque à 11,5
millions d’euros de chiffre d’affaires, ça commence à être presque une belle PME.
Avec donc, un résultat d’exploitation, et vous le voyez très facilement, qui est à 1,9
million. Un résultat financier positif. On décomposera rapidement tout à l'heure. Et
pour la première fois, un impôt sur les bénéfices, sur lequel je reviendrai et pour
arriver au résultat de l’exercice d’1 810 000 million. On ne va pas mettre le nombre de
fois que ça multiplie par rapport à celui d’avant parce que ça ne serait pas très
représentatif.
Une présentation, rapidement, visuelle, qui vous donne la barre du haut de 2012,
vous voyez, on est à 10,5 millions, et la barre de 2011, on était à 4,1 millions, là on est
dans les revenus d’exploitation. Et bien sûr, les deux postes qu’il faut garder en tête,
ce sont les subventions, principalement pour NICE, mais également les recettes de
billetterie, ce qui prouve que notre sport génère beaucoup, beaucoup de passion et de
succès.
Rapidement, sur ces produits d’exploitation, mais je ne vais pas m’étendre, vous
l’avez sous forme de camembert, comme à montré Francis tout à l'heure, on voit
quand même qu’aujourd'hui la subvention du Ministre des Sports ne représente plus
que 40 %. Je vous rappelle que les autres années, ce dont il faut se souvenir c’est que
les subventions et les licences, c’est à peu près les deux tiers de nos ressources. Et
grâce à NICE on est tombé à …. Non c’est l’inverse. Cette année, ça a été les deux tiers
et avant c’était à peine 40 %. Donc, on y reviendra tout à l'heure.
Pour le développement de notre sport et la contribution de la fédération au sport de
haut niveau, il faut qu’on continue à trouver des ressources complémentaires, via des
manifestations.
Alors, attendez, j’ai perdu les charges d’exploitation. Non alors, ça c’est 2011, on ne va
peut-être pas passer sur 2011 trop longtemps. Je vous propose les charges
d’exploitation, donc vous voyez sur les charges d’exploitation 2012, en grande masse :
frais d’organisation, un tiers, mission et déplacement, un tiers également à peu près,
et vous voyez que la partie administrative est plus faible maintenant.
Un mot sur le Mondial de NICE. Sur la présentation telle qu’elle a été faite à nos
organismes. C’est une présentation analytique. Je tiens à remercier Alain PECULIER,
le Cabinet PECULIER qui nous a particulièrement aidés dans cette mission sur le
Championnat du Monde de NICE. Donc, vous voyez qu’on a généré des produits pour
environ 7,8 millions, la partie droite. Et des charges pour 5,5 millions et donc, le
résultat brut de cette manifestation était quand même de 2,3 millions, mais nous
avions des engagements de rétrocession, notamment à la ville de NICE, mais
également le Conseil Général, la Région, dès lors que nos revenus dépassaient une
certaine quote-part, en général, 25 %. Nous avons donc calculé sur ce résultat brut un
impôt, puisque quelque part la fédération est éligible à l’impôt, on vous dira
pourquoi. Et donc, on a montré ce résultat avant ristourne à la ville de NICE qui
comme vous pouvez le voir est à 1,5 million, et donc nous allons ristourner
prochainement à la ville de NICE sa quote-part qui représente donc la rétrocession,
en quelque sorte selon la convention que nous avions signée avec eux. Cette quote40
part à la ristourne de la ville de NICE représente 476 000 euros et ce qui fait donc un
résultat net après rétrocession d’un million d’euros.
Alors, simplement pour que vous compreniez comment ça fonctionne, c’est que
quelque part on a payé, la fédération cette année, 161 000 euros d’impôts. Vous allez
dire : « On ne comprend pas, il y avait de l’impôt reportable fiscalement des exercices
précédents », mais il y avait une disposition fiscale 2012, vous connaissez tout ça très
bien, ce sont les rabots fiscaux qui ont été votés pour diminuer le déficit de l’État. Et
en fait, dans cette disposition, on s’est trouvé touchés, mais on le savait, on l’avait
prévu dans notre budget, que dès lors que vous faites plus d’un million d’euros de
bénéfice, seulement 50 % de la quote-part excédentaire peut être imputée ou
reportable au déficit reportable. C’est un peu technique, excusez-moi, mais ce qui
veut dire qu’on a payé 161 000 euros d’impôts, au titre des 33 % des 50 %
excédentaires. Donc, on est venu obérer l’impôt théorique calculé de 769 000 par un
impôt réel décaissé le 15 avril de 161 000 euros. Et donc, la différence sera bien
consommée les années précédentes en réduction de notre déficit reportable.
Si vous avez des questions sur le Championnat du Monde de NICE, je vous propose
que ce soit Alain PECULIER, ou moi-même, ou Didier, bien sûr, lors de nos échanges
pendant ces deux jours, l’idée n’est pas d’y passer trop de temps, mais vous voyez
bien que c’est un événement majeur et idéalement, il faudrait qu’on en organise un
tous les quatre ans, afin d’assurer des ressources durables pour la fédération. C’est
mon avis de financier, mais aussi de dirigeant sportif.
Rapidement, sur les autres charges. Quand on descend le compte de charges, vous
voyez qu’on a des impôts et taxes pour 530 000 euros, qui sont en augmentation. Les
impôts et taxes ce n’est pas l’impôt sur la société, c’est notamment, vous le savez, la
fédération est une association un peu particulière au regard de la TVA, et en fait, on
récupère de la TVA selon une règle qu’on appelle le prorata, puisqu’il y a pas mal de
recettes qui ne sont pas éligibles à la TVA et donc il y a tout un décompte assez
compliqué de prorata de TVA.
Au titre de NICE, compte tenu de l’augmentation de nos revenus, le taux de prorata
de TVA est passé de 43 % à 25 %, ce qui fait qu’on a payé 400 000 euros de TVA, c’est
comme de la charge décaissable non récupérable. La rançon du succès !
A noter que le poste « Salaires et Charges », puisqu’il faut le tenir en global est bien
contenu et est resté stable, et que il y avait des charges non récurrentes dans ce poste,
il y a des départs ou des indemnités que nous ne récupérerons pas sur les années
suivantes. Donc, c’est un poste qui aujourd'hui est maîtrisé et que nous souhaitons
maintenir.
Si on avance sur les autres « Charges et Produits » pour arriver quasiment au
résultat. Donc, pas grand-chose sur l’exceptionnel, puisqu’on est plutôt en charge, si
on considère que l’impôt est une charge exceptionnelle, on est plutôt en déficit.
Peut-être un petit mot sur les autres produits et produits financiers. Le transfert de
charge, c’est un poste technique, c’étaient des charges qu’on avait déjà constatées au
titre du Mondial en 2011 et qu’on retrouve en 2012, ça, c’est une écriture comptable.
Par contre, vous voyez, le produit financier, on a quand même encaissé 65 000 euros
dans un contexte de taux d’intérêts très bas, comme vous le savez. Ce qui correspond,
grosso modo, puisqu’on est sur des produits sécures, enfin très sécurisés, on n’achète
pas des actions ou des obligations, on est sur des comptes de livrets associatifs,
garantis en capital, sans possibilité de perte de valeur, grosso modo entre 2,25 % et
41
2,50 % à l’année. Ça veut dire qu’on a placé en moyenne 1,6 million d’euros tout au
long de l’année. Avec, bien sûr des variations au cours de l’année, en fonction des
arrivées et des cycles d’encaissements et décaissements.
Alors, si on passe un petit peu au bilan. Le bilan, c’est la photo à l’instant T de notre
actif et de notre passif. Bien, vous voyez la trésorerie au 31/12/2012, est en hausse
sensible, puisqu’on n’a pas encore décaissé l’intégralité, notamment des dépenses du
BOMPARD et du Gala de COURCHEVEL. Et on n’avait pas encore décaissé non plus
l’immobilier pour environ 1,5 ou 1,6 million qu’on a décaissé, comme l’a dit Didier, le
15 avril. Donc, une trésorerie en hausse qui était à 3,6 millions, si vous prenez le poste
VMP plus disponibilité, en hausse à peu près d’1,1 million par rapport à la période
comparable. Donc une taille de bilan pareil, qui a grossi à 5,4 millions. Et la partie
« Actifs », on a des fonds propres qui touchent pratiquement les deux millions
d’euros. Donc, deux millions d’euros sur un total de bilan de 5,4 millions, on est une
fédération dont la note auprès de la Banque de France va s’améliorer grandement.
On a un report à nouveau qui est encore négatif, donc, il sera positif l’année
prochaine. On a toujours notre provision pour « Risques et Charges » au titre du CIC,
et je reviendrai rapidement sur les contentieux d’un point de vue comptable. Toutes
les décisions dont à parlé Didier, sont intervenues dans le premier trimestre 2013,
voire même en avril ou mai, et donc on ne pouvait plus toucher, je dirais, parce que ce
sont des événements très postérieurs à la clôture, d’une part, et d’autre part, parce
que les pourvois en cassation peuvent annuler des décisions qui aujourd'hui nous
sont très favorables, donc il y a une marque de prudence pour ne pas constater des
profits exceptionnels de manière anticipée.
« Emprunts et dettes »ce ne sont pas des emprunts financiers, le poste « Emprunts et
Dettes » c’est principalement des dettes fournisseurs.
« Produits constatés d’avance », ça peut vous surprendre, vous vous dites : « C’est
quoi la fédération qui a des produits constatés d’avance ? », c’est en fait un
mécanisme classique puisque ce sont les licences déjà perçues, avec la quote-part sur
les mois de 2013 déjà encaissés sur 2012 et donc ça tourne tous les ans à peu près de
la même façon, vous voyez que c’est stable.
Présentation rapide, mais qui n’apporte pas sur le bilan un intérêt particulier, à part
le bleu du haut qui sont les fonds propres, là deux millions d’euros. Et puis quand
même, une petite synthèse si on regarde un petit peu 2008/2012, vous voyez qu’on a
changé de paradigme en quelque sorte, c’est qu’on était quand même sur une
fédération qui était tout juste à l’équilibre, mais certes à l’équilibre, mais des
équilibres positifs, et aujourd'hui on a un actif durable grâce à la gestion, mais aussi à
la maîtrise de coûts. Ce que je voudrais dire c’est que les années prochaines vont être
difficiles, probablement aussi, et qu’on continue la maîtrise de nos coûts, on continue
à suivre nos engagements de dépenses et on continue à être rigoureux. Parce que
gérer, c’est aussi prévoir et anticiper sur tout et nous, on est toujours sur la saison à
venir et les deux saisons à venir et non pas tourné vers le passé.
Sur les revenus, vous voyez aussi, bon, c’est un peu la même chose, mais que si on
regarde les gros postes de revenus, c’est que les subventions sont à peu près stables.
2013, Xavier a réussi une très belle négociation avec une hausse, comme ça a été dit,
de la subvention MJS, mais on s’attend, les années suivantes, forcément à des coupes
sombres dans ces budgets, comme dans tous les budgets ministériels, comme vous le
savez, et pas seulement le sport. Et donc, il sera très, très important de développer
des ressources par le Pôle économique, mais aussi par le développement du sport.
42
Voilà, ça a été un petit peu rapide, mais je pense que l’idée c’est que les chiffres, ce
n’est pas ce qui est le plus glamour, je vous propose la lecture du rapport du
Commissaire aux Comptes et bien sûr, je me tiens à votre disposition pendant ces
deux jours sur toute question sur les comptes, mais aussi sur toute question autre que
les comptes. Merci beaucoup.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci Jean-Bernard. Nous passons au point dix qui est le rapport de Monsieur le
Commissaire aux Comptes, Monsieur Stéphane LOUBIERES.
Monsieur Stéphane LOUBIERES –
C’est pour achever tout le monde avant le déjeuner.
Le petit moment solennel, donc je lis la phrase très rapidement après j’expliquerai un
petit peu quelle est notre mission, donc, « Nous certifions que les comptes annuels
sont au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et
donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de
la situation financière et du patrimoine de la fédération à la fin de cet exercice »,
donc, c’est le petit passage important à lire. (Applaudissements). Donc, les comptes
seront donc certifiés, même si votre DTN a utilisé tout à l'heure l’adjectif de vulgaire
pour parler d’un bilan comptable, moi je trouve qu’il y a quand même quelque chose
de positif, c’est les fonds propres de la fédération, et effectivement le succès de NICE
permet de consolider fortement les comptes de la fédération, permet d’asseoir un
petit peu plus sa solidité financière et on ne peut que s’en féliciter donc. Quant à notre
mission, en trois mots, nous sommes intervenus à partir du mois de mars jusqu’au
mois de juin, en regardant principalement toutes les conséquences des litiges dont
votre Président vous a exposé la situation actuelle, mais également l’impact, en
matière de TVA du Mondial de NICE, parce que c’est quelque chose qui n’est pas
simple que de faire vivre une manifestation qu’on pourrait qualifier presque de
commerciale dans une fédération sportive. Donc, ça a été nos principaux sujets
d’études pour cette année. Je suis à votre disposition pour répondre à toute question,
mais je pense que vous devez peut-être avoir faim, et je sais que chaque année c’est
moi qui clos la matinée…
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Non, non, il y a le budget.
Monsieur Stéphane LOUBIERES –
Ah, il y a le budget, pardon, bon ça va alors. Donc, je vais laisser la place à celui qui a
en charge de présenter le budget. Je ne reviendrai pas sur l’explication de l’IS qui est
un peu particulière cette année. Je ne pense pas que l’année prochaine il y ait de l’IS à
payer, rassurez-vous.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci, Monsieur le Commissaire aux Comptes. Alors, avant le budget nous allons
passer au vote pour la troisième résolution. L’Assemblée Générale doit se prononcer
après avoir pris connaissance du rapport de gestion présenté par le Trésorier et du
rapport du Commissaire aux Comptes, pour approuver les comptes de l’exercice clos
au 31/12/2012.
43
Qui est contre ?
Qui s’abstient ?
Troisième résolution :
Après avoir pris connaissance du rapport de gestion présenté par le
Trésorier Général et du rapport du Commissaire aux comptes,
L’assemblée Générale approuve à l’unanimité les comptes de l’exercice
clos au 31-12 2012.
Nous vous remercions. (Applaudissements)
Donc, nous passons au budget.
Monsieur Jean-Bernard HAMEL –
Donc on attaque sur le budget. Le budget est sans grande surprise un peu plus
conservateur mais néanmoins positif légèrement supérieur à 100 000 euros. Les
hypothèses retenues et proposées au BE de fin mai validées par le Conseil Fédéral
tiennent compte, à la fois d’un statu quo à peu près sur le nombre de licences, c'est-àdire que la croissance additionnelle, ce sera du plus, mais il vaut mieux être prudent,
parce qu’on sait aussi que la rentrée du mois de septembre, pour ceux qui ont mal fait
leurs calculs, il va y avoir des mauvaises surprises sur les impôts de l’IRPP. Je vous le
signale tout de suite, si vous n’avez pas fait les calculs, ça « tape » un peu, comme on
dit.
Les activités fédérales et les ressources propres restent légèrement excédentaires. Les
subventions tiennent compte des décisions, on va voir le détail, mais de ce qui existe
par la subvention ministérielle Jeunesse et Sport. Au niveau des manifestations,
VAUJANY, on n’a pas complètement finalisé avec les subventions déjà obtenues. Et
puis, sur les autres charges, maintenant nous aurons bien sûr la dotation suite à
l’acquisition de l’immobilier. Qui est une charge amortissement, mais non cash.
Alors, sur le détail, rapidement, le produit des licences, je viens de vous le dire, 950.
Le partenariat sponsor, 100 000 euros. La formation, on a remis un petit peu de
budget, Rodolphe le montrera, c’est lié aussi au niveau diplôme et à l’institut, on
espère relancer des programmes. Les frais généraux de la fédération, on les a mis
stables et la communication, on n’a pas donné beaucoup de budget supplémentaire
pour le moment à Nicolas. En espérant bien sûr que cela suffira.
La partie activités sportives, on est resté sur des budgets en légères hausses sur les
Ligues suite à la décision d’augmentation de la part variable. Donc, vous voyez qu’on
passe à peu près de 70 000 à 80 000 euros en 2013. Puisque c’est déjà sur l’exercice.
Les commissions sportives, budget statu quo global pour environ 150 000 euros.
Alors, par rapport au montant qui vous a été montré tout à l'heure par Didier, il y a
les aides personnalisées qui sont ici, mais qui sont à la fois dans les ressources et dans
les dépenses. On a laissé un budget stable pour environ 180 000 euros, mais c’est
bien sûr le DTN qui gère cette partie-là et c’est payé directement par le ministère.
Voilà, je n’ai pas de développement plus important sur le budget, c’est un budget qui
est prudent parce qu’on est sur les six premiers mois. Il est légèrement revu par
rapport aux postes déjà connus, par rapport au budget qui vous a été présenté l’année
dernière, mais il reste dans les grandes lignes de celui de l’année précédente. Donc un
budget à l’équilibre avec un léger bénéfice.
44
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci Jean-Bernard. Nous passons au vote sur le budget réactualisé de 2013 qui a été
présenté par le Trésorier Général.
Qui est contre ?
Qui s’abstient ?
Je vous remercie. À l’unanimité. (Applaudissements)
Quatrième résolution :
L’assemblée Générale approuve à l’unanimité le budget réactualisé 2013
Nous passons au budget prévisionnel de 2014.
Monsieur Jean-Bernard HAMEL –
Alors, 2014, pas de grand changement, mais quand même une hypothèse sur la
subvention du ministère en recul de 7 %. On a pris une hypothèse de moins 7 % à ce
stade, peut-être que ce sera plus. Je vous rappelle qu’il y a une quote-part qui sera
post-olympiade. C’est pour tenir compte de la quote-part post-olympiade.
Sur les manifestations, un excédent de 250 000 euros, donc un gain sur les
manifestations organisées par la fédération. Et donc un résultat également à 100 000
euros. Pas de grand changement.
Sur les commissions sportives, on a discuté en BE et en CF, on pense que le statu quo
de confirmer les montants existants, et en fait dans ces périodes de réductions à
venir, est déjà en quelque sorte un point positif puisqu’on considère qu’effectivement,
ce ne serait pas un message positif que de réduire les budgets des commissions
sportives. Mais, de les maintenir est déjà un pas important. Ici, une petite ventilation
des budgets par commissions avec le réel 2012, les budgets initiaux votés l’année
dernière à BIARRITZ, réactualisés cette année en 2013 et ce qu’on vous propose en
2014, et bien, sans grande surprise, et vous voyez que, comme on l’avait dit l’année
dernière, aujourd'hui il y a des CSN qui gèrent, on va dire, au millier d’euros près leur
budget, parce qu’ils suivent vraiment et ils reçoivent de manière trimestrielle ou à la
demande, leur état de situation auprès de Marylène BEAUDINEAU, la responsable
comptable de la fédération. Et puis, il y a encore quelques CSN qui n’utilisent pas
l’intégralité de leur budget, si je puis dire, puisque nous n’avons pas consommé
l’intégralité. Et un budget, encore une fois, ce n’est pas fait pour être dépensé, un
budget ne doit venir qu’en appui de projet et devrait être un moyen. Enfin, le budget
n’intervient dans le monde professionnel aujourd'hui… on n’a pas de budget. C'est-àdire qu’on a des projets et on cherche à savoir comment ils vont être financés. La
notion de budget absolu, c’est pour faire tourner les camions à l’armée, mais ça
n’existe plus dans le monde d’aujourd'hui
Voilà, donc, je vous propose un budget 2014 conservateur également, mais à
l’équilibre et que nous réactualiserons bien sûr au fil de l’eau et comme cela vous a été
précisé, c’est que ces budgets ou ces situations de comptes, sont aussi présentés lors
des trois réunions annuelles avec le Conseil Fédéral, qui entre deux AG, bien sûr a un
rôle d’organe de contrôle sur nos avancées. Je vous remercie beaucoup de votre
attention.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
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Merci Jean-Bernard.
Je vais vous proposer la cinquième résolution qui est l’approbation du budget
prévisionnel 2014 que vous a présenté le Trésorier Général.
Qui est contre ?
Qui s’abstient ?
Je vous remercie.
Cinquième résolution
Le Budget prévisionnel 2014 présenté par le Trésorier général est adopté
à l’unanimité.
Bravo, Monsieur le Trésorier. (Applaudissements nourris)
Maintenant, nous allons passer au repas. Deux ou trois informations. La première,
c’est que nous allons reprendre à 14 h 30. La deuxième information c’est que nous
déjeunons derrière, dans la salle qui est derrière mais il vous faut ressortir par là et
l’entrée se fera sur le côté extérieur, pour des raisons de sécurité et pratique.
On m’a informé aussi que des personnes n’avaient pas de repas, mais on a commandé
par rapport à ce que nous avions reçu à la fédération et même si c’est un buffet, le
traiteur ne peut pas rajouter au dernier moment de repas, il aurait fallu qu’on le sache
avant, nous sommes désolés. Si certains ont des amis dans ceux qui déjeunent, ils
leur feront la part du pauvre.
(Interruption de la séance).
(Reprise de la séance.)
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Pour ce qui concerne l’AGE, puisque nous avons 56 clubs sur 161, je vous rappelle
qu’il n’y a pas de procuration en AGE donc il y en a moins que ce matin pour l’AGO
où les procurations étaient prises en compte, donc nous avons 325 voix sur un total
de 813, et nous avons besoin de 50 %. Donc, le quorum n’est pas atteint, nous
convoquerons une AGE probablement l’année prochaine et là, nous n’aurons pas
besoin du quorum. Voilà, donc on va gagner un peu de temps, ça vous laisse un an
pour réfléchir sur le sujet si vous aviez des questions à poser. Voilà, on reprend.
Une question ? Oui Monsieur CAPOULADE ?
(Question inaudible)
Alors, ce que je vous propose puisqu’on ne va pas le passer au vote, c’est qu’on va
faire un deuxième envoi à tous les clubs… (inaudible), oui, oui, j’ai bien compris, mais
comme on ne peut pas le voter maintenant, je vous propose de vous l’envoyer,
(inaudible), oui si vous voulez, alors Nicolas est-ce que tu peux envoyer le texte bon
c’était prévu après l’AGO donc on l’a à la fin, mais on va vous le montrer de façon à ce
que ceux qui ne l’ont pas reçu puissent voir de quoi il s’agit, mais dès la semaine
prochaine vous allez le recevoir.
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Donc, voilà le texte qui était prévu, ça c’est le titre premier, « Buts et compositions
qui relèvent de nos statuts » et en un, « l’objet de la fédération ».
Donc, en rouge, ce qui est rajouté et en bleu rayé, ce que nous supprimons. Je vous le
lis : de réagir, d’organiser et de développer « et de coordonner », on a rajouté, tous les
sports qui se pratiquent sur la glace et sur toute surface permettant de glisser ou de
faire glisser, on a supprimé le « et », notamment le patinage artistique et la danse sur
glace, on a supprimé « sur glace ». Le patinage vitesse, le bob, la luge, le skeleton, le
curling, le patinage synchronisé, les ballets, on a enlevé « sur glace » et on a rajouté
« et le patinage et ses disciplines associées », on a enlevé « sur glace » en général et
on a rajouté « qu’elles soient réalisées en tant qu’objectif ou moyen de parvenir à cet
objectif ». Voilà, le reste est inchangé, c’est la suite normale.
Alors, ensuite, … - (question inaudible), si vous l’adoptez, oui. Et que nous ayons la
délégation, bien entendu, vous savez que ça fait partie des réunions au Ministère que
Didier…, Attendez, je termine la présentation et après on passe aux questions si vous
voulez – de contribuer au rayonnement des sports qu’elle régit. Donc au lieu de
mettre « de glace », on a mis « qu’elle régit »…
(Question inaudible) On exclut le hockey parce que nous n’avons plus la délégation
sur le hockey.
(Question inaudible), oui, mais vous pouvez avoir tout ce que vous voulez à condition
d’avoir la délégation du Ministère pour le faire, donc ça suppose tout et juste ce qu’on
a pour délégation. …« par tout moyen approprié et notamment par la promotion du
spectacle sportif, « sur glace » donc on l’a enlevé etc. Bon, je vais un peu plus loin.
« De contribuer au développement de la pratique des sports qu’elle régit », on remet
la même formule que précédemment, on enlève « de glace », la gestion, l’exploitation
et l’animation des équipements qui leurs sont dédiés, etc., on a rajouté « par la
promotion ». Ensuite, c’est fini pour le texte et on profite pour mettre la nouvelle
adresse sur nos statuts, 41/43 rue de REUILLY, au lieu de rue André LEMIERRE, etc.
Donc, voilà ce qui a été envoyé et peut-être pas reçu par tout le monde. Voilà ce que
nous aurions dû voter et donc débattre. Si il y a des questions, rapidement on peut y
répondre et après on aura le temps à la prochaine AGE de répondre à toutes les
questions.
Oui, au fond, il faut que vous preniez un micro parce que sinon on ne vous entend
pas.
