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Bimensuel militaire – 18 mars 2008 – Bureau de dépôt : Bruxelles X – 9e année – p209302 – Édité par DG IPR 2008 /05 AU CŒUR DE LA DÉFENSE BELGE Interview du ministre De Crem Paracommandos et Special Forces sous la loupe Militaires belges au Tchad Huit pilotes décrochent leurs ailes Le mardi 19 février 2008, le Conseil des ministres a marqué son accord pour le déploiement d’un détachement militaire en vue de participer à l’opération de l’Union européenne (Eufor) au Tchad et en République centrafricaine. Le jeudi 21 février 2008, huit nouveaux élèves-pilotes ont reçu leurs ailes au cours d’une cérémonie militaire organisée sur la base de Beauvechain. Le lieutenant-général aviateur Gérard Van Caelenberge, commandant de la composante air, leur a remis le précieux brevet. Depuis 2004, la formation des candidats pilotes belges se déroule en collaboration avec l’armée de l’air et l’aviation légère de l’armée de terre françaises. Quatre de ces pilotes ont suivi une formation avancée de vol sur Alpha-Jet à Tours et seront, ultérieurement, formés comme pilote de chasse à Cazaux. Trois autres ont suivi la formation de pilote de transport à Avord et le dernier a été formé comme pilote d’hélicoptère à Dax. Six d’entre eux ont, préalablement à leur engagement, été membres de l’A.S.B.L. royale Les Cadets de l’air de Belgique au sein de laquelle ils avaient pu décrocher un premier brevet de pilote de planeur. La Belgique contribuera au démarrage de cette opération de manière significative dans différents domaines : renseignement, installation et entretien des cantonnements des quartiers généraux de l’Eufor au Tchad et participation au commandement. Le nombre de belges engagés variera en fonction des besoins. 130 seront sur le terrain durant la phase initiale, septante seront déployés durant le reste de la mission. Ces militaires seront placés sous le contrôle opérationnel du commandant de l’Eufor. La force européenne devrait avoir atteint sa capacité opérationnelle initiale au plus tard le 15 mars 2008 pour exercer son mandat pendant une année. Des paras au service d’une reconstitution Le but de cette reconstitution était de vérifier les dires d’une autre parachutiste, suspectée du sabotage par le parquet de Tongres. Un des quatre parachutistes militaires portait un casque équipé d’une caméra pour filmer le saut. D’après le Parquet, cette reconstitution a fourni des informations suffisantes pour le déroulement de l’enquête judiciaire. Photo du casque-caméra prise en 2003 Patrick Bouillon DIRECT 2008/05 [C2 IMG Le 19 février, quatre parachutistes du centre d’entraînement des parachutistes de Schaffen ont participé à la reconstitution du saut qui fut fatal à Els Van Doren le 17 novembre 2006. L’enquête devait révéler qu’il s’agissait d’un assassinat suite au sabotage des deux parachutes de la jeune femme. Le changement d’adresse pour l’envoi du Direct se fait uniquement par modification de l’adresse de ‘correspondance’ auprès de votre ESA ou BC. Commandos à Kaboul DG IPR Depuis le mercredi 27 février, le 2e bataillon de commandos de Flawinne a pris la relève du régiment Libération 5e de ligne de Bourg-Léopold, sur l’aéroport de Kaboul, en Afghanistan. Le détachement ISAF 16, composé de quelque 300 hommes a été acheminé par trois avions et se trouve désormais sur l’aéroport international de Kaboul pour une mission de quatre mois. Du personnel du SEDEE, du 11e bataillon de génie, du wing héli, de l’unité canine inter-forces, du groupe MP, des Special Forces, d’unités des composantes air et médicale accompagne aussi les commandos. Depuis 2003 et dans le cadre de l’International Security Assistance Force (ISAF), les militaires belges veillent à la sécurité de l’aéroport de Kaboul. Le détachement est complété par une cinquantaine de militaires chargés de la gestion quotidienne des installations aéroportuaires. Brèves Interview du ministre de la Défense Places vacantes et brèves Paracommando, un défi quotidien Devenir Special Forces Nouveau dépisteur pour la Marine Clinique du voyage CCLand, département artillerie CISM day Run Pour réussir un marathon Agenda C2 2 5 6 8 10 12 14 15 16 C3 Couverture : Une section du 3e bataillon de parachutistes à l’assaut d’une maison lors d’un exercice à Lehnin (Allemagne). [ Jürgen Braekevelt ] Rectification Tickets parcs d’attractions- parcs animaliers Un ticket d’entrée Aqualibi pour adultes et enfants > 5 ans coûte € 10,50 et pas € 10. Nouvelles sportives Sleeckx relancé pour Pékin Van Lierde vers l’Ironman d’Hawaï Le judoka Koen Sleeckx est à nouveau dans la course pour les Jeux olypiques. Le 9 février, il a décroché le bronze au Tournoi Super A de Paris, dans la catégorie des moins de 73 kg. Dans la petite finale, Koen Sleeckx affrontait Dirk Van Tichelt. Il accroît donc ses chances d’aller à Pékin. Le triathlète Frederik Van Lierde a arraché son ticket pour l’Ironman d’Hawaï (31 mai) lors de l’Ironman de Taupo (Nouvelle-Zélande) le 1er mars dernier. Sa prestation est d’autant plus impressionnante qu’il participait pour la première fois à un Ironman. Jean-François Soyez Christian Decloedt Koen Sleeckx est sportif d’élite à la Défense et pompier au 10e wing tactique de Kleine-Brogel. Frederik Van Lierde est sportif d’élite à la Défense et travaille au centre de compétence matériel d’appui et produits d’Ypres. DIRECT 2008/05 [1 Entretien avec le ministre Pieter De Crem Le meilleur pour un organisme passionnant Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne privilégie aucune politique idéologique. Ce ne sera donc pas une opposition entre francophones et néerlandophones, ni entre la gauche et la droite, mais chaque fois, une action répondant à une question simple : quelle est la meilleure solution pour la Défense ? Notre département est confronté à un réel défi : faire plus, à budget identique. Si nous voulons continuer à prendre part aux opérations à l’étranger, si nous voulons que notre petit pays continue à remplir loyalement ses engagements dans le cadre international, alors nous devons trouver un nouvel équilibre entre les coûts du personnel et le budget affecté aux opérations à l’étranger. C’est un défi que je prends très à cœur. La Défense n’a cessé d’être transformée et restructurée au cours de la dernière décennie. Devons-nous attendre de nouveaux changements ? Lors de mes premiers contacts avec les diverses directions, j’ai bien senti que de nombreux militaires en avaient assez des réformes. Cela n’empêche pas qu’il y ait la volonté de changer - et surtout d’améliorer - certaines procédures et choses qui fonctionnent moins bien. Donc, pour répondre à votre question : oui, je puis vous assurer que la situation ne restera pas telle qu’aujourd’hui, mais je ne compte pas lancer de réforme pour le simple plaisir. Je souhaite remettre la Défense à la place qui est la sienne, c’est-à-dire dans les têtes et les cœurs des citoyens. Que pensez-vous du concept de carrière mixte (CCM) ? Pensez-vous apporter vos propres influences ou présenter un concept totalement refondu ? Personne ne peut nier qu’à l’heure actuelle, il existe un réel problème de perDIRECT 2008/05 2007/02 [2 Le Soir Quels sont vos intentions et vos objectifs à court terme pour la Défense ? Que voulez-vous changer à tout prix ? Depuis le 21 décembre