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 Dossier de Presse Jade Marquis
– Jade Marquis (514)885-7838/[email protected]
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Janvier 14 Dossier de Presse
Jade Marquis, janvier 2014
Présentation de la pièce
Titre : MISS
Durée : 25 minutes (environ)
Soirée partagée (Dialogues incarnés) avec Andréane Leclerc
Présentée par : Tangente au Studio Hydro-Québec du Monument National du 20 au 22 mars 2014
à 19h30 et le 23 mars à 16h
Tables rondes avec panélistes invités après chaque présentation
http://www.tangente.qc.ca/index.php?option=com_content&view=article&id=109
Crédits : Jade Marquis, chorégraphe
Joannie Douville, interprète-créatrice (20-21 mars)
Karenne Gravel, interprète (22-23 mars)
Hugues Clément, conception audiovisuelle
Sophie Michaud, œil extérieur et répétitrice
(à venir), conception des éclairages
Texte de programme : À la recherche d’empowerment, une danseuse teste ses possibilités.
Comme point de départ, des pistes convenues, et un kit pour suivre la recette. Surtout, l’envie de
ressentir l’expérience, et le défi de la transmettre.
« cause deep down in my heart I got the power to make it all happen »
Girl power, The Cheetah Girls (2007)
Processus de création
« Je m’attarde à la façon dont l’intention de séduire transparaît dans le corps féminin à partir de
représentations stéréotypées. La formule solo dirige l’exploration chorégraphique vers le travail
du corps plutôt que l’espace : le détail des poses par exemple (le regard, les doigts, les angles des
membres) est nécessaire pour véhiculer la référence. L’investissement personnel et la
vulnérabilité de l’interprète l’emportent sur la virtuosité ou la complexité d’un langage
chorégraphique. Surtout, la déconstruction de mouvements m’inspire, car elle permet à la fois de
reconnaître et de jouer avec les attentes du spectateur nourri d’images clichées. À travers
l’expérience d’une interprète, c’est l’universalité de l’envie de plaire, d’être valorisé, de
performer qui est abordée. Pour moi, la danse est un moyen d’aborder des thèmes à caractère
social à partir d’une expérience corporelle personnelle. »
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Biographies
JADE MARQUIS
Diplômée du baccalauréat en danse contemporaine de l'UQÀM en 2008, Jade poursuit sa
formation au centre Dance New Amsterdam de New York. À Montréal, elle danse pour Émilie
Poirier, Lucie Grégoire et Normand Marcy. Depuis 2010, elle collabore aux propositions de
l’Abécédaire du corps dansant (Andrée Martin) ainsi qu’aux créations collectives de Ballet de
ru[elles] (2010-2012). Sa première pièce, La séduction?, a été présentée à Danses Buissonnières
2011, Émergences chorégraphiques 2011, au OFFTA 2012 et en version bonifiée à Zone Homa
2012. Étudiante à la maîtrise, Jade s’intéresse à la présentation de la danse dans la culture
populaire au regard de la sexualisation. À l’été 2011, son intérêt de recherche la mène à Los
Angeles pour s’entraîner auprès de danseurs et chorégraphes actifs au sein de l’industrie de la
musique populaire américaine. Son mémoire théorique sur la danse de vidéoclips, une codirection
avec le département de sexologie de l’UQAM (Francine Duquet), est actuellement en évaluation.
JOANNIE DOUVILLE
Après une formation en danse profil interprétation à l’UQAM terminée en 2009, Joannie
Douville a complété un certificat en psychologie, orientation psychologie du développement. Dès
l’année suivante, elle a œuvré en tant qu'intervenante, notamment, dans le cadre d’un projet pilote
de thérapie par l’aventure, à titre d'accompagnatrice d'un groupe d’adolescent au Maroc. Elle
s’est ensuite jointe à la compagnie Dave St-Pierre pour la création de Foudre, le troisième volet
d'une trilogie incluant les pièces Un peu de tendresse bordel de merde et la Pornographie des
âmes. Par le fait même, l'interprète a eu l'occasion de danser dans l'ensemble des trois oeuvres.