Mme C.GALLIERE C’est le roller en ligne artistique, ou danse, ce sont des chaussures de patinage, donc
des bottines, avec une platine incurvée comme une lame de glace, munie d’un frein à
l’avant. Ce qui vous permet, quand les patinoires ferment pour x raisons de pratiquer
le patinage en dehors de la glace. Et c’est très pratique. Pour l’instant on en est là. Il
existe des compétitions, Madame BARRANCO, qui est ici et qui est juge arbitre de la
WIFSA, c’est l’association mondiale que nous avons créée et c’est quand même un
bon outil complémentaire. Voilà, si vous avez besoin, vous pouvez me joindre au sein
de la fédération, je suis chargée de mission pour les nouvelles disciplines.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci. Est-ce qu’il y a une autre question, très rapidement ? Vous vous présentez je
vous prie, afin que nous ayons le…
Madame Odile BARRANCO – Je m’occupe du roller in line, tout en étant juge de
glace. Donc, c’était simplement pour préciser que le roller in line, ce sont exactement
les mêmes règlements, les mêmes danses, les mêmes figures que dans le patinage
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artistique et la danse sur glace. Donc, c’est un complément à ce que disait Cathy, par
exemple l’été, il n’y a plus de glace, les patineurs peuvent s’entraîner en roller in line.
Ce sont exactement les mêmes danses et les mêmes figures, les mêmes programmes
les mêmes durées, etc. Ah, sauf que les patins sont chers, ça c’est autre chose !
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Le micro, vous vous présentez, je vous prie, et vous parlez au micro.
Monsieur Pierre GORIAU :
Secrétaire Général Ligue Pays de la Loire. Je rejoins un petit peu Xavier SENDRA qui
disait ce matin effectivement qu’il faut savoir que les personnes du roller, il leur faut
un cycle de repos. Donc on ne peut pas faire glace et roller. Si on commence à faire
toutes les activités en dehors de la glace, on perd, et notre identité, et le repos.
Monsieur Xavier SENDRA –
Pierre, ce n’était pas l’idée de mon propos ce matin, c’était en ce qui concerne le sport
de haut niveau, et plus particulièrement l’enchaînement des saisons dans différentes
disciplines sans période de récupération. Là, on est dans un cas très différent de
pratiques qui concourent au patinage. Ce n’est pas une addition de saisons pour les
sportifs.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Dernière question, si il y en a une ? Oui, une, deux, alors les deux dernières.
Christiane MENACÉ Et le free skating, c'est-à-dire, moi je connais, j’ai cinq personnes, cinq adultes dans
mon club qui font du free skating. Où va-t-on les licencier dès cette année ? C'est-àdire ils font des acrobaties sur glace. Du free skating, je ne parle pas bien anglais,
excusez-moi.
Monsieur Didier GAILHAGUETChristiane c’est du free style dont vous voulez parler. Le free style est une discipline
pour laquelle je vous ai dit que nous demanderions une délégation et que pour
l’instant les délégations de service public nous seront éventuellement attribuées après
les Jeux Olympiques de SOTCHI. Vous prenez donc une licence classique.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Il y a une licence roller. Je ne vois pas où est le problème.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Sinon vous prenez celle qui vous va le mieux (rires). Non mais, pourquoi je dis ça !
Alors, je veux préciser un point important qui est le problème de l’assurance. Je vais
peut-être vous paraître un peu lourd avec les assurances, mais c’est un point
important. Dès que nous avons modifié nos statuts et que nous avons la délégation, et
qu’on inscrit qu’on fait du free style et qu’on signale qu’on fait du free style par
exemple à l’assureur, on est assuré en free style. Aujourd'hui, c’est un peu plus
délicat. Comment ? (Question inaudible) Ça, vous le voyez avec la MAIF, ce n’est pas
l’assurance des licences. La licence c’est GENERALI et elle couvre avec la licence en
responsabilité civile et en individuelle accident, mais elle ne peut pas couvrir si on fait
un autre sport. Et le free style, tant qu’il n’est pas inscrit dans la modification des
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statuts, et que nous n’avons pas délégation, si il y a un accident en free style sur la
glace, a fortiori en roller sur la piste, ça peut poser problème.
Maître Guy PARIS –
Madame MENACÉ, sous réserve quand même que le club soit assuré. Je rappelle
quand même que la seule obligation, la seule assurance obligatoire est l’assurance qui
couvre la responsabilité civile du club. C’est la seule obligatoire. Et cette assurance, la
loi prévoit qu’elle doit couvrir, non seulement la responsabilité des dirigeants, mais
également des préposés, c'est-à-dire les entraîneurs, et également les pratiquants.
J’insiste là-dessus, car le législateur a employé le terme de pratiquant, il n’a pas
employé le terme de licencié. S’il avait voulu employer le terme de licencié, il aurait
mis licencié. En réalité, quand le législateur indique que ça doit couvrir la
responsabilité civile des pratiquants, cela signifie que toute personne qui se trouve
sur l’aire de jeu, une patinoire, est couverte, qu’elle soit licenciée ou non. Ça, c’est
l’obligation de la loi. J’insiste tout de même là-dessus, il y a des sanctions pénales à la
clé. Les clubs qui n’auraient pas de RC couvrant ce type de responsabilité sont
susceptibles de sanctions pénales. Donc, c’est la seule qui a un caractère obligatoire.
C’est aussi une protection pour les clubs parce que ça veut dire, notamment, que les
opérations portes ouvertes que vous êtes susceptibles de faire, et bien même si le
pratiquant n’est même pas adhérent au club, il est obligatoirement couvert par cette
responsabilité civile du club.
??? Excusez-moi. Il me semble quand même que le roller en ligne…
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Présentez-vous je vous prie.
??? Alors, je suis responsable artistique du TOULOUSE CLUB de PATINAGE. Le
roller en ligne est une pratique qui existe déjà. Il me semble quand même que là on
perd un peu l’identité des sports de glace. Parce que c’est quand même Fédération
Française de Sports de Glace et non pas des Sports de Glisse. Je pense que si le roller
en ligne venait en complément à la glace, dans ce cas-là oui, ce serait un bon
additionnel maintenant s’il n’y a pas de glace, est-ce qu’on va aussi ouvrir le roller en
ligne ?
Monsieur Didier GAILHAGUET- Votre question est une question vaste à laquelle
répondent d’ailleurs nos statuts actuels, néanmoins, lorsqu’on fait le constat de la
prolifération, notamment des surfaces en plastique, comme il y a eu depuis cinq ans,
vous les classez où les surfaces en plastique ? Dans la glace ou dans la glisse ?
C’est impraticable, vous l’avez dit vous-même puisque vous avez dit tout à l'heure, ce
matin, vous avez précisé qu’au niveau des patinoires synthétiques a priori il y avait
des… on comparait le synthétique à la glace et que ce n’était pas du tout la même
chose. C’est impraticable.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Mais néanmoins elles existent.
Monsieur Didier GAILHAGUETCe n’est pas pour ça qu’elles n’existent pas ! Bon, décréter que notre cœur d’activité,
c’est la glace, comme la Fédération Française de Hockey sur Glace, c’est une réalité.
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Aujourd'hui, il y a des activités, que je dirais annexes, qui se développent et sur
lesquelles il faut que nous soyons extrêmement vigilants. D’abord, parce qu’on y
trouve de nos licenciés, ou de vos adhérents, donc soyons vigilants, mais l’idée est
d’élargir notre champ d’activités, sans perdre son âme, je vous l’accorde, mais sans
marcher sur des délégations qui ne nous appartiennent point. Votre fédération a une
idée un peu plus vaste de glisse. Parce que quand je vois des gens qui se jettent d’un
avion avec une planche au bout des pieds et qui revendiquent être des sports de
glisse, je me dis : « qui glisse mieux que la glace ? » (Discussions dans le public puis
assentiment)
CMPAD de MEUDON –
Je suis adhérent au CMPAD, les patinoires synthétiques sont une alternative à la
glace. On peut pratiquer le même type de sport sur une surface synthétique, on n’est
pas en train de perdre son âme. Et le roller sur parquet est aussi assimilable à du
patinage, les règles sont les mêmes, les figures sont les mêmes, donc là on est encore
dans le domaine de la même discipline (début d’applaudissements dans le public). En
revanche, la glisse au sens large, ça mérite effectivement que cela soit discuté en AGE
puisque les avis peuvent être partagés.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Mais, c’est ce qui était prévu. C’était l’objet, mais bon. Alors, une dernière, Monsieur
qui avait une question. Oui ? On vous envoie le micro et vous vous présentez je vous
prie. Et ce sera la dernière question.
Monsieur Jean-Yves GAUDIN –
Non, je n’ai pas de question, j’ai des commentaires. Il ne me semble pas que l’âme des
sports de glace soit remise en cause par le fait d’adhérer ou d’intégrer l’activité de
roller in line. Elle me semble, au contraire, une alternative intéressante. Lorsque nos
patinoires sont fermées l’été, nos patineurs peuvent parfaitement utiliser des rollers
et travailler des figures, qu’elles soient en danse sur glace, patinage artistique ou
patinage synchronisé. Elle ne remet pas en cause. Deuxièmement, sur le seul plan de
l’opportunité. Si cette activité nous apporte des licences, franchement, il faut être un
peu cornichon pour ne pas les prendre. (Applaudissements nourris)
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Alors, on a essayé de ne pas être trop cornichon et de vous le proposer. Voilà. Bon,
merci pour ce mini débat, nous le reprendrons à la prochaine AGE où, je le rappelle, il
n’y aura pas besoin de quorum.
Donc, nous reprenons l’AGO, l’AG ordinaire et nous passons au point suivant qui est
le point 16. Le vote relatif à l’élection d’un membre du Conseil Fédéral, je passe la
parole à Didier GAILHAGUET.
Monsieur Didier GAILHAGUET- Alors, ce vote concerne le Collège des médecins.
Pour parler clair, nous avons un problème. Un vrai problème. Il y a aujourd'hui deux
candidats qui ont manifesté l’envie de débattre lors de cette élection. L’un, Patrick
MACHIN, l’autre Paul BAUDET. Bien, alors pour le premier Patrick MACHIN, nous
n’avons pas reçu, Patrick, ton acte de candidature, que tu nous dis avoir envoyé et je
ne remets pas en cause ce que tu as dit, mais on ne l’a pas reçu, valeur ce jour
concrètement, et tu l’aurais, d’après ce que tu m’as dit, envoyé donc dans les délais,
donc je n’ai aucune raison de remettre en cause ce que tu dis. Sauf, qu’on ne l’a pas
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reçu. La deuxième candidature, Paul, la tienne n’est pas recevable parce que tu n’as
pas les six mois de licence nécessaires. Donc, on se trouve dans une situation délicate.
Patrick a exercé des fonctions que nous qualifierons d’intérimaires pendant une
année. Et je tiens à t’en remercier. Paul ne peut pas être candidat, et nous n’avons pas
reçu l’inscription de Patrick. Donc, ce que je vous propose, mes amis, de manière à ce
que cette élection ne concerne en fait qu’une saison, puisque l’année élective est
l’année prochaine et que si il doit y avoir un match entre vous, un match amical bien
entendu, ça va de soi, dans l’intérêt de nos sports et de nos sportifs, je vous propose
que l’on reporte ce match de manière à ce que nous n’ayons pas des difficultés que
certains pourraient considérer comme administrativement illégales, selon ce que m’a
dit Maître PARIS. Donc, si vous en êtes d’accord, je vous propose que nous nous
réunissions la semaine prochaine ou la semaine d’après tous les deux avec le
Directeur Technique National pour parler véritablement de ce que l’on va faire durant
cette période intérimaire et puis qu’on remette l’élection à l’année prochaine. Est-ce
que ça vous convient ? Ça vous va ? Je vous remercie tous les deux de la dignité de
votre attitude très fair play.
Monsieur Francis FONTANIÉ – Oui Merci. On passe au point suivant qui est le
rapport d’activité de la Direction Technique Nationale. Et c’est Rodolphe
VERMEULEN qui s’y colle.
Monsieur Rodolphe VERMEULEN – Bonjour à tous. Je vais en tout bien tout
honneur commencer par donner la parole à mon élue référente du Bureau Exécutif,
Mme Martine FLOUROU.
Madame Martine FLOUROU – Bien, bonjour à tous. C’est avec beaucoup de plaisir
que nous allons vous faire part maintenant du point des principales actions menées
par le tout nouveau pôle École Française de Glace. C’est le pôle EFG, que pilote
Rodolphe depuis le départ de l’agent en charge des services formations.
Complètement tourné vers les clubs, le pôle EFG est articulé autour de quatre
départements qui sont : les services aux clubs, la professionnalisation, la vie sportive
et les équipements. Rodolphe vous détaillera l’évolution des dossiers majeurs que
nous avons annoncés lors de l’AG de BIARRITZ en 2012. Tour de France des clubs,
labellisation, services aux clubs, création de l’Institut National de Formation aux
métiers de la glace et autres sujets liés à la rénovation de nos filières de formations.
Enfin, il vous livrera nos prospectives et objectifs pour la saison 2013/2014. De
nombreux autres sujets nous ont également mobilisés cette année. Les concernant,
Rodolphe reste à votre disposition pour toute information complémentaire. Je pense,
en particulier aux nouvelles pratiques, aux équipements, aux partenariats avec les
professionnels, à l’accompagnement des ligues et autres actions participant à la
structuration fédérale. Tous ces dossiers ont pu être ouverts grâce à la mobilisation
du pôle EFG, qui, j’ai pu l’observer tout au long de l’année, est en train de devenir le
vrai outil fédéral au service des clubs que nous attendions. Vous êtes déjà nombreux à
avoir fait appel à ses services, et je sais que l’équipe fait son maximum pour répondre
à tous, et à toutes vos sollicitations dans les meilleurs délais. Je lui cède la parole,
merci. (Applaudissements)
Monsieur Rodolphe VERMEULEN – Merci Martine et bonjour à tous, donc. Mon
intervention va s’articuler en deux temps. L’une de bilan, de la saison 2012/2013 et
puis l’autre de prospective sur la saison 2013/2014. Elle s’attachera à n’évoquer que
les sujets marquants et principaux, d’accord ? Pour les autres sujets, ou questions
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plus personnalisées, je me tiendrai, comme je le fais très souvent avec vous, à votre
disposition sur l’ensemble du week-end, tant dans les travées qu’au Stand Club que
nous avons mis à votre disposition dehors, ou demain, lors de mon tour des AG
disciplinaires. Alors, on y va.
Bilan 2012/2013 : 91 clubs sur 165, soit 55 % ont été visités. Je vous parle de notre
tour de France des clubs. Ce pourcentage de visites est un petit peu en deçà de ce que
nous aurions souhaité réaliser, je ne vous cache pas qu’on aurait bien aimé avoir plus
de temps et plus la possibilité de nous rapprocher de vous. Ce fait s’explique
largement par le peu de nombre de nos agents disponibles et intéressés à se voir
missionnés sur ces missions de proximité régionales. Pourtant nécessaires et plutôt
bien perçues, ces visites créent un véritable lien entre le siège fédéral et le terrain.
Elles permettent souvent de trouver des solutions d’accompagnement des dirigeants,
et aident les clubs à asseoir localement leur appartenance à la famille fédérale. Je
vous donne quelques nouvelles de nos clubs, de ce que nous ont appris, en tout cas,
en gros et en synthèse, ces petites visites.
Saviez-vous par exemple que deux clubs sur trois visités bénéficient de la gratuité de
la glace ? Et que nous avons calculé une moyenne de presque vingt heures de glace
par semaine, sur l’ensemble de ces clubs visités. C'est-à-dire largement de quoi
proposer des pratiques variées et qualitatives. Ce sont plutôt de bonnes nouvelles que
j’avais envie de partager avec vous.
Des problématiques restent cependant récurrentes autour de l’accès aux heures de
glace, ou de la distribution, souvent en raison de la multiplicité des acteurs sur la
glace. J’entends par là les différentes disciplines, mais de l’événementiel également
qui nous fait fortement concurrence, ou les séances publiques. La disponibilité des
patineurs également peut parfois mettre nos clubs en difficulté, et en particulier à
cause de la scolarité. Le bon vouloir de l’exploitant. On a rencontré quelques clubs qui
avaient quelques soucis de ce côté-là, je ne citerai pas les grandes sociétés
gestionnaires.
Quelques coûts aussi, nous avons calculé une moyenne, sur l’ensemble des clubs
visités, de cent euros de l’heure de glace. Ce qui veut dire que certains de nos clubs
payent très très cher l’heure de glace, ça c’est pas…
Si, en général, les dirigeants des clubs visités entretiennent de bonnes relations avec
les gestionnaires de pistes, publiques ou privées d’ailleurs, nous observons encore
certaines formes de concurrences entre clubs ou structures privées proposant les
mêmes activités, jardins d’éveil, écoles de glace, écoles de glisse, enfin elles
s’appellent comme elles voudront, enfin, des gens qui utilisent notre image. Autant de
licences en moins pour notre fédération ou d’horaires et d’adhérents sans doute
mutualisables pour élargir les activités de nos clubs.
En termes de formation, des clubs ont, ou vont subir la fermeture de leur site pour
rénovation ou mise aux normes. Localement, pas mal de solutions sont déjà
envisagées, soit sur la base de pistes mobiles, soit en lien avec les patinoires proches.
Ces dernières saisons ont vraiment montré la solidarité de la famille fédérale quand
ça arrivait à certains d’entre nous. Ou alors, on décale les dates de travaux.
Globalement, les entraîneurs suivent les séminaires spécifiques. Certains entraîneurs
ont du mal à s’investir dans la formation, j’y reviendrai, par manque de temps et de
motivation. Les clubs ont en moyenne de quatre à cinq BIF complétant l’encadrement
professionnalisé des clubs. La majorité des initiateurs sont issus du patinage
artistique, de la danse sur glace et du short track. Cependant, et ça c’est plutôt une
bonne nouvelle, depuis l’arrivée sur le marché, en tout cas la mise en œuvre du BIF
curling, on commence à noter un encadrement de plus en plus structuré sur cette
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discipline, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Les clubs restent régulièrement en
demande de formation fédérale. Les ligues proposent ces formations souvent tous les
ans, voire tous les deux ans. Je développerai plus avant l’évolution de ce service de
visite et d’accompagnement des clubs dans un second temps.
Un mot sur la labellisation des clubs. À ce jour, 80 clubs sur 165 sont labellisés. Sans
diminuer l’aspect très positif du dispositif, et la démarche en recherche de qualité
qu’ont ces clubs, ou souhaite progression des labellisés, très clairement ce faible taux,
en cette fin d’olympiade, ça fait 48,48 % ne peut pas nous suffire. Alors, je ne
reviendrai pas sur mes premières observations de l’AG dernière, cette année a été
essentiellement consacrée à accompagner ces clubs qui ont fait la démarche, en
accueillir de nouveaux, et surtout re-questionner le dispositif en vue de son
amélioration. Ce que je vous décrirai en deuxième partie.
Un mot sur les services aux clubs. Sept fiches dirigeants ont été produites ou mises à
jour cette saison. Je sais de par mes visites, que souvent les présidents nous disent ne
pas les recevoir. Je vous incite à aller rejoindre Nathalie ROBERT et Frédéric
DAMBIER pour éventuellement nous donner vos adresses mail pour être bien certain
que vous receviez ces fiches qui sont souvent perçues comme une vraie mine
d’informations. Alors, en cours de saison, nous avons acté de faire systématiquement
approuver ces fiches par des experts du thème présenté avant leur diffusion. Ça nous
permet d’être assurés que nos clubs sont conseillés au plus juste de leurs besoins, et
avec la pertinence la plus affinée possible. Comme à l’issue de l’AG dernière, le
classeur complet et mis à jour de l’ensemble des fiches vous sera envoyé pour la
rentrée sportive. Les visites nous ont appris que, vous ne les recevez pas encore, ça je
viens de vous le dire, donc c’est parfait.
La hot line de l’antenne club reste d’actualité et a été bien utilisée pour tout sujet lié à
la vie de vos clubs. En moyenne, nous recevons trois appels par semaine. On note
également, et ça c’est plutôt nouveau, mais c’est assez récurrent, l’émergence d’appels
de collectivités, souvent pour des sujets liés à l’équipement ou des directeurs de
patinoires, et ça je tiens à vous le dire, qui cherchent souvent à aider nos propres
structures à stabiliser leurs activités. Ils se rapprochent de nous, de la fédération pour
obtenir conseil et voir comment faire pour qu’on puisse attribuer plus d’heures ou
donner plus de cohérence sur l’activité qui se déroule sur leur site. C’est plutôt bien.
Réforme des Ice Pass, qui passent d’une durée de 15 jours renouvelables à un mois
renouvelable. Plus de services associés, mais Greg en dira sans doute un mot tout à
l'heure. Meilleure couverture de la saison, possibilité pour les clubs de
conventionnement avec des structures agrées par la F.F.S.G., Didier en a parlé ce
matin, je ne m’étendrai pas.
Les diplômes fédéraux et professionnels validés sur la saison. (Je suis un homme, j’ai
un peu de mal à tout faire en même temps), voilà, alors, 88 nouveaux diplômés d’État
sur 2012. Alors, on le sait tous, ce sont les derniers diplômés d’une vieille lignée
historique qui prend naissance en 1974. Ces candidats de l’année sont tous issus de
deux cursus principaux qui étaient la formation traditionnelle, l’examen sec ou la
VAE et le dispositif réservé aux athlètes de haut niveau. Il est à noter, sur ce dernier
point, le grand coup d’accélérateur donné par nombre de nos athlètes et ex-athlètes
dont 30 sortent titulaires de leur diplôme sur cette seule année quand seulement 31
en tout, l’avaient été sur la période allant de 2005 à 2011. Un véritable coup
d’accélérateur. Bon, je pense que voyant arriver l’abrogation, beaucoup se sont
mobilisés en dernière instance. Tous n’ont pas abouti d’ailleurs. Comme dans les
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filières classiques, également, qui cette année auront vu 58 candidats être admis.
Nous n’avons plus qu’à leur souhaiter une longue carrière à tous et on sait tous qu’on
a besoin de jeunes cadres diplômés dans les clubs, certains en manquent encore,
c’était l’objet de quelques discussions ce midi. Par contre, au-delà du simple diplôme,
je vous inciterai vous, président de clubs, à pousser vos jeunes cadres à toujours se
former, à toujours aller chercher le diplôme supérieur, parce que se contenter, fini
par les endormir, ce n’est pas toujours bien.
Un mot sur la création de l’Institut National de Formation aux Métiers de la Glace.
Les dates majeures sur ce dossier juste comme ça pour memo vous dire ce qui a été
fait cette année. AG de BIARRITZ, annonce de la décision du BE de créer un Institut
de Formation Fédéral. 10 décembre 2012, constitution de l’INFMG. 12 décembre,
dépôt et protection de la marque INFMG (l’Institut National de Formation aux
Métiers de la Glace) auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle. 23 mars
2013, parution au Journal Officiel de l’INFMG. 24 mai 2013, obtention du numéro de
Siret, 4 juin, donc ce n’est pas vieux, déclaration d’enregistrement en tant
qu’organisme de formation.
Qu’est-ce que ça nous amène d’être organisme de formation ? Très très rapidement,
en termes d’objectifs et d’opportunité. Tout d’abord, garder la maîtrise de nos propres
besoins en formation, cela me semble être très très important. Xavier l’a évoqué ce
matin, nous étions beaucoup trop en retard sur ce sujet, et d’autres que nous
commencions, arme à la bretelle, à vouloir dire qu’ils étaient capables de former nos
propres cadres. Ça peut être inquiétant pour la formation de l’élite de demain. Bien
évidemment, viser l’équilibre financier, ne pas faire prendre de risque financier à la
fédération, développer une offre de formation visant l’atteinte d’un point d’équilibre
constant. Dans ce cas, tout le catalogue de formation recherche systématiquement
l’autofinancement de ses actions de formation, par les apports stagiaires, et nous
visons vraiment l’autonomie budgétaire de cet Institut. S’exonérer de la TVA sur les
formations pro, ce qui est une norme. En termes d’opportunité, nous pouvons
compter, et ça a été évoqué également sur la collaboration avec un centre de
formation d’apprentissage, un CFA, qui va nous permettre de collecter de la taxe
d’apprentissage pour former des jeunes et puis développer la formation en
alternance. Et vous savez que tous les nouveaux diplômes professionnels sont
construits sur l’alternance. Donc, c’est très très important, ce CFA va être un
financeur majeur.
Développement d’un partenariat avec un OPCA (Organisme Paritaire Collecteur
Agréé), par exemple, pour vous donner juste quelques chiffres comme ça, les
AGEFOS PME qui sont le partenaire emploi privilégié de la Fédération Française de
Gymnastique, et bien proposent 3 000 euros par an pour de la formation continue
d’entraîneurs, qui sont déjà salariés, et 6 000 euros pour des formations diplômantes,
c'est-à-dire que si vous recevez un jeune chez vous qui n’est pas encore diplômé,
n’hésitez pas à le faire entrer dans le cadre d’une formation professionnelle. Les
AGEFOS, en tout cas, sont là pour vous accompagner. De forts besoins en formation
des personnels professionnels de patinoires également émergent, on en parle
constamment, les directeurs ont besoin, vraiment besoin, d’affuteurs, d’animateurs,
donc, notre institut va entrer dans cette brèche et construire ces contenus de
formation avec le Syndicat National des Patinoires.
