Info presse - Grand

I.
Communiqué de presse
Un résultat d'expertise de la DEVA sans équivoque :
dégâts majeurs en raison d'une extrême surpression des gaz non admissible
A l'occasion d'un accident de tir près de Coblence et après des commentaires
partiellement équivoques, la carabine R93 a fait l'objet de spéculations qui ont
provoqué, début février, une prise de position sur l'état des choses de la part de la
société BLASER.
Entre-temps les pouvoirs publics ont mandaté la DEVA (Institut allemand de
recherche et de contrôle des armes de chasse et de tir sportif) pour expertise.
Le résultat de cette expertise est très explicite et confirme totalement l'analyse de
Blaser.
Littéralement :
"L'expert exclut tout vice de fabrication, de construction et de manipulation et
attribue les dégâts à une forte surpression des gaz due à la munition
chargée!!"
La détérioration de la R93 est imputée uniquement et sans conteste à l'énorme
surpression des gaz causée par la munition.
Une analyse métallurgique complémentaire atteste d'une structure irréprochable de
toutes les pièces de verrouillage de l'arme.
Ainsi, la construction sûre de la Blaser R93 est expressément et
indéniablement confirmée.
II.
Observation technique détaillée de la part de la société Blaser
D'après le communiqué de presse, la construction de la carabine à répétition Blaser
R93 est indubitablement certifiée fiable par les experts.
Malheureusement au cours des semaines passées, une certaine presse s'est
empressée de discréditer la R93 que ce soit au travers d'une fausse interprétation
(délibérée et donc intentionnelle) des conclusions techniques ou encore d'une
simplification incorrecte du fonctionnement dynamique extrêmement complexe de
l'arme au moment du tir (par manque de connaissance en la matière).
Dans tous les cas, il s'avère nécessaire de clarifier quelques points essentiels. Pour
cette raison, nous souhaitons exposer ci-dessous quelques conclusions techniques
fondamentales :
1. concernant les techniques de construction, il s'agit tout d'abord de retenir que
la solidité du verrou de culasse doit toujours être considérée strictement comme
le résultat de deux facteurs qui ont une incidence l'un sur l'autre :
•
•
Facteur 1 : la robustesse de chaque composant de verrouillage du bloc de
culasse
Facteur 2 : les contraintes dynamiques au moment du tir
Ce rapport cause à effet est totalement indépendant du type de verrouillage utilisé.
Il est également erroné de s'imaginer que, dans le cas de carabines équipées d'un
verrouillage supplémentaire (par exemple par l'intermédiaire d'un levier de culasse)
logé dans le canon ou dans le boîtier de culasse, le verrou de culasse ne peut
strictement pas reculer lors d'une détérioration de l'arme suite à une forte surpression
des gaz non admissible, voire un échappement de gaz à l'arrière.
2. en fonction de la dimension de chaque composant, il s'avère que la solidité
du verrou de culasse – considérée comme le fruit de chaque élément de
verrouillage - est radicalement plus conséquente dans le cas d'une construction à
verrouillage exclusivement dans le canon ou la boîte de culasse que dans toute
autre construction qui dispose d'un verrou supplémentaire (par exemple par
l'intermédiaire d'un levier de culasse).
En aucun cas les systèmes dotés de plusieurs verrouillages ne doivent être
considérés comme plus sûrs.
Un surcroît de verrouillage dans de telles situations ne constitue pas une
technique de sécurité supplémentaire.
3. outre la rupture des tenons de verrouillage, une rupture du levier de culasse
ou de la surface de portée à la suite d'une extrême surpression des gaz due à
l'échappement de gaz est toujours possible.
Blaser a expliqué depuis longtemps ce phénomène par une série de tests
spécifiques dans divers domaines.
Comme exposé précédemment, il est crucial dans de tels cas de tenir compte
avant tout de la dynamique du cas isolé au moment des faits (dynamique de la
continuité de la pression des gaz, pression de gaz maximale, etc.) - outre les
dimensions et la structure des matériaux de chaque pièce - et donc de ses
conséquences sur chaque composant. Il s'agit d'un processus complexe dont la
durée d'augmentation de pression est inférieure à 0,5 millisecondes et l'action
résiduelle de la pression de gaz comprise entre 2 et 2,5 millisecondes.
La dynamique d'une surpression des gaz massive peut entraîner des résultats qui
diffèrent des normes établies ce qui signifie que les répercussions d'une telle
pression de gaz sont de nature extrêmement complexe et subjective.
Des suppositions extrêmement simplifiées, fondées sur des pressions statiques,
sont ici totalement inadéquates!
Sur ce point, elles ne devraient s'en remettre ni à des témoignages subjectifs ni à
une rémission particulière.
Qu'en est-il de notre carabine à répétition R93?
La dimension imposante des composants du verrou de culasse, le verrouillage
massif radial à épaulements et l'utilisation de matériaux extrêmement résistants
empêchent non seulement une défaillance d'une gravité bien supérieure à celle
d'une pression des gaz maximale autorisée mais résistent également à des
pressions de gaz plus élevées que celles officiellement tolérées.
A ces caractéristiques se greffe le verrouillage supplémentaire de la R93, appelé
disque à came, qui soutient le verrou au niveau d'un support en acier trempé
placé à l'extrémité du puits de chargeur.
Tous ces processus de construction et de fabrication ainsi qu'une gestion
permanente de la qualité dans divers domaines convergent vers un même
et unique but : la sécurité de nos clients.
Pour conclure et en revenir à l'expertise de la DEVA :
Preuve explicite par rapport d'experts : notre carabine R93 remplit toutes
les conditions de sécurité en tant qu'arme et produit de la société Blaser!
Nous vous souhaitons encore de bons moments de chasse avec votre Blaser
R93 et vous prions de croire en l'assurance de nos meilleures salutations en
Saint-Hubert.
Blaser Jagdwaffen GmbH
Bernhard Knöbel