Untitled - Atelier d`Architecture Ramdam
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Untitled - Atelier d`Architecture Ramdam
N IO T TA N E S Atelier d’Architecture RAMDAM SARL au capital de 12 000€ - Siret n°509 821 963 00022 D e retour des Etats-Unis où il a nourrit son sens et son intérêt pour les grands territoires et les constructions durables au sein du CMPBS, Olivier Misischi rejoint l’AREP où il développe de nombreuses études urbaines. Son parcours en tant que chargé de projet chez Fabienne Gérin-Jean Architecte lui permet aujourd’hui de cultiver au sein de l’atelier Ramdam ce rapport entre Urbanisme et Architecture. Franck Dibon & Olivier Misischi Architectes DPLG - n° d’Ordre S13026 N L O A H C 01 44 61 44 24 01 76 50 11 35 E W E C www.atelier-ramdam.com S IT [email protected] B O U R R IE L T E FA L X E P LO 8, Rue des Dunes - Paris 19ème E IS A C T O IO M N P E T E N C M E E M B R E S S TA T U T P R E Identité & Profils Prix / Distinctions: Prix SAUR 2010 de l’Audace et de l’Innovation Sélection 2010 Wallpaper Architect Directory Lauréat Concours Betwin 2009 3ème prix Fondation Willmotte 2009 Mention CO2 CAUE Sarthe 2009 Publications : Inside/Outside Office Design 2010 Wallpaper*, juillet 2010 Concept Magazine, n°135, juillet 2010 Architecture à Vivre n°52, janvier 2010 AMC Hors-série spécial bois 2010 Ecologik, n°12, octobre 2009 Prix W2009 Latina, Fondation d’Entreprise Wilmotte Architecture à Vivre n°50, septembre 2009 Petites Machines à Habiter, CAUE Sarthe 2009 S es travaux sur les équipements publics et les logements emmènent Franck Dibon à Barcelone chez Nabito Arquitectura avec qui il développe, entre autres, le projet lauréat à l’Europan 9 pour la ville de Ljubljana. A partir de 2007, il conçoit et réalise plusieurs bâtiments publics et de logements pour le compte de Fabienne Gérin-Jean Architecte avant de cofonder l’atelier Ramdam et d’y apporter ce savoir-faire. L ’atelier RAMDAM est né de notre attachement à l’espace public. Son nom évoque l’effervescence du Bazar, image d’une ville ouverte, libre, publique et mixte. Avec la certitude que l’architecture se conçoit à partir d’un processus de création basé sur la rencontre et l’échange, nous affirmons qu’il ne peut y avoir de durabilité sans métissage culturel. RAMDAM appelle à dépasser les limites normatives et défend une vision en mouvement du développement durable. Assumant les acquis de la modernité, RAMDAM propose une approche humaniste centrée sur la liberté des usages et parie sur l’émergence d’un comportement écologiquement responsable. Notre travail interroge la notion de l’habiter, dans ce qu’il a de concret et quotidien. Chaque projet est abordé, quelle que soit son échelle, avec la même envie d’explorer sa spécificité. Sans a priori formel, esthétique ou conceptuel, nous nous efforçons de révéler la dimension poétique du lieu, en tissant des liens étroits entre le sens donné par l’usage et la force du signifiant enfoui dans l’imaginaire collectif. En cela, RAMDAM revendique son appartenance à une culture urbaine mondialisée, riche de ses multiples identités. Cette diversité constitue, pour nous, une source d’inspiration inépuisable. A notre sens, elle ouvre le terrain de l’innovation et rend possible l’émergence de solutions en adéquation avec les enjeux planétaires actuels. T N E M E G U O T R Livraison 2013 SCI « Au Bon Coin » C L FA A C 201 m² SHAB 400 000 € HT PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Saint-Denis (93) E IS A T IO N C L IE N T S TA P 5 logements locatifs sociaux - restructuration et extension T G R A M M E LO « Au Bon Coin » Bureau Thermidor (BET Environnement) ITEC (BET TCE & Economie du projet) Michèle Constantini (Photographe) L a rénovation et l’extension de cet immeuble du début du 20 ème siècle, emblématique des berges du canal Saint-Denis est un enjeu à plus d’un titre. Immortalisé par Robert Doisneau en 1945, il a depuis traversé les décennies en subissant de nombreuses transformations. L’angle qu’il constitue entre le canal et les rues du quartier résidentiel en font un repère incontournable des ballades au bord de l’eau. Dédié au logement social, le projet de restructuration s’accompagne d’une extension contemporaine à ossature bois qui se developpe au dos de l’immeuble existant. Les deux édifices se nourrissent l’un de l’autre dans un dialogue qui les enrichit. L’intervention a pour objectif à la fois la conservation du passé ouvrier du canal et la volonté d’exprimer les grandes mutations en cours sur le territoire de Saint-Denis. Ainsi, la