journal - Inraci

Transcription

journal - Inraci
INRACIBLE
1
ILS SONT LÀ !
Par la fenêtre du local, je les aperçois, je les
espionne, je les envie.
Certains laissent leurs doigts courir sur un
clavier aux touches rebondies à la façon des
experts, d’autres lancent des regards vers leurs
écrans au contenu mystérieux. Tous ont l’air
concentré, confiant, sûr d’avoir fait le bon choix.
Ajoutez une nouvelle philosophie
pédagogique ;
Une évaluation continue ;
J’ose entrer et tout de suite je me sens comme
un poisson… hors de l’eau.
Une équipe de professeurs aux profils
aussi intéressants que différents ;
Le data projette un flot continu d’images, les
ventilateurs bourdonnent, la ruche est en pleine
effervescence, Brazil n’est plus très loin. Je prête
l’oreille à un dialogue prof-élèves.
Une direction attentive ;
Je cite : « as-tu encapsulé dans le tunnel de ton
vpn tes données chiffrées en RSSA » et qu’elle ne
fut ma surprise d’entendre l’élève répondre : « je
l’ai fait en ATM car je ne maîtrise pas le MPLS,
vous pouvez me donner une IP sur le switch pour
plugger mon RJ45 ».
Je bats en retraite histoire de garder un peu de
crédibilité.
Cette porte qui se referme sur un monde qui
m’est inconnu me ramène quelques mois en
arrière.
Je me remémore le souvenir du défi lancé par
le secrétaire du pouvoir organisateur : « et si on
créait une nouvelle option…»
Quelques conciliabules plus tard, un consensus
est trouvé. Ce sera l’informatique.
Mais comment faire ?
Sans se prendre pour Curnonsky en voici la
recette :
Prenez un profil de formation de la communauté
française ;
Des cours attendus comme réseaux, structures
et systèmes d’exploitation ;
2
Des plus exotiques comme anglais
technique, gestion et informatique
embarquée ;
Une générosité du pouvoir organisateur.
Mâtinez le tout et vous obtenez une
nouvelle option.
Mais quelle ne fut pas ma surprise
de constater à la rentrée, que la
recette avait bon goût. Il y avait
pléthore d’élèves. Il nous fallait réagir
rapidement. Classes dédoublées,
professeurs supplémentaires, pas moins
de 88 heures de cours créées.
Et l’avenir ? 49 heures seront
nécessaires à l’ouverture de la sixième
année.
Une participation aux olympiades
d’informatique, une équipe au
« Belgium Skill 2013», des Situations
Professionnelles toutes plus
significatives les unes que les autres,
avec en apothéose la finale qui se
tiendra sur plusieurs jours et en anglais.
Ce n’est qu’un début, continuons…
Olivier Deldime
DANS CE NUMÉRO :
Ils sont là !...........................................2
Le mystère de daft punk ?................4
« Doctor Who ».....................................5
Mon top 3 des festivals !...................6
IDEMM.................................................8
BRUXELLES, LE 16 MARS 2013......9
KANDINSKY & RUSSIA......................9
Pensé comme carrefour des multiples disciplines, le projet des « Inracibles » tend à promouvoir la libre expression, l’art, les technologies, l’actualité et la présentation de sujets chers à l’étudiant intra
ou extra-muros. Publié une fois par an, le journal joue de l’interaction avec les portes ouvertes de l’INRACI et constitue le reflet des
spécificités inhérentes à l’école. Cette parution permet un échange
entre professeurs et élèves, entre microcosme scolaire et société,
dépassant ainsi les barrières scolaires. De multiples passerelles
entre les matières enseignées mais également entre les sections
de l’établissement apporteront ici une singularité et là une richesse
de points de vue. La mise en exergue de la photographie, à l’instar
des projets technologiques impulsés par l’électro-mécanique et
l’informatique offre un panorama de la vie à l’INRACI. Ce journal
ne se rattache pas à la volonté de l’un ou de l’autre mais promeut
un projet d’ensemble, un miroir de la vie à l’institut.
BRUXELLES, LE 16 MARS 2013... 10
VINCENT SOLHEID
CONFESSIONS PUBLIQUES........... 10
Florian Dieu et Anthony Spiegeler
Professeurs à l’INRACI
Les Inraciens du web..................... 12
des livres… à voir au cinéma… et à
(re)lire !............................................. 13
L’Histoire des jeux vidéo................ 14
Les jeux vidéo.................................. 16
Jeux, évolution des supports......... 18
Le club robotique : ......................... 19
Inraci technology............................ 19
Je rêve.............................................. 20
L’ombre à la fenêtre....................... 22
La télé.............................................. 22
Le vagabond.................................... 24
Une mort prématurée.................... 24
Jean-Marie....................................... 26
Où manger le midi aux abords de
l’INRACI ?......................................... 28
Photo de gauche : Vivien Mincke.
Photo de couverture : Ludovic Stelmaszewski.
3
LE MYSTÈRE DE DAFT PUNK ?
Qui sont vraiment les daft punk ?
Vous souhaitez en savoir plus sur le groupe ?
Qui sont ces deux hommes robots ?
Pourquoi sont-ils aussi mystérieux ?
Où en sont-ils avec ce nouvel album dont tout le monde
parle ?
20 ans de tubes et de mystère…
C’est un groupe, une marque, un son.
Enquête :
Voici Thomas Bangalter, né à PARIS en 1975.
Fils de DANIEL BANGALTER, auteur et producteur de « OTTawah ; le dernier chef des indiens de Terre-Neuve-Rouge ou
encore de Sheila dans les années 70 ».
C’est au lycée qu’il rencontre homen christo surnommé Guy
Man (en 1987) que voici sans son masque.
Dès 1992 Bangalter et Homen Christo créent le groupe
Darlin’.
À ce moment, on est loin de la house filtrer qui sera la
marque de fabrique de daft punk.
Le magasin MELODY MAKER qualifiera alors leur titre de
punk stupide (original : « the two Darlin’ tracks are a DAFT
PUNKY »).
Ça y est le nom est trouvé !
L’expérience darlin’ tourne court, en 1993 le duo créé Daft
Punk et il vire a l’électro.
Ils créent un son et le phénomène french touch envahit la
planète. Vers 1997, leur premier album « homework » s’installe dans les bacs.
Il s’en écoule plus de deux millions d’exemplaires en à
peine deux mois.
Le monde est dafté ; le duo frenchy est partout. Devenu
deux robots Bangalter et Homen Christo disparaissent au
profit d’un « univers visuel unique » et novateur.
Les albums Alive, Discovery, Human after all, complètent le
tableau et permettent à daft punk de s’installer définitivement au sommet de la pyramide électro.
Les daft sont aujourd’hui très respectés.
Le succès de daft punk est entouré de mystère depuis le
début.
Ils n’accordent aucune interview, ils présentent leur album
au compte-gouttes. Bref, un marketing bien orchestré.
Depuis 2005, il n’y a eu aucun album. Hormis la démo de
« Tron ».
Les rumeurs annoncent la sortie imminente d’un nouvel
opus avec des collaborations étonnantes : la voix du nord de
Chypre ou encore Giorgio Moroder.
Mais qu’en est-il vraiment ?
La machine Daft Punk est-elle infaillible ? Réponse en
2013…
Haroune Louhaji
4
« DOCTOR WHO » : 50 ANS
D’AVENTURES À TRAVERS LE
TEMPS ET L’ESPACE
Pour la majorité de la population, 2013 est une nouvelle
année comme une autre avec son lot de changements et de
nouveautés. Mais pour les fans de la série Doctor Who, les
Whovians, cette année est la leur : la plus longue et vieille
série – hors soap opera – encore en production du monde
fêtera le 23 novembre 2013 son 50ème anniversaire.
