Don Quichotte - Atelier Lyrique de Tourcoing
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Don Quichotte - Atelier Lyrique de Tourcoing
Don Quichotte © Patrice NIN - SAI SON 14 X 15 Vendredi 13 - Dimanche 15 FÉVRIER 2015 TOURCOING - Théâtre Municipal R. Devos séances scolaires jeudi 12 février 2015 10h & 14h30 vendredi 13 février 2015 14h30 lundi 16 février 2015 14h30 Don Quichotte spectacle de marionnettes d’après le texte de Cervantès (1547-16163) sur des musiques de la Renaissance espagnole Chanteurs Adriana Fernandez, soprano Pierre-Yves Binard, ténor Récitant Julien Geskoff Les Sacqueboutiers, Régie Atelier Lyrique de Tourcoing : Alexis Noël Équipe technique du Théâtre Municipal de Tourcoing : René Blairon, Robert Delnaisse, Patrick Duquesnoy, Jean Gossot, Gilles Lescroart, Gérald Peningue Tourcoing Théâtre Municipal R. Devos séances scolaires jeudi 12 février 2015 10h & 14h30 vendredi 13 février 2015 14h30 lundi 16 février 2015 14h30 ensemble de cuivres anciens de Toulouse Jean-Pierre Canihac, cornet à bouquin Philippe Canguilhem, chalemie Daniel Lassalle, sacqueboute Laurent Le Chenadec, doulciane Eduardo Eguëz, guitare et vihuela Yasuko Bouvard, orgue tout public vendredi 13 février 2015 20h dimanche 15 février 2015 15h30 Marionnettistes/Comédiens Alexandra Courquet Nathalie Davoine Isabelle Monier-Esquis Julien Geskoff Maïa Le Fourn Remerciements à l’accueil de loisirs du Centre Social Boilly de Tourcoing Épidème pour la réalisation de la planche de bande dessinée, à la Médiathèque André Malraux de Tourcoing pour la présentation d’ouvrages anciens autour de Don Quichotte (exposition visible du 10 au 28/02/15), merci également à la classe de 6e Segpa et 4e Art du Collège Lucie Aubrac de Tourcoing ainsi qu’à Juliette Mathoret et aux classes de CM1/CM2 des Écoles Paul Bert et Jean Macé de Tourcoing pour leurs travaux et œuvres réalisés sur le thème de Don Quichotte. Conception, mise en scène Isabelle Monier-Esquis et Julien Geskoff Formes marionnettiques Judith Dubois Éclairagiste Marion Jouhanneau Production Les Sacqueboutiers ensemble de cuivres anciens de Toulouse 22 bis, rue des Fleurs - 31000 Toulouse Tél. : 05 61 13 00 18 [email protected] www.les-sacqueboutiers.com durée : 1h15 Avant-concert le vendredi 13 février 2015 à 18h30 au Foyer du Théâtre Municipal Devos. Mme Catherine Dumas, Maître de conférences en littérature comparée à l’Université de Lille 3 abordera la question de « Don Quichotte, roman de la modernité » en collaboration avec la Maison St-Exupéry Accueil et Culture - Lille. Accès libre dans la limite des places disponibles. crédit photos du programme ©Patrice NIN 2 Programme Musiques extraites des Cancioneros de Palacio (XVe/XVIe), de Medinaceli (XVIe), de la Colombina (XVIe), de Uppsala (XVIe), del Libro de la Croce (XVe), de Lope de Vega (XVIe). PREMIÈRE PARTIE « DANS UNE BOURGADE DE LA MANCHA » Una sañosa porfia Donde se sufre Canto del Caballero Un cavalier di Spagna Propiñan de Melyor Jançu Janto Por vida de mis ojos Si abrá en este baldrés Juan del Encina anonyme Antonio de Cabezón Fra Pietro da Hostia anonyme anonyme Juan Vásquez Juan del Encina DEUXIÈME PARTIE « SCÈNE DES MOULINS » Ande pues El Cervel La perra mora Rey a quien reyes Pavane de la trulla Mateo Flecha anonyme Pedro Guerrero anonyme Bartolomeo Carceres TROISIÈME PARTIE « DULCINEA DE TOBOSO » Jacaras La Tricote Ya es tiempo de recoger Rodrigo Martinez Canarios No hay que decirle el primor Tiento de batalla Oy comamos Gaspar Sanz anonyme anonyme anonyme Gaspar Sanz anonyme Francisco Correa de Arauxo Juan del Encina QUATRIÈME PARTIE « SCÈNE DES TRÉTEAUX » Tiento de Batalla Viva el gran Re Débat contre mes débatteurs Romance de Don Gaïferos La Justa Ninguno cierre las puertas Aqui yaze en poca tierra Levanta Pascual Sebastian de Aguilera Carlo Verardi Claude Goudimel anonyme Mateo Flecha Juan del Encina Fernández de Oviedo Juan del Encina CINQUIÈME PARTIE « ÉPILOGUE » La Guerra La Chacona Mateo Flecha Juan Arañés 3 Don Quichotte Miguel de Cervantès Miguel de Cervantès présente Don Quichotte comme un roman parodique des mœurs médiévales, de