Henry James Une vie à Londres

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Henry James Une vie à Londres
Henry James
Une vie à Londres
roman
traduit de l’anglais et présenté
par François Rosso
Minos
La Différence
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I
Il pleuvait, semblait-il, mais elle ne s’en souciait
pas ; elle enfilerait de solides chaussures, et marcherait jusqu’à Plash. Elle était fébrile, et si nerveuse que
c’en était douloureux ; il y avait d’étranges voix qui
l’effrayaient, suggérant les plus laides pensées, dans
les pièces vides de la maison. Elle verrait la vieille
Mrs Berrington, qu’elle aimait pour sa grande simplicité, et la vieille Lady Davenant, qui habitait avec
celle-ci, et était intéressante pour des raisons qui
n’avaient rien à voir avec la simplicité. Puis elle reviendrait pour le thé des enfants – elle aimait surtout
la dernière demi-heure dans la salle d’études, le pain
et le beurre, les bougies et le feu rougeoyant, les petits spasmes de confidence de Miss Steet, la gouvernante, et la compagnie de Scratch et Parson (à leurs
surnoms, on aurait pu croire que c’étaient des chiens),
ses magnifiques petits neveux, dont la chair était si
ferme et pourtant si douce, et les yeux si enchanteurs
lorsqu’ils écoutaient des histoires.
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Plash était la maison de douaire1, distante de
Mellows d’environ un mille et demi. Il ne pleuvait
pas, après tout, bien qu’une averse fût tombée. Il y
avait seulement une teinte grise dans l’air qui recouvrait tout le vert intense et riche, et une agréable humidité, une odeur de terre ; les chemins étaient lisses
et durs, en sorte que l’expédition n’était pas trop ardue.
La jeune fille se trouvait en Angleterre depuis plus
d’un an, mais il y avait des plaisirs dont elle n’avait
pas pris l’habitude, qu’elle n’avait pas cessé d’apprécier, et l’un de ceux-ci était l’accessibilité, la commodité de la campagne. Derrière les grilles des
maisons ou au-dehors, tout semblait pareil à un parc
– tout avait un caractère si intense de « propriété ».
Le nom même de Plash, qui était étrange et ancien,
n’avait rien perdu de l’effet qu’il exerçait sur elle ; il
ne lui était pas non plus devenu indifférent que la
demeure fût une maison de douaire : le petit asile aux
murs rouges, couvert de lierre, où la vieille Mrs Berrington s’était retirée, quand à la mort de son époux,
son fils avait hérité du domaine. Laura Wing avait la
plus mauvaise opinion de la coutume d’exproprier la
veuve au soir de ses jours, quand le respect et l’abondance auraient dû l’accompagner plus que jamais ;
mais, si elle condamnait ce mal, sa réprobation se dis1. Demeure octroyée à la veuve lors du partage des biens d’un
défunt, la maison de famille passant alors au fils aîné (N.d.T.).
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sipait quand tant des conséquences lui apparaissaient
justes (mis à part un peu d’humidité) : ce qui était le
destin, tôt ou tard, de la plupart des jugements défavorables qu’elle portait sur les institutions anglaises.
Les iniquités dans ce pays, d’une certaine manière,
composaient toujours des images ; et il y avait eu des
maisons de douaire dans les romans (évoquant pour
la plupart la vie de la haute société) qui avaient nourri
les dernières années de son enfance. L’iniquité, en
général, n’empêchait pas que ces retraites fussent
habitées par de vieilles dames dotées de merveilleuses réminiscences et de voix rares, que leurs revers
n’avaient point privées d’une quantité considérable
de seyantes dentelles héréditaires.