Un mot sur la rénovation des filières. Alors, l’image que vous voyez, est la dernière
image sur laquelle nous nous étions quittés à BIARRITZ - vous m’entendez toujours
j’ai l’impression que… oui, on m’entend bien- qui donnait une perspective de ce que
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serait l’état de notre offre de formation à l’orée de décembre 2012. À l’époque, je vous
avais expliqué que nous comptions bien rénover la filière fédérale, donc, le BIF était à
rénover, le BAF à rénover et nous commencions à évoquer la réalisation d’un
troisième diplôme fédéral. Bien évidemment, il était vraiment important d’essayer
pour nous de remplacer le BE1, qui était amené à se terminer et puis nous nous
posions un peu des questions sur tout ce phénomène des pistes mobiles provisoires,
avec l’encadrement saisonnier, qui est pour le moment une piste qui n’est pas notre
priorité. Très clairement, notre priorité, c’est de renforcer nos bases, de former les
cadres qui sont dans nos clubs et on s’occupera du business des pistes provisoires en
leur approvisionnant des gens plus tard. Si on le fait.
Cette année, ont été rénovés et créés trois nouveaux diplômes fédéraux, appelés BF1,
BF2, BF3. L’idée, sur l’ensemble de notre parcours et dans le cadre de notre
méthodologie, c’était de construire cette rénovation strictement en parallèle de la
rénovation des filières professionnelles. Pourquoi ? Et bien, d’abord, plusieurs
groupes se sont constitués pour faire ça, qui ont été réunis au ministère et ils étaient
composés de membres du syndicat, de professionnels de la glace, d’agents de l’État,
etc., et du ministère. L’idée pour nous, c’est d’aller amener la preuve que notre
formation fédérale peut prétendre à un certain nombre d’allègement sur les diplômes
fédéraux. Alors, je ne vais pas forcément entrer dans le détail qui est un peu
technique, mais normalement quelqu’un qui sera passé par la filière fédérale et qui
aura obtenu le BF1, plus le BF2, plus le BF3 obtiendra de droit, par équivalence les
deux tiers du nouveau brevet professionnel remplaçant le BE1. Très clairement, sur ce
fameux BP constitué de dix UC, notre jeune diplômé fédéral en aura déjà sept
obtenus par équivalence de droit. Il n’aura plus qu’à aller en chercher trois pour
pouvoir travailler. Ce nouveau BP, les arrêtés devraient sortir en septembre prochain.
Voilà, c’est un nouveau diplôme qui est dans les tuyaux du ministère, il a déjà passé
trois phases de contrôles, d’analyses, de re-questionnements et sortira en septembre,
si tout va bien. Ensuite, deux autres brevets fédéraux ont été constitués, le BF4 et le
BF5 qui sont de clones directs de nouveaux diplômes sortis en août 2011, qui étaient
les DE et les DES. Voilà, même principe de négociation avec le ministère. Quelqu’un
aujourd'hui qui affiche l’obtention d’un brevet fédéral 4, obtient 50 % du DE. Deux
UC sur quatre, puisque les DE et DES sont constitués de quatre UC. D’où l’intérêt de
vraiment prendre les jeunes quand ils arrivent dans les clubs, de les former, de les
accompagner. On donne un vrai sens à leur parcours de formation. Enfin, un BF6, je
ne sais pas si il sera mis en œuvre, mais le BE3 n’ayant pas été abrogé, il était
dommage de ne pas également adopter la même approche que pour les autres
diplômes.
À ce point de ma présentation, je souhaiterais remercier publiquement Stéphanie
SCOFFIER, ma principale collaboratrice, sans l’aide de qui nous ne serions jamais
parvenus à rattraper les dix années de retard, qui a été pris par notre fédération dans
le domaine des formations. Très clairement dix années. Je lui souhaite toute la
réussite qu’elle mérite dans ces nouvelles fonctions. Tout ça pour se mettre en œuvre,
un certain nombre d’outils ont été produits, que je vais juste me contenter de vous
décliner, mais ne pas vous décrire et toute ma journée d’aujourd'hui et de demain
sera là pour répondre à vos questions. Un nouveau vadémécum des filières de
formation fédérales, des nouveaux cahiers des charges et de leur modalité
d’organisation sur le territoire. Pour cette AG, j’ai pris pour exemple le cahier des
charges du BF1. Voilà, si vous voulez le consulter, il sera disponible au stand. Et puis,
ce BF1 intéresse en priorité nos Présidents de clubs, qui sont très très attachés aux ex
BIF. Des référentiels de certification, des contenus de formation et de leurs supports
pédagogiques à destination des formateurs. Nous avons également élaboré des
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procédures informatiques ou électroniques d’inscriptions par Internet pour pouvoir
gérer nos promotions. Ça permet au stagiaire candidat de s’inscrire directement sur le
site, et ça permettra aux Présidents de ligues de recevoir automatiquement sur sa
boite l’inscription du candidat. Ça nous permet un suivi de cohorte beaucoup plus
actif et réel.
Un petit mot sur la méthode française de patinage, très rapidement, on en avait parlé
la saison dernière, vous savez que pour nous c’est vraiment le code ADN de nos
diplômes, en particulier des premiers. Une première phase a été produite et est en
cours d’affinage, elle s’adresse de manière transversale à tous les pratiquants
débutants de l’ensemble des disciplines de patinage. C’est un véritable outil
pédagogique de l’initiateur. Celle-ci prend la forme d’une version mobile de la
méthode, et non plus papier. C’est bien dans la mouvance de l’Institut qui vise le zéro
papier. Celle-ci prend la forme d’une version, on va dire facile d’accès et emportable
en bord de piste pour les enseignants, via Smartphone et autres tablettes, avec des
liens informatisés, des conseils d’entraînement, des petits clips vidéo du bon geste, du
mauvais geste, etc. Elle est en cours d’affinage, elle sera communiquée aux
enseignants, en tout cas sur cette première phase-là de l’initiation avant fin 2013, et
sera utilisée dans le cadre de la formation des brevets fédéraux. Voilà, la méthode
française encore une fois a vocation à donner du sens et de la matière pédagogique à
tous nos jeunes enseignants. 2014 verra le chantier de la deuxième phase de cette
méthode s’ouvrir vers les niveaux supérieurs de pratiques disciplinaires.
On attaque sur les perspectives ? J’en ai trois, surtout, qui vont faire ma priorité sur
2013/2014. D’abord, le jumelage du dispositif « Tour de France des clubs et
labellisation EFG ». Je ne reviendrai pas sur le sujet de la lourdeur administrative
d’un dispositif qui, dès sa sortie, à rebuté nombre des bénévoles que vous êtes, à
entrer dans la démarche. Et nous remercions encore ici tous ceux d’entre vous qui
lorsqu’ils en avaient la possibilité ont malgré tout soutenu l’idée en candidatant au
label EFG. J’ai encore sept plaques aujourd'hui sur sept labellisés à distribuer sur
cette AG. Ce que Nathalie, que je salue si elle est revenue dans la salle, à moins qu’elle
vous attende, que je salue ici, et moi-même avons observé et entendu lors de nos
visites de clubs, labellisés ou non d’ailleurs, nous amène à la conclusion que ces deux
dispositifs, la labellisation et les visites de clubs doivent être jumelées, tant les visites
de clubs sont souvent un moyen, outre d’apporter du conseil, de réellement inciter
nos clubs à aller vers plus de renforcement des services qu’ils proposent à leurs
adhérents. Nous allons sortir de la logique de candidature du dispositif de
labellisation actuel, un peu scolaire, dans sa phase de départ, en tout cas, avec toute la
constitution du dossier, etc., on ne va pas refaire… et puis, figer, une fois que le label
est obtenu, hormis nos quelques visites, il ne se passe plus rien, pour aller vers une
logique d’accompagnement des clubs et de leurs projets sportifs, plus dynamique
dans son approche et incitative à définir de véritables objectifs partagés avec nos
clubs. C’est à la sortie de ces visites que les labels, dont nous redéfinissons en ce
moment la lisibilité avec Martine, sur le sujet à fond, seront accordés non plus pour
des échéances d’olympiades, mais bien pour des délais qui débuteront à compter de
ces visites. Voilà, alors, pour parvenir à cet objectif de proximité avec les clubs, de
nouvelles ressources seront missionnées au sein de la DTN, afin de mieux couvrir le
territoire et pouvoir démultiplier nos visites. Frédéric DAMBIER qui vient de nous
rejoindre est particulièrement attaché à s’emparer de cette mission que nous
considérons comme parmi les plus structurantes de notre fédération.
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Un mot sur le projet UNSS qui va sans doute m’occuper un petit peu courant 2014.
Nous vous l’avions annoncé lors de l’AG dernière, un projet de Championnat de
France UNSS est en cours d’organisation avec la F.F.S.G.. Cette année a été consacrée
à l’élaboration de son règlement et des contenus d’épreuves. Un site, VAUJANY, a été
identifié et une date fixée, sans doute courant mai 2014. Une formation de
sensibilisation à nos activités sports de glace à destination des professeurs d’EPS s’est
organisée à VITRY CHATILLON les 31 mai et 1er juin, vous voyez, c’est tout récent.
Déjà, cinq académies nous font part de leur intérêt à s’engager avec leurs
établissements et patineurs scolarisés dans la compétition. En cette période de requestionnement des calendriers scolaires, je ne vais pas vous faire le laïus, outre le
moyen évident que nous y voyons, pour nos clubs qui accompagneraient ces projets,
de renforcer leur positionnement territorial, voire même d’y gagner de nouvelles
heures de glace, en tout cas, sur certains territoires c’est ce qui s’est passé, nous
soulignons également l’opportunité pour nos patineurs, d’aller chercher des
conditions particulières de participations aux épreuves du BAC. En tant que finaliste
du Championnat de France UNSS ou jeune officiel d’arbitrage. Bien évidemment, ce
que vise notre fédération, au travers de ces premières mobilisations F.F.S.G./UNSS,
c’est à terme, une option BAC Sport de Glace non plus académisée, mais bien
nationale pour nos patineurs.
Troisième sujet, ce sont les nouvelles filières de formations. Encore une fois, sans
m’étendre dans le détail parce que j’y reviendrai dans la journée demain auprès de
vous, nous vous informons que la nouvelle filière fédérale de formation, et
particulièrement ses deux premiers diplômes, les BF1 et 2 remplaçant les BIF et BAF
chers à nos clubs, seront actifs à compter de septembre prochain. Toujours portés par
nos Présidents de ligues, en lien avec leurs entraineurs de terrain et accompagnés par
la DTN. Nous reviendrons vers vous concernant les modalités d’organisation courant
juin et dans l’été, mais d’ores et déjà, vous savez que je me tiens prêt pendant cette
AG pour renseigner au moins les Présidents qui veulent débuter des formations dès
septembre.
Concernant les nouveaux diplômes d’État, donc j’ai évoqué tout à l'heure le BP et les
DE, DES. Le BP, l’arrêté sortant en septembre, nous n’attendrons pas septembre, et il
y a déjà deux réunions qui se sont tenues au ministère pour rédiger ce qu’on appelle
le référentiel de certification, pour être prêt dès que les arrêtés sortent à déposer une
demande d’habilitation de l’institut et ouvrir nos premières formations BP, on
l’espère courant décembre 2013, d’accord ? Et janvier 2014, pour tout ce que sont les
DE et DES.
Et bien, voilà, je vous remercie, je vous dis à demain sur les AG disciplinaires.
(Applaudissements)
Monsieur Francis FONTANIÉ – Merci Rodolphe. J’appelle au micro Gregory SAINT
GENIES, DTN adjoint, chargé du pôle économique, qui va vous faire un compterendu concis de son activité.
Monsieur Gregory SAINT GENIES – Bonjour Messieurs, Mesdames les Présidents,
amis de la F.F.S.G..
Re bonjour, je vais appliquer le principe de bases de mon mentor, la règle des trois C :
clair, concret, concis. Du moins, je l’espère. Donc, pour ne pas forcément répéter tout
ce qu’ont dit ce matin le Directeur Technique National, le Président ou encore le
Trésorier, la situation de la F.F.S.G. est positive, après plusieurs exercices positifs,
maintenant la situation économique est particulièrement compliquée en ce moment.
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L’avenir ne s’annonce pas forcément beaucoup plus radieux, donc, l’idée au sein de la
Direction Technique Nationale et en accord avec le Bureau Exécutif était de se poser
dans une situation proactive et de contributeur à l’effort et à la recherche de nouvelles
capacités pour mettre en œuvre l’objet social de la fédération.
Donc, l’objet du pôle, c’est créer de la richesse. Comment on crée de la richesse ? C’est
développer, diversifier nos ressources de tous ordres, qui permettent la mise en
œuvre de l’objet, que ce soit de façon directe ou indirecte. Ressources financières,
bien sûr, c’est ce qui nous intéresse tous et je m’attache à le faire le mieux possible. Et
je peux vous assurer que ce n’est pas facile, ils ne veulent pas forcément lâcher, mais
on essaie de les motiver parce qu’on a beaucoup de choses à vendre à la fédération.
Mais aussi, des ressources humaines, des ressources en produits, des ressources en
services. On s’est donné une période d’action relativement courte pour ce type de
projet. On a commencé les premiers développements d’idées en juin dernier, à issue
de l’Assemblée Générale et le Directeur Technique National l’a dit, ce nouveau pôle a
émergé avec cette volonté d’aller chercher de la richesse, et à un moment donné s’est
posée la question de qui veut s’y coller ? Et je me suis porté volontaire, parce que je
trouvais le projet beau, et j’avais envie de servir au mieux notre fédération et le projet
fédéral. Donc, je n’ai pas forcément toutes les compétences, mais néanmoins, je
m’investis au maximum et j’essaye de m’attacher les services et de me rapprocher de
ceux qui ont déjà l’expérience, donc, je tiens à remercier les élus en charge du
partenariat et des événements à la fédération et au Bureau Exécutif, Monsieur André
PHILIPPE qui a déjà, et ça a été démontré et montré tout à l'heure, sur l’ensemble
des événements qui ont eu lieu, ou qui sont encore à venir, une grande expérience qui
sert beaucoup dans cette démarche-là de développement économique. Et à ma
gauche, le responsable des spectacles Gilles BEYER aussi, et bien sûr notre Président
qui est particulièrement investi dans cette démarche-là pour servir au mieux la
fédération.
Donc, je vous disais, une période courte jusqu’à la fin de l’olympiade, il nous reste
maintenant huit mois, ça a été engagé, ça fait en gros seize mois d’activité. Avant tout,
c’était, mettre en place une stratégie de développement, ça veut dire, identifier nos
points forts, nos points faibles, les opportunités et les menaces, travailler en synergie,
parce que ce service de développement ne peut pas exister sans le service de la
communication, donc, je tiens aussi à remercier Nicola pour toute son aide et son
apport et son expertise, parce que vous l’avez vu, la nouvelle charte graphique,
travaillée sur une lisibilité de l’image fédérale, un nouveau dynamisme et ça a
participé aussi de l’identification des valeurs fortes et universelles que porte notre
fédération, d’esthétisme, de technicité, de performance, et c’est avec ça qu’on peut
attirer de nouveaux partenaires aussi. Un slogan fort, donc, ce ternaire « La glace, la
glisse, la passion ». Je pense qu’il parle à tous et qu’il résonne pour tous. Donc, ça a
directement participé à l’identification de quatre grandes thématiques, que je
développerai un petit peu après, qui remplissent l’objet du pôle et à la fixation
d’objectifs, avec dans ces thématiques les différents produits dont dispose la
fédération et que nous pouvons développer. La licence, qui peut être envisagée
comme un produit. Et travailler sur cette idée de communauté, parce qu’on l’évoquait
tout à l'heure, avoir de plus en plus de licenciés, c’est une chose parce que c’est une
communauté intéressante pour les partenaires potentiels et les annonceurs, mais
aussi répondre aux attentes et aux besoins de ces licenciés. Les événements, pour la
lisibilité. Nos équipes de France et leurs performances, et on l’a vu, il y a encore 59
médailles, elles sont formidables et on en espère encore plus pour les saisons à venir
et surtout en cette saison olympique. Et le développement de produits commerciaux.
Donc, tous ces produits-là, et en parallèle dans ce ciblage, l’identification de ceux à
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qui on s’adresse. En premier lieu, à vous, aux licenciés, aux clubs. Donc, répondre à
vos attentes, le mieux possible, donc, n’hésitez pas à les faire remonter, si vous avez
des attentes particulières. On a la chance d’être dans une fédération où le sport se
situe aux confluents de la performance sportive de haut niveau et du spectacle, donc,
on a aussi ceux-là à qui penser, les spectateurs et les téléspectateurs, on espère qu’ils
seront nombreux, et bien sûr, penser à ce qu’attendent nos annonceurs ou
partenaires potentiels, parce que leurs demandes, dans une situation économique
tendue est de plus en plus pointue, avec une exigence de plus en plus forte.
Sur les différentes thématiques, en premier lieu, les outils de promotion. Parce que,
voilà, maintenant une nouvelle charte graphique, une nouvelle image, dynamique,
une pluridisciplinarité qui est une force, parce que dix disciplines, huit olympiques,
quatre fédérations olympiques, ça veut dire autant d’univers particuliers. Donc, c’est
une force parce que c’est de la diversité, mais aussi il faut pouvoir créer une image
claire pour des annonceurs potentiels qui s’adresseraient à toute notre fédération. Le
site Internet, dont le Secrétaire général a parlé. Des applications Web Boutique,
F.F.S.G. Boutique, donc tout ce qui participe de la promotion de notre fédération et
de nos disciplines. En second lieu, le développement des ressources et de l’attractivité
fédérale. Donc, là, on est dans tout ce qui est partenariat. Partenariat en produits, en
services financiers, des produits commerciaux. Ce qui va nous intéresser aussi ici, des
services à la licence, un travail sur une norme, que ce soit management de la qualité
ou des normes sur les équipements, ou des normes sur les formations comme labels
supplémentaires et vecteurs d’attractivité. Dans un autre chapitre, la diminution de la
dépendance à l’État, on a souhaité séparer les deux, ça semblait opportun, avec les
partenariats de type institutionnels, les DAP (Development Application Program)
qu’on a avec les fédérations internationales et les instances internationales. Le travail
sur les dossiers de la commission européenne, parce qu’il y a différents programmes
qui permettent, à partir du moment, et ça va être l’objectif cette année, mais je ne
veux pas déflorer le sujet, mais de faire un dossier global, une analyse globale à vous
soumettre pour pouvoir aller solliciter ces différents programmes de financement
européens. Et un autre sujet qui sera abordé après, la reconnaissance d’intérêt
général et la reconnaissance d’utilité publique. Et en quatrième thématique, le
Trésorier Général l’a évoqué tout à l'heure, tout l’impact que les événements, les
grands événements peuvent avoir de positif sur les ressources de la fédération et sur
le développement économique et donc, l’idée est, modestement, parce qu’il y a déjà
une grande expertise et puis ça a été démontré encore avec NICE en 2012, mais,
modestement d’essayer de contribuer à rendre ces événements encore plus attractifs
et peut-être aussi à créer de nouveaux événements qui pourraient être créateurs de
richesses.
Donc, sur les moyens, pour remplir ces différentes thématiques avec les objectifs
qu’on verra après, la Direction Technique Nationale a souhaité marquer l’engagement
de l’État dans cette voie commune, parce que ce n’est pas un secteur traditionnel
d’une Direction Technique Nationale, le Directeur Technique, Xavier SENDRA l’a
évoqué tout à l'heure, normalement, les cadres techniques interviennent dans
l’encadrement sportif, l’entraînement, la formation, c’est plutôt notre secteur dévolu
et là, on a souhaité vraiment s’inscrire et servir au mieux le projet fédéral en mettant
un cadre technique pour installer et piloter le pôle. Maintenant, je l’ai évoqué, je n’ai
pas toutes les compétences, je pense que personne ne les a, mais ce n’est pas mon
secteur d’activité au départ, même si il me passionne, donc, ça a été en premier lieu
de travailler sur les synergies en interne avec la communication, avec les élus, et
trouver le soutien de spécialistes, qui a été finalement le premier acte de partenariat
avec l’école AMOS, qui est une école de commerce en sport business, donc en
59
management du sport, qui d’ailleurs est classée cette année sur le classement de
l’année 2012 dans le Top 10 des écoles spécialisées dans ce secteur-là, et qui a cru en
ce projet-là et qui a souhaité nous accompagner. Donc, l’école AMOS nous a permis
de recruter trois stagiaires en master II, donc vraiment sur une cinquième année
d’études, donc des stagiaires avec déjà une expérience et une compétence avérée,
pour nous aider à installer ce pôle, à identifier les produits, à les marketer, à les créer
et finalement tracer la feuille de route jusqu’à la fin de cette olympiade et on l’espère
pour les olympiades à venir.
Donc, sur ce qui a déjà été produit après quelques mois d’existence, sur les outils de
communication et promotion, des vidéo de promotion F.F.S.G. disciplinaire, on a
onze vidéo que je ne peux pas vous montrer là, qui servent dans les démarchages des
partenaires et des annonceurs. On a une vidéo générale Fédération Française des
Sports de Glace, et après une vidéo par discipline pour, en fonction du domaine
d’activité du partenaire, l’accrocher particulièrement. Après, on a les plaquettes
F.F.S.G.. Vous avez un exemple de la pochette en bas à droite de la plaquette générale
de la fédération, et à gauche, ce sera un petit format A5, recto-verso, je vous l’ai étalé,
qui sera fait discipline par discipline avec des mots-clés, avec des phrases d’accroche,
les surfaces de projection pour les partenaires, des chiffres-clés sur la diffusion, la
médiatisation, ce qui est important pour un partenaire aujourd'hui et ce que nous on
peut faire pour lui. Donc, il y en a onze. Heu, il y en a neuf, pardon, une pour la
fédération et huit pour les disciplines olympiques. Et les deux pour les deux
disciplines non olympiques vont suivre cette année. Et après, il y a toute une partie
que moi j’ai découverte et qui est fondamentale, la veille économique. C’est identifier
les contacts, cibler les entreprises et dans ces entreprises, les personnes-clés. Parce
que ça, c’est extrêmement chronophage, on ne se rend pas compte au départ, mais le
nombre de temps qu’on passe pour essayer de trouver la bonne personne qui pourrait
être intéressée et relayer ce projet-là, c’est vraiment hyper important parce qu’il faut
s’adresser au bon contact, au bon endroit, qui pourra avoir la bonne accointance, et la
bonne influence.
Concernant le développement des ressources et de l’attractivité fédérale.
Conclues : Nous avons un partenariat beauté avec une marque qui s’appelle MAKEUP
FOREVER, qui est une marque professionnelle de maquillage que vous connaissez
peut-être. Cette marque touche particulièrement les disciplines artistiques et peut
intéresser le patinage synchronisé et le ballet sur glace par exemple, mais d’autres
aussi. Ce partenariat-là est conclu. Et il va être décliné dans la deuxième partie que
sont les avantages à la licence, donc c’est pour l’ensemble des licenciés et des clubs de
la fédération. Donc, concernant MAKEUP FOREVER, pour tous les licenciés, une
réduction de 40 % sur le prix catalogue. Donc, je pense, une réduction
particulièrement intéressante sachant qu’on a une grande majorité de femmes dans
notre fédération. J’espère que ça vous plait, c’est du matériel professionnel. Alors, je
ne l’ai essayé personnellement, mais on m’a assuré qu’il était de bonne qualité.
(Réactions dans le public). J’enchaine. Après le partenariat HERTZ a été réactivé.
Donc, une remise de 10 à 20 % en fonction du type de véhicule sur présentation du
code préférentiel que vous aurez à la fédération. Deux nouveaux avantages-licences,
APPART’CITY, sur un T1, la chambre à 32 euros, week-end, jours fériés, en passant
par la centrale de réservation APPART’CITY avec le code avantage de la fédération, et
votre, soit numéro de licence, soit numéro d’affiliation. Et de la même façon, une
remise, donc, ça, ça n’existe que pour la fédération, une remise de 15 % sur l’ensemble
des tarifs linéaires, on est la seule fédération à l’avoir sur toutes les résidences
APPART’CITY.
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La dernière, CITADINES, ce sont aussi des résidences hôtelières. Là, on est dans une
gamme encore supérieure, une réduction de 34 à 56 % sur les tarifs linéaires en
fonction des résidences.
Concernant la diminution de la dépense à l’État.
Les partenaires institutionnels : optimiser au maximum les développements
Application Program avec la fédération internationale de bobsleigh et toboganning, la
fédération internationale de luge, et la World Curling Federation. Vous en aurez un
aperçu dans l’intervention que je dois faire sur la partie sportive, donc je ne
développe pas plus avant, mais on a réussi à vraiment avoir un maximum de soutien
de la part des fédérations internationales qui ont vraiment cru dans notre projet et
qui sont attachés à ce que la France soit représentée au niveau international. Et par
ailleurs, dans cette année olympique, on a réussi à obtenir des bourses olympiques
pour les sports BLS Curling qui sont identifiés comme des sports moins soutenus par
notre ministère de tutelle.
Concernant les événements.
