Julie a aimé

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Julie a aimé
Nathalie a aimé :
Nathalie a aimé :
Achille et la tortue (2008)
Achtung baby (1991)
De Takeshi Kitano
De U2
Après Takeshi’s et Glory to the filmmaker, deux films sur sa
condition de comédien et de réalisateur en panne
d’inspiration et qui avaient dérouté de nombreux fans de la
première heure, Takeshi Kitano clôt sa trilogie artistique
avec Achille et la tortue, une réflexion sur l’art et la condition
de l’artiste. De l'enfance à la vieillesse, le cinéaste raconte
la vie de Machisu, un peintre incompris qui consacre toute
sa vie à son art en s’essayant à différents genres au gré des
conseils d’un galeriste : du cubisme à l’action painting, en
passant par le pop art et le minimalisme… Une existence
marquée par des désillusions en série et surtout par la mort,
omniprésente. Cette irruption de violence intervient sur un
mode figé dont la stylisation extrême, fait écho aux
peintures qui ponctuent le film, et qui produit un effet
burlesque. Poussant toujours plus loin son investissement,
prêt à mettre en jeu sa vie et celle des autres, il imagine des
mises en scène de plus en plus folles, qui donnent lieu à
des scènes très drôles. Parmi ses autres films, Achille et la
tortue est l'oeuvre d'un artiste, torturé, déboussolé,
simplement génial.
Achtung baby sort en 1991. A cette époque, U2, entame un
virage musical et crée un album électro-pop à des annéeslumière de sa production habituelle. Cet album est donc le
premier d’une trilogie qui réunit autour du groupe les
producteurs incontournables, Daniel Lanois et Brian Eno ainsi
que Steve Lillywhite qui avait déjà produit War dans les années
80. Viendront ensuite Zooropa et Pop, où le concept est poussé
à l’extrême jusqu’à devenir une caricature d’Achtung baby.
Outre le traitement du son, ce qui marque dans ce disque, c’est
cette patte U2 que l’on discerne toujours, même si les
structures rythmiques sont beaucoup plus complexes que par le
passé. Quand à Bono, il donne un ton nouveau à cet album
grâce à son chant tantôt mélancolique, tantôt agressif. A côté
du son expérimental de l’enchaînement The fly – Mystérious
ways – Trying to throw your arms around the world, on trouve la
magnifique ballade acoustique One devenue depuis un
classique. Quant aux trois dernières chansons, ce sont des
petites merveilles de mélancolie désespérée. Accompagné
d’une tournée devenue mythique, le Zoo TV tour, Achtung baby
enchaîne les morceaux inoubliables avec une facilité
déconcertante. Petit rappel aussi : la superbe pochette de
l’album est signé Anton Corbijn, photographe talentueux et
réalisateur de nombreux clips.
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Julie a aimé :
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The Den
D’Olivia Pedroli (2010)
Après deux albums encensés par la critique et réalisés
sous le nom de Lole, Olivia Pedroli revient aujourd’hui
avec la sortie de ce nouvel opus sous son vrai nom.
« The Den » album intriguant aux frontières entre folk,
classique, et expérimental, entièrement produit à
Reykjavik par Valgeir Sigurðsson, producteur islandais et
complice de Björk, Camille, ou encore CocoRosie, est
remarquable par la tenue de la composition, de la voix et
des mélodies. Olivia Pedroli s’oriente ici vers des horizons
résolument personnels et originaux à travers un voyage
intimiste où l’atmosphère cotonneuse de la lande
islandaise laisse place à des chansons folk et quelques
ballades amoureuses somptueuses. Violoniste de
formation, Olivia Pedroli laisse dans cet album s’exprimer
son cœur grâce à une voix émouvante et un arrangement
musical alliant à merveille emphase orchestrale (cuivres
et cordes en tête) et incises plus malignes (percussions
variées, bleeps passagers). Plus que d'une mue réussie,
on préférera parler d'un aboutissement, voire d'une
révélation !
