Giz Kalon Costume et Présentation 2012
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Giz Kalon Costume et Présentation 2012
Calendrier du Cercle GIZ’KALON DE QUIMPERLE - 14/07/12 : Fêtes des associations/Noyal-Muzillac - Spectacle complet (~ 17h00) - 25/07/12 : Mercredis musicaux/Quimperlé - Spectacle complet (~ 21h00) - 28/07/12 : Kement Tu/ Quimper - 05/08/12 : Festival Interceltique/Lorient - 1 extrait de 12 minutes (entre 15h30 et 17h30) - 11/08/12 : Son, lumières et danse/Douarnenez - Spectacle complet (~ 21h00) - 12/08/12 : Festival des artisans d'art/Lizio - 3 extraits de 30 minutes (horaires non définis : après-midi) - 15/08/12 : Fêtes d'Arvor/Vannes - 1 extrait de 15 minutes (horaires non définis : après-midi) - 16/08/12 : Festival des Filets Bleus/Concarneau - spectacle complet (~ 21h00) - 19/08/12 : Festival des Filets Bleus/Concarneau - 1 extrait de 20 minutes (horaires non définis : après-midi) - 26/08/12 : Fête de l'andouille/Guéméné-sur-Scorff - 2 extraits de 45 minutes (horaires non définis : après-midi) Présentation du Cercle GIZ’KALON DE QUIMPERLE Costumes portés cette saison Le costume masculin de 1820 Le costume masculin est constitué d’une chemise originalement en lin, d’un korchupenn (gilet sans manche avec deux rangées de boutons), d’un surgilet ouvert, d’un chupenn (veste), d’un bragou braz (pantalon bouffant de lin plissé) d’une paire de guêtres, d’une gouriz (ceinture de cuir) et d’un chapeau à larges bords. Généralement pour les hommes, le costume assemble un drap de couleur bleue et du velours. Si le velours deviendra au fil du temps un signe de richesse que l’on utilisera largement pour la confection de vêtements, à cette époque, la richesse d’un homme s’évalue essentiellement par le nombre de boutons situés sur son gilet et sur son sur-gilet qui en sont abondamment agrémentés. Le costume de paysanne des années 1880 Le costume de paysanne se compose d’une camisole à encolure ronde, d’un corselet sans manches (korken), d’une jupe, d’un tablier assez court sans piécette, et d’une parure constituée d’une collerette et d’une coiffe élancée à mentonnières, fermée dans le haut. La coiffe, assortie au col, se compose de plusieurs parties : du bonnet, des ailes, des mentonnières, d’un ruban de couleur entourant le bonnet, et d’un ruban blanc retombant à l’arrière de la coiffe. La façon de monter les ailes sur le dessus de la coiffe varie selon les communes de l’Aven. En coton avec du tulle brodé pour les plus riches, le col est agrémenté aux coins et aux deux devants. La jupe, de drap noir, recouvre deux jupons (également en drap) de couleurs vives, assortis aux broderies qui ornent le haut du costume. Des galons d’or ou d’argent soulignent également l’encolure, les emmanchures et le bas des manches. Le tablier, plissé ou non, est aussi de couleur vive, en coton, satin ou autre… Le col et la coiffe sont encore de taille assez grande à cette époque. Le large col n’est pas encore relevé et se porte à plat. La coiffe, elle, recouvre en grande partie les cheveux qui sont tirés. Les femmes portent des manchettes en dentelle, noires ou blanches, et des chaussures plates à boucles. NB : Nous n’avons pas trouvé de photo représentant ce costume. La photo correspond à un costume un peu plus ancien : 1870/1875. Le costume d’artisane de Quimperlé Contrastant avec le caractère ostentatoire du costume de paysanne, le costume d’artisane est d’une grande sobriété. Il n’est jamais brodé. Ce costume se compose de quatre pièces : - La camisole (haut du costume d’une seule pièce), en coton ou en mérinos noir est rehaussée d’un petit col en dentelle ou de cygne. Les manches assez larges et longues peuvent être garnies de bandes de velours. - La jupe, en crêpe noir ou en coton pour le travail, rehaussée de velours pour les jours de fête, se porte longue. Avec le temps, elle s’est légèrement raccourcie et on peut voir des jupes qui atteignent mi-mollets. - Le tablier comporte un grand devantier et couvre entièrement la jupe. Les matériaux dans lesquels est réalisé le tablier varient selon les circonstances : en coton, en soie, en velours, en moire, en crêpe, en satin, etc. - La coiffe, contrairement au costume de paysanne, est assez petite, et ne comprend que 2 parties : le bonnet et la partie supérieure (coiffe). Dans l’ensemble, le costume d’artisane a très peu évolué. Le costume masculin de la fin du XIXème siècle Le costume masculin a évolué au cours du XIXème siècle. Le drap bleu a laissé la place au drap noir. Le bragou de lin plissé a subi diverses mutations pour devenir