ETABLISSEMENT PUBLIC D`AMENAGEMENT DE LA LOIRE ET DE

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ETABLISSEMENT PUBLIC D`AMENAGEMENT DE LA LOIRE ET DE
ETABLISSEMENT PUBLIC D'AMENAGEMENT DE LA LOIRE ET DE SES AFFLUENTS
SERVICE HYDROLOGIQUE CENTRALISATEUR DU BASSIN LOIRE BRETAGNE
DIAGNOSTIC HYDRAULIQUE DU VAL DU LOUET
DANS LA REGION ANGEVINE
Rapport d'Etude
L.C.H.F. - Rungis
JUILLET 1987
SOM MAI R E
1 - DIAGNOSTIC DE LA ZONE D'ETUDE ET SOLUTIONS POSSIBLES
1.1 MORPHOLOGIE GENERALE
1.2 FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE DU VAL DU LOUET
1.3 PROBLEMES RENCONTRES DANS LE VAL DE LOUET
1.4 AMENAGEMENTS POSSIBLES (VOir inventaire et coûts estimés en annexe)
2 - DEBITS CRITIQUES DU LOUET
2.1 ALIMENTATION
2.2 ESTIMATION DES DEBITS CRITIQUES DU LOUET LIES A CEUX DE LA LOIRE
2.3 FREQUENCES D'APPARITION DE DIVERS DEBITS CRITIQUES
3 - TYPES DE SOLUTION A ENVISAGER
3.1 RECALIBRAGE
3.2 LIMITATION DES ENTREES DANS LE LOUET
3.3 DISPOSITIFS TECHNIQUES
ANNEXES
1 - PROJET ENQUETE-QUESTIONNAIRE
2 -
PLANS ET PROFILS DE TRAVAIL
3 - ZONES DI INTERVENTION POSSIBLE ET COUTS
- 2 -
1 - DIAGNOSTIC DE LA ZONE D'ETUDE ET SOLUTIONS POSSIBLES
1.1 MORPHOLOGIE GENERALE
Le Val de Louet présente deux zones très différentes qui seront mieux perçues à
travers la description de fonctionnement hydraulique de cette vallée.
Les planches 1 à 9 (croquis en plan - profils en long - profils en travers)
présentées en annexe 2, ont été établies à partir de photos aériennes, cartes à
1/25.000 et 1/5.000, données topographiques, et visites de terrain. Une réunion
groupant les différentes communes à Ponts-de-Cé et la communication de llgnes
d'eau mesurées par le SIVL (Syndicat Intercommunal de la Vallée du Louet) ont
été mis à profit, ainsi que les mesures de débits du SHC.
La donnée fondamentale de la morphologie reste le verrou qui marque la zone de
Manthelon-Savennières.
Là, les écoulements conjoints de la Loire et du Louet doivent se frayer un
chemin à travers une vallée rétrécie qui redistribue les écoulements pour
l'aval alors que l'amont s'organise toujours en deux chenaux bien distincts.
1.2 FONCTIONNEMENT HYDRAULIQUE DU VAL DE LOUET
Planches et profils en long permettent de schématiser le Val du Louet de la
manière explicitée par la planche 9 reportée ci-après pour la clarté de
l'exposé.
1.21 Les lits du Louet
le "Louet Amont" présente l'aspect d'une grande rivière et possède un lit
unique, large, profond auquel est associée un lit majeur participanta
l'écoulement a'une manière indépendante de la Loire. On verra dans la seconde
partie que les débits, mesurés par le SHC, représentent ici une fraction
significative de ceux de
L'autre caractéristique fondamentale de ce lit est d'être bordé d'un système
ancien de digues de protection du Val.
- le "Louet aval" est un cours d'eau modeste, d'aspect "sauvage", comportant
quelques îles, au fond perché par rapport acelui du "Louet amont".
Les débits en transit dans ce "Louet aval" n'ont jamais fait l'objet de
mesure (sous le pont de Rochefort par exemple), mais ils sont
vraisemblablement plus faibles qu'en amont.
La trolsième zone est la zone charnière des Lombardières.
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- 3 -
1. 22 Zone charni ère des "Lombard 1 ères"
On observe sur les profils en long et en travers, alnsi que sur les plans, une
zone charn i ère entre Manthe 1on (sur 1e Louet) et les "Lombard i ères" (sur 1a
LOire), deux localit~s mises en relation hydraulique par un entrelac de bras et
de seuils se r~sumant en un bras dit "boire Robin", d'aspect envas~ en ~tiage.
Le fonctionnement de cette zone charnière est mal connu, et les d~bi ts qUl y
transitent n'ont fait l'objet d'aucune analyse ou estimation à ce jour.
Les valeurs inscrites sur le graphique 9 sont donc des hypothèses de travail.
1.23 Description des phénomènes hydrauliques
Qualitativement, le fonctionnement du Val pourrait être le suivant
- en ~tlage et jusqu'à 900 m3/s en Loire environ, isolement total Loire-Louet.
