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Sommaire
Introduction
Le Marquis
Couleur
Humour
L’exigence Carel
Un nouveau Regard
60 ans
À quoi tient le mystère de quelques marques pérennes
de génération en génération ? Comment prennent-elles
une place si familière dans notre vie, et dans notre
mémoire ? Pourquoi leurs modèles ne disparaissent-ils
jamais de nos dressings, régulièrement retrouvés par
nos filles et nos petites filles, ravies de les essayer ?
Ainsi, Carel dont les chaussures, différentes et semblables au fil
du temps, achetées comme un rite de passage, signalent les moments
clefs de notre vie : premières ballerines de couleur pour le premier
diplôme, escarpins en veau velours rouge pour le grand amour, talons
et sandales de satin crème pour le mariage et les bottines jodhpur après
une promotion… Comment, ces marques finissent-elles par accéder
au titre de valeurs sûres, classiques au meilleur sens du terme ?
Il n’y a pas un secret mais plusieurs. Ils ont un nom : talent, et aussi
inventivité et humour qui font le sel de la vie et ses couleurs.
Un exemple : la Topo, la ballerine petite souris. Comme leur créateur,
les femmes l’ont achetée obéissant plus à leur désir intuitif qu’à
une mode. Et puis elle a été copiée partout ! Ensuite, il y a l’exigence
intransigeante sur la qualité des cuirs comme une seconde peau,
les teintes, les découpes, le confort tout terrain… Il y a aussi la ténacité :
ces entrepreneurs ne lâchent jamais, demeurent à la tête de l’affaire,
décident de tout dans le moindre détail, jusqu’à sentir le besoin
d’un regard neuf pour leur succéder. Voilà comment ces marques
demeurent intemporelles et vivantes, résistant à tous les accros,
les échardes et l’usure du temps.
Parmi elles, chères à notre cœur, Carel tient de pied ferme sa place
depuis soixante ans. Six décennies de moments partagés,
une vraie histoire d’amour entre nous, les femmes, et Carel.
Une affaire de cœur construite pas à pas, à bas bruit.
Le Marquis. Agneau nappa.
Nœud gros grain, talon plat, ce modèle, icône de Carel s’inspire
des chaussures d’hommes du XVIe siècle. Créé en 1974 et fabriqué dans les ateliers
de Montevarchi à Florence, il existe dans une large gamme de couleurs et de matières.
Son succès ne s’est jamais démenti.
De haut en bas :
Escarpin chevreau
créé pour Poppy Moreni.
Cou eur
1975.
Ballerine nappa vernis.
1996.
Sandale tricolore
veau velours.
Comment voir la vie de toutes les couleurs si
nos chaussures sont noires ? En leur donnant
tous les tons des rêves : Rose, bleu, moutarde, vert,
rouge, mauve, jaune, canard, gris, argent, or, amarante,
rubis, céladon, ocre.
Collection 2012.
Lorsque Georges Carel ouvre sa boutique, 29, boulevard Saint-Michel, Paris
est une fête, possédée par une formidable envie de vivre, de gaieté, d’insouciance.
Comment la traduire ? Par la couleur ! C’est la première invention de Carel,
c’est aussi une entrée remarquée sur le marché. Jusqu’ici, la chaussure est
un vêtement essentiel donc sérieux, donc monocolore donc sombre ! Georges
la voit comme un accessoire changeant, le reflet de l’humeur de celle qui la porte.
Il propose des chaussures en chevreau aux tonalités fraîches… Après le noir
et le brun, c’est un feu d’artifice qui enchante ses premières clientes : les étudiantes.
Celles-ci comprennent aussitôt le plaisir de se chausser comme de s’habiller
en technicolor. Toutes veulent des Carel. Les boutiques vont se multiplier à Paris
puis en province.
Dans toutes les têtes, demeure encore vivace le souvenir des quatre ans
de guerre avec des chaussures tristes, à lourdes semelles de bois qui meurtrissaient
les pieds. Sous les formes légères et colorées il met un chaussant souple, élégant,
aux peausseries parfaites, qui se soucie de confort à chaque pas.