façade mitoyenne du domaine public fluvial, autrefois aveugle, offre désormais des percements pour mettre en lumière le nouveau rapport au canal. Au Bo n Co in L ogement Existant. Projet. L ogement Au Bon Coin R+2 Répartition des 5 logements R+1 RDC Phasage de l’opération en site occupé Au Bo n Co in L ogement T N E M E G LO Résidence Bel Air U O T R Livraison 2014 Plaine Commune Habitat C L FA A C 1998 m SHAB 3,4 M€ HT Patricia Leboucq (Architecte Mandataire) SIBAT (Economie du projet) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Saint-Denis (93) E IS A T IO N C L IE N T S TA P Construction de 31 logements sociaux T G R A M M E BBC RT2012 - H&E S itué aux portes de la vieille ville de SaintDenis, le quartier Franc-Moisin offre une diversité de typologies urbaines allant du tissu faubourien ancien aux grands ensembles des années 60. Déclinaison de l’éclectisme du quartier voisin, le projet traduit, par un jeux d’empilement, comme une superposition de petites unités d’habitation, la richesse et la diversité du tissu dionysien. Il offre différentes échelles de lecture, du domestique au collectif. Jouant sur la compacité, le projet se concentre sur deux rues principales. La porosité de l’îlot ainsi obtenue, permet l’augmentation des surfaces plantées et le prolongement des espaces verts au sein de la construction, brouillant la frontière entre privé et public. Ré sid en ce Be lA ir L ogement Plan de RDC Plan de R+2 (Etage courant bâtiment A) Plan de R+1 L ogement Résidence Bel Air Coulée verte Entrée véhicules Entrée piétons Square Entrée piétons Ré sid en ce Be lA ir L ogement L’emploi dominant de la brique garantit l’unité de l’ensemble tout en permettant l’identification du logement à travers de multiples variations. T N E M E G U O T R Livraison 2014 Paris Habitat OPH C L FA A C 3,8 ha 5,8 M€ HT PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO ème Paris 12 E IS A T IO N C L IE N T S TA P Requalification du groupe immobilier Contenot-Decaen. T G R A M M E LO Square Contenot-Decaen Fabienne Gerin-Jean Architecte (Mandataire) Jean-Michel Rameau (Paysagiste) INCET (BET TCE, économiste) ème arrondissement de Paris, S itué dans le 12 le groupe immobilier Contenot-Decaen a été construit dans les années 50 et s’inscrit dans un jardin arboré de près de 4 hectares. Le développement de nouveaux logements dans la partie Nord du site implique une requalification et une mise au norme des espaces extérieurs et communs de l’existant. L’étude diagnostic a permis de cibler les enjeux et les priorités de l’intervention. Elle a comme objectifs d’améliorer la qualité de vie dans et autour du parc grâce à des solutions permettant une nouvelle répartition des flux piétons et véhicules, l’intégration de nouveaux services, une meilleure gestion du tri des déchets, du gardiennage et de l’accessibilité aux personnes âgées. Ces aspects techniques et fonctionnels évoluent en parallèle du dessin d’un nouveau paysage pour le parc végétal visant à renouveler et à mettre en valeur sa richesse existante. Sq ua re Co nt en o t-D ec ae n L ogement Vue de l’existant La requalification des espaces paysagers du square vise à supprimer les voiries au profit des habitants. L ogement Rue de Rue de la Brèche aux Loups Square Contenot-Decaen e Gravell Rue C laude Decae n Plan des aménagements extérieurs D i a g n o s t i c d e l ’e x i s t a n t Circuits OM Zones de gardiennages Plan des aménagements extérieurs et superposition des composants du diagnostic Essences des arbres Flux piétons Eclairages Occupation des RDC Sq ua re Co nt en o t-D ec ae n L ogement Vue de l’existant Le dessin d’un nouveau paysage pour le parc vient améliorer sa qualité de vie grâce à une nouvelle répartition des flux piétons et véhicules. T N E M E G LO REHA session 2 U O T R Concours 2012 Paris Habitat C L FA A C 20 700 m SHON 9 400 000 € HT PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Paris 13ème, rue de Tolbiac E IS A T IO N C L IE N T S TA P Requalification de 154 logements et construction neuve de 30 logements T G R A M M E Requalification à haute performance énergétique de l’habitat Thermidor (BET environnement) Gumpp & Maier (Partenaire industriel) Acthys (Partenaire industriel) N otre projet vient s’appuyer sur les points forts du site. Son intégration harmonieuse dans le tissu urbain, son large square arboré en coeur d’îlot accessible au public, ou encore le caractère traversant de ses logements, ont su dessiner des objectifs clairs de réhabilitation : - Rééquilibrer les typologies de logements en offrant