Steven Moffat, showrunner et créateur de « Sherlock », scénariste du Tintin de Spielberg, nous l’a promis : cette année
est celle du Docteur et de ses fans. Le Monopoly Spécial 50
ans, les timbres à l’effigie des onze Docteur, la convention
mondiale de trois jours dont le jour J, le changement de
générique et d’intérieur du TARDIS, plus à la sauce de la
série classique, ne sont que le début. Un téléfilm sur les origines de la série a été tourné, et en janvier, onze nouvelles
(une par Docteur et par mois) ont été annoncées et seront
écrites par de grands noms de la littérature britannique.
Bien que ça ne soit pas certain, les noms de JK Rowling,
Philip Pullman et Anthony Horowitz sont pressentis. Mais ce
n’est pas tout : un épisode spécial marquant entre autre le retour de
David Tennant dans le rôle du 10ème Docteur (le plus apprécié) sera
tourné ce mois-ci en 3D et diffusé à partir de la fin novembre dans les
cinémas du monde entier.
Mais Doctor Who, ça parle de quoi pour susciter une telle passion (produits dérivés, concerts, expositions, ...), et de manière aussi durable ?
Aujourd’hui et depuis fort longtemps culte, créée en 1963 par Sydney Newman (Chapeau Melon et Bottes de Cuir), cette série britannique suit un extraterrestre de plus de 1000 ans se faisant appeler
Le Docteur et sa compagne de voyage dans leurs aventures à travers
l’espace et le temps, à bord de son vaisseau spatial plus grand à l’intérieur qu’à l’extérieur, le TARDIS (Time And Relative Dimension In
Space). Ça peut sembler fou, mais cet homme déjanté, attachant et
brisé pour porter sur ses épaules le poids d’un double génocide, a su
conquérir le coeur de millions de fans à travers le monde, au cours des
années. Alors, laissez-vous tenter.
Whovian ? Rejoignez le groupe Facebook « Whovians Belges Francophones » !
Bérénice Pirlot
Photo : Andreas Scholl
5
MON TOP 3 DES FESTIVALS !
Dour
Devenu incontournable au fil du temps pour les festivaliers belges, le
festival de Dour fête cette année ses 25 ans. Pour marquer le coup,
les organisateurs ont mis les bouchées doubles en ayant sur leur lineup des artistes aussi prestigieux que le Wu-Tang Clan, les Smashing
Pumpkins, IAM ! Même si l’affiche semble être très diversifiée, on sent
un penchant pour le milieu Hip-Hop puisque la plaine de la machine
à feu accueillera cette année les Psy4 de la Rime, Keny Arkana et
Youssoupha ainsi que de jeunes révélations comme Petite Noir ou
Iggy Azalea. Mais également la musique électronique sous toutes ses
formes en invitant Skream, Gesaffelstein, Digital Mystikz, Culprate,
Black Sun Empire, etc.. ! Que les amateurs de Rock se rassurent l’organisation a pensé à vous car The Vaccines, Young Rival, Yeah Yeah
Yeah et les habituels Mass Hysteria viendront mettre l’ambiance à
coup de riffs effrénés. L’affiche est loin d’être terminée, mais on sait
déjà que Alborosie, Nina Kraviz et Trentemoller, seront également de
la partie ! Dour possède la meilleure affiche de l’été, de loin… Il ne
reste plus qu’à espérer que le climat soit aussi magnifique que leur
programmation ! La force de Dour réside dans son prix imbattable
pour un festival d’une telle envergure, puisque le ticket 4 jours + camping coûte 117€ .
Rock Werchter
Le festival est considéré comme l’un des plus grands rassemblements musical du monde, grâce aux artistes qui
le fréquentent. Depuis sa création, en 1975 à aujourd’hui,
la plaine de Werchter a vu défiler des centaines d’artistes.
Parmi les plus connus on retrouve les Rollings Stones, U2
ou Madonna. L’édition 2013 elle aussi enverra du lourd
puisque pour la 5e fois l’événement a reçu le Arthur Award !
A la manière des Oscars l’ILMC récompense le meilleur festival du monde selon certains critères comme l’organisation et le line-up.
Les festivaliers pourront acclamer cette année Green Day,
Netsky, Blur , C2C , Depeche Mode et pleins d’autres ! Quant
à moi, mon coup de cœur va au deuxième jour car le site
accueillera Rammstein, Kendrick Lamar, James Blake ainsi
que la rappeuse Azealia Banks !
À l’inverse de Dour le point faible de Rock Werchter reste
son prix trop élevé, le ticket 4 jours coute 200 € (+ 25€ si
vous voulez camper), mais toujours à l’inverse de Dour il
paraît qu’il n’y a jamais de file aux toilettes !
Tribes Gathering :
Mon dernier choix s’est porté sur ce festival, car il est axé sur la musique électronique qui est à la mode pour l’instant. Ce festival encore
peu connu ouvrira ses portes du 12 au 14 avril à Hotton et prend la
place du festival Lasemo qui, lui, déménage à Enghien ! Le Tribes
Gathering est un festival de musique électronique (techno, hardcore,
rave, dubstep et drum’n’bass) encore tout jeune puisque la première
édition remonte à 2011. Digne héritier du festival anglais Tribal Gathering, Tribes Gathering reprend le même concept mais en plus petit et
à la sauce belge, puisque la moitié des artistes viennent de notre plat
pays ! Les différentes scènes acceuilleront Jeff Mils, Adrian Sherwood,
Tomba, Acid Crew, Sunshine, Rotators et j’en passe ! Les tickets sont
vendus au prix de 15 à 30 euros selon le nombre de jours qu’on prend.
Quelque soit votre choix, bon festival à tous !
Adrian Zapico Vasquez
6
Photo : Samuel Reiniger.
Photo : Ludovic Stelmaszewski.
7
IDEMM
Ils sont rock. Ils sont jeunes. Ils viennent tous d’univers différents. Mais la
seule chose qui compte, c’est leur plaisir de jouer ensemble. Leur nom :
« idemm ».
Formé en 2008, avec un premier opus (« Doors of Feelings ») sorti deux ans
plus tard chez Universal, et un nouveau en préparation, Arnaud, Thibaud,
Grégoire et Louis ne sont pas prêts à quitter la scène belge.
Et c’est le
combo de tous ces talents, toutes ces influences qui donne vie au groupe.
Un style rock avec quelques vagues pop et un arrière-goût punk unique qui
caractérise si bien leur play-list. Avec des titres phares comme « Hey Guy »,
« This is what we want », ou encore « Memories », ils alternent les rythmes
doux et plus énergiques avec subtilité. Quelques reprises animent leurs
concerts, mais toujours à la sauce rock ! Deux voix fortes, celles des deux
frères, l’un à la guitare, l’autre au micro, une rythmique puissante, un batteur énergique et un bassiste fou, c’est le pari tenu par ce groupe belge :
imposer leur style.
Et si l’album est prometteur, la performance scénique
l’est beaucoup plus. Du son brut, de l’émotion et une ambiance irremplaçable. Et on sait que de leur côté, le plaisir est aussi au rendez-vous, on lit
dans leurs yeux qu’ils sont au Nirvana, assez cliché à dire, mais ils sont
vraiment en transe. Quant à l’album suivant, il sera plein de surprises. On
y découvrira un peu plus de synthé et de piano, de mélodie, mais aussi un
côté plus mature, correspondant à une évolution logique de ces quatre
jeunes musiciens. Même si la musique n’est pas pour tous, l’objectif de
leur vie, car ils suivent en même temps des études, chacun dans leurs
domaines, elle reste une énorme passion et ils prennent leur pied en la
pratiquant. Car avant tout « la musique est une essence de vie » et « la scène
est comme une drogue »
Odile Vanhellemont
8
BRUXELLES, LE 16 MARS 2013
KANDINSKY & RUSSIA
Jusqu’au 30 juin 2013
KANDINSKY & RUSSIA
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
Rue de la Régence, 3 - Bruxelles
Info. 02 508 32 11 - www.expo-kandinsky.be
Comprendre et révéler la relation qui lie Kandinsky (1866
– 1944) à la Russie, voici l’objet de la nouvelle exposition
des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ; un parcours empreint de mysticisme — proposé par Michel Draguet, commissaire et Directeur du musée — qui retrace les
marqueurs d’une révolution inscrite à l’aube du XXe siècle.
