Les grands ballets de Tahiti

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Les grands ballets de Tahiti
indigoproductions
présente
présentent leur nouveau spectacle
“ ORI ”
au GRAND REX le 18 mars 2004
2 représentations : 15h00 et 20h30
et pour la première fois en tournée
dans toute la France
du 19 mars au 14 avril 2004
SOMMAIRE
Page 4
: Communiqué de presse
Pages 5-6
: Le “ ori ”, bref historique
Page 7
: Quelques tableaux des spectacles des Grands Ballets
Page 8
: Les Grands Ballets de Tahiti, la troupe
Page 9
: Le trio créateur
Pages 10-11
: La Polynésie Française, histoire, culture et tradition
Page 12
: Ia Orana, à la découverte des Paradis cachés
Page 13
: Lexique
Page 14
: Ils en ont parlé…
Page 15
: Infos pratiques et tournée
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Les grands ballets de Tahiti
présentent leur nouveau spectacle
“ ORI ”
Danses d ’hier et d ’aujourd ’hui
au GRAND REX le 18 mars 2004
2 représentations : 15h00 et 20h30
et pour la première fois en tournée dans toute la France
du 19 mars au 14 avril 2004
Pour découvrir la danse tahitienne, sans clichés ni fausses idées, un seul guide
s’impose : Les Grands Ballets de Tahiti.
Derrière la beauté des corps des “ vahine ” et des “ tane ” (homme, en tahitien),
au-delà des couleurs, de la luxuriance des rythmes, du jaillissement des chants polyphoniques, c’est l’identité forte et belle de tout un peuple qui surgit.
Flamboyants, lumineux comme un grand soleil, époustouflants de sensualité
débridée autant que d’énergie guerrière, Les Grands Ballets de Tahiti sont bien
plus qu’une invitation au rêve et à l’évasion.
Passeurs précieux et passionnants, ils sont une clé pour approcher et comprendre
le “ ori tahiti ”, la danse tahitienne, sa relation au passé, aux mythes et légendes,
ses secrets et ses symboles. Sa leçon de vie, aussi.
En Polynésie, le ori, la danse traditionnelle, a toujours marqué les fêtes, ponctuant
de son caractère tantôt festif, sacré ou guerrier, les manifestations sociales, culturelles et religieuses. Il a survécu à tout. Aux missionnaires qui l’avaient interdit
comme les rituels auxquels il était associé, à la colonisation des esprits, à l’acculturation, à l’affadissement.
Autrefois sacrée et exécutée en des lieux déterminés par les cultes, la danse est
devenue un symbole de l’émancipation, s’est démocratisée, sortant des marae,
(lieux de culte polynésiens). Reflet de la mémoire collective, elle a su évoluer
sans rien renier de son authenticité, à l’image de la Polynésie moderne.
Pour cette première tournée en France, les Grands Ballets de Tahiti, ce seront
une quarantaine d’artistes danseurs, chanteurs et musiciens réunis et choisis par
le trio fondateur de cette troupe exceptionnelle créée en 1998 : Tumata Robinson
(présidente et costume designer), Teiki Villant (directeur artistique, auteur-compositeur), Lorenzo Schmidt (chorégraphe, auteur-compositeur et interprète).
LE GRAND REX : 1, boulevard Poissonnière – 75002 Paris
M° Bonne Nouvelle
TARIFS : 42 € - 39 € - 37 €
Réservations : points de vente habituels,
Billetel : 0892 68 36 22 et Ticketnet : 0892 69 70 73 (0,34 €/mn)
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Le “ ORI ”
bref historique
A Tahiti autrefois, les comédiens ambulants enseignaient l’art de la danse
comme on enseigne l’art de la guerre. Les formations et les déplacements des
danseurs correspondaient à des codes précis dont quelques traces sont conservées
aujourd’hui.