davantage de petits et moyens appartements, au profit d’une occupation transgénérationnelle. - Tirer parti d’une rénovation thermique ambitieuse pour reconfigurer les logements, et offrir ainsi de nouveaux usages et plus d’espaces à vivre aux habitants. - Apporter une isolation thermique performante sur toutes les façades, de niveau passif, avec des panneaux préfabriqués de grande dimension, (système TES Energy Façade). - Optimiser l’ensoleillement des logements en profitant au mieux de l’orientation de chaque corps de bâtiment. Tourné vers le coeur de l’îlot, le projet s’articule autour de coursives côté jardin. Celles-ci génèrent des espaces de transition intermédiaires, venant créer des façades vivantes en interaction avec l’espace public et ainsi renouer avec la vocation première de ce projet de logement social. RE HA se ss io n 2 L ogement 1 Double peau isolante en panneaux de bois 2 préfabriqués Extensions non-chauffées 3 type loggias Occultations solaires 4 Cages d’ascenseur pour accès PMR ETAT EXISTANT ESPACES PUBLICS Reconfiguration du square par la création d’un axe de circulation traversant. Séparation de l’espace public et des espaces privés. CREATION D’UN NOUVEAU BATIMENT Construction de 30 nouveaux logements dans un bâtiment au nord de la parcelle, permettant de densifier le site et de proposer une opération tiroir avec le bâtiment B. ZONES VEGETALISEES Augmentation des espaces verts sur l’ensemble du site, par la création de zones de transition entre public et privé, et de jardins résidentialisés. Coursives et loggias sont autant d’espaces entre-deux. Donnant sur le vaste parvis public, elles font vivre le lieu. X U A E R U U O T R Livraison Novembre 2009 C L FA A C ème Paris 11 200 m SU 130 000 € HT SIBAT (Economie du projet) Lola Moreau (Graphiste) , Michèle Constantini (Photographe) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO BET SIBAT E IS A T IO N C L IE N T S TA P Restructuration des espaces de travail et nouvelle identité visuelle T G R A M M E B Espace SIBAT S ibat, bureau d’étude TCE basé à Paris, souffrait d’un manque d’identité tant au niveau de ses espaces de travail qu’au niveau de ses visuels. Il s’agissait donc d’affirmer l’identité de l’entreprise en profitant de la restructuration de ses bureaux pour renforcer sa visibilité. Les locaux existants, sans caractère, n’offraient aucun espace d’accueil et se résumaient en un long couloir aveugle débouchant sur des espaces de réserves. Loin de vouloir effacer le couloir, l’intervention renforce son caractère structurant en prolongeant l’un de ses côtés. Peint d’une couleur bleue, il traverse de part en part les locaux. A chacune de ses extrémités, sont disposés les espaces collectifs. Dans l’entrée, un hall spacieux donne sur une salle de réunion vitrée, laissant pénétrer la lumière. Une banque dissimule la bureautique et se joue des reflets. A l’extrémité opposée, le mur faisant face au couloir est recouvert entièrement d’un revêtement miroir, renvoyant la lumière extérieure à la manière d’un périscope. Le bleu du mur, présent et clairement identifiable, devient le support de l’identité visuelle de SIBAT, fil conducteur grâce auquel se décline son logo, sa signalétique, son book et investi l’ensemble de sa communication. Es pa ce SI BA T B ureaux Un pliage astucieux dessine un banc d’attente, une banque d’accueil et délimite les espaces. B ureaux Espace SIBAT ca Es l ie Bureau rs ou ec es rd Bureau Bureau Bureau Bureau Bureau Bureau Bureau Réunion Secrétariat Entrée Repro Asc. Bureau Bureau Tel un périscope, le miroir d’angle reflète subtilement le long couloir. Es pa ce SI BA T B ureaux La salle de réunion traitée telle une boite de verre permet de prolonger la lumière et ses reflets dans la circulation intérieure. T N E M E IP U U O T R Etude de faisabilité C L FA A C ème Paris 2 , rue Montorgueil 90m SHON 200 000 € HT JLA AND PARTNERS (Stratégie d’image et design) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Centre Cerise E IS A T IO N C L IE N T S TA P Restructuration et valorisation du hall du centre Cerise T G R A M M E E Q Centre Socio-Culturel Cerise L e lieu, avec l’accueil comme maître mot, constitue le premier « outil » de la redéfinition du centre Cerise pour les années à venir. Aujourd’hui le besoin d’être identifié, reconnu et fréquenté est une façon de relancer l’appel à l’engagement solidaire, mixant activités culturelles et soutien social. C’est dans cet optique que le projet a été abordé : traduire physiquement et visuellement le concept d’accueil en rendant le lieu plus