dernier, Pieter De Crem est le ministre de la Défense du gouvernement intérimaire Verhofstadt III. Le capitaine est connu, mais pas encore ses objectifs. Cet entretien ouvert nous permet de mieux cerner ses desseins. sonnel à différents niveaux. Notamment du côté du recrutement et des départs. La pyramide des âges de la Défense est parallèle à celle du pays : inversée, avec une base trop étroite et une pointe trop large. Notre département n’échappe pas non plus au vieillissement de la population. Nous devons trouver une solution à ce problème, c’est l’évidence. La Défense a donc manifestement besoin d’un concept de carrière, mais personnellement, je ne suis pas convaincu que ce CCM résoudra les problèmes. Saviezvous que les premiers effets ne sont pas attendus avant 2018 ? Autrement dit, nous aurons perdu neuf précieuses années. Je suis persuadé que nous devons pouvoir enregistrer des résultats d’ici 2011. Comment ? Je vous informerai en temps utile, mais après concertation avec tous les intéressés. Depuis longtemps, les coûts élevés du personnel rongent les marges budgétaires pour les frais de fonctionnement et les investissements en matériel. Le département est sans cesse contraint de se serrer la ceinture et reçoit moins de moyens. Un relèvement du budget de la Défense ne s’impose-t-il pas ? Comme je le disais, l’impact du coût du personnel sur le budget nuit au fonctionnement opérationnel du département. Tous les citoyens ne sont pas convaincus de l’utilité de ce dernier. Moi, oui. La Défense a des raisons d’exister. C’est pourquoi nous devons avoir l’audace de répondre à la question : vers où voulonsnous aller avec l’armée belge du XXIe siècle ? J’ai foi en une armée souple et bien équipée, moderne et performante. L’armée danoise fonctionne avec un DG IPR “Le rôle de l’Otan et des Nations unies dans le domaine de la paix mondiale n’est pas à sous-estimer.” Sur la photo : nos troupes sous bannière des Nations unies au Liban. budget identique au nôtre, des troupes deux fois moins nombreuses et constate une disparité similaire. Pour l’instant, le Danemark s’active à renverser la proportion 60/40 en faveur des investissements et des opérations. Il parvient à envoyer 2.000 militaires pratiquement en permanence en opération à l’étranger et, à court terme, espère en engager 5.000. Je ne dis pas que le Danemark est mon exemple dans ce domaine, mais bien la preuve que c’est possible. Ces dernières années, la Défense a multiplié les investissements : MPPV Dingo2, Pandur, NH90, AIV Piranha, frégates... Pensez-vous à d’autres acquisitions ? Une armée moderne doit se doter de systèmes d’armes modernes pour assurer en premier lieu la sécurité de ses militaires. C’est pourquoi la poursuite des investissements était nécessaire et même justifiée. Lorsque j’ai rendu visite à nos troupes au Kosovo, on m’a montré un mortier de 1945. Une arme de 50 kilos qui porte à 3 km, alors que des mortiers modernes pèsent deux fois moins et tirent deux fois plus loin. Je ne dis pas qu’il faut tout balayer d’un revers de main et repartir de zéro, mais si nous voulons être performants, je pense qu’il est nécessaire de continuer à moderniser nos armements. Que pensez-vous de l’apport actuel de la Défense belge dans les organisations internationales, en particulier les Nations unies, l’Otan et l’Union européenne (UE) ? Selon vous, la Belgique s’engage-t-elle suffisamment à l’étranger ? Pourquoi la Belgique a-t-elle besoin d’une armée ? En tout premier lieu, pour garantir la sécurité de son territoire national. Ensuite, parce qu’elle endosse ses responsabilités et s’engage à contribuer aux projets internationaux. D’où notre participation actuelle aux forces internationales de paix dans le contexte UE, Otan et Onu. Nos militaires y font un travail précieux, dans des conditions pas toujours évidentes. Et comme vous le savez, le risque zéro n’existe jamais. Cela n’empêche qu’on nous demande d’en faire davantage. Pas seulement nos partenaires internationaux : nos militaires aussi le veulent. Et c’est au gouvernement de répondre, positivement ou non, à cette question. Les raisons pour lesquelles nous ne sommes pas intervenus par le passé sont nombreuses. Mais je puis vous donner au moins une bonne raison pour laquelle nous devons maintenant nous jeter à l’eau : en notre qualité de petit pays, il est important d’être un partenaire fiable. Ce qui a été convenu par le passé doit être respecté. Cela vaut pour beaucoup de choses dans la vie, mais certainement pour les accords militaires. Le rôle de l’Otan et des Nations unies dans le domaine de la paix mondiale n’est pas à sous-estimer. Si tous les Jürgen Braekevlet “La poursuite des investissements est nécessaire et même justifiée.” Sur la photo: un des deux Airbus A310-200 de la Défense. DIRECT 2008/05 2007/02 [3 Christian Decloedt On a beaucoup parlé de la réduction de l’aide aux tiers. Qu’en est-il? “Depuis une dizaine d’années, les femmes demandent davantage l’accès aux postes autrefois considérés comme réservés aux hommes.” États membres faisaient la sourde oreille à la demande d’envoi de troupes, il ne resterait bientôt plus rien de l’alliance et ce serait à nouveau du chacun pour soi. Avec toutes les conséquences funestes que vous pouvez imaginer. Nous avons naguère eu grand besoin de nos partenaires, ils ont maintenant besoin de nous. Et d’ailleurs, notre armée est formée et équipée pour cela. Souhaitez-vous davantage de femmes dans les rangs de l’armée ? Très longtemps, leur rôle s’est borné aux tâches administratives et soignantes. Mais depuis une décennie, les femmes demandent davantage l’accès à des postes autrefois considérés comme réservés aux hommes. La Défense applique une politique de la diversité à laquelle je souscris sans réserve. Si notre département veut refléter la société, il me semble évident qu’il doive incorporer davantage de femmes. D’allochtones aussi. Vous souhaitez introduire le service militaire volontaire. Quand entrera-t-il en vigueur ? Le service militaire volontaire est à mes yeux l’un des instruments pour résorber le problème du recrutement. Les jeunes gens doivent pouvoir apprendre à connaître l’armée depuis l’intérieur. C’est un département passionnant avec une très grande variété d’horizons et de postes de travail. Avec la Défense, quiconque, un tant soit peu aventurier, peut trouver des possibilités somme toute peu fréquentes dans le civil. Mais trop peu le savent... Pour garder notre rang au niveau international, nous avons besoin de jeunes gens talentueux. Nous en avons, mais pas assez. L’idée du service militaire sur base volontaire est revenue plusieurs fois sur la table, mais sans que l’on y travaille réellement. Saviez-vous que le précédent gouvernement avait même voté un cadre régulateur, mais qu’il n’a jamais été mis en pratique ? Cela doit changer. L’aide aux tiers, ce sont des prestations que la Défense peut exécuter lorsqu’elles correspondent à des actions d’utilité publique à but humanitaire, patriotique ou culturel. L’inspection des Finances a déjà plusieurs fois épinglé la concurrence déloyale que pourrait pratiquer la Défense dans certains secteurs et a stigmatisé l’absence de règlement complet relatif à cette aide aux tiers. Quand on pilote un département comme celui de la Défense, il faut des règles transparentes