(psqa) en guadeloupe - Surveillance de la Qualité de l`Air en

Transcription

(psqa) en guadeloupe - Surveillance de la Qualité de l`Air en
2010
PROGRAMME DE SURVEILLANCE DE LA
QUALITÉ DE L’AIR (PSQA) EN GUADELOUPE
Association GWAD’AIR
25B Les Jardins de Houëlbourg
Zone Industrielle de Jarry
97 122 BAIE-MAHAULT
Tel: 0590 32 32 90/Fax: 0590 32 32
99
Site web: www.gwadair.fr
SOMMAIRE
0.Préambule ………………………………………………………………………………
4
1.Cadre nationale de la surveillance et missions de l’AASQA ………………………...
5
1.1.Présentation de l’AASQA et son territoire d’agrément …………….. 5
1.2.Les collèges et leurs membres ……………………………………… 7
1.3.Les missions ………………………………………………………... 8
1.4.Moyens techniques de surveillance mis en œuvre …………………. 8
1.5.Moyens humains ……………………………………………………. 9
1.6.Budget et principale source de financement ………………………... 9
1.7.Contexte réglementaire ……………………………………………... 10
2.Contexte régional et enjeux de la qualité de l’air …………………………………….
12
2.1.Contexte régional lié à la qualité de l’air ……………………………
2.1.1.Géographie ………………………………………………..
2.1.2.Spécificités ………………………………………………..
2.1.3.Climatologie ………………………………………………
2.1.4.Démographie ……………………………………………...
2.1.5.Économie ………………………………………………….
2.1.6.Voies de communication ………………………………….
12
12
14
14
15
16
18
2.2.Enjeux régionaux et locaux …………………………………………
2.2.1.Déplacement/Transports …………………………………..
2.2.2.Zones urbanisées et habitées ……………………………...
2.2.3.Sites industriels ……………………………………………
2.2.4.Activités agricoles ………………………………………...
2.2.5.Sources naturelles …………………………………………
20
20
21
23
25
26
3.Bilan régional de la qualité de l’air …………………………………………………… 27
3.1.Bilan de la qualité de l’air par polluant ……………………………..
27
3.2.Situation vis-à-vis des valeurs réglementaires ……………………...
3.2.1.Bilan du dioxyde d’azote ………………………………….
3.2.2.Bilan du dioxyde de soufre ………………………………..
3.2.3.Bilan de l’ozone …………………………………………...
3.2.4.Bilan des particules en suspension ………………………..
28
28
29
30
31
3.3.Zones à fort enjeux ………………………………………………….
32
4.Dispositif de surveillance et d’information au 1er Janvier 2010 …………………….. 33
4.1.Rappel de la stratégie 2005-2010 …………………………………...
33
4.2.Dispositif de surveillance au 1er Janvier 2010 ……………………… 34
4.2.1.Présentation générale du dispositif de surveillance ………. 34
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
2
4.2.2.Moyens techniques déployés ……………………………...
4.2.3.Partenaires ………………………………………………...
4.2.4.Conformités par rapport à la législation …………………..
36
41
41
4.3.Dispositif d’information au 1er Janvier 2010 ………………………..
4.3.1.Présentation générale du dispositif ………………………..
4.3.2.Moyens déployés ………………………………………….
4.3.3.Conformités par rapport à la réglementation ……………...
42
42
43
45
5.Stratégie ………………………………………………………………………………… 46
5.1. Stratégie de surveillance et d’information pour 2010-2015 ………..
5.2.Évolution du dispositif de surveillance ……………………………..
5.3.Évolution du dispositif d’information ………………………………
5.4.Échéancier mis en œuvre ……………………………………………
46
46
47
47
6.Prévisions des moyens techniques, humains et financiers …………………………..
49
6.1.Situation au 1er Janvier 2010 ………………………………………..
6.2.Prévisions des moyens techniques et humains ……………………...
6.3.Prévisions budgétaires……………………………………………….
49
49
49
ANNEXES ………………………………………………………………………………...
51
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
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0. Préambule
Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 17 Mars 2003 relatif aux modalités de surveillance de
la qualité de l’air et à l’information du public, l’association GWAD’AIR a élaboré un
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air, dénommé par la suite PSQA, pour
l’ensemble de la Guadeloupe.
Il a été réalisé conformément au guide élaboré par le Ministère de l’Écologie, de l’Énergie du
développement Durable et de la Mer (MEEDDM), par l’agence De l’Environnement et de la
Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et par le Laboratoire Central de Surveillance de la Qualité de
l’Air (LCSQA).
Le PSQA, ainsi élaboré, constitue un outil d’information et de pilotage pour GWAD’AIR, en
lui permettant de réaliser un bilan sur la période passée, d’évaluer l’efficacité des différentes
actions qui ont été menées et d’établir une stratégie de surveillance pour l’ensemble des zones
de l’archipel guadeloupéen au cours des prochaines années conformément aux exigences
réglementaires et techniques.
Les données prises en compte pour l’élaboration de ce document, concernent la période 20052009.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
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1. Cadre national de la surveillance et missions de l’AASQA
1.1.PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE L’AASQA ET SON TERRITOIRE D’AGRÉMENT
Créée le 30 Novembre 2000, GWAD’AIR est l’association agréée par le Ministère chargée de
l’environnement pour la surveillance de la qualité de l’air en Guadeloupe. Le dernier
agrément a été délivré pour une durée d’un an par arrêté du 25 Octobre 2010 (JO du 10
Novembre 2010).
La zone d’étude pour la surveillance de la qualité de l’air est basée sur les directives
européennes définissant les Zones Administratives de Surveillance (ZAS). On distingue ainsi,
deux ZAS pour la Guadeloupe :
-
La Zone Urbaine Régionale (ZUR) qui compte plus de 150 000 habitants pour 6
communes,
La Zone Régionale (ZR) qui comprend 26 communes.
NOUVEAU ZONAGE DE LA GUADELOUPE
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
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Cependant, du fait de la situation géographique particulière de la Guadeloupe, ce découpage
ne correspond pas à des zones homogènes. En effet, l’archipel guadeloupéen est composé de 5
îles plus ou moins éloignées l’une de l’autre. Les COM de Saint-Barthélemy et Saint-Martin,
bien qu’étant détachées de la Guadeloupe depuis 2007, sont incluses dans le PSQA,
GWAD’AIR étant chargée de leur assurer la surveillance de la qualité de l’air. Ainsi, nous
avons divisé la Guadeloupe en 9 zones appelées Unités territoriales d’Évaluation Préliminaire
(UTEP).
POPULATION PAR ZONES
Zones
UTEP
Communes
ZUR
(**)
UTEP agglomération
pointoise, Lamentin,
Petit-Bourg
Abymes, Baie-Mahault,
Gosier, Lamentin, PetitBourg, Pointe-à-Pitre
Anse-Bertrand, Morne-àl’Eau, Moule, Petit-Canal,
Port-Louis, Sainte-Anne,
Saint-François
Baillif, Basse-Terre,
Gourbeyre, Trois-Rivières,
Saint-Claude, Vieux-Fort,
Vieux-Habitants,
Bouillante, Deshaies,
Pointe-Noire,
Capesterre-Belle-Eau,
Goyave, Sainte-Rose
UTEP Grande-Terre
UTEP agglomération du
Sud Basse-Terre
UTEP Côte-Sous-le Vent
ZR
UTEP Côte-au-vent
Nombre
Superficie
d’habitants*
(km²)
169 894
371
93 595
467
55 261
184
18 973
134
46 477
282
UTEP Désirade
Désirade
1 591
21
UTEP îles du Sud
Capesterre de MarieGalante, Grand-Bourg,
Saint-Louis
Terre de Bas, Terre de Haut
14 793
171
UTEP Saint-Martin
Saint-Martin
35 692
53
UTEP Saint-Barthélemy
Saint-Barthélemy
8 398
21
444 674
1 704
TOTAL
* Source : INSEE 2007
** Ce zonage a été validé en Juin 2009 et sera applicable à compter de Janvier 2010.
La ZUR étudiée entre 2005 et 2009 concernait uniquement l’agglomération pointoise
(Abymes, Baie-Mahault, Gosier, Pointe-à-Pitre). Les communes du Lamentin et de PetitBourg étaient rattachées à la Côte-Au-Vent.
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UNITÉS TERRITORIALES D’ÉVALUATION PRÉLIMINAIRE (UTEP)
1.2.LES COLLÈGES ET LEURS MEMBRES
Conformément aux statuts de l’association, les membres de GWAD’AIR sont regroupés en
quatre collèges :
- Les services de l’État composés de :
 L’Agence du Développement, de l’Environnement et de la Maîtrise de
l’Énergie (ADEME)
 La Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement
(DEAL) de la Guadeloupe, issu de l’association de la Direction
Départementale de l’Équipement (DDE), de la Direction Régionale de
l’Environnement (DIREN) et de la Direction Régionale de l’Industrie,
de la Recherche et de l’Environnement (DRIRE)
 L’Agence Régionale de Santé (ARS)
-
Les Collectivités avec :
 Le Conseil Général
 Le Conseil Régional
 La Mairie de Baie-Mahault
 La Mairie du Gosier
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-
Les industriels qui regroupent :
 La Chambre de Commerce et d’Industrie des Iles de Guadeloupe
(CCIIIG)
 La Compagnie Thermique du Moule (CTM)
 Électricité de France Service Archipel Guadeloupe (EDF)
 Énergie-Antilles – SCI Péristyle
 La Société des Agrégats de Guadeloupe (SADG)
 La Société Anonyme des Raffineries des Antilles (SARA)
 Le Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères
(SICTOM)
 La Société Frigorifique de Bergevin (SOFRIBER)
 L’Union des Entreprises (UDE-MEDEF)
-
Les associations et personnes qualifiées qui comprennent :
 Didier BERNARD, enseignant chercheur à l’Université AntillesGuyane (UAG)
 Félix LUREL, écologue-botaniste à SEGE BIODIVERSITE
 Jack MOLINIE, enseignant chercheur à l’UAG
 Karu Asthme
 Météo France
 L’Union Régionale des Associations Pour la sauvegarde de
l’Environnement et du patrimoine de la Guadeloupe (URAPEG)
 L’Union Régionale des Consommateurs (URC)
1.3.LES MISSIONS
Les missions principales de l’association suivent 3 axes :
-
Mesurer la qualité de l’air par la mise en place d’un réseau de surveillance, sa gestion
et son bon fonctionnement,
-
Informer la population et les autorités sur la qualité de l’air par tous les moyens
appropriés (bulletins, site internet, radio, télévision, presse écrite, manifestations
publiques…),
-
Aider les autorités à préserver ou améliorer la qualité de l’air.