attractif dés sa perception depuis la rue. Il s’agit de solliciter les passants et les visiteurs qui peuvent être à la fois utilisateurs des services proposés par le centre, mais surtout acteurs engagés dans le bénévolat. Après avoir analysés et intégrés les atouts et les handicaps de l’existant, l’enjeu a été de faire du centre Cerise un lieu ouvert, que s’approprient les résidents du quartier. Le hall devient un nouveau lieu à part entière, un lieu générateur, agissant, flexible, se développant sur 3 espaces : - un espace en interaction avec la rue dans lequel on pénètre en toute liberté. - Un volume abaissé faisant seuil traité avec des matériaux feutrés du sol au plafond. - l’espace d’accueil du centre symbolisé par la banque en bois. e Ce nt re So cio -C ul tu re lC er is E quipement ESPACE 1 ESPACE 2 ESPACE 3 Ambiance autour de la banque d’accueil Plan schématique de l’intervention intérieure Le hall d’entrée Principe d’accueil des passants et du rapport à la rue. T N E M E IP U U O T R Concours 2011 Paris Habitat OPH C L FA A C 100 m SU 150 000 € HT JLA AND PARTNERS (Stratégie d’image et design) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Paris (75) E IS A T IO N C L IE N T S TA P Création d’un concept d’aménagement des agences de Paris Habitat OPH T G R A M M E E Q Agences Paris Habitat T rois éléments majeurs structurent l’agence. A chacun de ces éléments est associé une ambiance spécifique: - Le comptoir d’accueil, généreusement éclairé et à l’acoustique soignée, est le point focal de l’agence. La banque d’accueil, adaptée aux PMR, est proportionnée pour assurer la mise à distance nécessaire au confort et à la sécurité du personnel en charge de l’accueil. Une paroi physique permet de séparer clairement l’espace dédié au public de celui réservé au personnel. L’accueil est en liaison avec un back office et les bureaux. - Le mur d’expression est constitué par une cimaise se déroulant sur la longueur de l’espace accueil, il est le support des informations, des événements et des expositions propres à chaque agence. Il incarne les valeurs d’échange, de partage et de reconnaissance personnalisée. Il dissimule les points de rencontre entre le locataire et son référent ou une assistante sociale. - L’espace d’attente, fonctionnel et confortable, est matérialisé par une banquette généreuse et enveloppante se lovant dans l’angle opposé au comptoir d’accueil, à proximité du mur d’expression. Ainsi disposé, il dégage le centre de l’espace d’accueil qui peut ainsi s’adapter aux différentes affluences de la journée. LISIBILITE & INTELLIGIBILITE ab ita t E quipement communication possible vers les espaces du personnel 1 is H Pa r Ag en ce s ORGANISATION SPATIALE 2 1 2 5 5 2 entrée 1 Dans une configuration linéaire, le mur d’expression offre un fond de scène, tandis que l’accueil se situe à proximité de l’entrée Dans une configuration en profondeur, le mur d’expression oriente et accompagne le visiteur jusqu’à l’accueil 2 Paroi séparative en Chêne 1 entrée Trois éléments majeurs structurent l’agence. A chacun de ces éléments est associée une ambiance spécifique: 1 Le comptoir d’accueil, généreusement éclairé et à l’acoustique soignée, est le point central de l’agence. Il communique directement avec les bureaux. 4 2 Le mur d’expression, cimaise se déroulant sur la longueur de l’accueil, est le support des informations, des évènements et des expositions propres à chaque agence. Il dissimule les points de rencontre. 5 3 L’espace d’attente est matérialisé par une banquette généreuse et enveloppante. LE MUR D’EXPRESSION 4 Point Rencontre Information normalisée 4 2 3 entrée entrée 5 4 3 Borne interactive Informations et services rapides Située à proximité de l’entrée communication possible vers les espaces du personnel Affichage évènementiel Petites annonces LE BACK OFFICE Cimaise stratifiée unie Courrier et archivage Mur signal Photocopieur Banque d’accueil 3 L’ESPACE D’ATTENTE 1 LE COMPTOIR D’ACCUEIL T N E M E G U O T R Réalisation 2009 C L FA A C ème Paris 18 35 m SHAB 50 000 € HT Michèle Constantini (photographe) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Privé E IS A T IO N C L IE N T S TA P Réhabilitation d’un appartement T G R A M M E LO La tête dans les nuages S itué au dernier niveau d’un petit immeuble encaissé en fond de cour, sur le flanc Est de la butte Montmartre, le logement existant souffrait d’un manque de lumière et d’un fort vis-à-vis. En récupérant les combles et supprimant les cloisons, l’intervention a permis, tout en dégageant le volume, d’atteindre