Ci-dessus :
Sandale veau velours.
Collection 2012.
Ci-contre :
Ballerine,
marqueterie veau velours.
Collection 2012.
Humour
Pourquoi ne pas afficher son goût pour l’humour
et la drôlerie jusqu’au bout des orteils ?
Certes, la chaussure est une affaire sérieuse
mais rien n’empêche le sourire et la gaité.
Se sentir légère et insouciante à chaque pas, s’amuser en apercevant
son reflet dans les vitrines, lever discrètement la pointe de pied pour voir l’effet
produit par ses ballerines Souris (Canard ou Crayon), envoyer des messages
amoureux avec ses escarpins Mille Bisous, dévoiler ses passions avec ses escarpins
19e Trou, jouer l’exotisme avec les mules Maharadja, réinventer le naturel avec
des ballerines en liège et raphia…
En haut et en bas :
« Cravate » et « Crayon »
créés pour le défilé de Jean Rémi Daumas.
1980.
Au centre :
« Raphia » semelle liège,
créé pour le défilé Poppy Moreni.
1976.
Après 1968 l’imagination prend le pouvoir chez Carel. Bientôt une usine
s’ouvre à Blois dirigée dès 1975 par Tony, fils de Georges, formé chez les artisans
italiens et à l’Ars Sartoria de Florence. Père et fils créent des modèles qui souvent
évoquent une histoire, une époque, une idée et donnent de la personnalité à
chacune. Ils inventent les chaussures conceptuelles qui surprennent et amusent.
Les créateurs remarquent ces inventeurs ludiques et insolents : Castelbajac,
Chantal Thomass, Thierry Mugler, Anne-Marie Beretta, Poppy Moreni,
Jean-Paul Gaultier, Lagerfeld pour Chloé, Issey Myake présentent leurs collections
avec des chaussures Carel spécialement créées pour les defilés.
De haut en bas :
« Vernis »,
sandale à semelle
imprimée.
1978.
« Topo »,
ballerine « souris ».
1984.
« Golf »
créé pour le défilé
Jean Rémi Daumas.
L’exigence
Carel
Il y a toujours eu chez Carel une exigence pointilleuse
sur la qualité des cuirs et des formes. Le résultat ?
Une indiscutable élégance, un style et, détail non
négligeable : du confort.
Dans l’artisanat de la chaussure, un terme technique résume à lui-seul
l’essentiel : le chaussant. Il représente toute l’exigence d’une chaussure parfaite
c’est-à-dire confortable même après une journée fatigante. Il suppose une forme
étudiée, une peau souple et fine mais résistante.
Chez Carel, cette exigence commence par la qualité des cuirs : le chevreau,
l’agneau mais aussi le kangourou et même le cerf, sélectionnés en Italie.
Cette sélection (impitoyable) permet de ne choisir qu’une peausserie très fine
en particulier pour la tige (le dessus de la chaussure précisément, tout ce qui n’est
pas la semelle).
Ci-dessus :
Forme de bois et métal utilisée
pour la fabrication.
Préparation avant le collage de la semelle.
Ci-contre :
Richelieu sur forme, en nappa blanc
souligné d’un bord anglais rouge.
Nœuds en gros grain.
Ensuite, il s’agit de la découpe et des formes. Comment se crée un modèle ?
À partir de croquis dessinés par l’équipe maison, un dialogue s’élabore avec
les artisans. Des formes naissent, des cuirs et des couleurs sont choisis. Peu à peu
nait un prototype travaillé, affiné au fur et à mesure des échanges entre l’équipe
de Carel et ses artisans. Ensuite, la réalisation a lieu la plupart du temps dans
des ateliers florentins où les ouvriers se transmettent leur savoir de père en fils.