l'idéal chevaleresque et comme une critique des structures sociales d'une société espagnole rigide et absurde. Son œuvre constitue un repère important de l'histoire littéraire. Les interprétations en sont multiples : pur comique, satire sociale, analyse politique… Don Quichotte est considéré comme l’un des chefs-d’œuvre les plus marquants de la littérature espagnole. Bien que destiné à l’hilarité, il inspire un rire d’un genre particulier, en raison de l’ambiguïté qui caractérise les aventures des personnages. Ainsi, le héros est souvent ridicule mais aussi « ingénieux » ; sa culture, ses qualités d’observation et de réflexion forcent le respect de ses interlocuteurs. Par ailleurs, la frontière n’est pas toujours nette entre ce dont on rit et ceux qui font rire. C’est dans ce sens que Cervantès apparaît comme un maître de l’humour et de l’esprit en ce siècle d’or espagnol. Comme il est impossible de transcrire sur scène l'intégralité des aventures de l’Hidalgo, nous avons choisi de représenter ici une évocation de l’extravagante folie de Don Quichotte à travers son parcours le plus délirant aussi bien dans l’épisode des moulins à vent que dans celui du spectacle de marionnettes de Maître Pierre. Ce « théâtre dans le théâtre » mélange la magie des marionnettes à l’expression de la musique descriptive des cancioneros du XVIe siècle espagnol. L’utilisation de la vidéo permet, par le jeu de la caméra miniature qui filme de très près les personnages, de reproduire sur écran, les images gigantesques que Don Quichotte lui-même observe dans ses propres délires. Il s’agit ainsi de mettre en avant la capacité imaginative de l’Hidalgo, et de révéler l’incarnation extrême d’une tendance qui existe en chacun de nous. Certains spécialistes voudraient que nous nous reconnaissions en Don Quichotte, pour peu que nous ayons connu des illusions analogues et souffert des mêmes déconvenues. Cervantès, d’un bout à l’autre de son histoire, joue habilement de la diversité des opinions émises par ses personnages et par la vertu de cette polyphonie, le parcours du héros échappe constamment à toute interprétation univoque. La musique « Attention, seigneurs, je vais commencer ». Maître Pierre annonce ainsi à la prestigieuse assemblée réunie dans une petite auberge de la Manche d'Aragon que la représentation de son spectacle de marionnettes va commencer. Prestigieuse assemblée sans doute, puisque Don Quichotte lui-même et son serviteur Sancho Pancha sont attablés dans l'auberge. Maître Pierre installe ses tréteaux, et la musique commence. 4 Le récitant, un jeune enfant de la troupe, s'installe sur un tonneau et prend son grand livre. De sa jeune voix, il explique aux spectateurs ce que va représenter le petit théâtre de marionnettes. L'histoire est inspirée des romans épiques et de la Chanson de Roland : la belle Mélisandre a été enlevée par le roi maure Marsilio, qui la retient captive à Sansueña, l'antique nom de Saragosse. Son époux, Don Gaïferos, vient la délivrer à cheval, mais le roi Marsilio lance l'armée sarrasine à leur poursuite... Rattraperont-ils les amants ? La représentation de marionnettes bat son plein. La musique est omniprésente : tantôt cuivres, tambours et chalemies illustrent le départ de l'armée des Sarrasins, tantôt les tendres accents de la guitare évoquent les retrouvailles des deux amants, et la cavalcade du clavecin accompagne leur départ à cheval. Le récit de l'enfant (le truchement) évoque le bagout innocent des bateleurs qui, encore récemment, parcouraient les villages de certaines régions d'Espagne ou d'Italie méridionale pour présenter, à l'aide de marionnettes ou de quelques accessoires, de naïves chansons de geste audiovisuelles. Mais voyant la fuite éperdue de Mélisandre et Gaïferos, Don Quichotte n'y tient plus. Confondant fiction et réalité, il s'élance pour tirer les amants des griffes des Sarrasins. De son épée, il combat l'armée du roi Marsilio... et met en pièces le théâtre de marionnettes du malheureux Maître Pierre. Lorsque poètes et musiciens de la Renaissance espagnole reprirent et arrangèrent d’anciennes romances considérées