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Bimensuel militaire – 18 mars 2008 – Bureau de dépôt : Bruxelles X – 9e année – p209302 – Édité par DG IPR
2008 /05
AU
CŒUR
DE
LA
DÉFENSE
BELGE
Interview
du ministre De Crem
Paracommandos et
Special Forces sous la loupe
Militaires belges au Tchad
Huit pilotes décrochent leurs ailes
Le mardi 19 février 2008, le Conseil
des ministres a marqué son accord pour le déploiement d’un
détachement militaire en vue
de participer à l’opération
de l’Union européenne
(Eufor) au Tchad et en République centrafricaine.
Le jeudi 21 février 2008, huit nouveaux élèves-pilotes ont
reçu leurs ailes au cours d’une cérémonie militaire organisée sur la base de Beauvechain. Le lieutenant-général aviateur Gérard Van Caelenberge, commandant de la composante air, leur a remis le précieux brevet.
Depuis 2004, la formation des candidats pilotes belges se
déroule en collaboration avec l’armée de l’air et l’aviation
légère de l’armée de terre françaises. Quatre de ces pilotes ont suivi une formation avancée de vol sur Alpha-Jet
à Tours et seront, ultérieurement, formés comme pilote de
chasse à Cazaux. Trois autres ont suivi la formation de pilote de transport à Avord et le dernier a été formé comme
pilote d’hélicoptère à Dax. Six d’entre eux ont, préalablement à leur engagement, été membres de l’A.S.B.L. royale
Les Cadets de l’air de Belgique au sein de laquelle ils avaient
pu décrocher un premier brevet de pilote de planeur.
La Belgique contribuera au
démarrage de cette opération de manière significative
dans différents domaines : renseignement, installation et entretien
des cantonnements des quartiers généraux de l’Eufor au
Tchad et participation au commandement. Le nombre de
belges engagés variera en fonction des besoins. 130 seront
sur le terrain durant la phase initiale, septante seront déployés durant le reste de la mission. Ces militaires seront
placés sous le contrôle opérationnel du commandant de
l’Eufor. La force européenne devrait avoir atteint sa capacité opérationnelle initiale au plus tard le 15 mars 2008
pour exercer son mandat pendant une année.
Des paras au service d’une reconstitution
Le but de cette reconstitution était de vérifier les dires d’une
autre parachutiste, suspectée du sabotage par le parquet de
Tongres. Un des quatre parachutistes militaires portait un
casque équipé d’une caméra pour filmer le saut. D’après
le Parquet, cette reconstitution a fourni des informations suffisantes pour le déroulement de
l’enquête judiciaire.
Photo du casque-caméra
prise en 2003
Patrick Bouillon
DIRECT 2008/05 [C2
IMG
Le 19 février, quatre parachutistes du centre d’entraînement
des parachutistes de Schaffen ont participé à la reconstitution du saut qui fut fatal à Els Van Doren le 17 novembre
2006. L’enquête devait révéler qu’il s’agissait d’un assassinat
suite au sabotage des deux parachutes de la jeune femme.
Le changement d’adresse pour l’envoi du Direct se fait uniquement par
modification de l’adresse de ‘correspondance’ auprès de votre ESA ou BC.
Commandos à Kaboul
DG IPR
Depuis le mercredi 27 février, le 2e bataillon de commandos de Flawinne a pris la relève du régiment Libération 5e de ligne de Bourg-Léopold, sur l’aéroport de Kaboul, en
Afghanistan. Le détachement ISAF 16, composé de quelque
300 hommes a été acheminé par trois avions et se trouve
désormais sur l’aéroport international de Kaboul pour une
mission de quatre mois. Du personnel du SEDEE, du 11e bataillon de génie, du wing héli, de l’unité canine inter-forces,
du groupe MP, des Special Forces, d’unités des composantes
air et médicale accompagne aussi les commandos.
Depuis 2003 et dans le cadre de l’International Security Assistance Force (ISAF), les militaires belges veillent à la sécurité de l’aéroport de Kaboul. Le détachement est complété
par une cinquantaine de militaires chargés de la gestion quotidienne des installations aéroportuaires.
Brèves
Interview du ministre de la Défense
Places vacantes et brèves
Paracommando, un défi quotidien
Devenir Special Forces
Nouveau dépisteur pour la Marine
Clinique du voyage
CCLand, département artillerie
CISM day Run
Pour réussir un marathon
Agenda
C2
2
5
6
8
10
12
14
15
16
C3
Couverture : Une section du 3e bataillon de parachutistes
à l’assaut d’une maison lors d’un exercice à
Lehnin (Allemagne).
[ Jürgen Braekevelt ]
Rectification
Tickets parcs d’attractions- parcs animaliers
Un ticket d’entrée Aqualibi pour adultes
et enfants > 5 ans coûte € 10,50 et pas € 10.
Nouvelles sportives
Sleeckx relancé pour Pékin
Van Lierde vers l’Ironman d’Hawaï
Le judoka Koen Sleeckx est à nouveau dans la course pour
les Jeux olypiques. Le 9 février, il a décroché le bronze au
Tournoi Super A de
Paris, dans la catégorie des moins de
73 kg. Dans la petite
finale, Koen Sleeckx
affrontait Dirk Van
Tichelt. Il accroît
donc ses chances
d’aller à Pékin.
Le triathlète Frederik Van Lierde a arraché son ticket pour
l’Ironman d’Hawaï (31 mai) lors de l’Ironman de Taupo
(Nouvelle-Zélande)
le 1er mars dernier. Sa
prestation est d’autant
plus impressionnante
qu’il participait pour
la première fois à un
Ironman.
Jean-François Soyez
Christian Decloedt
Koen Sleeckx est
sportif d’élite à la
Défense et pompier
au 10e wing tactique
de Kleine-Brogel.
Frederik Van Lierde
est sportif d’élite à la
Défense et travaille au
centre de compétence
matériel d’appui et
produits d’Ypres.
DIRECT 2008/05 [1
Entretien avec le ministre Pieter De Crem
Le meilleur pour un
organisme passionnant
Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne
privilégie aucune politique idéologique.
Ce ne sera donc pas une opposition entre francophones et néerlandophones, ni
entre la gauche et la droite, mais chaque
fois, une action répondant à une question
simple : quelle est la meilleure solution
pour la Défense ? Notre département est
confronté à un réel défi : faire plus, à budget identique. Si nous voulons continuer
à prendre part aux opérations à l’étranger, si nous voulons que notre petit pays
continue à remplir loyalement ses engagements dans le cadre international, alors
nous devons trouver un nouvel équilibre
entre les coûts du personnel et le budget
affecté aux opérations à l’étranger. C’est
un défi que je prends très à cœur.
La Défense n’a cessé d’être transformée et restructurée au cours de
la dernière décennie. Devons-nous
attendre de nouveaux changements ?
Lors de mes premiers contacts avec les
diverses directions, j’ai bien senti que de
nombreux militaires en avaient assez des
réformes. Cela n’empêche pas qu’il y ait
la volonté de changer - et surtout d’améliorer - certaines procédures et choses qui
fonctionnent moins bien. Donc, pour répondre à votre question : oui, je puis vous
assurer que la situation ne restera pas telle
qu’aujourd’hui, mais je ne compte pas
lancer de réforme pour le simple plaisir.
Je souhaite remettre la Défense à la place
qui est la sienne, c’est-à-dire dans les têtes
et les cœurs des citoyens.
Que pensez-vous du concept de
carrière mixte (CCM) ? Pensez-vous
apporter vos propres influences
ou présenter un concept totalement
refondu ?
Personne ne peut nier qu’à l’heure actuelle, il existe un réel problème de perDIRECT 2008/05
2007/02 [2
Le Soir
Quels sont vos intentions et vos
objectifs à court terme pour la
Défense ? Que voulez-vous changer
à tout prix ?
