Victime d`un placement à la Caisse d`Epargne

Transcription

1,30 € -Numéro 720
l’affranchi
de Chaumont
Hebdomadaire d’informations locales.
14 e année .
Vendredi 22 février 2008 - 25, rue Croix-Percée - tél : 03 25 01 59 35 - fax : 03 25 01 59 36
Victime d’un placement
à la Caisse d’Epargne
En lui prêtant de l’argent pour
qu’il fasse un placement censé lui
rapporter gros (il devait doubler la
mise), la Caisse d’Epargne de
Chaumont a fait perdre à l’un de
ses clients beaucoup d’argent : environ 25 000 euros en six ans.
Et il n’est pas un cas isolé. Page 5.
Municipales : les meilleurs
selon Luc Chatel
Luc Chatel avait annoncé qu’il
prendrait les «meilleurs» pour
faire sa liste. On remarque en tout
cas qu’il y a moins de notables que
prévu et que l’ouverture se fait en
direction du social et des quartiers. Page 9.
A lire aussi, en page 2 : qui devrait
être adjoint en cas de victoire de
Luc Chatel.
Histoire d’eau : Gillancourt
condamnée... et soulagée
Après 25 ans de bagarres juridiques, la commune de
Gillancourt (canton de
Juzennecourt, 130 habitants) vient
d’être condamnée à indemniser un
agriculteur exproprié à hauteur de
SA.
MICHEL
BAZIN
240 000 euros. Mais le maire se dit
soulagé, car c’est l’assurance qui
devrait payer. Reste encore à
«continuer le combat pour les ressources en eau»...
Page 6.
Jusqu’au 28 février
Jeudi soir, la dernière
séance de la communauté
de communes du Pays
chaumontais a permis à
Jean-Claude Daniel de
brosser un tableau très optimiste de la zone économique de référence de la
Croix Coquillon. Page 7.
Cantonales
50 candidats
seulement...
Les élections cantonales
ne mobilisent guère cette
année. Les femmes sont
quasiment absentes. Et la
gauche est sous-représentée. Non candidat à
Andelot, Gilles
Desnouveaux pousse un
coup de gueule. Page 8.
Volley
Et si on se
mettait à
jouer?
Réflexions sur un état
d’esprit désabusé et
récurrent au CVB.
Page 11.
Théâtre
Retour sur les
«bienfaits» de
la colonisation
En résidence à Chaumont,
le metteur en scène JeanMarie Lejude a demandé à
Maïssa Bey de lui écrire un
texte sur les «bienfaits»
de la colonisation. Il en a
fait un spectacle qui sera
présenté les 27 et 28 février. Page 12.
Capital reprise de 1000€* sur la Swift
Av. de la République
CHAUMONT
03 25 01 44 67
Pays
chaumontais
Gonflé à bloc
avec Plein Est
* voir conditions en concession.
2 TRIBUNE
L’affranchi de Chaumont
COUDÉES FRANCHES
LIBRE EXPRESSION
Quelle municipalité
si Luc Chatel gagne ?
L
ors de la présentation
de sa liste, Luc Chatel
a précisé, comme
Lionel Blondelle l’avait fait
avant lui, que l’ordre d’apparition des noms n’augurait pas des postes qui
seront distribués en cas de
victoire. Autrement dit : si
le premier sera bien maire,
les dix suivants ne seront
pas forcément adjoints.
Le seul qui annonce la couleur dans ces élections est
donc Philippe Debref. Mais
il n’est pas a priori le mieux
placé pour l’emporter.
Lionel Blondelle a aussi
l’excuse de n’être pas favori.
Il explique qu’il n’a pas
voulu exclure l’hypothèse
selon laquelle il pourrait ne
pas gagner. Ainsi, il a placé
en avant ceux de ses colistiers qui souhaiteraient siéger dans l’opposition en cas
de défaite, afin de préparer
l’avenir.
En cas de victoire de la
gauche, il faudrait donc plutôt chercher les 10 adjoints
dans les 13 ou 14 premiers
de la liste.
Luc Chatel ayant le plus de
chances de gagner, il nous
paraît important de chercher à savoir qui s’apprête à
gouverner la ville. Et ça l’est
d’autant plus que, si le
maire reste ministre, il sera
souvent absent en semaine.
Cependant, il se refuse à
dire quoi que ce soit avant
les élections.
Alors nous nous lançons
dans un petit exercice de
prospective politique. A l’aide de vraies informations,
qui restent malheureusement partielles, et de
déduction, nous allons tenter de définir l’équipe qu’a
prévue Luc Chatel.
Moins d’adjoints
et un cabinet
Tout d’abord, nous mettrons Gérard Groslambert
en premier adjoint. Ce
point-là ne nous semble pas
pouvoir être remis en cause.
Puis nous voyons Elisabeth
Allaire en deuxième adjointe. En tout cas, elle est partie pour s’occuper des
affaires économiques qui
sont la priorité de la liste.
Didier Cognon se verra forcément confier le social.
Réunion de la Ligue
des droits de l’homme
La section locale de la Ligue
des droits de l’homme se
réunira le mardi 26 février,
à partir de 17 heures, dans
les locaux du FJT, rue de
Carcassonne. A l’ordre du
jour : «l’angoisse des
demandeurs d’asile, actifs,
parfaitement intégrés mais
menacés d’expulsion ; discussion sur l’inquiétude de
la population devant de
nombreuses actions et décisions gouvernementales ou
présidentielles qui peuvent
sembler être opposés à l’esprit même de notre
République ; préparation du
programme de notre section pour le mois de mars :
l’organisation du 4, la participation au Forum de l’égalité, l’accueil de notre viceprésidente
Dominique
Noguères le jeudi 20 à l’espace rencontre du Cavalier ;
question diverses».
L’information légale
sur les entreprises sur votre Minitel
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* 0,015 Euro
puis 1,395 Euro la minute
Céline Vancraeyneste aura à
suivre la jeunesse et les
affaires scolaires. Gérard
Bocquillon pourrait se voir
confier l’urbanisme. Et
Christine Guillemy aurait
plutôt la charge de l’environnement et du développement durable.
Mais nous ne voyons pas qui
pourrait s’occuper du sport
et de la culture.
Peut être aussi ne faut-il pas
en chercher beaucoup plus,
Luc Chatel ayant laissé
entendre qu’il n’utiliserait
pas forcément les 10 postes
auxquels il a droit.
Ce qui, du coup, lui permettrait de financer un cabinet
du maire.
Il est fort probable qu’à la
manière de Cyril de Rouvre,
étant souvent absent, il souhaite rester en prise directe
avec des représentants sur
place. Et ça lui permettrait
aussi de confier des responsabilités à des fidèles qui
n’ont pas trouvé place sur la
liste. On pense par exemple
à des personnes comme
Eric François ou Bruno
Caille...
Voilà une base qui nous
paraît assez proche de ce
qu’on apprendra dans
quelques semaines, si Luc
Chatel obtient la majorité.
L.T.
Couples interdits
Si Vincent Vigneron ne figure pas sur la liste de
Luc Chatel, c’est parce que sa compagne,
Catherine Pazdzior, y est déjà. C’est l’explication que donne la tête de liste.
Ça vaut donc aussi pour Isabelle Groslambert.
Mais Luc Chatel précise qu’elle s’est retirée
d’elle-même. A l’instar de Daniel Manchin et de
Gilbert Gleyot, elle a travaillé sur le projet de
manière désintéressée, demandant à ne pas
être inscrite sur la liste. Heureusement, car si
elle avait voulu rester, il aurait fallu choisir entre
elle et son mari.
Cette disposition anti-couples peut certainement s’expliquer. Mais elle risque de mener
loin.
Si la liste arrive au pouvoir, Luc Chatel va-t-il
s’astreindre, en plus de toutes ses obligations,
à surveiller ses colistiers pour s’assurer que
des rapprochements ne s'opéreront pas en
cours de mandat ? On le plaint d’avance...
Debref a la plus jeune
Les listes étant toutes connues, nous nous
sommes amusés à calculer les moyennes d’âge.
Et, surprise, celles de Luc Chatel et de Lionel
Blondelle sont à égalité. Elles atteignent 47 ans.
En revanche, celle de Philippe Debref, qui a
pourtant la plus grande amplitude (entre 18 et
71 ans), ne dépasse pas la moyenne de 39 ans.
La colère de la MJC
L’un des membres de la liste de Luc Chatel
(Jean-Charles Berthier, le 15e) a été présenté,
entre autres, comme animateur à la Maison des
Jeunes et de la Culture.
La réaction de la MJC ne s’est pas faite
attendre. Rappelant que l’intéressé était un
intervenant bénévole, elle a fait savoir qu’elle ne
souhaitait pas que son nom soit associé à celui
d’un candidat, quelle que soit sa liste. Elle est
même allée jusqu’à parler d’utilisation frauduleuse...
En tout cas, elle a affirmé que jusqu’ici personne, sur une liste électorale, ne s’était permis de
se prévaloir d’une association.
L.T.
ETAT CIVIL
NAISSANCES
13.02. Jade, de MarieChristine Soreira, ouvrière,
domiciliée à Biesles, lotissement de l’Essart.
13.02. Valentin Raphaël, de
Pierre-Yves Le Viavant,
militaire, et de Elvire
Feisthaueur, sans profession, son épouse, domiciliés
à Chaumont, 39 rue des
fauvettes.
13.02. Jessy Bernard Jacky,
de
Alexandre
Lagney,
ouvrier, et de Lynda Garro,
assistante
maternelle,
domiciliés à Chaumont, 16
rue de Châteauvillain.
15.02. Mathis
Jacky
Christian, de Thomas
Cornevin, agent à la SNCF,
et de Aurélie Lair, infirmière, domiciliés à Chaumont,
3 rue Youri-Gagarine.
16.02. Ywen Mamar Pierre,
de Mohamed Mahdjoub,
superviseur sûreté, et de
Magalie Descharmes, vendeuse,
domiciliés
à
Chaumont,
14/31 rue
Lavoisier.
17.02. Victor Christophe
Louis,
de
Christophe
Nicolo, viticulteur, et de
Claire Antoine, préparatrice
en pharmacie, domiciliés à
Colombé-le-Sec (Aube).
18.02. Léa
Kayla,
de
Abderrahmane Bourennani,
sans profession, et de Dalila
Dial, sans profession, son
épouse,
domiciliés
à
Chaumont, 6 rue Anatole
France.
18.02. Mathéo David, de
Laétitia Goujard, serveuse,
domiciliés à Chaumont,
7/01 rue Blaise-Pascal.
PUBLICATIONS
DE MARIAGES
Bruno Biscay, gendarme,
domicilié à Chaumont, 88
avenue de la République, et
Fatma Durmus, serveuse.
Yves Tourreau, étudiant,
domicilié à Bruxelles, 4 rue
Emile Bouilliot, et Anaïs
Simonnet, assistante juridique,
domiciliée
à
Chaumont, 381 village
Pershing.