Présentée récemment à Pise, l’exposition prend comme
cadre factuel l’émergence de l’abstraction et confronte les
œuvres de Kandinsky avec celle de ses contemporains. Elle
pose la question de l’influence des traditions russes.
est toujours inscrit dans la composition ; le parcours permet d’appréhender ce processus de décantation du réel qui peu à peu, prend ci et
là possession des réflexions de Kandinsky. Un jeu de tensions, de résonances et de dissonances qui mènera à Bild mit kreis (Tableau avec
cercle), une peinture non-objective, le premier tableau véritablement
abstrait. Centre névralgique de l’exposition, cette œuvre réalise la synthèse du vocabulaire inhérent à cet élargissement du réel où souvenirs et impressions découlent du pinceau en un temps suspendu. Avec
ce tableau, Kandinsky franchit un cap, il quitte la représentation du
monde visible. Il entre en contact avec l’âme humaine. Pour l’artiste,
la connaissance de la réalité en soi se manifeste à travers l’art. En ce
sens, la couleur prend part à l’expérience spirituelle. Dans la même
salle, un thème est mis en exergue : Saint Georges. Populaire en Russie, saint patron de la ville de Moscou, il symbolise le combat entre le
bien et le mal. Saint Georges est une figure qui donne à voir, d’emblée,
le message de Kandinsky. À l’instar des fonds d’or de l’icône, il traduit avec la couleur et le blanc — qu’il hisse à la hauteur d’un spectre
absolu — une expression mystique et hermétique qui pousse l’artiste
dans ses retranchements. Entre voilé et dévoilé, Kandinsky influe sur
les vibrations psychiques, sur l’expérience personnelle du spectateur.
En 1912, il peint Tache noire, un tableau qui prend Moscou comme sujet. On y retrouve des embryons de figurations qui évoquent plus qu’ils
ne représentent. Le commissaire affirme par ce biais l’importance des
éléments picturaux et de l’accessibilité aux œuvres. La compréhension de ces tableaux prend un temps certain. On comprend mieux que
le musée propose gratuitement à ses visiteurs, dans la foulée d’un
ticket onéreux, un audio-guide. Tout au long du parcours, Michel Draguet accompagne le visiteur qui, sans ce moyen, serait sans repère
ni information connexe (un audio-guide prévu spécialement pour les
enfants est également disponible et permet, pas à pas, de participer à
l’expérience). Sous l’influence de Schönberg, Kandinsky décline la musicalité en images. Les sons deviennent des tons détachés des cadres
habituels de la représentation ; la ligne va dans le même sens. Les
cimaises font partie d’un tout où son œuvre est placée en miroir à ses
références, un jeu d’interactions entre temps historiques et médiums
artistiques structure le parcours ; le chamanisme, la musique, la tradition mais également des contemporains de Kandinsky — Malevitch,
Gontcharova, Larionov, etc. — participent à la compréhension d’une
œuvre pionnière : l’abstraction.
Voyager en Russie par le biais de Kandinsky
Agé de trente ans, Kandinsky émigre à Munich pour suivre
des cours à l’école des Beaux-Arts, il y restera jusque 1914 ;
la période Russe, ne s’étend que de 1915 à 1921. Le récit sous-jacent de cet exposé tend à révéler la promiscuité
ainsi que l’influence qu’eurent sa patrie et son imaginaire
sur son œuvre. La première salle présente la tradition des
icônes et à travers celle-ci le rôle qu’ont les images à traduire les manifestations du divin, à matérialiser l’invisible.
Rapidement, on se rend compte que cette tradition mais
également les contes, les légendes et le folklore de la Russie ancienne sont prégnants dans les représentations de
l’artiste. A travers une kyrielle de gravures sur fond noir
présentée à côté de planches illustratives fantastiques, l’exposition donne à voir les bases de l’abstraction ; un moyen
permettant de déconstruire les formes tout en conservant
un renvoi permanent à l’imagerie populaire et symboliste
de la vieille Russie. L’exposition est toute en nuances et
permet de desceller les codes d’un Kandinsky marqué
jusque là par les légendes ancestrales. À Munich, ce dernier pose l’amorce d’une révolution picturale ; il retrouve
des compatriotes et évolue vers l’abstraction. Dès 1906, le
paysage devient un sujet récurrent, l’influence de Cézanne
mais également des Fauves se ressent dans ce qui mènera,
quelques années plus tard, à la libération de l’objet. Improvisation IV et Improvisation XI en témoignent avec force, les
impressions spontanées de l’artiste découlent de ce qu’il
nommera, en 1911, au sein de Du Spirituel dans l’art —
armature conceptuelle de sa pratique : « une nécessité intérieure » ; « une résonance des couleurs ». A ce stade, l’objet
Anthony Spiegeler
9
BRUXELLES, LE 16 MARS 2013
VINCENT SOLHEID
CONFESSIONS PUBLIQUES
La malédiction de Solheid.
Jusqu’au 26 mai 2013
VINCENT SOLHEID. CONFESSIONS PUBLIQUES.
Musée d’ixelles
Rue Jean Van Volsem, 71
Info. 02 515 64 21 - www.museedixelles.irisnet.be
Empreint de mysticisme, Vincent Solheid, Lauréat Pop-Up
du Musée d’Ixelles, expose le Charelique, un char-maudit aux allures diaboliques ; un sacrilège du temps et de
la mémoire. Originaire de Malmédy, l’artiste fouille dans
l’histoire de ses origines pour révéler un fait qui de la tradition orale à l’expression artistique pose question : le cortège de l’abbé Delhey. Afin de mettre un terme aux rivalités inhérentes aux postelleries de Stavelot et Malmedy,
l’abbé fou organisa, en 1759, une procession de carême
reliant ces deux villages. Rejoués et revisités au XIXe
siècle, les débordements de ce parcours se mesurent à
l’aune des festivités impulsées par le moine iconoclaste.
Perdu depuis 1937, le mythe est ranimé par le travail d’un
historien spadois. En ce sens, l’œuvre de Solheid interroge
cette réinterprétation. Le char pourpre aux allures d’insecte prend possession de l’espace muséal. L’enfance, la
violence, le carnaval, la mort, la religion sont autant de
thèmes qui offrent en un regard une synthèse fanatique.
Profane, l’artiste l’est certainement, il questionne le sens
de nos croyances. Solheid s’approprie le sujet et joue sur
les pratiques à l’aide de techniques mixtes. Une tête de
poupée sur un corps de vierge, un christ musicien et un
moine robot répondent à l’ultime témoin carnavalesque,
un confessionnal incendié ; la véracité sur le char complète d’emblée le mythe et sa question.
Anthony Spiegeler
10
Photo : Laura Volpe.
11
LES INRACIENS DU WEB
Liens
Parmi les élèves de l’INRACI, en photographie, plusieurs exercent leur
passion en dehors du cadre scolaire. Que ce soit pour le plaisir, le travail
ou le sport, tous ont leur passion. Et pour certains d’entre eux c’est sur le
web qu’ils se dévoilent. Vidéo humoristique, podcast, clip vidéo, court-métrage, parodie, et même aftermovie, il y en a pour tous les goûts et pour
tous les talents !
Total Nicola
•http://www.youtube.com/user/TheTotalNicola
•https://www.facebook.com/TotalNicola
C’est le cas de Nicola, élève de 5ème, plus connu sur le net en tant que
«Total Nicola ».
Fils de parents photographes et passionné de cinéma, il pratique sa passion depuis son enfance. À 12 ans il reçoit son premier appareil photo
avec lequel il va réaliser ses premiers courts métrages ; à 13 ans il réalise
son premier montage vidéo et c’est aux environs de l’âge de 15 ans qu’il
commence à poster ses vidéos sur Internet.