qui balisent clairement ce que l’on peut et ne peut pas faire, sans quoi on favorise une situation où l’arbitraire prend systématiquement le dessus. Une fois oui, une fois non... J’ai dès lors réclamé la rédaction d’un règlement clair et complet. Jusqu’à sa publication, chaque demande devra être avalisée par le conseil général de l’inspection des Finances. Mais soyons clairs : je tiens vivement à ce que les jeunes aient l’occasion de voir par eux-mêmes ce à quoi la haine et l’indifférence peuvent aboutir. L’éducation à la mémoire n’est pas un vain mot ni un concept vide de sens. La Défense réalise des efforts considérables en ce domaine. Nous sommes entre autres responsables de la gestion des forts de Breendonk et d’Eben-Emael, de la gestion et l’entretien des cimetières militaires belges, nous avons récemment visité les camps d’Auschwitz et Birkenau, nos hommes de retour d’opérations à l’étranger se rendent dans des écoles pour narrer leurs expériences... Tout cela pour conscientiser les jeunes à l’importance de la paix. [ Texte : K.V.D. / Trad. D.L. ] Christian Decloedt “Le service militaire volontaire est à mes yeux l’un des instruments pour résorber le problème du recrutement. Les jeunes gens doivent pouvoir apprendre à connaître l’armée depuis l’intérieur. À la Défense, quiconque, un tant soit peu aventurier, reçoit des possibilités somme toute peu fréquentes dans le civil.” DIRECT 2008/05 2006/13 [4 2007/02 Places en bref vacantes (m/f) en bref Places vacantes (m/f) Plus de places vacantes : http://dghr.mil.intra Pour : volontaire ou fonctionnaire niveau D Fonction : Plaats: Inscriptions : Ref : serveur mess-cuisinier Club reine Elisabeth, Evere avant le 31 Mar 08 message HRG-C3 08-074048 du 06 Fev 08 Fonction : Lieu : Inscriptions : Ref : dactylo-chauffeur EM Prov Luxembourg, Arlon avant le 14 Avr 08 message HRG-C3 08-097189 du 14 Fev 08 Fonction : Lieu : Inscriptions : Contact: Ref : personnel de sécurité (code 6424110) 10e wing tactique, Kleine-Brogel avant le 04 Avr 08 Maj d’avi Vleugels au 9-2671-2245 message HRG-CF 08-111740 du 21 Fev 08 Pour : sous-officier d’élite Fonction : Lieu : secrétaire NATO Special Operations Coordination Centre, Be Part Shape, Mons Inscriptions : avant le 11 Avr 08 message HRG-C2 07-3116429 du 15 Jun 07 Ref : Fonction : gestionnaire de système informatique budgétaire et financier DG MR – section budget, Evere Lieu : Inscriptions : avant le 21 mar 08 Contact: Cdt F. Libert au 9-2400-7220 message HRG-C2 08-100384 du 18 Fev 08 Ref : Un handicap n’est pas un frein pour la Défense La Défense est le service public qui offre le plus de perspectives à une personne handicapée. Actuellement, 3,87% du personnel civil employé par la Défense souffre d’un handicap alors que la moyenne des services publics est de 1,77%. L’année passée, un Arrêté royal a placé la barre pour l’ensemble des départements à 3% à l’horizon 2010. La Défense a, de fait, déjà dépassé cet objectif. Le personnel militaire doit répondre à des critères physiques et intellectuels pour rester opérationnel. Toutefois, ceux qui deviennent handicapés suite à un accident du travail sont guidés pour trouver, dans la mesure du possible, un emploi adapté au sein du département. Hommage aux vétérans Le lundi 7 avril est le jour des vétérans. Le ministère de la Défense et l’Institut des vétérans – INIG leur rend hommage sur l’esplanade du parc du Jubilé. Ces hommes et ces femmes ont risqué leur vie lors de missions difficiles, souvent pour aider des populations en détresse aux quatre coins du monde. Ils ont porté haut les couleurs de notre pays et furent le symbole du professionnalisme et de l’expertise de nos forces armées à l’étranger. Pour : Maj of Cdt .50 Ref : officier de liaison Abidjan, Côte d’Ivoire avant le 21 Mar 08 Cdt Paelinck au 9-2820-6319, e-mail [email protected]. messageHRG-C/Synth 08-118891 du 25 Fev 08 Nicolas Deplanque Fonction : Lieu : Inscriptions : Contact: Débriefing Le département d’état-major Opérations et entraînement a ouvert un site intranet qui reprend les leçons tirées lors des opérations (lessons learned). Le site (http://edefense. mil.intra/sites/OpsAtDefense/LessonsLearned) donne le concept général, leur origine et une adresse pour obtenir plus d’informations dans un domaine particulier. Une autre base de données intranet (http://lessonslearned.idcn.mil.intra) fournit des informations concrètes et donne la possibilité d’ajouter des remarques ou des solutions. Celle-ci est accessible aux commandants de détachement et chefs de service enregistrés. Plus d’informations au 9-2400-3355 (ACOS Ops & Trg/ Eval & LL) ou e-mail [email protected]. Le 7 avril 1994, 10 paracommandos belges ont été assassinés à Kigali. Réduction sur un DVD de l’IGN L’institut national géographique a rassembléDan tousbrengen les réseaux Op maandag 7 april is het Veteranendag. het cyclistes devan Flandre et toutes les Instituut routes LFvoor (routes cyclistes ministerie Veteranen Defensie en het de longue distance) sur une carte digitale au 1:50hulde 000. aan Le – NIOOO op de esplanade van het Jubelpark personnel de la Défense peut commander ce waagden DVD au prix de hun veteranen. Deze vrouwen en mannen immers 35 lieu tijdens de 49,95 euros. La demande peut seVaak faire ooiteuros hun au leven, soms delicate opdrachten. sur le sitezijhttp://www.ngi.be/FR/FR1-15.shtm Indiquez votre hielpen de ontredderde bevolking, in alle. uithoeken adresse mail militaire et, dans case “Firme”, van de wereld. Zij hielden delakleuren van onsvotre landmatricule hoog werden het symbool de en expertise van en van vakkennis Plus de renseignements auprès de Myriam Van Doorslaer au onze strijdkrachten in het buitenland. 02 629 82 94, fax 02 629 82 83 ou e-mail [email protected]. DIRECT 2008/05 [5 Paracommando : profil, formation, Belgische F-16’s controleren Baltischcarrière luchtruim Vous avez dit paracommando ? Le paracommando doit faire preuve de solides qualités physiques. Parcourir à pied de longues distances, un sac à dos vissé sur les épaules. Dans le sac, de quoi vivre et survivre pendant plusieurs jours. Sur l’homme, l’armement de base, des munitions, une arme d’appui, des munitions supplémentaires, des moyens de transmission, du matériel de franchissement ! La liste, bien entendu, n’est pas exhaustive. Le paracommando doit encore démontrer des qualités caractérielles à part. S’adapter à des conditions de vie rustiques, évoluer en totale autonomie, accepter les risques liés à la mission. Soldat, sous-officier ou officier, peu importe le grade, vous devrez prendre des décisions et assumer des responsabilités. Développer ces qualités est une chose, mais maintenir un tel niveau de professionnalisme, réussir les tests d’aptitude paracommandos chaque année, voilà le véritable défi ! Jürgen Braekevelt 6 1944, Jour-J. Des parachutistes sont projetés derrière les lignes allemandes dans la presqu’île du Cotentin en France. Le débarquement en Normandie a commencé. Un scénario qui reste d’actualité pour les unités paracommandos. Voyez plutôt : vous abordez l’objectif par des moyens aériens. Atterrissage d’assaut, saut en parachute depuis un avion ou héliportage jusqu’à l’objectif. Vous progressez sur un terrain difficile nécessitant des franchissements d’obstacles naturels tels que rochers ou cours d’eau. Vous évoluez en