Parcours détaillé de Jean

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Parcours détaillé de Jean
Médiathèque du Centre national de la danse.
Gallotta (artiste)
Gallotta, Jean-Claude
La découverte de la danse
Enfance
Jean-Claude Gallotta naît en 1950 à Grenoble dans une famille de commerçants, immigrés italiens. Ce
n'est pas le type de famille qui à ses yeux « pourrait favoriser forcément l'art »(1) . Son enfance est
marquée par plusieurs clivages importants : tout d'abord « un père commerçant aisé, avec une belle
maison un peu victorienne. Quelques difficultés, la famille se retrouve dans une citée de banlieue [...]. Pour
le protéger, les parents décident de l'envoyer dans un collège comme interne... »(2). Jean-Claude Gallotta
doit trouver un chemin à travers l'univers de la banlieue et celui de l'internat. Dans sa famille, il se sent «
l'étranger » entre une mère qui vient du nord et un père du sud de l'Italie. « Puis les parents se séparent, la
mère est obligée de travailler en usine »(3). Une certaine pauvreté lui apprend « à aimer le peu que l'on
possède »(4).
De l'art plastique à la danse
Jean-Claude Gallotta découvre la danse à dix-huit ans. Alors qu'il est étudiant à l'école d'art de Grenoble et
qu'il cherche des sujets pour le cours de modèle vivant, il entre au Conservatoire de la danse, une école
privée de cette ville. Il vient de trouver sa vocation. Sa première expérience de la scène a lieu lors du gala
de fin d'année de cette école : « Je devais évoquer le personnage de Beethoven, faire le mime. »(5)
Il rencontre Mathilde Altaraz (qui l'accompagne depuis) et crée, pour elle et deux autres danseuses
classiques de l'école, sa première chorégraphie, un trio de quinze minutes : « Je m'étonne aujourd'hui :
c'était la matrice de mes thèmes actuels »(6). Il monte ensuite un ballet pour toute l'école.
Ayant abandonné l'école d'art, il alterne l'apprentissage de la danse classique et celui des claquettes de
dix-huit à vingt-deux ans. La période qui suit est beaucoup plus trouble, comme il le dit lui-même : moment
de « crise forte, spirituelle [...] et pour subsister (j'étais alors à Bordeaux) je faisais du music-hall. [...] La
vedette était Henri Genès. [...] Je dansais avec un slip ficelle, vendant mon corps en même temps que je
travaillais mon âme »(7). Ils dansent à quatre et s'appellent « Les Climax ». Un jour Jean-Claude Gallotta
décide de tout arrêter et commence à faire les marchés pour vivre.
Le choc Cunningham
Jean-Claude Gallotta a vingt-six ans quand il est « sauvé » par Merce Cunninghamdont Mirjam Berns lui
enseigne et fait découvrir la technique(8). 1976 est également l'année où il remporte le prix de la Fondation
de la danse au concours de Bagnolet(9) avec les pièces « En attendant » et « Le Temps d'une histoire ». Il
réalise par la suite deux spectacles sans titres dans le studio d'Anne-Marie Moenne-Loccoz à Grenoble :
sortes de happening, de spectacles « éclatés », faisant intervenir comédiens, musiciens, danseurs et
plasticiens.
En 1977, il participe à la naissance de La Compagnie (Michel Hallet), ainsi qu'à ses créations et tournées
[Dossier de diffusion de la compagnie Emile Dubois, 1980.]. En 1978 Jean-Claude Gallotta part à New York
où il approfondit sa connaissance du travail de Merce Cunningham et de la post-modern dance américaine,
Yvonne Rainer, Lucinda Childs, Trisha Brown ou Douglas Dunn. Il s'aperçoit lors de ce séjour qu'il est
atteint d'une chondromalacie (ramollissement des cartilages) de la rotule : « J'ai compris à cet instant que je
ne pouvais pas suivre physiologiquement le travail de quelqu'un d'autre. »(10)
Jean-Claude et Emile
Le Groupe Emile Dubois
Avec une conscience transformée de ses racines européennes, Jean-Claude Gallotta revient à Grenoble
en 1979, et y crée le Groupe Emile Dubois, association constituée autour de son projet artistique et
réunissant danseurs, comédiens, musiciens et plasticiens. Emile Dubois est un personnage fictif qui se
verra inventer de nombreuses biographies imaginaires : « probablement un mélange de Facteur Cheval,
d'Armand Robin et de Marcel Duchamp »(11).