Collaborant aussi régulièrement aux travaux des chorégraphes Sarah-Ève Grant et Genevière C.
Ferron, Joannie Douville a, avec elles, multiplié les représentations à Montréal. Cofondadrice de
la compagnie Je suis Julio, elle a cosigné les deux créations collectives de la compagnies. Dans la
dernière année, elle s'est de plus lancée dans l'élaboration de deux productions personnelles
intitulées Mechanical Resonance of Lions et N’arrête jamais d’inventer l’espace où je me trouve.
Ces pièces ont été présentées au Chili, en Bolivie, en Colombie, en Italie, en France et à
Montréal.
KARENNE GRAVEL
Karenne Gravel est bachelière en interprétation de la danse (UQAM-2011). Elle s’intéresse au
rapport entre le temps et la valeur qu’on porte aux choses ainsi qu’à la relation qui s’établit entre
l’art vivant et le public. Dès la fin de ses études, elle a l’occasion de performer dans plusieurs
événements in situ pour Lynda Gaudreault, Katya Montaignac et le collectif Bal[let] de rue,
elles. En 2012, elle devient interprète pour la compagnie Manon fait de la danse dans le cadre
d’Où est Blanche-Neige? Puis, c’est comme chorégraphe que Karenne s’associe à Emmalie
Ruest, en 2009, pour former ce qui deviendra le collectif Dans son salon. Leurs projets pour
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2013-2014 s’orientent autour de la création de vidéo-danses à partir de leur univers kitsch et
décalé. En tant qu’interprète elle travaille également pour différents créateurs de la relève tels que
Lilianne Moussa, Jade Marquis et Félix-Antoine Boutin.
HUGUES CLÉMENT
Artiste audio-visuel, Hugues Clément forge sa démarche par l'expérimentation, le risque et
l'hybridation des formes d'expression. Depuis 2009, il explore la relation média/mouvement avec
l'interprète et la chorégraphe en danse contemporaine Corinne Crane. Dernièrement, il a participé
à la résidence collective transdisciplinaire Hub-Session, se déroulant en Belgique et en Chine.
Son film Réfraction a été en compétition dans le cadre du 13ème festival des cinémas différents
et expérimentaux de Paris. Il étudie présentement la composition électroacoustique à l’Université
de Montréal.
SOPHIE MICHAUD
Depuis plus de vingt ans, Sophie Michaud accompagne divers processus de création en danse
contemporaine. Diplômée de l'UQAM, c'est d'abord en juxtaposant études supérieures et praxis
qu'elle a développé une réflexion approfondie sur le rôle qu’elle joue aux côtés des chorégraphes
et danseurs contemporains. Artiste très active, elle évolue tant auprès des créateurs émergeants
qu'auprès d’artistes établis en tant que directrice des répétitions, assistante à la chorégraphie,
conseillère artistique et mentor. Fortement intéressée par le phénomène de la perception et
l’expérience du regardant en danse, elle poursuit ses recherches et s’investit aussi pour la
reconnaissance
de
sa
profession
et
du
savoir
qui
s’y
rattache.
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Revue de presse
La séduction : version essorée
Entrevue accordée à Fabienne Cabado pour LE VOIR, 2 août 2012, Montréal
http://voir.ca/scene/2012/08/02/jade-marquis-jouer-avec-le-feu/
« Programmée à Zone Homa en soirée partagée avec un
spectacle signé Ariane Boulet, la chorégraphe Jade Marquis
interroge le lien entre danse et sexualité dans La
séduction?. »
« C’est parce qu’elle étudie l’hypersexualité dans les vidéoclips pour sa maîtrise en danse que
l’interprète Jade Marquis a ressenti le besoin de s’essayer à la chorégraphie. "Selon plusieurs
auteurs, certains stéréotypes de séduction sexualisée ont gagné du terrain dans la culture
populaire ces dernières années et je me demandais si le lien entre séduction et danse était
inévitable, explique-t-elle. J’étais convaincue qu’on avait une latitude pour jouer avec ça et j’ai
eu envie de voir si je pouvais partir de quelque chose de quasi asexué et le rendre quasi
pornographique; voir comment je pouvais changer, moduler une même gestuelle, à force de
détails au niveau de l’intention, du placement du corps, de la qualité de mouvement, et faire que
la sexualisation ne soit pas quelque chose d’impératif mais de choisi."