Depuis le 21 décembre dernier, Pieter De Crem est
le ministre de la Défense du gouvernement intérimaire
Verhofstadt III. Le capitaine est connu, mais pas
encore ses objectifs. Cet entretien ouvert nous permet
de mieux cerner ses desseins.
sonnel à différents niveaux. Notamment
du côté du recrutement et des départs.
La pyramide des âges de la Défense est
parallèle à celle du pays : inversée, avec
une base trop étroite et une pointe trop
large. Notre département n’échappe pas
non plus au vieillissement de la population. Nous devons trouver une solution
à ce problème, c’est l’évidence.
La Défense a donc manifestement besoin
d’un concept de carrière, mais personnellement, je ne suis pas convaincu que
ce CCM résoudra les problèmes. Saviezvous que les premiers effets ne sont pas
attendus avant 2018 ? Autrement dit,
nous aurons perdu neuf précieuses années. Je suis persuadé que nous devons
pouvoir enregistrer des résultats d’ici
2011. Comment ? Je vous informerai
en temps utile, mais après concertation
avec tous les intéressés.
Depuis longtemps, les coûts élevés
du personnel rongent les marges
budgétaires pour les frais de fonctionnement et les investissements
en matériel. Le département est
sans cesse contraint de se serrer la
ceinture et reçoit moins de moyens.
Un relèvement du budget de la
Défense ne s’impose-t-il pas ?
Comme je le disais, l’impact du coût du
personnel sur le budget nuit au fonctionnement opérationnel du département.
Tous les citoyens ne sont pas convaincus de l’utilité de ce dernier. Moi, oui.
La Défense a des raisons d’exister. C’est
pourquoi nous devons avoir l’audace de
répondre à la question : vers où voulonsnous aller avec l’armée belge du XXIe
siècle ? J’ai foi en une armée souple et
bien équipée, moderne et performante.
L’armée danoise fonctionne avec un
DG IPR
“Le rôle de l’Otan et des Nations unies
dans le domaine de la paix mondiale
n’est pas à sous-estimer.” Sur la photo :
nos troupes sous bannière des Nations
unies au Liban.
budget identique au nôtre, des troupes
deux fois moins nombreuses et constate
une disparité similaire. Pour l’instant, le
Danemark s’active à renverser la proportion 60/40 en faveur des investissements
et des opérations. Il parvient à envoyer
2.000 militaires pratiquement en permanence en opération à l’étranger et, à
court terme, espère en engager 5.000.
Je ne dis pas que le Danemark est mon
exemple dans ce domaine, mais bien la
preuve que c’est possible.
Ces dernières années, la Défense
a multiplié les investissements :
MPPV Dingo2, Pandur, NH90,
AIV Piranha, frégates... Pensez-vous
à d’autres acquisitions ?
Une armée moderne doit se doter de
systèmes d’armes modernes pour assurer en premier lieu la sécurité de ses
militaires. C’est pourquoi la poursuite
des investissements était nécessaire et
même justifiée. Lorsque j’ai rendu visite à nos troupes au Kosovo, on m’a
montré un mortier de 1945. Une arme
de 50 kilos qui porte à 3 km, alors que
des mortiers modernes pèsent deux fois
moins et tirent deux fois plus loin. Je ne
dis pas qu’il faut tout balayer d’un revers
de main et repartir de zéro, mais si nous
voulons être performants, je pense qu’il
est nécessaire de continuer à moderniser
nos armements.
Que pensez-vous de l’apport actuel
de la Défense belge dans les organisations internationales, en particulier les Nations unies, l’Otan et
l’Union européenne (UE) ? Selon
vous, la Belgique s’engage-t-elle
suffisamment à l’étranger ?
Pourquoi la Belgique a-t-elle besoin
d’une armée ? En tout premier lieu, pour
garantir la sécurité de son territoire national. Ensuite, parce qu’elle endosse ses
responsabilités et s’engage à contribuer
aux projets internationaux. D’où notre
participation actuelle aux forces internationales de paix dans le contexte UE,
Otan et Onu. Nos militaires y font un
travail précieux, dans des conditions
pas toujours évidentes. Et comme vous
le savez, le risque zéro n’existe jamais.
Cela n’empêche qu’on nous demande
d’en faire davantage. Pas seulement nos
partenaires internationaux : nos militaires aussi le veulent. Et c’est au gouvernement de répondre, positivement ou
non, à cette question. Les raisons pour
lesquelles nous ne sommes pas intervenus par le passé sont nombreuses. Mais
je puis vous donner au moins une bonne
raison pour laquelle nous devons maintenant nous jeter à l’eau : en notre qualité
de petit pays, il est important d’être un
partenaire fiable. Ce qui a été convenu
par le passé doit être respecté. Cela vaut
pour beaucoup de choses dans la vie,
mais certainement pour les accords militaires. Le rôle de l’Otan et des Nations
unies dans le domaine de la paix mondiale n’est pas à sous-estimer. Si tous les
Jürgen Braekevlet
“La poursuite des investissements est
nécessaire et même justifiée.” Sur la
photo: un des deux Airbus A310-200
de la Défense.
DIRECT 2008/05
2007/02 [3
Christian Decloedt
On a beaucoup parlé de la réduction de l’aide aux tiers. Qu’en est-il?
“Depuis une dizaine d’années, les
femmes demandent davantage l’accès
aux postes autrefois considérés comme
réservés aux hommes.”
États membres faisaient la sourde oreille
à la demande d’envoi de troupes, il ne
resterait bientôt plus rien de l’alliance
et ce serait à nouveau du chacun pour
soi. Avec toutes les conséquences funestes que vous pouvez imaginer. Nous
avons naguère eu grand besoin de nos
partenaires, ils ont maintenant besoin
de nous. Et d’ailleurs, notre armée est
formée et équipée pour cela.
Souhaitez-vous davantage de femmes dans les rangs de l’armée ?
Très longtemps, leur rôle s’est borné aux
tâches administratives et soignantes. Mais
depuis une décennie, les femmes demandent davantage l’accès à des postes autrefois considérés comme réservés aux hommes. La Défense applique une politique
de la diversité à laquelle je souscris sans
réserve. Si notre département veut refléter
la société, il me semble évident qu’il doive
incorporer davantage de femmes. D’allochtones aussi.
Vous souhaitez introduire le service
militaire volontaire. Quand
entrera-t-il en vigueur ?
Le service militaire volontaire est à mes
yeux l’un des instruments pour résorber
le problème du recrutement. Les jeunes
gens doivent pouvoir apprendre à connaître l’armée depuis l’intérieur. C’est un
département passionnant avec une très
grande variété d’horizons et de postes de
travail. Avec la Défense, quiconque, un
tant soit peu aventurier, peut trouver des
possibilités somme toute peu fréquentes
dans le civil. Mais trop peu le savent...
Pour garder notre rang au niveau international, nous avons besoin de jeunes
gens talentueux. Nous en avons, mais
pas assez. L’idée du service militaire sur
base volontaire est revenue plusieurs fois
sur la table, mais sans que l’on y travaille
réellement. Saviez-vous que le précédent
gouvernement avait même voté un cadre
régulateur, mais qu’il n’a jamais été mis
en pratique ? Cela doit changer.
