DESIGN : atout maître pour la réussite - iD loiret

Transcription

DESIGN : atout maître pour la réussite - iD loiret
DESIGN : atout maître
pour la réussite
Yanis Cottard
12 INDUSTRIE
Quand le CNPE
mise sur la
matière grise
13 COMMERCE
Yellow Korner,
la photographie
d’art à portée
de tous
14 SERVICES
ProTiming,
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n contexte économique complexe,
une reprise timide, un léger sentiment
d’amélioration de la conjoncture chez
les chefs d’entreprise, inégale toutefois
selon les secteurs : telles sont les caractéristiques de 2014, confortées par les conclusions de
l’Enquête de conjoncture menée récemment par
la CCI du Loiret*.
U
Ajoutons-y des modifications radicales des modes
de consommation, accélérées grâce à l’économie
numérique (boom du e-commerce, progression des
marketplaces, réalité augmentée…), et il apparaît
clairement que l’état d’esprit qui doit dominer est
celui de l’adaptabilité. Adaptabilité permanente à
cet environnement en constante évolution, adaptabilité de son offre et de ses services au plus près
des attentes des clients.
Dans ce contexte aussi mouvant que passionnant parce que les défis à relever sont nombreux et se
renouvellent - la CCI du Loiret a anticipé le mouvement. Puisque sa mission première se focalise
sur l’accompagnement des entreprises et de leurs
dirigeants, elle a engagé depuis plusieurs années
une refonte de son offre de services. Avec l’objectif
de jouer un rôle de « facilitateur » à toutes les étapes
de la vie d’une entreprise, de vous apporter une plus
grande lisibilité sur sa valeur ajoutée, mais aussi de
vous soutenir, à la fois sur les plans opérationnel et
stratégique.
Ce processus que nous avons impulsé, nous avons
l’ambition de le partager avec les autres acteurs
économiques du territoire. L’idée est simple : comment repenser nos offres de services respectives
pour en construire une commune, plus claire, plus
efficace et plus réactive encore. Une question ? Une
réponse, unique, pertinente et complète.
En cours d’élaboration, cette nouvelle offre se
concrétisera au second semestre 2014, par une
expérimentation avec "Loire & Orléans Eco". Nous
nous adapterons, nous aussi, à vos attentes, à vos
besoins, à vos suggestions, avec cette seule priorité :
continuer à vous placer au centre de nos actions,
pour vous aider à améliorer la performance de vos
entreprises.
*Lire article complet p. 29
Daniel Guillermin
Président de la CCI du Loiret
février - mars 2014
58
3
TABLEAU DE BORD
INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU LOIRET
Taux de chômage
Commerce extérieur dans la région
Source > Insee (estimations provisoires)
Source > Douanes
3e trimestre
2013
Variation sur
un trimestre
Variation sur
un an
10,2 %
0,1 pt
0,6 pt
Centre
10 %
0,1 pt
France
10,5 %
0,1 pt
Loiret
Région Centre
Loiret
4T 2013
3T 2013
Part
Loiret
Exportations
4 678 822
1 821 452
38,93 %
0,6 pt
Importations
4 381 092
1 723 429
39,34 %
0,6 pt
Solde
297 730
98 023
en milliers d’euros
Permis de construire commencés
Un chiffre à retenir…
Source > Direction Régionale de l’Équipement
4T 2013
Évolution
926
411
125 %
76 866
46 074
67 %
Logements (nb)
Locaux d’activités (m²)
Source > « Parlons de votre relation avec les entreprises », EMERGENCE
3T 2013
DESIGN, OVLT, janvier 2012
60 %
C’est le pourcentage de designers du Loiret favorables
à la création d’un réseau de designers sur le territoire.
Créations et radiations d’entreprises
Source > CCIL – février 2014
400
300
200
100
— Créations
— Solde
— Radiations
0
-100
-200
-300
jan.13
fév.
mars
avril
mai
juin
juillet
août
sept.
oct.
nov.
déc.
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4
58 février - mars 2014
sommaire
n° 58
février - mars 2014
Magazine de la cci du Loiret
ADMINISTRATION
Hôtel consulaire
23, place du Martroi
45000 Orléans
Tél. 02 38 777 777
Fax 02 38 53 09 78
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION
03
édito
18
04
t ableau de bord
Design : atout maître
pour la réussite
06
a
ctualités
Les chiffres du mois
dossier
N FÏVRIER
MARS
Daniel Guillermin
,EªMAGAZINEªÏCONOMIQUEªDEªLAª#HAMBREªDEª#OMMERCEªETªD)NDUSTRIEªDUª,OIRET
10
DIRECTEUR DE LA rédaction
Sébastien Doron
RÉDACTION EN CHEF
11
digitale naïve
RÉDACTION
digitale naïve
Estelle Boutheloup (p18 à 24)
m
ade in loiret
DESIGN : atout maître
pour la réussite
p
arole d’expert
Loi de finances 2014 :
principales réformes
Yanis Cottard
12 INDUSTRIE
Quand le CNPE
mise sur la
matière grise
CONCEPTION
12
www.enola-creation.fr
Photos
Didier Depoorter
industrie
Quand le CNPE de Dampierre
mise sur la matière grise
Impression
Imprimerie Nouvelle
13
PUBLICITÉ
Sylvia Fromenteaud
Tél. 02 38 77 77 22
TIRAGE
18 300 exemplaires
N° ISSN : 1955-0642
14
s
ervices
15
d
éveloppement durable
16
r
eprise
CONTACT CCI - RÉDACTION
Tél. 02 38 777 777
[email protected]
LA CCI EN LIGNE
www.loiret.cci.fr
17
CCI LOIRET
c
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Asseline, l’hygiène et
la sécurité sans tabou
Sorecap dans une dynamique
de renouveau
14 SERVICES
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connectés
CCI LOIRET
Avant tout arme de séduction redoutable,
mais aussi avantage concurrentiel souvent
déterminant, le design d’un produit ou
d’un service reste un levier majeur pour
le développement économique. Mais sur
ce terrain, la France n’est pas la mieux
placée : la faute à une méconnaissance
du concept et de l’étendue de ses
champs d’application. D’où la nécessité
de se mobiliser dans les territoires,
comme l’a rappelé à l’échelle nationale
Alain Cadix dans son rapport remis aux
ministres Montebourg et Filippetti. Car
localement, des ressources existent,
de l’enseignement au prototypage, en
passant par des aides et dispositifs
d’accompagnement et de nombreuses
synergies se mettent en place entre les
différents acteurs du territoire.
25
p
assés composés
27
CCI infos
à
table
Voici venu le temps…de réfléchir
au contenu de nos assiettes
13 COMMERCE
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58
5
actualités
Cosmetic Valley : nouveau contrat
de performance, nouveaux enjeux
L’État et la région Centre ont signé un nouveau contrat de performance avec le pôle de
compétitivité de la Cosmetic Valley pour les cinq ans à venir. Il définit les nouveaux enjeux
d’une filière stratégique, en mettant l’accent sur l’innovation.
S
igné par 25 collectivités territoriales
des trois régions du pôle de compétitivité Cosmetic Valley (Centre, Ilede-France et Haute-Normandie), le contrat
de performance 2013-2018 s’inscrit dans
la continuité des stratégies précédentes.
Citévolia :
3 équipes retenues
pour l’avant-projet
sommaire
Dans le cadre du marché de maîtrise
d’œuvre pour la construction de
l’immeuble tertiaire Citévolia
(11 000 m2) dans le futur quartier
d’affaires à Fleury-les-Aubrais, un
concours d’architectes a été lancé
en décembre dernier. Parmi les 116
candidatures déposées, trois équipes
ont été retenues pour travailler sur
l’avant-projet sommaire à remettre
d’ici fin 2014. Il s’agit de :
- TETRARC Architectes (44) :
Michel BERTREUX, Alain BOEFFARD,
Claude JOLLY, Jean-Pierre MACE,
- Gilbert AUTRET ARCHITECTURE (45),
architecte associé Patrice DEBAQUE,
agence CRE’ATURE ARCHITECTES (45),
- WILMOTTE (75) ET ASSOCIES
(45). Associés : Bernard-Henri
MONNIER, Agence Didier JOUSSET,
Agence Florent BERNARD.
6
Des stratégies qui ont notamment permis
de dresser des passerelles entre entreprises et monde universitaire, faire émerger
des projets de recherche collaboratifs ou
encore de définir des domaines d’excellence stratégique. Trois axes prioritaires
guident les actions du pôle pour les cinq
prochaines années. L’accent sera mis sur
le renforcement de la capacité d’innovation
des entreprises, en mettant à la disposition
des PME des outils de recherche de pointe
qui ancreront encore plus le pôle comme
« territoire d’excellence de la cosmétique
internationale ». Un objectif qui s’appuiera
localement sur un programme de recherche (formulation) avec l’Université d’Orléans. Un « Parcours de progrès » est par
ailleurs mis en œuvre pour une montée en
compétences des PME autour des valeurs
de la « Marque France » et pour stimuler
l’innovation collaborative. Enfin, le pôle
prévoit des actions concertées à l’échelon
national avec différents acteurs (Fédération des entreprises de la beauté, Société
française des cosmétiques, Cosmed…)
pour conforter le leadership mondial de la
filière française. Autant d’enjeux au service
d’une dynamique dont bénéficieront trois
autres filières de l’écosystème national de
la parfumerie-cosmétique : la chimie et les
matériaux, le luxe et la création ainsi que
les industries de biens de consommation
et de l’aménagement.
www.cosmetic-valley.com
Prélèvements et virements
sepa : 6 mois supplémentaires
pour se mettre au normes
L
a date butoir de remplacement des
prélèvements et virements français
par ceux aux normes SEPA (Espace
unique de paiements en euros), fixée au
1er février 2014 par le droit européen, a
été prolongée de six mois. Conséquence
directe en l’absence de mise en conformité des logiciels des entreprises : des
virements et prélèvements (nationaux et
transfrontaliers) intraitables par leurs banques comme celles de leurs fournisseurs
et de leurs clients, mais aussi des paiements bloqués : trésorerie, salaires… Il est
encore temps, pour une durée maximale
de six mois, de faire le nécessaire. Soit
par le biais de son fournisseur de logiciel
ou de son expert-comptable (ou Centre de
gestion agréé) pour vérifier la compatibilité
de ses outils de gestion, soit par le biais de
sa banque pour convenir du format de ses
échanges informatiques avec elle.
www.banque-france.fr/urgence-sepa
RECTIFICATIF
Dans Loiret Eco n° 57, dans l’article en page 8 consacré à OBM Construction, il fallait lire que
l’entreprise avait racheté la société SCB Maulay Ingénierie, et non la société SCB (Solutions
Construction Bois) située à Semoy. Toutes nos excuses à cette dernière pour cette méprise.
58 février - mars 2014
20 MARS 2014
e
3 édition du prix Elle Créa :
Voy’elles valorise
l’entrepreneuriat au féminin
C’est le 20 mars prochain à Polytech Orléans que l’association Voy’elles, qui promeut
l’entrepreneuriat au féminin dans le Loiret, ainsi que les entreprises actives dans leur politique
en faveur de l’égalité et de la mixité, remettra trois prix pour la troisième année consécutive.
«
Donnons de la voix à vos projets ! » :
une fois encore, le credo de l’association Voy’elles prendra tout son sens
lors de la remise des prix Elle Créa organisée à Polytech Orléans le 20 mars prochain
(à partir de 16 h 30). Trois catégories récompensées par un jury également composé
de membres du Réseau Création Orléans
Loiret : une création (ou reprise) d’entreprise féminine, une entreprise portée par
une entrepreneuse innovante et enfin,
une entreprise proactive dans sa politique
RH en faveur de l’égalité et de la mixité.
Comme chaque année, le Prix Elle Créa
sera couplé avec l’intervention d’une personnalité - l’humoriste Blandine Métayer
succède cette année à Sophie Auconie,
députée européenne - et des débats. Au
programme notamment : un échange intergénérationnel autour de la création d’entreprise, axé sur les thèmes « Entreprendre
et reprendre : hier, aujourd’hui et demain »
et « Manager l’égalité et les différences ».