Donc, deux événements auxquels nous avons participé. SPORT EN FILLES sous le
patronage du CROSIF et de la ligue ÎLE-DE-FRANCE de patinage, dont je vois
Pierrette et Michel ne doit pas être loin, que je remercie beaucoup. C’est un
événement un peu laboratoire parce que l’objectif étant d’essayer de déployer ce
dispositif avec l’ensemble des CROS de France, du moins on l’espère, et de faire la
promotion de l’Ice Pass, que le Président a développé tout à l'heure, dans sa nouvelle
formule. Et une soirée dont vous avez peut-être entendu parler, parce qu’elle a été
diffusée un peu sur Internet et les réseaux sociaux, et il y a eu un beau sujet grâce à
Nicolas sur FRANCE 3 dans « Tout le sport ». La soirée de promotion de la tournée
« Star sur Glace » organisée par Gilles BEYER, et nous on a contribué, du moins, on a
essayé de contribuer à faire en sorte qu’il y ait un retentissement à cette soirée, et je
peux vous assurer, pour avoir discuté avec quelques sponsors potentiels qui étaient
là, dont certains ont signé avec nous, ils ont vraiment aimé cette démarche-là et la
façon dont ça a été organisé, la fraicheur qu’il y avait, la disponibilité des athlètes que
je tiens encore à remercier parce que les athlètes ont vraiment joué le jeu, ils étaient
tous présents, ils étaient ravis d’être là et ça s’est ressenti dans le reportage, et le fait
de pouvoir après être au contact avec eux et de monter sur la glace avec eux, ça a été
vraiment un plus. Donc, sur ce qui reste à finaliser, avant l’ouverture de la saison
2013/2014, donc c’est d’ici à septembre, parce que pour beaucoup d’entreprises, les
budgets pour les partenariats et sponsoring même si ils sont fortement amputés,
parce que dans une période, on ne va pas dire de récession, mais économiquement
difficile, ces budgets-là feront partie des premiers à être coupés, donc ils se
construisent en ce moment et jusqu’à septembre, donc on a pas mal de travail à faire
et on va avancer un maximum pendant ces périodes-là.
Le site Internet, le Secrétaire général vous en a parlé, il devrait être livré à la rentrée
normalement avec l’ensemble de l’ergonomie et des outils disponibles. Il y aura des
pages partenaires, une page « licenciés » avec l’ensemble des procédures pour
bénéficier des différents avantages et pas mal de petites surprises que vous
découvrirez en septembre. Donc ça, c’est plutôt une bonne chose et on croit beaucoup
à ce nouveau vecteur.
La veille stratégique, donc, aller rechercher de nouveaux contacts, 250 à trouver dans
les secteurs qu’on a identifiés, ce n’est pas forcément simple, mais l’objectif est là. Sur
le développement des partenariats, on a trois partenariats qui sont en discussion
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actuellement et en phase de finalisation. Un partenariat paramédical avec DOKI
TAPE KINESPORT qui est une société de diffusion de produits paramédicaux et de
formation aux métiers du paramédical, donc c’est la première, il me semble en
France, ou en Europe. Un partenaire équipementier sur lequel on travaille activement
depuis plusieurs mois et qui est une vraie priorité parce qu’il participera aussi de
l’image de notre fédération aux Jeux Olympiques. Ça, c’est en cours et ça doit être
finalisé d’ici la rentrée. Et un partenaire technique casque moto, donc j’imagine bien
que ça ne concerne pas le patinage, quoi que… ça peut, je ne sais pas. Donc, ça
concerne surtout le bobsleigh parce que les casques sont, en fait, les mêmes entre les
casques moto et les casques bobsleigh, et à partir du moment où il y a la norme NF ou
CE, bon, différents points techniques, on a cinq marques qui seraient intéressées
pour nous rejoindre et accompagner nos sportifs et nos équipages vers le plus haut
niveau. Sur les avantages licences, donc, équipementiers, ce sera une réduction sur la
gamme de produits identifiés F.F.S.G. et TECHNI-CASQUE pour ceux qui font de la
moto par ailleurs, une réduction sur le catalogue. Voilà, il y a peut-être des motards
dans l’assistance. Alors, il y en a cinq, je ne peux pas vous les donner pour l’instant.
Mais, des bonnes marques ! Étant un peu motard moi-même, de bonnes marques.
Voilà.
Sur la diminution de la dépense à l’État, deux sujets qui seront abordés par le
Secrétaire Général tout à l'heure, et qui seront soumis au vote de l’Assemblée
Générale, le dossier de reconnaissance d’intérêt général et le dossier de
reconnaissance d’utilité publique. Voilà, sur les événements, là dans l’été il n’y aura
pas grand-chose à mener, on va faire du travail de fond encore sur les autres projets à
venir la saison prochaine.
Donc, sur ce qui reste à faire, là ce n’est plus à finaliser, c’est à faire pendant la saison
à venir, donc 2013/2014, la veille stratégique. On est allé les chercher et on les a
identifiés, maintenant c’est répondre à leurs attentes, de l’activation partenaire.
Beaucoup de sociétés attendent ça maintenant, pouvoir se rencontrer, faire des
réseaux d’affaires, d’échanges et la fédération grâce à ces événements et à ces
pratiques peut permettre de faire ça et ça rentrera dans les différents produits que j’ai
identifiés comme produits commerciaux un peu après, qui est la création d’un club de
partenaires avec une activité, des programmes d’hospitalité, donc tout ça, ce sont des
produits commerciaux qui peuvent créer de la richesse, mais aussi qui répondent aux
besoins des annonceurs et des sponsors potentiels en leur permettant de se
rencontrer, de se regrouper et de créer un réseau d’affaires. Donc, la fédération
travaille pour s’inscrire dans cette logique-là. Sur les partenariats, dans les cibles
qu’on a identifiées et par rapport à l’image fédérale, on tend plutôt vers les produits
de haute technicité, de haute qualité et luxe, et c’est particulièrement la niche la plus
dure à pénétrer. C’est comme ça, mais on va continuer et donc c’est développer le
nombre de partenaires financiers, produits et services pour rentrer dans les objectifs
fixés dans le budget par le Trésorier général. Les avantages licences, ont a déjà
contacté différents secteurs, donc là on est en attente de retour. Alors toujours pour
répondre à ce qui nous a semblé être les plus grandes attentes des licenciés des clubs,
restauration, pour avoir des avantages tarifaires sur des chaines de restaurants.
Compagnies aériennes, sur les billets c’est compliqué, par contre nos sportifs ont
souvent des bagages, donc avoir des réductions sur les bagages supplémentaires,
parce qu’on nous le fait payer quand même, je crois que c’est 50 euros sur une
certaine compagnie française dont je tairai le nom, je crois que c’est 50 euros le
bagage supplémentaire, donc, c’est essayer d’avoir ces avantages-là. Constructeurs
automobiles, aussi, on a différents contacts pour essayer d’avoir, soit des véhicules
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gratuits, donc une flotte, peut-être pas à l’image du ski qui a 105 véhicules pour
l’intégralité de la fédération, mais une flotte de véhicules pour mettre en œuvre nos
activités sur le territoire, ou des réductions via une centrale d’achat pour permettre
aux clubs de se doter de véhicules dans le cadre de la mise en œuvre de leurs actions.
Donc, ça peut être intéressant aussi. Et puis des partenaires mode. Les produits
commerciaux, j’en ai parlé et le deuxième produit commercial, c’est la création d’un
programme de sponsoring participatif qui est particulièrement porteur en ce
moment, donc, c’est essayer de surfer aussi sur les vagues et sur les modes. Voir si on
ne peut pas développer de la richesse par ce type de programmes-là, en sollicitant
l’adhésion du plus grand nombre.
Dans les diminutions, les deux autres thématiques qui restent : diminution de la
dépense à l’État, donc partenariat institutionnel, je vous en ai touché deux mots tout
à l'heure, c’est la formation des programmes européens, on a le programme FEDER,
le programme SPORT, le programme JEUNESSE, le programme FORMATION. Ça
représente quelques millions d’euros sur lesquels on peut peut-être récupérer
quelque chose. Maintenant, je ne vous cache pas que les dossiers sont épais comme
ça, mon objectif, ça va être d’élaguer, de déblayer, de faire en sorte qu’on ait un
dossier le plus simple possible à vous soumettre pour que vous puissiez rentrer et
bénéficier de ces programmes. La normalisation, pareil, avec le dossier de norme
management de la qualité, parce que c’est un label complémentaire qui peut être
porteur et positif pour une fédération comme la nôtre. Et qui peut être déclinée, soit
sur les équipements, soit sur les formations, mais ça, ce sera à voir avec Rodolphe
VERMEULEN, en charge du pôle EFG, mais je serais tout à fait prêt à l’aider à
monter ce dossier-là si il le souhaite. Grâce, si vous le votez, bien sûr et que vous
pensez que c’est opportun, à la reconnaissance d’intérêt général et d’utilité publique,
la mise en place d’un programme d’appel aux dons. Donc, c’est les funding qui sont
beaucoup faits dans les pays anglo-saxons où il y a un engagement volontaire des
particuliers et des entreprises, ce qui est intéressant chez nous contre avantage fiscal,
et développer cette idée de marketing territorial. J’en dis juste deux mots. Il y a
plusieurs collectivités ou communes qui ont lancé leur propre marque.
MONTPELLIER il me semble, l’a fait. Le groupement de partenaires pour ANNECY
dans le cadre de la candidature, l’a fait. LYON l’a fait avec ONLY LYON, donc, c’est
accrocher ce marketing territorial là où on a un encrage historique de nos pratiques
pour peut-être faire chemin commun sur ces problématiques de développement
économique et sur les événements disciplinaires. L’idée se serait une grande nuit de
la glace, je l’ai appelée « Ice Night » parce qu’il y a déjà une nuit de la glace qui existe
et qui a été montée dans le sud de la France, néanmoins, sur le modèle de la nuit dans
musées ou de la nuit blanche, une grande soirée de promotion de nos disciplines pour
être vu et pour faire aimer nos disciplines et bien sûr, et je n’en doute pas, la mise en
œuvre de la tournée « Stars sur glace ». Parce que j’ai promis à Gilles BEYER de
trouver les partenaires qu’il fallait, donc je tiendrai mes promesses, pour pouvoir
mettre en œuvre cette tournée « Stars sur glace » qui à mon sens est attendue du
public, intéresse les partenaires et participe vraiment de la renommée de notre
fédération. Enfin, en termes de perspectives, le DTN l’a dit, le Trésorier général aussi,
c’est une démarche ouverte de collaboration, moi, je suis à votre entière disposition,
et je suis preneur de toutes les bonnes pratiques, de toutes les idées, de tous les
réseaux que vous pouvez nous faire remonter. Des fois, au niveau d’un club, ça ne
passe pas parce que le rayonnement n’est pas suffisant, mais peut-être qu’avec un
appui de la fédération, l’entreprise ou le partenaire pourrait s’investir un peu plus.
Donc, voilà, si vous voulez me voir, je suis là tout le week-end, et joignable à la
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fédération, pas 24 h sur 24, mais quand vous voulez, donc, n’hésitez pas à me
contacter, voilà. Je vous remercie.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci Gregory. Je passe la parole à Katia KRIER qui est coordinatrice des disciplines
d’expression. Katia, c’est à toi.
Madame Katia KRIER –
Bonjour à tous, alors, moi, j’ai une chance inouïe, c’est qu’à chaque fois je passe après
Gregory, qu’il a utilisé tout le temps de parole et comme j’aime modérément parler, et
bien, ça tombe parfaitement.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
On fera l’inverse l’année prochaine.
Madame Katia KRIER –
Merci. Le Président et le DTN ayant déjà bien parlé des résultats de la saison, je vais
faire une petite synthèse assez succincte, assez courte, et pareil, si vous avez des
questions, je serai à votre disposition quand vous voulez et sans problème. Les
résultats ont effectivement été mitigés, cette année, pour le collectif 2014, mais il ne
faut pas oublier qu’on a quand même eu deux blessures majeures, Nathalie et Fabian,
ce qui a fait quand même pas de Championnat d’Europe, donc, une médaille en
moins. Un Championnat du Monde dans des conditions difficiles. Et c’est tout à leur
honneur, on l’a dit ce matin, qu’ils soient allés à LONDON, parce qu’ils auraient pu ne
pas y aller, mais ne pas y aller, ça voulait dire, ne pas essayer de prendre les quotas
pour les Jeux Olympiques, et vraiment ils n’ont pas pensé à eux en allant là-bas,
même si beaucoup de critiques ont été faites suite à leurs mauvais résultats, qu’on
considère comme ça. Vraiment, bravo à eux d’y être allés parce que ce n’était pas
évident pour eux. (Applaudissements). On a eu néanmoins, une médaille européenne
magnifique avec Florian AMODIO et dans la catégorie des couples, une très belle
prestation de Morgan et Vanessa qui avec leur quatrième place et avec la huitième
place associée de Daria et Bruno, ramènent trois quotas pour la France aux
Championnats d’Europe l’année prochaine. (Applaudissements). Alors, si sur les
garçons ou sur les filles, on a moins de quotas que de patineurs, là, sur les couples, on
a des quotas, mais on n’a pas de couples et au jour d’aujourd'hui, on va aller aux
Championnats d’Europe avec seulement deux couples et on risque de rendre un
quota, donc, un appel à la population , « il faut faire des couples », parce que
vraiment, la discipline, elle est ouverte et en deux ans d’association avec Morgan et
Vanessa, Bruno et Daria, on est capable de ramener trois quotas à la France aux
Championnats d’Europe. Sur le Championnat du Monde, pareil, la discipline des
couples, deux quotas l’année prochaine pour les Jeux Olympiques , deux quotas pour
les couples aux Championnats du Monde, donc, ça, ça fait longtemps que ça n’était
pas arrivé. Je crois même que ça n’était jamais arrivé. Donc, c’est vraiment une bonne
nouvelle pour la discipline. À l’issue des Championnats du Monde et en dépit d’une
saison mitigée, la France s’est cependant qualifiée pour la deuxième année
consécutive au World Team Trophy, où on terminât sixième, mais l’équipe était
malheureusement incomplète puisque Nathalie et Fabian n’étaient pas avec nous et
que Florent, suite à son Mondial s’est blessé et ne nous a pas rejoint non plus. Mais, il
faut quand même souligner que pour deux années de suite on a eu la chance d’être
dans les six meilleures équipes mondiales à l’issue de la saison. À noter également
que pour la première fois à l’issue des Championnats du Monde, on a rempli les
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quotas pour toutes les catégories pour les Jeux Olympiques, ce qui n’était pas le cas
pour les jeux de VANCOUVER, puisqu’il n’y avait pas de fille qualifiée. La nation
n’était pas qualifiée pour les filles. Ce qui n’était pas le cas non plus pour les jeux de
TURIN, où les filles n’étaient pas qualifiées. Aujourd'hui on a deux quotas chez les
messieurs pour les Jeux Olympiques, deux quotas en danse, deux quotas en couple et
un quota en fille. Donc, le DTN l’a souligné ce matin, même si on a lu partout que les
résultats français n’étaient pas à la hauteur, on a fait mieux qu’à TURIN, on a fait
mieux que pour VANCOUVER, et on espère à SOTCHI faire mieux en termes de
résultats et surtout avec la création de cette médaille par équipe, si on a pu, depuis
deux ans être dans les six meilleures nations mondiales, ça veut dire qu’on peut se
prendre à rêver et qu’on peut espérer sur ce format de médaille olympique accrocher
une médaille aux Jeux Olympiques, et ça, ce serait vraiment super, parce que ce serait
une médaille de plus.
Alors, sur le collectif 2018 sur les juniors, on a eu d’excellents résultats en danse sur
glace avec la médaille d’argent de Gabriella et Guillaume aux Championnats du
Monde Junior, et également la médaille d’argent à la finale du Grand Prix, puisqu’ils
ont gagné leurs deux Grands Prix, et se sont brillamment fait remarquer comme, de
la bouche des experts, un couple magnifique avec un avenir prometteur. Ils on choisi
de rentrer chez les Séniors à la rentrée, on leur souhaite tout le bonheur du monde et
pourquoi pas d’être peut-être aux Jeux Olympiques à SOTCHI, puisqu’on a quand
même deux quotas et même si on a trois couples de danse, et bien la bataille est
ouverte.
Chez les messieurs, résultats moyens, sur l’ensemble des compétitions, néanmoins, le
représentant français aux Championnats du Monde Junior a rempli les conditions
qu’on lui avait fixées, à savoir, terminer dans les vingt-quatre premiers garçons pour
assurer des quotas pour les Grands Prix Juniors la saison passée. C’est ce qu’il a fait.
Chez les dames, résultats moyens également sur les Grands Prix. Par contre une
bonne prestation de Laurine LECAVELIER qui était la représentante française aux
Championnats du Monde Juniors. Qui aurait pu terminer dans les dix premières, ce
qui aurait assuré deux quotas la saison passée, elle fait un très beau short avec une
neuvième place, un libre un petit peu plus chaotique, mais elle n’était pas si loin de la
dixième place puisqu’elle est à 131,25 points et que la dixième était à 139 points.
Donc, ça laisse aussi envisager qu’avec du travail, il n’y a pas de raison qu’en junior
on ne rentre pas dans les dix meilleurs mondiaux.
FOJE. On avait deux représentants aux FOJE cette saison qui ont fait tous les deux
une médaille. Donc, je tiens à féliciter Anaïs VENTARD pour sa très belle médaille
d’argent et Adrien TESSON pour sa médaille de bronze, les FOJE, c’est une
compétition particulière avec une catégorie d’âge particulière, c’est en-dessous des
juniors, ça regroupe l’élite européenne et leurs prestations à tous les deux est
vraiment à encourager et à souligner.
Sur l’ensemble de la saison, Grands Prix Juniors, Grands Prix Séniors, Championnats
ISU, la France, avec tous les autres athlètes identifiés, a participé à dix-sept
compétitions internationales en plus de toutes les épreuves.
Sur la saison écoulée, sur l’ensemble des collectifs, collectifs 2014 et 2018. Les Grands
Prix, les compétitions et les stages qui ont été mis en place pour ces deux collectifs,
représentent la somme de 147 170 euros. Les aides personnalisées sur ces collectifs,
ainsi que sur tous les athlètes recensés : 83 500 euros.
Les aides au PES : 378 859 euros. Ce qui veut dire que sur le sport cette année, on a
mis pratiquement la même somme que la saison dernière, c'est-à-dire 810 529 euros,
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ce qui n’est pas une somme négligeable. On essaiera, dans la mesure où on a une
convention d’objectifs équivalente cette année, d’accompagner au moins à hauteur de
cette somme la saison prochaine, mais le moindre déplacement, ça coûte une fortune
et si des fois on a tendance à resserrer un petit peu et à ne pas partir à droite, à
gauche, c’est que tout devient très cher.
Voilà, donc moi, j’ai fait court, succinct, j’espère clair, je vous remercie et puis si vous
avez des questions, n’hésitez pas, je suis à votre disposition. Merci à tous.
(Applaudissements)
Monsieur Francis FONTANIÉ – Merci Katia, toujours court et concis, j’appelle MarieChristine OKEL qui est coordinatrice de la vitesse.
Madame Marie-Christine OKEL – (Je suis un petit peu plus petite), merci Katia.
Alors, je vais représenter la vitesse alors, je vais faire vite. Ça vous va, alors on va
essayer. (Je ne savais pas que j’avais appuyé, c’est vraiment rapide).
Donc, je vais vous parler du bilan de la saison 2012/2013 pour la vitesse. Pour les
deux disciplines : courte piste, grande piste. En ce qui concerne les athlètes qui sont
sur le PES mais aussi les structures. Bon, la structure, en short track, comme cela
vous a été indiqué, c’est en fait le Centre National sur FONT-ROMEU. 22 patineurs, 6
en pôle France, 7 en pôle France jeune et 9 en pôle Espoir. Donc, FONT-ROMEU n’a
pas changé, c’est un village qui ne bouge pas beaucoup, donc on est toujours en
altitude. 3 600 heures de soleil par an, sauf que cette année nous avons eu de la neige,
de la neige, de la neige, de la neige. Et en ce moment, de la pluie, de la pluie, de la
pluie. Non, si je vous dis ça, c’est parce que cette saison a été « entachée » par une
réfection de toits, qui nous a un petit peu obligés à nous délocaliser sur une petite
période de la préparation de la saison. Je vous expliquerai pourquoi par la suite.
Sur la grande piste, toujours les trois athlètes, les mêmes, donc même photo. Ces
athlètes ont commencé la saison, je dis bien, commencé la saison sur les sites
d’entraînements. Deux, sur INSEL et un sur OSLO. Donc, on a vingt-cinq athlètes, ces
vingt-cinq athlètes représentent onze clubs sur les quinze de vitesse. J’ai envie de
dire, vous avez l’image de la vitesse. Je vais les citer, j’y tiens, parce que je travaille
avec ces clubs et j’essaie d’être au plus prêt d’eux et d’essayer d’aider ces athlètes à
aller vers le haut niveau. DIJON, REIMS, ALBERTVILLE, BELFORT, NEUILLYSUR-MARNE, FONTENAY-SOUS-BOIS, LEVALLOIS, ORLEANS, CHOLET, il m’en
manque ? LE HAVRE, ECHIROLLES, ECHIROLLES que j’appelle souvent
GRENOBLE, je suis désolée, ECHIROLLES.
Les résultats, vous en avez déjà entendu une grande partie, je vais peut-être plus
insister sur les juniors. Je vais quand même vous donner les résultats qui sont, on va
dire, les plus représentatifs, ceux qu’on aurait voulus supérieurs, mais qu’on a eus
dans les meilleures conditions. Aux Championnats d’Europe, meilleur résultat, c’est
la septième place de Thibaut FAUCONNET, avec en relais une septième place
également, sur les séniors. Donc, sur les juniors, par contre, je vais un petit peu
m’arrêter sur les juniors parce que, Katia vous a parlé des quotas pour les Jeux
Olympiques. Les quotas en vitesse n’ont pas encore été atteints, ils vont être atteints
sur les Coupes du Monde qui vont venir en début de saison. Septembre, plutôt
novembre, d’ailleurs, que ce soit pour la grande piste comme pour la courte piste.
Donc, en fait, nous n’avons pas encore nos quotas, mais nous avons du potentiel.
Nous avons des athlètes qui sont là et des athlètes qui poussent, des juniors qui
poussent et des séniors qui se sentent poussés par derrière et qui je l’espère vont nous
montrer de belles choses cette saison. Donc, chez nos juniors, les FOJE comme Katia,
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où ils se sont accompagnés les uns les autres sur les FOJE et nous aussi, des podiums.
Et surtout un titre. Un titre, en relais mixte, deux filles, deux garçons, dont Tristan,
Yoann, Aurélie, Margaux en haut du podium avec leurs petits bouquets et leurs
médailles et la Marseillaise. Puis, des troisièmes places, pour Aurélie et Tristan.
En short track, il y a aussi la finale des Star Class, on en a entendu parler tout à
l'heure des Star Class. C’est une compétition où chaque patineur représente son club
mais en fait, elle est faite à l’Europe et il y a une finale qui regroupe les seize meilleurs
patineurs européens, on va dire, et ils se retrouvent ensemble sur cette fameuse
finale. Nous avons eu sept Français sur cette finale et nous avons eu des résultats
super intéressants, surtout parce qu’on a des nouveaux noms qui sont apparus. Donc,
pour nous c’est en ça que la relève arrive et que le potentiel arrive. Quentin FERCOQ
chez les moins de 14 ans, troisième place. Tiffany HUOT MARCHAND et Paul
BEAUCHAMP. Mais alors surtout, grande fierté, c’est le titre, on va dire, européen,
d’Aurélie MONVOISIN, chez les moins de 16 ans qui fait deux titres, et surtout le titre
au général. Donc, en fait, on a plusieurs noms à retenir, mais on a surtout celui
d’Aurélie. Au niveau mondial, je reste sur les juniors, cette saison, le short track a
présenté deux équipes, on va dire, deux relais, quatre filles, quatre garçons. Ça faisait
très longtemps que ça n’était pas arrivé. Donc, là encore, chez les juniors, ça
commence à venir. Le niveau commence à être tout à fait correct pour aller participer
aux Championnats du Monde Junior. À noter la onzième place de Tiffany sur le 1000.
Et surtout chez les filles, la huitième place au niveau du relais. C’est le gros avantage,
un petit peu de la vitesse, c’est de pouvoir avoir aussi bien des individuels que du
relais, et là, en l’occurrence, on a eu des patineurs…, il n’y a que Tiffany qui avait déjà
participé aux Championnats du Monde Junior, tous les autres, première
participation. Pour nous, on avait envie qu’il se passe quelque chose de pas mal et
cette huitième place a été quelque chose qui a été vraiment très très bien perçu parce
qu’on s’est dit : « enfin le boulot commence à fonctionner ». Parce qu’ils s’entraînent
dur à FONT-ROMEU. Ils sont avec des Coréens, et ils s’entraînent dur, croyez-moi, ça
bosse.
