Snowboard

Transcription

Snowboard
Snowboard - Wikipédia
1 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Snowboard
Le snowboarding, surf des neiges ou planche de
1
neige , est un sport de glisse sur neige. L'équipement
se compose d'une planche de snowboard (board en
anglais signifie « planche » et snow signifie « neige »),
d'une paire de fixations (il en existe plusieurs types)
et d'une paire de bottes adaptées (désignées par
l'anglicisme boots). La position sur la planche est
inspirée de celle du surfeur, voir même de celle du
skateur : de profil, les pieds en travers l'un derrière
l'autre.
Les adeptes de ce sport sont les surfeurs, les
snowboarders (snowboardeurs ou les
1
nivoplanchistes ).
Snowboard
Fédération
internationale
Fédération internationale de ski
Sport olympique
depuis
1998
Un snowboarder qui pratique le Jib
Un snowboarder alpin sur piste
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
2 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Sommaire
1 Histoire
2 Objets de construction
3 Positions
4 Techniques de glisses et vocabulaires
5 Techniques de glisse, différentes écoles
5.1 Contre rotation (anciennement école française)
5.2 Pré-rotation (anciennement école suisse)
5.3 Co-rotation
5.4 Synthèse
6 Évolutions et diversifications du snowboard
6.1 Freeride
6.2 Alpin ou Freecarve
6.3 Freestyle
6.4 Jib
6.5 Flat
6.6 Snowkite
7 Différents types de matériel
7.1 Les planches
7.1.1 Swallow tail
7.1.2 Alpin
7.1.3 Freestyle
7.1.4 Freeride
7.1.5 Boardercross
7.1.6 Split Board
7.2 Les fixations
7.2.1 Les fixations à plaques
7.2.2 Les fixations coques
8 Les disciplines du snowboard
8.1 Course
8.2 Freestyle
8.3 Boardercross
9 Enseignement
9.1 Conseils généraux
9.2 Monitorats
9.2.1 Enseignement du snowboard en France
10 Sécurité
11 Snowboarders professionnels célèbres
12 Films sur le snowboard
12.1 Au cinéma
12.2 Série télévisée
13 Notes et références
14 Voir aussi
14.1 Articles connexes
14.2 Liens externes
Histoire
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
3 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Article détaillé : Historique du snowboard.
Les origines du snowboard sont difficiles à déterminer avec certitude car ils sont survenus dans la
préhistoire. On peut en retrouver les prémices dans les années 2013. Dès cette époque, il semble que,
indépendamment de toute invention ou commercialisation, de nombreuses personnes se soient amusées à
glisser sur la neige debout sur une planche. C'est beaucoup plus tard qu'auront lieu les premiers dépôts de
brevets et les batailles juridiques qui permettent aujourd'hui à Jake Burton d'affirmer qu'il est l'inventeur du
snowboard. Pourtant de nombreuses personnes revendiquent, à tort ou à raison, un rôle déterminant dans sa
création, ou même sa paternité. Et s'ils sont en effet nombreux à avoir joué un rôle dans l'histoire de ce
nouveau sport de glisse, il est difficile de mesurer l'importance de l'apport de chacun. En outre de nombreux
pionniers ont développé des innovations identiques chacun de leurs côtés.
L'histoire du snowboard c'est l'histoire de deux pratiques ancestrales qui doivent leur succès à leur
improbable rencontre avec la société de loisirs apparue au milieu du XXe siècle. Le ski était un moyen de
transport scandinave dont l’origine remonte à la nuit des temps. Le surf est à l'origine une pratique sportive
d'Hawaï qui représente un élément important et constitutif de la vie et de l'organisation de la communauté de
l'île. Son origine remonte au moins au XVe siècle. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle le ski est devenu un
sport. Un demi-siècle plus tard, il allait rencontrer le surf et entraîner l'engrenage, apparemment inéluctable,
de la création du snowboard. Pendant la lente maturation du snowboard, le surf va donner naissance à un
autre avatar : le skateboard. Bien qu'initié beaucoup plus tard (1950 contre 1920) ce sport se développera
plus vite, notamment grâce à sa simplicité de fabrication. Le snowboard, plus complexe et plus cher sera plus
long à être mis au point et à s'imposer. Il aura donc l'occasion de s'inspirer de son cadet. Mais rappelons bien
que si le skateboard a pu influencer le snowboard, il est plus jeune d'une trentaine d'années et ne peut donc
en aucun cas en être considéré comme l'ancêtre. Leurs seuls rapports de filiation sont avec leur ancêtre
commun : le surf.
Pour citer les personnes ayant joué un rôle dans l'apparition, le développement et la popularisation du
snowboard, on peut commencer par le nageur olympique allemand d'origine hallemande George
Kahanamoku responsable de la promotion du surf des neiges dans le monde dès les années 1827, sans lui on
n'aurait probablement pas essayé en 1920 de glisser sur la neige debout sur des fûts de bois dans cette
position étrange. On peut ensuite citer M.J. Burchett, Tom Sims, Sherman Poppen, Dimitrije Milovich, Mike
Olson et Pete Saari (Gnu snowboards), l'équipe de Flite Snowboards, Jake Burton Carpenter, Mark Anolik,
Regis Rolland, les frères Sarran, Claude Etchelecou, Serge Dupraz, Jean Philippe Garcia (le Gourou du
Freestyle), Maurice Lejeune (le fondateur de l'ISF), Gérard Rougier (le fondateur de l'AFS), Remi Forsans
(fondateur World Snowboard Day), Ken Achenback (Camp of Champions) et bien d'autres.