Si ce temps fort de l’association en fait
aujourd’hui une
référence locale
sur le plan de l’entrepreneuriat au féminin
et de l’égalité en entreprise, Voy’elles et sa
soixantaine d’adhérents se mobilisent tout
au long de l’année. Avec par exemple, des
actions de marrainage (des chefs d’entreprise spécialement formées accompagnent
les futures créatrices dans leurs premiers
pas) ou encore, plus récemment, une
ouverture au mécénat.
www.asso-voyelles.fr
Inscriptions : [email protected]
Elicaum affiche
deux nouvelles
qualifications
’entreprise Elicaum, prestataire d’installations électriques à
Fay-aux-Loges, créée en 1988, vient d’obtenir deux nouvelles qualifications : les Pros de la performance énergétique
et les Pros de l’accessibilité. Si la première récompense l’entreprise pour son engagement dans la formation au service de ses 23
salariés, la seconde couronne son expertise dans la mise aux normes de l’accessibilité des bâtiments publics (dont la date butoir
est fixée au 31 décembre 2014). Des qualifications qui renforcent
le professionnalisme d’Elicaum, co-gérée par Pierrick Fourré et
Aline Mériau (présidente de la FFB Loiret et du BTP CFA Centre),
et qui la rende aussi éligible au label RGE (Reconnu garant de
l’environnement). Attribué par le Ministère de l’environnement,
ce dernier donne accès à ses clients à des aides supplémentaires
au crédit d’impôt développement durable. À l’instar d’Elicaum,
les entreprises du bâtiment reconnues par un label pour leur
connaissance des travaux de mise en conformité pour l’accessibilité sont recensées sur le site Internet de la Fédération française
du bâtiment : www.travaux-accessibilite.lebatiment.fr.
L
www.elicaum.fr
février - mars 2014
58
7
ACTUALITÉS
Agroform III : la transformation
agroalimentaire recrute
L’Association régionale des industries alimentaires du Centre (ARIAC), en lien avec huit
entreprises de la transformation agroalimentaire, a lancé en début d’année une 3e session
de professionnalisation destinée à former des conducteurs de machines ou de ligne.
A
près une deuxième session qui s’est achevée
en septembre 2013 avec
une réussite de l’ensemble
de la promotion (10 stagiaires diplômés), l’Association
régionale des industries alimentaires du Centre (ARIAC)
a reconduit en début d’année
le dispositif de professionnalisation « Agroform III ». Huit
entreprises de transforma-
tion agroalimentaire (Antartic, Cargill, Les Crudettes, la
Laiterie de Saint-Denis-deL’Hôtel, site de Varennes-surFouzon, Malterie de Pithiviers,
Mc Key Food, Prova et Tereos)
proposent ainsi 10 contrats de
professionnalisation permettant d’accéder à des postes
de conducteurs de machines
ou de ligne. Recrutés en partenariat avec Pôle Emploi,
les stagiaires ont débuté leur
immersion en entreprise
depuis décembre 2013 et ont
entamé leur formation en
alternance pour une période
de neuf mois. Au programme,
420 heures de formation dispensés par le lycée orléanais
Sainte Croix Saint Euverte, et
qui débouchent sur l’obtention
d’un titre du Ministère du travail de type CIMA (Conducteur
d’installation et de machines automatisées). L’action,
menée pour la 3 e année
consécutive, doit contribuer
à renforcer l’attractivité du
secteur tout en formant les
futures recrues aux métiers
pour lesquels les entreprises
concernées peinent à trouver
les profils adéquats.
www.aria-centre.org
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C A R TUEE
INDUSTR
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58 février - mars 2014
Sushishop Orléans se lance
dans le parrainage sportif
Gagner en visibilité tout en promouvant des valeurs
inhérentes au sport en général et à l’entreprise, tel est le pari
des chefs d’entreprise qui optent pour le sponsoring sportif.
C’est le choix qu’a fait récemment Stephan Labasse, directeur
de l’enseigne Sushishop d’Orléans, en parrainant l’équipe de hockey sur glace locale.
S
i le partenariat entre Sushishop
Orléans et l’équipe de hockey sur
glace de la ville a débuté en octobre 2013, c’est lors du match de championnat de France opposant Orléans à
Besançon le 8 février dernier qu’il a été
officiellement formalisé. Objectif pour
Stephan Labasse, à la tête de l’enseigne orléanaise du leader européen de
la livraison et de la vente à emporter
du sushi depuis février 2012 : gagner en
visibilité et fidéliser ses clients. Logo
sur shorts des joueurs, panneaux dans
la patinoire d’Orléans, accès à l’espace
VIP, invitations aux matchs, sont les
principales contreparties du partenariat. À l’origine du coup de cœur de Stéphan Labasse pour le hockey sur glace :
l’image dynamique de la discipline et
« le suspense de rencontres sportives
qui offrent un vrai spectacle, en mouvement constant ». Un sponsoring que
le chef d’entreprise motive par ailleurs
à travers son attachement aux valeurs
véhiculées par le hockey : « combativité,
détermination, sens de l’effort, agilité et
esprit d’équipe sont des notions dont je
me sens proche ». Sans oublier la convivialité de la démarche : un buffet proposé
dans l’espace VIP aux invités présents
(chefs d’entreprise, clients, institutionnels) a permis de découvrir les nouvelles
compositions du menu 2014 élaborées
par Joël Robuchon.
www.sushishop.fr
Publi-reportage
1ère édition
DES MANAG’HEURES CREUZOT
Le cabinet d’expertise comptable et de conseil aux entreprises Michel Creuzot a lancé le 26 novembre 2013, sa première
session de formation Les Manag’heures Creuzot, intitulée cette année Le Management : un challenge pour tous !
En ouverture de cette journée Emmanuel
VASSENEIX, Président de la Laiterie de
Saint-Denis-de-l’Hôtel, a participé, en compagnie d’autres invités, à une table ronde
sur le thème de l’entreprise et le management. Ils ont fait partager leur vision et leur
expérience du management. Ils ont insisté
sur la nécessité de définir les valeurs de
l’entreprise auxquels les hommes peuvent
se rattacher ainsi que l’importance d’un
projet d’entreprise qui doit être expliqué
et partagé avec les équipes. Donner du
sens à ses actions et rendre heureux doivent être des leitmotiv pour les dirigeants.
Ils ont également mis en avant les difficultés
rencontrées dans le métier de manager et
avoué que se faire accompagner, prendre
conseils, partager ses expériences n’étaient
pas des signes de faiblesse, mais au contraire que cela faisait partie de l’apprentissage
de chaque dirigeant. En effet, on ne naît
pas dirigeant ou manager.
La journée s’est poursuivie autour de six
ateliers à travers lesquels les participants
ont découvert les astuces et conseils pratiques pour améliorer leur façon de manager leurs collaborateurs au quotidien et
construire une équipe capable de s’adapter
aux défis et évolutions de leur métier de
demain. Grâce à des échanges pendant et
en dehors des ateliers, les chefs d’entreprise ont pu bénéficier d’outils et de réponses
concrètes à leurs préoccupations.
Dans une atmosphère conviviale et détendue, la journée s’est clôturée par l’intervention de Daniel HERRERO, ancien rugbyman
qui a présenté, avec son humour caustique
et son franc-parler, sa conférence sur L’Esprit
d’équipe et le management des hommes.
Une journée très enrichissante pour tous
les participants qui attendent la prochaine
édition 2014 !
AUDIT - EXPERTISE - CONSEIL
Siège social : 19, rue de la Bosserie - 45504 Gien - 02 38 67 08 05 - www.mcreuzot.com
Autres sites : Angerville (91670) - Briare ( 45250) - Meung/Loire (45430) - Orléans Nord (45000) - Orléans Sud (45073) - Pithiviers (45300) - Villemandeur (45700)
février - mars 2014
58
9
MADE IN LOIRET
UNE APPLI pour
le co-voiturage urbain
C’est un nouveau service sous forme d’Appli destiné à faciliter le co-voiturage urbain
sur des distances courtes que vient de lancer l’entreprise orléanaise Ecotravel (et
développée par la tout aussi orlénaise SSII Pentalog). Téléchargeable gratuitement
- et assortie d’un crédit virtuel de 5 € pour les premiers inscrits - elle permet
au passager de solliciter les conducteurs les plus proches pour un trajet donné,
grâce à un système de géolocalisation en temps réel. Ne reste plus au passager
qu’à sélectionner le véhicule correspondant à ses attentes et à s’entendre avec
son conducteur sur le prix de la course. En commençant par Orléans puis Paris,
l’application doit peu à peu fédérer une communauté d’utilisateurs, étudiants ciblés
en priorité. Rémunéré sur un compte virtuel, le conducteur a alors deux options :
utiliser ces sommes lors d’un trajet en tant que futur passager ou les créditer sur
son compte bancaire.
www.hithik.fr
Tous EMBALLÉS
Sacs luxe, papier, kraft, mais aussi étuis, boîtes, coffrets publicitaires et édition
coordonnée (fiches produits, sous-main, cartes de correspondance…) : l’entreprise
divine pack, créée il y a un an à Briare, n’en finit plus d’emballer ses clients. Et
même de les étonner. Exemple avec ce nouveau concept de « sac qui se ferme
comme une boîte », spécialement adapté aux opérations de communication
ponctuelles ou comme emballage cadeau. À la tête de divine pack, Fabienne Perrot,
17 ans d’expérience dans l’emballage, se plie en quatre pour satisfaire entreprises
et commerçants. Ses atouts ? Une conception et une distribution made in Loiret
doublées d’une totale maîtrise de la chaîne graphique.
www.divinepack.fr
Établissement
public de coopération
culturelle
Design objet et espace
Design visuel et graphique
Bac + 3
Bac + 5 grade MASTER
300 étudiants
50 enseignants
Un laboratoire d’idées
PARTENARIATS ENTREPRISES
STAGES ÉTUDIANTS
www.esad-orleans.fr | 02 38 79 24 67
14 rue Dupanloup, 45000 Orléans
Journées portes ouvertes 14 et 15 mars 2014
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développe, vend ou distribue un produit ou un
service innovant, original, particulier ? Adressez
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ainsi que toute documentation relative (catalogue,
communiqué de presse…) par courrier électronique
à [email protected] – Objet : Made in Loiret.
58 février - mars 2014
PAROLE D'EXPERT
Rubrique réalisée en partenariat avec le Conseil régional de l’Ordre des Experts-comptables
LOI DE FINANCES 2014 :
PRINCIPALES RÉFORMES
Chaque année, la loi de finances modifie certaines règles fiscales applicables aux particuliers
et aux entreprises. Tour d’horizon.
de la contribution exceptionnelle sur l’IS applicable
aux grandes entreprises est
relevé de 5 % à 10,7 % au titre
des exercices clos à compter
du 31 décembre 2013. Pour
les petites entreprises, les
seuils des régimes microfiscal et de la franchise en
base de TVA sont revalorisés pour 2014, et le régime
simplifié d’imposition à la
TVA est modifié à compter de
2015. Enfin, le crédit d’impôt apprentissage voit son
champ d’application restreint
pour 2014 : il est réservé à la
1 re année de formation des
apprentis et pour la préparation d’un diplôme au plus
égal à Bac + 2 ; des mesures
transitoires sont mises en
place pour la détermination
du crédit d’impôt apprentissage de 2013.
Par ailleurs, un dispositif
d’auto-liquidation de la TVA
dans le secteur du bâtiment
est mis en place au titre des
contrats de sous-traitance
conclus à compter du 1er janvier 2014, dès lors que l’entrepreneur principal est un
assujetti à la TVA.
Concernant la fiscalité
des particuliers, la loi de
diminué l’avantage fiscal provenant du rattachement au
foyer des enfants à charge.
• apporté une modification
aux contrats collectifs et
obligatoires de prévoyance
d’entreprise : la part des cotisations supportées par l’employeur au titre des garanties frais de santé constitue
à compter de 2013 un revenu
imposable du salarié.
• à nouveau modifié le régime
d’imposition des plus-values
(PV) immobilières des particuliers. À compter des cessions réalisées le 1 er septembre 2013, les PV sont
exonérées d’IR (au taux de
19 %) dès lors que l’immeuble
est détenu depuis au moins
22 ans, ce délai est fixé à
30 ans pour être totalement
exonéré des prélèvements
sociaux (au taux de 15,5 %).
De plus, un abattement complémentaire de 25 % est
réservé aux cessions réalisées entre le 1 er septembre
2013 et le 31 août 2014. Pour
les cessions de terrains à
bâtir, le délai reste fixé à 30
ans pour bénéficier de l’exonération d’IR et de prélèvements sociaux et l’abattement complémentaire n’est
pas applicable.
finances pour 2014 a :
• revalorisé le barème de
l’impôt applicable aux revenus perçus en 2013 mais a
février - mars 2014
58
• aménagé le régime d’imposition des PV sur titres des
particuliers. Ces PV sont
systématiquement soumi-
ses au barème progressif
de l’IR et aux prélèvements
sociaux mais un abattement
plus important est mis en
place pour le calcul de l’IR.