ACTUALITE 3
Le petit journal de la semaine
VENDREDI. Lu dans le
Journal de la HauteMarne une interview du
conseiller municipal
délégué à la culture,
Frédéric Castel, qui a
décidé de ne pas se
représenter aux municipales. Après avoir réglé
ses comptes avec «certaines personnes de la
MJC», l’élu esquisse
une autocritique : «Au
fil du temps, je me suis
coupé de mes préoccupations de base. A
force de serrer la main
à des patrons, on
oublie qu’ils sont souvent les ennemis des
citoyens».
En voilà un qui ne va
pas se faire que des
amis…
VENDREDI. Lors de sa
déclaration de candidature, en octobre dernier, Luc Chatel avait
exclu d’abandonner
une quelconque fonction en cas d’élection à
la mairie de Chaumont.
Fonction nationale,
bien sûr, mais aussi
fonction régionale. Il
avait d’ailleurs expliqué
qu’il était bon qu’un
maire soit aussi élu à la
Région.
Interrogé ce jour par
France 3 sur le cumul
des mandats, le
ministre-candidat n’est
plus aussi catégorique : «Je verrai avec
le groupe UMP au
Conseil régional où je
serai le plus utile, mais
laissons d’abord parler
les électeurs», répondil.
Voilà qui va encore
donner du crédit à la
rumeur selon laquelle il
pourrait, le moment
venu, laisser sa place
de conseiller régional à
Christine Guillemy.
Mais on n’ose le croire.
SAMEDI. Débat sur
France 3 entre l’UMP
Bruno Sido, président
du Conseil général, et
le PS Denis Maillot,
conseiller général d’opposition. On sent que
les deux hommes ont
beaucoup de respect
l’un pour l’autre, même
s’ils ne sont pas d’accord sur tout.
D’ailleurs, Denis Maillot
précise : «Je suis plus
souvent en désaccord
avec le sénateur Sido
qu’avec le président du
Conseil général».
Pour changer quand
même un peu les
choses, il suggère de
modifier le mode
d’élection des
conseillers généraux et
de les élire à l’échelon
du département et non
plus des cantons.
Selon lui, le système
actuel «pousse à faire
de l’électoralisme et à
travailler pour le canton
plutôt que pour le
département».
Bruno Sido n’est pas
convaincu : «S’il y avait
une élection par liste,
cela politiserait la
donne».
Et tout le monde sait
que le Conseil général,
dont la majorité de droite et de centre droit ne
risque pas de changer
de sitôt, compte tenu
justement du mode
d’élection, se refuse à
toute politisation…
moins maladroit. Et dire
que le document a,
paraît-il été réalisé par
des spécialistes en
communication...
SAMEDI. Peu de temps
après, des amis de Luc
Chatel nous signalent
qu’il y a aussi une faute
en première page du
tract de Lionel
Blondelle. On peut lire
en effet : «Nos
réponses deviendrons
progressivement les
meilleures...».
Il y a bien une faute de
conjugaison. Mais nous
n’accorderons cependant pas le match nul.
La compréhension du
texte n’étant pas vraiment affectée...
caserne. L’homme
répond que, du point de
vue des temps d’interventions, le projet
d’installation sur le site
Plein’Est (à la CroixCoquillon) est assez
peu satisfaisant.
Luc Chatel précise que
le coup n’est pas parti
et que, même s’il y a
urgence, il faut réfléchir
pour «éviter de faire
une bêtise».
On comprend que si la
liste est élue, la caserne n’ira pas à Plein’Est.
Luc Chatel trouvera un
autre endroit et compte
bien pour cela bénéficier de conseils avertis...
«Quand on habite au
centre-ville, ce n’est
pas si facile. Pour
décharger les packs
d’eau, par exemple, on
ne peut pas se garer à
des kilomètres. Mais au
moindre truc, on est
verbalisés. Je suis
dégoûtée. C’est du racket !».
Avis aux policiers qui
sont passés par là...
JEUDI. En prenant sur
sa liste un militaire,
Philippe Debref a provoqué un vif émoi au
sein du 61e RA.
Il est vrai que, selon le
Code électoral, les
fonctions de militaire
sont incompatibles
avec celles de
conseiller municipal.
Mais le militaire n’est
pas pour autant inéligible. Il a bien le droit
d’être candidat.
Simplement, s’il est élu,
il dispose d’un délai de
10 jours pour opter
entre l’acceptation de
son mandat et la
conservation de son
emploi.
En l’espèce, Cyril
Joffroy, puisqu’il s’agit
de lui, figure sur la liste
de Philippe Debref en
27e position.
A moins que la liste
fasse un score vraiment énorme, il est
donc peu probable qu’il
ait à choisir quoi que
ce soit...
MERCREDI. Appel
d’une habitante de la
rue du vinaigrier, qui
DIMANCHE. Temps
superbe et belle affiche n’en peut plus d’être
verbalisée. «Ce matin,
au stade GeorgesDodin. Mais les specta- j’ai garé ma voiture sur
le trottoir devant chez
teurs ne sont pas vraimoi, le temps d’aller
ment au rendez-vous.
Ça n’empêchera pas les chercher des médicaments que j’avais
Chaumontais de rester
oubliés», nous
invaincus. Ils auront
explique-t-elle. «Ça n’a
cependant beaucoup
duré que quelques
souffert, face au club
minutes. Eh bien, cela a
qui dispose du plus
SAMEDI. Distribution
suffi pour que l’on me
de tracts devant le mar- gros budget.
mette un PV de 35
A force de recruter
ché. Les candidats de
euros. A 8 h 10 du
depuis le début de la
la droite et de la
matin, je pense que je
saison, Reims-Saintegauche font connaître
ne gênais pas grand
Anne finit pas avoir la
leurs programmes.
meilleure équipe de DH. monde.»
L’imprimé de Luc
Notre lectrice est d’auMais le ChaumontChatel compte moins
tant plus remontée que
Football-Club, un peu
de pages et moins de
ce n’est pas la première
débordé, parviendra à
texte. Plus aéré, agrécontenir les assauts de fois que ça lui arrive.
menté de nombreuses
l’adversaire et à
images, il est celui
conserver le match nul.
qu’on regarde le plus
Il aurait même pu
facilement. Mais d’emgagner si le penalty tiré
blée, les deux prepar Pierrat en toute fin
mières phrases de la
En vous abonnant, vous pouvez aussi
de match n’avait été
première page laissent
obtenir les dix derniers numéros.
arrêté par le gardien
perplexe : «Et si
Je désire recevoir L'affranchi :
adverse. Mais ça aurait
Chaumont bougeait ?
Vous êtes-vous, comme été presque injuste
❐ Le vendredi après-midi (Chaumont uniquement)
pour Sainte-Anne au vu
moi, interrogés sur
❐ Le samedi matin
de la physionomie de la
l’avenir de notre ville,
partie.
impuissant de consta❐ Pour 3 mois …....17 €
Du coup, le CFC
ter son déclin ?».
❐ Pour 6 mois …....30 €
Alors là, on s’interroge conserve son avance.
❐ Pour un an ……. 58 €
effectivement. Que veut S’il continue son sans
faute, il peut prétendre
dire l’expression
❐ Je désire aussi recevoir les dix derniers numéros
«impuissant de consta- accéder au championter...» ? Veut-il dire que nat de CFA2 cette
NOM ...............................................................................
année.
nous sommes dans
PRENOM ........................................................................
l’impossibilité de
MARDI. Présentation de
constater le déclin, ou
ADRESSE .........................................
la liste de Luc Chatel.
bien que nous nous
..........................................................................................
Un pompier se trouve
sentons (lui et nous)
Retournez votre règlement à l'ordre de L'affranchi,
impuissants en consta- en bonne position
(11e). C’est l’occasion
tant le déclin ?
25 rue Croix-Percée 52000 Chaumont.
d’évoquer la future
Voilà qui est pour le
Abonnez-vous !
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Les options d’achat indiquées si dessus peuvent être soldée par la reprise du véhicule diminué des éventuels frais de remise à l’état standard et des kilomètres supplémentaires. Photos non contractuelles.
ACTUALITE 5
Victime d’un «placement»
à la Caisse d’Epargne
En lui prêtant de l’argent pour qu’il fasse un placement censé lui
rapporter gros, la Caisse d’Epargne de Chaumont a fait perdre à
l’un de ses clients beaucoup d’argent. Et il n’est pas un cas isolé.
C
’est l’histoire d’un
Chaumontais à qui la
Caisse d’Epargne a
joué un mauvais tour.
Début 2002, «l’Ecureuil»
vante à Claude Rollée les
vertus d’un fonds commun
de placement, baptisé
Doubl’Ô Monde 2 et constitué d’un panier d’actions
(«12 grandes valeurs mondiales de la Bourse»).
«Doublez votre capital en
toute sérénité», annonce la
plaquette publicitaire qui
lui est remise. Avec juste au
dessous, en toute petites
lettres, lisibles avec une
loupe : «Sous réserve des
conditions indiquées dans la
notice COB, disponible dans
votre
agence
Caisse
d’Epargne».
Dans cette même plaquette,
on peut lire «Vous doublez
votre capital sans limite de
performance» et «Votre
capital initial est garanti».
Ce qui peut paraître contradictoire...
«Avec Doubl’Ô Monde, vous
êtes assuré de faire un placement
performant»,
annonce encore la plaquette
publicitaire. «Quelle que
soit l’évolution du panier
d’actions, Doubl’Ô Monde
vous garantit la meilleure
rémunération entre le doublement de votre capital et
100% de l’évolution du
panier des 12 valeurs sélectionnées». A une condition,
cependant : «si aucune
d’entre elles n’a enregistré
une baisse de 40% ou plus
par rapport à sa valeur initiale, lors des dates d’arrêté
de chacun des 8 derniers
trimestres».
«Pas besoin de nous
donner votre argent,
on vous en prête»
Ce n’est pas bien clair. Mais
Claude Rollée a confiance
en son banquier, censé être
le spécialiste de l’épargne.
Et il est d’autant plus enclin
à signer que la Caisse
d’Epargne lui dit : «Pas
besoin de nous donner votre
argent, on vous en prête».
Résultat : la banque lui
accorde un prêt de 30 200
euros et un autre de 31 000
euros, pour une durée de six
ans. Chaque mois, il va
payer des intérêts, correspondant en quelque sorte à
la mise à disposition de cet
argent. Et il ne remboursera véritablement le capital
qu’à la dernière mensualité.
Mais comme ce capital est
censé doubler, ça ne doit
pas poser de problème.
Sauf que dernièrement, à
l’approche de l’échéance de
son placement, la Caisse
d’Epargne a envoyé un
courrier à Claude Rollée lui
annonçant : «Depuis 2002,
l’évolution des 12 actions
du panier, qui déterminent
la performance du Fonds, a
été similaire à celle des
marchés. Ainsi une valeur
du panier (Ford) a enregistré une baisse supérieure à
40% par rapport à son cours
d’origine le 6 mai 2006».
En réalité, non seulement le
capital n’a pas doublé, mais
il a fondu. Toutefois, même
s’il a de quoi être profondément déçu, le client ne doit
pas s’affoler : «Votre capital
initial est garanti à 100%»,
lui rappelle la Caisse
d’Epargne. Hors commission de souscription...
