des pistes d`exploitation - Enseignement et religions
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www.enseignement-et-religions.org/ _______________ De l’origine sacré des nombres, Solange Chopplet, 27 août 2003 Pour revenir à l’intégralité de la séquence pédagogique, cliquez ici. 3 – PISTES D’EXPLOITATION Nous proposons dans cette partie un ensemble d'exercices qui permettront au professeur de mathématiques de faire découvrir aux élèves la teneur et l'origine sacrées des nombres. Dans le cadre d'un travail en interdisciplinarité avec les professeurs de lettres et de philosophie ? il sera possible à ceux-ci de proposer des textes corollaires ou des sujets de dissertation. Pour ce faire, nous fournissons ci-après la liste des auteurs ayant abordé la question ainsi qu'un texte de Maïmonide extrait du « Guide des Egarés » qui est, au demeurant, une mine en la matière. 3.1) Figures géométriques et chiffres correspondants On pourra fournir aux élèves un ensemble de figures géométriques et leur demander d'en rechercher les chiffres correspondants. UN 3 Feu – Rouge - Fer Marc - Lion 2 3 Eau – Vert Cuivre – Mathieu 3 Air – Bleu Jean – Aigle 3 Terre – Noir Luc - Boeuf 5 Quintefeuilles _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 1/10 3.2) Présentation et exploitation du nombre PHI Il existe un Triangle rectangle très simple, très facile à construire, c'est celui qui a pour petit côté 1 et pour grand côté 2. Les mathématiciens vous diront que l'hypothénuse mesure alors √5 (racine de 5). Ce petit triangle nous apporte un incroyable bagage. L'hypothénuse ici n'est pas, comme dans le triangle sacré, un nombre entier, En effet, √5 représente 2.236. Ce petit triangle, les Egyptiens l'ont bien connu et bien étudié. Si nous prenons pour base notre système métrique et nos procédés de calcul actuel, nous avons : Petit côté 1 Grand côté 2 Hypothénuse 22236 -------Total 5236 Cette somme est la dimension exacte de la coudée « royale » Egyptienne qui est de 0,5236 m. Il est intéressant de noter que les mesures anciennes étaient généralement basées sur les mensurations d'un personnage : Roi ou Empereur. C'est ainsi que le Pied, en France, fut la mesure du pied, fort grand, de Charlemagne, soit 0,324 m et appelé « Pied de Roi ». La longueur de la coudée, suivant les Epoques et les Pays fut très variable, allant de 0,442 m à 0,720 m. L'Egypte se servit de deux coudées différentes : la coudée « royale », dont nous venons de parler et qui se divisait en 7 palmes ou 28 doigts et la « Petite coudée » (ne comprenant que 6 palmes et 24 doigts) dont la mesure était 0,450 m. Mais revenons à notre coudée Royale et au triangle qui nous l’a donnée. La moitié de la coudée Royale est le Pied : 0,2618 m. Voilà où commence la merveilleuse histoire de ce petit triangle et de ses étonnantes possibilités : 2,618 moins 1 (petit côté) = 1,618 2,618 moins 2 (grand côté) = 0,618 Or, 1,618 est le fameux NOMBRE D'OR = Pi et 0,618 son inverse. Comment ne pas s'étonner de découvrir ainsi le « Seul » Nombre ayant les propriétés suivantes : 1,618 --------- = 2,618 0,618 1,618 + 1 = 2,618 1,618 x 1,618 ou 1,6182 = 2,618 Longueur d'un arc de 15° = 2,618 (pour un cercle de rayon 1) Ce qui signifie que : 12 x 0,2618 = 3,1416 = Pi Et que la Circonférence est 24 x 0,2618 = 6,2832. Le Nombre PI