dossier de presse - Centre de musique baroque de Versailles
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DOSSIER DE PRESSE PRÉSENTATION DES ACTIVITÉS 2016-2017 LE CMBV fête ses 30 ans en 2017 En 2017, le CMBV, Centre de musique baroque de Versailles, fête son trentième anniversaire ! Émanation du « renouveau baroque » des années 1980, le CMBV représente aujourd’hui une institution unique dans le monde par la diversité de ses activités (recherche, formation, productions artistiques) et son rayonnement national et international. Depuis trente ans, le CMBV poursuit la mission qui lui a été confiée par le ministère de la Culture et de la Communication, et s’attache, chaque saison, à redécouvrir et à valoriser le patrimoine musical baroque français des XVIIe et XVIIIe siècles auprès du grand public. Aujourd’hui, plus que jamais, le CMBV s’engage à faire rayonner ce patrimoine musical et inscrit symboliquement trente projets artistiques au cœur la saison 2016-2017, marquant les 30 ans de l’institution. Des colloques, une journée d’études et des jeudis musicaux sont également au rendez-vous lors de cette saison anniversaire. Jamais, depuis 30 ans, le CMBV n’a été si ambitieux ! 30 projets artistiques 48 lieux de concerts et de spectacles, dont 15 à l’étranger dans 8 pays 5 chantiers de recherche emblématiques 2 colloques et 1 journée d’études 135 événements 4 projets de formation 24 Jeudis musicaux à la Chapelle royale 10 éditions pratiques et 2 éditions critiques publics en France et à l’étranger 8 projets discographiques et vidéos Hommage à Philippe Beaussant Le CMBV rend hommage à Philippe Beaussant, musicologue, écrivain et expert reconnu en musique baroque. Décédé le 8 mai 2016, Philippe Beaussant était cofondateur du CMBV, aux côtés de Vincent Berthier de Lioncourt, et a œuvré à faire du CMBV l’institution unique qu’elle représente aujourd’hui. © Guy Vivien 1 Les activités en 2016-2017 30 ans, 30 projets artistiques ! • 5 recréations • 8 collaborations internationales (avec 14 projets) • 5 reprises • 4 projets de formation professionnelle • 2 collaborations avec des orchestres symphoniques 48 lieux de concerts et de spectacles dont 15 à l’étranger dans 8 pays 20 chanteurs 6 productions 24 Jeudis musicaux en résidence incluant la Maîtrise Katherine Watson, Marie Kalinine, Chantal Santon-Jeffery... Le Vœu de Louis XIII, La Maison royale de Saint-Cyr... Auditions hebdomadaires de la Maîtrise à la Chapelle royale de Versailles 5 chantiers 2 colloques 20 publications emblématiques et 1 journée d’étude à paraître Musique dans les résidences royales, Manuscrit de Tours... La Comédie-Italienne de Paris : colloque du tricentenaire... 10 éditions pratiques, 2 éditions critiques, 8 projets Cds et vidéos 3 Activités 2016-2017 5 Recherche 2016-2017 6 COLLOQUE © Gallica Musique, culture et identités dans les provinces du Sud-Ouest de la France (XVIIe-XVIIIe siècles) En mémoire de Jean-Christophe Maillard Colloque organisé par l’équipe LLA-Creatis (EA 4152) en partenariat avec Les Passions – Orchestre baroque de Montauban et avec le soutien du CMBV Comité scientifique : Jean-Marc Andrieu, Les Passions, Orchestre baroque de Montauban Philippe Canguilhem, Université Toulouse Jean Jaurès Bernard Dompnier, Université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand Jean Duron, Centre de musique baroque de Versailles Françoise Escande, Université Toulouse Jean Jaurès Thierry Favier, Université de Poitiers Comité d’organisation : Philippe Canguilhem et Françoise Escande Depuis une vingtaine d’années, sous l’impulsion de François Lesure, l’étude de la vie musicale dans les régions de France sous l’Ancien Régime s’est largement développée, grâce à des thèses consacrées à la musique des grandes métropoles régionales, aux chantiers de recherches Muséfrem et Saintes-Chapelles, aux inventaires des fonds conservés en province réalisés par le RISM, aux partitions publiées par le CMBV, aux concerts et enregistrements. Plusieurs travaux importants ont révélé la richesse de l’activité musicale dans les provinces du Sud-Ouest, dont ceux de Jean-Christophe Maillard et de Benoît Michel récemment disparus. Le présent colloque vise à poursuivre l’œuvre entreprise en suscitant de nouveaux travaux sur cette vaste région entre vallée du Rhône et Atlantique, et plus concrètement en s’attachant aux lieux, aux institutions, aux hommes et aux pratiques qu’elles soient savantes ou populaires, religieuses ou profanes, publiques ou privées. Pluridisciplinaire, la rencontre, proposera une approche large de ces questions en y intégrant l’étude des composantes de la vie culturelle régionale qui entretiennent des liens forts avec le champ musical, qu’il s’agisse de la liturgie, de la danse ou du théâtre ; à ce titre, il prendra notamment en compte l’activité des librettistes et des poètes écrivant en français, en latin ou en langue d’oc. L’ensemble du projet repose sur la certitude que les provinces du Sud-Ouest de la France constituent une aire géographique qui n’est isolée des provinces alentour ni par ses pratiques, ni par la circulation de ses musiciens, ni même dans son rapport au modèle musical parisien ou versaillais, mais qu’elles présentent aussi de fortes spécificités qu’il importe de définir et de caractériser précisément. jeudi 6 et vendredi 7 octobre 2016 – Université Toulouse Jean Jaurès / Toulouse / France 7 JOURNÉE D’ÉTUDE © Gallica Reconversions sociales et artistiques Le monde des musiciens et des comédiens à l’heure de la Révolution et de l’Empire Journée d’étude organisée par le Centre Histoire Espaces et Cultures, en partenariat avec le CMBV Comité d’organisation : Philippe Bourdin, Stéphane Gomis et Cyril Triolaire En supprimant les chapitres collégiaux et cathédraux, la Révolution française éradique aussi des lieux d’enseignement musical et de pratique du plain-chant, des orgues, des bassons, des serpents, etc. Ce sont des lieux de concerts parfois réputés qui disparaissent. Ne se contentant pas des pensions qui leur sont proposées, les artistes ainsi floués réfléchissent à leur reconversion, quand ils ne choisissent pas les voies de l’émigration. Ils y retrouvent des hommes de théâtre qui, pensionnés ou au service des princes, convaincus par la défense du monde qui vient de s’effondrer et défenseurs d’une tradition théâtrale, les ont suivis dans leur exil. Pour tous, se pose la question d’une continuité de leur activité ou d’une reconversion sociale ou (et) esthétique – de l’une et de l’autre parfois – en des territoires étrangers. Si les itinérances intrinsèques aux arts lyriques et scéniques se transforment ainsi bon gré mal gré, la question du retour en France n’est pas moins préoccupante : même si elle se résout pour beaucoup seulement sous la Restauration, la situation d’origine ne semble qu’exceptionnellement retrouvée. Pour ceux, les plus nombreux, qui restent sur le territoire national, la Révolution ouvre un nouveau champ des possibles. Combien, regagnant le giron familial ou la communauté d’origine, s’emploient aux métiers de leurs collatéraux (dans l’agriculture, l’artisanat) ? Combien doivent s’adapter à ce que détruisent les conflits extérieurs et intérieurs ? Cependant, le service du culte de l’Église constitutionnelle puis nationale, la multiplication des corps armés et de leurs fanfares, la création du Conservatoire et des écoles de musique décentralisées, l’appétence pour les concerts et les bals, les cours particuliers, sont autant de débouchés pour les musiciens, les chanteurs et les danseurs. La théâtromanie, qui a marqué le dernier tiers de l’Ancien Régime, se traduit aussi par la multiplication des scènes professionnelles et des sociétés d’amateurs. Les succès obtenus sur scène attirent vers ce monde des déclassés d’autres horizons : familles endeuillées de la noblesse vendéenne, maîtres de plantations ruinés par les révoltes d’esclaves. L’Empire essaiera de réguler un marché du travail organisé notamment autour des entrepreneurs de spectacles et de l’annuel mercato parisien printanier, avec ses intermédiaires mal connus et pourtant indispensables aux troupes provinciales. On quantifie mal, pour l’heure, l’ampleur de ces reconversions, les conditions de leur réussite. Reposent-elles sur un simple assujettissement aux vœux des spectateurs ou aux canons de la critique ? Sur une inventivité associée aux besoins de la propagande républicaine et du répertoire patriotique ? Sur des réseaux de sociabilité anciens, ou nés de nouveaux investissements citoyens (clubs, comités de surveillance, administrations locales ou nationales, sociétés d’artistes) ? Sur une valorisation réussie d’une personnalité, d’un parcours, d’un exploit, comme y incitent les voies déjà balisées du vedettariat et les apothéoses héroïques sanctifiées par la Révolution et l’Empire ? mardi 25 octobre 2016 – Maison des Sciences Humaines / Clermont-Ferrand / France 8 COLLOQUE © Gallica La Comédie-Italienne de Paris (1716-1780) : colloque du tricentenaire Comité scientifique : Beatrice Alfonzetti (Université La Sapienza de Rome), Emanuele De Luca (Université Paris‐Sorbonne), Andrea Fabiano (Université Paris‐Sorbonne), Piermario Vescovo (Université Ca’ Foscari de Venise) Organisé par l’Équipe Littérature et Culture Italiennes (ELCI‐EA 1496) : Emanuele De Luca et Andrea Fabiano En partenariat avec le CMBV Dans le cadre du Projet ANR CIRESFI (Contrainte et Intégration : pour une réévaluation des spectacles forains et italiens sous l’Ancien Régime) Le tricentenaire de la réouverture de la Comédie‐Italienne de Paris (1716) est l’occasion d’un colloque international pour discuter des différents aspects de l’activité artistique des comédiens italiens à Paris, afin de faire le point sur les nouvelles acquisitions de la recherche scientifique internationale de ces dernières années et afin de dégager des nouvelles pistes pour mieux comprendre le rôle et l’importance de la Comédie‐Italienne et de sa troupe dans les changements poétiques, dramaturgiques et esthétiques du théâtre des Lumières. L’approche interdisciplinaire de ce colloque permettra de définir les éléments administratifs et les liens avec la politique culturelle française, l’apport des comédiens italiens et français du théâtre à la formulation de nouvelles formes dramatiques, ainsi que leur contribution à la maturation d’une nouvelle théorie du jeu théâtral et de l’acteur. La période d’activité examinée par ce colloque (1716‐1780) coïncide avec la date d’arrivée de la troupe italienne de Luigi Riccoboni à Paris, sous l’invitation du Régent, et celle de l’expulsion définitive de la Comédie‐Italienne du répertoire italien et des comédiens italiens, afin de mieux valoriser les relations d’hybridation entre les cultures dramatiques française et italienne au sein du théâtre. En parallèle du colloque, Barbara Nestola (CNRS - CESR/CMBV) coordonne la réalisation de deux projets : • La reconstitution de trois divertissements du répertoire de la Comédie Italienne des années 1716-1728. L’objectif de ce projet de performance practice est d’une part de montrer le statut du divertissement dans l’organisation