Dans le parc, à mi-chemin, tout à coup Laura s’arrêta, saisie d’une douleur – une crispation morale –
qui faillit lui couper le souffle. Elle regarda les clairières ombreuses, et les chers vieux hêtres (si familiers maintenant, et aimés tout autant que s’ils lui
eussent appartenu). Ils semblaient, dans leur nudité
sans lumière de décembre, conscients de tous les troubles, et lui firent prendre conscience de tout ce qui
avait changé. Un an plus tôt, elle ne savait rien, et à
présent elle savait presque tout ; et le pire de ce savoir (ou du moins le pire des craintes qu’elle en avait
conçues) lui était venu dans ce lieu magnifique, où
tout était tellement rempli de paix et de pureté, d’un
air d’heureuse soumission à la loi immémoriale. Le
lieu était toujours le même, mais ses yeux étaient dif-
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férents : ils avaient vu des choses si tristes, si laides,
en si peu de temps. Oui, peu de temps avait passé et
tout était étrange. Laura Wing était trop mal à l’aise
pour émettre ne fût-ce qu’un soupir, et, tandis qu’elle
reprenait sa marche, elle allégea son pas presque
comme si elle avançait sur la pointe des pieds.
À Plash, la maison semblait luisante dans l’air
mouillé, et la nuance des murs rouges et tachetés et le
gazon exigu mais parfait, l’œuvre du pinceau d’un
artiste. Lady Davenant se tenait au salon, sur une
chaise basse, auprès d’une des fenêtres, lisant le second volume d’un roman. Et c’était l’image inchangée de chintz craquant, de fleurs fraîches partout où
il y avait place pour des fleurs, du papier mural qui
portait la marque du mauvais goût des années passées mais qu’on avait gardé pour éviter des dépenses
supplémentaires et qui se trouvait recouvert presque
entièrement par des dessins d’amateurs et d’excellentes gravures, avec de larges marges, dans de minces encadrements dorés. La pièce avait son air clair,
durable, sociable, l’air que Laura Wing aimait dans
tant de choses anglaises – l’air d’être prévu pour la
vie de tous les jours, pour de longues périodes, pour
des fonctions d’une haute décence. Mais plus que jamais, cela paraissait ce jour-là une incongruité que
pareille demeure avec ses chintz et ses poètes anglais,
ses tapis usés et son art domestique, dont tout l’aspect était si dépourvu d’artifices et si sincère, dût avoir
un lien avec des vies manquant de droiture. Pourtant
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elle ne s’y trouvait liée, bien sûr, que de manière indirecte, et la vie sans droiture n’était pas celle de Mrs
Berrington, non plus que celle de Lady Davenant. Si
Selina et les agissements de Selina n’étaient pas impliqués par cet intérieur, pas plus que celui-ci ne les
expliquait, c’était parce qu’elle était venue de tellement loin et qu’elle était au fond un élément étranger. Et pourtant c’était là qu’elle avait trouvé des
circonstances, et toutes les influences qui l’avaient
tant changée (sa sœur avait pour théorie qu’elle était
métamorphosée, que, jeune, elle semblait née pour
l’innocence) ; sinon à Plash, du moins à Mellows –
car les deux demeures, après tout, avaient tant en
commun, et il y avait dans la grande maison des pièces remarquablement semblables au petit salon de
Mrs Berrington.
Lady Davenant portait toujours une coiffure d’un
style particulier, original et qui lui seyait : une sorte
de voile ou de courte cape blanche, qui, partant de
l’endroit sur son front où ses cheveux lisses commençaient d’apparaître, couvrait ses épaules. Ce voile était
toujours d’une fraîcheur exquise, et c’était en partie
ce qui donnait à la jeune fille l’impression qu’elle était
un beau portrait plutôt qu’une personne vivante. Et
pourtant elle était pleine de vie, malgré sa vieillesse,
et quatre-vingts années de cette vie l’avaient faite plus
fine, plus acérée et plus délicate. Il semblait à Laura
voir la main d’un maître dans ce visage, dont l’expression spirituelle brillait comme une lampe derrière
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le verre dépoli de sa bonne éducation. La jeune fille
lui supposait un savoir infini, et c’est pourquoi elle
l’aimait quelque peu craintivement.