se rattache donc directement au triangle 1, 2√.5. Notons que la surface d'un secteur de 30° nous donne, pour un cercle de rayon 1 et d'après la formule Pi x R2 x n (n étant la valeur en degrés) / 360 : 3,1416 x 12 x 30 -------------------- = 2,618 360 Nous retrouvons le côté du décagone convexe, c'est-à-dire la corde d'un angle de 36° dont on a parlé dans le triangle sublime : 0,618. _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 2/10 3.3) Nombre d’or Faire tracer les figures géométriques dont on aura fourni les formules : en l'occurrence un pentagone et un décagone afin d'introduire à la notion de nombre d'or ; ce qui pourra avoir des prolongations avec le professeur d'art plastique en matière d'architecture. Voyons comment tracer un Pentagone : Dans un cercle, traçons la Croix AOD-COE Du point M, (milieu du rayon OC) comme centre, avec MA pour rayon, on décrit l’arc AB. AB est le côté AB' du pentagone régulier inscrit dans le cercle 0. Si, au lieu de réunir un à un les points A B' F G H, on les réunit deux à deux, on obtient l’étoile à 5 branches, signe de reconnaissance des disciples de Pythagore... Les Hommes qui savaient. Pour obtenir l'arc brisé des baies gothiques, il suffit alors de prendre pour centre les pointes inférieures de l'étoile et pour rayon le grand côté de ce pentagone. Ainsi, avec le centre F on tracera A H F' et avec G. l'arc A B' G'. Nous retrouvons, en effet, dans ces merveilleux Temples grecs, la « divine proportion », c'est-à-dire la répartition des volumes pleins et vides suivant le Nombre d'Or. Construisons le Décagone. AB est le diamètre du cercle. OC le rayon perpendiculaire au diamètre. Traçons un cercle de centre I ayant le rayon OC. comme diamètre. Traçons la droite AI et prolongeons jusqu'au point E. Cette droite coupe le cercle en D. AD ou AD' est le côté du décagone régulier. Le décagone étoile s'obtient en réunissant 3 par 3 les points du décagone régulier. On retrouve le « Nombre d'Or » dans les rapports : R / dr = Φ =1.618, où R est le rayon, du cercle circonscrit au décagone et dr le côté du décagone régulier, et : De / R = Φ = 1,618 où R est également le rayon du cercle circonscrit au dit décagone et de, le côté du décagone étoilé. En effet, dans la figure précédente, on avait : AD ou AD' = R (√5 - 1) et AE = R (√5 + 1) 2 2 _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 3/10 La première méthode, pour tracer des segments proportionnels donnant un Nombre d'Or nous amène aux proportions 1, 2 (soit la pente à 50 % des galeries et couloirs de la pyramide de Kheops, c'est-à-dire un angle de 26°5 comme en A). Prenons donc un triangle rectangle de hauteur 1, de base 2 et, par conséquent, d'hypothénuse √5 (racine de 5). Voici comment : Si AB = 2 et 1 CB = 1, traçons un arc de cercle de centre C et de rayon CB. Il coupe AC en D. Traçons un arc de cercle de centre A et de rayon AD, il coupe AB en E. Ce point E est le point cherché. Et le rapport de EB à AE est le même que celui de AE à AB, soit 1,618. Si l’on veut construire, à partir d'un carré, un rectangle d'Or, nous donnons un procédé de « Trait » simple : Soit un carré ABCD, de côté a. Du point F au milieu de AB, menons la ligne FC. Avec F pour centre, on décrit l'arc de cercle CE. BE est la longueur que nous cherchons. Nous avons ainsi : a = a + b = 1,618 b a Le rectangle ADGE est donc un rectangle d'Or, mais on remarquera que, si l'on enlève le carré ABCD. le rectangle restant, soit BCGE est aussi un rectangle d'or. De même si l’on enlève le carré CGHI, le rectangle restant est encore un rectangle d'or et ainsi à l'Infini. 