Le 21 juin 1979, il organise au carrefour de la Butte à Echirolles, avec dix-huit danseurs professionnels et
amateurs, « Le Sacre de l'été », un « solo-relai »(12) du lever au coucher du soleil. Avec ce spectacle et
d'autres créés pour des constructions éphémères, adaptés à des lieux spécifiques de l'agglomération
grenobloise (brasserie, jardins, piscine, etc.), le Groupe Emile Dubois se fait connaître avant d'être accueilli,
en juin 1980, à la Maison de la culture de Grenoble.
La première pièce du groupe à y être créée en 1980, se nomme « Pas de quatre » et constitue le premier
volet du triptyque chorégraphique, « Waslaw-Desirs », avec « Mouvement » créé la même année à la
Maison de la danse de Lyon et « Ulysse » créé l'année suivante à Grenoble. Cette dernière pièce rencontre
un vif succès auprès du public.
Hommage à la danse théâtrale
1982 est une année particulièrement fertile avec trois pièces « Grandeur nature », « Daphnis é Chloe » et «
Yves P. », début d'un nouveau triptyque « Hommage à Yves P. » dont Jean-Claude Gallotta constitue les
actes I et II. Yves Perrin, ami d'adolescence de Jean-Claude Gallotta, s'est suicidé(13). « Les Survivants »
(1) F. Le Coze, Le Corps à l'oeuvre, 2006, annexes p. 67.
(2) J.-C. Gallotta, Les yeux qui dansent, 1993, p. 8.
(3) J.-C. Gallotta, Les yeux qui dansent, 1993, p. 8.
(4) J.-C. Gallotta, Les yeux qui dansent, 1993, p. 9.
(5) C.-H. Buffard, Jean-Claude Gallotta, groupe Emile Dubois, 1988, p. 73.
(6) C.-H. Buffard, Jean-Claude Gallotta, groupe Emile Dubois, 1988, p. 73.
(7) C.-H. Buffard, Jean-Claude Gallotta, groupe Emile Dubois, 1988, p. 74.
(8) Mirjam Berns dansera avec le Groupe Emile Dubois en 1982 dans « Yves P. » et en 2004 dans « Trois Générations ».
(9) A. Grand, P. Verrièle, Où va la danse ? : l'aventure de la danse par ceux qui l'ont vécue, 2005, p. 251.
(10) C.-H. Buffard, Jean-Claude Gallotta, groupe Emile Dubois, 1988, p. 76.
(11) C.-H. Buffard, Jean-Claude Gallotta, Groupe Emile Dubois, 1988, p. 78.
(12) G. Delahaye, C.-H. Buffard, Gallotta : souvenirs obliques d'un chorégraphe, 2005, p. 17.
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Médiathèque du Centre national de la danse.
Gallotta (artiste)
et « Solo » sont la suite de cet hommage.
Revenant sur cette période Jean-Claude Gallotta en dira : « J'ai créé le ballet "Ulysse" en hommage à la
danse postmoderne américaine. » « Cette chorégraphie [...] partait de l'abstraction, de rythme pur, de blanc
intégral. [...] J'ai introduit des séquences plus dramatiques [...] Ce sens du tragique, né dans l'abstraction,
s'est développé dans "Grandeur nature" et surtout dans "Yves P." [...] Ce ballet rendait hommage à la
danse théâtrale, née de la vieille Europe... » « Chaque ballet mélange depuis et sans théorie l'abstraction et
la théâtralité »(14), de « Daphnis é Chloé » aux « Mystères de Subal ».
Les années « Mammame »
En 1982, le Groupe Emile Dubois qui comprend huit danseurs permanents, deux compositeurs, Henry
Torgue et Serge Houppin depuis « Yves P. » et Jean-Yves Langlais à la création des costumes, voit aussi
un premier départ. En effet Josette Baïz qui vient de remporter le concours de Bagnolet part pour créer sa
compagnie. Devenu centre chorégraphique national, le Groupe Emile Dubois reprend « Ulysse » en 1984,
pour le Festival des Jeux Olympiques de Los Angeles, l'American Dance Festival, le Festival de Hollande et
le Festival d'Avignon.