Il s’élève à 50 % dès que les
titres sont détenus depuis
au moins 2 ans et à 65 %
s’ils sont détenus depuis au
moins 8 ans. Pour les cessions de titres de PME de
moins de 10 ans lors de l’ac-
quisition des titres, les cessions à l’intérieur du groupe
familial et les cessions réalisées par les dirigeants de
PME partant à la retraite, un
abattement renforcé est mis
en place, pouvant atteindre
85 %, en plus d’un abattement supplémentaire de
500 000 € réservé aux dirigeants de PME partant à la
retraite.
Eure
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Loiret
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pour affronter les difficultés et
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Faire un point sur les charges
compressibles
Mesurer et adapter les charges
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Rechercher une optimisation de la
charge fiscale
Arbitrer entre intérim, CDD ou
sous-traitance pour faire face sans
pénaliser l’entreprise
Mettre en place une intégration
fiscale avec différentes sociétés
Sur le plan social
Recruter avec les opportunités
d’exonérations ou aides sur
les charges
Mettre en place des formations
avec des financements
Motiver en mettant en place un
intéressement du personnel et
bénéficier d’avantages fiscaux
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11
INDUSTRIE
QUAND LE CNPE DE DAMPIERRE
mise sur la matière grise
Le centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Dampierre-en-Burly s’est engagé
depuis 2011 dans un vaste plan de recrutement. À la fois motivé par le renouvellement de la
pyramide des âges et par son programme industriel de maintenance des installations, il aura
permis, à l’horizon 2016, l’embauche de 500 collaborateurs.
e CNPE de Dampierre-en-Burly,
qui produit 24 milliards de kWh
par an (soit 5 % de la production
nucléaire française totale) recrute
massivement depuis trois ans, avec une
courbe qui s’infléchira vers 2016. À l’origine
de cet investissement dans l’emploi, une
double obligation. D’abord, celle d’assurer
le renouvellement des compétences sur
un site qui compte 1 350 salariés. « Nombreux d’entre eux étaient présents lors de
la construction du parc dans les années
80, explique Elian Bossard, son directeur
depuis 2011, et c’est pour cette raison
que nous avons déjà recruté à l’échelon
national et international 400 personnes
pour succéder aux seniors, de niveau bac
à bac + 5 ». Un mouvement anticipé pour
une entreprise qui comptabilise plus de
230 000 heures de formation et qui s’appuie beaucoup sur le transfert d’expérience et de savoir-faire, tutorat à l’appui.
Faute de filière universitaire adaptée à ses
métiers, le CNPE a créé sa propre unité
de formation (l’« Académie métier ») et a
initié, en lien avec les industriels du Mouvement pour les entreprises du pays giennois (Mepag), la mise en place d’un BTS
Maintenance (première promotion inaugurée en septembre prochain). « Nous sommes très attachés à tisser des passerelles
entre le milieu professionnel et le milieu
enseignant, souligne le directeur. Nous
avons signé en dix ans de nombreuses
conventions avec des lycées de la région*,
qui offrent des perspectives de stages, de
contrats d’alternance et d’embauche aux
jeunes ».
L
12 mois à trois types d’arrêts de tranche »,
explique Elian Bossard. Des arrêts programmés qui vont du simple rechargement de combustible à ceux qui associent
un important programme de maintenance
jusqu’au contrôle décennal (2014) de la
cuve du réacteur et de son enceinte, ainsi
que du circuit primaire. « Nous engageons
par ailleurs un programme d’investissement sur le plus long terme pour prolonger la durée de fonctionnement du site de
40 ans à 60 ans, à l’instar de ce que font
les américains » complète-t-il. Avec, à la
clé, trois priorités : « progresser en terme
de sûreté, améliorer la performance sur
le plan du rendement et de la production
et enfin, disposer d’un meilleur retour sur
investissement sur l’investissement d’origine pour une filière française qui compte
120 000 salariés et qui crée toujours de
l’emploi ».
* Lycée Audoux à Gien, Durzy à Villemandeur, Monod à
Saint-Jean-de-Braye et Polytech (Bac +) à Orléans.
http://dampierre.edf.com
3 AVRIL 2014 :
Journée Nationale
de l’Ingénieur
Donner envie d’innover et d’entreprendre
à la jeune génération d’ingénieurs et
de scientifiques : tel sera l’objectif de
la Journée Nationale de l’Ingénieur
organisée en partenariat entre
les Ingénieurs et Scientifiques du
Loiret (ISL) et Polytech Orléans. Au
programme : tables rondes d’ingénieurs
créateurs et repreneurs, dynamique du
tissu industriel régional, avec un focus
sur l’innovation technique, sociale,
sociétale et solidaire, avec l’intervention
d’Anne-Marie Jolly, Présidente
des ISL et celle de Marc Vergnet,
ancien PDG du groupe éponyme,
grand témoin de cette journée.
Inscriptions sur www.iesf-jni.org
Elian Bossard
Répondre aux enjeux
de maintenance du site
L’autre enjeu à relever en matière d’emploi
découle du programme industriel à court
et moyen termes, relatif aux travaux de
maintenance du site. « Chacune des quatre unités de production procède tous les
12
58 février - mars 2014
commerce
Yellow korner met la photographie d’art
à portée de tous
La nouvelle enseigne spécialisée dans le tirage de photographies d’art en nombre limité
s’est implantée en décembre à Orléans. Avec la double ambition de démocratiser l’art
photographique et de valoriser le talent de jeunes auteurs.
Yannick Ferretti
d’authenticité au verso de l’œuvre. La
règle chez Yellow Korner : les artistes
renommés côtoient les jeunes talents.
« Nous avons des œuvres de Nadar, Man
Ray, David Hamilton, Yann Arthus-Bertrand, mais aussi beaucoup de jeunes
auteurs actuels, comme Olivier Lavielle,
Aurélien Villette ou Laurent Baheux… ». Si
l’aventure Yellow Korner est accessible à
tous, ils sont chaque année de plus en plus
nombreux à candidater via le site Internet.
L’enseigne, dont le souci reste de démocratiser l’art photographique, édite cette
année une collection de livres dédiée à
ses photographes. Et devient, comme s’en
réjouit le gérant, de plus en plus prisée
par les architectes d’intérieur, pour des
rénovations de bureaux ou cabinets de
professions libérales.
www.yellowkorner.com
a franchise a ouvert en décembre
dernier, à l’angle de la rue de la
République et de la Bretonnerie,
juste après celle de Hong Kong
et avant celle de Tel Aviv. Avec 30 enseignes en France, 42 autres dans le monde
entier, le concept (français) de Yellow Korner - le tirage de photographies d’art en
nombre limité -, né en 2006, n’a pas tardé
à atteindre sa cible. Yannick Ferretti, son
gérant, ami du fondateur de la marque, a
vite décelé le potentiel du marché local
et régional. « Les études de marché ont
confirmé les forts investissements de la
population dans la culture, les expositions,
les musées… ». Sans compter les clients
captés par les boutiques Yellow Korner
parisiennes ou les cyberacheteurs. L’offre (de véritables photographies, tirées
dans un laboratoire parisien) est aussi
riche qu’éclectique : 1 400 clichés présentés en permanence dans la galerie
orléanaise, avec des nouveautés tous les
15 jours, accessibles à partir de 19 €, un
cœur de l’offre à 49 € et qui peut aller
L
février - mars 2014
58
jusqu’à 800 €. « Nos premiers formats
font 40x50 cm, tirés sur papier traditionnel et vendus avec une Marie-Louise,
explique Yannick Ferretti, suivis de tirages 60x60 cm ou 60x90 cm, thermocollés
sur une plaque de Dibon et montés sur
un châssis alu, pour aller jusqu’au Collector, qui fait 1,20x1 m ». Si les premiers
modèles peuvent être encadrés sur place
(quatre finitions au choix), on peut opter
sur les suivants pour la pose d’un vernis.
« Même sans vernis, toutes nos œuvres
sont protégées contre les UV ou encore
l’hygrométrie » précise le gérant. Yellow
Korner décline ses formats autour de neuf
grandes familles thématiques : sport/technique, musique, création, paysages, mode,
architecture, Histoire et célébrités, nature,
et voyages.
Des maîtres du genre à la révélation
de jeunes talents
Le point commun à toutes ces photographies ? Leur tirage numéroté, et en
nombre limité, indiqué sur le certificat
Des véhicules
soucieux de
l’environnement
Proposer la location longue durée
(de 36 à 60 mois) et la vente de
véhicules électriques aux collectivités
territoriales et aux entreprises : telle est
la vocation de Lease Green, entreprise
créée à Ormes en avril 2013 par Larbi
Marrakchi. Le directeur général, qui
ambitionne de devenir un acteur
national leader sur ce marché, compte
parmi ses clients Le kangourou vert
(Orléans), la ville de Bar-le-Duc ou
encore le Conseil général de Franche
Comté. Réflexion en amont sur les
besoins du client, conseil sur les
équipements et options adéquats ou
encore location ponctuelle font aussi
partie de l’offre de Lease Green.
www.lease-green.com
13
SERVICES
PROTIMING,
au service des sportifs connectés
Spécialisée dans la communication événementielle sportive et le chronométrage d’événements
sportifs, l’entreprise créée par Alexis Chenu mise sur les technologies nouvelle génération,
transpondeurs et cartes à puce chevillés… au corps.
chargeable sur le net » complète-t-il. Une
exigence dans la fiabilité des process qui
a permis à Pro Timing d’être homologuée
par la Fédération française d’athlétisme. Il
l’espère bientôt suivie d’une autre homologation (« un sésame ! »), celle de la Fédération française de triathlon. Quatre mois
après son lancement, les commandes des
associations, collectivités et entreprises
affluent. Trail urbain d’Orléans, 2e édition
de l’Asfas Triathlon, Foulées d’Orléans,
de Saran, Semi-marathon de Montargis,
mais aussi Tours, Brest, La Roche-surYon, Paris, Bordeaux, Sancerre, Meudon… :
une trentaine de dates figurent déjà à son
carnet de commandes. « Avec 6 000 épreuves de running chaque année, le potentiel
est énorme » se projette-t-il.
Alexis Chenu
Une communauté Pro Timing
esoin d’un repérage d’une zone
d’arrivée pour 1 000 coureurs ?
De disposer d’une vidéo de la
course diffusée sur la chaîne
Youtube dédiée ? Envie d’être dégagés des
démarches d’autorisations préfectorales
et de celles relatives à la protection civile ?
Nécessité d’être épaulé dans la recherche
de sponsors ? Quelle que soit la discipline
couverte (triathlon, running, ski, rollers,
cyclocross, chiens de traîneaux…), l’entreprise créée en octobre 2013 par Alexis
Chenu couvre les manifestations sportives
de A à Z. « Nous intervenons aussi bien
en amont pour la communication préévénement par le biais d’emailings, de
plaquettes, de diffusion sur les réseaux
sociaux, que sur l’évaluation a posteriori,
par sondage individuel auprès des sportifs, restituée à l’organisateur sous forme
d’analyse détaillée » explique le jeune chef
d’entreprise, sportif lui-même, passé par
un sport/études foot et l’UFR Staps de
l’université d’Orléans. S’il intègre réseaux
B
14
sociaux, vidéos, et bientôt Appli IPhone
dans les stratégies de ses clients, Alexis
Chenu mise sur la RFID. Et propose désormais aux coureurs des dossards personnalisés et jetables, avec transpondeurs
intégrés. Une simplification côté logistique,
qui se substitue aux puces électroniques
auparavant intégrées aux chaussures,
et qu’il fallait restituer en fin de course.
« Les résultats sont transmis à chacun par
SMS, et le diplôme d’après-course télé-
Innovant dans l’âme, le chef d’entreprise
lance à la mi-avril « la carte ProTiming ».