Deux seuils un peu en amont de Manthelon lnterdisent les remont~es de la
Loire dans le Louet par la Boire Robin.
- vers 1000 m3/s, mise en communication de la LOlre et du Louet par les deux
seuils des Lombardières.
Il est alors possible que les ~changes se fassent dans le sens Loire-Louet ou
Louet-Loire selon les ~tats de d~bits respectifs de la Maine et de la Loire
dont les crues sont souvent d~cal~es.
- vers 2000 m3/s en Loire (H = 2,7 à Ponts-de-C~/Oumnascus), le Louet amont
n'est pas encore débordé, mais ses rives commencent à subir des attaques
importantes car le Louet est alors proche de l'écoulement de plein bord entre
ses rives naturelles. La Boire Robin participe alors à l'écoulement et
soulage d'autant le Louet aval (H = 3.2 à Montjean),
- vers 2600 m3/ s, le Louet amont est débord~ ma i s encore contenu entre ses
digues et s'engoufre dans les brèches ou, par infiltration, sous les digues,
les terres agrlcoles sont impraticables, la Boire Robin participe à
l'écoulement.
La Loire est également proche du débit de plein bord dans son lit mineur.
- vers 3000 m3/s en LOlre, le Louet se trouve débordé dans toutes ses parties,
1a Loi r e mo ntep ar l' a val dan s 1e val du" Lou e t aval " .
C'est pour ce débit que les deux routes de Rochefort-Savennières (D106) et
Denée-Saint-Jean (0132) jouent un rôle particulier examin~ plus loin.
- enfin, vers 3800 m3/s en Loire, inondations à Ponts de L~, inondatlon
généralisée du Val de Louet amont, encore isol~ de la Loire, inondation du
Val de Louet aval à la fois par la Loire et par le Louet.
Rappelons que les grandes crues historlques ont eu des
5600 m3/s à Ponts de Cé.
d~bits
de l'ordre de
- 4 -
1.24 Rôle des ouvrages artificiels
Des ouvrages artificiels majeurs sont présents dans la zone d'étude, d'amont en
aval
- la llgne de ponts de Ponts-de-Cé-Erigné qui distribue les débits de la Loire
en des pOlnts bien particuliers de la vallée selon des lois aujourd'hui
correctement évaluées grâce aux mesures du SHC.
- la levée Saint-Jean
insubmersible.
établit
une
séparation
entre
Loire
et
Louet,
- la 0132 relie Denée à la levée Saint-Jean et ne barre que le Val du Louet.
Cette route, équipée d'exutoires et calculée pour fonctionner en seuil
submersible à partir de 3700 m3/s en Loire, établit une séparation physique
entre les Louet amont et aval.
- la 0106 Rochefort-Savennières barre
(ponts à Denée et Savennières) au
submersible dès 3400 m3/s environ en
de perte de charge significative lors
l'ensemble de la vallée de la Loire,
contraire de la précédente. Elle est
Loire à Ponts de Cé et n'introduit pas
des grandes crues.
- le remblai SNCF de l'Alleud est insubmersible mais, au contraire des routes
précédentes, n'offre que deux débouchés aux écoulements conjugués de la Loire
et du Louet: un vaste pont sur la Loire et un pont plus modeste sur le
Louet.
Contralrement au secteur d'entrée dans la zone (Ponts de Cé), cette frontière
aval n'a fait l'objet d'aucune mesure directe de débits sous ces deux
exutoi res.
1.3 PROBLEMES RENCONTRES DANS LE VAL DE LOUET
Les problèmes hydrauliques manifestés en priorité dans le Val sont de nature
diverse.
1.31 Inondations de printemps par débordement
La protection initiale des terres au Siècle passé était calculée pour la cote
3,2 à Ponts de Cé ou pour 3,5 à Montjean*, ces références étant utilisées
respectivement à l'amont et à l'aval.
Le nlveau de protection souhaité par les riverains est de 4,2** à Ponts de Cé.
voire 4,5*** pour certains d'entre eux.
En fait, le vleilllssement du système des digues fait que la protection contre
les débordements n'est assurée que jusqu'à la cote 3 en toute rigueur.
* enVlron 2.500 m3/s en débit total à Ponts de Cé
** enVlron 3.300 m3/s en débit total à Ponts de Cé
~** ~nVlron
3.500 m3/s en débit total a Ponts de cé
- 5 -
1.32 Inondations par remontée de la nappe
Ces inondation sont une réalité qui pourrait limiter l'efficacité d'un système
de protection basé sur les digues et leur renforcement.
Les enquêtes détaillées devraient préciser ce point, mais elles se produisent
généralement pour des cotes de l'ordre de 3 à 3,2 à Ponts-de-Cé à condition que
le débit correspondant s'établisse sur quelques jours au moins.
1.33 Erosions de berges
La concentration des écoulements en lit unique à l'amont, la divagation du lit
à l'aval se traduisent par des érosions de berges, la disparition de terres
agricoles et, en quelques lieux, la menace sur le système des digues
existantes.