25 000 euros d’intérêts
payés pour rien
Si l’on tient également
compte de l’inflation sur six
ans, le préjudice financier
est déjà réel. Mais le cas de
Claude Rollée est encore
plus terrible puisqu’il ne
disposait pas de «capital ini-
«Ce ne sont pas les souscripteurs
qui ont joué en Bourse»
S
ur les forums d’internet, on trouve de nombreux messages de
porteurs de Doubl’Ô Monde
désespérés ou en colère.
Certains intervenants leur
répondent qu’après tout ils
ont joué en Bourse et qu’ils
doivent en assumer les
risques. «Ce ne sont pas les
souscripteurs mais la Caisse
d’Epargne qui a joué en
Bourse», tient à préciser un
avocat en retraite. «Je souligne que c’est elle qui a
choisi les 12 actions du
panier, sans qu’on ait notre
mot à dire ; que c’est elle
qui a eu la maîtrise absolue
de sa gestion. Les souscripteurs n’avaient aucunement
la possibilité de modifier le
contenu de ce panier, ni la
liberté de vendre ou d’acheter, leur investissement
étant en outre bloqué pour
six ans, toute demande de
liquidation anticipée étant
assortie
d’importantes
pénalités.
«Par ailleurs; il est extraordinaire que des professionnels de la finance aient
choisi l’action Ford, alors
qu’il est de notoriété
publique que l’industrie
automobile américaine, et
Ford
en
particulier,
connaissent une grave crise
depuis des années. J’en arrive à me poser cette question
: le choix d’une action
«pourrie» n’est-il pas volontaire de la part de la Caisse
d’Epargne afin de lui permettre de faire jouer la
clause de la baisse de plus
de 40% pour échapper à ses
engagements, même si les
autres actions ont connu
des augmentations ?»
tial» et qu’il a donc payé des
intérêts pendant six ans
pour rien. Il a fait ses calculs : cette formidable opération, qui devait lui rapporter 60 000 euros, lui
aura coûté aux alentours de
25 000 euros !
De quoi être énervé et voir
d’un mauvais oeil la proposition qui lui est faite
aujourd’hui de «proroger»
son placement et de le
transformer en un fonds
commun de placement
monétaire. Ce qui, selon
certains banquiers, pourrait
s’apparenter à de la «cavalerie de placement».
«On va étudier les
dossiers sérieusement
au cas par cas»
Contactée par L’affranchi, la
Caisse
d’Epargne
de
Chaumont n’a pas souhaité
répondre. Mais la direction
régionale s’est manifestée
au bout de quelques heures.
«Il y a un souci sur les produits liés aux marchés
financiers», nous a confirmé la directrice commerciale. «Mais tous les investisseurs ont fait des moins
values. Ce n’est pas propre à
la Caisse d’Epargne.»
La directrice commerciale a
toutefois prévu de recevoir
personnellement
les
«quelques cas particuliers»
comme Claude Rollée qui
ont emprunté pour faire
leur placement. «On va étudier sérieusement les dossiers, au cas par cas», promet-elle. «Je suis ouverte à
la discussion». Mais elle
tient à rappeler que tous ces
clients ont quand même
signé des documents il y a
six ans...
Bref, il ne faut pas trop s’attendre à un miracle. La
Caisse d’Epargne a fait des
déçus sur la France entière.
Sur internet, plusieurs
forums regorgent de messages de clients mécontents. Un collectif de porteurs de Doubl’Ô Monde
s’est même constitué.
Reste que le doublé prêt +
placement semble être une
spécificité locale. «Ceux qui
ont vendu à l’époque ces
produits étaient bien vus de
la direction», se souvient un
ancien employé de la Caisse
d’Epargne. «Beaucoup ont
obtenu des promotions.
Mais depuis, la plupart sont
partis...»
On se demande pourquoi.
Christophe Poirson
COUDÉES FRANCHES
En ordre de Bataille (suite)
Comme prévu, c’est bien le député PS Christian
Bataille qui est le nouveau président du Comité
local d’information et de suivi (CLIS) du laboratoire de Bure. Cet élu du Nord de la France a été
désigné par un arrêté conjoint des présidents
UMP des Conseils généraux de la Meuse et de la
Haute-Marne en date du 6 février. Et comme
prévu, les opposants à l’enfouissement des
déchets radioactifs sont fous de rage.
Rappelant les prises de position de Christian
Bataille au sujet du nucléaire en général et de
l’enfouissement en particulier, le Haut-Marnais
Michel Marie résume : «C’est comme si on nommait Le Pen aux droits de l’homme».
Selon lui, le CLIS serait donc définitivement plombé. A vérifier lors de la prochaine réunion...
6 ACTUALITE
Histoire d’eau : Gillancourt
condamnée… et soulagée
Après 25 ans de bagarres juridiques, la commune de Gillancourt vient
d’être condamnée à indemniser un agriculteur exproprié à hauteur
de 240 000 euros. A priori, c’est l’assurance qui devrait payer.
P
our Julien Merger,
agriculteur retraité,
c’est l’aboutissement
de 25 années de procédures.
Par un arrêt en date du 28
janvier, la Cour d’appel de
Dijon a condamné la commune de Gillancourt à lui
restituer deux parcelles
dont il était privé, à la suite
d’expropriations illégales,
depuis 1982 et 1998, et à
l’indemniser pour perte de
jouissance et perte de
récoltes à un total, intérêts
compris, avoisinant les
240 000 euros. Une somme
colossale pour une commune de la taille de Gillancourt
(130 habitants). «On aurait
été dans une position très
inconfortable pendant au
moins 15 ans», précise le
maire, qui a hérité de l’affaire en 2001, Eric Maldemé.
«Mais on a une chance
exceptionnelle : c’est notre
assurance
–merci
Groupama !- qui prend en
charge l’ensemble des frais
de la procédure.»
Le maire : «C’est un
heureux dénouement»
«Je suis soulagé», ajoute
celui qui n’est pas candidat
à sa succession. «C’est un
heureux dénouement. On
va pouvoir envisager l’avenir avec un peu plus de
sérénité».
Budget de la communauté
le poids lourd des bus
L
a communauté de communes du pays chaumontais
évolue désormais avec un budget de près de 3,5 millions d’euros. Ses charges de personnel commencent
à dépasser 600 000 euros. Accompagnant sa montée en
puissance, ses locaux vont lui coûter assez cher en 2008
(voir page suivante).
Mais le plus gros poste reste celui des transports (les bus)
puisqu’à lui seul il fait à peu près les deux tiers du budget
global. Et le moins drôle c’est que la charge pèse plus lourd
d’année en année.
Lorsque la CCPC a pris la compétence transport, le produit
de la taxe des transports payée par les entreprises et des
billets payés par les voyageurs permettait à peu près
d’équilibrer l’ensemble. Aujourd’hui, le déficit est de
350 000 euros.
Le déficit s’explique à la fois par la baisse des recettes de
taxe de transport (à cause de la disparition de certaines
entreprises) et par l’augmentation des coûts d’exploitation
(prix du carburant et allongement des lignes).
EN BREF
Voyage au Mondial de la maquette
Jacky Rusnov organise un voyage au Mondial de la
maquette et du modèle réduit qui aura lieu au Bourget,
à Paris, le dimanche 30 mars. Un bus de 53 places
partira donc de Chaumont (place de la gare) à 6
heures du matin. Retour prévu aux environs de 21
heures. Prix comprenant le voyage aller-retour et l’entrée au salon : 35 euros par personne.
Inscriptions et renseignements auprès de Jacky
Rusnov 36 cité de la Suize 52000 Chaumont,
tél. 03 25 32 59 47.
L’affaire a commencé en
1980 lorsque la commune a
voulu mettre en place un
périmètre de protection
autour de son point d’alimentation en eau potable.
Dans son rapport de
l’époque, l’hydrogéologue
avait recommandé à la commune d’acquérir une parcelle d’une surface de 16
ares appartenant à Julien
Merger. Mais il invitait aussi
la commune à rechercher
un point d’eau de substitution.
La commune, dont le maire
de
l’époque,
Robert
Marchal, était aussi agriculteur, a voulu aller plus loin,
en faisant porter le périmètre de protection à 1 hectare 88.
La déclaration d’utilité
publique de ce projet a été
prononcée par arrêté préfectoral en 1982. Et la procédure d’expropriation a été
engagée.
Julien Merger a contesté
cette mesure. Et le Conseil
d’Etat lui a donné raison en
1990. Mais la commune a
aussitôt fait passer le périmètre à… 2 hectares 28 !
Il s’en est suivi de nouvelles
actions en justice. Et dans
L’affranchi, en 2001, alors
qu’il s’était un peu perdu
dans les méandres de la justice, l’agriculteur retraité
observait que la qualité de
l’eau ne s’était pas améliorée pour autant. Il se disait
ainsi victime d’un acharnement, tandis que Robert
Marchal voyait en lui un
procédurier.
Julien Merger : «On va
attendre les décisions
du nouveau conseil
municipal»
Finalement, en 2004, Julien
Merger a obtenu gain de
cause devant la cour administrative d’appel de Nancy
et les ordonnances d’expropriation ont été annulées en
2005 pour défaut de base
légale. Mais jusqu’’à présent, la commune continuait de refuser de lui restituer ses parcelles.
Elle va désormais devoir le
faire, sous peine de se faire
expulser.
Evoquant la nécessité d’un
forage de substitution, le
maire actuel souligne aussi
qu’il va falloir «continuer le
combat pour les ressources
en eau».
«Nous sommes toujours sur
les parcelles de M. Merger»,
précise-t-il. «Pour être
serein, il y a 3,74 ares à
acheter. La prochaine
municipalité aura à charge
de négocier ça».
Il faut juste espérer que cela
se passe mieux que les fois
précédentes... De son côté,
Julien Merger ne se dit pas
forcément hostile à l’opération. Mais il fait observer
que certains poussent
actuellement la commune à
se pourvoir en cassation et
il n’est pas convaincu que
l’assurance prenne réellement tout à sa charge. «On
va attendre les décisions du
nouveau conseil municipal», conclut-il, prudent.
L’affaire ne serait-elle pas
définitivement terminée ?
C.P.
Office de tourisme intercommunal
avec quelle taxe de séjour ?
L
a Communauté de
communes du Pays
Chaumontais a décidé
de prendre en charge l’instauration d’un office de tourisme intercommunal. Elle
veut mutualiser les moyens
pour optimiser la promotion de tout le secteur.
D’autant qu’il va y avoir fort
à faire avec l’ouverture prochaine du Mémorial Charles
de Gaulle, et que la ville de
Chaumont entend créer
assez rapidement son
Centre International du
Graphisme.
L’opération doit dépasser
les limites du secteur
actuel, puisque déjà la
Communauté de com-
munes du bassin BologneVignory-Froncles est partie
prenante. La structure qui
se crée reste ouverte à
d’autres communes et communautés de communes.
Pour fonctionner, cet office
de tourisme pourra prélever
une taxe de séjour.
Jeudi soir, la CCPC a été
amenée à voter le montant
cette taxe, sachant que
celle-ci est assez encadrée.
Elle ne peut se situer
qu’entre 0,5 et 1 euro pour
les hôtels, résidences et
meublés de trois étoiles,
entre 0,3 et 0,9 pour les
deux étoiles, etc.