Vous trouverez ce CD à la côte 200 PED
Les chats persans
de Bahman Ghobadi (2009)
Ce film tournée clandestinement avec des acteurs non
professionnels jouant leurs propres rôles, résonne
étrangement avec l’actualité géopolitique de ces
derniers mois. Les chats persans narre en effet avec
un sentiment d’urgence la lutte quotidienne de jeunes
iraniens pour jouer de la musique rock, trouver des
lieux de répétitions et organiser des concerts. Le rock,
synonyme de liberté, de l’Occident et donc de
dépravation est interdit en Iran. Jouer du rock and roll
est passible de peines de prison et équivaut à une
lutte terrible entre la vie et la mort. Cette bataille,
incompréhensible pour un européen, donne l’occasion
au réalisateur Bahman Gobadi de nous montrer une
jeunesse fiévreuse, combative, passionnée de
musique et désireuse surtout de se libérer d’un pays
autoritaire. Magnifique film musical, documentaire sur
la jeunesse iranienne, Les chats persans est un
manifeste pour la liberté à découvrir d’urgence alors
que les révolutions arabes battent enfin leur plein.
Vous trouverez ce CD à la côte GHO
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Damien a aimé :
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San Patricio (2010)
Festen (1998)
De Ry Cooder & The Chieftains
De Thomas Vinterberg
Ry Cooder est toujours partant quand il s’agit de projet
artistique ! Ici, il rencontre les Chieftains, groupe
traditionnel irlandais fondé en 1962 mondialement
connu, pour un album particulier : le métissage des
cultures musicales mexicaine et irlandaise. Comment
arrive-t-on à un mariage aussi parfait entre la musique
celte et la musique sud-américaine, à un
enrichissement mutuel ?
Cette œuvre commémore la guerre entre le Mexique et
les Etats-Unis de 1846 à 1848, guerre à laquelle
participa un bataillon de soldats irlandais qui se joignit
à l’armée mexicaine.
Les invités sont prestigieux : Lida Ronstadt, Carlos
Nuðez, Chavela Vargas, Lila Downs, Liam Neeson…
L’album alterne entre danse et marches militaires, avec
une mention spéciale pour « The Sands of Mexico »,
avec Ry cooder en cowboy chantant, et « March to
battle » où Liam Neeson nous conte cette bataille et
l’héroïsme des combattants.
Dans un manoir se prépare une grande fête pour célébrer
les 60 ans du père de famille. Lors du repas réunissant une
grande partie de la famille et des amis, le fils aîné prend la
parole et révèle des secrets…
Dix ans avant Un conte de Noël d’Arnaud Desplechin,
Thomas Vinterberg prenait pour thème les rapports
familiaux difficiles. Mais la comparaison s’arrête là car
Festen est une plongée en eaux troubles où chaque
personnage montre ses côtés les plus sombres.
C’est aussi un film qui suit les préceptes du Dogme 95.
Lars von Trier et Thomas Vinterberg ont initié ce
mouvement cinématographique. Ils ont édicté des règles à
suivre lors de la réalisation d’un film, en réaction à un
cinéma qui s’éloigne du réel. Ainsi, la caméra est portée à
l’épaule, la lumière est naturelle et non trafiquée, l’ajout de
musique est proscrit si elle n’est pas jouée lors du
tournage. Ce souci de montrer le réel explique aussi
l’absence de cinéma de genre chez les réalisateurs du
Dogme.
Vous trouverez ce CD à la côte 089 CHI
Vous trouverez ce DVD à la côte VIN
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Christophe a aimé :
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L’Etoffe des héros
Irish Tour (1974)
Rory Gallagher
« Un journaliste demanda un jour à Jimi Hendrix ce que ça
faisait d'être le meilleur guitariste vivant, ce à quoi il répondit: "Je
ne sais pas, demandez ça à Rory Gallagher, Monsieur". »
S'il n'est pas forcément très connu du grand public, Rory
Gallagher est malgré tout considéré par de nombreux
spécialistes et amateurs de blues-rock comme l'un des plus
fameux guitaristes que la Terre ait porté, et c'est en 1974, avec
le fameux Irish Tour que la consécration arrive. Le guitariste est
au sommet de son art et livre toute son énergie au public.