1.4.MOYENS TECHNIQUES DE SURVEILLANCE MIS EN ŒUVRE
Pour répondre à ses missions, GWAD’AIR dispose d’un ensemble d’outils de mesures et
d’information. Les mesures de la qualité de l’air en Guadeloupe sont réalisées par
l’association GWAD’AIR à l’aide de :
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8
-
2 stations fixes périurbaines situées à Baie-Mahault et aux Abymes,
Une station fixe urbaine implantée à Pointe-à-Pitre
Une station industrielle située à Baie-Mahault
Et une station mobile qui permet de réaliser des analyses sur l’ensemble de
l’archipel.
La présentation des moyens techniques et d’information est détaillée aux chapitres 4.2 et 4.3.
1.5.MOYENS HUMAINS
En fin d’année 2009, l’effectif de l’association s’élevait à 3 salariés, employés à temps plein :
Christelle RIPPON MOCKA
Directrice
Julia BERNARI
Assistante de direction
Jean-Marie MERLO
Technicien de maintenance
La Directrice s’assure de la bonne gestion de l’association et du personnel. Elle met en place
un plan de communication efficace en collaboration avec l’assistante de direction et s’assure
du suivi complet des instruments de mesures. En l’absence de chargée d’études, elle est
également responsable de l’élaboration des rapports à l’issu des études effectuées sur la
région.
L’Assistante de direction coordonne plusieurs services tels que la communication, le suivi
commercial, la comptabilité et le pôle administratif. Elle est également chargée de réaliser la
préparation préliminaire des campagnes de mesures et participe aux interventions sur le
terrain lors des études.
Le Technicien de maintenance est chargé du suivi du réseau de mesures (maintenance,
réparation, étalonnage) et de la réalisation des études sur le terrain. Il assure la validation
technique des mesures, l’extraction des données et le calcul journalier de l’indice ATMO.
1.6.BUDGET ET PRINCIPALES SOURCES DE FINANCEMENT
Le budget prévisionnel 2009 de GWAD’AIR s’est élevé à un montant de 543 148,01 € avec
464 961 € pour le fonctionnement et 78 783,11 € en investissement.
Le financement de GWAD’AIR est tripartite, et la répartition des fonds est inégale.
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RÉPARTITION DES SOURCES DE FINANCEMENT BUDGET 2009
(Hors subvention d’investissement)
80.0
75.6 %
70.0
60.0
50.0
40.0
2009
30.0
20.0
15.8 %
8.4 %
10.0
0.2 %
0.0
Etat
TGAP
Collectivités locales
Industriels
Le principal financeur reste les industriels par le biais de la Taxe Générale sur les Activités
Polluantes (TGAP) et la cotisation annuelle des membres du collège industriel, soit plus de
70% du budget de fonctionnement annuel.
La part de l’État a quelque peu augmenté, en passant de 17,1 % en 2008 à 18.5 % en 2009.
Le niveau de participation des collectivités locales reste faible, il est inférieur à 10%.
1.7.CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE
La surveillance et l’information sur la qualité de l’air ambiant sont réglementées au niveau
européen et national. À ce jour, il n’existe pas de réglementation spécifique locale propre à la
Guadeloupe.
La réglementation européenne
Elle se base aujourd’hui sur :
-
La Directive européenne 2008/50/CE du 21 Mai 2008 concernant la qualité de
l’air ambiant et un air pur pour l’Europe
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
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-
La quatrième Directive fille 2004/107/CE du 15 Décembre 2004 concernant
l’arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures aromatiques
polycycliques dans l’air ambiant.
La réglementation française
Le dispositif national de surveillance de la qualité de l’air s’appuie sur :
-
La loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie (LAURE) du 30
Décembre 1996, aujourd’hui codifiée au sein du Code de l’Environnement,
-
Les décrets du 6 Mai 1998 relatif à la surveillance de la qualité de l’air et de ses
effets sur la santé et sur l’environnement, aux objectifs de la qualité de l’air, aux
seuils d’alerte et aux valeurs limites et aux conditions d’agréments des AASQA,
-
L’arrêté du 17 Août 1998 relatif aux seuils de recommandation et aux conditions
de déclenchement de la procédure d’alerte,
-
L’arrêté du 17 Mars 2003 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de
l’air et à l’information du public,
-
L’arrêté du 11 Juin 2003 relatif aux informations à fournir au public en cas de
dépassement des seuils de recommandation ou d’alerte,
-
L’arrêté du 22 Juillet 2004 relatif aux indices de la qualité de l’air,
-
Le décret du 21 Octobre 2010 relatif à la qualité de l’air,
-
L’arrêté du 21 Octobre 2010 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de
l’air et à l’information du public.
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2. Contexte régional et enjeux de la qualité de l’air
2.1.CONTEXTE RÉGIONALE LIÉ À LA QUALITÉ DE L’AIR
2.1.1. Géographie
La Guadeloupe est un archipel des Petites Antilles. Elle est formée des deux îles de la GrandeTerre (588 km²) et de la Basse-Terre (848 km²), séparées par l’étroit bras de mer de la Rivière
Salée et de ses dépendances proches Marie-Galante, les Saintes et Désirade. Jusqu’en 2007,
l’archipel comportait également Saint-Martin et Saint-Barthélemy, qui font désormais parti
des Collectivités d’Outre-mer.
D’un point de vue géomorphologique, la Guadeloupe peut être séparée en deux zones. La
Grande-Terre, Marie-Galante et les Saintes sont composés de plaines et de plateaux calcaires
peu élevés tandis que la Basse-Terre et Désirade constituent des zones montagneuses.
La Grande-Terre
La Grande-Terre possède un relief beaucoup plus plat que la Basse-Terre avec quelques zones
accidentées. Le Nord et l’Est sont occupés par des
plaines et des plateaux étagés bordés par un littoral
escarpé qui se termine par des falaises abruptes et
quelques anses sableuses. Les bourgs et les cultures se
concentrent dans des vallons intérieurs. Mi-région
discrète et peu fréquentée de la Grande-Terre, la zone
des Grands-Fonds possède une topographie
tourmentée avec de nombreuses vallées encaissées et
des mornes dont l’altitude ne dépasse pas 135 mètres.
Le Sud-Ouest de l’île est formé par la plaine argileuse des Abymes, bosselée de mornes
calcaires isolés. Le littoral méridional est bordé de plages de sable fin protégées par des récifs
coralliens.
La Basse-Terre
La Basse-Terre, située à l’Ouest de la Guadeloupe, constitue la partie la plus montagneuse et
boisée de l’île. Elle est dominée par
une chaîne de volcans dont l’épine
dorsale est la Soufrière qui culmine à
1 467 m.
A l’Ouest et au Sud de l’île, cette
chaîne
montagneuse
plonge
directement dans la mer, ne laissant
que peu de place aux plaines
littorales, tandis que du côté oriental,
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
12
elle s’abaisse lentement par de longues pentes qui la raccordent à la côte. Au Nord-Est, au
contact avec la Grande-Terre, s'étend une plaine vallonnée qui provient de la dissection du
massif volcanique ancien. La Basse-Terre est parcourue par de nombreux cours d’eau dont le
plus important est la Grande Rivière de Goyave.
CADRE PHYSIQUE EN GUADELOUPE
2.1.2. Spécificités
La Guadeloupe, reconnue comme Réserve de Biosphère par l’UNESCO en 1992, se compose
d’un ensemble de milieux marins et terrestres très diversifiés qui abritent de nombreuses
espèces protégées, riche d’un point de vue écologique, paysager et culturel.
Son aire centrale (22 144 hectares) comprend la forêt tropicale humide classée Parc National
depuis 1989 et la réserve naturelle du Grand Cul-de-Sac marin créée en 1987.
Sa zone tampon (30 506 hectares) est constituée de la forêt départementalo-domaniale non
classée Parc National et des domaines publics maritimes terrestres composés de mangroves,
forêts marécageuses, et marais d’eau douce.
L’aire de transition (195 318 hectares) recouvre la zone périphérique du parc national, de la
commune de Deshaies ainsi que quelques kilomètres en périphérie du Grand Cul-de-Sac
marin.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
13
RÉSERVE DE BIOSPHÈRE
2.1.3. Climatologie
De type tropical insulaire, le climat de la Guadeloupe est caractérisé par une faible variation
des températures, de l’humidité et de l’insolation. Il est rythmé par deux saisons :
la saison sèche ou Carême, de Décembre à Juin, est caractérisée par un air plutôt sec et
des averses peu fréquentes.
Le reste de l’année est humide accompagné de période de pluies fréquentes et
intenses. Il s’agit de la saison des pluies ou Hivernage.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
14
L’intersaison de Juillet à Septembre correspond à la période cyclonique au cours de laquelle
l’ensemble de l’arc antillais est touché par des dépressions tropicales et cyclones se formant
sur l’Atlantique.