La commission qui avait
étudié la question préconi-
sait un tarif intermédiaire
entre le minimum et le
maximum autorisé. Mais
certains élus, comme M.
Noirot, le maire de
Chamarandes-Choignes
souhaitaient mettre le
maximum d’emblée au prétexte que ça ne change pas
grand chose sur la note présentée par l’hôtelier ou le
loueur, mais que ça apporterait chaque année près de
10 000 euros supplémentaires pour développer le
tourisme local.
Finalement le vote penchera vers la position moyenne,
au prétexte qu’il s’agit déjà
de la ligne suivie par
Langres et Arc-en-Barrois.
ACTUALITE 7
Communauté de communes :
gonflés à bloc avec Plein’Est
La dernière réunion, avant les élections, de la Communauté de communes du Pays Chaumontais a permis à Jean-Claude Daniel de brosser un tableau très optimiste de la zone de la Croix-Coquillon.
A
l’instar de JeanClaude Daniel, de
nombreux
maires
savaient jeudi soir qu’il
assistaient à leur dernière
réunion de la Communauté
de communes du Pays
Chaumontais. Du coup,
l’assemblée a pris un petit
air particulier, un peu
solennel parfois. Les élus se
sont d’ailleurs quittés sur la
promesse qu’ils allaient
œuvrer à l’avenir en faveur
d’un élargissement de l’assemblée. L’idée étant d’arriver à la taille d’une communauté
d’agglomération
comptant au moins 50 000
habitants.
Ce type de structure permet
d’obtenir le double de dotations de l’Etat et offre
l’avantage de disposer de
moyens pour des réalisations nettement plus ambitieuses. On objectera qu’ici,
pour englober 50 000 habitants, il faut couvrir une
zone excessivement large et
que les distances deviennent peu compatibles avec
des grands équipements
communs. Mais jeudi soir,
tout le monde était gonflé à
bloc, tant les bonnes nouvelles avaient l’air de pleu-
voir.
Pour la première fois le président Daniel avait accepté
d’évoquer les projets économiques en cours. Et le
tableau qu’il en a fait pouvait laisser espérer un développement assez spectaculaire. Ce qui est peut-être
un peu exagéré quand
même.
2 hectares
à un promoteur
immobilier
Il faut reconnaître toutefois
que la réunion a débuté sur
du concret : un terrain de 2
hectares a été réservé sur la
zone de référence de la
Croix-Coquillon (Plein’Est
aujourd’hui) à une société
immobilière (First Realty)
qui projette de construire
trois bâtiments industriels
de 2 400 m2. Ce sont des
locaux qu’elle espère bien
louer plus tard à des entreprises. Ça n’apporte pas
pour l’instant les entreprises en question, mais ça
rassure. D’autant que, selon
Jean-Claude Daniel, trois
autres promoteurs frappent
à la porte pour lancer des
opérations du même genre.
Mon de Pra : pas
de nouveau cadeau
L
a société Mon de Pra, qui fabrique des piscines en
coque polyester, va enfin s’installer sur la zone intercommunautaire de l’autoroute. Elle arrive avec les 12
emplois du site provisoire de Droyes et annonce la création
de 5 emplois nouveaux.
L’investissement représente à peu près 1,8 millions d’euros, dont 355 000 euros d’aides publiques. Et l’entreprise
souhaite obtenir une aide supplémentaire de la
Communauté de commune sous la forme d’un rabais de
15 000 euros sur l’achat du terrain.
Mais la délibération ne passe pas. Les élus votent pour l’implantation, mais sans le rabais. Ils expliquent que l’entreprise s’installe avec beaucoup de retard (ils attendent
depuis trois ans). Et ils estiment qu’il ne serait pas juste de
proposer un prix inférieur alors qu’une autre entreprise
s’installe sans rien demander. En fait, ils ne veulent surtout pas créer un précédent.
Le président en a donc profité pour faire le point sur
les demandes qui affluent. Il
en a cité une bonne vingtaine. Mais tout n’est pas à
prendre en considération de
la même manière.
Il a d’abord un peu mélangé
ses casquettes de maire et
de président de communautés de communes. Certaines
opérations
en
cours,
comme l’installation de
PKR dans les locaux de
Capdevielle ne concernent
que Chaumont et viennent
compenser en partie des
défaillances sur la ville.
Il a parlé aussi de demandes
endogènes sur la nouvelle
zone. Il s’agit en fait d’entreprises locales qui veulent
quitter leurs locaux actuels
pour s’installer à la Croix
Coquillon. Ce qui ne change pas grand chose à la
situation économique locale. Sauf qu’on peut estimer
qu’un certain nombre plutôt au centre-ville.
d’entre elles en profiteront Plus intéressant enfin, une
pour se développer.
entreprise de déconstruction d’automobiles souhaite
Au moins un projet
s’installer à Chaumont. Elle
intéressant par zone
irait plutôt sur la zone de
l’autoroute. De même on
Au total, nous avons identi- parle de méthanisation et
fié trois ou quatre projets de matériel agricole près de
d’entreprises venant de l’ex- l'aérodrome.
térieur. Ce qui n’est finale- Il y a une demande enfin de
ment pas mal du tout. Il est «ferme solaire» qui produiquestion de bois avec une rait de l’électricité. Mais il
petite entreprise qui sou- faudrait lui fournir beauhaite entrer dans la pépiniè- coup de terrain. Ça reste à
re et une unité bien plus étudier...
grande, mais qui est très Quoi qu’il en soit, Pascal
pressée. Il n’est pas sûr Babouot en conclut qu’on a
qu’elle prenne le temps bien fait de monter le projet
d’attendre l’aménagement Plein’Est, en dépit des
de Plein’Est. Le maire a détracteurs de l’époque. Il
parlé aussi de plastique et compte que ça a coûté
enfin d’hôtellerie restaura- moins de 3 millions d’euros, soit 12 euros par habition.
A part ça il y a des tant, mais que ça va bientôt
demandes privées pour le apporter de l’emploi et de la
médical et pour le graphis- taxe professionnelle.
L.T.
me. Mais ceux-là cherchent
Le coût des locaux
L
a Communauté de
communes du pays
Chaumontais installe
son siège administratif et
technique dans les locaux
de l’ancienne école AragoMichelet. Les travaux
d’aménagement
des
bureaux s’élèvent à près de
225 000 euros.
Mais on a eu la surprise de
trouver de l’amiante dans
les revêtements de sols. Ce
qui va représenter un sur-
coût de près de 13 000
euros. Or les locaux appartiennent à la ville. C’est à
elle qu’incombe le désamiantage.
La CCPC va s’en charger.
Mais en contre partie la ville
va céder l’équivalent de la
somme sur les loyers qui lui
sont dûs.
Concrètement, la CCPC ne
paiera pas de loyer pendant
deux bonnes années.
Dans les coûts, il faut comp-
ter aussi l’équipement des
bureaux.
Jeudi soir, l’assemblée a
approuvé une série de marchés passés avec diverses
entreprises. Nous avons
ainsi compté pour près de
50 000 euros de matériel
informatique, 22 000 euros
de logiciels professionnels,
46 000 euros de photocopieurs et 10 000 euros pour
le téléphone et internet.
Opération programmée de l’habitat
A
fin d’améliorer le
confort des résidences
principales déjà occupées, de répondre aux
besoins qualitatifs en logement, de préserver le patrimoine bâti et améliorer le
cadre de vie, de participer
au développement de l’économie locale, et de mobiliser les propriétaires et les
partenaires,
la
Communauté de communes
du
pays
Chaumontais décide, dans
le cadre d’une opération
programmée d’amélioration
de l’habitat, de participer à
un Fonds commun d’intervention.
Une somme de 72 880
euros, versée chaque année
pendant trois ans, viendra
compléter un fonds déjà alimenté par la Région à hauteur de 109 330 euros par
an.
Au total, il y aura donc près
de 550 000 euros affecté à
l’amélioration de l’habitat.
Ça représentera un coût
annuel de 5,5 euros par
habitant.
8 ACTUALITE
50 candidats aux cantonales
seulement...
Avec 22 candidats de moins qu’en 2004, les élections cantonales
ne mobilisent guère cette année. Les femmes sont quasiment absentes. Et la gauche est sous-représentée. Revue de détails.
L
a liste des candidats
aux élections cantonales des 9 et 16 mars
(en même temps que les
municipales) a été arrêtée
par la préfecture. Elle comprend 50 noms pour 16 cantons renouvelables (sur 32).
Soit une moyenne assez
faible de 3 candidats par
canton.
A titre de comparaison, en
mars 2004, les dernières
cantonales avaient mobilisé
72 candidats.
Au nombre de quatre, les
femmes sont cette année
quasiment absentes de la
compétition. Mais comme
la loi impose désormais aux
candidats d’avoir un suppléant de sexe opposé, elles
vont quand même faire un
peu de figuration. La parité
a toutefois encore des progrès à faire. Et ce n’est pas
demain la veille qu’elle
risque de s’appliquer au
Conseil général, lequel ne
compte pour le moment
que trois élues.
Politiquement, l’actuelle
majorité de droite peut dormir tranquille : la gauche
n’a même été fichue de
trouver un candidat dans
chaque canton. Et dans cer-
tains endroits, il y aura donc
des duels droite / droite ou
droite / extrême droite.
Avec
5
candidats,
Chaumont-Sud fait partie
des cantons qui comptent le
plus de candidats. Soutenu
par l’UMP, le conseiller
général
sortant
Paul
Flamérion se retrouve donc
en compagnie de Jacky
Trémel (PS), de Michel
Prost (soutenu par le PC),
de Jacky Champonnois (issu
du Modem) qui a finalement
quand même décidé de se
présenter, et de Alain Chary
(FN).
A Andelot, le socialiste
Gilles Desnouveaux ayant
décidé de jeter l’éponge (lire
ci-dessous), les deux candidats de droite Jean-Philippe
Geoffroy et Nicolas Lacroix
(UMP) se retrouvent seuls
en piste.
A Bourbonne-les-Bains, le
conseiller général sortant
Philippe Escudier ne se
représente pas. Seulement
deux candidats sont en lice :
André Noirot (UMP) et
Michelle Craye (FN).
A Bourmont, le PS André
Deguis se voit défier par
Christian Faynot.
A Chevillon, Michel Bozek
se retrouve en face de
quatre candidats : Jean
Bozek (!), Arnaud Nehlig,
Pierre Rival et Christian
Dubois.
A Clefmont, Jean Schwab
doit affronter Jean-Claude
Perny (que l’UMP lui a préféré) mais aussi à Rolly
Hormancey.
A Doulaincourt, l’UMP
Thierry Delong n’aura que
le Front national en face de
lui, en la personne de
Michel Perrin.
En revanche, à Joinville, il y
a 5 candidats : Gérard
Heisert, Gérard Mattera,
Philippe Neveu, Nicole Le
Corre et Bertrand Ollivier.
Laferté-sur-Amance est le
deuxième et dernier canton
dans lequel le conseiller
général sortant, Christian
Toussaint, n’est pas candidat à sa succession. Il verra
s’affronter Jean-François
Gueniot et Jean-Mary
Bougenot.
