1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Venlafaxin Retard Sandoz
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1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Venlafaxin Retard Sandoz
1.3.1.1 Summary of Product Characteristics 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Venlafaxin Retard Sandoz 37,5 mg gélules à libération prolongée Venlafaxin Retard Sandoz 75 mg gélules à libération prolongée Venlafaxin Retard Sandoz 150 mg gélules à libération prolongée 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Venlafaxin Retard Sandoz 37,5 mg gélules à libération prolongée: Chaque gélule à action prolongée contient 37,5 mg de venlafaxine (sous la forme de chlorhydrate de venlafaxine). Venlafaxin Retard Sandoz 75 mg gélules à libération prolongée: Chaque gélule à action prolongée contient 75 mg de venlafaxine (sous la forme de chlorhydrate de venlafaxine). Venlafaxin Retard Sandoz 150 mg gélules à libération prolongée: Chaque gélule à action prolongée contient 150 mg de venlafaxine (sous la forme de chlorhydrate de venlafaxine). Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1 3. FORME PHARMACEUTIQUE Gélules à libération prolongée. Venlafaxin Retard Sandoz 37,5 mg gélules à libération prolongée Gélule en gélatine de couleur gris clair contenant des granulés blancs à blanc cassé. Venlafaxin Retard Sandoz 75 mg gélules à libération prolongée Gélule en gélatine de couleur rose clair contenant des granulés blancs à blanc cassé. Venlafaxin Retard Sandoz 150 mg gélules à libération prolongée Gélule en gélatine de couleur brun-rouge contenant des granulés blancs à blanc cassé. 4. DONNÉES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques 4.2 Episodes dépressifs majeurs Posologie et mode d’administration Venlafaxin Retard Sandoz gélules à libération prolongée, doivent être prises avec de la nourriture. Les gélules seront avalées entières. Venlafaxin Retard Sandoz gélules à libération 1/17 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics prolongée, doit être pris une fois par jour, environ au même moment de la journée, le matin ou le soir. Les patients qui sont actuellement traités par des comprimés de venlafaxine à courte durée d'action peuvent passer à la dose équivalente la plus proche (mg/jour) de Venlafaxin Retard Sandoz gélules à libération prolongée. Lors de ce changement de médicament, des ajustements de la dose peuvent se révéler nécessaires en fonction des patients. Episodes dépressifs majeurs La dose efficace pour le traitement de la dépression se situe habituellement entre 75 et 225 mg. Le traitement doit être instauré selon une dose quotidienne de 75 mg. Certains effets seront ressentis après 2 à 4 semaines de traitement à raison de doses adéquates standard. Si la réponse clinique est insatisfaisante, la dose peut être portée à 150 mg, puis ensuite à 225 mg. Les patients ne présentant aucune réponse au traitement peuvent bénéficier de doses plus élevées, allant jusqu'à 375 mg, même si l'expérience liée à l'administration de fortes doses est encore limitée. Dans tous les cas, il conviendra d'administrer les fortes doses sous une surveillance étroite. Les doses doivent être augmentées en respectant un intervalle d'environ 2 semaines ou plus, avec un minimum de 4 jours entre chaque augmentation. Si aucune réponse n'est observée après 2-4 semaines, aucun bénéfice ne pourra être escompté de la poursuite du traitement. Traitement d'entretien/poursuite du traitement/extension du traitement Il est communément admis que les épisodes dépressifs majeurs aigus nécessitent 4 à 6 mois de traitement pharmacologique. Chez certains patients, un traitement de plus longue durée peut être nécessaire (voir rubrique 5.1). Le médecin réévaluera périodiquement l'utilité d'un traitement à long terme par Venlafaxin Retard Sandoz gélules à libération prolongée, en fonction de chaque patient. Patients présentant un risque accru de suicide (voir également rubriques 4.4 et 4.9) : Les patients présentant un risque accru de suicide doivent faire l'objet d'une évaluation attentive afin de déceler toute présence ou aggravation d'un comportement lié au suicide (voir rubriques 4.4 et 4.9). De même, ces patients ne recevront qu'un nombre limité de gélules afin de réduire le risque de surdosage. Une réserve de gélules permettant un traitement d'au maximum deux semaines sera attribuée à ces patients pendant la phase d'instauration du traitement, pendant les phases d'ajustement de la dose et jusqu'à ce qu'une amélioration survienne. Arrêt du traitement Il est bien connu que des symptômes de sevrage peuvent se produire avec des antidépresseurs. Il est dès lors recommandé d'interrompre le traitement graduellement et sous surveillance si celui-ci a été pris pendant plus d'une semaine, cela permettra de réduire au minimum le risque de symptômes de sevrage. Pour les patients qui ont pris de la Venlafaxin Retard Sandoz gélules à libération prolongée, pendant plus de 6 semaines, il est recommandé d'interrompre le traitement graduellement sur une période d'au moins 2 semaines. Dans les études cliniques, la diminution progressive du traitement s'est effectuée en réduisant la dose quotidienne de 75 mg selon des intervalles d'une semaine. Le temps nécessaire à la réduction de la dose peut varier d'un patient à l'autre, en fonction de la posologie utilisée et de la durée du traitement. Si 