Grâce aux écrits des premiers navigateurs et des missionnaires qui ont pu
témoigner de l’omniprésence de la danse en Polynésie, que ce fut pour des mariages, des échanges de courtoisie, des rituels comme celui de la levée des “ tabu ”
(les interdits), on sait que depuis les temps immémoriaux, la danse tahitienne (ou
“ ori tahiti ”) a toujours accompagné et donné du sens à la vie en Polynésie.
De très bonne heure, elle fut également un moyen de se rapprocher du divin.
Dans certains villages, la danse faisait partie intégrante des rituels pratiqués en hommage aux dieux ou pour éviter leurs colères.
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D’abord orale, la transmission de cette culture s’est précisée avec les travaux
d’écriture des premiers Occidentaux.
Il est donc difficile d’appréhender ce qu’était réellement le “ ori ” de l’époque préeuropéenne. Avec l’arrivée des missionnaires, le “ ori ” tout comme les rituels auxquels la danse était associée furent interdits, “ tabu ” (thème de la création précédente des Grands Ballets, présentée au Théâtre de l’Empire à Paris en 2001). Les
principes fondamentaux de la culture “ Maohi ” en furent de fait modifiés dès la fin
du XVIIIè siècle ainsi que les codes, la langue et la danse.
Les danses continuèrent toutefois d’être
pratiquées et survécurent à maintes transformations pour sortir de l’ombre au début du
XXè siècle, épurées et sans cesse réinventées. Aujourd’hui la danse conserve ses
fondements mais évolue dans sa forme et
dans les messages qu’elle transmet, elle
s’enrichit de nouveaux codes, et est même
devenue pour certains un moyen de séduction, de revendication, de provocation.
Le “ aparima ” par exemple, danse lascive par
excellence met en scène la vie au quotidien, il
sublime le danseur, la danseuse et développe
le pouvoir des sens.
“ ORI ”, la 4ème création des
Grands Ballets de Tahiti éclaire
sur cette grande histoire, et met
en scène à travers un spectacle
envoûtant des danses, chants et
rythmes qui participent aux fondements de l’identité culturelle
polynésienne.
Les créateurs y explorent les limites de la danse dite traditionnelle et
offrent des exercices de style plus contemporain comme dans le tableau
intitulé “Pacifique” : l’évolution des garçons devient plus légère, les déplacements en ligne laissant la place aux mouvements en cercle, en quinconce
et en oblique, la longueur des more et des paréos se réduit afin de
donner plus de liberté au corps.
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Quelques tableaux des spectacles
des grands ballets
Les premières lueurs
orangées marquent le
lever du jour tant attendu.
Tandis que les rayons du
soleil inondent l’espace,
les jeunes danseurs
découvrent à leur réveil, la
rosée qu’ils comparent
aux larmes du ciel.
Invocation du “ mana ” (esprit) protecteur pour permettre
l’entrée en lumière d’une jeunesse prête à tous les excès, à toutes les folies douces de la danse. C’est un mana de lumière…
Le “upaupa” a totalement
disparu depuis 2 siècles. Cette
danse fut très tôt interdite car il
s'agissait de divertir une assemblée de gens par des réjouissances, des scènes de danses ou de
petites pièces de théâtre provoquant l'hilarité du public.
A demi-nus, à demi-dieux, ils
s’imprègnent du sacré, et frappent
la terre pour ne pas qu’elle s’endorme.
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La chaleur de la terre donna naissance à
“Pele” (Pere) grande déesse du feu. Elle
allait et venait, atterrissant indiféremment
sur l’un ou l’autre archipel. C’est ainsi
qu’elle vint de Tahiti à Hawaii.
Les grands ballets de Tahiti
la troupe
Fondée le 24 novembre 1998 dans sa forme actuelle , la troupe des Grands Ballets
de Tahiti est le fruit des talents réunis de Tumata Robinson, présidente et costume
designer, Teiki Villant, auteur, compositeur, interprète et directeur artistique, et
Lorenzo Schmidt, chorégraphe, auteur, compositeur et interprète.