Malgré l’unicité des vents dominants, les alizés de secteur Est, la diversité pluviométrique de
la Guadeloupe est grande. En effet, le plateau calcaire de Grande-Terre et les îles de l’archipel
connaissent régulièrement de sévères sécheresses, tandis qu’en Basse-Terre, les précipitations
sont plus fréquentes. Ces contrastes climatiques sont essentiellement dus à deux
paramètres liés au relief : la continentalité et l’orographie (ou effet de Foehn).
PLUVIOMÉTRIE ANNUELLE EN 2009 EN GUADELOUPE
2.1.4. Démographie
Au 1er Janvier 2009, la population de la Guadeloupe est estimée à 404 000 personnes. Les
caractéristiques du relief de la Basse-Terre sont à l’origine du faible niveau de densité de
population sur ce territoire avec 371 hab/km² contre 1013 hab/km² en Grande-Terre.
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15
DENSITÉ DE POPULATION EN 2007 EN GUADELOUPE
2.1.5. Économie
Les principaux secteurs économiques en Guadeloupe sont le tourisme, le secteur
agroalimentaire avec les distilleries de rhum, les sucreries et les conserveries ainsi que
l’agriculture.
Le tourisme
L’activité touristique est le premier secteur économique de la Guadeloupe. Après avoir connu
une apogée dans les années 90, le secteur a rencontré une forte baisse d’activité depuis 2001.
Toutefois dès 2002, différents dispositifs de relance ont été progressivement mis en place.
Ainsi, en 2007, le trafic de passagers à augmenter de 6,2 % notamment sous l’effet du
développement du tourisme de croisière, en hausse de 26,9 %.
La découverte des savoir-faire traditionnels, les écomusées, la plongée sous-marine et les
randonnées comptent parmi les principales activités touristiques. Les structures
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
16
d’hébergement existent sous différentes catégories (hôtelleries de luxe et de charme, gîtes,
chambre d’hôtel, relais créole…) mais restent difficilement quantifiables.
Le secteur touristique emploie, selon l’ANPE, 10% des salariés du territoire, l’essentiel étant
dans l’hôtellerie-restauration.
L’agriculture
L’agriculture guadeloupéenne est aujourd’hui la deuxième activité économique de l’île après
le tourisme. Ce secteur emploi 9% de salariés permanents et 34% de salariés saisonniers.
En 2007, 25% de la surface totale de l’île était cultivé soit 43 000 ha de surface agricole utile
(SAU).
OCCUPATION DES SOLS EN GUADELOUPE
Source : SDAGE Guadeloupe
La banane et la canne à sucre sont les principales productions agricoles.
La banane constitue le premier produit d’exportation en volume avec 452 906 quintaux
récoltés en 2007 dont 39 000 tonnes exportées. Cependant, la filière rencontre
de grandes difficultés à se maintenir avec un niveau d’endettement élevé des
planteurs, une tendance à la disparition des petites exploitations et une
organisation fragile.
La culture de la canne à sucre représente la deuxième activité agricole faisant
du sucre la seconde production locale. En 2007, près de 732 450 tonnes de cannes à sucre
broyées ont permis de produire 80 210 tonnes de sucre.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
17
Les distilleries ont broyé 54 744 tonnes de cannes en 2007
permettant ainsi de produire 75 000 hectolitres d’alcool pur en
moyenne qui se partage entre le rhum agricole obtenu par
distillation du jus de canne fermenté et le rhum industriel préparé
à partir de la mélasse. Le marché local demeure le principal
réseau d’écoulement de la production de rhum agricole.
L’ensemble des filières autres que la banane et la canne à sucre représente environ 40 % de la
production agricole finale.
En ce qui concerne l’élevage, seulement 11,9 % des besoins locaux évalués à 26 557 tonnes
en 2007, sont comblés dans le cadre de la consommation de viande. Avec 74 461 têtes, le
troupeau bovin se place au premier rang (hors volailles et lapins).
EFFECTIF DES ANIMAUX DANS LES EXPLOITATIONS EN 2007
18.2%
Bovins
5.2%
Caprins
3.6%
0.4%
Porcins
Ovins
Volailles et lapins
72.7%
Source : Agreste
Les industries
Le tissu industriel guadeloupéen touche principalement, en termes d’effectifs, les secteurs de
l’agroalimentaire et de l’énergie. En 2007, 3014 établissements sont à caractère industriel
dont 857 industries agroalimentaires et 147 entreprises touchant à l’énergie. Selon les données
de l’INSEE, ce secteur d’activité emploie 14,7% de la population active.
2.1.6. Voies de communication
Malgré un développement tardif du réseau dans les années 60, les axes routiers sont
largement présents sur le littoral guadeloupéen. En effet, en l’absence de voies ferrées, la
route domine au niveau des déplacements des marchandises et des personnes.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
18
RÉSEAU ROUTIER EN GUADELOUPE
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
19
Par ailleurs, les liaisons avec l’extérieur sont assurées par :
le trafic portuaire dominé par le port de Pointe-à-Pitre/Jarry
et la desserte aérienne assurée par l’aéroport « Pôle-caraïbes » qui propose des liaisons
régulières vers l’Hexagone, Miami, Montréal, Caracas et les îles de la Caraïbe.
2.2.ENJEUX RÉGIONAUX ET LOCAUX
2.2.1. Déplacement/transport
Contrairement à la situation nationale, le transport n’est pas le premier secteur émettant des
polluants atmosphériques en Guadeloupe.
Toutefois, les routes nationales et certains
secteurs
de
l’agglomération
pointoise
connaissent des flux pendulaires journaliers
importants (matin et soir pour les déplacements
domicile-travail), qui sont à l’origine de la
saturation des réseaux routiers. De plus, l’essor
de l’usage des véhicules particuliers et la
mauvaise organisation des dessertes de transport
en commun ont engendré une augmentation de la
consommation en carburant. De ce fait, le transport impacte de façon considérable la qualité
de l’air. La répartition des rejets de ce secteur est présentée dans le diagramme suivant :
RÉPARTITION DES REJETS DANS LE SECTEUR DU TRANSPORT EN GUADELOUPE
3.8 %
30.9 %
18.9 %
NOX
0.3 %
SO2
20.1 %
PM10
PM2.5
0.4 %
COVNM
CH4
CO2
20.3 %
N2O
43.5%
Source : CITEPA 2007
La majorité des polluants rejetés dans l’atmosphère par le transport proviennent
essentiellement de la combustion du carburant dans les moteurs des poids lourds ainsi que des
véhicules particuliers et utilitaires.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
20
Ainsi, afin de participer à l’élaboration du Plan de Déplacement Urbain (PDU), GWAD’AIR
a réalisé des études dans l’agglomération pointoise et celle du Sud Basse-Terre. Cela a permis
de mettre en évidence les zones sombres en termes de pollution.
2.2.2. Zones urbanisées et habitées
En 2007, près de la moitié de la population se concentre sur les agglomérations de Pointe-àPitre et de Basse-Terre. En effet, l’agglomération pointoise rassemble un tiers de la
population guadeloupéenne avec 132 384 habitants contre 47 577 habitants (soit environ
12%) pour l’agglomération du Sud Basse-Terre.
RÉPARTITION DE LA POPULATION EN 2007 EN GUADELOUPE
Avec le développement de la zone industrielle de Jarry sur la commune de Baie-Mahault, le
secteur d’activité économique, situé auparavant dans l’agglomération de Basse-Terre, s’est
progressivement déplacé vers le Nord, expliquant ainsi la croissance démographique de la
zone.
Ces régions nécessitent une attention particulière au regard de la qualité de l’air en terme de
concentration des activités et des populations. Ainsi, les émissions totales rapportées par
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
21
habitants en fonction de l’ensemble des polluants atmosphériques sont regroupées dans le
graphique suivant :
ÉMISSIONS DES POLLUANTS PAR HABITANTS EN GUADELOUPE
2%
17%
SO2
21%
N2O
1%
NOx
NH3
1%
COVNM
5%
CO2
PM2.5
8%
CH4
4%
41%
PM10
Source : CITEPA 2007
Les populations sensibles considérées sont les enfants (de moins de 11 ans), les personnes
âgées, les patients des centres hospitaliers et toutes personnes présentant une santé fragile
(asthmatiques, …)
RÉPARTITION DE LA POPULATION PAR ÂGE EN GUADELOUPE
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
Source : INSEE 2008
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
22
2.2.3. Sites industriels
Certains établissements, dont les activités sont déclarées potentiellement polluantes, ont été
répertoriés dans la nomenclature des Installations Classées pour la Protection de
l’Environnement (ICPE). Parmi elles, se trouvent :
Les centrales thermiques d’EDF, d’Énergie Antilles et de la Compagnie Thermique du
Moule (CTM),
Grands Moulins Antillais (GMA)
Ciments Antillais Lafarge
Les sucreries-distilleries,
Les carrières,
Et les industries alimentaires.
ICPE AU 31 DÉCEMBRE
Nombre d’établissements soumis à autorisation
Élevages
Dont SEVESO
Carrières
Nombre d’établissements soumis à TGAP d’exploitation
2006
123
15
4
15
51
2007 2008
117 103
6
7
4
4
15
20
52
54
Source : DRIRE A-G
La commune de Baie-Mahault et précisément la zone industrielle de Jarry, englobe à elle
seule la majorité du stock de
produits dangereux présent sur l’île.
Le risque est essentiellement lié aux
produits pétroliers. Toutefois, en
Guadeloupe, les émissions de
polluants altérant la qualité de l’air
proviennent principalement de la
combustion
des
produits
énergétiques dans les moteurs des
centrales thermiques d’EDF et
d’Énergie Antilles à Jarry ainsi que
des chaudières de la Compagnie
Thermique du Moule.
Installations à risques à Jarry
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
23
ÉMISSIONS DU SECTEUR « TRANSFORMATION D’ÉNERGIE »
2% 1%
11%
26%
SO2
5%
Nox
2%
COVNM
CO2
SF6
PM10
PM2,5
53%
Source : CITEPA 2007
Afin d’assurer la protection des riverains et de l’environnement, ces établissements sont
soumis à une réglementation sévère qui porte sur la prévention, le contrôle et le traitement de
leur impact sur l’environnement.