Travail patient, minutieux dans les fortes odeurs de cuir et de colle avec
des outils ancestraux que parfois les artisans modifient eux-mêmes pour obtenir
une découpe ou une forme plus parfaite. Talent, noblesse des matériaux et
du métier mais aussi discussions et réflexions communes : la démarche respecte
une tradition très ancienne pour réussir des modèles très contemporains.
regard
Un
Des boutiques transformées,
une équipe neuve à la tête de l’entreprise :
Carel a réussi sa mutation au passage
du troisième millénaire.
neuf
Interview
Frédérique Picard,
présidente de Carel.
Vous venez de l’univers des cosmétiques
(12 ans chez l’Oréal, 10 ans chez
Annick Goutal, comme DG) comment
expliquez vous votre arrivée chez Carel ?
D’un groupe international à une PME française,
aux méthodes artisanales mon parcours est
atypique. J’ai été guidée vers Carel par mon côté
affectif : une entreprise créative avec une histoire
familiale et des équipes à taille humaine.
Quelles sont vos ambitions pour Carel ?
Travailler sur les fondamentaux : privilégier
l’artisanat, resserrer les relations entre les ateliers
italiens et français, favoriser la création en
donnant leur chance à de jeunes talents français
et redéployer les points de vente en France,
en ouvrant des corners en partenariat avec
des grands magasins en province (6 nouvelles
villes avec le Printemps et les Galeries Lafayette).
Ensuite, viendra le développement en Asie
en particulier au Japon. La notoriété de la marque
y est très vivace. Et pour l’instant, nos objectifs
sont remplis.
Comment voyez-vous les nouvelles
collections ?
Pour l’été 2012, j’avais demandé aux artisans
italiens de retrouver la palette de couleur
d’une fresque de Masacccio, dans la chapelle
des Brancacci à Florence. Pour la suite, je réfléchis.
J’aime les thématiques liées à l’art. C’esr ce qui
rend la vie de tous les jours un peu magique.
Carel doit donner des ailes aux femmes.
Le nouveau design imaginé
par Claudio Collucci
pour les boutiques parisiennes.
Le premier changement s’affiche à la rentrée 2011 dans la boutique
amiral de l’entreprise, rue Tronchet avec l’aménagement signés Claudio Colucci.
Cet architecte designer a une vision très avant-gardiste de son métier, toutefois,
il sait réinterpréter, tout en les respectant, les codes des maisons qui ont
une tradition. Pour Carel, il a créé une harmonie de blanc, avec fauteuils,
suspensions, table basse en Corian. Plutôt qu’une boutique, c’est un appartement
parisien où chaque niche, comme une fenêtre, est un point de vue sur le style Carel.
Cette transformation – suivie de celle de la boutique de la rue du Four puis progressivement de toutes les boutiques Carel s’inscrit dans une perspective
de développement en France puis dans un second temps à l’étranger. Ce sont les
objectifs de la nouvelle équipe : Frédérique Picard, qui après l’Oréal, a été directrice
générale des Parfums Annick Goutal, est présidente, associée avec Monia Ghazouani
directrice financière. Majoritaires, elles ont le soutien d’un fond d’investissement
(123 Venture) qui partage avec elles la vision d’un management sur le long terme.
1
60
ans
2
4
5
3
6
En soixante ans de création sans erreur,
Carel accompagne quatre générations de femmes.
Elles changent, voyagent, travaillent, libres dans
leur corps et leur tête et adorent ces chaussures
qui leur ressemblent.
8
Années soixante, années du vichy, années Bardot, la Nouvelle
Vague réinvente le cinéma, un air de liberté flotte. Georges et Rosette Carel
construisent ensemble leur entreprise. Couple fusionnel, elle sent
parfaitement l’air du temps et lui apporte créativité, humour. Il l’écoute
et il fonce…
7
Ci-dessus :
Dédicace de Christian Lacroix
dans son livre Pêle-Mêle.
1992.
Ci-contre :
1, 4, 6, 7. Toutes les campagnes de publicité du début
jusqu’en 1972 sont réalisées par l’agence Mercey
et l’illustrateur Jean Langlais.
8. Ensuite, l’agence Up et Equateur prennent le relais
avec Jean-Loup Sieff pendant une quinzaine d’années.