Au complet, la troupe compte plus de 80 personnes : 25 danseuses, 20 danseurs,
20 musiciens, 6 chanteurs choristes (dont Teiki Villant et Lorenzo Schmidt, deux
des initiateurs de cette belle aventure), 1 orero (grand prêtre), 4 costumières et
6 techniciens. Dans leurs malles, Les Grands Ballets de Tahiti emmènent avec eux
des centaines de costumes somptueux : pagnes multicolores, ceintures rehaussées
de plumes, de coquillages ou d’argent, diadèmes majestueux, colliers de fleurs…
Autant d’éclat, de couleurs, de scintillements, qui tout au long du spectacle participent à l’enchantement.
Plusieurs fois vainqueurs du grand prix du Heiva de Tahiti, le très couru concours
annuel de danse polynésienne, Les Grands Ballets ont su apporter une nouvelle
conception de la danse tahitienne. A la fois traditionnelle (percussions locales,
chansons en tahitien, flûte nasale…) et contemporaine à travers le travail de
chorégraphie, de mise en scène et de mise en lumière, cette compagnie concilie
l’émotion du passé et les techniques du présent.
De toutes les troupes qui pratiquent la danse en Polynésie, Les Grands Ballets
de Tahiti sont la formation artistique qui donne de ces îles lointaines l’image la
plus novatrice et la plus libre.
Les Etats-Unis ont eu l’occasion de les applaudir à plusieurs reprises, notamment
au Hollywood Bowl de Los Angeles (18 000 places), de même que la NouvelleCalédonie, Hawaï, le Japon et l’Allemagne. L’Australie et la Nouvelle-Zélande
les attendent en 2005.
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Le trio créateur
Tumata Robinson
présidente et designer des costumes
Née d’un père américain et d’une mère polynésienne, elle s’initie à l’art de la danse
tahitienne dès son plus jeune âge. Douée d’un talent imaginatif, elle voue sa passion
à la culture polynésienne. A 19 ans, elle décide de former sa propre troupe. En avance sur son temps, celle-ci se démarque immédiatement des autres groupes et
révolutionne le monde de la danse par son professionnalisme, sa créativité et le
rayonnement de ses danseurs. En 1998, Tumata Robinson s’associe à Teiki Villant
et Lorenzo Schmidt, amis de longue date pour former Les Grands Ballets de Tahiti.
Lorenzo Schmidt
chorégraphe, auteur, compositeur et interprète
Né en 1962 à Papeete, il fait ses premiers pas dans la danse avec Teiki Villant qui
sera son professeur. Après un bac littéraire et une formation artistique aux EtatsUnis, il enseigne le jazz pendant 10 ans. Il rejoint ensuite Tumata Robinson pour son
spectacle : “ Pélé déesse du feu ”. Artiste aux multiples facettes, il est considéré
comme l’un des fers de lance de la culture et de la musique polynésienne contemporaine. Avec Les Grands Ballets, l’important pour lui est d’être authentique dans la
démarche. Ses spectacles et ses compositions ne sont pas une apologie des temps
actuels mais une merveilleuse rencontre entre tradition et modernité.
Teiki Villant
directeur artistique, chorégraphe, auteur, compositeur, interprète
Né en 1955, homme de culture et véritable mémoire des légendes polynésiennes, il
assure la direction artistique des Grands Ballets de Tahiti et veille à ce que la modernité des créations ne trahisse en rien l’esprit de la culture polynésienne. Rigoureux,
perfectionniste et véritable homme de l’ombre, il contrôle la mise en scène de
chaque tableau en y apportant sa touche finale, sa sensibilité et sa longue expérience artistique.
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La Polynésie française
histoire, culture et tradition
Repères historiques
Les Polynésiens d’aujourd’hui sont issus d’un mouvement migratoire intervenu il y a 3000 ou 4000 ans.
Leurs ancêtres, les Maohis seraient originaires du Sud-Est asiatique, ayant quitté des îles situées au large
de la Nouvelle-Guinée. Utilisant de simples pirogues en bois, ces hardis navigateurs conquirent le plus
grand océan du monde. Plusieurs vagues de migration successives poussèrent ensuite les Maohis vers
l’est, le nord, l’ouest et le sud-ouest, la dernière datant de 850-1000 après J.C.
