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Concert
Vinci
Très souvent,
il pense à elle…
Bruel chante Barbara
Patrick Bruel a mis trente ans
à approcher Barbara et presque autant
à oser reprendre ses chansons.
Il lui rendra hommage « avec force et tendresse »,
le 7 avril au Vinci, sur la dernière scène
où Barbara a chanté.
© Photo Thierry Rajic
Quand on est un admirateur
lambda de Barbara,
on passe ses disques
en boucle et on se contente
généralement d’entonner
L’aigle noir sous la douche.
Mais quand on s’appelle
Patrick Bruel, que l’on voue
une véritable dévotion
à la longue dame brune,
on reprend ses chansons,
dans un album, d’abord,
sur scène, ensuite.
C’est ce qui conduira Bruel
sur celle du Vinci le 7 avril
pour un spectacle
sous-titré « Très souvent,
je pense à vous… ». La formule
est de Barbara elle-même,
reprise d’un message envoyé
(par fax, elle adorait ça)
à Bruel. Non que l’interprète
de Casser la voix ait été
un proche de la chanteuse.
S’il fut son intime, c’est
par le biais d’une passion
contractée en famille
dans son enfance. Passion
qui le conduisit à assister
à presque tous ses spectacles,
sans jamais oser l’approcher.
C’est Barbara qui le fera venir
dans sa loge, un soir de 1990,
à Mogador : « Je trouvais ça
risqué, je l’aimais tellement
que j’avais peur d’être déçu. […]
J’entre dans la loge de Barbara
et elle me dit : " Enfin,
vous ne pouviez pas me fuir
indéfiniment ! " » (L’Obs).
La passion de Bruel pour Barbara
le conduira sur la scène du Vinci
où la chanteuse fit ses adieux en 1994.
Le journal - Tours événements
de son idole. Il sait
qu’on ne touche pas à Barbara :
« Moi aussi, je préfère
l’original. […] J’ai beaucoup
de mal à envisager d’entendre
Barbara chantée
par quelqu’un d’autre.
Mais le principe d’une œuvre,
c’est de pouvoir être
interprétée par d’autres
artistes. » (Le Point)
Bruel prend avec lui Roland
Romanelli, l’accompagnateur
de Barbara, teste les titres
(« Je me suis rapproché
délicatement des chansons,
pour voir si elle voulait bien
de moi. ») et se lance.
Fidèle, la plupart du temps,
osant parfois une adaptation,
il ne trahit jamais.
Ce que ne sait peut-être pas
Patrick Bruel, c’est que le Vinci
est la dernière scène qui vit
Barbara en 1994 avant qu’elle
ne se retire définitivement.
Une raison de plus pour
que le public tourangeau
reprenne à son compte
la phrase (complète, cette fois)
du fax envoyé par la chanteuse
à son jeune admirateur :
« Très souvent, je pense à vous,
avec force et tendresse. »
Jeudi 7 avril à 20 h
Vinci :
la dernière scène
de Barbara
Auditorium
François 1er
Vinci Tours
Coup de foudre, amitié,
correspondance. Cette fois
Bruel est entré dans le cercle.
Mais de là à reprendre
ses chansons, il y a un grand
pas, presque aussi long
que celui qui l’a conduit auprès
Prix des places :
39, 49 et 65 €
Billetterie sur
www.tours-evenements.com
et dans les points
de vente habituels.
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