3.4) Faire découvrir les propriétés et l'origine sacrée du jeu de dés L'ancienneté du Jeu de dés se perd dans la nuit des temps. Cependant, si le Monde matériel est considéré comme un Cube, symbole de stabilité, d'Ordre, de régularité et matérialisation des trois dimensions (longueur, largeur, hauteur), on peut l'imaginer comme un Dé à jouer, avec chaque face numérotée de 1 à 6 comme les 6 directions de la Croix. Les numérotations ne sont pas faites au hasard : le total des chiffres gravés sur les faces opposées donne toujours le Nombre 7. Les faces opposées sont donc 1 et 6, 2 et 5, 3 et 4. Avec deux dés que l’on puisse distinguer l'un de l'autre, le nombre des combinaisons possibles est de 72 et nous verrons, à l'étude de ce Nombre que les religions anciennes le savaient et l'interprétaient à leur manière. Dans ces combinaisons, les chances de sortie sont de: 6 fois pour le 5 4 3 2 1 7 8 et le 6 5 et le 9 4 et le 10 3 et le 11 2 et le 12 _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 4/10 Le tableau ci-dessous nous en montre les raisons : 3.5) Etymologie du mot « chiffre » Proposer une recherche dans diverses langues afin de trouver les termes traduisant le mot « chiffre » et leurs différentes connotations. On pourra pour ce faire procéder à une recherche étymologique. 3.6) Les nombres dans les textes sacrés Retrouver dans les textes sacrés de diverses religions les occurrences des nombres : 2 ; 3 ; 7 ; 12, dont nous fournissons les exemples suivants. a) Citons quelques exemples relatifs au nombres Deux 2 Testaments 2 Tables de la Loi 2 Chérubins de l'Arche 2 Fils d'Abraham 2 Fils de Rebecca 2 Echelles de Jacob 2 Boucs expiatoires 2 Veaux d'or de Jéroboam 2 Anges d'Heliodore 2 Colonnes du Temple 2 Royaumes : Judas et Israël 2 Oliviers et 2 verges de Zacharie 2 Colombes de la Purification 2 Poissons (Multiplication des Pains) 2 Glaives de Pierre 2 Larrons 2 Anges au Tombeau b) Citons quelques exemples relatifs au nombres Trois : 3 Grâces (Aglae, Euphrosine, Thalie) 3 Juges des Enfers (Minos, Eaque, Rhadamanta) 3 Furies (Alecto, Mégère, Tesiphone) 3 Parques (Clotho, Lechesis, Atropos) 3 Gorgones (Méduse, Euryale, Sthéno) 3 Têtes du chien Cerbère 3 Demeures (Ciel, Terre, Enfers) 3 Heliades (Lampéthuse, Lampetrie, Phaetuse) 3 Hespéride (Eglé, Aréthuse, Hespérétuse) 3 Corps de Gérion, etc. _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 5/10 Dans la Bible : 3 Fils d'Adam (Caïn, Abel, Seth) 3 Fils de Noë (Sem, Cham, Japhet) 3 Anges visitent Abraham 3 Jours obscurs sur l'Egypte dus à Moïse 3 Jours de Moïse sur le Sinaï 3 Jours pour Jonas dans la Baleine 3 Victoires de Judas Machabée 3 Compagnons de Daniel 3 Tribus du Royaume de David Et dans le Nouveau Testament : 3 Mages apportent 3 présents (Or, Myrrhe, Encens) Au Calvaire : 3 Personnages en croix 3 Clous attachent le Christ il meurt le 3 Avril (à 3 heures, à 33 ans), ressuscite le 3ème jour, etc. c) L'Islam est aussi plein de révérence pour le Nombre 7 : 11 compte 7 Cieux, 7 Terres, 7 Enfers, 7 Portes à son Paradis. Montrez