Aidé par plusieurs acolytes,
pour Nicola, les vidéos sur internet sont devenues une réelle occupation,
mais avant tout, une passion. Il réalise des podcasts (sketch vidéo typique
d’Internet), des imitations, des défis, des parodies, etc. Même si Nicola ne
fait pas un « carton » sur la toile, ça ne l’empêche pas de s’impliquer activement dans sa passion ! Certes pas seul, il reste le protagoniste de ses
créations, lesquelles ne cessent d’évoluer, vers un avenir certain…
Un avenir, cet élève de 5eme en a aussi ! Quentin Ginoux réalise des parodies, des podcasts, des clips, des films d’horreur etc... Il est passionné par
la vidéo et plus particulièrement par la post-production (le montage vidéo).
C’est en 2008 qu’il eut l’idée de faire des vidéos en tombant sur une fille
qui chantait des clips en playback sur le web. La plupart de ses vidéos sont
réalisées en incrustation sur fond vert.
Comme pour Nicola, il fait ça pour
le plaisir et non par but lucratif. Il espère continuer dans cette voie pour
peut-être, un jour, devenir un professionnel de métier !
En parlant de professionnels, dans le milieu du Hip Hop, nous avons
Bruxelles LABEL. Il s’agit d’une équipe composée principalement de trois
élèves de l’INRACI, dont un ancien. Cette ASBL consiste à publiciser le milieu hip hop par le biais de la photographie et de la vidéo. Pour le plus
grand plaisir des trois «fondateurs» de base, le groupe n’a cessé de s’accroître et de prendre de l’importance, par le biais de ses expériences et de
ses rencontres.
Récemment, ils ont filmé le clip de 13Hor (rappeur belge)
- Big Things, qui a déjà dépassé les 200 000 vues sur YouTube !
Également dans le milieu de la musique, il y a Valentin Remy, élève de
6ème. Son truc à lui, c’est la réalisation d’Aftermovie (des vidéos résumant un événement en quelques minutes).
Il le fait pour sa passion du
montage vidéo et de l’image, mais aussi en grande partie pour l’intérêt
qu’il porte à l’événementiel. Ce genre de profession lui permet de vivre
des concerts au plus près des artistes qu’il admire et de faire d’autres rencontres. Voir tous ces gens heureux d’être là et se déchaîner de joie quand
il se rapproche pour les filmer est une chose dont il ne se lassera jamais !
Valentin dit que quand il visionne ses séquences après l’événement et qu’il
se lance dans le montage, il revit l’événement.
L’énorme vague des réseaux sociaux et du phénomène Internet a contribué à ce qui correspond aujourd’hui au « buzz ». Sans ça, nos jeunes talents
n’auront presque aucune chance d’être connus. Et la plupart d’entre eux
n’auraient pas pu exercer leur passe-temps et leur passion. Internet, le
meilleur outil de communication, de partage, et de découvertes au monde,
est en train de prendre une fantastique ampleur, laquelle permet aux plus
talentueux d’aujourd’hui, de devenir les talents de demain.
Nicola Da Silva & Nathan Heymbeeck
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Quentin
•http://www.youtube.com/user/derceto22
Bruxelles Label
•http://www.youtube.com/user/BruxellesLABEL
•https://www.facebook.com/bruxelleslabel
Valentin Remy
•http://www.youtube.com/user/ValentinRemyVideos
•https://www.facebook.com/valentinremyvideos
DES LIVRES… À VOIR AU CINÉMA… ET À
(RE)LIRE !
Vous n’avez peut-être pas envie de lire aujourd’hui : il y a bientôt des films
à voir qui vous donneront certainement l’envie de lire, cet été, les romans
dont ils sont tirés…
Ces deux livres « cultes » paraîtront à l’écran en mai. Deux histoires de
jeunes couples au destin tragique dans des périodes économiques glorieuses. Des récits d’amour sans histoire, croyez-vous ?
« L’Ecume de jours » de Boris VIAN
Dans le décor économique florissant de l’après 1945, Colin et Chloé sont
sur un nuage au début du roman de Boris VIAN : un couple « tendance »,
aisé, à qui tout sourit. Ils écoutent du jazz, font la fête avec leurs amis…
jusqu’à l’annonce de la maladie de Chloé. Tout bascule dans le drame…
mais surtout dans la poésie, souvent sobre et symbolique.
Il y a beaucoup de rêve chez VIAN : un piano qui réalise des cocktails, une
fleur qui pousse au bout d’un fusil, un Christ qui insulte ceux qui n’ont pas
les moyens d’offrir un enterrement luxueux pour leurs proches.
L’univers mental de Boris VIAN est tellement poétique qu’il est difficilement transposable au cinéma. La réalisation de Michel Gondry est donc
à suivre (sortie du film en France le 24 avril) mais la distribution est très
prometteuse : Audrey Tautou, Romain Duris, Omar Sy, Gad Elmaleh, Karl
Zero…
« Gatsby le magnifique » de John Scott FITZGERALD (Etats-Unis, 1925)
Mettez-vous dans la peau de jeunes Américains au début des années ?20
(avant la prohibition et la crise économique de 1929), période « blingbling » où tout est possible : les fêtes sont grandioses et alcoolisées, tous
les espoirs sont permis même si l’on sort d’un milieu pauvre.
Ce sont les années folles : Joséphine Baker danse nue, vêtue uniquement
d’une ceinture de bananes… et pour la première fois les femmes osent se
faire couper les cheveux et porter des robes courtes pour danser le charleston.
Dans ce contexte se nouent des relations sentimentales, se construit un
couple dont le narrateur dit qu’« Ils ne supportent ni l’un ni l’autre la personne qu’ils ont épousée ».
On est en plein dans la magie de l’amour, de l’espérance, du succès rapide
et magistral. Et pourtant…
Un roman captivant et super bien écrit. Le film qui en est inspiré sera présenté le 15 mai, en ouverture du Festival de Cannes, avec Leonardo DI
CAPRIO, Carey MULLIGHAN et JAY-Z etc.
Pour l’anecdote, Francis Scott Fitzgerald et son épouse Zelda ont vécu les
années folles à Paris et sur la côte d’Azur. Ensuite Zelda (malade) a connu
les sanatoriums suisses, avant que Francis ne finisse misérablement sa
vie comme scénariste, sans succès, à Hollywood.
Pour ceux qui aiment l’amour, ses merveilles et ses débâcles, qui veulent
rêver : deux films à voir, deux livres à lire et à relire !
Jean-Marie VANLATHEM
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L’HISTOIRE DES JEUX VIDÉO
Le début de l’histoire du jeu vidéo date des années 1950, où l’idée du jeu
vidéo naît, et les années 1970 où la commercialisation de bornes d’arcade, de jeux et de consoles commence. L’industrie vidéo ludique est marquée en 1983 par son premier et unique krach.
Première console Nintendo
Dans les années 60, un groupe de programmeur, crée un jeu « Spacewar »
qui met en scène deux vaisseaux armés de missiles, en fait ce jeu était un
test de la société DEC. Le but n’était pas de créer un jeu en lui-même, mais
d’expérimenter les possibilités du nouvel ordinateur. Le jeu pesait 9 Ko et
tournait à 200 000 instructions par seconde.
Dans les années 70, on voit apparaitre les jeux sous forme de bornes d’arcade, puis de consoles de salon. En 1972, Nolan Bushnell crée l’entreprise
Atari et développe la même année le premier jeu vidéo à grand succès :
Pong. Il s’agit d’un jeu basé sur le tennis, chaque joueur contrôlant un palet qu’il peut déplacer de haut en bas sur l’écran.