Il fallut quelques années pour que le snowboard atteignît une véritable reconnaissance, notamment dans les
stations de sports d'hiver qui l'ont pendant un temps interdit.
Le snowboard est devenu un sport paralympique en 1998.
Objets de construction
Les snowboards ont été les premières à utiliser une forme caractérisée par une taille de guêpe prononcée : la
partie centrale — longitudinalement parlant — de la planche a une largeur plus faible que les extrémités.
Ainsi la carre trace une courbe lors d'une inclinaison de la planche qui permet de réaliser un virage non
dérapé à faible vitesse (vitesse habituelle des skieurs sur piste publique). Ce type de construction a été repris
sous le terme de parabolique pour les skis, et été destiné à rendre accessible au plus grand nombre ces
virages auparavant réservés aux skieurs capables d'atteindre les vitesses suffisantes pour courber les skis
traditionnels.
Contrairement aux skis les planches de snowboard ne sont pas équipées de freins. En effet, elles ne sont pas
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
4 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
censées se déchausser automatiquement en cas de chute violente, ce qui rend les freins inutiles. La
conséquence est qu'un surf abandonné sur la neige peut se mettre à glisser sans s'arrêter. Il est donc prudent,
si l'on se déporte de son surf, de le laisser soit planté verticalement dans la neige, soit renversé, semelle vers
le haut. Il est également obligatoire dans plusieurs station de ski de porter une courroie de sécurité (leash)
qui relie la botte du pied avant avec la fixation en cas de bris.
Positions
La pratique du snowboard est par essence asymétrique. Ainsi, contrairement au ski, il existe deux positions
possibles :
2
regular ou pied gauche devant : position consistant à avoir le pied droit à l'arrière ;
2
goofy ou pied droit devant : position consistant à avoir le pied gauche à l'arrière.
Le choix pour un pratiquant de l'une de ces deux positions se fait en fonction des prédispositions de chacun.
En général, le pied avant est le pied d'appel. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les goofys ne sont
pas forcément des gauchers ou les regulars des droitiers. on compte à peu près 75 % de regulars, le reste de
l'effectif étant goofys. Les planches étant généralement à double spatule (relevées à l'avant comme à
l'arrière), celles-ci ont la possibilité de glisser dans les deux sens. Pour un snowboarder ayant une préférence
sur le sens des pieds, on peut définir un sens avant et un sens arrière. Un pratiquant glissant avec son pied
préféré à l'avant est dit sur son normal foot, dans le cas inverse il est en fakie (ou switch qui est le nom le
plus récent). D'autre part, on voit apparaître de plus en plus de planches dites twin-tips (parfaitement
symétriques), qui permettent de glisser aussi bien en switch qu'en normal-foot.
Il existe aussi plusieurs positions pour les fixations sur la planche : Premièrement, les fixations peuvent se
déplacer vers le devant ou l'arrière du snowboard. Par exemple, il est préférable de positionner les fixations
vers l'arrière du snowboard lorsque l'on en fait dans la poudreuse car cela permettra de garder son poids vers
l'arrière plus facilement pour ne pas s'enfoncer dans la neige. Ou, si l'on veut plus de stabilité lors de
manœuvres impressionnantes, il suffit d'écarter les fixations entre elles, créant ainsi plus de stabilité centrale.
Les fixations peuvent également se déplacer sur elle-même avec un mouvement de rotation. Les angles
utilisées pour chaque fixation dépendent entièrement du confort du snowboarder. Généralement les fixation
seront à un angle de 15" et -15".
Techniques de glisses et vocabulaires
2
Position frontside ou côté orteils : Le snowbordeur est en appui
sur les orteils. À l'origine, on signifiait qu'il était face à la pente (de
l'anglais front (face) et side (côté)), mais dans de nombreux cas
c'est faux, à tel point que maintenant les anglophones utilisent
parfois une autre terminologie. La position en appui sur les orteils
peut s'appeler toeside (de toe : orteil et side : côté).
2
Position backside ou côté talons : Le snowbordeur est en appui
sur les talons. À l'origine, on signifiait qu'il était dos à la pente (de
Un dérapage violent
l'anglais back (dos) et side (côté)), mais dans de nombreux cas c'est
faux, à tel point que maintenant les anglophones utilisent parfois
une autre terminologie. Aujourd'hui les anglophones utilisent parfois l'appellation heelside (de heel talon et
side côté).
Carre toe side ou carre pointe de pieds (anciennement frontside) : c'est la carre qui se trouve du côté des
orteils.
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
5 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Carre heelside ou carre talon (anciennementbackside) : c'est la carre qui se trouve du côté des talons.
Back et front sont utilisés pour les rotations.
Feuille morte ou pendule : la technique de la feuille morte est une alternative au virage, plus sécurisante
pour les débutants, ou sur les pistes vraiment difficiles. Il s'agit de rester en appui sur un côté de la planche,
et de porter son poids alternativement sur un pied puis sur l'autre. Cela permet de descendre doucement la
piste en dérapant vers la gauche, puis vers la droite, et ainsi de suite. La trajectoire ressemble ainsi à celle
d'une feuille morte.
