La Clef du Caveau Pot-pour-rire d`airs coquins, chansons

Transcription

La Clef du Caveau Pot-pour-rire d`airs coquins, chansons
La Clef du Caveau
Pot-pour-rire d’airs coquins, chansons à boire et pièces instrumentales des XVIe et XVIIe s.
Gagliarda Napoletana (A. Valente : Italie, fl 1570 - arrangement : M.Keustermans)
« Quand je bois du vin clairet » (A.Willaert, chanson, XVIe s)
« Margot labourez les vignes » (J. Arcadelt, chanson, XVIe s)
« Vaux de vire » (J. le Houx, XVIe s.) - Reccercada Terza sobre passamezzo moderno (D. Ortiz - Tolède, XVIe s) / Ode
à son Nez (Olivier Basselin, XVe s.)
« Niña y viña » (Anonyme XVIe s - Cancionero de la Biblioteca Colombina )
« Le Gros Rouge » (Roland Topor, XXe s.) /
« La Tricotea » (Alonso - Cancionero de Palacio – XVIe s)
La tricotea , Samartin la vea ; Abres un poc al aguay senalea ;
La bota senbra tutela, la senal d’un chapiré
Ge que te gus per mundo spesa, la botilla plena
Dama, qui mayna, cerrali la vena ,
Orli cerli trum, madama, cerlicer cerrali ben
Votr’ami contrari ben, niqui niqui don formagidon formagidon.
Yo soy monachea ; de grande nobrea, Dama, por amor ;
Dama, bel se mea ; Dama, yo la vea.
« Maman aux roses blanches » (Roland Topor, XXe s.) / « Son tre notti », mélodie enfantine toscane (trad.)
« L’Amor , Donna, ch’io te porto » (Villanella, Anonyme XVIe s)
L'amor, dona, ch'io te porto,volentier voria scoprire,
El mio affanno voria dire che per te pena soporto.
Io non so come ti posa descoprir l'ardente foco
Che me bruza fino al ossa e non vede tempo e loco;
E che, haime, bruzo infocho senza aver alcun conforto.
Non me fido a mandar meso, per che temo esser gabato;
S'io te passo per apreso tu te volti in altro lato;
Chiusi son piu giorni stato e son anche a pergior porto.
« Ay triste que vengo ! » (J. del Encina, XVIe s – Villancico ; Cancionero de Palacio)
Allemande « C’est pour vous belle Dame » (E. Adriaenssen, XVIe s ; il était le musicien attitré des Comtes de Robiano)
/ « L’invitation au voyage » (Ch. Baudelaire – XIXe s.)
« Enivrez-vous ! » (Ch. Baudelaire – XIXe s.)
« Paul Steeple » (Ground - J. Playford ; Londres, 1623-1686 – adaptation : M. Keustermans)
« Voulez-vous que vos yeux… » (AnonymeXVIIe)
Eleanor Plunkett (T. O’Carolan / arrangement M. Keustermans)
O’Carolan était un harpiste aveugle qui récolta et arrangea de nombreuses mélodies irlandaises au XVIIIe siècle.
Certaines existent dans une version avec basse continue.
« Stingo, Oil of Barley » / « The Girl who broke my heart » (J. Playford /Reel trad. irlandais arrangement : M.
Keustermans)
Ballade irlandaise (ballad-tune) reprise par J. Playford dans son « English Dancing Master » (1651) . C’était une des
danses préférées de la Reine Mary. Elle évoque une boisson alcoolisée à base d’orge (Oil of Barley), qui possède de
nombreuses vertus bienfaisantes, personnifiée sous le pseudonyme de Twill…Nous lui avons associé le Reel irlandais
« The girl who broke my heart », pour ceux qui ont l’alcool triste
« Ce petit air badin » (Chanson anonyme XVIIe s, air La Clef du Caveau )
« Vos mouches et votre farine » (Réponse d’une Damoiselle à un serviteur enfariné – auteur : Philippot 1665 – air de la
Clef du caveau, librement adapté par M. Keustermans)
« La jeune fille qui se forme » (Anonyme +/- 1720, air La Clef du Caveau - adaptation : M.Keustermans)
« La femme » (S. Guitry, XXe s.)
La Leçon indiscrète (L’Echo-Liège / arrangement : M. Keustermans)
La mère met sa fille en garde : si l’on va au bois cueillir des noix, on part à deux mais on revient à trois… !
« L’Amour et la Folie » (J. de la Fontaine, XVIIe s.)
« Vecchie lettrose, non valente niente ! » (A. Willaert, villanella)
Vielles laides, vous ne valez rien, si ce n’est pour épier !
Frappez au bâton, laides, vieilles, égorgeuses et folles !
« Frère Jean des Entommeures » (Fr. Rabelais, XVIe s., extrait de Gargantua)
« Per far festa » (Cimello, XVIe s)
« Istampitta Bellicha » (Estampie anonyme du XIVe s.)
« Pagginton’s Pound » (Folia XVIe - arrangement : M. Keustermans)
Une des ballades les plus populaires en Angleterre à l’époque Elisabéthaine, pour lequel on ne dénombre pas moins de
cent textes différents, avec de nombreux thèmes immoraux : criminalité, infidélité, vols, exécutions, pendaisons
etc…Celui-ci est un dialogue entre un valet et sa maîtresse qui se plaint que son mari est toujours saoul, idiot et menteur
: « De telles habitudes rendraient fou n’importe qui, mais une femme doit le supporter, puisque c’est ainsi ». De son côté,
le valet compatit au sort des femmes qui sont privées de leur plaisir…
La chanson fait au total plusieurs dizaines de couplets ! Seuls quelques-uns seront utilisés ici, et à la fin, bien sûr, la
maîtresse part avec le valet…Cette chanson est basée sur la basse de la Folia primitive dans laquelle nous avons utilisé
des variations de Corelli et des parties du Faronel’s Ground
« Débit d’eau, débit de lait » (Ch. Trenet)
« Ode au Vin » (E. Goudeau, Poèmes parisiens 1896)
« Au trente et un du mois d’août » (traditionnel XVIIIe/ harmonisation : M. Keustermans)
Marie de Roy, soprano
Romina Lischka, viole de gambe
Jurgen De Bruyn, théorbe et guitare baroque
Michel Keustermans, flûtes à bec
Comédien et choix des textes : Daniel Nicodème
Conception générale et recherches musicologiques
Michel Keustermans

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