à un enfant âgé de 7 jours un sabre nu si vous voulez qu'il devienne plein de courage, et c'est, également ce 7e jour que l'enfant reçoit le nom qu'il portera toute sa vie. Le Prophète aurait affirmé que le Coran avait 7 sens cachés, enchaînés successivement l'un à l'autre. Les 7 Prophètes de l'Islam sont : Adam - Noë -Abraham - Moïse - David - Jésus - Mahomet. Les prescriptions relatives aux chiens nous offrent encore un caractère septennaire. Le Coran nous parle du Chien qui gardait les « 7 Dormants » et la tradition affirme que le chien a 7 vies; que de tuer un chien est plus grave que de tuer 7 hommes et qu'il faut laver l'écuelle, dans laquelle a bu un chien, 7 fois la première fois avec de la Terre. d) Voici la liste de ses 12 travaux : 1 Le Lion de Némée 2 L'Hydre de Lerne 3 Le Sanglier d'Erymanthe 4 Les Oiseaux du lac de Stymphale 5 La capture de la Biche aux sabots d'airain 6 Le Nettoyage des écuries d'Augias 7 La Capture du Taureau de Crète 8 Les Cavales de Diomède 9La Ceinture d'Hippolyte 10 Le combat avec Géryon 11 Les Pommes d'Or des Hespérides 12 L'enchaînement de Cerbère. Si nous nous tournons vers l'Ancien Testament, nous sommes obligés de constater que le Nombre 12 y figure avec une place d'honneur, aussitôt après le Nombre 7. N'y trouve-t-on pas : 12 Patriarches 12 Juges 12 Grands Prêtres (Chroniques) 12 Princes d'Israël 12 Envoyés vers la Terre promise 12 Pierres pour l'Autel d'alliance (Exode XXIV. 4) 12 Pains de proposition 12 Plaques du Pectoral 12 Lions autour du trône de Salomon, etc. _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 6/10 Parmi les ornements sacerdotaux du culte hébreu, nous devons particulièrement remarquer le pectoral, porté sur l'Ephod (vêtement de lin). Ce pectoral était composé de 12 pierres en 4 rangées de 3. Chaque pierre était gravée du nom de l’une des tribus d'Israël. Or, voici ce qu'en dit Flavius Josèphe, le plus important historien du peuple Juif du Ier siècle de notre ère, issu d'une famille sacerdotale, particulièrement bien renseigné sur les questions religieuses : « Les deux sardoines qui servent d'agrafe marquent le Soleil et la Lune, et les 12 pierres précieuses, les mois et les 12 signes figurés par le cercle que les Grecs appellent Zodiaque. » (Antiquités Judaïques III. 8). Voyons maintenant le Nouveau Testament avec les 12 Apôtres : 1 Simon Pierre, fils de Jonas 2 André, frère de Pierre 3 Jacques (Le Majeur) 4 Jean, fils de Zébédée 5 Philippe 6 Barthélémy 7 Mathieu 8 Thomas 9 Jacques (Le Mineur) fils d'Alphée 10 Simon le zélé 11 Jude (dit Thadée) fils de Jacques 12 Judas, l’Iscariote. Peut-être doit-on aussi signaler une femme, sorte de pendant à Dina, fille de Jacob : Marie-Madeleine. Avant de prendre connaissance de quelques textes extrêmement significatifs de l'assimilation du Jour ou du Soleil avec le Christ, et des Apôtres avec les 12 heures ou les 12 mois, nous tenons à rappeler que certains de ces textes ont pour auteurs des Pères de l'Eglise, tous parfaitement au courant du symbolisme des autres religions en faveur à leur époque : - Pères dits Apologistes, c'est-à-dire défenseurs du Christianisme face au Paganisme : Saint Justin, Clément d'Alexandrie, Origène, Arnobe, Lactance, Saint. Cyprien. - Pères dogmatiques, c'est-à-dire défenseurs de l'orthodoxie, face à l'hérésie : Saint Athanase, Saint Grégoire de Nazianze, Saint Basile, Saint Jean-Chrisostome, Saint Gérome, Saint Hilaire, Saint Augustin, Saint Bernard. Saint Augustin : « Ils n'ont pu pénétrer la Hauteur du Jour dont les Apôtres sont les 12 Heures resplendissantes. » (Exp. Psalm. LV. 5). « II y a 12 Apôtres parce que l'Evangile devait être prêché aux Quatre coins du Monde au Nom de la Trinité : or Quatre fois Trois font Douze. » (Collec. //. 