Ainsi, certaines installations sont soumises à la Taxe Générale sur les Activités Polluantes
(TGAP) « pollution atmosphérique », dont le montant, qui est fonction de l’activité et du
poids des substances émises, est directement reversé à GWAD’AIR.
Cas des décharges
Chaque jour, 504 tonnes d'ordures sont produites dans l'archipel par les seuls ménages ; soit
183 960 tonnes par an. A cela il faut ajouter les déchets industriels banals, les boues des
stations d'épuration, les encombrants. Au total, 250 000 tonnes de déchets sont générés
chaque année en Guadeloupe.
Très peu de communes se sont engagées dans une démarche de tri sélectif. Aussi, la
destination principale des déchets ménagers et assimilés est la mise en décharge. A l’heure
actuelle, seules deux structures (la Gabarre et le centre de stockage des déchets non dangereux
(CSDND) de l’Espérance à Sainte-Rose) accueillent les déchets de la Guadeloupe
continentale. Les autres décharges, non autorisées pour la plupart, ont été fermées. Les trois
dernières, situées dans les îles du Sud (Terre de Haut, Terre de Bas, Marie – Galante) seront
fermées avant le 31 Décembre 2011. Celle de la Gabarre devant fermée au 31 Décembre
2012. C’est pourquoi à cette date, un incinérateur devrait être mis en place à la Gabarre,
installation qui a fait objet d’un arrêté préfectoral d’autorisation en Octobre 2010.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
24
2.2.4. Activités agricoles
Les pratiques culturales nécessitent divers engrais et pesticides apportés parfois en quantité
non raisonnée. Au cours de l’épandage, les pertes de produits dans l’environnement sont
multiples, entraînant une contamination certaine des milieux et une dégradation des
écosystèmes.
VOIES ET MÉCANISMES DE DISPERSION DANS L’ENVIRONNEMENT
Interdite depuis 1993, l’utilisation massive de chloredécone a notamment contaminé les sols
et nappes en particulier dans les zones de plantation de bananes dans le Sud Basse-Terre. En
France métropolitaine, les mesures réalisées par les AASQA ont permis de mettre en évidence
la présence de pesticides dans toutes les phases de l’atmosphère. Un réseau de surveillance
par GWAD’AIR devrait être mis en place prochainement en Guadeloupe.
L’inventaire réalisé par le CITEPA pour la réalisation du Schéma Régional Climat-AirÉnergie (SRCAE) a permis de mettre en évidence les rejets au niveau de l’agriculture :
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
25
RÉPARTITION DES REJETS DANS LE SECTEUR DE L’AGRICULTURE
4.2%
3.8%
1.6% 0.4%
17.1%
NH3
2.3%
NOx
CH4
N2O
HFC
PM10
PM2.5
70.6%
Source : CITEPA 2007
Les émissions proviennent essentiellement de la gestion des déjections animales et de la
volatilisation des polluants azotés (NH3, N2O…) contenus dans les fertilisants épandus sur les
terres agricoles.
2.2.5. Sources naturelles
L’archipel guadeloupéen comme l’ensemble de la Caraïbe, est concernée par une pollution
appelée « brumes de sables », composées de particules inférieures à 10 microns de diamètre
provenant du Sahara. Ces phénomènes, fréquents en saison sèche (de mars à septembre), sont
véhiculés par des courants d’altitude. Lorsque les vents alizés sont bien établis entre les côtes
d’Afrique et les Antilles, des épisodes de poussières sahariennes atteignent nos régions ce qui
entraîne une importante dégradation de la qualité de l’air. Ainsi, au cours des 4 dernières
années, la valeur limite pour la protection de la santé (50 µg/m3) a été dépassée 149 fois. En
raison de ce phénomène, l’indice ATMO maximal calculé a été de 10 pour une concentration
maximale en PM10 de 157 µg/m3 en 2007.
D’autre part, le volcan de la Guadeloupe, la Soufrière, présente une activité permanente qui se
traduit par des émissions de gaz sulfurés à haute température. La dernière éruption date d’août
1976. Néanmoins, de nombreuses îles voisines possèdent
elles aussi des volcans en activité. C’est cas, notamment, de
la Soufrière Hills de Montserrat, qui, suite à l’effondrement
partiel de son dôme le 11 Février 2010, a entraîné
d’importantes retombées de cendres sur l’ensemble de la
région. Cet incident a engendré une altération considérable
de la qualité de l’air en Guadeloupe avec un indice ATMO
de 10 durant les 2 jours qui ont suivi cette éruption.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
26
3. Bilan régional de la qualité de l’air
3.1.BILAN DE LA QUALITÉ DE L’AIR PAR POLLUANT
Au bout de 10 ans d’activités, GWAD’AIR s’est structurée afin de pouvoir répondre aux
enjeux liés aux phénomènes de pollution atmosphérique. L’association dispose ainsi de quatre
stations fixes de mesures, d’un laboratoire mobile qui ont été mis en fonctionnement dès fin
2004. La surveillance des différents polluants est exploitée en Guadeloupe depuis 2005. Ces
différents dispositifs de mesure fixe et mobile associés aux capteurs à diffusion passive ont
donc permis, au cours des cinq dernières années, de réaliser les études suivantes :
Zone d’étude
2005
Type d’étude
Zone industrielle de Jarry à BaieMahault
Moule
2006
2007
Agglomération pointoise
(Abymes, Baie-Mahault, Gosier
et Pointe-à-Pitre)
Agglomération Sud Basse-Terre
(Baillif, Basse-Terre, Gourbeyre,
Saint-Claude, Trois-Rivières et
Vieux-Fort)
Détermination d’un site
d’implantation pour une station de
mesures fixe de type industriel
Étude de l’impact de la campagne
sucrière sur la qualité de l’air
Étude de l’impact du trafic routier
pour la mise en place du Plan de
Déplacement Urbain (PDU)
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Étude de l’impact du trafic routier
pour la mise en place du Plan de
Déplacement Urbain (PDU)
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Tubes passifs NO2
Tubes passifs NO2
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Désirade
Étude de la qualité de l’air
Saint-Barthélemy
Étude de la qualité de l’air
Saint-Martin
Étude de la qualité de l’air
Côte-Au-Vent (Capesterre,
Lamentin, Petit-Bourg, SainteRose)
Étude de la qualité de l’air
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Marie-Galante
Étude de la qualité de l’air
Les Saintes
Étude de la qualité de l’air
Côte-Sous-le Vent (Bouillante,
Deshaies, Pointe-Noire, VieuxHabitants)
Étude de la qualité de l’air et
estimation des niveaux de sulfure
d’hydrogène
Impact d’un parc d’autobus sur la
qualité de l’air
Étude de la qualité de l’air
(campagne de mesures en cours)
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Tubes passifs NO2
Tubes passifs H2S
Laboratoire mobile
2008
2009
Méthodes de
mesures utilisées
Moule
2010
Grande-Terre
Laboratoire mobile
Tubes passifs NO2
Laboratoire mobile
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
27
3.2.SITUATIONS VIS-À-VIS DES VALEURS RÉGLEMENTAIRES
Mesurer la qualité de l’air, nécessite une réglementation stricte coordonnée par la LAURE.
Pour les AASQA, les normes à respecter sont répertoriées dans le tableau synthétique des
objectifs de qualité. Le dernier en date est celui de l’année 2009.
3.2.1. Bilan du dioxyde d’azote (NO2)
VALEURS RÉGLEMENTAIRES POUR LE NO2
Objectif de qualité
DIOXYDE D’AZOTE
40 µg/m3
200 µg/m3
Valeur limite pour la
protection de la santé
humaine
210 µg/m3
(200 µg/m3 en 2010)
42 µg/m3
(40 µg/m3 en 2010)
Valeur limite pour la
protection des écosystèmes
Seuil de recommandation et
d’information
Seuil d’alerte
En moyenne annuelle
En moyenne horaire à ne pas
dépasser plus de 175 heures par an
En moyenne horaire à ne pas
dépasser plus de 18 heures par an
En moyenne annuelle
30 µg/m3
En moyenne annuelle d’oxydes
d’azote
200 µg/m3
En moyenne horaire
400 µg/m3
En moyenne horaire
3
Ou si 200 µg/m en moyenne horaire à J-1 et à J et prévision
de 200 µg/m3 à J+1
NOMBRE DE DÉPASSEMENTS DE LA VALEUR LIMITE DE 200 µg/m3/heure
Nombre d’heures ≥ 200 µg/m3
2005
2006
2007
2008
2009
Pointe-à-Pitre
0
0
0
0
3
Baie-Mahault
4
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Abymes
Station industrielle
Moins de 75 % des données validées sur l’année dû à la mise en service des stations
en fin d’année
La valeur limite pour la protection de la santé a été dépassée à Pointe-à-Pitre et à BaieMahault, même si une nette amélioration a été observée pour ce site au cours des 4 dernières
années.
L’ensemble des écarts observé est dû à une intensification de la circulation mobile aux heures
de pointe.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
28
ÉVOLUTION DE LA MOYENNE ANNUELLE DU NO2
45
OBJECTIF DE QUALITE
40
35
µg/m3
30
Pointe-à-Pitre
25
Baie-Mahault
20
Abymes
Station industrielle
15
10
5
0
2006
2007
2008
2009
3.2.2. Bilan du dioxyde de soufre (SO2)
Objectif de qualité
DIOXYDE DE SOUFRE
50 µg/m3
En moyenne annuelle
En moyenne horaire à ne pas
dépasser plus de 24 heures par an
En moyenne horaire à ne pas
dépasser plus de 3 jours par an
En moyenne annuelle et en
moyenne sur la période du 1er
octobre au 31 mars
Valeur limite pour la
protection de la santé
humaine
350 µg/m3
Valeur limite pour la
protection des écosystèmes
20 µg/m3
Seuil de recommandation et
d’information
Seuil d’alerte
300 µg/m3
En moyenne horaire
500 µg/m3
En moyenne horaire
125 µg/m3
NOMBRE DE DÉPASSEMENTS DE LA VALEUR LIMITE DE 125 µg/m3/heure
Nombre d’heures ≥ 125 µg/m3
2005
2006
2007
2008
2009
Pointe-à-Pitre
0
0
0
0
0
Moins de 75 % des données validées sur l’année dû à la mise en service des stations
en fin d’année
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
29
Actuellement, il n’existe qu’un point de mesure qui se trouve dans la station urbaine de
Pointe-à-Pitre. La totalité des données issues de ce site respecte les valeurs limites imposées
par la réglementation.