A Val-de-Meuse, Gérard
Didier, auquel l’UMP a préféré Alain Lambert, va
devoir se battre également
avec
Jean-François
Wanham, Fernand Guiot et
Jean Lipp.
Neuilly-L’Evêque compte
Pour Gilles Desnouveaux,
le PS est «moribond»
A
lors qu’il avait annoncé son intention de se
présenter au nom du
PS il y a quelques mois,
Gilles Desnouveaux, le
maire de Reynel, a finalement renoncé à être candidat aux cantonales à
Andelot. Du coup, les électeurs de ce canton n’auront
le choix qu’entre deux candidats de droite : JeanPhilippe
Geoffroy,
conseiller général sortant,
et Nicolas Lacroix, ancien
attaché parlementaire de
Bruno Sido.
«J’ai fait acte de candidature, mais je n’ai jamais eu de
nouvelles du PS», regrette
aujourd’hui
Gilles
Desnouveaux. «J’attendais
un vrai soutien de sa part.
Mais il n’y a pas beaucoup
d’ardeur...»
«La fédération est aujourd’hui moribonde, en état de
mort cérébrale», ajoute-t-il.
«J’ai l’impression que le PS
se limite aux trois grandes
villes du département et
n’est pas du tout intéressé
par les cantons ruraux.
C’est une grosse déception.
Il y a un désintérêt total
pour
les
cantonales.
Lorsqu’il y a trois semaines,
j’ai menacé de ne pas me
présenter dans ces conditions, il n’y a même pas eu
de réaction».
Bref, Gilles Desnouveaux a
préféré jeter l’éponge.
D’autant qu’il ne se faisait
guère d’illusion sur l’issue
du scrutin. Tant pis pour les
électeurs de gauche de ce
canton (et il y en a quand
même)...
C.P.
aussi 5 candidats : Francis
Arnoud (le sortant), JeanLouis Courtoux, Muchel
Kuzara, Denis Gomard et
Jean-Pierre Girardot.
Nogent connaîtra un duel
opposant Michel Brocard et
Richard Nehlig.
Dans le canton de Poissons,
Antoine Allemeersch est aux
prises avec Claude Malingre
et Denis Daillet.
Sur Saint-Blin, Régis
Agrain se retrouve seul en
face du président du Conseil
général Bruno Sido.
A Terre-Natale, Pierre
Rousselot se voit opposer
une femme : Mélanie
Ragois.
Enfin, à Saint-Dizier SudEst, Marcelle Fontaine (PC)
va devoir défendre sa place
contre Serge Longueville et
Pascal Clausse.
La liste complète
de Philippe Debref
1-DEBREF Philippe, 41 ans , Commerçant à Chaumont.
2-GROMEK-PARKER Céline, 35 ans, Avocate au barreau
de Chaumont. 3-RESLINGER André Xavier, 48 ans,
Professeur du secondaire et technique à Chaumont. 4CLOME Chrystelle, 37 ans, Enseignante à Chaumont. 5GOUDOUR Jérémie,33 ans, Médecin au SAMU de
Chaumont. 6-DUPREY Colette, 57 ans, Comptable à
Semoutiers (SAPRR). 7-GUENEL Nicolas, 36 ans,
Négociateur à Chaumont. 8-ARNOULD Nadia, 44 ans,
Employée du secteur privé (codicash Chaumont). 9POINSOT Francis, 58 ans, Sans profession. 10 CORREIA
DE FREITAS Jeanine, 35 ans, Assistante de bloc opératoire à la clinique de Chaumont. 11-CARLOT Georges, 55
ans, Chef cuisinier collège Louise Michel à Chaumont.
12-MARTI Véronique, 45 ans, Secrétaire médicale à la
sécurité sociale de Chaumont. 13-WHITE Pierrick, 18
ans, Etudiant en licence mention Culture
Communication à Nancy. 14-MARTIN Sylvie, 32 ans,
Infirmière à l'hôpital de Chaumont. 15-RUGGIU Frédéric,
27 ans, Chef d'entreprise à Chaumont. 16-GUNTHER
Delphine, 32 ans, Employée de commerce à Chaumont.
17-AIT-ALI Mohamed, 21 ans, Etudiant en BTS management des unités commerciales à Chaumont. 18-LACORDAIRE Mireille, 69 ans, Retraitée de la DDASS. 19VENANCIO Manuel, 40 ans, Magasinier à Chaumont poids
lourds. 20-PRIEUR Isabelle, 21 ans, Animatrice de mission locale. 21-MASSON Gérard, 62 ans, Retraité de l'hôpital. 22-CAMPION Gwendoline, 19 ans, Etudiante en
langues à Dijon. 23-FLOCARD Nicolas, 21 ans, Sans profession. 24-CHIBANE Emmanuelle, 21 ans, Sans profession. 25-BOITEUX Pierre, 71 ans, Retraité. 26-RACLOT
Audrey, 24 ans, Sans profession. 27-JOFFROY Cyril, 31
ans, Militaire au 6lème RA. 28-FOULET Sylviane, 59 ans,
Retraitée. 29-DUHAUT Gregory, 25 ans, Employé du secteur privé à EMC2 Villiers-le-Sec. 30-SCHALLER Miriane,
51 ans, Vendeuse de prêt-à-porter chez Pantashop
Chaumont. 31-VAN EFFENTERRE Julien, 26 ans,
Vendeur caissier chez Marché Plus à Chaumont. 32-BENBELAID Nadège, 30 ans, Etudiante en informatique. 33KOLINSKY Yves, 36 ans, Animateur sportif à Chaumont.
34-HEYMONET Huguette, 71 ans, Retraitée.
ACTUALITE 9
Les meilleurs selon Luc Chatel
Luc Chatel avait annoncé qu’il prendrait les «meilleurs» pour faire sa liste. On
remarque en tout cas qu’il y a moins de notables que prévu et que l’ouverture
se fait en direction du social et des quartiers.
A
u
restaurant
«L’affiche», avec vue
sur la place de la gare
dont l’aménagement fait
partie de ses principaux projets, Luc Chatel a présenté
sa liste mardi soir. Il a beaucoup insisté sur la diversité
politique et sociologique du
groupe qu’il conduit.
On verra ci-dessous que,
malgré tous ses efforts, son
équipe n’est guère hétérogène dans le domaine politique. Il s’agit d’une bonne
liste de droite qui ne se distingue guère de celles qu’on
a connues auparavant à
Chaumont.
En revanche, alors qu’on
s’attendait à un défilé de
notables (et même s’il en
reste encore un bon
nombre) il a su placer aux
bons endroits des personnes
qui peuvent prétendre être
en prise directe avec le
Chaumont «d’en bas».
Ça commence d’ailleurs
avec la deuxième de la liste :
Céline Cuccuru, qui est non
seulement
travailleur
social, mais qui préside également la batterie-fanfare ;
une formation très populaire.
Le 5e, Didier Cognon, n’est
pas une surprise. Mais ses
fonctions de directeur de
Tremplin 52 le mettent
quotidiennement en relation avec les chômeurs de
La Rochotte et du Cavalier.
Et il est suivi par Valérie
Nedellec, qui se présente
comme co-présidente du
Comité de quartier de La
Rochotte.
A La 15e place, on annonce
un ouvrier de chez Aesculap
et animateur à la MJC. Puis
vient aussitôt Catherine
Pazdzior, animatrice de
théâtre, qui présente l’avan-
tage de s’occuper chaque
année d’un groupe nouveau
de RMistes. Elle est donc
très connue à La Rochotte
et au Cavalier.
La 18e, Samira Chalouane
(20 ans), employée en formation, est présentée
comme une représentante
des quartiers qui s’engage
pour faire changer les
choses.
Enfin, on trouve en 19e
place un responsable d’antenne HLM et syndicaliste.
Puis, plus loin, une habitante de La Rochotte.
Le reste de la liste est assez
convenu. Les clubs services
(Lion’s, Rotary, Kiwanis...)
sont assez bien représentés.
Mais la disposition bien
choisie d’une dizaine de
personnes montre quand
même la volonté de faire un
appel du pied aux quartiers.
Luc Chatel précise aussi
qu’il a choisi une douzaine
de personnes ayant déjà eu
une expérience municipale.
Il met également en avant
l’ancienne préfète en parlant de compétence. Et il
signale qu’il a, pour l’instant au moins, les deux
Conseillers généraux dont
les
cantons
couvrent
Chaumont.
L.T.
Les 34 colistiers
1-CHATEL Luc, 43 ans, secrétaire d'Etat, conseiller régional. 2-CUCCURU Céline, 26 ans, travailleur social MSA.
3-GROSLAMBERT Gérard, 61 ans, inspecteur des services
fiscaux, conseiller général, conseiller municipal sortant.
4-ALLAIRE Elizabeth, 63 ans, ancien préfet de la HauteMarne. 5-COGNON Didier, 50 ans, directeur d'association
d'insertion. 6-NEDELLEC Valérie, 40 ans, employée UDAF.
7-GALANTIER Vincent, 38 ans, chef d'entreprise,
conseiller municipal sortant. 8-GUILLEMY Christine, 57
ans, administrateur territorial, conseillère municipale sortante. 9-FLAMERION Paul, 65 ans, agent d'assurance en
retraite, conseiller général. 10-VANCRAEYNESTE Céline,
41 ans, responsable départementale des gîtes, conseillère
municipale sortante. 11-PERRIN Frédéric, 34 ans, sapeur
pompier. 12-DECHANET Odile, 53 ans, artiste. 13-BOCQUILLON Gérard, 58 ans, avocat. 14-JEHLE Béatrice, 59
ans, commerçante, présidente de l'union des commerçants. 15-BERTHIER Jean Charles, 29 ans, ouvrier, animateur MJC. 16-PAZDZIOR Catherine, 45 ans, animatrice de
théâtre. 17-SIMON Bernard, 59 ans, médecin hospitalier.
18-CHALOUANE Samira, 20 ans, employée. 19-BURTE
Christian, 46 ans, responsable d'antenne de l'office HLM.
20-BELDICO Françoise, 61 ans, employée retraitée de la
caisse d'allocation familiale. 21-CHATELAIN Jacky, 72 ans,
kinésithérapeute en retraite. 22-WILHELEM Anne-Marie,
64 ans, ingénieur en retraite. 23-FINEZ Francis, 71 ans,
artisan retraité. 24-NOEL Sophie, 42 ans, professeur de
l'enseignement secondaire et technique. 25-FANOI Benoît,
28 ans, artisan. 26-CAMUS Maryse, 48 ans, aide soignante
sans emploi. 27-FOURNIE Paul, 22 ans, étudiant.
28-LEMAIRE Michèle, 49 ans, mère de famille. 29-MILLET
Pierre, 38 ans, directeur de magasin. 30-AIDAN Laurence,
45 ans, employée à l'aide sociale à l'enfance. 31-DA ROCHA
Mickael, 22 ans, étudiant. 32-BOUVIER Martine, 50 ans,
animatrice d’agents d'entretien. 33-DRECQ Miche, 64 ans,
prothésiste en retraite. 34-GILLET Maud, 39 ans, comptable aux "Francas".