De manière générale, Lady Davenant n’aimait guère
les jeunes gens, ni les malades ; en ce qui concernait la
jeunesse, elle faisait une exception pour la petite fille
venue d’Amérique, sœur de la bru de son amie la plus
chère. Elle s’intéressait à Laura en partie peut-être pour
compenser la tiédeur avec laquelle elle considérait
Selina. Quoi qu’il en fût, elle avait assumé l’entière responsabilité de lui procurer un mari. Quant aux gens frappés d’autres formes d’infortune, elle feignait de s’en
désintéresser tout autant, mais était capable de leur trouver des excuses s’ils avaient été suffisamment à blâmer.
Elle attendait beaucoup d’égards, portait toujours des
gants chez elle, et n’avait jamais rien entre les mains,
sinon un livre. Elle n’avait pas de sujets de conversation destinés aux jeunes filles, mais s’adressait généralement à elles de la manière qu’elle jugeait appropriée
avec les personnes de son âge. Laura Wing considérait
cela comme un honneur, mais bien souvent ignorait ce
que la vieille dame voulait dire, et elle éprouvait de la
honte à le lui demander. De temps à autre, Lady
Davenant en éprouvait aussi à l’expliquer.
Mrs Berrington s’était rendue à une maisonnette
pour rendre visite à une vieille femme malade – une
vieille femme qui avait passé des années à son service,
autrefois. Au contraire de son amie, elle aimait les jeunes gens et les malades, mais elle intéressait moins
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Laura – à ceci près que ce n’était pas sans une sorte de
fascination que la jeune fille se demandait d’où lui venaient de tels abîmes de placidité. Elle avait des joues
allongées, des yeux affectueux et une dévotion pour
les oiseaux ; d’une certaine manière, elle faisait toujours secrètement penser Laura à un pain de délicat
savon blanc : rien n’aurait pu être si lisse et si net.
– Et quelles sont les nouvelles de chez vous* ?
Qui s’y trouve et qu’est-ce que l’on y fait ? demanda
Lady Davenant, après les salutations préalables.
– Il n’y a personne à part moi. Et les enfants, et la
gouvernante.
– Quoi, pas de réceptions ? pas de spectacles
d’amateurs ? À quoi donc vous occupez-vous ?
– Oh, il n’en faut pas tant pour m’occuper, dit
Laura. Je crois que des gens devaient venir samedi,
mais la réception a été remise, ou bien ils ne pouvaient pas venir. Selina est partie pour Londres.
– Et qu’est-elle allée faire à Londres ?
– Oh, je ne sais pas. Elle a tant de choses à faire...
– Et où se trouve Mr Berrington ?
– Il est parti quelque part, mais je crois qu’il rentre demain – ou après-demain.
– Ou après-demain ? dit Lady Davenant. Et estce qu’ils ne partent jamais ensemble ? continua-t-elle,
après une pause.
* Les mots en italique et suivis d'un astérisque sont en français
dans le texte (N.d.T.).
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– Si, quelquefois. Mais ils ne reviennent pas ensemble.
– Vous voulez dire qu’ils se querellent en route ?
– Je ne sais pas ce qu’ils font, Lady Davenant. Je
ne comprends pas, répliqua Laura Wing avec un tremblement incontrôlé dans la voix. Je ne pense pas qu’ils
soient très heureux.
– Alors, ils devraient avoir honte d’eux-mêmes.
Ils ont tout pour être à leur aise. Que veulent-ils de
plus ?
– Oui, et les enfants sont de tels amours !
– C’est certain, ils sont adorables. Et est-ce une
bonne personne, la gouvernante actuelle ? S’occupet-elle d’eux comme il faut ?
– Oui, elle a l’air très bonne – c’est une bénédiction. Mais je la crois malheureuse aussi.
– Seigneur Dieu, quelle maison ! A-t-elle envie
qu’on lui fasse la cour ?
– Non, mais elle voudrait que Selina se rende
compte... apprécie, dit la jeune fille.