un large bragou de drap noir. Le sur-gilet a disparu. Le chupen et le gilet sont beaucoup plus fournis en broderies qu’au début du siècle. Certains costumes de fête peuvent être richement décorés (brodés ou ornés de galons), notamment aux korniou (parties inférieures des revers) et aux bruskiou (parties supérieures). Le chapeau a diminué en amplitude et s’orne d’un large ruban de velours dont les pans tombent dans le dos. Le costume de paysanne des années 1900 Les diverses pièces qui composent le costume de paysanne en 1900 sont les mêmes qu’en 1880. La jupe, très longue, et très ample (environ 3 mètres de tour) est toujours de drap noir. Sur les costumes riches, la jupe est ornée de broderies de galons et/ou de guirlandes perlées. On retrouve les mêmes ornements sur le haut du costume (toujours aux emmanchures, encolure et bas des manches). Le corselet commence à évoluer. Très rigide, il est en 1900 très échancré dans le dos. Il se lace sous la poitrine ce qui donne l’impression d’une taille très fine. Le tablier descend sous le genou. Il peut être de différentes matières. Il est généralement froncé à la ceinture et peut être garni de poches. Il est bordé d’une dentelle ou d’un galon dont la largeur dépend de la richesse de sa propriétaire. Le col et la coiffe ont également évolué et ont perdu de l’ampleur. La coiffe, plus petite qu’en 1880, laisse ressortir les cheveux, gonflés sur tout le tour de la tête, à la mode de la ville. Le col est plus étroit (10 à 12 cm de large) et se porte relevé. Les femmes portent des bottines montantes comme à la mode de la ville. Les costumes de paysans de 1920-1930 Si le costume d’artisane a très peu évolué dans le temps, le costume de paysanne a, lui, vécu de nombreuses modifications, s’inspirant aussi des modes de la ville. Petit à petit des parties du corps, entièrement cachées au XIXe se découvrent au XXe siècle : la jupe se raccourcit, la coiffe qui recouvrait d’abord entièrement les cheveux les laisse apparaître à la manière des chignons ronds et bouffants à la mode dans les villes dans les années 1920. Le col n’a cessé de grandir, ainsi que la coiffe, pour finalement atteindre les proportions volumineuses que nous connaissons aujourd’hui. Le lourd drap noir est remplacé par du velours. Les broderies évoluent et occupent tout le costume. Les techniques changent : la mode est désormais aux costumes brodés et/ou perlés. On retrouve dans ces costumes de la cannetille, des cabochons, des paillettes, des perles… Les motifs, présents sur les manches, le devant de la camisole, le corselet, la jupe, sont variés. Les plus en vogue sont les guirlandes de fleurs et les bouquets garnis de nœuds. Les tabliers peuvent aussi être brodés. Pour les jours de fêtes, les femmes portent des manchettes ou des gants blancs. L’homme quant à lui a commencé à abandonner le costume traditionnel. Il continue cependant à porter son gilet de velours sous le costume de ville. Cette évolution plus rapide est probablement due à la guerre et à la révolution industrielle qui les ont été amenés à voyager. Suites/danses/spectacles présentés Swing Kalon « Le cercle Giz’Kalon de Quimperlé fait valser les clichés en remontant aux origines du jazz. Les musiciens de l'ensemble musical Evit Dañs, aux allures de Big Band, les suivent dans cette performance qui mêle les rythmes bien de chez nous avec les sonorités jazzy. Les exubérants échanges entre cuivres et bombardes, la voix blues de leur chanteuse, les costumes traditionnels flamboyants et évolutifs associant coiffes et robes charleston réjouissent autant que l'énergie vitale et la fougue manifestée par les danseurs. Le spectacle Swing Kalon a fait l'objet d'un enregistrement DVD. Les différentes prestations de l’été 2012 seront l'occasion pour Giz’Kalon de revivre cette rencontre dans d’autres perspectives. » Le spectacle Swing Kalon, lorsqu’il est interprété dans sa version complète, dure une heure, en voici la trame : - Introduction (Gavotte de l’Aven puis Lindy Hop) - Suite de l’Aven - Scottish - Laridés pontiviens - Rond de Saint Vincent - « Ken brav evit dein » (Lindy Hop - danse swing) - Suite de gavottes des montagnes - « Charles & Stone » (Charleston - danse swing) - Danse Pourlet - Fisel et Kost ar c’hoat - Rond Pagan et Dans Keff - Suite Bigoudène - « Big Apple » (Routine - danse swing) - Kas Ha Barh - Suite Plin - Final : diverses danses bretonnes (An Dro, Pourlet, Kas Ha Barh, Rond de St Vincent, …) et swing (Charleston, Lindy Hop) Fait le : 19 juillet 2012 Olivier Conan, secrétaire du cercle Giz’Kalon de Quimperlé