Ensuite, donc, chez les plus grands, chez les plus âgés. Comme vous l’a dit notre
DTN, Xavier, les résultats sont en dessous de ce qu’on avait attendu, en dessous des
objectifs qu’on s’était fixés. Des cinquièmes places en Coupe du Monde, ce n’est pas
ce qu’on a envie d’attendre d’eux. On a eu en relais, des sixièmes places, mais là
encore, on se dit que pour aller chercher les qualifications olympiques en novembre,
il va falloir donner un coup d’accélérateur. Donc, on a dit à un moment donné, la
saison, on l’arrête, on la bloque, on réfléchit et on se repositionne. Donc, c’est ce qui a
été fait. Ce repositionnement a été fait. Comme l’a dit Xavier SENDRA, on retravaille
sur la programmation surtout sur les distances de sprint. On retravaille sur la
planification des trajets, qui sont très couteux en énergie, qui demandent une
adaptation à chaque fois trois jours sur place. Qui ont épuisé les athlètes, sur la
saison, voire même sur deux saisons consécutives. Et donc, on a aussi un gros travail
sur la cohésion d’équipe, parce que comme je le dis, l’avantage sur ces disciplines
c’est qu’il y a du relais, donc on peut grouper, on peut aller chercher des médailles sur
le relais, et en allant chercher des médailles sur le relais, on doit travailler sur la
cohésion d’équipe et quand ça ne va pas bien en individuel, il faut aller chercher
l’équipe derrière. Donc, on s’est penché sur ce travail-là et j’ai vraiment envie d’y
croire, il y a du potentiel.
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Alors, la grande piste, saison, comme vous l’avez entendu, difficile et conflictuelle.
Donc, difficile et conflictuelle, des blessés, des athlètes en surentraînement, des
ruptures de sites d’entraînements pour certains d’entre eux. Donc, pas de résultat,
pas de podiums internationaux. J’ai quand même envie d’avoir un peu d’espoir. Parce
que je pense que là aussi, il y a du potentiel. En même temps, je suis la coordinatrice
de vitesse, si je ne le crois pas, ça ne va pas, donc il faut que je le dise, il faut que j’y
aille, il faut que je les pousse peut-être même. Donc, on a eu simplement Benjamin
MACÉ qui a battu les deux records de France du 500 et du 1000. Ce qui lui a permis,
d’ailleurs, d’obtenir une huitième place aux Championnat du Monde Sprint. Bon,
c’est pas un podium, non, mais c’est une huitième place. Et surtout, au niveau de la
poursuite, on a eu des records de France qui se sont battus à chaque fois, avec deux
sixièmes places en Coupe du Monde. Et là encore, il y a du potentiel, c'est-à-dire que,
pour ceux qui connaissent un peu la vitesse ou qui ont suivi, on a vraiment envie de
dire que c’est sur cette, on va dire, discipline, pas cette discipline, mais sur cet axe
sportif qu’il faudrait qu’on s’investisse un maximum.
Alors, en termes de financement. Et bien, voilà les postes sur lesquels ont insistés un
petit peu tous les frais. Les frais inhérents, les plus importants ont lieu sur la
logistique de compétition, 180 000. 75 000 pour la grande piste. Sachant que la
grande piste, c’est trois athlètes. 180 000, c’est pour plutôt vingt-deux athlètes. Mais
bon, voilà. Il y a les frais inhérents à l’encadrement et la glace ensuite. Puis, tout ce
qui est stage, sachant que sur FONT-ROMEU, comme ils ont refait un toit, et bien,
nous avons été délocalisés. Et où ? Et bien, ici à MONTPELLIER. Donc, nous sommes
venus sur MONTPELLIER, et ça a eu un coût, ou on va dire, une surcharge sur cette
saison. Et puis, bien sûr, tout ce qui est frais de pension, pour les athlètes, et les aides
personnalisées dans le cadre du suivi socioprofessionnel des athlètes. Donc, en gros,
voilà. 437 000 euros pour le short track. 19 000 par athlète, si je divise par vingt-deux
athlètes, sur les structures. 180 000 pour la grande piste, ils sont trois. 60 000 par
athlète.
J’enchaîne pour vous dire simplement que la DTN s’est également intéressée à des
regroupements pour travailler sur la détection et le développement, dans le sens où
FONT-ROMEU, notamment au moins en short track, les patineurs qui vont entrer la
saison prochaine sont des patineurs qui sont passés par ce système de détection et de
développement. C'est-à-dire qu’il y a une sorte préparation en amont avant d’entrer
en pôle, si je puis dire. Donc, il y a eu trois regroupements, qu’on a appelés « vitesse
au féminin », trois regroupements « vitesse au masculin », donc vous voyez le budget,
3 000 et 3 000, ça veut dire que vingt-neuf patineurs sont passés « sur ces
regroupements ». Et, ce qu’il faut savoir également, c’est que sur ces regroupements,
on essaie d’inciter un travail qualitatif technique pour justement que la
représentation à l’étranger à l’international se fasse au mieux, que les athlètes
n’arrivent pas à l’international comme c’est possible, avec cette baisse, en tous les cas
avec ces résultats qui sont parfois décevants, qui font qu’un athlète arrête.
Chez les filles, ce que je voulais dire c’est qu’aujourd'hui, 40 % des licenciés en short
track sont de filles. Or, comme je vous l’ai indiqué au début, en pôle, nous avons six
filles pour seize garçons. Donc, il y a une vraie volonté aussi d’amener ce pourcentage,
si c’est possible, plus vers les compétitions internationales de renoms. En tout et pour
tout, et en plus des patineurs de pôles, il y a eu dix-sept patineurs qui ont représenté
leur club, mais ceci dit aussi la France, parce que c’était sur les compétitions
internationales. Voilà. Merci. (Applaudissements)
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Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci Marie-Christine. Attends juste, il y a une question.
(Question inaudible)
Madame Marie-Christine OKEL –
Oui, mais, le titre-là, le titre du relais, il est indiqué. (Inaudible) Au FOJE ? D’accord,
je rectifierai, mais il y a une distance où il n’a pas eu de médaille, c’est ça ?
(inaudible), d’accord, pardon ? Je vais rectifier, je suis désolée. Mea culpa. Je vous
fais confiance.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Mais ce n’est pas grave, Marie, c’est noté et cela sera rectifié pour le compte-rendu.
Dernier intervenant, Grégory SAINT GENIES qui va nous parler du BLS. Très, très,
très, très rapidement, avec le Curling.
Monsieur Grégory SAINT GENIES –
Re bonjour. Donc, je vais faire très court.
Monsieur Grégory SAINT GENIES –
Si, si je vous assure c’est possible ! Donc, rapidement, sur la présentation de l’exercice
concernant le BLS Curling. En propos préliminaire, je tiens à remercier et saluer le
travail d’investissement, la passion de tous les acteurs de ces disciplines, les élus
associatifs, les bénévoles, les licenciés et surtout les sportifs, parce qu’on sait qu’ils
évoluent dans un contexte qui n’est pas simple en ce moment. Le DTN l’a rappelé,
mais ils sont engagés dans une démarche de performance et ils veulent aller jusqu’au
bout pour atteindre leur rêve, c’est les Jeux, c’est au bout de la ligne droite, donc, les
gars, continuez, accrochez-vous, parce que je sais qu’il y en a qui sont dans la salle.
Continuez à y croire, on est là pour vous soutenir. Donc, trois temps, un rappel rapide
sur le parcours d’excellence sportive, le PES, et après, un bilan discipline par
discipline avec les résultats et les budgets, et en dernier point, un propos sur
l’évolution des résultats et les perspectives qu’on peut espérer pour la saison
olympique.
Donc, on sait qu’on a une structure un peu particulière concernant le BLS, peu de
pratiquants, une pratique couteuse, peu de moyens financiers, un nombre
d’équipements restreint, donc on a été obligé de changer, de ne pas s’appuyer sur le
même modèle avec des structures, des pôles et ce genre de choses, donc, c’est partir
de la synergie de l’ensemble des acteurs. Le modèle économique, il a changé, je vous
en avais parlé l’année dernière, on est passé sur un modèle plus anglo-saxon avec des
teams, qui s’autogèrent et la fédération qui vient en support derrière. Le recentrage
des moyens sur les potentiels en vue des performances significatives dans les
compétitions internationales de références et les Jeux Olympiques, pour cette année.
Concernant le curling. Donc, toujours, l’appui sur les clubs. Une sélection nationale
qui est un peu différente dans la conception qu’on peut avoir du curling. Où ça
fonctionnait beaucoup autour d’une équipe de club. Et des chemins de sélections
transparents. Voilà, donc, on s’est vraiment axé sur ces points-là pour accompagner
au mieux avec les moyens qu’on avait, nos sportifs.
Sur les résultats en bobsleigh et en skeleton. En skeleton, ça va être rapide. Nous
n’avions pas de représentant en compétition internationale cette année.
69
En bobsleigh, nous avons eu la chance d’avoir deux équipages. Un équipage piloté par
Thibault GODEFROY qui est dans la salle, et que je salue, qui a malheureusement été
obligé d’écourter sa saison pour des problèmes un peu logistiques et financiers. Donc,
il a pu participer à une Coupe du Monde et quatre Coupes d’Europe, avec une
performance marquante cette année, c’était la 19ème place en B2 en Europa Cup. Il est,
cette année 66ème au classement combiné de la FIBT, qui est une forme de classement
ATP pour le bobsleigh. Le deuxième équipage, piloté par Loïc COSTERG, de l’autre
côté là-bas. Loïc que je salue aussi avec Romain HEINRICH, son pousseur. Ils ont pu
eux participer à deux Coupes d’Europe, huit Coupes du Monde, donc, une saison
beaucoup plus fournie. Deux belles performances en Coupe du Monde, une 8ème place
et une 10ème place à ALTENBERG. Un Championnat d’Europe où il finit 10ème et
19ème, et un Championnat du Monde où il finit 17ème et 24ème respectivement en bob à
deux et en bob à quatre. Actuellement pour cette saison, classé 36 ème au classement
combiné FIBT. Une excellente performance et de bon augure pour la saison
olympique. Surtout avec cette 25ème place en bob à deux, au classement combiné.
Concernant l’engagement financier et le soutien de la fédération, donc, deux
équipages sur Coupe d’Europe, Coupe du Monde, ça représente en gros dix athlètes.
Donc, recentrage sur les compétitions internationales de références. Le total se monte
à 24 300 euros, ça semble beaucoup par rapport à ce dont on dispose, parce que la
fédération ne dispose pas d’autant, mais les partenariats avec, ce que j’évoquais tout à
l'heure, les DAP, les Development Application Program, ont été valorisés sur du
déplacement, sur des contributions aux compétitions qui seront reversées aux
différents équipages par la fédération, parce que c’est une attribution de la FIBT.
Donc, ça représente 9 800 euros sur les crédits d’actions sport. Une ligne spéciale de
9 500 euros pour la participation aux Championnats du Monde pour l’équipage de
Loïc COSTERG, qui a fait quand même une belle performance avec une 17ème et une
24ème place, et des aides personnalisées à hauteur de 5 000 euros.
Concernant la luge. Donc, la luge, on a la chance d’avoir un beau soutien et un beau
programme de développement avec la fédération internationale qui nous a permis de
mettre pas mal de sportifs sur le circuit. Trois types de groupes. Il y a ce qu’on appelle
le groupe FIL Premium, le groupe FIL General class, et le groupe FIL Junior Class. Le
groupe FIL Premium s’adresse aux potentiels olympiques et la FIL a identifié
Morgane BONNEFOY comme faisant partie de ces potentiels-là. Donc, Morgane a été
notre représentante en Sénior Femme. Elle a participé à neuf Coupes du Monde. La
Coupe du Monde en luge, c’est un peu particulier parce qu’elle s’articule avec une
épreuve qualificative qu’est la Nation Cup, suivie d’une épreuve de Coupe du Monde.
Donc, son meilleur résultat cette année en Nation Cup, 11ème, et 19ème en Coupe du
Monde, 21ème en Championnat d’Europe, 25ème en Championnat du Monde et en
classement U23, c’est les moins de 23 ans, 14ème et elle est actuellement classée 27ème
du classement de la Coupe du Monde FIL, ce qui la pose en bonne position pour la
saison olympique.
Dans le groupe Junior Class. Cette année, on a pu envoyer cinq jeunes dans les
groupe Junior Class, avec un entraîneur référent qui était Yann FRICHETEAU qui les
a entraînés et accompagnés sur les compétitions. Chris LE DEZ en junior et Julie
PEYTAVIN, Teddy PELLETIER, Gauthier QUEHEN et Paul DEVILLE en, ce qu’on
appelle « jeunesse ». Ils ont pu participer chacun à trois Coupes du Monde. On voit
que le meilleur classement sur la Coupe du Monde, Chris était 23ème, chez les garçons
en jeunesse 14ème et chez les filles 16ème, donc ce sont des résultats vraiment
encourageants parce qu’il y a à peu près 70 compétiteurs sur ce type de compétitionslà. Donc, ces jeunes qui commencent leur parcours vers le haut niveau, avec pas
70
forcément les mêmes armes que les Allemands, les Autrichiens, les italiens,
réussissent à fournir de belles performances et Chris LE DEZ pour sa première
compétition internationale de référence a terminé 21ème des Championnats d’Europe
Junior.
Sur les moyens. Grâce à la contribution de la FIL, le budget global de la luge
représente 23 500 euros, pour soutenir une athlète sénior, cinq athlètes juniors ou
jeunesse, dans le cadre du DAP. On a 46 % sur les jeunes, 54 % sur les séniors,
répartis entre, d’un côté, les 46 % et les 42 %, c’est de l’action sportive, déplacements,
hébergements, inscriptions compétitions et entraînements et les 12 %, ce sont les
2 700 euros d’aides personnalisées attribuées à Morgane dans le cadre de l’aide à
l’entraînement et la préparation des compétitions.
Sur le curling. La saison avec notre équipe phare qui est l’équipe masculine a été un
petit peu compliquée, un petit peu en dent de scie, le DTN l’évoquait, c’est une équipe
qui arrive un petit peu en fin de cycle. On a la chance d’avoir une équipe jeune qui
arrive derrière et qui les pousse. Et ce n’est pas surprenant, ça créé une émulation et
donc les deux équipes maintenant ont tendance à se tirer vers le haut et à s’engager
dans le processus de qualification vers les Jeux Olympiques, qui passera par une
épreuve nationale de sélection, un Championnat d’Europe et un TQO, Tournoi de
Qualification Olympique, qui aura lieu à FÜSSEN, si je ne dis pas de bêtise. En termes
de résultats. Pareil, il y a eu ce parcours d’excellence sportive qui est balisé avec des
compétitions importantes. On avait choisi d’aller dans les World Curling Tour, qui
sont les compétitions de plus haut niveau en curling. L’équipe Sénior Homme en a
fait cinq cette année, avec des bons résultats. La dernière compétition internationale
de référence a été ce Championnat d’Europe où ils font 8 ème comme la saison passée,
mais malheureusement, ils ne se sont pas qualifiés aux prochains Championnats du
Monde, c’est ce qui a aussi remis en question l’ensemble du dispositif et de tout ce qui
avait été mis autour d’eux pour les aider à se préparer. L’équipe Sénior Dame n’a pas
fait de compétition, a fait forfait cette année et nos juniors, donc, la préparation de la
relève, a fait 11ème à l’Européan Junior Curling Championship qui s’est déroulé à
PRAGUE. C’est encore une belle performance, ils étaient 12 ème l’année dernière, donc
on reste entre huit et quinze, donc c’est une bonne position, il faut continuer à
s’améliorer et à mettre les conditions autour de ces jeunes. Cette année, sur cinquante
nations, chez les hommes, on est classé 9ème et chez les dames 32ème.
En termes de participation budgétaire, le budget global du curling représente 77 400
euros, voilà, donc, c’est quand même un fort engagement de la fédération française
pour cette discipline. Le curling sénior, notre équipe phare pour l’ensemble des
World Curling Tour, les conditions d’entraînements, l’accès à la glace et à la halle de
curling sur GENEVE, la présence d’un entraîneur sur l’ensemble des entraînements
et des compétitions, en la personne de Björn SCHRÖDER, entraîneur suisse qui a été
lui-même médaillé aux Championnats du Monde en tant qu’athlète. Donc, ça
représentait 70 920 euros, donc l’ensemble du budget curling homme. Pour l’action
sport 40 000 euros et 30 000 d’aides personnalisées pour l’aide à l’entraînement des
cinq curleurs. Concernant les juniors, ça représente un budget de 6 512 euros, qui
regroupe les aides de la WCF dans le cadre du DAP et les aides de la fédération pour
la préparation et la participation à l’EJCC qui s’est déroulé sur PRAGUE.
La dernière partie concerne donc progression et perspectives en BSL. Je vous ai fait
un graphique rapide. Concernant le bobsleigh, vous voyez les meilleurs classements
au rang King FIBT en bob à deux, bob à quatre et au combiné. Donc, on voit que nos
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équipages progressent, avec une petite bévue sur le bob à quatre. Mais sur le bob à
deux, ça progresse vraiment bien, on passe de 40 à 25 sur trois ans. De 45 à 36 sur le
combiné et donc, la petite bévue en B4 comme je vous le disais, ça nous laisse espérer
véritablement, du moins je leur souhaite, une belle qualification pour nos deux
équipages, en fonction de la décision qui sera rendue par le CNOSF dans le cadre des
critères de sélection pour les Jeux Olympiques, mais ils sont en bonne position et sur
une belle voie de progression pour essayer de qualifier deux bobs pour les prochains
Jeux. Donc, on leur souhaite d’y arriver.
Concernant le classement aux Championnats du Monde, pour avoir un petit peu une
vision sur les compétitions particulières où il faut être présent à un moment T, ce que
représentent un peu les Jeux Olympiques, de la même façon, on voit une progression,
particulièrement en bob à deux, où on passe de 27 à 17 en trois ans, donc on voit que
dans un contexte, même si il est difficile, les équipages s’engagent, ils travaillent et ça
produit du résultat. Je tiens encore à les féliciter pour ça et à leur souhaiter bonne
chance pour cette saison olympique.
Concernant la luge. Une lugeuse d’expérience en route vers SOTCHI et un lugeur,
Chris LE DEZ, qui va faire ses premiers pas sur les compétitions Sénior cette année.
On peut voir sur le classement France en Coupe des Nations, on est stable et elle
progresse. Maintenant il y a toujours ce palier à passer sur la Coupe du Monde, le
nombre de qualifications et les résultats en Coupe du Monde, où elle a encore un petit
peu de mal. Il ne faut pas oublier qu’elle a eu une grave blessure aux Championnats
du Monde d’il y a deux ans, donc ça prend un peu de temps pour revenir et là, son
intégration dans le groupe FIL Premium sur cette saison, et sur la saison à venir, je
pense, participera pour beaucoup de sa progression et sa qualification vers les JO.
Pour le curling, là, c’est un petit peu plus compliqué. On voit quoi ? Une forme de
stabilité. On est 8ème aux Championnats d’Europe depuis trois ans, ça, ça ne bouge
pas. On est toujours dans le groupe A, il faut quand même s’en féliciter parce qu’il y a
cinquante nations, et on fait partie du Top 10, et même du Top 8 en termes de nations
mondiales, en curling. Alors qu’on n’a pas forcément de halle de curling en France,
donc, les conditions ne sont pas les mêmes qu’au CANADA où s’est un sport national
ou encore en SUEDE ou en SUISSE, donc, il y a un beau combat qui est mené par nos
sportifs. Maintenant, on voit quoi ? On voit quand même qu’au-delà de cette stabilité,
le passage à l’échelon international en Championnats du Monde ne passe pas. On a
fait 5ème à REGINA sur un super Championnat du Monde où ils ont vraiment sorti, je
pense, la « compèt’ » de leur vie, et après, ils sont un peu retombés dans les affres,
10ème place en 2012 et pas de qualification en 2013. Donc, même si toutes les
conditions étaient réunies autour d’eux, ça nous a obligés à nous réinterroger sur le
mode d’accompagnement et de préparation pour les Jeux. On a quand même, je vous
dis, une équipe jeune, une émulation qui se met en place et un parcours assez clair
qui s’est défini et on peut espérer une qualification. Voilà, je vous remercie.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Une question de Monsieur CHRISTAUD Gérard. Un micro s’il vous plait.
Monsieur Gérard CHRISTAUD, club d’ALBERTVILLE
Je disais, dans le cadre de la préparation des Jeux de SOTCHI, la ville
d’ALBERTVILLE avait versé à la piste de LA PLAGNE via la fédération et sous
l’autorité de la DTN, une somme d’environ 200 000 euros qui était destinée à
l’entraînement exclusif des sportifs de haut niveau ou des espoirs de l’équipe de
France. Or, nous savons qu’à ce jour, cette somme n’a pas été utilisée par eux,
72
puisqu’ils ont fait très peu de descentes et que surtout tout au long de la saison ils ne
sont pas à LA PLAGNE en train de s’entraîner, mais ils sont sur le circuit
international. Et j’apprends aujourd'hui que cette somme a disparu, qu’il n’y a plus
d’argent. Alors, je me pose la question. J’avais vu passer l’année dernière une lettre
du Directeur Technique National expliquant expressément à la piste que cette somme
devait être uniquement réservée à ces athlètes et à personne d’autre. Il semblerait que
ça n’a pas été le cas, donc je voudrais savoir où est passé cet argent et comment on
peut faire pour le récupérer, parce que cette année la piste normalement devrait
rouvrir en octobre, les premières compétitions devraient démarrer en novembre et ça
serait bien l’occasion où jamais d’utiliser ces descentes pour entraîner nos équipes
avant l’ouverture des compétitions.
Voilà, si on ne peut pas les récupérer en argent, je ferais peut-être une proposition,
c’est de demander à la piste de nous les rendre en descentes gratuites pour nos
équipes tout au long du mois d’octobre, et je voudrais bien que tu puisses me
répondre là-dessus et puis, la deuxième chose, c’est une question un petit peu plus
personnelle, puisque je représente la fédération auprès de la fédération
internationale, et on me pose souvent la question « pourquoi vous n’avez plus
personne au skeleton alors qu’il y a si peu de temps vous aviez un champion qui
s’appelait Gregory SAINT GENIES, comment se fait-il que derrière, il n'y a pas eu de
suivi ? ». Voilà, ce sont les deux questions que je voulais te poser, je te remercie d’y
répondre.
Monsieur Gregory SAINT GENIES –
Monsieur le Directeur, je peux répondre ? Oui, alors, sur la somme des 200 000
euros, je pense que le Directeur a répondu dans son propos préliminaire, il me
semble que ça a été consommé, maintenant de ce qu’il restait pour les descentes,
c’était exactement 48 000 euros, c’est ça Monsieur le Directeur ? Sur les descentes, il
restait 48 000 euros pour les descentes à LA PLAGNE et le reste avait été consommé
dans le cadre de la campagne pour la candidature d’ANNECY 2018, c’est cette
somme-là ?
Monsieur Xavier SENDRA –
Non, on n’a eu absolument aucune lisibilité sur les 200 000 euros qui ont été cramés
par la piste de LA PLAGNE. On sait, on est informé, je termine, on est informé que
cette somme a été utilisée, non pas au profit d’athlètes, mais au profit de personnes
qui n’ont pas le statut d’athlètes de haut niveau et qui ont bénéficié de ces descentes.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Le micro s’il vous plait. Vous vous présentez je vous prie.
Monsieur Jean-Marc GANTZER –
Oui, bonjour, je suis directeur de la piste de bob au niveau commercial et partenariat.
Je voudrais répondre à ces propos. D’abord, Monsieur le Président est venu nous
voir, et on a beaucoup discuté avec lui. Il n’y a jamais eu 200 000 euros qui ont été
versés à LA PLAGNE, donc, je ne sais pas d’où vient ce chiffre puisque les 200 000
euros qui étaient prévus, dont vous parlez, nous il y a eu 54 000 euros, qui ont été
divisés en deux pour pouvoir permettre, justement, aux athlètes de s’entraîner les
deux années qui viennent de passer. Nous avons eu une réunion avec Monsieur
GAILHAGUET, le Président à LA PLAGNE, nous avons évoqué ça, il y avait Grégory
aussi. Lors de la Coupe du Monde d’il y a deux ans. Donc, il n’y a jamais eu 200 000
euros, je ne sais pas d’où viennent ces chiffres. Nous, on ne les a jamais eus, on aurait
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été ravis, je vous rappelle simplement, tout à l'heure aussi vous avez dit Monsieur le
DTN que l’État avait mis six millions d’euros à LA PLAGNE. C’est trois millions de
l’État, 1,5 million, le syndicat intercommunal de LA PLAGNE et 1,5 million les
collectivités locales. Donc, ce n’est pas tout à fait les mêmes chiffres.
Monsieur Xavier SENDRA –
Ce sont des pouvoirs publics. Donc, l’argent du contribuable.
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Non pas le contribuable. Ceux de LA PLAGNE c’est ceux de LA PLAGNE. 1,5 million.
Ce n’est pas le contribuable national.
Monsieur Xavier SENDRA –
Et il sort d’où l’argent de LA PLAGNE ?
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Le syndicat intercommunal, certes, mais c’est les remontées…
Monsieur Xavier SENDRA Et ce n’est pas l’argent des impôts ?
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Non, c’est les remontées mécaniques qui fiancent le syndicat intercommunal. On
n’est pas là pour parler de ce problème-là, sauf que ce n’est pas six millions qui ont
été mis par l’État. C’est la grande différence. Et nous, encore une fois, je vous dis, c’est
54 000 euros qu’on a divisé en deux, donc je ne sais pas où vous avez trouvé ce chiffre
de 200 000 euros, mais ce n’est pas nous et nous en avons parlé ouvertement avec
Monsieur le Président qui est là…
Monsieur Xavier SENDRA –
Nous avons de courriers du GIP ANNECY 2018 et du ministère indiquant cette
somme de 200 000 euros
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Ah ben c’est pas chez nous !