Parallèlement Jean-Claude Gallotta crée « Les Aventures d'Ivan Vaffan » : « C'est avec cette pièce que la
profession a peut-être commencé à parler de tribu à notre sujet. »(15) Les productions de la compagnie
connaissent une large diffusion nationale et internationale : « Mammame » en 1985, « Les Louves et
Pandora » en 1986. Son répertoire s'enrichit avec « Docteur Labus » en 1988 et ce que Jean-Claude
Gallotta considère comme son « écho »(16), « Les mystères de Subal » en 1990. Durant cette période «
Mammame » connaît déjà trois versions : « Le désert d'Arkadine » en 1985, « Les enfants qui toussent » en
1986 et en 1987, et « Mammame Montréal » qui est présenté au Festival international de nouvelle danse
de Montréal. La presse canadienne (danse et théâtre) lui décerne le prix du meilleur spectacle étranger de
l'année.
Des responsabilités multiples
Consécration et institutionnalisation, de juillet 1986 à juin 1990, Jean-Claude Gallotta assure la direction de
la maison de la culture de Grenoble, qu'il rebaptise Le Cargo. Il devient ainsi le premier chorégraphe
nommé à la tête d'une scène nationale : « Un chorégraphe à la tête d'une maison de la culture, c'est
comme le premier droit de vote aux femmes. »(17). Sur le plan artistique, parallèlement à ses
chorégraphies, Jean-Claude Gallotta diversifie aussi ses travaux. Passionné de cinéma et citant volontiers
les oeuvres de Fellini et Tarkovski comme d'importantes sources d'inspiration pour ses chorégraphies, il
réalise en 1989 - après une dizaine de collaborations audiovisuelles, notamment avec Claude Mouriéras et
Raoul Ruiz - son premier long métrage, « Rei Dom ou la Légende des Kreuls », puis, en 1991, « L'Amour
en deux ».
En 1990, Gallotta publie aussi un livre titré « Mémoires d'un dictaphone », suivi en 1993 d'une série
d'entretiens avec Bernard Raffalli, axés sur son travail chorégraphique et cinématographique : « Les Yeux
qui dansent ».
Changements de décors et retour aux sources
Danse, texte et musique (DTM)
S'articulant autour de grandes manifestations, deux créations chorégraphiques alliant la danse, le texte et la
musique (DTM), voient le jour lors de la saison 91/92 : « La Légende de Roméo et Juliette », en novembre
1991 à l'occasion du Festival olympique des arts d'Albertville et « La Légende de Don Juan », en juin 1992
pour l'Exposition universelle de Séville, en coproduction avec le Festival d'Avignon : « Après avoir réalisé
deux longs métrages, "Rei Dom" et "L'Amour en deux" [...], je voulais appliquer ce que j'avais appris de la
réalisation cinématographique au spectacle vivant. [...] Mêler tous les genres, tous les arts. »(18) La critique
est très... critique et le public divisé. Le journal « L'Humanité » titre son article sur « "La Légende de Roméo
et Juliette" : pauvres amants »(19). L'expérience DTM tourne court.
L'année suivante ne voit pas de nouvelle création mais la re-création d' « Ulysse », le grand succès des
débuts. Une nouvelle boucle est bouclée.
En quête d'autres choses
La création suivante, en 1994, « Prémonitions » marque aussi une fin. C'est la dernière pour laquelle Henry
Torgue et Serge Houppin composent la musique. La période qui suit est celle des changements : de
musique, de formes, de groupes et de lieux.
