Instrument à anche double et de perce conique, l`ancêtre du

Instrument à anche double et de perce conique, l’ancêtre du hautbois était
déjà répandu dans le monde antique. Au XVIIIe siècle, avec des
caractéristiques proches du hautbois actuel, cet instrument intégra les
orchestres.
Le hautbois est composé de trois parties : le corps du haut, le corps du bas et le
pavillon. Il mesure soixante centimètres. Son étendue est de deux octaves et
une sixte. Le hautbois possède six trous latéraux et dix clefs. Il est fabriqué en
ébène. Dans un orchestre, le hautboïste donne le « la » au premier violon pour
accorder l’orchestre.
Le cor anglais s’apparente de près au hautbois puisqu’il s’agit d’un hautbois
alto, sonnant une quinte au-dessous du hautbois ordinaire. Il mesure environ un
mètre et s’étend sur deux octaves et une quarte.
Le hautbois d’amour s’étend sur deux octaves et une quinte. Son son est plus
grave d’une tierce que celui du hautbois. Son pavillon est différent de celui des
hautbois, il se dessine en forme de poire. La plupart des hautboïstes sculptent
eux-mêmes leur anche à l’aide d’un couteau pour moduler le son à leur
convenance.
Le hautboïste souffle dans l’anche pour faire vibrer la colonne
d’air, et ainsi produire du son. Il tient son instrument devant lui,
dans l’axe du corps.
Jean-Philippe Thiébaut, hautboïste
© M. Chassat/ONDIF
Quelques standards du répertoire
Symphonie fantastique de Berlioz, Pelléas et Mélisande de Debussy, Magnificat
de Bach, Fantaisie pour hautbois d’amour et piano de Mulder, Symphonie
pastorale de Beethoven, Sonate pour hautbois et piano de Francis Poulenc,
Tristan et Iseult de Wagner, Manfred de Schumann, Nuages de Debussy.
Solo de cor anglais : Concerto pour piano en sol majeur de Ravel.
Tous droits réservés, Orchestre National d'Île de France
< www.orchestre-ile.com >