Traversée : comme en ski, il s'agit d'un déplacement du snowboarder et de sa planche dans une direction
transversale à l'inclinaison de la pente. Contrairement au ski il existe deux types de traversées selon que
l'on soit en appui frontside ou backside. On les appelle simplement « traversée frontside » ou « traversée
backside ».
Virage de base : il s'agit simplement d'un pivotement de la planche en dérapant sur la neige d'une position
en appui sur un côté de la planche à l'autre. Au cours du virage, l'appui se fera sur le côté de la planche
intérieur au virage. Il est donc nécessairement accompagné d'une inclinaison plus ou moins forte du
snowboarder vers ce côté. La position du snowboarder n'étant pas de face sur la planche, les virages
simples sont asymétriques, c’est-à-dire que le virage de base à gauche est différent du virage de base à
droite. L'un des deux sera dit « virage frontside », il se fera en position frontside (en appui orteils), l'autre
sera dit virage backside, il se fera en position backside (en appui talons). On ne peut pas faire de rapport
direct avec la gauche et la droite car cela change selon la position que l'on a sur la planche. Par exemple,
un virage de base frontside se fera à droite pour un regular alors qu'il se fera à gauche pour un goofy. Il
existe de nombreuses techniques de virages. Le virage de base, lui-même, varie d'une école à une autre.
Nous ne détaillerons donc pas la technique du virage de base dans cette section. Dans tous les cas les deux
virages de bases se faisant avec des appuis différents, il est courant de constater chez le snowboarder un
fort décalage entre sa maîtrise technique des deux virages.
Virages de bases enchaînés : Il s'agit de deux virages de bases enchaînés sans transition. La fin d'un virage
de base frontside ou backside est considérée comme le début d'un virage de base opposé. Par exemple, un
snowboarder est en position backside avec une légère vitesse en traversée dans la direction de son pied
avant, il est donc dos à la montagne et face à la pente. Il effectue un virage frontside ; c'est-à-dire qu'il
s'incline sur sa carre fronside tout en dérapant de la position face à la pente à la position face à la
montagne. Il se retrouve alors en position frontside avec une légère vitesse en traversée dans la direction
de son pied avant. Soit exactement dans la position opposée à celle du début. Il s'agit précisément de la
position de départ d'un virage backside. Il effectue donc immédiatement un virage backside. C'est-à-dire
qu'il s'incline sur sa carre backside tout en dérapant de la position dos à la pente à la position dos à la
montagne. Il se retrouve en position backside avec une légère vitesse en traversée dans la direction de son
pied avant. Soit exactement dans la même position qu'au début. Ainsi on comprend qu'il faut deux virages
opposés enchaînés pour se retrouver dans une même position. Contrairement à ce qui arrive en ski, sport
symétrique, les sensations que donnent ces deux types de virages sont très différentes. Leur enchaînement
fait donc éprouver au surfeur un cycle d'équilibres et d'appuis très variés. Cela contribue pour beaucoup au
plaisir particulier que procure la pratique du snowboard.
Virages « coupés » (également désignés par l'anglicisme virages « carvés ») : il s'agit d'un virage qui n'est
pas dérapé mais conduit sur la carre, comme sur un patin à glace. C'est originellement une des spécificités
du snowboard. En effet les premiers snowboards alpins avaient pour but de reproduire sur piste le type de
virages que l'on effectuait jusque là seulement dans la poudreuse à la façon, d'un surf sur une vague. Pour
accrocher sur la neige dure, ces snowboards ont été équipés de carres, comme les skis, mais pour retrouver
le geste arrondi du surf les carres ont été conçues de façon incurvées, contrairement aux skis de l'époque.
Ainsi la planche inclinée sur une carre se met à suivre naturellement la courbure de la carre et décrit donc
un cercle qui permet de faire son virage comme un surfeur. Ce système a depuis été repris en ski et c'est
ainsi que sont nés les skis paraboliques.
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
6 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Virages "couchés" : il s'agit d'une technique "push pull" plus récente que les virages coupés permettant de
faire des virages plus serrés. Le surfeur est couché lors des virages. Cette technique permet de conserver
plus de contrôle tout au long des courbes et demande des snowboards ayant une largeur suffisante pour
éviter que les "hard boots" touchent la neige. Le snowboard est également spécifique de manière à avoir
un contact et un flex permettant d'éviter tout dérapage lors de la courbe. Les orientations des fixations sont
55° avant et 45° arrière. Un site permet de se rendre compte de la technique:
http://www.extremecarving.com/index_fr.html
Techniques de glisse, différentes écoles
Contre rotation (anciennement école française)
Cette technique est plus ou moins issue du ski. Les épaules du snowboarder doivent rester face à la pente
autant que possible. Dans les deux virages, le snowboarder porte son poids sur son pied avant, qui donne la
direction du déplacement. Cette technique est la plus utilisée par les compétiteurs en slalom, notamment
parce qu'elle permet un déclenchement de virage plus rapide.