Personnelle, équipée d’une puce et résistante à l’eau, elle se fixera aux lacets des
chaussures. « Elle fédèrera une communauté de coureurs dans la France entière,
à commencer par Orléans. Elle donnera
droit à des réductions dans des magasins
de sports, des restaurants, ou permettra
encore à la communauté de bénéficier,
tous les 15 jours, d’un encadrement et de
conseils sportifs ». Et pour un coût inférieur à 20 €.
www.protiming.fr
Traduction sans faille
L’entreprise s’appelle Word Up, est basée au Centre d’Innovation à Orléans La
source, et développe son expertise autour de la traduction et de l’interprétation
professionnelles. L’agence co-fondée par Bérangère Cossu et Julie Raveleau
propose ainsi des services linguistiques adaptés aux contenus Web, marketing,
communication, publicité, juridique et finance, dans toutes les langues. Avec
cette spécificité qui garantit la qualité des prestations de Word Up : une seconde
relecture systématique des traductions par un traducteur différent.
www.wordup-traduction.com
58 février - mars 2014
DÉVELOPPEMENT DURABLE
ASSELINE, l’hygiène et la sécurité sans tabou
L’entreprise de Gien spécialisée dans la finition du bâtiment mène depuis plusieurs années une
politique volontariste d’amélioration de la prévention, de l’hygiène et de la sécurité. Objectifs :
réduire les risques, favoriser le bien-être des collaborateurs mais aussi, renvoyer l’image d’un
secteur attractif.
ves Maître, à la tête de l’entreprise de Gien spécialisée dans
les travaux de peinture, d’isolation thermique et de revêtements
de sols et murs, n’a pas baissé les bras
quand la carence de délégués du personnel a empêché la création d’un CHSCT*.
« Nous avons donc créé il y a deux ans,
avec le soutien actif de l’OPPBTP**, un
groupement d’amélioration de la prévention, de l’hygiène et de la sécurité
(GAPHS), composé de 13 personnes, et
représentatif des 107 salariés de l’entreprise : tous corps de métiers, jeunes,
anciens, hommes et femmes » explique
son PDG. Pour l’animer de manière complémentaire, Frédéric Odion, conducteur
de travaux (« pour sa connaissance des
chantiers et du terrain ») et Brigitte Maître, chargée de prévention et infirmière de
formation. Parmi les actions phares, un
budget formation doublé (risques chimiques, amiante…) dont un quart des salariés bénéficie chaque année. Même effort
du côté des équipements de protection
Y
individuelle. Pantalons avec genouillères,
casques, masques, harnais, chaussures
de sécurité (fourrées pour les ravaleurs,
pour l’hiver) ou encore anoraks flambant
neuf ont été remis à chacun. L’accent a
été mis aussi sur la prévention du risque routier. « Nous les avons sensibilisés au chargement des véhicules, à leur
bon entretien, avec un carnet de bord à
tenir. J’ai acheté une flotte avec climatisation ou encore grillages de sécurité,
en contrepartie, j’attends que les salariés
jouent le jeu » prévient-il. « Si les contrôles sont réguliers voire inopinés, il arrive
que certains collaborateurs devancent
l’appel pour faire constater l’excellent
état de leur véhicule ! » se félicite Brigitte Maître.
Le rôle moteur des femmes
Le GAPHS multiplie les actions : un panneau d’affichage actualisé tous les mois
rappelle les bons gestes (« se laver les
mains après les travaux », tube de savon
à micro-billes individuel et solution
PFM Solutions,
acteur pour
l’environnement
Un peu plus d’un après sa création,
PFM Solutions (issus de l’association du
groupe Burban Palettes avec sa filiale
Valorpal Systèmes et du groupement
ASTRE, 1er réseau de transporteurs et de
logisticiens en Europe) a capté 3 millions
de mouvements en année pleine (pour
un prévisionnel de 2,5) et compte 130
collecteurs actionnaires, 4 groupements
(ASTRE, FLO, EVOLUTRANS, TRED UNION)
et Valorpal. L’outil développé PFM, qui
évite de déplacer des palettes vides sur
de trop grandes distances en maillant
le territoire, contribue à réduire le
bilan carbone. Atout supplémentaire :
il génère un chiffre d’affaires
supplémentaire pour les collecteurs et
libère les transporteurs des problèmes
liés à l’échange palettes.
www.pfm-solutions.fr
hydro-alcoolique fournis), une boîte à
idées recueille les suggestions et questions de tous (« Je réponds à tout, il n’y
a pas de tabou » souligne Yves Maître)
et des diables permettent désormais de
rouler les pots de peinture, Bientôt, un
« livret du peintre, ravaleur, poseur de
sol » sera remis à chacun, dans l’objectif
d’améliorer la prévention. Le dirigeant,
dont l’entreprise compte 24 % de personnel féminin, se réjouit du rôle moteur
des femmes dans cette politique de prévention. C’est ainsi parce qu’elles ont osé
demander le port de gants que tous sont
équipés de modèles dernier cri, souples,
imperméables, et anti-coupe.
Yves Maître, Frédéric Odion et Brigitte Maître
février - mars 2014
58
* Comité d’h
d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail
** Organism
Organisme professionnel de prévention du bâtiment et
des travaux publics
15
REPRISE
SORECAP dans une dynamique de renouveau
Presque un an après avoir repris l’entreprise spécialisée en revêtements de sols et de murs à
Saint-Denis-en Val, alors en redressement judiciaire, Jérôme Mariacher affiche trois priorités :
maîtrise des coûts et de la qualité, renouvellement du portefeuille de clients et diversification.
«
J’estimerai que le combat sera
gagné dans un an, pas avant »
éva l u e J é rô m e M a r i a c h e r ,
repreneur de Sorecap à SaintDenis-en-Val. Lorsqu’il la reprend en
situation de redressement judiciaire en
avril 2012, l’entreprise spécialisée en
revêtements de sols et murs emploie 12
salariés, pour un CA de 800 000 €. « Mon
premier challenge a été celui de sauver
l’emploi » souligne-t-il. Presque un an
plus tard, Sorecap compte deux salariés supplémentaires, affiche un CA de
1,1 M€ et s’appuie « sur des perspectives
satisfaisantes pour 2014 ». Premier atout
dans cette reprise d’entreprise pour le
dirigeant de 35 ans, un parcours comme
contrôleur de gestion et directeur adjoint
d’une PME avec 45 M€ de CA. « Cela m’a
donné une vision transversale de l’entreprise et une connaissance solide des
achats, du marketing, de la gestion et des
aspects techniques » . Une expérience
terrain complétée par une formation « 5
jours pour reprendre » dispensée par la
CCI du Loiret, qui continue à l’accompagner. Si l’entreprise certifiée Qualibat
en sols souples, sols durs et peinture,
entend poursuivre une maîtrise scrupuleuse des coûts et de la qualité, c’est vers
le renouvellement de son portefeuille de
clients qu’elle va concentrer ses efforts.
À la clé, une politique commerciale
offensive, couplée à une communication
« qui mettra la qualité sur le devant de
la scène ». Publicité, marketing, sérigraphie des véhicules et création d’un site
Internet en seront les premiers signes
visibles.
Conquérir le marché
des particuliers
Le renouvellement de la clientèle,
Jérôme Mariacher l’a déjà amorcé depuis
plusieurs mois. « 20 % de notre carnet
de commandes sont aujourd’hui assurés
par la clientèle que nous avons nousmêmes renouvelée, dans l’agglomération
Jérôme Mariacher
orléanaise, en région Centre, mais aussi
dans le sud de l’Ile-de-France » détaille
le chef d’entreprise. Un apport de nouveaux clients qu’il regrette seulement de
ne pas avoir mieux anticipé. « Si c’était à
refaire, je ne reprendrais pas l’intégralité
du carnet de commandes, j’avais sousestimé le poids des chantiers mal vendus » confie-t-il. Cette concession faite,
et la page tournée, Sorecap s’attaque à
la diversification de son offre, plus large,
et plus adaptée au marché des particuliers. « Dès 2014 nous étoffons notre
catalogue de produits : carrelage, PVC,
parquet, moquette mais aussi béton ciré
ou encore aérogommage » énumère-t-il.
En attendant un prochain bilan dans un
an, Jérôme Mariacher semble en passe
d’avoir remporté une première victoire,
avec l’appui de ses équipes : celle d’avoir
inscrit Sorecap dans une dynamique
positive.
Les CCI de la région
Centre mobilisées
au Salon des
entrepreneurs
Rencontrer des experts de la création,
transmission et reprise d’entreprise (250
entretiens sur deux jours) et bénéficier
d’opportunités d’affaires (700) quand
on est porteur de projet : la mobilisation
des CCI de la région Centre au dernier
Salon des entrepreneurs (Paris, 5-6 février
derniers) a été fructueuse. Chefs
d’entreprises élus des CCI du Cher, d’Eureet-Loir, d’Indre, de Touraine, du Loir-etCher, du Loiret et du Centre, présents
sur le stand dédié, ont pu témoigner
de l’expérience et de la spécificité
des CCI dans l’accompagnement des
porteurs de projet : un interlocuteur
unique et un service à la carte.
16
58 février - mars 2014
À TABLE
VOICI VENU LE TEMPS…
de réfléchir au contenu de nos assiettes
À bientôt 40 ans, Augustin Aulanier vient de concrétiser son rêve en faisant d’une pierre deux
coups : celui de donner un sens à son activité professionnelle tout en ouvrant son propre restaurant.
À l’arrivée, dans les assiettes du néo-bistrot, le fruit d’une démarche globale et engagée.
«
La seule promesse que je fais
aux clients, c’est qu’ici tout est
fait maison, et majoritairement
avec des produits locaux et bio »
résume Augustin Aulanier, aux commandes du restaurant orléanais « Voici
venu le temps » ouvert en janvier dernier.
Plus qu’un simple projet entrepreneurial, cette création d’entreprise donne
une résonance particulière au parcours
professionnel de cet originaire de Loury.
Il y a, en toile de fond, un terreau fertile
- famille de commerçants, de métiers de
bouche, d’éleveurs, une passion latente
pour la cuisine et les bons produits mais aussi et surtout, comme il le confie,
« le besoin de trouver un sens à ce que
je faisais ». Avec une formation initiale
dans le commerce international et une
grande partie de sa carrière effectuée
dans la grande distribution alimentaire, Augustin Aulanier décide, 15 ans
plus tard, de tourner le dos à un poste
confortable. Retour sur les bancs de
l’école (Ferrandi), détour par plusieurs
établissements parisiens et orléanais, et
le voilà, humble, à revendiquer la défense
d’un « menu français » inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité, celle du
métier de restaurateur, et à s’indigner
des ravages induits par notre société de
surconsommation. Un exemple parmi
d’autres ? La monopolisation des terres de l’hémisphère sud pour nourrir le
bétail européen, au détriment des cultures qui devraient subvenir aux besoins
des populations locales. C’est pour ne
pas contribuer au gâchis qu’il prend le
parti « de travailler des morceaux de
viande qui ne sont pas les plus nobles,
comme le jarret, les abats ou encore la
queue de bœuf ». Les légumes sont « à
90 % bio, issus de producteurs locaux
soucieux de ce qu’ils laissent dans le
sol ». Idem pour l’épicerie (riz, pâtes…),
février - mars 2014
58
les vins (naturels, en partenariat avec
Les Becs à vins) ou encore les fromages
(La Cave ô fromages).
Augustin Aulanier
Un lieu, une âme
La carte, volontairement courte, change
deux à trois fois par semaine. Au menu
du jour (entrée/plat/dessert à 26 €), une
« cuisine de cantine », comme ce poulet
sauté à la crème et aux champignons. À
la carte, Augustin inscrit toujours une
viande et un poisson, ainsi qu’une assiette
végétale. Le résultat est graphique, élégant, pas ostentatoire, et extrêmement
savoureux. Côté dessert, les agrumes
rôtis au poivre avec leur crème anglaise
et pop corn (une de ses créations) font
déjà un tabac. La décoration aussi est
atypique. « J’ai récupéré plein de choses
chinées, je voulais une ambiance broc’,
avec des meubles et des objets qui racontent une histoire ». La cuisine est ouverte
sur la salle (il aurait aimé qu’elle le soit
encore davantage) et même visible du
trottoir depuis les grandes baies vitrées.
« Le lieu est transparent, à l’image de ce
qu’on fait ici, en cuisine ». CQFD.