L’aide aux tiers, ce sont des prestations
que la Défense peut exécuter lorsqu’elles
correspondent à des actions d’utilité publique à but humanitaire, patriotique ou
culturel. L’inspection des Finances a déjà
plusieurs fois épinglé la concurrence déloyale que pourrait pratiquer la Défense
dans certains secteurs et a stigmatisé
l’absence de règlement complet relatif à
cette aide aux tiers. Quand on pilote un
département comme celui de la Défense, il
faut des règles transparentes qui balisent
clairement ce que l’on peut et ne peut pas
faire, sans quoi on favorise une situation
où l’arbitraire prend systématiquement le
dessus. Une fois oui, une fois non... J’ai
dès lors réclamé la rédaction d’un règlement clair et complet. Jusqu’à sa publication, chaque demande devra être avalisée
par le conseil général de l’inspection des
Finances. Mais soyons clairs : je tiens vivement à ce que les jeunes aient l’occasion
de voir par eux-mêmes ce à quoi la haine
et l’indifférence peuvent aboutir. L’éducation à la mémoire n’est pas un vain mot ni
un concept vide de sens. La Défense réalise des efforts considérables en ce domaine. Nous sommes entre autres responsables de la gestion des forts de Breendonk
et d’Eben-Emael, de la gestion et l’entretien des cimetières militaires belges, nous
avons récemment visité les camps d’Auschwitz et Birkenau, nos hommes de retour
d’opérations à l’étranger se rendent dans
des écoles pour narrer leurs expériences...
Tout cela pour conscientiser les jeunes à
l’importance de la paix.
[ Texte : K.V.D. / Trad. D.L. ]
Christian Decloedt
“Le service militaire volontaire est à mes
yeux l’un des instruments pour résorber
le problème du recrutement. Les jeunes
gens doivent pouvoir apprendre à connaître l’armée depuis l’intérieur. À la
Défense, quiconque, un tant soit peu
aventurier, reçoit des possibilités somme
toute peu fréquentes dans le civil.”
DIRECT 2008/05
2006/13 [4
2007/02
Places
en bref
vacantes (m/f) en bref
Places
vacantes (m/f)
Plus de places vacantes :
http://dghr.mil.intra
Pour : volontaire ou fonctionnaire niveau D
Fonction :
Plaats:
Inscriptions :
Ref :
serveur mess-cuisinier
Club reine Elisabeth, Evere
avant le 31 Mar 08
message HRG-C3 08-074048 du 06 Fev 08
Fonction :
Lieu :
Inscriptions :
Ref :
dactylo-chauffeur
EM Prov Luxembourg, Arlon
avant le 14 Avr 08
message HRG-C3 08-097189 du 14 Fev 08
Fonction :
Lieu :
Inscriptions :
Contact:
Ref :
personnel de sécurité (code 6424110)
10e wing tactique, Kleine-Brogel
avant le 04 Avr 08
Maj d’avi Vleugels au 9-2671-2245
message HRG-CF 08-111740 du 21 Fev 08
Pour : sous-officier d’élite
Fonction :
Lieu :
secrétaire
NATO Special Operations Coordination
Centre, Be Part Shape, Mons
Inscriptions : avant le 11 Avr 08
message HRG-C2 07-3116429 du 15 Jun 07
Ref :
Fonction :
gestionnaire de système informatique
budgétaire et financier
DG MR – section budget, Evere
Lieu :
Inscriptions : avant le 21 mar 08
Contact:
Cdt F. Libert au 9-2400-7220
message HRG-C2 08-100384 du 18 Fev 08
Ref :
Un handicap n’est pas
un frein pour la Défense
La Défense est le service public qui offre le plus de perspectives à une personne handicapée. Actuellement, 3,87%
du personnel civil employé par la Défense souffre d’un
handicap alors que la moyenne des services publics est de
1,77%. L’année passée, un Arrêté royal a placé la barre
pour l’ensemble des départements à 3% à l’horizon 2010.
La Défense a, de fait, déjà dépassé cet objectif. Le personnel militaire doit répondre à des critères physiques et
intellectuels pour rester opérationnel. Toutefois, ceux qui
deviennent handicapés suite à un accident du travail sont
guidés pour trouver, dans la mesure du possible, un emploi
adapté au sein du département.
Hommage aux vétérans
Le lundi 7 avril est le jour des vétérans. Le ministère de la
Défense et l’Institut des vétérans – INIG leur rend hommage sur l’esplanade du parc du Jubilé. Ces hommes et
ces femmes ont risqué leur vie lors de missions difficiles,
souvent pour aider des populations en détresse aux quatre
coins du monde. Ils ont porté haut les couleurs de notre
pays et furent le symbole du professionnalisme et de l’expertise de nos forces armées à l’étranger.
Pour : Maj of Cdt .50
Ref :
officier de liaison
Abidjan, Côte d’Ivoire
avant le 21 Mar 08
Cdt Paelinck au 9-2820-6319,
e-mail [email protected].
messageHRG-C/Synth 08-118891
du 25 Fev 08
Nicolas Deplanque
Fonction :
Lieu :
Inscriptions :
Contact:
Débriefing
Le département d’état-major Opérations et entraînement
a ouvert un site intranet qui reprend les leçons tirées lors
des opérations (lessons learned). Le site (http://edefense.
mil.intra/sites/OpsAtDefense/LessonsLearned) donne le
concept général, leur origine et une adresse pour obtenir
plus d’informations dans un domaine particulier.
Une autre base de données intranet (http://lessonslearned.idcn.mil.intra) fournit des informations concrètes
et donne la possibilité d’ajouter des remarques ou des
solutions. Celle-ci est accessible aux commandants de
détachement et chefs de service enregistrés.
Plus d’informations au 9-2400-3355 (ACOS Ops & Trg/
Eval & LL) ou e-mail [email protected].
Le 7 avril 1994, 10 paracommandos belges ont été assassinés à Kigali.
Réduction sur un DVD de l’IGN
L’institut
national
géographique
a rassembléDan
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les réseaux
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7 april
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et toutes
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longue distance)
sur une carte
digitale
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Jubelpark
personnel
de la Défense
peut commander
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DVD au prix
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hun veteranen.
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lieu tijdens
de 49,95
euros.
La demande
peut seVaak
faire
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soms
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opdrachten.
sur
le sitezijhttp://www.ngi.be/FR/FR1-15.shtm
Indiquez votre
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de ontredderde bevolking, in alle. uithoeken
adresse
mail militaire
et, dans
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de wereld.
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delakleuren
van onsvotre
landmatricule
hoog
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het
symbool
de
en
expertise
van
en
van
vakkennis
Plus de renseignements auprès de Myriam Van Doorslaer
au
onze
strijdkrachten
in
het
buitenland.
02 629 82 94, fax 02 629 82 83 ou e-mail [email protected].
DIRECT 2008/05 [5
Paracommando
: profil, formation,
Belgische F-16’s controleren
Baltischcarrière
luchtruim
Vous avez dit
paracommando ?
Le paracommando doit faire preuve de
solides qualités physiques. Parcourir à
pied de longues distances, un sac à dos
vissé sur les épaules. Dans le sac, de quoi
vivre et survivre pendant plusieurs jours.
Sur l’homme, l’armement de base, des
munitions, une arme d’appui, des munitions supplémentaires, des moyens de
transmission, du matériel de franchissement ! La liste, bien entendu, n’est pas
exhaustive. Le paracommando doit encore démontrer des qualités caractérielles à part. S’adapter à des conditions de
vie rustiques, évoluer en totale autonomie, accepter les risques liés à la mission.
Soldat, sous-officier ou officier, peu importe le grade, vous devrez prendre des
décisions et assumer des responsabilités.
Développer ces qualités est une chose,
mais maintenir un tel niveau de professionnalisme, réussir les tests d’aptitude
paracommandos chaque année, voilà le
véritable défi !
Jürgen Braekevelt
6
1944, Jour-J. Des parachutistes sont projetés derrière les
lignes allemandes dans la presqu’île du Cotentin en France. Le débarquement en Normandie a commencé.
Un scénario qui reste d’actualité pour les
unités paracommandos. Voyez plutôt :
vous abordez l’objectif par des moyens
aériens. Atterrissage d’assaut, saut en
parachute depuis un avion ou héliportage jusqu’à l’objectif. Vous progressez
sur un terrain difficile nécessitant des
franchissements d’obstacles naturels tels
que rochers ou cours d’eau. Vous évoluez
en profondeur, sur un terrain non sécurisé, dans une situation de crise. Tout ça
dans un contexte opérationnel bien particulier : raid, embuscade, infiltration,
contact partisan.