En 1995, Jean-Claude Gallotta, à la demande du Lyon opéra ballet, compose « La Solitude du danseur »,
quatre solos sur des musiques d'Erik Satie. Puis il est aux côtés de Nicholas Hytner et de Sir Charles
Mackerras pour la production de « La Petite Renarde rusée », opéra de Leos Janacek, produit par le
théâtre du Châtelet. Au Festival de Châteauvallon, Jean-Claude Gallotta chorégraphie et interprète en solo
« Hommage à Pavel Haas ». A Grenoble, il réalise « La Tête contre les fleurs », pour le Groupe Emile
Dubois : « nouveau défi : danser avec la musique contemporaine »(20), celle d'Alfred Schnittke et Michael
Jarrel. Pour le Ballet de l'opéra de Paris, il crée « Les Variations d'Ulysse », présentées à l'Opéra Bastille et
reprises en 1998.
De nouvelles créations suivent, en 1996, « Rue de Palanka », et en 1997, « La Rue », un événement
devant 3 000 spectateurs, ainsi que « La Chamoule ou l'Art d'aimer ».
Projets japonais
Autre évènement de taille, une collaboration soutenue est construite avec le Japon, à l'invitation du metteur
en scène Tadashi Suzuki. De 1997 à 2000, Jean-Claude Gallotta conduit le département de la danse du
nouvel ensemble culturel Shizuoka Performing Arts Center, formant et dirigeant une compagnie
(13) G. Delahaye, C.-H. Buffard, Gallotta : souvenirs obliques d'un chorégraphe, 2005, p. 37.
(14) J.-C. Gallotta, Mémoires d'un dictaphone, 1990, p. 41 à 43.
(15) G. Delahaye, C.-H. Buffard, Gallotta : souvenirs obliques d'un chorégraphe, 2005, p. 85.
(16) G. Delahaye, C.-H. Buffard, Gallotta : souvenirs obliques d'un chorégraphe, 2005, p. 131.
(17) J.-C. Gallotta, Mémoires d'un dictaphone, 1990, p. 38.
(18) G. Delahaye, C.-H. Buffard, Gallotta : souvenirs obliques d'un chorégraphe, 2005, p. 131.
(19) A. Halley, L'Humanité, 24 janvier 1992.
(20) G. Delahaye, C.-H. Buffard, Gallotta : souvenirs obliques d'un chorégraphe, 2005, p. 131.
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Gallotta (artiste)
permanente de huit interprètes japonais avec lesquels il reprend de nombreuses pièces du Groupe Emile
Dubois. Parmi ces reprises, celle de « Mammame » à partir de 1998 aboutira à son adaptation pour un
jeune public sous le titre de « L'Enfance de Mammame » en 2002.
Partageant son temps entre le Japon et la France, Jean-Claude Gallotta crée, en 1999, « Presque Don
Quichotte » à l'Hippodrome de Douai, une pièce présentée également à Shizuoka, Japon.
Les années 2000 : retour dans le futur
En 2000, Jean-Claude Gallotta crée « L'Incessante », solo pour Mathilde Altaraz, au Festival d'Avignon
dans le cadre du Vif du sujet. Toujours en 2000, pour la Biennale de la danse de Lyon, il crée « Les Larmes
de Marco Polo », qu'il évoquera ainsi : « Souvenirs asiatiques pour tournées asiatiques. »(21)
En 2001, il crée une nouvelle pièce pour le Ballet de l'opéra de Paris, « Nosferatu », en contrepoint des «
Variations d'Ulysse » créées auparavant pour ce même opéra. En 2002, c'est la présentation de « 99 duos
» au Théâtre national de Chaillot, premier volet d'une trilogie sur « les Gens » qui marque un retour à « un
côté plus intime, plus profond, plus simple, plus suggestif. C'est vrai que aujourd'hui, je vais plus vers cette
tendance-là parce que j'ai l'impression que les artistes vont un peu trop dans le même sens que les média
sur la surenchère de spectaculaire »(22).
En 2003, il prépare « Trois Générations » pour le Festival d'Avignon qui fut finalement annulé. La pièce qui rassemble des enfants, des anciens danseurs et le Groupe Emile Dubois - est créé à la Rampe
d'Echirolles en mars 2004. Présentée en mai de la même année au Théâtre national de Chaillot, elle y est
reprise en novembre 2005. La même année, il co-réalise avec le metteur en scène Hans-Peter Cloos un
spectacle mariant la danse, le théâtre et la musique : « Les Sept Péchés capitaux » de Bertolt Brecht et
Kurt Weill. Sa dernière pièce, troisième volet de la trilogie, s'intitule « Des Gens qui dansent ». Elle a été
créée en mars 2006 à la MC2 de Grenoble et présentée au Théâtre national de Chaillot en octobre 2006.
