Besançon Franche-Comté - Frac Franche
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Besançon Franche-Comté - Frac Franche
Cité des Arts et de la Culture Besançon Franche-Comté Conférence de presse Jeudi 20 septembre 2007 dossier de presse CITÉ DES ARTS ET DE LA CULTURE Rappel sur le projet Le projet de « Cité des Arts et de la Culture » comprend le Fonds Régional d’Art Contemporain (FRAC), le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR, ex-CNR), et les aménagements des deux hectares du port fluvial de Besançon, le long du Doubs. Ce projet d’envergure, soutenu par le ministère de la Culture, inscrit au contrat de projets EtatRégion, permettra de réaliser le grand pôle culturel qui donnera la possibilité à la Franche-Comté et à Besançon de rayonner bien au-delà des frontières régionales. Trois maîtres d’ouvrage sont associés et engagés dans cette opération unique : la Ville de Besançon, la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon et la Région Franche-Comté. Ils bénéficient du soutien de l’État (DRAC de Franche-Comté) et du Conseil général du Doubs. Le programme de l’opération regroupe 5 composantes • l’implantation du CRR et du FRAC. Ces deux équipements seront réunis en un ensemble fédérateur autour d’un espace de transition urbaine qui regroupera des activités communes au FRAC et au CRR qui entendent chacun affirmer leur identité à travers la réalisation de ce projet, • l’aménagement paysager du site localisé au pied de la Citadelle, limité à ses extrémités par les deux tours bastionnées de Vauban, en entrée de ville, le long du Doubs à la place de friches industrielles, • l’articulation avec le projet de halte fluviale (projet CAGB hors concours), • l’articulation avec le centre ancien situé dans la boucle de Besançon, • l’intégration au projet d’aménagement d’un mur anti-crue dont le projet est en cours d’étude (hors concours). Calendrier prévisionnel de l’opération • démarrage des travaux : fin 2008 • livraison partielle : début 2010 • livraison totale : début 2011 Cité des Arts et de la Culture 2 Déroulement de la procédure 6 février 2007 Désignation par le jury du concours des 4 équipes habilitées à déposer une offre. 95 dossiers ont été déposés et examinés. 12 mars 2007 Visite du site en présence des 4 équipes retenues. 4 juillet 2007 Analyse et classement des 4 offres par le jury du concours Le jury s’est réuni toute la journée du 4 juillet (de 9h à 16h) afin d’analyser les quatre offres présentées. Après débat et argumentation en fonction des critères retenus pour le jugement des offres, les membres du jury ont procédé au vote à bulletin secret à l’unanimité des voix et ont validé le classement suivant : 1ère place : Kengo Kuma et associés 2e place : Manuelle Gautrand 3e place : Chaix et Morel 4e place : Massimiliano Fuksas Composition du jury : - Représentants des 3 maîtres d’ouvrage (Région, Grand Besançon et Ville) - Représentants de l’État (Ministère de la Culture : DRAC de Franche-Comté et Délégation aux arts plastiques). - Personnalités qualifiées, à savoir 6 architectes, dont le représentant de l’ordre des architectes de Franche-Comté, l’architecte du CAUE du Doubs et l’architecte des Bâtiments de France. Désignation du lauréat par le pouvoir adjudicateur (coordonnateur du groupement de commande) : M. Jean-Louis Fousseret, coordonnateur du groupement, a choisi, en lien avec les 2 autres maîtres d’ouvrage, d’engager les négociations avec l’équipe classée première, c’est-à-dire l’équipe de Kengo Kuma et associés. 20 septembre 2007 Lancement de la Cité des Arts et de la Culture, en présence de l’architecte Kengo Kuma. Cité des Arts et de la Culture 3 L’équipe lauréate Kengo Kuma et associés Composition de l’équipe Kengo Kuma & associates AAD (architecte co-traitant) Agence de paysage L’ANTON (paysagiste) M. Lamoureux (acousticien) Changement à Vue (scénographe) OTH Bourgogne/FC (BET) Cabinet Guy Cholley (économiste de la construction) Cité des Arts et de la Culture 4 Note de synthèse fournie par l’équipe de Kengo Kuma, justifiant le parti d’aménagement et le parti architectural CONCEPT Il s’agit de concevoir un édifice qui fasse échos aux collines, au Doubs et à la ville de Besançon et qui réponde au paysage environnant par une fusion des échelles de lecture en estompant les limites entre l’intérieur et l’extérieur. Le site porte en lui une part importante de l’histoire de la