le toit pour y percer des ouvertures zénithales. Le logement est ainsi baigné dans une lumière animant l’espace au gré des humeurs changeantes du temps. Bien qu’enclavé dans le tissu dense de la butte, une impression étonnante d’espace et de liberté se dégage du lieu, amplifiée par l’effet de verticalité que procure l’escalier suspendu dans le vide, sous la lumière. La tê te da ns le sn ua ge s L ogement La légèreté de la structure de l’escalier permet une pénétration maximale de la lumière naturelle T N E M E G U O T R Réalisation 2013 Privé C L FA A C 55 m SHAB 30 000 € HT - PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO ème Paris 11 E IS A T IO N C L IE N T S TA P Réhabilitation d’un appartement et design du mobilier T G R A M M E LO Appartement M L a compacité du logement incitait à préserver un maximum de surface libre. L’intervention minimale prend la forme d’un unique meuble s’insérant dans l’existant pour ménager une salle de bain. Pensé comme l’aménagement d’un bateau, ce «mobilier» intègre bureau, bibliothèque, rangements, salle d’eau, penderie. Il optimise les fonctionnalités. L’ ensemble est conçu en assemblage à ossature bois. La continuité de la vêture en chêne du sol aux parois souligne l’intervention en la parant de la préciosité d’un mobiler en marqueterie. Ap p ar te m en tM L ogement 1/ Etat existant 2/ Opération de dépose 3/ Insertion de l’estrade en ossature bois Plan de l’appartement Baie vitrée SALLE D’EAU LA TERRASSE Estrade Rangements Porte coulissante Fenêtre en chêne LA CHAMBRE LE BUREAU Parement bois 18mm Isolation en fibre de bois T N E M E G LO Maisons Passives BeTwin U O T R Concours 2009 - Lauréat Ecologik et Architectures à Vivre C L FA A C 100 m + 120 m SHAB - Librairie 30m SU 450 000 € HT Eva Thiebaud (Ingénieur Environnement) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Ivry/Seine (94) E IS A T IO N C L IE N T S TA P Conception de deux maisons passives aux espaces partagés + Librairie T G R A M M E Projet Lauréat L e dispositif est constitué de deux espaces complémentaires imbriqués : L’espace de vie où se situent toutes les fonctions primaires des deux maisons, les chambres, la cuisine, les pièces d’eau et le séjour. Cet espace est isolé et chauffé par un système d’accumulation à eau situé au cœur du bâtiment qui constitue le noyau autour duquel s’articulent les deux maisons. L’espace between enveloppe les deux maisons au nord comme au sud et joue le rôle de tampon entre l’extérieur et l’intérieur. Il intimise, protège et assure la régulation bioclimatique des espaces de vie. Au nord: L’enveloppe extérieure prend la forme d’une façade légère, autoportante, qui vient faire écran à la rue. Translucide et percée de fenêtres, elle filtre les regards et se joue de la relation public/privée, dedans/ dehors. L’hiver, elle limite les déperditions thermiques, l’été elle vient prolonger les espaces intérieurs vers la rue et le jardin. Au sud: les espaces de vie s’ouvrent largement sur les loggias et jardins d’hiver double hauteur qui s’offrent comme des extensions appropriables par les habitants, hiver comme été. Ils gèrent la régulation thermique et participent à la ventilation naturelle. M siv es B ai so ns Pa s in eT w L ogement L ogement Maisons Passives BeTwin N + PLAN R+1 ECRAN PROTECTEUR: Une façade légère, autoportante, vient faire écran à la rue. Translucide et percée de fenêtres, elle filtre les regards et se joue de la relation public/ privée, dedans/dehors. L’hiver, elle limite les déperditions thermiques, l’été elle vient prolonger les espaces intérieurs vers la rue et le jardin. PLAN RDC ESPACES DE VIE: L’espace de vie traversant regroupe toutes les fonctions primaires des deux maisons, les chambres, la cuisine, les pièces d’eau et le séjour. Cet espace est isolé et chauffé par un système d’accumulation à eau situé au cœur du bâtiment qui constitue le noyau autour duquel s’articulent les deux maisons. Elles sont isolées par une façade bois à triple vitrage assurant l’étanchéité à l’air. Ventilation naturelle par cheminée solaire M ai so ns Pa s siv es B eT w in L ogement Capteurs solaires thermiques à tubes sous vide Multiparois isolantes et translucides: Complexe isolant naturel à base de cellulose installé entre vitrage Platelage bois sur toiture terrasse en ossature bois, isolation thermique par insuflation d’ouate de cellulose Charpente bois préfabriquée Charpente préfabriquée en acier galvanisé Menuiseries bois avec réfléchissant et stockant triple vitrage Ouvrant toute hauteur avec complexe vitrage + isolant