– Est-ce qu’elle n’apprécie pas – lorsqu’elle les
laisse comme cela, complètement à la charge de la
jeune femme ?
– Miss Steet pense qu’elle ne remarque pas comment ils progressent. Elle n’est jamais là.
– Est-ce qu’elle s’est mise à pleurer en vous disant ça ? Vous savez que cela pleure toujours, les gouvernantes, de quelque façon que l’on se comporte. Il
ne faut pas trop les faire parler : elles en cherchent
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toujours l’occasion. Elle devrait être reconnaissante
qu’on la laisse tranquille. Il ne faut pas montrer trop
de sympathie : la plupart du temps, c’est du gaspillage,
poursuivit la vieille dame.
– Oh, je n’en fais rien ; je vous assure que non !
dit Laura Wing. Au contraire, je vois tant de choses
autour de moi pour lesquelles je n’ai aucune sympathie...
– Allons, vous ne devez pas être une petite Américaine impertinente non plus ! s’exclama son interlocutrice.
Laura resta assise auprès d’elle une demi-heure
et la conversation dévia par ce qui concernait Plash et
ce qui concernait Lady Davenant elle-même – des
perspectives de visites et des idées suggérées plus ou
moins directement soit par celles-ci, soit par des livres qu’elle avait lus : une pile hétérogène placée sur
une table près d’elle, tout neufs et propres, provenant
d’une bibliothèque itinérante de Londres. La vieille
femme avait des idées et Laura les aimait, bien qu’elles lui parussent souvent coupantes et dures, parce
qu’à Mellows elle n’avait aucune nourriture de cette
sorte. Il n’y avait jamais eu une seule idée dans la
maison, depuis son arrivée en tout cas, et la lecture
en était étonnamment absente.
Lady Davenant continuait d’aller de manoir en
manoir tout l’hiver, comme elle l’avait fait toute sa
vie, et, quand Laura le lui demandait, elle nommait
les lieux et les gens qu’elle trouverait probablement
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dans chacun d’eux. Pareille énumération présentait à
présent pour la jeune fille un bien moindre intérêt
qu’elle ne l’eût fait une année plus tôt : elle-même
avait vu maintenant beaucoup d’endroits et beaucoup
de gens, et la fraîcheur de sa curiosité s’en était allée.
Mais elle s’intéressait toujours aux descriptions et aux
jugements de Lady Davenant, parce qu’ils étaient
l’élément de sa vie qui (lorsqu’elle rencontrait la
vieille femme de temps à autre) représentait le plus la
« conversation » – le rare type de conversation qui ne
fût pas du simple bavardage. C’était ce dont elle avait
rêvé avant de venir en Angleterre, mais dans l’entourage de Selina le rêve n’était pas devenu réalité. Les
gens, dans l’entourage de Selina, ne faisaient que se
harceler du matin au soir avec d’extravagantes accusations – tout était une sorte de jeu brutal à coups
d’attaques mensongères. Quand Lady Davenant proférait une accusation, c’était dans les limites d’une
parfaite vraisemblance.
Laura attendait que Mrs Berrington entrât, mais
elle ne parut pas ; en sorte que la jeune fille prit, en
même temps que son imperméable, la décision de se
retirer. Mais elle éprouvait une secrète réticence, car
elle avait marché jusqu’à Plash avec un vague espoir
qu’une main apaisante se poserait sur sa douleur. S’il
ne se trouvait aucun réconfort à la maison de douaire,
elle ne savait où le chercher, car il ne s’en trouvait
certainement pas chez elle – pas même Miss Steet et
les enfants. Le trait de caractère essentiel de Lady
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Davenant n’était pas d’être réconfortante, et Laura
n’avait pas espéré être cajolée et dorlotée jusqu’à ce
que sa conscience s’assoupît : elle voulait plutôt qu’on
lui enseignât une certaine fermeté d’âme – la manière
de vivre en gardant la tête haute même en sachant
que les choses allaient très mal. Une indifférence
d’airain – ce n’était pas là exactement ce qu’elle souhaitait acquérir ; mais n’existait-il pas certaines formes d’indifférence qui fussent philosophes et nobles ?