ÉVOLUTION DE LA MOYENNE ANNUELLE DU SO2
OJECTIF DE QUALITE
50
45
40
µg/m3
35
30
25
Pointe-à-Pitre
20
15
10
5
0
2005
2006
2007
2008
2009
3.2.3. Bilan de l’ozone (O3)
OZONE
Objectif de qualité pour la
protection de la santé humaine
Objectif de qualité pour la
protection de la végétation
120 µg/m3
6 000 µg/m3
Pour le maximum journalier de la
moyenne sur 8 heures par an
En AOT 40, calculée à partir des
valeurs sur 1h de mai à juillet
Maximum journalier de la
moyenne sur 8 heures à ne pas
dépasser plus de 25 jours par an
(moyenne sur 3 ans)
En AOT 40, calculée à partir des
valeurs sur 1h de mai à juillet
(en moyenne sur 5 ans)
Valeur ciblée à/c de 2010 pour
la protection de la santé
humaine
120 µg/m3
Valeur ciblée à/c de 2010 pour
la protection de la végétation
18 000 µg/m3
Seuil de recommandation et
d’information
Seuil d’alerte pour
l’information
180 µg/m3
En moyenne horaire
240 µg/m3
En moyenne horaire
1er seuil : 240 µg/m3
Moyenne horaire pendant 3 heures
consécutives
Moyenne horaire pendant 3 heures
consécutives
En moyenne horaire
Seuil d’alerte pour la mise en
œuvre progressive de mesure
d’urgence
2nd seuil : 300 µg/m3
3e seuil : 360 µg/m3
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
30
NOMBRE DE DÉPASSEMENTS DE LA VALEUR LIMITE DE 180 µg/m3/heure
Nombre d’heures ≥ 180 µg/m3
2005
2006
2007
2008
2009
Pointe-à-Pitre
0
0
0
0
0
Baie-Mahault
0
0
0
0
0
0
0
3
0
Abymes
Moins de 75 % des données validées sur l’année dû à la mise en service des stations
en fin d’année
D’une manière générale, les taux d’ozone restent inférieurs au seuil proposé pour l’ensemble
de la région. Les quelques niveaux plus élevés conduisant à des dépassements des valeurs
cibles sont étroitement liés aux données météorologiques. En effet, en saison sèche,
l’ensemble de l’archipel est soumis à des vents en provenance du secteur Nord, apportant
ainsi la pollution du continent Nord Américain. Il faudra vérifier que l’évolution ne soit pas
liée à une augmentation locale.
ÉVOLUTION DE LA MOYENNE ANNUELLE DE L’O3
OBJECTIF DE QUALITE
120
100
µg/m3
80
Pointe-à-Pitre
60
Baie-Mahault
40
Abymes
20
0
2005
2006
2007
2008
2009
3.2.4. Bilan des particules en suspension
PARTICULES EN SUSPENSION PM10
30 µg/m3
En moyenne annuelle
Objectif de qualité
En
moyenne
journalière à ne pas
Valeur limite pour la
50 µg/m3
dépasser plus de 35 jours par an
protection de la santé
humaine
40 µg/m3
En moyenne annuelle
Seuil de recommandation et
80 µg/m3
En moyenne sur 24 heures
d’information
125 µg/m3
En moyenne sur 24 heures
Seuil d’alerte
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
31
NOMBRE DE DÉPASSEMENTS DE LA VALEUR LIMITE DE 50 µg/m3/heure
Nombre d’heures ≥ 50 µg/m3
2005
2006
2007
2008
2009
Pointe-à-Pitre
28
42
39
15
25
Les niveaux en particules sont relativement élevés sur la zone étudiée. La valeur limite est
largement dépassée au cours des cinq dernières années.
En effet, outre les principales activités anthropiques générant un niveau de particules certain
(circulation automobile, activités humaines en milieu urbain…), l’ensemble de l’archipel est
périodiquement soumis aux brumes de sables provenant du Sahara. Une étude de l’INERIS
est en prévision pour caractériser ce phénomène.
ÉVOLUTION DE LA MOYENNE ANNUELLE DES PM10
OBJECTIF DE QUALITE
30
29
28
µg/m3
27
26
Pointe-à-Pitre
25
24
23
22
2005
2006
2007
2008
2009
3.3.ZONES À FORT ENJEUX
Dans le cadre de la réalisation de futurs SRCAE, des cartes régionales définissant des zones
dites « sensibles » à la dégradation de la qualité de l’air devront être élaborées.
Il s’agira d’identifier les portions de territoires couverts par GWAD’AIR qui sont susceptibles
de présenter des sensibilités particulières à la pollution de l’air du fait de leur situation au
regard des niveaux de pollution, de la présence de sources polluantes significatives ou de
populations plus particulièrement fragiles.
La délimitation de ces zones sensibles pose une question importante de méthodologie, dont la
cohérence au niveau national doit être assurée même si les déclinaisons locales peuvent
différer d’une région à l’autre. Cette méthodologie nationale devrait être finalisée avant la fin
de l’année 2010 pour une réalisation des cartes régionales et leur intégration au sein des
SRCAE en 2011.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
32
4. Dispositif de surveillance et d’information au 1er Janvier 2010
4.1.RAPPEL DE LA STRATÉGIE 2005-2010
Dans le dernier PSQA, les actions et les évolutions prévues pour la période 2005-2010,
concernaient les différents points suivants :
▪ Le réseau de surveillance de la qualité de l’air devait s’étendre à l’ensemble de l’archipel,
avec l’étude d’au moins une UTEP par année grâce à la station mobile et aux campagnes par
tubes passifs. De plus l’association a prévu d’aider à la mise en place des plans de
déplacement urbain des agglomérations de la Guadeloupe.
La carte ci-dessous résume l’ensemble du programme de surveillance qui avait été planifié.
PLANNING DES ÉTUDES POUR LA PÉRIODE 2005-2010
A l’initiative de GWAD’AIR, l’archipel guadeloupéen a été divisé en 9 UTEP. La globalité
des études a été réalisée, les résultats obtenus sont présentés en annexe.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
33
▪ Souvent soumises au phénomène de brumes de sables, la Guadeloupe, la Martinique et la
Guyane prévoyaient de réaliser une étude interrégionale afin de comparer les mesures et de
faire des meilleures prévisions pour la qualité de l’air à partir de modélisation. Dans cette
perspective, l’association s’est équipée d’un nouvel analyseur pour les particules de moins de
2.5 microns de diamètre en complément de celui pour les PM10.
La mise en commun du bilan des PM au sein des 3 réseaux n’a pu être effectuée à ce jour.
Elle est envisagée pour les années à venir.
▪ D’autre part, GWAD’AIR prévoyait de développer la technique de la bio-indication comme
outil
de communication,
dans
les
établissements scolaires avec l’appui du
rectorat, dans le but de sensibiliser les jeunes
enfants à la pollution atmosphérique.
Ainsi, durant trois années scolaires
successives de 2005 à 2008, la pollution
atmosphérique a été mise en évidence par la
bio-indication, en faisant appel à des plants de tabac (Nicotiana Tabaculum) qui réagissent
en présence d’ozone. Au total, 13 établissements ont participé à l’expérience.
4.2.DISPOSITIF DE SURVEILLANCE AU 1ER JANVIER 2010
4.2.1. Présentation générale du dispositif de surveillance
Le dispositif de surveillance de GWAD’AIR est constitué d’un réseau de stations fixes et de
moyens mobiles.
Ainsi, 10 analyseurs répartis sur 4 stations mesurent en continu 24H sur 24 les polluants dans
l’air ambiant.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
34
RÉSEAU DE SURVEILLANCE DE GWAD’AIR
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
35
Afin de compléter le dispositif fixe de surveillance de la qualité de l’air, GWAD’AIR dispose
d’un laboratoire mobile.
Laboratoire mobile de GWAD’AIR
Intérieur du laboratoire mobile
Il est équipé d’analyseurs permettant la mesure simultanée des NOx, du SO2, de l’O3 et des
PM10. Muni d’un mât météo, il permet également de mesurer certains paramètres tels que la
force et la direction du vent, la température et l’humidité relative.
Grâce au laboratoire mobile, il est possible d’évaluer la qualité de l’air dans des zones non
pourvues de station fixe de mesures.
4.2.2. Moyens techniques déployés
Les différentes méthodes utilisées pour l’évaluation de la qualité de l’air au cours des cinq
dernières années sont répertoriées dans le tableau suivant :
ZONES
Evaluation
NO2
SO2
O3
PM10 et
PM2.5
Agglomération pointoise
UTEP Grande-Terre
Agglomération du Sud Basse-Terre
UTEP Côte-Sous-le Vent
UTEP Côte-au-Vent
Iles du Sud
UTEP Désirade
UTEP Saint-Martin
UTEP Saint-Barthélemy
SF, CM
CM
CM
CM
CM
CM
CM
CM
CM
SF, TP
SM, TP
SM, TP
SM, TP
SM, TP
SM, TP
SM, TP
SM, TP
SM, TP
SF
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SF
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SF
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SM
SF : station fixe
SM : station mobile
TP : tubes passifs
CM : campagne de mesure
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
36
Les résultats obtenus ont permis de dresser les cartographies suivantes, établies par zones et
par polluants selon les seuils d’évaluation.