Cette nouvelle trilogie marque le retour en grâce du chorégraphe qui avait été mis sur la sellette depuis le
milieu des années 1990(23).
François Le Coze (2007)
Réalisations : quatre saisons chorégraphiques
Les années 1970 : découverte de la danse
1976 : « Le temps d'une histoire », « En attendant » (concours de Bagnolet) ---- 1979 : « Le Sacre de l'été »
(carrefour de la Butte, Echirolles).
Les années 1980 : Jean Claude et Emile
1980-1981 : « Waslaw-désirs » : trilogie composée de « Mouvements », (Maison de la danse de Lyon,
1980), « Pas de quatre » (Maison de la culture de Grenoble, 1980), « Ulysse », (Maison de la culture de
Grenoble, 1981) ---- 1980 : « Proposition piscine d'Echirolles » (piscine d'Echirolles) ; « Proposition
Brasserie du Jardin de ville » (brasserie du Jardin de Ville, Grenoble) ---- 1981 : « Propositions G. » (Verger
d'Urbain V, Festival d'Avignon) ---- 1982 : « Daphnis é Chloé » (Festival d'Avignon) ; « Grandeur nature »
(Maison de la culture de Grenoble) ---- 1982-1983 : « Hommage à Yves P. », pièce en quatre actes : « Yves
P. », acte I et II (Maison de la culture de Grenoble, 1982) ; « Les Survivants », acte III (Maison de la culture
de Grenoble, 1982) ; « Solo » (acte IV, Festival d'Avignon, 1983) ---- 1984 : « Les aventures d'Ivan Vaffan »
(Opéra de Lyon) ---- 1985 : « Mammame : Le Désert d'Arkadine » (Maison de la culture de Grenoble) ---1986 : « Mammame : Les Enfants qui toussent » (Festival d'Avignon, cour d'honneur du Palais des Papes),
« Les louves & Pandora » (Maison de la culture de Grenoble) ---- 1987 : « Mammame Montréal » (Festival
international de la nouvelle danse, Montréal) ---- 1988 : « Docteur Labus » (Le Cargo / Maison de la culture
de Grenoble) ---- 1990 : « Les Mystères de Subal », (Le Cargo / Maison de la culture de Grenoble).
Les années 1990 : changements de décors
1991 : « La Légende de Roméo et Juliette » (commande du Festival olympique des arts, Albertville, Le
Cargo/Maison de la culture de Grenoble) ---- 1992 : « Le Solo des origines », (Festival de Roveretto, Italie) ;
« La Légende de Don Juan » (commande de l'Exposition universelle de Séville) ---- 1993 : « Ulysse,
re-création » (Festival de Châteauvallon) ---- 1994 : « Prémonitions », (Le Cargo / Maison de la culture de
Grenoble) ---- 1995 : « Les Variations d'Ulysse » (Opéra Bastille, Paris) ; « La Petite Renarde rusée »,
(théâtre du Châtelet, Paris) ; « La Solitude du danseur », (Opéra de Lyon) ; « Hommage à Pavel Haas »,
(Festival de Châteauvallon) ; « La Tête contre les fleurs », (Le Cargo / Maison de la culture de Grenoble)
---- 1996 : « Rue de Palanka », (Le Cargo / Maison de la culture de Grenoble) ; « Docteur Labus,
re-création », (Le Cargo / Maison de la culture de Grenoble) ---- 1997 : « La Chamoule ou l' Art d'aimer »
(Le Cargo / Maison de la culture de Grenoble) ; « La Rue », (Le Summum, Grenoble) ; « Smh », (Le
Summum, Grenoble) ; « Mammame-Japon » chorégraphie re-créée pour SPAC Dance (Shizuoka, Japon) ;
« Kawatta Doctor » chorégraphie re-créée pour SPAC Dance (Shizuoka, Japon) ; « Yume manatsu no
michi no [Le Songe d'une rue d' été] », chorégraphie créée pour SPAC Dance (Shizuoka, Japon) ---- 1998 :
Trois chorégraphies et mises en scène pour la manifestation l' « Adieu au siècle » : « Catalogue » (La
Grande Fabrique, Renage) ; « Ventriloque » (Maison de la poésie, Saint-Martin d'Hères) et « Pierre Chatel
» (piscine d'Echirolles) ; « Mammame (re-création) », (Le Cargo/Maison de la culture, Grenoble) ; «
Prémonitions », chorégraphie créée pour SPAC Dance (Shizuoka, Japon) ---- 1999 : « Rue du Nord », (Le
Colisée, Roubaix) ; « L'Incessante », (Festival d' Avignon dans le cadre du Vif du sujet) ; « Presque Don
Quichotte », (L'Hippodrome, Douai) ; « Ulysse-Shizuoka », chorégraphie recréée pour SPAC Dance,
Shizuoka, Japon ; « Re rarumu do Maruko Pouro [Les Larmes de Marco Polo] » chorégraphie créée pour
SPAC Dance, Shizuoka, Japon.