profondeur, sur un terrain non sécurisé, dans une situation de crise. Tout ça dans un contexte opérationnel bien particulier : raid, embuscade, infiltration, contact partisan. JUIN Devenir paracommando ? Une formation exigeante, mais certainement pas inabordable. Rester paracommando ? Un défi quotidien, une course de longue haleine. État des lieux... le processus de sélection. Soyez attentifs, car pour les candidats paracommandos, l’examen médical et les tests de condition physique sont plus exigeants. Vous êtes retenu en ordre utile ? Direction Arlon (pour les francophones) ou BourgLéopold (pour les néerlandophones) afin de suivre une formation de base de treize semaines. Au programme, entre autres : règlement, premiers soins, tir, tactique individuelle. Des domaines que tous les militaires doivent maîtriser. C’est à Marche-les-Dames, au centre d’entraînement des commandos (CE Cdo), que vous commencerez véritable- Intéressé par une carrière chez les paracommandos ? Rendez-vous dans une maison de la Défense ou adressez-vous à votre commandement ; vous recevrez toutes les informations nécessaires. Une fois votre décision prise, vous entamerez DIRECT 2008/05 2007/02 [6 Jürgen Braekevelt Recrutement et sélection ment la formation paracommando. Durant les huit premières semaines, vous développerez votre niveau d’endurance, de résistance et d’audace. L’accent sera également mis sur l’aspect caractériel. Vous apprendrez à réagir dans des délais très courts. Vous vous entraînerez quelles que soient les conditions météorologiques. Vous survivrez sur le terrain avec un équipement minimum. Ensuite, pendant quatre semaines, vous passerez le brevet A commando. Vous devrez maîtriser et pratiquer, de jour comme de nuit et en toute sécurité, les techniques rochers, amphibies et commandos. Le colonel Lupcin, chef de corps du CE Cdo, précise : “Nous apprenons à nos soldats à avoir confiance en eux. Nous ne recherchons pas le danger, nous apprenons à le contrôler”. Couronnement de votre parcours, l’obtention du brevet A parachutiste après quatre semaines de formation au centre d’entraînement des parachutistes de Schaffen. La vie en unité Au sein de la Défense, il existe une capacité de commandement paracommando : l’Immediate reaction capability – régiment paracommando (IRC – Regt Para Cdo), situé à Evere et composé d’une cinquantaine de militaires. Dépendant de cet état-major, trois unités de combat : le 1er bataillon de parachutistes à Diest (1 Para), le 2e bataillon de commandos à Flawinne (2 Cdo) et le 3e bataillon de parachutistes à Tielen (3 Para). La mission de l’IRC – Regt Para Cdo est double : mener des opérations dans des délais rapides (du type opération d’évacuation de non-combattants) et veiller à la mise en condition de ses unités (entraînement et exercices). D’autres unités, ne dépendant pas de l’IRC – Regt Para Cdo, possèdent également une capacité paracommando, mais dans une mesure plus limitée. L’idée ici est de disposer de personnel breveté paracommando dans tous les métiers de la composante terre. Paracommando ? Définitivement plus [ X.B. ] qu’un brevet ! Les unités avec une capacité paracommando : • 1er régiment d’artillerie de campagne à Bastogne • 1er régiment de chasseurs à cheval – guides à Lombardsijde • 11e bataillon du génie à Burcht • 2e régiment d’artillerie de campagne – batterie d’artillerie de campagne paracommando à Brasschaat • 2/4e régiment de chasseurs à cheval à Saive • 20e bataillon logistique à Heverlee • 4e bataillon du génie à Amay • 6e groupe systèmes de communication et d’information (CIS) à Heverlee Jürgen Braekevelt À l’issue de la formation, vous rejoignez votre unité d’affectation. Encore trois mois d’évaluation, sous les conseils bienveillants d’un parrain, et vous voilà enfin reconnu comme paracommando à part entière. Désormais débute une autre vie, alternant travail quotidien au quartier et exercices sur le terrain. Vous serez souvent parti, en manœuvre ou en opération, aux quatre coins du monde. Le lieutenant Vincent, chef de peloton au 2e bataillon de commandos (2 Cdo), ajoute : “C’est dans ces situations de stress et de fatigue avancée que se crée l’esprit de cohésion qui fait la force des paracommandos.” En unité, les semaines se suivent, mais ne se ressemblent pas : vous savez toujours quand le service commence, mais jamais quand il se termine. Le sergent Schmitt, chef de section au 2 Cdo, prévient : “Vous arrivez à la caserne le lundi matin. Votre chef vous dit d’annuler vos projets pour le lendemain soir, car il y a saut de nuit”. Chez les paracommandos, la flexibilité n’est pas un vain mot. DIRECT 2008/05 [7 L’appel du Special forces Group Un corps d’élite Tu es jeune et tu en veux ? Tu n’as pas froid aux yeux ? Alors, le Special forces Group est fait pour toi. Si tu réussis une formation passionnante, mais difficile, tu pourras te considérer comme faisant partie de l’élite. Tu seras en effet un militaire hautement qualifié, menant des tâches variées, exigeantes et pleines d’aventures. Petite présentation. C HEZ LE SPECIAL FORCES GROUP (SF Gp) ), on fait partie d’une véritable équipe. Elles sont six pour l’instant: deux amphibies, deux aériennes et deux terrestres. Les membres des deux équipes amphibies sont formés comme plongeurs, ceux des équipes aériennes ont suivi une formation de saut en chute libre en parachute et leurs collègues terrestres sont des cracks du terrain. Chacun des six membres de l’équipe est en outre spécialisé dans un domaine spécifique : explosifs, tireur d’élite, médical... On peut subdiviser les missions du SF Gp en trois catégories. Les premières concernent la reconnaissance et la surveillance (par exemple l’observation d’une cible sur une longue période ou la sécurité du personnel d’une ambassade belge à l’étranger). Nos forces spéciales effectuent aussi des tâches d’assistance militaire. Il s’agit parfois de former des soldats d’armées étrangères, comme, il y a quelques années, celle de la Mongolie. Des collègues SF américains ont par exemple assuré les communications avec des éléments isolés de l’Alliance afghane. La troisième catégorie comprend les actions directes, comme le guidage d’avions vers des cibles terrestres, la libération d’otages, des manoeuvres antiterroristes, la capture de criminels de guerre, etc. Les membres du SF Gp sont formés pour accomplir n’importe quelle mission dans n’importe quel environnement. Même le désert, la jungle ou les zones polaires. Pas pour les petits zizis ! Il faut savoir que la route menant au SF Gp est longue et parsemée d’embûches. C’est d’ailleurs là que réside le défi : celui qui atteint la ligne d’arrivée est forcément un as. Récompense des efforts consentis : une carrière exigeante, certes, mais passionnante et variée. • La sélection des candidats SF Gp se fait d’abord par une semaine de tests qui précède la formation effective des membres d’équipe opérationnels ou opérateurs SF. Cette semaine est ouverte à tout militaire, mais il va sans dire qu’il vaut mieux être sérieusement préparé. Il faudra quand même relever plusieurs défis physiques et mentaux sous la forme d’épreuves individuelles et collectives. • Si tu as été retenu, tu pourras commencer la formation de base comme opérateur SF. Ce stage de quatre mois et demi fera de toi un militaire hautement spécialisé. Tu