JUIN
Devenir paracommando ? Une formation exigeante,
mais certainement pas inabordable. Rester paracommando ?
Un défi quotidien, une course de longue haleine.
État des lieux...
le processus de sélection. Soyez attentifs,
car pour les candidats paracommandos,
l’examen médical et les tests de condition physique sont plus exigeants. Vous
êtes retenu en ordre utile ? Direction Arlon (pour les francophones) ou BourgLéopold (pour les néerlandophones) afin
de suivre une formation de base de treize
semaines. Au programme, entre autres :
règlement, premiers soins, tir, tactique
individuelle. Des domaines que tous les
militaires doivent maîtriser.
C’est à Marche-les-Dames, au centre
d’entraînement des commandos (CE
Cdo), que vous commencerez véritable-
Intéressé par une carrière chez les paracommandos ? Rendez-vous dans une
maison de la Défense ou adressez-vous
à votre commandement ; vous recevrez
toutes les informations nécessaires. Une
fois votre décision prise, vous entamerez
DIRECT 2008/05
2007/02 [6
Jürgen Braekevelt
Recrutement et sélection
ment la formation paracommando. Durant les huit premières semaines, vous
développerez votre niveau d’endurance,
de résistance et d’audace. L’accent sera
également mis sur l’aspect caractériel.
Vous apprendrez à réagir dans des délais très courts. Vous vous entraînerez
quelles que soient les conditions météorologiques. Vous survivrez sur le terrain
avec un équipement minimum. Ensuite,
pendant quatre semaines, vous passerez le brevet A commando. Vous devrez
maîtriser et pratiquer, de jour comme de
nuit et en toute sécurité, les techniques
rochers, amphibies et commandos. Le colonel Lupcin, chef de corps du CE Cdo,
précise : “Nous apprenons à nos soldats
à avoir confiance en eux. Nous ne recherchons pas le danger, nous apprenons à le
contrôler”. Couronnement de votre parcours, l’obtention du brevet A parachutiste après quatre semaines de formation
au centre d’entraînement des parachutistes de Schaffen.
La vie en unité
Au sein de la Défense, il existe une capacité de commandement paracommando :
l’Immediate reaction capability – régiment
paracommando (IRC – Regt Para Cdo), situé à Evere et composé d’une cinquantaine
de militaires. Dépendant de cet état-major,
trois unités de combat : le 1er bataillon de
parachutistes à Diest (1 Para), le 2e bataillon de commandos à Flawinne (2 Cdo)
et le 3e bataillon de parachutistes à Tielen
(3 Para). La mission de l’IRC – Regt Para
Cdo est double : mener des opérations
dans des délais rapides (du type opération d’évacuation de non-combattants) et
veiller à la mise en condition de ses unités
(entraînement et exercices). D’autres unités, ne dépendant pas de l’IRC – Regt Para
Cdo, possèdent également une capacité
paracommando, mais dans une mesure
plus limitée. L’idée ici est de disposer de
personnel breveté paracommando dans
tous les métiers de la composante terre.
Paracommando ? Définitivement plus
[ X.B. ]
qu’un brevet !
Les unités avec une capacité
paracommando :
• 1er régiment d’artillerie de campagne
à Bastogne
• 1er régiment de chasseurs à cheval –
guides à Lombardsijde
• 11e bataillon du génie à Burcht
• 2e régiment d’artillerie de campagne
– batterie d’artillerie de campagne
paracommando à Brasschaat
• 2/4e régiment de chasseurs à cheval
à Saive
• 20e bataillon logistique à Heverlee
• 4e bataillon du génie à Amay
• 6e groupe systèmes de communication
et d’information (CIS) à Heverlee
Jürgen Braekevelt
À l’issue de la formation, vous rejoignez
votre unité d’affectation. Encore trois
mois d’évaluation, sous les conseils bienveillants d’un parrain, et vous voilà enfin
reconnu comme paracommando à part
entière. Désormais débute une autre vie,
alternant travail quotidien au quartier et
exercices sur le terrain. Vous serez souvent parti, en manœuvre ou en opération,
aux quatre coins du monde. Le lieutenant
Vincent, chef de peloton au 2e bataillon
de commandos (2 Cdo), ajoute : “C’est
dans ces situations de stress et de fatigue
avancée que se crée l’esprit de cohésion
qui fait la force des paracommandos.”
En unité, les semaines se suivent, mais ne
se ressemblent pas : vous savez toujours
quand le service commence, mais jamais
quand il se termine. Le sergent Schmitt,
chef de section au 2 Cdo, prévient : “Vous
arrivez à la caserne le lundi matin. Votre
chef vous dit d’annuler vos projets pour
le lendemain soir, car il y a saut de nuit”.
Chez les paracommandos, la flexibilité
n’est pas un vain mot.
DIRECT 2008/05 [7
L’appel du Special forces Group
Un corps d’élite
Tu es jeune et tu en veux ? Tu n’as pas froid aux yeux ?
Alors, le Special forces Group est fait pour toi. Si tu réussis
une formation passionnante, mais difficile, tu pourras te
considérer comme faisant partie de l’élite. Tu seras en effet
un militaire hautement qualifié, menant des tâches variées,
exigeantes et pleines d’aventures. Petite présentation.
C
HEZ LE SPECIAL FORCES GROUP
(SF Gp) ), on fait partie d’une
véritable équipe. Elles sont six
pour l’instant: deux amphibies, deux
aériennes et deux terrestres. Les membres des deux équipes amphibies sont
formés comme plongeurs, ceux des équipes aériennes ont suivi une formation
de saut en chute libre en parachute et
leurs collègues terrestres sont des cracks
du terrain. Chacun des six membres de
l’équipe est en outre spécialisé dans un
domaine spécifique : explosifs, tireur
d’élite, médical...
On peut subdiviser les missions du SF
Gp en trois catégories. Les premières
concernent la reconnaissance et la surveillance (par exemple l’observation
d’une cible sur une longue période ou la
sécurité du personnel d’une ambassade
belge à l’étranger). Nos forces spéciales
effectuent aussi des tâches d’assistance
militaire. Il s’agit parfois de former des
soldats d’armées étrangères, comme, il
y a quelques années, celle de la Mongolie. Des collègues SF américains ont par
exemple assuré les communications avec
des éléments isolés de l’Alliance afghane. La troisième catégorie comprend
les actions directes, comme le guidage
d’avions vers des cibles terrestres, la libération d’otages, des manoeuvres antiterroristes, la capture de criminels de
guerre, etc. Les membres du SF Gp sont
formés pour accomplir n’importe quelle
mission dans n’importe quel environnement. Même le désert, la jungle ou les
zones polaires.
Pas pour les petits zizis !
Il faut savoir que la route menant au
SF Gp est longue et parsemée
d’embûches. C’est d’ailleurs là que
réside le défi : celui qui atteint la
ligne d’arrivée est forcément un as.
Récompense des efforts consentis :
une carrière exigeante, certes, mais
passionnante et variée.
• La sélection des candidats SF Gp
se fait d’abord par une semaine de
tests qui précède la formation effective des membres d’équipe opérationnels ou opérateurs SF. Cette
semaine est ouverte à tout militaire,
mais il va sans dire qu’il vaut mieux
être sérieusement préparé.
Il faudra quand même relever
plusieurs défis physiques et mentaux
sous la forme d’épreuves individuelles et collectives.
• Si tu as été retenu, tu pourras
commencer la formation de base
comme opérateur SF. Ce stage de
quatre mois et demi fera de toi un
militaire hautement spécialisé. Tu
travailleras parfois en équipe, parfois en isolement total, fort éloigné
[ Texte : K.V.D. / Trad. D.L. ]
Nicolas Deplanque
Jürgen Braekevelt
DIRECT 2008/05
2007/02 [8
des lignes amies. Tu apprendras
aussi à travailler clandestinement
en territoires hostiles.