D’après la directive 2008/50/CE du 21 mai 2008, les dépassements des seuils d’évaluation
supérieurs et inférieurs sont déterminés d’après les concentrations mesurées au cours des cinq
années précédentes, si les données disponibles sont suffisantes. Un seuil d’évaluation est
considéré comme ayant été dépassé s’il a été dépassé pendant au moins trois de ces cinq
années.
Lorsque les données disponibles concernent moins de cinq années, les États membres
peuvent, pour déterminer les dépassements des seuils d’évaluation supérieurs et inférieurs,
combiner des campagnes de mesure de courte durée, effectuées pendant la période de l’année
et en des lieux susceptibles de correspondre aux plus hauts niveaux de pollution, avec les
résultats obtenus à partir des inventaires des émissions et de la modélisation.
▪ Les oxydes d’azote
Valeur limite horaire
pour la protection de
la santé humaine
(NO2)
Valeur limite annuelle
pour la protection de
la santé humaine (NO2)
Niveau critique annuel pour
la protection de la végétation
et des écosystèmes naturels
(NOx)
Seuil évaluation
supérieur (SES)
70% de la valeur limite
par 24 heures
(140 µg/m3 à ne pas
dépasser plus de 18
fois par année civile)
80% de la valeur limite
(32 µg/m3)
80% du niveau critique
(24 µg/m3)
Seuil évaluation
inférieur (SEI)
50% de la valeur limite
par 24 heures
(100 µg/m3 à ne pas
dépasser plus de 18
fois par année civile)
65% de la valeur limite
(26 µg/m3)
65% du niveau critique
(19,5µg/m3)
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
37
ÉVALUATION DU NO2 PAR ZONES DE SURVEILLANCE (2005-2009)
La teneur moyenne en dioxyde d’azote reste inférieure au SEI pour l’ensemble de l’archipel
guadeloupéen.
▪ Le dioxyde de soufre
Protection de la santé
Protection de la végétation
Seuil évaluation
supérieur (SES)
60% de la valeur limite par 24 heures
(75µg/m3 à ne pas dépasser plus de 3 fois
par année civile)
60% du niveau critique hivernal
(12 µg/m3)
Seuil évaluation
inférieur (SEI)
40% de la valeur limite par 24 heures
50 µg/m3 à ne pas dépasser plus de 3 fois
par année civile)
40% du niveau critique hivernal
(8 µg/m3)
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38
ÉVALUATION DU SO2 PAR ZONES DE SURVEILLANCE (2005-2009)
Aucun dépassement des seuils réglementaires n’est observé pour la Guadeloupe hormis pour la zone
de Saint-Martin qui présente des concentrations supérieures à 50 µg/m3. En effet, l’île est partagée
entre la France et les Pays-Bas. En partie hollandaise, le carburant utilisé, n’étant pas soumis aux
réglementations européennes, présente des taux en dioxyde de soufre beaucoup plus élevés que celui
de France, du fait qu’il ne soit pas dessoufré.
▪ L’ozone
Il n’y a pas de seuil d’évaluation pour l’ozone, mais des objectifs à long terme.
Objectif
Période de calcul de la moyenne
Objectif à long terme
Protection de la santé
Maximum journalier de la moyenne sur 8 heures
pendant une année civile
120 µg/m3
Protection de la
végétation
Mai-Juillet
AOT 40 : 6 000 µg/m3.h
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39
ÉVALUATION DE L’O3 PAR ZONES DE SURVEILLANCE (2005-2009)
Concernant l’ozone, l’objectif à long terme pour la protection de la santé humaine est respecté
pour l’ensemble de l’archipel guadeloupéen.
▪ Les particules PM10 / PM2.5
Moyenne sur 24 heures
PM10
Seuil évaluation
supérieur (SES)
70% de la valeur limite
(35 µg/m3 à ne pas dépasser
plus de 35 fois par année
civile)
Seuil évaluation
inférieur (SEI)
50% de la valeur limite
(25µg/m3 à ne pas dépasser
plus de 35 fois par année
civile)
Moyenne annuelle
PM10
70% de la valeur limite
(28 µg/m3)
50% de la valeur limite
(20 µg/m3)
Moyenne annuelle
PM2.5
70% de la valeur limite
(17 µg/m3)
50% de la valeur limite
(12µg/m3)
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40
ÉVALUATION DES PM10 PAR ZONES DE SURVEILLANCE (2005-2009)
La globalité des dépassements observée est due aux passages fréquents des brumes de sables
du Sahara sur l’ensemble de la Caraïbe. L’île de Marie-Galante ne présente pas de
dépassement des seuils réglementaires par rapport au fait que ce phénomène n’a pas eu lieu au
moment des campagnes de mesures.
4.2.3. Partenariats
Des partenariats ont été mis en place avec :
MADININ’AIR (laboratoire de niveau II) qui est chargé de l’étalonnage des bouteilles
de gaz
Le Laboratoire National de métrologie et d’Essais (LNE) qui effectue un contrôle
annuel avec des étalons de référence à basse concentration
L’école des mines de Douai qui chargée du contrôle de la cale étalon pour les
particules fines
4.2.4. Conformités par rapport à la législation
Les différentes contraintes s’appliquant aux polluants atmosphériques sont imposées par :
Les directives européennes, qui imposent le nombre de points de mesures en fonction
de la zone et de la population
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
41
La législation nationale, concernant notamment le mode de calcul de l’indice ATMO,
obligatoire pour les zones urbaines de plus de 100 000 habitants
Le tableau suivant présente le nombre minimal de points de prélèvement nécessaires pour la
mesure fixe imposé par la directive européenne et la conformité par rapport à ses exigences.
Polluants
Évaluation de la qualité de
l’air
Directive
Directives
minimale
européenne
et nationale Indice ATMO
État actuel
SO2
O3
<SEI
<SEI
<OLT
0
0
1 PU
1U
2U ou 1U +
1PU
1U
1U + 1PU
PM10 : 2U ou
1U + 1PU
4
1
3
2
1
1
1
1
2
0
2
1
0
0
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
OUI
Analyseurs
nc
OUI
Analyseurs
nc
OUI
Analyseurs
nc
NON
Analyseurs nc
Manque 1 PM10
Nombre de
stations
Dont urbaine
Dont
périurbaine
Dont rurale
Dont trafic
Dont
industrielle
Conforme à la législation
européenne et nationale*
PM10 et
PM2.5
Entre SEI et
SES
NO2
*La station doit contenir des analyseurs conformes c’est-à-dire qui ont reçu l’approbation
d’un organisme certificateur. L’association utilise des appareils de la marque SERES qui
sont non certifiés. Au plus tard, le 11 Juin 2013, tous les points de mesures imposés par la
directive européenne devront être équipés d’analyseurs conformes.
SEI : Seuil d’Evaluation Inférieur
SES : Seuil d’Evaluation supérieur
OLT : Objectif à long terme
U : Station urbaine
PU : Station périurbaine
Nc : Non conforme
4.3.DISPOSITIF D’INFORMATION AU 1ER JANVIER 2010
4.3.1. Présentation générale du dispositif d’information
Conformément aux réglementations européenne et française, les actions de communication et
d’information font partie des missions de GWAD’AIR.
Les différentes actions mises en place par l’association dans le but de rendre les informations
sur la qualité de l’air d’autant plus accessibles concernent les points suivants :
- La restructuration du site internet
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
42
-
-
La création de nouveaux outils de communication (posters de vulgarisation,
plaquettes)
La capacité à participer à diverses manifestations concernant la qualité de l’air et
l’environnement (semaine de la science, semaine de l’environnement, bouger
autrement…)
L’élargissement de la diffusion de l’indice ATMO à plus de médias
4.3.2. Moyens déployés
Les différents dispositifs d’informations mobilisés par GWAD’AIR sont les suivants :
Le site internet de l’association : www.gwadair.fr
Il permet la diffusion des données de la qualité de l’air en permanence ainsi que toutes les
informations nécessaires en direction de ses adhérents, du public ou des médias.
Les mesures, rafraîchies toutes les 10 minutes, sont consultables par station. Les données sont
affichées sous forme de tableau en fonction des polluants mesurés.
L’indice de la qualité de l’air et les prévisions pour le lendemain sont mis à jour
quotidiennement vers 16h20.
L’ensemble des rapports d’études, publications et documents de communication sont mis en
ligne au fur et à mesure de leur publication et peuvent être téléchargés.
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43
Publications papier
Il existe divers moyens de communication écrits au sein de l’association :
Titre
Rapport
d’activités
nouvellement
appelé rapport
de gestion
Bulletin
trimestriel
Bulletin
annuelle
(hors série)
Contenu
Présentation générale de l’association,
Bilan de l’activité de l’année,
Bilan financier
Essentiel des données de la qualité de l’air
sur les 3 derniers mois
Essentiel des données de la qualité de l’air
sur l’année (récapitulatif des bulletins
trimestriels)
Rapport
d’étude
Compte rendu d’une campagne de
mesures
Synthèse
d’étude
Résumé du rapport d’étude
Cahiers
d’activité
Panneaux
d’exposition,
posters
Livrets
d’information
Destinataires
Périodicité
Membres adhérents
de l’association et
tout public
Annuelle
Tout public
Tous les
trimestres
Tout public
Annuelle
Membres adhérents
de l’association,
mairies concernées
par l’étude, et toute
personne faisant la
demande
Selon les
études
planifiées
Tout public
Présentation générale de l’association,
Jeux ludiques et informations sur l’air
Jeune public
(de 3 à 15 ans)
Présentation générale de l’activité de
l’association
Tout public
Informations concernant :
-la pollution automobile
-les énergies renouvelables
-les pesticides
-l’effet de serre
-les émissions de l’ozone par les
photocopieuses
Tout public
Selon les
études
planifiées
Selon la
demande
À caducité des
informations
présentées
Selon la
demande
Les médias
La presse fait partie des moyens essentiels de communication dont dispose GWAD’AIR. En
effet, l’indice ATMO a été diffusé pour la première fois le 4 Avril 2005 sur les ondes et la
presse écrite. Ainsi, le journal France-Antilles, et la radio Nostalgie publient quotidiennement
l’indice de la qualité de l’air du jour et les prévisions pour le lendemain.