travailleras parfois en équipe, parfois en isolement total, fort éloigné [ Texte : K.V.D. / Trad. D.L. ] Nicolas Deplanque Jürgen Braekevelt DIRECT 2008/05 2007/02 [8 des lignes amies. Tu apprendras aussi à travailler clandestinement en territoires hostiles. • Puis vient la phase de formation continue s’étalant sur un an. Tu acquiers d’abord des compétences pour toutes les missions SF, puis tu te qualifies dans l’une des trois spécialisations d’équipe (plongée, chute libre ou montagne). Les brevets A de parachutiste et de commando sont d’autres objectifs à atteindre. Enfin, tu te prépares à l’une des six fonctions spécifiques d’une équipe Special forces. Jürgen Braekevelt Pour des renseignements plus précis ou pour toute question, tu peux t’adresser au : Special forces Group - Secrétariat Quartier Sous-lieutenant Thibaut Rue Joseph Durieux, 80 5020 Flawinne Tel. 9-2395-8210 (081 72 82 10) Fax 9- 2395-8299 (081 72 82 99) E-mail: [email protected] Les Maisons de la Défense - Centres d’information de chaque province peuvent te remettre une brochure d’information détaillée. SF Gp SF Gp DIRECT 2008/05 2007/02 [9 Système sous-marin Remus Dépisteur de la marine Il y a de l’agitation sur la plage de La Panne. Manifestement, le personnel de la marine est en effervescence. Un exercice de dépistage de mines a lieu... sur la terre ferme. Ou plutôt sur la plage. Objet de toutes les attentions : le nouveau système Remus, le nez fin de la marine. Les images du Remus sont facilement utilisables. Nous distinguons clairement l’épave d’un bateau de pêche. E N SOI, le Remus (Remote Environmental Monitoring Units) n’a rien d’impressionnant. Il ne fait qu’un mètre et demi de long et ressemble à une torpille. “Et pourtant, il apporte une solution à la détection des mines difficilement accessibles”, assure le capitaine de corvette Alex Defays. Mais il peut aussi assurer d’autres fonctions. En fait, le Remus est un engin sous-marin autonome qui collecte des informations hydrographiques, peut examiner les eaux peu profondes et faire des recherches océanographiques pour évaluer les courants, la température et la topographie des fonds sous-marins. Il peut également cartographier des épaves, détecter des objets et bien sûr, retrouver des mines et autres engins non explosés.” marins au moyen d’une caméra. “Mais on ne peut pas l’utiliser dans les eaux peu profondes. C’est par contre la force du Remus”, reprend le capitaine de corvette Defays. “Car lui parvient à détecter des objets enfouis près de la surface. Les autres chasseurs de mines ont besoin d’une dizaine de mètres au moins sous la quille. Le Remus lui, est autonome entre 3 et 100 m de profondeur. Son fonctionnement est simple : on le programme pour inspecter une surface déterminée et on l’immerge. Quelques instants plus tard, les premières images de très bonne qualité s’affichent à l’écran.” Cette nouvelle méthode de détection permet donc aux marins de gagner beaucoup de temps. “La seule autre méthode utilisée à ce jour pour examiner et déminer des eaux peu profondes était de recourir aux plongeurs, aux détecteurs de métaux et au sonar manuel. Lent et laborieux.” “Nous avons nommé cet exercice Moose parce que nous travaillons avec un collègue canadien”, nous explique Axel Defays. “Nous voulions tester le Remus en conditions hivernales. Or en hiver, pour se réchauffer, les Canadiens boivent un breuvage très spécial, le Moose milk. Ceci explique cela.” Un crack de la petite profondeur Les plongeurs mettent l’engin à l’eau pour une nouvelle recherche. DIRECT DIRECT 2008/05 2007/02 [10 [10 Jürgen Braekevelt La détection des mines a toujours été l’un des grands métiers de la marine. Celle-ci s’est dotée de nombreux outils, comme le Seafox, un appareil piloté à distance par câble et qui scrute les fonds Jürgen Braekevelt L’écran de contrôle permet de suivre le Remus lorsqu’il est en plongée. autonomie”, reprend le capitaine de corvette. “C’est le but de cet exercice : notre cellule doit pouvoir travailler depuis la terre ferme. Mais cela implique aussi Tanière d’objets mortels Jürgen Braekevelt Son côté expéditionnaire est à la fois l’une des particularités du Remus et l’un de ses atouts. “Je veux dire par là que nous devons être capables de l’utiliser en totale une préparation au niveau logistique et médical. Comme nous n’avons ni tentes, ni cuisine de campagne, ni même génératrices, nous avons demandé la collaboration de la composante terre. Les collègues du 51e bataillon logistique de Sijsele et le Field Accomodation Unit de Beauvechain nous ont prêté main forte. Ils ont installé ce véritable camp de tentes sur la plage. L’exercice Moose met en scène six plongeurs et deux opérateurs Remus. Mais pour toute la partie logistique, ils sont assistés par une dizaine de collègues.” Cependant, on aperçoit aussi quelques uniformes de la marine néerlandaise. “C’est normal vu les étroits liens de collaboration entre nos deux marines”, poursuit Defays. “En raison de la flotte mixte et de l’état-major opérationnel commun, nos deux nations s’entraînent ensemble sur le Remus.” Comme le Remus est tout récent, il faut encore chercher les bons réglages, procédures de sécurité, contextes tactiques et capacités. “C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous avons jeté notre dévolu sur la page de La Panne”, reprend Defays. “Cette partie de la mer du Nord entre la France et la Belgique est bien connue des pêcheurs : selon un accord tacite, ils rejettent à cet endroit les engins non explosés que leurs filets ont récupérés. Pour nous, c’est évidemment l’endroit idéal pour rechercher ces objets mortels. Les identifier est facile, car les images captées par le Remus sont de très haute qualité”, assure le capitaine de corvette. “Si tout se passe bien, nous ferons encore plusieurs autres exercices dans le courant de l’année. La première opération réelle avec le Remus est d’ailleurs prévue pour le mois de mai.” [ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ] DIRECT 2008/05 2007/02 [11 [11 La Travel Clinic à Neder-over-Heembeek Rendez-vous sous les tropiques Les pays tropicaux sont souvent d’une rare beauté, mais le risque d’infection est omniprésent : exposition à l’eau douce infectée, alimentation contaminée, contact sanguin, piqûres et morsures d’insectes infectés, plaies, relations sexuelles non protégées, etc. À Neder-over-Heembeek, la porte de la Travel clinic est ouverte pour tous les membres de la Défense. Si votre travail vous appelle bientôt sous les tropiques, ce détour est indispensable. Vous y recevrez en effet toutes les armes pour vous prémunir contre de microscopiques ennemis insidieux qui, tout comme des munitions ou engins explosifs, peuvent vous ôter la vie : les maladies tropicales infectieuses. L ORS D’U N E R ÉC E N T E M ISSION à Kalemie, en République démocratique du Congo, des militaires belges voulaient trouver un peu de fraîcheur après une rude journée de labeur sous le soleil de plomb des tropiques. Le dimanche, ils ont mis le cap sur le lac Tanganyika pour piquer une tête dans l’eau fraîche. De retour au bercail, six d’entre eux souffraient de fièvre, de toux et de diarrhée. De perte de poids aussi, DIRECT 2008/05 [12 jusque 8 kilos pour certains. L’origine de leurs ennuis : la schistosomiase, une infection par ver de l’eau contaminée. Certes, les