Dans les années 80, les bornes d’arcade deviennent populaires, et de
nouveaux personnages de jeux, qui sont bien connus de nos jours, font
leur apparition, tel que Pac-man ou Space Invaders. Sur console de salon
la Nintendo sort Super Mario Bros. En 1989, Nintendo commercialise la
Game Boy, première console portable.
Début 1990, le marché consoles est encore dominé par Nintendo et sa
Famicom, opposée à la Master System de Sega. Mais Nintendo possède
encore le soutien des éditeurs.
Nintendo entame en 1990 un travail avec Sony pour développer une extension avec des jeux sur CD à la Super Nintendo, la « play-station extension ».
Le travail commun se développe, mais Nintendo se retire finalement de la
collaboration. Sony, ne voulant pas d’un investissement pour rien, décide
de continuer le travail seul, pour développer sa propre console. Elle deviendra simplement la PlayStation qui sort en 1994.
Nintendo va développer des consoles cartouches et un casque virtuel, la
Virtual Boy, qui sera finalement un échec commercial, La Nintendo 64 sort
trop tardivement pour contrer la PlayStation, qui démarre très fort avec
14
Graphisme des années 80-90
des titres mythiques comme Final Fantasy VII (publié par Squaresoft, auparavant un des éditeurs phares de Nintendo). Toutefois la Nintendo 64
sauvera son épingle du jeu avec des titres comme Super Mario 64, GoldenEye 007 ou The Legend of Zelda : Ocarina of Time.
En 1997, Origin Systems et Electronic Arts créent Ultima Online, un des
premiers jeux heroic fantasy à monde persistant. L’univers du jeu continue
à évoluer même lorsque le joueur n’est pas connecté.
Graphisme de nos jours
En 1998, Blizzard Entertainment produit coup sur coup deux jeux qui
vont rester dans l’histoire : Diablo et StarCraft. Diablo est un jeu de type
hack’n’slash, mélange de jeu de rôle, d’aventure et d’heroic fantasy où le
joueur contrôle un personnage dont il peut faire évoluer les compétences
au combat ou en sorcellerie ainsi que son équipement au fur et à mesure
de combats remportés et des objets amassés. La rejouabilité, l’ambiance,
le grand nombre d’objets différents et la totale liberté laissée au joueur
expliquent son succès. Succès qui sera d’ailleurs confirmé avec la suite
Diablo II.
Metal Gear Solid invente le jeu d’infiltration. Le titre de Konami allie un
système de jeu novateur à une histoire riche en rebondissements distillée
à travers de longues cinématiques. Son créateur, Hideo Kojima, devient
une figure populaire au sein de la communauté de joueurs. La Dreamcast
de Sega est commercialisée au Japon. Première « 128 bits » à voir le jour,
c’est aussi la dernière console produite par Sega. Elle proposera quelques
titres mémorables comme Soul Calibur, Ikaruga, ou Shenmue avant de
disparaître en 2002.
En 2000, Sony lance la PlayStation 2. Forte de la popularité de son prédécesseur, la console se fait très vite une réputation grâce à sa puissance
et sa ludothèque riche et variée comprenant de nombreuses exclusivités.
Leader de sa génération, la PlayStation 2 est aussi la console de salon la
plus vendue de l’histoire avec plus de 150 millions d’unités écoulées à
travers le monde.
Après les années 2000, les jeux n’ont cessé de se diversifier, les consoles
ont évolué avec les joueurs et les styles de jeux se sont multipliés, les jeux
vidéo sont passés de ringards au top en quelques décennies. Et en tant
que joueur, j’espère que de nouvelles consoles et de nouveaux jeux seront
conçus. Car les jeux, au même titre que l’art ou la musique, sont devenus
un patrimoine culturel.
Albanese
15
LES JEUX VIDÉO
Les jeux vidéo occupent une très grande place dans nos occupations
aujourd’hui, aussi bien pour les plus jeunes que pour les plus vieux.
On passe beaucoup de temps à jouer seul, entre amis ou en famille.
Cela est dû à l’avancée technologique : on jouait au début avec des
consoles équipées de manettes, par la suite, il est devenu possible de
jouer sur des ordinateurs, sur des consoles portables et même sur des
GSM ou Smartphones.
Les plateformes ont fortement évolué, de même que les graphismes.
Comparés aux anciens, ceux d’aujourd’hui ont l’air plus réels, ce qui
est plus beau et nous donne l’impression d’être en plein jeu, c’est ce
qui explique sa popularité actuelle.
Cependant, les jeux vidéo sont devenus très chers, ce qui est bien
dommage pour certains et c’est pour cela qu’ils « crackent », piratent
les jeux payants afin d’y jouer ou les consoles dans le but de jouer à
n’importe quel jeu. Heureusement sur PC, certains développeurs proposent leurs jeux en téléchargement gratuit. Un jeu gratuit peut être
aussi bon qu’un jeu payant.
Il y a une très grosse part de marché dans ce domaine, elle est même
plus grosse que celles des films ou de la musique. Les joueurs peuvent même remporter des prix (argent, matériel etc.) en remportant des
tournois de jeux vidéo. Il peut y avoir des tournois pour chaque type de
jeux (jeu de rôle, combat, football, FPS etc.), on peut y jouer seul ou en
équipe (team). Cette discipline porte le nom de « esport » (sport électronique). Pour les tournois sur PC, il y a les tournois hors-ligne (LAN) qui se
déroulent dans un endroit précis, les PC sont déjà installés, la personne
ou l’équipe (team) est confrontée à son adversaire. Et puis il y a les
tournois en ligne, c’est le même concept sauf que chacun reste chez soi.
Il existe plusieurs types de jeux, pour que chacun puisse jouer selon
ses envies que ce soit des enfants, adolescents ou adultes. Il y a les
jeux de type FPS, action, aventure et sport qui ont un large succès auprès des jeunes, il y a aussi les jeux en ligne de type MMORPG conçus
pour les PC, qui sont assez longs, donc on dépense moins d’argent
pour d’autres jeux mais comme ils sont longs, certains passent des
heures dessus et deviennent vite accrocs…
Suite aux récentes fusillades aux Etats-Unis, le président Obama a
proposé que l’on fasse des études sur les effets des jeux vidéo sur de
jeunes enfants car selon certains, ce type d’incidents est dû aux jeux
vidéo violents, particulièrement de type FPS ou action.
En conclusion, les jeux vidéo peuvent être amusants pour jouer seul,
entre amis ou en famille mais peuvent nous en rendre vite dépendant…
Lexique
Cracker
C’est le fait de pouvoir utiliser un logiciel ou de pouvoir
jouer à un jeu sans en avoir l’autorisation, en y parvenant par tous les
moyens mis à disposition.
FPS (First Person Shooter) C’est un jeu de tir à la première
personne, le joueur voit l’action à travers les yeux du personnage (voir
illustration ci-dessus).
MMORPG (Massively Multiplayer Online Role Playing
Game) C’est un type de jeu qui associe le jeu de rôle et le jeu en ligne
massivement multijoueur permettant à chacun d’interagir simultanément dans un monde virtuel qui continue à évoluer même lorsque le
joueur n’est pas connecté.
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LAN (Local Area Network) C’est un réseau local qui
relie plusieurs ordinateurs. Quand on joue en LAN, on joue
uniquement avec les personnes présentes dans le même
réseau (pas en ligne).
Free
to play C’est un jeu massivement multijoueur en
ligne qui est jouable gratuitement.
Lag C’est le terme utilisé dans les jeux en réseau lorsque
les joueurs sont décalés à cause d’une connexion de mauvaise qualité.
Skill (compétence) C’est le terme utilisé pour désigner
les aptitudes d’un personnage d’un jeu ou lorsqu’on parle
de précision de visée d’un joueur par exemple.
Photo : Angie Ramirez.