d’un spectacle au Nouveau Théâtre Italien, et de l’autre de comparer ses moyens artistiques à ceux de l’ Académie Royale de musique. Pour sa réalisation, une douzaine d’interprètes professionnels ont été sollicités (musiciens, chanteurs, danseurs). Cette reconstitution fera l’objet d’un documentaire vidéo. • La préparation d’un dossier numérique consacré aux divertissements composés par Jean-Joseph Mouret pour la troupe italienne entre 1716 et 1738. Les partitions, publiées en six recueils parus entre 1718 et 1738, n’ont pas encore fait l’objet d’une étude approfondie. Leur analyse permettra d’élucider de nombreuses questions concernant la pratique musicale au Théâtre Italien, notamment celles du style et des effectifs employés (chanteurs, instrumentistes et danseurs). jeudi 15, vendredi 16 et samedi 17 décembre 2016 – Maison de la Recherche / Université Paris-Sorbonne / Paris / France 9 CHANTIERS © Gallica 5 chantiers emblématiques 1. Musique dans les résidences royales Partenaires : Centre d’études supérieures de la Renaissance, dans le cadre des appels à projet de la Région Centre val de Loire et du consortium Intelligence du Patrimoine. Sous l’Ancien Régime, le roi séjournait avec sa cour dans les grands châteaux du Val de Loire (Amboise, Blois ou Chambord) et d’Île-de-France (Fontainebleau, Saint-Germain-en-Laye, le Louvre et les Tuileries, puis Versailles). Dans ces lieux de pouvoir et d’agrément, la vie de cour était rythmée par une intense activité musicale et spectaculaire. Le paysage sonore de la cour de France comprenait aussi les sons et les « bruits » du quotidien, patrimoine immatériel encore très mal connu. Grâce aux nouvelles technologies, il est désormais possible d’immerger le public dans ces ambiances sonores disparues. La réalité augmentée est ici particulièrement adaptée, puisqu’elle offre aux visiteurs amenés à entrer en contact avec des lieux patrimoniaux une expérience singulière de la dimension historique des espaces. Enfin, le projet entend imaginer de nouvelles manières d’investir musicalement les résidences royales. En s’inspirant des conditions d’exécution anciennes (où les musiciens devaient s’adapter à des espaces de natures très différentes, depuis des pavillons de plaisance jusqu’à des édifices monumentaux, en passant par des jardins), des ensembles s’engageront dans des expériences visant à renouveler la forme du concert public. 2. Manuscrit de Tours Avec le soutien de la Maison des Sciences de l’Homme du Val de Loire Le recueil manuscrit TOURS-168 de la Bibliothèque municipale de Tours comprend quatre-vingt-dix-neuf œuvres principalement destinées à l’église, la plupart anonymes : trois messes complètes et le court extrait d’une quatrième, quatre-vingt-douze motets en latin dont un grand nombre de textes néo-latins non identifiés, quatre airs profane français polyphoniques. Seul figure le nom de Guillaume Bouzignac, l’un des compositeurs français les plus importants de cette époque. L’édition critique du recueil TOURS-168 sert de fondement à une recherche interdisciplinaire sur un répertoire peu étudié et rare. Elle intéresse la musicologie, mais aussi l’histoire de la liturgie, de la circulation de la musique, de son interprétation et l’étude des textes néo-latins. Grâce à l’expérimentation musicale, elle permettra enfin de confronter ces recherches à la réalité de la pratique. Du point de vue technologique, elle contribuera au développement du standard M.E.I. en France et à celui de l’édition musicale critique et numérique qui en est à ses balbutiements et qui offre un cadre original et stimulant pour la recherche. Enfin, le volet enregistrements servira de base de discussion aux musiciens engagés dans l’interprétation historiquement informée. 10 CHANTIERS © Gallica 3. Le Traité de danse théorique et pratique de Gennaro Magri (1779) dans l’évolution de la technique de la danse académique aux XVIIIe et XIXe siècles L’objectif de cette édition critique est de tenter de comprendre comment a évolué le vocabulaire technique en comparant celui qui figure dans ce traité à celui que l’on trouve dans les rares traités qui nous sont parvenus, pour la période de 1700 à 1830 en France et en Italie. L’étude se limite au style noble français de la danse de spectacle. Le projet se décline en trois volets : transmission écrite, transmission orale (pédagogie et transmission du savoir-faire) et interprétation des langages (témoignages de chorégraphes contemporains). En partenariat avec le Centre national de la Danse et la compagnie Les Cavatines 4. MUSÉFREM Base de données prosopographique des musiciens d’Église au XVIIIe siècle http://philidor.cmbv.fr/musefrem/ À partir de 1790, un grand nombre de musiciens d’Église, partout en France, perdent leur poste et leurs revenus, en raison de la suppression des chapitres et des abbayes, et plus généralement des modifications intervenues dans l’organisation du culte à la suite de la Constitution civile du clergé. Les dossiers que les musiciens et musiciennes rassemblent alors dans le but d’obtenir un secours (pension, indemnité) constituent une base documentaire de premier ordre pour connaître cette profession dans les dernières années de l’Ancien Régime. Ce riche corpus fait l’objet depuis 2003 d’une enquête nationale. À présent terminée et en cours d’exploitation, cette enquête donne lieu à la mise en œuvre d’une base de données prosopographiques. Ces notices biographiques sont progressivement mises en ligne sur le portail PHILIDOR, via l’onglet Muséfrem, au rythme des travaux de saisie et d’analyse. Ceux-ci donnent lieu, en même temps, à la rédaction de textes qui présentent les contextes locaux et les lieux de musique d’Église retrouvés dans chaque département traité. Ainsi peu à peu se dessine une géographie de la France musicale à la fin de l’Ancien Régime... Ce sont aujourd’hui vingt départements disponibles, en plus du chapitre de Notre-Dame de Paris, et plus de deux mille biographies disponibles à la consultation. Comité scientifique : Xavier Bisaro, Youri Carbonnier, Cécile Davy-Rigaux, Bernard Dompnier, Thierry Favier, Sébastien Gomis, Sylvie Granger et Solveig Serre. 11 CHANTIERS © Gallica 5. Édition moderne des « Livres d’airs de différents auteurs » http://philidor.cmbv.fr/ Les trente-sept Livres d’airs de différents auteurs (LADDA) publiés chaque année de 1658 à 1694 par l’éditeur Ballard, rassemblent mille deux cents vingt airs dont l’importance quantitative atteste la vitalité de la poésie lyrique galante dans le champ littéraire de la France de Louis XIV. Le livre d’airs, véritable Carte de Tendre en musique, n’était pas seulement une publication à lire, mais un outil utile pour agrémenter des instants de sociabilité. La collection Ballard se voulait une anthologie des meilleurs airs de l’année, que venait compléter la publication régulière de recueils d’auteurs. L’édition numérique en partition moderne de ces mille deux-cents vingt airs proposée par le Centre de musique baroque de Versailles est en cours d’achèvement. Réalisée sous l’autorité d’un comité scientifique et musical, elle mobilise une équipe d’une dizaine de personnes. La publication fait l’objet d’un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (fac-simile) et des éditions Mardaga (Paroles de musique, 1658-1694 : Catalogue des « Livres d’airs de différents auteurs » publiés chez Ballard, Wavre, Mardaga, 2007). Cette édition met en valeur un pan méconnu de la musique de salon au XVIIe siècle dans les cercles que fréquentait Madame de Sévigné, et constitue un outil exceptionnel d’échanges entre la recherche et les interprètes. Comité scientifique et musical : Jean Duron, Anne-Madeleine Goulet, Frédéric Michel, Clémence Monnier et Mathilde Vittu. 12 Les Jeudis musicaux de la Chapelle royale 2016-2017 13 MAÎTRISE © Thomas Garnier / EPV Les Jeudis musicaux de la Chapelle royale Direction : Olivier Schneebeli Chefs assistants : Hélène Bruce et Fabien Armengaud Les Jeudis musicaux de la Chapelle royale du Château de Versailles permettent de présenter au public, chaque semaine et en accès libre, sous forme d’audition, le résultat du travail de formation vocale mis en œuvre au sein de la Maîtrise du CMBV. L’école de chant du CMBV accueille en effet les enfants, dès l’âge de 4 ans sur le hors-temps scolaire, puis, à partir du CE1 jusqu’en 4ème / 3ème dans le cadre des classes à horaires aménagés de l’Éducation nationale. Elle permet également chaque année à 17 jeunes chanteurs adultes recrutés sur concours, en France et à l’étranger, de suivre un cursus de formation professionnelle supérieure centré sur l’interprétation de ce répertoire. Adultes et enfants collégiens issus de cette école se produisent ainsi en public sous le nom des Pages & des Chantres du Centre de musique baroque de Versailles : le chœur, dirigé par Olivier Schneebeli, constitue une vivante évocation de celui de la Chapelle royale à la fin du règne de Louis XIV. Proposés par le Centre de musique baroque de Versailles, en collaboration avec l’Etablissement public du Château de Versailles, les Jeudis musicaux constituent pour le public une opportunité unique de découvrir les grands chefsd’œuvre des XVIIe et XVIIIe siècles, au sein même de la Chapelle royale, joyau architectural de Jules Hardouin-Mansart et de Robert de Cotte, achevée en 1710. Aux voix d’enfants et de femmes pour les dessus, d’hommes pour les autres pupitres du chœur, se joignent également les étudiants instrumentistes des Conservatoires partenaires de la Maîtrise. Enfin cette fresque musicale ne saurait être complète sans que ne résonne chaque semaine le grand-orgue de Robert Clicquot, restauré à la fin du XXe siècle par Jean-Loup Boisseau et Bertrand Cattiaux : cet instrument emblématique de la facture baroque française, par ses innombrables jeux et registres, donne ainsi écho, sous les doigts des étudiants de la classe d’orgue du CNSMD de Paris, aux couleurs incomparables du chœur « à la françoise ». 24 Jeudis musicaux en 2016-2017 Novembre 2016 – jeudi 10, jeudi 17 et jeudi 24 Décembre 2016 – jeudi 1er, jeudi 8 et jeudi 15 Janvier 2017 – jeudi 5, jeudi 12, jeudi 19 et jeudi 26 Février 2017 – jeudi 2 et jeudi 23 Mars 2017 – jeudi 2, jeudi 9, jeudi 16, jeudi 23 et jeudi 30 Avril 2017 – jeudi 20 et jeudi 27 Mai 2017 – jeudi 4, jeudi 11 et jeudi 18 Juin 2017 – jeudi 1er et jeudi 8 Les Jeudis musicaux sont mis en œuvre par la Maîtrise du CMBV, avec la collaboration de ses partenaires pédagogiques permanents : • • • Le CNSMD de Paris (classe d’orgue de Michel Bouvard et d’Olivier Latry) Le Pôle Supérieur de Paris – Boulogne-Billancourt (PSPBB) Les Conservatoires de Versailles (CRR) et de la Vallée de Chevreuse (CRD) En 2016-2017 seront également invités les Conservatoires de Paris (CRR) et de Boulogne-Billancourt (CRR), ainsi que plusieurs jeunes ensembles baroques (Les Impatiences, etc.). 