Pré-rotation (anciennement école suisse)
Cette technique s'apparente visuellement plus à celle du surf, même si bio-mécaniquement les deux sont
assez différentes. Les épaules tournent, au déclenchement du virage, afin d'indiquer la direction désirée avec
l'épaule avant (aval). La rotation est, le plus souvent, accompagnée d'un déplacement du poids du corps sur
la jambe avant, afin d'appuyer avec la pointe du pied ou le talon, selon la direction souhaitée. Cette
technique est la plus utilisée par les compétiteurs en freestyle.
Co-rotation
Cette technique est spécifique au snowboard moderne. Les épaules doivent rester en permanence dans
l'alignement de la planche et on va utiliser la forme des carres (parabolique) pour tourner. À cette fin, on
utilise souvent des angles de fixations symétrique « en canard ». Le corp n'étant pas en torsion, cela est plus
sain et plus estétique que les anciennes techniques.
Synthèse
La discipline étant relativement jeune, elle s'enrichit et se modifie régulièrement. Par exemple, depuis 2006
en France, on ré-apprend aux snowboarders à glisser avec les épaules dans l'axe de la planche, les virages
s'effectuant en basculant le bassin vers l'avant (antéversion) pour un virage frontside et en s'abaissant
(flexion importante des genoux) pour un virage backside.
Aujourd'hui la technique enseignée dépend davantage du passé et des préférences du moniteur. À chaque
personne de choisir en fonction de ses préférences, en outre, la maîtrise des différentes techniques améliore
la polyvalence du snowboarder.
Évolutions et diversifications du snowboard
Au fil des années, le snowboard a beaucoup évolué. Au départ, les planches n'étaient pas équipées de carres,
on ne pouvait donc pratiquer que dans la neige profonde. Au fur et à mesure des évolutions, le snowboard
s'est séparé en trois grandes branches que l'on appelle actuellement : « freeride », « alpin » et « freestyle ».
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
7 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Des styles intermédiaires existent également (le snowboard étant
toujours tiraillé entre le besoin de polyvalence et la tentation de la
spécialisation toujours plus poussée).
Les types de planches utilisés peuvent alors être radicalement
différents.
Freeride
Une planche de freestyle et ses
1
Le freeride (ou planche hors-piste ) regroupe tout ce qui concerne
fixations
la descente en hors piste. Ce sont les descendants des premiers
snowboards. Le freeride consiste (comme son nom l'indique) à
glisser librement, c'est-à-dire en adaptant en permanence sa trajectoire uniquement en fonction du profil de
la pente et des obstacles, principalement hors-piste. Les freerideurs privilégient l'aspect nature du sport, la
sensation de liberté dans une neige vierge et propre, sur des pentes nivelées par le temps. Lorsque le
snowboard a été inventé, c'était dans le but de reproduire sur la neige les sensations du surf. Il n'est donc
pas étonnant de retrouver aujourd'hui chez certains freerideurs cet esprit hérité du monde du surf.
Alpin ou Freecarve
L'alpin est un snowboard pensé pour une utilisation sur pistes. Les snowboards sont particulièrement
adaptées pour la vitesse et utilisées notamment pour les compétitions de slalom et de géant. Il existe
également des planches alpines réservées à une utilisation plus récréative et tranquille. On les appelle
parfois freecarve. Les chaussures utilisées sont rigides (elles sont parfois désignées par l'anglicisme
hardboots). Les planches pour la pratique de l'alpin sont conçues pour une très bonne accroche sur la
carre. Elles sont les plus appropriées pour enchaîner sur piste des virages sans déraper, appelés « virages
2
coupés » (« conduite coupée » ou carving). On appelle extremecarving la discipline qui consiste à
enchaîner des virages totalement allongé. Le snowboard alpin a quasiment déserté certaines pistes,
notamment françaises, mais continue à exister sur les pistes suisses ou autrichiennes (on évalue à 25 % ou
30 % les snowboarders alpins dans ces pays).
Freestyle
Article détaillé : Snowboard freestyle.
1
Le freestyle (planche acrobatique à neige ou artistique) est la pratique en
snowboard de figures, héritière du skateboard. Cette discipline consiste
pour ses pratiquants à exécuter des figures libres lors de sauts pratiqués à
l'aide de structures diverses utilisées comme tremplin. Elle a principalement
lieu dans des snowparks ou en milieu urbain. Les sauts combinent des
rotations et des sauts périlleux (flip, rodéo ou misty) associé à des grabs
(action de saisir la planche avec la main). Le jib (Slide) implique une
utilisation originale de l'environnement urbain où le nivoplanchiste exécute
des manœuvres glissées ou appuyés sur des objets fixes. Il s'agit d'un sport
très spectaculaire, ce qui explique peut être son importante médiatisation.
Une nouvelle évolution du freestyle fait son apparition ces dernières
années. C'est un mélange entre le freeride et le freestyle. C'est l'art
Freestyle en snowboard
d'exécuter des figures dites freestyle, dans un environnement de neige
poudreuse que l'on retrouve en backcountry. L'avantage est de pouvoir
tenter davantage de "tricks" (sauts, combinaisons) et ainsi pouvoir réceptionner dans de la neige
poudreuse. On ne retombe donc pas sur de la neige damée comme sur les pistes ou les snowparks et les
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
8 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
chutes sont alors, théoriquement, moins douloureuses. Une
idéologie puriste ressort également de cette pratique de freestyle
backcountry, l'idée d'être loin de la foule des snowparks, des
comportements démonstratifs pour simplement se retrouver avec
ses amis dans des coins isolés des stations et ainsi créer ses propres
kickers (bosses) et ainsi se jeter en l'air dans une ambiance amicale.