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JEUX VIDÉO :
ÉVOLUTION DES SUPPORTS
Le commencement
Le jeu vidéo a commencé dans les années ‘50-’60, ceux-ci étaient assez rudimentaires. Citons les jeux « tic-tac-toe » ou « pong » (forme de
tennis) qui se jouaient sur des ordinateurs conçus à cet effet. Petit à
petit, les jeux se sont développés et sont devenus plus complexes et il
fut bientôt nécessaire de concevoir des machines expressément pour
jouer. On voit alors apparaître les consoles avec cartouches comme
« Atari 2600», l’une des premières.
Les cartouches
Grâce aux cartouches, il était désormais possible de faire fonctionner
plusieurs jeux sur une seule console, le joueur n’achetait alors que
les jeux qui lui plaisaient. L’Atari 2600 fut la plus célèbre console du
début des années ?80. Avec l’avancée technologique, on a pu notamment développer la capacité de stockage pour les cartouches mais
également la puissance des consoles. En ce sens, on a pu voir des
consoles toujours plus performantes comme la « Nintendo », la « Super
Nintendo » et en parallèle la « Master System » et la « Megadrive » ; ces
dernières étant les plus célèbres de leur époque. La dernière console
à cartouche est arrivée avec la « Nintendo 64 », celle-ci fut sortie alors
que le CD était déjà populaire.
Les CDs
Ce fut « SEGA » qui sortit en premier une console à support CD avec
la « Mega-CD ». Ce support augmenta considérablement la mémoire
disponible pour un jeu, ceci permit l’incorporation de bande son de
qualité, des graphismes plus développés. Ceci entraina un profond
changement au niveau du gameplay avec la popularisation des cinématiques et le début de la 3D. A remarquer que la « Nintendo 64 »
disposait des jeux en 3D comme « The Legend of Zelda Ocarina of
Time » ou « Goldeneye » qui parut bien plus tard. Le support CD devint
vraiment populaire avec la sortie de la « Playstation » et de la « Saturn »
proposant alors des jeux dignes de ce nom.
En effet, l’histoire retiendra « Final Fantasy VII », « Resident Evil » ou
« Tomb Raider » parmi d’autres sur ces consoles. Depuis lors, le CD
est resté le support de choix pour toutes les consoles qui suivirent ;
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donnons par exemple la « Playstation 2 », la « Xbox » et plus
récemment la « Wii » ou la « Xbox360 ».
N’oublions pas que l’avancée technologique permit également le portage* de jeux sur PC qui resta en recul par
rapport aux consoles malgré leurs excellents jeux comme
« Doom ». Avec l’expansion d’internet, les jeux sur PC gagnèrent petit à petit du terrain.
Les technologies toujours plus avancées avec la course au
réalisme, le besoin de mémoire pour les jeux n’ont cessé de
croitre. Une solution pour palier ce problème est la nouvelle
tendance : la dématérialisation.
La dématérialisation
Comme la technologie du net a atteint le niveau qu’on
connait actuellement, le commerce en ligne de jeux vidéo
a pu s’installer, par exemple « Steam » sur PC. De cette manière, il n’y a plus aucun support physique, seulement l’envoi de données numériques. C’est une mode qui semble
menacer à bon ou à mauvais titre le support CD car les
grandes enseignes proposent leur propre commerce via
internet comme le marché « Xbox live » ou le « Playstation
network ». L’avenir seul nous dira s’il s’agit de la nouvelle
révolution du jeu vidéo comme l’était le CD à la cartouche.
*Portage : adaptation d’un jeu sur PC.
LE CLUB ROBOTIQUE :
INRACI TECHNOLOGY
L’Inraci a déjà une longue histoire dans les compétitions de robotique.
L’aventure a commencé lors des coupes de robotique, il y a plus de 10 ans
avec L’OSI club (Old Spirit of Inraci, le club des anciens de l’Inraci) ; des robots complètement autonomes venus des 4 coins de la Belgique et de l’Europe, disputaient des matchs en rivalisant d’ingéniosité et de technologie.
En 2011, le club a ouvert ses portes aux élèves de secondaire et l’équipe
Inraci Technology est née. Pour sa première participation aux trophées de
robotique (concours de robots filoguidés), elle s’est hissée jusqu’en finale
et est devenue vice-championne de Belgique.
Cette année, le club des élèves du secondaire s’est relancé dans l’aventure.
Tout a commencé en octobre avec la parution du règlement. Les idées naissent, les plans se dessinent, on fabrique, on construit, on teste, on améliore
et doucement le robot prend forme. Après 3 mois, le robot est terminé, il
fonctionne parfaitement et le pilote peut commencer à s’entrainer.
Le week-end des trophées, après l’homologation des robots, les matches
commencent devant des centaines de spectateurs. La performance de samedi est moyenne mais celle de dimanche est bonne et c’est de justesse
que l’équipe de l’Inraci n’est pas qualifiée pour la phase finale... Mais les
élèves se consolent vite en recevant le prix de la technologie, c’est à dire le
prix du robot techniquement le mieux réalisé parmi la centaine de robots
du concours !
Fort de ces 2 années d’expérience, le club se lancera avec plaisir et ambition dans les trophées 2014 ! Avis aux amateurs !
Photo : Andreas Scholl.
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JE RÊVE
Toutes les nuits je pense à toi
Depuis des mois, des semaines et des jours
Et même pendant les cours
Tu fais partie de moi
Mais que m’arrive-t-il ?
Aujourd’hui et sûrement encore demain
Rêver ? Oui, je rêve encore et toujours
Intensément de toi
En un ou plusieurs mots, en images, je rêve…
Tu me passionnes
Depuis longtemps j’ai compris
Que c’est pour toi que je vis
Et que c’est à toi que je m’abandonne
Mais que m’arrive-t-il ?
Aujourd’hui et sûrement encore demain
Rêver ? Oui, je rêve encore et toujours
Intensément de toi
En un ou plusieurs mots, en images, je rêve…
Je vis pour toi
Tu es mon espoir
Ma raison de toujours y croire
Vois ce que tu as fait de moi
Mais que m’arrive-t-il ?
Aujourd’hui et sûrement encore demain
Rêver ? Oui, je rêve encore et toujours
Intensément de toi
En un ou plusieurs mots, en images, je rêve…
Constamment tu me rappelles
Que jamais, ô grand jamais
Sans toi je ne pourrais
Vivre une vie plus belle
Mais que m’arrive-t-il ?
Aujourd’hui et sûrement encore demain
Rêver ? Oui, je rêve encore et toujours
Intensément de toi
En un ou plusieurs mots, en images, je rêve…
Tu es devenue mon amie
Tu m’as tellement appris
Que jour et nuit
Je rêve de toi… mon amie, la photographie !
Rahier Marie
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Photo : Ludovic Stelmaszewski.
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L’OMBRE À LA FENÊTRE
Assis à sa fenêtre grande ouverte
Il regarde les passants.
Il a le visage des grands sages,
La peau chiffonnée, le teint hâlé.
Un rien le sépare du tumulte,
De la rue qui grouille de vie.
Mais qu’on ne s’y trompe pas,
Il a l’œil vif, l’œil du chasseur.
Jamais ne sort ce senior sans ressort,
Fatigué et lassé de sa vie passée.
LA TÉLÉ
Vanhoudenhove Damien
Au grand marché du pré-mâché,
Encyclopédie pour les cons
De l’inédit dans nos soirées,
Des « tues-neurones » dans les salons
Oyez, oyez peuple perdu
Accourez donc la regarder
Dans le canapé, à l’affût
Du cinéma trop bon marché.
18 blaireaux dans une maison,
Filmés 24 heures sur 24
Lequel gagnera le million ?
Ça s’passe ce soir, faut pas qu’j’le rate
Tapez le 1, c’est 3 euros
Pour sauver votre préféré
Eh oui, c’est la crise pour tout l’monde
Mais les cons n’la sentent pas passer.
Zappe sur la Une, c’est le J.T.
D’la peur en veux-tu ? En voilà !