14 Activités artistiques 2016-2017 15 RECRÉATION © Gallica Les Éléments Opéra-ballet en un prologue et quatre actes Dansé par le roi au Louvre le 22 décembre 1721 et repris à l’Académie royale de musique à Paris le 29 mai 1725 Musique de Michel-Richard de LALANDE (1657-1726) et André Cardinal DESTOUCHES (1672-1749) Livret de Pierre-Charles ROY (1683-1764) Édouard Signolet, mise en scène Louis-Noël Bestion de Camboulas, clavecin et direction musicale Joan Vercoutere, chorégraphie et danse Laurianne Scimemi, scénographie et costumes Virginie Galas, création lumière Hasnaa Bennani et Eugénie Lefebvre*, sopranos Étienne Bazola, baryton Ensemble Les Surprises *chanteur en résidence En 1721, alors que le jeune Louis XV est en passe de se voir couronner et d’accéder au trône, on imagine de le faire danser dans de grands ballets joués devant la Cour : le vieux Lalande et le jeune Destouches unissent leurs plumes et signent un ballet noble et sérieux, propre à magnifier la majesté royale. Représentée au Louvre avec la participation du roi, l’œuvre est remaniée pour l’Académie royale de musique, où on la joue avec succès en 1725. À Paris comme à Versailles, ce sera l’un des titres les plus célèbres de tout le XVIIIe siècle. Une musique descriptive, teintée de sensibilité, des caractères héroïques, un propos neuf, furent les gages de ce triomphe. Recréation (extraits) Coproduction Office Artistique de la Région Aquitaine | Ensemble Les Surprises | ADAMI | Centre de musique baroque de Versailles Enregistrement paru (label Ambronay éditions) mercredi 28 septembre 2016 – Amberieu / France mardi 11 octobre 2016 – Théâtre des Louvrais / Pontoise / France mercredi 12 octobre 2016 – Auditorium du Louvre / Paris / France jeudi 3 novembre 2016 – Marc-en-Baroeul / France mercredi 22 mars 2017 – Toulouse / France 16 RECRÉATION MAÎTRISE © RMN Les Horaces Tragédie lyrique en trois actes Créée à l’Académie royale de musique à Paris le 7 décembre 1786 Musique d’Antonio SALIERI (1750 -1825) Livret de Nicolas-François GUILLARD (1752-1814) d’après la tragédie Les Horaces (1640) de Pierre CORNEILLE (1606-1684) Judith Van Wanroij*, Camille Cyrille Dubois*, Curiace Julien Dran, Le Jeune Horace Jean-Sébastien Bou, Le Vieil Horace Andrew Foster-Williams*, Le Grand-Prêtre | Le Grand Sacrificateur Philippe-Nicolas Martin*, L’Oracle | Un Albain | Valère | Un Romain Eugénie Lefebvre*, Une Suivante de Camille Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles (Olivier Schneebeli, direction artistique) Les Talens lyriques Christophe Rousset, direction musicale *chanteur en résidence Répétée pour être créée à Fontainebleau devant la Cour, la tragédie lyrique Les Horaces de Salieri fut finalement jouée à l’Académie royale de musique le 7 décembre 1786. Le livret de Nicolas-François Guillard s’inspire directement de Pierre Corneille (Les Horaces, 1640). L’œuvre s’inscrit dans la lignée des tragédies déclamées du répertoire de la Comédie Française adaptées pour la scène lyrique, comme Iphigénie en Aulide de Gluck, Andromaque de Grétry ou Le Cid de Sacchini. Si le public de l’époque trouva le sujet trop politique et l’intrigue trop noire (le suicide de l’héroïne choqua au point qu’on dut remanier les dernières scènes), il remarqua les beautés de la partition : dans la lignée des Danaïdes créées deux ans plus tôt, les airs pathétiques, les scènes de foule et la pompe des divertissements témoignent du romantisme naissant. Recréation en version de concert Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Les Talens Lyriques, Coréalisation CMBV | Château de Versailles Spectacles (pour le concert du 15 octobre 2016) Avec le soutien du Cercle des Mécènes des Talens Lyriques, de Nizam Kettaneh et de la Fondation Annenberg GRoW / Gregory et Regina Annenberg Weingarten Partition réalisée par Nicolas Sceaux pour le CMBV et Les Talens Lyriques Enregistrement à paraître (label Aparté) samedi 15 octobre 2016 – Opéra royal / Versailles / France mardi 18 octobre 2016 – Theater an der Wien / Vienne / Autriche 17 RECRÉATION MAÎTRISE © RMN Chimène ou Le Cid Tragédie lyrique en trois actes Créée au Théâtre de la Cour à Fontainebleau le 18 novembre 1783 Musique d’Antonio SACCHINI (1730-1786) Livret de Nicolas-François GUILLARD (1752-1814) d’après la tragédie Le Cid (1637) de Pierre Corneille (1606-1684) Sandrine Anglade, mise en scène Julien Chauvin, direction musicale Mathias Baudry, scénographie Cindy Lombardi, costumes Caty Olive, lumières Catherine Kollen, direction artistique Olivier Schneebeli, chef de chœur Pascaline Verrier, collaborateur artistique et mouvements Claude Chestier, collaboration dramaturgique NN, Chimène Artavazd Sargsyan*, Rodrigue Enrique Sanchez-Ramos, Le Roi NN, Don Diègue Jérôme Boutillier, Un Hérault Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles (Olivier Schneebeli, direction artistique) Le Concert de la Loge *chanteur en résidence Installé à Paris au début des années 1780, Sacchini triomphe dès son premier opéra, Renaud, en 1783. L’année suivante, on imagine une joute pour l’opposer à son compatriote Piccinni : en matière d’opéra, la France veut des héros. Le premier compose alors Chimène ou Le Cid, le second Didon. L’un et l’autre sont créés à Fontainebleau devant la Cour, mais on ne peut finalement pas les départager. Directement inspiré de la tragédie de Corneille (1637), l’opéra de Sacchini en conserve la grandeur, l’efficacité et la tension dramatique, en y ajoutant la pompe et l’expressivité propres à l’art lyrique français de la fin du XVIIIe siècle. La poignante Chimène, créée par la célèbre Mlle Saint-Huberty, porte à bout de bras des passions déchirantes et déjà véritablement préromantiques. Recréation Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | ARCAL | Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Partition réalisée par le CMBV Enregistrement à paraître mardi 13 et samedi 14 janvier 2017 – Saint-Quentin-en-Yvelines / France mardi 14 mars 2017 – Opéra / Massy / France samedi 25 et lundi 27 mars 2017 – Herblay / France 18 RECRÉATION © RMN Les Amants magnifiques Comédie-ballet en cinq actes Créée à Saint-Germain-en-Laye devant le roi le 4 février 1670 dans le cadre du « Divertissement royal » Musique de Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) Texte de Jean-Baptiste POQUELIN, dit MOLIÈRE (1622-1673) Vincent Tavernier, mise en scène et direction artistique Hervé Niquet, direction musicale Marie-Geneviève Massé, chorégraphie Claire Niquet, décors Éric Plaza-Cochet, costumes Carlos Perez, lumières Margo Arsane, Climène Lucie Roche, La Nymphe de Tempé | La Prêtresse Eva Zaïcik, Caliste | Une Naïade Clément Debieuvre, Lycaste NN, Ménandre Victor Sicard, Philinte Laurent Deleuil, Tircis Virgile Ancely, Le Triton Geoffroy Buffière, Éole La Compagnie des Malins Plaisirs : Mélanie Le Moine, La princesse Aristione Marie Loisel, La princesse Ériphile Claire Barrabès, Cléonice Laurent Prévôt, Sostrate Maxime Costa, Iphicrate Benoît Dallongeville, Thimoclès Pierre-Guy Cluzeau, Clitidas Quentin-Maya Boyé, Anaxarque Olivier Berhault, Cléon La Compagnie L’Éventail : Anne-Sophie Berring, Bérengère Bodénan, Romain Arreghini, Bruno Benne, Olivier Collin, Pierre-François Dollé, Robert Le Nuz, Artour Zakirov Le Concert Spirituel Créée la même année que le célèbre Bourgeois gentilhomme, la comédie-ballet Les Amants magnifiques est un des nombreux fruits de la collaboration entre Molière et Lully. Représentée devant la Cour à l’occasion du carnaval de 1670 au cours d’une grande fête intitulée le Divertissement royal, cette œuvre voit paraître pour la dernière fois Louis XIV sur scène en tant que danseur ; une époque s’achève, alors qu’une autre va débuter : trois ans plus tard, Lully imaginera le premier opéra français. Au-delà d’une intrigue sentimentale et romanesque pleine de piquant (deux princes se disputent une jeune princesse, amoureuse quant à elle d’un homme sans titre qui saura gagner le cœur de la belle par son courage et sa vertu), Molière attaque certains travers de son temps, menant notamment une attaque en règle contre l’astrologie. Lully, de son côté, use du « théâtre dans le théâtre » pour composer une petite pastorale chantée et dansée, préfigurant l’opéra naissant. Œuvre rare à la scène, c’est la première fois que Les Amants magnifiques seront remontés avec tous leurs intermèdes chantés et dansés. Recréation Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Les Malins Plaisirs | Le Concert Spirituel | La Compagnie L’Éventail | Opéra de Rennes | Opéra d’Avignon | Opéra de Massy samedi 21 et dimanche 22 janvier 2017 – Opéra de Massy / Massy / France jeudi 26, vendredi 27, samedi 28, dimanche 29, mardi 31 janvier 2017 – Opéra de Rennes / Rennes / France vendredi 10 et samedi 11 février 2017 – Festival “Les Nuits baroques” / Le Touquet / France dimanche 19 et mardi 21 février 2017 – Opéra Grand Avignon / Avignon / France samedi 20 mai 2017 – Opéra de Reims / Reims / France 19 RECRÉATION © RMN Phèdre Tragédie lyrique en trois actes Créée au Théâtre de la Cour à Fontainebleau le 26 octobre 1786 Musique de Jean-Baptiste LEMOYNE (1751-1796) Livret de François-Benoît HOFFMANN (1760-1828) d’après la tragédie Phèdre (1677) de Jean RACINE (1639-1699) Marc Paquien, mise en scène Julien Chauvin, violon et direction musical Emmanuel Clolus, scénographie Claire Risterucci, costume Dominique Bruguière, lumières Benoît Dratwicki, adaptation et transcription Judith Van Wanroij*, Phèdre Diana Axentii, Œnone Enguerrand de Hys*, Hippolyte Thomas Dolié*, Thésée Le Concert de la Loge *chanteur en résidence Maître de chant et compositeur, Jean-Baptiste Lemoyne peut s’enorgueillir d’avoir formé la célèbre Saint-Huberty, soprano vedette de l’Académie royale de Paris entre 1780 et 1790. C’est pour elle qu’il compose ses premières tragédies lyriques, en les adaptant à sa voix puissante et à son tempérament flamboyant. « Le sieur Lemoyne et la demoiselle Saint-Huberty ne voient d’agréable en opéra que les sujets où il est question d’inceste, de poison ou d’assassinats », déplorait le directeur de l’Opéra de l’époque. En effet, après avoir mis en musique une Électre (1782), c’est une Phèdre (1786) qu’il porte à la scène, imaginant une partition aux sonorités âpres et aux accents violents, propres à souligner les affres psychologiques de cette reine incestueuse. En miroir à la Phèdre de Racine (1677), Marc Paquien a choisi de mettre en scène cette œuvre dans une version réduite pour quatre chanteurs, qui accusera les contours du drame en concentrant le jeu autour d’une tragédie familiale sans issue. Recréation Production Palazzetto Bru Zane Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Théâtre de Caen Partition réalisée par le Palazzetto Bru Zane jeudi 27 et vendredi 28 avril 2017 – Théâtre de Caen / Caen / France jeudi 8, samedi 10 et dimanche 11 juin 2017 – Théâtre des Bouffes du Nord / Paris / France 20 COLLABORATION INTERNATIONALE BERKELEY © RMN Le Temple de la Gloire (version de 1745) Fête en cinq entrées Créée au Théâtre du Manège de la Grande Écurie de Versailles le 27 novembre 1745 Musique de Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Livret de François AROUET dit VOLTAIRE (1694-1778) Catherine Turocy, mise en scène et chorégraphie Nicholas MacGegan, direction musicale Scott Blake, décors Marie Anne Chiment, costumes Pierre Dupouey, lumières