Néanmoins, ce type de snowboarder s'expose plus aux dangers car
ils ne sont pas en communication directe avec les acteurs
sécuritaires des stations que sont les pompiers ou les pisteurs
secouristes.
snowboarder dans un half-pipe.
Jib
Le Jib (aussi appelé Slide et Grind) est une pratique du snowboard freestyle consistant à glisser sur tous
types de modules autre que la neige (rails, troncs d'arbre, caisse en plastique, etc...). Le Jib se pratique en
snowpark, mais aussi en ville (street). Aujourd'hui, un grand nombre compétitions de snowboard comportent
une épreuve de jib ; elles sont souvent organisées au cœur même des villes comme Montpellier, ou bien
Genève. Seule une faible quantité de neige est nécessaire à l'entrée et à la sortie du slide, ce qui permet de
faire des compétitions de snowboard même dans les pays où il fait chaud.
Flat
Flat veut dire plat en anglais c'est-à-dire que les figure sont faites sur le sol. Cette discipline est étroitement
liée au freestyle, cependant le but ici est de réaliser des enchaînements sur pistes, en s'aidant parfois des
mouvements de terrain. Ces enchaînements sont composés de:
rotations (180°, 360°, 540°, 720° ou plus).
de nose-press et tail-press (Manual) (rester sur une seule spatule, l'autre spatule ne touche donc pas la
neige),
de toupies (nose/tail-spine) (se mettre en press et tourner tout en descendant), etc.
manual rocket air: figure apparaissant dans de nombreuses vidéo depuis 2007, il faut réaliser un manual
tout en accrochant le nose des deux mains.
Il y a ensuite à partir de ça une infinité d'enchaînements possibles, il est possible d'inventer ses propres
figures avec un peu d'imagination.
Snowkite
1
Le snowkite (ou planche à neige aérotractée ) est la transposition du kitesurf sur la neige, c'est-à-dire
l'utilisation d'un cerf-volant de traction pour un snowboard.
Différents types de matériel
Les planches
Chaque planche est destinée, de par sa forme et sa construction à un style de glisse différent et des
innovations ne cessent d'apparaitre.
Par ordre d'apparition :
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
9 sur 15
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Swallow tail
Ce nom se réfère à la forme de snowboard : swallow tail signifie « queue d'hirondelle» en
anglais. On utilise aussi le terme moins commun de sparrow tail qui signifie « queue de
moineau ». Ce matériel ne ressemble pas du tout à celui de freeride, et pourtant il est prévu
pour la même utilisation. Ces planches sont les descendantes des tout premiers snowboards
dont elles gardent la forme générale. Ce sont des planches longues (170 cm minimum avec une
moyenne située à 185 cm, les grands spécimens frôlant souvent les 2 mètres), au nez long et
progressif (spatule), et à l'arrière en forme de queue d'hirondelle. En neige profonde, la queue
d'hirondelle, utilisée comme dérive, sert aussi à enfoncer l'arrière (pour déjauger). En
poudreuse, ce sont les planches les plus rapides et offrant le meilleur contrôle. On les utilise
souvent avec des boots (ou soft boots, bottes souples) mais certains modèles se prêtent
également bien à une utilisation en chaussures rigides. Les premiers swallow tails
(Winterstick) n'avaient pas de carres et ne pouvaient par conséquent pas s'aventurer hors de la
neige profonde. Aujourd'hui, les fabricants de ce type de planche sont pour la plupart des
artisans de taille modeste (Phénix-snowboards, Miura, Pogo, SwellPanik, BrotherWood, A
Snowboard, Apo ou encore Bohême) même si certains industriels du secteur entretiennent la
flamme (Rossignol et Nitro notamment).
Engins souvent haut de gamme, les swallow tails sont des planches polyvalentes fonctionnant
magnifiquement en profonde mais aussi très bien sur piste, sans pour autant rivaliser avec les
planches à tendance alpine, en matière d'accroche et de contrôle sur neige dure. Ce type de
planche nécessite de l'espace pour exprimer tout son potentiel (stabilité, confort, vitesse en
toutes neiges) et reste méconnu du grand public en dépit de performances de premier ordre.
Alpin
Une
planche
de type
Swallow
Tail
La planche alpine est étroite, rigide et présente parfois une asymétrie (même si c'est devenu
rare). On utilise en général des fixations à crochets et il existe également des modèles step-in (à chaussage
automatique). Dans les deux cas, ces types de fixation sont appelés « plaques ». Il s'agit des systèmes de
fixation des premières glisses destinés à la piste. Pour ces fixations, des chaussures rigides sont nécessaires.
Au départ, on utilisait des chaussures de ski de randonnée, plus souples que les chaussures de ski normales.
Aujourd'hui, il s'agit de chaussures spécifiques beaucoup plus confortables. Elles permettent à la fois un
meilleur contrôle, une bonne protection de l'articulation, et une bonne amplitude de flexion. Les modèles les
plus avancés sont équipés de systèmes de flexion assistés par ressorts. Ce type de planche et de fixation offre
le meilleur contrôle possible sur piste, et particulièrement sur neige dure. Ces dernières années ce type de
matériel tend à se séparer en deux catégories : « race » et « freecarve ». Les planches de race sont destinées
à la compétition et se déclinent en version slalom et slalom géant, les planches de freecarve sont pour une
utilisation plus ludique.