auparavant comme des poèmes vulgaires et propres aux gens rustiques, ces pièces devinrent en vogue auprès de l’aristocratie dès la deuxième moitié du XVIe siècle. À cette époque, les romances commencent à apparaître dans des œuvres littéraires sous formes métriques, utilisées dans la nouvelle comédie comme chansons intercalées ou intermèdes. Certains vers de ces romances étaient si connus qu’ils finissaient par devenir des proverbes ou adages, et être incorporés au langage et aux sentences populaires. Cervantès ne fait pas exception à cette situation, il connaissait de nombreuses romances et en composa plusieurs dans ses œuvres narratives ou théâtrales. Dans Don Quichotte nous en trouvons de nombreux exemples pour différents usages. Ils sont parfois chantés ou récités par des personnages dont certaines de leurs aventures sont mentionnées et évoquées comme étant connues de tous. Par exemple au chapitre II.23, ce que vit l’Hidalgo dans la grotte de Montesinos, ou au chapitre II.26 la représentation du théâtre de marionnettes. Dans l’épopée de Don Quichotte, la musique est toujours un ingrédient, et non un décor. Elle fait partie de l’action, la transcende. « La fausse dance » au son de la cornemuse de Zamora a sa place lors des noces de Camacho, ainsi que le « romances » de Don Gaïferos dans le retable de Maître Pierre. Les musiques choisies pour accompagner cette œuvre sont issues des cancioneros de la Renaissance, qui ont imprégné les plus grands artistes de ce siècle d’or espagnol. Villancicos, Romances, Danzas, Glosas alternent à chaque tableau pour en illustrer l’action et sublimer la dimension poétique et philosophique de l’œuvre de Cervantès. Jean-Pierre Canihac 5 Les marionnettes Don Quichotte ne voit pas le monde comme les autres. Il le regarde par l’intermédiaire de sa passion : la chevalerie. Il a endossé une autre identité, il a un destin, une mission : accomplir l’extraordinaire pour l’honneur de la chevalerie et l’amour de sa dulcinée. Cette quête comporte des règles précises, recueillies par Don Quichotte au fil de ses lectures et qui vont évoluer au gré de ses rencontres. Pourquoi la marionnette ? Lors de la première discussion avec Jean-Pierre Canihac et Daniel Lassalle sur le projet Don Quichotte, une image s’est aussitôt imposée, celle du tableau de Picasso. Ce personnage embrouillé, maladroit et majestueux, nous a permis d’entrevoir une figure marionnettique que nous imaginons grande, dégingandée et métallique. Pour cela, divers instruments de musique la composeront, susceptibles de produire des sons au gré de ses déplacements. En effet la marionnette permet de dépasser physiquement la capacité humaine d’un acteur et d’aller au-delà des lois de la gravité et de la réalité. Dans le cas de Don Quichotte, qui se propulse constamment dans son autofiction, la marionnette permet d’effectuer tous les exploits nécessaires à sa mission chevaleresque sans les effets techniques qu’autorise le cinéma. Le fond induit la forme. -Mélange de compétences : La marionnette de Don Quichotte établira un lien entre les différentes disciplines artistiques présentes sur le plateau. Ainsi, musiciens, chanteurs, marionnettistes et comédiens serviront le même projet. -Manipulation à vue : La marionnette ne peut pas évoluer seule. En dépit de cette évidence, le spectateur se laisse emporter par cette fausse vraie magie. En effet, la marionnette occulte la présence des manipulateurs. Le fait que ces derniers manipulent à vue constitue à la fois un parti pris et une prise de risque. De plus, on peut imaginer un jeu de scène entre la marionnette et ses manipulateurs. -Technique : Notre intention est de montrer comment le regard de Don Quichotte peut transformer les choses et changer la réalité : il fait d’un vulgaire moulin un géant, d’une rosse un pur sang, d’un musicien un ivrogne ou un cheval. Techniquement, la vidéo nous semble un outil intéressant puisqu’elle permet de déformer la réalité et de retranscrire ainsi les idées de Don Quichotte : tout ce qu’il voit se métamorphose et joue un rôle dans l’histoire qu’il se forge. Par exemple, en filmant de