Gabrielle Philiponet, Arsine | Une Prêtresse | Plautine Chantal Santon-Jeffery*, Lydie | Une Bacchante | La Gloire Katherine Watson*, Une Bergère | Érigone | Une Dame romaine | Fannie Artavazd Sargsyan*, Bacchus | Un Berger Aaron Sheehan, Apollon | Trajan Philippe-Nicolas Martin*, Bélus | Un Guerrier Marc Labonnette, L’Envie | Un Berger | Le Grand-Prêtre Philharmonia Chorale (Bruce Lamott, direction artistique) New York Baroque Dance Company Philharmonia Baroque Orchestra *chanteur en résidence Pour fêter les victoires militaires de Louis XV et la suprématie française qui couronnait la Guerre de succession d’Autriche, il ne fallut pas moins que les talents mêlés de Voltaire et Rameau, qui imaginèrent ensemble une éblouissante fête intitulée Le Temple de la Gloire : autour du trône tant convoité s’assemblent les prétendants. Mais ni le sanguinaire Bélus ni le léger Bacchus n’y accèdent. Seul Trajan, roi magnanime et clément, peut aspirer à la gloire éternelle qui couronne les héros véritables. Après une création fastueuse à la Cour, l’œuvre fut remaniée pour l’Académie royale, où elle triompha grâce aux pages virtuoses dédiées à tous grands talents de la troupe chantante et dansante. Recréation Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Cal Performances | Philharmonia Baroque Orchestra Partition Rameau Opera Omnia – Bärenreiter réalisée par Julien Dubruque Enregistrement à paraître vendredi 28, samedi 29 et dimanche 30 avril 2017 – Zellerbach Auditorium / Berkeley / États-Unis 21 COLLABORATION INTERNATIONALE BOSTON © RMN Versailles: an operatic portrait Marc-Antoine CHARPENTIER (1643-1726) Les Plaisirs de Versailles (H.480) Michel-Richard de LALANDE (1657-1726) Les Fontaines de Versailles sur le retour du Roy, concert donné à sa Majesté dans les grands appartements de son Château de Versailles, le 5 avril 1683 (S.133) Gilbert Blin, mise en scène Paul O’Dette et Stephen Stubbs, direction musicale Anna Watkins, costumes Robert Mealy, premier violon Boston Early Music Festival Vocal Ensemble Mireille Asselin, Jesse Blumberg, Olivier Laquerre, Mireille Lebel, Jason McStoots, Sophie Michaux, Aaron Sheehan… Boston Early Music Festival Chamber Ensemble L’association de deux petits opéras, Les Plaisirs de Versailles de Charpentier et Les Fontaines de Versailles de Lalande, fait revivre le quotidien de la vie de la Cour au temps de Louis XIV, rythmé par les soirées d’Appartements et les promenades dans le parc du Château. Si Charpentier met en scène les allégories du Jeu, de la Musique et de la Conversation, passe-temps favori des courtisans, Lalande fait parler les bosquets de Le Nôtre, qui comptent leurs histoires passées et présentes. Au gré de ces tableaux pittoresques, danseurs, chanteurs et musiciens font revivre le raffinement artistique du Grand Siècle français. En partenariat avec le Boston Early Music Festival Partition de Lalande éditée par le CMBV dimanche 27 novembre 2016 – Jordan Hall / New England Conservatory of Music de Boston / Boston / États-Unis mardi 29 novembre 2016 – New-York / États-Unis 22 COLLABORATION INTERNATIONALE BOSTON © Gallica Le Carnaval de Venise Opéra-ballet en un prologue et trois entrées Créé à l’Académie royale de musique à Paris le 28 février 1699 Musique d’André CAMPRA (1660-1744) Livret de Jean-François REGNARD (1655-1709) Gilbert Blin, mise en scène Paul O’Dette et Stephen Stubbs, direction musicale Robert Mealy, chef d'orchestre Caroline Copeland, chorégraphe Anna Watkins, création costume Gilbert Blin, création décor Lenore Doxsee, création lumière Ellen Hargis, assistant mise en scène Boston Early Music Festival Vocal Ensemble Boston Early Music Festival Orchestra Robert Mealy, directeur de l'Orchestre Lorsqu’ André Campra signe son Carnaval de Venise (1699), à la veille d’un nouveau siècle, a-t-il conscience qu’il lègue à l’Académie royale de musique une œuvre mythique qui restera sans descendance ? Alors que la cour du vieux Louis XIV tente de conserver à Versailles l’esprit du Grand Siècle, Paris bruisse déjà des nouvelles idées du Siècle des Lumières. Avec son prologue et ses trois actes festifs, avec ses danses exotiques et ses airs virtuoses en italien, Le Carnaval de Venise est l’une des expériences les plus originales du théâtre lyrique de l’époque, qui valut à Campra d’être considéré comme le nouveau maître de l’opéra français, et le chantre de la Régence. En un prodigieux raccourci, le compositeur synthétise les styles de Lully, Lalande, Monteverdi ou Cavalli, annonçant déjà Haendel ou Rameau. Il imagine une partition bigarrée, incontestablement à même de faire revivre, à Paris, l’esprit du carnaval et celui de la légendaire Venise. du 11 au 18 juin 2017 – Boston / États-Unis En partenariat avec le Boston Early Music Festival Partition réalisée en partenariat avec le CMBV 23 COLLABORATION INTERNATIONALE BUDAPEST © RMN Un Opéra pour trois rois Fêtes et divertissements à Versailles Extraits d’opéras de Lully, Rameau, Gluck, Destouches, Royer, Dauvergne, Mondonville et Philidor Chantal Santon-Jeffery* et Emöke Barath, sopranos Thomas Dolié*, baryton Purcell Choir Orfeo Orchestra György Vashegy, direction musicale *chanteur en résidence À l’occasion de l’exposition Fêtes et Divertissements présentée par le Château de Versailles, le Centre de musique baroque de Versailles a réalisé un « pastiche » d’opéras composés pour la cour de France sous les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, et représentés sur les théâtres de Saint-Germain, Fontainebleau et Versailles. Cet Opéra pour trois rois fera entendre des pages d’œuvres célèbres de Lully, Rameau et Gluck, mais aussi des fragments inédits d’autres compositeurs attachés à la Musique des rois de France, comme Destouches, Royer, Dauvergne, Mondonville ou Philidor. Des airs brillants, des chœurs d’apparats, des pièces orchestrales chamarrées témoigneront de la splendeur de la musique versaillaise pendant plus d’un siècle. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Orfeo Orchestra & Purcell Choir Coréalisation CMBV | Château de Versailles Spectacles (pour le concert du 24 novembre 2016) Concert donné dans le cadre de l’exposition « Fêtes et divertissements à Versailles » Avec le soutien de l'Institut Français de Prague Partitions réalisées par le CMBV Enregistrement à paraître (label Glossa) mercredi 23 novembre 2016 – Palace of Arts (MÜPA) / Budapest / Hongrie jeudi 24 novembre 2016 – Opéra royal / Versailles / France 24 COLLABORATION INTERNATIONALE BUDAPEST © RMN Naïs Pastorale héroïque en un prologue et trois actes Créée à l’Académie royale de musique à Paris le 22 avril 1749 Musique de Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Livret de Louis de CAHUSAC (1706-1759) Chantal Santon-Jeffery*, Naïs Reinoud Van Mechelen*, Neptune Florian Sempey, Jupiter | Tirésie Thomas Dolié*, Pluton | Télénus Manuel Nuñez-Camelino, Astérion | Neptune Daniela Skorka*, Flore | Une Bergère Philippe-Nicolas Martin*, Palémon Purcell Choir Orfeo Orchestra Györgi Vashegyi, direction musicale *chanteur en résidence Créée en 1749, la pastorale héroïque Naïs de Rameau consacre le triomphe de la virtuosité sur la scène de l’Académie royale de musique. Lassé des sombres tragédies et de leur lot de passions noires et oppressantes, le public accueille avec enthousiasme les ouvrages plus légers – ballets et pastorales – dans lesquels la soprano Marie Fel et le ténor Pierre Jélyotte se font applaudir par leurs tours de gosier prodigieux. Avec Naïs, Rameau signe certaines de ses pages les plus impressionnantes, parmi lesquelles l’ouverture et le prologue descriptifs, retraçant le combat entre les Titans et la cour céleste pour gouverner l’Olympe. Échanges galants, évolution d’athlètes, prophétie, fête pastorale, combat naval et noces sous-marines ponctuent l’ouvrage et accompagnent l’éclosion des sentiments tendres qui unissent Naïs et Neptune. Recréation en version de concert Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Müpa Budapest Early Music Festival Avec le soutien de l'Institut Français de Prague Enregistrement à paraître (label Glossa) samedi 4 mars 2017 – Palace of Arts / Budapest / Hongrie 25 COLLABORATION INTERNATIONALE MALTE © D Tombarel Atys en folie Parodie pour marionnettes, chanteurs et musiciens de la tragédie lyrique Atys de Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) et Philippe QUINAULT (1635-1688) d’après Fuzelier, d’Orneval et Carolet (1726 et 1736) Jean-Philippe Desrousseaux, conception et mise en scène Arnaud Marzorati, direction artistique Antoine Fontaine et Édith Dufaux-Fontaine, décors François-Xavier Guinnepain, lumières Petr Rezac, scénographie et sculpture des marionnettes Katia Rezacová, peinture et costumes des marionnettes Françoise Rubellin, conseillère théâtrale Marie Lenormand*, mezzo-soprano Arnaud Marzorati et Alain Buet*, barytons Jean Philippe Desrousseaux, Bruno Coulon et Gaëlle Trimardeau, marionnettes La Clique des Lunaisiens *chanteur en résidence Atys, le plus célèbre opéra de Lully, a suscité tout au long du XVIIIe siècle des parodies désopilantes. Jean-Philippe Desrousseaux et son équipe s’attachent à faire revivre cet esprit caustique et bouffon à travers une création pour chanteurs, marionnettes et musiciens : Atys en folie. Princes, princesses et rois sont relégués aux rôles de paysans, maraîchers et poissonniers, dans un univers transposé à la campagne : le texte original exploite le registre sémantique ambivalent du « jardinet » de Cybèle qui cherche son « jardinier ». De reine des Cieux, Cybèle devient grand-mère des Dieux ; le valeureux Atys est joué par le teigneux Polichinelle ; la douce Sangaride prend les traits de Marguerite, fille de ferme souillon et arriérée. Autour d’un luxueux théâtre de marionnettes baroque, entre l’Olympe et une basse-cour, un drame intense se joue : de dépit, Cybèle commandera à son chien d’inoculer la rage à Marguerite et métamorphosera Polichinelle en volaille castrée… Coproduction du Centre de musique baroque de Versailles | Teatru Manoel (Malte) samedi 14 et dimanche 15 janvier 2017 – Teatru Manoel / La Valette / Malte 26 COLLABORATION INTERNATIONALE KIEL © Gallica Scylla et Glaucus Tragédie en musique en un prologue et cinq actes Créée à l’Académie royale de musique à Paris le 4 octobre 1746 Musique de Jean-Marie LECLAIR (1632-1764) Livret de D’ALBARET (?