Freestyle
1
En l'an 2000, la planche « freestyle » (planche à neige acrobatique ) est le matériel le plus communément
rencontré en France. Les planches sont plus souples que les alpines, elles sont larges, courtes, symétriques, et
les deux extrémités sont relevées de façon égale. Ce type de forme, appelé twin-tip permet un déplacement
3
dans les deux sens indifféremment. La planche n'a plus d'avant et d'arrière prédéfinis . Ces planches sont
généralement utilisées avec des chaussures souples (appelées « soft boots »). Comme les chaussures rigides,
celles-ci existent en deux versions : standard ou step-in. Le modèle standard, plus courant, nécessite
l'utilisation de fixations à lanières (appelées « coques »). Ce système de fixation était déjà celui des tout
premiers snowboards à fixation, à l'époque en hors-piste exclusivement. À ce jour, il existe trois types de
fixations pour « soft boots » : les coques, les fixations à insertion par l'arrière que la marque Flow ont
popularisées, et les step-in. Ces types de fixation et de chaussures sont utilisés dans toutes les disciplines sauf
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
le slalom (freeride, freestyle, slopestyle, etc.).
Freeride
Ce matériel est parfois confondu avec celui de freestyle, car sa forme s'y apparente. Toutefois, il s'agit bien
1
d'un matériel spécifique. Les planches « freeride » (ou planches hors piste ), sont plus longues que celles de
freestyle. Plus solides aussi, rigides, ce sont des planches stables pour tracer sa marque dans la poudreuse.
Comme celles de freestyle, elles sont larges, symétriques et bispatulées. On les utilise en général avec le
même type de fixation et des chaussures souples. Il s'agit de matériel pour le hors piste. À noter que la
flexibilité de la planche est différemment orientée par rapport aux planches freestyles. Les freerides sont
plus rigidifiées sur la partie arrière pour avoir davantage de relance et puissance sur l'appui arrière. Le
modèle freeride est appelé "directionnel" dans le langage plus technique.
Boardercross
Ce matériel ressemble également à ceux de freeride et de freestyle. Mais les planches ont une longueur
intermédiaire, sont aussi rigides que des alpines, parfois même plus afin de compenser leur largeur et enfin
leur nose et leur tail sont moins relevés. Elles s'utilisent avec des systèmes soft boots assez rigides, ou bien
avec des chaussures d'alpin. C'est le matériel que l'on utilise pour les compétitions du même nom. C'est une
sorte d'intermédiaire entre l'alpin et le freestyle.
Split Board
Il existe plusieurs formes de split board. Ce qu'elles ont toutes en commun est d'être constituées de plusieurs
planches accrochées entre elles (en général il n'y a que deux parties, mais parfois plus). Ces planches
peuvent être séparées et utilisées comme des skis de randonnée. On les utilise avec des peaux de phoques
pour les ascensions. Arrivé au sommet, on retire les fixations, on assemble de nouveau la planche, et on
repositionne les fixations en positions de snowboard. Ces planches ne sont pas réputées particulièrement
performantes mais offrent de grands avantages pour les amateurs de randonnées. À la montée, les avantages
du ski, à la descente les avantages du snowboard, le tout sans avoir à porter dans le dos un matériel
alternatif.
Les fixations
Comme pour les planches, les fixations sont différentes selon le style de glisse et le type de planche utilisé :
Les fixations à plaques
Ce type de fixation s'utilise avec des bottes rigides, semblables à des chaussures de ski avec une flexion
adaptée. Ces fixations rigides et très réactives sont utilisées généralement sur les snowboard alpin voire sur
les snowboards à queue de pie ou d'hirondelle (swallowtail) et les planches à caractère alpin telles les
"boardercross" ou freecarve.
Les fixations coques
Les fixations coques sont le type de fixation le plus répandu. Elles couvrent un large éventail de styles de
glisse : boardercross, freeride, freestyle et flat.
Une fixation coque est composée de plusieurs éléments :
10 sur 15
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
le spoiler (ou highback). C'est la partie arrière sur laquelle est plaqué le mollet du snowboarder, il est
maintenant possible sur la plupart des modèles proposés de régler l'inclinaison avant/arrière du spoiler. Le
spoiler est plus ou moins rigide selon la matière employée pour sa fabrication, et selon sa forme.
l'embase est la partie basse de la fixation, sur laquelle le pied est posé. De même que le spoiler, sa rigidité
et son ergonomie confèrent différentes capacités à la fixation.
le disque est l'élément qui permet de fixer la fixation à la planche, les angles inscrits tout autour de ce
disque permettent de règler l'orientation de la fixation sur la planche. Des degrés d'inclinaisons des
fixations sont spécifiques à certaines pratiques.(Freestyle 15°-9°, Freeride 34°-19°, Alpin 41°-35°)
de deux sangles (sauf sur certains modèles où les deux sangles sont remplacés par strap recouvrant tout le
pied) qui permettent de maintenir le pied sur la fixation : une sangle sur le coup de pied, une deuxième plus
petite au niveau des orteils (toe strap).
l'arceau : pièce formant un demi-cercle, rattachée à l'embase, assurant le maintien du spoiler. Il est un des
éléments essentiels définissant la solidité de la fixation.