translucide à base de cellulose Chape de béton quartzé avec système chauffant sur plancher panneaux structurels bois préfabriqués T N E M E G LO Green Machine ? U O T R Concours 2009 CAUE de la Sarthe C L FA A C 150 m SHAB 40 000 € HT Eva Thiebaud (Ingénieur Environnement) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Le Mans (72) E IS A T IO N C L IE N T S TA P Rénovation thermique d’une maison des années 70 T G R A M M E Mention spéciale du jury D ans un monde où les ressources naturelles se font rares, la maison pavillonnaire nous apparaît comme symptomatique de ce que fut le 20ème siècle, consommateur et dispendieux, objet disséminé indifférent à son environnement, venant miter le territoire. Le réchauffement de la planète est aujourd’hui enclenché et il nous appartient désormais d’amorcer la mutation capable de rembourser la dette écologique générée par ce type d’habitat et rendre durable ce qui est aujourd’hui obsolète. La dette écologique équivaut aux ressources de la planète nécessaires pour absorber les émissions générées par notre mode de vie. Notre intervention est un emballage étanche de la maison existante par une isolation dont le rôle sera double : réduire les émissions de la maison et absorber le CO2 en formant un puit de carbone. Cette isolation, à base de résidus de bois en provenance de l’industrie forestière se veut l’expression « positive » de la consommation des habitants. Son épaisseur est autant en fonction de l’isolation de la maison que de la quantité de CO2 à absorber. Le reste de la parcelle est transformée en une « usine à oxygène », morceau de terre restitué à la nature, offrant la place pour que la biodiversité s’y reconstitue. M ac hi ne ? L ogement Empreinte écologique due au déplacement (en nombre de parcelles) Les émissions actuelles du pavillon nécessitent l’usage de 4,3 ha de terre productive soit 64 fois la surface de la parcelle. Les «absorptions» qu’offrent un chauffage au bois performant, une bonne isolation thermique et l’usage systématique du recyclage permettent de résorber les 3/4 des «émissions» générées par la famille (4 personnes) vivant dans le pavillon. Le solde final reste toutefois déficitaire de 1,6 ha soit 18 parcelles. A cela s’ajoute l’usage de l’automobile inhérent au mode de vie induit par ce type d’habitat. Ainsi, si l’on estime que la famille vivant dans ce pavillon à deux voitures, une citadine et une berline, comme c’est généralement le cas, sa consommation d’essence en une année s’élèvera à 2100 Litres. Une forêt de 1,83 ha serait nécessaire pour absorber la quantité de CO2 émis dans l’atmosphère, soit 28 parcelles. Gr ee n Empreinte écologique de la maison (en nombre de parcelles) L ogement Green Machine ? Plan RDC Un tel mode de vie génère malgré tout un excédent qui ne peut être résorbé qu’en dehors de la parcelle. Une partie de ce déficit pourrait être comblé par une reforestation du quartier environnant. Le développement de services de proximité et un usage plus compact du territoire permettraient de réduire l’usage de la voiture. S’esquisse alors un nouveau visage du quartier. Coupe n Gr ee M ac hi ne ? L ogement T N E M E G LO Domino U O T R Esquisse 2010 Wallpaper* Magazine C L FA A C 100 m SHAB 190 000 € HT - PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Londres, Angleterre E IS A T IO N C L IE N T S TA P Maison de ville unifamiliale T G R A M M E Wallpaper* Architects Directory 2010 L a Maison Domino est conçue tel un monolithe dont la stabilité dépend de la solidité de ses voisins. Ce principe est exprimé par la mise en équilibre du volume principal avec comme seul support le mur mitoyen de la maison attenante. La géométrie induite, au delà des significations sur l’importance des rapport entre voisins, permet la création d’espaces interstitiels. Ils sont autant d’espaces servants de l’habitation que des locaux mis en commun entre les habitants voisins. Ainsi, le porche du rez-de-chaussée peut être imaginé comme un garage, un passage couvert, une pièce commune ou encore une boutique sur rue. L’inclinaison de l’enveloppe habitable offre la possibilité d’une quadruple orientation et permet des nouvelles ouvertures et vues latérales. Do m in o L ogement La cuisine est ouverte sur un vaste espace à vivre La stabilité de la maison Domino dépend de la solidité de ses voisins. Les vides résiduels sont occupés par des terrasses, des espaces communs, des boutiques, cellier ou parking. Double hauteur et transparence multiplient les angles de vue L’inclinaison de la maison Domino permet de multiplier les