L`or de la toison d`or

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L`or de la toison d`or
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le conseil général
présente
’exposition « L’Or de la Toison d’or, Trésors de
Georgie » est un événement international auquel
notre Département est associé.
Plus qu’un trésor antique rare, ces collections prêtées
par la Georgie constituent un témoignage émouvant
d’un épisode mythologique important de notre histoire
commune. Combien d’œuvres artistiques s’inspirent-elles
de la légende de Jason rapportant de Colchide la Toison
d’or de roi Pélias ? L’expédition des Argonautes va
conduire Jason et ses cinquante compagnons sur les
rives de la mer Noire dans la partie de la Toison d’or,
au pied de la montagne où est enchaîné Prométhée.
En ces temps homériques, légendes et faits historiques
se croisent ; c’est ainsi que l’on apprend que l’eau des
torrents de montagne de la Colchide charrie paillettes
et pépites d’or ; il suffirait d’abandonner une toison de
bélier pour la retrouver chargée d’or. Les Colches ont la
réputation de maîtriser l’extraction et la fabrication
des métaux : ils auraient inspiré l’art des steppes, dont
la fameuse orfèvrerie des Scythes ou l’« Or des Thraces »
récemment exposé au musée Jacquemart-André.
Ce trésor de légende est aussi un trésor d’orfèvrerie, l’un
des plus aboutis des temps antiques : bijoux, bracelets,
boucles d’oreilles, diadèmes d’or et d’argent composés
de superbes figures zoomorphes, marque de fabrique de
cette civilisation des origines de l’Europe gréco-romaine.
Merci aux autorités géorgiennes de nous permettre de
découvrir ces trésors en nous associant aux prestigieuses
institutions que sont l’Antikensammlung de Berlin, l’Hôtel
de la Monnaie de Paris et le Smithsonian Institute de
Washington.
L’
L
toison
d’Or
de
la
R E N S E I G N E M E N T S P R AT I Q U E S
MUSÉE DES ARTS ASIATIQUES
Musée du Conseil général des Alpes-Maritimes
405, Promenade des Anglais - Arénas - 06200 Nice
Tél : 04 92 29 37 00 - Fax : 04 92 29 37 01
www.arts-asiatiques.com
Conservateur en chef : Marie Foissy
PRIX D’ENTRÉE
Au musée : 4,50 €
Tarifs réduit et de groupe (15 personnes) : 2 €
Gratuit : pour les moins de 18 ans
et les groupes scolaires de l’Académie de Nice
pour tous le 1er dimanche de chaque mois
NATIONAL DE
HORAIRES D’OUVERTURE
Tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 18h
DE GÉORGIE
GÉORGIE, TBILISSI - PHOTOGRAPHE : MIRIAM KILADZE
VISITES
Individuelle avec mise à disposition gracieuse d’audio-guides
En groupe avec un guide-conférencier
50 % de réduction accordés aux visiteurs
munis d’un billet d’entrée au Parc Phœnix le même jour
TRÉSORS
© MUSÉE
CHRISTIAN ESTROSI
Président du Conseil général des Alpes-Maritimes
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16 juin
2 septembre 2007
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toison
d’Or
de
la
TRÉSORS DE GÉORGIE
« L’ O R D E L A TO I S O N D ’ O R ,
TRÉSORS DE GÉORGIE » présente
pour la première fois en France
les découvertes récentes d’un
ensemble somptueux de bijoux en
or retrouvés dans des tombes de Vani, qui ont définitivement ancré le mythe des Argonautes dans la réalité.
Diadèmes, bracelets, colliers de tortues, boutons, boucles
d’oreilles, broches, pendentifs, parures aux motifs de
cerfs, de béliers ou de sangliers, portés par les hommes
aussi bien que par les femmes, témoignent de l’existence
dans le pays de Médée d’un art du traitement de l’or extraordinaire.
Les orfèvres de la province de la Colchide étaient connus
dans le monde antique pour leur dextérité et leur maîtrise
de l’art. Au confluent de plusieurs cultures, ceux-ci ont
par ailleurs conjugué à leur virtuosité technique des
emprunts iconographiques aux civilisations voisines.
On y retrouve ainsi des thèmes animaliers, empruntés à
la mythologie grecque (le bélier) ; mais aussi
des symboles indiens, ou encore
des représentations d e
profil évoquant l a
civilisation
égyptienne.
Cet art de l’orfèvrerie inspirera toutes les
civilisations antiques de l’Eurasie, en particulier
les Scythes.
Le géographe grec Strabon (Ier siècle av. J.-C.)
mentionnait dans sa Géographie la
technique de ramassage de l’or, contenu
dans les sables des rivières, pratiquée en
Colchide : on tendait les peaux de mouton
en travers du courant, dans lesquelles les
grains d’or venaient s’emmêler. Ce mode
d’orpaillage est toujours pratiqué dans les
montagnes de l’antique province de
Colchide et a certainement inspiré la légende
mythologique de Jason et la Toison d’or.
Le pays de la Toison d’Or existe
Plus qu’un trésor antique rare, ces trésors,
prêtés par la Géorgie, sont en effet un
témoignage d’un épisode mythologique de notre histoire commune.
Combien d’œuvres artistiques
se sont inspirées de la légende
de Jason rapportant de
Colchide la Toison d’or du
Roi Pélias ?
Il y a vingt-trois siècles, Jason et cinquante héros grecs
dont Orphée, Castor et Pollux, les Argonautes, s’embarquaient sur le navire Argo à la recherche de la Toison
d’or, au pays merveilleux de l’or. Ils arrivèrent aux
confins de la mer Noire, dans l’antique Colchide, l’actuelle Géorgie. Strabon écrit : « on raconte que dans ce
pays l’or est charrié par les courants et que les habitants le
recueillent en le tamisant dans des peaux de mouton ».
Jason y
rencontre Médée
qui l’aide à vaincre les
obstacles et à s’emparer de la Toison d’or.
Les archéologues ont découvert, après 40 ans de
fouilles, l’origine historique de cette légende près de
Vani en Géorgie occidentale dans de riches tombes
datant du 8e au 1er siècles av. J.-C. Ils y ont découvert des
quantités étonnantes de magnifiques bijoux en or. Le
métal précieux, extrait à partir des eaux proches des
sources caucasiennes, a été forgé par les orfèvres locaux
habiles qui ont fabriqué des pièces d’une grande perfection esthétique et technique. Le site archéologique de
Vani – le Pompéi géorgien -, à proximité de la mer
Noire, dans la province de Colchide, nous raconte
l’histoire de la capitale administrative d’une région
puissante et prospère, au 5e siècle avant notre ère, dirigée
par une puissante aristocratie militaire.
Commissaire de l’exposition :
Professeur David Lordkipanidze,
Directeur du Musée National de Géorgie, grand paléonthologue,
découvreur du plus vieil européen, l’homme de Dmanissi
(1,8 million d’années), assisté de madame Nino Lortkipanidze.
Emminent professeur et chercheur reconnu sur le plan international,
David Lordkipanidze, a été fait chevalier de l’ordre
du Mérite en 2006.
Scénographie :
Lina Lopez