1.34 Déversements lors des débordements
Ces déversements sont de deux sortes :
pénétrations en rives par des brèches artificielles causées par l'abreuvement
des animaux ou plus simplement par des dépressions du bourrelet de berge.
Compte tenu de la sensibilité des alluvions du Val, ces brèches conduisent à
un labour du lit majeur assorti d'une disparition de la terre végétale.
- débordements sur les digues lorsque le Val n'est pas encore rempli
l'inondation.
par
Ce type de phénomène entraîne une dégradation accélérée du système des
digues.
1.35 Aterrissements
L'ensemble du cours du Louet est soumis à un classique régime de transport
solide discontinu (alternance érosion-sédimentation) mal combattu par des
endiguements et défenses locales.
Cette alternance est d'autant plus vive que le régime hydrologique de la
rivière est plus contrasté entre un étiage presque nul et des crues
exceptionnelles de l'ordre de 800 m3/s (débit du Louet en mai 1985 par
exemp 1e ) .
Les dépôts consécutifs aux érosions s'observent partout sur la rivière et sont
rendus en partie responsables des divagations.
1. 36 Et i age
Le débit du Louet en période d'étiage est limité par un seuil sableux à la
prise d'eau en Loire jusqu'à des valeurs parfois peu compatibles avec la
salubrité et en tout cas avec un usage récréatif de l'eau.
1.4 AMENAGEMENTS POSSIBLES (voir inventaire et coOts estimés en annexe 3)
- 6 -
1.41 Réhabilitation des rives
Tout aménagement du Val de Louet passera par une réhabllitation des rives
comprendra :
qUl
- un nettoyage généralisé par enlèvement des embâcles forestlers dans le lit ou
près des berges qui, même peu nombreux, sont une composante importante de la
déstabilisation des rives,
- des protections locales contre les érosions constatées et slgnalées en assez
pet it nombre.
Ces généra 1ités ne préc i sent pas le ni veau de protec t i on - donc l es débit s de
projet - à prendre en compte pour cette réhabilitation des rives. Il est
nécessaire pour cela de prendre en compte, d'une part, les données
hydrologiques traitées en deuxième partie et, d'autre part, l'ensemble des
dispoSltifs qu'il est possible d'imaginer.
Le coût de traitement de tels problèmes peut être estimé à 10 millions de
francs (voir annexe 3).
1.42 Niveau de protection
Les crues de pr; ntemps (avri 1 et mai) sont te 11 es sur 1e Louet que des
nuissances sont constatées en moyenne chaque année pendant des durées
variables, par exemple (période 1863-1971)
- Pour la cote 3 à Ponts de Cé (début des infiltrations, début des attaques sur
les vieilles digues) : 6,3 jours en moyenne sur ces deux mois.
Pour la cote 3,8 (inondation générale du Val)
moi s.
5,1 jours par an sur ces deux
Pour la cote 4.75 (crue du type mai 1985) : 2,9 jours par an sur ces deux
mois.
La période 1969-1976 est exceptionnellement sèche, la période 1977-1985 est
particulièrement humide sans l'être beaucoup plus que la longue période
1863-1970.
Le souhait des riverains de disposer d'un niveau de protection pour la cote 4,2
correspond à une i nondat i on, du Val du Louet de 4 à 5 jours env i ron contre 6 à 7
actuellement (sur une longue période).
Porter ce niveau de protection à 4,5 permettrait de raccourcir 1 'inondation de
1 jour encore.
Pour être précis, sur la période la plus récente, le choix de ces niveaux de
protection conduit aux durées suivantes des débordements (en jour)
ANNEES DE CRUES DE PRINTEMPS
Nlveau 3 (situation actuelle)
f-'
1978
1981
1983
6 j
5 j
35 j
1985
10 j
~----
Nlveau 4.2 (souhaité)
3 j
2
Niveau 4.5 (évoqué parfois)
0
0
1 -_ _ _
j
17 j
4 j
10 j
3_~
- 7 -
Le niveau 4,2 conduit donc à limiter la durée des débordements de 3 des 4 crues
récentes jusqu'à des valeurs compatibles avec les pratiques agricoles (à
condition de disposer de drainages adéquats), le niveau 4,5 aurait rayé 2 des 4
crues du catalogue des crues débordantes mais n'aurait pas suffi à considérer
la crue de 1981 comme non nuisible.
Ces paramètres hydrologiques conflrment donc le bien fondé des souhal ts des
rIverains en matière de niveaux de protection objectif économIque, à savoir
- 4,2 pour une limitation des durées de nuissance pour les 3/4 de crues de
printemps,
- 4,5 pour disparition d'un nombre significatif de crues de prIntemps.
1.43 Moyens de protection
1.431 Renforcement des digues par rehaussement
La structure morphologique et hydraulique du Val n'autorise pas a envIsager
rehaussement important du système existant.
un
Pour la cote 4,2, le débit à Ponts de Cé est en effet de 3000 à 3200 m3/s et
3000 à 3400 m3/s à Montjean, le Louet absorbant 600 m3/s environ.