12, 13). 3.7) L'Influence des sphères : étude du texte de Maîmonide (Extrait de « Guide des Egarés ») « On sait, et c'est une chose répandue dans tous les livres des philosophes, que, lorsqu'ils parlent du régime (du monde), ils disent que le régime de ce monde inférieur, je veux dire du monde de la naissance et de la corruption, n'a lieu qu'au moyen des forces qui découlent des sphères célestes. Nous avons déja dit cela plusieurs fois, et tu trouveras que les docteurs disent de même (Beréchith Rabbâ 10) : « II n'y a pas jusqu'à la moindre plante ici-bas qui n'ait au firmament son mazzâl (c'est-à-dire) son étoile), qui la frappe et lui ordonne de croître, ainsi qu'il, est dit (Job, 38 : 33) : " Connais-tu les lois du ciel, ou sais-tu indiquer sa domination (son influence) sur la terre"? — [par mazzâl, on désigne aussi un "astre", comme tu le trouves clairement au commencement du Beréchîth Rabbâ, où ils disent" « II y a tel mazzâl (c.-à-d. tel astre ou telle planète) qui achève sa course en trente jours, et tel autre qui achève sa course en trente ans (id.)] — Ils ont donc clairement indiqué par ce passage que même les individus de la nature sont sous l'influence particulière des forces de certains astres ; car quoique toutes les forces ensemble de la sphère céleste se répandent dans tous les êtres, chaque espèce cependant se trouve aussi sous l'influence particulière d'un astre quelconque. _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 7/10 II en est comme des forces d'un seul corps ; car l'univers tout entier est un seul individu, comme nous l'avons dit. — C’est ainsi que les philosophes ont dit que la lune a une force augmentative qui s'exerce particulièrement sur l'élément de l'eau ; ce qui le prouve, c'est que les mers et les fleuves croissent à mesure que la lune augmente et décroissent à mesure qu'elle diminue, et que le flux, dans les mers, est (en rapport) avec l'avancement de la lune et le reflux avec sa rétrogradation,-je veux parler de son ascension et de sa descente dans les quadrants de l'orbite, — comme cela est clair et évident pour celui qui l'a observé. Que d'autre part, les rayons du soleil mettent en mouvement l'élément du feu, c'est ce qui est très évident, comme tu le vois par la chaleur qui se répand dans le monde en présence du soleil, et par le froid qui prend le dessus aussitôt qu’il (le soleil) s’éloigne d’un endroit, ou se dérobe à lui. Cela est trop évident pour qu’on l’expose longuement. » Enfin voici une liste des principaux auteurs et personnages susceptibles d'être utilisés dans le cadre de ce travail. AMBROISE (Saint). Père de l'Eglise latine, l'un, des 4 docteurs de l'Eglise (Vers 340-397). ARATOS. Poète et astronome grec, florissant vers le milieu du IIIe siècle av. J.-C. Son poème, « Les Phénomènes », présente le tableau des notions communes de son temps sur la terre, les corps célestes, les signes précurseurs des changements de temps, etc. ARISTOTE. Philosophe grec, né en Macédoine 384 av. J.