Les guerres ethniques, la faim dans l’monde
J’m’en fous, ça me concerne pas
Ah ! C’est enfin la rubrique sport,
Quatre à zéro pour Manchester,
Lionel Messi est ballon d’or
Les news sont bien meilleures qu’hier…
Bryan Lepoivre
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Photo : Pablo Falaschi.
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LE VAGABOND
Photo : Samuel Reiniger.
Un jour je partirai pour un long voyage,
Je n’emporterai avec moi qu’un sac à dos,
Je ferai le tour du monde pour atterrir à Toronto,
Un jour je partirai pour échapper à ce carnage.
Sur la route je suivrai mon instinct,
Peut-être rencontrai-je de vieux hippies au bord de la route,
Ou bine je me retrouverai tout simplement à Beyrouth,
Sur la route je suivrai mon destin.
Un jour je serai ce vagabond,
Qui coure dans les rues, qui traverse les mers et les champs,
A la rencontre du soleil, de la pluie et du vent,
Un jour je serai ce vagabond qui aura fait un bon voyage.
Schockaert Mathilde
UNE MORT PRÉMATURÉE
La pièce était sombre,
Mais aussi car il avait une entorse
Tout en elle avait l’air lugubre
Le trajet fut de courte durée
Partout, il y avait des décombres
Car dans mes bras il s’était écroulé
Au milieu de ce décor insalubre
Il était mort
Au début, je ne vis personne
Et je fus prise de remords
Mes yeux ne s’habituaient pas au manque de lumière
Mon manque de vitesse
Et c’est lorsqu’il y eut un éclair
L’avait peut être condamné
Que je vis un homme
A une mort prématurée
Il était attaché à une chaise de bois
Et sa vue me laissa sans voix
J’étais choquée par le spectacle offert
Car l’homme avait les tripes à découvert
Il était encore en vie
Mais je sentais qu’il n’en aurait plus pour longtemps
Car je sentis diminuer ses chances de survie
Je savais qu’après ce soir plus rien ne serait comme avant
Ses yeux se levèrent vers moi
Et je vis qu’il avait un air apeuré
Je pouvais bien comprendre cet émoi
Je me précipitai pour l’aider
Une larme perla sur ma joue
Et je pris mes jambes à mon cou
Soudain on m’attrapa
Et par terre je m’écroulai
Devant moi se trouvait le tueur
Et en moi grandit la peur
Il approcha de mon bras une aiguille
Dont la pointe avait l’épaisseur d’une brindille
En moi, il injecta un produit
A cause duquel je m’évanouis
Il ouvrit la bouche pour parler
Peu de temps après, j’ouvris les yeux
Mais aucun mot ne sortit
Et je me dis qu’il serait peut-être temps de dire adieu
Je me suis demandé si ses cordes vocales étaient endommagées
Au monde que j’ai connu
Par les tortures qu’il avait subies
Car bientôt je ne serais plus
Une fois que je l’eus détaché
L’évidence le criait
Je dus le porter
Car attachée sur une chaise je me trouvais
Par son manque de force
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Je le posai sur le sol avec délicatesse
Brewee Déborah
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JEAN-MARIE
Souvenez-vous, Jean-Marie et Dominique (Ricard) avaient projeté de
faire, le 19 mars 1989, une lecture publique d’extraits des «Versets
Sataniques» de Salman Rushdie, condamné à mort pour blasphème
envers l’Islam par une fatwah de Khomeini*. La manifestation fut interdite ce qui ne les empêcha pas de faire une déclaration publique
de soutien à l’auteur... C’est ça Jean-Marie : la passion d’une littérature
sans frontières et sans compromis(sions), la force de la transmettre,
l’engagement pour une société - et une école - vraiment démocratiques et ouvertes sur le monde ainsi qu’une puissance de travail titanesque car Jean-Marie ne peut ni ne veut faire les choses à moitié.
Bonne retraite hyperactive, Jean-Marie !
Jean-Marc de Beer
prof en dppr
* voir http://archives.lesoir.be/une-lecture_t-19890317-Z01G9X.html
JEAN-MARIE
Je me souviens ...
•d’un trio infernal, Jean-Marie, Jean-Marc et Dominique,
•d’une distribution de biscuits place Albert, en réponse aux 2% de revalorisation salariale, que Wilfried Martens (premier ministre alors),
qualifia de biscuits,
Comment ? Vous ne saviez rien de cela ? Trop jeunes, sans
doute...
•d’un voyage en Ecosse et des trois Italiennes de la chambre voisine,
furieuses d’avoir trop peu dormi à cause de nos ronflements,
Pour tout ça, et tout ce que je n’écris pas faute de place,
pour tous les souvenirs que tu sèmeras encore,
•d’un pub à Fort-Williams, où, avec nos étudiants, nous reprenions
en choeur des chants traditionnels écossais, sous les yeux très surpris des Ecossais quand nous entonnions avec eux le «Flowers of
Scotland»,
merci Monsieur Vanlathem, merci Jean-Marie.
•du meilleur resto indien d’Edimbourg (alors que presque tous
étaient allés manger dans une piètre pizzeria),
JEAN-MARIE
•des longues soirées passées à refaire le monde autour d’une de
nos (excellentes) tables, en écoutant une bonne partie du catalogue d’ECM,
Allez, je relis une dernière fois en écoutant Keith Jarrett et
son concert de Cologne.
Dominique
Mon année scolaire 1982-1983 (pour ne pas nous rajeunir !) fut inoubliable… J’étais en rhéto et mon professeur de
français était Monsieur Vanlathem.
•d’une assiette «caviar et vodka» que nous avait réservée la patronne
du Flash, et encore de sa recette de choux farcis à la polonaise,
Je me souviens évidemment de ses cours très intéressants
mais aussi de soirées au théâtre. Deux pièces m’ont particulièrement marquées car elles sortaient vraiment de l’ordinaire. Il s’agissait de Fin de partie de Samuel Beckett au
théâtre Varia où la scène avait été inondée. La seconde, Un
certain Plume d’Henri Michaux au théâtre de Poche était
un one man show mémorable (je m’en souviens comme si
c’était avant-hier) avec une personnalité qui n’était pas encore aussi connue qu’aujourd’hui ; il s’agissait de Philippe
Geluck. Après ces sorties, nous allions boire un verre ; moments agréables où nous échangions nos impressions sur
ce que nous venions de vivre.
•d’une expo-photo sur les rénovations urbaines dans Saint-Gilles, et
des virages colorés réalisés sans l’aide de Photoshop et des ?spécialistes’ en tout genre,
Je me souviens aussi de lectures qui m’ont marquée ; entre
autre un recueil de nouvelles de Jorge Luis Borges (L’Aleph,
je pense)…
•des concerts de Johnny Clegg, à Bruxelles ou Ostende,
Quelques années plus tard, nous sommes devenus collègues et c’est en tant que tel que j’ai pu profiter de visites
d’expositions, de rencontres avec des reporters-photographes et autres... Tu as toujours su organiser des activités
passionnantes et j’espère que la majorité de nos étudiants
ont conscience de la chance que tu leur as donné de vivre
ces expériences.
•d’une lecture publique de versets que certains trouvaient décidément si sataniques qu’ils voulaient en interdire la présentation et
condamnèrent son auteur à mort,
•des Exercices de style de Raymond Queneau, que nous avons joués
dans la cour de l’école dans une mise en scène de Jean-Marie,
•de la dernière représentation, jouée au Flash, café trop tôt disparu,
debout sur les chaises ou les tables, avant de terminer la soirée
dans une fête épique,
•du premier départ de Jean-Marie vers la FEF, alors qu’ailleurs s’écrivaient les tant attendus Statut de l’Enseignement Libre, contrats
types et Règlement de travail cadre,
•d’un autre départ vers le cabinet de Jean-Marc Nollet,
•de son retour à l’Inraci avec un cours en béton, refait à neuf, parce
Jean-Marie ne fait rien à moitié, même si aujourd’hui il n’exerce plus
qu’à mi-temps,
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•de tous ces étudiants qui ont eu la chance de l’avoir
comme enseignant et qui, je pense, ont eux aussi des
tonnes de souvenirs.