La dynastie des Pomare imposa sa royauté jusqu’en 1847, date à laquelle se fit l’instauration du Protectorat
français, sous le règne de la Reine Pomare qui désigna Papeete comme Capitale du Royaume. Son fils,
Pomare V, remit Tahiti et ses îles entre les mains de la France en 1880.
Les premiers Européens (Espagnols, Français, Anglais) arrivèrent en 1521 aux Tuamotu et peuplèrent les
différents archipels jusqu’au XIXè siècle.
En août 1958, Tahiti et ses îles deviennent La Polynésie Française, un territoire français d’outre-mer
autonome avec un gouvernement et un président.
Repères géographiques
118 îles semées sur 5 archipels dont les reliefs, les couleurs, les ambiances et les habitants racontent à
l’infini la magie du Pacifique.
Les 5 archipels , Société, Tuamotu, Gambier, Marquises, Australes, sont situés à environ 17 700 km
de la métropole.
Tahiti et ses îles s’étendent sur un territoire maritime de 4 millions de km2, surface équivalente à celle de
l’Europe.
L’île de Tahiti, dans l’archipel de la Société, se situe à mi-chemin entre la Californie et les Australes.
Population en 2001 : 235 400 habitants dont 83% de Polynésiens (d’origine Maohi dont 20% de “ demis ”,
issus de métissages), 12% d’Européens (les “ Popaas ”) et 5% d’Asiatiques (les “ Tinitos ”)
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Carnet de bord
Décalage horaire : 12 heures de décalage de Paris, 11 heures l’hiver
Monnaie : 1 euro = 119, 33 CFP (francs polynésiens)
Langues officielles : Le reo mao’hi et le français. Les langues indigènes
ont cependant été préservées, le tahitien dans les îles de la Société, le
marquisien aux Marquises, le mangarévien aux Gambier. Ce sont les langues utilisées dans les chants polyphoniques, transmettant de génération en génération les faits de guerre, les mythes et les légendes.
Une culture omniprésente
Les tiki, pierres ou bois sculptés et les marae, sites religieux sacrés
faits de pierres levées et alignées ou montées en pyramides, sont présents dans toutes les îles.
La renaissance des arts traditionnels s’exprime dans le développement de l’art du tatouage, initialement à but esthétique et ayant valeur
de symbole social. Dans un monde qui ne connaissait pas l‘écriture, les
Marquisiens ont su créer une identification, un mode d’expression, où le
sujet expose à son semblable de façon permanente et immédiate ce qui
représente sa vie. Le tatouage, à la fois synonyme de séduction, de
savoir, de pouvoir, de mémoire et d’enseignement, était un gage de
succès et d’intégration sociale.
Cette renaissance dans le foisonnement à travers le renouveau de la
danse et des chants polyphoniques, “ himene tarava ” ou “ ruau ”,
exprimant véritablement le fond de l’âme du peuple polynésien.
Dans le grandiose “ Heiva ” en juillet, des groupes comptant jusqu’à 150
participants rivalisent en création musicale, chorégraphique et vestimentaire.
La poésie a retrouvé ses lettres de noblesse dans l’art de déclamer par
les orero, une tradition orale du fond des âges, au son pur du vivo, flûte
nasale.
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Ia Orana, à la découverte des Paradis cachés
Si Bougainville, en 1768, désignait Tahiti comme la nouvelle Cythère, il ne soupçonnait pas encore l’existence de paradis cachés, de ceux
qui réservent d’immenses surprises, au-delà d’un imaginaire fait de lagons bleus peuplés de poissons exotiques, de cocotiers et de plages
infinies. L’évasion est assurément réussie surtout lorsqu’on choisit d’aller découvrir quelques-unes des Iles sous le Vent de l’Archipel de
la Société ou encore deux ou trois atolls des Tuamotu ou des Marquises…
L’Archipel de la Société
HUAHINE, la belle sauvage
A 170 km au nord-ouest de Tahiti, elle a la
forme d’un papillon dont les deux ailes,
Huahiné Nui et Huahiné Iti s’étendent de part
et d’autre de deux grandes baies ouvertes,
dit-on par le dieu Hiro avec sa pirogue.