- ?) Lucinda Childs, mise en scène et chorégraphie Václav Luks, direction musicale Paris Mexis, scénographie et costumes George Tellos, lumières Hye-Jung Lee, Scylla Orchestre, chœur et ballet Theater Kiel Au côté des ouvrages de Rameau, Scylla et Glaucus de Leclair représente l’un des fleurons du répertoire lyrique français du temps de Louis XV. Avec un style très personnel, mêlant une vaste architecture lulliste, des audaces rythmiques et harmoniques ramistes, et une virtuosité vivaldienne, Leclair se hisse dès son premier ouvrage lyrique sur des sommets que peu d’autres atteindront. Souffrant de la proximité de son contemporain Rameau, étiqueté sans doute trop hâtivement comme auteur de concertos et de sonates, Leclair ne jouira pas du succès qu’il méritait sur la scène de l’Opéra. Deux siècles et demi plus tard, c’est pourtant une partition dramatiquement et musicalement saisissante que l’on découvre. En partenariat avec le Theater Kiel Partition réalisée par le CMBV samedi 6, mardi 9, vendredi 19, samedi 27 mai 2017 et jeudi 1er juin, mercredi 7, samedi 10, jeudi 15, dimanche 18 juin 2017 – Theater / Kiel / Allemagne 27 COLLABORATION INTERNATIONALE PRAGUE © RMN Un portrait de Venise Airs italiens et sonates de Lully, Jean-Féry Rebel, Campra, François Couperin Daniela Skorka*, soprano Patrick Cohën-Akenine, violon et direction musicale Les Folies françoises Benjamin Chénier, violon François Poly, violoncelle Béatrice Martin, clavecin André Henrich, théorbe *chanteur en résidence Des gondoles sur la Seine Œuvres de Boismortier, François et Armand-Louis Couperin, Rameau, Vivaldi et Domenico Scarlatti Béatrice Martin, clavecin Pour inaugurer le nouveau partenariat entre le Summer Festivities of Early Music de Prague et le Centre de musique baroque de Versailles en association avec l’Institut français, l’ensemble Les Folies françoises a imaginé deux programmes restituant l’ambiance des salons du temps de Louis XIV. Paris 1690 : Lully vient de mourir. Ses contemporains et ses disciples, compositeurs et musiciens, peuvent enfin s’exprimer sans contrainte. C’est alors l’Italie qui fascine, et tout particulièrement Venise, son carnaval et ses gondoles. Partout – dans les salons, les concerts privés et même sur la scène de l’Opéra – les airs, les sonates et les cantates italiennes fleurissent. Elles sont l’œuvre d’artistes aux horizons éclectiques qui mêlent harmonieusement styles français et italiens : les « goûts réunis » triomphent sous la plume des Campra, Couperin, Marais ou Rebel. Instrument roi des salons versaillais et parisiens, le clavecin acquiert quant à lui au début du XVIIIe siècle un statut privilégié. Il est celui autour duquel on compose, on invente, on converse, on débat. Le répertoire s’enrichit alors de nombreux livres de pièces pour clavecin signés par des auteurs aujourd’hui célèbres… ou totalement oubliés. De Danglebert à Duphly, de Couperin à Balbastre, de Rameau à Bury, trois générations d’auteurs couchent sur le papier leurs idées plus ou moins novatrices, plus ou moins virtuoses, plus ou moins spirituelles. Suites de danses et miniatures descriptives voisinent, s’imprégnant souvent de partitions composées hors de France ; Vivaldi, Scarlatti, Haendel sont ainsi progressivement acclimatés sur le sol français. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Summer Festivities of Early Music (Prague) Partitions des airs italiens de Lully et Campra éditées par le CMBV lundi 11 juillet 2016 – Château Troja / Prague / Tchéquie mardi 12 juillet 2016 – Clam-Gallas Palais / Prague / Tchéquie 28 COLLABORATION INTERNATIONALE PRAGUE © Gallica Le Carnaval de Venise Opéra-ballet en un prologue et trois entrées Créé à l’Académie royale de musique à Paris le 28 février 1699 Musique d’André CAMPRA (1660-1744) Livret de Jean-François REGNARD (1655-1709) Judith Van Wanroij*, Isabelle | Eurydice Marie Lenormand*, Léonore Mathias Vidal*, Un Barquerolle | Orphée Thomas Dolié*, Léandre Lisandro Abadie, Rodolphe | Pluton Élisabeth Geiger, clavecin et chef de chant Collegium Marianum Jena Semerádová, direction musicale *chanteur en résidence Lorsqu’André Campra signe son Carnaval de Venise (1699), à la veille d’un nouveau siècle, a-t-il conscience qu’il lègue à l’Académie royale de musique une œuvre mythique qui restera sans descendance ? Alors que la cour du vieux Louis XIV tente de conserver à Versailles l’esprit du Grand Siècle, Paris bruisse déjà des nouvelles idées du Siècle des Lumières. Avec son prologue et ses trois actes festifs, avec ses danses exotiques et ses airs virtuoses en italien, Le Carnaval de Venise est l’une des expériences les plus originales du théâtre lyrique de l’époque, qui valut à Campra d’être considéré comme le nouveau maître de l’opéra français, et le chantre de la Régence. En un prodigieux raccourci, le compositeur synthétise les styles de Lully, Lalande, Monteverdi ou Cavalli, annonçant déjà Haendel ou Rameau. Il imagine une partition bigarrée, incontestablement à même de faire revivre, à Paris, l’esprit du carnaval et celui de la légendaire Venise. Extraits en version de concert Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Summer Festivities of Early Music (Prague) Partition réalisée par le CMBV jeudi 4 août 2016 – Château de Prague / Prague / Tchéquie 29 COLLABORATION INTERNATIONALE RIO DE JANEIRO © RMN Du Grand Siècle au Siècle des Lumières Dans le cadre de la 2e Semaine du Centre de musique baroque de Versailles à Rio Jean-Marie LECLAIR (1697-1764) Concerto pour violon et orchestre op. VII n°5 en la mineur Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Extraits des Indes galantes (1735), d’Hippolyte et Aricie (1733) et de Dardanus (1739) Orchestre baroque de l’Université de Rio (OBU) (Laura Ronai - directrice artistique) Stéphanie-Marie Degand, violon et direction musicale Katia Velletaz*, soprano *chanteur en résidence La mort de Louis XIV et le retour de la Cour à Paris, en 1715, officialisent la fin d’une époque… pourtant déjà révolue depuis longtemps. Le « Grand Siècle » du Roi-Soleil s’était imperceptiblement éteint dès les années 1690, se délayant dans une politique de guerres et de restrictions navrantes qui avait éloigné les Français de leur souverain. Depuis une vingtaine d’années, la société avait changé, de goûts comme de mœurs. Une nouvelle génération de compositeurs avait succédé à Lully, mort en 1687 ; elle préparait l’explosion artistique et philosophique du Siècle des Lumières. Succédant à Couperin, Marais ou Campra, Rameau et Leclair représentent le fleuron de cette nouvelle époque. Symboliquement, tous deux se font connaître à Paris par leurs premières publications d’importance en 1722-1723, années du couronnement et du début du règne de Louis XV. Ils marqueront, durablement, le XVIIIe siècle français. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Université de Rio (UNIRIO) | Sala Cecilia Meireles Avec le soutien de l’Institut Français de Rio Partitions éditées par le CMBV samedi 1er octobre 2016 – Sala Cecilia Meireles / Rio de Janeiro / Brésil 30 COLLABORATION INTERNATIONALE RIO DE JANEIRO © RMN Des Lumières au Romantisme Dans le cadre de la 2e Semaine du Centre de musique baroque de Versailles à Rio Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Extraits des Nouvelles Suites de Pièces de clavecin Hyacinthe JADIN (1776-1800) Sonate pour pianoforte op. IV n°3 en fa# mineur Henri-Joseph RIGEL (1741-1799) Duo pour clavecin et pianoforte op. XIV n°1 en mib majeur Antoine DAUVERGNE (1713-1797) Chansons pour soprano, violon, pianoforte et clavecin Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) Sonate pour clavecin et accompagnement de violon en sol majeur (K 9) Sonate pour violon et pianoforte en mi mineur (K 304) André-Ernest-Modeste GRÉTRY (1741-1813) Romances Katia Velletaz*, soprano Stéphanie-Marie Degand, violon Bruno Procopio, clavecin Natalia Valentin, pianoforte *chanteur en résidence Dans les années 1760, la fin du règne de Louis XV est marquée par un frémissement artistique sans précédent : l’ancien style baroque cède insensiblement la place à une nouvelle musique, teintée des courants germaniques de l’« Empfindsamkeit » et du « Sturm und Drang ». Les anciennes formes, les anciens genres, les anciens instruments perdent de leur lustre au profit d’expériences musicales jusque-là inouïes. Toute une génération de compositeurs contribue à ce renouveau, révélant des personnalités plus ou moins fortes et attachantes. Rameau ou Mondonville avaient amorcé une nouvelle orientation ; ce sont Dauvergne, Rigel ou Grétry qui prolongeront cette voie. À quinze ans d’intervalle, les compositions du jeune Mozart (de passage en France en 1763 et 1778) témoignent à leur manière de la rapide évolution des goûts. Le classicisme est en marche. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Sala Cecilia Meireles Avec le soutien de l’Institut Français de Rio Partitions de Jadin, Rigel et Dauvergne éditées par le CMBV mardi 4 octobre 2016 – Sala Cecilia Meireles / Rio de Janeiro / Brésil 31 COLLABORATION INTERNATIONALE RIO DE JANEIRO © RMN De la Révolution à l’Empire Dans le cadre de la 2e Semaine du Centre de musique baroque de Versailles à Rio Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Suite de Castor et Pollux (version 1782) Joseph Bologne de SAINT-GEORGE (1745-1799) Concerto pour violon et orchestre op. II n°2 en ré majeur Hyacinthe JADIN (1776-1800) Concerto pour piano et orchestre n°2 en ré mineur Nicolas-Étienne MÉHUL (1763-1817) Symphonie n°1 en sol mineur Orchestre Symphonique du Brésil (OSB) Stéphanie-Marie Degand, violon Natalia Valentin, piano Bruno Procopio, direction musicale À la veille de la Révolution, Paris est devenu la capitale internationale des arts, et tout particulièrement de la musique. On y croise les auteurs les plus célèbres du temps, Piccinni, Salieri, Mozart, J.C. Bach, Paisiello et beaucoup d’autres. Si l’Opéra fascine par son ton épique et ses effectifs colossaux, les sociétés de concert attirent un public tout aussi nombreux qui se presse pour entendre les symphonies et les concertos à la mode. L’ancien répertoire vit ses dernières heures : seul Rameau, avec Castor et Pollux, connaît encore les honneurs de la scène passé 1780. Le Chevalier de Saint-George – surnommé « le Mozart noir » – est une des personnalités les plus influentes : ses concertos, redoutables, marquent une nouvelle étape dans l’escalade à la virtuosité qui caractérise alors l’École de violon française. À la même période, Hyacinthe Jadin développe les possibilités du nouveau pianoforte ; nommé professeur au Conservatoire lors de sa création en 1795, il fait figure de visionnaire mais sera fauché par la mort à 24 ans seulement. Méhul, quant à lui, se révèle avec Cherubini l’un des premiers compositeurs français au style véritablement « romantique » : ses sonates, ses opéras et surtout ses quatre symphonies, ouvrent la voie à une musique d’un nouveau genre et marqueront toutes les premières années du XIXe siècle. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Orchestre Symphonique du Brésil | Sala Cecilia Meireles Avec le soutien de l’Institut Français de Rio Partitions de Rameau et Saint-George éditées par le CMBV vendredi 7 octobre 2016 – Sala Cecilia Meireles / Rio de Janeiro / Brésil 32 COLLABORATION INTERNATIONALE POTSDAM © RMN Armide Tragédie en musique en un prologue et cinq actes Créée à l’Académie royale de musique à Paris le 15 février 1686 Musique de Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) Livret de Philippe QUINAULT (1635-1688) Deda Cristina Colonna, mise en scène et chorégraphie Patrick Cohën-Akenine, direction musicale Francesco Vitali, scénographie et lumières Béatrice Martin, clavecin et chef de chant Benoît Dratwicki, coaching stylistique et linguistique Émilie Renard, Armide Rupert Charlesworth, Renaud Daniela Skorka*, Phénice Miriam Albano, Sidonie Pietro di Bianco, Hidraot Tomislav Lavoie, Aronte | Ubalde Jeffrey Francis, La Haine Enguerrand de Hys*, Artémidor | Le Chevalier danois Nordic Baroque Dancers Les Folies françoises *chanteur en résidence Dernière tragédie en musique de Lully et Quinault, Armide est aussi leur chef-d’œuvre. Créé en 1686 par la célèbre Marthe Le Rochois, l’ouvrage sera repris à l’Académie royale de musique jusqu’en 1761. Depuis, de nombreuses productions modernes ont permis de faire connaître cette partition. Mise en scène et chorégraphiée par Deda Cristina Colonna dans un style mêlant respect historique et relecture contemporaine, la version présentée au Festival de Potsdam est l’occasion de découvrir de jeunes chanteurs, danseurs et musiciens internationaux placés sous la direction de Patrick Cohën-Akenine. Version écourtée Coproduction Innsbrucker Festwochen der Alten Musik | Musikfestspiele Potsdam Sanssouci | Centre de musique baroque de Versailles samedi 18, dimanche 19, mardi 21 et mercredi 22 juin 2016 – Palais de l’Orangerie à Sanssouci / Potsdam / Allemagne 33 COLLABORATION INTERNATIONALE POTSDAM © RMN Pygmalion Acte de ballet Créé à l’Académie royale de musique à Paris le 27 août 1748 Musique de Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Livret de BALLOT DE SAUVOT d’après Le Triomphe des Arts (1700) d’Antoine HOUDAR DE LA MOTTE (1672-1731) La Muse de l’Opéra ou Les Caractères lyriques Cantate à voix seule et symphonie (1716) Musique de Louis-Nicolas CLÉRAMBAULT (1676-1749) Poème de François-Augustin de PARADIS DE MONTCRIF (1687-1770) Les Caractères de la danse Symphonie chorégraphique Créée à l’Académie royale de musique à Paris en 1715 Musique de Jean-Féry REBEL (1666-1747) Natalie van Parys, mise en scène et chorégraphie Christophe Rousset, direction musicale Antoine Fontaine, scénographie et toiles peintes Alain Blanchot, costumes Hervé Gary, lumières Chantal Santon-Jeffery*, La Muse de l’Opéra | Céphise Anders J. Dahlin, Pygmalion Magali Arnault-Stanczak, La Statue Jodie Devos, L’ Amour Les Cavatines Vocalconsort Berlin Les Talens lyriques *chanteur en résidence Clérambault, Rebel et Rameau, réunis dans un même spectacle, permettent de plonger au cœur du répertoire scénique de la première moitié du XVIIIe siècle. Tous trois participent au renouveau de la musique française à une époque charnière menant du Grand Siècle au Siècle des Lumières, en y insufflant dramatisme, variété et modernité. Loin de la démesure, ils témoignent d’un goût commun pour la miniature – art bien français. Le mélange des genres et des goûts les anime : sous leur plume, la cantate se fait divertissement ; la symphonie, ballet ; l’opéra, scène de genre. Mais, partout – et avant tout – c’est la danse qui triomphe ! Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Musikfestspiele Potsdam Sanssouci Partitions de La Muse de l’Opéra et des Caractères de la danse éditées par le CMBV samedi 25 et dimanche 26 juin 2016 – Hans Otto Theater / Potsdam / Allemagne 34 REPRISE © Samedien La Double Coquette Musique d’Antoine DAUVERGNE (1713-1797) et Gérard PESSON (1958- /) Livret de Jean-Joseph VADÉ (1720-1757) et Pierre ALFERI (1963- /) Fanny de Chaillé, mise en scène Héloïse Gaillard et Violaine Cochard, direction musicale Annette Messager, costumes Sonia de Sousa, réalisation des costumes Gilles Gentner, lumières Isabelle Poulenard et Maïlys de Villoutreys, sopranos Robert Getchell, ténor Ensemble Amarillis Composée en 1753 dans le plus pur style de l’opéra-comique naissant, La Coquette trompée d’Antoine Dauvergne est une miniature en un acte pour trois chanteurs et orchestre. Malicieuse et virevoltante, la partition relate des espiègleries galantes dignes de Marivaux. Gérard Pesson a choisi d’enchâsser ce petit bijou baroque dans sa propre musique, aux saveurs tantôt classiques, tantôt très modernes, et de donner à réfléchir, dans un même geste, sur les règles sociales du XVIIIe siècle et celles d’aujourd’hui. Après une tournée déjà longue, cette Double Coquette continue son voyage avec, notamment, des escales aux Amériques. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Festival d’automne à Paris | Festival French May (HONG KONG) | Festival de Sablé | Metz en Scènes, Arsenal | Théâtre Impérial de Compiègne | KunstFestspiele Herrenhausen | Spoleto Festival (États-Unis / Charleston SC) | Peak Performances @ Montclair State University /NJ (États-Unis) Avec le soutien du Fonds de Création lyrique, de l’Adami et de la Fondation Orange Partition de Dauvergne éditée par la Maison ONA en collaboration avec le CMBV Enregistrement paru (label NoMadMusic) samedi 28, lundi 30 mai et mercredi 1er juin 2016 – Spoleto Festival Charleston / Charleston / États-Unis samedi 4 et dimanche 5 juin 2016 – Peak Performances / Montclair / États-Unis mercredi 10, jeudi 11 mai 2017 - Grand Théâtre / Angers / France lundi 15, mardi 16, jeudi 18, vendredi 19, samedi 20 mai 2017 - Nantes / France 35 REPRISE © Williams Bonbon Don Quichotte chez la Duchesse Ballet comique en trois actes Créé à l’Académie royale de musique à Paris le 12 février 1743 Musique de Joseph BODIN DE BOISMORTIER (1689-1755) Livret de Charles-Simon FAVART (1710-1792) Corinne et Gilles Benizio alias Shirley et Dino, mise en scène et comédie Hervé Niquet, direction musicale Philippe Lafeuille, chorégraphie Daniel Bevan, décors Anaïs Heureaux et Charlotte Winter, costumes Jacques Rouveyrollis, lumières Emiliano Gonzalez Toro | Mathias Vidal*, Don Quichotte Marc Labonnette, Sancho Pança Chantal Santon-Jeffery*, Altisidore | La Duchesse | La Reine du Japon Virgile Ancely, Merlin | Montésinos | Le Traducteur Marie-Pierre Wattiez, Une Paysanne Agathe Boudet, Une Suivante | Première Amante enchantée Charles Barbier, Deuxième Amante enchantée Compagnie La Feuille d’Automne Le Concert Spirituel *chanteur en résidence En 1743, deux ans avant que Rameau n’imagine son Platée, Boismortier fait jouer à l’Académie royale de musique un « ballet comique » extraordinairement moderne et loufoque : Don Quichotte chez la Duchesse. Au fil d’une intrigue totalement délirante, le héros croise des monstres, des enchanteurs, des princesses, des Japonais… qui sont le prétexte à autant de danses et de chœurs décalés et audacieux. La beauté musicale voisine avec un comique parodique et irrévérencieux. Une œuvre de choix pour le trio formé par Hervé Niquet, Corinne et Gilles Benizio. Copoduction Opéra-Théâtre de Metz Métropole | Opéra royal – Château de Versailles Spectacles Coproduction (reprise) Le Concert Spirituel | Théâtre Impérial de Compiègne | Centre de musique baroque de Versailles DVD paru (label Alpha) vendredi 10, samedi 11, dimanche 12 juin 2016 – Opéra royal / Versailles / France vendredi 14 et dimanche 16 octobre 2016 – Théâtre Impérial de Compiègne / Compiègne / France samedi 15 novembre 2016 – Théâtre de Poissy / Poissy / France mardi 23 mai 2017 – Le Pin Galant / Mérignac / France 36 REPRISE MAÎTRISE © RMN La Maison royale de Saint-Cyr Pascal COLLASSE (1649-1709) Cantiques spirituels Guillaume-Gabriel NIVERS (1632-1714) Motets Louis-Nicolas CLÉRAMBAULT (1676-1749) Motets Les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles La Rêveuse (Florence Bolton et Benjamin Perrot, direction artistique) Olivier Schneebeli, direction musicale La Maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr, fondée en 1686, est née de la volonté d’une femme, Françoise d’Aubigné (1635-1719), devenue Madame de Maintenon, et de son secret époux Louis XIV. C’est, pour la première fois en France, l’occasion donnée à des filles (de la noblesse désargentée) de recevoir une éducation digne de ce nom, à travers l’étude, notamment, de la musique, de la rhétorique et de la poésie. Imagine-t-on seulement l’étonnement, la perplexité des contemporains d’Esther et d’Athalie, l’émotion aussi des rares personnes qui ont versé des larmes en entendant des petites filles déclamer et chanter les vers de Racine mis en musique, notamment, par le disciple le plus talentueux de Lully, Pascal Collasse, et par le surintendant de l’époque, Michel-Richard de Lalande ? C’est à l’écoute de ces merveilleux Cantiques ainsi qu’aux musiques célestes et raffinées de Nivers et de Clérambault, autres compositeurs attachés à la Maison de Saint-Cyr, que Les Pages & les Chantres du CMBV convient l’auditeur. Production Centre de musique baroque de Versailles Partition de Collasse réalisée par le CMBV vendredi 24 juin 2016 – Collégiale Saint-Martin / Angers / France mardi 5 juillet 2016 – Sainte chapelle du château / Vincennes (Centre des Monuments Nationaux) / France samedi 24 septembre 2016 – Abbaye | Mont-Saint-Michel (Centre des Monuments Nationaux) / France 37 REPRISE © DR La Guerre des Théâtres ou la Matrone d’Éphèse à la foire Opéra-comique d’après La Matrone d’Éphèse (1714) de Louis FUZELIER (1672-1752) Jean-Philippe Desrousseaux, conception, mise en scène et marionnettes Arnaud Marzorati, direction artistique Petr Rezac, sculpture des marionnettes Katia Rezacová, peinture et costumes des marionnettes François-Xavier Guinnepain, lumières Françoise Rubellin, conseillère théâtrale Bruno Coulon, assistant à la mise en scène Bruno Coulon, Arlequin Sandrine Buendia, Colombine | L’Opéra Jean-François Lombard, La Matrone d’Éphèse Arnaud Marzorati, Pierrot | Un Exempt Jean-Philippe Desrousseaux, La Comédie-Française | Polichinelle La Clique des Lunaisiens Pour s’imposer entre les scènes officielles qu’étaient l’Opéra et la Comédie-Française, l’Opéra-Comique du Siècle des Lumières développa des prodiges d’ingéniosité. Au cœur des grandes foires parisiennes, sa troupe faisait les délices d’un très large public en puisant tour à tour dans les procédés du vaudeville, du monologue, de la pantomime, des écriteaux… À partir de l’un des grands succès de Louis Fuzelier, La Matrone d’Éphèse (ou comment l’amour ramène à la vie une jeune veuve éplorée), chanteurs, marionnettistes et musiciens font revivre ces tribulations théâtrales. Obstiné et quelque peu impertinent, l’Opéra-Comique inaugurait ainsi trois siècles de création lyrique. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Opéra-Comique | Les Lunaisiens vendredi 30 septembre, dimanche 2, mardi 4, mercredi 5, vendredi 7 octobre 2016 – Opéra de Nantes / Nantes / France mercredi 12, jeudi 13, vendredi 14 octobre 2016 – Théâtre Graslin / Angers / France mercredi 8 et jeudi 9 mars 2017 – Théâtre Charles Dullin / Chambéry / France 38 REPRISE © AT RMN Chabridon La Belle-mère amoureuse Parodie pour marionnettes, chanteurs et musiciens de la tragédie lyrique Hippolyte et Aricie de Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) et Simon-Joseph PELLEGRIN (1663-1745) d’après Favart et Riccoboni/Romagnesi (1733 et 1742) Jean-Philippe Desrousseaux, conception et mise en scène Mira Glodeanu, violon et direction Antoine Fontaine et Édith Dufaux-Fontaine, décors Petr Rezac, peinture et costumes des marionnettes Katia Rezacová, sculpture des marionnettes François-Xavier Guinnepain, lumières Françoise Rubellin, conseillère théâtrale Benoît Dratwicki, adaptation et transcriptions musicales Marie Kalinine*, Phèdre Alain Buet*, Thésée Gaëlle Trimardeau, Bruno Coulon, Jean-Philippe Desrousseaux, marionnettistes Boston Early Music Festival Chamber Ensemble *chanteur en résidence Le premier opéra de Rameau connut un grand succès qui lui valut d’être parodié plusieurs fois à la ComédieItalienne. Mêlant les plus belles pages de la partition à des refrains populaires, le spectacle imaginé par Jean-Philippe Desrousseaux à partir de parodies de Ricoboni, Romagnesi et Favart met en scène chanteurs et marionnettes autour d’un magnifique théâtre baroque miniature. Un Hippolyte nigaud, une Phèdre hystérique, un Thésée harcelé aux enfers par sa première femme animent une réécriture ludique qui métamorphose à loisir le sublime en grotesque dans un miroir déformant riche de surprises. C’est à la découverte de l’inventivité parodique, en marge de la culture officielle des Lumières, que ce spectacle invite. Production du Centre de musique baroque de Versailles Coproduction Teatru Manoel (Malte) | Théâtre Montansier (Versailles) | Opéra de Vichy jeudi 15, vendredi 16 et samedi 17 juin 2017 – Boston / États-Unis 39 FORMATION PROFESSIONNELLE MAÎTRISE © RMN Le Vœu de Louis XIII Henri Frémart (fin XVIe -1651) Messe Étienne MOULINIÉ (1599-1669) Litanies à la Vierge Guillaume BOUZIGNAC (1587-1643) Scènes sacrées Les Pages et les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles Orchestre Les Temps Présents (Dominique Serve, direction artistique) Fabien Armengaud, orgue et clavecin Olivier Schneebeli, direction musicale À la naissance, en 1638, d’un Dauphin si longtemps attendu et espéré (le futur Louis XIV), son père Louis XIII décide de vouer la France à la Vierge en action de grâces. On ne compte plus dès lors, dans tout le royaume, les manifestations liées au culte marial. Ce programme se veut l’illustration de cette ferveur qui a suscité tant de chefs-d’œuvre. Des Litanies de Moulinié, le maître de musique du frère du roi, aux œuvres du surintendant Antoine Boësset, en passant par les chefs-d’œuvre prodigieusement innovants du Languedocien Guillaume Bouzignac (que d’aucun n’ont pas hésité à surnommer « Le Monteverdi Français »), Les Pages & les Chantres se proposent de faire découvrir au public l’incroyable foisonnement musical d’un règne encore si peu connu en matière artistique. Production Centre de musique baroque de Versailles Coréalisation Centre de musique baroque de Versailles | Château de Versailles Spectacles Partitions éditées par le CMBV vendredi 18 novembre 2016 – Chapelle royale / Versailles / France 40 FORMATION PROFESSIONNELLE MAÎTRISE © JPostel Au milieu de la nuit Marc-Antoine CHARPENTIER (1643-1704) Pastorale de Noël (H.483) Bernard-Aymable DUPUY (1707-1789) Noël « Au milieu de la nuit » Les Chantres et les Symphonistes du Centre de musique baroque de Versailles Fabien Armengaud, direction musicale Dans toutes les provinces de la France d’Ancien Régime, la période de Noël était pour les compositeurs une grande source d’inspiration : Noëls provençaux de Nicolas Saboly, Symphonies de Noël de Lalande, variations pour orgue de Dandrieu, Daquin et Balbastre, suites de Noëls de Gossec en sont autant de témoignages. Marc-Antoine Charpentier ne fait pas exception à la règle. Outre sa fameuse Messe de Minuit et ses Noëls pour les instruments, il laisse une somptueuse Pastorale sur la Naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ. Composée dans les années 1680 pour la duchesse de Guise, cette œuvre se situe à la croisée des genres profane et sacré, du populaire et du savant, de l’ingénuité et de la gravité. Elle est mise en regard avec le Noël Au milieu de la Nuit du compositeur toulousain Bernard Aymable Dupuy. Soixante ans séparent ces deux œuvres : chez Dupuy, scènes d’orage et de tremblement de terre, imitation de la musette, air à vocalises contribuent à renouveler profondément le genre musical. En dépit de toutes ces différences, on retrouve dans ces deux chefs-d’œuvre cette naïveté populaire, à l’image des Santons de Provence, si hauts en couleur et si touchants. Production Centre de musique baroque de Versailles Partitions éditées par le CMBV dimanche 11 décembre 2016 – Église Saint-Martin / Amilly / France 41 FORMATION PROFESSIONNELLE © Chabridon Akademie Versailles Académie d’orchestre autour des Vingt-quatre Violons du roi (27 février – 3 mars 2017) Jean-Baptiste LULLY (1632-1687) Suite d’Acis et Galatée André Cardinal DESTOUCHES (1672-1749) Suite d’Issé André CAMPRA (1660-1744) Suite de L’Europe galante Formateurs : Patrick Cohën Akenine, dessus de violon et direction musicale Lenka Torgersen, haute-contre de violon Vojtech Semerád, taille et quinte de violon François Poly, basse de violon Après avoir fait reconstruire les instruments disparus de l’orchestre des Vingt-Quatre Violons du roi, le Centre de musique baroque de Versailles propose régulièrement des projets pédagogiques destinés à les mettre à disposition de la jeune génération de musiciens. Cette saison, de jeunes instrumentistes tchèques seront sensibilisés au cours d’une académie d’orchestre co-organisée en partenariat avec le Summer Festivities of Early Music et l’Institut français de Prague. Encadrés par le violoniste Patrick Cohën-Akenine et d’autres spécialistes de cette musique, une trentaine d’étudiants abordera le répertoire français des XVIIe et XVIIIe siècles à travers des suites tirées d’opéras célèbres de Lully, Campra et Destouches. Coproduction Centre de musique baroque de Versailles | Summer Festivities of Early Music (Prague) Les instruments fabriqués par Antoine Laulhère et Giovanna Chitto sont mis à disposition par le CMBV Partitions d’Issé et de L’Europe galante réalisées par le CMBV vendredi 3 mars 2017 (concert de clôture) – Salle du conservatoire / Prague / Tchéquie 42 FORMATION PROFESSIONNELLE MAÎTRISE © RMN Les Fêtes d’Hébé ou Les Talents lyriques Opéra-ballet en un prologue et trois entrées Créé à l’Académie royale de musique à Paris le 21 mai 1739 Musique de Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Livret d’Antoine GAUTIER DE MONTDORGE (1701-1768) Thomas Lebrun, mise en scène, chorégraphie et décors Jonathan Williams, direction musicale Raphaël Cottin, collaborateur à la mise en scène Maëlle Dequiedt, assistante à la mise en scène Jeanne Guellaff, costumes Françoise Michel, lumières Charlotte Rousseau, vidéaste Olivier Schneebeli, chef de chœur Farah El Dibany, Iphise Jean-François Marras, Momus | Lycurgue Juan De Dio Mateos Segura, Thélème | Mercure Mikhail Timoshenko, Hymas | Tirtée Tomasz Kumiega, Alcée | Eurilas Solistes de l’Académie de l’Opéra national de Paris Pauline Texier, Églé | Hébé Adriana Gonzalez, Sapho Laure Poissonnier, Naïade | Amour Les Chantres du Centre de musique baroque de Versailles (Olivier Schneebeli, direction artistique) Royal College of Music Baroque Orchestra Chanteurs du Royal College of Music International Opera School Après le scandale de la création d’Hippolyte et Aricie (1733) et les représentations houleuses et controversées des Indes galantes (1735), Jean-Philippe Rameau (1683-1764) acquiert enfin une notoriété incontestable avec l’opéra-ballet Les Fêtes d’Hébé ou Les Talents lyriques. Créée à l’Opéra de Paris le 21 mai 1739, l’œuvre y sera rejouée à maintes reprises jusqu’en 1770, avec un succès constant. Le prologue met en scène Hébé, déesse de la jeunesse, harcelée par les Plaisirs et obligée de fuir l’Olympe pour trouver son salut dans les bras de l’Amour. Un spectacle retrace les victoires de ce dieu au gré de trois entrées, intitulées « La Poésie », « La Musique » et « La Danse ». Grâce à un livret pensé avant tout pour faire briller le chant et la danse dans des tonalités successivement épiques, lyriques et pastorales, Rameau peut laisser libre cours à son génie : celui-ci triomphe sous la forme de ballets, de pantomimes, de chœur et d’airs aussi ambitieux que chatoyants. Oublié aux XIXe et XXe siècles, Les Fêtes d’Hébé restent un ouvrage très rare à la scène comme au concert : le prologue seul fut représenté, en juin 1950, par la troupe, l’orchestre et le ballet de l’Opéra de Paris. Coproduction Académie de l’Opéra de Paris | Centre de musique baroque de Versailles En partenariat avec le Royal College of Music (Londres) Partitions Les Arts Florissants et Fanny Vernaz mercredi 22, jeudi 23, samedi 25 et lundi 27 mars 2017 – Auditorium Bastille de l’Opéra National de Paris / Paris / France mercredi 5 et jeudi 6 avril 2017 – Théâtre du Royal College of Music / Londres / Royaume-Uni 43 COLLABORATION ORCHESTRE SYMPHONIQUE © RMN Du château de Versailles aux salons de Sanssouci Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Suite de Castor et Pollux (version de 1782) Carl Philipp Emanuel BACH (1714-1788) Symphonie en mi mineur (Wq 177) Symphonie n° 1 en sol majeur (Wq 182) Symphonie n° 3 en ut majeur (Wq 181) Antoine DAUVERGNE (1713-1797) Quatrième Concert de Symphonies en la majeur op. 4 n°2 Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) Divertimento en fa majeur (K.138/125 c) Orchestre d’Auvergne Bruno Procopio, clavecin et direction musicale À travers un choix de pièces orchestrales d’Antoine Dauvergne et de Carl Philipp Emanuel Bach, ce programme met l’accent sur la modernité européenne du milieu du XVIIIe siècle : alors que l’ancienne suite instrumentale devient « Concert de Symphonie » ou « Sonate en Symphonie » à Paris et Versailles, la symphonie classique devient le nouveau genre à la mode dans les pays germaniques et contamine bientôt tous les foyers de composition. L’orchestre prend son indépendance et n’est plus qu’un accompagnateur de chants, de danses ou de spectacles : orchestrer devient un art en soi. En la matière, Carl Philipp Emanuel Bach est sans doute l’un des pionniers et se hasarde, dans ses symphonies, à des combinaisons instrumentales, des audaces harmoniques et des jeux rythmiques tout à fait surprenants. En partenariat avec l’Orchestre d’Auvergne Partitions de Rameau et Dauvergne réalisées par le CMBV samedi 2 juillet 2016 – Centre National du Costume de Scène / Moulins / France vendredi 24 mars 2017 – Sainte-Chapelle / Vic-le-Comte / France vendredi 31 mars 2017 – Théâtre Municipal / Le-Puy-en-Velay / France 44 COLLABORATION ORCHESTRE SYMPHONIQUE © RMN Paris au siècle des Lumières Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) Suite d’Acante et Céphise Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) Suite des Petits Riens Wolfgang Amadeus MOZART Concerto pour flûte et harpe en ut majeur (K.299) Jean-Philippe RAMEAU Suite de Castor et Pollux (version 1782) François-Joseph GOSSEC (1734-1829) Symphonie à dix-sept parties Juliette Hurel, flûte Isabelle Moretti, harpe Orchestre National des Pays de la Loire Bruno Procopio, direction musicale À Paris, depuis 1725, le plus grand foyer de création musicale est la célèbre société de concerts publics du Concert Spirituel : une vingtaine de séances, chaque saison, permet aux amateurs de découvrir des partitions originales, éphémères pour certaines, mais dont d’autres s’inscrivent très durablement au répertoire. Dans les années 1770, le Concert Spirituel devient même la tribune la plus courue