Monsieur Xavier SENDRA –
Mais si elle ne vous a pas été versée, nous allons partir en chasse pour savoir où se
trouve cette somme et croyez-moi on va la débusquer !
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Ah ben oui, mais pas chez nous ! Ça, on peut vous amener les comptes de la piste
quand vous voulez.
Monsieur Xavier SENDRA –
Et bien on verra !
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Aucun problème !
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Monsieur Didier GAILHAGUETLa somme de 200 000 euros est exacte. Elle a été dispatchée de différentes manières,
de mémoire, je crois qu’il y a une partie qui a été versée pour l’organisation d’une
Coupe du Monde, qui… si, si, si, une participation pour l’organisation de la Coupe du
Monde qui a été versée directement à LA PLAGNE, et dont tout le monde a bénéficié,
je ne fais pas de procès, il me semble me rappeler clairement de ça. Il y a une partie
qui concerne, les 54 000 euros, qui étaient prévus en descentes, si je me rappelle bien
et puis il y a une autre partie, je n’ai plus les chiffres exactement en mémoire, mais il
me semble me rappeler qu’elle a contribué à quelque chose… je crois qu’il y avait trois
parties. Donc, une partie qui était, oui, il y a une partie qui concernait une aide
purement fédérale, mais qui est extrêmement limitée, de l’ordre de 10 ou 20 000
euros. Les 54 000 et le reste qui concernait la mise en place de la compétition
internationale, à savoir une Coupe du Monde et peut-être même une Coupe d’Europe,
non ? Les deux n’étaient pas liées ? Me semble-t-il. En tout cas, c’est ce dont je me
rappelle.
Monsieur Jean-Marc GANTZER –
Alors, pour la Coupe du Monde, oui, maintenant, vous me le rappelez, il y a eu une
somme de versée, je n’ai pas la somme exacte, mais c’est surtout pas cette somme-là.
C’est, je pense, entre 15 et 20 000 euros, mais ce n’est pas au-delà. C’est quand on a
repris la Coupe du Monde qui avait été prévue à CESANA et que la FIVT est venue
nous voir pour le reprendre au pied levé. Alors qu’il n’y avait pas eu de course à LA
PLAGNE depuis plus de dix ans.
Monsieur Didier GAILHAGUETNon, non, mais attends, moi je ne suis pas en train de dire que c’est une mauvaise
idée que d’avoir fait une Coupe du Monde, surtout dans le cadre de la préparation
ANNECY 2018, ça ne s’est pas révélé extrêmement productif au niveau des votes,
mais ça, ce n’est pas de notre faute. Par contre, je crois que la vraie question qui a été
posée à la fédération est de savoir comment ces descentes ont été utilisées, est-ce que
ce sont les sportifs de haut niveau qui les ont utilisées. C’est ça. Je crois que le DTN
vous a écrit, on n’a pas reçu de réponse. C’est ça à la DTN ? Si on pouvait clarifier ça,
ça serait une bonne chose
Monsieur Xavier SENDRA –
J’ai écrit plusieurs fois pour savoir quels étaient les bénéficiaires de ces descentes, je
n’ai eu aucune réponse.
Monsieur Jean-Marc GANTZER –
J’en ferai part à mon Président, on vous répondra.
Monsieur Xavier SENDRA –
Ça fait quand même un moment que ça dure, donc j’aimerais bien qu’on ait des
réponses concrètes. Parce qu’on entend tout et n’importe quoi et surtout beaucoup de
choses concernant des descentes qui ont été utilisées par des personnes qui ne sont
pas des sportifs de haut niveau.
Monsieur Jean-Marc GANTZER –
Bien peut-être, le mieux, aussi venez nous voir un jour, comme ça vous vous rendrez
compte. On n’a jamais eu l’occasion de vous voir chez nous, donc la première des
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choses, c’est peut-être de passer nous voir aussi comme ça, on aura l’occasion d’en
parler ouvertement.
Monsieur Xavier SENDRA –
Comme je sais que je serai bien reçu, je n’hésiterai pas à descendre vous voir.
Monsieur Jean-Marc GANTZER –
Alors ça, vous pouvez demander au Président s’il n’a jamais été bien reçu, ou mal
reçu, il n’y a aucun problème. Je me fais fort de vous recevoir correctement.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci beaucoup.
Monsieur Bruno CATELIN,
Président de la CSN BLS –
Donc j’ai bien pris note de toutes ces questions, mais je pense qu’il sera bien d’avoir
ce débat demain matin lors de l’Assemblée Générale des disciplines concernées. On
s’échangera toutes les réponses nécessaires pour solutionner tout ça. Merci.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci beaucoup, on a terminé. Ah, il y a une autre question.
Monsieur Gérard CHRISTAUD –
Non, non, non, c’était la deuxième question sur le skeleton.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Ah oui, pardon, pardon.
Monsieur Gregory SAINT GENIES –
Et bien, oui, Gérard, Monsieur CHRISTAUD, pardon, ça me tient, enfin, cette
discipline me tient particulièrement à cœur, j’ai eu la chance et l’honneur de
représenter, tant la France que la fédération aux Jeux Olympiques en skeleton en
2010. Si il n’y a pas eu de représentant sur les compétitions internationales sur les
années qui ont suivi, c’est parce qu’il n’y avait pas de candidat à ces compétitions.
Maintenant, en lien avec les clubs qui ont fait sur LA PLAGNE, des journées
d’initiations et de détections, je sais qu’il y a une dizaine de sportifs qui ont essayé et
deux qui sont à très fort potentiel. Dont un qui est d’ailleurs apparenté à un ancien
bobeur médaillé olympique, et j’espère, je pense que sur cette saison 2013/2014 il
pourra peut-être faire des Coupes d’Europe et surtout que sur le cycle prochain, on
aura un, voire deux ou trois représentants en skeleton. Voilà, pour répondre sur la
deuxième question.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci. Avant de conclure le rapport d’activité de la DTN, le Président voudrait
apporter une précision.
Monsieur Didier GAILHAGUETOui, je voulais que vous sachiez que ce qui vous a été présenté aujourd'hui,
notamment sur la partie économique, a été rarement fait dans cette fédération. Moi
j’ai souhaité que la Direction Technique Nationale soit totalement transparente avec
vous par rapport aux chiffres, dont certains d’ailleurs peuvent vous surprendre,
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certains peuvent vous choquer, certains sont des choix, parce que finalement, le
budget c’est aussi la politique sportive d’une fédération et celle-ci, que ce soit
d’ailleurs sur les aides personnalisées dans le passé, ce n’est plus le cas, maintenant
elles sont transparentes, disponibles, que ce soit sur les choix sportifs qui ont été
faits, ils sont transparents, donc la DTN participe aujourd'hui beaucoup plus qu’elle
ne l’a fait par le passé de la transparence de la politique sportive. Alors, on peut ne
pas être d’accord sur les choix qui sont faits, et c’est pour ça d'ailleurs qu’on vous les
soumet aussi, mais inversement, aujourd'hui, ils sont à votre disposition. Ça, je crois
que c’est un progrès dans cette fédération, je voulais le noter.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Merci Président. Nous passons au point 18, qui est la modification du règlement
intérieur, que nous pouvons traiter en AG ordinaire puisqu’il s’agit du règlement
intérieur, le reste était une modification statutaire et là, il nous fallait l’AGE. Je passe
la parole à Maître Guy PARIS. Si, je veux juste lire la phrase. Donc, il s’agit… « Ainsi
que les éducateurs sportifs intervenant au sein des groupements affiliés », qui est
rajouté à l’article qui est cité en-haut, voilà. Je vous précise la modification et Maître
PARIS va développer.
Maître Guy PARIS –
Oui, alors, quelques explications de textes, quelques explications de votes. La
première chose, c’est que je voudrais qu’il soit clair dans l’esprit de chacun qu’on doit
faire un distinguo entre la licence et le titre d’adhérent. La licence est une
autorisation administrative donnée par la fédération pour participer à des activités
fédérales. Cela est totalement différent du titre d’adhérent. La proposition qui vous
est faite, ne touche en rien les relations que les clubs peuvent avoir avec leurs
éducateurs sportifs, et ne touche en rien aux statuts des clubs tels qu’ils peuvent
exister, car je sais que dans certains clubs, les éducateurs sportifs sont adhérents,
dans d’autres, ils ne le sont pas. C’est une question qui ne regarde pas la fédération.
La seule question qui se pose à la fédération, c’est : « est-ce qu’un éducateur sportif
doit être licencié ? ». La réponse qui a été donnée par le BE et validée par le Conseil
Fédéral, c’est que, un éducateur sportif, à partir du moment où il participe à des
activités fédérales, doit être licencié. Et la distinction avec le titre d’adhérent d’un
club est d’autant plus manifeste que vous avez ici, dans cette nouvelle rédaction, une
distinction qui est faite entre tous les membres adhérents des groupements affiliés,
qui doivent être titulaires d’une licence, ainsi que les éducateurs sportifs, ce qui
signifie que les éducateurs sportifs ne sont pas, et ne font pas l’objet d’un amalgame
avec les adhérents. On pense que c’est important que vous le compreniez. Alors,
pourquoi est-ce que la fédération souhaite que les éducateurs sportifs soient titulaires
d’une licence ? Et bien, dans un premier temps, je vous l’ai indiqué, un éducateur qui
intervient dans des activités fédérales doit être licencié, et la deuxième raison, c’est
que seuls les licenciés sont soumis à des obligations disciplinaires fédérales, pas les
non-licenciés. Donc, il paraît normal que des éducateurs qui participent à des
activités fédérales soient traités comme les autres licenciés, et puissent faire l’objet
d’un contrôle disciplinaire. C’est la raison pour laquelle cette modification du
règlement intérieur vous est proposée.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Est-ce que vous pouvez prendre un micro, je vous prie. Avant de prendre un
exemple, un micro et vous vous présentez même si on vous a entendu tout à l'heure,
c’est pour le compte-rendu.
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Monsieur Pierre GORIAU,
Secrétaire ligue des sports de glace, Pays de la LOIRE –
Je voulais prendre un exemple pour bien comprendre. On fait venir quelqu’un de
l’extérieur, un professeur de danse par exemple pour former. Donc, il est éducateur
sportif, il faut qu’on le licencie au sein du club ?
Maître Guy PARIS –
Non, il peut déjà être licencié par ailleurs, vous savez qu’un même individu ne peut
pas avoir plusieurs licences. Ce qui intéresse la fédération, c’est que tous les
éducateurs sportifs qui participent à des activités fédérales soient licenciés. Qu’ils
soient licenciés dans un club ou qu’ils soient licenciés aussi dans un autre club.
Monsieur Pierre GORIAU –
Non, tout à fait, mais si il ne dépendait pas d’un club de sport de glace, on doit
l’intégrer ? D’accord.
Monsieur Marc MIGNON,
Comité Départemental de la Haute-Garonne –
Si je peux préciser peut-être là-dessus. Quelqu’un qui intervient une heure par
semaine dans la préparation physique des patineurs, qui est par ailleurs prof de
danse, ou prof de sport, prof de gym, ou prof de … voilà… quoi, doit-on le licencier ?
Maître Guy PARIS –
C’est le sens de la modification qui vous est proposée, c’est que ceux qui participent à
des activités fédérales soient licenciés et qu’il n'y ait pas de seuil, le Droit c’est
toujours un problème de seuil, qu’il n’y ait pas de seuil de savoir si il doit être licencié
parce qu’il intervient deux mois, parce qu’il intervient toute l’année ou parce qu’il
intervient quelques heures. Ça, si vous voulez, c’est un problème d’appréciation au
cas par cas, mais si vous voulez, la fédération ne souhaite pas mettre une question de
seuil dans le règlement intérieur.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Le micro à Loïc sur la droite, après Élisabeth, Loïc d’abord.
Monsieur Loïc COSNIAU –
Si c’est un prof de danse classique par exemple qu’on fait intervenir, on ne va quand
même pas licencier à la Fédération Française de Sport de Glace ?
Maître Guy PARIS –
Si vous avez quelqu’un qui fait une prestation de services extérieurs pour quelques
heures, il vous apprécie vous-même de calculer ce seuil que j’évoquais tout à l'heure.
Ce qu’il faut bien comprendre c’est que la fédération ne souhaite pas mettre une
question de seuil dans le texte. Donc, ce sera à l’appréciation de chacun. Vous savez
que c’est à l’appréciation de chacun de licencier tous les adhérents ce qui est loin
d’être la règle comme chacun le sait.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Élisabeth ? En se présentant aussi parce qu’on a besoin de ça pour le compte-rendu.
Madame Élisabeth LOUESDON, club de COURBEVOIE –
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Je rejoignais Monsieur, je voulais savoir, la professeur de danse qui vient une fois la
semaine, qui nous fait une facture d’honoraire parce qu’elle intervient sur de la danse
classique est-ce qu’elle doit être licenciée, c’était surtout ça.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
La réponse a été donnée à l’instant. Non, c’est à vous d’apprécier.
Monsieur Jean-François CAPOULADE, du club d’ASNIERES –
Le problème c’est de ne pas vouloir fixer de seuil dans le texte et si celui-ci est à
l’appréciation, comme dit Élisabeth LOUESDON, le prof de danse classique qui
intervient une heure par semaine, qu’est-ce que l’on en fait ? Oui, dans l’absolu, il faut
le licencier. Celui qui va intervenir sur un stage de danse pendant des vacances
scolaires, après quels sont les risques au niveau d’un club qui ne l’aurait pas fait ? Vat-on lui reprocher ? Si on ne fixe pas de seuil au départ ?
Maître Guy PARIS –
Non mais on ne peut pas. On ne peut pas fixer de seuil, il s’agit d’une affirmation de
principe selon laquelle un individu qui participe à des activités fédérales doit être
licencié. Maintenant, il appartient au club, comme dans le premier membre de la
phrase, si vous voulez, nous n’avons pas indiqué non plus dans le premier membre de
la phrase, indiquant que « tous les adhérents d’un club doivent être licenciés », on n’a
pas indiqué quel était le seuil des adhérents des clubs, ce n’est pas possible.
Monsieur Jean-François CAPOULADE –
Non, mais tout à fait. Mais sur le principe de le faire, l’Assemblée décidera si oui ou
non, personnellement je n’y suis pas opposé, le problème c’est de dire « si on ne fixe
pas », vous dites « il n’y a pas de seuil, c’est à l’appréciation ». L’appréciation, elle
peut être très large.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Une question de Philippe MERIGUET.
Monsieur Philippe MERIGUET –
Oui, j’interviens au non du club des Français Volants, en l’espèce. Non, c’est
simplement pour poser la question. Dans ces cas-là est-ce qu’on ne pourrait pas
mettre, ainsi que les éducateurs sportifs, intervenant habituellement au sein d’un
groupement affilié, parce que autrement, vous avez tous les gens qui sont autoentrepreneurs qui font des factures et qui sont donc intervenants comme viennent de
le dire Monsieur CAPOULADE ou Élisabeth, ou régulièrement dans la semaine, mais
de façon très courte, ou alors ponctuellement sur un stage, bon, le mot
habituellement aurait peut-être réuni plus de suffrages, enfin je ne sais pas.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Philippe, une heure par mois, si c’est tous les mois, c’est habituellement.
Maître Guy PARIS –
Non, mais la distinction par rapport à ce que vous évoquez et qui est effectivement
quelque chose d’assez intéressant, je crois tout de même qu’il s’agit ici d’une
Fédération Française des Sports de Glace et qu’il s’agit de licencier des gens qui
interviennent dans une discipline qui est sport de glace. Si vous faites monter sur la
79
glace un professeur de piano, bon et bien évidemment, il n’y a pas de lien avec la
discipline et l’activité des sports de glace, en soi, qui justifierait que le professeur de
piano soit licencié, et je pense qu’on peut considérer la même chose pour un
préparateur physique, ou bien pour un professeur de danse classique.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Élisabeth.
Madame Elisabeth LOUESDON –
Et le chorégraphe de l’opéra, j’allais dire de l’opéra de PARIS, ou un chorégraphe qui
intervient simplement en début de saison pour monter les programmes, que fait-on ?
Maître Guy PARIS –
Même réponse.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Karine, à côté de toi. Vous vous présentez je vous prie.
Madame Martine PONSERO, Comité départemental des sports de glace 74 –
Mais finalement, un prof de danse n’intervient pas sur la glace, il intervient dans une
salle de danse.
Maître Guy PARIS –
Oui, tout à fait, c’est ce que j’évoque.
Madame Martine PONSERO –
Donc, on ne le licencie pas !
Maître Guy PARIS –
Bien non, bien évidemment pas !
(Réactions dans le public, brouhaha)
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Madame OLIVIERO. Vous vous présentez je vous prie.
Madame Agnes OLIVIERO, club de SAINT-OUEN –
Est-ce que à ce moment-là, on peut leur prendre un Ice Pass pour ceux qui font juste
un stage d’un mois en début de saison…
Maître Guy PARIS –
Non, mais ça n’est pas nécessaire.
Madame Agnès OLIVIERO- … parce que je pense que ce n’est qu’une question
d’assurance.
Maître Guy PARIS – Ah non ! Attendez, ne liez pas ça à l’assurance, (brouhaha) ça
n’est pas lié à l’assurance tout simplement parce que de toute façon, les pratiquants
quels qu’ils soient sont couverts par la RC du club. Qui elle, est une assurance
obligatoire. Maintenant, si vous avez un intervenant extérieur qui souhaite bénéficier
d’une « individuelle accident » liée à la licence, effectivement, c’est tout à fait
80
possible, ça ne pose aucune espèce de difficulté. Mais ici, ce qu’il faut entendre, si
vous voulez, sur la notion d’éducateur sportif, c’est un éducateur sportif en sport de
glace. On est une fédération de sport de glace. (Question inaudible dans le public)
Oui, mais la distinction, c’est, est-ce que… si vous voulez, c’est un seuil que les clubs
doivent apprécier. Donc, est-ce que on est en présence d’un éducateur sportif qui
intervient en matière d’activité de sport de glace, ou bien est-ce qu’on est en présence
d’un prestataire extérieur, qui est accessoire à l’activité et ça, ça intéresse moins la
fédération puisque la fédération ne souhaite pas avoir de pouvoir disciplinaire sur des
gens qui n’ont rien à voir avec la famille fédérale.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Le Président de MONTPELLIER.
Monsieur Gilles FOACHE, Président du MONTPELLIER AGGLO –
En fait ce qui important, à mon sens, c’est d’expliquer pourquoi cette modification.
Quel est le but tout simplement.
Monsieur André PHILIPPE –
Moi, je pense que plus vous aurez de licences, pensez que quand vous allez dans une
mairie demander des subventions, attendez… (Vives réactions dans le public) quand
vous avez des licenciés, ça compte dans une Mairie ou un Conseil Général. Non ?
Monsieur Didier GAILHAGUETL’idée, je crois que l’idée de base. Monsieur André PHILIPPE, s’il vous plait. L’idée de
base, c’est que lorsqu’on se déplace à une compétition, qu’elle soit locale, régionale ou
nationale, tous les acteurs aujourd'hui sont licenciés. En premier lieu, les athlètes. Au
bord de la piste, tous les officiels d’arbitrage le sont. Les dirigeants et les
organisateurs le sont aussi. Dans cette idée de fédération et d’appartenance à la
fédération, il nous apparaît logique que l’encadrement le soit aussi. En gros, c’est la
modeste réponse que je peux essayer de faire à votre question. Néanmoins, et je crois
que la subtilité est complexe, nous ne sommes pas les employeurs des salariés ou des
professions libérales qui évoluent au bord d’une piste. Et c’est ce pour quoi on a
essayé de vous proposer, dans cette idée d’appartenance, ce que l’ensemble, et il y en
a déjà beaucoup d’ailleurs, je passerai la parole après à Christiane MENACÉ qui ne
contredira pas ce que je dis, mais je crois qu’il y a déjà beaucoup d’entraîneurs, de
professeurs, de moniteurs qui sont licenciés. Mais l’inscrire dans le marbre, c’est ce
l’on souhaitait faire.
Ma question c’était, enfin ce n’est pas une question, c’est peut-être redéfinir ce qu’on
appelle l’activité fédérale, revenir à la deuxième ou je ne sais plus combien de phrase
des statuts. Jusqu’ici vous nous avez parlé dans le cadre des activités fédérales. Donc,
ce qu’il faudrait redéfinir peut-être pour les membres de l’Assemblée, c’est qu’est-ce
qu’on appelle l’activité fédérale ? Est-ce que c’est la pratique sportive, est-ce que
c’est… voilà ?
Maître Guy PARIS –
Ici, nous sommes en présence, comme je l’ai indiqué tout à l'heure d’une autorisation
administrative à participer à des activités fédérales. Et tout le contentieux de la
licence est un contentieux qui relève des juridictions administratives, alors que tout le
contentieux sur les cotisations et les adhérents relève de l’ordre judiciaire. Ça a une
signification très précise. La signification très précise, c’est que ça concerne les
81
prérogatives de puissances publiques qui ont été déléguées par l’État à la fédération
sportive. Donc, l’activité fédérale, c’est toute la notion, c’est tout le bloc des
prérogatives de puissances publiques et des organisations des compétitions qui
donnent lieu à l’attribution de titres régionaux, départementaux, etc.
Monsieur Philippe MERIGUET – (de loin) … sur le code d’éthique des licenciés.
Effectivement là, la boucle est bouclée et donc tous les participants au patinage, aux
disciplines d’expression et même aux autres disciplines, sont liés et ceux qui
justement entraînent, participent à l’encadrement, eux aussi par ce code d’éthique,
comme le sont les officiels d’arbitrage, comme le sont les athlètes et, on peut le
concevoir dans ces cas-là comme tel, et là on peut comprendre que ce sont les gens
qui sont habitués à exercer régulièrement, on va dire, ou assez fréquemment cette
activité au sein d’une patinoire ou de la glace, quoi. Je pense dans ces cas-là, oui, on
peut le comprendre par rapport à ce code d’éthique du licencié, au moins tout le
monde au même niveau.
Monsieur Bernard DIEDRICH –
Alors, moi, par rapport à tout ce que je viens d’entendre, est-ce qu’on ne peut pas
régler le problème, éventuellement, dire « ainsi que les éducateurs sportifs salariés,
intervenant au sein »….
Le public – Non ! (brouhaha)
Monsieur Bernard DIEDRICH –
Autrement les intervenants extérieurs, on dit oui, on dit non, on ne sait pas, alors il
faudrait savoir ce qu’on veut.
Maître Guy PARIS –
Non, non, non, mais le salariat ne peut pas, alors, en revanche, le salariat ne peut pas
être le critère. Ça, ça n’est pas possible. Ce qui paraît complètement anormal, c’est
que lors d’une compétition qui est une activité fédérale, il y ait des éducateurs sportifs
qui soient là sur le terrain de la compétition, et qui ne soient pas licenciés et qui ne
soient pas soumis à une discipline fédérale. Les choses sont claires, et ça n’a rien à
voir avec la notion de salariat ou de libéral.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Bien, s’il n’y a plus de question, on va procéder au vote.
Qui est contre ?
Qui s’abstient ?
Sixième résolution :
La proposition de modification du règlement Intérieur concernant
l’article 4 alinéa 7 est adoptée à l’unanimité,
Nous vous remercions
(rires et applaudissements).
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Nous passons au point…. ah, Monsieur CAPOULADE qui voudrait le micro.
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Monsieur Jean-François CAPOULADE –
Le problème du résultat du vote, n’est pas un problème de savoir si on est d’accord ou
pas d’accord. On demandait simplement des précisions sur les modalités de
l’application de la modification de ce texte. Donc, effectivement, ce texte il est adopté,
c’est très bien, les questions que nous avons posées étaient simplement des demandes
de précisions quant à son application et en aucun cas une rébellion qui aurait pu…
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Mais, on l’avait pris comme ça, Jean-François. (Rires)
Donc, nous passons au point 19, qui est la proposition de demande de reconnaissance
d’utilité publique, et on va vous présenter les deux en même temps, et la proposition
de demande de reconnaissance d’intérêt général de la fédération. Nous procèderons à
deux votes distincts. Si nous vous demandons ça, c’est parce que nous faisons cette
démarche auprès des autorités et dans les papiers à fournir, nous devons avoir le
compte-rendu de l’Assemblée Générale qui autorise la fédération à procéder à cette
demande. C’est tout, ce n’est pas pour dire qu’on l’accepte ou pas. L’Assemblée
Générale autorise la fédération à faire la démarche auprès des autorités, et on a
besoin de ce compte-rendu. Donc, nous ferons deux votes distincts, mais on vous fait
une présentation commune. Grégory, très rapidement.
Monsieur Grégory SAINT GENIES –
Alors, très très court. Je l’ai évoqué tout à l'heure dans le cadre de la présentation du
pôle du développement économique, il y a un intérêt majeur, à notre sens, et validé
par le Bureau Exécutif, de demander, ou de faire la demande de reconnaissance
d’intérêt général ou d’utilité publique. Juste, à titre informatif, en 2012, le mécénat
pratiqué par 23 % des entreprises de plus de vingt salariés, principalement dans la
solidarité et la culture, mais aussi dans le sport, ça représente 2,5 milliards d’euros.