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics des symptômes inacceptables surviennent après avoir diminué la dose ou au moment de l'arrêt du médicament, un retour à la dose précédente peut être envisagé. La dose sera ensuite une nouvelle fois diminuée par paliers progressifs. Populations spéciales Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale ou hépatique, une réduction de la dose est recommandée. Le traitement sera instauré par des comprimés de venlafaxine à courte durée d'action afin de déterminer la dose qui convient au patient. Insuffisance rénale La dose sera réduite de 50% chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min) ou chez les patients sous hémodialyse. La prudence est recommandée lorsque Venlafaxin Retard Sandoz gélules à libération prolongée est administré à des patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine entre 30 et 80 ml/min) et une réduction de la dose doit être envisagée. Insuffisance hépatique Chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée, la dose quotidienne totale doit être réduite de 50%. La posologie doit être adaptée au cas par cas étant donné que chez certains patients, il est possible que la dose doive être réduite de plus de 50%. En raison de l'absence de données chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère, la prudence est de rigueur et une diminution de la dose de plus de 50% doit être envisagée. Il y a lieu d'évaluer le bénéfice éventuel par rapport au risque que comporte le traitement de patients souffrant d'une insuffisance hépatique grave. Patients âgés et patients atteints de troubles cardiovasculaires / d'hypertension Chez les personnes âgées et chez les patients atteints de troubles cardiovasculaires / d'hypertension, il est recommandé de débuter le traitement par la dose efficace la plus faible. Lorsque la dose est déterminée en fonction du cas, le patient doit être attentivement surveillé lorsqu'une augmentation de la dose est requise. Enfants Venlafaxin Retard Sandoz gélules à libération prolongée ne doit pas être utilisé chez l’enfant et l'adolescent en dessous de 18 ans compte tenu de l’absence de données concernant la sécurité et l'efficacité dans ce groupe de patients (voir rubrique 4.4). 4.3 - Contre-indications Hypersensibilité à la venlafaxine ou à l'un des excipients. Traitement concomitant par inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO). La venlafaxine ne doit pas être utilisée en association à un IMAO ou ne peut être utilisée qu’au moins 14 jours après avoir arrêté le traitement par IMAO. Un intervalle d'au moins 7 jours doit être respecté entre l'arrêt de la venlafaxine et le début du traitement par IMAO (voir rubrique 4.5). 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics - 4.4 La venlafaxine ne doit pas être utilisée chez les patients chez lesquels on a identifié un risque élevé d'une grave arythmie ventriculaire (par ex. chez les patients atteints d'un dysfonctionnement ventriculaire gauche significatif, Classe III/IV selon la NYHA) ou d'une hypertension non contrôlée (voir rubrique 4.4). Mises en garde spéciales et précautions d’emploi Utilisation chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans La venlafaxine ne doit pas être utilisée dans le traitement des enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements suicidaires (tentatives ou pensées suicidaires) et de l’hostilité (principalement de l’agressivité, un comportement d’opposition et de la colère) ont été plus fréquemment observés, lors des études cliniques, chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs que chez ceux traités par placebo. Si, sur la base d’une nécessité clinique, la décision est prise de traiter l’enfant ou l’adolescent, celui-ci devra faire l’objet d’une surveillance attentive afin de guetter l’apparition de tout symptôme suicidaire. Aucune donnée de sécurité à long terme n’est disponible pour les enfants et adolescents quant à la croissance, à la maturation et au développement cognitif et comportemental de ce groupe de patients. Diabète Pour les patients souffrant de diabète, un traitement par ISRS/IRSN peut influencer le contrôle glycémique. Il est possible que la dose d'insuline et/ou des antidiabétiques par voie orale doive être ajustée. Symptômes de sevrage lors de l'arrêt du traitement Bien que les antidépresseurs n'induisent pas une réelle dépendance, différentes formes de symptômes surviennent fréquemment après l'arrêt brutal d'un traitement à long terme (voir rubrique 4.8). Le risque d'apparition de symptômes de sevrage peut être influencé par plusieurs facteurs, notamment la durée et la dose du traitement ainsi que le rythme auquel le traitement a été réduit. On a signalé des vertiges, des troubles sensoriels (notamment une paresthésie), des troubles du sommeil (y compris insomnie et rêves intenses), de l’agitation ou de l’anxiété, des nausées et/ou des vomissements, des tremblements, de la confusion, de la sudation, des céphalées, de la diarrhée, des palpitations, une instabilité émotionnelle, de l’irritabilité et des troubles visuels. Ces symptômes surviennent habituellement au cours des premiers jours qui suivent l’arrêt du traitement. Certains cas très rares font état de ces symptômes chez des patients ayant oublié par inadvertance de prendre une dose. En règle générale, ces symptômes se résolvent spontanément dans les 2 semaines, bien que, chez certains patients, ils