-C, mort en Eubée en 322. Elève de Platon. ARNOBE. Ecrivain latin, IIIe siècle apr. J.-C, professeur de réthorique en Numidie. ATHANASE. Père de l'Eglise, né à Alexandrie vers 295, mort en 373. Discours sur l'Incarnation. AUGUSTIN (Saint). Le plus célèbre des Pères de l'Eglise latine, né à Tagaste (Afrique romaine) en 354, mort à Hippone en 430. Auteur des célèbres Confessions et de la Cité de Dieu, son Oeuvre capitale. AVICENNE. Célèbre philosophe et médecin arabe né en 980 à Afshena (Iran), mort à Hamadan en 1037. Principal ouvrage : Canon de la Médecine. BASILE (Saint). Père de l'Eglise, né en Cappadoce en 329, mort en 379. Très ami de Grégoire de Nazianze. Auteur de l'Hexameron, explication des Six jours de la Création. BERNARD (Saint). 1091-1153. Fondateur de l'Abbaye de Clairvaux. L'une des plus grandes figures de son siècle. BOECE. Homme d'Etat, philosophe et poète, né à Rome vers 480, mort en 524. CHRYSOSTOME (Saint). Jean. Père de l'Eglise d'Orient et patriarche de Constantinople. 347-407. Orateur parfait. Oeuvres parmi les meilleures de l'Antiquité chrétienne. CICERON. Marcus Tullius. Orateur et écrivain latin, né à Arpinum en 106 av. J.-C. et mort à Formies en 43 av. J.-C. CLEMENT d'Alexandrie. Ecrivain et Docteur chrétien (environ 160-220), lutte contre le paganisme. Maître d'Origène. CYPRIEN (Saint). Evêque et martyr, né au début du IIIe siècle mort en 258. L'un des plus célèbres Pères de l'Eglise latine. DIDYME. Théologien du IVe siècle (311 -396), à la tête de l'Ecole d'Alexandrie de 340 à 395. DIODORE de Sicile. Historien grec, contemporain de César et d'Auguste, né en Sicile. Travailla 30 ans à une Bibliothèque historique (des temps les plus reculés à 60 avant Jésus-Christ). DIOGENE LAERCE. Ecrivain grec né en Cilicie (1ère moitié du IIIe siècle apr. J.-C). Documents précieux sur Epicure. ELAGABALE ou HELIOGABALE (Bassianus). Empereur romain 204-222. De famille syrienne vouée au culte du Soleil à Emèse. Grand prêtre de ce dieu qui était adoré sous la forme d'une pierre noire et sous le nom d'Elagabale. EMPEDOCLE. Philosophe grec né à Agrigente (Sicile) au Ve siècle av. J.-C. Théorie des 4 éléments : l'eau, l'air, le feu, la terre, dont la combinaison crée toutes les choses. _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 8/10 ERATOSTHENE. Mathématicien, astronome et philosophe grec, né à Cyrène en 276 av. J.-C. mort vers 196. A la tête de la fameuse Bibliothèque d’Alexandrie. ESCHYLE. Poète grec né à Eleusis vers 525 av. J.-C, mort à Gela en Sicile en 456 av. J.-C. EUSEBE de Césarée. Ecrivain et prélat grec né en 265 en Palestine, mort en 340. Histoire Ecclésiastique. Démonstration de l'Evangile. EZECHIEL. Un des Quatre grands prophètes hébreux. VIe s. av. J.-C. FLAVIUS JOSEPHE. Historien Juif, né à Jérusalem vers 37 ap. J.-C. GAUSS. 1777-1855. Mathématicien et astronome allemand, composa un traité de la théorie des nombres et une quantité de travaux sur les mathématiques. GERBERT. Pape sous le nom de Sylvestre II, né en Aquitaine vers 940, élu en 999, mort à Rome en 1003. Apprit l'arithmétique et la cosmographie arabe à Cordoue. GREGOIRE DE NAZIANZE. Docteur de l'Eglise grecque (330-390), laissa 45 Discours très éloquents. Ami de Saint Basile. HERACLIDE du Pont. Philosophe grec, IVe siècle av. J.