RAIATEA la Sacrée
Raiatea est considérée comme le berceau de
la civilisation polynésienne : c’est de là que
les populations maohi se sont répandues
dans le Pacifique et c’est dans cette île que
se dressent les plus importants “marae”.
TAHA’A Vanille et Perles
A moins d’une petite demi-heure de navigation en taxi-bateau depuis Raiatea sur un
lagon aux couleurs de jade et d’émeraude,
la fameuse perle noire est la reine de Taha’a,
plusieurs fermes perlières sont établies là,
que l’on peut visiter. Taha’a est aussi le royaume de la vanille : on dit que celle de cette
île a des vertus très particulières.
L’Archipel des Tuamotu
En langue tahitienne, Tuamotu veut dire
“îles nombreuses”, c’est une longue chaîne
de 82 atolls comme autant d’anneaux coralliens posés sur l’océan qui entourent des
lagons parmi les plus beaux du monde.
RANGIROA
C’est le plus vaste des atolls : son lagon
pourrait contenir presque toute l’île de
Tahiti, située à 350 kilomètres.
FAKARAVA
Le second des grands atolls de Polynésie
après Rangiroa est inscrit au Patrimoine
Mondial des Réserves Naturelles de la
Biosphère par l’UNESCO, avec cinq autres
atolls voisins, pour l’importance et la
richesse de sa flore et de sa faune terrestre
et marine.
MANIHI
A 175 km au nord est de Rangiroa, l’atoll de
Manihi est bien plus petit. Face à l’unique
passe, un seul village, Turipau, exceptionnel
lieu de villégiature.
TIKEHAU
A une heure de vol seulement depuis Tahiti,
c’est le bout du monde, un kaléidoscope de
couleurs attend le plongeur, muni d’un
simple masque et de palmes car la clarté de
l’eau est celle du cristal et la visibilité
parfaite jusqu’à 20 à 25m depuis la surface
Le bout du monde aux Marquises
Le mythe d’un ailleurs où le temps se serait
arrêté : c’est peut-être ce qu’ont recherché tous
ceux qui ont mis le cap sur les Iles Marquises :
Pierre Loti, Herman Melville, Victor Ségalen, Paul
Gauguin ou encore Jacques Brel, pour ne citer
que les plus célèbres. La nature intacte y garde
tous ses droits, avec des cascades vertigineuses,
des pics acérés et des montagnes couvertes d’un
épais manteau vert, des cocoteraies exubérantes
au bord de plages de sable ocre ou noir.
A 1500 km au nord- est de Papeete, proche de
l’équateur, l’archipel des Marquises comprend
une dizaine d’îles hautes sans barrière
corallienne, dont six sont habitées et désignées
en “ groupe nord “ et “groupe sud” :
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NUKU HIVA
La plus grande de l’archipel, avec 330 km,
dominée par une chaîne de montagnes volcaniques dont le plus haut sommet, le Tékao,
culmine à 1224 m.
UA POU
A quelques 45 km de Nuku Hiva , un lieu
magique à découvrir en excursion :
les pitons basaltiques du centre de l’île
dessinent une succession de colonnes qui
émergent de la montagne, on y rencontre
fréquemment des chevaux sauvages.
UA HUKA
La benjamine des marquises avec 77 km :
encore un petit paradis sauvage surgi de l’océan.
HIVA OA
La principale des îles du groupe du sud
est sans conteste la plus connue : Hiva
Hoa est encore habitée par le souvenir de
deux de ses hôtes les plus illustres, Paul
Gauguin et le chanteur et poète Jacques
Brel qui vint s’y installer en 1975.
TAHUATA
A quelques encablures de Hiva Oa, on
ne se privera pas du plaisir de visiter
ce petit joyau volcanique d’à peine 70
km, la première île de l’archipel que le
navigateur espagnol Alvaro Mendana
découvrit en 1595 et à laquelle il
donna le nom d’Iles Marquises !
