Initiatives d`accompagnement

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Initiatives d`accompagnement
Elargir l’accès à l’enseignement supérieur : partager les bonnes pratiques
en France et au Royaume-Uni
British Embassy
Paris
Initiatives d’accompagnement :
quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Jean-Pierre Gesson
CPU
Initiatives d’accompagnement : quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Evolution des effectifs de l’enseignement supérieur en France:
1990-1991
2011-2012
Evolution
1 176 437*
1 400 387
+ 19,0%
Ecoles Ingénieur
57 653
131 015
+127,2%
Ecoles Commerce
46 128
126 698
+174,7%
CPGE
64 427
80 411
+24,8%
STS
199 333
246 025
+23,4%
Ecoles Supérieures
artistiques et Culturelles
41 988
67 363
+60,4%
Ecoles paramédicales et
sociales
74 435
137 370
+84,6%
Universités
*: y compris écoles normales instituteurs
Source: RERS 2012
Initiatives d’accompagnement : quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Dans les universités depuis 2004-2005:
2004-2005
2011-2012
Cursus licence
897 069
845 212
Cursus master
460 426
493 043
Cursus doctorat
67 041
62 132
En 2011-2012:
98,8% des bacheliers généraux s’inscrivent dans le supérieur
76,9% des bacheliers technologiques (42% en STS)
28,5% des bacheliers professionnels (18,8% en STS)
Source: RERS 2012
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Paris, 18 février 2013
Inscription post-bac en pourcentage des bacheliers généraux
depuis 2004-2005:
2004-2005
2011-2012
Université hors IUT
61,3%
52,9%
IUT
10,4%
10,7%
CPGE
13,3%
13,2%
STS
7,7%
8,9%
Autres formations
11,1%
14,1%
Attention: doubles inscriptions
Source: RERS 2012
Initiatives d’accompagnement : quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Les tendances actuelles:
- une plus grande attractivité pour les formations professionnalisantes
publiques ou privées
- une désaffection pour les études scientifiques dans les universités
(hors écoles d’ingénieur) au profit des études de management et
gestion, de santé, juridique, …
- les étudiants issus des milieux favorisés privilégient ces secteurs
- une stagnation des inscrits en IUT (116 095 en 2000 dans 582
départements, 115 018 dans 685 départements) mais un succès certain
des licences professionnelles
- en STS l’augmentation entre 2003 et 2011 (+ 12 000) ne provient que
des établissements privés
- la présence d’étudiants internationaux en plus grand nombre (master,
doctorat) impacte les statistiques dans certains secteurs disciplinaires
Source: RERS 2012
Initiatives d’accompagnement : quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Le niveau L:
- majoritairement un recrutement de proximité
- une transition lycée-université souvent crainte (cours en amphi,
changement de domicile, …)
- un sentiment d’anonymat dans l’université souvent loin de la réalité (sauf
en santé ou dans des universités (Facultés) à gros effectifs
- les universités n’ont pas réussi à promouvoir auprès des candidats les
initiatives d’accompagnement qu’elles ont mis en place: tutorat, TD de
soutien, enseignant référent, semestres « tremplin » ou « rebond », …
- la licence (hors la L Pro) n’apparait pas comme un diplôme d’insertion
professionnelle
Initiatives d’accompagnement : quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Le niveau M:
- la mobilité entre licence et master est devenue progressivement une
réalité
- un trop grand foisonnement des masters qui nuit à la lisibilité (par rapport
aux écoles par exemple)
- une ouverture internationale mais une mobilité sortante à promouvoir
Le niveau D:
- plus de 41% de doctorants internationaux
- environ les 2/3 des doctorants ont un soutien financier (allocations
diverses, bourses, …)
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Paris, 18 février 2013
Les bourses (1):
2012-2013: sont éligibles aux bourses sur critères sociaux, les étudiants (environ
550 000) dont le revenu de la famille est inférieur à 33 100 euros par an.
Réparties en 7 échelons de 0 à 6, 2 critères supplémentaires d'attribution :
l'éloignement entre le domicile et le lieu d'études et le nombre d'enfants à charge
du foyer fiscal de référence.
Échelon 0 : 0 (exonération des droits d'inscription et de sécurité sociale)
1er échelon : 1 640 €/an, 2e échelon : 2 470 €; 3e échelon : 3 165 €; 4e échelon :
3 858 €; 5e échelon : 4 430 €; 6e échelon : 4 697 €
Peut s’ajouter une aide au mérite de 1 800 € pour 3 ans pour les bacheliers
mention « Très Bien » et pour 2 ans pour les meilleurs diplômés de licence
Et une aide à la mobilité internationale attribuée par l’établissement (contingent
annuel) de 400 € par mois.
Il existe également des aides d’urgence (FNAU), des prêts étudiants garantis par
l’Etat et des aides au logement
… mais des effets de seuil importants existent pour les étudiants
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Paris, 18 février 2013
Les bourses (2):
- le coût d’une année universitaire dépend essentiellement du logement (avec
une grande variabilité nationale), de la nourriture, du transport
- les droits sont relativement peu élevés: 181 € en licence, 250 € en master et
380 € en doctorat (auquel s’ajoute 207 € de sécurité sociale)
- le parc de logement public est souvent insuffisant et de qualité médiocre
malgré des efforts récents
- sa gestion est confiée à un opérateur national (CNOUS) avec des antennes
par académie (CROUS)
- les étudiants souhaitent vivre au cœur des villes
le cumul études-travail à temps partiel (durées très variables, emploi d’été ou
emploi pendant la scolarité?) est assez courant
Initiatives d’accompagnement : quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Conclusion (1):
- le système de bourses aide environ 30% des étudiants (de manière très
variable) et il se caractérise par des effets de seuil importants
- le système de prêts est peu répandu dans les universités et les incertitudes
sur l’emploi futur décourage la prise de risque
- le faible niveau des droits universitaires en France est cohérent avec le taux
élevé d’imposition national mais les études montrent que les étudiants des
milieux défavorisés poursuivent moins d’études que ceux des milieux plus
aisés (et l’écart s’accroit lorsque le niveau s’élève)
Il semble donc important, tout en préservant, voire en améliorant, le
système de bourses de renforcer toutes les initiatives qui
encouragent les étudiants à acquérir un diplôme supérieur
Initiatives d’accompagnement : quel choix pour quel résultat ?
Paris, 18 février 2013
Conclusion (2):
- plus d’informations et d’échanges vers les lycéens et leurs parents (y compris
en amont de la classe de terminale): rôle des anciens élèves, des chercheurs
- des données plus accessibles sur les taux de réussite, les poursuites
d’études, l’insertion professionnelle
- des aides à la réussite (ou à la réorientation) en particulier en première année
- encourager la mobilité au niveau européen ou international
Apporter plus d’attention à l’environnement des études et à la
vie étudiante

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