Formations HACCP 2014
Maîtriser les bonnes pratiques d’hygiène et la qualité alimentaire en restauration : tel
est l’objectif des sessions HACCP organisées par la CCI du Loiret. Elles s’adressent aux
exploitants des entreprises (également créateurs et repreneurs) du secteur comme à
leurs salariés. Au programme : présentation de la réglementation « Paquet Hygiène »,
sensibilisation à l’hygiène, à l’HACCP, cas pratique d’entreprise, préconisations
individualisées, retours d’expériences et remise d’outils pédagogiques…
Prochains RV : Montargis > lundis 17/03 et 31/03 de 9h à 17h
Gien > lundis 12/05 et 26/05 de 9h à 17h
Plus d’informations : CCI Loiret - Valérie Tavernier - Tél. : 02 38 77 77 77
[email protected]
17
dossier
Yanis Cottard
Design : atout maître pour la réussite
Avant tout arme de séduction redoutable, mais aussi avantage concurrentiel souvent
déterminant, le design d’un produit ou d’un service reste un levier majeur pour
le développement économique. Mais sur ce terrain, la France n’est pas la mieux placée :
la faute à une méconnaissance du concept et de l’étendue de ses champs d’application.
D’où la nécessité de se mobiliser dans les territoires, comme l’a rappelé à l’échelle nationale
Alain Cadix dans son rapport remis aux ministres Montebourg et Filippetti. Car localement,
des ressources existent, de l’enseignement au prototypage, en passant par des aides et
dispositifs d’accompagnement et de nombreuses synergies se mettent en place entre
les différents acteurs du territoire.
Une discipline que l’on croit connaître…
ui n’a pas craqué pour l’iPhone ou
l’iPad d’Apple, une machine Nespresso, la nouvelle Fiat 500 ou tout simplement une des dernières Swatch ? Pour
autant, le design ne se réduit pas à la
séduction par l’esthétique : « C’est avant
tout de la création, de la conception pour
répondre à un besoin et rendre le quoti-
Q
18
dien meilleur » rappelle Céline Roussillat,
designer indépendante. Car la beauté de
l’objet n’est que la partie visible de l’iceberg : au-delà de la high-tech ou du packaging dernier cri, du mobilier tendance, de
l’ustensile de cuisine innovant, il y a toute
une démarche qui consiste à penser la
conception générale, le choix des maté-
riaux, des textures, à tester l’ergonomie
en profondeur, à soigner les performances
ou l’autonomie énergétique… Mais aussi
à imaginer de nouvelles fonctionnalités
voire de nouveaux modes de fabrication,
par exemple à travers une dimension
d’éco-conception, sans oublier la création d’espaces (magasin, showroom…) et
58 février - mars 2014
la conception de services. Et c’est bien
la maîtrise conjointe de tous ces aspects
qui fait qu’une entreprise, un secteur
économique voire un pays tout entier se
démarque, ou pas, pour sa créativité et
la qualité finale de son design.
LA FRANCE À LA TRAÎNE
ontrairement à l’Angleterre, la
Finlande, le Danemark, la Suède,
l’Italie, l’Allemagne ou encore la Corée
du Sud pour ne citer qu’eux, la France
peine à aujourd’hui à émerger dans la
liste des nations que l’on cite généralement comme des références en matière
de design. Car ils sont loin maintenant
les coups de génie des Eiffel et autres
Citroën : le pays accuse désormais un
vrai retard, comme le confirme des
experts comme Alain Cadix, chargé de la
Mission Design auprès des ministres du
Redressement productif et de la Culture
(cf. encadré p. 24).
Et lucidité oblige, la prise de conscience
est relayée à l’échelle locale, comme le
15 janvier dernier, lors d’une matinée
Rencontres Performance sur le thème
« Imaginer puis innover : quelle est
la place du design en entreprise ? »,
organisée à l’initiative de la CCI et
d’Innov’action Loiret. À cette occasion,
Catherine Bazin, conseiller Emergence
Design à OVLT, a pu rappeler à travers
sa présentation un certain nombre de
points révélateurs : deux tiers des entreprises anglaises considèrent le design
comme inhérent à leur performance
économique future ; la moitié de leurs
homologues finlandaises recourent
à des designers professionnels, 30 %
d’entre elles prenant même en compte
le design dans leurs décisions stratégiques ; enfin, en Corée du Sud l’objectif
est d’avoir au moins un designer par
entreprise. Des données à comparer
avec celles de la France, où règne à la
fois une méconnaissance et un faible
usage du design, 60 % des entreprises
françaises n’y ayant jamais eu recours.
Dans le même temps, une étude de la
Direction générale de la compétitivité,
de l’industrie et des services (DGCIS) de
2010 soulignait que « les entreprises qui
font appel au design sont parmi les plus
innovantes et sont très largement majoritaires à croire à l’importance du design
pour l’innovation ».
C
février - mars 2014
58
UN SURSAUT NÉCESSAIRE
D
ans son mémoire intitulé « Pour
une politique nationale de design »,
Alain Cadix n’hésite pas à définir le
design comme « l’un des catalyseurs
du redressement productif », le numérique étant selon lui l’autre catalyseur.
Le design y est présenté comme modifiant profondément l’offre industrielle,
les processus de conception, de développement, de production, de diffusion des
« objets (produits, services, systèmes,
espaces) ». En pratique, l’étude préconise « dix actions clés à mettre en œuvre
au plus vite qui essayent de concilier le
temps court du redressement productif
et le temps long de la mutation culturelle profonde nécessaire à notre pays en
matière de design ». Ces actions visent
entre autres à inciter à une « mobilisation générale » coordonnée de tous les
acteurs de terrain en relation avec les
entreprises, à mettre en place des résidences de designers dans des pôles de
compétitivité et des grappes d’entreprises, à introduire la dimension « usages
et design » dans les appels à projets
(recherche, innovation) issus du secteur public ; mais aussi à ouvrir le crédit d’impôt aux dépenses de design des
PME, à intégrer les dépenses de design
dans les aides à l’innovation, ou enfin à
développer le volet design dans l’éducation artistique et culturelle, à mettre
en place une éducation technologique et
industrielle pour tous et à renforcer le
potentiel des écoles de design. Pour préparer l’avenir en suscitant des vocations
dès le plus jeune âge, l’Éducation Nationale pourrait ainsi mener des actions
de sensibilisation dans le primaire et le
secondaire. Autant d’actions destinées
à compléter la communication auprès
du grand public et la promotion de la
création française en Europe et à l’international, qui demeurent essentielles
selon le rapport d’Alain Cadix.
« Faire du beau, c’est dans les gênes d’Altyor ! »
Pourquoi faire moche quand on peut faire beau ? C’est la philosophie d’Altyor (30 M€
de CA dont 50 % à l’export, 200 personnes), dont le savoir-faire en conception et
fabrication se retrouve dans des produits comme le robot Nao d’Aldebaran Robotics,
la célèbre Freebox ainsi que dans des produits connectés et accessoires vendus dans
les Apple Store. Et peut-être demain aussi sur les routes, avec l’innovante remorque
pour vélo monoroue et étanche Cambag (dont le prototype est actuellement exposé à
La Villette), labellisée Observeur du Design en novembre 2013 ; ou encore avec la Soft
Remote, télécommande sans fil et sans pile distinguée par un Janus de l’industrie.
« On fait évoluer notre métier de sous-traitant par la création de périphériques en
domotique via notre nouvelle société ID-RF, explique Yanis Cottard, président d’Altyor.
Il y a une forte tendance sur la maison connectée et la e-santé ». À la pointe sur la
recherche et le développement de produits, l’entreprise propose une solution globale
depuis l’expression du cahier des charges jusqu’à la mise en rayon. Et « quand un
client ne va pas vers un designer, nous intégrons la démarche design dans le projet,
car faire du beau ne coûte pas plus cher. Le but étant de valoriser le design pour le
vendre plus facilement », poursuit Yanis Cottard. L’entreprise s’appuie ainsi depuis 6
ans sur le talent de son designer interne Olivier Roux, issu de la Kedge Design School
de Toulon et à qui l’on doit entre autre la Soft Remote et le Cambag. Au total, 12
personnes travaillent en R & D, plus 10 à Shanghai (chez TechnoChina, créée en 2000,
avec là aussi un designer intégré pour accompagner les clients locaux). « Il faut être
différenciant tout en restant au prix du marché. Depuis la sortie de l’iPhone, tout le
monde veut un objet avec une belle interface, ergonomique, souligne Yanis Cottard. Nous
accompagnons les entreprises qui créent, on fait partie de leur facteur de succès ».
www.altyor.com
19
DOSSIER
UN TERRITOIRE ENCORE FRILEUX…
F
ace à ce manque de culture en
matière de design, la CCI a souhaité
prendre le pouls localement, en lançant auprès des dirigeants une enquête
sur le thème « Avez-vous recours au
design dans votre entreprise ? ». Premier constat : sur les 1 040 entreprises
approchées, 100 ont accepté de participer, signe selon les enquêteurs d’un très
faible écho ou d’une prise de distance
par rapport au sujet. En dehors du fait
qu’à 75 % les entreprises ont fait évoluer
leur offre de produits ou de services sur
les trois dernières années, seulement
44 % ont engagé une démarche de
design à proprement parler au cours de
la même période. Et encore, dans ce cas,
seulement une entreprise sur cinq a fait
le choix de recourir à un designer. Une
situation guère étonnante si l’on en croit
Céline Roussillat : « On connaît le mar-
keting, la communication, mais pas le
designer. Dans la région, un gros travail
de sensibilisation est nécessaire pour
obtenir des marchés. La région accuse
un gros retard par rapport à des pôles
sur Paris, Lyon, Bordeaux, Nantes, très
actifs depuis longtemps et enregistrant
de réelles retombées ». Sans compter
que, toujours selon l’étude, les dirigeants restent souvent sur une vision
très restrictive du rôle du designer (ils ne
sont par ailleurs que 7 % à avoir intégré
la fonction en interne) : seulement une
moitié d’entre eux ont conscience que
le designer peut non seulement proposer de nouveaux éléments, matériaux,
méthodes de fabrication de produits
existants, mais aussi apporter de nouvelles technologies sur le marché.
Et pourtant, ce ne sont pas les jeunes
talents qui manquent dans le Loiret !
ESAD ORLÉANS :
CRÉATEUR DE TALENTS
t ce n’est pas Jacqueline Febvre qui
va dire le contraire. « On a fait en
sorte qu’il y ait un vivier sur le territoire
de jeunes futurs designers embauchables dans les entreprises, déclare la
Directrice générale de l’École Supérieure d’Art et de Design (ESAD) d’Orléans. C’est l’ESAD qui a lancé la question du design en région Centre il y a
7 ans : une démarche qui c’est depuis
développée au sein de l’école ». Formant
300 étudiants dont 40 étrangers, l’école
développe l’aptitude à porter le regard
sur l’extérieur : « le designer doit pouvoir « être une éponge », adapter ses
regards à un projet. C’est l’ingénieur
du XVIe siècle : il doit avoir une vision
globale. Et son regard va amener à un
endroit auquel on ne s’attendait pas : il
entend, s’imprègne et dessine, pense à
E
Show-room new look pour les escaliers Bellier
Samuel Poisson
Quand Samuel Poisson, directeur de l’entreprise Bellier (fabricant d’escaliers à Fayaux-Loges), tente d’imaginer le relooking de ses magasins d’exposition de Fleury-lesAubrais et Viry-Châtillon (Essonne), il trouve là les limites de l’exercice : « J’ai griffonné
le magasin idéal, mais c’est un métier ! ». Il décide alors de se rapprocher d’un expert
pour concevoir un magasin pilote avec show-room, déclinable sur ses points de vente
et futures franchises (OéBa). « Céline Roussillat s’est imprégnée de la société. Elle a
travaillé autour de l’optimisation du local, d’une mise en scène et d’une valorisation de
notre savoir-faire… Elle a aussi créé différents modules et innové sur la présentation
des produits, le tout en apportant sa touche féminine ». Au final, un concept d’immersion
moderne autour de quatre gammes où sont exposés 17 escaliers : « Ça a été très
constructif et pertinent. Je n’aurais jamais pu être aussi efficace ». Pour autant,
l’approche design n’est pas une nouveauté pour Samuel Poisson, dessinateur de métier :
« nous avons toujours travaillé sur le design en interne et grâce à une équipe R & D créée
il y a 3 ans, nous sortons deux nouveaux produits par an ». Inauguré en novembre 2013,
le tout nouveau magasin de Fleury-les-Aubrais illustre la volonté de l’entreprise d’associer
le design à son développement économique : « Ce relooking était indispensable pour
prétendre à la franchise. Maintenant, je peux emmener des prospects. Et en matière
de dynamique commerciale, ça va rebooster les équipes ». Une stratégie qui a permis
l’ouverture d’une première franchise à La Garenne-Colombes (92) en septembre 2013 en
attendant celle de 8 autres agences en région Centre. Le 15 janvier dernier, l’entreprise
a reçu Les Rencontres Performance : « une table ronde avec des entreprises autour du
design. Céline Roussillat et moi-même avons apporté notre témoignage. Les petites
structures pensent que cela coûte cher de faire appel à un designer : c’est une part
de rêve qui permet malgré tout de rester les pieds sur terre économiquement ».
www.escalierbellier.net
www.oeba.fr
20
58 février - mars 2014
l’ensemble du scenario en prenant en
compte les utilisateurs. Le designer
ne fait pas que de la méthode, il analyse l’existant et va intervenir jusqu’à la
création du projet ».