ville. Anciennement mur de fortification puis aménagement portuaire, les rives du Doubs ont toujours à cet endroit fait office de barrière de protection. Notre projet est le prolongement de cette histoire, en créant un édifice qui perpétue et prolonge cette notion de protection de la ville mais qui se lit comme une porte monumentale, objet unique et symbole de l’unification de la ville et son fleuve. Cet édifice est un signal, reconnaissable par ses matériaux nobles et son design sobre. Il propose une image forte dans le paysage à plusieurs échelles, qui permet une approche maîtrisée de la relation de la Cité des Arts et de la Culture avec la ville, les berges du Doubs, les hauteurs environnantes et la forteresse de Vauban. C’est la couverture qui crée cette relation douce et qui singularise le bâtiment, elle symbolise par sa perméabilité visuelle l’absence de frontière entre le bâti et son cadre environnant. Notre projet est une invitation aux rencontres sous une immense couverture. Il symbolise la rencontre de la nature et de la ville, rencontre des habitants avec les berges du fleuve et rencontre des publics avec les pratiques culturelles. • Principes Réunis sous un même toit, les deux fonctions sont clairement identifiables. Le FRAC et le CRR (Conservatoire à Rayonnement Régional, ex-CNR) expriment chacun leur propre identité par la matérialité de leurs façades. Le FRAC, qui est pour partie constitué du bâtiment en brique, est composé de généreuses parois vitrées à la fois sur le Doubs et dans une moindre mesure sur la ville. Le foyer du musée est résolument transparent pour à la fois laisser distinguer l’ancien bâtiment et également mettre en scène une partie des espaces d’accueil et d’exposition. Les espaces devant être contrôlés sont, quant à eux, protégés par des parois opaques habillées de parement en pierre de pays ou de panneaux bois. Par opposition à la fois dans sa relation urbaine et dans son usage, le CRR abrite ses salles de musique derrière un voile léger dont la composition entre les panneaux vitrés ou de bois associés à des parements de pierre renvoie l’image d’un bâtiment plus introverti. L’utilisation des matériaux tels la pierre et le bois découle d’une volonté de s’inscrire dans le lieu de manière naturelle. La pierre de Chailluz, qui appartient à l’image de la ville de Besançon et à son histoire, mais aussi le hêtre et le sapin qui font partie du paysage et qui l’ont également façonné par leur exploitation. Leur mise en œuvre, en association avec un matériau moderne tel que le verre, affirme cette volonté de réaliser un édifice qui soit dans l’expression de sa matière la matérialisation d’un véritable processus historique. Il s’agit par le verre sérigraphié de motifs minéraux et végétaux répartis de façon aléatoire associés au bois et à la pierre, d’exprimer une architecture contemporaine ancrée dans l’histoire et la tradition. Entre les deux édifices, le passage des arts est à la fois le lieu de rencontre et l’espace structurant de l’organisation de la Cité des Arts et de la Culture. Conçu comme une véritable porte monumentale ouverte sur la ville et sur la nature, sa position souligne le caractère propre des deux pôles réunis sous un même toit. Cité des Arts et de la Culture 5 • La couverture La couverture constitue l’élément fédérateur et emblématique du projet. Constituée de panneaux de verre dont l’aspect varie en fonction de la nature du filtre qui lui est associée, la couverture compose une nappe pixellisée dont la transparence dialogue avec les éléments opaques en pierre de pays. L’aléatoire de la pixellisation varie selon les fonctions que la couverture abrite : les foyers sont plus transparents, les espaces de travail ou d’exposition sont plus opaques puisque ne nécessitant pas ou peu de lumière zénithale, les espaces extérieurs varient quant à eux du transparent au vide pour laisser transparaître le ciel au travers de la charpente bois. Cette alternance de transparence, d’opacité et de translucide compose une cinquième façade unique et innovante dans un dégradé de ton proche de la nature environnante et visible depuis la Citadelle. De nuit, un jeu d’ombre et de lumière transforme cette cinquième façade qui devient un repère et un symbole le long des rives du Doubs en entrée de ville. Seule émergence sur cette grande nappe, l’ancien bâtiment de stockage en brique devenu galerie d’exposition