se soient manifestés plus longuement (2-3 mois ou plus). Il est dès lors conseillé, si un traitement par venlafaxine n’est plus nécessaire, d’arrêter celui-ci en réduisant progressivement la dose (voir rubrique 4.2 et rubrique 4.8). Suicide/pensées suicidaires ou aggravation clinique La dépression est associée à un risque accru de pensées suicidaires, d’automutilation et de suicide (événements liés au suicide). Le risque persiste jusqu’à ce que survienne une rémission significative. Puisqu’il est possible qu’aucune amélioration ne se produise dans les premières semaines du traitement, les patients seront donc attentivement surveillés pendant 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics cette période. L’expérience clinique générale laisse penser que le risque de suicide peut augmenter au cours des premières étapes du rétablissement. Il est connu que les patients présentant des antécédents d’événements liés au suicide et ceux exprimant un degré élevé d’idées suicidaires avant le début de la thérapie sont davantage à risque d’avoir des pensées suicidaires ou de faire des tentatives de suicide. Ils doivent bénéficier d’une surveillance attentive pendant le traitement. Une méta-analyse des études cliniques contrôlées par placebo, évaluant les antidépresseurs chez des patients adultes atteints de troubles psychiatriques, a mis en évidence un risque accru de comportement suicidaire avec les antidépresseurs par rapport au placebo chez les patients âgés de moins de 25 ans. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux qui présentent un risque accru, devrait être associée à chaque thérapie médicamenteuse, notamment en début de traitement et après les modifications de la dose. Les patients (et les personnes chargées des soins à administrer aux patients) doivent être sensibilisés au fait qu’une surveillance est nécessaire afin de pouvoir déceler toute aggravation clinique, tout comportement ou pensée suicidaires et toute modification inhabituelle dans le comportement du malade et qu’il faut consulter un médecin immédiatement si ces symptômes se manifestent. Acathisie / agitation psychomotrice L’utilisation de ISRS/IRSN a été associée à l’apparition d’acathisie, caractérisée par une agitation désagréable ou difficile à supporter pour le patient et par un besoin impérieux de mouvement accompagné d’une incapacité à rester immobile, assis ou debout. Ce phénomène est plus susceptible de se produire au cours des toutes premières semaines de traitement. Chez les patients qui développent ces symptômes, une augmentation de la dose serait défavorable. Une manie/hypomanie a été signalée chez un petit nombre de patients présentant une instabilité émotionnelle et traités par antidépresseurs, notamment de la venlafaxine. Comme tout autre antidépresseur, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de manie. Les crises convulsives sont très rares. Il faut être particulièrement prudent dans le traitement des patients souffrant d'épilepsie ou d'un syndrome cérébral organique. Ces patients doivent faire l'objet d'une surveillance régulière. Le cas échéant, un neurologue sera consulté. Chez les patients atteints d'une cirrhose et les patients souffrant d'une insuffisance rénale modérée ou sévère, on constate une diminution de la clairance rénale de la venlafaxine et de ses métabolites actifs, ce qui prolonge la demi-vie d'élimination. Une dose plus faible ou un allongement de l'intervalle entre les doses peut se révéler nécessaire. Chez ces patients, on utilisera la venlafaxine avec prudence, comme tout autre antidépresseur. L'expérience du médicament déjà présent sur le marché a permis d'identifier un très petit nombre de cas signalés spontanément de sécrétion de SIADH (syndrome d'anti-diurèse inappropriée) chez les personnes âgées traitées par venlafaxine. Bien que ces événements rapportés se soient produits simultanément à l'administration de venlafaxine, la relation à la venlafaxine est inconnue. Dans de rares cas, une hyponatrémie a été signalée en association à un traitement par antidépresseurs, notamment des traitements par antidépresseurs inhibiteurs 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics sélectifs de la sérotonine. Les patients âgés et les patients sous diurétiques ou déshydratés pour tout autre raison ont généralement été au centre de toutes les interrogations. Les rares cas d'hyponatrémie, signalés généralement chez les personnes âgées dans le cadre d'un traitement par venlafaxine, se sont améliorés après l'arrêt du médicament. Une administration prudente ainsi que des bilans de santé minutieux et réguliers sont nécessaires lorsque la venlafaxine est utilisée chez des personnes âgées, notamment chez des patients sous diurétiques ou des patients qui, pour une raison quelconque, souffrent d'une déplétion volumique. Les doses de venlafaxine seront administrées avec prudence et des bilans de santé réguliers seront effectués dans les cas suivants : - Troubles de la miction (par ex. hypertrophie de la prostate bien que la probabilité de ces problèmes soit très faible, étant donné que la venlafaxine ne possède qu'un léger effet anticholinergique), - Glaucome à angle fermé, augmentation de la pression intraoculaire (la probabilité de ces problèmes est très faible, étant donné que la venlafaxine ne possède qu'un léger effet anticholinergique), - Tension artérielle faible ou élevée, - Maladies