2. Au milieu des années 90, Francis Taïeb lui succède.
5. George et Rosette Carel (New-York Times 1964).
Avec les Seventies, Carel a un coup de génie : le Marquis.
À la fin de la décennie, autre idée forte de Tony qui gère la création,
la communication et la stratégie : confier à Jean-Loup Sieff une campagne
d’anthologie. C’est l’époque des créateurs : pour leurs défilés c’est à
Carel qu’ils confient les pieds des mannequins. La marque évolue.
Elle achète Carvil en 1982 : le Triomphe, mocassin à pompon pour elle et
lui, est immortalisé par Jacques Dutronc. L’humour et l’art s’en mêlent :
ballerines Souris, Crayon, Chat, Canard, Golf, ou escarpins peints par
Rauschbach… Carel l’entreprise d’un couple, est aussi une entreprise
très familiale : après son frère Tony, et son mari Gilles, directeur financier,
Michèle Bineau-Carel rejoint la maison en 1986 pour assurer les achats
et l’organisation des collections.
Au tournant du siècle, Carel demeure indémodable.
Événements
2012
Atelier Beauté
Vous avez des Vintage Carel ? L’atelier Beauté
est ouvert pour vous permettre de leur redonner
une nouvelle jeunesse. Vous découvrirez
les techniques et les produits nécessaires.
Du 20 septembre au 20 octobre.
Atelier Gravure
Envie de personnaliser vos Marquis ou
vos escarpins ? L’atelier Gravure les marquera
de discrètes initiales à votre nom ou à celle
à qui vous voudrez l’offrir.
Du 20 novembre au 20 décembre.
Les deux ateliers ont lieu le jeudi matin
dans la boutique de la rue du Four, le samedi
matin celle de la rue Tronchet.
Édition Limitée
Pour que les 60 ans s’immortalisent retrouvez
les Éditions Limitée du Marquis - Itaca - Triumph
- Fortis - Florence.
Des cadeaux raffinés
Chaque mois, un cadeau raffiné* (bougie
parfumée, housses à chaussures, vernis
à ongle, paréo…) est offert aux clientes
pour chaque achat.
Les nouvelles boutiques Carel :
• 2, rue Tronchet 75008. Tél. 01 42 66 21 58.
• 12, rue du Four 75006. Tél. 01 43 54 11 69.
Vous trouverez sur le site internet www.carel.fr,
la liste de tous les autres points de vente,
boutiques et grands magasins.
*Dans la limite des stocks disponibles.
Carel
en dates
1952
Ouverture de la première boutique,
29, boulevard Saint-Michel à Paris.
1956
Carel crée ses premiers modèles en couleurs.
1960
Ouverture de la boutique aux Champs-Elysées.
Ouverture du rayon chaussures des Galeries
Lafayette. Carel est la première marque
disposant d’un corner.
1972
Tony Carel rejoint l’entreprise avec son père.
Corner chez Bloomingdale à New York.
1974
Début de la campagne de Jean-Loup Sieff.
Création du Marquis, la chaussure icône
de la marque.
1975
Carel crée les modèles pour les défilés
de la majorité des créateurs : Castelbajac,
Chantal Thomass, Thierry Mugler,
Poppy Moreni, Jean-Paul Gaultier,
Lagerfeld pour Chloé, Issey Myake.
1977
L’usine Carel s’installe à Blois.
1982
Carel rachète Carvil.
1986
Michèle Bineau-Carel entre à son tour
dans l’entreprise.
2010
Deux femmes s’associent pour reprendre Carel :
Frédérique Picard devient Présidente de Carel,
Monia Ghazouani directrice financière, l’équipe
est soutenue par le fond d’investissement
123 Venture.
2011
Réinterprétation de la boutique emblématique
Madeleine par Claudio Colucci.
Ouvertures de nouveaux corners aux Printemps
de Tours, Toulon, Caen, Nancy.
2012
Transformation de la boutique, rue du Four.
Ouvertures de deux nouveaux corners
aux Galeries Lafayette de Toulouse
et au Printemps de Rouen.