rappelle l’histoire du lieu. Un café, situé au niveau de la toiture et accessible depuis le foyer du FRAC, offre une nouvelle lecture du paysage : celle d’un jardin minéral suspendu au-dessus du Doubs et reflétant le ciel. Les limites s’estompent et on a le sentiment d’être passé de l’autre côté du miroir. • Les espaces extérieurs Le cloître des arts, dont la composition aléatoire du sol associe minéral et végétal, compose une partition sur laquelle se posent telles des notes les ombres changeantes de la couverture, réécrivant au fils des heures et des saisons de nouvelles harmonies. C’est le lieu de rencontre où la ville et le fleuve se rejoignent, où l’urbain se mue progressivement en paysage et depuis lequel on accède à toutes les fonctions distinctes ou partagées de la Cité des Arts et de la Culture. En prolongement, un emmarchement engazonné cadre la vue sur le fleuve et gère la problématique du mur anti-crue. Sa position constitue l’ébauche d’un théâtre de verdure avec les rives en toile de fond. Le long des berges, le socle du bâtiment se mue en une promenade piétonne en gradins où l’on s’attarde pour flâner et où l’on se surprend à contempler le reflet de la couverture dans le miroir du fleuve. Autour de cette composition, le paysage se décline en une succession de courbes douces, scindées par des bassins d’eau qui structurent l’espace et gèrent la relation des façades avec la voie de circulation et apportent la sérénité au lieu. Pour accompagner la relation du Conservatoire avec son environnement, de généreuses terrasses revêtues de bois ceinturent les façades au premier niveau. Accessibles partiellement par des panneaux coulissants, elles offrent un lieu de quiétude. Cité des Arts et de la Culture 6 • Les ambiances intérieures L’ambiance intérieure est dispensée par le traitement des façades et de la couverture, et toujours en relation avec son cadre extérieur, dans cette notion d’effacement de limites entre le dedans et le dehors. On retrouve le verre, le bois et la pierre associés aux poteaux métalliques qui supportent une charpente en bois lamellé collé qui imprime sa marque aux espaces. Les sols sont en béton teinté dans la masse et les parois des espaces nobles sont pour l’essentiel revêtues d’un léger claustra de bois. Les vues sont toujours filtrées ou cadrées sur le fleuve ou des bassins d’eau, des jeux de décalages de niveaux modulent les volumes et structurent les espaces. Les cheminements sont organisés de façon à proposer un véritable parcours de découverte des espaces et inviter les publics à s’attarder le long des façades ou en surplomb d’une exposition ou d’un foyer, et ainsi participer de manière active ou passive à la vie de la Cité des Arts et de la Culture. Les principales ambiances liées à la toiture translucide et changeante : - le Foyer du FRAC, constitué d’un long atrium vitré, encadré par un bassin extérieur et par le bâtiment ancien. Des fines lames de bois confèrent au Conservatoire une chaleur particulière, - le Foyer de l’auditorium en surplomb sur le cloître des arts et sur le Doubs, - la salle de l’orchestre qui se déploie en double hauteur et s’ouvre à la fois sur le Doubs et sur le patio et son bassin, - le café suspendu avec une terrasse s’ouvrant directement sur la toiture. CONCLUSION Sur ce lieu qui, traditionnellement, constituait une barrière, nous vous proposons une porte et un toit entre Besançon et le Doubs. La manière de penser le détail constructif de la toiture en même temps que la réflexion sur le paysage à grande échelle, participe du même mouvement : il s’agit de créer une architecture en harmonie avec son environnement. Cité des Arts et de la Culture 7 Présentation de Kengo Kuma Kengo Kuma est né dans la préfecture de Kanagawa (Japon) en 1954. Il suit des études d’architecte et d’ingénieur à l’Université de Tokyo, et obtient son diplôme en 1979. Pour se perfectionner, il effectue un séjour d’un an comme chercheur à l’Université de Columbia (1985-86). En 1987, il ouvre un cabinet de design et, en 1990, il fonde son cabinet d’architecture, Kengo Kuma & Associates. En 1998, il devient professeur émérite à la Faculté d’Études Environnementales de la Keio University. Son style Son œuvre se présente avant tout comme une critique des académismes, des formalismes et de toute complaisance au style et à la mode. Il réalise une synthèse entre orient et occident, invention