Lady Davenant ne pourrait-elle les lui apprendre, si
elle voulait s’en donner la peine ? La jeune fille se
souvenait d’avoir ouï dire que – il y avait bien des
années de cela – il s’était produit des événements déplaisants dans sa famille ; elle n’était point d’une race
où les dames, invariablement, prenaient la bonne voie.
Pourtant qui d’autre aujourd’hui possédait le sceau
de l’honneur et de l’estime générale – d’un passé qui,
soit ne fût l’affaire de personne, soit fît partie intégrante du domaine public – et le portait si naturellement ? Elle avait été pour sa part une femme de bien,
et à long terme c’était la seule chose qui comptait.
Laura elle-même se voulait une femme de bien, et
jugeait que pour cette raison, il serait profitable que
Lady Davenant lui montrât comment ne pas trop sentir. Quant à sentir suffisamment, c’était un domaine
pour lequel elle n’avait aucun besoin de prendre des
leçons.
La vieille femme aimait à couper les livres neufs,
tâche pour laquelle elle ne s’en remettait jamais à sa
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femme de chambre, et, tandis que sa visiteuse restait
assise, elle alla au bout de la plus grande partie d’un
volume avec son coupe-papier. Elle n’avançait pas
très vite – c’était une sorte de patient et maladroit
tâtonnement de ses vieilles mains. Cependant, alors
qu’elle passait la lame dans le dernier cahier, elle dit
abruptement :
– Et comment se comporte votre sœur ? Elle est
fort légère, ajouta Lady Davenant avant que Laura
eût le temps de répondre.
– Oh, Lady Davenant ! s’écria la jeune fille, d’une
voix vague, lente – fâchée contre elle-même aussitôt
qu’elle eut parlé, car elle avait prononcé ces mots
comme une protestation, alors qu’elle souhaitait faire
parler sa compagne. Pour corriger cette impression
elle reposa son imperméable.
– Lui avez-vous jamais parlé ? demanda la vieille
femme.
– Parlé ?
– De sa conduite. Je parierais que non : vous autres
Américains êtes si pleins de fausse délicatesse ! Je
parierais que Selina ne vous parlerait pas si vous étiez
à sa place (pardonnez cette supposition !), et pourtant elle est capable... Mais Lady Davenant fit une
pause, préférant ne point dire de quoi la jeune Mrs
Berrington était capable.
– C’est une mauvaise maison pour une jeune
fille.
– Elle ne me donne que de l’horreur.
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DU MÊME AUTEUR aux éditions de la différence
ŒUVRES COMPLÈTES
1. Nouvelles, 1864-1875, 1990 ; 2e éd. 2010.
2. Nouvelles, 1876-1888, 1992.
3. Nouvelles, 1888-1896, 2008.
4. Nouvelles, 1896-1910, 2009.
MINOS
« Reverberator », roman, 2003.
Une vie à Londres, roman, 2003.
L’Autre Maison, roman, 2005.
Heures italiennes, chroniques, 2006.
Esquisses parisiennes, chroniques, 2006.
Le Sens du passé, roman, 2007.
La Scène américaine, chroniques, 2008.
INTÉGRALE DES NOUVELLES EN 12 VOLUMES / MINOS
traduit de l’anglais, organisé et présenté par Jean Pavans
1. « La France », La Maîtresse de M. Briseux, 2010.
2. « L’Italie », Les Papiers d’Aspern, 2010.
3. « L’Angleterre », Le Siège de Londres, 2011.
4. « L’Amérique », Une tournée de visites, 2011.
5. « Affaires transatlantiques », Le Point de vue, 2011.
6. « La vie littéraire », Le Motif dans le tapis, 2011.
Titre original : A London Life.
Cet ouvrage a été publié pour la première fois à La Différence en 1986.
© SNELA La Différence, 30, rue Ramponeau, 75020 Paris, 2003.
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