-C, disciple de Platon. HERODOTE. Historien grec né vers 484 av. J.-C, mort vers 425. S'intéressa très tôt aux récits du passé et aux choses religieuses. HESIODE. Poète grec du VIIe siècle av. J.-C. écrivit la « Théogonie » et « Les Travaux et les Jours ». HILAIRE (Saint). Pape, né en Sardaigne, mort en 468. Présida en 468 le Concile de Rome et affermit la suprématie de Rome sur les Eglises des Gaules. HIPPOLYTE (Saint). Evêque et martyr au IIIe siècle. Ecrivit sur les hérésies gnostiques. HOMERE. IXe siècle av. J.-C. L'un des plus illustres poètes épiques de l'antiquité. Poète national de la Grèce, auteur de l'Iliade et l'Odyssée. IRENEE (Saint). Né à Smyrne vers 130, mort à Lyon vers 205. Evêque de Lyon. Trait d'union entre l'Orient et l'Occident. Témoin et gardien de la Tradition Apostolique. JAMBLIQUE. Philosophe grec, vers 283-333 apr. J.-C. Pense que l'homme peut entrer en rapport avec la divinité au moyen de formules symboliques. JEROME (Saint). Père et Docteur de l'Eglise, né à Stridon en Dalmatie vers 347, mort à Bethléem en 420. Se fixa dans le désert de Chalcis et devint anachorète. Participa aux querelles théologiques de l'Eglise d'Antioche. Secrétaire du pape Damase. Sa traduction latine de l'Ancien Testament est devenue la Vulgate. JUSTIN (Saint). Philosophe et apologiste chrétien, né à Naplouse vers l’an 100, martyrisé vers 165 à Rome. KEPLER. 1571-1630. Savant allemand, l'un des créateurs de l'astronomie moderne, auteur des fameuses lois du mouvement des Planètes autour du Soleil. LACTANCE. Apologiste chrétien né en Afrique vers 250, mort à Trêves, très âgé. Le meilleur écrivain de son époque, « Le Cicéron chrétien » selon Saint Jérôme. LAO TSEU. Philosophe et ascète taoiste (VIIe siècle av. J.-C.) auteur de l'ouvrage de philosophie mystique TaoTe-King. LEONARD DE PISE appelé FIBONACCI. Né à Pise vers 1175, mort à une date incertaine. LULLE (Raymond). Né à Palma (île de Majorque) en 1235, mort lapidé à Bougie en 1315. LYDUS. Erudit grec né à Philadelphie vers 490, mort à Constantinople vers 565. Traités sur les Mois et sur les Signes célestes. MAIMONIDE. 1135-1204. Médecin, théologien et philosophe juif, né à Cordoue, mort au Vieux Caire. MALEBRANCHE (Nicolas). Philosophe français né et mort à Paris 1638-1715. Recherche de la Vérité, Traité de la Nature et de la Grâce etc. MANILIUS. Poète latin, contemporain d'Auguste et de Tibère, auteur du poème des « astronomiques » MARC-AURELE. Empereur romain, né à Rome en 121 apr. J.-C, mort en Autriche en 181. Auteur des « Pensées ». NICOMAQUE. Mathématicien grec du 1er siècle de notre ère. Ecole de Pythagore. NIGIDIUS. Sénateur romain, né vers 98 et mort en 44 av. J.-C. Propagea les idées de Pythagore. ORIGENE. Théologien. 184-254. Directeur pendant 28 ans de l'école catéchétique d'Alexandrie. OSEE. Le premier des petits prophètes par la place que ses écrits occupent dans la Bible. Naquit et vécut dans le royaume d'Israël (789-749 av. J.-C). _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 9/10 OVIDE. Poète latin né à Sulmone en 43, av. J.-C., mort à Tomi en 17 ou 18 après J.-C. Célèbre par ses « Métamorphoses ». PALLADIUS. Ecrivain agronome latin du IVe siècle de notre ère. Son « de Re Rustica » ut célèbre au Moyen Age. PARACELSE. Père de la médecine hermétique. 