cardiaques, telles que des troubles de la conduction, de l'angor ou un infarctus du myocarde récent pour lesquels les précautions habituelles doivent également être prises. La prudence sera de rigueur en cas d'administration simultanée de médicaments. Maladies cardiovasculaires, tension artérielle faible ou élevée On a fréquemment signalé, dans le cadre d'études cliniques, une élévation de la tension artérielle liée à l'augmentation de la dose, notamment chez des patients recevant des doses quotidiennes supérieures à 200 mg. Des augmentations soutenues de la tension artérielle peuvent avoir des conséquences néfastes. Il est donc recommandé de mesurer la tension artérielle des patients qui reçoivent de la venlafaxine. Pour les patients présentant une élévation soutenue de la tension artérielle (hypertension sévère et non contrôlée) pendant leur traitement par venlafaxine, il faut envisager de réduire la dose ou d'arrêter le traitement. Une augmentation du rythme cardiaque peut se produire, notamment à de fortes doses. La prudence est de rigueur chez les patients dont les affections sous-jacentes peuvent être compromises par une élévation du rythme cardiaque. Des modifications significatives dans le contrôle de la tension artérielle (hyper- et hypotension) et des anomalies de la conduction cardiaque ont été observées, notamment chez les patients âgés, et une association éventuelle entre la venlafaxine et une ischémie myocardique aiguë a été signalée. La venlafaxine doit dès lors être utilisée avec prudence chez les patients présentant une ischémie myocardique aiguë, une maladie cérébrovasculaire aiguë ou une autre maladie cardiaque établie pouvant accroître le risque d'arythmie ventriculaire. Des tracés significatifs de l'électrocardiogramme ont été observés chez 0,8% des patients traités par venlafaxine, par rapport à 0,7% des patients traités par placebo. On a rarement observé une modification significative de l'intervalle PR, QRS ou QTc (QT corrigé) chez les patients recevant de la venlafaxine dans le cadre d'essais cliniques. 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics Lors d'études cliniques contrôlées par placebo, une augmentation significative du taux de cholestérol a été observée chez 5,3% des patients traités par venlafaxine pendant au moins 3 mois et chez 0% des patients recevant le placebo. Pendant un traitement à long terme par venlafaxine, il est conseillé de mesurer les taux de cholestérol sérique. En cas d'hypercholestérolémie, il conviendra d'envisager de passer à un autre antidépresseur. Dans le traitement de la dépression bipolaire, le risque existe que les patients entrent dans une phase maniaque. Dans ce cas, un arrêt du traitement sera envisagé. Il n'y a pas d'expérience concernant le traitement des patients schizophrènes. Les patients sous venlafaxine peuvent présenter un risque accru d'hémorragies muqueuses ou cutanées. La venlafaxine sera utilisée avec prudence chez les patients qui présentent une tendance hémorragique. En cas de rash, urticaire ou d'autres réactions allergiques de quelque nature qu’elles soient, le traitement par venlafaxine doit impérativement être interrompu. 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions Inhibiteurs de la monoamine oxydase La venlafaxine ne doit pas être utilisée simultanément à des IMAO. Des effets indésirables, également graves et mortels, ont été signalés dans le cas de l'instauration d'un traitement par venlafaxine peu après l'arrêt d'une thérapie par IMAO et dans le cas d'un traitement par IMAO débuté dès l'arrêt d'une thérapie par venlafaxine. Les événements indésirables suivants, liés à l'interaction des médicaments, ont été observés : tremblements, myoclonie, sudation, nausées, vomissements, bouffées de chaleur, vertiges, syndrome neuroleptique malin, tel qu'hyperthermie, syndrome sérotoninergique, crises d'épilepsie et décès. L'association de la venlafaxine et d'inhibiteurs sélectifs de recaptage de la sérotonine (ISRS)/IMAO peut, dans de très rares cas, provoquer des symptômes caractérisés par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une myoclonie, un syndrome dysautonomique, une modification de l'état de conscience et, dans les cas graves, un délire et le coma. La venlafaxine ne doit donc pas être utilisée simultanément à des IMAO et uniquement après avoir respecté un délai de 14 jours au moins après l'arrêt des IMAO. Dans le cas où l'on passe de Venlafaxin Retard Sandoz à un IMAO, une pause de 7 jours doit impérativement être observée. Lorsque l'on débute un traitement par venlafaxine 14 jours après avoir cessé les IMAO, il est recommandé de débuter le traitement par une dose quotidienne de 37,5 mg pendant les premiers jours. Aucune recherche systématique n'a été entreprise quant au risque que représenterait l'utilisation de venlafaxine en association avec d'autres médicaments affectant le système nerveux central, à l'exception des médicaments mentionnés ci-dessous. En se basant sur le mécanisme d'action connu de la venlafaxine et sur la possibilité d'un éventuel syndrome sérotoninergique, la prudence est recommandée si la venlafaxine est administrée conjointent à des médicaments influençant les transmetteurs du système nerveux sérotoninergique (par ex. des triptans ou des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS)). 