Initialement bâtie en trois tableaux, La séduction? s’inspire de postures stéréotypées que la
chorégraphe-interprète déconstruit pour mieux les reconstruire, jouant sur différents niveaux de
charge émotionnelle et sexuelle. Un exercice délicat dont certaines scènes torrides pourraient
renforcer ce qu’elle cherche à déboulonner.
"Je cherche comment travailler un mouvement provocateur, pornographique pour en faire
quelque chose qui me parle, et je pense sincèrement ne pas rester dedans; je vire rapidement à
l’ironie, analyse la jeune chercheuse. Le fait est qu’à Montréal, ça a été bien perçu, alors qu’à
Québec, le solo a provoqué plus de malaise que de rires… Là, j’essaye de l’amener dans quelque
chose de tellement caricatural, tellement chargé, que ça peut devenir plus mécanique que
pornographique."
Pour la reprise à Zone Homa, Marquis prévoit de faire passer la durée de l’oeuvre de 12 à 25
minutes, ajoutant un tableau où quatre danseuses partagent la scène avec elle. "Je veux voir en
quoi ces quatre personnes peuvent changer la donne, ce qu’elles peuvent amener comme lecture.
Elles sont traitées comme un groupe plus que des individualités, on travaille la posture dans la
démarche et on en arrive au défilé, qui est aussi un gros cliché intéressant à travailler."
Un exercice de style qui soulève des questions aussi pertinentes pour le public que pour les
créateurs en danse contemporaine. »
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La séduction?
Extrait d’une critique d’Émergences chorégraphiques par Josianne Desloge pour LE SOLEIL
7 décembre 2011, Québec
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/sur-scene/201112/06/01-4475299emergences-choregraphiques-empreintes-fugaces.php
« La séduction? de et par Jade Marquis offre une thèse un peu plus robuste. Elle débute par un
numéro sensuel, coquin et empreint d'une belle naïveté, puis reprend la chorégraphie avec le
sourire, les regards et les manières d'une effeuilleuse (sur Rainy Day Women de Bob Dylan)
pour terminer sur des gestes et des secousses carrément sexuelles, voire pornos. La
démonstration est fluide, nuancée, complète, même si elle n'est pas complètement neuve. »
La séduction?
Extrait d’une critique de Danses Buissonnières par Marion Gerbier pour DF DANSE
18 septembre 2011, Montréal
http://www.dfdanse.com/article1333.html
« La séduction ? de et par Jade Marquis (UQÀM) réussit également son petit effet là où on ne
l’en croit pas capable à première vue, en trois tableaux déconstructifs dotés d’une belle
progression et d’une dose indispensable d’autodérision. Sans musique, le premier temps tente
quelques entourloupes mal assurées de séduction hautement suggestive : les claquements de
doigts, le quatre pattes, la fausse pudeur, la caresse innocente, le battement de cil de biche et l’air
de ne pas y toucher. Cette performance caméléon risque la prévisibilité et le cliché de
l’allumeuse, dont elle se sort en ridiculisant et décoiffant juste assez son héroïne. En milieu de
parcours, Bob Dylan et son Rainy Day Women appuient l’assurance et la poussée d’audace de la
soliste transformée en femme à caractère. Elle a du cul, voire du culot, et bientôt - on s’en
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douterait - plus trop de culotte. Par un silence chargé de rut retombe alors sur l’excitation plus
agressive et bestialement hormonale (moins séduisante que suante) de la danseuse. Les attaques
de hanches et fessier sentent la hargne et le sexe, le ridicule aussi alors que la personnalité se
soumet pour une bouchée de chair. La prestation de Jade Marquis est somme toute généreuse et
courageuse, avec une volonté manifeste de se démontrer apte à tous les rôles d’interprètes. »
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