et tradition. Son architecture ne souhaite pas produire d’objet mais donner un sens à la construction et la fondre le plus possible dans son environnement. Il est dans une recherche élaborée et travaillée entre la nature et le construit. En permanence, Kengo Kuma réactualise, sans aucun passéisme, de nombreuses techniques traditionnelles, plus en accord avec l’environnement. Tour à tour, il reprend la pierre brute, ou le bois ou même un procédé local du Hanchiku (sorte de pisé) et exploite ses qualités techniques (régulation de l’humidité, ventilation naturelle). C’est une technique ancestrale de claustras de bois qu’il emploie pour le projet d’une maison de bain à Gizan Onsen tandis que Great (Bamboo) Wall, opération de logement au creux d’un vallon, est une construction poétique à base de tiges de bambous. Kengo Kuma se nourrit de ses contradictions : « Je veux effacer l’architecture », écrit-il, « c’est ce que j’ai toujours voulu faire et il est improbable que je change jamais d’avis.» Effacer l’architecture, la rendre transparente à elle-même, empêcher tout objet d’apparaître est une problématique récurrente dans son œuvre déjà abondante et multiple. Mais en proclamant ceci, il invente en permanence de nouveaux procédés et de nouveaux objets. Ses Récompenses • 1994 : Good Design Architecture attribué par le ministère de l’Industrie • 1995 : Grand Prix, JCD Design Award • 1997 : Premier prix, Architectural Institute of Japan Award, AIA DuPont Benedictus Award Unbuilt Architecture Design Award • 2000 : Grand Prix, AIJ, Tohoku Chapter, for Design Grand Prix, INTER INTRA SPACE design selection Ses principales réalisations • 1991 : Immeuble M2, Setagaya-ku, Tokyo • 1992 : Kinojo Golf Club Soja, Prefecture d’Okayama • 1994 : Observatoire Kiro-San, Yoshiumi, Ochi-gun, préfecture d’Ehime, Shikoku • 1995 : « Water/Glass », Atami, préfecture de Shizuoka • 1996 : « River/Filter », Tamakawa, préfecture de Fukushima « Glass / Shadow » Tomioka, préfecture de Gunma (clubhouse) « Noh Stage in the Forest », Toyoma, Tome-gun, préfecture de Miyagi • 1998 : Memorial Park (projet) ; « Valley/Slats (projet) ; « ater/Slats » (projet) • 1999 : Musée Kitakami Canal , Miyagi Wood/Slats, Hayama, Miura-gun, préfecture de Kanagawa • 2000 : Musée d’Ando Hiroshige, Bato, préfecture de Tochigi Musée de pierre (Stone Museum), Nasu, préfecture de Tochigi • 2001 : Sakushin Gakuin University Utsunomiya, préfecture de Tochigi • 2002 : Plastic House, Centre de Tokyo • 2003 : Mur de Bambou (Great Bamboo Wall), village SOHO, Badaling, Chine du nord Cité des Arts et de la Culture 8 Le Conservatoire à Rayonnement Régional du Grand Besançon Présentation Lové au cœur du centre-ville, Place de la Révolution, le bâtiment de l’ancien Grenier d’Abondance, construit entre 1720 et 1726, abrite aujourd’hui le Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR). Les objectifs principaux du Conservatoire à Rayonnement Régional sont : - favoriser l’éveil des enfants à la musique, la danse, le théâtre ; - développer une pratique musicale vivante ; - former des musiciens amateurs autonomes ; - faire éclore des vocations et constituer un noyau dynamique de la vie musicale au sein de la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon ; - préparer à la vie professionnelle les étudiants en ayant le potentiel. L’enseignement est dispensé selon deux modalités : le cursus traditionnel (enseignement périscolaire) et les classes à horaire aménagé musique et danse (enseignement durant le temps scolaire). Ces dernières sont implantées : - dans les écoles élémentaires Bourgogne et Helvétie (du CE1 au CM2) ; - dans les collèges Diderot et Victor-Hugo (de la 6e à la 3e) ; - au lycée Louis-Pasteur (de la 2nde à la Terminale TMD). Une action de sensibilisation en milieu scolaire est engagée dans différents quartiers. Plus de 40 disciplines sont enseignées et regroupées en départements : formation musicale, vocale et de culture ; piano ; cordes ; vents ; instruments polyphoniques ; musique ancienne ; voix ; danse ; disciplines collectives ; musique assistée par ordinateur ; art dramatique. Le corps enseignant est formé de professeurs d’enseignement artistique, d’assistants spécialisés d’enseignement artistique et d’assistants d’enseignement artistique qui dispensent, chaque semaine, environ 1 135 heures d’enseignement aux 1 450 élèves inscrits au CRR. Le Conservatoire du Grand