De plus, il est communiqué tous les jours depuis le 30 Novembre 2009, sur une chaine locale
télévisée, Guadeloupe Première. Lors des dépassements des pics de pollution atmosphérique,
l’indice est diffusé ponctuellement dans l’ensemble des journaux télévisés et radiophoniques.
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44
Les interventions et manifestations
Des interventions dans les établissements scolaires ainsi que des visites de stations de mesures
sont organisées régulièrement sur l’ensemble de la région.
GWAD’AIR participe également à des actions de sensibilisation du grand public avec
notamment « la semaine de l’environnement » ou des manifestations telles que « le parcours
du souffle » organisé par l’association Karu Asthme.
4.3.3. Conformité par rapport à la réglementation
Les résultats de la surveillance de la qualité de l’air doivent être mis à jour avec la périodicité
minimale indiquée dans le tableau1 suivant :
Polluants
SO2
NO2
NOx
O3
PM10
PM2.5
Minimale
Chaque jour
Chaque jour
Chaque jour
Chaque jour
Chaque jour
Chaque jour
Mise à disposition du public
Périodicité
Objectif
État actuel
Chaque heure
Toutes les 10 minutes
Chaque heure
Toutes les 10 minutes
Chaque heure
Chaque heure
Toutes les 10 minutes
Chaque heure
Toutes les 10 minutes
Chaque heure
Toutes les 10 minutes
Conformité
Oui
Oui
Non
Oui
Oui
Oui
La fréquence minimale de mise à jour est respectée pour l’ensemble des polluants sauf pour
les oxydes d’azote qui ne sont pas mis en ligne sur le site internet de l’association alors que la
réglementation demande une mise à disposition au moins quotidienne de leur concentration.
1
Issu de l’arrêté du 17 Mars 2003 relatif aux modalités de surveillance de la qualité de l’air et à l’information du
public
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45
5. Stratégie
5.1.STRATÉGIE DE SURVEILLANCE ET D’INFORMATION POUR LA PÉRIODE 2010-2015
Le dispositif de surveillance et d’information va se renforcer sur la connaissance de
l’exposition des populations et des milieux à davantage de polluants, et sur l’élargissement de
l’accessibilité des données relatives à la qualité de l’air.
5.2.ÉVOLUTIONS DU DISPOSITIF DE SURVEILLANCE
Mise en conformité des dispositifs de mesures
Au regard des conclusions dressées dans ce document, il paraît nécessaire d’assurer, dans un
premier temps, la mise en conformité des différents dispositifs de mesures avec les directives
européennes (2008/50/CE et 2004/107/CE) et nationales (indice ATMO). Ainsi, l’ensemble
des analyseurs pour les mesures des NOx, SO2, O3, PM10 et PM2.5 devront être renouvelés et
certifiés conformes avant l’année 2013.
Évaluer les concentrations en métaux lourds et HAP dans l’air ambiant
Afin d’être conformes aux exigences européennes, la surveillance des métaux lourds et HAP
va être mise en place en Guadeloupe à partir de 2010. Les campagnes de mesures seront axées
autour des sites industriels et particulièrement au niveau de la zone industrielle de Jarry à
Baie-Mahault. Cette commune fait partie de l’agglomération pointoise qui représente un tissu
urbain très dense. Une étude préliminaire sera réalisée à partir de tubes d’échantillonnage
passif afin de déterminer le site d’implantation du dispositif de mesure.
Poursuivre les campagnes de mesures sur l’ensemble des zones de l’archipel
Afin de pouvoir évaluer au mieux la qualité de l’air, des campagnes de mesures à partir du
laboratoire mobile et des tubes d’échantillonnage passif seront réalisées sur l’ensemble de
l’archipel guadeloupéen.
Quantifier la pollution due aux pesticides
A ceci, des études complémentaires pour quantifier la pollution due aux pesticides
(chloredécone) pourra être envisagée. En effet, l’évaluation des pesticides dans l’atmosphère
est une préoccupation locale et régionale, qui a menée GWAD’AIR à s’équiper d’appareils de
mesures (DA80 et PARTISOL 2000). Afin de démarrer les premières campagnes dans le
cours de l’année 2010, il sera nécessaire de réaliser une étude préalable concernant le choix
des zones et saisons de mesures en fonction du type de pesticides utilisés et de l’occupation
des sols. Toutefois, les premiers sites visés seront ceux de la Basse-Terre et de la Grande-
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
46
Terre où les cultures de la canne à sucre et des bananes sont pratiquées (se référer à la carte de
l’occupation des sols en annexe).
5.3.ÉVOLUTIONS DU DISPOSITIF D’INFORMATION
Renforcer les procédures d’alerte en cas de dépassement
En période sèche, il est fréquent que l’archipel guadeloupéen comme l’ensemble de la Caraïbe
soit soumis au phénomène de brumes de sables, ce qui engendre une augmentation
considérable des concentrations en particules fines dans l’air. Il s’agit d’un phénomène
récurent qui a des conséquences sur la population notamment chez les sujets présentant une
santé fragile (asthmatiques…). Toutefois, hormis la procédure d’information mise en place
par GWAD’AIR (diffusion d’un communiqué aux membres, à la presse, et sur les sites
officiaux, interview par les médias locaux), il n’existe à ce jour, aucun plan d’alerte à
appliquer en Guadeloupe en cas de dépassement des valeurs limites. Ainsi, en collaboration
avec la Préfecture, il serait judicieux de mettre en place un certain nombre de mesures à
respecter en cas de déclenchement d’alerte par l’association, afin de préserver la santé de la
population.
Mise à jour du site internet
En complément de l’actualisation des différents éléments énumérés au 4.3.2, il s’agira de
mettre à jour les résultats de la surveillance de la qualité de l’air sur le site internet de
GWAD’AIR, par la publication des mesures en oxydes d’azote par les différentes stations,
conformément à la réglementation (arrêté de Mars 2003) et des polluants prochainement
mesurés par le réseau (métaux lourds, HAP…).
5.4.ÉCHÉANCIER MIS EN ŒUVRE
La carte suivante présente le détail des études prévues pour les cinq prochaines années.
Certaines actions n’ont pas encore été planifiées.
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
47
PLANNING DES ÉTUDES POUR LA PÉRIODE 2010-2015
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
48
6. Prévision des moyens techniques, humains et financiers
6.1.SITUATION AU 1ER JANVIER 2010
Moyens techniques
Les dispositifs de surveillance de la qualité de l’air mis en place par l’association sont
présentés dans le paragraphe 4.2.
Moyens humains
Au 1er Janvier 2010, l’effectif de GWAD’AIR s’élevait à 3 salariés à temps plein. Le
paragraphe 1.6 présente plus en détail le personnel et leur activité.
6.2.PRÉVISIONS DES MOYENS TECHNIQUES ET HUMAINS
Prévisions des moyens techniques
Le réseau de mesures actuel va évoluer de façon à prendre en compte les exigences
réglementaires imposées par les directives européennes et d’élargir la surveillance de la
qualité de l’air avec des mesures de nouveaux polluants.
Ainsi, les analyseurs non conformes actuellement utilisés sur le réseau de mesures devront
être renouvelés avant Juin 2013.
Au cours de l’année 2011, les mesures des HAP, métaux lourds et pesticides seront mises en
place à l’aide d’appareils de mesures déjà acquis : le DA 80 (métaux lourds et pesticides) et le
PARTISOL 2000 (hydrocarbures et pesticides).
Prévisions des moyens humains
Afin de mieux répartir les différentes tâches au sein de l’association, une chargée d’études a
été embauchée en CDD dans le courant du mois de Juillet 2010. Elle est responsable de la
planification des études (prise de contact avec les communes concernées par l’étude, choix
des sites de mesures et de pose des tubes), et de la rédaction des rapports. L’effectif actuel
devrait permettre la couverture des besoins pour les cinq prochaines années. Cependant,
toutes nouvelles missions conduiraient à une réévaluation du personnel nécessaire.
6.3.PRÉVISION BUDGÉTAIRE
La prévision du budget nécessaire à la mise en conformité des moyens de surveillance et de
redéploiement sur les UTEP est présentée dans le tableau suivant :
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
49
2010
2011
2012
2013
2014
2015
15 300
152 200
109 600
42 600
114 120
37 900
1 720
25 300
49 200
63 610
26 700
9 960
9 400
17 550
181 244
124 780
15 900
115 300
108 100
7 200
124 200
38 700
1 500
27 800
56 200
72 270
28 000
14 000
11 800
18 470
186 975
137 258
16 700
116 000
108 600
7 400
144 380
61 000
1 800
29 200
52 380
89 080
29 400
24 200
12 400
23 080
191 812
151 000
17 540
108 600
86 000
22 600
147 860
63 000
1 500
30 600
52 760
79 010
30 900
14 700
13 100
20 310
196 757
159 550
18 420
107 580
75 780
31 800
149 580
62 500
1 800
32 130
53 150
82 990
32 450
15 440
13 760
21 340
201 814
166 480
19 350
143 300
134 700
8 600
150 780
62 000
1 500
33 740
53 540
91 610
34 080
19 200
14 450
23 880
206 984
169 800
TOTAL
651 254
651 903
708 972
709 317
726 864
781 824
PRODUITS
2010
2011
2012
2013
2014
2015
125 762
387 500
47 122
90870
147 257
392 500
47 022
65 124
176 708
398 500
46 000
87 764
212 050
404 814
47 830
44 623
254 460
416 326
47 400
8 678
305 352
423 046
44 350
9 076
651 254
651 903
708 972
709 317
726 864
781 824
CHARGES
ACHATS
IMMOBILISATIONS
matériels techniques
autres (site internet, mobilier, matériels informatiques…)
SERVICES EXTERIEURS
analyses
locations mobilières
entretien, réparation
autres (loyer, assurances, données météo…)
AUTRES SERVICES EXTERIEURS
communication
déplacements
frais postaux et télécommunication
autres (prestations extérieures, banque, transport de biens…)
CHARGES DE PERSONNELS
AMORTISSEMENT
Subventions État
TGAP
Cotisations
Fonds propres
TOTAL
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
50
Le budget 2010 a été réajusté suite à un oubli de certains montants (chaine d’étalonnage, frais
postaux) et celui de 2011 a été réorganisé en fonction des besoins établis dans le présent
PSQA.