près de petites marionnettes comme dans la scène des moulins et des tréteaux, celles-ci paraîtront surdimensionnées pour se transformer en géants imaginés par Don Quichotte. Isabelle Monier-Esquis 6 7 L’équipe artistique Les Sacqueboutiers Judith Dubois ensemble de cuivres anciens de Toulouse dir. art. Jean-Pierre Canihac et Daniel Lassalle conception des marionnettes Lorsqu'ils décident de fonder Les Sacqueboutiers en 1976, Jean-Pierre Canihac et Jean-Pierre Mathieu font office de pionniers. Ils se lancent dans une démarche qui ressemble alors à une véritable aventure. Non seulement ils entreprennent la redécouverte des cuivres anciens, mais également ils entament une démarche faite de rigueur et d’imagination dans l’exploration d’un répertoire riche et foisonnant. L'un des objectifs majeurs des Sacqueboutiers consiste à participer activement à la redécouverte progressive des plus belles pages du patrimoine musical européen et à la mise au point des styles d’interprétation correspondant aux musiques ainsi abordées. L'ossature de l'ensemble repose sur le groupe des cornets à bouquins et saqueboutes qui ont donné leur nom à la formation. Autour de ce noyau viennent s'adjoindre, en fonction des œuvres choisies, d'autres instruments (violons, violes, bassons, chalemies), et la voix (solistes, quatuor vocal, chœur). En outre, l’ensemble ne limite pas ses activités à l’exécution du répertoire de la Renaissance, âge d’or de ses instruments. D’une part, il participe à la création d’œuvres qui leur sont spécifiquement dédiées par des compositeurs d’aujourd’hui. Par ailleurs, l’ouverture d’esprit et l’imagination amènent Les Sacqueboutiers à concevoir des spectacles hors norme associant musique ancienne et arts de la scène, musique ancienne et jazz. Les Sacqueboutiers ont été nominés Ensemble de l'Année aux Victoires de la Musique Classique 2008. « Ensemble aidé par le Ministère de la Culture et de la Communication/Préfet de la Région MidiPyrénées, au titre de l’aide aux ensembles conventionnés et subventionné par la Région MidiPyrénées, le Conseil Général de Haute-Garonne et la Ville de Toulouse. Membre de la Fevis ». 8 Après un parcours en Arts Appliqués, Judith Dubois élargit son savoir-faire par différentes formations en masques et prothèses pour la scène, en peinture décorative et en PAO. Ses premières collaborations artistiques se font aux ateliers du TNP, dans la réalisation de décors. Durant quatre années, elle participe aux créations de Roger Planchon en tant que peintre. Elle travaille en parallèle en tant que scénographe pour des compagnies régionales : Compagnie Janvier, Compagnie Premier Acte, Compagnie Traverse puis durant neuf années en tant qu’assistante au théâtre du Peuple à Bussang, pour les créations de Christophe Rauck et Pierre Guillois. C’est une rencontre avec Émilie Valentin et le Théâtre du Fust (Philémon et Baucis, Merci pour elle et L’homme mauvais) qui l’amène à la fabrication de marionnettes. Elle développe aujourd’hui ce travail essentiellement avec Johanny Bert et le Théâtre de Romette maintenant directeur du Fracas (L’opéra de quat’sous, Krafff, Les Orphelines, L’Opéra du Dragon, Hansel et Gretel, le Goret, Music Hall…) Elle aborde le travail du masque pour la Compagnie 1er Acte en 2005 (Erendira), puis pour le Théâtre de Romette (Ceux d’ailleurs), le Théâtre Nouvelle Génération (Jojo au bord du Monde), le TGP (Têtes rondes et têtes pointues), Éclat de scène et le Théâtre de la Passerelle. Judith Dubois travaille aujourd’hui essentiellement autour des masques, marionnettes et accessoires. L’équipe artistique Adriana Fernandez Pierre-Yves Binard soprano ténor Soprano reconnue dans le milieu de la musique ancienne, Adriana Fernandez se consacre au chant depuis son plus jeune âge. Après avoir obtenu son diplôme de chant au Conservatoire Supérieur de Musique de Buenos Aires, elle parachève sa formation, dans la classe d’Éric Tappy, au Conservatoire Supérieur de Genève où elle obtient un Premier Prix de virtuosité. Depuis, elle se produit avec l’Ensemble vocal de Lausanne sous la direction de Michel Corboz qui lui confie