de toute l’Europe : des auteurs célèbres s’y pressent pour se faire entendre. Parmi d’autres, Mozart – de passage à Paris en 1778 – obtient d’y faire jouer quelques-unes de ses créations. Si on joue encore les anciens maîtres comme Rameau ou Mondonville, c’est avant tout la jeune génération qui triomphe, notamment Gossec, véritable père de la symphonie française. Le goût de la virtuosité instrumentale va jusqu’à imaginer des joutes virtuoses mises en scène dans les partitions, sous la forme de « Symphonies concertantes », genre typiquement français. Mozart lui-même succomba – avec génie – à cette mode lors de son séjour, en composant son Concerto pour flûte et harpe, instrument mis à la mode par la reine Marie-Antoinette. En partenariat avec l’ONPL Partitions de Gossec et Rameau réalisées par le CMBV vendredi 3 mars 2017 – Palais des congrès / Le Mans / France samedi 4 mars 2017 – Le Théâtre / Laval / France dimanche 5 mars 2017 - Centre des congrès / Angers / France mardi 7 et mercredi 8 mars 2017 – Cité des congrès / Nantes / France jeudi 9 mars 2017 - Centre des congrès / Angers / France dimanche 12 mars 2017 – Le Théâtre / Saint-Nazaire / France 45 RÉSIDENCE © RMN Les chanteurs en résidence du CMBV La spécificité de la langue et du style baroque français sont au cœur des préoccupations du Centre de musique baroque de Versailles, soucieux du « bien dire » et du « bien chanter » nécessaires à une juste interprétation des airs, des cantates et des opéras des XVIIe et XVIIIe siècles. Souvent le fruit d’artistes et de pédagogues passionnés – au premier rang desquels William Christie et son Jardin des Voix – l’enseignement technique et artistique spécifique de cette musique reste encore marginal. Pour mener sa mission de promotion du répertoire dans les meilleures conditions possibles, le CMBV a choisi de faire appel, de manière récurrente, à des chanteurs en résidence. Chanteurs français soucieux de défendre leur patrimoine et chanteurs internationaux curieux de nouveaux répertoires, artistes à la carrière bien établie ou jeunes espoirs lyriques, tous accompagnent, année après année, les productions de concerts, de spectacles et d’enregistrements discographiques. Cette équipe s’enrichit régulièrement de nouveaux artistes ayant un goût prononcé pour la musique française : le mélange des générations et des écoles de chant permet un grand brassage d’idées et de culture, tout en assurant une transmission et une diffusion des savoirs et des pratiques artistiques. La rencontre avec des chefs et des metteurs en scène d’horizons variés, la découverte d’œuvres inédites, l’exigence liée à des projets prestigieux et des premiers enregistrement mondiaux garantissent au répertoire les meilleures conditions d’exécution. Affinant leur connaissance du style et des partitions, ces chanteurs en résidence deviennent eux-mêmes les meilleurs ambassadeurs de la musique française dans le monde. SOPRANOS TÉNORS BARYTON-BASSE Eugénie Lefebvre Cyrille Dubois Andrew Foster-Williams Chantal Santon-Jeffery Daniela Skorka Katia Velletaz Judith Van Wanroij Katherine Watson Enguerrand de Hys Artavazd Sargsyan Reinoud Van Mechelen Mathias Vidal BARYTONS MEZZO-SOPRANOS Marie Kalinine Marie Lenormand 46 Alain Buet Tassis Christoyannis Thomas Dolié Philippe-Nicolas Martin BASSE Jean Teitgen Publications 2016-2017 47 PUBLICATIONS © DR Publications Depuis 1992, le Centre de musique baroque de Versailles poursuit un vaste programme d’édition musicale du patrimoine français des XVIIe et XVIIIe siècles. Œuvres vocales, chorales, instrumentales, orchestrales ou scéniques depuis les musiciens du règne de Louis XIII jusqu’à la fin de la période classique, c’est aujourd’hui un catalogue riche de plus de 2000 œuvres qui offre un choix unique de répertoire en édition moderne accompagnée d’un appareil scientifique. Aux sept collections de partitions (Voix soliste – Ensemble vocal, Chœur, Chœur et orchestre, Œuvre lyrique pour les voix ; Instrument seul, Musique de chambre et Orchestre pour les instruments), s’ajoute une collection de Recueils d’airs d’opéra sous la forme de transcriptions chant/clavier plus particulièrement destinée au travail des chanteurs. Le Centre de musique baroque de Versailles est aussi reconnu pour ses collections d’éditions critiques (Monumentales et Anthologies), ayant pour objectif de fournir, tant aux chercheurs qu’aux interprètes, des volumes de référence exhaustifs et richement documentés. Éditions à paraître en 2016-2017 • André Campra, Arion, cantate à voix seule et instrument de dessus Collection Voix seule/Ensemble vocal • Nicolas Clérambault, Miserere Collection Chœur • Nicolas Clérambault, La Muse de l’opéra, cantate à voix seule et symphonie Collection Voix soliste/Ensemble vocal • François Couperin, Les Nations (vol. 4) « La Piémontaise » Collection Musique de chambre • Henry Du Mont, Motets à deux voix (1668) Collection Monumentales, édition critique de Nathalie Berton • Louis Grénon, Motets en symphonie Collection Anthologies, édition critique de Jean Duron et Thomas Leconte Avec la collaboration de Georges Escoffier • François-Joseph Gossec, La Marseillaise Collection Chœur et orchestre • Jean-Marie Leclair, Concerto pour violon op. X n°1 Collection Orchestre • Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville, Les Sons harmoniques, sonates à violon seul avec la basse continue, œuvre 4e Collection Musique de chambre • Jean-Philippe Rameau, Airs d’opéra pour dessus (vol.1) Collection Recueils d’airs 48 PUBLICATIONS © DR • Jean-Philippe Rameau, Airs d’opéra pour basse-taille Collection Recueils d’airs • Jean-Ferry Rebel, Les Caractères de la danse Collection Orchestre Projets discographiques et vidéos à paraître en 2016-2017 • Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville, Isbé Purcell Choir – Orfeo Orchestra, György Vashegyi • Jean-Baptiste Lully, Persée (version 1770) Le Concert Spirituel, Hervé Niquet • Antonio Salieri, Les Horaces Les Chantres du CMBV – Les Talents Lyriques, Christophe Rousset • Antonio Sacchini, Chimène ou Le Cid Les Chantres du CMBV – Le Concert de la Loge, Julien Chauvin • Jean-Baptiste Lully – Molière, Les Amants magnif iques Les Malins Plaisirs – L’Éventail – Le Concert Spirituel, Tavernier – Massé – Niquet • Jean-Philippe Rameau – Naïs Purcell Choir – Orfeo Orchestra, György Vashegyi • Jean-Philippe Rameau – Le Temple de la Gloire (version 1745) Philharmonia Chorale – Philharmonia Baroque Orchestra, Nicholas MacGegan • Un Opéra pour trois rois Purcell Choir – Orfeo Orchestra, György Vashegyi 49 Action éducative 2016-2017 50 ACTION ÉDUCATIVE MAÎTRISE © JJKraemer Jumelage musical Trappes-Versailles Dans le cadre de jumelages souhaités par le Préfet de Région Île-de-France entre les grands établissements culturels publics et les zones de sécurité prioritaires, le Centre de musique baroque de Versailles a été désigné pour concevoir et mener un projet d’action éducative et culturelle sur trois ans (2016-2018) dans le quartier des Merisiers à Trappes-en-Yvelines. Fort de son expérience depuis l’année 2014 (L’Inde galante), le CMBV propose de construire un parcours de sensibilisation et de création artistique en s’appuyant sur le destin exceptionnel de Jean-Baptiste Lully, fils de meunier florentin qui inventa l’opéra français et devint l’un des personnages les plus influents de la cour de France sous Louis XIV. Ce projet se déroulera sur deux années scolaires et mobilisera plus de 300 jeunes de Trappes et de Versailles issus du système scolaire ou en réinsertion professionnelle, ainsi que leurs familles, avec le concours des établissements scolaires de Trappes et des acteurs associatifs locaux. Il se déroulera en deux temps : • Une année de sensibilisation à l’art baroque autour du spectacle Atys en Folie ; • Une année de création d’un spectacle pluridisciplinaire co-écrit avec les participants et leurs équipes d’animation et d’enseignement, ainsi qu’avec l’équipe pédagogique de la Maîtrise du CMBV. Il sera complété par la création d’un espace de réflexion citoyenne en appui sur les associations locales, permettant de donner une voix aux jeunes concernés, à leurs familles, et aux habitants de Trappes sur les problématiques sociales et culturelles qui touchent leur territoire. Partenaires du projet (à ce jour) : Préfecture de région Île-de-France Préfecture de département Yvelines DRAC Ile-de-France Ville de Trappes Académie de Versailles Collège Youri Gargarine Collège Gustave Courbet Collège Le Village Lycée Plaine de Neauphle Lycée Jules Verne (Sartrouville) École de la Deuxième Chance Établissement public du château, du musée, et du domaine national de Versailles École de musique et de danse de Trappes 51 Le CMBV, une institution unique Découvrir et valoriser le patrimoine musical français des XVIIe et XVIIIe siècles La musique française, qui rayonnait aux XVIIe et XVIIIe siècles sur l’ensemble de l’Europe, fit naître des genres successifs aux formes audacieuses qui font toute la valeur de ce patrimoine : l’air de cour, le ballet de cour, la comédie-ballet, la tragédie en musique, l’opéra-ballet, le grand et le petit motet, l’opéra-comique… Ce riche patrimoine musical sombre dans l’oubli après la Révolution française. Il faut attendre la fin du XXe siècle pour que se développe le mouvement du « renouveau baroque ». Emblématique de ce mouvement, le Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) est créé en 1987, avec l’objectif de réunir plusieurs métiers destinés à redécouvrir et valoriser le patrimoine français des XVIIe et XVIIIe siècles. La mission nationale du CMBV se décline ainsi dans les champs suivants : la recherche avec le développement de chantiers de recherche fondamentale donnant lieu à l’organisation de colloques, à des publications scientifiques mais également à la confrontation de ces travaux à la pratique des musiciens baroques ; la formation, au sein de son école maîtrisienne de près de 150 élèves et étudiants ; la production de concerts et de spectacles présentés au Château de Versailles, mais aussi en France, en Europe et dans le monde entier ; la mise à disposition de ressources qu’il s’agisse aussi bien de partitions musicales, d’ouvrages que d’un portail numérique. Le Centre de musique baroque de Versailles est soutenu par : - le Ministère de la culture et de la communication, Direction générale de la création artistique ; - l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles ; - le Conseil régional d’Île-de-France ; - le Conseil départemental des Yvelines ; - la Ville de Versailles ; - Le Cercle Rameau, cercle des mécènes particuliers et entreprises du CMBV dont Ernst&Young, ALTRAN, Société Générale (Direction régionale de Versailles), Getraline et La Monnaie de Paris font partie. Son pôle de recherche est associé au CNRS, Centre d’études supérieures de la Renaissance. 52 Contact Média Camille CELLIER | Responsable communication T. 01 39 20 78 24 - E. [email protected] Centre de musique baroque de Versailles (CMBV) Hôtel des Menus-Plaisirs | 22, avenue de Paris CS 70353 78035 Versailles | T. 01 39 20 78 10 | F. 01 39 20 78 01 | cmbv.fr