Rehausser les digues en les renforçant n'aurait aucun effet sur les
infiltrations qui se manifestent aux environs de la cote 3.20 si l'écoulement
est bien établi.
DI autre part, et ma l gré un rééqu il i br age des débi ts à travers
maillé, les tirants d'eau sur le Louet se verraient augmentés.
le sys tème
les effets de cette surcote seraient trIples
- augmentation de la hauteur théorique et du volume des dIgues,
- augmentation des pressions d'infiltration sur les terres riveraInes et des
risques de renard
- augmentation des forces d'érosion sur les berges.
Enfin. la mIse hors d'eau du Val pour des débits élevés conduIrait a des
situations délicates vis à vis du problème des déversements au-delà du niveau
de protection théorique.
Ce type de solution entraîne donc des dépenses élevées en volumes de digues, e~
défenses de berge, nécessite une organisation très fIne des débordements dans
le Val, accentue le problème des inondations par infiltration.
1.432 Recallbrage
Un recalibrage important abaisse le niveau de tous les débIts qUl se présentent
dans la rlvlère.
Ce type d'aménagement est lCl clté pour mémolre car, même S'Il contrlbue à
améliorer le problème des lnondations par infiltration, il présente des
inconvénlents majeurs en matière de stabl lité du lit, et d'esthétique ~n
période d'étiage, les faibles débIts n'étant pas modlfiés.
- 8 -
1.433 Limltation des
d~bltS
admis dans le Louet
Deux hypothèses de limitation de débit ont
du présent rapport :
- limite à 150 m3/s par un dispositif
esquissé paragraphe 1.46 cl-dessous.
~té analys~es
ad~quat
dans le seconde partie
qui serait un barrage mobile
Ce d~bit permettrait une mise hors d'eau complète du Val, y compris par
infiltration, jusqu'à un débit en régime naturel qui serait de l'ordre de
3000 m3/s à Ponts de Cé, situation dépassée en moyenne 4 à 5 jours par an.
Au delà, l'inondation urbaine à Ponts de Cé devrait conduire à ouvrir
progressivement le barrage pour admettre les excédents de débits en Loire.
- limite à 400 m3/s avec réfection du système de digues existant.
Ce débit permet une mise hors d'eau du Val jusqu'à un débit naturel de
l'ordre de 3.400 m3/s à Ponts de cé et de 3600 m3/s à Montjean, situatlon
dépassée de 3 à 4 jours par an.
Ces deux procédés permettent donc d'approcher, par des vo i es détournées, le
critère de niveau de protection souhaité par les riverains concernant les
limitations sur la durée des submersions.
1.46 Avantages-Inconvénients des différentes solutions
En reclassant les différentes solutions de contrôle des écoulements de crues,
les dispositifs suivants devraient être étudiés:
Barrage et vannage mobile au Louet permettant de limiter les débits dans le
Louet à 150 m3/s~ débit non dommageable en toute rigueur.
- Investissement: barrage de 150 m à la cote 18,6 environ soit encore plus de
4 mètres au-dessus du seuil de sable actuel, accompagné d'un seuil mobile de
plusieurs dizaines de mètres.
- Avantages: satisfait l'objectif de protection à 4.2 minimal souhaité par les
riverains et permet un réglage fin des débits d'étiage.
- Inconvénients: coût de l'ordre de 30 millions de francs.
B- Barrage et vannage mobile permettant de limiter le débit dans le Louet à 400
m3/s" barrage à associer à une réfection des digues existantes et leur
renforcement.
Investissement
1) barrage de 150 m à la cote 18 soit une hauteur de 3 mètres enVlron assoclé
à un vannage mobile de plUSieurs dizaines de mètres.
2) réfection du système de digues actuelles.
- Avantages: satisfalt l 'objectlf de protection agricole pour les débordements
et permet un réglage fin des débits d'étiage.
- 9 -
- Inconvénlents :
1) Coût de l'ordre de 15 à 20 mlll i ons de francs
2) Action limltée sur les infiltrations
C- Réhabilitation des rives associée à une petite prise d'eau dans la Loire
Avantages
a) permet des chasses en période d'étiage ou, si la Loire l'autorise grâce à
un niveau sufflsant à Ponts de Cé, débit permanent de salubrité dans le
Louet.
b) aucune action nuisible sur l'équilibre hydraulique du Louet et de la
Loire.
c) coût de l'ordre de 0 à 5 millions de francs.
- Inconvénients
surveillance, stabilité.
2 - DEBITS CRITIQUES OU LOUET
2.1 ALIMENTATION
Le profil d'entrée du Louet établi par le Cabinet Bonnie sous direction
LCHF/SHC en 1985 dénote deux bras d'alimentation (cote de fond 15,65 et 14.17)
de part et d' aut re d' un banc de sab 1e formant seu il à l a cote moyenne 15,70
(entre 15,6 et 14,9 IGN 69)
Lors de l'étiage du 6/09/85, la section mouillée était de 25 m2 environ et le
débit admis de l'ordre de 10 m3/s pour une cote d'eau amont de 15,66.