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51
ANNEXES
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52
ANNEXE 1 : ABRÉVIATIONS ET DÉFINITIONS
Liste des abréviations :
IQA : Indice de la Qualité de l’Air
CH4 : Méthane
CO2 : Dioxyde de carbone
COVNM : Composés organiques volatils non méthaniques
HFC : Hydrofluorocarbures
NO : Monoxyde d’azote
NO2 : Dioxyde d’azote
NOx : Oxydes d’azote (NO et NO2)
NH3 : Ammoniaque
N2O : Protoxyde d’azote
O3 : Ozone
SF6 : Hexafluorure de soufre
SO2 : Dioxyde de soufre
PM10 : Particules en suspension de moins de 10 microns de diamètre
PM2.5 : Particules en suspension de moins de 2.5 microns de diamètre
µg/m3 : microgramme par mètre cube
SES : Seuil d’évaluation supérieur
SEI : Seuil d’évaluation inférieur
Quelques définitions :
Objectif qualité : Niveau de concentrations de substances polluantes dans l’atmosphère à
atteindre à long terme, sauf lorsque cela n’est pas réalisable par des mesures proportionnées,
afin d’assurer une protection efficace de la santé humaine et de l’environnement dans son
ensemble.
Seuil d’information et de recommandation : Niveau de concentration de substances
polluantes dans l’atmosphère au-delà duquel une exposition de courte durée présente un
risque pour la santé humaine des groupes particulièrement sensibles de la population rendant
nécessaires des informations immédiates et adéquates.
Valeur limite : Niveau de concentration de substances polluantes dans l’atmosphère fixé sur
la base des connaissances scientifiques à ne pas dépasser dans le but d’éviter, de prévenir ou
de réduire les effets nocifs de ces substances sur la santé humaine ou sur l’environnement
dans son ensemble.
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53
ANNEXE 2 : PRÉSENTATION DU NOUVEAU ZONAGE DE LA GUADELOUPE
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
54
ANNEXE 3 : PRÉSENTATION DES DIFFÉRENTES ZONES D’ÉTUDE
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
55
ANNEXE 4 : LE RELIEF DE LA GUADELOUPE
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
56
ANNEXE 5 : RÉPARTITION DE LA POPULATION
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
57
ANNEXE 6 : PRÉSENTATION DU RÉSEAU ROUTIER
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
58
ANNEXE 7 : ZONE INDUSTRIELLE DE JARRY
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
59
ANNEXE 8 : OCCUPATION DES SOLS
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60
ANNEXE 9 : BILAN DES DONNÉES À L’AIDE DU RÉSEAU DE SURVEILLANCE FIXE ET MOBILE (2005-2009)
LE DIOXYDE D’AZOTE (NO2)
Réseau GWAD’AIR (stations fixes)
NO2
Pointe-à-Pitre
Baie-Mahault
Abymes
Station industrielle
2005 2006 2007 2008 2009 2005 2006 2007 2008 2009 2006 2007 2008 2009
78
Pourcentages horaires valides (%)
3
Moyenne des valeurs horaires (µg/m )
94
91
92
97
5
6
7
4
76
99
90
94
94
5
8
7
9
42
16
94
93
6
5
2008
2009
55
87
16
Nombre d'heures ≥ 200 µg/m
3
0
0
0
0
3
4
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Nombre d'heures ≥ 140 µg/m
3
0
0
0
0
3
6
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Nombre d'heures ≥ 100 µg/m
3
0
0
0
1
3
11
0
0
0
0
0
0
1
0
0
0
Nombre d'heures ≥ 400 µg/m
3
0
0
0
0
1
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Études avec le laboratoire mobile
2006
NO2
2007
2008
2009
Moule
Sud BasseTerre
Désirade
SaintBarth
SaintMartin
Côte-auVent
MarieGalante
Les
Saintes
Côte-Sous-leVent
Pourcentages horaires valides (%)
Moyenne des valeurs horaires (µg/m3)
64
4
86
2
96
0
85
5
89
4
78
7
95
2
94
1
96
3
Nombre d'heures ≥ 200 µg/m3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Nombre d'heures ≥ 140 µg/m3
0
0
0
0
1
0
0
0
0
Nombre d'heures ≥ 100 µg/m
3
0
0
0
0
2
0
0
0
0
Nombre d'heures ≥ 400 µg/m3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
61
LE DIOXYDE DE SOUFRE (SO2)
Réseau GWAD’AIR (stations fixes)
Études avec le laboratoire mobile
Pointe-à-Pitre
2006
SO2
2007
2008
2009
CôteSud
CôteSaint SaintMarieLes Sous2009 Moule Basse- Désirade
auBarth Martin
Galante Saintes leTerre
Vent
Vent
98
64
94
95
87
74
78
96
77
95
2005
2006
2007
2008
99
71
94
96
Moyenne des valeurs horaires (µg/m )
3
2
2
2
3
19
3
3
6
26
8
3
2
4
Nombre de valeurs ≥ 125 µg/m
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Nombre de valeurs ≥ 75 µg/m3
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Nombre de valeurs ≥ 50 µg/m
0
0
0
0
0
0
0
0
0
2
0
0
0
0
Pourcentages horaires valides (%)
3
3
3
L’OZONE (O3)
Réseau GWAD’AIR (stations fixes)
O3
Pointe-à-Pitre
Baie-Mahault
Abymes
2005
2006
2007
2008
2009
2005
2006
2007
2008
2009
2006
2007
2008
2009
99
89
94
93
98
95
99
92
71
98
52
9
96
99
moyenne des valeurs horaires (µg/m )
19.5
21.8
25.2
40.7
48.9
24.6
26.1
18.9
37.4
38.7
Nombre de valeurs ≥ 180 µg/m pendant 1h
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3
0
Nombre de valeurs ≥ 240 µg/m3 pendant 3h
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
Pourcentages horaires valides (%)
3
3
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
62
22.6
Études avec le laboratoire mobile
2006
O3
Sud
BasseTerre
93
Moule
64
Pourcentages horaires valides (%)
3
moyenne des valeurs horaires (µg/m )
2007
2008
2009
Désirade
Saint
Barth
SaintMartin
Côte-auVent
MarieGalante
Les
Saintes
96
87
95
81
96
94
CôteSous-leVent
96
37.2
51.1
45.6
48.0
47.9
57.4
80.2
23.3
Nombre de valeurs ≥ 180 µg/m pendant 1h
0
0
0
0
0
0
0
1
1
Nombre de valeurs ≥ 240 µg/m3 pendant 3h
0
0
0
0
0
0
0
0
0
3
LES PARTICULES EN SUSPENSION
Réseau GWAD’AIR (stations fixes)
PM
Pointe-à-Pitre (PM10)
2005 2006
Baie-Mahault (PM 2.5)
2007 2008 2009
2006 2007 2008
2009
Pourcentages horaires valides (%)
moyenne des valeurs horaires (µg/m3)
94
27
96
28
90
28
95
25
96
25
Pourcentages horaires valides (%)
moyenne des valeurs horaires (µg/m3)
98
14
92
12
63
12
50
12
Nombre de valeurs ≥ 50 µg/m3
28
42
39
15
25
Nombre de valeurs ≥ 25 µg/m3
30
13
4
9
Nombre de valeurs ≥ 30 µg/m3
86
99
104
73
73
Nombre de valeurs ≥ 30 µg/m4
16
8
3
3
184
Nombre de valeurs ≥ 20 µg/m
58
32
6
19
Nombre de valeurs ≥ 20 µg/m
3
220
209
191
202
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
63
5
Études avec le laboratoire mobile
2006
PM10
2007
2008
2009
Moule
Sud BasseTerre
Désirade
Saint
Barth
SaintMartin
Côte-auVent
MarieGalante
Les
Saintes
Côte-Sous-leVent
Pourcentages horaires valides (%)
moyenne des valeurs horaires (µg/m3)
62
30
92
31
93
27
85
27
95
26
71
32
97
18
97
24
91
27
Nombre de valeurs ≥ 50 µg/m3
1
28
1
6
5
5
4
5
11
Nombre de valeurs ≥ 30 µg/m
3
8
59
14
26
24
16
9
19
30
Nombre de valeurs ≥ 20 µg/m
3
19
86
29
44
55
21
26
35
46
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
64
GWAD'AIR
Association Agréée de Surveillance de la Qualité de l'Air en Guadeloupe
25 B Les Jardins de Houëlbourg - Boulevard de Houëlbourg
Zone Industrielle de Jarry – 97 122 Baie-Mahault
Tél. : 0590 32 32 90
Fax : 0590 32 32 99
Site Internet : www.gwadair.fr
Rédigé par : Christina RAGHOUMANDAN – Chargée d’études de GWAD’AIR
Document voté le 21 Janvier 2011 en Assemblée Générale
Édition Janvier 2011
Programme de Surveillance de la Qualité de l’Air | Gwad’air
65