• Puis vient la phase de formation
continue s’étalant sur un an. Tu
acquiers d’abord des compétences
pour toutes les missions SF, puis
tu te qualifies dans l’une des trois
spécialisations d’équipe (plongée,
chute libre ou montagne). Les
brevets A de parachutiste et de
commando sont d’autres objectifs
à atteindre. Enfin, tu te prépares à
l’une des six fonctions spécifiques
d’une équipe Special forces.
Jürgen Braekevelt
Pour des renseignements
plus précis ou pour toute question,
tu peux t’adresser au :
Special forces Group - Secrétariat
Quartier Sous-lieutenant Thibaut
Rue Joseph Durieux, 80
5020 Flawinne
Tel. 9-2395-8210 (081 72 82 10)
Fax 9- 2395-8299 (081 72 82 99)
E-mail: [email protected]
Les Maisons de la Défense - Centres
d’information de chaque province
peuvent te remettre une brochure
d’information détaillée.
SF Gp
SF Gp
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2007/02 [9
Système sous-marin Remus
Dépisteur de la marine
Il y a de l’agitation sur la plage
de La Panne. Manifestement,
le personnel de la marine est
en effervescence. Un exercice
de dépistage de mines a lieu...
sur la terre ferme. Ou plutôt
sur la plage. Objet de toutes
les attentions : le nouveau
système Remus, le nez fin
de la marine.
Les images du Remus sont facilement utilisables. Nous distinguons
clairement l’épave d’un bateau de pêche.
E
N SOI, le Remus (Remote Environmental Monitoring Units) n’a rien
d’impressionnant. Il ne fait qu’un
mètre et demi de long et ressemble à une
torpille. “Et pourtant, il apporte une solution à la détection des mines difficilement accessibles”, assure le capitaine de
corvette Alex Defays. Mais il peut aussi
assurer d’autres fonctions. En fait, le Remus est un engin sous-marin autonome
qui collecte des informations hydrographiques, peut examiner les eaux peu
profondes et faire des recherches océanographiques pour évaluer les courants, la
température et la topographie des fonds
sous-marins. Il peut également cartographier des épaves, détecter des objets et
bien sûr, retrouver des mines et autres
engins non explosés.”
marins au moyen d’une caméra. “Mais
on ne peut pas l’utiliser dans les eaux
peu profondes. C’est par contre la force
du Remus”, reprend le capitaine de corvette Defays. “Car lui parvient à détecter des objets enfouis près de la surface.
Les autres chasseurs de mines ont besoin
d’une dizaine de mètres au moins sous la
quille. Le Remus lui, est autonome entre 3 et 100 m de profondeur. Son fonctionnement est simple : on le programme
pour inspecter une surface déterminée
et on l’immerge. Quelques instants plus
tard, les premières images de très bonne
qualité s’affichent à l’écran.”
Cette nouvelle méthode de détection permet donc aux marins de gagner beaucoup
de temps. “La seule autre méthode utilisée à ce jour pour examiner et déminer
des eaux peu profondes était de recourir
aux plongeurs, aux détecteurs de métaux
et au sonar manuel. Lent et laborieux.”
“Nous avons nommé cet exercice Moose
parce que nous travaillons avec un collègue canadien”, nous explique Axel Defays. “Nous voulions tester le Remus en
conditions hivernales. Or en hiver, pour
se réchauffer, les Canadiens boivent un
breuvage très spécial, le Moose milk.
Ceci explique cela.”
Un crack de la
petite profondeur
Les plongeurs mettent l’engin à l’eau
pour une nouvelle recherche.
DIRECT
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Jürgen Braekevelt
La détection des mines a toujours été
l’un des grands métiers de la marine.
Celle-ci s’est dotée de nombreux outils,
comme le Seafox, un appareil piloté à
distance par câble et qui scrute les fonds
Jürgen Braekevelt
L’écran de contrôle permet de suivre le
Remus lorsqu’il est en plongée.
autonomie”, reprend le capitaine de corvette. “C’est le but de cet exercice : notre cellule doit pouvoir travailler depuis
la terre ferme. Mais cela implique aussi
Tanière d’objets mortels
Jürgen Braekevelt
Son côté expéditionnaire est à la fois l’une
des particularités du Remus et l’un de ses
atouts. “Je veux dire par là que nous devons être capables de l’utiliser en totale
une préparation au niveau logistique et
médical. Comme nous n’avons ni tentes,
ni cuisine de campagne, ni même génératrices, nous avons demandé la collaboration de la composante terre. Les collègues
du 51e bataillon logistique de Sijsele et le
Field Accomodation Unit de Beauvechain
nous ont prêté main forte. Ils ont installé
ce véritable camp de tentes sur la plage.
L’exercice Moose met en scène six plongeurs et deux opérateurs Remus. Mais
pour toute la partie logistique, ils sont
assistés par une dizaine de collègues.”
Cependant, on aperçoit aussi quelques
uniformes de la marine néerlandaise.
“C’est normal vu les étroits liens de collaboration entre nos deux marines”, poursuit Defays. “En raison de la flotte mixte
et de l’état-major opérationnel commun,
nos deux nations s’entraînent ensemble
sur le Remus.”
Comme le Remus est tout récent, il faut
encore chercher les bons réglages, procédures de sécurité, contextes tactiques
et capacités. “C’est d’ailleurs l’une des
raisons pour lesquelles nous avons jeté
notre dévolu sur la page de La Panne”,
reprend Defays. “Cette partie de la mer
du Nord entre la France et la Belgique
est bien connue des pêcheurs : selon un
accord tacite, ils rejettent à cet endroit les
engins non explosés que leurs filets ont
récupérés. Pour nous, c’est évidemment
l’endroit idéal pour rechercher ces objets
mortels. Les identifier est facile, car les
images captées par le Remus sont de très
haute qualité”, assure le capitaine de corvette. “Si tout se passe bien, nous ferons
encore plusieurs autres exercices dans
le courant de l’année. La première opération réelle avec le Remus est d’ailleurs
prévue pour le mois de mai.”
[ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ]
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La Travel Clinic à Neder-over-Heembeek
Rendez-vous
sous les tropiques
Les pays tropicaux sont souvent d’une rare beauté,
mais le risque d’infection est omniprésent : exposition à
l’eau douce infectée, alimentation contaminée, contact
sanguin, piqûres et morsures d’insectes infectés, plaies,
relations sexuelles non protégées, etc.
À Neder-over-Heembeek, la porte de la
Travel clinic est ouverte pour tous les
membres de la Défense. Si votre travail vous appelle bientôt sous les tropiques, ce détour est indispensable.
Vous y recevrez en effet toutes les
armes pour vous prémunir contre de
microscopiques ennemis insidieux
qui, tout comme des munitions ou
engins explosifs, peuvent vous ôter la
vie : les maladies tropicales infectieuses.
L
ORS D’U N E R ÉC E N T E M ISSION
à
Kalemie, en République démocratique du Congo, des militaires
belges voulaient trouver un peu de fraîcheur après une rude journée de labeur
sous le soleil de plomb des tropiques. Le
dimanche, ils ont mis le cap sur le lac
Tanganyika pour piquer une tête dans
l’eau fraîche. De retour au bercail, six
d’entre eux souffraient de fièvre, de toux
et de diarrhée. De perte de poids aussi,
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jusque 8 kilos pour certains. L’origine
de leurs ennuis : la schistosomiase, une
infection par ver de l’eau contaminée.
Certes, les risques d’infection sont les
plus sérieux dans l’eau stagnante, mais
ils ne sont pas exclus dans les rivières.