~)
\ "i, ,}.-
Le début de fonctionnement a donc lieu vers la cote Il,5 IGN 69 (soit H = -0,9
au Pont Dumnascus) et atteint le débit de 10 m3/s pour H environ +0,15.
Il est donc certain que cette alimentation peut être jugée difficile en période
d'étiage.
2.2 ESTIMATION DES DEBITS CRITIQUES DU LOUET LIES A CEUX DE LA LOIRE
En cette matière, les travaux du SHC au cours du premier semestre de l'année
1987 apportent des précisions d'un très grand intérêt grâce à des jaugeages
détaillés décrits ci-dessous.
Des mesures de lignes d'eau du SIVM ont également apporté des
fondamentaux en amont de Denée, reportés dans les mêmes tableaux.
éléments
- 10 -
. Tableau des hauteurs
DATE
MONTJEAN
CHALONNES
14/04/87
2,15
1,69
16/05/85
0,92
19/03/87
1,66
31/01/86
1,84
18/04/86
3,28
cote zéro
(IGN 69)
9,56
POISSONIERE
POINTE
PTS DE CE
1,96
1,88
1,86
4,85
.
0,49
0,69
0,56
0,62
11 ,42
12,61
13 ,63
15,38
. Tableau des débits en m3/s
Ponts de Cé (bras divers) jaugé
DATE
MONTJEAN
MONT SOREAU
MAINE
14/4/87
1540
1500
1330
1190
123
111
16/5/85
4300
19/3/87
765
31/1/86
1130
18/4/86
2350
2350
580
89
STE
GEMMES
274
41
DUMNASCUS
SAINT
AUBIN
LOUET
Total
1195
44
235
1474
701
3800
90
643
553
D'après ces données sont établies:
- La fiaure 1, qui regroupe les "lois hauteur-débit" à Ponts de cé disponibles
dans ivers documents.
Un po i ds part i cu lier sera donné dans cet te étude à 1a courbe expéri menta l e
établie à partir des mesures du SHC.
- La flgure 2, donn-ant le partage de débit entre Loire et Louet, qui apparaît
comme llnéalre sauf aux très bas débits d'étiage.
Cette courbe n'est lntéressante pour la présente étude que jusqu'au déblt de
3800 m3/s donné par la crue de mai 1985, qui est un seuil de nuisance
économique partlculier (inondations urbaines).
- 11 -
partir de ces courbes, ainsi que des profils en long des planches 7,8,9
de l'annexe 2 un certain nombre de débits et de cotes-seui 1s peuvent être
déterminés, en l'état actuel des lieux (cotes lues au Pont Dumnascus).
A
Cote -0,9
tarissement complet du Louet,
Cote +1,3
débit 1080 m3/s
Montjean: ligne
de submersion,
Lombardières par
cote +2,7
débit 2100 m3/s en Loire, 360 m3/s sur le louet amont, 2170 m3/s
à Montjean (soit H = +3,3) : submersions des brèches le long des
digues amont, inondations du Val de Louet par infiltrations sous
les digues et terres agricoles.
Cote + 3
débit 2600 m3/s en Loire, 460 m3/s sur Louet amont, 2720 m3/s à
Montjean (soit H ::: + 3,65) : submersion des zones aval du Grand
Aireau par la Loire et mise en communication directe du Louet et
de la Loire en amont de l'Alleud.
Cote +3,8
débit 2900 m3/s
à l'amont, 520 m3/s dans le Louet amont,
3050 m3/s à Montjean (soit H = +4) : débordement de la Loire et
mise en communication Loire-Louet entre Lombardières et le Grand
Aireau, secteur immédiatement à l lamant du précédent.
Cote + 4
débit 3000 m3/s en Loire, 540 m3/s sur le Louet amont, 3150 m3/s
à Montjean (soit H = +4,10) : submersion par la Loire et mise en
communi cat i on du Louet et de l a Loi re entre lombardi ères et
Port-Thibaut, secteur le plus en amont.
Cote 4.75
débit 3800 m3/ s en Loi re, 700 m3/ s sur Louet, seui l de dégât
urbain à Ponts de Cé et Chalonnes et dégât agricole total sur
l'île de Chalonnes.
en Loire, 155 m3/s sur Louet amont, 1130 m3/ s à
d'eau à 1 m au-dessus du fond de la vallée, pas
mise en fonction de la Boire Robin aux
l 'intermédiaire des deux seuils.
NOTA :
1. Le passage des débits de Ponts de cé à Montjean s'effectue par la
corrélation des débits-débits (figure 3) beaucoup plus fiable qui une courbe
hauteur-hauteur.
2. Le passage des débl ts aux hauteurs à Montjean
correspondance du type 1981, arbitrairement retenue.
Si effectue
par
la
3. Les cotes critiques à Montjean telles que données ci-dessus sont donc
approximatives.
