Imagerie de la coiffe - CHIRURGIE
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Imagerie de la coiffe - CHIRURGIE
Imagerie de la coiffe Dr Abdelkafi K. Dr Dugardeyn C. Chirec shoulder group 2009 Lésions de la CR Importance considérable de nos jours But exposé: -possibilités différentes techniques d’imagerie -algorythme diagnostique Techniques d’imagerie à disposition: Rx standards Echographie Irm ArthroCT ArthroIrm Rx Standards= incontournable Face double obliquité (RI) , RN , RE Lamy Railhac Rx Standards Étude indirecte de la coiffe espace sous-acromial : pincement ,calcifications arthrose GH excentrée irrégularités sclérose trochiter , acromion os acromial forme acromiale ( Bigliani ) , inflexion acromiale calcifications p. post. LAC : éperon acromial ascension tête humérale arthrose acromio-claviculaire Echographie Nouvelles sondes échographiques haute résolution spatiale Permet une excellente visualisation de la coiffe des rotateurs, de la bourse sous-acromio-deltoïdienne , du tendon long biceps,de l’intervalle des rotateurs , de l’articulation acromio-claviculaire et étude des éléments para-articulaires Etude détaillée, rapide, dynamique, non invasive de la CR Tendon supra-épineux Intervalle des rotateurs Ligament acromio-coracoïdien Echographie de la coiffe Tendinopathie enthésopathie Rupture transfixiante Défect focal du tendon ou absence de visualisation (rupture complète) Signes indirects : liquide dans la bourse SS acr et articulaire Rupture transfixiante Désinsertion du supra-épineux Rupture transfixiante anfractueuse avec rétraction plus importante pour les fibres profondes que les fibres superficielles Rupture partielle profonde du supra-épineux Rupture partielle profonde Rupture partielle superficielle Tendinopathie calcifiante Arthrose acromio claviculaire Luxation acromio claviculaire Atrophie terres minor Echographie Les ruptures complètes sont très faciles à mettre en évidence Les ruptures partielles sont généralement aussi faciles à déceler Cependant parfois rupture partielle ou transfixiante anfractueuse difficile à distinguer de tendinopathie chronique : faux positifs : appel à autres techniques Une Echographie de coiffe normale élimine avec certitude une pathologie de la coiffe : Pas de faux négatif Echographie Nombreux avantages: Aisément accessible Peu coûteuse Non invasive rapide Étude dynamique Facilement reproductible Non irradiante Donc souvent imagerie de première intention De plus possibilité thérapeutique : infiltration , trituration Echographie Limites Opérateur –dépendant : nécessite rapport de confiance avec le clinicien Difficulté de déterminer la rétraction tendineuse sous la voûte acromiale Difficulté d’évaluer la dégénérescence graisseuse et l’hypotrophie musculaire Moins bonne évaluation des éventuelles lésions associées ( labrum , glène , cartilage,…) IRM Dans notre pratique quotidienne ,l’IRM simple est indiquée dans le bilan préopératoire des ruptures complète de coiffe avérées par l’examen échographique Comme pour l'échographie, il n'est pas toujours facile de faire la différence entre une rupture partielle , une rupture transfixiante anfractueuse et une tendinopathie chronique D’où l’intérêt du recours à l’arthro-IRM qui permet de déterminer avec certitude si une lésion est transfixiante ou non tendinopathie T2 Rupture transfixiante SS Complète rétractée anfractueuse Arthro-Irm: lésions partielles Coupes coronales spir T1 lésion de la face articulaire du supra-épineux Coupe coronale T2 Lésion de la face superficielle du supra-épineux non visible en spir T1 Arthro-IRM Avantages Excellent contraste entre les différentes structures anatomiques : ligaments, labrum, tendons. Étude du signal de la moelle Non-irradiante Athro-IRM Inconvénients: Manque de résolution spatiale ( coupes > 2mm) Mauvaise visualisation des calcifications Artéfacts cinétiques (examen plus long > 15 min) Claustrophobie c/indications : PM , valves , .. Artéfacts de susceptibilité ferromagnétique ( post-op) ArthroCT ne permet pas une visualisation détaillée de la structure interne des tendons très sensible pour la détection des ruptures transfixiantes et partielles profondes Limite : les ruptures partielles de la face superficielle et les lésions intratendineuses de la CR ne sont pas visibles Arthro-ct Coupe coronale ArthroCT Calcications supraépineux Acromion agressif os et calcifications mieux analysés par CT Coupe coronale IRM T2 Arthro-scanner Désavantages : Invasif Morbidité : arthrite septique et allergie iode Irradiation Faible résolution de contraste Contre-indication : allergie à l’Iode mais prémédication possible Absence d’étude des lésions fermées Absence d’étude de la moelle osseuse Dégénérescence graisseuse Stades de Goutallier: O: pas de graisse 1: fines traînées graisseuses 2: moins de graisse que le muscle 3: autant de graisse que de muscle 4: plus de graisse que de muscle Stades définis initialement sur base de coupes axiales TDM. Puis appliqués à l’irm en SET1 Dégénérescence graisseuse: IRM / Scanner Ct/Irm Index d’occupation: Grade 3: taux de récidive élevé. Grade 1 et 2: chirurgie recommandée. Après suture on note une amélioration de l’index et un bon résultat fonctionnel. (Thomazeau 1996) Quelle imagerie effectuer ? Notre attitude En première intention ,le couple RX –Echographie nous parait indispensable dans le bilan initial de coiffe L’IRM simple nous parait suffisante en cas de lésion rupturaire transfixiante avérée à l’échographie Echographie / Irm Dans l’évaluation des tendinopathies , l’échographie et l’irm se valent avec les mêmes limites pour distinguer une tendinopathie chronique d’une rupture partielle. Donc une Irm simple en complémént d’une échographie douteuse donnera aussi un résultat incertain et nous parait donc peu indiquée Donc si échographie douteuse passer à une imagerie avec contraste : Arthro CT ou ArthroIrm Choix difficile car en dehors des avantages et des inconénients relatifs des 2 techniques , l’arthroCT couplé à une échographie serait équivalent à l’arthroIRM