les plus grandes pages du répertoire : La Passion selon Saint-Mathieu, La Passion selon Saint-Jean, Magnificat, Oratorio de Noël, Messe en si mineur de Bach ; Le Messie, La Passion selon Saint-Jean de Haendel, le Psaume 42 de Mendelssohn, le Stabat Mater de Poulenc. Elle collabore régulièrement avec des ensembles prestigieux tels que l’Ensemble Elyma, La Capella Reial de Catalunya, Hespérion XXI et Le Concert des Nations de Jordi Savall ainsi qu’avec l’ensemble de cuivres anciens de Toulouse, Les Sacqueboutiers depuis plus de dix ans. En outre, elle a participé à de nombreux enregistrements salués par le public et la critique. Parallèlement aux concerts qu’elle donne à travers le monde, Adriana Fernandez mène une carrière pédagogique en donnant fréquemment des masterclasses et en intervenant dans des stages de chant réputés. Elle enseigne également le chant baroque au Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Théâtre de Genève. Il étudie le chant lyrique au CNR de Toulouse avec Jasmin Martorell, puis se perfectionne auprès d’Udo Reinemann (Conservatoire Royal de Bruxelles, académies Ravel, académies des Heures Romantiques). Il interprète sur les scènes lyriques les rôles de Figaro dans Il Barbiere di Siviglia de Rossini, Le comte Almaviva dans Les Noces de Figaro de Mozart, Enée dans Didon et Enée de Purcell, Il Testo dans Il Combattimento di Tancredi e Clorinda de Monteverdi, Eisenstein dans Die Fledermauss de Y. Strauss, Werther de Massenet (version pour baryton de 1902version concert dirigée par J.R Accioly), Don Giovanni dans l’opéra éponyme de Mozart (théâtre de Recife-Brésil en 2013), Schaunard dans La Bohème de Puccini sous la direction de Philippe Forget en 2014, ou récemment Ennius dans Cléopâtre de Massenet dirigé par Michel Plasson à la Filature de Mulhouse et au théâtre des Champs-Élysées. Il travaille depuis 2003 avec l’ensemble franco-iranien Nour (dir. Christophe Rezai, label Hermès Records), et depuis 2013 avec l’ensemble des Sacqueboutiers de Toulouse (dir. Jean-Pierre Canihac). Passionné par le répertoire de la mélodie, il s’est également produit en récital de lied, de mélodie française et espagnole en France, en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Belgique, ou encore au Brésil. Il dirige également depuis 2012 l’ensemble vocal et instrumental Cor’Azul. Il sera invité à nouveau à Recife au Brésil en 2015 pour interpréter le rôle de Belcore dans L’Elisir d’amore de Donizetti. Il sera cette même année Camille dans Freedom, création de la Compagnie Vollard Opéra, puis Marullo dans Rigoletto de Verdi et Johann dans Werther de Massenet, deux productions de la Cie Opéra des Landes. 9 L’équipe artistique Isabelle Monier-Esquis Julien Geskoff comédienne comédien, récitant Comédienne formée aux cours Florent (Philippe Joiris, Valérie Naigre, Michel Arfo) elle se confronte à l’interprétation de différents auteurs (Victor Hugo, Witold Gombrovitch, Marivaux, Shakespeare...) sous la direction de Dominique Touzé. Elle fonde la compagnie du Vent l’emporte en 1997. Parallèlement, elle découvre la marionnette lors d’un stage formation avec Alain Recoing (Théâtre aux mains nues). Elle travaille durant plusieurs années avec la Compagnie du Mayapo, dirigée par Elisabeth Paugam (Babel’Alg, Le Coq et la Mariée...), et le Théâtre de Romette dirigé par Johanny Bert (Histoires Post-It, Krafff) qui mêlent acteurs et objets. Elle développe le chant depuis 2009 en intégrant le chœur des petits modèles dans Phi-Phi avec La Cie Les Brigands, sous la direction de Johanny Bert. De cette création naîtront Les Filles de l’Air et leur Brigade d’Intervention Musicale. En 2013, Isabelle met en scène une version musicale pour marionnettes de Don Quichotte pour Les Sacqueboutiers de Toulouse. La compagnie Opéra3, dirigée par Jeanne Debost, fait appel à Isabelle pour sa création 2015 Sorcières. Elle participe à plusieurs laboratoires de travail autour de textes pour acteurs et marionnettes avec Richard Brunel (directeur du Centre Dramatique National de Valence) et Johanny Bert (directeur du Centre Dramatique National de Montluçon) Tout au