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics Aucune interaction n'a été observée chez les volontaires sains après qu'on leur ait administré une dose unique de lithium, de diazépam et d'éthanol pendant un traitement par venlafaxine. Toutefois, comme pour tous les médicaments agissant sur le SNC, les patients doivent être avertis qu'ils doivent éviter de consommer de l'alcool pendant leur traitement par venlafaxine. Lorsque la venlafaxine est administrée à l'état d'équilibre, l'addition conjointe, par voie orale, d'halopéridol a induit une diminution de la clairance rénale totale de l'halopéridol, ce qui a entraîné une augmentation de l'ASC et une élévation de la Cmax de l'halopéridol. La demi-vie d'élimination reste inchangée. Le mécanisme de cette conclusion est inconnu. Le métabolisme de l'imipramine et de son métabolite 2-OH-imipramine n'ont pas été influencés par la venlafaxine bien que la clairance rénale totale de 2-hydroxy-désipramine ait été réduite et que l'ASC et la Cmax de la désipramine aient été augmentées d'environ 35%. La cimétidine a inhibé le métabolisme de premier passage de la venlafaxine, mais elle n'a pas eu d'effet significatif sur la formation ou l'élimination de O-desméthylvenlafaxine (ODV), présente dans la circulation systémique dans des quantités bien plus importantes. Aucun ajustement de la dose n'est dès lors nécessaire lorsque Venlafaxin Retard Sandoz est administré conjointement à la cimétidine. Chez les patients âgés, ou les patients présentant un dysfonctionnement hépatique, l'interaction peut être plus prononcée. Pour ces patients également, une surveillance clinique est indiquée lorsque la venlafaxine est administrée avec de la cimétidine. L'expérience clinique est limitée quant à l'utilisation concomitante de la venlafaxine et d'une thérapie électroconvulsive (TEC). L'activité convulsive prolongée signalée lors de l'utilisation simultanée de ISRS incite à la prudence. Des taux élevés de clozapine ont été rapportés et temporairement associés à des événements indésirables, notamment des convulsions, suite à l'administration de venlafaxine. La venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients recevant simultanément des médicaments susceptibles d'accroître le risque d'hémorragies, comme les anticoagulants, le dérivé de l'acide salicylique et les anti-inflammatoires non stéroïdiens/antirhumatismaux (AINS). On a signalé une élévation du temps de prothrombine, du temps de céphaline ou de l'INR (International Normalized Ratio, rapport international normalisé) quand la venlafaxine était administrée à des patients traités par warfarine. L'efficacité et la sécurité d'un traitement par venlafaxine utilisé conjointement à des médicaments destinés à faire perdre du poids, y compris phentermine, n'ont pas été étudiées. L'utilisation concomitante de la venlafaxine et de médicaments destinés à faire perdre du poids n'est pas recommandée. La venlafaxine n'est pas indiquée lorsque l'objectif est uniquement de perdre du poids ou en association avec d'autres produits. Des études in vitro montrent que la venlafaxine est principalement métabolisée au niveau du foie par l'isoenzyme CYP2D6 en O-desméthylvenlafaxine et par l'isoenzyme CYP3A3/4 en 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics N-desméthylvenlafaxine. Une interaction entre la venlafaxine et un inhibiteur de l'enzyme CYP2D6 ne peut être exclue. C'est pourquoi la prudence est de rigueur lorsque la venlafaxine est administrée conjointement à un inhibiteur de l'enzyme CYP2D6 (par ex. quinidine, paroxétine, fluoxétine, perfénazine, halopéridol, lévomépromazine). Etant donné que la venlafaxine est susceptible d'inhiber de manière compétitive le métabolisme d'autres substances actives métabolisées par le CYP2D6, il convient d'être prudent lorsqu'on l'utilise simultanément à ces substances actives, car les concentrations plasmatiques de ces substances actives pourraient augmenter. Le caractère polymorphique du CYP2D6 doit être gardé à l'esprit lorsque l'on prescrit de la venlafaxine. On peut éventuellement observer des taux élevés de venlafaxine chez les patients présentant un métabolisme lent du CYP2D6 (7% de la population européenne). En outre, l'absorption concomitante d'un inhibiteur de l'enzyme CYP3A3/4 (par ex. kétaconazole, itraconazole, ritonavir) peut augmenter la concentration de venlafaxine par le biais d'une interaction métabolique. Des études indiquent que la venlafaxine est un inhibiteur du CYP2D6. In vitro, la venlafaxine n'inhibe pas le CYP3A4, le CYP1A2, le CYP2C9 et le CYP2C19. Ceci a été confirmé par des études in vivo menées sur les substances actives suivantes : alprazolam (CYP3A4), caféine (CYP1A2), diazépam (CYP3A4 et CYP2C19) et tolbutamide (CYP2C9). 4.6 Grossesse et allaitement Grossesse L'utilisation de venlafaxine au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet délétère de la venlafaxine sur la grossesse ou pour le foetus. De fortes concentrations de venlafaxine ont été détectées dans le liquide amniotique. Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3.). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. Venlafaxine ne doit pas être utilisé à moins d'une nécessité absolue. Lorsque la venlafaxine est utilisée longuement avant la naissance, des symptômes de sevrage peuvent survenir chez le nouveau-né. Allaitement La venlafaxine et son métabolite actif passent dans le lait maternel. Les effets sur l'enfant ne sont pas clairement établis. Il convient dès lors de prendre la décision de poursuivre/d'interrompre l'allaitement ou de continuer/d'arrêter le traitement par venlafaxine, tout en tenant compte des bienfaits de l'allaitement pour l'enfant et de la venlafaxine pour la mère. 4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines La venlafaxine n'a qu'une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cet élément doit être pris en considération lorsqu'il s'agit de conduire une voiture ou d'effectuer des tâches requérant de la précision. 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics 4.8 Effets indésirables Il est souvent difficile de distinguer les effets indésirables du traitement des symptômes de la dépression. La survenue de bon nombre de ces effets indésirables est fonction de la dose. Evaluation des fréquences : Très fréquent : ≥ 1/10 Fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10 Peu fréquent : ≥ 1/1000 à < 1/100 Rare : ≥ 1/10000 à < 1/1000 Très rare : <1/10 000 inconnu (ne peut être évalué à partir des données disponibles) Investigations Rare : allongement du temps de saignement. Affections cardiaques Peu fréquent : arythmies (y compris tachycardie). Très rare : allongement de l'intervalle QT et QRS, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire (notamment torsades de pointes), décompensation cardiaque, insuffisance cardiaque Affections hématologiques et du système lymphatique Rare : thrombocytopénie Très rare : dyscrasies (notamment agranulocytose, anémie aplasique, neutropénie et pancytopénie) Affections du système nerveux Fréquent : vertiges, céphalées, augmentation du tonus musculaire, paresthésie, sédation, tremblements Peu fréquent : myoclonie. Rare : syndrome sérotoninergique, syndrome neuroleptique malin (SNM), convulsions, acathisie, Très rare : réactions extrapyramidales (notamment dystonie et dyskinésie), dyskinésie tardive. Affections oculaires Fréquent : troubles de l'accommodation, mydriase, vision anormale, Très rare : glaucome à angle fermé. Affections de l’oreille et du labyrinthe Peu fréquent : acouphènes Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent : bâillements. 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics Très rare : éosinophilie pulmonaire avec symptômes tels que dyspnée, douleurs thoraciques Affections gastro-intestinales Fréquent : modification de l'appétit, constipation, nausées, vomissements, anorexie, bouche sèche, dyspepsie. Peu fréquent : bruxisme, sensation d'altération du goût, diarrhée. Très rare : pancréatite. Affections du rein et des voies urinaires Fréquent : troubles urinaires (le plus fréquemment une miction discontinue). Peu fréquent : rétention urinaire. Affections de la peau et du tissu sous-cutané Fréquent : transpiration (y compris sueurs nocturnes) Peu fréquent : dermatite, alopécie, réactions de photosensibilité, rash. Très rare : érythème multiforme, syndrome de Stevens Johnson, démangeaisons, prurit, urticaire. Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif Très rare : rhabdomyolyse. Affections endocriniennes Très rare : augmentation des taux de prolactine. Troubles du métabolisme et de la nutrition Fréquent : augmentation du cholestérol sérique (notamment liée à un traitement à long terme et éventuellement en cas d'utilisation de doses élevées), perte de poids, Peu fréquent : hyponatrémie, gain de poids, Rare : syndrome d’anti-diurèse inappropriée (SIADH) Affections vasculaires Fréquent : hypertension, vasodilatation (le plus souvent des bouffées de chaleur), ecchymoses, hémorragie muqueuse, Peu fréquent : hypotension, hypotension orthostatique, syncope, Rare : hémorragie (notamment hémorragie cérébrale), hémorragie gastro-intestinale. Troubles généraux et anomalies au site d’administration Fréquent : faiblesse/fatigue, asthénie. Affections du système immunitaire Peu fréquent : hyperphotosensibilité, Très rare : anaphylaxie. Affections hépatobiliaires Peu fréquent : résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique. Rare : hépatite. 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics Affections des organes de reproduction et du sein Fréquent : troubles de l'éjaculation, dysfonctionnement érectile, diminution de la libido. Peu fréquent : ménorragie. Affections psychiatriques Fréquent : insomnie, somnolence, nervosité, agressivité, rêves anormaux, trouble orgasmique (hommes). Peu fréquent : apathie, hallucinations, agitation, trouble orgasmique (femmes). Rare : manie ou hypomanie, agitation psychomotrice/acathisie (voir rubrique 4,4). Très rare : délire. Fréquence inconnu : On a rapporté des cas d’idées suicidaires et de comportements suicidaires pendant un traitement par venlafaxine ou peu après l’arrêt du traitement Lors des études cliniques pédiatriques, les effets indésirables suivants ont été signalés dans une proportion similaire à celle des adultes : douleurs abdominales, agitation, anorexie, perte de poids, élévation de la tension artérielle et du cholestérol sérique, dyspepsie, ecchymoses, saignements de nez et myalgie. Symptômes de sevrage observés lors de l’arrêt du traitement par ISRS L'arrêt de la venlafaxine (particulièrement en cas d'arrêt brutal) est fréquemment associé à des symptômes de sevrage. Les réactions indésirables les plus fréquemment rapportées sont : des vertiges, des troubles sensoriels (notamment une paresthésie), des troubles du sommeil (y compris insomnie et rêves intenses), de l’agitation ou de l’anxiété, des nausées et/ou des vomissements, des tremblements et des céphalées. Ces symptômes sont généralement faibles à modérés, mais ils peuvent être plus intenses et/ou durer plus longtemps chez certains patients. Par conséquent, lorsqu'un traitement par venlafaxine n'est plus nécessaire, il est préférable d'en réduire progressivement la dose lorsque l'on décide de l'arrêter (voir rubriques 4.2 et 4.4). 