Une liste à ossature UMP
L
uc Chatel explique que
s’il avait voulu s’appuyer sur les fidèles
des fidèles, il aurait pu
constituer une liste strictement UMP. Il l’a voulue plus
large et c’est pourquoi il y a
intégré des personnalités
venues d’horizons divers. Il
ajoute qu’on pourra même y
trouver des représentants
du MoDem et du PRG.
Il n’en reste pas moins qu’il
s’agit d’une liste à ossature
UMP.
A la manière de Nicolas
Sarkozy, Luc Chatel a fait
appel à des individus ayant
parfois une étiquette, mais
ceux-ci se sont ralliés à titre
personnel. Aucun accord
n’a été passé avec une organisation.
Pour les partis de gauche,
on comprend bien qu’il ne
pouvait pas y avoir de négociations. On ne devait s’attendre qu’à des débauchages. Mais finalement, il
n’y en a pas eu. Personne,
dans la liste de Luc Chatel
n’est, ou n’a été, encarté à
gauche.
Didier Cognon est le seul à
se revendiquer de gauche.
Mais en précisant qu’il a
seulement été sympathisant
du Parti Radical de Gauche.
En comptant large, on
accordera donc un demi
PRG à la liste.
Luc Chatel présente aussi sa
deuxième de liste (Céline
Cuccuru) comme n’étant
pas supporter de Nicolas
Sarkozy. Mais ça ne donne
aucune indication sur ses
options politiques.
Une MoDem
et un demi PRG
Pour le MoDem, en
revanche, on aurait pu imaginer des négociations.
C’est ce que préconisait le
parti. Mais il n’y en a pas eu
à Chaumont. Luc Chatel
n’en a pas eu besoin puisqu’il a obtenu le ralliement
direct de la représentante
départementale la plus
emblématique : Christine
Guillemy.
Lors de la présentation de la
liste elle a tenu à expliquer
qu’il y avait un temps pour
tout. Un pour faire valoir
ses valeurs de société et un
pour se rassembler localement lorsqu’il y a de gros
dossiers à faire avancer.
Certes, mais en l’occurrence le rassemblement s’est
limité à un arrangement
entre deux personnes. S’il y
avait eu négociation, il y
aurait plusieurs membres
du MoDem sur la liste.
On ne peut s’empêcher de
penser alors que le couillon
de l’affaire s’appelle Vincent
Vigneron. C’est lui qui, le
premier, a annoncé vouloir
travailler avec Luc Chatel.
C’est lui aussi qui, d’une
certaine manière, a pris les
coups. Christine Guillemy
est longtemps restée en
retrait. Elle est arrivée plus
tard pour prendre la place
qu’elle pouvait attendre.
Mais elle n’a gardé personne
à côté d’elle.
L.T.
10 ACTUALITÉ
Paris-Pékin à vélo : deux étapes
en Haute-Marne
U
n groupe de 120
cyclotouristes (une
centaine de français
et une vingtaine d’étrangers) va se lancer dans une
randonnée qui reliera Paris
à Pékin entre le 16 mars et
le 3 août. Il s’agira de parcourir 12 000 km en 4 mois
et demi tout en traversant
12 pays d’Europe et d’Asie.
L’idée
étant
d’arriver
quelques jours avant le
début des jeux olympiques.
Cette expédition exceptionnelle organisée par la
Fédération française de
cyclotourisme a reçu le soutien officiel du Président de
la République, le patronage
du
Comité
National
Olympique
et
Sportif
Français et des Ministères
des affaires étrangères, de la
Santé, de la Jeunesse et des
Sports. Le but est en effet de
promouvoir les valeurs du
cyclotourisme, de l’olympisme et de l’éducation par
le sport. Et puis les participants auront l’occasion de
découvrir les us et coutumes de chaque pays traversé. Ils seront amenés à
rencontrer des peuples différents, leurs modes de vie,
leurs ressources, leurs environnement, etc. Ce sera
également l’occasion d’effectuer des échanges culturels.
Le périple sera suivi dans
des écoles. On espère ainsi
sensibiliser les jeunes français à la solidarité internationale.
Les 18 et 19 mars
En début de parcours, l’expédition traversera la
Haute-Marne. Les cyclotouristes feront étape à
Langres.
Le 18 mars, en provenance
de Troyes, ils entreront
dans le département par
Latrecey. Puis ils se rendront à Langres en passant
par
Arc-en-Barrois,
Beauchemin,
SaintCiergues et Perrancey. Le
lendemain, ils partiront à 9
h 30 pour se rendre à
Vesoul en passant par
Chalindrey, Bussieres-lesBelmont, Genevrières et
Farincourt.
Les cyclotouristes des clubs
locaux sont invités à les
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ter la pelouse mais aussi de tailler les rosiers et
la glycine. Mars est aussi la meilleure période
pour diviser les plantes vivaces et les perceneige défleuris. Et pour bien préparer le terrain
des futurs massifs, le jardinier pense à mettre
en place de l'engrais biologique. Bientôt, il sera
temps de procéder aux premiers semis des
fleurs annuelles sous un voile de protection.
Mars est aussi le mois idéal pour planter les
rosiers à racines nues et semer les capucines
grimpantes et les annuelles rustiques telles que
les centaurées, les pieds d’alouette, ou encore
les pois de senteur… Les arbustes à floraison
estivale sont à rabattre au sol tandis que les
haies sont à tailler. C'est aussi l'époque de planter les arbres et arbustes à feuilles caduques.
Sur le balcon, il est encore trop tôt pour commencer quoi que ce soit. Les plantes en pot doivent continuer d'être bien protégées contre le
gel tardif.
SPORTS 11
Volley : et si on se mettait à jouer?
Le CVB, qui reçoit le leader (Alès) samedi, va peut-être nous sortir
un grand match. C’est possible, puisque plus personne ne l’attend
à ce niveau. Réflexions sur un état d’esprit désabusé et récurrent.
A
Chaumont, on fait du
volley... très sérieusement, avec beaucoup
de travail et beaucoup de
bonne volonté. Ça donne
des résultats honorables et
ça mérite le respect. Mais à
Chaumont finalement, il est
rare qu’on joue au volley.
Voilà à notre avis le problème du Chaumont-VolleyBall 52 Haute-Marne. Et ça
ne date pas d’aujourd’hui !
Regardons les choses en
face : force est de constater
que, depuis des années, il
existe un syndrome chaumontais. Chaque saison, on
nous propose une équipe
très séduisante sur le
papier. Et de fait, elle commence par tenir assez bien
ses promesses. Parfois
même ses débuts sont tonitruants.
Puis elle finit par rentrer
dans le rang. Elle s’étale
lamentablement contre des
équipes réputées plus
faibles. Et elle s’autorise
simplement parfois des
étincelles contre des mieux
placées.
Alors tout se termine dans
la déception. Le groupe se
dissout. On en reforme
donc un autre pour la saison suivante. Il est
d’ailleurs largement aussi
bon que le précédent. Et il
suscite de nouveaux espoirs,
assez fondés, il faut bien le
dire...
Pas à sa place !
Ça mérite quand même une
réflexion en profondeur. En
tout cas, nous ne sommes
pas d’accord avec l’explication qui revient chaque
année à la même époque :
cette équipe-là n’est pas
aussi belle qu’on a bien
voulu le dire au départ.
Finalement, elle a un
niveau de milieu de tableau.
Elle est à sa place. Et puis
c’est tout !
C’est ce qu’on peut
entendre et lire encore
aujourd’hui.
Mais revenons un peu sur
l’effectif actuel. Evoluent
aujourd’hui au CVB : le pas-
seur remplaçant et un central de l’équipe du Canada,
trois internationaux africains, dont deux viennent
de disputer la Coupe
d’Afrique des nations, le
troisième (ex-international)
ayant tenu sa place l’an dernier en Pro A, un joueur de
beach volley familier des
tournois internationaux,
etc. Qui peut dire sérieusement que la place d’une
équipe comme celle-là est le
milieu de tableau de Pro B ?
Tout ce qu’on peut affirmer
- et c’est visible sur le terrain - c’est que nos joueurs
n’évoluent pas à leur vrai
niveau.
Reste à savoir pourquoi.
Plus il y a d’enjeu,
plus on joue mal
Le réflexe, dans ces cas-là,
c’est d’accuser l’entraîneur.
Mais il est bien difficile de
remettre en cause Pompiliu
Dascalu sur ses compétences techniques et son
volume de travail. Et puis
on a connu le même phénomène avec son prédécesseur.
On parle aussi parfois de la
préparation physique. Celleci est certainement plus
poussée à Chaumont que
dans beaucoup d’autres
clubs. Elle est même très
allégée à Alès, l’actuel leader du championnat, qui a à
cœur de préserver ses
vedettes approchant la quarantaine. Ainsi donc, les
Chaumontais seraient surentraînés la semaine et
donc fatigués quand ils arrivent sur le terrain le samedi
soir. Peut-être, mais on
nous dit que le travail est
adapté aux capacités de chacun. Et puis, depuis des
années, le CVB 52 HM est le
champion du nombre de
matchs disputés en 5 sets.
On n’a jamais remarqué que
ses joueurs tenaient moins
la distance que les autres.
En fait, il n’y a pas à chercher bien loin. Le malaise se
situe dans les têtes. C’est
assez flagrant quand on voit
les Chaumontais évoluer en
match. Ils sont capables de
prendre beaucoup de points
d’avance en début de set.
Puis ils se mettent à perdre
petit à petit leurs moyens et
bien souvent ça se termine
sur le fil. C’est ce qui
explique cette année encore
un record de matchs en 5
sets. La plupart d’ailleurs
ont été perdus parce que,
plus il y a de l’enjeu, plus le
CVB joue mal. Mais pourquoi cet état d’esprit inhibiteur se retrouve-t-il tous les
ans à Chaumont ?
Pas drôle de jouer
pour Chaumont
C’est dans l’environnement
des joueurs qu’il faut aller
chercher la réponse.
A priori, les volleyeurs professionnels qui viennent à
Chaumont sont plutôt
mieux traités qu’ailleurs. Ils
disposent d’un logement
décent et ne risquent pas
d’entourloupes sur leurs
salaires. Ça se sait et c’est la
raison pour laquelle le club
reçoit chaque année beaucoup de demandes d’embauches. Pourtant, chaque
année aussi, la plupart des
joueurs que le club souhaite
garder décident quand
même d’aller voir ailleurs.
Bien souvent ils ne partent
ni pour un meilleur salaire,
ni pour évoluer à un
meilleur niveau, ni parce
qu’ils sont fâchés avec quelqu’un à Chaumont. Ils s’en
vont simplement parce
qu’ils ne sont pas satisfaits
de leur saison et qu’ils ne
veulent pas en connaître
une deuxième du même
tonneau.
En fait, il faut reconnaître
qu’il n’est pas drôle de jouer
à Chaumont. La ville en
elle-même n’est pas folichonne. Mais elle n’est pas
la seule... Le problème vient
plutôt de l’attente que la
ville et le département ont
par rapport au volley. C’est
le sport phare de notre secteur. Il doit montrer que
nous sommes capables,
lorsque nous voulons nous
en donner les moyens, de
tutoyer le haut niveau
national.
Du coup, tout le monde est
en attente de résultats toujours meilleurs. Et le
moindre faux pas devient
un drame.