apports de lumière naturelle. L’inclinaison des façades assure la récupération et la rétention des eaux de pluie. Vue plongeante sur la toiture RDC R+1 R+2 T N E M E IP U Q Le château dans le ciel U O T R Concours 2009 Fondation Wllmotte C L FA A C 3000 m SHON 8.4 M€ HT - PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Latina, Italie E IS A T IO N C L IE N T S TA P Revalorisation d’un chateau d’eau, bureaux de la compagnie des eaux. T G R A M M E E Prix SAUR de l’Audace et de l’Innovation 2010 3ème prix du concours Wilmotte 2009 L ’architecture élancée du château d’eau domine un territoire historiquement dédié à la gestion de l’eau. Le réservoir est un sommet en dehors de la ville. Enrichi d’un programme contemporain et ludique, il devient le symbole des enjeux écologiques de notre temps. L’espace public s’en voit requalifié. INFILTRATION: 2000m² d’activités tertiaires constituent la base semi enterrée du château d’eau. L’accès au réservoir amorce un premier parcours de la rue vers le sous-sol animé autour d’un bassin. EVAPORATION: le fût habillé d’inox miroir vient dématérialiser le pied du réservoir. Déconnecté du sol, ce dernier prend un aspect volatile et inaccessible. Le visiteur est invité à le rejoindre grâce à l’ascenseur situé au centre de la colonne. VAPORISATION: déconnecté du monde extérieur, le visiteur découvre au sommet la terrasse, une cime, nouveau territoire de fêtes à l’esprit guinguette. PRECIPITATION: autour du réservoir, se faufile une rampe à travers “la canopée”. Elle guide le visiteur dans un parcours en altitude. Au cours de ce voyage dans les nuages, il perçoit la ville autrement, il la domine. C’est le château dans le ciel! Le ch ât ea u da ns le cie l E quipement En haut du château d’eau, un espace festif offre un panorama sur l’Agro Pontifica Au sud, une canopé s’offre à la ville, tandis qu’au nord, s’ouvre un large panorama sur les paysages de l’Agro Pontifica La descente se fait par une longue rampe végétale dominant la ville de Latina Les bureaux , situés au sous-sol, profitent d’un éclairage zénithal Le projet reprend les étapes du cycle de l’eau E quipement Le château dans le ciel Coupe/Détail Le u ch ât ea ns da le cie l E quipement T JE O R P Collège Saint-Exupéry U O T R Concours 2012 Conseil Général de la Vienne C L FA A C 5 000 m² SHON 6,2 M€ HT PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Jaunay-Clan (86) E IS A T IO N C L IE N T S TA P Restructuration de l’externat et construction d’une demi-pension 700 couverts T G R A M M E Restructuration et extension Fabienne Gérin-Jean (Architecte mandataire), SIBAT (BET TCE, Economie du projet) NOVOREST (Cuisiniste) L e projet s’attache à donner de la fluidité à l’ensemble des entités pour palier radicalement aux défauts constatés sur l’existant et pour donner une nouvelle vie à l’établissement plus confortable, conviviale et usuelle. En disposant le nouveau bâtiment de restauration à l’articulation des deux groupes de constructions existantes, et en le greffant sur le factotum, cette extension figure comme la nouvelle rotule de l’équipement tout entier. Ce bâtiment de plain-pied offre le confort optimal aux usagers par sa disposition et son format. Il propose une belle transparence visuelle sur la cour ; cour qui est reformatée pour disposer d’un espace unitaire, en absorbant les poches résiduelles existantes. Le nouvel équipement de facture contemporaine avec ses façades généreusement vitrées à l’ouest est recouvert d’un toit qui englobe existant et bâtiment neuf pour former une unité de matière. Il présente des débords pour créer de larges préaux en front de cour et entre administration et réfectoire. Enfin, ce dernier peut fonctionner de manière autonome, pour des activités extra scolaires ou associatives. Co llè ge Sa in t-E xu pé ry E nseignement Vue sur le CDI Existant Vue sur la cour depuis la cantine Construction neuve, nouvelle rotule de l’équipement Le préau devient l’axe fédérateur du collège E nseignement N Collège Saint-Exupéry Construction Neuve Plan du Rez-de-Chaussée Requalification Co llè ge Sa in t-E xu pé ry E nseignement La construction neuve vient s’implanter à l’alignement de l’existant, le long du passage public menant du Bd Ballanger au parc des sports E nseignement Collège Saint-Exupéry Membrane PVC Isolation renforcée Double peau métal perforé Façade existante conservée Enduit sur isolation renforcée Volet roulant aluminium Plafond CF Plenum technique Menuiserie aluminium Console de fixation Enduit sur isolation renforcée Volet roulant aluminium Menuiserie