Merci Jean-Marie pour tous ces bons moments ! ! !
Anne Vannieuwenhoven
JEAN-MARIE
Mon début de carrière fut, à de nombreuses reprises, le
théâtre de situations inédites, parfois surprenantes voire
loufoques mais surtout enrichissantes. Aussi quand M. Vanlathem me proposa de le remplacer pour une courte période, je pris le « projet » à bras le corps.
Puisque l’occasion se présentait, je décidai d’emblée de
pratiquer à nouveau ma principale occupation des années
précédentes, à savoir user mes fonds de culottes sur les
bancs d’école. Assis au fond de la classe, syllabus et stylo
parés, alors que j’étais venu dans l’intention de m’imprégner de sa méthode qu’elle ne fut pas ma surprise de recevoir une véritable claque et un cours magistral (dans le
fond non dans la forme) sur Madame Bovary de Flaubert :
historique, analyse lexicale, stylistique et anecdotique, tout
y était passé…
Une fois remis de cette expérience, je m’attaquai aux textes
du syllabus que j’allais dispenser. Deuxième taloche. La plupart des choses que j’avais pu étudier à l’Université ne me
furent pas d’une grande utilité. Aussi me fallut-il lire, compulser, analyser, étudier bien des sujets, des textes et des
images qui faisaient défaut à ma culture.
M. Vanlathem m’appris donc, comme d’autres collègues
ont pu le faire également, que ma formation et mes cours
ne seraient jamais tout à fait terminés afin d’atteindre, un
jour, je l’espère, un tel niveau d’excellence.
Dieu F.
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OÙ MANGER LE MIDI
AUX ABORDS DE L’INRACI ?
Photo : Ludovic Stelmaszewski.
Trouver quelque chose à manger bon et pas trop cher ? C’est un peu
souvent la galère .
J’ai eu l’occasion de tester lors de ces dernières années plusieurs endroits où se ravitailler. Voici une sélection :
1.La cafétéria Inracienne.
Depuis l’année dernière, un réfectoire est présent au sein de l’école.
Fini le temps où l’on mangeait dans le froid et sous la pluie, en plein
hiver. Enfin…tant qu’il y a de la place. Le réfectoire est souvent bondé
quand il fait froid ; pas évident de trouver une chaise. Qu’à cela ne
tienne, on peut toujours s’acheter un sandwich au prix raisonnable
de 2,20€. Repas plus ou moins équilibré, en effet, il contient des féculents, des légumes et de la viande ou du poisson. Les sandwiches
c’est bien beau, mais même avec des choix variés, on s’en lasse vite.
Alors, il y a une alternative…
2.La roulotte aux Beckers de la place Albert
Ah, les Sandwiches Beckers ! Un hamburger sur son lit de sauce auquel s’ajoutent deux tranches de fromage dans un bout de baguette.
Si chauds, si bons, si gras ! Ils sont certes moins sains que les sandwiches traditionnels, mais tellement plus nourrissants ! De plus, les
possibilités semblent infinies. On choisit la sauce, si le cœur nous en
dit, on peut ajouter des oignons, frits ou cuits, des légumes ou d’autres
viandes selon notre bon vouloir ! Le seul problème, c’est que ça reste
plutôt gras. Si on fait attention à sa ligne (ou à sa santé), ça doit rester
occasionnel.
3.La cafétéria de l’HELB
Cette cafét, c’est comme la nôtre… En mieux ! Il y a plus de choix dans
les sandwiches, prix moins élevé (2€ le sandwich). Mais on y trouve
aussi des pâtes. Pour 3€ , on repart avec une boite de pâtes de la
taille d’un pot de glace. La quantité est tellement généreuse que la
plupart du temps j’ai du mal à les finir. Trois choix possibles en ce
qui les concerne : pâtes au saumon, pâtes jambon/fromage et pâtes
sauce bolognaise (personnellement, je conseille les bolo. Les sauces
des autres pâtes sont un peu écœurantes).En ce qui concerne l’espace, il y en a beaucoup plus. Aussi, les fenêtres nous offrent une vue
imprenable sur la place Albert.
4. Le BAM
Pour moi, le BAM est l’endroit où l’on mange le mieux dans le quartier !
Plats variés et délicieux, allant des bagels aux plats complets en passant par les paninis, les pâtes et autres salades ! Il y a également des
desserts de toutes les sortes : salades de fruits, mousse au chocolat,
cookies, gâteaux… La liste est longue. Les patrons sont vraiment sympathiques et le coin où l’on peut manger est sobre mais chaleureux. Il
y a aussi un espace « terrasse » pour les jours de beau temps. Le seul
inconvénient, c’est le prix. Pas si cher que ça, mais trop cher pour la
petite quantité de nourriture que l’on a en échange (heureusement
que la qualité rattrape cela). J’en repars souvent en ayant encore faim,
mais je dois avouer que je mange comme un ogre.
Finalement, je dirais que peu importe vos exigences, si vous voulez
être satisfaits gustativement et rassasiés sans vous ruiner, le mieux
reste d’amener vos petits plats préparés la veille.
Lou Boulanger 5D
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29
En approchant de la fin de l’année tu n’as plus aucune inspiration pour
Photo : Julien Lambotte.
faire tes thèmes photos et tes clichés personnels ? Pas de problême.
Cela arrive à tout le monde à un moment ou un autre. L’angoisse de
la page blanche existe aussi en photographie. Alors que faire quand
l’inspiration n’est plus au rendez-vous ? Cet article, je l’espère, te permettra de retrouver l’étincelle qui t’avait quitté.
Voici quelques trucs pour raviver ta créativité :
1. Sortir de chez toi
Les idées suintent de partout alors prend l’initiative de toujours te
mettre à jour niveau évènements artistiques dans ta ville. Les évènements sympas sont partout alors aucune excuse pour ne pas y aller ?
Petites listes d’évènements temporaires ou non dans les prochains
mois :
•
Tauba Auerbach: Tetrachromat, Wiels - Contemporary Art Centreavenue Van Volxem 354, 1190 Forest (art contemporain)
•
Brussels Short Film Festival 2013, Cinéma Vendôme, BOZAR,
Flagey Ixelles (cinéma)
•
Les nuits Botanique (musique)
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Le Nocif’Art de Gothlieb Tjiackk, Siège du Crédit Agricole-Galerie
Dupuis 251, bld Sylvain Dupuis, 1070 Anderlecht (photo)
Pour plus d’infos : agenda.be /quefaire.be
2. Voir ce que font les autres
Si tu n’as plus d’inspiration, il y aura toujours un autre photographe
qui en aura. Mais attention, hors de question de copier le travail des
autres, c’est de la triche.
Flickr, Tumblr, Blogspot sont des mines à images. Si tu veux produire
de belles images, il est indispensable de visionner des milliers voire
des millions d’images.
3. Feuilleter à l’infini
Quel que soit l’endroit où tu te trouves, profite de l’opportunité qui t’est
donnée pour collecter un maximum d’images mises à ta disposition.
L’inspiration vient avec le temps. La patience est un des atouts principaux pour avoir de nouvelles révélations visuelles.
4. Petits trucs à la portée de tous
Tu n’as donc plus aucune excuse pour baisser les bras face à ton
manque d’inspiration car, même en cours de TP, des dizaines de magazines spécialisés sont à ta disposition gratuitement !
Je te propose aussi de visionner les travaux de ces génies de l’image :
Eddie Adams, Jean-Michel Basquiat, Liu Bolin, Mohamed Bourouissa,
John Bulmer, Dal“, Théo Gossellin, Jonathan Hobin, JR, Annie Leibovitz, James Nachtwey, Martin Parr, Mathilde Troussard.
Justine Devaux
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Photo : Karolina Okrasa
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