Retrouver le plaisir
du jeu
Nous avons souvent écrit,
en critiquant les dirigeants,
que les volleyeurs chaumontais étaient soumis à
une pression trop forte. Il
faudrait parler aussi des
spectateurs qui ne pardonnent pas la moindre maladresse. Les joueurs comprennent vite que la prise de
risque est difficilement
acceptée quand elle n’est
pas suivie de résultat. Et
petit à petit, la confiance
s’en va. L’équipe joue de
plus en plus contactée. Il
arrive enfin qu’elle se plante
lamentablement là où on
l’attendait gagnante.
Sur le terrain, on voit souvent des joueurs adverses
plaisanter entre eux, hurler
de joie aussi quand ils marquent un point, même
quand ils en ont 7 ou 8 de
retard. S’ils ne s’en sortent
pas, ils n’en font pas une
maladie. En revanche, s’ils
parviennent à remonter
leur handicap, on les voit
s’amuser du bon tour qu’ils
sont en train de jouer. Or,
on ne voit plus cela depuis
longtemps du côté du CVB.
Si on veut que les
Chaumontais gagnent plus
souvent, il faut certainement leur donner cette possibilité de s’amuser, de forcer la chance et de profiter
de moments d’euphorie,
comme on en a connu
autrefois. Et même si ça ne
donne pas de résultats
immédiats. Ça pourra au
moins leur donner l’envie
de jouer ensemble l’an prochain.
Une chose est sûre en tout
cas. Les clubs qui occupent
aujourd’hui les premières
places du championnat sont
ceux qui ont su garder l’essentiel de l’effectif de l’an
dernier.
Alès est dans ce cas-là. Et
cette équipe paraît intouchable aujourd’hui. Raison
pour laquelle on peut espérer voir les Chaumontais
faire un grand match. En
effet, tout le monde considérant qu’ils ne sont pas au
niveau, on n’attendra pas
d’eux qu’ils gagnent.
Sans la pression du résultat,
s’ils peuvent encore trouver
du plaisir à jouer (espéronsle), ils auront les moyens de
bousculer le leader.
L.T.
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12 AGENDA
Théâtre : retour sur les «bienfaits»
de la colonisation
En résidence à Chaumont, le metteur en scène Jean-Marie Lejude a demandé à Maïssa Bey de lui écrire un texte sur les «bienfaits» de la colonisation. Il en a fait un spectacle qui sera présenté les 27 et 28 février.
I
l habite à Paris, sa compagnie théâtrale “L’oeil
du Tigre” est basée à
Reims. Et il est, pour la saison, en résidence à
Chaumont, au Nouveau
Relax, où il a déjà présenté
le spectacle «Hyènes», où il
anime des ateliers, et où il
travaille actuellement sur
une création, «Madame
Lafrance», dont les premières
représentations
auront lieu les mercredi 27
et jeudi 28 février, à 20 h 30.
Jean-Marie Lejude -c’est de
lui qu’il s’agit- dispose donc
du Nouveau Relax durant
une quinzaine de jours pour
mettre la dernière touche à
son spectacle qui parle de
colonisation. «Il y a un an et
demi, après avoir entendu
les politiques qui ont voulu
nous convaincre des bienfaits de la colonisation, j’ai
appelé Maïssa Bey, une
auteure qui est publiée en
France et qui vit en Algérie,
et dont le père est mort sous
la torture de l’armée française. Et je lui ai demandé
de m’écrire un texte sur ce
sujet», explique-t-il.
Jean-Marie Lejude, c’est
justement de voir la colonisation à travers le regard de
l’enfant.
«Le monde adulte possède
une conscience à géométrie
variable
ainsi
qu’une
logique défiant les syllogismes les plus audacieux»,
explique
l’homme
de
théâtre. «Celui de l’enfance
a le privilège, certes éphémère, de la candeur.
Scrutateur, interrogateur
apeuré, amusé, l’enfant
observe sans a-priori.
Maïssa Bey était l’un d’eux.
Elle a vécu quotidiennement les «bienfaits», a eu le
temps de les apprécier pendant et de les analyser
ensuite.»
L’histoire de «Madame
Lafrance» démarre donc en
1830, au moment où la flotte française arrive dans la
rade d’Alger, et elle s’achève
en 1962, lorsque l’indépendance algérienne est proclamée. «Ce n’est pas une écriture dite de théâtre», précise Jean-Marie Lejude.
«Maïssa a écrit comme elle
sait le faire. Elle est habituée aux nouvelles, aux
romans et aux essais. Mon
La colonisation
travail, c’est de m’emparer
à travers le regard
de ce texte et d’en faire
de l’enfant
quelque chose de théâtral».
Maïssa Bey était une enfant Sur scène, il y a donc deux
lorsque son père est mort. comédiens : Fatima Aibout
Et ce qu’elle a proposé à et Laheen Razzougui, ainsi
EN BREF
Jazz aux Silos
Le groupe Gizmo se produira aux Silos, dans le cadre
de «L’heure de musique», le vendredi 29 février, à 18
heures. Ce quartet composé d’une chanteuse et de
trois instrumentistes (guitare, basse, batterie) propose
un répertoire varié mêlant le jazz, l’électro et la
musique pop. Entrée libre
Voyage en Italie
L’association franco-italienne organise un voyage de 5
jours en Italie du 8 au 12 mai 2008. A partir de 320
euros. Réduction de 50 euros pour les moins de 16
ans et les étudiants. Ouvert à tous. Renseignements
au 06 61 79 91 62 aux heures de repas.
qu’un accordéoniste, Eric
Proud. Bien qu’adultes, ces
trois personnes incarnent
l’enfant. Il y a aussi de la
vidéo. Les 18 tableaux se
succèdent et s’enchaînent
avec de la musique et des
fondus-enchaînés.
«On essaie de mettre les
spectateurs en situation
d’enfants à qui on apprend
des choses, il y a un côté
pédagogique», souligne le
metteur en scène. «Mais on
ne donne pas pour autant
une leçon de morale. Même
si on parle de choses graves,
on n’est pas non plus dans
le pathétique. Il y a de l’humour et de la dérision. On Lors des répétitions cette semaine au Nouveau Relax.
fait dans le ludique, comme
les enfants».
Maïssa Bey -qui a participé présenté en janvier 2009 à
au dernier salon du livre de ... Alger.
Après Chaumont,
C.P.
Chaumont- mercredi ou
«Madame Lafrance» au
peut-être Alger...
jeudi.
Créé à Chaumont, co-pro- Nouveau Relax mercredi
«Madame Lafrance» est un duit par le Nouveau Relax, 27 février à 20 h 30 et
spectacle qui peut être vu le spectacle sera ensuite jeudi 28 février à 20 h 30.
dès l’âge de 12 ou 13 ans. joué à Tulle, en Corrèze, Durée : 1 h 20. A partir de
«Ça parle à tout le monde», puis à Reims, à Epernay, 12 ans. Tarifs : de 5 à 17
insiste Jean-Marie Lejude ainsi qu’à Saint-Dizier.
euros. Réservations au 03
qui espère la venue de Il est aussi prévu qu’il soit 25 01 68 80.
ECHECS
Les meilleurs coups des champions
Chaumontais
Cette semaine, Serge Picard. Serge, notre président, est
toujours très combatif, et sa technique en finale est
renommée à juste titre dans toute la région. Il sait aussi
se montrer fin
Diagramme 321 Les blancs jouent le tacticien, comme
seul coup qui donne l’avantage
dans ce match de
coupe de France :
il a sacrifié un
fou pour cette
position, et il
démontre la justesse
de
sa
conception.
Solution du dernier diagramme 320
DA COSTA, Mathieu - BEAUGRAND, Julien
partie d’entraînement, février 2008
[23.Cf6+ ! 1–0 C’est mat en trois forcé, avec
sacrifice de dame : Rh8 (23...Txf6 24.Dg7#)
24.Dg8+ Cxg8 25.Txg8#]
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“Notre métier n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort.
Il est de porter la plume dans la plaie.” Albert Londres
SARL l’Affranchi au capital de 7622,45 €
RC B 395 047 848
25, rue Croix-Percée - 52000 Chaumont
tél: 03 25 01 59 35 -fax : 03 25 01 59 36
Principaux associés : Lionel Thomassin,
Christophe Poirson et Bertrand Puysségur.
Directeur de publication: Lionel Thomassin
Publicité : Valérie Baira tél. 03 25 01 59 35.
Commission paritaire: 0910 C 87102
Dépôt légal : 255
Imprimerie: Imprimerie du Petit-Cloître
Z.A. de Sabinus 52200 LANGRES
40 bis, rue Faraday 52000 CHAUMONT
Pharmacies de garde
- samedi 23 et dimanche 24 février :
pharmacie JEAUGEY
rue Victoire-de-la-Marne .............tél. 03 25 03 00 41
- lundi 25 février : pharmacie SCHNEIDER
Géant Casino ................................tél. 03 25 03 88 91
- mardi 26 février : pharmacie STAHLI
rue Lévy-Alphandéry....................tél. 03 25 35 07 35
- mercredi 27 février : pharmacie BOURGUIGNON
rue Laloy ......................................tél. 03 25 03 00 37
- jeudi 28 février : pharmacie BOUXIROT
place Aristide-Briand ...................tél. 03 25 03 54 86
- vendredi 29 février : pharmacie BROCHAIN
Le Cavalier ...................................tél. 03 25 03 12 29
Dentiste de garde ..........................tél. 03 25 02 97 64
Médecin de garde ........................... faire le 15
Infirmière de garde (les 23 et 24 février)
Mme ROY .......................................tél. 03 25 32 40 26
SIDA - DROGUE
24 heures sur 24
L’Escale 34, rue Félix-Bablon........tél. 03 25 02 82 82
AGENDA 15
divers
spectacles
expos
cinéma
Volley
Country
L’association Country 52
organise un concert avec
Liane Edwards (+ Hot
Chickens) le samedi 23
février à 20 h 30 à la salle
des fêtes de Chaumont.
Entrée : 15 euros.
A la Chapelle
des Jésuites
Jumper (sortie nationale)
Le CVB 52 HM reçoit Alès
le samedi 23 février à 20 h
à la salle Jean-Masson.
Rugby
L’ECAC rencontre Pays
Charolais XV le dimanche
24 février à 15 heures au
stade Daniel-Louis.
Rock
Le comité des fêtes de
Stèle du 21e RIC
Châteauvillain organise un
Suite aux travaux réalisés
concert rock le samedi 23
autour de la stèle du 21e
février à 21 h avec No
RIC afin de la mettre à
Buzz, un groupe de 3
l’abri des déjections
musiciens qui interprète
canines, une réception sera des reprises de Jimmy
organisée le lundi 25
Hendrix, U2, Téléphone,
février : à 11 h, dépôt d’une Kéziah Jones, Doobies
gerbe devant la stèle, et à
Brother, Al Jarreau, Eric
11 h 30, remise officielle
Clapton, Texas, Axel Bauer.
du chèque de participation Entrée : 4 euros.
des anciens combattants
du 21e RIC dans les salons Musiques tziganes
de l’hôtel de ville.