4.9 Surdosage L'expérience acquise après le lancement du médicament a fait état des cas de décès parmi des patients ayant pris accidentellement une dose trop importante de venlafaxine avec de l'alcool et/ou d'autres médicaments. Les symptômes rapportés après un surdosage concernent des modifications de l'état de conscience (allant de la somnolence au coma), mais également de l'agitation, des plaintes gastro-intestinales tels que vomissements, diarrhée, tremblements, modifications du tracé de l'électrocardiogramme (ECG) (allongement de l'intervalle QT, bloc de branche, allongement de l'intervalle QRS), tachycardie sinusale et ventriculaire, bradycardie, hypotension ou (légère) hypertension et crises d'épilepsie. Prise en charge du surdosage : S'assurer de l'oxygénation et de la ventilation adéquates des voies aériennes. Lorsque des quantités trop élevées de médicament ont été absorbées récemment, il est possible d'effectuer un lavage d'estomac ou d'administrer du charbon activé en association à du sulfate de sodium. Le reste du traitement doit être symptomatique. Il est recommandé de surveiller le rythme cardiaque et les signes vitaux. 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics L'induction de vomissements n'est pas recommandée s'il existe un risque d'aspiration. L'éventuel bénéfice d'une diurèse ou d'une dialyse forcées ou encore d'une hémoperfusion ou d'une transfusion d'échange n'est pas connu. Des analyses rétrospectives menées au Royaume-Uni (RU) avancent le taux de décès par surdosage d'antidépresseurs par million de prescriptions. Dans ces analyses, le taux correspondant à la venlafaxine est supérieur à celui des ISRS, mais inférieur à celui des antidépresseurs tricycliques. Ces analyses ne prenaient pas en compte les facteurs de risque suicidaire. Une étude épidémiologique des patients auxquels on a prescrit des antidépresseurs au RU a montré que la venlafaxine est prescrite à des patients présentant des facteurs de risque préexistants de suicide plus importants que les patients auxquels on a prescrit des ISRS. Ces patients doivent faire l'objet d'une évaluation minutieuse afin de détecter la présence ou l'aggravation d'un comportement lié au suicide (voir rubriques 4.2 et 4.4). 5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES 5.1 Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : Autres antidépresseurs. Code ATC : N06A X16 Mode d’action La venlafaxine est un antidépresseur novateur d'un point de vue structurel. Sa structure chimique est différente de celle de type tricyclique, tétracyclique ou des autres antidépresseurs disponibles. Il s'agit d'un racémate contenant deux énantiomères actifs. Chez l'homme, on pense que le mécanisme d'action de l'antidépresseur est associé à la potentialisation de l'activité neurotransmettrice dans le système nerveux central. Des études précliniques ont montré que la venlafaxine et son principal métabolite, l’ODV, sont de puissants inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline. La venlafaxine inhibe également faiblement le captage de la dopamine. Des études chez l'animal ont souligné que les antidépresseurs tricycliques pouvaient réduire la capacité de réponse β-adrénergique après une administration chronique. Au contraire, la venlafaxine et l'ODV réduisent la capacité de réponse β-adrénergique tant après l'administration d'une dose aiguë (dose unique) qu'après une dose chronique. La venlafaxine et l'ODV sont très semblables quant à leur action globale sur le recaptage des neurotransmetteurs. In vitro, la venlafaxine ne possède quasi aucune affinité pour les récepteurs cholinergiques muscariniques, H1-histaminergiques ou α1-adrénergiques de cerveaux de rats. Il est possible que l'activité pharmacologique de ces récepteurs soit liée à différents effets indésirables observés avec d'autres antidépresseurs, tels que les effets anticholinergiques, sédatifs et cardiovasculaires. La venlafaxine ne possède pas d'activité inhibitrice de la monoamine oxydase (MAO). 5.2 Propriétés pharmacocinétiques Absorption : 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics Au moins 92% d'une dose orale unique de venlafaxine est absorbée. La biodisponibilité absolue de la venlafaxine est d'environ 45%. Après administration de la venlafaxine, les pics de concentration plasmatique de la venlafaxine et de l'ODV sont atteints entre 6,0 ± 1,5 et 8,8 ± 2,2 heures respectivement. La demi-vie d'élimination des gélules à libération prolongée est de 15 ± 6 heures. Le taux d'absorption est limité. Distribution La venlafaxine et l'O-desméthylvenlafaxine présentent un taux de liaison aux protéines plasmatiques de 27% et de 30% respectivement. Métabolisme La venlafaxine subit un important métabolisme de premier passage au niveau du foie, principalement par le CYP2D6, et se transforme en ODV, le métabolite principal. La venlafaxine est également métabolisée en N-desméthylvenlafaxine, catalysée par le CYP3A3/4, et en autres métabolites mineurs. Chez