Dans cet esprit d’ouverture, l’ESAD a
créé des passerelles avec une multitude
d’écoles (dont Polytech Orléans, le master Création d’entreprises innovantes et
socialement responsables, l’école d’ingénieurs CESI d’Orléans…) et aussi avec
des structures de recherche comme
Le Studium (Université d’Orléans) ou
CERTESENS, le Centre d’études et de
recherches sur les techonologies du
sensoriel (Université François-Rabelais
de Tours). L’ESAD travaille également
avec le réseau des écoles supérieures
d’art ou encore le FRAC Centre. « Nous
sélectionnons des projets d’entreprise
ou de pôles de compétitivité (Nekoé,
S2E2, Elastopôle, Vegepolys, Arbocentre,
Cosmetic Valley). On ouvre des voies :
quel maquillage pour demain…, création
d’un nouveau verre avec le CROUS d’Orléans-Tours » précise Catherine Bazin,
qui assure également les relations entre
l’ESAD et la Région.
AIDES ET ACCOMPAGNEMENT :
DESIGN POUR TOUS !
«
Un produit plus beau, plus fonctionnel, plus proche des besoins…
c’est tout cela qui va déclencher l’acte
d’achat et ensuite impacter le chiffre
d’affaire » témoigne Hervé Mongin. « En
France, on ne sait pas assez séduire,
ajoute-t-il. Les Chinois sont friands de
nos produits. Il faut faire de la qualité,
de la créativité et du beau avant de penser rentabilité ! ». Et pour les entrepreneurs qui s’inquiètent souvent du coût,
l’exemple de l’ID Bag développé par
Gilles Leroux Industrie (cf. témoignage
p. 22) montre que le design peut rester relativement accessible : « Pour un
produit à 2 000 € (sac plus station portative), 20 000 € auront été nécessaires
pour le coût de l’outillage de fabrication, le coût du design étant quant à lui
situé entre 5 000 et 10 000 €, poursuit
Hervé Mongin ».Si le coût ne doit donc
pas constituer d’emblée un facteur de
blocage, d’autant que des aides existent, les entreprises peuvent aussi
bénéficier d’un accompagnement sur
toute la durée de leur projet, comme
c’est le cas avec le dispositif Emerfévrier - mars 2014
58
Céline Roussillat
Céline Roussillat, l’atout design des entreprises
Ce sont ses 20 ans passés dans l’univers de la création et des maisons de couture
de luxe de Paris qui ont forgé la sensibilité et la patte artistique de Céline Roussillat.
Diplômée de l’ESAD Orléans et de l’ENSAD Paris, elle acquiert une expertise auprès de
grands noms de la mode comme Chantal Thomass, Jean-Charles de Castelbajac ou
encore André et Coqueline Courrèges, en travaillant sur des concepts de magasins, des
défilés ou des développements de produit. « J’ai appris à avoir un regard proche du
zéro défaut et à être à l’écoute des fournisseurs et des fabricants. En revanche dans
ces maisons, on n’a pas la liberté de s’exprimer sur le produit ». Aujourd’hui, c’est
chose faite grâce à son entreprise créée en 2010, spécialisée dans le design d’espace
(showrooms, boutiques, bureaux…) et de produits (meubles, jouets, cosmétique,
maroquinerie…). « 95 % de mes clients sont des sociétés qui développent des projets
autour d’un produit ou d’espaces. J’interviens sur l’un ou l’autre ou les deux, et ce,
de l’idée à sa mise sur le marché ». Ainsi dans la région Centre, Céline Roussillat a
créé par exemple un cabinet de curiosités pour Blanchet Peluches de France (Indre) à
l’occasion du Salon du Jouet ou encore une boutique d’escaliers pilote pour l’entreprise
Bellier (Loiret) dans le cadre de magasins franchisés. « Beaucoup d’entreprises
pensent pouvoir faire seules ou ne pensent pas forcément faire appel à un designer
par manque de connaissance sur ce qu’il peut apporter. Or c’est un véritable chef
d’orchestre ! » Diagnostiquer les besoins et les outils dont l’entreprise dispose (charte
graphique, outils de communication et de production, process de fabrication…), créer
un premier projet en fonction du budget, accompagner jusqu’à la fabrication et la
mise en œuvre : « il faut de l’écoute et de la complicité. La démarche intellectuelle est
la même pour tous les designers, seule la griffe fait la différence. D’où l’importance
de bien regarder le book d’un designer ». Celui de Céline Roussilat en particulier.
www.celineroussillat.com
21
DOSSIER
G.L.I. va équiper les gouvernements
avec son nouveau ID Bag
Avant, il y avait ça : une console biométrique portative, équipée de périphériques de
capture, le tout intégré dans une valise rigide et robuste. Aujourd’hui, il y a toujours cette
même station d’enregistrement portative tout équipée mais désormais intégrée dans
un sac. « Pour le marché "gouvernement", il nous fallait un sac souple, ultra portable
et ergonomique pour que les agents puissent faire leurs opérations en mobilité, dans la
brousse par exemple, explique Hervé Mongin, président Gilles Leroux Industrie, fournisseur
de solutions hardware pour de grands intégrateurs internationaux. Cet ID Bag possède une
double ouverture pour être opérationnel tout de suite et une armature protectrice recouverte
d’un tissu résistant au feu et à l’eau : celui des tenues de combat de l’armée américaine ».
Si la console biométrique a été conçue en interne par un dessinateur industriel, ce n’est
pas le cas de l’ID Bag : « Nous avons eu l’idée du concept mais nous ne savions pas le
faire ». Après des recherches localement infructueuses de designers spécialisés dans le
textile et la bagagerie, Hervé Mongin est mis en relation avec deux designers de Lyon par
un maroquinier de Saint-Étienne. « J’avais contacté l’ESAD d’Orléans mais n’ai pas relancé
et je ne connaissais pas le dispositif Emergence Design, avoue Hervé Mongin. Nous avons
trouvé un point d’équilibre en France et des solutions pour nos clients dans des délais
de fabrication courts, avec la production de 1500 sacs par mois chez un maroquinier de
Châteauroux ». Facile, rapide et pas cher à produire (50 % de moins que la valise rigide),
l’ID Bag permet de mieux séduire : « Nous avons interloqué les gens sur le salon de la
carte et de l’identification à Villepinte, et avons eu des offres pour 11 000 sacs. Penser un
produit pour l’utilisateur et faire en sorte qu’il lui simplifie la vie : c’est ça le design ! ».
www.gl-industrie.fr
Hervé Mongin
22
gence Design impulsé par Orléans Val
de Loire Technopole (cf témoignage
Catherine Bazin).
Autre ressource locale : une société
peut aussi démarcher l’ESAD, pour
établir un partenariat (payant car
nécessitant l’intervention de spécialistes, la mise en place d’un programme
pédagogique, du prototypage…) et par
exemple trouver de nouvelles idées de
packaging par exemple : « nous allons
à chaque fois dépasser la question en
ouvrant sur un projet plus large. Par
exemple : la Lyonnaise des Eaux avait
demandé à repenser les fontaines à
eau de la Ville d’Orléans. Du coup on a
repensé et valorisé l’eau de la ville globalement. On amène à l’entreprise la
culture contemporaine et du prospectif en partant de l’existant » expliquent
Jacqueline Febvre et Catherine Bazin.
FABLAB : DE L’IDÉE
AU PROTOTYPE
nitiative locale prometteuse (il devrait
être opérationnel dans le courant du
premier semestre 2014), le FabLab
sera implanté au sein du campus universitaire d’Orléans.
Son but ? Permettre de concrétiser une idée à travers la réalisation
d’un premier niveau de prototype ou
d’une preuve de concept. Car il existe
aujourd’hui un manque de ressources
dans cette première phase située très
en amont du cycle de développement
d’un produit. Ainsi, au FabLab, les
entreprises pourront développer un
projet de façon confidentielle ou même
ouverte : l’occasion d’échanger avec
d’autres entreprises, des designers,
des étudiants…
Ouvert donc à tous les publics pour
créer des synergies, faciliter la pluridisciplinarité, la créativité, les démarches collaboratives et aussi donner
accès à un réseau de compétences et
de solutions pertinent et efficace, le
FabLab sera équipé en imprimantes
3D, fraiseuses à commande numérique, machine de découpe laser,
plateformes de développement électronique et de logiciels de CAO… Des
formations et un accompagnement
professionnel sont également prévus
pour fournir le meilleur support aux
utilisateurs. Peut-être le creuset de
futurs designs primés ?
I
58 février - mars 2014
Le trait d’union entre futurs designers et entreprises
Stéphane Marie (Silence, ça pousse ! sur
France 5), Patrick Jouin (les stations Vélib’),
Constance Guisset (la clé USB XtremKey
Catherine Bazin
de LaCie)… Leur point commun ? Avoir
été étudiant à l’École Supérieure d’Art et
de Design (ESAD) d’Orléans ! Une école
réputée pour son niveau d’exigence et la
qualité de son enseignement. « Admis
sur concours, les étudiants sont formés
sur 5 ans, déclare Catherine Bazin, en
charge du devenir des étudiants futurs
designers, qu’elle met en relation avec le
tissu économique local. L’école délivre le
Diplôme national des Arts Plastiques sur
3 ans, puis le Diplôme national supérieur
d’expression plastique grade Master II.
Et aussi un post-diplôme avec 2 filières :
design visuel et graphique et design objet
et espace ». Le tout avec une approche
pluridisciplinaire : culture générale, cours
sur l’esthétique et la philosophie de
l’art, sociologie, sciences et technologie,
art et technologie, art contemporain… Au final, 80 à 90 % des étudiants sont placés au bout d’un an, avec des débouchés
multiples : métiers du design, architecte d’intérieur, créateur multimédia, directeur artistique… Plus qu’une simple école,
l’ESAD est « un bouillon de culture, un laboratoire à idées, un lieu d’expérimentation ! s’enthousiasme Catherine Bazin.
Un dynamisme qui a permis de créer de nombreux partenariats avec d’autres écoles, des laboratoires de recherche, des
pôles de compétitivité et des entreprises : l’idée est de former des créateurs sur des exercices du monde réel ».
Côté entreprises, Catherine Bazin accompagne, à la Technopole, celles qui ont décelé un besoin en design, à travers le
dispositif d’accompagnement Emergence Design impulsé par OVLT. L’intervention définie, un appel à compétences est
alors lancé auprès d’un panel de designers. L’opération inclut un suivi de projet, lequel peut être financé par différentes
voies : CAP Conseil AIR (subvention du Conseil Régional), PTR, aides spécifiques BPI France, crédits d’impôt (recherche,
innovation)… Un programme qui facilite le recours au design pour toutes les entreprises qui le désirent.
www.esad-orleans.com
http://emergencedesign-innovation.fr
À lire page 24, l'interview d'Alain Cadix,
auteur du rapport "Mémoire pour une
politique nationale du design".