risques d’infection sont les plus sérieux dans l’eau stagnante, mais ils ne sont pas exclus dans les rivières. Pas de vaccin, mais bien un traitement efficace. Selon l’adage, mieux vaut prévenir que guérir : le plus simple consiste donc à éviter le contact avec l’eau douce dans les pays tropicaux. Jos Hansoul Pas de trou dans le filet de protection Le commandant-médecin Patrick Soentjens, interne et spécialiste en maladies infectieuses à l’hôpital militaire, connaît bien le sujet. C’est le patron du Belgian armed forces - center for excellence in infectious diseases (BAF-CEID) qui a élu domicile à Neder-over-Heembeek (voir encadré) depuis le 1er septembre de l’an dernier. Patrick nous présente sa Travel clinic : “Mes collègues et moi-même conseillons les membres du personnel de la Défense appelés à l’étranger. Il s’agit d’abord de missions individuelles de longue durée outre-mer, en particulier en Amérique latine, en Afrique et dans d’autres zones du globe sujettes à des risques de malaria. Sont concernés les attachés de la Défense, les membres des special forces, les démineurs, les officiers de liaison de l’Onu et de l’Union européenne, les militaires qui partent pour de courtes périodes à titre individuel ou en équipe de contact, sans aucun appui médical, et tous ceux qui ne disposent pas d’un appui médical en Centre d’expertise Les risques sanitaires sont spécifiques à chaque destination. Fort heureusement, on peut se faire vacciner contre de nombreuses maladies comme la fièvre jaune, la polio, l’hépatite A et B, le typhus, la méningite, la rage, la rougeole, etc. Dormir sur ses deux oreilles Tout membre de la Défense déclaré apte par la médecine du travail à partir en opération (catégorie Ops A) peut se présenter à la Travel clinic. Pour que faire ? “Chaque visiteur remplit d’abord un questionnaire pour évaluer son passé médical, par exemple pour un problème spécifique comme des allergies”, poursuit Patrick. “Nous donnons ensuite un briefing détaillé sur l’Afrique ou le pays de destination, ainsi qu’une brochure d’information. Nous vérifions bien sûr la validité de toutes les vaccinations requises et administrons celles qui manquent. Enfin, chacun emporte une pharmacie de voyage.” En mission aussi, on peut toujours s’appuyer sur le savoir-faire de la Travel clinic. Les experts répondront volontiers à toute question transmise par e-mail. Il y a même une permanence téléphonique pour les cas urgents (voir informations pratiques). Informations pratiques Pour plus d’informations et un rendez-vous, adressez-vous à : Travel Clinic BAF-CEID Policlinique HCB-KA Bruynstraat 1210 Neder-over-Heembeek Tel. : 9-2820-4577 (02 264 45 77) Fax: 02 264 45 66 E-mail: [email protected] Intranet: http://kannix.idcn.mil.intra/hcb/ (cliquez sur patients guide de consultation autres spécialités travel clinic) - Infections hospitalières. Le spécialiste en maladies infectieuses, assisté par un forum technique de spécialistes (médecins, infirmiers, biologistes cliniques, etc.) donne des conseils sur les bactéries hospitalières. Par une méthode et un suivi disciplinaires, par exemple la prescription d’antibiotiques, ils affrontent les bactéries résistantes. Les conseils techniques s’adressent essentiellement aux divisions spécialisées avec des patients gravement affectés, par exemple du centre des grands brûlés. - Médecine tropicale : tout collaborateur de la Défense, de retour après un long séjour outre-mer dans des territoires sujets à des maladies infectieuses (Amérique latine et Afrique notamment), peut demander une consultation. Sans douleur particulière, la visite est recommandée entre 8 à 12 semaines (la période d’incubation de la plupart des infections) après le retour en Belgique. En cas de fièvre, diarrhée, douleurs intestinales ou cutanées, il faut bien évidemment agir sans attendre ! - Santé publique et contrôle des maladies infectieuses : les spécialistes du BAF-CEID dispensent leurs conseils techniques sur les problèmes sanitaires provoqués par des virus, comme la grippe, l’Ebola, la méningite, etc. Un militaire isolé à l’étranger ou un CMO avec un patient contaminé : tout le monde peut adresser ses questions sur la prévention et les mesures nécessaires. [ K.V.D. ] Nicolas Deplanque unité. Les membres des familles qui accompagnent les militaires pour une plus longue période sont également les bienvenus. Les centres d’opérations médicales prennent en charge ce service pour les grands détachements envoyés en mission à l’étranger. Nous nous focalisons d’abord sur les petits groupes et les individuels, de façon à ce que tous puissent profiter d’un même service.” Christian Decloedt Depuis le 1er septembre 2007, l’hôpital de Neder-over-Heembeek peut compter sur le Belgian armed forces - center for excellence in infectious diseases (BAF-CEID). Outre des conseils de voyage avant le départ, ce centre remplit trois autres missions : [ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ] DIRECT 2008/05 [13 Département artillerie Formation avec impact Après leur formation commune au département d’infanterie, les artilleurs en herbe, officiers et sous-officiers, suivent une formation spécifique pour leur arme au département d’artillerie de Brasschaat. Plusieurs mois durant, ils y apprennent les ficelles du métier, depuis le rôle d’observateur avancé jusqu’au travail du bureau de tir. C ’EST AU département d’artillerie que nos militaires se familiarisent à l’artillerie de campagne. “Nos 25 instructeurs se chargent de la formation de base des élèves officiers et sous-officiers”, commente le colonel Willy De Jonghe, commandant de l’école et du camp de Brasschaat. “Après leur formation distincte, les deux groupes se retrouvent ici. Comme ils sont appelés à collaborer fréquemment par la suite, ils s’entraînent souvent ensemble durant leur formation chez nous.” Matériel Le département d’artillerie peut également donner des séances de formation Champ de tir Le département d’artillerie, ce n’est pas que l’école : c’est aussi un champ de tir (direct et indirect) de 2.500 ha, deux stands pour techniques de tir de combat, un pour engins explosifs et un autre pour mitrailleuse .50 ainsi que deux stands de tir couverts. Des collines de sable ont été aménagées pour le feu direct, afin de capter le projectile et éviter de devoir s’entraîner sur d’immenses stands de tir. [ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ] Jos Hansoul À Brasschaat comme partout ailleurs, les formations ont beaucoup changé à la Défense. “Autrefois, nous étions également chargés de l’instruction de l’artillerie antiaérienne, mais ces cours sont désormais dispensés par le 14e ré- giment d’artillerie antiaérienne de Lombardsijde, nous avons seulement conservé le contrôle technique de la formation”, précise le commandant de l’école. Le département d’artillerie organise également la formation continuée pour sous-officiers. Dans ce domaine, les officiers se rendent au centre de compétence de la composante terre d’Arlon, où l’on y enseigne les doctrines pour les moyens de tir semi-lourds. Des changements, il n’y en a pas eu beaucoup du côté du matériel. “L’artillerie de campagne s’appuie essentiellement sur deux pièces, choisies selon l’effet désiré : l’obusier Giat de 105 mm, une pièce tractée par Unimog, et le mortier de 120 mm. Nous