Et l’idée, c’est de permettre à la fédération de se mettre en situation d’encourager et
d’accueillir la générosité du public, et des entreprises dans le cadre de la mise en
œuvre de son objet social, et saluer ou remercier cet engagement bénévole que vous
pouvez avoir par des dispositions fiscales. Voilà, « ces associations et fédérations
peuvent utiliser la reconnaissance d’intérêt général ou d’utilité publique afin de
générer du mécénat et de diversifier et sécuriser les ressources », on en revient
toujours à la même idée, et moi, ça me semble, et ça semble, je pense, à tous
particulièrement intéressant. Donc, sur le principe. Qui peut revendiquer, ou qui peut
faire cette demande de reconnaissance d’intérêt général ou d’utilité publique ? Une
association de loi 1901, déclarée, de dimension nationale, d’au moins deux cents
membres, un budget équilibré et majoritairement des financements d’origine privée.
Le Trésorier général l’a montré ce matin, nous sommes la Fédération Française des
Sports de Glace, dans cette situation-là. Concernant la reconnaissance d’intérêt
général, c’est un dossier à constituer auprès des services fiscaux. Qui est un dossier,
peu épais, mais concis, assez précis, pardon. Et qui fait référence à l’article 200 du
Code général des Impôts et qui permet de disposer de certains avantages fiscaux.
Concernant, par contre la reconnaissance d’utilité publique, c’est un dossier très
complet et très fourni à remplir et à donner au Ministère de l’Intérieur, parce que
cette demande sera soumise au Conseil d’État. Donc, on sollicite les plus hautes
instances de l’État. Sur les conditions d’attributions. La reconnaissance d’intérêt
général. Donc « L’association ne doit pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de
personnes. Doit avoir une gestion désintéressée et ne doit pas exercer d’activité
lucrative ». Dans la pratique des activités physiques et sportives, nous sommes dans
ce cadre-là. Donc, c’est le premier pas vers le mécénat sportif. Pour la RUP,
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reconnaissance d’utilité publique, déjà, les premières conditions de la reconnaissance
d’intérêt général, sur le fonctionnement, la gestion et les activités lucratives, avec en
plus un rayonnement et une influence suffisante, donc, ça, c’est à l’appréciation des
services du Ministère de l’Intérieur, mais une fédération sportive telle que la nôtre
remplit ces critères de rayonnement. Une solidité financière tangible a été démontrée
encore ce matin. Et des statuts en conformité avec les statuts types, ils ont été vérifiés
par le Secrétaire général et la fédération dispose de cette condition. Des ressources
issues d’un financement majoritairement privé et un nombre minimum d’adhérents.
Je pense qu’avec 29 000 adhérents, nous constituons une association de
rayonnement suffisant. Donc, c’est, à savoir, l’acte le plus fort par lequel l’État montre
son attachement à une association et légitime son action.
Les avantages que fournit la reconnaissance d’intérêt général. La capacité de recevoir
des dons et de délivrer des reçus fiscaux avec un avantage, il faut le savoir, pouvant
aller jusqu’à 60 % de la donation, en termes de déduction fiscale, sur les revenus.
Donc, ça, c’est particulièrement intéressant. On en a discuté encore avec le Trésorier,
et je pense qu’il faut faire appel à des fiscalistes, des avantages fiscaux particuliers
pour ces associations. Par exemple, je pense avec la SACEM, ce genre de choses où on
peut bénéficier d’avantages. Donc, c’est un intérêt particulièrement intéressant et
c’est un label d’engagement sociétal qui est reconnu de tous. Pour la RUP, donc,
recevoir des dons et des legs. Une capacité juridique étendue et, je ne vous fais pas
l’intégralité des avantages parce qu’il y en a une liste extrêmement longue, dont la
capacité de recevoir des bois, ce qui ne nous intéresse pas particulièrement, mais qui
sait ? Mais recevoir sous conditions, des biens mobiliers dépendants du domaine
privé de l’État et recevoir sous conditions d’autorisations, des versements pour le
compte d’autres organisations d’intérêt général à caractère défini, donc, éducatif,
social, sportif. C’est le label le plus fort vis-à-vis des partenaires publics ou privés,
parce que ça permet aussi de nous positionner dans le cadre des fondations
d’entreprises qui aident les associations reconnues d’utilité publique. Voilà, donc,
c’est à peu près tout ce que j’avais à vous dire, normalement, j’avais un lien pour vous
montrer la… (ah, ben il n’est pas passé), donc j’avais un lien pour vous montrer la
constitution du dossier et l’extrait des pièces, et ce qui nous est demandé dans le
cadre de la constitution du dossier. D’accord, c’est bon. (On l’arrête,
applaudissements)
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Non, mais je vous l’ai expliqué dès le départ. Est-ce qu’il y a des questions sur ce
sujet ?
Monsieur Gregory SAINT GENIES – (sans micro)
Je voulais simplement dire que quand il y a un donateur privé, il a aussi un quota
maximum qu’il ne peut pas dépasser.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Oui, oui, bonne précision de Greg qui connaît bien son dossier.
Pour l’autorisation de demande de Reconnaissance d’Utilité Publique
Qui est contre ?
Qui s’abstient ?
Merci beaucoup.
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Septième résolution.
L’Assemblée Générale autorise à l’unanimité la demande de
Reconnaissance d’Utilité Publique de la Fédération Française des Sports
de Glace.
Pour l’autorisation de demande de Reconnaissance d’Intérêt Général
Qui est contre ?
Qui s’abstient ?
Je vous remercie.
Huitième résolution :
L’Assemblée Générale autorise à l’unanimité la demande de
Reconnaissance d’Intérêt Général de la Fédération Française des Sports
de Glace.
Résultat de l’élection au Conseil Fédéral, il n’y en a pas puisqu’il n’y a pas eu de vote.
Donc, le point est vite fait.
Nous passons aux propositions de tarifs des licences pour la saison 2014/2015. Je
vois que vous attendez ça avec impatience et appétit. Alors, voici ce que nous vous
proposons, ce qui a été validé par la Conseil Fédéral et donc qui est proposé par le
Conseil Fédéral.
Affiliation Club
290 €
Inchangé
Affiliation Ligue
120 €
Inchangé
Affiliation CD
50 €
Inchangé
Affiliation Saisonnière
90 €
Inchangé
Licence Fédérale
38,20 €
(37,30)
Licence Avenant
Compétition
24,60 €
(24,00)
18 €
(17,60)
5,10 €
(5,00)
Licence Kid
Licence Extension
Licence Ice Pass
5€
inchangé
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Tout d’abord, les affiliations. Bon, je vous laisse lire, tout le monde voit bien ? Donc,
les affiliations club, ligue, comité départemental et les saisonnières, inchangées. Ça
fait déjà quelques années, enfin deux, trois ans que c’est inchangé. On passe aux
licences. Je vous ai mis en noir ce qui est proposé pour 2014/2015. Pour mémoire,
mais vous les connaissez, c’est ce qui est actuellement en cours, enfin qui sera cette
année. Voilà, donc, de très légères augmentations sur la fédérale l’avenant
compétition, la KID, dix centimes sur l’extension et comme vous l’a dit le Président
tout à l'heure, la licence Ice Pass est inchangée. Voilà, je vous laisser regarder, je vous
laisser réfléchir.
Est-ce qu’il y a des questions ?
Pierre GORIAU –
Oui, j’ai fait la remarque à Didier lorsqu’il est venu se joindre à notre assemblée de
ligue. J’ai trouvé ça un petit peu dommage, qu’en tant que dirigeant, on doit payer
une licence fédérale, ce qui est normal, mais pour mon cas, je suis secrétaire de ligue,
donc, je prends une licence artistique au niveau de ma mission qui est également le
patinage artistique, étant du comité sportif PV, je dois payer une extension
compétition alors que je ne suis pas patineur, voilà, je trouve ça un peu regrettable. Je
suis, et artistique, et vitesse. (Brouhaha dans le public)
Monsieur Francis FONTANIÉ –
La question, si je la reformule, c’est que vous avez une licence dans une discipline en
tant que dirigeant d’un club, et que pour être à la commission sportive nationale
d’une autre discipline, vous êtes obligé de prendre une licence ? Oui, alors pour le
moment, on ne peut rien changer parce qu’il faudrait remodifier le règlement. Oui,
oui, d’accord. Alors, je voudrais vous préciser, je l’ai dit au dernier Conseil Fédéral, on
a manqué de temps avec tout ce qui s’est passé, le déménagement, l’AG et tout, nous
allons modifier le règlement des licences, déjà en l’éclaircissant, déjà en supprimant
tout ce qui concernait le hockey, ou qui ne sert plus à rien, il y a des redites, il y a
plein de choses, et on va peut-être se pencher sur certains points, quoique celui-là ne
dépend pas complètement du règlement des licences, mais des règlements intérieurs
des disciplines aussi. Michel ABRAVANEL,
Monsieur Michel ABRAVANELPrésident de la ligue ÎLE-DE-FRANCE –
Nous ne pensons pas qu’il soit obligatoire pour participer à une commission sportive,
d’avoir autre chose qu’une licence fédérale. La licence fléchée dans une discipline est
une licence de type compétition pour participer aux compétitions, les licences de type
dirigeant sont les licences fédérales, la licence de base qui est multidisciplinaire.
Monsieur Didier GAILHAGUETOn remercie le sponsor Pierre GORIAU d’avoir aidé la fédération à vivre cette année.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Bien, oui, une question-là, Karine.
86
Agnès OLIVIERO, club de SANT-OUEN –
Jusqu’à présent, depuis le début de la journée, on nous dit quand même qu’on a un
peu d’argent à la fédération. Moi, je suis sur un club du 93 et je ne comprends pas
pourquoi l’augmentation, alors, si vous pouviez m’expliquer ?
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Alors, moi ce que je peux vous expliquer.., mais c’est aussi bien que ce soit le
Trésorier après tout, oui, le Trésorier…
Monsieur Jean-Bernard HAMEL –
Alors, sur la hausse, ça représente 2,3 % et c’est dans deux ans. Et ces 2,3 %, en fait,
ça n’a pas augmenté depuis trois ans, donc si on re-diminue 2,3 par 3, ou si vous
prenez l’INSEE, enfin le coût de la vie de l’INSEE ou autre, c’est entre 1,5 et 2 % par
an depuis trois ans, donc on a tenu compte de ça dans nos discussions, et c’est pour
ça que vous voyez que c’est tout à fait modeste, mais à un moment donné, c’est vrai
quand même qu’on ne peut pas tout le temps, laisser tout inchangé, au motif que ça
doit développer la pratique du sport. Donc, nous notre raisonnement il était un peu
celui-là, dont on a débattu, sur le niveau, je dirais, qu’on a considéré modeste de la
hausse, je vous dis, donc, c’est 2,3 %, alors que le tarif est resté inchangé depuis trois
ans.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Il y a une autre question là-bas.
Monsieur Gérard N’GUYEN du club de MEDON Vitesse –
Si mes souvenirs sont bons, par rapport à la licence KID, à POITIERS, il y avait des
clubs qui avaient demandé que la licence KID soit sur deux ans. Elle est sur un an
pour l’instant, toujours, pas sur deux ans. Alors qu’il avait été demandé que si ils
avaient moins de dix ans, qu’on la continue sur deux ans et ça n’a pas été fait.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Alors, moi personnellement, je ne peux pas vous répondre, et je ne sais pas si
quelqu’un a la réponse.
Monsieur Didier GAILHAGUETLa réponse, ça a été un long débat, rappelez-vous, on a jugé que ce n’était pas une
bonne opportunité. D’autant plus quand même, je ne voudrais pas revenir sur mon
intervention de ce matin, mais il y a parmi vous, et la majorité, fort heureusement,
des gens qui jouent le jeu de la fédération, il y en a un certain nombre qui ne jouent
pas le jeu de la fédération. J’ai ouï dire et même eu la preuve d’un certain nombre de
licences qui se nomment licence fédérale et c’est un mensonge et dont le faux
montant atteint des sommes astronomiques et bien évidemment, c’est une mauvaise
image pour notre fédération. Les clubs encaissent des sommes, ces clubs, je dis bien,
ils sont peu nombreux, mais ils existent, encaissent des sommes colossales, je ne sais
pas, j’entends parler de 150 euros pour le prix de la licence, ce n’est pas du tout le prix
qui est marqué là-haut, d’accord ? Et je parle bien de licence, je ne parle pas de
cotisation, je ne parle pas d’adhésion, je parle de licence. Donc, bon, le débat a eu
lieu, c’est vrai Gérard, tu as raison, et il avait été tranché pour rester en l’état.
87
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Bon, si il n’y a plus de questions, on va passer… Une question là…
Monsieur Paul LOZANO, AVIGNON –
Quand on voit le prix des licences fédérales et la licence avenant, donc, pour un
compétiteur, si on prend ce tarif-là, son augmentation pour lui, ça sera de 1,50 euro
de plus. Donc, ça dépasse le pourcentage que notre Trésorier nous a dit tout à l'heure.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Oui, mais ça peut être pire s’il prend plusieurs licences, mais ça, bon, on augmente
licence par licence, parce qu’il y en a qui ne prennent pas les deux.
Bien, on passe au vote ? Ah, pardon, oui ?
Madame Odile BARRANCO –
Je vais parler au nom des juges. J’ai deux questions. D’abord, est-ce qu’il n’y aurait
pas possibilité d’avoir une licence à la fédération et non plus d’être obligé de
dépendre d’un club ? Donc, en tant que juges, nous devons dépendre d’un club, c'està-dire que nous sommes…, enfin, l’idée de neutralité peut être contestée, je l’ai
souvent entendu. Et la deuxième question, c’est que, est-ce qu’il est normal aussi
qu’on doive payer une licence, vu le nombre d’heures que l’on passe bénévolement.
(Brouhaha opposé dans le public) Moi, je sais que je juge tous les week-ends (dans le
public : et moi je suis aussi bénévole tous les week-ends !), oui, ben oui, mais chacun
défend sa cause…
Monsieur Didier GAILHAGUETJe voudrais répondre à la première question déjà. Il me semble qu’a été proposé en
son temps aux clubs, une modification des statuts et du règlement intérieur, et que ce
dont tu parles, la nécessaire indépendance des juges, Odile, faisait partie de cette
modification, mais qu’elle a été refusée par les clubs. Inversement, il est très
important que le recrutement, la première formation de l’officiel d’arbitrage se fasse
dans un club, n’oublions jamais que le vivier des évaluateurs se situe dans le club. Il y
a donc un transfert progressif du statut qui se déroule durant « la carrière » , un mot
que j’exècre en matière de juge, les seuls à faire une carrière, sont les athlètes,
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Dernière question peut-être Philippe MERIGUET.
Monsieur Philippe MERIGUET –
Alors là, ce n’est plus au nom des Français Volants, mais plus en tant que Président
de la CFOA. L’idée, ma foi, pourrait être retenue du club France pour licencier les OA,
mais quid des déplacements des juges payés par les clubs. Qui paierait les
déplacements des juges ? Le club France ? Bon, et bien, je vous laisse réfléchir à cette
question. Et puis, ensuite, si on demande à des encadrants, à peu près réguliers, de se
licencier, on ne comprendrait pas que les OA qui sont en bord de piste ne le soient
pas. Toujours dans le même esprit. (Début d’applaudissements dans la salle)
Monsieur Didier GAILHAGUET- Enfin, j’ajoute que, sur un certain nombre de cas
particuliers, dans des situations particulières, nous n’avons pas hésité à faire se
licencier dans le club France, un certain nombre d’arbitres, lorsqu’il y a eu des
difficultés, voire d’athlètes d’ailleurs aussi, donc le Club France a servi à résoudre un
certain nombre de solutions, mais je rappelle donc que les clubs ont refusé cette
88
proposition de placement autonome des officiels d’arbitrage avec un budget
correspondant, c’était à DUNKERQUE.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
On peut passer au vote. Alors, l’Assemblée Générale adopte les propositions des
tarifs licences et affiliations, pour la saison 2014/2015.
Qui est contre ?
Monsieur LOZANO, et Monsieur… combien de voix ? On le trouvera, on le trouvera.
Cinq plus trois… cela fait normalement huit.
Qui s’abstient ?
Monsieur N’GUYEN, c’est tout.
Je vous remercie. La proposition est donc largement adoptée huit voix contre et une
abstention
Neuvième résolution résolution :
L’Assemblée Générale adopte à la majorité les propositions des tarifs
licences et affiliations, pour la saison 2014/2015 proposées par le Conseil
Fédéral et présentées par le Secrétaire Général,
Nous passons au point 21. Les questions posées par les groupements affiliés.
Monsieur le Président.
Monsieur Didier GAILHAGUETNous allons commencer par celle posée par le club de Bobsleigh, Luge, Skeleton de
MACÔT LA PLAGNE.
Première question : Pourquoi y a-t-il une différence entre les catégories françaises
Luge, et les catégories internationales FIL Luge ? Une mise à niveau est-elle possible
dans l’idée que la française s’aligne sur celle de la FIL ?
Je vous propose que ce problème soit traité demain matin en commission sportive
nationale.
Deuxièmement : Quelles sont les prérogatives du BE Bobsleigh par rapport aux
disciplines Bob, Luge, Skeleton ? J’entends par BE brevet d’État. Je propose que
Monsieur VERMEULEN qui est présent, déjà au bar, non (rires), bien, Monsieur
VERMEULEN réponde de manière concise à l’image de son collègue SAINT GENIES.
Monsieur Rodolphe VERMEULEN –
Oh, le mauvais exemple ! Alors, les prérogatives du brevet d’État Bobsleigh, si j’ai
bien compris la question, ou du DE Bobsleigh qui n’existe pas ? Du BE Bobsleigh ?
D’accord. Donc, les prérogatives d’encadrement pour qu’on mette bien les mêmes
choses derrière les mots, chacun d’entre nous, et puis je vais essayer de construire
une réponse qui concerne aussi les 160 autres clubs, que tout le monde se sente
intéressé avec les cinq concernés par ce type d’encadrement.
Une chose importante. Un diplôme d’État n’ouvre pas de prérogative, d’accord, ça,
c’est la première chose à retenir. C’est la carte professionnelle qui elle, va ouvrir un
certain nombre de prérogatives d’encadrement, dites professionnelles. Première
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chose. Deuxième chose, la France est un des rares pays, voire même l’un des seuls à
avoir réglementé l’organisation de ce qu’on appelle ces APS, ces activités physiques et
sportives. Au motif que l’État estime qu’il doit, et c’est sa fonction régalienne,
protéger les publics. Le seul moyen qu’il ait trouvé pour le faire, c’est de le faire au
travers de la délivrance de diplômes d’État, au travers desquels il vérifie que la
personne diplômée soit à même d’encadrer en toute sécurité les pratiquants. La
notion de « toute sécurité » n’existant pas. Voilà, ce préalable étant posé, ça veut dire,
tout simplement, qu’en France, il n’y a pas besoin de diplôme pour encadrer, dès lors
qu’on le fait à titre bénévole. D’accord ? Et petit à petit, je vais resserrer ma réponse
autour de votre question sur le bobsleigh. Ça veut dire que si vous souhaitez encadrer
une discipline entrant dans le champ des APS, activités physiques et sportives, contre
rémunération, il vous faut effectivement posséder un diplôme, c’est le sésame d’accès
à la rémunération, et derrière, il faudra aller vous déclarer auprès d’une Direction
Départementale Jeunesse et Sport, qui vous délivrera une carte professionnelle, carte
professionnelle sur laquelle seront indiqués très exactement vos prérogatives
d’encadrement. En clair, ce que vous avez le droit de faire avec ce diplôme qui lui est
inscrit dans un grand répertoire national des certifications professionnelles. Voilà.
Donc, avec un brevet d’État Bobsleigh jusqu’en décembre 2012, on avait le droit
d’encadrer contre rémunération le bobsleigh qui était une discipline réglementée, et il
existait un diplôme de bobsleigh, mais également contre rémunération, la luge et le
skeleton. D’accord ?
Maintenant, si on force un peu le trait, on pourrait très bien dire que sans diplôme,
une personne pouvait encadrer de façon bénévole le bobsleigh, et contre
rémunération, la luge et le skeleton. En forçant le trait. Heureusement, les collègues
dans les Directions Départementales ont un peu de jugeote et essaient de s’inspirer de
l’esprit du texte, et n’ont pas laissé se dérouler ce genre de choses. D’accord ? Ce vide
juridique, nous avons profité de la rénovation des filières de formations pour le
couvrir…
Monsieur Didier GAILHAGUETMonsieur VERMEULEN, c’est juste une question qui mérite une réponse avec des
points concis.
Monsieur Rodolphe VERMEULEN –
La réponse à la question, c’est qu’avec un BE Bobsleigh, on peut encadrer le bob, la
luge et le skeleton.
Monsieur Didier GAILHAGUETEt bien voilà, très bien ! (Rires) Je vous remercie Monsieur VERMEULEN.
Monsieur Rodolphe VERMEULEN –
Non mais, c’est parce que je pense que derrière cette question il y a la notion des
équivalences qui se pose.
Monsieur Didier GAILHAGUETNon, mais je m’excuse de vous couper, mais vous savez, tout le monde a soif et a faim,
et vos explications, si elles ont le mérite de la clarté, peuvent être encore plus
concises. D’ailleurs, c’est pour ça que je passe à la question suivante :
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Quels sont les critères pour accéder au haut niveau en luge, en partant de la
catégorie Jeunesse jusqu’à la catégorie Sénior. Alors, Monsieur SAINT GENIES, vous
avez une minute. (Rires)
Monsieur Grégory SAINT GENIES –
Merci Monsieur le Président. Donc, si j’ai compris la question, catégorie Jeunesse,
Junior, Sénior, de la Fédération Internationale de Luge et le parallèle avec les listes
de sportifs, listes ministérielles Espoir, Jeunes, Séniors, Élite, Reconversion.
Donc, pour répondre très rapidement. Ces listes et ces critères d’inscriptions sont
proposés par la Fédération Française à la Commission Nationale du Sport de Haut
Niveau, La CNSHN.
Concernant la liste Espoir, elle concerne les sportifs de 12 à 21 ans, soit des catégories
Juniors et Jeunesses de la FIL, dont le critère de performance, c’est : ayant été classé
au classement FIL des catégories d’âges correspondantes. Donc, comme j’ai évoqué
dans le tableau des résultats, les Coupes du Monde Junior.
Pour l’inscription sur la liste au niveau Jeune. De la même façon, les sportifs en
jeunesse ou en junior, donc de 12 à 21 ans ayant été sélectionnés pour un
Championnat du Monde ou les Jeux Olympiques de la jeunesse, voilà.
Pour les inscriptions sur les listes de haut niveau Sénior, cela concerne les sportifs à
partir de 21 ans de la catégorie FIL Seniors, ayant été sélectionnés pour une
compétition internationale de référence, Championnats d’Europe, Championnats du
Monde, Jeux Olympiques.
Et enfin, le cas particulier des listes Élites, qui concernent des performances
significatives ayant été réalisées lors de ces compétitions internationales de référence,
je répète, Championnats du Monde, Championnats d’Europe, ou Jeux Olympiques,
soit pour la luge, être classé dans les trois premiers des Championnats d’Europe et/ou
dans les huit premiers du Championnats du Monde ou des Jeux Olympiques. Voilà,
donc je ne parle pas de la catégorie Reconversion qui concerne les sportifs en fin de
carrière.
Monsieur Didier GAILHAGUETNon, non, on n’en parle pas ! (Rires)
Monsieur Grégory SAINT GENIES –
Je vous remercie.
Monsieur Didier GAILHAGUETMerci Monsieur SAINT GENIES. Comment seront financées les heures de glace sur la
piste de LA PLAGNE la saison prochaine ? Je ne vois que le DTN pour répondre à ça.
(Rires)
Monsieur Xavier SENDRA ? –
Est-ce que le Président de club qui a posé la question est ici ?
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Apparemment pas.
Monsieur Xavier SENDRA –
C’est bien, on me pose des questions et on ne vient pas écouter la réponse.
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Monsieur Didier GAILHAGUETAlors, quelle est la réponse ?
Monsieur Xavier SENDRA –
Et bien, je n’ai pas bien saisi la question donc, j’aimerais qu’elle soit précisée. C’est
pour ça que je demandais s’il était là.
Monsieur Didier GAILHAGUETLa question qui vous est posée : Comment seront financées les heures de glace sur la
piste de LA PLAGNE. Je ne vois pas comment nous pouvons répondre à cela.
Monsieur Xavier SENDRA –
Pour qui ? Pour le club, pour des athlètes, quelle est la question ?
Monsieur Loïc COSTERG, représentant de Laurent BOCH, le Président du CBLS –
Bonjour, en fait la question est de savoir comment seront payées les heures de glace
sur la piste de LA PLAGNE. Les deux dernières années, on avait un financement qui
venait de l’argent d’ANNECY 2018, comme on en a parlé tout à l'heure, pour la saison
prochaine, est-ce qu’on peut espérer quelque chose ?