Pour en savoir plus :
www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/Missions-et-rapports/Memoire-Pour-une-politique-nationale-de-design-d-Alain-Cadix
www.fablab.tech-orleans.fr
février - mars 2014
58
23
DOSSIER
Alain Cadix : pour une politique nationale de design
« La France industrielle d’aujourd’hui a du retard dans la compréhension et l’usage du
design, explique Alain Cadix, chargé de mission design par Arnaud Montebourg et Aurélie
Filippetti depuis juin 2013. C’est une question culturelle. Notre pays a privilégié la figure
de l’ingénieur et sa vision cartésienne ». Que faire alors ? Auteur du rapport "Mémoire pour
une politique nationale de design", l’ancien directeur de l’ENSCI* donne le ton : « Il y a une
évolution culturelle profonde à conduire avec beaucoup d’acteurs. Faciliter par exemple les
rencontres entrepreneurs-designers, multiplier les initiatives, communiquer… Mais aussi
sensibiliser les acteurs du territoire (collectivités, chambres consulaires, fédérations…)
pour engager des actions et accompagner les entreprises. Il ne faut pas hésiter non
plus à pousser des expérimentations dans les clusters, via des designers en résidence
dans une grappe ou un pôle de compétitivité, ou encore faire de l’assistance à maîtrise
d’ouvrage ». L’idée est de stimuler, d’apprendre à travailler les uns avec les autres, comme
à Grenoble avec la Plateforme Roger Tallon, où élèves ingénieurs et étudiants en design
collaborent sur des projets industriels adossés à la recherche. Quant au coût, éternel
facteur de blocage, l’investissement dans le design peut bénéficier de financements, entre
autres par le biais de BPI France et du crédit d’impôt. Car le jeu en vaut la chandelle :
« le design n’a pas la réponse à tout mais c’est un facteur de renouvellement ».
Alain Cadix
* École nationale supérieure de création industrielle
www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/Missions-et-rapports/Memoire-Pour-une-politique-nationale-de-design-d-Alain-Cadix
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24
58 février - mars 2014
PASSÉS COMPOSÉS
DU DESSINATEUR AU DESIGNER,
UNE HISTOIRE DE FAMILLE
La chronique d’Anne-Marie Royer-Pantin
Le design est désormais envisagé sous l’angle de la croissance
des entreprises. Et si l’on vous disait que ce nouveau paradigme
n’est pas si nouveau que cela, et qu’une petite entreprise
orléanaise a su, il y a des lustres, conjuguer brillamment
design et stratégie, et a été le berceau d’un designer-plasticien
aujourd’hui de renommée internationale…
étamorphosé en designer, le
dessinateur a pris du galon :
il est devenu un partenaire
incontournable de l’entreprise
innovante, pour la création de produits,
d’images ou de services, jouant sur les
deux tableaux de l’utile et l’esthétique,
du visuel et du fonctionnel, ajoutant à la
valeur d’usage de l’objet une forte valeur
symbolique et imaginaire.
Pourtant le mot de designer n’avait pas
encore cours lorsqu’en 1954, frais émoulu
de la prestigieuse École Boulle, François
Hervis se lançait dans la carrière de dessinateur, à l’aube d’une période d’extraordinaire foisonnement créatif dans
ce domaine. Il est alors l’héritier d’une
lignée d’ébénistes implantée à Orléans
depuis le tout début des années 1900,
au milieu de roses et des pépinières du
quartier Saint-Marceau : son grand-père
Louis Haté y avait créé, au 22 de la rue
de la Cigogne, un atelier d’ébénisterie
d’art, sous la raison sociale Haté-Pavard,
qui employait une quarantaine de compagnons et réalisait des meubles de style
et des rééditions de meubles anciens de
grande qualité.
Mais avant de reprendre les rênes de
l’entreprise familiale, le jeune François
rêve d’aller voir ailleurs et de sortir des
sentiers battus de la tradition. Ainsi le
retrouve-t-on à Paris comme dessinateur-décorateur chez un célèbre décorateur et architecte d’intérieur de l’époque,
J-G Thual, aux côtés duquel il va participer à des chantiers d’envergure, comme
la décoration des boutiques Guerlain et,
en 1957, la création du Centre du Verre
Boussois boulevard Malesherbes à Paris,
réalisation totalement novatrice autour
M
Anne-Marie
Royer-Pantin
Ancienne élève de l’École normale
supérieure, médaille d’or de
l’Académie d’Agriculture de
France pour son œuvre littéraire
et son action culturelle en faveur
du patrimoine, Anne-Marie
Royer-Pantin est écrivain, auteur
d’essais, d’ouvrages d’histoire et de
nombreux travaux sur le patrimoine
local et régional. Sa chronique
« Passés composés » propose un
éclairage différent du présent et
du devenir économiques de notre
département, à la lumière d’un
passé riche d’expériences originales
et fructueuses, de belles aventures
et de réussites exemplaires.
février - mars 2014
58
des possibilités d’utilisation du verre dans
l’architecture et la décoration modernes.
Riche de ces expériences multiples qui
l’ont plongé dans l’univers contemporain
du design, il rentre à Orléans en 1959
prendre la direction de la maison HatéPavard, dont il va renforcer et développer
le positionnement dans le secteur de la
création et la fabrication de meubles de
style haut de gamme. Fort de cette image,
l’atelier obtient des commandes du Sénat,
de l’Assemblée Nationale, du Ministère de
la Défense, de grandes banques etc. En
1980, Yann, le fils de François, vient travailler à ses côtés, après être passé par
l’Ecole des Beaux-Arts d’Orléans ; passionné par le bois depuis son enfance, il se
lance dans la marqueterie et fait souffler
sur l’entreprise un vent de créativité. Alors
vont avoir lieu des rencontres majeures : le
célébrissime architecte Jean-Michel Wilmotte s’adresse à l’atelier Haté-Pavard
pour réaliser un bureau-cylindre destiné
à la chambre du président F. Mitterrand à
l’Elysée. Et la collaboration va continuer :
le tandem Hervis crée pour Wilmotte une
collection de meubles marquetés, puis des
pièces uniques présentées dans des salons
internationaux… Dès lors, le mouvement
est lancé : Yann poursuit ses recherches
dans le domaine du design, multipliant
les recherches esthétiques, travaillant
avec des stars du design comme Philippe
Starck ou Andrée Putman.
Et c’est ainsi que le dessinateur François a ouvert la voie et passé le relais au
designer Yann, devenu, depuis, un artiste
confirmé (ses créations dans le Loiret
mais aussi aux quatre coins du monde
parlent pour lui). La modernité est décidément passionnante.
25
Sous condition de reprise*
Sous condition de reprise*
À PARTIR DE
11 300€
16 300€
À PARTIR DE
14 900€
(3)
(4)
Sous condition de reprise*
Sous condition de reprise*
FERTE
NAVIGATION GPS OF
(6)
FERTE
NAVIGATION GPS OF
(5)
- Crédit photo : GEOFFREY HOLMAN / GETTY.
À PARTIR DE
10 500€
(1)
(2)
À PARTIR DE
BIPPER PACK CD CLIM PLUS
HT
PARTNER PACK CD CLIM PLUS
HT
EXPERT PACK CD CLIM PLUS
HT
BOXER PACK CD CLIM PLUS
HT
Consommation mixte (en l/100 km) : (1) 4,5 ; (2) 5,1 ; (3) 6,7 ; (4) 7,5. Emissions de CO2 (en g/km) : (1) 119 ; (2) 133 ; (3) 177 ; (4) 199.
Rendez-vous sur peugeotwebstorepro.com
Rendez-vous sur peugeotwebstorepro.com
(1)(2)(3)(4) Sommes restant à payer, déduction faite d’une remise sur le tarif Peugeot 14A conseillé du 02/01/2014 de (1) 4 481€ HT pour l’achat d’un Bipper Pack CD Clim Plus et de 500€ HT d’aide à la reprise Peugeot*, (2) 5
712€
pour l’achat
d’un Partner
Pack
CD Climdéduction
Plus 120 L1faite
1,6L d’une
HDi FAP
75ch neuf
l’option
système
de conseillé
navigation du
WIP02/01/2014
NAV Plus offert
800€ HT)(5)
et del’achat
800€ HT
d’aide
à la reprise
7 871€
HT pour
(1)(2)(3)(4)
Sommes
restant
à payer,
remise
sur avec
le tarif
Peugeot
14A
de(valeur
(1) 4 481€
HT pour
d’un
Bipper
PackPeugeot*,
CD Clim(3)Plus
et de
l’achat
Expert Pack
Clim Plus
220 L1H1
HDi FAP
neuf d’un
avec l’option
système
de navigation
NAV
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navigation WIP NAV Plus offert (valeur 1 100€ HT)(6) etClim
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Peugeot de 500€ HT sur Bipper Pack CD Clim Plus, de 800€ HT sur Partner Pack CD Clim Plus et de 1 000€ HT sur Expert Pack CD Clim Plus et Boxer Pack CD Clim Plus, pour la reprise d’un véhicule utilitaire et l’achat d’un véhicule
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16 790€ HT.
Peugeot participant. * Aide à la reprise Peugeot de 500€ HT sur Bipper Pack CD Clim Plus, de 800€ HT sur Partner Pack CD Clim Plus et de 1 000€ HT sur Expert Pack CD Clim Plus
et Boxer Pack CD Clim Plus, pour la reprise d’un véhicule utilitaire et l’achat d’un véhicule utilitaire neuf à usage professionnel. Bipper Pack CD Clim Plus présenté avec l’option
peinture métallisée au prix de 10 890€ HT. Partner Pack CD Clim Plus présenté avec l’option peinture métallisée et porte latérale coulissante au prix de 11 970€ HT. Expert
Pack CD Clim Plus présenté avec l’option peinture métallisée au prix de 15 390€ HT. Boxer Pack CD
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avec l’option peinture métallisée au prix de 16 790€ HT.
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26
58 février - mars 2014
CCI INFOS
LES RENCONTRES PERFORMANCE
en mars et avril 2014
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/////////////////////////////////////////////
/////////////////////////////////////////////
AMÉLIORATION CONTINUE
DÉVELOPPEMENT
Santé et sécurité au travail
Jeudi 27 mars – Concevoir des lieux et
des situations de travail en prévenant
les risques professionnels > 15h à 17h30
chez APPLICATIONS DE L’ELECTROLYSE
à Briare
Mardi 15 avril – Prémunir au mieux
l’employeur de la faute inexcusable en
matière d’hygiène et sécurité > Orléans
International
Jeudi 13 mars – Structurez votre
démarche export grâce au Volontariat
International Entreprise > 18h à 20h
chez FOOTWAYS à Orléans La Source
EFFICACITÉ MANAGÉRIALE
ET SOCIALE
Environnement et développement
durable
Vendredi 4 avril – Rencontrer
la DREAL pour connaître les priorités
de l’inspection en 2014 > Ingré
Veille et réseaux sociaux
Jeudi 21 mars – Comment votre
entreprise peut tirer profit Google +
> 9h15 à 12h à Orléans
Innovation
Jeudi 17 avril – Management
interculturel : s’inspirer d’ailleurs
pour innover chez soi > Orléans
Communication interne
Mardi 18 mars – Favoriser l'adhésion
et l'engagement des équipes en période
de changement > 8h30 à 12h à Orléans
Mobilité et déplacements
Mardi 25 mars – Electrique, hybride,
GNV… : que choisir pour votre flotte
d’entreprises > 8h45 à 12h chez
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février - mars 2014
58
27
CCI INFOS
PERSPECTIVES COMMERCE 2014 : UN CYCLE
DE RENCONTRES THÉMATIQUES POUR LES
COMMERçANTS ET leurs collaborateurs
Dans la continuité du cycle de rencontres thématiques initié en 2009 à destination des
commerçants et unions commerciales du département, la CCI du Loiret organise cette année
une série de conférences et d’ateliers. Objectif : s’informer et s’approprier les techniques
utiles pour accroître la performance de son magasin.
ccompagner les entreprises commerciales et les collectivités locales
sur les questions liées au commerce : la
CCI du Loiret, partenaire de proximité des
entreprises, décline sa mission à travers
ce nouveau cycle de conférences et d’ateliers destinés aux professionnels du commerce : chefs d’entreprise, collaborateurs
et unions commerciales. Objectif : leur
fournir des solutions concrètes – outils et
techniques à la clé – permettant d’accroître leur performance commerciale, mais
aussi d’approfondir leurs connaissances
pour optimiser le fonctionnement de
leur point de vente. Trois thèmes au programme des conférences du 1er semestre
2014, suivies d’ateliers pratiques en groupes de 20 commerçants maximum (lire
détail ci-contre) : management et efficacité
commerciale, e-commerce et commerce
connecté et enfin, performance du point
de vente.
A
Programme 1er semestre 2014
15 avril
(CCI Loiret
à Orléans)
MANAGEMENT ET EFFICACITE COMMERCIALE
Comment impliquer le personnel dans la dynamique des magasins
pour stimuler l’efficacité commerciale et le service ?
Conférence animée par Benoît Mahé, fondateur de Cap Kelenn, à la
tête du premier cabinet de conseil européen spécialisé dans le retail
coaching. Professeur associé du Cesem-ESC Reims et de l’Instituto
de Empresa de Madrid, il est également l’auteur de Coaching et Vente
au détail.