- 12 -
2.3 FREQUENCES D'APPARITION DE DIVERS DEBITS CRITIQUES
2.31 Période récente
Les courbes de débits classés mensuels ont été calculées a Ponts de Cé par
interpolation entre Montjean-Saumur-Maine.
Ma i s ce critère de moyenne cache une part i cu l arité du rég i me de 1a Loi re au
cours de ces années 1969 - 1985 : seuls les printemps de 1981, 1983 et 1985 ont
revêtu des aspects catastrophiques dont les riverains n'avaient plus la notion
au moins depuis 1969.
Il convient donc d'analyser le tableau année par année du nombre de jours ayant
connu des débits supérieurs au seuil critique, en avril et en mai.
Ce tableau pose le problème de la représentativité de la série chronologique
des débits, puisque:
1,3
2,7
3
3,8
4
4,75
Période 69-78
175j!6a
lOj!2a
0
0
0
0
Période 76-85
206j/7 a
80j!5a
57j!4a
35j/4a
33j!4a
6j!2a
SEUIL
j
a
nombre de jours
nombre d'années
2.32 Longue période
Un calcul similaire a été fait sur une longue période grâce aux courbes de
débits classés établies et transmises par le SHC (à Montjean). On obtiendrait
ainsi pour la période 1863-1971 :
Seuil de cote
à Ponts de Cé
1,3
2,7
3
3,8
4
4,75
Seuil de débit
à Montjean
1130
2170
2720
3050
3150
4000
6,7j
3,4j
2,6j
2,Oj
1, 9j
O,8j
idem en avril
11,2j
4,4j
3,7j
3,3j
3,2j
3,15j
Sur 10 ans
durée totale
179j
78j
63j
53j
51j
29j
Durée moy. en mai
(pér. 1863/1871 )
!----
--
Il faut bien constater alors que la période 1976-1985 est bien proche des
JbServatlons longue durée et que c'est la période 1969-1978 qui es~
anormalement sèche.
- 13 -
Nombre de jours (avril et mai)
pendant lesquels les seuils ont été dépassés
SEUIL
1.3
ANNEE
3
3.8
4
4.75
1080 m3/s 2100 m3/s 2600 m3/s 2900 m3/s 3000 m3/s 3700 m3/s
69
23
1
70
41
0
71
21
0
72
0
73
0
74
4
0
75
25
0
76
0
77
0
78
61
79
0
80
0
9
6
10
2
0
81
37
6
82
10
0
83
61
48
84
2
0
25
13
85
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2.7
1
6
5
0
5
3
3
0
35
20
20
4
10
6
5
2
--
- 14 -
3 - TYPES DE SOLUTION A ENVISAGER
3.1 RE CALI BRAGE
L'inondation du Val de Louet joue un rôle dans le fonctionnement hydraulique du
secteur, moins pour l'écoulement proprement dit que pour le stockage
d'importants volumes.
C'est pourquoi il apparait dangereux pour l'aval d'envisager un aménagement
tendant à augmenter la capacité du lit, ce qui pourrait se concevoir
localement :
tant que l a Loi re ne déborde pas dans leVa l, à savoi r pour des cotes
comprises entre + 3 et + 3,8 à Ponts de Cé,
- tant que l'imprégnation des terrains par infiltration ne constitue pas le
facteur limitant, c'est à dire pour des cotes au-delà de +3.
3.2 LIMITATION DES ENTREES DANS LE LOUET
Une solution probablement plus féconde consiste à limiter les entrées de débit
dans le Louet au moyen d'un seuil mobile, mais cette solution se heurte au
problème de la surcharge de la Loire.
La figure 7 donne la correspondance entre le niveau naturel à Ponts de Cé et le
niveau induit par une limitation du débit d'entrée sur le Louet que, par
hypothèse, nous avons pris égal à 150 ou 400 m3/s, cette courbe résultant du
tableau ci-après.
oiblts 1nfli.lEl'Œ por dl ffêrentes hyp::rttèses de débIt lImIte ckns le Lcuet (100 - 200 - 300 m 3/s) :
ŒBI T EN "fRtINSIT
ŒBI TS NAl\.A:l..S
WUTEl.R
FCN1"S
CE
Œ
A PCNr Dl.Mi'\9JJS
CEBlT TorA.. B;)UIViUNf
WUTEl.R EQJIVA.ENrE
lU PCNr Dl.Mi'\9JJS
H'rRJ1'1-EES TRIINSIT SR LClET
TOrIL
LClET
Œ
NATUt iDlM-JA'TIJS
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300
400
150
300
400
150
300
400
1,3
lem
155
925
9Xl
925
925
2,7
2100
?tJ:J
1740
1950
lem
17Cû
2310
21éO
2100
3,00
4,0
2,7
3,0
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40)
1900
2150
2000
1900
:25:7J
2310
2210
3,35
4,0
2,9
3,8
2900
52)
2E
2750
2éOO
2500
3ZX)
3120
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4,20
4,05
3,95
4,0
Ym
540
24ED
2850
2700
2éOO
3:ro
3240
3140
4,60
4,2
3250
6()0
2fJX)
3100
2950
2850
3700
3550
3450
4,90
4,60
4,45
4,75
3800
700
3100
YffJ
350)
3400
4350
4200
4100
4,80
4,80
4,80
4,05
- 15 -
Sur la figure 7 sont données, en fonction des cotes actuelles d'écoulement, les
cotes induites par différentes hypothèses de limitation du Louet.