FATU HIVA
La plus éloignée et aussi la plus
sauvage de l’archipel des Marquises,
à 80 km au sud de Hiva Oa. Fatu Hiva
est l’île qui abrite le plus grand nombre d’artistes, artisans d’art, graveurs
et sculpteurs de talent.
LEXIQUE
Atua (atoua) : dieu
Fenoua (fenoua) : la terre
Here (hé ré) : Amour
Fare Ari’oi (faré ari o i) : “ la maison des artistes ”, espace culturel réservé aux artistes de
l’époque pré-européenne
Heiva (hé i va) : festival de danses et chants traditionnels et compétitions sportives traditionnelles et modernes : pirogues, lancer de javelots, etc. Il débute le 29 juin (jour de la fête de
l’Autonomie) et dure un mois, englobant la fête nationale du 14 juillet.
Iaorana : Bonjour
Maeva (ma é va) : bienvenue
“ Iaorana e maeva ! ” : Bonjour et bienvenue. C’est avec ses mots et
un collier de fleurs fraîches que les visiteurs sont accueillis à Tahiti.
Marae : plateformes construites en pierre
où se déroulait le culte ancien
Maururu (maou rour rou) : merci
More : costume de danse
Miti : la mer
Orero (o ré ro) : grand prêtre, orateur
Ote’a (o té a) : danse rythmée où les danseurs disposés
en plusieurs rangées exécutent divers mouvements cadencés au son des percussions.
Ote’a fahae (o téa fa a hé) : danse provocatrice interdite par les missionnaires pour son
caractère suggestif et sensuel
Ruahine (rou a hi né) : déesse
Tabu (tabou) : interdits
La levée des tabu donnait lieu à une grande fête accompagnée de rituels sacrés durant laquelle tous pouvaient jouir de ce qui ne leur était pas permis pendant une courte période.
Tamure (tamouré) : terme du langage courant utilisé par les
“ Popaas ” (les Européens) pour désigner la danse tahitienne. Un
homme prénommé Tamure aurait dansé le “ ori ” dans une discothèque il y a 40 ans et ainsi participé à sa vulgarisation, d’où le
terme “ tamure ”.
Tahiti nui ! (tahiti nouï) : Tahiti, la plus grande île,
la plus grande des îles
Tane (taa né) : homme
Te anuanua (té a nouanoua) : arc-en-ciel
On raconte qu’autrefois les dieux empruntaient l’arc-en-ciel pour descendre sur la terre.
Tiare : fleur Le Tiare est fêté tous les ans en décembre à Tahiti.
Vahine : femme
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Ils en ont parlé
....du spectacle "ORI, danses d'hier et d'aujourd'hui" présenté en
Nouvelle Calédonie en mai 03
“Au faste habituel et presque naturel des chorégraphies tahitiennes, les Grands Ballets
savent ajouter une rigueur véritablement professionnelle et une cadence affolante…
Ajoutez les senteurs de monoï et de tiaré qui s’échappent de la scène et les spectateurs
restent bouche bée devant un tel déferlement de sensualité…”
Les Nouvelles Calédoniennes 07 mai 03
“Rythme, intensité, richesse, sensualité, lascivité évocatrice, force, puissance et
séduction sont autant d’adjectifs à mettre au crédit de tous les artistes qui ont créé et
interprété le nouveau spectacle des Grands Ballets”.