aluminium Poteau Acier dans coffrage CF Bardage métal Détail de la façade et de la double peau Co llè ge Sa in t-E xu pé ry E nseignement Une résille métallique vient unifier la construction neuve et la requalification T N E M E N IG Lycée Jean Rostand U O T R Livraison février 2012 Région Île-de-France C L FA A C 11 000 m² SHON 21 M€ HT PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Villepinte (93) E IS A T IO N C L IE N T S TA P Extension et requalification en site occupé T G R A M M E E N S E Collaboration avec F. GERIN-JEAN Architecte Architecte d’exécution DUFAY (Architecte associé), SNC Lavalin (BET TCE, Economie du projet) Javier Callejas (Photographe) L e projet s’attache à donner de la fluidité à l’ensemble des entités pour palier radicalement aux défauts constatés sur l’existant et pour donner une nouvelle vie à l’établissement plus confortable, conviviale et usuelle. Pour se faire, on dispose de l’impact du nouveau bâtiment le long du passage public venant refermer une figure rectangulaire simple et efficace. Le choix de démolir le plot central existant permet de dégager une grande cour fédératrice, unique, formée de sousensembles appropriés à différentes activités de détente (passages couverts, préaux, emmarchements/abrités, promontoire, patio, allées et cheminements). Ce vaste vide central, cerné sur trois côtés par les bâtiments scolaires existants et neufs, redonne une échelle cohérente à un Lycée de cette envergure et permet en un seul balayage panoramique d’appréhender l’ensemble de l’établissement. Toutes les entités programmatiques s’ouvrent sur cette cour centrale et cette figure simple garantie une facilité de fonctionnement. Ly cé e Je an Ro st an d E nseignement La construction neuve vient s’implanter à l’alignement de l’existant, le long du passage public menant du Bd Ballanger au parc des sports Les planchers nervurés existants sont mis au jour Une résille métallique vient unifier la construction neuve et la requalification La salle de documentation située dans la requalification E nseignement Lycée Jean Rostand Construction Neuve Requalification N Passage public Rue Guy Mousset Parc des sports Boulevard Ballanger Plan du Rez-de-Chaussée Ly cé e Je an Ro an d st E nseignement E quipement Lycée Jean Rostand Ly cé e Je an Ro an d st E quipement X U A E R U B Agences du conseil Général d’Ille-et-Vilaine U O T R Livraison Novembre 2009 Conseil Général d’Ille-et-Vilaine C L FA A C 4500 m SHON 5 M€ HT SIBAT (BET TCE, Economie du projet & HQE) Michèle Constantini (Photographe) PA R T E N A IR E S C O Û T S U R LO Fougères, Vitré, Bain-de-Bretagne (35) E IS A T IO N C L IE N T S TA P Constructions de trois agences de développement local T G R A M M E Architecte d’exécution - Collaboration avec F. BULLE Architecte BBC L e temps était la donnée majeure du projet. Le calendrier de l’opération prévoyait 6 mois d’études et 9 mois de chantier pour livrer trois agences réparties sur trois sites différents du territoire départemental. A cette contrainte s’ajoutait la volonté affichée du Conseil Général d’être dans une démarche respectueuse de l’environnement . Le choix du bois présentait le double avantage d’optimiser les délais grâce à une forte préfabrication et d’offrir des matériaux seins, durables et de qualité. Le projet, orienté Nord-Sud, consiste en la répétition d’une trame de 1m, alternant des pleins et des vides. Les bâtiments sont conçus très basse consommation et respectent les principes de l’habitat passif: une forte étanchéité à l’air et une ventilation double flux contrôlée. Façade sud, une structure en acier galvanisé permet de supporter des plantes grimpantes qui joueront le rôle de paravent et de filtre solaire en été. Les bâtiments sont conçu avec un minimum de technicité, dans un souci d’éco-responsabilité, la régulation thermique du bâtiment est laissée aux usagers sensibilisés au problème. Avec leur forme simple et épurée, les 3 agences départementales incarnent l’archétype du bâtiment durable clairement identifiable, nouvelle image du Conseil Général. 5 Ag en ce s du Co n se il G én ér al 3 B ureaux Pose d’un plancher LENO* B ureaux Agences du Conseil Général 35 L’isolation thermique des bâtiments a été assuré par l’insuflation de ouate de cellulose recyclée. Les trois édifices ont passés avec succès deux tests d’étanchéité, lors du clos couvert et avant réception des ouvrages. 5 Ag en ce s du Co n se il G én ér al 3 B ureaux L’ossature bois des bâtiments est un assemblage de panneaux préfabriqués et de planchers LENO* 8, rue des dunes