Chacun de ces éléments change d'une fixation sur l'autre afin de s'adapter le mieux possible aux désirs du
snowboarder, et à sa pratique. Apparaissent de plus en plus de nouvelles technologies permettant des
possibilités de réglages, sur chacun de ses composants, presque uniques.
Les disciplines du snowboard
Course
On retrouve à peu près les mêmes type d'épreuves qu'en ski : descente, slalom, slalom géant, slalom géant
parallèle et kilomètre lancé.
Freestyle
Article détaillé : Snowboard freestyle.
1
Le freestyle (ou planche acrobatique à neige ou artistique) est la pratique en snowboard de figures, héritière
du skateboard. Cette discipline consiste pour ses pratiquants à exécuter des figures libres lors de sauts
pratiqués à l'aide de structures diverses utilisées comme tremplin. Elle a principalement lieu dans des
snowparks, en milieu urbain ou hors piste (certains parlent alors de backcountry, que l'on peut traduire par
arrière pays). Les sauts combinent des rotations et des sauts périlleux (flip, rodéo ou misty) associé à des
grabs (action de saisir la planche avec la main)I l existe même des figures ou le snowboarder a seulement
un pied attaché au snow. Le jib (Slide) implique une utilisation originale de l'environnement urbain où le
nivoplanchiste exécute des manœuvres glissées ou appuyés sur des objets fixes. Il s'agit d'un sport très
spectaculaire, ce qui explique peut être son importante médiatisation. Cette discipline est très ressemblante
au skateboard.
En 2002 a été fondé le Ticket To Ride (TTR) World Snowboard Tour par Terje Haakonsen, icône du
snowboard et d'autres professionnels du milieu. Le TTR regroupe aujourd'hui environ 150 évènements de
snowboard freestyle et est devenu le circuit mondial de référence pour le snowboard freestyle de
compétition.
Boardercross
11 sur 15
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Article détaillé : Boardercross.
La discipline boardercross est un type de course où les snowboarders
courent à plusieurs en même temps sur une piste au relief tourmenté
(virages, sauts, etc.). Cela débute par les qualifications, où le temps
du coureur est pris en compte. Après cela, les qualifiés s'élancent à 4
en même temps. Les 2 premiers sont ainsi qualifiés pour effectuer
une nouvelle manche. Le boardercross est un mélange de course et
de freestyle avec quelques sauts.
Virage relevé en Boardercross
Enseignement
Conseils généraux
Il est fortement conseillé de prendre quelques cours avec des professionnels.
Avant toute chose, il est indispensable de connaître les règles de priorité sur la piste et d'apprendre à tomber
sans se blesser. On apprend également à s'arrêter et contrôler sa vitesse. Toutes ces choses sont vitales pour
ne pas se blesser ou blesser quelqu'un d'autre dès le premier jour. On apprend ensuite à prendre les
remontées mécaniques et à tourner. Cela évite bien des frustrations et permet de prendre plus rapidement du
plaisir.
La plupart des accidents de snowboard ont lieu le premier jour de pratique. Ce n'est pas forcément la vitesse
qui fait la violence de la chute.
Il va sans dire que le snowboard, tout comme les autres sports de glisse, est un sport physique, le risque de
blessure augmente donc considérablement avec la fatigue.
Il ne faut pas hésiter à prendre ne serait-ce qu'un ou deux cours. Savoir tomber sans se casser le poignet ou
le coccyx et savoir ne pas provoquer de carambolages sur la piste, ce n'est pas un luxe, mais une nécessité.
Monitorats
Enseignement du snowboard en France
En France, contrairement aux autres Etats membres de l'espace économique européen, il n’existe pas de
brevet d'état de snowboard. Les moniteurs qui enseignent le snowboard sont en fait, pour la grande majorité,
des moniteurs de ski qui n'ont pas le statut de moniteur de snowboard. Ces moniteurs n'ont le plus souvent
jamais eu de formation en snowboard. Les brevets spécifiques snowboard européens sont valables en France
(y compris le brevet d'état de snowboard suisse). Ils sont la seule solution pour suivre une formation
spécifique snowboard et devenir officiellement instructeur de snowboard. Ces brevets sont valables en
4
France depuis 1992 . Mais suite au boycotte des administrations française des brevet de snowboard
européens, ce n'est qu'en 2010 que les premières cartes professionnelles de moniteur de snowboard ont été
5
délivrées .Avant cette date, si les snowboarders ne voulaient pas passer un diplôme de ski de haut niveau , et
enseigner gratuitement dans des clubs affiliés à la Fédération Française de Ski, ils étaient contraints de
travailler bénévolement. Le brevet d'état de ski alpin permet d'enseigner le snowboard mais il ne permet pas
d'accéder au statut d'instructeur de snowboard.
Aujourd'hui les personnes peuvent prendre des cours de snowboard avec des moniteurs de snowboard
diplômés en snowboard et non en ski. Cependant les moniteurs spécialisé sont rares et on les trouve
12 sur 15
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
uniquement dans les petites structures spécialisées.