Télé 7 Jours 10 au 16 mai 2003
…du spectacle “ Tabu, La danse interdite ” présenté à Paris en 2001 :
“ Un spectacle à l’image de cette nouvelle génération de danseurs qui frappent le sol
comme on frappe les consciences, rebelle ! ”
Isabelle Boudet France Soir
“ Toutes ravissantes, toutes différentes aussi, ces souriantes beautés aux longs
cheveux de jais expriment une joie naturelle, communicative : elles sont les messagères de rites et de coutumes qui vous emportent à l’autre bout du monde. ”
Agnès Dalbard Le Parisien
“ Les diadèmes transforment les filles en oiseaux de paradis. ”
Agnès Dalbard Le Parisien
“ …de jeunes artistes qui revisitent leurs traditions avec amour et humour. ”
J.T. Le Figaro Magazine
“ Danses, musiques, chants et rythmes mettent à l’honneur la Polynésie, entre tradition
et modernité. ”
Le Pariscope
“ Ces soirées magiques qui nous replongent dans l’ambiance chaude des mers du sud… ”
Campus mag
…des Grands Ballets de Tahiti :
“ De tous les groupes qui pratiquent avec talent, sur les cinq archipels, la danse plynésienne, “ Les Grands Ballets de Tahiti ” sont la formation artistique qui donne de notre
pays l’image la plus novatrice, la plus recherchée, la plus libre aussi… ”
“ Avec Les Grands Ballets, c’est la Polynésie d’hier, d’aujourd’hui et de demain qui vient à vous.”
Gaston Flosse, Président Sénateur
de la Polynésie
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Infos pratiques et tournée
LE GRAND REX :
1, boulevard Poissonnière – 75002 Paris
Métro : Bonne Nouvelle
Parking “ Rex Atrium ” : 5/7, rue du Faubourg Poissonnière 75002 Paris
www.legrandrex.com
Réservations : points de vente habituels,
Billetel : 0892 68 36 22 et Ticketnet : 0892 69 70 73 (0,34 €/mn)
TARIFS : 42 € - 39 € - 37 €
CONTACTS PRESSE :
Grands Ballets : bip’s – isabelle béranger avec aurélie stuber, sabrina cotelle et maud boisson
142, rue Molière – 93100 Montreuil sous Bois
T : 01 49 88 90 44 – F : 01 49 88 90 03 16 - [email protected]
Tahiti Tourisme : DM COMMUNICATION – Dominique Darrigade
T : 01 47 00 55 03 – [email protected]
Air Tahiti Nui : Françoise Dubois Siegmund Communication
T : 06 61 49 11 12 – [email protected]
CONTACT PRODUCTION :
Indigo Productions – Nicolas Ferru : [email protected] & Valérie Gilbert : [email protected]
113 bis, rue Nambot – 79000 Niort – T : 05 49 73 66 16 – F : 05 49 73 61 88
La tournée 2004 en France
MARS
Sam. 20
Dim. 21
Mar. 23
Jeu. 25
Ven. 26
Sam. 27
Dim. 28
Mer. 31
: METZ Les Arènes
: STRASBOURG Palais des Congrès
: LA ROCHELLE Espace Roger Rondeaux
: CLERMONT Maison des Congrès
: ST ETIENNE Palais des Spectacles
: MONTLUCON Athanor
: BORDEAUX Pin Galant
: AIX LES BAINS Théâtre Verdure
Jeu. 1er
Ven. 2
Mer. 7
Jeu. 8
Ven. 9
Sam. 10
Dim. 11
Mar. 13
Mer. 14
: NICE Nikaia
: AIX EN PROVENCE Pasino
: LILLE Théâtre Sébastopol
: CAEN Zénith
: QUIMPER Le Pavillon
: LES SABLES D’OLONNE Atlantes
: BIARRITZ Gare du Midi
: TOURS Le Vinci
: ANGERS Palais des Congrès
AVRIL
www.indigoprod.net
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Maquette et impression : Imprimerie de la Sèvre 05 49 33 01 07 - Niort • Crédits photos : Les Grands Ballets de Tahiti : QSS REPORTAGE - Tahiti Tourisme - Photographes : D.Travers / I. Schwart / B. Stichelbaut /D. Alpini / G.Scicluna / Sh. Kobayashi / Ph. Bacchet / L. Pozzoli / T. Mc Kenna /
J. Sekkaki / T. Salmon / L. Ballesta / R. Sahuquet / C. Coirault / C. Vettraino / M. Veuillet / D. Hazama / C. Flipo / T. Zysman / L.Pesquié / J. Crespel / Y. Lefèvre / F. Payet.

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