On note ainsi que le niveau de protection sur le Louet permis par une
limitation du débit bute sur la contrainte de non-inondation à Ponts de Cé et
que les niveaux de protection limites pour le Louet équivalent à :
+ 4,05 au Pont Dumnascus pour une limitation à 150 m3/s sur le Louet,
+ 4,40 au Pont Dumnascus pour une limitation à 400 m3/s.
En d'autres termes, deux hypothèses de travail peuvent être retenues pour la
clarté de l'exposé.
- HA : Ou bien les débits du Louet sont limités à 150 m3/s, ce qui dénoie
complètement les terres même par infiltration, mais la protection doit
cesser dès que le débit de la Loire atteint 3100 m3/s à Ponts de Cé, ou
3250 m3/s à Montjean, situation dépassée en moyenne 1,7 jour en mai et
3,1 jours en avril soit 48 jours tous les dix ans.
- HB
Ou bien les débits du Louet sont limités à 400 m3/s, (ce qui suppose une
réhabilitation complète du système des digues et n'empêche pas les
infiltrations) et alors la protection doit cesser dès que la Loire
atteint 3450 m3/s à Ponts de Cé ou 3600 m3/j à Montjean, situation que
l'on observe 1 jour en mai et 2,7 en avril, soit 37 jours tous les dix
ans.
Ces durées de 48 jours et 37 jours sont à comparer à 63 jours tous les dix ans
qui caractérisent la situation actuelle.
Les dispositifs envisagés conduisent donc à un gain de temps de débordement
moyen de 15 à 26 jours tous les dix ans en moyenne. Ils n'interdisent pas les
débordements mais peuvent tout de même légèrement améliorer les conditions de
ressuyage des terres.
3.3 DISPOSITIFS TECHNIQUES
Il n'est pas simple d'imaginer un dispositif venant barrer l'entrée du Louet,
limitant son déblt à une certaine valeur seuil de projet, puis s'effaçant
totalement lorsque la menace le long de la Loire se précise.
Un seui l flxe même de très grande largeur, ne saurait accomplir cette tâche
puisqu'il ne peut être rigoureusement neutre vis à vis des écoulements à Ponts
de Cé, ville pour laquelle toutes les études menées à ce jour ont recherché des
gains en niveau, fussent-ils minimes.
Seul un vannage mobi le, capable dl assurer des déblts de 400 à 1000 m3/s sans
perte de charge, doit donc être considérée si suite doit être donnée à ces
études.
HAUTEUR-DEBIT A PONTS DE CE
IGN 1969
Débit tota1 de 1a LOIRE
à
PONTS DE CE
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-
ANNEXE
2 -
ANNEXE 3 -
PROJET ENQUETE-QUESTIONNAIRE
PLANS ET PROFILS DE TRAVAIL
ZONES D'INTERVENTION POSSIBLE ET COUTS
ANNEXE
-
l
PROJET ENQUETE-QUESTIONNAIRE
VflL DE LCUT
HQJffi-QjESTI()\lf\NI\IRE SUR LES mUES D'AVRIL ou MI'II
ClJvMJ'lE DE
SECTEUR :
1) Les données hydrologiques pennettent d'identifier un certain narbre de crues récentes.
2) Des phénorènes caractéristiques se développent sur le territoire de votre canrun qui peiNent
SOlNent être rattachés à une cote à Ponts de Cé ou à MJntjean.
3) Veui llez cocher d'une croix dans la case correspondante le ou les phéronène que vous observez ou
que vous avez observés ou subis au cours de crues survenues en avril ou en mai • sans prendre en
carpte les crues d'hiver.
4) Si votre carrrune présente plusieurs secteurs de phénorènes observés, plusieurs questionnaires
pourront être rerp lis.
5) Pour les colonnes "hauteur", donner les cotes aux échelles pour lesquelle le phéncmène se produit
généraleœnt (crues de printerps).