Monsieur Xavier SENDRA –
Je crois que vous avez été destinataires individuellement les deux équipages de
subsides fédérales pour vous aider dans votre préparation, donc ça va permettre de
financer ces heures de glace. La deuxième chose, il y a eu une intervention tout à
l'heure de la piste de LA PLAGNE, ce n’est pas le club, c’est un fournisseur fédéral,
nous pouvons lui poser la question des tarifs préférentiels qui vont être pratiqués à la
fédération et à ces clubs. Je vous écoute, Monsieur GANZER.
Monsieur Jean-Marc GANZER –
D’autre part, déjà, beaucoup de ces athlètes descendent et nous sommes toujours
ouverts pour les aider au maximum. À ce jour, on n’a pas réfléchi encore aux tarifs
que nous allons appliquer l’année prochaine par rapport aux descentes. C’était en
train de se faire, puisqu’on est aussi en train d’établir les tarifs, on va dire,
commerciaux, puisque je vous rappelle, si tout le monde ne le sait pas que si la piste
de LA PLAGNE vit, c’est grâce au tourisme. On fait à l’inverse de beaucoup de pistes
dans le monde, nous si il n’y avait pas le tourisme, la piste serait fermée. Donc, on est
en train de travailler sur les tarifs et quand on aura établi ces tarifs, on
communiquera ça aux athlètes, et aux clubs désireux de descendre, mais on est prêt,
bien entendu, dans une année olympique à aider au maximum les athlètes qui vont
partir là-bas.
Monsieur Xavier SENDRA –
On se situe dans quelle fourchette, à peu près ?
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Je ne sais pas. Je ne peux pas vous dire maintenant la somme qu’on va attribuer dans
le budget total de la piste, mais on fera le nécessaire pour que ces athlètes puissent
s’entraîner dans de bonnes conditions et ramener des médailles à la France, si c’est
possible, même si ce sera difficile pour eux. Mais on fera tout ce qu’il faut pour que ça
se passe bien.
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Monsieur Xavier SENDRA –
Bien, nous attendons donc vos tarifs avec une grande impatience.
Monsieur Jean-Marc GANZER –
Et je vous attends à LA PLAGNE avec plaisir pour vous voir et discuter avec vous
plutôt là-haut qu’ici.
Monsieur Xavier SENDRA –
Avec grand plaisir, j’aime beaucoup discuter avec nos fournisseurs.
Monsieur Didier GAILHAGUETOn vous en remercie. Quel sera le budget alloué aux disciplines Bob, Luge et Skeleton
pour la saison prochaine ? Pour la CSN, c’est déjà voté. Donc elle est votée, à hauteur
de 9 000 euros. Ça a été voté l’année dernière. Pour la Direction Technique
Nationale, je ne vois rien de mieux que le DTN pour répondre.
Monsieur Xavier SENDRA –
Pour le haut niveau, le budget pour le moment est de 71 000 euros qui a été réparti à
hauteur de 30 000 pour chaque équipage de bobsleigh et 11 000 pour la lugeuse.
Voilà où on en est pour l’instant, sachant que ça peut évoluer en fonction de la
qualification aux Jeux.
Monsieur Didier GAILHAGUETMerci. Club de Glace de l’Amicale Laïque d’ECHIROLLES. Quel avenir du Centre
National de short track après les Jeux Olympiques de 2014 et avec quels entraîneurs ?
DTN.
Monsieur Xavier SENDRA – (Rires)
Je crois malheureusement qu’il est un peu prématuré de parler de l’encadrement de
l’après Jeux Olympiques. Après les Jeux, nous aurons une réunion avec le Ministère
pour préciser les objectifs partagés pour la nouvelle olympiade, ainsi que les moyens
qui seront attribués. En fonction de ça, nous prendrons les décisions, et en ce qui
concerne les entraîneurs, je crois qu’il faut être correct avec les gens qui sont en place,
on n’a pas discuté avec eux de leur avenir. Eux ne nous ont pas fait part de leurs
souhaits de départ ou de rester, la moindre des choses c’est de commencer par
discuter avec eux avant de venir faire des annonces ici sur tel ou tel entraîneur.
Monsieur Didier GAILHAGUETEt bien évidemment à l’étude des résultats de la saison et des 4 années de
l’olympiade ! Pourquoi Tristan LOY, entraîneur en grande piste n’a pas eu son contrat
renouvelé en janvier 2013, source journal L’EQUIPE du 10/01/2013 ? DTN ?
Monsieur Xavier SENDRA –
La vérité sort de la bouche de L’EQUIPE, c’est bien connu ! Le problème, c’est que
dans ce journal, on y trouve un peu de tout et parfois n’importe quoi. Concernant ce
sujet, Monsieur Tristan LOY n’a pas été en contrat avec la fédération, il avait un
contrat avec une entreprise privée hollandaise basée en Allemagne qui s’appelle la
SPEED SKATING ACADEMY, d’accord ? Et son contrat n’a pas été renouvelé par son
employeur pour des raisons qui leur sont propres et qui ne nous concernent pas.
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Monsieur Didier GAILHAGUETQuelles sont les missions de Myrtille GOLLIN qui a rejoint la F.F.S.G. ? Pourquoi
n’intervient-elle plus avec les jeunes internés… internes peut-être (éclats de rires du
public)...
Monsieur Francis FONTANIÉ – Non, non, non ! Il y a un accent, il y a un accent, …
(Rires du public)
Monsieur Didier GAILHAGUET- …
non, les jeunes internes de FONT-ROMEU ? Excuse-moi ! Je croyais t’avoir répondu
là-dessus Murielle, sur ce sujet, mais bon, je pense que le DTN est encore mieux à
même que moi de le faire. (Rires)
Monsieur Xavier SENDRA –
Je ne pense pas que soit le lieu de détailler les missions de chaque cadre technique ici,
sinon on va y passer la soirée. La seule chose que je peux dire c’est que un cadre
technique de l’État est à la disposition de la fédération et placé auprès de la fédération
pour y conduire des missions qui concernent le projet fédéral dans son ensemble. Pas
un projet pour une discipline. Donc, modestement aujourd'hui, nous essayons
d’apprendre à Myrtille GOLLIN qu’il y a neuf autres disciplines que le short track à la
fédération.
Monsieur Didier GAILHAGUETPourquoi modestement ?
Monsieur Xavier SENDRA –
Parce que nous la voyons peu et ce n’est pas facile de lui apprendre ça.
Monsieur Didier GAILHAGUETPourquoi n’y a-t-il jamais eu d’Assemblée Générale du Centre National de short track
qui est pourtant géré par une association loi 1901 ? J’ai bien compris, c’est une
association de gestion, mais le DTN peut répondre mieux que moi. (Rires)
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Et à la question qui va avec, quel est le budget prévisionnel ? C’est le club de Glace de
l’Amicale Laïque d’ECHIROLLES.
Monsieur Xavier SENDRA –
Je n’ai pas de réponse à cette question, pour une raison simple c’est que c’est un club
qui n’est pas affilié à la fédération. C’est une association de gestion plus qu’un club, il
n’y a pas de vie fédérale. N’étant membre de la fédération, il n’y a rien à dire làdessus, on ne « le connaît pas ».
Maître Guy PARIS –
Oui, on a fait une vérification. Cette association ne comprend pas la fédération en
qualité de membre et cette association ne comprend pas la fédération en qualité
d’administrateur. Par conséquent, la vie démocratique interne de cette association ne
concerne pas la fédération. La fédération fournit des subsides à cette association, et
elle exige, et obtient un résultat concernant l’utilisation des fonds qui sont versés.
Monsieur Didier GAILHAGUET94
Pourquoi aucun patineur de short track n’a participé aux Championnats du Monde ?
DTN à toi (rires).
Monsieur Xavier SENDRA –
J’ai répondu tout à l'heure concernant le short track puisque c’est un forfait de la
personne qui était sélectionnée.
Monsieur Didier GAILHAGUETOui, Murielle si tu souhaites intervenir, je t’en prie.
Madame Murielle AUDEMARD, club d’ECHIROLLES,
Bien sûr, vous avez bien compris que les réponses m’étaient destinées. Mais, pour le
pôle, moi j’ai eu un pôle il n’y a pas longtemps à GRENOBLE, il n'y a pas de
convention avec FONT-ROMEU donc, entre la fédération et FONT-ROMEU. Pas de
convention pour les heures de glace, pour rien.
Monsieur Xavier SENDRA –
Aujourd'hui, ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a trois pôles qui sont basés avec le
CREPS. Nous ne fonctionnons pas sous forme de convention avec l’État de manière
comme nous pouvons le faire avec un club. Aujourd'hui, nous sommes facturés à
hauteur de l’utilisation des heures de glace et de l’infrastructure au global que nous
utilisons sur le CREPS de FONT-ROMEU.
Madame Murielle AUDEMARD –
D’accord, merci bien pour toutes ces réponses précises en tous les cas.
Monsieur Didier GAILHAGUETAvec plaisir, c’est pas moi qui répond. (Rires)
TOULOUSE Club Patinage : Une réunion de préparation en vue de l’Assemblée
Générale a été programmée par la CSN Ballet le samedi 11 mai pendant les
Championnats de France de cette même discipline, et nous avons été informés, et
reçu la convocation et l’ordre du jour, cinq jours avant. Cet envoi tardif a mis les clubs
non représentés sur ce Championnat en difficulté pour s’organiser au dernier
moment. Comment éviter que de telles situations se reproduisent ?
Je propose que la Commission Sportive Nationale de Ballet traite cette première
question demain en AG des clubs affiliés de ballet.
Comment est-il possible que la fédération puisse autoriser un transfert de licence
avant la fin des délais légaux sans avoir l’accord préalable du Président du club quitté.
Selon le règlement des licences, chapitre 11, 13-2, transferts autorisés. Francis
FONTANIE.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Guy PARIS, d’abord.
Maître Guy PARIS –
Oui, je rappelle, mais je pensais que ça allait de soi. Le règlement des licences est
applicable aux licenciés. Il se trouve que les compétiteurs, les jeunes compétiteurs qui
sont évoqués ici, n’étaient pas licenciés à la fédération lorsqu’il y a eu un transfert.
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Monsieur Francis FONTANIÉ –
Je voudrais amener une précision sur ce sujet. D’abord, ce n’est pas une autorisation,
c’est un refus qui doit être donné, si on reprend le texte, et si on sort de ce que vient
de dire Guy Paris. Le refus a été signifié au, je ne sais plus, dix ou douzième jour, il y
avait des compétitions à venir. Ces patineurs n’avaient absolument pas patiné, ils
n’avaient pas de licences fédérales et surtout, ils n’avaient pas de licence compétition.
Donc, ils n’avaient fait aucune compétition. C’était au mois d’avril, je crois, et donc,
on peut considérer que ce n’est plus un transfert dans la mesure où ils n’avaient pas
fait de compétition dans la saison et qu’ils n’avaient pas de licence, de fait, c’est ce
que vient de dire Guy Paris, mais je voudrais préciser comment ça s’est passé, ce n’est
pas un transfert qui s’est fait au mois de septembre. C’est une demande de transfert
qui s’est faite beaucoup plus tard.
Monsieur Didier GAILHAGUETQuels sont les critères demandés pour qu’un club soit pôle dans une discipline ?
Xavier ? (rires)
Monsieur Xavier SENDRA –
Aujourd'hui un club ne sera plus pôle dans une discipline. Un club peut être structure
associée au parcours de l’excellence sportive. Une structure associée. Et la première
chose à avoir, comme je l’ai expliqué ce matin, c’est déjà des résultats de très haut
niveau international. C’est le point de départ qui est regardé et après il y a un cahier
des charges pour voir si il est respecté en termes d’heures de glace, de qualité
d’encadrement et de tout ce qui est autour. Préparation physique, danse, préparation
mentale, suivi médical etc.
Monsieur Didier GAILHAGUETPourquoi notre Fédération des Sports de Glace n’a pas d’accord avec l’Éducation
Nationale ? Rodolphe ? T’es encore au bar toujours les mêmes ! C’est le TOULOUSE
Club Patinage qui pose cette question
Monsieur Rodolphe VERMEULEN –
je vais faire court. (Rires) Je vais essayer. La Fédération Française de Sports de Glace
a des accords avec l’Éducation Nationale qui est un ministère de plein exercice, que ce
ministère veut bien lui accorder. Voilà, alors, après, je pourrais détailler parce que ça
peut concerner différentes catégories. Par exemple, pour les athlètes de haut niveau,
les choses sont très claires, c’est un règlement, une instruction du 1er août 2006, où là
ils s’ouvrent de vrais droits lorsqu’ils sont inscrits en liste d’athlètes de haut niveau,
particulièrement, le Ministère de l’Éducation Nationale fait descendre dans ses
académies, aux recteurs et aux chefs d’établissements, l’obligation d’aménager des
horaires, d’organiser des choses pour les athlètes de haut niveau. Pour les athlètes,
c’est très clair.
Le problème se pose pour les autres. Et pour les autres, c’est complètement
régionalisé, académisé, j’ai envie de dire, et là pour le coup, la fédération
accompagne, soutient tous les clubs qui font une démarche. Alors, je ne vais pas
entrer dans le détail des sections sportives et des AS. À l’esprit comme ça, me vient
deux endroits sur le territoire national où certains de nos clubs ont de vrais accords.
Je pense à FONT-ROMEU en particulier, à CHALON EN CHAMPAGNE où il existe
des sections sportives scolaires et des associations sportives scolaires, où là, pour le
coup, la démarche vient du chef d’établissement et du prof d’EPS qui est à l’initiative
de l’aménagement des quelques patineurs qu’il a repérés. Alors, c’est vrai que quand
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on a la chance d’avoir quelques profs d’EPS qui possèdent un brevet d’État de
patinage, ça aide fortement à ce que ce projet soir mené à bout. Mais encore une fois,
ça ne peut pas être la fédération qui soit à l’initiative, en tout cas pour des publics
autres que des publics athlètes de haut niveau, de ce genre d’accord. Ce sont des
initiatives d’académies, propres à chacun des chefs d’établissement. Il faut que ces
projets s’inscrivent dans le projet pédagogique de l’établissement. Voilà. Donc, il
existe des accords, mais ça ne peut pas être la fédération qui en soit à l’initiative.
(Rires)
Monsieur Xavier SENDRA –
Je voulais juste rajouter quelque chose, c’est que le ticket d’entrée à l’Éducation
Nationale, ce sont les profs, vraiment les profs d’EPS et l’opération qu’on est en train
de mener avec l’UNSS va permettre de pénétrer le système scolaire et justement
d’arriver à des choses plus développées avec l’Éducation Nationale, les lycées, les
collèges.
Monsieur Didier GAILHAGUETMerci. Les directives fédérales étaient à ce jour de ne faire qu’un seul club par
patinoire. À TOULOUSE, en 1997, nous sommes passés de sept clubs à deux, une
exception en France. Un club artistique ballet et un club danse/ballet. Pourquoi avoir
accepté l’affiliation d’un troisième club connaissant les problèmes que cela a entraîné
par ailleurs à CASTRES ?
Maître Guy PARIS –
Oui, c’est une question évidemment récurrente qui fait l’objet de beaucoup
d’attention de la part de votre assemblée puisque le règlement des licences prévoit
qu’effectivement, ce qui n’est pas d’ailleurs tout à fait conforme à ce qui est
indiqué dans la question, ce n’est pas tellement la question de l’affiliation d’un
deuxième club, c’est le fait que, en ce qui concerne la discipline du patinage
artistique, le premier groupement affilié auprès de la fédération peut seul engager
une équipe ou des concurrents dans les compétitions officielles ou Championnats
fédéraux, etc. Alors, ce qu’il faut comprendre, c’est que les prérogatives de puissances
publiques qui sont déléguées à la fédération comportent un revers. Le revers c’est les
obligations de la fédération. Les obligations de la fédération c’est d’affilier tout club
de pratiquants. Alors, nous concevons assez bien que, sur le plan local souvent
l’hypothèse d’un deuxième club c’est le problème de dissensions internes ou quelques
fois d’ailleurs, de difficultés entre un entraîneur et son club. Et l’entraîneur part avec
un certain nombre d’adhérents pour constituer un deuxième club et la fédération est
mise devant le fait accompli. Nous avons un contentieux qui est assez conséquent
devant le Comité National Olympique, où nous avons effectivement un certain
nombre de difficultés lorsque le Conseil Fédéral examine les dossiers d’affiliations. Je
rappelle que dans les dossiers d’affiliations, il doit y avoir une lettre motivée sur
l’intérêt de la constitution sur le plan local d’une nouvelle association. Et que, en
fonction des résultats de ce dossier, le Conseil Fédéral prend une position qui, de
façon quasi systématique, fait l’objet de recours devant le Comité National Olympique
et il y a eu peu de contentieux qui soient allés devant les juridictions administratives,
en général, nous nous sommes pliés à l’avis du Comité National Olympique. Quelques
fois, il y a eu des oppositions que nous avons faites à l’avis du Comité National
Olympique, et qui n’ont pas forcément donné lieu à des contentieux devant la
juridiction administrative ensuite. Donc, c’est une question qui est très sensible. Qui
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est très sensible sur le plan local et la fédération tente de régler cette question en
fonction de l’avis qui est donné par le Conseil Fédéral.
Monsieur Didier GAILHAGUET- Merci Maitre, En ce qui concerne la CSN Ballet.
Quel est le chemin de sélection pour participer aux Championnats d’Europe de
Ballet ? Déjà, il n’y a pas de Championnats d’Europe de Ballet, il y a une European
Cup, et à mon avis, ce point devrait être traité demain en commission sportive
nationale de ballet.
En danse sur glace. Il existe un grand écart de niveau entre la division 1 et la division
2 représentées par les interrégionaux, pourquoi ne pas avoir un palier intermédiaire
comme en artistique en prenant par exemple, les dix premiers pour la division 1, les
dix suivants pour la division 2 et les interrégionaux en division 3 ? Donc, il me semble
que ceci est un problème de commission sportive nationale de danse sur glace et que
l’avis du Bureau Exécutif est le suivant : trop de saucissonnage tue le saucisson.
(éclats de rires)
Question de la Présidente du CPA de CASTRES, Madame GAUDIMIER. Nous vous
prions de bien vouloir ajouter à l’ordre du jour de l’AG de la F.F.S.G. qui se tiendra à
MONTPELLIER le projet de résolution suivant.
Monsieur le Secrétaire général, a pris une option sur cette première question.
Monsieur Francis FONTANIÉ – Alors, l’information que je vous donne c’est que les
résolutions sont présentées par le Conseil Fédéral sur proposition du Bureau
Exécutif. Ce genre de résolution, cette résolution pardon, pas ce genre, est arrivée
après le dernier Conseil Fédéral, donc ça n’a pas pu être traitée, donc nous ne
manquerons pas de le mettre à l’ordre du jour du prochain Conseil Fédéral pour le
traiter définitivement en assemblée au mois de juin. Voilà, c’est la démarche normale.
Monsieur Didier GAILHAGUET- Je fais la suite ? Bien. Afin de ne plus perdre des
centaines de licences et de permettre au sport de garder son essence, l’accès au sport
pour tous en France restant à ce jour une priorité de notre Ministère des Sports. Nous
sollicitons l’autorisation pour tous les clubs de patinage artistique et de danse sur
glace de s’affilier à la F.F.S.G. et de participer aux diverses compétitions et ce, même
si une ou plusieurs autres associations affiliées sont déjà présentes dans la même
ville. Alors, je vous laisse répondre.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Donc, ça c’était le contenu de la résolution qui était proposée. Moi, j’ai répondu sur la
forme mais c’est la résolution qui est proposée. Guy, tu veux répondre ?
Monsieur Didier GAILHAGUETDéjà, on peut répondre que ce n’est pas le cas en danse sur glace. Le problème
concerne exclusivement le patinage artistique.
Monsieur Francis FONTANIÉ –
Donc, il y a dans le règlement intérieur uniquement du patinage artistique. Cette
spécificité, vous n’avez pas le cas en danse et vous pouvez… alors, on vient de parler
de TOULOUSE, mais à TOULOUSE il y a deux clubs, qui font, un qui fait de
l’artistique, de la danse, du ballet, l’autre qui fait de l’artistique, de la danse et du
ballet, bon, parce qu’il y a une antériorité, là c’était avant que, cela soit proposé.
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Donc, dans toutes les autres disciplines vous pouvez, il n'y a aucun problème. Alors,
après, il vous appartient à vous, Présidents de clubs au sein des AG par discipline, de
proposer cette modification pour qu’après, elle soit validée en Conseil Fédéral en
Bureau Exécutif, et par l’AG.
Monsieur Didier GAILHAGUETHAVRE Athlétique Club de Patinage artistique.
Cette année 2012/2013, pour passer d’une licence fédérale artistique à une licence
compétition synchro, il en coutait un total de 66,96 euros soit 37,96 + 24 euros + 5.
Pour passer d’une licence KID artistique à une licence compétition synchro, il en
coutait 80,72 soit 18,76 + 61,96. Pourrait-on harmoniser le coût financier dans les
deux cas de façon à inciter un débutant de bon niveau à faire de la compétition ?
Monsieur Francis FONTANIÉ –
D’abord, sur le prix des licences, on vient d’en débattre, on ne va pas refaire le débat
sur le prix des licences. La deuxième question, c’est, après renseignement pris, je ne
suis pas un technicien, et encore moins un enseignant, mais renseignement pris
auprès de personnes qualifiées, si on prend une licence KID, je rappelle que la licence
KID c’est la première année de licence, de moins de dix ans et c’est la seule année
d’ailleurs, on n’a pas fait les deux ans mais c’est sur une année, moins de dix ans, il
faut quand même avoir la trempe d’un grand champion pour pouvoir passer de la
marche avant, marche arrière, au triple axel dans l’année pour faire des compétitions,
j’exagère bien sûr, et en même temps prendre une extension dans une autre
discipline, type synchro ou autre. Donc, là, on nous propose un cas très, très, très
exceptionnel, pour le reste, on prend une fédérale, on prend une compétition et une
extension si on fait une autre discipline. Oui, je vous ai… Karine ? Merci.
Oui, on n’a pas plus de champions au HAVRE qu’ailleurs. C’est donc le cas de trois
petites patineuses qui ont commencé à patiner en artistique, on les a bien sûr mises
en artistique et puis, on a découvert qu’elles se débrouillaient bien et on les a mises
dans l’équipe de synchro juvénile. Donc, dans une équipe de synchro juvénile, il ne
faut pas être champion, on débute aussi…
Monsieur Francis FONTANIÉ – … Et donc, de suite…
Monsieur Loic COSNUAU –
Et voilà, alors mon problème qui s’est posé, c’est ce que j’ai remarqué, c’est que une
petite gamine qui a commencé, elle va payer 80 euros environ, ce qui fait 14 euros de
plus qu’une autre gamine qui aura déjà une fédérale et qui veut aussi patiner en
synchro. Donc, le coût total, si on part d’une KID c’est 80, si on part d’une fédérale,
c’est 14 euros de moins. Ça m’a paru beaucoup. Voilà, c’était la seule remarque.
C’était pas une question de…
Monsieur Francis FONTANIÉ – Non, non, non, mais vous avez raison. Ce que je
voulais dire c’est que quand même, là, on touche un cas très, très très particulier, c’est
assez exceptionnel.
Monsieur Loïc COSNUAU - Oui, et c’est pour ça que je l’ai soulevé !
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Monsieur Francis FONTANIÉ – On ne peut pas trop modifier le tarif des licences
pour juste quelques cas très particuliers. Bon les questions des groupements sont
terminées.
Monsieur LOIC COSNUAU- Pour ce sujet-là à BREST, on a eu également le même
problème, mais moi ce que j’ai fait, c’est que j’ai téléphoné et j’ai demandé à ce qu’on
me change ma licence KID en licence fédérale, et il n’y a pas eu de problème, j’ai payé
le supplément et après j’ai eu la licence, mais je pense qu’il faut poser la question et
pour des cas spéciaux comme ça, ça peut s’arranger.
Monsieur Francis FONTANIÉ – Voilà, et bien évidemment, il vous faut appeler les
services compétents de la fédération qui sont à la disposition des clubs et qui essaient
d’arranger au mieux les quelques cas particuliers qui se présentent. Merci Loïc.
Est-ce qu’il y a des questions qui n’auraient pas été traitées et que vous souhaitez
aborder ? Alors, on a un problème de timing, bon, s’il n’y a pas de question, ça va !
Alors, une information, non, c’est parce qu’on est un peu limité. Une information,
donc, nous avons la remise des médailles. Le cocktail qui suit, qui va se faire à
l’ARENA. On a pensé que ce serait bien que vous visitiez l’ARENA de MONTPELLIER
puisque peut-être qu’on peut avoir un événement, comme en a parlé le Président ce
matin. Donc, ça va se dérouler de la manière suivante. Vous allez ressortir, il y a une
personne de la société ENJOY qui va vous attendre devant, et qui va procéder à la
visite de l’ARENA en bas, pour que vous voyiez comment ça se passe.
Stéphanie, si tu acceptais d’aider la dame d’ENJOY, parce que moi je vais être pris. Et
ensuite, le cocktail et la remise des trophées se dérouleront au salon VIP, juste audessus et on vous y emmène.
Voilà, nous vous remercions très sincèrement d’avoir patienté jusqu’à cette heure
tardive et à très bientôt. (Applaudissements)
Didier GAILHAGUET
Président
Francis FONTANIE
Secrétaire Général
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