Concert du Trio Odeska
avec Patrick Santa (violon),
Patrice Kahne (piano),
Ligue des droits
Clément Pel (basse), ainsi
de l’homme
que Evelyne AzemaLa section locale de la
Martinez (récitante) le
Ligue des droits de l’hommardi 26 février à 20 h 30
me se réunira le mardi 26
février à 17 heures dans les à l’auditorium de l’Espace
Bouchardon. Tarif : 7 euros
locaux du FJT, rue de
gratuit pour les enfants.
Carcasonne. Réunion
ouverte aux adhérents et
Théâtre
sympathisants.
«Madame Lafrance» de
Croqu’albums
Maïssa Bey par la compagnie L’Oeil du Tigre de
Lecture d’albums aux
Silos, pour les enfants de 2 Jean-Marie Lejude les merà 6 ans, le mercredi 27
credi 27 et jeudi 28 février
février à 16 h 30 avec
à 20 h 30 au Nouveau
Sandrine. Au programme : Relax. Tarifs : de 5 à 17
«Mes habits préférés».
euros. Infos et réservations
Entrée libre.
au 03 25 01 68 80.
Rencontre autour
de la danse
contemporaine
Arts Vivants 52 propose
une rencontre autour
d’«Une histoire de la danse
contemporaine» avec un
représentant de la Maison
de la Danse de Lyon le
jeudi 28 février, à 18 h,
dans ses locaux du 2 rue
du 14-Juillet. Entrée libre
sur réservation en téléphonant au 03 25 02 79 49.
Jazz
Une heure de musique avec
Gizmo le vendredi 29
février à 18 heures aux
Silos. Entrée gratuite.
Elodie Frégé
A l’Espace
Bouchardon
Exposition des peintures à
l’huile de Véronique Cote à
l’Espace Bouchardon
(ancienne bibliothèque),
rue Victoire-de-la-Marne,
jusqu’au 7 mars.
Aux Silos
«Très riches heures de
Champagne», exposition
sur l’histoire de l’enluminure à partir du 9 février
au 2e étage des Silos.
Au musée
de la crèche
«Jacques-Henri Lartigue,
modèles d’éléGANTce»,
exposition de photographies jusqu’au 3 mars au
musée de la crèche (esplanade de la basilique).
John Rambo
Durée : 1 h 40. Un film interdit aux moins de 12 ans de
Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone, Julie Benz.
John Rambo s'est retiré dans le nord de la Thaïlande et
se tient à l'écart de la guerre civile qui fait rage non loin
de là. Mais la violence du monde le rattrape lorsqu'un
groupe de volontaires humanitaires vient le trouver...
VOX Vendredi, samedi, dimanche : 18 h 10.
Astérix aux Jeux Olympiques
Durée : 2 h 10. Un film de Thomas Langmann et Frédéric
Forestier avec Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain
Delon, Benoît Poelvorde. EDEN 1 Vendredi : 13 h 55, 16
h 15 et 20 h 50 ; samedi : 13 h 55 et 21 h 10 ; dimanche :
13 h 55 ; lundi : 20 h 20.
Into the wild (V.O. - Eden Duo)
Un film de Sean Penn avec Emile Hirsch, Marcia Gay
Harden. Le jeune idéaliste Christopher McCandless abandonne sa vie ordinaire pour les contrées sauvages de
l'Alaska.EDEN 1 Samedi : 16 h 15 ; dimanche : 20 h 50.
It’s a free world (V.O. - Eden Duo)
«Nicolas Bouvier, l’oeil du
voyageur», exposition de
photographies au Château
du Grand Jardin, à
Joinville, à partir du 29
février. Cette exposition
inaugure le salon du livre
sur «Les récits de voyage»
qui aura lieu di 29 février
au 2 mars.
Un film de Ken Loach avec Kierston Wareing, Juliet Ellis.
Angie se fait virer d'une agence de recrutement pour
mauvaise conduite en public. Elle fait alors équipe avec
sa colocataire, Rose, pour ouvrir une agence dans leur
cuisine... EDEN 1 Dimanche : 16 h 40 ; lundi : 18 h ;
mardi : 20 h 20.
elections
Le merveilleux magasin de M. Magorium
Durée : 1 h 40. Un film de Zach Helm avec Natalie
Portman, Dustin Hoffman. Une jeune vendeuse reprend
la direction d'un magasin de jouets lorsque son propriétaire tombe gravement malade.
EDEN 1 Vendredi, dimanche : 18 h 35.
Luc Chatel
Cortex
à l’espace-rencontre Durée : 1 h 50. Un film de Nicolas Boukhrief avec André
Dussollier, Marthe Keller.
du Cavalier
Luc Chatel animera une
réunion publique consacrée au développement
durable le vendredi 22
février à partir de 18
heures à l’espace-rencontre
du Cavalier.
Lionel Blondelle propose
une réunion publique le
mardi 26 février à 20 h 30
à l’école élémentaire
La Fayette.
La chanteuse Elodie Frégé
donnera un concert le vendredi 29 février à 20 h 30 à
la salle des fêtes de
Chaumont. Tarifs : 16 et 12
euros. Réservations à la
direction des affaires culturelles, tél. 03 25 30 60 57.
Un film de Doug Liman avec Samuel L. Jackson, Hayden
Christensen. David Rice a toujours cru qu'il était un
jeune homme comme les autres. Jusqu'à ce qu'il
découvre, un jour où il frôle la mort, qu'il est doué d'un
fantastique pouvoir : se téléporter dans n'importe quel
endroit. VOX Vendredi : 14 h 05, 16 h 05 et 20 h 30 ;
samedi : 14 h 05, 16 h 05 et 20 h 30 ; dimanche : 14 h 05,
16 h 05 et 20 h 30 ; lundi : 20 h 30 ; mardi : 20 h 30.
Au Grand Jardin
Lionel Blondelle
à l’école La Fayette
Inauguration de la
rue Charles Husson
La municipalité procèdera
à l’inauguration de la rue
Charles Husson, au Port de
la Maladière, le samedi 1er
mars à 11 h, en présence
de la famille de ce jeune
Chaumontais engagé dans
les Forces françaises libres
qui a trouvé la mort, en
août 1944.
Jusqu’au 25 février, les
pastels de Nicole Clément,
à la Chapelle des Jésuites,
rue Victoire-de-la-Marne.
Philippe Debref
à l’école Herriot
Philippe Debref tiendra
une réunion publique le
jeudi 28 février à 20 h 30 à
l’école Herriot, avenue des
Etats-Unis.
Un flic retraité, à la mémoire défaillante, intègre une
maison de repos spécialisée et commence à suspecter des
crimes dans l'établissement. EDEN 1 Samedi : 18 h 50.
Benjamin Gates et le livre des secrets
Durée : 2 h 15. Un film de Jon Turteltaub avec Nicolas
Cage, Diane Kruger. Les nouvelles aventures de
Benjamin Gates, archéologue et aventurier, lancé sur les
traces d'un trésor autour de Abraham Lincoln et son
meurtrier, John Wilkes Booth.
EDEN 2 Vendredi : 13 h 50 ; samedi : 13 h 50 et 21 h 15 ;
dimanche : 13 h 50 ; lundi : 20 h 15.
Paris (sortie nationale)
Durée : 2 h 15. Un film de Cédric Klapisch avec Juliette
Binoche, Romain Duris.
Un Parisien est malade et se demande s'il va mourir. Son
état lui donne un regard neuf et différent sur tous les gens
qu'il croise. Le fait d'envisager la mort met soudainement
en valeur la vie, la vie des autres et celle de la ville toute
entière...EDEN 2 Vendredi : 16 h 10, 18 h 30 et 21 h ;
samedi : 16 h 10 et 18 h 30 ; dimanche : 16 h 10, 18 h 30 et
21 h ; lundi : 17 h 50 ; mardi : 20 h 15.
16 AGENDA
Chroniques de voyage
au Grand Jardin
En 2008, la saison culturelle du Grand Jardin, à
Joinville, se déploiera autour d’un thème central :
«Chroniques de voyage». Tel un fil d’Ariane, il composera la trame des différentes manifestations artistiques
et culturelles proposées tout au long de l’année (expositions, concerts, animations autour des jardins, séminaires, etc).
L’ouverture de la saison se fera le vendredi 29 février
avec le lancement d’une exposition consacrée au
voyageur, écrivain, poète, essayiste, iconographe et
photographe Nicolas Bouvier, décédé il y a 10 ans.
Cette exposition sera composée d’une centaine de
photographies issues des collections du Musée de
l’Elysée de Lausanne.
«A l’occasion de cette exposition, il est apparu nécessaire d’organiser un moment d’échange et de rencontres autour des récits de voyage», précise l’équipe
du Grand Jardin. D’où l’idée d’organiser un salon du
livre les vendredi 29 février, samedi 1er et dimanche 2
mars. Auteurs invités : Kenneth White, poète et fondateur de la géopoétique ; François Laut («Nicolas
Bouvier, l’oeil qui écrit») ; Bernard Ollivier («La longue
marche») ; Frédéric Lecloux («L’usure du monde») ;
Lionel Bedin (animateur de site internet).
A noter également pour 2008 : une exposition d’art
contemporain de Cyprien Chabert «Exubérance végétale» du 21 mars au 18 mai ; la 8e fête des plantes du
1er au 4 mai ; une exposition des sculptures de Jehan
de Villiers «voyage en Arbonie» du 29 mai au 31 août
; la manifestation nationale «rendez-vous aux jardins»
du 30 mai au 1er juin ; un parcours d’art contemporain
de juin à septembre ; l’Eté du Grand jardin ; de nouvelles expositions d’art contemporain ; un séminaire
sur l’exotisme ; le salon des fruitiers, etc.
Elodie Frégé en concert
La gagnante de la Star Ac’ 4 chantera
le vendredi 29 février à 20 h 30 à la salle
des fêtes de Chaumont.
A
près Olivia Ruiz l’an dernier, c’est au
tour d’Elodie Frégé, autre ancienne
élève de la Star Ac’ (elle a remporté la
3e édition et a partagé son prix avec l’autre
finaliste, Michal), de venir donner un concert
à la salle des fêtes de Chaumont, le vendredi
29 février, à partir de
20 h 30.
Auteur-compositeur-interprète, Elodie Frégé
a réussi, tout comme Olivia Ruiz, à sortir de
l’univers formaté de la Star Académy.
Produit et arrangé par Benjamin Biolay, son
second album «le jeu des 7 erreurs», qui
comprend une reprise de Serge Gainsbourg
et un texte de Jacques Lanzmann, laisse
entrevoir un univers personnel.
Cet album s'est écoulé à plus de 100 000
exemplaires, ce qui lui vaut un disque d'or.
Élodie Frégé a remporté 2 Étoiles Chérie FM
: celle de la Révélation Française de l'année,
et celle de la Chanson de l'année pour «La
Ceinture», où elle était en compétition avec
Céline Dion, Pascal Obispo, Christophe Maé
et Bénabar.
Tarifs : 16 et 12 euros. Réservation des places
à la direction des affaires culturelles de la
ville de Chaumont, place de la gare, téléphoner au 03 25 30 60 57.

Victime d`un placement à la Caisse d`Epargne

Transcription

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