donnons encore des formations sur mortier de 81 mm.” spécifiques à la demande des unités. Quelques exemples : utilisation de GPS, officier de sécurité mortier, reconversion entre Giat et mortier et vice versa, officier centre de conduite de feu, observateur avancé, etc. Durant ces formations, les élèves apprennent encore à exécuter des calculs et des tirs manuellement. Il ne faut pas oublier que la technique n’est jamais infaillible et que tout appareil peut tomber en panne lors d’une séance de tir. Au niveau international, les artilleurs belges sont pratiquement les derniers à être encore capables d’effectuer des calculs sans appui technique. “Nos collègues néerlandais viennent même à Brasschaat pour en discuter lors d’un séminaire”, assure le colonel De Jonghe. DIRECT 2008/05 [14 CISM Day Run Participer avant tout Qu’est-ce que le CISM ? Jos Hansoul Le 18 février, plus de 800 militaires belges, du soldat au général, se sont réunis à Duisburg pour participer au jogging CISM 2008. À 11 HEURES TAPANTES , le colonel de l’armée suisse Alexandre Morisod, directeur des affaires générales du CISM, brandit un pistolet vers le ciel. Plus de 800 coureurs répondent à la détonation par un grand cri. Le ton est donné. L’ambiance aussi. Ce n’est pas une course : aujourd’hui s’illustre parfaitement la pensée olympique. “L’important est de participer”, déclare l’adjudant-major Jean Stienen du département d’état-major opérations et entraînement, chargé de l’organisation. Que le sport soit source d’amitié, l’adjudant-major Jan Schockaert en est la preuve. Il est RSM au centre de formation Administration de Peutie. Le virus l’a contaminé sur le tard. Au retour des Forces belges en Allemagne (FBA), il avait besoin d’un défi. Il l’a trouvé dans le marathon. Son premier, il l’a disputé à Eindhoven à l’âge de 50 ans. Aujourd’hui, il a cinq épreuves de plus à son actif. Mais il est ici à Duisburg pour soutenir ses collègues de travail. Ils sont venus à six. Certains éprouvaient bien des difficultés à atteindre le niveau des tests d’aptitude physique. C’était le signal d’entreprendre quelque chose pour maintenir sa condition. L’adjudant-major Jan Schockaert. Jos Hansoul Le président du CISM, le général de brigade italien Gianni Gola, veut inciter un maximum de militaires, d’Argentine jusqu’à la Chine, à pratiquer du sport. En Belgique, cela se fait par un jogging. Les coureurs ont le choix entre deux parcours : un peu plus de 6 km ou 10,5 partiellement sur la belle Promenade royale. Bien que les sportifs de haut niveau représentent toutes les disciplines, le but, à présent, n’est pas le résultat. La preuve : il n’y a pas de dossard au jogging CISM ! Celui qui veut se battre contre la montre en a évidemment le loisir, puisqu’un chronomètre indique son temps à l’arrivée. Mais personne n’est mal jugé. Le 18 février 1946, cinq nations européennes (Benelux, France et Danemark) créaient à Nice le Conseil international du sport militaire (CISM). C’était l’acte fondateur d’une organisation qui, soixante ans plus tard, regrouperait 131 nations. Son objectif ? Par l’exercice du sport, développer des relations d’amitié entre les armées des pays membres. L’organisation s’efforce en outre, toujours via le sport, de transmettre une image de marque plus positive du militaire auprès de la population civile. Le colonel helvétique Alexandre Morisod l’a résumé ainsi : “Les militaires qui font du sport ne s’entretuent pas”. “Nous pouvons parler d’un réel succès. 800 participants, c’est bien au-delà de nos espérances”, commente Jean. “Nous avons reçu des inscriptions de 80 unités, d’Elsenborn à Coxyde. Je suis persuadé qu’il y avait parmi eux des gens qui ne se seraient jamais inscrits s’il s’était agi d’une véritable compétition”, poursuit notre interlocuteur.” “Nous avons commencé à quatre, et manifestement, cela en attire d’autres. Le sport, c’est contagieux ! Nous sommes maintenant une dizaine à chausser nos chaussures de sport deux à trois fois par semaine”, précise Jan. “Nous parcourons environ 25 km par semaine. Quand quelqu’un est en rade, nous sommes là pour le soutenir”, poursuit-il. Et c’est précisément le but de l’activité du jour : l’amitié par le sport, le sport par l’amitié ! [ Texte : K.V.W. / Trad. D.L.] DIRECT 2008/05 [15 Préparation au marathon de Rotterdam Dévoreurs de kilomètres Le programme d’entraînement Start to run a été spécialement conçu pour affiner sa condition physique jusqu’à pouvoir courir 5.000 m à fond. À Leopoldsburg, une version militaire a vu le jour. Mais l’objectif est nettement plus ambitieux : participer au marathon de Rotterdam le 13 avril prochain. L ’IDÉE VIENT de l’adjudant-chef Erik Psink, qui travaille à la cellule portes ouvertes de la 1re brigade de Leopoldsburg. “J’ai déjà participé à quelques marathons et je voulais encourager les autres à faire de même. Avec le concept de Start to run m’est venue l’idée d’entraîner des militaires ayant déjà une bonne condition physique. Je l’ai présentée au chef d’état-major de la première brigade, sous le nom Run to marathon. Enthousiaste, il m’a autorisé à mener mon projet à bien. Dès le premier appel aux candidats, j’ai enregistré une soixantaine d’inscriptions, certaines d’autres garnisons. Mais, j’ai dû restreindre à seulement vingt places. Avec l’athlète Jos Maes, nous nous entraînons pour les former le mieux possible.” Le groupe, qui compte en ses rangs quatre femmes, est très bigarré : le plus jeune sportif a 23 ans, le plus âgé en a 50, mais tous sont de la 1re brigade. “Un militaire normalement entraîné fait un jogging deux à trois fois par semaine, soit une trentaine de kilomètres en tout. Avec un programme s’étalant sur douze semaines, nous faisons six entraînements et parcourons entre 65 et 90 km par semaine. À l’issue de la préparation, nous devrons avoir accompli quelque 800 bornes. Nous participons aussi à quelques concours, pour affiner l’esprit de compétition. Notre but n’est évidemment pas de remporter le marathon ni de faire un chrono, mais bien de franchir la ligne d’arrivée avec tout le monde. Si nous y arrivons, c’est déjà une belle performance.” Petit déjeuner C’est vrai que préparer quelqu’un pour une telle distance en seulement douze semaines exige une préparation méticuleuse. Pas seulement au niveau physique : le style de vie doit également être adapté. Erik Psink acquiesce : “Le petit-déjeuner par exemple, est devenu indispensable pour chacun. Nous nous élançons chaque matin à 8 heures et courons parfois pendant deux heures trente. Le ventre creux, ce ne serait pas tenable. Certains militaires ont donc dû réapprendre ce qu’était le petit déjeuner. Mais nous les conseillons pour améliorer leur condition, leur alimentation et leur santé. Avec la bonne ambiance qui règne dans le groupe, c’est plus facile.” Le caporal Iris Terwingen est employé au service du personnel du 18e bataillon logistique. “Ma motivation ? Disons que c’est un vrai défi. J’aime bien courir, mais je n’avais jamais songé à participer à une telle épreuve. S’entraîner seul est vraiment très difficile. Ici, on est bien encadré, on peut se faire épauler par les collègues quand ça coince...” Le premier soldat Wesley Bollyn du 2/4 régiment des lanciers est lui aussi très satisfait de l’encadrement : “Je n’avais aucune idée du mode de préparation pour un