Besançon s’est doté d’un service d’action culturelle qui contribue au rayonnement de l’établissement à travers la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon et au-delà de ce bassin de compétences. Historique Une longue histoire lie l’établissement à la ville de Besançon. • 1860 : l’École de Musique intègre l’ancien grenier à grains déjà occupé au premier étage par l’École Nationale d’Horlogerie. • 1895 : l’École de Musique est transférée au Palais Granvelle puis au Kursaal. • 1933 : l’École devient Conservatoire Municipal. • 1935 : nouveau déménagement pour réintégrer les locaux de la Place de la Révolution. • À partir de 1940 : différents sites sont utilisés pour accueillir le Conservatoire Municipal : Lycée de jeunes filles, Granvelle, Kursaal, École des filles rue Mégevand, Grenier de l’École d’Arsenal. Après cette période de déménagements consécutifs, le Conservatoire Municipal s’implante à nouveau dans l’ancien Grenier d’Abondance et devient École Nationale de Musique en 1957, puis Conservatoire National de Région en 1968. • 2006 : transfert de l’établissement de la Ville de Besançon à la Communauté d’Agglomération du Grand Besançon. • 2007 : le Conservatoire National de Région devient Conservatoire à Rayonnement Régional. Il s’implantera dans la Cité des Arts et de la Culture dès la fin des travaux. Cité des Arts et de la Culture 9 Fonds Régional d’Art Contemporain de Franche-Comté Depuis sa création en 1982 à l’initiative de La Région et de l’Etat, le Fonds Régional d’Art Contemporain de Franche-Comté poursuit les missions suivantes : - La constitution et la conservation d’une collection représentative de la création artistique contemporaine. - Sa diffusion dans la région et au-delà. - La sensibilisation des publics à l’art contemporain. - Le développement et la mise à disposition d’une documentation sur l’art contemporain. - Le soutien à la création (résidences d’artistes, productions d’œuvres…). Vincent Lamouroux, Raphaël Zarka Pentacycle, 2002 – Collection FRAC Franche-Comté - Acquisition 2006 La Collection Le FRAC Franche-Comté constitue et gère la seule collection d’art contemporain significative dans la Région. Cette collection s’enrichit chaque année de nouvelles acquisitions. Aujourd’hui, la collection du FRAC Franche-Comté concerne 234 artistes. Elle comprend 431 œuvres qui relèvent de domaines variés : peinture, photographie, sculpture, installation, œuvre graphique, œuvre textile, œuvre audiovisuelle. Depuis 2006 la politique d’acquisition du FRAC Franche-Comté vise à la constitution d’ensembles monographiques et privilégie les œuvres qui interrogent la question du Temps. Cette dernière a été définie pour son ancrage dans l’histoire de la région Franche-Comté mais surtout parce qu’elle est au cœur des préoccupations et des champs d’investigation de nombreux artistes contemporains. Diffusion/Sensibilisation Au-delà de la constitution d’un patrimoine régional, le FRAC produit des événements artistiques, conçoit des expositions, organise des rencontres… permettant à chacun de découvrir l’art contemporain ou de poursuivre une réflexion sur la création plastique contemporaine. Des actions spécifiques sont mises ainsi en place en direction de différents publics : spécialistes, amateurs ou néophytes, enfants et adultes, visiteurs individuels ou en groupes. Elles prennent des formes différentes (expositions, conférences, visites guidées...) et mettent pour certaines l’accent sur la transversalité des pratiques artistiques : soirées cinéma ou soirées Playtime (poésie sonore et visuelle, performances). Le FRAC répond à toutes structures régionales qui souhaitent accueillir des expositions et poursuit auprès d’elles sa politique de prêt d’œuvres. Il prête également les œuvres de sa collection en France et à l’international et participe au regroupement des FRAC du Grand Est qui organisent régulièrement des expositions à l’étranger (Collections sans Frontières). Le FRAC développe également un partenariat avec l’Éducation nationale et L’Université de Franche-Comté dans le cadre de la licence des Métiers de l’exposition et technique de l’information (METI). Direction : Sylvie Zavatta FRAC Franche-Comté 4, square Castan - 25031 besançon cedex +33 (0)3 81 61 55 18 [email protected] Soutenu par la Région, le FRAC Franche-Comté est subventionné par l’État (Drac de Franche-Comté) Cité des Arts et de la Culture 10