Beaucoup de ses fans considèrent ce Live comme le meilleur,
réunissant tous les ingrédients du succès de Rory Gallagher :
une virtuosité sans faille ; une créativité sans limites dans les
improvisations ; un son agressif et saturé, où le larsen est
maîtrisé comme jamais.
En définitive, si Rory Gallagher n'a pas connu le succès qu'il
méritait malgré quelque 30 millions de disques vendus, c'est
peut-être à cause de son style (trop) avant-gardiste avec ses
riffs endiablés et la violence de ses solos. On retiendra pourtant
qu'il fait partie de ces rares musiciens autodidactes capables de
jouer de multiples instruments (guitare, mandoline, harmonica...)
et ce, dans des registres très variés (ballade, folklore, blues,
rock...).
Vous trouverez ce CD à la côte 200 GAL
de Philip Kaufman (1983)
Pour les 50 ans du premier vol dans l’espace par
Youri Gagarine, voici le meilleur film sur la conquête
spatiale.
L’épopée des pilotes d'essais américains d'aprèsguerre, du passage du mur du son par Chuck Yeager
aux premiers vols spatiaux habités. Le film retrace la
vie de ces aviateurs fougueux dans le contexte de la
guerre froide naissante, et le parcours de certains
d'entre eux, qui seront sélectionnés pour devenir les
premiers américains à aller dans l'espace. Ce seront
les astronautes du programme spatial Mercury, qui fut
le premier pas des Etats-Unis dans la conquête de
l'espace.
Ce film est une épopée magistrale sur l'aventure
spatiale vue du côté américain, de la fin des années
40 au début des années 60. C'est un film exceptionnel
par sa longueur, le charisme de ses acteurs et la
qualité de sa réalisation. Une référence du genre et
un bel hommage à ces pilotes et astronautes qui on
fait rêver plus d’un petit garçon.
Vous trouverez ce DVD à la côte KAU
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African Herbsman
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Bob Marley
DVD - Catch a Fire
1973
Bob Marley
Enregistrer vers le début des années 1970, ces chansons
font parties des meilleurs de Bob marley.
Accompagné par Bunny Wailers et Peter Tosh au plus haut
de leur forme les trois Wailers nous livrent l’un des plus
beaux albums de reggae.
N’oublions pas de citer le producteur Lee «scrath » Perry qui
apporte une touche unique à cet album dans la pure tradition
jamaïcaine du reggae roots.
Des chansons d’amour comme Don’t rock my boat au thème
politique comme Brain washing en passant par des titres
repris plus tard dans d’autres albums comme Lively up
yourself et Kaya. Cet opus est l’une des pièces maîtresses
du reggae. Ecoutez l’album Catch a fire produit la même
année par Chris Blackwell patron du label Anglais Island
records : produit pour plaire au public occidental bercé par le
rock, des guitares additionnelles ont été rajoutées sur ce
dernier, avec l’accord de Bob Marley et des Wailers.
Vous trouverez ce CD à la côte 291 MAR
Album cross-over produit en partie à Londres par Chris
Blackwell, patron des disques Island Records, celui-ci
désire faire connaître au monde le son de la Jamaïque
par l’intermédiare de Bob Marley et des wailers. Bob
Marley accepte volontiers les arrangements rock/pop.
Il désire plus que tout toucher le continent nord
américain.
Dans ce DVD vous apprendrez tous sur la conception
de l’album Catch a Fire. Chris Blackwell lui-même
accompagné par l’ingénieur du son, nous explique
comment et pourquoi de tel arrangements ont été
choisis. Des interwiews de Bob Marley et de Bunny
Wailers mais aussi des extraits de concerts et de
nombreuses images d’archives sont à découvrir dans
ce documentaire musical. Un bel hommage pour fêter
les 30 ans de la mort de Bob Marley.
Vous trouverez ce DVD à la côte 291 MAR

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