Les années 2000 : retour dans le futur
2000 : « Les Larmes de Marco Polo », commande de la Biennale de la danse de Lyon (Théâtre national
populaire, Villeurbanne) ---- 2001 : « Blik autour de soi », (La Rampe, Echirolles) ; « Nosferatu », (Opéra
Bastille, Paris) ---- 2002 : « Les Fantômes du temps », (L'Hexagone, Meylan) ; « L'Enfance de Mammame
», (Maison de la culture de Chambéry) ; « Mammame (re-création) (Maison de la culture de Chambéry) ; «
(21) G. Delahaye, C.-H. Buffard, Gallotta : souvenirs obliques d'un chorégraphe, 2005, p. 149.
(22) F. Le Coze, Le Corps à l'oeuvre, 2006, annexes p. 66.
(23) D. Conrod, Télérama, 15 mars 2006.
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Médiathèque du Centre national de la danse.
Gallotta (artiste)
99 Duos », (Théâtre national de Chaillot, Paris) ---- 2003 : « Le Bolduc (l'Incessante, Catalogue,
Ventriloque, Blik) », (La Baraque / Maison de la culture de Grenoble) ; « Blik Sénégal », variations sur « Blik
autour de soi » (Grenoble) ---- 2004 : « No sport », variations sur « Mammame » (domaine de Chamarande)
; « My Rock » (réouverture de la MC2 : Maison de la culture de Grenoble) ; « Trois Générations », (La
Rampe, Echirolles) ; « Blik Argouges », variations sur « Blik autour de soi » (Grenoble) ; « Saveurs et
Danse », variations sur « Blik autour de soi » (Annemasse ; « Blik autour d' Angkor », variations sur « Blik
autour de soi » (Angkor, Cambodge) ---- 2005 : « Les Sept Péchés capitaux », coréalisation Hans Peter
Cloos et Jean-Claude Gallotta, (MC2 : Maison de la culture de Grenoble) ---- 2006 : « Des Gens qui
dansent », (MC2 : Maison de la culture de Grenoble) ---- 2007 : « Cher Ulysse (re-création) » (Théâtre
national de Chaillot).
Références bibliographiques
Articles
Conrod, Daniel. [Article non titré]. Télérama, 15 mars 2006, n° 2931.
Halley, Achmy. [Article non titré]. 24 janvier 1992.
Ouvrages
Grand, Amélie. Verrièle, Philippe. Où va la danse ?. [Paris] : Seuil : Archimbaud, 2005.
(278 p.)
Louppe, Laurence. Schefer, Jean-Louis. Buffard, Claude-Henri. Jean-Claude Gallotta, Groupe Emile
Dubois. Paris : Dis voir, 1988.
(126 p.)
Jean-Claude Gallotta. Mémoires d'un dictaphone. Paris : Plon, 1990.
(150 p.)
Delahaye, Guy. Buffard, Claude-Henri. Gallotta, Jean-Claude. Souvenirs obliques d'un chorégraphe. Arles :
Actes Sud, novembre 2005.
(173 p.)
Le Coze, François. Le Corps à l'oeuvre. Lyon II : master recherche en psychologie clinique, 2006.
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