Hauteur pour 1esque 11 es
le phénanène est observé
MJNTJEAN
PONT-DE-CE
mUE DE LA MI'II NE
PERTES AGRICQES PAR II\QDATION
If\UlOIl..TIONS DE FEWES I-W3ITABLES
SUBttERSION RaJTE DENEE - SAINT JEAN
SUBttERSION RaJTE ROCHEFŒT SAVEf'l'.IIERES
AUTRES stfBlVERSIONS
lNO'IDATION PAR RUISSEAU
DEBœDEM:NT DES SEUILS DES LCM3AADIERES
) Sens Loire-Louet
lNO'IDATIONS PAR REM)NTEE ) Sens Louet-Loire
DE LA N/lPPE - rive droite
- rive gauche
DEBœDEM:NT DES RIVES DU LCŒT
Localisé rive droite
Localisé rive gauche
Généralisé rive droite
Généra li sé ri ve gauche
DEBœDEM:NT DES DIGlfS DU LOOET
DEBŒD8VENT DE LA LOIRE - local i sé
- général i sé
EROSIONS DE BERGES - rive droite
- rive gauche
LIEUX ET AUTRES PHEf\O'vf::NES LAISSES A
L'APPRECIATION DE LA COMMUNE
1
1
CRUES D'AVRIL OU fv\Ll,I
DES ANNEES
69 74 75 7880 81 83 85
autres
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ANNEXE
-
2
PLANS ET PROFILS DE TRAVAIL
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3
ZONES D'INTERVENTION POSSIBLE
COUTS
ZONE A
PRISE DU LOUET
ZONE B
ILE DU BOIS ROND
ZONE C
DERIVATION DE LA BORNE ROBIN
ZONE 0
PORT GAURION
1 - INTERVENTIONS GENERALES
D'une manière générale, les berges apparentes du Louet dans toutes ses parties
sont plus ou moins protégées au niveau de l'étiage par des éclats de schistes
de définition assez pauvre.
Là où ces défenses ont disparu, des loupes d'érosion sont apparues, dues à la
constriction importante de ces écoulements.
Les riverains ont alors déversé des enrochements de gros calibres ou des
déchets divers (poteaux) créant des points durs efficaces au détriment de
l'aspect es thét i que.
Des interventions annuelles de plus grande ampleur ont lieu, financées
semble-t-il par la région, pour des montants de l'ordre de 3.000.000 F.
.
Ces interventions se manifestent sous forme de défenses continues visant à la
"canalisation" du cours d'eau.
Une méthode d'intervention générale efficace
techniques, et comporterait
se situerait entre
les deux
- un tapis d'enrochements de pied,
- une berge végétalisée et entretenue telle qu'elle apparait parfaitement dans
tout le secteur amont.
2 - INTERVENTIONS PONCTUELLES
Quelques sites d'interventions ponctuelles font l'objet d'une demande
particulière ou ont fait l 'objet d'une évaluation, au moins à titre d'hypothèse
de travail.
Site A : Dispositif d'étranglement des débits sur le Louet
Al - Ce dispositif devrait limiter à 150 ou 400 m3/s (2 hypothèses distinctes)
le débi t d'entrée du Louet jusqu'au seui l de nui sance à Ponts-de-Cé pui s
s'effacer totalement, ce qui correspond aux données suivantes:
débit d'alimentation du Louet en étiage
- 1,30 à l'échelle de Pont Dumnascus,
cote 14 environ soit
seuil de nuissance à Ponts de Cé : + 4,6 à l'échelle, soit 20 IGN 1969,
- débit naturel total de la Loire correspondant à ce seuil: 3.600 m3/s
dont :
Pont Dumnascus 2.900 m3/s,
700 m3/s.
Louet
A2 - Le fonctionnement hydraulique est le suivant:
- de 0 à 1a cote 4.6 à Pont Dumnascus, le débi t du Louet peut être li mi té
à 150 ou 400 m3/s,
- mais au-delà, des vannes s'ouvrent pour laisser passer la totalité du
débit naturel, soit 700 m3/s.
A3 - Les schémas de barrage convenables sont les suivants
a) Pour une limitation à 150 m3/s :
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fixe
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1
seuil
fixe
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cote 19
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~cote
14
fondation cote 10
(2m sous radier
pont du Louet)
b) Pour une llmitation à 400 m3/s
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cote 19
... , cote 14
fondation cote 10
A4 - Les coûts sont
a) Pour une limitation à 150 m3/s
seuil fixe calé à 14, largeur 20 m,
fondation à cote la : volume 1200 m3
d'enrochements :
seuil fixe calé à 19, largeur 30 m,
fondation à la cote la : volume 6000 m3, soit
400.000 F
1.800.000 F
barrage béton + vannes mobiles passe de 60 m x 5 m
27.000.000 F
coût estimé de l'ordre de
COUT TOTAL DE L'ORDRE DE
30.000.000 F
b) Pour une limitation à 400 m3/s :
Massif d'enrochement cote 14, largeur 50 m
1.000.000 F
Massif d'enrochement cote 19, largeur 30 m
1.800.000 F
Barrage mobile de 30 m :
14.000.000 F
COUT TOTAL DE L'ORDRE DE
17.000.000 F
Les autres sltes sont les suivants
B-
C-
D-
Rechargement de digues de 1 'ile du BOlS Rond
sur 1500 m.............................................
1.350.000 F
Reconstruction de seuils fixes pour la BOlre Robin .....
3.000.000 F
Défenses de berges enrochements + végétalisation .......
3.000.000 F
Rechargements de rive, clapet mobile, protections de
berges à Port Gaurion et verdelets .....................
3.000.000 F
Le total de ces interventions pourrait donc être estimé
la ou Il millions de francs.
à