Pas de vaccin, mais bien un traitement
efficace. Selon l’adage, mieux vaut prévenir que guérir : le plus simple consiste
donc à éviter le contact avec l’eau douce
dans les pays tropicaux.
Jos Hansoul
Pas de trou
dans le filet de protection
Le commandant-médecin Patrick Soentjens, interne et spécialiste en maladies infectieuses à l’hôpital militaire, connaît bien
le sujet. C’est le patron du Belgian armed
forces - center for excellence in infectious
diseases (BAF-CEID) qui a élu domicile
à Neder-over-Heembeek (voir encadré)
depuis le 1er septembre de l’an dernier.
Patrick nous présente sa Travel clinic :
“Mes collègues et moi-même conseillons
les membres du personnel de la Défense
appelés à l’étranger. Il s’agit d’abord de
missions individuelles de longue durée
outre-mer, en particulier en Amérique
latine, en Afrique et dans d’autres zones
du globe sujettes à des risques de malaria.
Sont concernés les attachés de la Défense,
les membres des special forces, les démineurs, les officiers de liaison de l’Onu et
de l’Union européenne, les militaires qui
partent pour de courtes périodes à titre
individuel ou en équipe de contact, sans
aucun appui médical, et tous ceux qui
ne disposent pas d’un appui médical en
Centre d’expertise
Les risques sanitaires sont spécifiques à chaque destination. Fort heureusement,
on peut se faire vacciner contre de nombreuses maladies comme la fièvre jaune,
la polio, l’hépatite A et B, le typhus, la méningite, la rage, la rougeole, etc.
Dormir sur ses deux oreilles
Tout membre de la Défense déclaré apte
par la médecine du travail à partir en opération (catégorie Ops A) peut se présenter
à la Travel clinic. Pour que faire ? “Chaque
visiteur remplit d’abord un questionnaire
pour évaluer son passé médical, par exemple pour un problème spécifique comme
des allergies”, poursuit Patrick. “Nous
donnons ensuite un briefing détaillé sur
l’Afrique ou le pays de destination, ainsi
qu’une brochure d’information. Nous
vérifions bien sûr la validité de toutes les
vaccinations requises et administrons celles qui manquent. Enfin, chacun emporte
une pharmacie de voyage.”
En mission aussi, on peut toujours s’appuyer sur le savoir-faire de la Travel clinic.
Les experts répondront volontiers à toute
question transmise par e-mail. Il y a même
une permanence téléphonique pour les cas
urgents (voir informations pratiques).
Informations pratiques
Pour plus d’informations et un
rendez-vous, adressez-vous à :
Travel Clinic
BAF-CEID
Policlinique
HCB-KA
Bruynstraat
1210 Neder-over-Heembeek
Tel. : 9-2820-4577 (02 264 45 77)
Fax: 02 264 45 66
E-mail:
[email protected]
Intranet: http://kannix.idcn.mil.intra/hcb/
(cliquez sur patients guide de consultation
autres spécialités travel clinic)
- Infections hospitalières. Le spécialiste
en maladies infectieuses, assisté par
un forum technique de spécialistes
(médecins, infirmiers, biologistes
cliniques, etc.) donne des conseils sur
les bactéries hospitalières. Par une
méthode et un suivi disciplinaires, par
exemple la prescription d’antibiotiques,
ils affrontent les bactéries résistantes.
Les conseils techniques s’adressent
essentiellement aux divisions spécialisées avec des patients gravement
affectés, par exemple du centre des
grands brûlés.
- Médecine tropicale : tout collaborateur
de la Défense, de retour après un long
séjour outre-mer dans des territoires
sujets à des maladies infectieuses
(Amérique latine et Afrique notamment),
peut demander une consultation. Sans
douleur particulière, la visite est recommandée entre 8 à 12 semaines (la
période d’incubation de la plupart des
infections) après le retour en Belgique.
En cas de fièvre, diarrhée, douleurs
intestinales ou cutanées, il faut bien
évidemment agir sans attendre !
- Santé publique et contrôle des maladies infectieuses : les spécialistes du
BAF-CEID dispensent leurs conseils
techniques sur les problèmes sanitaires provoqués par des virus, comme
la grippe, l’Ebola, la méningite, etc.
Un militaire isolé à l’étranger ou un
CMO avec un patient contaminé :
tout le monde peut adresser ses
questions sur la prévention et les
mesures nécessaires.
[ K.V.D. ]
Nicolas Deplanque
unité. Les membres des familles qui accompagnent les militaires pour une plus
longue période sont également les bienvenus. Les centres d’opérations médicales prennent en charge ce service pour
les grands détachements envoyés en mission à l’étranger. Nous nous focalisons
d’abord sur les petits groupes et les individuels, de façon à ce que tous puissent
profiter d’un même service.”
Christian Decloedt
Depuis le 1er septembre 2007, l’hôpital
de Neder-over-Heembeek peut compter
sur le Belgian armed forces - center for
excellence in infectious diseases
(BAF-CEID). Outre des conseils de
voyage avant le départ, ce centre
remplit trois autres missions :
[ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ]
DIRECT 2008/05 [13
Département artillerie
Formation
avec impact
Après leur formation commune au département d’infanterie,
les artilleurs en herbe, officiers et sous-officiers, suivent une
formation spécifique pour leur arme au département d’artillerie
de Brasschaat. Plusieurs mois durant, ils y apprennent les ficelles
du métier, depuis le rôle d’observateur avancé jusqu’au travail
du bureau de tir.
C
’EST AU département d’artillerie
que nos militaires se familiarisent à l’artillerie de campagne.
“Nos 25 instructeurs se chargent de la
formation de base des élèves officiers
et sous-officiers”, commente le colonel
Willy De Jonghe, commandant de l’école
et du camp de Brasschaat. “Après leur
formation distincte, les deux groupes se
retrouvent ici. Comme ils sont appelés
à collaborer fréquemment par la suite,
ils s’entraînent souvent ensemble durant
leur formation chez nous.”
Matériel
Le département d’artillerie peut également donner des séances de formation
Champ de tir
Le département d’artillerie, ce n’est pas
que l’école : c’est aussi un champ de tir
(direct et indirect) de 2.500 ha, deux
stands pour techniques de tir de combat, un pour engins explosifs et un autre pour mitrailleuse .50 ainsi que deux
stands de tir couverts. Des collines de
sable ont été aménagées pour le feu direct, afin de capter le projectile et éviter
de devoir s’entraîner sur d’immenses
stands de tir.
[ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ]
Jos Hansoul
À Brasschaat comme partout ailleurs,
les formations ont beaucoup changé
à la Défense. “Autrefois, nous étions
également chargés de l’instruction de
l’artillerie antiaérienne, mais ces cours
sont désormais dispensés par le 14e ré-
giment d’artillerie antiaérienne de Lombardsijde, nous avons seulement conservé le contrôle technique de la formation”,
précise le commandant de l’école.
Le département d’artillerie organise
également la formation continuée pour
sous-officiers. Dans ce domaine, les
officiers se rendent au centre de compétence de la composante terre d’Arlon,
où l’on y enseigne les doctrines pour les
moyens de tir semi-lourds.
Des changements, il n’y en a pas eu beaucoup du côté du matériel. “L’artillerie
de campagne s’appuie essentiellement
sur deux pièces, choisies selon l’effet
désiré : l’obusier Giat de 105 mm, une
pièce tractée par Unimog, et le mortier
de 120 mm. Nous donnons encore des
formations sur mortier de 81 mm.”
spécifiques à la demande des unités.
Quelques exemples : utilisation de GPS,
officier de sécurité mortier, reconversion entre Giat et mortier et vice versa,
officier centre de conduite de feu, observateur avancé, etc.