1493-1541. Théorie des macrocosmes et des microcosmes. PASCAL (Blaise). Géomètre, physicien, philosophe et écrivain français, né à Clermont-en-Auvergne en 1623, mort à Paris en 1662. PHILON, dit le Juif. Philosophe grec, né à Alexandrie en 20 av. J.-C. mort en 54 apr. J.-C. Sa doctrine est un mélange de Platon et de la Bible. L'allégorie est prépondérante. PIC DE LA MIRANDOLE. Philosophe italien né au château de la Mirandole en 1463, mort à Fiesole en 1494. Fréquenta les Universités italiennes et françaises, apprit l'arabe et l'hébreu. PLINE L'ANCIEN. 23-79 apr. J.-C. Son « Histoire Naturelle » en 37 volumes abonde en idées philosophiques. PLOTIN. Philosophe né en Egypte en 205 apr. J.-C, mort vers 270, « Les Ennéades ». PLUTARQUE. Ecrivain grec, né à Chéronée en Béotie entre les années 45 et 50 de notre ère, mort dans la même ville vers 125. Voyagea en Egypte et à Rome. POLLUX. Rhéteur et grammairien grec, né à Naucratis (Egypte), mort à Athènes. IIe siècle apr. J.-C. PROCLUS. Philosophe néo-platonicien (41 2-485), né à Xanthe en Lycie. Etudie à Alexandrie. Reste 30 ans chef de l'Ecole d'Athènes. PYTHAGORE. Moraliste et législateur grec. Serait né à Samos vers 585 av. J.-C. et mort à Métaponte vers 500. Voyagea en Egypte et en Orient. Fonda une école fort avancée dans les sciences mathématiques. SALOUSTIOS. On pense que ce personnage est Salluste dit le philosophe, néo-platonicien, auteur de « des dieux et du monde ». Ami de l'Empereur Julien et qui fut consul en 363 et Préfet de la Gaule. SEXTUS EMPIRICUS. Philosophe, astronome et savant médecin grec, vécut à Alexandrie et à Athènes et fut à la tête de l'Ecole sceptique de 180 à 210 apr. J.-C. On lui doit beaucoup pour la compréhension de la philosophie grecque. SUIDAS. Lexicographe grec du Xe siècle. SYRIANUS. Philosophe grec, né à Alexandrie vers 380, mort à Athènes vers 438. Elève de Plutarque, le néoplatonicien. TACITE. Historien latin, auteur de plaidoyers réputés, naquit vers 54 ou 56 et mourut vers 120 ap. J.-C. TERTULLIEN. Auteur ecclésiastique latin, né a Carthage vers 160, mort vers 240. Génie profond, morale austère. THALES de Milet. Philosophe grec, né en 640 av. J.-C, mais aussi astronome, géomètre et physicien. Prédit l'Eclipse de Soleil de 585. THOMAS d'AQUIN. 1225-1274. Le plus grand théologien catholique. Immense production littéraire et philosophique. TIMOTHEE, Evêque d'Ephèse, né vers 35, mort en 97 de notre ère, disciple de Saint Paul. VARRON. Avocat et savant romain, 116-27 av. J.-C, dont les écrits ont été la mine principale des Pères de l'Eglise, en particulier Saint Augustin. VINCI (Léonard de). 1452-1519. Savant italien, il fut en même temps peintre, sculpteur, architecte, ingénieur. VITRUVE. Architecte romain vers 88-26 av. J.-C. Ecrivit sur l'hydraulique, la mécanique, la gnomonique (tracé des cadrans solaires). XENOCRATE. Philosophe grec, 406-314 av. J.-C. Disciple de Platon. Identifie les Idées et les Nombres. ZENON de Vérone. Né en Afrique, mort à Vérone en 380. Evêque de cette ville en 362. ZOROASTRE (Zarathoustra). 660-583. Réformateur de la religion iranienne antique. Influa sur l'apparition du Bouddhisme en Inde. Condamna les sacrifices sanglants. _______________ Document issu du site www.enseignement-et-religions.org – 2006 10/10