les personnes métabolisant faiblement le CYP2D6, on obtient une exposition à la venlafaxine 2 à 3 fois supérieures et une exposition au métabolite actif ODV 2 à 3 fois plus faible. Elimination La venlafaxine est principalement éliminée par métabolisme. La clairance plasmatique de la venlafaxine est de 1,3 L/h/kg. Pour le métabolite ODV, elle est de 0,4 L/h/kg. Du fait de sa longue demi-vie d'absorption, la demi-vie d'élimination apparente de la venlafaxine est de 15 heures, ce qui est donc plus long que la demi-vie d'élimination réelle qui est de 5 heures (ODV, 11 heures). La venlafaxine et ses métabolites sont excrétés principalement par les reins. Environ 87% d'une dose de venlafaxine sont retrouvés dans les urines après 48 heures sous une forme inchangée, sous la forme d'ODV non conjugué, d'ODV conjugué ou sous la forme d'autres métabolites. Groupes de patients spécifiques L'âge des sujets et leur sexe n'influencent pas de manière significative la pharmacocinétique de la venlafaxine. Aucune accumulation de venlafaxine ou d'ODV n'a été observée pendant l'administration chronique chez des sujets sains. La demi-vie de la venlafaxine et de son métabolite actif, l’O-desméthylvenlafaxine (ODV), est augmentée chez les patients atteints d'une insuffisance rénale ou hépatique. L'administration de la venlafaxine avec de la nourriture n'a pas d'effet sur l'absorption de la substance ou sur la formation ultérieure de l'ODV. 5.3 Données de sécurité préclinique Chez l'homme, la venlafaxine et son principal métabolite n'ont révélé aucun effet mutagène lors des nombreux tests qui ont été réalisés. Des études à long terme sur les rats et les souris n'ont mis en évidence aucune action carcinogène. Lors d'études évaluant la toxicité sur la reproduction chez les lapins, aucun effet tératogène n'a été observé. Des effets embryotoxiques ont toutefois été relevés chez les rats. Une diminution du poids des foetus ainsi qu'une augmentation des petits nés sans vie et de la mortalité de la nichée ont été 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics constatées à des niveaux de doses situés juste au-dessus de la dose quotidienne maximale autorisée chez l'homme. Les études animales concernant la toxicité sur la reproduction chez les rats ont mis en évidence une diminution du poids des ratons, une augmentation du nombre de petits nés sans vie ainsi qu'une augmentation du décès chez les jeunes rats au cours de 5 premiers jours d'allaitement. La cause de ces décès est inconnue. Comparé à une dose clinique de 375 mg/jour, il n'y a pas de marge de sécurité. Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. On a observé une baisse de la fertilité chez les rats, tant mâles que femelles, qui avaient reçu de l'O-desméthylvenlafaxine. Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. In vitro, on a constaté un blocage partiel des canaux sodiques cardiaques à des concentrations micromolaires. Le lien entre la survenue d'arythmie et de fibrillations ventriculaires après un surdosage ou l'inhibition de la métabolisation de la venlafaxine n'est pas clairement établi. 6. DONNÉES PHARMACEUTIQUES 6.1 Liste des excipients Gélule : Noyau des granulés : Cellulose microcristalline, Hypromellose Enrobage des granulés : Alcool cétostéarylique, Copolymère de méthacrylate de méthyle-éthylacrylate, Nonoxynol, Macrogol, Talc Enrobage de la gélule : Venlafaxin Retard Sandoz 37,5 mg gélules à libération prolongée: Gélatine, Oxyde de fer noir (E172), Dioxyde de titane (E171) Venlafaxin Retard Sandoz 75 mg gélules à libération prolongée: Gélatine, Oxyde de fer rouge (E172) Oxyde de fer jaune (E172) Dioxyde de titane (E171) Venlafaxin Retard Sandoz 150 mg gélules à libération prolongée: Gélatine, Oxyde de fer rouge (E172) Oxyde de fer jaune (E172) Dioxyde de titane (E171) 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics 6.2 Incompatibilités Sans objet. 6.3 Durée de conservation 30 mois. 6.4 Précautions particulières de conservation Pas de précautions particulières de conservation. 6.5 Nature et contenu de l’emballage extérieur Plaquette thermoformée en PVC/PVDC//Aluminium Flacon en PEHD muni d'un opercule en PP. Conditionnements : Plaquette thermoformée : Boîtes de 7, 10, 12, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 60, 98, 100 et 100x1 gélules à libération prolongée. Flacons : Conditionnements de 60, 100, 250 et 500 gélules à libération prolongée. Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées. 6.6 Précautions particulières d’élimination et manipulation Pas d'exigences particulières. 7. TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Sandoz N.V. Telecom Gardens Medialaan 40 1800 Vilvoorde Belgique 8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE Venlafaxin Retard Sandoz 37,5 mg gélules à libération prolongée PVC/PVDC/AL- Plaquette thermoformée: BE317301 PEHD - Flacon: BE317317 Venlafaxin Retard Sandoz 75 mg gélules à libération prolongée PVC/PVDC/AL- Plaquette thermoformée: BE317326 PEHD - Flacon: BE317335 Venlafaxin Retard Sandoz 150 mg gélules à libération prolongée PVC/PVDC/AL- Plaquette thermoformée: BE317344 1.3.1.1 Summary of Product Characteristics PEHD - Flacon: BE317353 9. STATUT LEGAL DE DELIVRANCE Sur prescription médicale. Venlafaxin Retard Sandoz Venlafaxin Retard Sandoz Venlafaxin Retard Sandoz 10. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION 11. DATE DE MISE À JOUR DU TEXTE Mars 2009