Durant ces formations, les élèves apprennent encore à exécuter des calculs et
des tirs manuellement. Il ne faut pas oublier que la technique n’est jamais infaillible et que tout appareil peut tomber en
panne lors d’une séance de tir. Au niveau
international, les artilleurs belges sont
pratiquement les derniers à être encore
capables d’effectuer des calculs sans appui technique. “Nos collègues néerlandais viennent même à Brasschaat pour
en discuter lors d’un séminaire”, assure
le colonel De Jonghe.
DIRECT 2008/05 [14
CISM Day Run
Participer
avant tout
Qu’est-ce que le CISM ?
Jos Hansoul
Le 18 février, plus de 800 militaires belges, du soldat au général,
se sont réunis à Duisburg pour participer au jogging CISM 2008.
À
11 HEURES TAPANTES , le colonel de l’armée suisse Alexandre
Morisod, directeur des affaires
générales du CISM, brandit un pistolet
vers le ciel. Plus de 800 coureurs répondent à la détonation par un grand cri.
Le ton est donné. L’ambiance aussi. Ce
n’est pas une course : aujourd’hui s’illustre parfaitement la pensée olympique.
“L’important est de participer”, déclare
l’adjudant-major Jean Stienen du département d’état-major opérations et entraînement, chargé de l’organisation.
Que le sport soit source d’amitié,
l’adjudant-major Jan Schockaert en est
la preuve. Il est RSM au centre de formation Administration de Peutie. Le virus l’a contaminé sur le tard. Au retour
des Forces belges en Allemagne (FBA),
il avait besoin d’un défi. Il l’a trouvé
dans le marathon. Son premier, il l’a
disputé à Eindhoven à l’âge de 50 ans.
Aujourd’hui, il a cinq épreuves de plus à
son actif. Mais il est ici à Duisburg pour
soutenir ses collègues de travail. Ils sont
venus à six. Certains éprouvaient bien
des difficultés à atteindre le niveau des
tests d’aptitude physique. C’était le signal d’entreprendre quelque chose pour
maintenir sa condition.
L’adjudant-major Jan Schockaert.
Jos Hansoul
Le président du CISM, le général de
brigade italien Gianni Gola, veut inciter un maximum de militaires, d’Argentine jusqu’à la Chine, à pratiquer du
sport. En Belgique, cela se fait par un
jogging. Les coureurs ont le choix entre
deux parcours : un peu plus de 6 km ou
10,5 partiellement sur la belle Promenade
royale. Bien que les sportifs de haut niveau représentent toutes les disciplines,
le but, à présent, n’est pas le résultat. La
preuve : il n’y a pas de dossard au jogging
CISM ! Celui qui veut se battre contre la
montre en a évidemment le loisir, puisqu’un chronomètre indique son temps à
l’arrivée. Mais personne n’est mal jugé.
Le 18 février 1946, cinq nations européennes (Benelux, France et Danemark)
créaient à Nice le Conseil international du sport militaire (CISM). C’était
l’acte fondateur d’une organisation qui,
soixante ans plus tard, regrouperait
131 nations. Son objectif ? Par l’exercice du sport, développer des relations
d’amitié entre les armées des pays
membres. L’organisation s’efforce en
outre, toujours via le sport, de transmettre une image de marque plus positive
du militaire auprès de la population
civile. Le colonel helvétique Alexandre
Morisod l’a résumé ainsi : “Les militaires
qui font du sport ne s’entretuent pas”.
“Nous pouvons parler d’un réel succès.
800 participants, c’est bien au-delà de
nos espérances”, commente Jean. “Nous
avons reçu des inscriptions de 80 unités,
d’Elsenborn à Coxyde. Je suis persuadé
qu’il y avait parmi eux des gens qui ne
se seraient jamais inscrits s’il s’était agi
d’une véritable compétition”, poursuit
notre interlocuteur.”
“Nous avons commencé à quatre, et manifestement, cela en attire d’autres. Le
sport, c’est contagieux ! Nous sommes
maintenant une dizaine à chausser nos
chaussures de sport deux à trois fois par
semaine”, précise Jan. “Nous parcourons
environ 25 km par semaine. Quand quelqu’un est en rade, nous sommes là pour
le soutenir”, poursuit-il. Et c’est précisément le but de l’activité du jour : l’amitié
par le sport, le sport par l’amitié !
[ Texte : K.V.W. / Trad. D.L.]
DIRECT 2008/05 [15
Préparation au marathon de Rotterdam
Dévoreurs de kilomètres
Le programme d’entraînement Start to run a été
spécialement conçu pour affiner sa condition physique
jusqu’à pouvoir courir 5.000 m à fond. À Leopoldsburg,
une version militaire a vu le jour. Mais l’objectif est nettement plus ambitieux : participer au marathon de
Rotterdam le 13 avril prochain.
L
’IDÉE VIENT de l’adjudant-chef Erik
Psink, qui travaille à la cellule portes ouvertes de la 1re brigade de
Leopoldsburg. “J’ai déjà participé à quelques marathons et je voulais encourager les
autres à faire de même. Avec le concept de
Start to run m’est venue l’idée d’entraîner
des militaires ayant déjà une bonne condition physique. Je l’ai présentée au chef
d’état-major de la première brigade, sous
le nom Run to marathon. Enthousiaste, il
m’a autorisé à mener mon projet à bien.
Dès le premier appel aux candidats, j’ai
enregistré une soixantaine d’inscriptions,
certaines d’autres garnisons. Mais, j’ai dû
restreindre à seulement vingt places. Avec
l’athlète Jos Maes, nous nous entraînons
pour les former le mieux possible.”
Le groupe, qui compte en ses rangs quatre femmes, est très bigarré : le plus jeune
sportif a 23 ans, le plus âgé en a 50, mais
tous sont de la 1re brigade. “Un militaire
normalement entraîné fait un jogging
deux à trois fois par semaine, soit une
trentaine de kilomètres en tout. Avec
un programme s’étalant sur douze
semaines, nous faisons six entraînements et parcourons entre 65
et 90 km par semaine. À l’issue
de la préparation, nous devrons avoir accompli quelque
800 bornes. Nous participons
aussi à quelques concours, pour
affiner l’esprit de compétition.
Notre but n’est évidemment pas de
remporter le marathon ni de faire
un chrono, mais bien de franchir la
ligne d’arrivée avec tout le monde.
Si nous y arrivons, c’est déjà une
belle performance.”
Petit déjeuner
C’est vrai que préparer quelqu’un pour une
telle distance en seulement douze semaines
exige une préparation méticuleuse. Pas
seulement au niveau physique : le style de
vie doit également être adapté. Erik Psink
acquiesce : “Le petit-déjeuner par exemple, est devenu indispensable pour chacun. Nous nous élançons chaque matin à
8 heures et courons parfois pendant deux
heures trente. Le ventre creux, ce ne serait
pas tenable. Certains militaires ont donc
dû réapprendre ce qu’était le petit déjeuner.
Mais nous les conseillons pour améliorer
leur condition, leur alimentation et leur
santé. Avec la bonne ambiance qui règne
dans le groupe, c’est plus facile.”
Le caporal Iris Terwingen est employé
au service du personnel du 18e bataillon
logistique. “Ma motivation ? Disons
que c’est un vrai défi. J’aime bien courir,
mais je n’avais jamais songé à participer
à une telle épreuve. S’entraîner seul est
vraiment très difficile. Ici, on est bien
encadré, on peut se faire épauler par les
collègues quand ça coince...” Le premier
soldat Wesley Bollyn du 2/4 régiment des
lanciers est lui aussi très satisfait de l’encadrement : “Je n’avais aucune idée du
mode de préparation pour un marathon,
mais cela me semblait une gageure passionnante. Jusqu’à présent, les collègues
de mon unité ont réagi avec enthousiasme
à ma nouvelle mission. Il y a même déjà
des candidats pour l’année prochaine !”
Et l’avenir ?