marathon, mais cela me semblait une gageure passionnante. Jusqu’à présent, les collègues de mon unité ont réagi avec enthousiasme à ma nouvelle mission. Il y a même déjà des candidats pour l’année prochaine !” Et l’avenir ? Wesley n’est pas le seul à songer au lendemain. L’organisateur et entraîneur Erik Psink prépare déjà la deuxième édition, en 2009. “Il est probable que nous n’en resterons pas là”, promet-il. “J’ai des projets de participation l’an prochain. Mais avant tout, il faut préparer tous nos gars pour Rotterdam. J’ai choisi ce marathon parce que sa bonne ambiance est réputée. Et parce qu’il y a une grande fête à l’arrivée. C’est vraiment important que ces militaires soient fiers de leurs performances lorsqu’ils franchiront la ligne. Et si cela se fait en plein milieu d’une grande assemblée populaire, c’est encore mieux.” [ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ] Jürgen Braekevelt DIRECT 2008/05 2007/02 [16 [12 Agenda Agenda C o n c e r t s vendredi 21 mars Vendredi 4 avril Peutie: : l’équipe militaire de triathlon cherche de nouveaux talents ! Si vous brillez dans les trois disciplines de ce sport exigeant et avez des résultats impressionnants, contactez sans tarder l’entraîneur de l’équipe. Renseignements et inscription : Ben Braem (entraîneur) au 9-2428-6881 (0494 45 25 28), courriel [email protected]; ou Frans Dedrie (chef d’équipe) au 050 47 67 24 (0478 55 00 03) ou courriel [email protected]. Haacht : concert de la musique royale des guides à 20 h à l’institut Don Bosco (Stationsstraat 89). Renseignements : [email protected] e-mail [email protected] Triathlon Cross jeudi 27 mars Ghlin: cross Soldat F. Cabuy sur 10 km. Départ à 10 h à l’EMI 2 (route de Wallonie, 18). Participation gratuite pour les militaires, €3 pour les civils (compte 000-3256486-02). Renseignements et inscription (avant le 20 mars) : 9-2850-3002 ou 3003 (065 88 30 02) ou 30 03 ou courriel +Mons/EMI2/[email protected]. Mountainbike vendredi 11 avril Eupen : l’Irmep organise une balade en mountainbike dans les environs d’Eupen. Parcours de 25, 40 ou 60 km. Départ entre 8 h 30 et 10 h 30 du Schönefeld. Renseignements et inscriptions : 087 59 41 91, e-mail [email protected]. Mountainbike Vendredi 18 avril Louvain : le Lionsclub Heist-Westerlo organise un concert de la musique royale des guides, à 20 h au Lemmensinstituut (Herestraat 53). Pré-vente (€ 22) auprès de Bea Ockier (tel. 014 54 61 75, e-mail : [email protected], CCP 416-1072252-08). Sur place : € 25. Vendredi 18 avril Haneffe : concert de la musique de la force aérienne, à 20 h au centre sportif et culturel (rue des templiers). Renseignements : 9-2673-2263 ou e-mail [email protected]. Jeudi 24 avril Terneuzen (Nl.) : concert de la musique royale des guides à 20 h au Scheldetheater (Westkolkstraat 16). Renseignements : [email protected]. dimanche 13 avril Vendredi 25 avril Eupen : l’Irmep et le RSC Eupen organisent le VVT Bike Day, une balade en mountainbike dans les environs d’Eupen. Parcours de 15, 25, 40 ou 60 km. Départ de 8 h à 12 h du Schönefeld. Renseignements et inscriptions : 087 59 41 91, e-mail [email protected]. Berchem-Ste-Agathe : concert de la musique royale de la force aérienne à 20 h à l’église. Renseignements : 0475 94 72 66 ou fax 064 22 73 63. Escrime Berlaar : concert de la musique royale des guides à 20 h. Renseignements : 03 420 40 10 ou fax 03 420 40 59. jeudi 17 avril Saffraanberg: l’École royale pour sous-officiers organise le premier challenge commandant ERSO à l’épée pour sous-officiers. Renseignements et inscription : Adjt Mathurin au 9-2673-2252 (011 70 22 52) ou [email protected]. Balade samedi 19 avril Weert (NL) : Dwars door Limburg, une balade internationale de 6, 12, 20, 30 ou 70 km. Participation : € 18 pour 70 km (€ 9 jusqu’à 12 ans), € 5 pour 30 km à verser sur le compte n° 850-8452652-70, € 1 sur place pour les autres distances. Renseignements et inscriptions (avant le 21 mars) au 0498 28 59 40 ou 0494 69 69 53, e-mail : [email protected] ou [email protected] Balade moto Vendredi 9 mai Oudenaarde : la musique royale des guides donne un concert à 19 h 30 sur la Grand Place. Renseignements : 09 267 37 04, fax 09 267 37 11. Jeudi 15 mai Diest: le Rotary club de Diest organise un concert de la musique royale des guides à 20 h à l’église Sainte Sulpice. Renseignements : 013 67 50 11 ou courriel [email protected]. samedi 19 avril Kleine-Brogel: 13e Kee Bee-motorrun, de 8 à 18 h 30 à partir de la base aérienne de Kleine-Brogel au profit de MS 2008, l’action de la ligue flamande de MS (multiple sclerose), comité Limbourg. Renseignements : 9-2671-2209 (011 51 22 09) ou fax 9-2671-2600 (011 51 26 00). Course d’orientation Mercredi 7 mai vendredi 25 avril Hechtel-Eksel: challenge course d’orientation du camp Beverlo. Départs de 9 à 13 h du dépôt Vlasmeer. Renseignements : adjudant Harrie Boets 9-2370-5330 (011 39 53 30), fax 9-2370-5370 (011 39 53 70) ou e-mail [email protected]. Personne Personnededecontact contact : vous : vous souhaitez souhaitez qu’une qu’une activité activité soit reprise soit dans reprise l’agenda dans l’agenda ? Envoyez ? Envoyez à la rédaction à la rédaction toutes les toutes informations les informations (avec le (avec numéro le de numéro téléphone de téléphone militaire) militaire) au moins au cinq moins semaines cinq semaines avant publication. à l’avance. Achat de matériel militaire La direction générale Material resources organise diverses ventes de matériel militaire dans tout le pays. Plus de renseignements : Yvonne Winnen au 9-2400-6737 ou 02 701 67 37; site internet : www.mil.be/sales Cash & Carry : vente publique ouverte à tous, les militaires sont invités à se présenter en tenue civile. - 15 avril : Rocourt - 29 avril : Haasdonk - 20 mai : Zutendaal - 10 juin : Rocourt DIRECT 2008/05 2006/05 [C3 2007/02 [C3 de ! n o m e l s n o r f f o s u No , /f) des médecins (m e ut cr re e ns La Défe térinaires pharmaciens, vé médical et du personnel he encore utile et plus proc La Défense : plus Éditeur responsable : Ivo Van Lembergen – DG IPR – Bloc 5, quartier Reine Élisabeth, 1 rue d’Evere – 1140 Bruxelles 02 701 73 27– Service clientèle & distribution : 02 755 61 82 – Fax 02 755 55 57 – E-mail : [email protected] – Rédactrice en chef : An De Smedt 02 701 47 55 – Secrétariat de rédaction et planning : Herbert Gysens 02 701 12 72 – E-mail : [email protected] – Rédaction finale : Patrick Thomée, Johan Van Herck 02 701 63 62 – Rédacteurs : Concetto Bandinelli, Michaël Behets, Xavier Bonnewijn, Frédéric Guillaume, Kris Van Doorsselaere, Margot Van Waeyenberghe, Kurt Verwilligen 02 701 48 60 – Avec la collaboration de : Didier Lemaire, Vertaalbureau Oneliner – Photographie : Malek Azoug, Pierre Bogaert, Patrick Bouillon, Jürgen Braekevelt, Christian Decloedt, Philippe Dehuit, Nicolas Deplanque, Jos Hansoul, Christian Theys 02 701 48 63 – Diathèque : JeanFrançois Soyez, 02 755 61 95 – Creative director : Olivier Ferneeuw 02 701 73 10 – Creative project manager : Stéphane Lowagie 02 701 74 54 – Creative officers : Vincent Bordignon, Paula Corbeels, Patrice Hornez, Koen Saelens, Marie-Rose Schiemsky, Chantal Theys, Patrick Van den Borre, Hedwig Van Mellaert 02 701 75 01 – Print House Defence : Patrick Vansteenkiste 02 701 38 76. 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