long de son parcours, Isabelle enseigne le théâtre et la marionnette dans divers structures (lycées, collèges, écoles primaires, théâtre privés, Centre Dramatique National). Après 3 ans de formation à l’école de la Comédie de St-Étienne où il joue dans des spectacles de Jean-Claude Berutti, Christian Schiaretti et Pierre Maillet, il devient comédien résident au sein de la troupe du C.D.N de St-Étienne (sous la direction de Jean Claude Berutti et de F. Rancillac) lors de la saison 2002-2003. En 2002, il crée avec les membres de sa promotion, le Collectif « Le Théâtre La Querelle » : Je suis le monde…, L’épreuve, Faust et Gouttes dans l’océan. En 2004, il met en scène My girl autour de l’univers du cinéaste Fassbinder. En 2006, Marlhes Hôtel dans le cadre de la résidence au théâtre de l’Élysée à Lyon. Il organise aussi des ateliers et des stages d’interprétation au sein des écoles, des lycées et maisons d’arrêt. Il travaille avec le CDN Le Fracas, sous la direction artistique de Johanny Bert (Ceux d’ailleurs, Histoires post-it, Krafff) et le Théâtre des Lucioles. En 2012, il crée La Compagnie « Le Bruit Des Couverts », dans laquelle il met en scène plusieurs spectacles (Je suis armé d’une incroyable patience, J’ai fait une belle croisière avec Jean-Pierre, La même espèce…). 10 L’équipe artistique Marion Jouhanneau éclairagiste Marion Jouhanneau s'est formée au contact de différents éclairagistes. Elle a affiné sa technique en travaillant sur des projets hétéroclites et passionnants principalement en Midi Pyrénées. Elle fait ses premières créations lumière pour des spectacles de marionnettes en technique de théâtre noir ou manipulation à vue ainsi que pour de nombreux spectacles pour enfants. Elle travaille pour des spectacles d’opéra, danse, théâtre, lectures en salle ou en extérieur. Cette année, elle travaille avec Éric Lareine et Pascal Maupeu sur le projet Ellis Island produit par le Théâtre Garonne, ainsi qu’avec la Compagnie Tg STAN d’Anvers dont elle assure la régie générale pour deux spectacles My dinner with André et Scène de la vie conjugale. Elle a aussi repris la régie et la lumière du spectacle Don Quichotte de l’ensemble des Sacqueboutiers, du spectacle Ligne d’Horizon de la Compagnie Le Lutin, théâtre d’images et créé les lumières du spectacle Kuizine Mix par la Compagnie Empreintes. Depuis 2006, elle crée les lumières des spectacles mis en scène par Frank T'hézan pour le Festival Offenbach de Bruniquel. Elle crée les lumières du spectacle Ariadne auf Naxos de Richard Strauss mis en scène par Mireille Laroche au Grand théâtre de Tours et à la Maison de la Culture de Bourges, ainsi que celles de The Fairy Queen de Purcell à Odyssud mis en scène par P. Abejean. Elle assiste Guido Levi sur les lumières de Cendrillon de R. Noureev à l’Opéra Bastille. Elle a également pris en charge les régies générales de festivals ainsi que la mise en lumière de sites architecturaux. 11 Prochains rendez-vous de la saison 10 - 13 - 15 mars 2015 Così fan tutte Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) TOURCOING, Théâtre R. Devos — 19 - 21 - 23 avril 2015 Pelléas et Mélisande Claude Debussy (1862-1918) TOURCOING, Théâtre R. Devos — Informations abonnés : Nous vous offrons cette saison la possibilité d’assister gratuitement à une répétition des spectacles suivants au Théâtre Municipal R. Devos de Tourcoing -Così fan tutte, 27 février 2015 à 18h -Pelléas et Mélisande, 14 avril 2015 à 18h Sur inscription impérative et dans la limite des places disponibles (20 places maximum) au 03-20-26-66-03. 12 mai 2015 Symphonie n°8 « inachevée » Franz Schubert (1797-1828) Grand Messe en ut mineur Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) TOURCOING, Église St Christophe — 19 mai 2015 E(t)vocations Cocteau TOURCOING, Chapelle de l’Hospice d’Havré RENSEIGNEMENTS RÉSERVATIONS +33 (0)3 20 70 66 66 U Avec l’aide de www.atelierlyriquedetourcoing.fr Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 www.atelierlyriquedetourcoing.fr Ville de Tourcoing, Région Nord-Pas de Calais, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord Licence 2-134374