Wesley n’est pas le seul à songer au lendemain. L’organisateur et entraîneur Erik
Psink prépare déjà la deuxième édition,
en 2009. “Il est probable que nous n’en
resterons pas là”, promet-il. “J’ai des projets de participation l’an prochain. Mais
avant tout, il faut préparer tous nos gars
pour Rotterdam. J’ai choisi ce marathon
parce que sa bonne ambiance est réputée.
Et parce qu’il y a une grande fête à l’arrivée. C’est vraiment important que ces militaires soient fiers de leurs performances
lorsqu’ils franchiront la ligne. Et si cela se
fait en plein milieu d’une grande assemblée
populaire, c’est encore mieux.”
[ Texte : M.V.W. / Trad. D.L. ]
Jürgen Braekevelt
DIRECT 2008/05
2007/02 [16
[12
Agenda
Agenda
C
o
n
c
e
r
t
s
vendredi 21 mars
Vendredi 4 avril
Peutie: : l’équipe militaire de triathlon cherche de nouveaux talents
! Si vous brillez dans les trois disciplines de ce sport exigeant et avez
des résultats impressionnants, contactez sans tarder l’entraîneur de
l’équipe. Renseignements et inscription : Ben Braem (entraîneur)
au 9-2428-6881 (0494 45 25 28), courriel [email protected];
ou Frans Dedrie (chef d’équipe) au 050 47 67 24 (0478 55 00 03)
ou courriel [email protected].
Haacht : concert de la musique royale des guides à 20 h à
l’institut Don Bosco (Stationsstraat 89). Renseignements :
[email protected] e-mail [email protected]
Triathlon
Cross
jeudi 27 mars
Ghlin: cross Soldat F. Cabuy sur 10 km. Départ à 10 h à l’EMI 2
(route de Wallonie, 18). Participation gratuite pour les militaires, €3
pour les civils (compte 000-3256486-02). Renseignements et inscription (avant le 20 mars) : 9-2850-3002 ou 3003 (065 88 30 02)
ou 30 03 ou courriel +Mons/EMI2/[email protected].
Mountainbike
vendredi 11 avril
Eupen : l’Irmep organise une balade en mountainbike dans les
environs d’Eupen. Parcours de 25, 40 ou 60 km. Départ entre
8 h 30 et 10 h 30 du Schönefeld. Renseignements et inscriptions : 087 59 41 91, e-mail [email protected].
Mountainbike
Vendredi 18 avril
Louvain : le Lionsclub Heist-Westerlo organise un concert
de la musique royale des guides, à 20 h au Lemmensinstituut
(Herestraat 53). Pré-vente (€ 22) auprès de Bea Ockier
(tel. 014 54 61 75, e-mail : [email protected], CCP
416-1072252-08). Sur place : € 25.
Vendredi 18 avril
Haneffe : concert de la musique de la force aérienne, à 20 h au
centre sportif et culturel (rue des templiers). Renseignements :
9-2673-2263 ou e-mail [email protected].
Jeudi 24 avril
Terneuzen (Nl.) : concert de la musique royale des guides à 20 h
au Scheldetheater (Westkolkstraat 16).
Renseignements : [email protected].
dimanche 13 avril
Vendredi 25 avril
Eupen : l’Irmep et le RSC Eupen organisent le VVT Bike Day,
une balade en mountainbike dans les environs d’Eupen. Parcours de 15, 25, 40 ou 60 km. Départ de 8 h à 12 h du Schönefeld. Renseignements et inscriptions : 087 59 41 91, e-mail [email protected].
Berchem-Ste-Agathe : concert de la musique royale de la force
aérienne à 20 h à l’église.
Renseignements : 0475 94 72 66 ou fax 064 22 73 63.
Escrime
Berlaar : concert de la musique royale des guides à 20 h.
Renseignements : 03 420 40 10 ou fax 03 420 40 59.
jeudi 17 avril
Saffraanberg: l’École royale pour sous-officiers organise le premier challenge commandant ERSO à l’épée pour sous-officiers.
Renseignements et inscription : Adjt Mathurin au 9-2673-2252
(011 70 22 52) ou [email protected].
Balade
samedi 19 avril
Weert (NL) : Dwars door Limburg, une balade internationale de 6,
12, 20, 30 ou 70 km. Participation : € 18 pour 70 km (€ 9 jusqu’à
12 ans), € 5 pour 30 km à verser sur le compte n° 850-8452652-70,
€ 1 sur place pour les autres distances. Renseignements et inscriptions (avant le 21 mars) au 0498 28 59 40 ou 0494 69 69 53,
e-mail : [email protected] ou [email protected]
Balade moto
Vendredi 9 mai
Oudenaarde : la musique royale des guides donne un concert
à 19 h 30 sur la Grand Place.
Renseignements : 09 267 37 04, fax 09 267 37 11.
Jeudi 15 mai
Diest: le Rotary club de Diest organise un concert de la musique royale des guides à 20 h à l’église Sainte Sulpice.
Renseignements : 013 67 50 11 ou courriel [email protected].
samedi 19 avril
Kleine-Brogel: 13e Kee Bee-motorrun, de 8 à 18 h 30 à partir de la base aérienne de Kleine-Brogel au profit de MS 2008,
l’action de la ligue flamande de MS (multiple sclerose), comité
Limbourg. Renseignements : 9-2671-2209 (011 51 22 09) ou
fax 9-2671-2600 (011 51 26 00).
Course d’orientation
Mercredi 7 mai
vendredi 25 avril
Hechtel-Eksel: challenge course d’orientation du camp Beverlo.
Départs de 9 à 13 h du dépôt Vlasmeer. Renseignements : adjudant Harrie Boets 9-2370-5330 (011 39 53 30), fax 9-2370-5370
(011 39 53 70) ou e-mail [email protected].
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semaines
cinq semaines
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à l’avance.
Achat de matériel militaire
La direction générale Material resources organise
diverses ventes de matériel militaire dans tout le pays.
Plus de renseignements : Yvonne Winnen au 9-2400-6737 ou
02 701 67 37; site internet : www.mil.be/sales
Cash & Carry : vente publique ouverte à tous, les militaires
sont invités à se présenter en tenue civile.
- 15 avril : Rocourt
- 29 avril : Haasdonk
- 20 mai : Zutendaal
- 10 juin : Rocourt
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Éditeur responsable : Ivo Van Lembergen – DG IPR – Bloc 5, quartier Reine Élisabeth, 1 rue d’Evere – 1140 Bruxelles 02 701 73 27– Service clientèle
& distribution : 02 755 61 82 – Fax 02 755 55 57 – E-mail : [email protected] – Rédactrice en chef : An De Smedt 02 701 47 55 – Secrétariat de
rédaction et planning : Herbert Gysens 02 701 12 72 – E-mail : [email protected] – Rédaction finale : Patrick Thomée, Johan Van Herck 02 701 63 62
– Rédacteurs : Concetto Bandinelli, Michaël Behets, Xavier Bonnewijn, Frédéric Guillaume, Kris Van Doorsselaere, Margot Van Waeyenberghe, Kurt
Verwilligen 02 701 48 60 – Avec la collaboration de : Didier Lemaire, Vertaalbureau Oneliner – Photographie : Malek Azoug, Pierre Bogaert, Patrick
Bouillon, Jürgen Braekevelt, Christian Decloedt, Philippe Dehuit, Nicolas Deplanque, Jos Hansoul, Christian Theys 02 701 48 63 – Diathèque : JeanFrançois Soyez, 02 755 61 95 – Creative director : Olivier Ferneeuw 02 701 73 10 – Creative project manager : Stéphane Lowagie 02 701 74 54
– Creative officers : Vincent Bordignon, Paula Corbeels, Patrice Hornez, Koen Saelens, Marie-Rose Schiemsky, Chantal Theys, Patrick Van den Borre,
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Direct est la publication d’information de la Défense. Ni celle-ci, ni aucune personne agissant en son nom, n’est responsable de l’usage qui pourrait être
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