5 mai
Atelier pratique
17 mars
(CCI Loiret
à Orléans)
E-COMMERCE - COMMERCE CONNECTÉ
Le commerce connecté : quelles opportunités pour votre commerce ?
Conférence animée par Anna Péculier, fondatrice de Côté Commerce
(conseil marketing et organisation), après plus de 15 ans passés dans
la distribution à des postes stratégiques et opérationnels. Consultante, formatrice et commerçante dans l’âme. Anna accompagne les
dirigeants et créateurs dans leur développement et leur performance
commerciale.
Ateliers pratiques
• Les applications mobiles dédiées au commerce de proximité.
•C
réer et animer votre page Facebook pour promouvoir votre commerce.
• Surveillez et gérez votre e-réputation sur internet.
• 12 recettes pour un site e-commerce efficace.
Des rencontres plébiscitées
Ce nouveau cycle s’inscrit directement
dans la lignée des rencontres Perspectives Commerce initiées par la CCI du
Loiret depuis 2009. L’an passé, elles ont
réuni près de 400 commerçants autour
de sujets comme le développement et la
fidélisation de la clientèle, l’appropriation
des réseaux sociaux, mais aussi la mise en
accessibilité des points de vente. Avec une
note de satisfaction globale de 7,7/10, les
participants à ces rencontres ont déclaré,
à 95 %, mettre en œuvre avec certitude
l’une des solutions proposées.
Programme et inscriptions sur
www.loiret.cci.fr
28
24 mars
(Châtillon
sur Loire)
Atelier Pratique
Créer et animer votre page Facebook pour promouvoir votre commerce.
4 avril
(Gien)
PERFORMANCE DU POINT DE VENTE
Comment développer votre commerce et fidéliser votre clientèle ?
Conférence animée par Christian, docteur en Marketing, co-dirigeant du
cabinet GAM. Il accompagne depuis de nombreuses années commerçants et unions commerciales aux quatre coins de l’hexagone.
10 mars
(Pithiviers)
14 avril
(Gien)
Ateliers pratiques
Animés par Christian Gravier
31 mars
(Pithiviers)
Accessibilité : une attitude citoyenne
Engagez-vous dans une démarche de mise en accessibilité !
58 février - mars 2014
DERRIÈRE NOUS LA CRISE ?
Un an après sa précédente enquête de conjoncture, la CCI du Loiret est retournée à la rencontre
des chefs d’entreprise du Loiret. De la place des entreprises françaises dans la compétitivité
mondiale aux leviers activés pour rester dans la course, la nouvelle Enquête du Martroi fait
le point sur l’exercice écoulé et dessine les contours de 2014.
N°21 - Février 2014
en partenariat avec
Bilan économique 2013 & Perspectives 2014
Introduction
Sommaire
Au cours de notre enquête bilan perspectives de l'an dernier, les
dirigeants du Loiret nous faisaient
partager leurs inquiétudes vis-àvis de l’économie française mais
également, dans une moindre
mesure, vis-à-vis de leur entreprise.
Des difficultés étaient mises en
exergue et la majorité d’entre eux
avaient mis en place des actions
pour améliorer leur compétitivité et
affronter ainsi la conjoncture jugée
complexe.
Depuis, plusieurs facteurs ont été
de nature à influencer l’activité des
entreprises : la sortie de la récession
de la zone euro au deuxième
trimestre 2013 (+ 0,3 %) après six
trimestres de repli consécutif de
l’activité, la reprise de la demande
extérieure (+ 1,3 %), la mise en
place du Crédit d’Impôt pour la
Compétitivité et l’Emploi (CICE),
mais aussi les incertitudes fiscales,
les différents plans sociaux, …
Dans ce contexte, nous avons
souhaité établir un bilan de l’année
2013 au regard des perspectives
envisagées par les dirigeants lors de
la précédente enquête : quelles ont
été les améliorations constatées et
quelles difficultés persistent ? Quel
regard portent-ils aujourd’hui sur
la place des entreprises françaises
dans la compétition économique
mondiale ? La compétitivité de leur
entreprise a-t-elle évolué ?
Au travers de cette enquête et en se
référant à l’édition précédente, nous
tenterons de répondre à la question
suivante : l’année 2013 pose-telle les jalons d’un retour à la
croissance en 2014 ?
Pour mieux appréhender l’ensemble
de ces enjeux, nous avons interrogé
150 dirigeants de PME du Loiret
répartis dans les secteurs du BTP, du
commerce de gros, de l’industrie et
des services aux entreprises, entre le
6 janvier et le 17 janvier 2014.
Trois aspects ont été évoqués : la
situation économique de la France,
le bilan de l’activité 2013 et les
prévisions 2014 des entreprises du
Loiret.
une publication de la
n contexte macro-économique légèrement moins
favorable en 2013 qu’en 2012 :
telle est la perception d’une
grande majorité de chefs
d’entreprise (87 %) interrogés
lors de la dernière Enquête du
Martroi « Bilan économique
2013 & Perspectives 2014 »
réalisée par la CCI du Loiret.
Considérant leur propre activité – et c’est un aspect positif
que révèle cet état des lieux –
ils la jugent globalement stable. En effet, gardant malgré
tout le cap, 30 % d’entre eux
enregistrent un chiffre d’affaires qui se maintient, 38 % le
constatent même à la hausse
(BTP et services), contre 32 %
à déplorer sa baisse (négociants et industriels). Et si
les dirigeants annoncent des
résultats nets satisfaisants, la
trésorerie reste un point sen-
U
février - mars 2014
58
CCI LOIRET
Une situation 2013 encore
dégradée ......................... p 2
Un bilan d'activité 2013 en
stabilité par rapport à 2012
......................................... p 3
Une trésorerie stable et
des taux de marge qui se
restaurent ...................... p 4
Un bémol pour les entreprises
du bâtiment et les négociants,
qui pèsent majoritairement
dans les 5 % d’entreprises à
craindre pour leur pérennité.
Tendance de fond pour 2014 :
une volonté d’investir plus
forte qu’en 2013, avec, par
ordre de priorité décroissante :
acquisition de nouveau matériel, changement de locaux,
innovation et R & D et enfin
prospection à l’international.
Du côté de l’emploi, les inten-
tions se veulent rassurantes,
avec une majorité d’entreprises qui compte maintenir ses
effectifs salariés.
Publication et intégralité
de l’enquête en ligne sur :
www.id.loiret.cci.fr
En partenariat avec :
Le Pacte de responsabilité :
un donnant-donnant aux
entreprises ..................... p 4
Le Crédit d'Impôt pour la
Compétitivité et l'Emploi
......................................... p 5
Le bilan 2013 du CICE au
niveau national .............. p 5
Le Bilan 2013 du CICE au
niveau régional .............. p 6
Des signaux positifs pour
2014 ............................... p 7
L'année 2013 pose-t-elle
les jalons d'un retour à la
croissance en 2014 ? ..... p 8
N°21 | Février 2014
sible pour 43 % d’entre eux,
notamment pour ceux dont
l’activité s’exporte. Parmi les
motifs invoqués : l’allongement
des délais de paiement et un
nombre d’impayés croissants.
Au final, près de 54 % des
chefs d’entreprise déclarent
un taux de marge permettant
de dégager un excédent d’exploitation, contre 30 % en 2012.
Ceux-ci le doivent notamment
au dispositif du CICE (Crédit
d’impôt pour la compétitivité
et l’emploi).
Davantage confiants
en 2014
Même si les chefs d’entreprises semblent peu enclins à se
projeter dans un scénario de
reprise en 2014, ils entament
l’année dans un état d’esprit
plus positif qu’à fin 2012, carnets de commande à l’appui.
29
CCI INFOS
20-21 NOVEMBRE 2014
OPEN AGRIFOOD : 1ER FORUM INTERNATIONAL
DE L’AGRICULTURE, DE L’INDUSTRIE
AGROALIMENTAIRE ET
DE LA DISTRIBUTION ALIMENTAIRE
Réunir à Orléans tous les acteurs économiques de la chaîne alimentaire pour débattre
des grands enjeux de leur secteur d’activité tout en instaurant une dynamique collaborative :
telle est l’ambition du prochain forum dont la CCI du Loiret, qui figure parmi les partenaires,
en sera le centre névralgique.
tre force de proposition pour une agriculture et une alimentation responsables, et répondre ainsi aux exigences croissantes des consommateurs qui placent
aujourd’hui la santé et l’environnement
au cœur de leurs préoccupations : telle
est l’ambition d’Agrifood, premier forum
international qui se tiendra à Orléans les
20 et 21 novembre prochain, à la CCI du
Loiret notamment*. Au cœur de ces deux
jours de forum, des grands axes thématiques qui ont été à la fois déterminés par
le comité de pilotage du projet, un Think
tank (présidé par Xavier Beulin, Président
de la FNSEA** et Emmanuel Vasseneix,
Président de La Laiterie de Saint-Denisde-L’Hôtel) composé des dirigeants, des
partenaires du projet, des chercheurs,
des enseignants et de représentants de
la société civile, mais qui résultent aussi
d’une grande enquête auprès de 10 000
acteurs du secteur permettant d’identifier
attentes et sujets prioritaires. Ainsi, l’accent sera mis sur la mutation du secteur
agricole, de l’industrie agro-alimentaire et
de la distribution, et du rôle crucial que
joueront dans cette partition recherche,
innovation et formation.
Ê
Dynamique collaborative
et bonnes pratiques
Cette première manifestation d’envergure internationale, à laquelle sont
attendus plus de 500 participants, offre
donc un espace d’échanges inédit à tous
les acteurs économiques de la chaîne
alimentaire : semenciers, producteurs,
transformateurs, transporteurs, distri30
buteurs, restaurateurs et consommateurs. Open agrifood entend par ailleurs
enclencher une « dynamique collaborative » au travers d’ateliers d’échanges de
bonnes pratiques et d’ateliers de conduite
au changement tout au long de la filière
alimentaire. Enfin, l’événement s’appuie
sur un partenariat avec le World Forum
Lille, référence mondiale sur le thème de
Responsabilité Sociétale des Entreprises
et qui a réuni 5 000 participants lors de son
édition 2013 avec plus de 20 réseaux internationaux associés.
FORUM
de l’Ali
menta
nouveaux déf
Interna
tion et
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is / nouvelles
de l’Ag
istribut
ricultu
ion Res
re,
ponsab
les
réponses
SEMENCIERS
PRODUCTEURS
TRANSPORTEURS
* Également au Centre de conférences mais aussi au Conseil
régional, au théâtre d’Orléans…
** Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles
www.openagrifood-orleans.org
TRANSFORMATEURS
DISTRIBUTEURS
RESTAURATEURS
20 ET 21
CHERCHEURS
NOV. 2014
CONSOMMATEURS
w w w.ope na gri food- orl e a ns.org
UNE GRANDE ENQUÊTE POUR DÉTERMINER
LES SUJETS PRIORITAIRES
Traiter de thématiques en collant au plus près des attentes des futurs participants de l’Open
agrifood : tel était l’objectif de la grande enquête inédite menée auprès des acteurs du secteur
(10 000 personnes : consommateurs, producteurs, transformateurs, distributeurs, fournisseurs et
secteur recherche, innovation formation). Ainsi, l’accent sera mis sur l’indispensable coopération
entre les différents acteurs économiques pour l’édition 2014 (et en 2015, sur l’alimentation et
la citoyenneté), à travers ces mots-clés :
> Détermination des prix
> Économie circulaire
> Partage de la valeur
> Transports
> Traçabilité des produits
> Énergie
> Multiplication des circuits de distribution
> Gestion de l’eau
> Désintermédiation
> Partage du foncier
58 février - mars 2014
#ECOMMERCE + #REGIONCENTRE = #ECOMMERCENTRE
L’association du E-commerce en Région Centre
L’association Ecommercentre a pour objet le soutien, promotion et développement du
commerce électronique et des entreprises de la Région Centre l’exploitant.
Les actions principales de l’association sont : le partage et l’échange de bonnes pratiques,
la mise en commun éventuelle de moyens, l’organisation de formations, de conférences, la
sensibilisation aux enjeux et problématiques du commerce électronique, le développement
et la dynamisation du secteur en Région Centre, la représentation des e-commerçants de la
Région Centre...
Nous contacter :
[email protected]
ECOMMERCENTRE
23, place du Martroi - 45000 Orléans
Nous suivre :
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