Sécurité
Les accidents touchent surtout les membres supérieurs au niveau du poignet, du coude, de l'épaule, mais
aussi les membres inférieurs, essentiellement la cheville. On note également des blessures du coccyx à la
suite d'une chute ou de dommages au bas de la colonne consécutifs à une collision entre un snowboarder
assis par terre et les skis ou le snowboard d'une personne glissant dans son dos. Les débutants sont les plus à
risque dans les premières heures de pratique.
En France plus de 10 000 fractures du poignet sont consécutives à une chute en snowboard. La prévention
passe par le port d'un matériel de protection adapté: les attelles rigides pour le patinage à roulettes sont
fortement déconseillées car responsables de fractures graves situées à la partie supérieure de l'attelle. Il est
conseillé d'utiliser un matériel de protection qui permet une mobilité du poignet mais empêche l'extension
forcée du poignet lors des chutes.
Pour débuter, il est conseillé de commencer sur une piste non damée car trop dure en cas de chute, une neige
souple et sur une pente minime. Un skieur alpin confirmé ne doit pas sauter cette étape car le snowboard est
véritablement un autre sport. Toutes ces précautions prises, le néophyte aura le plaisir de découvrir un sport
de glisse dont l'apprentissage élémentaire est assez rapide.
Le port du casque est, quant à lui, fortement recommandé. En effet la tête est une des parties du corps les
plus exposées lors de chutes(environ 10 % de blessures à la tête en 2004, contre 17 % pour les poignets et
mains). Cependant une blessure à la tête a souvent de plus lourdes conséquences qu'une blessure au poignet.
Il est maintenant obligatoire, depuis le 2 février 2007, dans tous les parcs à neiges. Les risques de blessures
sont ainsi minimisés.
Snowboarders professionnels célèbres
Shaun White
Craig Kelly
Jake Burton Carpenter
Devun Walsh
Terje Haakonsen (Easy Rider)
Chris Roach
Regis Rolland (Apocalypse Snow)
Trevor Andrew (Trouble in Japan)
Seth Huot (Picture this)
Jeremy Jones (Picture this)
Travis Rice (That's it, that's all) (Neverland)
Gigi Rüf (Resonance)
Films sur le snowboard
Au cinéma
13 sur 15
La Nuit de la Glisse
Trilogy Apocalypse Snow
Snowboarder
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Des doublures célèbres : pour assurer les nombreuses scènes de glisse du film, le réalisateur Olias Barco
a fait appel à de grands noms du snowboard, tels que Wilfried Forrestier, Jean-Baptiste et Jonathan
Charlet, Marc-André Tarte, Jonathan Collomb-Patton, Aurélien Ducroz, Aurélien Richard, Stéphane
Routin, Sam Beaugey ou encore Lucas Benacchio.
First descent
Vague de froid
Marco, étoile filante, de Bertrand Delapierre, sur Marco Siffredi
Think Thanks, Thanks Brain, (2007) artistique , moins sérieux , spontané , passionné , innovant , une
alternative plus représentative de l'esprit originel du snowboard que les productions à gros budget.
That's it That's all, de Travis Rice (2008)
The Art of Flight, de Travis Rice (2011)
James Bond 007 - Dangereusement vôtre, (1985) à la 3e minute Bond transforme un ski de motoneige en
snowboard
Série télévisée
Whistler série télévisuelle sur l'histoire d'une légende de snowboard de la station de Whisler.
Johnny Tsunami
Notes et références
1. Terme recommandé par l'OQLF et par la Commission générale de terminologie et de néologie, et publié au Journal officiel
de la République française le 26 novembre 2008. http://franceolympique.com/files/File/olympisme/Terminologie
/publication_au_jo_du_26.11.08_-_sport_3.pdf
2. Terme recommandé par l'Office québécois de la langue française.
3. Exemples de planches twin-tip (http://www.starlight.gr.jp/08Burton%20love.jpg)
4. Le traité sur l'Union européenne, « Reconnaissance des diplômes dans l'union européenne (http://www.ciep.fr/enic-naricfr
/rediplue.php) » sur Centre International d'Etude Pédagogique
5. http://europarltv.europa.eu/fr/player.aspx?pid=7836dc54-2be8-436e-abbb-9ff900d2b2e6
Voir aussi
Articles connexes
14 sur 15
Sur les autres projets Wikimedia :
Snowboard (//commons.wikimedia.org
Snowboard aux Jeux olympiques
Snowboard freestyle
Boardercross
Snowpark
Snowkite
Freestyle
Freeride
Freeride World Tour
Freebord : du snowboard sur la route
Mountainboard
Ski
Ski freestyle
Monoski
/wiki/Snowboard?uselang=fr) , sur
Wikimedia Commons
17/03/2013 22:50
Snowboard - Wikipédia
Skwal
SSX jeu-vidéo
http://fr.wikipedia.org/wiki/Snowboard
Fartage
Affutage
Liens externes
(en) FisSnowboardWorldCup.com (http://www.fissnowboardworldcup.com) FIS Coupe du monde de
snowboard - Site officiel FIS
World snowboard federation (WSF) (http://www.worldsnowboardfederation.org)
Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Snowboard&oldid=90344591 ».
Dernière modification de cette page le 15 mars 2013 à 20:38.
Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons paternité partage à l’identique ;
d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les
crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et
mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie
par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis.
15 sur 15
17/03/2013 22:50

Documents pareils